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SOMMAIREGLOSSAIRE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AVERTISSEMENT I. ATTESTATION II. RENSEIGNEMENTS RELATIFS A L’OPERATION II.1 Cadre de l’opération II.2 Objet de l’opération II.3 Caractéristiques générales de l’opération II.3.1 Fiche synthétique sur les caractéristiques de l’émission II.3.2 Tableau d’amortissement indicatif II.3.3 Syndicat de placement II.3.4 Ordres de souscription II.3.5 Règlement par les acheteurs et livraison des titres II.3.6 Règles d’allocation des ordres de souscription II.3.7 Déclaration des résultats de l’émission obligataire II.3.8Servicefinancierdel’emprunt II.3.9 Renseignements relatifs à l’admission des titres à la BRVM II.3.10 Clause de rachat II.3.11 Tribunaux compétents II.4 Garantie et mécanisme de sécurité II.4.1 Garantie II.4.2 Mécanisme de sécurité III. ENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX PRECEDENTS EMPRUNTS OBLIGATAIRES CAA-BENIN

IV. PRESENTATION DE L’EMETTEUR : LA CAA-BENIN IV.1 Renseignements à caractère général IV.2 Activités de la CAA-BENIN IV.3 Organisation générale de la CAA-BENIN

V. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER DU BENIN V.1 Situationéconomiqueetfinancièrenationaleen2010 V.2 Diagnostic de l’économie béninoise V.3 Grandes orientations de la politique économique pour 2012 V.4 Prévisions macroéconomiques pour 2012 ANNEXES A1. Décret portant approbation des statuts de la CAA-BENIN A2. Décret portant autorisation d’émission de l’emprunt obligataire A3. Prévisions économiques 2011-2016

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GLOSSAIRE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

BRVM : Bourse Régionale des Valeurs Mobilières

CAA : Caisse Autonome d’Amortissement

CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CREPMF : Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers

DC/BR : Dépositaire Central / Banque de Règlement

DGTCP : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

FMI : Fonds Monétaire International

IADM : Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale

IFU :IdentifiantFiscalUnique

IPPTE : Initiative Pays Pauvres Très Endettés

MEF : Ministère de l’Economie et des Finances

NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

PIB : Produit Intérieur Brut

PIP : Programme d’Investissements Publics

PPTE : Pays Pauvres Très Endettés

SGI : Société de Gestion et d’Intermédiation

SCRP : Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté

TOFE : Tableau des Opérations Financières de l’Etat

TSA : Taxe Spéciale d’Amortissement

UEMOA :UnionEconomiqueetMonétaireOuestAfricaine

UMOA :UnionMonétaireOuestAfricaine

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AVERTISSEMENT

L’octroi par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF)

d’un numéro d’identification n’implique ni approbation de l’opportunité de l’opération,

niauthentificationdesélémentscomptablesetfinanciersprésentés,nigarantieoucertifica-

tion de l’information diffusée.

La Note d’Information donnant lieu à enregistrement est établie sous la responsabilité de

l’Emetteuretl’identificationn’estattribuéequ’aprèsvérificationquecetteNoted’Information

est complète et compréhensible et que les informations qu’elle contient sont pertinentes et

cohérentes dans la perspective de l’opération proposée aux souscripteurs.

L’enregistrement du Conseil Régional ne constitue pas une garantie contre le risque de non-

remboursement des échéances des titres dont l’émission est ainsi autorisée.

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I. ATTESTATION

Attestation de la responsabilité de la Note d’Information

Noussoussignés,MadameAdidjatouMATHYS,Ministredel’EconomieetdesFinancesetMonsieurAdamDendeAFFO,DirecteurGénéraldelaCaisseAutonomed’Amortissement,agissant respectivement au nom de l’Etat béninois et pour le compte de la Caisse Auto-nomed’AmortissementduBénin,attestonsparlaprésente,quelesdonnéesetinformationscontenuesdanslaprésenteNoted’Information,sontconformesàlaréalitéetqu’ellesnecomportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée.

Fait à Cotonou, le 13 septembre 2011.

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II. RENSEIGNEMENTS RELATIFS A L’OPERATION II.1 Cadre de l’opération

Depuis2006, leGouvernementduBéninaaffichésavolontéd’assainir lesfinancespu-bliquesetdepréserver lastabilitéducadremacroéconomique.Ainsi, lesprincipalesme-suresmisesenœuvrepouraméliorerlasituationbudgétaireetfinancièredel’Etatontportéentre autres sur le rétablissement du respect des procédures d’engagement des dépenses publiques, l’interdictiondu recoursexcessif à laprocédureexceptionnelledesordresdepaiement,lecontrôledelaqualitédesdépensesetl’apurementprogressifdeladettenonsalariale.

C’estdanscecontextequel’Etatavaitdécidéderecouriraumarchéfinancierrégionaldel’UnionMonétaireOuestAfricaine(UMOA)parl’émissiond’unempruntobligataireparappelpublicàl’épargne,pourleverunepartiedesressourcesnécessairesaurenforcementdesa trésorerie et à la relance de l’économie nationale. Cette opération a permis à la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) de mobiliser une somme de plus de 54 milliards FCFA destinée à apurer principalement l’ensemble des dettes non salariales de l’Etat. Ladite opé-ration avait contribué à renforcer la crédibilité du Gouvernement vis-à-vis des partenaires financiersetdesopérateurséconomiques.

Cependant,lesdeuxdernièresannéesontétémarquéesparlarécessionéconomiquein-duiteparlacrisefinancièreetéconomiqueinternationaleainsiquelesgravesinondationsquiont frappé leBénin.Cettesituationquiaaffecténégativement les recettesde l’Etat,aprovoquédes tensionsde trésorerieauniveaudesfinancespubliques.ElleaeupourconséquencelenonfinancementduProgrammed’InvestissementsPublics(PIP).

C’estpourquoi,ilestprévu,àl’instardel’empruntobligataireCAA-BENIN6%2007-2012,émisenjanvier2007,derenouvelerlamêmeopérationdontl’objectifestderelancerl’éco-nomienationaleenmobilisantdesressourcesnécessairesaufinancementduPIP.

Ainsi,pardécretn°2011-526du8août2011,leConseildesMinistresaautoriséleMinistredel’EconomieetdesFinances,àprocéderàl’émissiond’unempruntobligataireparappelpublic à l’épargne d’un montant indicatif de cinquante (50) milliards FCFA sur le marché financierrégionaldel’UnionMonétaireOuestAfricaine(UMOA).Le Ministre de l’Economie et des Finances a désigné la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA),chargéedelagestiondeladettedel’Etat,pourlereprésenterauxfinsdel’émissionde cet emprunt.

LeConsortium,forméparlesSociétésdeGestionetd’Intermédiation(SGI)quesontSGI-BENIN,ACTIBOURSE,SGI-TOGOetEDC INVESTMENTCORPORATION (EIC), a étéretenucommearrangeurdel’opération,danslecadred’uneconsultationrestreinte.Lesyn-dicatdeplacementdestitresestcomposédetouteslesSGIdel’UMOAhabilitéesparleConseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).

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II.2 Objet de l’opération

Le montant de l’emprunt obligataire servira à renforcer la trésorerie de l’Etat en vue prin-cipalement de relancer l’économie nationale en mobilisant des ressources nécessaires au financementduPIP.

L’opération ainsi envisagée présente les principales caractéristiques suivantes.

II.3. Caractéristiques générales de l’opération II.3-1. Fiche synthétique des caractéristiques de l’émission

Etat du Bénin représenté par la Caisse Autonome d’Amortissement du Bénin (CAA-BENIN).

Emprunt obligataire par appel public à l’épargne.

CAA-BENIN6,5%2011-2016.

50 000 000 000 FCFA.

10 000 FCFA par obligation.

5 000 000.

5 ans dont 1 an de différé.

Aupair,10000FCFAparobligation.

Ladatedejouissancedesobligationsestfixéeàcinq(5) joursouvréssuivant ladatedeclôturede lapé-riode de souscription.

Lestitressontdématérialisés,négociablesàlaBRVMet tenus en compte dans les livres des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) et du Dépositaire Central / Banque de Règlement (DC/BR) conformé-ment à la réglementation sur la conservation des valeursmobilièresdans lesEtatsde l’UnionEcono-miqueetMonétaireOuestAfricaine(UEMOA).

Les obligations feront l’objet d’une demande d’ins-cription à la cote de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM),auplus tard troismoisaprès ladate de jouissance des titres.

Uneconventionde liquiditédes titressur lemarchésera signée entre l’Emetteur et le Consortium des SGI co-arrangeurs.

Emetteur

Nature de l’opération

Dénomination

Montant de l’émission

Valeur nominale

Nombre indicatif de titres émis

Durée de l’emprunt

Prix d’émission

Jouissance des titres

Nature et forme des obligations

Cotation

Liquidité des titres

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Lesobligationsporterontintérêtàuntauxde6,5%l’an.

