2 12 octobre 2012No 723

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

11,358FANS

Jeudi, Ram à l’hôtel Oloffson. Le mois passe vite et c’est bientôt la fête des Morts. Vous ne serez donc pas trop en avance. A l’angle de l’avenue Christophe, route des Dalles et de la rue Capois.

A La Réserve, c’est le « Jeudi de la guitare » avec Dadou Pasquet. A compter de 7 h p.m. 5 USD pour le «cover charge ». 2, rue Marcel Toureau, Berthé, Pétion-Ville. 29 40 01 90 ; 29 46 11 11.

James Germain sera en concert à l’Institut français en Haïti. Passez dès aujourd’hui au 20 avenue Lamartinière, Quartier Bois-Verna pour savoir quand retirer votre carte, ou appelez au 46 44 26 23.

Vendredi, 9 h p.m. Bélo et Jean Jean Roosevelt seront en concert au Kokoye Night Club, 1, Delmas 31. Artistes invités : Queen B, Steeve Valcourt, Yohann et son band. Entrée : HTG 400 + une bière gratuite.

Salsa Night à l’hôtel Montana. A compter de 8 h p.m. avec l’équipe de Tempo Plus.Couscous Royal à Quartier Latin. Vers 8 h p.m.

Samedi, goûtez au buffet de Coin du Chef. Un véritable coin, mais ô combien agréable ! Bonne cuisine, service de qua-lité, l’espace se prête à toutes vos intentions : sortie entre amis, repas en famille, tête-à-tête avec votre amoureux. Très bon leur poireau farci. Entrée El Rancho, sur l’avenue Panaméricaine, en passant par le parking de Ritz Kinam.

Une soirée cabaret ça vous enthousiasme ? Oh que oui ! Un diner-spectacle hors du commun se joint à une occasion de faire un retour dans le temps pour vous ressourcer. Quartier Latin, 10 rue Goulard place Boyer, Pétionville, 8 h p.m. Réserva-tion recommandée.

Dimanche, emmenez toute la famille manger une bonne glace à Fior di Latte : les spécialistes de la glace. Choucoune Plaza, angle des rues Lamarre et Chavannes, Pétion-Ville.

A Café Place Saint-Pierre, Moc Don Show. Comédie, acoustique, «Happy Hour », zouk, compas. Invités : Ti Sax, DJ Rino, Dorzel… Vous payez selon votre envie. Ce sera en fait un don. A compter de 7 h p.m.

Péguy F. C. Pierrepeguyfcpierre@gmail.com

L’agenda de PéguyDe la musique, encore et encore. Vous êtes bien gâté cette semaine, et ceci dans tous les registres. Faites-vous plaisir, faites plaisir à votre penchant de fin connaisseur. Appré-ciez juste les petites douceurs de la vie. C’est la fugacité des bonnes choses qui les rend si exceptionnelles. Elles méritent d’être retenues.

Rihanna vient de dévoiler la couverture de son tout nouvel album «Unapologetic»

Encore une fois, la star est nue. À croire que c’est en tenue d’Eve qu’elle se sent le mieux. Pour son septième album, la star prend la pose, mettant en avant son dernier tatouage, la déesse Isis , et se recouvrant de dizaines de mots en italique. Déjà, les fans rivalisent d’imagination pour tenter de décrypter cette pochette d’album inhabituelle.

«Unapologetic», «Navy», Faith», Side Effects», «Fearless», «Diamonds», «Love», «Roc», «Victory»... Des dizaines de mots en italique, parfois difficile à décrypter, s’éten-dent sur la star, cachant à peine son anatomie. On suppose que certains de ses mots seront des singles de ce nouvel album, mais il faudra patienter jusqu’au mois prochain pour le savoir !

Après la sortie de la pochette très scandaleuse du premier single, «Diamonds», on n’en attendait pas moins de la part de la chanteuse sexy et trash. Nue pour Esquire, nue et trop sexy pour Nivea, nue pour son parfum «Nude» : la star commence à abu-ser de sa plastique de rêve pour se vendre.

Mais pourquoi s’en priverait-elle ? C’est une tactique sexy qui paie, puisqu’il n’a suffit que de quelques minutes pour que la star soit dans les tendances Twitter grâce au hashtag «Unapologetic».

Vu ses pochettes de singles et d’albums, on a hâte de voir le premier clip issu de ce septième album. La star sera-t-elle... nue ? Sans aucun doute !

Justin Bieber : des images de lui nu, suite au vol de son ordi ?!

Est-ce que le fantasme de millions de jeunes femmes de voir Justin Bieber nu va enfin devenir réalité ? En tout cas une photo est en train d’envahir le net et sauf trucage on dirait bien que c’est finalement arrivé ! En temps normal on crierait à la supercherie mais le cliché est apparu suite au vol hier soir, mercredi 10 octobre, de l’ordinateur portable et de l’appareil photo du petit chanteur. Ce larin a été effectué pendant que Justin était sur scène à Tacoma. Justin a déploré sur Internet ce vol, car il avait de nombreux éléments personnels dans les appareils . De là à imaginer qu’il existe quelques photos caliente, il n’y a qu’un pas. Cependant il n’avait pas l’air trop inquiet que quelque chose d’aussi osé soit publié.

Donc pour l’instant on ne sait pas si la photo de Justin tout nu est un fake, par contre il faut s’attendre à voir émerger des photos intimes mais pas forcément hot...

