Skipresse Vol. 26 no3 QC
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HORS-PISTE L’équipement de tous les compromisBIG MOUNTAIN Choosing Equipment and Making Compromises
L’odyssée Pierre VérotPierre Vérot’s Odyssey
En piste… avec les boys Partie 2
On the Slopes… with the Guys Part 2
vol.
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* À l’achat au comptant à partir de 27 705 $ pour la Forester 2.5X 2012 (CJ1X0), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 595 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour tous les modèles 2011. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (64 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (49,8 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». ‡ Prix valeurs résiduelles 2011 ALG Canada pour la gamme Subaru : première position au classement général, catégorie marque grand public. Photo(s) à titre indicatif seulement.
SUBMO-6105_SkiPresse_Forester.indd 1 11-12-16 10:21 AM
4 | skipresse www.skipresse.com
par/by Pat Wells Sommaire / mot de l’éditeurtable of content / from the editor
Le « trip » d’une vieAprès plus de 25 ans à skier l’Europe, l’Ouest
canadien et américain, la Nouvelle-Zélande, sans compter de nombreuses stations de l’est du
Québec, de l’Ontario et des États-Unis, certains diront « Me semble que tu as pas mal tout fait en ski… »
Oui, c’est vrai, j’ai eu l ’occasion de vivre plusieurs expériences dans ma vie de skieur. Mais je crois qu’il me reste encore tout un univers à découvrir : le ski d’aventure, la Haute Route, le ski hors-piste et l’ultime accomplissement, l’héliski !
Je rêve de survoler un champ de poudreuse au-dessus de la chaîne Cariboo et des montagnes Monashee, avec des amis, à bord d’un hélico Bell 212, ou de me retrouver avec des peaux sous les skis, à grimper Sol Mountain.
Robert, un ami à moi, me faisait remarquer qu’en écrivant ceci, je n’aurais pas le choix d’y aller. Et bien, il a raison ! Il me reste juste à me brancher : partir en héliski pour quelques jours avec Charles ; en expédition de haute montagne avec Simon ; ou avec Robert, pour une aventure à Sol Mountain.
À suivre… l’automne prochain, dans Skipresse Vol 27 #1 !
ErratADeux erreurs se sont glissées à la page 38 de notre publication précédente. On aurait dû lire: Charles Boileau et non Charles Gagnier, puis Charles Gagnier et non Charles Gagnon. Nos excuses.
There were two errors on page 39 of our last issue. It should have read: Charles Boileau, not Charles Gagnier, and Charles Gagnier, not Charles Gagnon. Our apologies.
Once in a Lifetime…After my more than 25 years of skiing in Europe, the Canadian
and American West, and New Zealand…not to mention the numerous ski resorts and centres of Eastern Québec, Ontario
and the United States, some might say, “Seems to me you’ve done pretty much everything as far as skiing’s concerned….”
Well, it’s true that I’ve been lucky enough to have a number of experiences in my life as a skier. But I believe I still have a whole world to discover: adventure skiing, the Haute Route, off-piste skiing and my personal ultimate, heli-skiing!
I dream of flying over a field of powder at the top of the Cariboo and the Monashee Mountains with some friends, aboard a Bell 212 helicopter, or of finding myself with sealskins attached to my skis as I climb Sol Mountain. A friend of mine, Robert, remarked to me that, now that I’ve written this, I have no choice but to go. And he’s right! I just have to plug in: take off for a few days of heli-skiing with Charles; head out on a high mountain expedition with Simon; or embark with Robert, on a Sol Mountain adventure.
To be continued… next fall, in Skipresse Vol 27 #1!
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SOMMAIREMot dE l’éditEur / FroM thE Editor . . . . . . .4
PrEMièrEs tracEs / First tracks . . . . . . . .6, 8
ProFil / ProFilE l’odyssée Pierre vérot . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Pierre Vérot’s OdysseyENtrEtiEN / iNtErviEw En piste… avec les boys (Partie 2) . . . . . . . . 14 On the Slopes… with the Guys (Part 2)
la chroNiquE goody / thE goody rEPortune anna plus forte et en santé . . . . . . . 19 Becoming a Stronger, Healthier Annaactualités / NEwsMonski.ca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
étoilE MoNtaNtE / risiNg starMikaela tommy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24coNsEil dE ski / ski tiPFaites tourner votre moteur . . . . . . . . . . . 26 Keep the Motor Runnin’! l’avENturiEr alPiNl’équipement de tous les compromis . . . .28 Choosing Equipment and Making Compromises
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vol. 26 No3 :: saison/season 2011-12
RÉDACTION Peter Oliver Mari-Jo Lamarche
Catherine Cardinal
COllAbORATEuRSAnna Goodman Simon St-Arnaud
TRADuCTIONMari-Jo Lamarche Anne Johnston
RÉVISIONPeter Oliver Mari-Jo Lamarche
INTERNETDÉVELOPPEUR WEB ET SOUTIEN
TECHNIQUE Patrick Leith
GRAPHISMEGeai bleu graphique
ÉDITION, VENTES & DÉVElOPPEMENT
DIRECTEUR GÉNÉRAL / ÉDITEUR PUBLISHER / GENERAL MANAGER
Patrick Wells [email protected]
819 216-5312
VENTES/ACCOuNT ExECuTIVE
Benoit Beauregard Michel Bienvenue
Diane Poirier 450 773-6028
IMPRIMÉ PARSolisco
DISTRIbuTIONMarc Allard et Diffumag
ISSN 1205-2043
© 2012 Ski Press News Inc. Tous droits réservés.
Le magazine Skipresse RIDE+ a pris toutes les précautions nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des renseignements mentionnés dans ses pages. Le magazine ne peut être tenu responsable des erreurs ou des négligences commises dans l’emploi de ces renseignements. Veuillez noter que les
prix mentionnés dans le magazine sont sujets à être modifiés sans réavis.
Ce magazine peut être recyclé. Veuillez le recycler là où c’est possible.
Soyez toujours en contact avec les sports de glisse et ses communautés, visitez skipresse.com. Skipresse RIDE+ est publié trois fois l’an, de septembre à janvier :
en édition bilingue. Skipresse RIDE+ soutient entre autres les activités de l’AMSC, de l’ANIN, L’ASSQ, SQA, du SIA et d’ISPO.
Pour établir un partenariat avec nous, contactez [email protected] .
Le magazine est aussi disponible en version électronique sur skipresse.com .
COuVERTuRE COVER
© Hans Christian Gulsvik
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MEDIA TYPE: Magazine
INSERTION DATE: Oct
REVISION NUMBER: 0
STUDIO
TO PRE-PRESS:
TO PUB:
PRODUCTION
CREATIVE DIR.
ART DIRECTOR
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Capone, Scarface, Bonnie et Clyde, ça vous fait penser à quoi? Et oui, à de célèbres gangsters du cinéma américain. Mais ce sont aussi quelques-uns des noms donnés aux vêtements Snow Criminal, une compagnie québécoise qui fabrique des tenues de planche et de freestyle pour hommes, femmes et juniors. Vous voulez découvrir la collection automne 2011/hiver 2012 ou celle de sa filiale, Lacasse, qui elle, conçoit des vêtements de ski? Simple, téléchargez leurs catalogues sur leurs sites Web! www.snowcriminal.ca www.lacasseapparel.com
Gangsters with styleSay Capone, Scarface, or Bonnie and Clyde, and you think of those famous gangsters represented in American movies, right? But they’re also the names of new lines by Snow Criminal, a Québec company that makes snowboarding and freestyle clothing for men, women and juniors. If you want to check out their Fall 2011/Winter 2012 collection, or that of its affiliated company, Lacasse, which makes ski clothes, just download the catalogues from their websites. www.snowcriminal.ca www.lacasseapparel.com
Ski Mag glisse à TVA SportsPrésentée depuis maintenant 22 ans, l’émission de télévision Ski Mag quitte RDS pour poursuivre son aventure à TVA Sports. Toujours animée par Simon St-Arnaud, Ski Mag, maintenant diffusée les samedis à 18 heures, c’est l’occasion de découvrir de magnifiques destinations de ski un peu partout au Québec, au Canada et aux États-Unis. De quoi faire saliver les mordus des sports de glisse !
Ski Mag slides over to TVA SportsThe TV program Ski Mag, which has been running for 22 years, is leaving RDS to continue its journey on TVA Sports. Still hosted by Simon St-Arnaud, Ski Mag – now on Saturdays at 6 p.m. – gives viewers a great opportunity to discover super ski destinations all over Québec, Canada and the United States. Check it out. It’s enough to make your mouth water!
Partez en voyage avec… Nordica!Pour la saison 2012, le manufacturier Nordica Canada a décidé de se lancer dans les forfaits de ski. En s’associant à Tours de Sport Vacations, un voyagiste spécialisé dans les voyages de ski depuis plus de 25 ans, Nordica Canada propose différents forfaits conçus pour tous les types de skieurs et de planchistes. Plus de 35 destinations à travers le Canada, les États-Unis et en Amérique du Sud vous sont donc proposées. Alors, que vous soyez fervent de poudreuse, de surfaces damées, de parc & pipe, ou si vous skiez en famille, il y a sûrement un forfait pour vous ! www.nordicasnowvacations.com
Take a trip with Nordica !For the winter of 2012, Nordica Canada has decided to add ski travel to its offerings. By joining forces with Tours de Sport Vacations, a travel company that has specialized in ski trips for 25 years, Nordica Canada will be able to offer a wide range of packages designed for every kind of skier and rider. More than 35 destinations across Canada, the United States and South America are available. If you’re a powder hound, a groomer zoomer, a park-and-pipe rider or if you ski as a family, there’s bound to be a package for you!www.nordicasnowvacations.com
Des gangsters qui ont du style !
