Sous le signe de l’équilibre d’union - eclosia.com pionnières telles que Shirin...

d’unionTrait

Le bimestriel du Groupe Eclosia No. 229 • février 2017

Sous le signe de l’équilibre

Sommaire

Trait d’Union est une publication du Groupe Eclosia .La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée par le directeur de publication.Crédit photo : Attitude Hotels Mauritius


L’actu des entreprises 4 >17– A la recherche de l’équilibre– Business Review – Avancer avec prudence mais avancer...– Customer Care – Trois stratégies pour améliorer le service client– LFL – Transformation réussie des bureaux de LFL– Avec FTL, ça déménage !– LMLC – Beesham Soogrim prêche l’utilisation du levain– Rentrée universitaire – C’est reparti !– Circus – « Creative Tribe » à Moka

Flashback 18 >19– Cette année en septembre Trait D’union fêtera ses 40 ans !

Entretien 20 >21– Caroline Rault : « Demander de l’aide et accepter de se faire

aider, organiser sa vie pour atteindre ses objectifs. »

Focus métier 22– Vikash Rowtho : De la recherche pour générer

de la connaissance

Portrait 23 – Nicolas Lecordier aime les chiffres, le ballon rond et réussir !

HR Flash 24

Actions citoyennes 25 – S’en sortir grâce à l’éducation

On se bouge 26 >27

Time out 28 >31

Édito

Oui à la diversité !

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«Il faut créer les conditions pour que chacun trouve sa juste place. » Ces mots, qui résonnent à la veille de la Journée Internationale de la Femme, sont de Shirin Ameeruddy-Cziffra, un des moteurs de la cause féminine à Maurice (p.6). Voilà en effet en quelques mots l’essentiel du combat à mener pour une société plus égalitaire. Loin de moi l’idée de faire de la démagogie sur ce sujet si important. Je pourrais donner nombre d’exemples de femmes ayant gravi les échelons au sein de nos entreprises et qui s’épanouissent pleinement dans leur poste. Mais cela ne suffit pas. De même, il serait trop facile de mettre les statistiques actuelles sur le simple compte de l’histoire. Il y a évidemment dans ce constat une part de vérité – il y a deux ou trois générations, les femmes « ne travaillaient pas». Parfaitement logique donc que le ratio entre l’homme et la femme

s’exprimer, elles ont apporté un souffle nouveau et un mode de pensée différent, indispensable pour le développement.

L’action doit donc se situer ailleurs. Nous continuerons de recruter les meilleurs en-dehors de toutes autres considérations. Mais il est évident que l’entreprise doit aider à créer les conditions nécessaires pour que la femme puisse faire valoir ses compétences comme il se doit. L’entreprise doit adapter ses structures et méthodes aux besoins des femmes, là où c’est possible, plutôt que de demander à celles-ci de « rentrer dans le moule ».

Chez Eclosia, les activités sont variées et chacune de ses entreprises devra trouver les méthodes qui lui conviennent le mieux. Mais avant le shift éventuel de méthodes, c’est d’abord un shift de mentalité qui doit s’opérer. Dans les deux sens. Car la femme doit également se donner les moyens d’y arriver. Toutes ces réflexions trouvent d’ailleurs leur écho dans d’autres initiatives au niveau national, voire local. En témoigne, par exemple, la récente conférence du Mauritius Institute of Directors intitulée « Initiative for Gender Diversity in Leadership » à laquelle ont participé un certain nombre de dirigeants d’entreprises, dont ceux d’Eclosia. Un peu plus loin de nos côtes, le CEO Forum for Africa, qui se tiendra à la fin du mois à Genève, sera consacré cette année au rôle de la femme dans l’entreprise africaine. J’y serai. Le processus est enclenché. Chez nous, comme ailleurs.

soit aujourd’hui encore inégal. Mais une fois encore, nous ne pouvons pas nous contenter de ces excuses. Attention ! Il ne s’agit pas d’un plaidoyer pour faire de la discrimination positive chez Eclosia. La femme ne sera pas ‘privilégiée’, il n’est pas question ici de quota. Nous croyons simplement que la diversité – sous toutes ses formes – est une force. L’expérience le montre : partout où les femmes compétentes ont eu l’espace nécessaire pour

Trait d’union Nº229 – février 2017 3

Directeur de PublicationCédric de Spéville

Responsable de PublicationPauline E. Cavalot

Rédaction et CoordinationBindumathi Boyjoo

Ont collaboré à ce numéroBelinda Rault, Swadamini H. Futty, Sharone Clarisse, Servane Razafimahefa, Isabelle Decotter, Gita Angeli

Mise en pageFabrice Raffa

ImpressionPrécigraph Ltd

Cédric de Spéville

Nous continuerons de recruter les meilleurs en-dehors de toutes autres considérations. Mais il est évident que l’entreprise doit aider à créer les conditions nécessaires pour que la femme puisse faire valoir ses compétences comme il se doit.

4 Trait d’union Nº229 – février 2017

A LA RECHERCHE DE L’ÉQUILIBREBien qu’elles soient de plus en plus nombreuses dans la vie active, les femmes n’arrivent que très difficilement au sommet de la hiérarchie, surtout dans le privé. Constat, à la veille de la Journée internationale qui leur est consacrée.

Travailler, avoir des enfants, s’en occuper, trouver le temps d’avoir une vie sociale. C’est l’exploit qu’accomplissent 231 000 Mauriciennes au quotidien. Leur journée n’est pas de tout repos : de retour à la maison, elles se dévouent aux tâches ménagères tout en vérifiant les devoirs des enfants.

En ChiffresL’emploi des femmes

Les étudiantes

Un focus sur le secteur public

Dossier

Ce tour de force est d’autant plus grand que notre société est encore inégale vis-à-vis de la femme. Depuis 1975, d’immenses progrès ont été accomplis sous l’impulsion de pionnières telles que Shirin Aumeeruddy-Cziffra, Radha Gungaloo et Sheila Bappoo. Mais le chemin pour arriver à la parité hommes-femmes est encore long.

Aujourd’hui, les règles ont quelque peu changé. Dans la vie privée, la femme se marie plus tard, privilégie ses études, rêve d’une carrière professionnelle, prend les devants lorsqu’il s’agit des rapports amoureux. Des professions, considérées comme la chasse-gardée des hommes, se féminisent : médecine, profession légale, ingénierie, etc.

Dans les années ’80, c’est la zone franche qui a permis à la Mauricienne d’obtenir son premier salaire. Près de quatre décennies plus tard, cette tendance est en train de s’inverser. Seules 17% des femmes qui travaillent sont employées dans les secteurs manufacturiers ; quant au secteur agricole, il emploie 6% des femmes selon Statistics Mauritius (Gender Statistics, 2015). La plupart des femmes actives - 77% - est employée dans le secteur tertiaire qui couvre le commerce, l’hôtellerie, les transports, la santé, l’éducation ainsi que d’autres industries des services. Mais les salaires restent toujours le point de disparité. Dans la catégorie des managers, une femme touche en moyenne 70% de ce que touche un homme.

En ce qui concerne l’éducation, on constate que la proportion de femmes qui entreprennent des études universitaires est plus importante comparé aux hommes. En 2014, 28,281 femmes, représentant 56% de la population estudiantine, se sont inscrites dans des institutions tertiaires privées, publiques ou à l’étranger. Hommes et femmes sont inscrits à des licences, mais on compte moins de femmes au niveau de

6%

77%

De 23% à 40%

17%employées dans le secteur manufacturier

employées dans le secteur agricole

employées dans le secteur tertiaire qui couvre le commerce, l’hôtellerie, les transports, la santé, l’éducation ainsi que d’autres services.

56%représentant la population estudiantine, inscrites dans des institutions tertiaires privées, publiques ou à l’étranger.

en 15 ans, une hausse de la proportion de femmes occupant certains des postes les plus élevés au sein des services gouvernementaux


Eclosia Group

Les

et lesHOMMES

FEMMESà la base de

TOUT

Dossier

la recherche, 198 femmes contre 265 hommes.La situation des femmes s’est améliorée dans la fonction publique. La proportion de femmes occupant certains des postes les plus élevés au sein des services gouvernementaux a augmenté de 23% à 40% ces 15 dernières années. En 2015, on comptait 240 femmes et 359 hommes au sommet de la hiérarchie.