312 octobre 2012No 723

Tu chantes en créole, mais surtout en anglais. Pourquoi ?

J’ai toujours écrit mes textes en anglais parce que je subis un peu plus l’influence de la musique américaine. Il y a aussi le fait que mon oncle me parlait toujours en anglais quand j’étais petit, et qu’il était également rappeur.

Sinon, je chante en anglais pour élargir les frontières et rendre le rap d’ici un peu plus international. Wyclef Jean commence à se faire vieux, et il lui faut quelqu’un comme moi pour prendre la relève. C’est un fabuleux musicien, mais il n’est pas éternel. Je me porte volontaire pour l’aider dans son travail et entraîner du même coup d’autres rappeurs avec moi, Squady par exemple (rire ironique).

Parle-nous de l’aventure Canal Bleu/ Com’si Wow

J’ai commencé à Canal Bleu après l’école classique. L’apprentissage à Komsi Wow a été un peu difficile. Au début j’étais très arrogant, ne sachant pas trop bien ce que je faisais. Mais au fur et à mesure que j’acquérais de l’expérience, (et que le nombre de mes copines augmentait grâce à l’émission, lol), j’ai appris à gérer à la fois les fans et le show lui-même. Tira, mon ami et mentor, m’a beaucoup aidé en ce sens. Mes fans, je les aime beaucoup. Ils sont ma source de motivation et ils m’encouragent à m’améliorer, à faire des recherches toujours plus poussées pour répondre à leurs nombreuses questions.

A combien de musiques ou de vidé-oclips en es-tu jusque-là ?

J’ai un mixtape qui est sorti le 29 décembre 2011. J’ai alors vidéoclipé le morceau ‘’Work in my bag’’ pour

l’annoncer. Quelques mois plus tard, j’ai sorti un freestyle titré ‘’Gotta have it’’, qui a été suivi par ‘’Drop that’’, une musique sur laquelle je rappe avec Dug G. Plus récemment encore, soit il y a deux jours, j’ai mis le clip de la chanson ‘’Game of hearts’’ en circulation, un morceau que j’interprète avec Niskaa. A noter que toutes les musiques précitées sont vidé-oclipées.

Quels sont les feedback pour ‘’Game of hearts’’ ?

D’abord je dois dire que ‘’Game of hearts’’ parle du problème que le non-respect de la vie privée de son partenaire peut apporter dans un couple. Pour l’instant, les gens sont appréciatifs et un peu curieux de savoir si Niskaa et moi sommes en couple ; combien de fois on a fait la prise du baiser lors du tournage ; ou alors comment elle s’est sentie après avoir embrassé le dieu que je suis (rires).

La musique et la télé mises à part, à quels autres activités t’adonnes-tu ?

Je suis responsable de marketing à Canal Bleu. Mais aussi je travaille avec High Mind, une compagnie d’entertain-ment. On fait de la publicité, du marke-ting, du graphic design, mais aussi on produit des musiques, C’est un projet que mes potes (Rolensky Louis, Pimp Juice, Deetjen Schomberg) et moi avons commencé depuis l’école. Sinon, je projette de faire la revente-signature de mon mixtape très bientôt. Sur ce dernier participent Yohann et J-Perry. Je prévois également de sortir le clip de ‘’What it is’’

en décembre.

Un dernier mot ?Mon dernier mot est

un message aux jeunes.

SNIPER

Je veux qu’ils sachent que quel que soit ce qu’ils imaginent, ils peuvent le possé-der. C’est une question d’intention et de volonté. Je veux les encourager à avoir confiance en eux, c’est la chose la plus importante. Je suis moi-même un exem-ple vivant de confiance en soi. SANS CONFIANCE EN SOI, ON PEUT CROIRE EN DIEU. MAIS QUAND ON A CONFIANCE EN SOI, DIEU CROIT EN NOUS.

Un grand merci à Ticket et à tout le staff de High Mind, spécialement The-veen, Markentz et Athys.

Marie-Brunette B. Mainsourlabrune28@gmail.com

« J’aime toutes mes ex, et elles sont nombreuses ! »

Il fait 5 pieds 9, mais son égo est nettement plus grand que sa personne. En effet, Sniper, de son vrai nom Steves J. Bryan, est un jeune homme connu pour son talent, mais aussi et surtout pour sa grande confiance en soi qui frise

l’arrogance. Mais alors, ce qui pourrait être vu comme un défaut par certains est vénéré par le rappeur lui-même, qui revendique son arrogance et cette confiance démesurée comme étant les ‘’catalyseurs de son succès’’.

Aujourd’hui, dans le champ de tir du Sniper se trouvent les fans (femmes ?), de sa musique et de son émission, à qui il dédie son tout dernier morceau vidéoclippé en date : « Game of Hearts », qu’il chante avec la jeune rappeuse Niskaa.

Simple mais en symbiose parfaite avec son personnage et son art. Chemise bleu nuit à courtes manches et entr’ouverte sur un t-shirt blanc, casquette vissée sur le crâne, jeans et snickers, il ne porte pour bijoux que son tag, sa montre bleue, une bague et son simple bracelet en argent. On est bien loin des ‘’bleng bleng’’ dont les rappeurs sont autant friands ! De grands sourcils broussailleux, des yeux que de longs cils viennent attendrir, ‘’bèl chenèt’’, un sourire déroutant : l’ensemble n’est pas mal. Mais alors pas mal du tout. Et pour couronner le tout, le gars est assez cool quand on s’en approche de plus près.

