Six mois avant le départ Dans les coulisses du prochain ... · de la Loire, il n’existe pour...

Six mois avant le départ

Dans les coulissesdu prochainVendée Globe

Six mois avant le départ

Dans les coulissesdu prochainVendée Globe

M a i 2 0 0 4 - N ° 1 5

Il reste six mois avant le granddépart du prochain VendéeGlobe. Mais avant même que lesskippers n’entrent en lice, unecourse contre la montre s’estdéjà engagée. Contrairement à larègle qui s’imposera à partir du 7novembre prochain, celle-ci apour maître mot “collectif”. Ils’agit de la préparation de l’édi-tion 2004-2005, pour laquelle unéquipage entier vient d’être dési-gné par le Conseil Général et laville des Sables. A sa tête, ledirecteur de course Denis

Horeau a la délicate mission d’é-laborer le règlement et de veillerà ce qu’aucun obstacle ne vien-

ne entraver le beau voyage quis’annonce. Autour de lui, comitéde course, jury, autorités portuai-

res et responsables de l’accueils’affairent, afin que l’aventureexceptionnelle qui va se jouerdans quelques mois soit uneréussite, d’abord pour les marinsbien sûr, mais également pourles millions de passionnés quisuivront l’événement depuis lesSables, au PC course parisien oudevant leurs écrans. Voici doncla visite guidée des coulisses duprochain Vendée Globe, et leportrait de celles et ceux quicontribuent, déjà, à forger lalégende de l’édition 2004-2005.

De plus en plus prisées par lesvacanciers en quête de quiétude, leschambres d’hôtes constituent unatout non négligeable de l’offretouristique... Et un revenu substan-tiel pour nombre de propriétaires.Conscient de cet engouement, leC o m i t é D é p a r t e m e n t a l d uTourisme met en place une forma-tion pour apprendre à devenir l’hô-te parfait.

Le succèsdes chambresd’hôtes

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Piste cyclable du haut bocage155 kilomètres d’itinéraire cyclable ouvriront cet été entreSaint Sulpice-le-Verdon et Réaumur.

CMS de Fontenay-le-ComteAfin d’étoffer la gamme des services proposés à la population, le centremédico-social de Fontenay ouvre une nouvelle antenne.

Entretien des cours d’eauLa Fédération de Vendée pour la Pêche est l’acteur princi-pal de la protection de la faune et la flore aquatique.

Spectacles de VendéeLe 21 mai, Biréli Lagrene clôture la saison des Spectacles de Vendée surun air de jazz.

100 km de Chavagnes-en-PaillersIls seront près de 600 à tenter de renouveler l’exploit fou :100 kilomètres à pied en moins de 12h.

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A LIRE Pages 6-7

Six mois avant le départ, les pré-paratifs vont bon train

Les grands points de la nouvelleorganisation

Portrait de Denis Horeau, direc-teur de course et l’un des plusfins connaisseurs de la voile

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Présentation de l’équipe duVendée Globe 2004-2005

Entretien avec Dominique Wavre,skipper en pleine préparation

Philippe de Villiers :“L’édition 2004-2005 sera unetrès grande édition”

Du samedi 2 au dimanche 4 juillet2005, c’est en Vendée que les plusgrands cyclistes mondiaux donnerontles premiers coups de pédale du Tourde France. Et ils profiteront ample-ment de la côte puisque avant la pre-mière étape Challans-Les Essarts, leprologue se déroulera à Noirmoutier.De mémoire de cycliste, aucune édi-tion du Tour de France n’avait démar-ré sur une île ! C’est seulement le 4juillet qu’après un départ de LaChâtaigneraie ils quitteront la Vendée.

Tour de France 2005

Trois jours enVendée

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Alors quedémarre toutjuste la construc-tion d’un foyerd’accueil pourtraumatisés crâ-niens à NotreDame de Monts, rencontre avecYolande Pineau, présidente d’uneassociation qui lutte pour la recon-naissance de ce handicap auxconséquences sournoises. En Paysde la Loire, il n’existe pour l’ins-tant qu’un seul établissement spé-cialisé dans le traitement des trau-matismes crâniens.

Traumatismecrânien, ce drameméconnu

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“Un peuple de géants”.L’hommage adressé à laVendée est de Napoléon,qui admirait, en connais-seur, la résistance d’unearmée de paysans contreles meilleures troupes dela République naissante.Cela valait bien en retourune exposition, à l’occa-sion du bicentenaire de lanaissance de La Roche-sur-Yon, ville créée surordre impérial. Une expo-sition… Ou plutôt deuxpuisque le ConseilGénéral se penche tour àtour sur le général etl’empereur, en présentantà La Chabotterie et à l’Hôtel duDépartement les deux faces d’unmême destin hors normes, qui

bouleversa la France mais aussil’Europe entière. A visiter du 1er

mai au 17 octobre.

Napoléon Bonaparte et la VendéeDeux expositions pour undestin unique

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Vivier d’idées nouvelles, la JeuneChambre Economique de laVendée rassemble hommes et fem-mes de moins de 40 ans, unis parune même passion : servir la cité.

Destinée à apporter des amélio-rations à notre environnementgrâce à une action bénévole et dés-intéressée, la Jeune ChambreEconomique française, créée en

1952, agit au quotidien auprofit de la communauté.Avec de belles trouvailles àson actif, le numéro d’ap-pel unique d’urgence, lacréation des rues piétonnes,des containers à verre, lesgardes malades à domicile,la journée internationaledes droits de l’enfant ou lestoits du cœur, elle apportejour après jour des solu-tions concrètes sur un ter-

rain d’actions très large : écono-mie, culture, social, environne-ment, art, humanitaire. Convaincusque “Servir l’humanité constituel’œuvre la plus noble d’une vie”,les membres de la Jeune ChambreEconomique initient chaque annéeprès de 800 projets sur l’ensemblede leurs antennes locales.

Renseignements : 06 10 72 42 97

Vendée active

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Erika, un procès pour l’exemple

L’instruction de l’affaire du naufrage de l’Erika est désormais bouclée.Le procès devrait prochainement s’ouvrir, et désigner les responsables dela catastrophe. L’occasion de mettre un terme au scandale des pavillons decomplaisance, blancs-seings donnés aux voyous de la mer et causes prin-cipales des catastrophes écologiques engendrées par les marées noires.

La Roche-sur-Yon : le ministère des Transportsvalide le contournement Sud

Le ministère des Transports a donné son accord pour que quatre échan-geurs soient réalisés sur le contournement sud de La Roche-sur-Yon. Dèsson ouverture à la circulation en 2008, les échangeurs avec les routes deCholet, La Tranche et Les Sables seront terminés. L’échangeur avec laroute de Luçon sera construit dans un second temps.

En deux mots

D’ici 2009 une nouvelle voie rapi-de permettra de joindre Nantes àSt Jean de Monts.

Nantes, Machecoul, Challans,St Jean de Monts… Sur cetteroute du soleil, on comptabiliseen moyenne 10 000véhicules/jour avec des pointes à24 000 l’été. Une affluence recordqui justifie le projet d’envergureétabli par la Vendée et la Loire-Atlantique. C’est ce qu’a annoncéPhilippe de Villiers : “D’ici 2009,une 2x2 voies reliée à l’A83 du

côté de Nantes et allant jusqu’àChallans sera ouverte à la circula-tion.” La déviation nord-ouest deChallans permettra ensuite derejoindre la RD753 entre Challanset Saint Jean de Monts. Ce derniertronçon sera lui-même doublé parune nouvelle 2x1 voie afin de dés-engorger le trafic. “Pour des rai-sons écologiques, nous n’avonspas le droit de construire une qua-tre voies sur cet axe essentiel,réputé dangereux” a expliqué leprésident du Conseil Général, quis’est félicité de l’avis favorablerendu en mars par la Courd’Appel. En 2009, les 55 kilomè-tres qui séparent Nantes etChallans se parcourront en seule-ment une demi-heure contre plusde 45 minutes aujourd’hui, sanscirculation. Et ce, dans des condi-tions optimales de sécuritépuisque plus aucune aggloméra-tion ne sera traversée…

Nantes-St Jean de MontsNouvelle voie rapide pourrejoindre la côte vendéenne

Chambre des métiersUn éventail de formations courtes

Parmi les 52 communes qui,dans les Pays de la Loire, ne béné-ficient pas de service de téléphoniemobile, seulement deux sont enVendée. Afin de poursuivre unaménagement équitable du territoi-re, le Conseil Général a décidé d’é-quiper Damvix. Un pylône et lesinfrastructures nécessaires vontêtre mis en place pour que les troisgrands opérateurs français puissenty installer leurs antennes à partirde décembre. Tous les utilisateursde mobiles, dans un rayon dedouze kilomè-tres autour dela commune,p o u r r o n tensuite utilisersans problèmeleurs télépho-nes portables.

Téléphonie mobileDécembre : on capte àDamvix !

Les chambres d’hôtes et autresgites ruraux séduisent de plus enplus les touristes en mal d’am-biance chaleureuse et familiale.Une formule largement soutenuepar le Département.