Dans le secteur privé, le constat est dur. Les femmes se heurtent vite à une barrière invisible si elles ambitionnent de hautes fonctions. Elles sont seulement 4,58% à atteindre les cercles du pouvoir dans 52 entreprises privées sondées selon une étude réalisée par Hay Group en 2016 avec la Mauritius Institute of Directors (MiOD). Sur 612 directeurs, seules 28 sont représentées dans les conseils d’administrations (Le Défi Quotidien, janvier 2016). Chez Eclosia, les chiffres sont meilleurs même si nous sommes encore loin de l’égalité… 33% de femmes se retrouvent au niveau management, au niveau staff et ouvriers elles sont 44% et 24% respectivement.

Comment expliquer que les femmes soient encore aujourd’hui si peu nombreuses à occuper des postes directionnels ? Selon un rapport de l’Organisation internationale sur la parité au travail et la place laissée aux talents des femmes dans l’entreprise (2015) : « La concentration des femmes dans certains types de postes de direction reflète le phénomène des ‘plafonds de verre’, qui est une ségrégation dont sont victimes les femmes qui veulent devenir cadres. Bien que les femmes aient accès à un grand nombre de postes de direction, elles ont tendance à être regroupées dans certaines fonctions d’encadrement : les ressources humaines, les relations publiques, la communication,

et enfin la finance et l’administration. »Alors que les femmes représentent plus de la moitié de la population -environ 51%-, au Parlement elles ne sont que deux femmes ministres. Maurice est loin derrière dans le classement de la représentation démocratique où elle est devancée par la plupart des pays africains.

Mais en ratifiant l’article 4.1 de la Convention contre la discrimination des femmes, Maurice est tenue à rétablir l’équilibre… Il faudrait encore que les politiques soient d’accord sur la formule à adopter pour l’introduction de davantage de femmes au Parlement. Petite lueur d’espoir toutefois : une femme scientifique de renom, le Dr Ameenah Gurib-Fakim, a accédé à la présidence de Maurice.

L’optimisme est de mise car la situation s’améliore. Un vent de changement souffle ... L’entrepreneuriat et les postes à responsabilité attirent de plus en plus de femmes. Elles s’appellent Priscilla, Hewantee, Valérie, Maureen et incarnent les femmes de demain, celles sans complexe, ambitieuses et déterminées ! (voir encadré).

Source : Statistics Mauritius (Gender Statistics, 2015), Mauritius Institute of Directors (MiOD) et Hay Group, Le Défi Quotidien.

33%

44% et 24%

de femmes se retrouvent au niveau management

au niveau staff et ouvriers respectivement


Dossier

Elles savent être patientes et compréhensives. Elles savent également être fermes et s’imposer lorsque la situation le demande. Les neuf femmes managers des stores KFC séduisent par leur attitude au travail. Performantes et disciplinées, elles sont, en outre, fiables car ayant en plus des responsabilités familiales. « Nous sommes courageuses, » lâche Maureen Jeanneton-Moonsamy, Manager du KFC de Curepipe.

Comment se porte la femme mauricienne aujourd’hui ?Les Mauriciennes se portent mieux aujourd’hui, mais demeurent encore vulnérables. Dans les années 70/80, le statut juridique de la femme s’est nettement amélioré. Le Code Napoléon a été amendé pour établir des droits égaux au sein de

la famille concernant les biens de la famille et les enfants mineurs.

Selon vous, quels sont les secteurs où il reste encore à faire pour revaloriser le statut de la femme ? Les femmes ne jouent pas encore un rôle important dans la vie publique. Beaucoup plus de femmes qu’autrefois occupent des postes de responsabilité dans la fonction publique, mais pas dans le secteur privé où elles restent à des échelons intermédiaires. Elles brillent à l’école jusqu’au secondaire, mais après, les statistiques sont négatives.

Pour arriver à la situation idéale, où l’homme et la femme seraient égaux, que nous reste-t-il à faire ?Il faut parler d’égalité de droits. Chaque personne est unique et différente. Ce qui est important c’est de ne pas faire de discrimination contre un groupe fondé sur le sexe, la fortune, la race, les opinions politiques etc. Il faut créer les

conditions pour que chacun trouve sa juste place. La différence fondamentale entre les hommes et les femmes est de nature physiologique et on doit en tenir compte. Il faut créer des crèches sur les lieux de travail ou favoriser le télétravail à la maison et avancer avec le flexitime.

Plusieurs lois ont été adoptées sur la violence conjugale, le divorce par consentement mutuel et l'avortement. Que faut-il encore pour faire progresser les droits de la femme ?La loi seule ne peut pas apporter de vrais changements. On constate que malgré tous les amendements apportés à la loi sur la violence conjugale, il y a encore beaucoup de femmes battues, torturées et même tuées. Il faut continuer à lutter contre le patriarcat et surtout les stéréotypes. Il faut aussi travailler avec les hommes pour les aider à mieux gérer leur violence et il faut que les hommes humanistes s’engagent dans ce combat si fondamental.

KFC : Les femmes relèvent le challenge !

« Nous sommes confrontées à des situations parfois difficiles, mais il faut persévérer et ne pas se laisser intimider. C’est comme ça que la femme brisera le plafond de verre… »

Outre les 9 Managers femmes, on compte 10 Shift Leaders femmes dans les 21 restaurants. Preuve s’il en faut que le poste attire les femmes compétentes et que l’employeur leur fait confiance. « Je pense qu’on apprécie notre

polyvalence et le fait qu’on puisse manager plusieurs choses à la fois, » indique Priscilla Arouff, du KFC de Vacoas.

Pas de tout repos ce job. Animer la réunion avec les employés, déployer des ressources humaines, remplir la paperasserie, gérer les stocks, contrôler la livraison des commandes, superviser la maintenance, il faut aussi faire face à quelques clients difficiles. « Souvent ces derniers se calment en voyant une femme Manager. C’est un avantage, » sourit Hewantee Beedasee, du KFC de Goodlands.

Elles doivent donc se trouver en plusieurs endroits à la fois ! « Les femmes ont le sens de l’organisation. Elle a toujours sa ‘to-do list’, » souligne Valérie Permal, du KFC de Trianon. Comme ses collègues, elle reconnait, la contribution de la famille dans sa réussite.

Shirin Aumeeruddy-Cziffra, avocate, actuellement Présidente du Public Bodies Appeal Tribunal, ancienne ministre de la Justice, des droits de la femme et de la famille

Questions à…

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Dossier

Belinda Rault, HR Manager, FTL Group Aux femmes qui aspirent à des postes managériaux, je leur dirai tout d’abord, de ne jamais douter de leurs capacités ! Il est important qu’elles mettent en avant leur singularité, qu’elles développent leurs atouts en termes de compétences, de comportement et d’aptitudes. La femme doit aussi dépasser les stéréotypes véhiculés par la société et savoir concilier sa vie professionnelle et personnelle sans culpabiliser. Piloter sa carrière est un must, savoir maîtriser les fondamentaux du leadership, communiquer avec respect et conviction, faire du networking sont quelques axes de développement pour devenir un bon manager.

Swadamini H. Futty, Banquet Sales Manager, Indigo Hotels La patience est une vertu. Ce poste est vertigineux et je prends chaque jour comme étant un nouveau challenge avec le « drive » de la passion. C’est un métier où on est en veille permanente car il faut prospecter sans relâche de nouveaux clients. Pour y parvenir, il faut de l’organisation et de la rigueur : les tâches se succèdent, se multiplient et se diversifient. Il faut être maître ou plutôt maîtresse du temps et de la gestion. Rassurer le client, savoir être conseillère, font également partie du métier. Je pense qu’il faut faire preuve de beaucoup de compréhension et avoir de l’empathie.

Sharone Clarisse, Project Manager, AviproQue l’on soit homme ou femme, manager est une question de compétences, d’expérience, d’attitude et d’autodiscipline. Je suis heureuse que la société d’aujourd’hui commence à évoluer dans ce sens. Pouvoir mener ses projets à terme implique des qualités

relationnelles, une communication assidue et beaucoup d’écoute pour favoriser le travail en équipe et respecter les attentes des stakeholders. Même si nous pouvons quelque fois être plus sensibles et plus humaines, nous devons aussi nous montrer persuasives et tenaces quand la situation l’exige, sans tomber dans l’entêtement inutile ! Enfin il ne faut pas avoir peur des défis et changements de scope dans les projets, mais faire preuve d’agilité et d’adaptabilité pour continuer la mission dont nous sommes responsables.

Servane Razafimahefa, Responsable de Communication à MadagascarComme la communication n’est pas un métier lié à un genre en particulier, l’affirmation de soi a été plus facile au départ. Pour se faire dans cette fonction, le plus important est d’avoir confiance en soi, de faire justement abstraction du genre. Nous devons nous-mêmes, être convaincues pour pouvoir convaincre !