Sniper est rappeur et présentateur-vedette de l’émission ‘’Komsi Wow’’ pour ce qu’on sait. Mais, nous apprend-t-il, il est également diplômé en communication et marketing à l’Institution Privée de Gestion et d’Entreprenariat (IPGE). Il commence à rapper alors qu’il était encore à l’école, mais il est né artiste, à l’en

croire. Il garde des souvenirs de lui-même très flatteurs d’ailleurs de chez Frantz Paillère (et comment !). Pour sa graduation, nous dit-il, il a été le plus élégant. « Je portais un costume griffé Roberto Cavali et j’ai été de

loin le plus élégant de ma promotion. Je suis fier de le dire, et je tiens à ce que Ticket l’écrive, car ma mère a travaillé dur pour m’offrir ce costume. Elle n’a pas travaillé en vain. Ma mère, moi, je l’adore ! ».

Mais il n’y a pas que sa mère que Sniper adule ; il paraît qu’il est un homme à femmes. Il a même tenu à saluer toutes celles qui ont fait ou font encore partie de sa vie. « A mes ex, qui sont nombreuses, en

passant (rires), j’envoie un salut spécial. Je vous aime toutes de façon particulière. Vous m’avez aidé à grandir d’une certaine manière, et avez contribué à faire de moi la personne que je suis aujourd’hui. »

Sans rires, Sniper ?! En tout cas, le type ne cache pas son amour pour les belles créoles. Ça enlève au moins un doute, et bridera quelques mauvaises langues !

Marie-Brunette B. Mainsourlabrune28@gmail.com

exemple vivantde confiance en soi

4 12 octobre 2012No 723

Membre fondateur et présidente de Communication Plus, secrétaire du Conseil d’Administration du quotidien Le Matin. Née à Jérémie le 17 octobre 1958, elle a mis en veilleuse une belle carrière de dix-huit ans dans le journalisme pour se consacrer à la société Communica-tion Plus qu’elle préside. D’avril 1990 à novembre 1997, elle a été un membre important de la rédaction du quotidien Le Nouvelliste. Plume très appréciée, elle s’est également illustrée à la radio et à la télé. À travers sa division Livres, Communication Plus encadre les auteurs qui désirent publier et prend en charge la distribution d’ouvrages. En dehors des librairies – en Haïti et à l’étranger – Com-munication Plus écoule aussi des ouvra-ges par le biais de « comptoirs de vente » tenus à l’occasion d’activités drainant un public large ou ciblé dont le livre ne constitue pas toujours la préoccupation première.

« Je me prête volontiers à l’exercice, avec toutefois une certaine frustration. C’est réducteur, les raccourcis ! Et choisir « les » cinq livres qui m’ont marquée en est un. Mais puisqu’il faut bien se lancer, j’en omets plusieurs autres, de lecture plus récente », nous confie Anaïse Cha-venet.

« L’espace d’un cillement », de Jacques Stephen Alexis

Ce livre est sans doute l’un des pre-miers qui m’aient été offerts. Ce que j’ap-précie le plus comme lectrice : le plaisir du texte. Une délectation sans pareille. Et une construction intéressante pour raconter la rencontre entre un homme et une femme, au-delà des préjugés. Cinq chapitres dont les titres sont empruntés aux cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le

goût, le toucher. La découverte progres-sive et totale.

« Gouverneurs de la rosée », de Jacques Roumain

Il y a entre les « Gouverneurs » et moi un lien indéfectible : je porte le pré-nom de son personnage féminin (dont l’officier d’État civil a soustrait malheu-reusement un « n », ce qui est grave !). Ma mère m’a prénommée Anaïse par amour pour mon père qui adorait, avant moi, ce livre. La langue de Roumain, si haïtienne et à la fois si belle ! Et ce lien entre Anaïse et Manuel scellé près de cette source en des termes qui ont éveillé l’érotisme chez la toute jeune fille que j’étais. Et cette initiation en douceur (?) aux probléma-tiques du monde paysan… Combien de fois ai-je relu et offert « Gouverneurs de la rosée » ? Je ne le sais plus.

« Rue du Havre », de Paul GuimardVoilà un livre apparemment ano-

din. Mais qui m’a bouleversée. Pour les raisons si bien évoquées (ce qui n’est pas toujours le cas) sur la quatrième de couverture du livre des éditions Denoël à Paris : « C’est une histoire rose et noire, une histoire de tous les jours que ce roman où l’ironie aiguë de l’auteur, son style mordant laissent sourdre une ten-dresse humaine permanente. »

Julien Legris, vendeur de loterie, installé rue du Havre, a décidé dans sa tête que François, qui descend quoti-diennement à 8 h 41 gare Saint-Lazare, et Catherine, qui se pointe à 8 h 52, sont faits l’un pour l’autre. « La mécanique impitoyable de l’existence moderne maintient ces deux êtres complémentai-res à onze minutes du bonheur. Par quel détour subtil et cruel la vie réunira-t-elle

Des livres qui ont marqué…

Anaïse Chavenet

ces trois personnages qui ne se connais-sent pas ? » Ah, l’imagination !