6 | skipresse www.skipresse.com
par/by Mari-Jo Lamarche Premières tracesfirst tracks
Summer Leonard / Pisteuses secouristes à Aspen Buttermilk
Helly Hansen:Le choix des pisteurs secouristes pour rester au sec, au chaud et protégé dans des conditions extrêmes.
CONFIANT QUAND ÇA COMPTE
HH_W11_Skipresse_SP.indd 1 09.12.11 13.38
Helmet Required?When actress Natasha Richardson sustained a fatal brain injury in the winter of 2009 on the slopes of Tremblant, safety advocates throughout North America mobilized. Their cause: requiring skiers to wear helmets.
New Jersey this winter became the first U.S. state to pass a mandatory helmet law, requiring skiers under 18 to wear brain buckets. California has also hovered close to passing a helmet law for the last two years.
But leading the charge is Nova Scotia, which was on the verge in early December of passing a law requiring all skiers and snowboarders – not just kids – to wear helmets. The law would go into effect next ski season, and the fine for skiing helmet-less would be $250. (After Richardson’s death, a similar law was proposed in Québec but never enacted.)
Yet helmet requirements don’t necessarily need the force of law. Since Richardson’s accident, Tremblant’s parent company, Intrawest, has required that all children and terrain-park skiers at its resorts (including Ontario’s Blue Mountain) be helmeted. Simple rule – no helmet, no ticket.
Safety, of course, is the rationale behind these laws and rules. And government officials point out that reducing traumatic brain injuries can mean significant savings in government-provided medical-care costs. The same reasoning has been behind mandating the use of seat belts.
But others denounce such laws as infringements on personal freedom. They can also question claims of increased safety; the National Post has reported that all four skiers killed in accidents at Canadian ski resorts last year were wearing helmets.
Whether required by law or not, helmet use is increasing anyway. As many as nine in 10 Canadian skiers are now helmeted, according to some estimates. They are, to borrow a phrase, staying a step ahead of the law.
Quand l’actrice Natasha Richardson succomba à une hémorragie au cerveau, à l’hiver 2009, après une violente chute sur les pistes de Tremblant, les défenseurs de la sécurité, un peu partout en Amérique du Nord, se mobilisèrent. Leur cause : obliger les skieurs à porter le casque.
Cet hiver, le New Jersey est devenu le premier État américain à adopter une loi obligeant les skieurs de moins de 18 ans à le porter. Et la Californie, ces deux dernières années, est elle aussi passée à un cheveu de s’y souscrire.
La Nouvelle-Écosse, au début décembre, était sur le point d’adopter une loi obligeant tous les skieurs et planchistes – pas juste les enfants – à porter le casque. La loi entrera en vigueur la saison prochaine, et l’amende, pour skier sans casque, serait de 250 $. (Suite au décès de Richardson, une loi similaire fut proposée au Québec mais n’a jamais été adoptée.)
Mais les exigences concernant le casque ne requièrent pas forcément l’intervention de la justice. Depuis l’accident de Richardson, Intrawest exige que tous les enfants et les utilisateurs de modules et ce, dans les parcs de ses centres de villégiature, portent le casque (incluant Tremblant et Blue Mountain). La règle est simple : pas de casque, pas de billet.
Évidemment, la question de sécurité sert ici de prémisse. Le gouvernement précise qu’une
réduction du nombre de traumatismes crâniens pourrait signifier des économies reliées aux soins de santé. Le même raisonnement avait été à l’origine du port de la ceinture de sécurité.
D’autres dénoncent de telles lois soutenant qu’elles violent les droits et libertés de la personne. Ils mettent aussi en doute l’augmentation de la sécurité ; le National Post signalait que les quatre skieurs ayant perdu la vie l’an dernier lors d’accidents dans des centres de villégiature canadiens portaient le casque.
Néanmoins, le port de casque, qu’il soit imposé par la loi ou non, augmente. D’après certaines estimations, jusqu’à neuf Canadiens sur dix le portent.
Porter Airlines à la rescousseAuparavant, les Ontariens, pour skier au Vermont, devaient par courir un long trajet en voiture. Un bon huit heures de route dans les pires conditions routières hivernales. Ceux qui y parvenaient sans le moindre pépin arrivaient complè-tement épuisés.
Heureusement, le transporteur Porter Airlines basé à Toronto a ajouté une nouvelle destination à son réseau. Alors du 15 décembre au 8 avril, Porter offrira des vols directs entre Toronto et Burlington, au Vermont. La compagnie aérienne, grâce à un partenariat avec Ski Vermont (skivermont.com ), propose aux skieurs des forfaits « tout inclus » pour plusieurs centres de villégiature au nord du Vermont. « Une très bonne affaire », disait à Skipresse un skieur de la région de Toronto.
Ainsi, Porter semble être devenue la compagnie aérienne de choix pour les skieurs de l’est du Canada. Vous partez de l’Ontario et allez à Tremblant ? À Québec (au Mont-Sainte-Anne, au Massif, à Stoneham) ? Cliquez sur flyporter.com. Vous êtes à Tremblant et voulez passer quelques jours à New York ? Porter offre aussi des vols directs vers la Grosse Pomme.
Ça prend un casque?
Snow in the AirFor Ontarians to enjoy skiing in Vermont, a lot of travel pain used to be involved. Basically, you had to get behind the wheel for about eight hours of white-knuckle winter driving. If you made it without mishap, you arrived exhausted.
To the rescue this winter comes Toronto-based Porter Airlines. Beginning December 15 and continuing through April 8, Porter is offering direct flights between Toronto and Burlington, Vermont. The airline is also working with Ski Vermont (skivermont.com) to create all-inclusive ski packages for several northern-Vermont resorts. “It’s a big deal,” one Toronto-area skier told Skipresse.
This only adds to the reasons to think of Porter as the airline of choice for eastern-Canadian skiers. Going from Ontario to Tremblant? To Québec City (for Mont-Sainte-Anne, Le Massif, Stoneham)? Go to flyporter.com . Looking for a winter getaway from Tremblant to New York?
Porter offers direct flights to the Big Apple, too.
par/by Peter Oliver Premières tracesfirst tracks
8 | skipresse www.skipresse.com
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With a hot tea in my hand and eyes like saucers, I am completely enthralled by this
man’s tale. He is composed, reflective and disconcertingly calm as he tells me about his life, starting with his first hesitant runs in Morocco at the age of six or seven, passing through some chance encounters that would determine his future path, and on to his most recent achievements. It’s the journey of a visionary man guided by his passions – the “odyssey” of Pierre Vérot.
It real ly star ted in Morzine, France. “On wood skis with metal edges and in leather boots. The era of Rossignol Olympique 41s,” he remembers. It seems that even at the age of 12, he was interested in the development of technology and in ski instruction, with Claudius Baud of the EFS (École du Ski Français).
He gave up racing after falling and fracturing his fibula, and he started teaching. “For my first lesson, I had 35 students. Quite the baptism for a guy 16 years old !” he chuckles. Then at 18, he left for the army where he spent 16 months as a ski instructor for the 27th Alpine “Hunter” Battalion. He then returned to Morzine, where he continued his career as an inst ructor. “In France, the ski instructor enjoys a highly respected social status, recognized by the State Department of Education,” says Pierre. Quite a contrast to the American “ski bum” !
And then one day he happened to have a class of Canadians. “Ten memorable days with the Canadians, who really knew how to ski…real top guns,” Pierre reminisces. It was a decisive encounter with Réal Charest, Raymond Lanctôt, Jean Lessard, Guy Barvost and Elton Irwin. At the end of their stay, Lanctôt invited him to come to Canada.
Pierre, who is at heart a bit of a bohemian – “just like my mother and just as my three daughters later became”– accepted without a second thought.
In Québec, he was in it ia l ly an ins t ruc tor and coach at Raymond Lanctôt’s ski school a t Mont P lante , and then moved to Gray Rocks under the direction of Réal Charrette. “I was practicing slaloms every day on Lucille Wheeler’s run,” he says. As a result, Pierre was able to perfect his skiing technique, becoming the youngest Level 4 instructor of the time. “My Amer ican cl ient s cal led me `Lucky P ier re ’ because on Thursday, I did my pirouettes on the slopes knowing that after supper, I’d be putting some generous tips in my pocket ! ” he admits, laughing.
One thing led to another and he became the director of the downhill and cross-country ski school at La Sapinière hotel. He developed sk i weeks at Mont Plante, Vallée Bleue and Belle Neige. “But the ski week concept was really invented by Réal Charrette,” he says by way of clarif ication. And so, with Réal, he developed the public-relations side of his character ; with Raymond, his business side and his teaching ; and with Yves Bienvenue, his skiing. “They were
Tisane bien chaude à la main, les yeux ronds comme des vingt-cinq sous, je suis totalement captivée par le récit de cet homme. Posé,
réf léchi et d ’un calme déconcertant, i l me raconte son cheminement ; depuis ses premières glisses, au Maroc, à l’âge de 6-7 ans, en passant par ses rencontres déterminantes jusqu’à ses plus récentes réalisations. Le parcours d’un visionnaire guidé par ses passions : place à « l’odyssée » Pierre Vérot !