Swadamini H. FuttyBanquet Sales Manager, Indigo Hotels

Sharonne ClarisseProject Manager, Avipro

Servane Razafimahefa, Responsable de Communication à Madagascar

Les femmes managers se lâchentOn a voulu savoir comment certaines femmes dans le groupe appréhendent leur rôle en tant que manager...

Belinda RaultHR Manager, FTL Group

TITRE DE L’INFO


Dossier


Avancer avec prudence mais avancer...BUSINESS REVIEW

Un moment privilégié pour faire le point sur le groupe et, plus particulièrement, sur les projets dont le démarrage est prévu cette année. Voilà en quelques mots comment on pourrait résumer la dernière édition du Business Review tenue cette année dans la matinée du 16 février au Labourdonnais. Rappelant la vision d’Eclosia de « devenir le groupe le plus dynamique de la région en intensifiant notre développement tant sectoriel que géographique », le CEO Cédric de Spéville a rappelé

quelques-uns des projets enclenchés au niveau régional – notamment l’implantation d’Avipro au Kenya ou les projets régionaux de Maurilait. Le projet de l’aquarium a également été évoqué lors de ce Business Review, le premier coup de pioche étant attendu vers la fin de l’année 2017. Le projet CAP2020, dont le kick-off officiel est prévu pour le mois de mars et qui durera un peu plus de trois ans, fait partie des grands chantiers prévus cette année. Axel Lemarchand, Chief Technology Officer, a fait le point sur les

Healthy, ethical et easy, c’est ce que veulent aujourd’hui les consommateurs. Cela signifie une alimentation avec une panoplie de « sans » ; sans gluten, sans sucres ajoutés, etc. Selon Yovan Jankee, Market Intelligence Coordinator à Panagora, la tendance santé est suscitée par une question essentielle : « Qu’est-ce qu’il y a dans mon assiette ? ».

Par temps de crise, les consommateurs cherchent des alternatives. La vraie réponse à une alimentation saine est finalement une alimentation équilibrée. Entre le frais, les sans, les locavores, les bio et les végans, difficile de se retrouver. « Le healthy c’est un mélange d’habitudes et de philosophie alimentaire mais aussi de divers types d’aliments. » Cédric Lagesse, MD de Panagora, dresse la liste de tous les produits healthy que l’entreprise commercialisera cette année.

Petite boutade de Gita Angeli, Chief Communications Officer, pour dire justement le contraire. La communication revêt une importance capitale pour nos entreprises. Surtout avec le nombre et la variété des sources d’informations disponibles. Le métier de communiquant consiste d’abord à faire preuve de cohérence entre ce qu’on croit, ce qu’on pense et ce qu’on dit. Il faut savoir parler avec toutes les générations en utilisant les bons outils. Et ne jamais emprunter un costume qui n’est pas le sien.

bénéfices de ce projet pour le groupe et l’importance de l’implication de tous (voir détails plus bas). Le développement du groupe ne pouvant se faire en totale isolation, Cédric de Spéville a tenu à rappeler que nous évoluons dans un contexte international de plus en plus volatil. Aussi, avec des résultats satisfaisants pour la précédente année financière, le focus pour l’année à venir doit continuer de se porter sur la création de valeur et la productivité à tous les niveaux – dans l’entreprise comme dans le pays.

La Com ?c’est du vent !

Les grandes tendancesDU FOOD

L’actu des entreprises


L’Excellence Award est appelé à se transformer. Il sera remplacé par Eclosia Way. Un état des lieux de l’Excellence Award, réalisé en rencontrant de nombreuses personnes, les membres du Group Executive Council (GEXC) et les responsables de clignotants a permis de tirer certaines conclusions. « L’Excellence Award a joué un rôle important mais on est en fin de cycle. L’enjeu est de retrouver un nouveau souffle en conservant l’esprit d’origine : pérenniser l’âme du groupe, » explique Cédric de Spéville, CEO du groupe Eclosia. La dimension événementielle qui caractérisait l’Excellence Award sera conservée. C’est ainsi qu’un événement annuel groupe sera organisé avec pour objectif, entre autres, de mettre en valeur nos innovations.

Ainsi, le GEXC, sur la base de retours terrain, a travaillé à l’élaboration d’une nouvelle formule, simple et créatrice de valeur, constituant l’Eclosia Way. Pour Bertrand Moingeon, Conseiller en Education Supérieur, cette dénomination à elle seule reflète la philosophie de la démarche : formaliser ce qui fait d’Eclosia un groupe unique. Au fondement de l’Eclosia Way se trouve le Cœur. Ce socle intemporel est constitué de pratiques non négociables, à adopter par tous. Celles-ci sont inspirées des valeurs du Groupe (Crédo), et expriment son ADN. On y retrouve notamment le management participatif, ACS, etc. Le Cœur, la Performance (basée sur les pratiques métiers) et le Développement constituent

les trois piliers de l’Eclosia Way.« Notre vision chez Eclosia, c’est d’être, dans les années à venir, le groupe le plus dynamique de la région. Cela passera par une intensification de notre développement tant sectoriel que géographique. C’est en étant dans chacun de nos métiers l’entreprise de référence pour nos clients et nos salariés que nous y parviendrons, » poursuit Cédric de Spéville. La réalisation de cette vision sera soutenue par les pratiques constitutives du Cœur du groupe, mais aussi celles de ses différents métiers qui façonnent sa performance au quotidien. La performance d’aujourd’hui est ce qui permet au Groupe de dégager des ressources pour innover et se développer demain.

L’Excellence Award devient Eclosia Way

LE PROJET CAP 2020 COMMENT ÇA MARCHE ?

Comment peut-on m’aider au sein du groupe dans une période de rush ?

Si on pouvait éviter de ressaisir les mêmes infos plusieurs fois...

Je rêve d’un outil pour améliorer et planifier ma production !

Donnez-moi un reporting clair, qui me permette de prendre des décisions...

Je voudrais voir ce que l’ensemble du Groupe achète avec ce fournisseur ?

J’aimerais bien être alerté quand un produit est bientôt fini, et qu’on me propose une solution !

Travailler sur des référentiels communs (articles, comptes, fournisseurs, clients,…) pour pouvoir partager nos informations

Faire converger nos processus et le cas échéant adopter les « bonnes pratiques »

Automatiser les flux inter sociétés

Meilleure visibilité des besoins et des disponibilités entre les entreprises

Créer un « core model » groupe, un outil, des référentiels, des processus et une documentation commune

Mettre en place la gouvernance qui permette de faire vivre ce « core model » groupe après le projet

Certaines problématiques du Groupe actuellement

Le projet CAP 2020 nous permet de :

Harmoniser Intégrer Mutualiser

La Com ?c’est du vent !



L’équipe du projet

Les grandes dates

Business Process Owners

Denis-Claude Pilot

Yannick Merven

Nicolas Lamusse

Jean-Yves Bestel

Vanisha Lamarque Thierry Boullé

Olivier Zuel

Stream Leads

Finance

Trade Logisitcs & Distribution

Manufacturing & Planning

Patrick Bisasur Michèle Cotry

Steeve Arayou Zaheen Nuckchady

Samiirah Choomka Soonita Sibartie

IT Consultants

Brian Beeharry Patrice Brutus Nadeem Korumtallea Tabrez Peeroo

Technical & Development

Change Management

Benoit de Coriolis Awad Kaidoo Nadine Viger Axel Lemarchand Cédric de Spéville Gérard Boullé

Program Management Sponsors

14 mars 2020161 workshopsKick-off du projet de transformation CAP 2020

Fin du déploiement dans les entreprises

Au sein du Groupe



Les modes de consommation ont évolué et les consommateurs aussi. Pour le Managing Director d’Indigo Hotels, Rolph Schmid, certaines entreprises ont encore une vision relativement restreinte du service client alors que les mentalités ont changé. Invité au Leadership Challenge Programme, organisé par le Charles Telfair Institute, pour élaborer sur l’« Effective Customer Care », il a donné trois pistes pour améliorer le service client.

« Pas juste un numéro »Le client s’attend à être traité comme une personne : il ne veut plus être juste un numéro. La connaissance du client permet d’envisager une expérience client

Encore un trophée tombé dans l’escarcelle du Charles Telfair Institute ! Le film réalisé par les élèves de

Corporate Screen Production a remporté en décembre

dernier le premier prix, lors d’une compétition organisée par la Mauritius

Film Development Corporation (MFDC).