« Les trois mousquetaires », d’Alexandre Dumas

Comme beaucoup de jeunes avant moi et beaucoup d’autres après moi, j’ai dévoré ce roman dit « de cape et d’épée », ainsi que plusieurs autres (« Vingt ans après », « Le vicomte de Bra-gelonne ») du magicien Dumas, chez qui j’ai appris, de manière sans doute biaisée, mes premières notions d’histoire de France. De l’aventure, certes, mais aussi le sens des valeurs : l’honneur, l’amitié…

Je ne soupçonnais pas à l’époque qu’Alexandre Dumas était descendant d’esclave. Son père, le général Alexandre Dumas, est né à Saint-Domingue des œuvres d’un colon français, le marquis de la Pailleterie, et d’une esclave, Marie-Césette Dumas. L’habitation Madère à Latibolière (Jérémie), où a pris naissance

« La vertu paradoxale de la lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens », Daniel Pennac.

le général, devait plus tard tomber dans notre patrimoine familial. Qui l’eût cru ?

« Arraché aux ténèbres », de Peter Bourne

Le titre de la version originale de ce livre – si volumineux dans mon souve-nir ! – publié en Angleterre est « Black Saga », devenu, chez l’éditeur G. P. Putman’s Song, New York, « Drums of Destiny ». Cette dernière édition (que m’a dénichée mon ami Max Manigat), je l’ai offerte récemment à ma fille avec le mot suivant que je partage avec les lecteurs de Ticket : « Ce livre fascinant est le récit romancé de l’épopée du roi Christophe. J’étais adolescente quand j’ai dévoré la version française ‘Arraché aux ténèbres’ trouvée dans la bibliothèque de Pierre [mon père]. »

Depuis lors, je ne me suis plus laissée influencer par l’épaisseur d’un livre.

Concert de Jean Jean Roosevelt à l’Institut français en Haïti

Le mercredi 10 août 2012, à l’occasion de la journée du Vo-lontariat français, Jean Jean Roosevelt a offert un concert spectaculaire dans les jardins de l’Institut français en Haïti. Un show qui confirme sa place parmi les promesses sures de la musique haïtienne.

512 octobre 2012No 723

Les soldats vont avoir huit ans en novembre prochain. Pour célé-brer l’occasion de fort belle manière, ils offrent au public un nouvel album, le quatrième depuis que le groupe existe. Le 16 novembre 2012, au Carrefour de l’Aéroport (angle Delmas et Boulevard Tous-saint Louverture), ils signeront un album plein de surprises.

Tout est enfin prêt pour Rockfam Lame-a, le groupe réduit à huit chanteurs. Les combats qu’ils ont menés jusque-là sur tout le terri-toire national après « Pa gen Pase n’ » n’ont qu’un objectif : conqué-rir des fanatiques pour mieux imposer leur loi. Une loi à laquelle chacun doit se courber d’ici le 16 du mois prochain.

Aucun titre, à part « Assez » qu’une superbe vidéo nous présente à la télé, n’a encore été révélé. C’est comme une mission surprise, di-rigée par des chefs de peloton dont les noms sont sortis par grand hasard : Michaëlle A. Cartright, Carel Pèdre, Nickenson Prud’Hom-me, Wyclef Jean, Jean-Bernard Thomas… des personnalités issues de secteurs différents, pour apporter une diversité appréciable.

Pour l’instant, les mesures de communication et de sensibilisation s’amplifient. Tout doit être parfait, grandiose, mémorable. Casquettes frappées du nom de l’al-bum, « Afichew », des t-shirts numérotés ‘’8’’, nombre d’années d’existence du groupe, commencent à envahir les rues. Les mélodies de Kgnazz Roosevelt, de The Core et de Ti Ansyto (maestro) envahiront sous peu notre tympan.

A environ un mois du 16 novembre, Pikan, Toppy X, Fatal, Atròs, Kgnazz, et Big Jim

L’album

« Afichew »de Rockfam est prêt

A un moment où jeunes et vieux deviennent de plus en plus désespérés quant à leur avenir vu les problèmes que confronte le pays, un jeune nommé José Jodelin immortalise Haïti à travers son recueil de poésies.

Ce document comporte une cinquantaine de textes en créole et en français dont « Sa’l ye », « Fanm kreyòl », « Egalite », « Bay, evite », « Jis kilè », « Je t’aime », « Pran men nou », « Moso respè pou yo », « Refòm », « Jérémie », « Reveye nou », « Gadon w lanmou », « Mon inquiétude », « Nostalji », « Ayiti », « Baumont », « Mon pays natal », « Saut-Mathurine », « Je meurs » et « Remerciement à Dieu » qui traitent d’amour, d’Haïti et qui mettent en valeur la région du Sud et la ville de Jérémie.

Apprécions l’acrostiche HAITI, aussi titre du recueil, du poète Jodelin :« Héritage que nous ont laissé nos ancêtresAprès avoir eu tant d’obstacles et de peinesImmortelle par la protection du cielTarabustée par des sans-caractèreImprudents, sans soucis et malfaiteurs. » José Jodelin, poète, athlète et footballeur, est né le 7 février 1994 à Baumont,

Jérémie (Haïti). Orphelin de père, élevé par son infatigable mère, il a fait une partie de ses études primaires à l’école St-Jude de Camp-Perrin et au Christian Haitian Outreach (C.H.O.) de Carrefour (Port-au-Prince). Ensuite, José Jodelin a poursuivi ses études se-condaires (7e, 8e) à Mazenod, et depuis quelques années, il est au collège Cœurs-Unis de Camp-Perrin (CUC).