Les intérêts de l’emprunt sont nets d’impôts pour lessouscripteurs,personnesphysiquesoumorales,quiré-sident au Bénin. Les revenus liés à cet emprunt sont soumis à la législation fiscale sur les revenus de va-leurs mobilières en vigueur dans les autres pays au mo-mentdupaiementdesintérêtsetduremboursementducapital.

Les intérêts serontpayésannuellementàpartir de lapremière date anniversaire de la jouissance des titres. Le remboursement du capital sera annuel et constant avec une année de différé.

L’empruntbénéficiedelagarantiesouverainedel’Etatdu Bénin.Le paiement des annuités sera sécurisé par débit d’of-ficeauprofitduDC/BRducompteséquestreàouvriràla BCEAO par le Trésor Public et dans lequel les provi-sions requises seront régulièrement constituées. L’émission obligataire est ouverte aux personnes phy-siques et morales des pays membres de l’UEMOA,ainsi qu’aux investisseurs régionaux et internationaux.

Consortiumcomposéde:ACTIBOURSE,SGI-BENIN,SGI-TOGO et EDC INVESTMENT CORPORATION.

TouteslesSGIdel’UEMOAhabilitéesparleCREPMF. La période de souscription est prévue du 03 au 31octobre 2011. Elle peut être raccourcie, prolongéeoudéplacéeencasdebesoin,aprèsavisduConseilRégional.

Taux d’intérêt

Fiscalité

Paiement des intérêts et remboursement du capital

Garantie et mécanisme desécurité des remboursements

Public concerné

Arrangeur et Chef de file

Syndicat de placement

Période de souscription

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II.3-2 Tableau d’amortissement de l’emprunt

Pouruneobligationdevaleurnominalede10000FCFA,letableaud’amortissementdel’emprunt se présente comme suit :

Tableau d’amortissement pour une obligation

II.3-3 Syndicat de placement

Les souscriptions sont reçues aux guichets des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI)agrééesdel’UEMOA,membresdusyndicatdeplacement.

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Années

Encours début de

période

Amortissement

du capital

Intérêts 6,50%

Annuités

Encours fin de

période

2012

50 000 000 000

0

3 250 000 000

3 250 000 000

50 000 000 000

2013

50 000 000 000

12 500 000 000

3 250 000 000

15 750 000 000

37 500 000 000

2014

37 500 000 000

12 500 000 000

2 437 500 000

14 937 500 000

25 000 000 000

2015 25 000 000 000

12 500 000 000

1 625 000 000

14 125 000 000

12 500 000 000

2016 12 500 000 000

12 500 000 000

812 500 000

13 312 500 000

0

Total

50 000 000 000

11 375 000 000

61 375 000 000

Années

Encours début

de période Amortissement

du capital Intérêts 6,50% Annuités

Encours fin de période

2011 10 000 0 10 000

2012 10 000 650 650 10 000

2013 10 000 2 500 650 3 125 7 500

2014 7 500 2 500 487,5 2 987,5 5 000

2015 5 000 2 500 325 2 825 2 500

2016 2 500 2 500 162,50 2 662,5

0

Total 10 000 2 275 12 275

2015

2016

162,5

3 150

Membres du syndicat de placement

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BENIN

ACTIBOURSE Tél. : (229) 21 31 53 43

AFRICABOURSE Tél : (229) 21 31 88 36

BIBE Finance & Securities Tél : (229) 21 32 48 75/76

SGI-BENIN Tél : (229) 21 31 15 41

BURKINA

FASO

CORIS BOURSE Tél : (226) 50 33 14 85

SBIF

Tél : (226) 50 33 04 91

CÔTE

D’IVOIRE

AFRICAINE DE BOURSE Tél : (225) 20 21 98 26

ATLANTIQUE FINANCE

Tél : (225) 20 31 59 75

BIAO Finance & Associés

Tél

: (225) 20 31 07 77

Tél : (225) 20 20 90 70

BNI FINANCES

CSWA

Tél : (225) 20 20 06 53

EDC INVESTMENT

CORPORATION Tél :(225) 20 31 92 24

HUDSON & Cie

Tél : (225) 20 31 55 00

SOGEBOURSE

Tél : (225) 20 25 75 90

Tel : (225) 20 20 12 65

SGI PHOENIX CAPITAL

MANAGEMENT

BICIBOURSE

Tél : (225) 20 20 16 68

MALI

SGI MALI

Tél : (223) 20 29 29 72

NIGER SGI NIGER Tél : (227) 20 737 818

SENEGAL CGF BOURSE

Tel : (221) 33 849 03 99

IMPAXIS Securities Tel : (221) 33 869 31 40

TOGO

SGI TOGO

Tél : (228) 22 22 30 86

PAYS SGI

TELEPHONE

II.3-4 Ordres de souscription

Les souscriptions sont matérialisées par un bulletin de souscription mis à la disposition des membres du syndicat de placement. La signature du bulletin par le souscripteur entraîne l’engagement irrévocabledecedernier,desouscrireà l’émissionet,parvoiedeconsé-quence,deconstituerlaprovisioncorrespondantaumontantdelasouscription.

II.3-5 Règlement par les acheteurs et livraison des titres

Alasignaturedubulletindesouscription,ilseradelaresponsabilitédesagentsplaceursdefaireconstituerparlesouscripteur,laprovisioncorrespondantàl’ordred’achat.Lemontantde la provision est égal au prix de l’obligation multiplié par le nombre d’obligations sous-crites.

II.3-6 Règles d’allocation des ordres de souscription

Dans le cas où la somme totale des souscriptions recueillies par le syndicat de placement àladatedeclôturedel’opérationseraitinférieureàcinquante(50)milliardsFCFA,laCAA-BENIN s’engage à maintenir l’émission à hauteur des sommes collectées.Dans le cas où la somme totale des souscriptions recueillies par le syndicat de placement seraitsupérieureàcinquante(50)milliardsFCFA,laCAA-BENINpourra:

■soitinformerleConseilRégionaldel’EpargnePubliqueetdesMarchésFinanciersetaugmenter lemontantde l’émissionàhauteurmaximaledessommessouscrites,auxconditionsfigurantdanslaprésenteNoted’Information,lagarantiesouverainedel’EtatduBénin couvrant l’ensemble de l’émission ;

■ soitprocéderàuneréductiondessouscriptions,en retenantd’office toutes lessouscriptionsdemoinsde1000titres.Danscesconditions,lessouscripteursdeplusde1000titresserontservisauproratadeleurssouscriptions,enfonctiondunombredetitresrestant. II.3-7 Déclaration des résultats de l’émission obligataire

Le résumé exécutif de l’opération sera transmis par le Consortium des SGI co-arrangeurs auCREPMFdansundélaimaximumdehuit(8)joursaprèslaclôturedessouscriptions. II.3-8 Service financier de l’emprunt

LepaiementdesintérêtsetleremboursementdesobligationsamortiesserontassurésparleDC/BRàtraverslesSGIetlesbanquesteneursdecomptesdel’UEMOAquiassurentlaconservationdestitres.UnordreirrévocableseraàceteffetdonnéàlaBanqueCentraledes Etats de l’Afrique de l’Ouest pour débiter automatiquement le compte séquestre qui sera ouvert dans ses livres par le Trésor Public à cet effet.

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II.3-9 Renseignements relatifs à l’admission des titres à la BRVM

L’empruntobligataire«CAA-BENIN6,5%2011-2016»feral’objetd’uneadmissionaucom-partiment obligataire de la BRVM au plus tard dans les trois mois qui suivent la date de jouissance.

II.3-10 Clause de rachat

LaCAA-BENINseréserveledroitderacheteràtoutmoment,toutoupartiedesesobliga-tionssurlemarché,àpartirdeladeuxièmeannée. II.3-11 Tribunaux compétents

Laprésenteopérationestrégieparlalégislationenvigueurdansl’espaceUEMOA.LaCourdejusticedel’UEMOAseralaseulecompétentepourstatuersurtoutlitigepouvantdécoulerde son interprétation et de son application.

II.4. Garantie et mécanisme de sûreté

II.4-1. Garantie

L’émission obligataire envisagée est un emprunt d’Etat. A ce titre, elle bénéficie de lagarantie souveraine de l’Etat du Bénin.

II.4-2. Mécanisme de sûreté

Il est prévu l’ouverture d’un compte séquestre dans les livres de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ce compte sera régulièrement approvisionné par débitd’officeducomptededomiciliationdesrecettesdel’EtatprèslaBCEAO.Lesprovi-sions ainsi constituées dans le compte séquestre serviront uniquement à assurer le paie-ment normal des annuités de l’emprunt.

Aux différentes échéances, la BCEAO débitera le compte séquestre du montant del’échéance à honorer en vue d’alimenter le compte du Dépositaire Central / Banque de Règlement,auplustardtrois(3)joursouvrésavantladatedechaqueéchéance.