Johnaddy Gontran et ses acolytes devaient illustrer leur vision de Maurice en 2030. Ils

ont réalisé un court métrage intitulé « Reboot » où un chargé de cours ramené du

futur, tente de changer les mentalités dans l’espoir de transformer le monde pour le meilleur. « Ce fut une expérience formidable. Il a fallu beaucoup de détermination et de positivité pour réussir. Nous voulions apprendre tout en nous amusant, » confie Johnaddy Gontran. Ce film ainsi que le prix du meilleur film n’auraient pas été possibles sans l’aide et le soutien de la directrice Odylle Charoux, des chargées de cours Chaya, Seewoonarain et Claire Moran, du département IT ainsi que des élèves impliqués dans le projet.

Trois stratégies pour améliorer le service clientCUSTOMER CARE

bien plus personnalisée et harmonisée. « Dans nos Premium Suites nous proposons aux clients réguliers de garder leurs vêtements jusqu’à leur prochaine visite. L’hôtel pousse l’offre encore plus loin en offrant des draps avec leurs initiales. Pour la touche personnelle, j’écris également un mot de bienvenue à chaque client à son arrivée. »

Connaître le clientLe Customer Relationship Management System est un outil qui permet de connaître et d’enrichir les données sur les clients. « Nous savons quels sont ses goûts, les interactions qu’il a eues avec le site Web de l’hôtel et les précédents échanges qu’il a eus avec le personnel. Tout cela

nous permet de fournir une expérience client de meilleure qualité. Par exemple, au niveau du restaurant nous identifions nos top sellers et adaptons le menu par rapport à ce qu’il recherche ».

Savoir écouterIl est essentiel de donner la parole aux clients. Mais il est tout aussi important de les écouter. « Il faut écouter le client avant de pouvoir proposer une solution. Etre sur la défensive face à une plainte ne sert à rien. Si nous avons fauté, nous devons faire amende honorable, et faire parfois un geste commercial ». C’est connu : acquérir un nouveau client coûte six fois plus cher que de vendre à un client existant.

And the winner is… CTI !

L’équipe gagnante du Corporate Screen Production.



Transformation réussie des bureaux de LFLLFL

« Nous sommes souvent sur le terrain et c’est agréable de retrouver un bureau accueillant, » confie Michael Pompeia, Technical & Commercial Officer chez Livestock Feed Ltd (LFL). En quelques mois, les murs, les sols, les salles se sont métamorphosés en de beaux espaces de bureaux. De nouvelles idées de décoration ont permis d’optimiser et de valoriser significativement l’espace dans

Une nouvelle gamme d’aliments pour animaux d’élevage vient de voir le jour en réponse à un problème rencontré par les éleveurs de la région, notamment aux Comores, aux Seychelles et à Rodrigues. « Les aliments sont soumis à des températures élevées dans les conteneurs qui restent parfois en escale pendant trois semaines à un mois dans les ports. La nuit le conteneur se refroidit et il y a de la condensation qui se forme. Ce ne sont pas des conditions optimales pour les aliments, » explique Fabrice Zarour, Marketing manager chez LFL. D’où la formulation d’une gamme d’aliments développée avec l’expertise de MiXscience, le spécialiste de l’alimentation animale. Les aliments ont, non seulement plus de vitamines mais également de l’anti-moisissure qui permet de les garder sains plus longtemps. Surnommé LongLive, ils sont destinés aux ruminants, aux volailles et aux porcs et bénéficient d’une date limite d’utilisation étendue de trois à six mois. De plus, un protocole de conditionnement a été élaboré pour garantir l’intégrité de l’aliment durant le voyage.

Des œufs frais, près de chez vous, et répondant aux normes d’hygiène les plus strictes. Voilà les garanties du nouveau label Starponte. Tout cela à travers une structure d’aide et d’accompagnement aux petits éleveurs lancée par Livestock Feed Ltd. Surnommée Les Pondeuses Réunies (LPR), elle soutient la filière ponte pour la production d’œufs de consommation. LPR aide les éleveurs à se professionnaliser et à mieux maîtriser leurs élevages à travers une panoplie de services.

Tout commence par l’adhésion à un cahier des charges et une méthodologie de travail basée sur les bonnes pratiques européennes. Dès qu’un engagement ferme est pris entre l’éleveur et le label, des équipes techniques et vétérinaires s’assurent du suivi sur le terrain à travers des visites régulières dans les élevages. Par la suite, c’est AFNOR, organisme certificateur indépendant et accrédité, qui octroie aux élevages conformes un certificat, donnant alors le droit à l’éleveur d’utiliser le label Starponte pour la commercialisation de ses œufs.

Au final : des œufs de bonnes qualité et la professionnalisation d’un secteur !

des tons de gris et en privilégiant des meubles en bois. « Tout est harmonieux, que ce soit dans le choix des couleurs ou des tableaux, qui font un clin d’œil à notre métier », poursuit-il. A côté de la réception, un ancien bureau converti en salle de réunion agréable permet aux employés de recevoir leurs collaborateurs sans avoir à traverser les locaux. Le grand mur du couloir

retrouve une nouvelle fonction avec les portraits d’employés ayant plus de 30 années de service. Quant aux employés, ils respirent. « Les espaces recréés, comme à la comptabilité conserve une ambiance de travail tout en offrant aux employés un véritable lieu de vie, » affirme Karen Hurree, Accounts Clerk. Au département marketing, on s’extasie de la « transformation réussie » des lieux.

LongLive formulée pour l’exportation

LFL lance Starponte



Freight and Transit Company Ltd (FTL) ajoute une nouvelle corde à son arc : le déménagement local et international.

Avec FTL, ça déménage !SERVICE DE DÉMÉNAGEMENT

Branle-bas de combat chez FTL durant ce mois de février ! Les équipes étaient à pied d’œuvre de jour comme de nuit pour assurer la logistique et le transport de moteurs hors-normes qui ont transité par Maurice pour être envoyés à Tananarive par avion-cargo. Le trajet port-aéroport s’est fait durant la nuit afin d’éviter tout souci d’embouteillages au vu de la dimension des moteurs !

Vous déménagez ? Inutile de chercher de gros bras, FTL est là. Un déménagement c’est certes une nouvelle aventure, mais pour vos biens et meubles personnels, ce voyage – surtout si vous vous installez à l’étranger – peut s’avérer périlleux. Il s’agit donc de s’entourer d’un professionnel du déménagement qui saura répondre à toutes vos attentes. Grâce à son réseau international de correspondants comme l’International Association of Movers (IAM), FTL achemine mobiliers et bagages dans le monde.

« Notre objectif est d’accompagner le client dans cette étape importante de sa vie en lui épargnant tout le stress que peut engendrer un déménagement. Une équipe dédiée se charge d’offrir un service dans le respect des normes internationales

et un accompagnement du début à la fin » explique Keni Vardin, Project Development Manager. Porté par son expérience sur le terrain, FTL réalisera chaque phase du déménagement afin qu’il se déroule sans anicroches. Le projet se déroule en plusieurs étapes. Le préposé de FTL évalue le volume de mobilier à déménager. Il prend également en compte les différentes informations et répond à d’éventuelles questions pratiques et techniques que le client pourrait avoir. Toutes les spécificités du déménagement sont prises en compte dans le devis. Il faut savoir que chaque pays possède ses propres exigences douanières et le client en est tenu informé avant de déménager. A partir de là, c’est le compte à rebours. FTL aide le client à programmer

son déménagement en prenant en compte certaines échéances : les délais d’acheminement et de transit maritime, les délais de douane, etc.

Le jour du déménagement, des transports adéquats sont mis à la disposition du client ainsi qu’une équipe expérimentée. Elle étiquète et emballe les biens personnels en utilisant le matériel approprié. L’équipe met à disposition du client toutes les informations nécessaires pour un suivi des effets personnels. « Nous sommes en contact en permanence avec le transitaire et l’agent à destination. Un lien internet est mis à disposition pour le suivi du conteneur en mer, » poursuit Keni Vardin. Lorsque les effets personnels sont dédouanés et livrés à domicile du client, la mission est accomplie !