Ses vrais débuts, c’est à Morzine qu’il les connaît. « Sur des skis de bois, des carres en métal et des bottes en cuir. L’époque des Rossignol Olympique 41 », se souvient-il. Ainsi, déjà à douze ans, il s’intéresse au développement de la technologie… et à l’ensei-
gnement du ski, avec Claudius Baud de l ’ESF (École du Ski Français).
Après avoir fait de la course pendant quelques années, il chute, se fracture
le péroné et de là, abandonne la course puis commence à enseigner. « À ma première leçon, j’avais 35 élèves. Tout un baptême pour un jeune de 16 ans ! » Puis, à 18 ans, il part pendant 16 mois à l’armée comme moniteur de ski pour le 27e bataillon des chasseurs alpins (27e BCA). Il retourne ensuite à Morzine où il continue sa carrière de moniteur. « En France, le moniteur de ski jouit d’un statut social très respecté, reconnu par le ministère de l ’Éducation nationale », me dit Pierre. On est bien loin du ski bum de l’Amérique !
L’odyssée Pierre VérotPierre Vérot’s Odyssey
©Sarah Pearson
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Profil ProfilEpar/by Mari-Jo Lamarche
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real mentors for me, at different levels,” he adds.
In 1969 he became the owner of the Belle Neige ski area boutique and then, two years later, founded the Pierre Vérot Ski School in the same location. It was an extraor-dinary adventure and he pursued it for a quarter of a century. “For me,” he says, “it was like a design studio ! Because my ideas were accepted and I was trusted, I launched a ton of initiatives. I would never have had that much freedom to develop and innovate if I’d stayed in Europe.”
During this period he was a true innovator. He founded the Fédération de ski acrobatique (Free style Ski Association) in 1975 – one of Canada’s first jump sites – and also developed an interest in several other types of sports, introducing into Québec the deltaplane, skiing on grass, windsurfing…not to mention mountain biking and skiing for handicapped people. Then, because he was a passionate snowboarder, he founded, in 1989, the Commission de surf des neiges à la Fédération québécoise de ski — the Snowboard Commission of the Québec Skiing Federation. “I remember,” he says,”
offering Jasey Jay Anderson his first snowboard, with which he made the jump to Burton.”
Finally, in 1994, after a long and fruitful period at Belle Neige, he took over the Tremblant snowboard school. “We went from five full-time instructors to 60,” he grins.
Now, at 66, this skiing and boarding buff has become a representative for Canadian Mountain Holidays Heli-Skiing (CMH Heli-skiing, www.canadianmountainholidays.com), for which he is developing the Québec market.
“Quebecers are sometimes afraid to ski powder. Yet they’re the best ‘tourist skiers’ in the world because they ski in the worst conditions and always have to work technically,” he says.
So while some people left to chase their dream in America, Pierre Vérot allowed himself, guided by his passions and convictions, to achieve his Canadian dream. He’s considered a pioneer, and has made a huge contribution to the rise of skiing and boarding in this country.
Et puis un jour, il tombe sur une classe de Canadiens. « Dix jours mémorables avec des Canadiens qui savent skier, de vrais Top Gun ! », se remémore Pierre. Ainsi, une rencontre décisive avec Réal Charest, Raymond Lanctôt, Jean Lessard, Guy Barvost et Elton Irwin. À la fin du séjour, Lanctôt l’invite au Canada. Pierre, l’âme un peu bohème « comme l’était ma mère et comme le sont devenues mes trois filles ! », accepte sans hésiter.
Arrivé au Québec, Il est d’abord moniteur et entraîneur à l’école de ski Raymond Lanctôt, au mont Plante, puis à Gray Rocks, sous la direction de Réal Charette. « Je faisais des slaloms tous les jours sur la piste de Lucille Wheeler », se souvient-il. Ainsi, il perfectionner son ski et devient alors le plus jeune niveau 4 de l’époque. « Mes clients américains m’appelaient Lucky Pierre car le jeudi, je faisais mes pirouettes sur les pistes sachant qu’après le souper, j’empo-cherais de généreux pourboires ! », avoue-t-il en riant.
De fil en aiguille, il devient directeur de l’école de ski alpin et de ski de fond de l’hôtel La Sapinière. Il développe les semaines de ski au
mont Plante, à Vallée Bleue et à Belle Neige. « Mais le concept des ski week, c’est Réal Charrette qui l’a inventé », tient-il à spécifier. Ainsi, avec Réal, il développe son caractère relationniste, avec Raymond, son côté business et son enseignement, et avec Yves Bienvenue, son ski. « De véritables mentors pour moi, à des niveaux différents. »
En 1969, il devient propriétaire de la boutique du centre de ski Belle Neige où il fonde, deux ans plus tard, l’École de ski Pierre Vérot. Une aventure extraordinaire qui se poursuivra pendant un quart de siècle. « Pour moi, ça été un véritable bureau de création ! Comme mes idées étaient acceptées et qu’on me faisait confiance, je prenais des tonnes d’initiatives. Je n’aurais jamais pu jouir d’une telle liberté d’action, développer et innover autant si j’étais resté en Europe. »
Pendant cet te pér iode, un innovateur, il en fut tout un. Fondateur de la Fédération de ski acrobatique en 1975 – le canada lui doit d’ailleurs l’un de ses premiers sites de saut – il s’est aussi intéressé à plusieurs autres disciplines sportives, introduisant au Québec, le deltaplane, le ski sur herbe, la planche à voile, sans oublier le vélo de montagne et le ski aux handicapés. Puis, fervent amoureux de la planche à neige, il fonde, en 1989, la Commission de surf des neiges à la Fédération québécoise de ski. « Je me souviens d’avoir offert à Jasey-Jay Anderson sa première planche avant qu’il passe chez Burton ! »
Finalement, en 1994, suite à sa croisade à Belle Neige, il prend les rênes de l’école de planche à neige de Tremblant. « On est passés de cinq moniteurs à temps plein à 60 ! » ajoute-t-il.
« Mes clients américains m’appelaient Lucky Pierre car le jeudi, je faisais mes pirouettes sur les pistes sachant qu’après le souper,
j’empocherais de généreux pourboires ! »
“My American clients called me `Lucky Pierre’ because on Thursday, I did my pirouettes on the slopes knowing that after
supper, I’d be putting some generous tips in my pocket !”
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Maintenant âgé de 66 ans, cet inconditionnel de la glisse est devenu agent pour l’entreprise Canadian Mountain Holidays Heli-Skiing (CMH Héliski), pour laquelle il développe le marché québécois.
« Les Québécois ont parfois peur de skier dans la poudreuse mais pourtant, ce sont les meilleurs skieurs « de tourisme » au monde car ils skient dans les pires conditions et doivent toujours travailler techniquement », dit-il. www.canadianmountainholidays.com
Or, pendant que certains sont partis à la conquête du rêve américain, Pierre Vérot se sera laissé guider par ses passions et ses convictions pour réaliser son rêve « canadien ». Considéré comme un pionner, il aura grandement contribué à l’essor des sports de glisse au pays.
Pierre Vérot se sera laissé guider par ses passions et ses convictions pour réaliser son rêve « canadien ».
Pierre Vérot allowed himself, guided by his passions and convictions, to achieve his Canadian dream.
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Traditionally, the Alpine ski industry has been represented and dominated by men. As we saw in our previous issue, however, more women are not
only making names for themselves, they are managing to be leaders – particularly when it comes to marketing.
“The fact that the ski i ndus t r y i s ver y
t e ch n i c a l may e x p l a i n w hy, traditionally, the
jobs went to the guys. But it’s actually marketing, pure and simple : product positioning by market segmentation and demographics,”says Isabelle Sauvageau bluntly. “However, to work in the field, you really do need be crazy about skiing,” she adds.
Since 2007, Isabelle has been director of marketing with Tecnica Group Canada, distr ibutor of Blizzard, Tecnica, Nordica, Nitro Snowboard and Rol lerblade. “That ’s why I found myself there. Basically, I’m a skier,” she says. One of her strengths is her empirical experience : she evolved in skiing over the past 25 years.
“When you’ve worked on the ground, you have a good understanding of the milieu, the events and associations, and you recognize what skiers need and the importance of good equipment. I studied business administration but as far as I’m concerned, my knowledge of the ski industry and my experience as a skier has brought me intuitively to marketing.
Certif ied as a CSIA level 4 instructor, she taught full-time
at Club Tremblant for five years after completing university school ing. “I wanted to take a sabbatical year after university…but I kind of stayed there !” she says. She then worked in the hospitality business as an event coordinator and a trade commissioner, before making the jump to Skipress. There Isabelle set up the distribution network in the United States as well as overseeing the organization of the magazine’s ski testing, helping to build her in-depth product knowledge. After seven years with Skipress, in a decision that she says came from the heart, she signed on with Tecnica Group Canada.
Well supported by her team but facing a multi-faceted challenge, she sees herself a bit like an orchestra conductor : designing marketing strategies, managing a budget, monitoring national and regional campaigns, supporting retailers for product marketing and promotional activities, for all our brands. “And what’s super motivating is that my superiors give me a great deal of freedom. So I can put into place concepts and promotional campaigns that I’ve dreamed up myself. As well as being super stimulating, it lets me enjoy my entrepreneurial side and push my own limits,” she continues.
Traditionnellement, l’industrie du ski alpin était représentée et dominée par les hommes. Cependant, comme nous l’avons vu dans notre dernière publication, un nombre grandissant de femmes
réussissent non seulement à se démarquer, mais elles parviennent à jouer le rôle de leaders, particulièrement au niveau du marketing.