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III. RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX PRECEDENTS EMPRUNTS OBLIGATAIRES CAA-BENINL’empruntobligataireenvisagéestlatroisièmeexpérienceduBéninsurlemarchéfinancierrégionaldel’UMOA.Eneffet,leBéninavaitdéjàeurecoursàdeuxreprisesaumarchéobli-gatairedel’UEMOApourrenforcersesressourcesàtraverslaCaisseAutonomed’Amor-tissement.

1er Emprunt

L’empruntobligataire«CAA-BENIN8%2000-2005»,lancéenavril2000pourmobiliserunmontantdecinq(5)milliardsFCFA,aétéintégralementsouscrit.Lesprincipalescaractéris-tiques de ce premier emprunt sont reprises ci-après :

Emetteur : Caisse Autonome d’Amortissement du Bénin ;Valeur nominale : Dix mille (10 000) FCFA par obligation ;Montant : Cinq milliards (5 000 000 000) FCFA ;Taux d’intérêt : 8%paran;Durée de l’emprunt : Cinq (5) ans avec deux (2) ans de différé ;Remboursement : 1/3chaqueannée,àpartirdelafindela3ème année.

Cetemprunt,émispouruneduréedecinqansetidentifiésouslenuméroAPE–021/EO–18/EE–02/03/2000,aétéinscritàlacotedelaBRVM.Toutesleséchéancesontétérégulière-ment honorées à bonne date et l’emprunt a été intégralement remboursé sans incident en 2005.

2ème Emprunt

L’empruntobligataire«CAA-BENIN6%2007-2012», lancéendécembre2006apermisde mobiliser un montant de 54 183 970 000 FCFA. Les principales caractéristiques de ce deuxième emprunt sont reprises ci-après :

Emetteur : Caisse Autonome d’Amortissement du Bénin ;Valeur nominale : Dix mille (10 000) FCFA par obligation ;Montant : 54 183 970 000 FCFA ; Taux d’intérêt : 6%paran;Durée de l’emprunt : Cinq (5) ans dont un an de différé ;Remboursement : 1/4chaqueannée,àpartirdelafindela2ème année.

Cetemprunt,émispouruneduréedecinqans,avaitétéidentifiéetenregistréparleConseilRégionaldel’EpargnePubliqueetdesMarchésFinanciers(CREPMF)souslen°EE/06-03.Toutes les échéances ont été régulièrement honorées à bonne date et l’emprunt sera inté-gralement remboursé en janvier 2012.

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IV. PRESENTATION DE LA CAA-sBENIN IV.1 Renseignements à caractère général

La Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) est un établissement public national doté de lapersonnalitémoraleetde l’autonomiefinancière.Elleaété instituéepar l’ordonnanceN°28/PR/MFAEdu03août1966portant créationde laTaxeSpécialed’Amortissement(TSA).SonorganisationaétéconsacréeparledécretN°423/PR/MAAEdu12novembre1966 portant organisation et fonctionnement de la CAA.

Cedécretaétémodifiéàplusieurs reprises,compte tenudesnouvelles réformesetdel’évolutionducontextesocio-politique,parlesdécretssuivants:N°231/PR/MFAEdu6juillet1967;N°69-97/PR/MEFdes8et16avril1969;N°73-269du31août1973;N°98-63du16février1998etN°2008-241du06mai2008portantapprobationdesstatutsdel‘Institu-tion,quiontpermisderedéfiniretdereprécisersamission.

ElleestadministréeparunConseildeGéranceetdirigéeparunDirecteurGénéral,Mon-sieurAdamDENDEAFFO,assistéd’unDirecteurGénéralAdjoint.

L’activité quotidienne de la CAA s’organise autour du Comité de Direction constitué de six (06)DirectionsTechniquesdonttrois(03)opérationnelles(laDirectiondesEtudes, laDi-rection de la Dette Publique et la Direction du Recouvrement et de la Trésorerie) et trois fonctionnelles(laDirectionAdministrative,laDirectionduContrôleetduSuividesProjetsetle Secrétariat Général).

Aufildesannées,cetteinstitutionamontrésacapacitéàgérerladettepublique.Parailleurs,elleaconnudesréformesetdeschangementssignificatifssurleplandel’organisationdutravailquiontentraînéunenetteaméliorationdesesperformancesetdesonefficacité.LaCAA a également acquis une certaine expérience en matière de gestion de la dette comme letémoignentlesnégociationsmenéesaveclesdifférentscréanciersduBénin,membresdu Club de Paris et les annulations de dette obtenues dans le cadre de l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) et de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multila-térale (IADM).

IV.2 Activités de la CAA-BENIN

ConformémentaudécretN°2008-241du06mai2008actuellementenvigueur,lesprinci-pales attributions de la CAA sont les suivantes : - la mobilisation et la gestion des ressources extérieures (emprunts et dons) ; - la gestion de la dette publique ; -lagestiondetousfondspublicsquiluisontconfiésparl’Etat; - l’émission des emprunts publics ; -lecontrôledel’émissiondetousempruntspublicsémisoucontractésdansle public,endehorsd’elle,sousquelqueformequecesoit; - la gestion des fonds de la contrepartie béninoise aux projets ; - la gestion des ressources et l’exécution matérielle des opérations courantes de laCaissedesDépôtsetConsignations.

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Pourl’atteintedesesobjectifs,laCAAaaxésesinterventionssurleProgrammed’ActionsPrioritaires du Gouvernement. Ceci s’est traduit par une offensive dans la recherche de financementetlamobilisationdesressourcesindispensablesaudéveloppementduBénin.Ainsi,depuis2006plusdecentquinze(115)requêtesdefinancementontétéadresséesàdiversbailleursdefondspourlefinancementdesProjetsetProgrammesdedéveloppe-mentduBénin.CesrequêtesportentsurplusieursProjetsimportants,notammentdanslesecteurde l’Education,de l’Energie,de laSanté,desInfrastructures,quiconstituentdessecteurs névralgiques dont le développement est indispensable pour garantir la prospérité du Bénin.

Parailleurs,pourlamêmepériode,lesaccordsdedonetdeprêtsignésportentsurplusde900milliardsFCFAetcouvrenttouslessecteursd’activité.Demême,lesdécaissementseffectuésautitredelapériodeontserviàexécuterlesProjetsfinancéssurressourcesex-térieures pour un montant global de 235 milliards FCFA dont 70 milliards FCFA en dons et 165milliardsFCFAenprêts.

Les demandes de décaissement adressées aux bailleurs de fonds ont été estimées à 500 milliards FCFA et les montants effectivement mobilisés s’élèvent à plus de 450 milliards FCFA.

Aussi,laCAAa-t-elleprocédésuivantsesattributions,àl’étudede630marchéspublicssurfinancementextérieuretprovenantdediverssecteursd’activité.

Les ressources intérieures gérées par la CAA concernent essentiellement l’émission en 2007 de l’emprunt obligataire CAA-BENIN 6% 2007-2012 pour un montant total de54 milliards FCFA.

Desstratégiesperformantesd’anticipationontétéinstauréesàlaCAApourunsuiviefficaceetefficientdeséchéancesrelativesà ladettepubliqueet leBéninremboursesadetteàbonnedate.Ainsi,àcejour,leBéninn’aaucunarriérédepaiementvis-à-visdesescréan-ciers.

Grâceaurespectdesesengagementsfinanciersvis-à-visdesespartenairesetàlabonnegouvernanceédictéeparleGouvernement,notrepaysjouitd’unegrandecrédibilitéauprèsdelacommunautéfinancièreinternationale,cequiluiavalulanotedeB++(paysàrisquemodéré)décernéeparl’unedesplusprestigieusesagencesdenotationenl’occurrence,laSTANDARD AND POOR’S.

Pourrapprocherlagestiondeladettepubliquedesstandardsinternationauxenlamatière,leBéninamisenœuvrecesdernièresannéessouslaconduitedelaCAA,desréformespour renforcer son cadre juridique et institutionnel de gestion de la dette publique.LeBéninfaitpartiedespremierspaysdel’UEMOAàdisposerd’undocumentdestratégied’endettementpublicquiestannexéauxdifférentesloisdefinancesdel’Etatdepuis2009.EndépitdelavolontéaffichéeduGouvernementdefaireappelauxfinancementsextérieursetintérieurspourlaconstructiond’unBéninémergent,l’endettementduBéninsefaitdansuncadrebiendéfinipourmaintenirlasoutenabilitéetlaviabilitédesadette.

Ainsi,l’encoursdeladetteextérieureduBéninestde562milliardsFCFAau30juin2011etletauxd’endentement(encours/PIB)estde18%environpourunenormecommunautairede l’UEMOAquifixece tauxà70%.Cettesituationdonneunemargederéendettementacceptable pour le Bénin.