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

José Jodelinimmortalise Haïti

[Nicki Minaj] Oh, oh, oh, come fill my glass up a little more We ‘bout to get up, and burn this floor You know we getting hotter, and hotter Sexy and hotter, let’s shut it down Yo, what I gotta do to show these girls that I own them Some call me nicki, and some call me roman Skeeza, pleez, I’m in Ibiza Giuseppe Zanotti, my own sneaker Sexy, sexy that’s all I do If you need a bad b-tch Let me call a few Pumps on and them little many skirts is out I see some good girls, i’mma turn ‘em out Ok bottle, sip, bottle, guzzle I’m a bad b-tch, no muzzle, hey? Bottle, sip, bottle, guzzle I’m a bad b-tch, no muzzle, let’s go! Music, makes me, high Oh, oh, oh, come fill my glass up a little more We ‘bout to get up, and burn this floor You know we getting hotter, and hotter Sexy and hotter, let’s shut it down Pound the alarm! Pound the alarm! I wanna do it for the night, night So get me now, and knock this over I wanna do it like you like, like Come get me, baby we’re not getting younger I just want you tonight, night Baby we won’t do it for life Music, makes me, high Oh, oh, oh, come fill my glass up a little more We ‘bout to get up, and burn this floor You know we getting hotter, and hotter Sexy and hotter, let’s shut it down Pound the alarm! Pound the alarm! Pound the alarm! Oh, oh, oh, come fill my glass up a little more We ‘bout to get hot, and burn this floor You know we getting hotter, and hotter Sexy and hotter, let’s shut it down Pound the alarm! Pound the alarm!

LyricsPound the alarmNickiMinaj

Concert de Jean Jean Roosevelt à l’Institut français en Haïti

ne lésine pas sur les applaudissements. Avec Jean Jean Roosevelt, l’on ne

s’attend ni à la vantardise, ni aux ba-livernes. C’est le deuxième morceau, dont on ne saisit pas le titre, qui monte sournoisement. Rara, nago, rabòday, on est en plein dans les abysses de notre folklore. Des refrains comme « Wi wa bare ti poulèt ; ti poulèt sove, wi wa... », ajoutent un agrément sans nom à l’ar-deur du public composé de mélomanes qui n’attendent pas de signal pour se transformer en choristes. Avec « Agoye », le rythme s’amplifie. Encore du bon rara bien assaisonné avec des rafales de katas percutantes. Tout moun ap mache rara et Jean Jean Roosevelt, comme obnubilé par sa propre composition, ne ménage pas ses déhanchements.

Tout se passe selon ce qu’on recon-

naît à la star jérémienne. Mais le suspense persiste, on attend la dernière goutte. Jean Jean Roose-velt, n’étant pas né de la dernière pluie, sait comment happer la foule. Cette fois, c’est lui qui demande de se taire. Le public, trop flatté, agit contrairement et se met à chanter à gorge déployée « Quand vous n’avez rien à dire taisez-vous ! Taisez-vous, taisez-vous... ! ». L’on est astreint au plaisir de se lever pour se défouler, bref, pour se laisser imprégner par toutes les vagues d’émotions, puis d’applaudir un Jean Jean Roosevelt qui, une fois de plus, confirme sa place parmi les meilleures promes-ses de la chanson haïtienne.

Lord Edwin Byronebyronlord@gmail.com

Le mercredi 10 août 2012, à l’occasion de la journée du Vo-lontariat français, Jean Jean Roosevelt a offert un concert spectaculaire dans les jardins de l’Institut français en Haïti. Un show qui confirme sa place parmi les promesses sures de la musique haïtienne.

La nuit tombe, 18 h 45. Ils sont déjà des dizaines à s’installer dans cette cour rectangulaire jalonnée d’arbres. Malgré la fati-gue qui pourrait découler d’une

longue heure dans une salle de projec-tion, les spectateurs, plus que motivés , ne prennent pas en dégoût leur loisir. Ils s’apprêtent tous à redécouvrir Jean Jean Roosevelt.

Jeune au talent rassurant, sourire envahissant, le chanteur n’a pas envie de faire lanterner. Sa guitare qui ne chôme pas, secondée des roulements des tam-bours, commence à émettre des sons en demi-teinte. C’est une bonne partie de plaisir qui s’annonce. Avec « Désolé », la magie prend corps. Ce n’est pas encore le morceau fétiche, mais l’harmonie est captivante. On en jouit pleinement et on

ne cessent d’ordonner au grand pu-blic de : « AFICHEW ».

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr

Vendredi 12 octobre 20126Dominican series / aTV / UTV

Evelyne Louis Nicaisse, épou-se du commissaire au terrain Nickson Nicaisse, est décé-dée le samedi 6 octobre dès

suites d’une opération compliquée qu’elle avait subie le mercredi 3 octobre.

Si Evelyne Louis Nicaisse reste une parfaite inconnue du milieu du football, son mari Nickson Nicaisse, né le 31 octobre 1973 à la Gonâve, milite comme com-missaire au terrain depuis 2000. En 2001, il prend son baptême de feu en tant que commissaire à Source Matelas à l’occasion de la rencontre mettant aux prises le Roulado de Source Matelas avec l’Association Sportive de Grand-Goâve.

Marié à Evelyne Louis, il mène deux carrières parallèles en même temps. Il est professeur d’école et commissaire au terrain. Le couple a deux enfants (Kerry Jamesley Nicaisse, 9 ans et Ruth Nicaisse, 5 ans). Evelyne portait le 3e en-fant du couple quand l a situation s’est compliquée et qu’on a été obligé de l’opérer à cause de la mort du fœtus. Elle a perdu la vie des suites de cette opération. Les funérailles d’Evelyne auront lieu le vendredi 12 octobre, dans la matinée, à l’église Frères Unis sise à l’avenue Christophe Channel à Carrefour. Mme Evelyne Nicaisse n’avait que 39 ans.