« Le fait que ce soit technique explique peut-être que traditionnel-lement, ces postes étaient occupés par des hommes. Mais c’est du marketing pur et simple : position-nement de produits par segments de marchés et démographies », lance d’emblée Isabelle Sauvageau. « Toutefois, pour travailler dans ce domaine, ça prend aussi la passion du ski », ajoute-t-elle.
Depuis 2007, Isabelle occupe le poste de directrice marketing chez Groupe Tecnica Canada, le dist r ibuteur des marques Blizzard, Tecnica, Nordica, Nitro Snowboard et Rollerblade. « C’est pour ça que je me suis retrouvée là : à la base, je suis une skieuse », affirme-t-elle. L’une de ses forces est de posséder l ’expér ience empirique, ayant évolué dans le ski depuis les 25 dernières années.
« Quand tu as t ravai l lé sur le terrain, tu as une bonne
compréhension du milieu, des évènements, des associations et tu reconnais les besoins des skieurs et l’importance d’un bon équipement. Même si j’ai étudié en administration des affaires, ma connaissance du milieu du ski et mes expériences multiples m’ont amenée intuitivement vers le marketing.
Certifiée niveau 4 de l’AMSC, elle a enseigné cinq ans à temps plein au Club Tremblant après ses études universitaires. « Je voulais prendre une année sabbatique après l ’université…mais je me suis un peu accroché les pieds ! » Elle a par la suite œuvré dans l ’hôteller ie comme coordon-natrice d’événements, puis comme déléguée commerciale, avant de faire le saut chez Skipress. Elle y a monté le réseau de distribution aux États-Unis en plus de veiller à l’organisation des ski-tests, d’où sa connaissance approfondie des
En piste… avec les boys On the Slopes… with the Guys
Part 2
Partie 2
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To come up with new strategies, Isabelle is always looking to establish new partnerships “that allow for a change of visibility with cross-promotions to maintain our brand image.”
To inform consumers, particularly her “family” clients, the active skiers and pass-holders, Nordica has its own magazine (nordicama-gazine.com). It’s an effective way to inform consumers, promote the company’s products and support their partners.
Fur thermore, social media – par t icular ly Facebook – let her energize the community, i n te rac t w i t h peop le who appreciate her group’s products and ra i se interes t th rough ac t iv i t ies and contes t s . For example, there’s a draw for a weekend at the TWSSF (TELUS Wor ld Sk i & Snowboard F e s t i v a l ) a t W h i s t l e r ( w w w . f a c e b o o k . c o m /n o r d i c a c a n a d a ) a n d another for a catskiing stay in the Monashees, with Mustang Powder (w w w.f a c e b o o k . c o m /blizzardtecnicacanada).
“ T h i s way, w i t hou t spending much, we get to talk to a lot of people and reach a younger market segment or a client group that can be hard to reach, but one that’s always on the lookout for the latest, most interesting thing,” she asserts, with a smile.
Then, aside f rom market ing init iat ives, the quality of the
products plays a major role in the manufacturer ’s success . The research and development s ide a l lows the creat ion of cutting-edge products. In fact, the Tecnica Group has had a r ich heritage of technological innovation since 1939.
So in following her instincts and her passion for skiing, Isabelle appears to have found her place. “When you get to the launch of a product, it’s really electrifying,” she says. In December, at Nordica’s interna-tional sales meeting, in Sölden, she even won the company’s “Marketing Manager of the Year” honor. “Because I love what I do,” she adds, “I will always go that extra mile to get more impact. We’re selling pleasure, after all !”
produits. Puis, après 7 ans, une décision « de cœur » comme elle dit, elle est engagée chez Groupe Tecnica Canada.
Bien entourée mais face à une tâche multiple, elle se perçoit un peu comme un « chef d’orchestre » : élaboration de stratégies marke ting, gestion de budgets, suivi des campagnes nationales et régionales, support aux ventes et aux détail-lants pour la mise en marché de produits et pour les activités de promotions et ce, pour toutes les marques. « Et ce qui est super motivant, c’est que mes supérieurs m’accordent vraiment une liberté d’action. Je peux donc mettre en place des concepts et des campagnes de promotions que j’ai moi-même conçus. En plus d’être super stimulant, ça me permet d’exploiter mon côté entrepreneur et de repousser mes limites. »
Pour met t re en p lace de nouvel les stratégies, Isabel le cherche cont inuel lement à établir de nouveaux partenariats « qui permettent un échange de visibilité, des promotions en croisé et le développement de notre image de marque. »
Pour informer efficacement les consommateurs, pour promouvoir ses produits et pour supporter ses partenaires, Nordica dispose de son propre magazine, conçu pour sa clientèle de type « famille », les skieurs actifs et les détenteurs de passes www.nordicamagazine.com .
Auss i , les médias soc iaux , not am ment Facebook , lu i p e r m e t t e n t d ’a n i m e r l a
commu nauté, d’interagir avec les gens qui appré cient leurs produits et de susciter l ’inté rêt par le biais d ’activités et de concours. Par exemple, le tirage d’un week-end au TWSSF (TELUS World Ski & Snowboard Festival), à Whist ler www.facebook.com/ nordicacanada e t ce lu i d ’un séjour de catski ing dans les Monashees , avec Mus t ang Powde r w w w.fa ce b o o k .co m / blizzardtecnicacanada .
« Ainsi, à peu de frais, on arrive à parler à beaucoup de gens et à rejoindre un segment de marché plus jeune ou une cl ientèle parfois difficile à rejoindre, mais toujours l’affût des plus récentes nouveautés », soutient-elle.
Par ailleurs, mis à part les initiatives marketing, la qualité des produits joue un rôle primordial dans le succès du manufacturier. Son volet « recherche et développement » lui permet de concevoir des produits à la fine pointe de la technologie. Le Groupe Tecnica détient d’ailleurs un solide héritage d’innovation technologique et ce, depuis 1939.
Ainsi, en suivant son instinct et sa passion pour le ski, Isabelle semble avoir trouvé sa place. « Quand on arrive à la mise en marché du produit, c’est vraiment passionnant ! », confie-t-elle. Et en décembre, au séminaire international des ventes de Nordica, à Sölden, elle fut même proclamée « Marketing Manager of the Year » (directrice marketing de l’année) ! « Parce que j’adore ce que je fais, je vais toujours faire l’extra mile pour générer plus d’impact. On vend du plaisir, après tout ! »
En décembre, au séminaire international des ventes de Nordica, à Sölden, Isabelle fut proclamée « Marketing Manager of the Year » .
In December, at Nordica’s international sales meeting, in Sölden, Isabelle won the company’s “Marketing Manager of the Year” honor.
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I know about coping with injuries. I have been through the proverbial meat grinder of ski racing : breaking an arm and (devastatingly at the time) missing nationals, racing a week after thumb surgery, tearing
my anterior cruciate ligament three months before the Olympics and still racing, or, most recently, tearing my hip labrum last season. And I know about what it takes to come back successfully from injury. In my first World Cup race in Aspen in November after my hip had healed, I was thrilled with eighth in the first run to end up in the top 20.
Injur ies come with obvious negatives, like missing part of a season or an important race, or having to race with pain and not getting the desired result. There are also the less obvious negatives affecting your confidence, impeding your ability to ski aggres-sively and your ability to race like a wild person. But with a positive attitude and a lot of patience, anybody can regain top form through rehabilitation. Here, in my experience, are the biggest “game changers” in dealing with injury.
Damage assessmentFor starters, listen to your body.If something hurts worse than a bruise or a pulled muscle, inhibits your movement, or makes it very
hard to do your sport, take notice ! Sometimes it’s obvious ; I knew my knee was torn from the extreme “POP !” I heard as I fell during a race. On the other hand, my hip tear was very sneaky. I had no clue that anything bad had happened, but my hip was PAINFUL. Five months and many sad ski-racing attempts later, I finally got it checked and discovered real damage, and surgery would be required. I have vowed never again to let something slide and work through the pain. If it hurts, get it checked.
a Positive, Open attitudePositive thoughts, healing thoughts, and smiling as often as possible are all important parts of getting
Gérer des blessures, je connais ça. En termes imagés, je peux dire que je suis passée au « hachoir » de la course de ski : fracture à un bras qui m’a fait manquer les nationaux (dévastateur à
l’époque), prendre part à une course une semaine après une chirurgie au pouce, déchirure du ligament croisé antérieur à seulement trois mois des Jeux olympiques (en y participant malgré tout) et, la saison dernière, déchirure du labrum de la hanche. Je sais donc comment m’y prendre pour revenir en force suite à une blessure. En novembre, lors de ma première course de Coupe du monde de la saison, à Aspen, complè-tement rétablie de ma blessure à la hanche, j’étais très contente de finir huitième en première manche, et de faire le top 20.
Certains aspects négatifs provoqués par les blessures sont évidents comme de louper une course importante, de manquer une partie de la saison ou encore, de courir malgré la douleur, n’obtenant pas les résultats tant attendus. Mais d’autres éléments moins évidents peuvent nous affecter, notamment la confiance et la capacité de skier de façon agressive, telle une déchaînée.
Évaluer les dommagesD’abord, il faut écouter son corps. Une douleur qui vous fait souffrir, plus qu’un bleu ou qu’un muscle étiré, limitera vos mouvements et nuira à la pratique de votre sport, alors soyez-alerte ! Parfois, c’est l’évidence même : je savais, à entendre le « POP ! » en tombant, que mon ligament au genou était déchiré. Cependant, ma déchirure à la hanche fut sournoise. Aucun signe que quelque chose de grave venait de se passer. Mais quelle DOULEUR. Après cinq mois et plusieurs tentatives de reprendre la course, j’ai finalement consulté, obtenu un diagnostic, et suis arrivée à une solution : une chirurgie.