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IV.3 Organisation générale de la CAA-BENIN

LaCAAauneffectifde92agentsdont40%depersonneld’encadrement.Elledispose,auplaninstitutionneletorganisationnel,dediversorganesparmilesquelsonpeutciterlesor-ganesd’administration,d’exécution,decontrôleetdeconsultation.

* Organe d’Administration : le Conseil de Gérance

L’Organe d’Administration est représenté par le Conseil de Gérance présidé par le Ministre de l’Economie et des Finances ou son représentant. Il est composé en outre du Directeur GénéralduBudget,duDirecteurGénéralduTrésoretdelaComptabilitéPublique,duDi-recteurNationaldelaBanqueCentraledesEtatsdel’Afriquedel’OuestpourleBénin,del’AgentJudiciaireduTrésor,duDirecteurGénéraldesInvestissementsetduFinancementduDéveloppement,duDéléguédupersonneléluenAssembléeGénérale.

* Organe exécutif : la Direction Générale

LaCAAestaniméeparunDirecteurGénéral,supplééparunAdjoint.LeDirecteurGénéralest nommé par décret sur proposition du Ministre chargé des Finances. Il est l’administra-teur de crédits pour les dépenses relatives au remboursement de la dette et l’ordonnateur déléguédesonbudgetdefonctionnement.Enmatièrederecettes,ilestl’ordonnateurdélé-gué pour la mobilisation des ressources extérieures.

* Organe consultatif : le Comité de Direction

Ilestinstituéunorganeconsultatif,leComitédeDirection,présidéparleDirecteurGénéraletcomposéduDirecteurGénéralAdjoint,desDirecteursTechniquesetAssimilésetdedeuxreprésentants du Syndicat des travailleurs. Il est consulté pour les décisions importantes telles que l’élaboration du budget et la politique générale.

Danslecadredelaréformebudgétaire,ilaétéinstalléàlaCAAunDéléguéduContrôleurFinancier et un Receveur des Finances de la Dette.

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V. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER DU BENIN V.1 Situation économique et financière nationale en 2010

Larepriseéconomiqueattendueen2010nes’estpasconfirmée.LetauxdecroissanceduPIBestestiméà2,6%contre2,7%unanplustôt.Ceralentissementdel’activitéécono-miqueestimputablenotammentàlacriseéconomiquemondialequiainduitdesdifficultésdans la mise en œuvre du Programme d’Investissements Publics et aux effets néfastes des inondations du dernier trimestre 2010.

Graphique 1: Evolution du taux de croissance du Bénin de 2001 à 2010

Lesecteurprimaireaconnuen2010uneaugmentationde1,4%desavaleurajoutéeetacontribuéàhauteurde0,5%àlacroissance.Cetteperformanceesttiréeparlaproduc-tionagricolehorscoton,notammentl’igname(+10,5%),lesorgho(+26,4%),etleslégumi-neuses(+23,4%).

Encequiconcerne lecoton, l’année2010aétémarquéeparunebaissede laproduc-tion pour la troisième année consécutive. La production cotonnière est estimée à 137 000 tonnespourlacampagne2010/2011contre158863tonneslacampagneprécédente,soitunebaissede13,8%.Cettebaisseestimputableentreautres:(i)auxperturbationsclima-tiques(pochesdesécheressependanttoutlemoisdemai,pourrituredecapsulesimpu-tableàlapoursuitedespluiesjusqu’ennovembre,etc.),(ii)àl’utilisationparlesproducteursd’insecticides non autorisés ; (iii) à la mise en place de semences de mauvaise qualité.

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S’agissant du secteur secondaire, l’activité s’est relativement bien comportée avec unehaussede lavaleurajoutéede3,4%etunecontributionà lacroissancede0,5%.Cetteperformance du secteur secondaire est liée principalement aux industries manufacturières et à l’énergie.

Quantausecteurtertiaire,ilenregistreraitunecroissancede2,5%en2010etcontribueraità lacroissanceàhauteurde0,8%.Cetteperformancedusecteur tertiaireesten liaisonaveclapoursuitedeseffetsdesecondtourdelacrisefinancièreetéconomiqueinternatio-nale et la baisse de l’activité dans les sous secteurs des transports - télécommunications et des banques - assurances.

Encequiconcernel’inflation,letauxestressortien2010à2,1%,endessousduplafondcommunautairede3,0%,contre2,2%unanplustôt.Cettemaîtrisedel’inflation,malgréles inondations enregistrées au dernier trimestre 2010 est due à la faiblesse de la demande intérieure et à la bonne campagne vivrière 2010/2011.

Lesopérationsfinancièresdel’Etatontétécaractériséesen2010parunehaussedesre-cettesetunebaissedesdépenses.Lesrecettestotalessesontétabliesà603,0milliardsFCFAen2010contre575,8milliardsFCFAen2009,soitunehaussede4,7%.Cetteper-formance est en lien avec les mesures prises par les différentes régies pour améliorer leurs performances respectives.

Encequiconcerne lesdépensesetprêtsnets, ilssont ressortisà702,2milliardsFCFAen2010contre805,4milliardsFCFAen2009,soitunebaissede12,8%,essentiellementimputableaureplidesdépensesencapitalenlienaveclesdifficultésdemobilisationdesrecettesbudgétaires.Ilenrésulteuneaméliorationdudéficitglobalbaseordonnancementquiestressortià3,0%duPIBen2010,contre7,4%unanplustôt.

Cedéficitbudgétaireestfinancéenpartieparl’endettement.Ainsi, leratioencoursdeladetterapportéauPIBs’estétablià25,4%en2010contre23,4%en2009,restantainsilar-gementendessousduseuilmaximumde70%fixéparl’UEMOA.

Afindécembre2010,lestockdeladettepubliqueextérieureestressortià582,9milliardsFCFAcontre462,2milliardsFCFAen2009,soitunehaussede25,8%induiteparlesnou-veauxemprunts.S’agissantde ladette intérieure, l’encoursestressortià246,9milliardsFCFAen2010contre266,9milliardsFCFAunanplustôt,soitunebaissede7,5%.Cettebaisse de la dette intérieure est essentiellement tirée par l’évolution des titres obligataires et les créances sur l’Etat titrisées.

Ledéficitcourantdelabalancedespaiementsreprésenterait8,6%duPIBen2010contre9,9%en2009.Aprèsavoirenregistréundéficitde1,6%duPIBen2009,lesoldeglobaldelabalancedespaiementsestressortiexcédentaireen2010de2,5%duPIBenlienaveclareprise économique mondiale.

Quantà lasituationmonétaire, lamassemonétaireestestiméeà1276,1milliardsFCFAmarquantainsiunehaussede8%parrapportà2009.Lesavoirsextérieursnetsontconnuunehaussede37,3%etlecréditintérieuraconnuunehaussede0,3%.

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- Analyse des critères du pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité de l’UEMOA

Critères 2008 2009 2010 2011

(estimation) Norme

Critères de premier rang

Ratio du solde budgétaire de base 0,4 -4,4 -0,1 -1,2

Taux d’inflation annuel moyen 7,2 2,0 1,9 2,6

Ratio de l’encours de la dette intérieure et extérieure rapporté au PIB

14,0 14,9 17,9 19,2

Arriérés de paiement intérieurs 0 11,9 0 0 0

Arriérés de paiement extérieurs 0 0 0 0 0

Critères de second rang

Masse salariale/Recettes fiscales 35,6 45,1 45,4 46,7

Investissement financés sur ressources intérieures/Recettes fiscales

20,6 44,3 19,2 23,0

Solde extérieur courant hors dons/PIB nominal

-9,3 -11,4 -12,2 -12,6 -5%

Taux de pression fiscale 17,2 16,1 16,2 16,7

V.2 Diagnostic de l’économie béninoise

L’analysedesforces,faiblesses,menacesetopportunitésdel’économiebéninoisemontreautitredesforces,lastabilitépolitiqueetlastabilitéducadremacroéconomique.Lesfai-blessessontnotammentrelativesàunappareilproductifinsuffisammentintégré,uneinsuf-fisanceetunefaiblequalitédesfacteursdeproductionetdesinfrastructuresdesoutienàlacroissance,unfaibleniveaudecapitalhumainetunegrandevulnérabilitéauxchocsexo-gènes. Les menaces concernent l’entrée en vigueur de l’Accord de partenariat économique et du tarif extérieur commun de la CEDEAO. Les principales opportunités du pays résident danssapositiongéographiqueetdansl’existencedenichesfiscales.

Ilsedégagedecediagnosticdel’économiequatredéfismajeurs.Cesdéfissontconformesàceux identifiésdans laStratégiedeCroissancepour leRéductionde laPauvreté,3ème

génération. Il s’agit de : i) l’amélioration de la compétitivité globale et sectorielle de l’écono-mie ; ii) la réduction des inégalités dans l’accès aux services sociaux de base ; iii) la correc-tiondesdisparitésentrelesdifférenteszonesdupaysafindepromouvoirledéveloppementà la base ; iv) l’amélioration de la gestion des affaires publiques.