A Saint Laurent de la Salle, devieilles pierres écroulées sont entrain de reprendre vie… D’une ruineabandonnée, Jean-Raymond et Lysede Larocque Latour ont créé de toutepièce un splendide gîte rural que lestouristes s’arrachent depuis deuxans. Et comme il restait juste à côtéune vaste grange sous une tôlerouillée, ils ont retroussé leurs man-ches et rassemblé leurs bonnes idéespour en bâtir un second qu’ils ouvri-ront au début de l’été. Déjà proprié-taire de quatre chambres d’hôtes aulogis de la Cornelière à Mervent, lecouple Larocque-Latour n’avait pasencore été jusqu’au bout de sesrêves. Ils apprennent en effet un jourqu’une vieille bâtisse située à SaintLaurent de la Salle serait en vente.L’acte de vente se signe, non sansémotion, puisque les anciens pro-priétaires avaient conservé cettemaison dans leur famille depuis leXVème siècle. C’est alors que touts’enchaîne. Jean-Raymond, déjà

rompu à tous les exercices demaçonnerie ou de charpente imaginedéjà la cheminée qu’il construira là,le petit escalier en bois qu’il dresse-rait jusqu’au premier étage où troischambres magnifiques s’alignerontsous les poutres apparentes. Et déjàla piscine se creuse dans le jardin, lesfleurs pointent le bout de leurs corol-les dans la terre meuble fraîchementretournée. Viennent ensuite les petitsdétails pour rendre la vie sur placeplus agréable encore : le petit bac àherbes aromatiques pour agrémenterles barbecues, un petit cadre avectous les sites vendéens à visiter dansla journée, le lave-vaisselle quatorze

couverts pour limiter les corvées deplonge… “Nous avons tout pensépour que nos hôtes se sentent chezeux à peine leurs valises posées dansla maison” raconte Lyse.

Un succès croissant

“Et s’il est vrai que nous propo-sons dans ce gîte un accueil haut degamme, nous répondons surtout à lademande des touristes qui sont deplus en plus nombreux à vouloir pas-ser quelques jours de vacances dansun endroit comme celui-ci”. Ce sensde l’accueil est presque devenu chezeux une règle de vie, un petit “plus”

qui fait toute la différence. A tel pointque, sans même le vouloir, ils sontdevenus de véritables professionnelsdu tourisme. Jean-Raymond faitaujourd’hui office de consultant pourle Comité Départemental duTourisme, qui vient de créer une nou-velle formation destinée à tous ceuxqui souhaitent ouvrir gîtes ruraux ouchambres d’hôtes, et s’en va parcou-rir la Vendée pour distribuer conseilset mises en garde aux porteurs de pro-jets. “Aujourd’hui, 6 000 lits sontdisponibles en Vendée. C’est en effetle mode d’hébergement qui a connula plus forte progression de ces dixdernières années”, explique Joël

Sarlot, président du ComitéDépartemental du Tourisme.

Le soutien du Conseil Général

“S’il y a une telle dynamique,c’est parce que le Conseil Généralnous apporte une aide fondamentale.Elle passe surtout par un suiviremarquable qui n’existe pas ailleursmais aussi par une aide financièred’environ 12 000 euros par gîte. LeConseil Général veut réhabiliter aumieux son patrimoine et il s’endonne vraiment les moyens. C’estune chance rare”, précise Jean-Raymond.. “Il est certain que cettevie n’est pas de tout repos. Maisnous sommes toujours étonnés devoir à quel point ces rencontres sontenrichissantes. Bien souvent, despersonnes arrivent chez nous enhôtes, ils en repartent en amis.Ensemble, on chine dans les brocan-tes, on joue à la pétanque. Ils sontcomme chez eux, sans jamaisoublier qu’ils sont chez nous ! C’estça la vraie vocation des chambresd’hôtes, c’est ce qui en fait tout lecharme et ça ne doit surtout paschanger.”


Jusqu’en mars 2005, la Chambredes Métiers de la Vendée organi-se une série de formations courtespour aider les artisans à dévelop-per sereinement leur entreprise.

Face à toutes les évolutions dumonde professionnel, les com-plexités administratives qui vontcroissantes, l’évolution rapide dumultimédia et les nouvelles règlesqui compliquent toujours plus lagestion des salariés, la Chambre

des Métiers a décidé de donner unbon coup de main aux artisans ven-déens, en proposant à tous un éven-tail de formations courtes à destarifs très abordables. Formation eninformatique, en bureautique, créa-tion d’un site web, gestion de tré-sorerie, négociation bancaire, lec-ture et exploitation de bilan, créa-tion d’entreprise, communication,développement commercial, prisede parole en public… Autant desujets évoqués concrètement avec

des professionnels,pour rassurer lesuns et initier lesautres, pour com-bler ses lacunes ouconsolider sesacquis.

Renseignements :

02 51 46 09 13

Jeune Chambre EconomiqueAgir pour la cité

- Récoltes du cœur (promotiondu don de la moelle osseuse).- Jouets du Cœur (sensibilisa-tion aux droits de l’enfant).- Festival des ronds-points.

Les projets à venir en2004 en Vendée

CHALLANS

SAINT-JEANDE-MONTS

BEAUVOIRSUR MER

NANTES

ST NAZAIRE

Vendéopôle

Déviation Nord-Ouestde Challans

1ère phase en service 2002

Contournement Sudde Challans

Doublement de ladéviation deLa Garnache

Doublementde la RD32

Déviationde Machecoul

Voie nouvelle à 7 mentre Challans etSt Jean de Monts

La création des containers à verres est l’une des actionsphares menées par la Jeune Chambre Economique

Artisans : chefs d’entreprises à part entière !

La Vendée compte plus de 6 000 lits disponibles en gîtes ruraux ou en chambres d’hôtes.

Gîtes et chambres d’hôtes, le boom de ces dernières années

Vendée active

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Un nouvel équipement permet-tant de réparer les bateaux de laflotte girase à quai a été inauguréen avril. Ce nouveau slipway évi-tera aux pêcheurs de conduireleurs bateaux aux Sables pour lesréparations minimes.

Garé à quai dans le creux d’unestructure comprenant huit pylônes,le bateau est hissé lentement sur laterre ferme. C’est en fait toute lastructure, qui permettra de garderle bateau stable, qui roule sur unedescente qui se poursuit sous l’eau.Le spectacle est impressionnant carl’équipement, appelé slipway, peutsortir de l’eau des bateaux allantjusqu’à 250 tonnes et trente mètres

de long. Et les manoeuvres, d’unpeu moins d’une demi-heure,auront désormais lieu quotidienne-

ment dans le port de pêche deSaint-Gilles puisque ce systèmeingénieux de tractage est à disposi-

tion des 69 bateaux de la flottegirase.

Complément à l’équipement desSables

C’est grâce à de nombreusesaides publiques, dont celle duConseil Général (12,5%), que leport a pu bénéficier d’un tel équi-pement. Il complètera parfaite-ment l’élévateur, prévu aux Sablesd’Olonnes, qui pourra non seule-ment sortir de l’eau mais déplaceret déposer dans le port des bateauxallant jusqu’à 500 tonnes. Le slip-way de St Gilles permettra d’ef-fectuer des petites réparationscourtes.

En effet avec ce système, un seulgros bateau ou deux de moins de 15mètres peuvent être réparés simulta-nément puisqu’ils restent sur le slip-way durant la totalité des opérations.Petites avaries, problème d’hélicesou fuites seront désormais répara-bles à Saint Gilles alors que les grostravaux du type carénage auront tou-jours lieu dans le port des Sables.

Slipway de St GillesSortie-de-bain pour les bateaux de pêche

A l’ISATIC de Luçon, une nou-velle option de journalistesreporters d’images verra le jourà la rentrée prochaine.Programme, débouchés… Notrereportage !

“Notre ambition est de formerdes journalistes multicartes – pre-neurs de son, d’images et reporters –pour les télévisions locales ou thé-matiques” annonce LionelBarreteau, directeur du développe-ment des Etablières. “Le profil desprofessionnels que nous allons for-mer répond à un réel besoin de ter-

rain exprimé au niveau régional. Onn’hésite plus à dire que les télévi-sions locales sont l’avenir de laPresse Quotidienne Régionale(PQR)”.

Web et radio en 2003, JRI en2004

Cette nouvelle option viendracompléter la formation de journalis-te dispensée par l’ISATIC deLuçon, qui comprenait déjà deuxfilières web et radio depuis la ren-trée 2003. Les JournalistesReporters d’Images (JRI) serontrompus aux techniques de repor-tage, de commentaires sur image, demixage et de montage. L’année seconclura par un nouveau stage dedeux mois.” Pour la première pro-motion, qui arrive en septembre, lestaff des Etablières ne souhaiteraitpas dépasser les dix élèves. “Un lan-cement est toujours délicat et décisifpour la suite. Nous voulons prendrele temps avec ces étudiants” termineLionel Barreteau.


ISATIC de LuçonPlein cadre sur une nouvelle option

Alors que la piste cyclable litto-rale poursuit son avancée, que250 kilomètres d’itinéraire ontouvert l’été dernier dans lemarais poitevin, c’est désormaisle haut bocage qui accueille unitinéraire cyclable de 155 km !

Avec ses nombreuses collines etses plans d’eau de la Bultière et desLandes Génusson, ses forêts deGrasla et du Défend ou ses rivièresMaine et Sèvre Nantaise, le Hautbocage s’impose comme un paradisde la promenade. C’est pour qu’habi-tants et touristes puissent profiterdans les meilleures conditions de cessites riches et variés que l’Assembléedépartementale a décidé d’y installerun itinéraire cyclable.

155 kilomètres dans le haut bocage

Cet été, le premier tronçonouvrira au public. Empruntant prin-cipalement des routes secondairesou des chemins ruraux, il longerales grands sites touristiques comme

le Logis de laChabotterie,la Maison dela Rivière oule Manoir desSciences deRéaumur. Autotal, 155kilomètres permettront de relier StSulpice le Verdon à Réaumur pardes “vélo-routes” entièrement bali-sées. Suivant les besoins, des pistesen sites propres seront créées, deschemins revêtus, des ouvragesconstruits (comme à St Georges deMontaigu pour traverser la Maine)ou des carrefours balisés pour quela sécurité soit optimale. Et pour lebien être des utilisateurs, 650 pan-neaux directionnels, 155 pointskilométriques et 22 relais d’infor-mations jalonneront le nouvel itiné-raire. La deuxième tranche de 100kilomètres le long de la SèvreNantaise, entre Montaigu,Mortagne-sur-Sèvre et les Herbiers,sera engagée en 2005 pour un achè-vement complet en 2006..