À l’avenir, je ne vais plus jamais ignorer une douleur. Si ça fait mal, il faut consulter.
Une attitude positive Penser de façon positive, visualiser la guérison, sourire le plus souvent possible sont tous des éléments favorisant la récupération. Une attitude négative ne vous aidera pas à guérir. Suite à ma chirurgie au genou, j’étais dans un état émotionnel pitoyable et je suis allée voir un « guérisseur ». Je ne sais pas si ça m’a aidée ou non mais le fait d’être étendue sur la table pendant une heure, envoyant à mon genou des ondes positives, m’a permis d’oublier les distractions et de me concentrer sur ma guérison.
apprendre à aimer la physiothérapieParfois, pendant mes moments de découragement ou quand les douleurs étaient trop intenses, la simple présence réconfortante d’un (ou d’une) physio compé tent(e) m’a ida i t . Mes phys ios ont tellement souvent joué le rôle de
Becoming a Stronger, Healthier Anna
et ensantéUne Anna plus forte
Ma réadaptation s’apparentait à un
emploi à temps plein. J’y mettais autant
d’intensité que lorsque je m’entraîne
en ski.
My rehabilitation became a full-time job. I embraced all of it with the same
energy I approach my ski training.
© Anna Goodman
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par/by Anna GoodmanLa chronique GoodyThe Goody reporT
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better. A negative attitude won’t help you heal any faster. At one of my lowest emotional points during rehab after my knee surgery I went, in a kind of desperation, to see a “healer.” I don’t know if it worked or not, but laying on a table for an hour sending healing thoughts to my knee was a great way to steer my mind away from all distractions other than getting better.
Learn to Love Good PhysiotherapyJust the supportive presence of great physiotherapists has gotten me through some of my harshest pain and lowest emotional moments. My physiotherapists have often doubled as psychologists, spending day after day talking, laughing, and reflecting on life as I lay on their physio tables.
One of the greatest lines I’ve ever heard came from a close friend as we were both going through physio after injuries. She told me : “Pain is just the French word for bread.” We thought it was so hilarious that we talked more about bread than about the pain we were experiencing.
Between spinning on a stationary bike, getting treated, icing, doing exercises, icing again, and doing
more treatment, my rehabili-tation became a full-time job. I embraced all of it with the same energy I approach my ski training ; I remained 100 % focused on a clear goal – getting healthy.
Be PatientYes, the first days back on snow are hard, and your level of skiing will probably be well below what you are used to. But having patience and staying positive is critical. Returning from injury is about taking baby steps and finding a positive side to every day. One great turn becomes a great run, which becomes an awesome day. Before you know it, you’re back in the starting gate.
In Aspen, I charged with every bit of energy I had. I believed in my abilities, I didn’t hold back, and I had one of my best runs ever. I still have a lot of work ahead to reach the podium, but I know I put everything I had into getting strong and healthy again. All my past injuries are irrelevant now in determining how fast I can be. The road back from injury isn’t an easy one, but through positive thinking and patience, coming back stronger than before is completely possible.
psychologues, placotant, riant, philosophant sur la vie pendant que j’étais là, étendue sur la table de traitement. Un jour, l’une de mes amies qui, comme moi, recevait des traitements à la suite d’une blessure, m’a vraiment fait rire. Elle m’a dit : « Le mot pain (douleur, en anglais)
existe aussi en français, mais signifie du pain (bread) ! » On a tellement ri, et on a plus parlé de pain que de la douleur qu’on ressentait.
Ma réadaptation s’apparentait à un emploi à temps plein : spinning, t raitement , g lace, exercices, encore de la g lace, d ’autres traitements. Concentrée à 100 % sur un seul objectif : recouvrer la santé. Avec autant d’intensité que lorsque je m’entraînais en ski.
La patienceOui, les premiers jours sur les pistes sont difficiles et votre niveau de ski n’est alors jamais aussi bon qu’à l’habitude. Cependant, il est primordial de rester patient et positif. Revenir, après une blessure, c’est d’y aller une étape à la fois. Graduellement, un beau virage devient une super descente, puis une journée formidable. Et soudai-nement, vous êtes de retour au portillon de départ.
À Aspen, j’ai dévalé la pente avec toute mon énergie. Je croyais en mes habiletés, j’ai tout donné, réalisant l’une de mes meilleures descentes à vie. Il me reste encore un bon bout de chemin à franchir pour rejoindre le podium, mais je sais que je me suis vraiment investie à fond pour repartir en force et en santé. Maintenant, mes blessures précédentes n’ont plus de signifi-cation et ne peuvent plus influencer ma performance. Rebondir, après une blessure, n’est certes pas facile, mais en restant positif et en étant patient, revenir plus fort est absolument réaliste.
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Les Champions ne fument pas!
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Pascale Prefontaine (9 ans) et Erik Guay Champion du monde de la descente.
Être un champion, une championne, ne veut pas dire atteindre la plus haute marche d’unpodium. Être champion, c’est vivre une vie où on est maître de son destin, et ce, grâce auxchoix qu’on fera tout au long de celle-ci. Avec un corps sain, un esprit sain, de la passion et dela volonté : tout est possible!
Ce message a été rendu possible grâce à la généreuse contribution de :
M. Michel Marcoux, Lanctôt - M. Danny Minogue, Président Canada alpin - M. Martin Rochette,Norton Rose - M. Nicolas Marcoux, Associé PwC - DAVIES WARD PHILLIPS & VINEBERG - M. SylvainToutant, Chef des opérations Van Houtte - M. Réjean Robitaille, Président et Chef de la direction, BanqueLaurentienne.
Et par la collaboration de :
Skiing’s Brave New World
F or exper ienced sk iers, sk i ing seems easy. Nothing that smacks of rocket science, it would seem. But it ’s a different matter ent irely for novices, for whom Alpine ski ing can
seem complicated and intimidating. The numbers tell the story : eight out of 10 people who try skiing don’t come back. As a New Year’s resolution, the ASSQ (Québec’s association of ski centres) decided that in 2012 it would attack the problem. The association wants people to develop or redevelop a taste for skiing and is encouraging provincial sk i centres to work together to make access to skiing easier.
Let’s Stop Preaching to the Choir !Québec ski centres have about six to seven million visitors a year. In 2010, 6.4 million visits were recorded. So within an increasingly diverse recreational spectrum, Alpine skiing remains popular. Converted skiers don’t quit…but they don’t seem to be spreading the good news, either.
Who is the Next Generation ?The ASSQ has been working for years to attract next-generation skiers. Various school programs – Expérience Maneige, Iniski and Inisurf – have allowed between 30,000 and 50,000 young people annually to try the sport through the loan of equipment and an introduction to Alpine skiing. www.maneige.com/en/school/experience-maneige www.maneige.com/en/school/iniski-inisurf
Building Loyalty in the Next GenerationAlpine sk i ing has stagnated for a number of years. The low
rate of retent ion for novice skiers reinforces this reality. In response, the ASSQ is launching a campaign to infuse an interest in skiing among potential skiers and to improve access for both newcomers and dropouts. It is estimated that there are about 400,000 potential enthusiasts among never-ever skiers. The number of sk iers who have abandoned skiing because of a lack of time or money – or lack of motivation – is estimated to be about 500,000 people. Currently, the number of dedicated skiers in Québec is about 1.3 million. It’s a simple equation : if the ASSQ can succeed in converting novices and dropouts, the skiing population could almost double !
the monski.ca CampaignThe ASSQ has created a website, monski.ca, to guide and support future skiers. The site, debuting this month, will provide trail information as well as tips and advice, and will point future enthus i a s t s toward s good mountains, good deals and more.
Pour tous les skieurs d’expérience, la pratique du ski semble évidente. Rien de sorcier, croit-on, au pays de l’hiver. Pourtant, il n’en va pas ainsi pour les néophytes pour qui le ski alpin
semble parfois compliqué, sinon intimidant. Les chiffres sont on ne peut plus clairs à ce chapitre puisque huit personnes sur dix tentent l’aventure sans réitérer ! Telle une résolution de la nouvelle année, l’ASSQ (Association des stations de ski du Québec) a décidé, en 2012, de s’attaquer à ce problème. L’Association veut donner ou redonner le goût du ski et souhaite également solidariser les stations pour qu’elles travaillent ensemble à faciliter l’accès à sa pratique.
arrêtons de prêcher pour des convertis !Bon an, mal an, les stations de ski du Québec comptent environ six à sept millions d’entrées. En 2010, 6,4 millions de visites ont été enregistrées. Malgré l’offre de plus en plus diversifiée en matière de loisirs, le ski alpin garde la cote et conserve une clientèle fidèle. Les skieurs convertis ne démissionnent donc pas mais ne
semblent toutefois pas répandre la bonne nouvelle.
Qu’en est-il de la relève ?L’ASSQ travail le depuis bon nombre d’années à former la relève. Ses divers programmes scolaires – Expérience Maneige, Iniski et Inisurf – sont concluants et permettent d’initier annuellement entre 30 000 et 50 000 jeunes en
L’ASSQ a donc mis sur pied un site, monski.ca, qui vise à guider et encadrer les skieurs en devenir.
The ASSQ has created a website, monski.ca, to guide and support future skiers.