Enock Néré/nereenock@gmail.com

Le commissaire au terrain, Nickson Nicaisse, endeuillé

Avant même d’avoir disputé les deux manches restantes du “ Dominican series / ATV / UTV “, Haïti Racing Team (HRT) est presque sûre de faire une belle performance à cette compétition de sports motorisés à laquelle participent motards et pilotes de l’île.

Combien des nôtres à pouvoir monter sur le podium domi-nicain à l’occasion de la der-nière manche du championnat

prévu pour le 16 décembre prochain sur la piste Hato Nueve de Santo Domingo ?

Tenant compte leur classement et performance dans les différentes catégories de ce challenge de l’île, Meir Vaknin (UTV productions et unlimited), Isaac Débrosse (0 à 300 cc enfants), le Commissaire Xavier Séïde (401 et plus novice), Bibich Faublas (401 et plus expert) et Anne Isabelle Bonifassi (0 à 400 novice), devront sabler normalement le champagne de la victoire à l’occasion de la remise des trophées et distinctions.

La dernière performance de Haïti Racing Team remonte au week-end du 30 septembre dernier lorsque Isaac Débrosse (chez les infantiles) surclas-sait tout le monde pour finalement

Haïti Racing Team domine toujours

s’adjuger de toute beauté la première place dans cette catégorie.

Avant même d’avoir terminé la compétition, Isaac Débrosse reste et demeure le seul à pouvoir établir le record de performance (clean record), en restant accroché à la première place toujours avec cette bonne dis-tance sur les autres concurrents.

Par ailleurs, Meir Vaknin, qui se passe de présentation et qui, à Bara-hona s’est transformé en un véritable « Dinausore », s’est approprié trois trophées en la circonstance.

Le premier, enlevé à l’occasion du Rallye Playero (Santo Domingo-Baharona), rentre dans le cadre des

festivités marquant la fête patronale de la ville de Barahona.

Et les deux autres, le dimanche 30 septenmbre au « Dominican series / ATV / UTV » alors que l’on ne donnait pas cher de sa peau après le parcours de 300 km effectué la veille dans le Rallye Playero.

Comme c’est d’ailleurs le cas pour Isac Débrosse, Meir Vaknin est d’ores et déjà assuré de pouvoir monter sur le podium le 16 décembre pour recevoir trophée, prime et distinction récompensant le champion de l’île.

Autre candidat pour le podium, le Commissaire Xavier Séède qui, après deux premières places obtenues, a terminé cette fois-ci 2e dans la caté-gorie 401 et plus Novice, mais espère se ressaisir à l’occasion du déroule-ment des deux ultimes manches pour se faire une place sur le podium.

En compagnie d’Anne Isabelle, le Commissaire a intégre la compétition très en retard et ces deux motards sont parvenus malgré tout à refaire leur retard pour finalement se hisser parmi les meilleurs.

Et pour finir, Bibich Faublas com-me pour Meir Vaknin se passe de présentation pour avoir remporté en plusieurs occasions le titre de cham-pion de l’île.

Rien n’est encore dans cette ca-tégorie Expert où ce dernier entend passer à la vitesse supérieure et fina-lement déjouer tous les pronostics en sa faveur afin de rééditer son exploit des années antérieures.

Rendez-vous pris pour les 11 et 16 décembre prochains respectivement sur Pista Tamboril de Santiago et Pista Hato Nuevo de Santo Domingo.

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

Le commissaire Xavier séide (à gauche) et meir Vakmin

motards et pilotes d’Haïti racing Team posant pour une photo souvenir après le déroulement de la course

Vendredi 12 octobre 2012 7

Du haut de ses cinq titres de champion du monde, le Brésil est souvent considéré comme la référence absolue, LE pays

du foot par excellence. Pourtant, ça fait déjà un bout de temps que la Seleção ne fait plus rêver. Après le joyeux bordel du Mondial allemand en 2006 et le fiasco des bourrins de Dunga en 2010, le nouveau coach, Mano Menezes, avait un sacré défi à relever : faire renaître de ses cendres le « futebol-arte », le vrai beau jeu à la brésilienne. Le tout avec en ligne de mire la Coupe du monde 2014, où le Brésil se doit de briller à la maison. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est loin du compte.

Aujourd’hui, le Brésil occupe une piteuse 14e place au classement FIFA. Le pire rang de son histoire, juste derrière la France (13e) et, injure su-prême, derrière trois rivaux sud-amé-ricains, l’Argentine (4e), l’Uruguay (7e) et la Colombie (9e). Une position étonnante, d’autant plus que la Sele-ção ne doit pas se coltiner les matchs de qualif’ pour 2014 et ne dispute depuis un an que des matchs amicaux. Sauf quelques exceptions, ses adver-saires sont tout sauf des foudres de guerre. Les derniers en date : l’Afrique du Sud (battue 1-0 sous les sifflets) et la Chine (étrillée 8-0, sachant que même la presse chinoise soupçonne un résultat arrangé). Les prochains : contre l’Irak (coachée par une vieille connaissance, l’ancien crack brésilien Zico), jeudi soir et contre le Japon,

mardi prochain.