Haut bocage155 km d’itinéraires cyclablesouverts pour l’été

Comme nous l’annoncions dansnotre numéro précédent, fin 2005,grâce au plan départemental hautdébit mis en place par le ConseilGénéral, toute la Vendée sera équi-pée de l’Internet haut débit. Le siteinternet du Conseil Généralwww.vendee.fr met en ligne le

planning d’installation du hautdébit commune par commune, etvous tient au courant des réalisa-tions qui débuteront dès les pro-chains mois. Sur ce site, vouspourrez également vous informersur les différentes technologies etles opérateurs chargés de les met-tre en place et, enfin, trouver denombreuses indications pratiqueset techniques. Retenez-le : si vousvoulez être éclairé sur le plan ven-déen haut débit, un clic suffit !

Et chez vous, à quandle haut débit ?

L’Ecole des Managers et Repreneurs de vendéeL’atout d’une transmission d’entreprise réussieC’est en Vendée qu’ouvrira ladixième “Ecole des Managers”française. Une force pour undépartement qui a fait de latransmission d’entreprises l’unde ses points forts.

Terre d’entrepreneurs, la Vendée avécu une véritable révolution écono-mique qui, dans les cinquante derniè-res années, lui a permis de créer unimportant réseau de PME PMI, dyna-mique et diversifié. Pour preuve, oncomptabilise aujourd’hui une entrepri-se pour dix-sept habitants… Et doncautant de chef d’entreprises ! “Afind’assurer la pérennité de ces sociétés,la Chambre de Commerce etd’Industrie créé, avec le soutien de col-lectivités dont le Conseil Général, uneEcole des Managers, qui ouvrira à LaRoche-sur-Yon à la prochaine rentrée.L’objectif est de former des entrepre-

neurs sur le point de reprendre ou dedévelopper une PME-PMI”, expliqueClaude Ouvrard, président de la com-mission de l’action économique auConseil Général. Un outil essentiellorsqu’un chef d’entreprise ou un fon-dateur arrive à l’âge de la retraite ou

décide tout sim-plement de jeterl’éponge. L’idéalétant que le repre-neur suive la for-mation juste avantque son prédéces-seur ne lui vendesa société.

Onze mois deformation

Durant les onzemois de formationpar alternance, le

stagiaire entrera en fonction dans l’en-treprise ou conservera son poste s’il yest déjà. Les soixante journées qu’ilpassera au Centre de Formation de laChambre de Commerce serontconcrètes et sur-mesure : chaque sta-giaire travaillera sur le cas de sa prop-

re entreprise pour laquelle il feranotamment un audit. Il bénéficiera deconseils adaptés à ses besoins, dispen-sés par des intervenants issus dumonde professionnel, ou consultantsen activité. La formation permettrachaque année à une quinzaine de sta-giaires vendéens de réaliser leur rêved’entrepreneur. A la fin de son cursus,le nouveau chef d’entreprise, muni deson certificat “Ecole des Managers deVendée”, pourra intégrer le Club desmanagers qui lui permettra d’appro-fondir ses connaissances et de se créerun réseau où échanges d’expérienceset relations d’affaires priment. Motivéset à la pointe, ces nouveaux managerssavent également redynamiser leursentreprises puisque, en moyenne, lessociétés reprises dans ce cadre voientleur chiffre d’affaires grimper de 20%.


Marais poitevinSimplifier les permisde construire

Les règles des permis de cons-truire dans le marais poitevin necessent de s’alourdir. Désormais,chaque demande doit être soumiseà une autorisation ministériellespéciale, doublée d’un avis del’Architecte des Bâtiments deFrance. Ces lourdeurs administra-tives, gérées depuis Paris pour laplupart, découragent les initiativeset freinent le développement descommunes du sud-Vendée. Lemarais poitevin doit être préservé.Mais il ne peut l’être que par l’ac-tion de ses habitants, qui l’entre-tiennent et le font vivre. C’estpourquoi le Conseil Général ademandé que les procédures pourles permis de construire soientdécentralisées, afin d’être exami-nées au plus près du terrain.

L’école formera chaque année 15 stagiaires vendéens.

La première promotion, en septembre pro-chain, ne dépassera pas dix étudiants.

Nombre de marins : 230Nombre de bateaux : 69 Tonnage 2003 : 8 236Principales espèces pêchées :anchois, chinchard, sardine,merlu et merluchonCriée totalement informatisée

Le port de St Gilles enquelques chiffres

Le Slipway permet de sortir de l’eau des bateaux de 250 tonnes pour faciliter les réparations.

Au quotidien

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Foyer-logement : le Septier d’Or distingué pourla qualité de sa restauration

Le foyer-logement de Treize-Septiers, le Septier d’Or, vient d’êt-re distingué par Cuisine Collective, le magazine national des profes-sionnels de la cuisine collective. A l’honneur, la qualité de la restau-ration proposée par l’établissement, qui concocte des menus essen-tiellement à base de produits frais. Le Septier d’Or propose mêmedes livraisons à domicile pour les personnes âgées vivant encorechez elles.

Ecoute Accueil Cancer : un numéro d’appelunique

La Ligue contre le Cancer vient de mettre en place un numéro d’ap-pel téléphonique unique pour son service “Ecoute Accueil Cancer”.On peut donc téléphoner à ce numéro d’appel vendéen : 02 51 41 8585, service d’écoute assuré à mi-temps par une soixantaine de béné-voles du département.

Convention pour les urgences entre l’hôpitaldes Sables et le CHD

L’hôpital des Sables d’Olonne et le Centre HospitalierDépartemental de La Roche sur Yon viennent de signer un “contrat-relais” pour le transfert en urgences des patients. Une convention quidevrait garantir un niveau constant de sécurité et de qualité des pres-tations médicales en cas de voyage entre Les Sables et La Roche, etpermettre à certains patients de bénéficier d’une prise en charge plusspécialisée, dès lors que leur état le nécessitera.

En deux mots

L’an prochain, un foyer d’accueilpour les traumatisés crâniensdoit ouvrir à Notre Dame deMonts. L’occasion de revenir surce handicap méconnu et souter-rain, dont les victimes sont nom-breuses à garder de graveslésions.

Après sept ans de travail et deconcertations entre les profession-nels du monde médical et les pro-ches de traumatisés crâniens, unfoyer d’accueil médicalisé pourpersonnes cérébro-lésées et trau-matisés crâniens va ouvrir à NotreDame de Monts. Ce projet verra lejour en 2005 et va ainsi permettre àla Vendée de se doter d’un équipe-ment très rare, le deuxième dans laRégion des Pays de la Loire.Jusqu’à ce jour, il n’existait enVendée aucun établissement spé-

cialisé dans l’accueil de personnesayant subi un grave traumatismecrânien. Pourtant, le nombre devictimes de telles lésions est trèsélevé, et c’est souvent à de gravesséquelles qu’ils doivent faire facequotidiennement : déficiences de lamémoire et de l’attention, absenceou défaut de communication, len-teur, humeur instable, manque decontrôle de soi, défaut d’esprit cri-tique, perte de motivation, désinhi-bition…

Des séquelles souvent cachées

“Le plus ennuyeux, c’est que ceshandicaps sont souvent invisibles etil n’est pas simple de les percevoir”,explique Yolande Pineau, présidentede l’Association des Familles deTraumatisés Crâniens (AFTC). “Lesvictimes ne sont pas toujours en fau-

teuil roulant, certaines reprennentleur travail ou une activité à tempspartiel, se marient, continuent àvivre… mais le quotidien ne lesépargne pas. C’est un mal vicieux etinsidieux et c’est cela que les gensignorent. Comment imaginer qu’u-ne personne apparemment “norma-le”, sans défaut physique, sans pro-blème de diction, de démarche ni

défaut de langage puisse être en faittrès faible psychologiquement,déprimée, lente ou incontrôlable ?C’est justement ce qui provoque denombreux licenciements, notam-ment chez des personnes qui repren-nent le même travail que celui qu’el-les avaient avant l’accident mais neparviennent plus à l’aborder avecautant d’efficacité, du fait de leurs

lésions… Cela provoque chez ellesde graves crises d’épilepsie ou deviolentes déprimes, parfois soldéespar des tentatives de suicide.” C’estl’accumulation de ces troublesneuropsychologiques qui crée sou-vent un risque grave d’exclusionsociale puisque un traumatisé crâ-nien, ni tout à fait le même ni tout àfait un autre après son accident, abesoin de soins et d’accompagne-ments très spécifiques pour sereconstruire progressivement. C’estdans cette lutte que s’est engagéel’AFTC qui œuvre chaque jour pourfaciliter les contacts et l’entraideentre les familles de traumatisés crâ-niens et entre les malades eux-mêmes, les représenter ou organiserdes activités de prévention des acci-dents de la voie publique.


A Mouilleron le Captif, en pré-sence de Véronique Besse, prési-dente de la Commission desActions sanitaires et sociales duConseil Général, PhilippeDarniche vient de poser la premiè-

re pierre de ce qui deviendra, le 1ernovembre 2004, une structuremulti-accueil destinée aux enfantsde 10 semaines à cinq ans. Ce bâti-ment de 60 m2, qui prévoit d’ac-cueillir à temps plein quinzeenfants en crèche et trois autres enhalte-garderie, répond à un réelbesoin des habitants de la commu-ne. Elle permettra d’offrir auxfamilles le choix du mode de gardede leurs enfants et bénéficiera enoutre d’une situation exceptionnel-le, à proximité du centre de loisirset des écoles.

Mouilleron le CaptifUne structure multi-accueil en novembre

Traumatisme crânienAutopsie d’un handicap encore trop méconnu

Centre médico-socialFontenay s’agrandit

Afin de renforcer ses actionssociales de proximité, le ConseilGénéral va ouvrir une extension ducentre médico-social de Fontenayen plein centre ville, rue du Port. Acette occasion, une réorganisationdes services aura lieu dès le moisde juillet. Le CMS de la rueRabelais restera le centre principalavec l’ensemble des services (15professionnels) et des consultationspossibles. Il accueillera égalementla commission locale d’insertion,chargée du suivi des dossiers desérémistes. Dans l’extension de larue du Port, on trouvera une partiedes agents du service social et de laprotection maternelle et infantile(9 professionnels) qui auront plusde place pour travailler dans de

meilleures conditions.Une sage-femme etune puéricultriceassureront aussi desconsultations danscette nouvelle anten-ne.