©ASSQ
Monski.ca, un site au service des nouveaux skieurs
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ActuAlitésNewspar/by Catherine Cardinal
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According to Alexis Boyer-Lafontaine, the ASSQ’s director of public affairs, “It’s a matter of simplifying the skiing experience, as much as possible, for the new customer or occasional skier.” The campaign goes further, building a foundation for a core group of Québec ski centres committed to offering beginning skiers a quality Alpine experience. Close to half of Quebec’s ski centres have chosen to standardize their practices to meet the new “ASSQ certification,” assuring that quality experience. In this way, the association hopes to create a consistent experience, build a following within the coming generation, and create loyalty among a larger number of skiers. The ASSQ’s excellent website is in both French and English. While the new www.monski.ca website is currently in French only, the ASSQ says an English version will be added soon.
facilitant son accessibilité par le prêt d’équipement et par l’initiation à la pratique du ski alpin. www.maneige.com/fr/ecole/experience-maneige www.maneige.com/fr/ecole/iniski-inisurf
Fidéliser la relèveMalgré une relève assurée, la pratique du ski alpin stagne depuis plusieurs années. La démographie et le faible taux de rétention des néoskieurs expliquent cette réalité. L’ASSQ lance donc cette année une campagne pour tenter d’insuffler le goût du ski et de faciliter sa pratique, tant chez les débutants que chez les « décrocheurs ». Les premiers regroupent ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience, une population estimée à 400 000 nouveaux adeptes potentiels. Les seconds rassemblent les skieurs d’occasion qui ont délaissé la pratique par manque de temps ou d’argent – en somme, de motivation –, un marché évalué à 500 000 personnes. Actuellement, le nombre de skieurs au Québec gravite autour de 1,3 millions d’adeptes. L’équation est donc simple : si l’ASSQ réussit son pari de convertir débutants et « décrocheurs », elle est à même de doubler sa population de skieurs !
Campagne monski.caL’ASSQ a donc mis sur pied un site, monski.ca, qui vise à guider et encadrer les skieurs en devenir. Le site est là pour donner des pistes, des conseils, et diriger les adeptes dans la bonne direction ; vers les bonnes montagnes et les bons forfaits. Il s’agit, selon Alexis Boyer-Lafontaine, directeur des affaires publiques de l’ASSQ, « de simplifier au maximum la démarche du nouveau client ou du skieur occasionnel ». Cette campagne va plus loin encore, elle pose les bases d’une association entre les stations de ski du Québec qui elles, s’engagent à offrir une aventure alpine concluante en respectant des standards de qualité. En d’autres mots, près de la moitié des stations ont pour le moment décidé de standardiser leurs pratiques pour répondre à la nouvelle « certifi-cation ASSQ » qui garantit au skieur une « expérience client » concluante. De cette façon, l’Association espère pouvoir – au fil des prochaines années – créer une certaine émulation entre les stations, bâtir une relève, et fidéliser un plus grand nombre de skieurs. www.monski.ca
©ASSQ
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Permis du Qc.
Skipresse’s new rising star leads the next generation of a skiing dynasty. The name Tommy is synonymous with sporting and commercial success. Her parents and grandparents shone both
on the slopes and in business. The Tommys are behind the birth of the Edelweiss ski centre and are founders of the Tommy & Lefebvre chain of stores. Now it’s the third generation’s turn to catch the Tommy wave.
The name is Mikaela Tommy. She’s only 16 and has been skiing since she was two…and competing since she was four ! The top Canadian girl in her age category in giant slalom, she combines calm strength with both humility and confidence. She is a member of the national team that will participate in the inaugural Youth Winter Olympic Games to take place this year, in Innsbruck, Austria, from January 13 to 22.
What motivated you to ski ?I started skiing really young. It was my family that originally got me into it, but not to push me to be like them. My brother and I amused ourselves at one point by boarding, and then when my brother decided at the age of six or seven that he wanted to compete, I thought I’d do the same.
is skiing part of your DNa ?Yes. My dad was in the Olympic Games twice, in 1984 (Sarajevo) and in 1988 (Calgary). My grandfather was a good skier, too. He was a member of the Canadian ski team in his day. It was he, as well, who founded the ski centre where I took my first steps on the slopes.
Your objectives for this year ?To win medals and be the best in my age group.
Do you feel any pressure ?No. I think that when you do things well, your efforts bring results.
Your sports dream ?To take part in the Olympics. But for now, it’s one day at a time. I’m concen-trating on what I have to do.
are you managing to combine sports and studies ?My school helps me a lot so that I can combine the two. But sometimes I have to choose my priorities. “Skiing always comes first ! ”
La nouvelle étoile montante de Skipresse fait partie d’une dynastie de skieurs. Dans le milieu, le nom Tommy est à la fois synonyme de réussite
sportive et commerciale. Parents et grands-parents ont brillé sur les pentes et dans le milieu des affaires. Les Tommy sont notamment derrière la naissance du centre de ski Edelweiss et les instigateurs de la chaîne Tommy & Lefebvre. C’est aujourd’hui au tour de la troisième génération de surfer sur la gloire.
Elle, c’est Mikaela Tommy. Elle n’a que 16 ans, fait du ski depuis l’âge de deux ans et de la compétition depuis l ’âge de quatre ans ! Numéro un canadienne dans sa catégorie d’âge en slalom géant, elle est à la fois une force tranquille, un exemple d’humilité et de confiance. Depuis 2011, elle fait partie de l’équipe nationale qui participera aux premiers Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse à Innsbruck, en Autriche, du 13 au 22 janvier 2012.
Qu’est-ce qui t’a motivée à faire du ski ?J’ai commencé à skier très jeune. C’est d’abord la famille qui m’a initiée, mais pas pour me pousser à faire comme eux. Mon frère et moi on s’est amusés un temps à faire de la planche puis quand mon frère a décidé, à 6-7 ans, de faire de la compétition, j’ai eu envie de faire comme lui.
Le ski fait partie de ton aDN ?Oui. Mon père a fait les Jeux olympiques à deux reprises en 1984 (Sarajevo), puis en 1988 (Calgary). Mon grand-père était aussi un bon skieur. Il était membre de l’équipe canadienne à son époque. C’est aussi lui qui a fondé le centre de ski où j’ai fait mes premiers pas sur les pentes.
tes objectifs cette année ?Gagner des médailles et être la meilleure de ma catégorie.
tu sens de la pression ?Non. Je pense que lorsqu’on fait bien les choses, les résultats découlent de nos efforts.
ton rêve sportif ?Participer aux Olympiques. Mais pour le moment, c’est un jour à la fois. Je me concentre sur ce que j’ai à faire.
tu arrives à bien combiner études et sport ?Mon école m’aide beaucoup pour que je puisse concilier les deux. Mais j’ai parfois à choisir mes priorités : « Ski always comes first ! » (Le ski avant tout !)
Mikaela Tommy
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Étoile Montanterising starpar/by Catherine Cardinal
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Le ski est un sport d’action et la gravité y joue le rôle de force motrice. L’acquisition d’un bon niveau de ski implique plus que de simplement se laisser glisser au bas de la montagne – le skieur doit
contrôler sa vitesse et sa direction. C’est en maîtrisant activement ses skis avec ses jambes qu’il y arrivera. Voici quelques recommandations pour vous permettre d’améliorer votre conduite.
Restez détendu et centré sur vos skis. Ceci vous permettra de solliciter plusieurs articulations ; la flexion des chevilles, des genoux, des hanches et du bas du dos est essentielle pour maintenir votre équilibre et pour rester bien centré sur vos skis, prêt à réagir aux changements de terrain et de type de neige.
Tournez avec vos jambes. Gardez vos épaules au même niveau et guider les spatules de vos skis dans
la direction où vous souhaitez aller. Il est toujours tentant de se pencher et de faire une rotation du tronc dans la direction désirée, mais un tel mouvement réduirait l’accroche et l’équilibre.
Souvenez-vous que la région de bas du corps constitue l’élément clé et doit être totalement impliquée. Restez bien détendu et changez de direction à l’aide de vos jambes. Prenez le contrôle et faites tourner votre moteur !
Skiing is an action sport, and gravity is the driving force. But good skiing involves more than just letting yourself go down the hill – a skier has to
take charge of the speed and direction. This is done by actively steering the skis using the legs. Try these tips to improve your steering.
Stay loose and in the middle of your skis. This means activating all the joints, from the ankles up. Bending of ankles knees, hips and lower back are all part of a balancing act and will keep you centered and ready to react to changes in snow and terrain.
Turn with your legs. It is always tempting to lean and twist the torso in the
direction you wish to go, but this sacrifices grip and balance on your edges. Keep your shoulders level and guide the ski tips first in the direction you want to go.
The lower body is the key, and it has to be fully engaged for things to work well. Stay loose and change direction with your legs. Take charge and keep your motor running !
Skier : Ollie NagyPhotos : Martin Olson
Faites tourner votre moteurKeep the Motor Runnin’!
Consultez les photos et vidéos sur le site Web
de l’AMSC.
Check out the photo gallery and videos on the
CSIA website.
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par Pat Wellspar/by l’AMSC/CSIA Conseil de skiski tip
MANDAT DE L’AMSCL’Alliance des moniteurs de ski du Canada établit la norme en matière d’enseignement du ski.
Qu’est-ce que l’AMSC?• C’est de la formation continue
pour les moniteurs de ski et les écoles de neige.
• C’est améliorer ses habiletés de ski en compagnie d’un moniteur de l’AMSC (Visitez l’école de neige près de chez vous!