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sfinancés

V.3 Grandes orientations de la politique économique pour 2012

Les grandes orientations de la politique économique pour 2012 s’inscrivent dans le cadre delavisionBénin2025,Alafia:«LeBéninest,en2025,unpays-phare,unpaysbiengou-verné,unietdepaix,àéconomieprospèreetcompétitive,derayonnementcultureletdebien-êtresocial».

Cette vision est déclinée à travers les Orientations Stratégiques de Développement. Ces dernières sont à leur tour opérationnalisées par la Stratégie de Croissance pour la Réduc-tion de la Pauvreté (SCRP) qui s’appuie sur l’Agenda vers une Economie Emergente et constitue le cadre fédérateur de l’intervention des Partenaires au développement du Bénin. L’orientationde lapolitiqueéconomiqueduGouvernement, toutens’inspirantdesdocu-mentsdepolitiquesnationalesci-dessuscités,tientcomptedeladémarchelogiqueadoptéeparleGouvernementdepuis2006,confirméen2011,pourconstruireleBéninémergent.

Eneffet,aucoursde l’année2007considéréecommeuneannéede transition, leGou-vernements’estévertuéàregagnerlaconfiancedesopérateursprivés,enparticulierparl’apurementdesarriérésintérieurs,etàrenforcerlecadremacroéconomique(accélérationdelacroissance,assainissementdesfinancespubliques,etc.).

Aprèsl’annéedetransition,ilaétéquestiondecréerlesconditionspropicesàl’essoréco-nomique du pays. C’est à ce titre que l’année 2008 a été considérée comme l’année des réformes.Ainsi,plusieursréformesstructurellesontétéidentifiéesetengagées:réformedesentreprisespubliques,réformedel’Administration,etc.

Suiteà l’engagementdes réformesstructurelles, l’étapesuivanteaconcerné lamiseenplacedesfondationsdel’émergence.Lesfondationsidentifiéespourl’émergencesontaunombre de quatre. Il s’agit de : i) la mise en place d’un environnement des affaires de classe internationale ; ii) le renforcement des infrastructures économiques de base ; iii) la réforme et la modernisation de l’Etat ; iv) l’aménagement du territoire.

Danscecadre,l’année2009aétéconsacréeàl’accélérationdeladynamisationdusecteurprivé.Parlebiaisdesonbudgetgénéral,l’Etataentreprislamiseenplaced’undispositiffiscalfavorableàunenvironnementdesaffairesdeclasseinternationale.

L’orientation globale de la politique économique en 2010 était axée sur le renforcement des infrastructures de base qui constitue une fondation importante du Bénin émergent.

Pour2011, lapolitiqueéconomiquevise lapoursuitede lamiseenplacedesbasesdel’émergence. Il s’agit de i) poursuivre la mise en place d’un cadre propice au développement du secteur privé ; ii) renforcer les infrastructures de base ; iii) promouvoir le développement à la base ; iv) aménager l’espace national.

En attendant l’évaluation des orientations de politiques économiques mises en œuvre de-puis2007,lapolitiqueéconomiqueproposéepourlescinqprochainesannées(2012-2016)viseledéveloppementdel’entrepriseetdel’initiativeprivée.Pour2012,lespointsd’appli-cation de cette orientation concerneront :

• laréformeetlamodernisationdel’AdministrationPublique;

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•laréformeetlamodernisationdel’AdministrationPublique; •lapromotiondupartenariatpublic-privé; •ledéveloppementlocal.

V.4. Prévisions macroéconomiques pour 2012

Les projections macroéconomiques pour 2012 sont réalisées dans un contexte économique international marqué par une reprise économique. Sur la base des orientations de politique économique à mettre en œuvre en 2012 et de l’évolution prévisible de la conjoncture natio-naleetinternationale,letauxdecroissanceéconomiquedevraitsesituerà4,1%en2012.La croissance économique en 2012 serait soutenue par la poursuite des mesures déjà en coursdontnotammenti)lamiseenplacedesintrantsspécifiquespourlaproductionvivrière; ii) la mécanisation agricole ; iii) la mise en valeur des vallées ; iv) l’assainissement de la filièrecotonet l’améliorationdesconditionsdestockage ;v) la relancedesactivitésdesindustries textiles ; vi) la mise en service des deux quais concédés au groupe Bolloré ; vii) l’amélioration de la compétitivité du Port de Cotonou.

Cesperspectivesdecroissancedevraientseréaliserdansunenvironnementnoninflation-niste,avecuntauxd’inflationde2,8%,inférieurauseuilcommunautairede3%enrelationavecl’accroissementdelaproductionvivrière,l’assainissementdesfinancespubliquesetla politique monétaire prudente.

S’agissantdesfinancespubliques,deuxscénariisontproposés:lepremierscénario(scé-nariocentral)estrelatifauprogrammeéconomiqueduGouvernementconvenuavecleFMI,et le second scénario (scenario alternatif) tient compte de l’impact de la conjoncture en 2011 surl’évolutiondesfinancespubliquesen2012,toutenrespectantl’objectifdedéficitbudgé-taire retenu dans le programme économique du Gouvernement.

Scénario central :

Lesrecettestotalesdevraientconnaîtreunehaussede1,7%en2012parrapportauBudget2011,pours’établirà709,9milliardsFCFA.Cettehaussedesrecettestotalesseraittiréeaussibienparlesrecettesfiscalesquelesrecettesnonfiscales.

Lesrecettesfiscalesconnaîtraientunehaussede2,3%pours’établirà632,3milliardsFCFAen2012contre617,8milliardsFCFApourlesprévisionsde2011.Cettehaussedesrecettesserait imputable à une amélioration dans la mobilisation aussi bien au niveau de l’Adminis-trationdesImpôtsquecelledelaDouane.

EncequiconcernelesrecettesdesImpôts,ellesdevraients’établirà297,9milliardsFCFAcontre290milliardsFCFApourlesprévisionsde2011,soitunehaussede2,7%.Toutefois,l’atteintedecetobjectifneseraitpossiblequ’aveclapoursuitedelagénéralisationdel’IFUàtouslesopérateurséconomiques,notammentauxpostesdeDouane.Lamiseenœuvredecettemesureestdoncunpréalableàl’atteintedesobjectifs.Parailleurs,desmoyensdevraientêtremisàladispositiondel’AdministrationdesImpôtspourlerenforcementdesServicesd’EnquêtesFiscalesetdelaBrigaded’interventionrapide.

S’agissantdesrecettesdouanières,ellesdevraients’établirà334,4milliardsFCFAen2012,contreuneprévisionde327,8milliardsFCFAaubudget2011,soitunehaussede2%.Cetteamélioration des recettes douanières serait imputable : (i) à la mise en place du Guichet

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UniqueauPortdeCotonou;(ii)àlamiseenservicedesdeuxpostesàquaiconcédésaugroupe Bolloré ; (iii) au suivi électronique du transit ; (iv) à l’acquisition d’un scanner mobile et d’un scanner à palette ; (v) au renforcement de la lutte contre la fraude par notamment la miseenplacedestructuresspécialesdecontrôleetd’Ecor.

S’agissantdesrecettesnonfiscales,elless’établiraientà77,6milliardsFCFAcontreuneprévisionde80,3milliardsFCFAen2011,soitunebaissede3,4%.

Les dépenses publiques devraient connaître une baisse de 4,3% par rapport auBudget2011.Cettebaisserésulteprincipalementdelacontractiondesinvestissements,quipassentd’uneprévisionde310,3milliardsFCFAen2011à229,5milliardsFCFAen2012,soitunebaissede26%.CequitraduitlavolontéduGouvernementdepoursuivrel’assainis-sement du PIP tout en veillant à la qualité des investissements.

Les dépenses de personnel s’établiraient à 279 milliards FCFA contre 270 milliards FCFA prévuesaubudget2011,soitunehaussede3,3%tiréenotammentparlesglissementsca-tégoriels et les avantages accordés aux fonctionnaires de l’Etat.

Lesdépensesdetransferts’établiraientà123milliardsFCFAcontre124,4milliardsFCFA,soitunebaissede1%.Quantauxdépensesde fonctionnement,ellesconnaîtraientunehaussede20,2%pours’établirà121,2milliardsFCFAen2012enliaisonavecl’assagisse-ment du PIP avec la prise en charge effective des dépenses de fonctionnement introduites au PIP.

Scénario alternatif :

L’évolutiondelamobilisationdesrecettesfiscalesàfinavril2011indiqueunécartd’environ10 milliards FCFA par rapport à l’objectif retenu dans le cadre du suivi du programme éco-nomiqueconvenuavecleFMI.Parailleurs,lesestimationsfaitespourfindécembre2011montrent que l’écart serait de 18 milliards FCFA provenant entre autres du ralentissement observéauniveaudescommunicationsGSM,desélectionsauNigeriainduisantlaferme-turedesfrontières,delapoursuitedudétournementdutraficversleNigeria,etc.Surcettebase,lesrecettestotalespour2012sontprojetéesà692,0milliardsFCFA,soitunebaissede0,9%parrapportauBudget2011.