40 327 accueils enVendée

“Il est très positif de voir à quelpoint, dans le Département, lesCMS sont bien perçus par les habi-tants, et spécialement les parents,qui utilisent les nombreux servicesgratuits mis en place que ce soitdans le cadre de naissances, de pla-cements ou tout simplement devisites médicales. En 2003, 40 327

accueils physiques ou télépho-niques ont été assurés en Vendée.C’est tout à fait la vocation de cescentres de proximité et c’est pour-quoi nous avons décidé d’accroîtreles possibilités de celui deFontenay” explique VéroniqueBesse, présidente de la commissiondes actions sanitaires et sociales.


Depuis le mois dernier, le collègeBeaussire de Luçon affiche des faça-des flambant neuves. C’est le résultatd’un vaste chantier de ravalemententrepris en novembre par le ConseilGénéral, pour redonner au vieil éta-blissement luçonnais un coup dejeune. Les anciennes menuiseries ontainsi été remplacées par des baiescoulissantes et les couleurs du barda-ge isolant, qui permet d’améliorer lesconditions thermiques, ont été choi-sies pour s’accorder avec l’habillagede briques des façades anciennes.

Modernisation de l’établissement

Mais les choses ne vont pas s’arrê-ter en si bon chemin. Une rénovationcomplète de l’établissement sera

entreprise àpartir dudébut de l’an-née 2006.L’objectif estde rendreplus fonction-nels leslocaux, en constituant notamment despôles par groupes de matières. Leslocaux seront également entièrementremis à neuf, avec par exemple l’ins-tallation de nouveaux laboratoires desciences. L’opération devrait enfinpermettre de créer des espaces spor-tifs et des préaux supplémentaires,mais aussi de câbler entièrement l’é-tablissement afin de permettre auxélèves et aux professeurs de travailleren réseau informatique.

Après plus d’un an de travail,une dizaine de jeunes du Poiré-sur-Vie vient de sortir le premiernuméro du journal “le Souk” .

Une dizaine d’adolescents ducanton du Poiré-sur-Vie, en colla-boration avec Frédéric Lautramdéveloppeur culturel chargé del’animation jeunesse du ConseilGénéral, a sorti fin mars le pre-mier numéro du journal “le Souk”.“Contrairement à l’idée commu-ne, un souk est un marché organi-sé où l’on peut dénicher une mul-titude de petits trésors” expliqueGrégoire, le jeune initiateur duprojet. A l’image de son nom, Le

Souk propo-sera doncune kyriellede rubriqueset de petitsarticles trai-tant de tout.Ainsi, dansle premiernuméro, onpasse tour à

tour d’un article sur la TrilogieMatrix, à une recette de cuisine,sans oublier l’actualité d’un foyerou les bons plans, trucs et astuces.

Un pari fou qui tient la route

Lancés dans cette aventureambitieuse, les jeunes devrontmaintenant faire preuve d’effica-cité et de régularité pour tenir leursobjectifs. La ligne éditoriale ? LeSouk est un journal trimestriel quis’adresse surtout aux jeunes maisaussi à toute la population et apour vocation de devenir un véri-table relais de l’information can-tonale. Pour tenir ce pari, la fineéquipe de journalistes en herbe aeu la bonne idée de s’appuyer surun maître en la matière endemandant à l’écrivain YvesViollier de parrainer leur projet.De quoi ancrer leur Souk dans ladurée…

Le Souk n°1 - Journal gratuit

A retirer dans les lieux publics

du canton.

Canton du Poiré-sur-VieLes jeunes font leur “Souk”

Le foyer de Notre Dame de Monts sera le deuxième établissement de ce type dans la région.

L’antenne sera spécialisée dans les consultations pédiatriques.

Collège Beaussire de LuçonBientôt ultra-moderne

Un mois en Vendée

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Tribunes des Groupes de l’Assemblée DépartementaleUnion pour la Majorité Départementale

Le RMA : une aide individuelle au retour à l’emploi par le travail Le Conseil Général met en place depuis quelques mois le Revenu Minimum d’Activité (RMA), nouvel outil pour favoriser la réinsertion professionnelle des chômeurs de longue durée. Le RMA, accessible à tousles bénéficiaires du RMI, est un vrai contrat de travail dans une entreprise, passé pour une durée de dix-huit mois reconductible une fois, qui permet de percevoir un salaire minimum net supérieur au SMIC de plusde 10%. Il s’agit d’un moyen efficace de reprendre pied dans le monde de l’entreprise. Seule cette immersion professionnelle peut déboucher sur une vraie réinsertion, qui ne peut se faire que par le travail. C’esten effet le travail, c’est-à-dire la conscience d’être utile à la société, qui rend à l’homme son équilibre et sa dignité. Le Conseil Général lance actuellement un dispositif qui soutient les entreprises vendéennes quiveulent anticiper leurs besoins de recrutement. Chaque employeur se verra aidé à hauteur de 367 Euros par mois et bénéficiera de réductions sur ses charges patronales. Le Conseil Général a, en matière de réin-sertion professionnelle, une grande expérience et une certaine réussite. La Vendée ne compte que 5 300 Rmistes, ce qui la place parmi les meilleurs départements dans ce domaine. Ce chiffre peu élevé est dû pourune bonne part à la signature avec chaque Rmiste d’un contrat d’insertion, qui propose un traitement au cas par cas des situations de précarité, en adaptant les solutions au parcours et à la personnalité de chaqueindividu. C’est d’ailleurs ce souci de l’attention individuelle qui pousse le Conseil Général, chaque fois que cela est possible, à réduire les lourdeurs administratives et rapprocher les structures des hommes. Voilàpourquoi, en plein accord avec le Conseil Départemental d’Insertion, le Conseil Général a choisi de procéder à la division de la Commission Locale d’Insertion (CLI) de La Roche, qui traitait auparavant près de1 400 dossiers par an. Les deux nouvelles antennes, à présent à taille humaine, vont ainsi pouvoir sortir du traitement de masse et renforcer cet accompagnement individualisé des Rmistes sans lequel les actionsde réinsertion restent inefficaces.

Le Groupe des élus socialistes et républicains

Revenu Minimum d’Activité ? Récusé !La décentralisation du RMI et la création du RMAs’est révélée être un moyen pour le gouvernement Raffarin de désengager l’état de lutter contre l’exclusion.Mesure phare de ce gouvernement, une cinquantaine de Conseils Généraux socia-listes, tout en appliquant les lois de la République, souhaitent tout mettre en œuvre pour favoriser la réinsertion d’abord dans des associations et des collectivités locales. Le RMA qui devait entrer en application le 1er janvier est à la fois uncontrat aidé et un contrat de travail. Il est destiné à favoriser le retour à l’emploi des RMIstes, seuls 60 % d’entre eux parvenant à se réinsérer. Géré par les départements, le RMAest égal au SMIC. S’il est versé par l’employeur, celui-ci reçoitune aide au moins équivalente au RMI (362 euros). La convention est signée entre le demandeur d’emploi, le Conseil Général, l’entreprise privée ou les services de l’état. L’objectif du gouvernement de 100 000 RMA en 2004 ne sera pasatteint, le dispositif étant en retard. 300 000 personnes, soit près d’un tiers des 1, 1 M de RMIstes, sont concernées. Apart les secteurs Hôtellerie-restauration et Intérim, peu d’entreprises seraient candidates ( en Vendée, il s’agit prioritairementde l’industrie hôtelière, des services aux entreprises et du commerce de détail). Il est à craindre que les Conseils Généraux, pris par leurs propres contraintes fiscales, ne suppriment autoritairement leur allocation aux RMIstes qui n’accepte-raient pas les petits boulots précaires et à temps partiel qu’on leur imposerait dans le cadre du RMA. Le nombre de bénéficiaires du RMI avait en effet reflué en 2000 et 2001 sous l’effet de la bonne conjoncture économique. Il avait commencéà croître sur les 6 premiers mois de 2002. Après la forte progression, du chômage en 2003 (+ 6% selon le Ministère du Travail), le nombre d’allocataires du RMI s’est lui aussi nettement accru. En Vendée, on comptait 5 191 RMIstes en 2003.Il est prévu que 200 personnes passent du RMI au RMAen 2004. Comment s’assurer que l’entreprise développe un vrai tutorat et une aide réelle à la sortie du système pour déboucher sur un emploi durable ? En outre, nous sommes inquietssuite au découpage arbitraire de la Commission Locale d’Insertion de la Roche-sur-Yon que vient d’opérer le Département, gênant ainsi la lisibilité de la politique d’insertion sur ce bassin de vie, alors que François FILLON lui même s’étaitengagé à ce que les découpages des CLI soient respectés. Oui à une véritable politique d’insertion en Vendée (le RMA n’est qu’un dispositif parmi d’autres), en concertation avec tous les partenaires et associations de terrain concernés (dontles CCAS), respectueuse du Code de Travail, non aux petits boulots précaires. Le RMA en Vendée doit servir d’abord à une vraie insertion. Il est temps de se battre contre l’accroissement inexorable des inégalités. N’oublions pas que notredépartement apparaît au 90ème rang national pour les salaires, alors que le nombre d’assujettis à l’ISF ne cesse de croître depuis 4 ans (1181 en 2000 contre 1615 en 2003).

Hervé Grollier, directeur del’Institut Catholique d’Enseigne-ment Supérieur, a été fait chevalierde l’Ordre National du Mérite. Ladistinction lui a été remise parMaurice Quenet, Recteur de

l’Universitéde Paris, quia salué enH e r v éGrollier “unh o m m etalentueux ete n t r e p r e -nant, réalisa-teur d’uto-pies lucideet modeste”.