CONVOI HORS-NORMES



Un artisan boulanger mauricien établi en Suède a formé les boulangers à l’utilisation du levain. Source de bienfaits et naturel, il mérite sa place à Maurice

Beesham Soogrim prêche l’utilisation du levainLES MOULINS DE LA CONCORDE

On ne cesse jamais d’apprendre. Dans le métier de la boulange, c’est vital. En décembre dernier, Beesham Soogrim, un Chef mauricien établi en Suède a animé des formations à l’intention des boulangers lui-même. Artisan boulanger itinérant, pétri de talent et toujours en quête de nouveauté, il a formé des boulangers mexicains, américains, israéliens, libanais et européens. C’est lors de la Coupe du Monde de la Boulangerie l’année dernière à Paris qu’il a rencontré l’équipe mauricienne.La maîtrise de la fabrication du pain au levain figurait au menu de la formation. Le levain est un mélange de farine et d’eau ayant fermenté grâce aux ferments naturels présents dans la

farine et aux bactéries présentes dans l’air. Ce mélange permet d’ensemencer et de faire lever la pâte du pain. Le pain se caractérise ainsi par sa densité, sa mie irrégulière et son goût plus ou moins acidulé. Seules quelques boulangeries de tradition française l’utilisent à Maurice, la plupart des boulangeries traditionnelles utilisant la levure de boulanger industrielle. « Le levain conserve très bien le pain et est bénéfique au système digestif. Les papilles mauriciennes sont, en revanche, peu habituées à son goût prononcé, » indique Laval Sophie, Senior Technical Officer. Mais un bon boulanger se doit de maîtriser cette matière délicate et

acide qu’il faut savoir doser, nourrir et rafraîchir.Les quelques boulangers ayant suivi cette formation de trois jours – en particulier ceux ayant participé à la Coupe du Monde de la Boulangerie - ont été mis au parfum des dernières tendances du secteur. En ce moment, ce sont des pains colorés (avec des colorants naturels), des pains fabriqués à partir ou agrémentés de grains ou de céréales que l’on a fait pousser dans son jardin, qui font un tabac en Europe. Les boulangers ont appris à torréfier des grains comme de l’orge pour l’inclure dans le pain. L’utilisation de blés anciens est également dans l’air du temps. « J’ai apprécié le fait que Beesham Soogrim travaille avec des grains complets dont l’apport en fibres et certains types de vitamines est essentiel. Les pains qu’il fabrique sont cuisinés au feu de bois, » explique Sabeer Hookoomaly, un des bénéficiaires de la formation. Il a également trouvé intéressantes les nouvelles techniques enseignées pour réaliser différentes formes de pain. « J’espère pouvoir maîtriser toutes ces techniques apprises à temps pour pouvoir les présenter à la prochaine Fête du Pain, » conclut-il.

Le bien-être au travail passe par la création d’un environnement professionnel agréable. Un peu plus d’un an après la rénovation des bureaux d’Eclosia Corporate Services, c’est la salle à manger qui a connu un heureux

lifting. Les employés ont découvert, le 9 janvier, une salle à manger lumineuse, confortable et aménagée avec soin. Les allées couvertes et le decking en Cumaru, un bois brésilien, donnent le ton. La capacité passe de 32 à 48 couverts,

sans compter la possibilité désormais de déjeuner à l’extérieur. Conçu par le cabinet d’architecture d’intérieur Xclusive Concept et réalisé par Symposium Construction Ltd, la nouvelle salle à manger est en harmonie avec l’ensemble des bureaux d’ECS. Ainsi, le cahier des charges était clair : affirmer la culture d’entreprise à travers cet espace commun recréé. Chaque détail est passé au crible. Résultat : une salle à manger qui correspond aux salariés, qui stimule et facilite la communication. « L’idée était de créer une ambiance conviviale en apportant plus de confort aux utilisateurs, » indiquent Sharone Clarisse et Rolando Bergicourt, les responsables du projet. Pari tenu !

La salle à manger : le lieu de la convivialitéEclosia Corporate Services



Les quelque 500 nouveaux étudiants n’imaginent pas tous les préparatifs derrière une rentrée universitaire. Que se passe-t-il dans les coulisses ?

C’est reparti !RENTRÉE UNIVERSITAIRE CTI

La rentrée au Charles Telfair Institute, c’est toujours un évènement. Comment l’équipe s’est-elle préparée à accueillir une flopée de nouveaux étudiants le 27 février ? Comment sont-ils encadrés et comment les chargés de cours eux-mêmes appréhendent cette nouvelle année universitaire ?Déjà les journées d’orientation les 21 et 22 février ayant pour thème « And so the journey begins, » permettent de tâter le pouls. « Il y a un énorme travail en amont », explique Christel Ramloll. « En gros, » ajoute-t-elle, « nous devons garantir la même expérience à nos étudiants que celle qu’ils auraient eu à

Curtin University, de par notre affiliation. Les étudiants viennent à CTI pour obtenir une World Class Education. » Les mêmes standards en termes d’accueil, de préparation mais également de cours qui seront dispensés durant l’année universitaire. Les professeurs qui enseignent dans la même filière mettent en commun le contenu des cours afin de s’assurer de leur fluidité. Un cercle de qualité regroupant l’ensemble des départements de l’université discute régulièrement de la réalisation et des résultats des différents projets, analyse les propositions

d’amélioration et les intègre au processus. Ainsi, depuis quelque temps les nouveaux élèves sont mis dans le bain dès le premier jour. Ils doivent suivre une « induction » comme en entreprise, pour être au courant de ce qu’on attend d’eux. Les cours – pour répondre aux souhaits d’anciens élèves – doivent être interactifs. « Il ne s’agit plus de mettre une poignée d’étudiants dans une classe et de les spoon-feed. Des activités prévues rendent les classes plus intéressantes. Nous essayons de voir constamment ce qu’on peut apporter comme innovation, » ajoute Christel Ramloll.

L’extension de son réseau étant un des objectifs majeurs de Farmshop cette année, les éleveurs de Diego (Nord), Tsiroanimandidy (centre) et Morondava (sud-ouest) ont désormais leurs points de vente dédiés. Lancement réussi car les équipes ont déployé en mode Système Management Qualité (SMQ) leur processus d’ouverture de point de vente. Le département « Formation & Information » a débuté ses opérations par l’organisation de formations axées sur les besoins de la

région. Il propose également des séances d’information et d’initiation animées pour présenter le monde de l’élevage dans la région. Farmshop a été lancé en 2012.

ECM et LFL Agri : Plus proche des paysans et plus de capacité pour le maïs !Entreprise Céréalière de Madagascar (ECM) a tout mis en œuvre afin de garantir ses approvisionnements en matières premières locales et augmenter ses capacités de stockage pour ces dernières. Ainsi pour 2016, elle passe à 3,550 tonnes. Pour début 2017, elle prévoit 300 tonnes de plus.

Farmshop : une nouvelle franchise voit le jour dans le nord

Tous ensemble à Tana !Les entreprises Farmshop, Avitech, Panagora et Madco ont emménagé dans de nouveaux bureaux à Mamory Ivato depuis octobre dernier. Ceci a permis de réunir au même endroit ces entreprises, afin de faciliter les échanges et les séances de travail interopérations. Les entreprises bénéficient également d’un entrepôt de stockage.

Eclosia Madagascar

Entretien



Personne n’est à l’abri du diabète. Les employés des hôtels Indigo ont été sensibilisés aux dangers de la maladie à travers une présentation de la nutritionniste Célina Maurel.

La glace Kulfi qui existe en bac sélection d’un litre et de deux litres est désormais disponible en version Ptit pot. « Nous avons souhaité satisfaire une demande. Une campagne de communication sera bientôt lancée sur cette nouvelle gamme, » précise Stéphanie Heerah, Marketing & Customer Relationship Manager de Maurilait Production Ltée.

Maurilait a remporté le prix de l’innovation des franchises francophones avec le Panier de Yoplait. Elle a été récompensée pour la rénovation apportée à ses recettes qui offrent une meilleure onctuosité de la base blanche et plus de fruits. Les colorants naturels, les arômes Halal et le packaging relooké ont également été plébiscités.

C’était lors du Forum Francophone Yoplait qui s’est tenu en octobre dernier en France. Cet événement est le rendez-vous annuel des franchisés Yoplait, notamment La Réunion, le Gabon, la Nouvelle Calédonie, les Antilles, la Suisse, la Guyane la Côte d’Ivoire et Maurice. Le concours lancé entre les franchisés est une première.

Trois prix étaient à l’honneur : l’innovation, la performance des ventes et l’activation. Ella Ng, Product Department Manager, Stéphanie Heerah, Marketing & Customer Relationship Manager de Maurilait Production Ltée, Anjina Saddul Tulsidas, Marketing Manager Group Products et Magalie Karuppanen, Brand Manager de Panagora, y ont assisté.

Les objectifs de ce forum sont de partager ce qui se fait dans le monde Yoplait, de se familiariser avec les Best Practices et de prendre connaissance des nouveaux produits. Les franchisés exposent leur bilan et font le tour d’horizon de chaque fonction – achat, R&D, marketing, qualité, production etc.

Le nouveau packaging, le goût, les bons morceaux de fruits et la naturalité du nouveau panier de Yoplait n’ont pas laissé insensibles Yoplait International.