Cette baisse est imputable au recul des recettes au niveau des Douanes et du Trésor. Lesrecettesdouanièress’établiraientà324,5milliardsFCFAcontre327,8milliardsFCFApour le Budget 2011. Les recettes du Trésor s’élèveraient à 40 milliards FCFA en 2012 contre52,3milliardsFCFApourleBudget2011.IlimportedesoulignerquelesprévisionsderecettesduTrésorneprennentpasencomptelaventedeslicences3G.Toutefois,lesrecettesdesImpôtsconnaîtraientunaccroissementpours’établirà297,9milliardsFCFAcontre 290 milliards FCFA pour le Budget 2011.

Comptetenudel’objectifdusoldebudgétairedebaseretenuavecleFMI,lesdépensestotalesontétéajustées.Ainsi,lesinvestissements,lesdépensesdefonctionnementetdetransferts ont été réduits par rapport au scénario de base.

Les dépenses publiques devraient connaître une baisse de 6,3% par rapport auBudget2011.Cettebaisserésulteprincipalementdelacontractiondesinvestissements,quipassentd’uneprévisionde310,3milliardsFCFAen2011à216,6milliardsFCFAen2012.

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Les dépenses de personnel s’établiraient à 279 milliards FCFA contre 270 milliards FCFA prévuesaubudget2011,soitunehaussede3,3%tiréenotammentparlesglissementsca-tégoriels et les avantages accordés aux fonctionnaires de l’Etat.

Lesdépensesdetransferts’établiraientà121milliardsFCFAcontre124,4milliardsFCFA,soitunebaissede2,7%.Quantauxdépensesdefonctionnement,ellesconnaîtraientunehaussede17,3%pours’établirà118,2milliardsFCFAen2012.

- Prévisions des finances publiques

Source:MEF,juin2011

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Réalisation 2010

Prévisions

2011 2012

Budget National

FMI Scénario central

Scenario alternatif

Recettes totales 603,0 698,1 650,1 709,9 692,0

Recettes Fiscales 525,9 617,8 578,0 632,3 622,4

Impôts 247,5 290,0 274,0 297,9 297,9

Douanes 278,4 327,8 304,0 334,4 324,5

Recettes non fiscales 77,1 80,3 72,0 77,6 69,6

Dont Trésor 50,2 52,3 44,5 52,2 40,0

Dépenses totales 702,1 884,7 801 846,5 828,7

Dépenses de personnel 238,7 270,0 270,0 279,0 279,0

Pensions et bourses 43,6 53,0 53,0 56,8 56,8

Transferts courants 114,1 124,4 107,1 123,0 121,0

Autres dépenses 90,3 100,8 104,5 121,2 118,2

Investissement public 177,2 310,3 233,0 229,5 216,6

Contribution budgétaire 101,2 140,9 133 122,7 112,7

Ressources extérieures 76,0 169,4 100,0 106,8 103,9

Intérêt 17,7 26,2 33,4 37,1 37,1

Prêts nets 20,5 0 0 0 0

Déficit global (base ordonnancement) -99,1 -186,6 -151,0 -136,6 -136,7

Dépenses en % PIB 21,5 25,4 24,7 22,9 22,4

Investissement public en % PIB 5,4 8,9 7,2 6,2 5,9

Déficit ord. en % PIB -3,0 -5,4 -4,6 -3,7 -3,7

Solde budgétaire de base (% PIB) -0,1 -0,5 -1,6 -0,8 -0,9

Taux de pression fiscale (%) 16,1 17,8 17,8 17,1 16,8

(%PIB)

ANNEXES

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ANNEXE 1DECRET PORTANT APPROBATION DES

STATUTS DE LA CAA-BENIN

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République du BéninFRATERNITE-JUSTICE-TRAVAIL ---------------Présidence de la République ------------

DECRET N° 2008-241 du 06 mai 2008 Portant approbation des statuts de la Caisse Autonome d’Amortissement

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT,

Vu LaLoi n°90-032du11décembre1990portantConstitutionde laRépubliquedu

Bénin ;

Vu La Loi n° 88-005 du 26 avril 1988 relative à la Création, à l’Organisation et au

Fonctionnement des Entreprises Publiques et Semi-Publiques ;

Vu L’Ordonnancen°28/PR/MFAEdu12novembre1966portantCréationd’uneTaxe

Spéciale d’Amortissement ;

Vu La Proclamation le 29 mars 2006, par la Cour Constitutionnelle des résultats

définitifsdel’électionprésidentielledu19mars2006;

Vu LeDécretn°2007-540du02novembre2007portantCompositionduGouvernement

Vu LeDécretn°91-05du22 février1991portant Institutionde laTaxesur laValeur

Ajoutée ;

Vu Le Décret n° 2000-601 du 29 novembre 2000 portant Réforme des Procédures

d’Exécution du Budget Général de l’Etat ;

Vu Le Décret n° 2001-039 du 15 février 2001 portant Règlement Général sur

la Comptabilité Publique ;

Vu LeDécretn°2006-268du14juin2006,fixantlesstructurestypesdesMinistères;

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STATUTS DE LA CAISSE AUTONOME D’AMORTISSEMENT

TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 : LaCaisseAutonomed’Amortissement(CAA),instituéeparOrdonnancen°28/PR/MFAEdu12novembre1966portantCréationd’uneTaxeSpécialed’Amortissement,estunEtablisse-mentPublicnationaljouissantdelapersonnalitémoraleetdel’autonomiefinancière.Elle est placée sous la tutelle du Ministre chargé des Finances.

Article 2 :TouteslesopérationseffectuéesparlaCAAbénéficientdelagarantiedel’Etat.

TITRE II : DES ATTRIBUTIONS

Article 3 :La Caisse Autonome d’Amortissement est chargée : - de la mobilisation et de la gestion des ressources extérieures (emprunts et dons) ; - de la gestion de la dette publique ; -delagestiondetousfondspublicsquiluisontconfiésparl’Etat; - de l’émission des emprunts publics ; -ducontrôledel’émissiondetousempruntspublicsémisoucontractésdanslepublic,endehorsd’elle,sousquelqueformequecesoit; - de la gestion des fonds de la contrepartie béninoise aux projets; - de la gestion des ressources et de l’exécution matérielle des opérations courantesdelaCaissedesDépôtsetConsignations.

Article 4 :Danslecadredelagestiondeladettepublique,laCAAestchargéedemener: -lesactivitésde«frontoffice»quicouvrentaussibienlesnégociationsdesnou veaux emprunts publics extérieurs et intérieurs que les renégociations multilatéralesetbilatéralesdeladetteextérieure.Acetitre,elleconduittoutes ces opérations en collaboration avec les autres administrations impliquées dans la chaîne de gestion.

-lesactivitésde«middleoffice»quiportentessentiellementsurlaformulation delastratégied’emprunt,l’analyseetlagestiondesrisques,l’analyseduporte feuilledeladette,l’analysedelaviabilitédeladette,laproductiondes statistiques de la dette ;

-lesactivitésde«backoffice»quesont:lerèglementduservicedeladette,le décaissement,lacomptabilitéetlesuivibudgétairedeladetteainsique la gestion de la trésorerie.

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Article 5 :Encequiconcernelagestiondesressourcesextérieures,laCAAestchargée: -d’accomplirlesformalitésd’entréeenvigueurdesaccordsdefinancement en collaboration avec les autres structures nationales compétentes ;

- de suivre l’accomplissement et la centralisation de toutes les formalités préalables au premier décaissement.

Article 6 : La CAA assure le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale de l’Endette-ment(CNE).Acetitre,elleestchargéede: -centraliserettraitertouteslesinformationsrelativesauxrequêtesetoffres definancements;

- préparer les dossiers à soumettre à la CNE ;

- préparer les comptes rendus des réunions de la CNE ;

- préparer les rapports d’activités trimestriels et le rapport annuel de la CNE ;

- préparer le budget de la CNE ;

- tenir un répertoire de toutes les décisions et de tous les avis de la CNE ;

- préparer et/ou mettre à jour tous les textes législatifs et réglementaires

relatifs aux domaines de compétence de la CNE ;

- mener toutes actions entrant dans le cadre des activités de la CNE.

TITRE III : DE L’ORGANISATION

Article 7 : La CAA est administrée par un Conseil de Gérance présidé par le Ministre chargé des Finances dont les membres sont nommés par Décret pris en Conseil des Ministres.

Article 8 : La gestion quotidienne de la CAA est assurée par un Directeur Général. Il est nommé par Décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé des Finances.LeDirecteurGénéralestassistéd’unAdjoint.CedernierestnomméparArrêtéduMinistrechargé des Finances sur proposition du Directeur Général.