A la tête de l’établissement ven-déen depuis sa création en 1990,Hervé Grollier a su faire de l’ICESune référence nationale en matièred’enseignement supérieur, etouvrir une voie originale entre uni-versité et classes préparatoires.L’ICES affiche aujourd’hui untaux de réussite de 85% et a déjàformé plus de 4 500 étudiants.

Hervé GrollierLe mérite pour ledirecteur de l’ICES

Le mois dernier, une délégation demédecins et de pharmaciens de la villede Dubna, en Russie, a effectué unséjour en Vendée à l’invitation de l’as-sociation Pharmaciens sans Frontières.Les spécialistes de la santé russeétaient venus se renseigner sur la pré-vention sanitaire et sociale menée dansle département. Au programme de l’é-tude notamment : les campagnes dedépistage du cancer du sein et de vac-cination dans les écoles, ainsi que lesactions en faveur de la mère et de l’en-fant qui sont mis en œuvre par les ser-vices sociaux du Conseil Général. Cevoyage devrait déboucher sur des opé-rations concrètes de coopération dansle domaine médico-social entre laVendée et la Russie.

Projet de coopérationmédico-sociale entrela Vendée et la Russie

Tour de France 2005Les rois de la petite reine trois jours en Vendée

Après le mythique tour du cente-naire et le prochain départ deBelgique, c’est de Vendée que,pour la troisième fois, démarrerale Tour de France en 2005. Unévénement exceptionnel puisqueles cyclistes internationaux, aprèsle prologue à Noirmoutier, roule-ront encore deux jours en Vendée.

Quelques mois après l’arrivéedes héros du Vendée Globe2004/2005, la Vendée accueilleraune autre compétition sportiveparmi les plus grandes : le Tour deFrance. Et ce n’est pas une simpleétape qui aura lieu dans notredépartement mais trois : le prolo-gue, une étape complète et ledépart de la seconde étape… Biensûr les coureurs se préparerontaussi en Vendée, à Challans où leséquipes seront présentées dans lescinq jours précédents le départ.Huit jours donc pour admirer lesplus grands cyclistes mondiaux selancer dans ce tour de magie quifait rêver les plus grands. Il suffitd’entendre Jann Ulrich, vainqueurde l’épreuve en 97 affirmer que“Les Jeux Olympiques d’Athènes(octobre) sont mon objectif numérodeux après le tour de France” pourcomprendre la portée de l’épreuve.Déjà en 1993 et 1999, plusieurscentaines de millier de spectateurss’étaient déplacés sur les bords desroutes vendéennes pour voire pas-set ces géants du vélo.

Noirmoutier, Challans, la côte, lesud, les Essarts…

Il faut dire que ce tour est tou-jours organisé et réfléchi pour lais-ser le plus de place à “l’incertitude,le suspense et les revirements possi-bles à tous les moments” expliqueJean-Marie Leblanc, président dutour. Et les étapes prévues enVendée ne trahiront pas la règle.Déjà, le prologue sera exceptionnelpuisqu’il se déroulera pour samajeure partie sur l’île deNoirmoutier. Après un départ deFromentine, les cyclistes affronte-ront en effet leur premier col avec lepont de Noirmoutier. Le lendemain,la première étape prendra son envolde Challans, la ville maraîchine quiavait déjà eu le privilège de voir undépart et une arrivée sur ses terresen 1999. Le peloton longera ensuiteune bonne partie de nos 250 kilomè-tres de côte : de Saint Jean de Montà La Tranche-sur-Mer, l’élite mon-

diale du cyclisme pourra profiter etdécouvrir la diversité et le charmedu littoral vendéen. Avant de remon-ter vers les Essarts ils marqueront deleurs roues le Sud Vendée : “Ce serala première fois que des villescomme Luçon ou Bournezeauaccueilleront les coureurs du Tour”témoigne Philippe de Villiers qui ainsisté pour que cet événement sedéroule encore en Vendée.

La Châtaigneraie et le bocage

Le 4 juillet, il faudra se résoudreà voir les rois de la petite reine quit-ter notre département. Après ledépart de la deuxième étape, quisera donné à la Châtaigneraie, lescoureurs auront encore un derniereffort à fournir en Vendée en affron-tant les vallons boisés du bocagejusqu’à Mortagne-sur-Sèvre et enpassant par Pouzauges avant de rou-ler vers d’autres cieux. Car l’aventu-re pour eux se poursuivra encore

pendant quatre semaines : descentevers les Pyrénées, inévitable passa-ge par les cols mythiques des Alpeset remontée vers Paris pour le tradi-tionnel final sur les Champs-ély-sées… Mais d’ici là, la grande bou-cle française, retransmise sur 75chaînes de télévision et dans 170pays, a encore quelques pages deson histoire à écrire : LanceArmstrong arrivera-t’il en 2005 enhéros du Tour avec un palmarèsjamais atteint de six victoires ?L’équipe Vendéenne Brioches laBoulangère, championne de France2003 par équipe et en individuel, quise fait de plus en plus pressante àchaque Tour de France, aura-t’elleremportée une ou plusieurs étapes ?Et pourquoi pas le Tour 2004 grâceà Joseba Beloki qui est déjà arrivédeux fois troisième et une foissecond ? Rendez-vous est pris àParis le dimanche 25 juillet 2004pour savoir sur quelle note le départvendéen 2005 sera joué.

St. JEAN-DE-MONTS

POUZAUGES

le pont deNOIRMOUTIER

TALMONT ST HILAIRE

2ème étape

Ville départ

Ville arrivée

HypothËse N 2

St. GILLES-CROIX-DE-VIE

NOIRMOUTIER

LES SABLES D'OLONNE

LES ESSARTSLA BARRE-DE-MONTS(Fromentine)

3ème étape

MORTAGNE SUR SEVRE

CHALLANS

LA TRANCHE SUR MER

LUÇON

L E T O U R D E F R A N C E 2 0 0 5D E P A R T V E N D E E

LA CHATAIGNERAIE

1ère étapeContre-la-montre

Dossier

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Le Vendée Globe partira le 7 novembre prochain, et déjà les préparatifs de la prochaine édition vont bontrain. Toute une équipe, dirigée par Denis Horeau, va dans les mois qui viennent mettre au point les détailsde l’organisation de la Solitaire la plus célèbre au monde.

Vendée Globe 2004-2005Avant l’entrée des artistes, on s’agite en coulisses

Cet après-midi-là, la grandesalle de l’hôtel a pris les couleursd’ambiance d’un petit matin dedépart de course en mer. On aper-çoit Roland Jourdain, tout de rougevêtu comme à son habitude, engrande conversation avec l’immen-se Dominique Wavre. Un peu plus

loin, Jean-Pierre Champion, prési-dent de la fédération française devoile, plaisante avec PatriceCarpentier. Georges Pernoud passeune tête. Ses collègues, plus de 120journalistes spécialistes de la voile,font les cent pas, l’un réglant unecaméra, l’autre un flash, un troisiè-

me griffonnant, déjà, quelquesnotes. Cette foule des grands jourset des grands noms du monde nau-tique est venue assister au coupd’envoi du Vendée Globe 2004-2005. Un premier départ, avantque ne tonne le canon du port desSables d’Olonne, le 7 novembre

prochain. Car c’est aujourd’huiqu’un coin du voile est levé par lales organisateurs, qui vont présen-ter les grands contours de l’éditionprochaine de la célèbre solitaire.

Denis Horeau : directeur de course

Tout le monde s’installe et Philippede Villiers coupe court au suspenseen livrant le nom du capitaine debord. Ce sera Denis Horeau,nommé directeur de course avecl’accord de la fédération françaisede voile et l’association des skip-pers, l’IMOCA. Un des meilleursprofessionnels du milieu, pourconduire à bon port la reine descourses au large. Il lui reste sixmois pour huiler la machine.Mettre au point les derniers détailsdu règlement, boucler les règles desécurité, veiller aux préparatifs decette grande aventure menée parune vingtaine de marins jusqu’auxconfins des mers du globe.

Organisation sportive et logistique

Mais la préparation d’une soli-taire autour de la planète dépasse ladirection de course. Jury, comité de

course, logistique, modalités d’ac-cueil du public et des skippers sontégalement primordiaux pour l’or-ganisation d’un des plus grandsévénements sportifs au monde. Dece côté-là aussi on s’affaire, spécia-listes et petites mains veillant déjàà ce que tout se déroule au mieux.Voici donc la trame du prochainVendée Globe. Avant que les cou-reurs ne s’élancent on s’agite déjàen coulisses, et ce sont elles quenous vous faisons visiter dans cespages. Elles contribueront sans nuldoute au succès du Vendée Globe2004-2005, et à la légende de cettegrande odyssée contemporaine.

Monocoque, trimaran, le mondede la voile ne vous est pasinconnu ?

En effet depuis 98 notre grou-pe s’est investi dans la voile d’a-bord en monocoque puis enmulti. Devenir aujourd’hui encomplément le partenaire privéunique de la plus grande coursenautique au monde est pour nousune évolution logique.

Pourquoi avez-vous choisi cesport, et plus particulièrementle Vendée Globe ?

Nous avons beaucoup de valeurscommunes avec la voile. C’est unsport de technologie toujours à lapointe. Que ce soit par notre outilindustriel qui fait partie des plusperformants d’Europe ou par nosinnovations produits constantes,nous nous retrouvons bien dans

cette course à l’in-n o v a t i o n . L eVendée Globe aquant à lui deuxatouts que nousapprécions : c’estune épopée en soli-taire un peu follequi nous rappellecelle de nos fonda-teurs, Joseph et

Simone Bougro qui sont partis depresque rien pour arriver à un grou-pe leader ; en même temps c’estune aventure collective, le marinétant entouré de tout un staff de pré-paration. Ce sont des atouts quenous valorisons en interne pourmotiver nos propres équipes.