Panier de Yoplait remporte le prix de l’innovation

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Kulfi version Ptit pot

Les employés des hôtels sensibilisés au diabète



Plus on est de fous, plus on travaille dur ! Ils étaient dix-sept autour de la table chez Circus Advertising, à se creuser les méninges, trois jours durant, pour trouver LA bonne idée. Celle qui ferait tilt pour la campagne publicitaire du lancement de la nouvelle image de Telkom Kenya.

Circus a ainsi organisé un « Creative tribe » à Moka. Vincent Montocchio, le Managing Director de Circus, a réuni les directeurs de création de l’agence mauricienne, huit personnes de son agence partenaire kenyane ainsi que deux équipes créatives

sud-africaines. Les réalités kenyanes sont passées au crible : les subtilités de la culture, la technologie et les infrastructures existantes en terme de télécommunications, les habitudes, les obstacles mais aussi la concurrence à laquelle fait face Telkom Kenya. Car elle s’avère rude puisque Telkom Kenya doit se mesurer au géant Safaricom qui brasse 65% du marché, à Airtel (18 %) et Equitel (4%).

Pour rappel, Circus a remporté l’appel d’offres pour le rebranding de Telkom Kenya. Six soumissionnaires

Discussions à bâtons rompus chez Circus. Les grands esprits se rencontrent pour ébaucher la campagne publicitaire de Telkom Kenya.

« Creative Tribe » à MokaCIRCUS

étaient en lice, notamment des agences internationales d’Europe et d’Afrique du Sud. A l’issue de quatre mois de collaboration fructueuse avec Telkom Kenya, le client a souhaité confier également à Circus la conception de la campagne de lancement, prestation qui n’était pas prévue au départ. Telkom Kenya est le troisième opérateur de téléphonie mobile d’Afrique orientale, avec 4,6 millions d’abonnés (12,4 % de parts de marché), précédé de Safaricom avec 24,4 millions d’abonnés et d’Airtel qui compte 7,24 millions d’abonnés.

Après les Finances, le traitement des services et produits « Non-Trade » et des «Fixed Assets», Avipro a terminé l’année 2016, en basculant tout le traitement de la vente de produits «Trade» sur Microsoft Dynamics AX 2012. En fait, cette bascule s’est faite en deux temps : début novembre – pour les produits congelés et début décembre pour le frais. Le système mis en place par New

Edge Solutions permet une intégration bidirectionnelle totale entre les commandes passées dans Microsoft AX 2009 chez Panagora à Microsoft AX 2012 chez Avipro, donnant les ordres de production au Processing et, en retour, mettant à jour les stocks chez Avipro tout comme chez Panagora sans aucune saisie manuelle.

Intégration entre les commandes passées chez Panagora et les systèmes d’information d’AviproNEW EDGE SOLUTIONS

Flashback

L’occasion pour nous de remettre au goût du jour certains des articles parus durant

cette année d’anniversaire. En mars 1978, le magazine faisait la part belle à un séminaire tenu quelques semaines plus tôt sur le thème « Efficience et Epanouissement

à travers l’Esprit d’Equipe ». Un sujet encore d’actualité 39 ans plus tard…

Cette année en septembre, Trait d’Union fêtera ses 40 ans !


Flashback



Vous occupez le poste de GM de Maurilait depuis janvier. Quels seront vos projets pour l’année 2017 ? Mes projets sont de prendre ma nouvelle fonction dans la continuité de ce que j’ai fait depuis 16 ans à Maurilait et de ce que M. Jean-Jacques Boullé nous a légué : il s’agira de déployer les projets de l’année, de finaliser la vision de Maurilait 2020 (Business Plan 2017-2020) et de lancer les implémentations. Nous avons beaucoup de projets de développement à Maurice et dans la région.

Comment se porte l’entreprise après 40 ans d’existence ?Maurilait est une entreprise magnifique, c’est avant tout des hommes et des femmes, une équipe formidable et hautement engagée. Maurilait c’est aussi de nombreux produits de grande qualité qui sont importants dans l’équilibre alimentaire, des marques internationales, des technologies diverses et pointues. L’entreprise affiche une belle santé de quarantenaire : elle est active tout en laissant percevoir la sagesse attachée à son vécu ce qui lui permet d’envisager des projets de développement et de soutien de sa croissance au niveau local et dans la région.

Peu de femmes accèdent au poste de GM. Pensez-vous qu’elles sont peu représentées

Entretien

La nouvelle GM de Maurilait Ltée estime que les principales qualités des femmes dirigeantes sont l’organisation et la communication.

Caroline Rault :General Manager de Maurilait


en raison de la dualité de faire concilier vie professionnelle et vie privée ?Ma perception est que de plus en plus de femmes parviennent à des postes à responsabilité. Je ne suis pas particulièrement féministe ; je crois en l’humanité et en sa diversité. Plus de femmes à des postes de responsabilités implique une plus grande diversité et donc plus de richesses. J’en suis contente.

Pour ce qui est de concilier vie personnelle et professionnelle, je pense effectivement qu’entre les 30 ans et 40 ans d’une personne, beaucoup de choses se passent : faire des choix de vie, démarrer une vie professionnelle, se construire un foyer, avoir des enfants... Je pense que si tout cela n’est pas bien pensé, réfléchi, partagé avec son conjoint et organisé, cela peut être difficile. Je pense que les difficultés sont issues d’un manque de communication, de concertation et d’organisation. Les décisions et les choix doivent être ceux du couple et pas d’un individu.

Quels seraient les leviers d’actions pour faire avancer les choses et permettre aux

femmes d’accéder à des postes de responsabilité dans la vie économique ?Je pense tout d’abord à une sensibilisation des jeunes femmes assez tôt pour qu’elles puissent anticiper et mieux s’organiser : définir tôt ce qu’est le bonheur pour la personne et le couple (présence au foyer, éducation des enfants, revenus, …). Demander de l’aide et accepter de se faire aider, organiser sa vie pour atteindre ses objectifs. Ensuite, je pense qu’il conviendrait d’être ouvert, dans les postes ou cela est possible, au flexi-time, au travail à distance et à temps partiel. Mais tout cela ne peut être envisagé qu’à partir d’un plan de vie, construit avec son conjoint.

Quelles sont pour vous, les principales qualités des femmes dirigeantes ?Je ne suis pas en faveur de la généralisation et vais donc me prononcer en me basant sur l’observation des femmes avec qui j’ai collaboré et avec qui je collabore. J’observe un sens aigu de l’organisation et une intelligence émotionnelle, source de relations interpersonnelles de bonne qualité. Celles que je côtoie font preuve de qualité de communication et notamment d’écoute. Mais cela ne signifie pas que je n’observe pas cela chez des dirigeants masculins !

Le management au féminin existe-t-il ? Si oui, comment se définit-il et comment s’exprime-t-il dans le quotidien de l’entreprise ?Selon moi, il est difficile de généraliser par genre. Il peut y avoir certains points communs entre les femmes dirigeantes mais de là à dire qu’il existe un management au féminin, je ne pense

« Plus de femmes à des postes de responsabilités implique une plus grande diversité et donc plus de richesses »

Entretien

Demander de l’aide et accepter de se faire aider, organiser sa vie pour atteindre ses objectifs.

» pas. Le style de leadership et la façon dont il s’exprime étant le résultat de composantes nombreuses et interdépendantes dont le genre n’est qu’une dimension.

Avez-vous des conseils pour les futures femmes dirigeantes d’entreprise ? J’aimerai leur dire de trouver ce qu’elles aiment, ce qui les rend heureuses et d’avoir confiance en elles. Si elles décident de fonder une famille, je leur dirai qu’une femme qui veut tout faire à la perfection sera tôt ou tard déçue car cela est impossible. Il faut notamment accepter de se faire aider et pour y parvenir le conjoint, notamment, joue un rôle primordial.

Ses cinq dates

1999 Son mariage avec Jean-François

2000 Sa prise de fonction au sein du groupe Eclosia

2003 La naissance de son fils Quentin

2009 La naissance de sa fille Maëlle

2017Son accession au poste de GM de Maurilait Ltée


Fraîchement nommé, le responsable de recherche Vikash Rowtho explique sa mission au sein de CTI

De la recherche pour générer de la connaissance

Mais en plus de la transmission de la connaissance, une université se doit également de générer de la connaissance par elle-même. En faisant de la recherche, on a également la possibilité d’impacter sur la société en général » souligne-t-il. Aujourd’hui, le département de recherche du CTI soutient une vingtaine de professeurs en cours d’obtention de leur doctorat. Dans deux à trois ans, les chargés de cours obtiendront leur doctorat dans différents secteurs : éducation, tourisme, finance, comptabilité, CSR, informatique et ressources humaines entre autres. « Dans tout ce processus, il faut s’assurer que les doctorants aient le soutien nécessaire pour qu’ils puissent progresser dans leur recherche et également publier régulièrement dans des revues académiques» poursuit Vikash Rowtho. Des ateliers de travail animés par des professeurs émérites australiens de Curtin University apportent aussi une valeur ajoutée intéressante. Pour lui, CTI est bien placé pour contribuer à l’économie de la connaissance à laquelle aspire Maurice.