Ilestmisfinàleursfonctionsdanslesmêmesformes.

Le Directeur Général de la CAA est l’administrateur de crédits pour les dépenses relatives au remboursement de la dette et l’ordonnateur délégué de son budget de fonc-tionnement.Enmatièrederecettes, ilest l’ordonnateurdéléguépour lamobilisationdesressources extérieures.

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Il est habilité à émettre et signer les actes d’engagement et d’ordonnancement. Il disposedesmêmesprivilègesqueleDirecteurGénéralduTrésoretdelaComptabilitéPu-blique en matière d’exercice des prérogatives de puissance publique.

Article 9 : LeDirecteurGénéralestassistéparunComitédeDirection,organeconsultatifobli-gatoire composé comme suit : *Président:LeDirecteurGénéral, *Vice-Président:LeDirecteurGénéralAdjoint, *Membres:-LesDirecteursTechniquesetAssimilés, - Deux (2) Représentants du Syndicat des Travailleurs.

Le Comité de Direction (CODIR) est consulté pour toutes décisions importantes.

LeCODIRseréunitunefoisparsemaine.Toutefois,ilpeutseréuniràlademandeduDirecteur Général qui lui soumet un ordre du jour ou à la demande de la majorité absolue de ses membres.

Article 10: IlestnomméauprèsdelaCAAunDéléguéduContrôleurFinancier,parArrêtéduMinistreChargédesFinancessurpropositionduContrôleurFinancier.Il exercedans la limitedesescompétences, lesmêmesprérogativesque leContrôleurFinancier au niveau central.

Article 11 : IlestnomméprèslaCAAunReceveurdesFinancesdelaDette,parArrêtéduMi-nistre Chargé des Finances sur proposition du Directeur Général du Trésor et de la Comp-tabilité Publique.

Le Receveur des Finances de la Dette est le Comptable assignataire des dépenses defonctionnementdelaCAA,deprojetsetcellesrelativesàladette.Encasdebesoin,leReceveurdesFinancesdelaDetteestremplacéparunReceveurdesFinances de la Dette Intérimaire.

Avantsoninstallationdanssesfonctions,leReceveurdesFinancesdelaDettedoitprêterserment.

Article 12 : IlestcrééàlaCAA,uneRégieSpécialed’AvancesetuneCaissedesMenuesDé-penses.EllessontgéréesparunAgentdelaCAA.LeRégisseurestnomméparArrêtéduMinistre chargé des Finances.

Avantsonentréeen fonction, leRégisseurestastreintà laprestationdesermentdevant le Tribunal de Première Instance.

Article 13 : LesmodalitésderecrutementduPersonneletlesqualificationsexigéessontdéfiniesparleDirecteurGénéraldanslerespectdelapolitiquegénéraledéfinieparleConseildeGérance.

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LesDirecteursTechniquesetAssimilés,lesChefsdeserviceainsiquelepersonnelnécessaire à la bonne marche des services sont nommés par le Directeur Général en fonc-tion des besoins du service et conformément aux textes en vigueur.

Le personnel nécessaire au fonctionnement de la Recette des Finances de la Dette etdelaDélégationduContrôleFinancierestmisàdispositionparleDirecteurGénéraldela CAA.

TITRE IV : DU FONCTIONNEMENT

CHAPITRE 1 : DU CONSEIL DE GERANCE

Article 14 : Le Conseil de Gérance est composé comme suit :

Président : Le Ministre chargé des Finances (ou son représentant) ;

Membres : - Le Directeur Général du Budget ; - Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique ; - Le Directeur National de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ; - L’Agent Judiciaire du Trésor ; - Le Directeur Général des Investissements et du Financement du Développement - Le Délégué du Personnel élu en Assemblée Générale.

Le Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement assure les fonctions de Rapporteur du Conseil de Gérance. Les décisions du Conseil de Gérance sont prises à la majorité simple des voix des Conseillersprésents,dèslorsquelequorumestatteint. Encasdepartagedevoix,celleduPrésidentestprépondérante.

Article 15 : Le Conseil de Gérance se réunit obligatoirement au moins deux fois par an. Il se réu-nitchaquefoisqu’ilestnécessaire,surconvocationdesonPrésident.Ilpeutenfinseréunirà la demande de la majorité absolue de ses membres.

Article 16 : LeConseildeGérancedéfinitlesconditionsd’emploidesressourcesdelaCAA.

Ilarrêtechaqueannéelebudgetdel’Institutionetfixelesobjectifsàatteindre.

IlcontrôlelagestiondelaCAApartouslesmoyensdevérificationjugésutiles.Aceteffet,ilétablitchaqueannéeunrapportsurlesopérationsetlasituationdelaCAA.

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CHAPITRE 2 : DU DIRECTEUR GENERAL

Article 17 : Le Directeur Général constate les droits et les charges de l’Etablissement. Il est le seulqualifiépourprocéderàl’émissiondestitresconstatantlesdroitsetchargesmaispeutse faire suppléer dans ses fonctions par son Adjoint.

LeDirecteurGénéralpassetouscontrats,marchés,bauxetconventions.LeDirec-teur Général représente la CAA en Justice.

Il propose au Conseil de Gérance les réformes qu’il estime nécessaires à l’améliora-tion des différents Services.

Article 18: LasignatureduDirecteurGénéraldelaCAAetcelledesonAdjointdoiventêtreno-tifiéesentempsutileauxbailleursdefondsetauReceveurdesFinancesdelaDette.Cesderniersaccusentréceptiondecesnotifications.

Article 19 : Le Directeur Général prépare le Budget de la CAA et le transmet à tous les membres du Conseil de Gérance avant le 15 juillet de l’année précédant celle pour laquelle il est éta-bli. LeConseildeGéranceseréunitpourseprononcersurcetavant-projetdebudget,afinquecelui-cisoitfinaliséettransmisdanslesdélaisrequisàlaDirectionGénéraleduBudget en vue de son intégration au Budget Général de l’Etat.

Article 20: LeDirecteurGénéraltransmetauxConseillers,aumoinsdeuxsemainesàl’avance,les dossiers à examiner par le Conseil de Gérance. Il donne au Conseil tous les documents qui lui sont nécessaires pour l’exercice de soncontrôle.

Il lui rend compte, à chaque séance, des nouveaux emplois de fonds réalisés etluifournit,touslessix(6)mois,unesituationcomptabledétaillée,faisantapparaître,pourchaquecompte,lesmouvementsenregistrésaucoursdusemestreconcerné.

Chaquesituationsemestrielleestarrêtéeau30juinetau31décembredechaqueannée.

Article 21 : Le Directeur Général est tenu de faire diligence pour assurer la rentrée de toutes les ressources et de faire engager contre les débiteurs en retard les mesures d’exécution nécessaires.

Ildresse,lecaséchéant,lesétatsdescréancesirrécouvrablesdontildemandeauConseildeGérance,l’admissionennon-valeur.

LeConseildeGérancepeutprononcerl’admissionennon-valeur,lerejetouordonnerqu’ilsoit procédé à des diligences complémentaires de la part du Directeur Général.

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CHAPITRE 3 : DU DELEGUE DU CONTROLEUR FINANCIER

Article 22 : LeDéléguéduContrôleurFinancierauprèsdelaCaisseAutonomed’Amortissementest chargé : -ducontrôleaprioriportantsurlarégularitébudgétaire,juridiqueetfinancièreetduvisa de tous les actes de dépenses du budget de la CAA. Ses avis motivés sont adressés parlavoielaplusdiligenteauDirecteurGénéraldelaCAAaveccompterenduauContrô-leur Financier;

- du suivi de la consommation des crédits rubrique par rubrique budgétaire ; - du visa des autorisations d’engagements des dépenses et du visa des contrats concluspar laCAAdont lemontant ne saurait excéder celui fixéparArrêtéduMinistrechargé des Finances.

- du visa des titres de paiement relatifs aux autorisations de dépenses ;

- de la tenue régulière de la comptabilité des engagements et des liquidations ;

-delaproductionmensuelleettrimestrielledesituationsfinancièresauContrôleurFinancier ;

-delavérificationdelatenuedeslivresjournaux,desregistresdecomptabilitéma-tière et d’inventaire ;

-duconstatsurplacedelamatérialitédestravaux,prestationsdeserviceoufourni-tures,objetdesdépensessoumisesàsonvisa;

-ducontrôleaprioridetouteslespiècesjustificativesjointesauxdossiersdedé-penses ;

- du visa de tous les ordres de mission à l’intérieur du Bénin émis par la CAA.LeDCFjouelerôledeConseillerduDirecteurGénéraldelaCAA.

Article 23 : Encasd’empêchementduDéléguéduContrôleurFinancier,leContrôleurFinancierprend les dispositions nécessaires pour faire assurer la continuité du service.