Comment voyez-vous ce parte-nariat aujourd’hui ?

Le Vendée Globe est une aven-ture humaine… Nous voulons êtrenous aussi au contact du public.Chacun se retrouve dans ces aven-tures exceptionnelles qui prônentle rêve, l’évasion, le courage.Nous voulons faire découvrir lesémotions propres à la voile par desopérations aux Sables, à Parismais également dans les grandessurfaces.

Le Vendée Globe aura également un partenaire privé lors de la prochaine édition. Sodebo vient en effetde s’embarquer dans cette grande aventure. Interview de Patricia Brochard, présidente du groupe ven-déen d’agroalimentaire.

Interview de Patricia Brochard, Présidente du groupe Sodebo

Le canard déchaîné...

Le Vendée Globe aux Vendéens… Ouest-France ne plai-sante pas avec le chauvinisme départemental !

Chez les journalistes de Ouest-France, on ne badine pas avec la fiertédépartementale. C’est ainsi que l’un des grands reporters du quotidienn’a pas apprécié que la deuxième conférence de presse présentant leprochain Vendée Globe (la première avait eu lieu à La Roche-sur-Yon)soit organisée à Paris… Devant plus de 140 journalistes de la presseinternationale (sans compter les skippers), qui assureront pourtant àl’événement un retentissement international largement profitable ànotre économie touristique.Le Journal de la Vendée, qui a la faiblesse de penser que toute diversi-té est une richesse, ne peut que déplorer ce manque d’ouverture sur lemonde du quotidien Ouest-France. Toutefois, pour satisfaire le chau-vinisme vendéen du grand quotidien de l’Ouest et en accord avec celui-ci, le journal de la Vendée propose tout de même quelques modifica-tions au règlement de course.

1) Le parcours est revu, les skippers devant effectuer le plus rapidementpossible un tour complet de l’île d’Yeu.2) L’épreuve est strictement interdite aux étrangers, et plus largementà tout marin non-vendéen. Une prime sera même accordée à ceux quipourraient justifier d’origines vendéennes remontant jusqu’à la qua-trième génération. 3) Les textes officiels de la course, ainsi que les communications à lapresse seront rédigés en patois sablais. Et, c’est promis, la prochaine conférence de presse se déroulera dansles locaux mêmes du journal Ouest-France, pour permettre aux limiersdu quotidien d’être au coeur de l’événement. Ah ! journalisme de pro-ximité, quand tu nous tiens…

Mais trêve de plaisanteries… L’important est que le Vendée Globe,à présent totalement sur les rails, parte bien des Sables d’Olonnele 7 novembre prochain. A la plus grande satisfaction des skipperset des millions de supporters dans le monde qui attendent de vibrer,une nouvelle fois, aux péripéties de cette très grande épreuve nau-tique.

Les skippers qui souhaitent prendre le départ du Vendée Globe ont jusqu’au 30 juin pour s’inscrire.Cependant, pour y participer il faut avoir réalisé en solitaire un parcours d’observation transocéanique de 2 500miles ou avoir été classé lors d’une transatlantique. La dernière épreuve de ce type pour 2004 est “TheTransat”, dont le départ sera donné le 31 mai à Plymouth pour une arrivée à Boston. Cette célèbre course a étégagnée pour la première fois par un Français en 1964 : c’était Eric Tabarly il y a 40 ans.

Inscriptions de dernière minute…

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Deux axes forts pour cette cin-quième édition du Vendée Globe :la reconnaissance des skippers etl’accessibilité de l’informationpour les supporters.

Si le défi de la cinquième éditiondu Vendée Globe reste le même pourles marins, leurs conditions vont êtrelargement améliorées. “Dès quenous avons pris la barre de l’organi-sation du Vendée Globe, nous avonssouhaité y associer les marins”témoigne Philippe de Villiers. “Cesouci de transparence et de discus-sion a permis de prendre des déci-sions plus cohérentes pour les skip-pers qui font l’événement”. Ainsi,

les droits d’inscriptions qui s’éle-vaient auparavant à environ 9 500€seront remplacés par une caution,remboursée aux participants le jourdu départ. Au niveau de la sécurité,les organisateurs encouragent lesskippers à prendre une assurance-vieen y participant à hauteur de70%.

Les supporters aux premières loges

Les spectateurs ne seront pasoubliés de cette nouvelle donne.Les objectifs donnés à l’imposantvillage de 5 000 m2, qui sera ouvertà Port Olona du 16 octobre au 7novembre, sont clairement affi-chés, avec la mise en place d’ani-

mations permanentes pour les visi-teurs. “Désormais, le Vendée Globeest un bien public : il s’agit donc defaire le plus bel événement au pro-fit des coureurs et des spectateurs”

explique Philippe de Villiers. Parailleurs, l’accès aux bateaux decourse sera facilité puisqu’un nou-

veau ponton de 140 mètres seraréalisé. Quant au PC course quisera installé à Paris, il sera résolu-ment tourné vers le public : accueil,informations en continu, anima-

tions… Et pour ceux qui nepourront se déplacer, un tra-vail titanesque est en traind’être accompli pour que lesite Internet puisse accueillirsimultanément des milliers devisiteurs et leur fournir desinformations précises, tou-jours actualisées et interacti-ves. Enfin la couverture

média risque d’être très largepuisque aucune exclusivité n’a étésignée pour la course…

Dossier

7M a i 2 0 0 4 - N u m é r o 1 5

“L’édition2004-2005sera unetrès grandeédition”

Po in t de vuePhilippe de Villiers, Président du Conseil Général

A un peu plus de six mois dudépart, comment se passe lapréparation du prochainVendée Globe ?

Tout sera prêt pour le 7novembre. La course est entrede bonnes mains, car nousavons souhaité confier l’orga-nisation de l’épreuve auxmeilleurs professionnels, àcommencer par Denis Horeaule directeur de course. Tous lesmembres de l’équipe ont étéchoisis en accord avec laFédération Française de Voileet l’IMOCA, l’association desskippers, car il ne faut pasoublier que le Vendée Globe estavant tout fait pour les marins.Nous bouclons actuellement lesderniers détails du règlement,avec comme priorité la sécuritédes coureurs. Tout est réunipour que l’édition 2004-2005soit une très grande édition,pour les skippers qui sont cetteannée très nombreux à postuler,mais également pour le publicqui sera aux premières loges decette fantastique aventurehumaine et sportive. Je donne àtous rendez-vous le 16 octobre,date de l’ouverture du villageaux Sables d’Olonne, où cha-cun pourra venir admirer lesbateaux à quai.

Il n’a pas la grosse tête, celui quidéfraie la chronique marine depuisplusieurs semaines… Nouveaudirecteur de course de la solitaire laplus réputée au monde, DenisHoreau reste pourtant humble.Sportif depuis toujours, sans parlerde sa passion pour la mer, il a jouélongtemps au foot, pratique l’avi-ron, et aime les comparaisons phy-siques : “Dans mon métier, c’estcomme au rugby… C’est la puis-sance du pack qui fait la différen-ce… Je suis peut-être le nouveaupivot du Vendée Globe, mais cen’est pas ce qui fera la force de lacourse. Un seul homme n’est pas àla hauteur d’un tel événement”.Avec son expérience de neuf

années à la direction de la SolitaireAfflelou le Figaro, il sait de quoi ilparle. Et puis il aime à le répéter,“La Solitaire du Figaro est le four-nisseur officiel des vainqueurs duVendée Globe : Lamazou, Gautier,Desjoyeaux… Je peux vous assurerque 80% des figaristes rêvent unjour d’arriver aux Sables après unVendée Globe”. Qui pouvait pré-voir que la Solitaire fournirait aussiun directeur au Vendée Globe…

Premier bateau à cinq ans

Avant d’en arriver là, DenisHoreau a roulé sa bosse dans tousles corps du métier de marin. Il estné à Nantes, mais quand il parle deson enfance, c’est plutôt le bord dela mer, à Quimiac, qui revient sanscesse dans la conversation. Sa pre-mière coque, il l’a eue avant cinqans. “Mon père était un passionnéde bateau et naviguait beaucoup”.Tel père, tel fils ! Mais DenisHoreau va dépasser l’expériencepaternelle puisque après ses études,il devient pêcheur au Croisic…“J’ai fait le choix de vivre sur lamer et j’y ai appris quantité de cho-ses”. En 1980, le multicoque en està ses débuts. Et Denis Horeau fait

partie de la première vague quiemmène aussi dans son sillage lesPoupon, Pageot et autres Delage. Ilécume toutes les transatlantiquesexistantes pendant neuf ans, se joi-gnant aux plus grands noms de lavoile. Jusqu’à cette fameuse année1989, tournant dans sa carrière, ouil accepte de diriger le premierVendée Globe : une course complè-tement folle à laquelle même lesjournalistes ne veulent pas croire.

Un directeur multicartes

Depuis, l’ancien skipper estdevenu une référence dans la direc-tion de course. “J’avais aussi étéagent de coureur… Du coup, ayantfait un peu tous les métiers, j’ai unevision beaucoup plus transversaleet je suis apte à réunir et guider uneéquipe à la hauteur du VendéeGlobe”. De nouveau à la barre decette grande aventure, et on l’auracompris pas en solitaire, DenisHoreau nous confie son vœu le pluscher pour la prochaine édition :“Etre à l’écoute des skippers et toutfaire pour que les spectateurs, fran-çais et étrangers, puissent apprécierce beau geste sportif à sa justevaleur”.

Denis Horeauà la barre du Vendée Globe Le nouveau directeur de course a la mission de mener à bien trois

objectifs pour cette nouvelle édition : sécurité des coureurs, authen-ticité de l’épreuve et internationalisation de la course… Il s’enexplique.