La carte jeunes ne paye pasAu-delà du classement Fifa, qui de

toute façon ne veut pas dire grand-chose, c’est surtout le manque de cohérence du projet de Mano qui inquiète. Quand il a pris en main l’équipe, en août 2010, il a tout fait pour trancher avec son prédécesseur. Dunga avait convoqué la Seleção la plus vieille de l’histoire (28,7 ans de moyenne d’âge) pour le Mondial Af-sud, le nouveau coach injecte du sang neuf, avec une équipe bourrée de jeunes talents et Neymar en symbole de ce nouveau Brésil qui retrouve le sourire. Son idée : utiliser un max de joueurs de moins de 23 ans pour pré-parer au mieux les JO de Londres, où le Brésil espère alors enfin remporter la médaille d’or, seul titre qui manque encore à son palmarès, en espérant que cette génération arrive à maturité en 2014.

Une belle idée en théorie, mais des défaites successives contre des poids

lourds (l’Argentine en novembre 2010 et la France en février 2011) lui ont fait changer de cap. De peur de se faire bouffer tout cru lors de la Copa América de juillet 2011, il rappelle les vieux briscards Júlio César, Lúcio et Maicon, tout en sachant parfaitement que ces gars-là risquent fort de ne pas être au top de leur forme en 2014. Résultat : une élimination peu glo-rieuse en quarts contre le Paraguay, avec quatre pénos ratés sur cinq lors de la séance de tirs au but.

L’ombre de ScolariLe mois suivant, une cuisante dé-

faite face à l’Allemagne ne fait qu’en-foncer le clou, montrant clairement l’écart de niveau entre le Brésil et les grandes nations du foot mondial. Aux JO de Londres, Mano espère faire taire les critiques, mais pas de bol, il se vautre en finale contre le Mexique alors que son équipe avait fait plutôt bonne figure lors des autres rencon-tres, toutes remportées avec au moins trois buts marqués.

A son retour au Brésil, il sait qu’il risque de perdre son poste, notam-ment depuis qu’un certain Luiz Felipe Scolari, le coach du titre mondial de 2002, est libre comme l’air après avoir été viré par Palmeiras. Du coup, le 7 septembre dernier, quand son équipe peine à battre l’Afrique du Sud (1-0 but de Hulk) les supporters du stade Morumbi de São Paulo scandent « Felipão » (surnom de Scolari) et « Adeus Mano » (Adieu Mano).

L’un des premiers à le défendre est justement Zico, son adversaire lors du prochain match. « Aucun en-traîneur de la Seleção n’a dû affronter une situation pareille. Mano n’a pas pu compter sur la génération de la dernière Coupe du monde. En géné-ral, on peut toujours se baser sur cinq ou six joueurs-clefs qui ont ce vécu au plus haut niveau. Mano n’a pas eu cette chance. Beaucoup de gens sont injustes avec lui », explique-il. Le 10 mythique de la Seleção de 82 et 86 va plus loin, pointant du doigt ceux qu’il considère comme les vrais coupables. « J’aimerais que Mano puisse avoir des joueurs comme Kaká, Ronadinho ou Adriano en forme. S’ils étaient là, ils pourraient transmettre leur expé-rience aux jeunes », déplore Zico.

Mano a bien tenté de rappeler Ronaldinho, fin 2011, mais l’expé-rience a tourné court. Il faut dire que R10 qui, avant de se refaire la cerise à l’Atlético Mineiro, s’illustrait plus dans les boîtes de Rio que sous le maillot de Flamengo, n’est pas forcément un exemple à suivre. Adriano, n’en parlons pas. Par contre, Kaká, qui est en train de reprendre timidement des couleurs au Real, pourrait éventuel-lement faire l’affaire. Contre l’Irak, il fera son grand retour en sélection depuis le Mondial 2010 et devrait être aligné aux côtés du jeune Oscar, qui a tout pour devenir le futur grand 10 du Brésil

Source : Foot

mano menezes, le sélectionneur du Brésil

La Seleção, qui affronte jeudi soir en amical l’Irak de Zico, occupe actuellement le pire rang de son histoire. Un jeu décevant, un sélectionneur critiqué et une relève qui ne s’affirme pas, le pays du football inquiète à moins de deux ans de « sa » Coupe du monde. Comme un début de crise

Mais que fout le Brésil à la 14e place du classement FIFA ?

L’Américain Donovan “Da Bomb” George (27 ans ; 1,83 m ; 23 succès, dont 20 expéditifs, 1 nul, 2 défaites) n’est pas favori pour la fi-nale mondiale de classement des poids super-

moyens de l’IBF qui l’opposera à notre compatriote Adonis “Superman” Stevenson (35 ans ; 1,80 m ; 18 victoires, dont 15 avant la limite, 1 revers), ven-dredi au Centre Bell, à Montréal (Canada). Lucide, le boxeur originaire de Chicago croit tout de même en ses chances d’être le plus explosif des deux pugilistes dans l’arène. “Ce sera un combat difficile. Stevenson cogne dur et il se bat chez lui, a-t-il évalué. Ce sera une bagarre remplie d’actions... mais mon plan sera d’éviter de me faire frapper au visage !”

Afin de vaincre Stevenson, George n’a pas caché son plan : il compte pousser son rival à l’épuisement. “Il a mis K.-O. plusieurs gars au premier ou au deuxième round. Je crois que plus le duel durera, plus ce sera à mon avantage, a-t-il analysé. Moi je sais qu’au huitième et neuvième round, j’aurai encore du gaz dans le réservoir. Et c’est ma chance d’obtenir un championnat du monde”. “Malgré son palmarès, George n’est pas un artiste pur du K.-O. comme Adonis, mais un bagarreur acharné, a

renchéri le promoteur Yvon Michel. Il voudra limiter les dégâts en début de combat et amener Adonis dans les rounds de championnat”.