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We’re all a bit equipment-crazy. I sure am. It’s not a matter of my having the latest thing or keeping up with the colour trends. Instead, the new aspects of skiing interest me and
the technology keeps evolving.
Traveling the earth with skis lets me meet people, ski phenomenal mountains and experience real excitement…both going up and coming down. Long live adventure skiing and the off-piste equipment that lets me enjoy it! For the past three years I’ve been trying different gear (and making mistakes!) to find out what I need for the way I ski now. I’ve also learned that there’s no such thing as perfection; it’s either the best equipment for one specific type of skiing, or the best compromise for several. Powder, trekking or off-piste… to get competent gear for it all, you have to compromise.
Here’s an example. I learned, to my sorrow, that long treks with seals skins on the Haute Route in the Alps require light equipment to traverse the 70 or so kilometres that separate Chamonix and
Zermatt. You need boots adapted for walking on skis and for long ascents, f lexible skis free of gadgets and bindings that let you economize on your energy output and that are easy to use so you can climb faster. Not to mention a backpack that should contain the strict minimum. So here’s a quick look at the world of off-piste and trekking equipment.
To venture far from the resorts and groomed runs, you have to be equipped to deal with all kinds of conditions. Believe me, they’re not always good! In the mountains, perfect powder and blue sky every day are for movies and magazines. They are not everyday reality. In ski touring, the largest part of the day is usually spent going up. The effort of several hours rewards you with magnificent, memorable views
On est tous un peu fou d’équipement, non? Chose certaine, moi oui. Non pas pour avoir le dernier cri ou les couleurs à la mode, mais plutôt parce que de nouvelles facettes du ski
m’intéressent et que la technologie ne cesse d’évoluer.
Parcourir la planète à ski me permet de rencontrer des gens, de skier des montagnes splendides, et d’avoir des sensations fortes, à la montée comme à la descente. Vive le ski d’aventure et l’équipement de ski hors-piste qui me permet d’en profiter! Depuis trois ans, je fais des essais (et des erreurs!) afin de trouver ce dont j’ai besoin dans le contexte de ma nouvelle pratique du ski. Aussi, j’ai compris que la perfection n’existe pas; c’est soit le meilleur équipement pour une discipline précise, ou le meilleur compromis pour en pratiquer plusieurs. Poudreuse, randonnée ou hors-piste, il faut faire des compromis.
Par exemple, pour faire de longues randonnées en peaux de phoque, j’ai appris, à mes dépens sur la Haute Route des Alpes, qu’il faut surtout du matériel léger pour traverser les 70 km qui séparent Chamonix et Zermatt : des bottes
adaptées à la marche sur skis et aux montées de longues durées, des ski souples et dénudés de gadgets, et une fixation qui permet d’économiser son énergie et qui est facile d’utilisation pour monter plus vite. Sans oublier le sac à dos qui doit contenir le strict minimum. Voici donc une tournée rapide de l’univers de l’équipement de ski hors-piste et de randonnée.
Pour s’aventurer à l’extérieur des stations et des pistes damées, il faut être équipé pour faire face à toutes sortes de conditions, et croyez-moi, elles ne sont pas toujours bonnes! En montagne, la poudreuse parfaite et le ciel bleu à tous les jours, c’est pour les films et les magazines, pas la réalité quotidienne. Normalement, en ski touring, la plus grande partie de la journée est consacrée à la montée – cet effort de plusieurs
l’Aventurier Alpinpar/by Simon St-Arnaud
l’équipement de tous les compromis Choosing Equipment and Making Compromises
Pour s’aventurer à l’extérieur des stations et des pistes damées, il faut être équipé pour faire face à toutes sortes de conditions.
To venture far from the resorts and groomed runs, you have to be equipped to deal with all kinds of conditions.
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www.skipresse.com skipresse | 29
heures récompensé par ces paysages qu’on enregistre, de beaux moments d’évasion –, et surtout, par cette unique descente (parfois deux ou trois, si on est en forme), qui nous donne envie d’y retourner.
LES SKISCe qui est paradoxal, c’est que l’équipement le plus performant à la montée est très différent de celui qui est performant en descente. Pour profiter de cette dernière, je cherche un ski large, au moins 100 mm au patin et 130 mm et plus en spatule, soit un rayon de 18 à 24 mètres. Plus on skie hors-piste, plus on est attiré par les grandes courbes qui nous donnent un vrai sentiment de liberté et nous font profiter de l’immensité de la montagne. Les skis longs et moins profilés, eux, permettent la stabilité nécessaire à plus haute vitesse et à travers des conditions de neige parfois changeantes.
La montée idéale se fait avec des sk i s plus ét roit s , donc
ultralégers, et plus courts, pour faciliter l’exécution des fameuses conversions, ces changements de direction délicats en terrains exposés ou sur des pentes abruptes.
Il faut donc choisir son plaisir ou faire des sacrifices. Je choisis celui de la descente, mais pas à n’importe quel prix, sinon la montée devient souffrante…
CHaUSSUreS De SKi Une chaussure de randonnée spécialisée est différente d’une botte de ski alpin et représente une autre importante adaptation. Pour faire votre choix, commencez par le confort et la légèreté, mais n’oubliez pas la performance à la descente, aussi très précieuse. Je cherche une botte de ski touring r igide (mais plus souple, par définition), et un design over lap, comme une coquille de ski alpin. La rigidité est rarement problé-matique à la montée puisque de toute façon, on assouplit tous les réglages au pas de marche.
l’équipement de tous les compromis Choosing Equipment and Making Compromises
and beautiful moments of pure escape. Then comes the reward of a single downhill run (or perhaps two or three, if you’re in shape) making you want to come back.
THE SKISParadoxically, equipment that performs best for your ascent is very different from the equipment that performs best for the descent. To make the most of the latter, I look for a wide ski, at least 100 mm under the foot and 130 mm or more at the tip, typically with a turning radius of 18 to 24 metres. The more you ski off-piste, the more you’re attracted to making huge arcs that give you a real feeling of freedom and let you enjoy the sheer
©AVENTURIER ALPIN
Suivez-nous sur mon blogue à Follow us on my blog at
www.simonst-arnaud.com
immensity of the mountain. Long skis with a minimal sidecut provide the stability you need at higher speeds and across snow conditions that can change.
The ideal climb is made with thinner, ultra-light, shorter skis that facilitate making kick turns in changing direction safely in exposed terrain or on very steep slopes.
So you have to choose where to make sacr if ices. I opt for maximizing the descent, but not at any cost. With skis too long or heavy, I will suffer on the climb.
BOOtS A specialized Alpine-touring boot is different from an Alpine boot and represents another important adaptation. To make your choice, start with comfort and lightness, but don’t forget the performance of a stiff boot needed for going downhill. I look for a rigid Alpine-touring boot (more forgiving, by definition) with an overlap design common in Alpine boots. Rigidity is rarely a problem when you’re climbing because you can always loosen all the adjustment for comfortable walking.
BINDINGS There are two main concepts on the market. The first is similar to Alpine bindings, with a toe piece and a heel piece, promoting a feeling of confidence, even if it is only psychological. They’re heavy but are easy to use and efficient. The other option is an ultra-light, minimalist model, like Dynafit or G3, with a quick release to go from skiing to climbing mode. I’ve become used to this kind
of binding over time, and my confidence increases every time I go out. In all cases, working with this different kind of binding requires a period of adaptation.
As for the rest of the equipment, such as backpacks and poles, I’ve had the opportunity to try several to f ind the one that suits me best. So set your objectives and establish your requirements, then consult a specialist who will help guide you to making the right choices – or compromises.
F ina l ly, you don’t need to understand all this equipment to enjoy the beauty of the mountains, to have a lovely climb, or to make that perfect descent that you’ll remember for a long time. The main idea is just to go!
Here is what I’m using this year. First, for off-piste and big terrain nearby: Atomic Burner 120 Alpine boots, Atomic Access 181 cm skis, and Marker F12 Tour bindings. For ski trekking and long expeditions: Garmont Radium boots, Atomic Charter 186 cm skis, and Dynafit TLT carbon bindings.
And I a lways br i ng both combinations of equipment on all my trips!
Watch L’Aventurier Alpin, on Sundays at 7 p.m. and Tuesdays at 8 p.m. on Évasion.
LA FIXATION Deux principaux concepts de fixations existent sur le marché. Le premier, similaire à celles de ski alpin, avec une butée et une talonnière, procurant une sensation de confiance, quoique psycho-logique. Elles sont plus lourdes, mais simples d’utilisation et efficaces. L’autre option, c’est le concept de fixations ultralégères et minima-listes, comme la Dynafit ou la G3, avec un système d’agrafes qui tient la botte en place. Je me suis habitué à ce genre de fixations avec le temps, et ma confiance augmente à chaque sortie. Dans tous les cas, la manipulation des fixations nécessite un temps d’adaptation.
Pour le reste de l ’équipement, comme les gants, les sacs, et les bâtons, j ’ai eu la chance d’en essayer plusieurs pour arriver à trouver ce qui fonctionne bien pour moi. Alors établissez vos objectifs et vos besoins, puis consultez un spécialiste qui saura vous guider vers les bons choix.
Finalement, on n’a pas besoin de comprendre tous ces équipements pour profiter de la beauté des montagnes, pour réussir une belle montée ou encore, pour faire cette descente parfaite dont on se souvient longtemps. L’idée, c’est d’y aller!