●● La sécurité : “Le défi rele-vé n’a plus de valeur si lesportif n’est pas là pour leraconter. Personnellement,j’ai perdu beaucoup d’amisen mer… On n’a pas le droitde recommencer ça. C’estdans ce cadre qu’une nou-velle jauge de l’IMOCA aété adoptée. Elle est notamment beaucoup plus sûre en matière deretournement des bateaux. Je mettrai un point d’honneur à ce que lavérification de chaque bateau soit la plus stricte possible. Enfin, nousaurons un correspondant en Australie, qui assurera le suivi et la sécuri-té des marins dans les mers du sud.”

●● L’authenticité : “C’est moins important mais tout aussi nécessaire :un défi n’est beau que s’il n’y a pas eu de tricherie… C’est le granddrame du cyclisme ! C’est l’authenticité du coureur et la régularité spor-tive qui donne la beauté du geste. L’engagement et l’honneur des cou-reurs, qui sont seuls au milieu de l’océan, sont en jeu. Nous aurons doncun arbitrage hors pair avec l’équipe que nous a proposé la FédérationFrançaise de Voile” (cf notre article “Un trio de choix”).

●● L’internationalisation : “Pour moi, cette dimension aussi est primor-diale. Vous savez, le Vendée Globe est à la voile ce que la coupe dumonde est au foot. C’est donc respecter les coureurs étrangers qui nousfont l’honneur d’être présents que de traduire tous les textes et brief quenous donnons. Le relais donné au navigateur australien David Adamsdans le deuxième tiers de la course s’inscrit aussi dans cette logique.”

Les incontournables du directeur de course

Que pensez-vous du fait que laSEM Vendée reprenne le flam-beau du Vendée Globe ?

Cette décision est la meilleurepossible en fonction des circons-tances. Avec l’ensemble des skip-pers, je voulais que l’esprit qui aassuré le succès des précédenteséditions soit respecté. L’aspectpopulaire, le soutien sans faillede la population locale, le rappro-chement du public sur les pon-tons et la tradition d’accueil desSables d’Olonne et de sa capitai-nerie sont autant de points fortsautour desquels tournent le suc-cès de la course.

Denis Horeau a été nommédirecteur de course. Quel regard

portez-vous sur cette grandefigure de la voile ?

Connaissant Denis depuis plusd’une décennie, j’apprécie autantl’homme que le directeur de cour-se ; Je suis sûr qu’il saura biens’entourer sur le plan technique,écouter les coureurs et préserver larégularité sportive de la course.

Q u ’ a t t e n d e z - v o u sconcrètement d’undirecteur de course ?

Il doit être un coordi-nateur avant la course,un rempart face auxintérêts particuliers quipourraient fausser l’é-quité sportive. Un juge

impartial des problèmes de détailsqui surviennent avant et pendant lacourse. L’arbitre des différends quipourraient exister entre organisa-teurs, coureurs et leurs équipes.Une grosse présence et desréflexes rapides en cas de coup duren mer. Une capacité à mobiliserles secours en cas de naufrage.Savoir imposer le respect des skip-

pers aux médias pen-dant leur absence encourse en cas de polé-mique. Ne pas se noyerdans les détails etconserver une vue glo-bale de la course.

Qu’est-ce qui rythmeaujourd’hui votrequotidien ?

Le travail sur le bateau qui esten chantier, coordination tech-nique menée en parallèle avec larecherche de sponsors pour bou-cler le budget 2004/2005. Je vaiségalement participer à “THETRANSAT”, en essayant d’antici-per déjà maintenant les problèmeslogistiques, techniques et sportifsde la course.

Cette course est pour beaucouple point d’orgue d’une vie deskipper...

C’est toujours l’Everest desmarins. Le fait de ne pas être tropnombreux, d’être parmi les marinsles plus expérimentés du mondedonne un sel tout particulier à uneparticipation à cette course.

Interview Dominique Wavre

Cinquième édition : priorité donnée aux skippers et au public

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Loisirs

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L’auteur vendéen MichelChaillou, originaire de La Rochesur Yon, vient de remporter le PrixOuest, décerné par le jury le 19avril dernier, pour son roman 1945.Comme son titre l’indique, ce récitémouvant raconte l’enfance del’auteur pendant l’occupation alle-mande entre Quiberon et le portHaliguen. “Pour décerner ce prix àce roman exceptionnel et très bien

écrit, un seul tour de table a éténécessaire !” explique MichelRagon, le prési-dent du jury.“Nous avionsune sélectionpa r t i cu l i è r e -ment relevéecette annéemais par sixvoix contretrois à PierreMoinot et deux à Denis Humbert,cet ouvrage a fait l’unanimité”.C’est après la cérémonie inaugura-le du Printemps du Livre deMontaigu que Michel Chaillou areçu officiellement son prix, avec,en plus de la satisfaction de voirson œuvre récompensée, un chèquede 4 500 euros…

1945, Michel ChaillouEditions Le Seuil, 19,50 €

Michel Chaillou remporte lePrix Ouest pour 1945Aubigny

Ouverture de l’espace des records

Début avril, l’espace des records a été inauguré à Aubigny. Dans deslocaux de 570 m2, le nouveau bâtiment abrite de nombreux objets uniqueset souvent de taille impressionnante, comme ce papillon de 2,1 mètres sur1,3, tout en perle de rocaille, qui l’a rejoint pour l’occasion. Ce musée seraouvert tous les après-midi et, durant l’été, tous les jours. L’objectif est d’at-tirer 15 000 visiteurs par an. Renseignements : 02 28 15 50 63

L’UFOLEP lance un calendrier de randonnées

Pour la première fois, le comité départemental Ufolep de Vendée a missur pied un calendrier recensant l’ensemble des randonnées organisées en2004 sur le territoire vendéen. A pied, à vélo, en VTT ou en rollers, ces ran-données sont ouvertes à tous et proposeront aux sportifs une vingtaine derendez-vous dans tout le département. Renseignements : 02 51 36 13 97

Tout savoir sur le canton de Mortagne

L’office de tourisme du canton de Mortagne vient d’éditer un guide gra-tuit regroupant toutes les informations concernant les douze communes :commerçants, artisans, services, sports, loisirs, sites touristiques, manifes-tations, hébergements… Un outil indispensable pour les habitants, les nou-veaux arrivants ou les vacanciers que l’office de tourisme compte actuali-ser tous les deux ans ! Renseignements : 02 51 65 11 32

En deux mots

A deux pas du centre ville deSaint Georges de Montaigu, laMaison de la rivière se trouvedans un véritable paradis de ver-dure. Ce site touristique, calme etinstructif, a rouvert ses portesdepuis avril.

Au détour d’une route située àdeux cents mètres du centre ville deSaint Georges de Montaigu, unpetit sentier en pente conduit à unhavre de verdure qui semble appar-

tenir à un autre monde, où lesbruissements de l’eau et de la natu-re remplacent ceux de la route et dela ville. En franchissant la ported’un très ancien moulin magnifi-quement rénové, on entre un peuplus dans cet univers naturel. Leparcours muséographique qui y estproposé fait revivre ce moulin àfroment et à seigle grâce à la puis-sance des courants d’eau bruyants.A l’étage, des bornes interactivespermettent de faire connaissanceavec les habitants des berges, gre-nouilles, libellules, loutres ou mar-tins-pêcheurs… Enfin un cinéma à360° permet d’intégrer littérale-ment le milieu naturel et de suivreson évolution durant les quatre sai-sons… Envoûtant.

Un ensemble naturel magnifique

Cette surprenante visite termi-née, une partie pratique s’impose !

Promenade en barque pour décou-vrir la Maine et se dégourdir unpeu, marche le long des sentierspédestres ou cyclables qui permet-tent aussi de découvrir les abordscalmes et magnifiques de la Maine.Pour la première année, il estmême possible de traverser larivière puisque le Conseil Générala mis en place l’automne dernierune piste cyclable qui l’enjambe.Enfin, pour être au top, un anima-teur propose de guider les visiteursau cœur de ce trésor naturel et deleur en faire découvrir les nom-breux joyaux… Jusqu’au 14 juin,la Maison de la rivière est ouverteles après-midi du mardi au diman-che avant la mise en place deshoraires d’été.

Renseignements : 02 51 46 44 67● Maison de la rivière : 4,5€, 6-13 ans3€ ● Balade guidée en barque : 5,5€, 6-13 ans 4€ ● Forfait visite+balade guidée :7,5€, 6-13 ans 5€ ● Location de barqueà partir de 6€

Saint Georges de MontaiguRéouverture de la Maison de la rivière

C’est une nouvellerubrique, attendue parles professionnels etles amateurs vendéensde musique et dedanse, qui ouvre cemois-ci sur le siteInternet du ConseilGénéral. La page Web“Musique et danse”constitue en effet unannuaire exhaustif fortpratique, regroupant numéros etadresses de toutes les écoles, asso-ciations et formations vendéennespour ces deux disciplines. Composéde deux volets “Apprentissage” et“Pratique”, ce site deviendra rapide-ment un outil essentiel. Pour chacu-ne des disciplines, il répond auxdeux questions suivantes : Que puis-je apprendre ou pratiquer dans telleou telle commune ? Dans quelle

commune ou quelle école puis-jepratiquer tel ou tel instrument ?Parents, professeurs, musiciensinitiés ou non… Ces pages s’adres-sent à tous les publics et sont acces-sibles simplement en cliquant sur lesite du Conseil Général : www.ven-dee.fr.

www.vendee.frTout savoir sur la musique et ladanse en Vendée

“C’est une petiteparticipation à laconservation denotre patrimoinelocal”. Voici l’hum-ble conclusion quedonne Pierre Denisà son livre Montaigu etson canton. Ce recueil de cartes posta-les et photos du début du XXe, com-mentées par l’auteur, est pourtant unvéritable livre d’histoire faisant revivrehabitants, communes, logis et rappe-lant les coutumes du début du siècle.Le lecteur plongera aisément dans leshistoires qui ont marqué la communegrâce aux images du passage deClemenceau à Montaigu, du vieuxmanoir de la Gestière, où le célèbrebrigand Guillery sur son cheval Carabifut traqué, ou tout simplement de lagrand place de Montaigu, sans voitureni parking… Un tas d’anecdotes àdécouvrir au fil des 240 cartes postalesdont les trois quart sont issues de lapropre collection de Pierre Denis...