Sierra et Rodriguez, spectres de la défaiteLe protégé du groupe américain Warriors Promotions

détient une belle fiche chez les professionnels, même

George pas favori contre Stevenson

Le poids super moyen haïtien adonis “superman”

BoXe ProFessionneLLe / HaiTi

si elle comprend deux ombres. Donovan George a d’abord été surpris par le Mexicain Francisco Sierra en juillet 2010, avant de perdre par décision unanime devant l’espoir américain Edwin Rodriguez, en mars dernier. “George était invaincu et se croyait invincible lorsqu’il a affronté Sierra. Il était tellement confiant qu’il a accepté de se battre malade comme un chien... et il a payé le prix, a expliqué Yvon Michel. Quant à Rodriguez, il se tenait à distance et respectait énor-mément la force de frappe de George”.

Curieusement, Edwin Rodriguez a facilement remporté la finale d’une soirée de boxe où Anto-nin Décarie a épaté la galerie, le 29 septembre au Connecticut, sur les ondes de l’émission « Boxing Af-ter Dark » de la chaîne HBO. “Il a swingué pour sortir son rival (Jason Escalera) de ses bottines. Il n’avait pas agi ainsi contre Donovan George, a mentionné Yvon Michel. Adonis m’a dit : Rodriguez ne ferait pas ça contre moi !”

Une chance inouïeLe vainqueur du combat entre Stevenson et

George deviendra challenger officiel au titre mondial de l’IBF détenu par l’Anglais Carl Froch.

8 12 octobre 2012No 723

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Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.frCouleur Production

JEUX - 41

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les six lettres restantes forment le nom du célèbre navigateur qui a découvert le nouveau monde en 1492.

MOTS CACHÉS

ABRUTIR CRIBLE GAZEUX PLAQUEACCUSÉ DÉFAIRE GLACÉE RADINADAGE DÉPEINT IGLOO RAGERAMITIÉ DRAPÉ MADONE RAMÉEAMUSER ÉCOPER MANGUE RÂPEUXANCRER ÉGOUT MASSIF REÇUEAPACHE ENTRE MÉCANO RENTEASSISE ÉTUDIER MINIMA ROTUREASTATE ÉVAPORÉ MONTRER SALAUDBIAXE EXPULSIF NÉCROSE SIXIÈMEBLÂME FATIGUER NOEUD SKIERBURINÉ FEINDRE OFFRE TAULEBUTER FERME PATAUD TÉTINCHAIRE FERMOIR PEINERCRÊPE FLOTTANT PERDRIX

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ANAGRAMMES

Écrivez horizontalement dans chaque grille les anagrammes des mots suivants qui devront vous permettre de trouver d

un mot qui doit répondre à la question suivante:

ans la première colonne de chacune d’entre elles,

N°1 : Fortifiant des faibles voix

N°2 : Rien N°5 : Faisceau de menu bois

N°4 : Tissu ou galette

N°3 : Grande ville Syrienne

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COUP DE CRAYONS Un crayon déplacé dans chaque cas aura résolu le problème posé en chiffres romains.

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Inscris en toutes lettres le résultat des calculs au bon endroit dans la grille.

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SOLUTION JEUX - 40

MOTS CACHÉS

Excellence

MOTS CROISÉS

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

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51 39

PYRAMIDE

58 9 4 11

913 1617

52 47

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MOT À L’AUTRE

En changeant une seule lettre, inscrivez un nouveau mot au-dessous du premier, et ainsi de suite jusqu’au dernier. Pour vous aider, certaines lettres des mots à trouver sont déjà en place.

B R O M E

B ER U M

F RU M E

M RU T E

T EE R M

M EE R LR E M U E

ZIG ZAGSe rendre de la case supérieure gauche à la case inférieure droite en suivant toujours l’ordre des lettres de A à F ou de A à G, selon le cas, (ex: A-B-C-D-E-F-A-B-C-D-E-F, etc.) et en passant qu’une fois sur chaque case. Dans certains cas, plusieurs solutions sont possibles.

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Une grille de Sudoku se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9 cases. Place un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3x3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparait donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3x3. Quelques chiffres ont été placés pour vous aider.

SUDOKU

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CARRÉ MYSTÈRE

Découvrez la valeur de chacun des symboles. Les chriffres correspondent au total de chacune des rangées et des colonnes.

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CITATION ÉLASTIQUEPour lire la citation de la semaine, penchez votre journal. Le secret le mieux gardé est celui qu'on garde pour soi.

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R E G U L E R P P E O N

I P E A A M I D E R R E

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U N I E S S A X O N O O

L A P P O E M E D D A N

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R R N O U B A V V A I R

E M I R C C L A I R A A

A A N D R E E I S O L E

T L R R U S E R B B U T

C I V E T H H E B E T E

MOT OBSCURUne lettre vous est donnée pour chaque mot, afin de vous aider à trouver le mot obscur placé dans la colonne des cases grises.

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Indice : Couvre-pied de duvet

1 Matériau de construction2 Être vivant non végétal3 Fruit du noyer4 Sorte de moutarde5 Qui va d’un endroit à un autre6 Moyen de transport7 Planète du système solaire

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