CHAPITRE 4 : DU RECEVEUR DES FINANCES DE LA DETTE ( RFD )

Article 24 : Le Receveur des Finances de la Dette est responsable personnellement et pécuniai-rement de la garde et de la conservation des fonds et valeurs ainsi que de la régularité des écritures comptables.

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Article 25 : Le Receveur des Finances de la Dette est chargé d’exécuter les opérations de re-cettes et de dépenses prévues au budget de la CAA et sur la base des titres émis par le DG/CAA.

Article 26 : LesopérationseffectuéesparleRFDsontsoumisesauxcontrôlesinopinésdel’Ins-pecteur Général des Services du Trésor Public et en cas de besoin de ceux de l’Inspection Générale des Finances.

Le Receveur des Finances de la Dette est chargé de la centralisation comptable des opérationsserapportantàlagestiondeladette,àl’exécutiondubudgetdefonctionnementet aux projets.

Les opérations décrites suivant les normes de la comptabilité publique sont intégrées aufichiercomptabledel’Etatparlebiaisdesupportsmagnétiquesquisonttransmisàlafinde chaque décade au Receveur Général des Finances.

Article 27 : Enfindegestion,leRFDproduitlecomptedegestiondelaCAAquiestintégréaucompte de gestion du Receveur Général des Finances.

CHAPITRE 5 : DU REGISSEUR

Article 28: ToutrégisseurnommédoitfaireparvenirauDirecteurGénéraldelaCAA,lesexpé-ditions :

- de l’acte de nomination ;

- de l’acte de prestation de serment ;

- du Procès-verbal d’installation.

Article 29: Le Régisseur de la CAA est chargé de la gestion de la Régie d’Avances et de la CaissedesMenuesDépenses.Acetitre,ilassure: -lagardedesfondsquiluisontconfiésdanslecadredesesattributions; -lecontrôleportantsurlarégularitébudgétaire,juridiqueetfinancièredesopéra-tions traitées ;

- le suivi de la consommation des crédits inscrits au chapitre relevant de la Régie ; - la tenue régulière de son livre journal où sont retracées les opérations au fur et à mesure qu’il les effectue.

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Article 30 : Lesrenouvellementsdefonds,encoursdegestion,seferontparmandatdepaie-ment jusqu’à ladated’arrêtdesécrituresfixéechaqueannéepar leMinistrechargédesFinances,dateàlaquelleaucunereconstitutionn’estpluspossible.

Article 31 : Le Régisseur encourt une responsabilité personnelle et pécuniaire analogue à celle desComptablesPublics,encasdedéficitdecaisse,deperteoudevoldefonds.

Article 32: LaRégied’AvancesetlaCaissedesMenuesDépensespourrontêtrevérifiéesàtoutmomentsurpiècesetsurplaceparleDGTCPet/oupartoutorganedecontrôledésignéparle Ministre chargé des Finances.

TITRE V : DE LA GESTION DE LA CAISSE AUTONOME D’AMORTISSEMENT

Article 33 : LeDirecteurGénéraldelaCAA,leDéléguéduContrôleurFinancieretleReceveurdesFinancesdelaDettesontresponsables,chacunencequileconcerne,del’exécutiondu budget de la CAA.

Article 34 :Le budget de la CAA est établi pour une année civile. Il comporte deux titres : - Titre 1 : Amortissement des charges de la dette publique ;

-Titre2:Dépensesdefonctionnement(Personneletinvestissements,CommissionNationale de l’Endettement);

Article 35 : Les ressources de la CAA sont constituées: -desprêtsrétrocédés; - d’une partie du produit de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ou de la Taxe perçue par les servicesdesdouanesconformémentauxdispositionsdel’Arrêtén°144/MF/DC/CT-FISC/SA du 24 mars 1993 portant répartition de la Taxe sur la Valeur Ajoutée;

- des commissions d’aval ;

- des produits des emprunts gérés ou émis.

Enfin,dessubventionscomplémentairessontverséesàlaCAAparleTrésorPublicchaque fois que les ressources ci-dessus citées ne lui permettent pas de faire face à ses obligations.

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Article 36 : Le Receveur des Finances de la Dette reçoit et prend en recettes aux comptes ou-verts dans ses livres et dans le cadre du budget de la CAA toutes les ressources citées à l’article 35.

Article 37 : La CAA est subrogée à l’Etat en cas de mise en jeu de la garantie donnée par celui-ci au titre d’emprunts déterminés.

Article 38 : Toutedemanded’octroidegarantie,d’avaloudelettredeconfortestobligatoirementsoumiseàl’examendelaCommissionNationaledel’Endettementpouravis,avantd’êtreprésentée au Conseil des Ministres.

Article 39 : ParDécretprisenConseildesMinistres,unecommissiond’aval liquidéeau tauxproposé par la Commission Nationale de l’Endettement est versée à la Direction Générale delaCAAparlesbénéficiairesd’avalencontrepartiedelagarantieaccordéeparl’Etatautitre de leurs emprunts.

Les produits de ces commissions d’aval concourent notamment à la constitution du Fonds de Garantie Spécial visé à l’article 40 ci-dessous.

Article 40 : UnFondsdeGarantieSpécialestconstituéautitredesavalsdonnésparlaRépu-blique du Bénin.

Ce fonds est constitué par les produits résultant du reversement à la CAA d’une com-missiond’avalpayéeparlesbénéficiairesencontrepartiedelagarantieaccordéeparl’Etatautitred’empruntsémisoudeprêtscontractésenvuedelaréalisationd’investissementsrentables.

TITRE VI : DES DISPOSITIONS DIVERSES

Article 41 : La Caisse Autonome d’Amortissement est autorisée à passer des conventions d’As-sistance Technique en matière de gestion.

Article 42 : EncasdedissolutiondelaCaisseAutonomed’Amortissement,lemodedeliquida-tion est déterminé par le Gouvernement conformément aux lois et règlements en vigueur. Il nomme un ou plusieurs liquidateurs.

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Article 43 : Lesliquidateursdevront,dansundélaiimpératif: -inventorieretarrêterlepassifdelaCaisseAutonomed’Amortissement;

- réaliser les actifs et recouvrer les créances. Le reliquat, après remboursementdetouslescréanciers,seramisàladispositiondesstructuresdel’EtatdésignéesparleConseil de Gérance ;

-déclareretfairehomologuerparleTribunallafindesopérationsdeliquidation.

Article 44 : Lesprésentsstatuts,quiabrogenttoutesdispositionsantérieurescontraires,pren-nenteffetpourcompterdeleurdatedesignatureetserontpubliésauJournalOfficieldelaRépublique du Bénin.

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ANNEXE 2DECRET PORTANT AUTORISATION

D’EMISSION DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE

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ANNEXE 3PREVISIONS ECONOMIQUES 2011-2016

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2014

2015

2016

Sect

eur P

rimai

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122,

01

180,

11

249,

51

326,

91

413,

01

509,

0Ag

ricul

ture

781,

581

7,8

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191

8,7

978,

41

044,

0E

leva

ge

200,

221

3,2

226,

924

1,6

257,

827

6,4

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he14

0,4

149,

015

7,5

166,

617

6,8

188,

7

Sect

eur S

econ

daire

461,

649

3,6

532,

457

3,3

619,

667

3,2

Indu

strie

s ex

tract

ives

7,7

8,0

8,8

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Indu

strie

s m

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s27

4,1

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031

8,7

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337

1,3

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1E

nerg

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37,3

41,1

45,1

49,7

55,0

60,8

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142,

514

7,6

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817

0,9

183,

219

7,1

Sect

eur T

ertia

ire1

256,

01

348,

71

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41

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01

684,

21

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4C

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erce

575,

161

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369

7,6

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479

7,3

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spor

ts e

t tél

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s28

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433

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140

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5B

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es e

t Ass

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ces

67,9

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3Au

tres

serv

ices

325,

635

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ices

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Mar

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2,8

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5-8

2,3

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1

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128,

43

332,

93

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6

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térie

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333,

436

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8,3

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950

4,5

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461,

83

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13

984,

84

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04

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24

928,

1

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0

200

400

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800

1 00

0

1 20

0

1 40

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0

1 80

0

2 00

0

2011

2012

2013

2014

2015

2016

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Sec

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01

000

1 50

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2 50

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3 50

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4 50

05

000

5 50

06

000

6 50

0 2011

2012

2013

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TOTA

L P

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eman

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térie

ure

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2011

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2016

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som

mat

ion

3 20

3,1

3 54

6,8

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7,2

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6,4

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inis

tratio

n ce

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le37

4,5

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9,1

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2 82

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6,6

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4 61

1,0

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atio

n br

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9,3

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809,

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tion

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233,

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426

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teur

priv

é 46

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6

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des

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tion

de b

iens

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les

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nus

des

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Com

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1

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8

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2011

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2016

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Déf

icit

de re

ssou

rces

c

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2013

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2015

2016

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n an

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2011

2012

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2016

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