Chargé de cours en IT de 1999 à 2000, puis Head of Faculty de IT, Design and Internet Studies pendant une quinzaine d’années, Vikash Rowtho occupe depuis janvier le poste de Head of Research au Charles Telfair Institute (CTI). Une tâche à laquelle il s’attèle avec passion. Son rôle est de déterminer les travaux de recherche, d’en définir l’axe et de fixer des priorités. « Depuis sa création en 1999, CTI a

été une institution pédagogique qui transmet aux élèves la

connaissance de ses diverses disciplines.

Focus métier

Mais en plus de la transmission de la connaissance, une université se doit également de générer de la connaissance par elle-même. En faisant de la recherche, on a également la possibilité d’impacter sur la société en général.

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Portrait


Qui a dit que comptabilité et amour du foot ne font pas bon ménage ? Nicolas Lecordier a su transformer sa passion pour ce sport en un business solide il y a un an déjà…

Nicolas Lecordier aime les chiffres, le ballon rond et réussir !

Créativité, audace, passion, leadership… Voilà les qualités dont a su faire preuve Nicolas Lecordier, le General Manager de FootFive. Grand amateur de foot, il a été l’instigateur du premier centre de foot indoor à Maurice l’an dernier. Le succès est instantané. Quelques articles publiés dans la presse locale, des sponsorships d’événements réguliers, une campagne sur les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille, entre autres, ont contribué à faire décoller FootFive. Les mordus du sport roi qui attendent, chaque après-midi, en rang d’oignons de pouvoir taper dans la balle en sont la preuve. Et la confirmation, s’il en faut, que le concept doit être délocalisé et aller vers la clientèle. Lancé il y a un an à Bagatelle, avec le soutien d’ENL, de La Sentinelle Ltd et de l’Angel Fund du

groupe Eclosia, FootFive passera donc au niveau supérieur. Un deuxième centre ouvrira bientôt à Boulet Rouge, Flacq. « 2016 a été une très belle année. Le public a accroché rapidement car FootFive est venu combler un manque. Maintenant il faut voir plus loin, » affirme Nicolas Lecordier. L’entrepreneur de 34 ans se sent pousser des ailes et prévoit, en attendant, des nouveautés à Bagatelle pour améliorer l’expérience client. « Les Ligues vont bientôt arriver, ce sera une grosse révolution pour FootFive. Des panneaux d’affichage de score seront également

placés. Puis nous lancerons notre site Internet où le client pourra réserver son terrain en ligne » élabore-t-il. Nicolas Lecordier ne dort pas sur ses lauriers et sait qu’il faut constamment se réinventer : « Il faut trouver des façons d’améliorer le service et s’adapter aux besoins réels du public » . Ceux qui préfèrent le badminton et le volley-ball au foot y trouveront également leur compte. L’organisation d’événements tels que les anniversaires est rendue possible. Il réfléchit également comment approcher la gent féminine qui est de plus en plus

nombreuse à venir faire du sport. Il y a quatre ans de cela, le bouillonnant expert-comptable était loin de se douter du succès de FootFive. « Ce sont des années riches faites d’incertitudes, de découragement souvent, mais la persévérance était toujours là car je savais que mon idée était bonne. » Epaulé par « un groupe d’actionnaires down-to-earth et accessible », le jeune homme a foncé. « Je salue particulièrement le soutien extraordinaire du groupe Eclosia – à travers Michel et Cédric de Spéville, Michel Rousset, Natacha Rousset et Fréderic Basset - sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour, » poursuit-il. Une rencontre qui a été déterminante pour réveiller en lui sa fibre d’entrepreneur. La persévérance et l’amour du risque ont fait le reste.

2016 a été une très belle année. Le public a accroché rapidement car FootFive est venu combler un manque. Maintenant il faut voir plus loin...

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HR Flash

Steve Arayou est Process Lead sur le projet Cap 2020 dans le Process Logistics & Distribution. Après avoir travaillé dix ans dans le market research à DCDM et Sofres Maurice Ltée, Steeve Arayou a rejoint le groupe Eclosia en 2008 en tant que business consultant à New Edge Solutions Ltd.

Jerry Ng a intégré l’équipe de LFL en janvier en tant que Logistics Manager. Détenteur d’une Licence en Electrical Engineering, d’un Master en Project Management et d’un MBA en Innovation et Leadership, Jerry a travaillé chez Vivo Energy pendant plus de 11 ans dans le domaine de la Logistique.

Berthy Ramdoo a rejoint The Address Boutique Hotel en novembre dernier comme Front Office Manager. Il a débuté sa carrière dans le secteur du tourisme il y a une quinzaine d’années à Maurice puis en Belgique et en Australie. Détenteur d’un BA (Hons.) en Business Management, il complète actuellement un master en International Tourism & Hospitality Management.

CARTES DE VISITENEW EDGE SOLUTIONS LFL THE ADDRESS BOUTIQUE HOTEL


NOUVELLES RECRUES

FREIGHT & TRANSIT CO LTDNevina Eroolapen a rejoint FTL en tant que Customs Administrative Assistant à Plaine Magnien depuis janvier.

Montish Torul a été embauché comme Air Freight Import Officer à Plaine Magnien en janvier.

Avinash Sookooa est, depuis janvier, Customs Clearance Agent à Pointe Aux Sables.

ECLOSIA CORPORATE SERVICESKevin Maurymoothoo, qui après avoir passé 2 années à Eclosia Madagascar, réintègre à nouveau l’équipe d’ECS au département de l’Audit Interne.

LMLCAnoucheka Arlanda a été recrutée, depuis janvier, comme Quality Coordinator.

Keeshav Ramkurrun a été embauché comme Maintenance Engineer depuis novembre dernier.

LFLHansley Kodi Ramanah a rejoint LFL en tant que IT Technician depuis janvier.

Hoossen Mahamoodally a été embauché pour travailler sur le projet Starponte, après quelques années passées chez Avipro.

AVIPROStéphanie Perraud a été recrutée comme Cost Accountant au Processing en février 2017 et agira sous la responsabilité de Lindsay Cangy.

Rodrigo Asenjo occupe le poste de Process Engineer depuis février au sein d’Avipro Processing Ltd et de Maurilait Production Ltée. Il exerce ses fonctions sous la responsabilité de Jean Jacques Boullé.

TRANSFERTSAprès de nombreuses années en tant que MD de Maurilait, Jean-Jacques Boullé a passé le relais à Caroline Rault comme GM depuis janvier. Il a intégré l’équipe d’Eclosia Corporate Services pour assumer la responsabilité des

cellules TQM et Process Optimisation et continuera à accompagner Caroline et Maurilait dans le cadre des projets d’implantations régionales.Hans Poonith, pour sa part, a quitté ECS pour rejoindre Maurilait, sous la responsabilité directe de Caroline Rault. Hans, fort de son expérience au Head Office, se donne un nouveau challenge en intégrant les opérations, au poste de Production Manager en janvier, en remplacement d’Olivier Zuel qui est affecté au projet CAP 2020.

Fabien Gébert, a rejoint l’équipe Finance de Maurilait sous la responsabilité de Stuart Forrest, en janvier comme Financial Analyst. Il apporte sa contribution aux objectifs du département finance ainsi que son expérience dans le cadre des projets de développements et d’expansion de la compagnie.

Cyril Rabeisen qui jusqu’ici se consacrait principalement au suivi et à l’avancement de certains projets du Groupe, épaule désormais le département de la Finance de ECS suite au départ de Fabien Gébert.

Actions Citoyennes


Panagora, en partenariat avec Caritas Ile Maurice, a pris sous son aile huit enfants issus de familles à revenus modestes en leur procurant un soutien scolaire.