Pour les curieux, voici ce que j’utilise cette année. D’abord, pour le hors-piste, le gros terrain et la marche de moins d’une heure : les bottes de ski alpin Atomic Burner 120, les skis Atomic Access 191 cm, sur une fixation Marker F12 Tour. Pour le ski de randonnée et les sorties de longue durée : les bottes Garmont Radium, les skis Atomic Charter 186 cm, sur une fixation Dynafit TLT carbon.
Et j’apporte toujours les deux combinaisons dans tous mes voyages!
Suivez L’Aventur ier Alpin , les dimanches 19h et les mardis 20h, à Évasion.
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matthias mayr, un apôtre du freeskiing dans un monde où seule la performance en course est louangée.
matthias mayr is an apostle of the freeskiing gospel in the LanD oF race-crazy non-believers.
32 •
Pas facile de faire peur à Matthias Mayr. Ce freeskieur Autrichien de 30 ans a affronté les plus grosses montagnes au monde, du sud du Chili jusqu’en zone arctique de la Suède, d’une tempête de six jours au Japon, jusqu’aux étroits couloirs des Alpes européennes. Il a inscrit sa juste part de premières descentes. Et même s’il semble attaquer de tels terrains avec panache et sans la moindre trace d’inquiétude, il insiste pour dire qu’il fonctionne de façon sécuritaire et prudemment. « Quand j’ai peur », dit-il, « j’essaie d’éviter de skier une ligne. »
Matthias Mayr doesn’t scare easily. The 30-year-old Austrian
freeskier has taken on some of the toughest big-mountain
terrain in the world, from southern Chile to Arctic Sweden,
and from a six-day snowstorm in Japan to hairball couloirs
in the European Alps. He has recorded his fair share of first
descents. And while he might appear to attack such terrain
with unrestrained fearlessness and panache, he insists that he
proceeds with a safety-is-the-best-policy prudence. “If I am
scared,” he says, “I try to avoid skiing a line.”
Par/by Peter Oliver
Mais la peur peut même s’infiltrer dans la conscience des plus prudents freeskieurs de haute montagne. L’hiver dernier, Mayr et une équipe de tournage se faisaient transporter en hélicoptère vers un pic élevé près de Haines, en Alaska. Ne disposant pas d’assez d’espace pour se poser, Mayr et son équipe ont dû sauter de l’hélico pour atterrir sur un minuscule sommet enneigé ; un simple faux pas aurait pu entraîner une chute fatale. « J’ignorais si on allait mourir ou non », dit simplement Mayr.
L’acceptation du risque, en ski ou dans son cheminement de carrière comme skieur professionnel, a été, depuis les six dernières années, au cœur de sa vie. Il semble vivre le style de vie dont tout skieur rêve, avec les voyages à travers le monde, des conditions de neige épiques, et des lignes escarpées à couper le souffle. Cependant, si Mayr a pu convertir ce rêve en réalité, c’est grâce à son audace et son initiative personnelle dans une société réticente à encourager ce type d’entreprise.
Possible, mais Mayr fit ses devoirs et, côté démographie, fit une découverte révélatrice : la course était certes dans la DNA des Autrichiens, mais la moyenne d’âge des amateurs de course s’élevait à 54 ans. Alors, avec le caractère dynamique du freeski, Mayr vit donc la possibilité d’intéresser un public plus jeune. Mais pour rejoindre ces jeunes, il devait, comme il le dit, « créer un impact médiatique. »
Pour être reconnu comme freeskieur en Autriche, son pays d’origine, Mayr a dû bifurquer de son héritage culturel où la course représente, comme l’a dit un célèbre entraîneur de football, non pas tout, mais la seul chose qui soit. D’amener les Autrichiens dans la vague du freeski était comme de servir le dim sum chinois dans un restaurant italien. « L’Autriche ne voulait rien savoir du freeski », dit Mayr.
But fear can infiltrate the mindset of even the most cautious and circumspect of big-mountain freeskiers.
Last winter, Mayr and a film crew were in a helicopter being delivered to a remote, high peak near Haines, Alaska. There was not enough room to land, and
Mayr and his team had to jump from the hovering heli onto a tiny patch of mountaintop snow, where a small
misstep could have resulted in a fatal fall. “I didn’t know if we were going to die or not,” says Mayr.
A willingness to accept risk, whether on snow or in building a career as a professional skier,
has been at the core of Mayr’s life for the last six years. He might seem to be living a
skier’s dream lifestyle, filled with the glamour of global travel, epic snows, and breathtakingly
steep lines. It is a dream, however, that Mayr has turned into reality only through
an intrepid personal initiative and a staunch business fortitude in a world fundamentally disinclined to embrace what he was doing.
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5706 RUE MONKLAND, MONTREAL, H4A 1E6FACEBOOK.COM/AUSTRIANSKISHOP
He also made an impact in an essential arena that Schneider never knew – the Internet. He put together his own web site, www.matthiasmayr.com , with images, videos, and words that are bold, evocative, and engaging. “You have no chance without a web site,” he says.
Qu’envisage-t-il maintenant ? Mayr est conscient que la carrière d’un athlète professionnel est plutôt brève.
À 30 ans, il est déjà vieux dans ce monde de jeunes. Ses contrats avec ses commanditaires doivent être renouvelés chaque année ou tous les deux ans, un challenge dans une économie européenne instable.
In other words, he wasn’t looking for “the craziest line or the highest cliff
to jump but to create content interesting to audiences in general.” His success
wouldn’t come from simply impressing hardcore big-mountain junkies ; he wanted
films with a human appeal and lush, mountain beauty that would be of interest to mainstream viewers, including, perhaps, even total non-skiers.
Malgré tout, il ne semble pas inquiet
face à
l’incertitude de l’avenir. En fait, il semble
presque l’embrasser. Son plus récent film
,
A History of Snow, évoque un aven
ir où
les changements climatiques priveraient la
planète de neige. Pas de neige, p
as de
ski, pas de contrats – peu im
porte ce
que le futur lui réserve, Matthias Mayr
est prêt à aller de l’avant. Il
ne craint
nullement l’avenir.
Apparently it worked. His movies developed a following and helped build his name recognition. He was quickly promoted to manager of Elan’s free-ride team, and other sponsors, like Fiat and Peak Performance, jumped on the bandwagon.
More films followed, and he would promote them in personal barnstorming tours, primarily through Germany and Austria,
reminiscent of some of the earliest ski-film makers like Austrian legend, Hannes Schneider. Yes, irony in the land
of ski racing – the great Schneider, arguably the original freeskier and ski-film maker, was Austrian.
But where to from here ? Mayr acknowledges that the career of professional athlete is brief. At 30, he is a relative oldster in a young man’s world. His sponsor contracts must be renewed every one or two years, a particular challenge in today’s unsettled European economy.Yet he seems unfazed by the uncertainties of the future. In fact, in some ways he seems to celebrate uncertainty. His most recent movie, A History of Snow, speculates on a future when climate change could deprive
the world of snow. No snow, no skiing, no contracts – whatever the future has in store for Matthias Mayr, he is prepared to go forward. He is not
scared by what the future might bring.
Chez elan, on l’a promudirecteur de son équipe de free-ride.he was quickly promoted to manager of elan’s free-ride team,
36 •
http://en.wikipedia.org/wiki/hannes_schneider
www.snowcriminal.ca
I’ve lived in the Laurentians, close to Tremblant, my whole life. When I was young I was introduced to a number of sports, particularly Alpine skiing. Before long the “extreme” side of the activity became a passion!
J’ai vécu toute ma vie dans les Laurentides, tout près de Tremblant. Dès mon plus jeune âge, j’ai été initié à la pratique d’une multitude de sports, notamment le ski alpin. Bien vite, l’aspect plus « extrême » de cette activité devint pour moi une véritable passion!
La pratique de la photographie me vient du ski. J’étais passionné par l’idée de capter l’action en une seule image, de la partager, puis d’en recevoir les commentaires. Je me suis équipé de bons appareils et je recherche toujours l’angle unique, voire impossible, pour faire parler mes photos!
I lived my dream last winter: It was to ski every single day all winter long. My long-term dream is to live skiing, eat skiing and think skiing! My biggest dream would be to share my passion for extreme skiing through my pictures, the way Félix Rioux does so well.
J’ai réalisé mon rêve l’hiver dernier, soit de skier à chaque jour de l’hiver. À long terme, ça serait de vivre du ski, manger du ski et penser ski! Mon plus grand rêve serait de pouvoir faire partager ma passion pour ce sport de glisse extrême à travers mes photos, comme le fait si bien Félix Rioux.
For me, photography came out of skiing. I loved the idea of capturing the action in just one shot, sharing it, and then getting comments on it. I equip myself with some good cameras and I always look for the unique – even impossible – angle, to make my pictures talk!
© www.wildbunchproject.com
38 •
Mario Lavoie, Directeur
WWW.SKIMONTMILLER.COMPOUR INFORMATIONS : 418 784-2908
NE
IGE
10
0%
NA
TU
RE
LLE
NE
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TU
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LLE Le paradis de la poudreuse
Le rêve des skieurs
MURDOCHVILLE
PH
OTO
: SA
MO
VID
IC
FATTER THAN MOST NOT **AS FAT AS SOME.”
GLEN PLAKESKIER
“ Sur piste, hors piste, poudreuse, glace, bosses, quadruples,Tiré par une corde... Peu importe... Pour moi ce n’est que du skiPlus large que la plupart, moins large que certains
*
**
Elan_Ski Presse_Glen Plake_Boomerang.indd 1 12/21/11 3:03:10 PM