S’en sortir grâce à l’éducationPANAGORA

« Je suis très reconnaissante de l’aide que nous apporte Panagora à travers le soutien scolaire de mes enfants de 5 et 11 ans. C’est une aide inestimable. Leur progrès est suivi pas à pas par une marraine du Comité CSR de l’entreprise » confie Cinthya. La jeune femme et ses enfants font partie des trois familles modestes de Cité Mangalkhan qui bénéficient d’un accompagnement scolaire depuis 2014. Une aide précieuse selon ses dires, d’autant plus qu’un récent sondage est venu mettre un chiffre sur ce que coûte d’élever un enfant de nos jours. Les Mauriciens à faibles revenus dépensent 25% de leur salaire mensuel pour les besoins de leur enfant, soit

l’équivalent de Rs 3100, selon une étude effectuée en février par la société de veille économique VERDE et intitulée « Ageing population and why people are having fewer children ».

Convaincu que l’éradication de la pauvreté passe par l’éducation et appuyé par l’expertise de CARITAS sur le terrain, Panagora s’est lancé dans un projet d’accompagnement de huit enfants de 5 à 13 ans et ce, jusqu’à leur insertion professionnelle. Cette aide ne se traduit pas uniquement par des dons de matériel scolaire car c’est bien le développement des enfants qu’elle prend sous son aile qui lui tient à cœur. Des sorties éducatives sont régulièrement organisées à leur

intention : visite de Maurilait, de New Maurifoods Ltd, de Casela… Autant d’occasions de consolider cette relation et de permettre aux enfants d’aller à la découverte de choses nouvelles.

L’action de Panagora se poursuit également auprès des plus démunis de la société. A l’occasion de Noël, de Pâques et de la fête des mères, Panagora partage des corbeilles de vivres à des familles nécessiteuses de l’ile. Enfin, des volontaires de Panagora apportent un peu de chaleur humaine aux sans-abris de Port-Louis et de Saint-Jean : 2 fois par an ils aident à préparer le repas et le partagent avec des « tontons » de La Tonnelle et de l’Abri de Nuit de Saint Jean.

Les employés des entreprises du groupe Eclosia ne sont pas restés insensibles à la détresse des Mauriciens. Les entreprises ont, chacune à leur manière, fait preuve de solidarité envers les plus démunis pendant la période des fêtes. Quelquesexemples concrets : les employés de Freight & Transit Co. Ltd ( FTL ) ont organisé une fête des enfants avec le Centre d’Eveil de Cassis. Le Staff du Labourdonnais Waterfront Hotel a organisé une levée de fonds pour les sans abris de Port-Louis. Le Processings’est occupé des enfants démunis de Rose-Belle et de New Grove par le biais du Rotaract.

Solidarité et partage

On se bouge

Une bouffée d’air frais !ACS


Le département ACS propose de nouvelles activités pour 2017. Natation, marche, jeux et sketches seront au programme pour le plus grand plaisir de tous. Petit tour d’horizon.

NAGE LIBRELe 18 mars, 70 nageurs du groupe vont en découdre dans le bassin de 50 mètres à la piscine de Pavillon à Quatre-Bornes, de 10H00 à midi. Une épreuve de nage libre sera organisée dans deux catégories, homme et femme.

MORISSIMOLe nouveau jeu Morissimo sera en vedette à la mi-juin. C’est Circus qui organisera la rencontre. Jeu de société éducatif sur Maurice, Morissimo comprend plusieurs thèmes : l’histoire, la géographie, les lieux et la nature, l’art et la culture, la politique, les sports et les loisirs, l’économie et l’agriculture. L’objectif est de faire découvrir, d’apprendre et de connaître un maximum d’informations sur le pays à travers 1500 questions.

ECLOSION DESTALENTSUn projet « Eclosion des talents » est en train de voir le jour. Il devrait se dérouler le 24 juin, dans le cadre de la fête de la musique. Le but est d’organiser une après-midi des talents à l’IFM (Institut Français de Maurice) réunissant tous les employés des entreprises et leurs familles, pendant laquelle ils pourront apprécier : Une prestation par entreprise (sketches, chants, danses, théâtre.) ; des prestations individuelles (musiciens solistes, narrateurs,) ; une exposition des œuvres des employés (Peintures, photographies, sculptures…)

COMMENT FAIREPOUR PARTICIPER ?

Ceux qui souhaitent participer aux activités doivent contacter les responsables ACS des entreprises respectives

MARCHE DECOHESION

Une marche de cohésion aura lieu le 19 mars dans le Sud. Comme l’année dernière, elle ne présentera aucune difficulté et se terminera par un pic-nic sous les filaos de Savinia, situé non loin du Souffleur.

COMMENT FAIT-ONUN FILM ?

Dis, comment fait-on un film ?A partir des sketches présentés l’année dernière, les entreprises vont apprendre à réaliser un film avec David Constantin. Les entreprises volontaires sont : Maurilait, Hennessy Triamad et LWH, KFC ; Avipro-Processing ; Newskills, Les Moulins de la Concorde, Livestock Feed Ltd

Eclosia portera le Queen’s BatonLe groupe Eclosia a été sollicité par la Mauritius Olympic Committee pour porter le message de la reine d’Angleterre, dans le cadre des Jeux du Commonwealth qui se tiendront l’an prochain en Australie. Le 17 avril, une dizaine d’employés par entreprise participeront à l’évènement et rallieront le carrefour de Charles Telfair

Institute et le rondpoint de Vivéa Business Park.Un an avant les Jeux du Commonwealth, la reine d’Angleterre écrit un message aux participants. Ce message sera glissé dans le Queen’s Baton et parcourra 230 000 kms en 388 jours. Il arrivera en Australie pour l’ouverture des Jeux en avril 2018. Le message est alors lu à tous.

On se bouge


Activités Lieux

Badminton Beau Bassin

Natation Pavillon - Q Bornes

Futsal FMSC Bagatelle

Tennis de Table FMSC Beau Bassin

Football FMSC -

Vtt -

Pétanque Boulodrome de Rose Hill

Football Stade Quartier-Militaire

Beach volley FMSC Flic-En-Flac

Volleyball M Et F FMSC Vacoas

Pétanque Fmsc Rose-Hill

Athletisme interne Réduit

Omnisport féminin Head Office

RESPONSABLES ACS ENTREPRISE

Krisha Jugessur LFL

Stephanie Beejadhur/ Robert Dechezeaux

LMLC

Azagen Saminaden/ Sandrine Guerin

Avipro Processing

Cedrick Veerasamy/ Jonathan Ramchurn

Maurilait

Divesh Mandary New Maurifoods

Olivier Sénèque Circus

Ravi Ramchurn/Olivier Topize KFC

Catherine Vyapury Rose FTL

Aniella Jeannot LWH

Bryan Beeharry/ Venilla Sevanandee

New Edge Solutions

Nitisha Chunwan/Varsha Reesaul

Hennessy Park Hotel

Isabelle Decotter Eclosia Corporate Services

Meliza FanchinMarjorie Sakir

Panagora

Marjorie Veerasamy Avipro Farming

Nadil Aullybux/Joelle Flore

Newskills

Volley-ball ou domino, l’essentiel c’est de participer !BILLARD INTERNE

Classement général - Volleyball

Avipro Farming 1e

Panagora 2e

Maurilait 3e

Le tournoi de volley-ball organisé du 4 au 11 février par Maurilait Production Ltée au Gymnase Pandit Sahadeo à Vacoas, a remporté un franc succès. Au total, 11 équipes étaient présentes avec pas moins de 129 participants. C’est Avipro Farming qui a remporté ce tournoi. Chez Panagora c’est le tournoi de domino qui monopolise l’attention. 88 participants au total incluant les employés de Mobimmo participent à ce tournoi qui se déroulera pendant tout le mois de février.

Darma Arasan responsable FMSC pour le Groupe.

Time out


Les employés de NML ne chôment pas en décembre. C’est la période où la production bat son plein. Impossible donc de faire la fête comme tout le monde. Mais les 130 employés se sont rattrapés le 25 janvier dernier lors d’un déjeuner annuel au Domaine Anna. Histoire de bien commencer 2017 !

NEW MAURIFOODS

Time out


L’entreprise a fait le plein d’activités en décembre dernier. Le déjeuner annuel, le concours de présence et le « Long term service award » se sont tenu au Domaine de la Gaieté, le 7 décembre.

AVIPRO PROCESSING


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Valoriser et reconnaître les talents des hôtels Indigo. Tel était le thème de la fête de fin d’année réunissant les employés des hôtels. Le Talent Award by Indigo Hotels s’est tenu les 17 et 18 janvier afin de permettre à tous d’y participer. Il y avait 35 nominés dans les 7 catégories.


INDIGO GROUP

Eclosia GroupGentilly, MokaTel. : +230 404 9000Email : [email protected] web : www.eclosia.com

Sous le signe de l’équilibre d’union - eclosia.com pionnières telles que Shirin...

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