Editions Alan Sutton, collectionMémoire en Images. 19,90€

Montaigu en images

Ils sont plus de 30 000 à pêcherrégulièrement dans les eaux ven-déennes… Passionnés de nature,ils trouvent dans notre départe-ment un domaine propice, bienentretenu et apprécié des poissons.

Avec ses espaces aquatiquesvariés allant des cours d’eau auxnombreux lacs de retenues de bar-rages ou aux marais, la Vendée atout pour plaire aux pêcheurs. Ilssont d’ailleurs aujourd’hui 30 000 àadhérer à une des trente-neuf asso-ciations vendéennes de pêche. Sanscompter les nombreux touristes quichaque année prennent une carte «vacances » pour profiter aussi des 4500 kilomètres de cours d’eau et 1300 hectares de lacs et retenues debarrages qui sillonnent notre dépar-tement. Et pour que cette activité,respectueuse de la nature, se trans-mette aux jeunes générations, l’u-nion Fédérale des Ecoles de Pêche

de la Vendée forme 300 jeuneschaque année.

La pêche du brochet et duSandre ouverte le 8 mai

En Vendée, on trouve exclusive-ment des cours d’eau de deuxièmecatégorie piscicole dans lesquelsévoluent principalement des pois-sons blancs comme le gardon, la

carpe ou la tanche, des carnassierscomme le sandre ou le brochet maisaussi des anguilles. Pour le brochetet le sandre, l’ouverture de la pêchea lieu le 8 mai après la période dereproduction. On peut pêcher lesautres espèces toute l’année, maiscertaines techniques de pêche nesont pas autorisées en continucomme la pêche à la cuillère ou auvif. Le Guide du Pêcheur, édité par

la Fédération, aborde en détail toutesces réglementations. On y trouveaussi les espèces envahissantes, sou-vent importées d’autres pays, quicolonisent les cours d’eau vendéens.La lutte contre la reproduction de cesvégétaux ou animaux, qui n’ont pasleur place en Vendée et détériorent lemilieu aquatique, est une des gran-des priorités de la Fédération. C’estle cas de plantes aquatiques exo-tiques, mais aussi de l’écrevisserouge de Louisiane qui s’attaque auxalvins et détruit les berges ou de lagrenouille taureau qui fait disparaît-re les grenouilles autochtones.

Des actions de la Fédération

Afin de permettre aux anguilles deremonter les cours d’eau ou aux bro-chets de rejoindre les frayères (lieuxde reproduction), la Fédération deVendée pour la Pêche et la Protectiondu milieu aquatique, aidée par le

Conseil Général, équipe les barrageset ouvrages hydrauliques de passes àpoissons. La Fédération a aussi leprojet de faire passer certainsaffluents de la Sèvre nantaise en pre-mière catégorie piscicole. Elle réaliseactuellement des études avec despoissons repères plus sensibles queles autres, comme le brochet ou latruite. Si par exemple on démontreque dans un cours d’eau, les truitesréalisent en totalité leur cycle biolo-gique, on peut demander sa classifi-cation. La police de la pêche est aussiune mission de la Fédération quicompte six agents et est entourée deplus de 500 bénévoles. “Si lespêcheurs respectent les consignes etles ouvertures et fermetures de lapêche, on peut avoir une gestion équi-librée de la ressource piscicoles descours d’eau vendéens” conclut GilbertBrin, le président de la fédération.


30 000 passionnés pêchent dans les eaux vendéennes

En Vendée, plus de 30 000 personnes pêchent sur les 4 500 kilomètres de cours d’eau.

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Sortir en Vendée

Voile légère ou habitable… Leprintemps de la Voile prend lelarge aux Sables durant le moisde mai. Quelques dates à rete-nir…

Le mois de mai est vraimentcelui de la reprise du Printemps dela Voile aux Sables. En voile légè-re, trois dates sont à retenir.D’abord, la ligue de planche àvoile qui aura lieu du 14 au 16 maiet verra les champions régionauxde toutes les catégories se poursui-vre dans la baie. Le 23 mai, lerelais sera pris par les minimes etcadets en catamaran. Enfin l’inter-ligue Europe se déroulera du same-di 29 au lundi 31 mai. Sur leursmonocoques monotypes effilés, denombreux passionnés se retrouventlors de cette compétition qui trouveson originalité dans le mélange desgénérations : les jeunes apprennentla voile sur des Europes et les pas-sionnés de bateaux techniques nequittent plus cette petite coque dif-ficile à manœuvrer mais très rapi-de.

Deux rendez-vous en habitable

En habitable deux courses sontprévues. Pour la première année, laSolo Duranteau est proposée auxmonocoques de 8,50 m à 15 m. Audépart des Sables le 29 mai, les

participants devront faire un tourde l’Ile d’Yeu. Cette nouvelle for-mule vient remplacer la Solitairequi avait lieu les années précéden-tes en baie des Sables. Cette course

est la première d’un championnaten trois manches qui se déroulerontjusqu’en septembre. Le lendemainaura lieu la sixième régate duTrophée Port Olona. Quatre caté-gories d’habitables (5,70 à 15 m)participent à ces régates qui réunis-sent une trentaine d’équipages departiculiers “pour le plaisir et lesport”.

Renseignements : 02 51 51 21 63 00

Jusqu’au 6 juin prochain, lemusée de l’Abbaye Sainte Croixaux Sables d’Olonne accueilledeux expositions originales. Toutd’abord, unei m p o r t a n t erétrospectivede l’œuvreconsacrée àl’Algérie dupeintre pastel-liste vendéenJean Launois.Paysages, por-

traits, scènes de genre, femmes dela Casbah et d’ailleurs… Plusd’une centaine de ses œuvresseront donc présentées et parmielles, quelques rares huiles, despastels, des aquarelles et des des-sins à la plume. L’artiste nantaisJean Fléaca proposera égalementsa première exposition personnelleet réalisera, en direct devant lepublic, des œuvres lithogra-phiques.


Les Sables d’OlonneExpositions de Launois et FleacaLe Printemps des

Arts, qui aura lieucette année en mai etjuin, est un des grandsrendez-vous baroquede la région. Et sonécho en Vendée estimportant puisque huitconcerts sur vingt-deux seront donnésdans notre départe-ment. Comme pour lesautres spectacles et concerts parrai-nés par le Conseil Général, ces huitsoirées se dérouleront aux quatrecoins de la Vendée. Du concert

d’ouverture, produitpour l’événement parla compagnie AnaYepes et qui unira à lamusique la dansebaroque qui lui sied sibien, au concert de clô-ture chanté par l’en-semble CalifornienChanticleer, chaquereprésentations, degrande qualité, fera

découvrir des artistes parmi lesmeilleurs au monde.

Renseignements : 02 40 200 300

Le Printemps des Arts en Vendée

Printemps de la voileLes bateaux refleurissent dansla baie des Sables…

Du 14 au 31 mai Dimanche 6 juin

Jusqu’au 6 juinJusqu’au 5 juin

C’est sur un air de Jazz que lasaison des Spectacles de Vendéese clôturera le 21 mai prochain àSt Gilles. Le grand Biréli Lagrène,Alsacien né au sein de la commu-nauté tzigane et bercé dès sa plustendre enfance par les mélodies deDjango Reinhardt- “Tout gamin,je remettais les disques sans cessejusqu’à ce que j’arrive à les refai-re” raconte t-il - ne tarde pas à sefaire un nom parmi les plus grandsjazzmen après avoir sorti son pre-mier album à 14 ans. Guitaristeémérite, improvisateur d’excep-tion, il se détache ensuite desmusiques de son idôle pour créer

sa propre musique. En 2002, ausommet de son art, BiréliLagrenne signe avec Gipsy project& friends, un retour à ses premiè-res amours puisqu’il y interprète

de nouveau du Django.Et Jazz magazine des’enthousiasmer :“Connaissant sonDjango sur le bout desdoigts, et avec la vir-tuosité qui est la sien-ne, Biréli puise dansses racines pour exalterau plus haut point unswing, une sensibilitéet un lyrisme typique-

ment tziganes”. Rien à ajouter !

Gipsy project & friends21 mai, 20h30 à l’église Sainte CroixSt Gilles Croix de Vie02 51 55 03 66

La magie de Django retrouvée !

Spectacles de Vendée

A l’occasion de la journée natio-nale de l’autisme, l’association ven-déenne Alliance Autisme organise le15 mai prochain à partir de 11h austade des Sauniers un grand tournoide rugby aux Sables d’Olonne, encollaboration avec les pompiers deVendée. Lâcher de ballons, stands deboisson, buffets et ateliers animéspar les pompiers sont également auprogramme de cette rencontre convi-viale, destinée à faire connaître l’as-sociation et renforcer les liens entreles professionnels et les familles.


Samedi 15 mai

Alliance Autisme :Tournoi de rugbyavec les pompiersvendéens

C’est à Mouilleron-le-Captifqu’auront lieu cette année leschampionnats de France de rol-ler skating route. Le club depatinage sur roulette de la com-mune met tout en place pour que,du 4 au 6 juin, cette compétitionaux 44 titres roule sans chute…

Avec son circuit routier roller desNouettes, qui à l’origine était unique enFrance, la commune de Mouilleron-le-Captif n’en n’est pas à son coup d’essai.En 1991, elle avait déjà organisé leschampionnats de France sur route etchaque année, une course nationale sedispute aux Nouettes… Pas étonnantque la Fédération Française de RollerSkating se tourne encore vers

Mouilleron le Captif pour organiser lesprochains Championnats de France quise dérouleront du 4 au 6 juin.

600 compétiteurs

Ainsi, plus de 600 compétiteurshommes et femmes, des poussins auxseniors, se succèderont sur le circuitroutier de 333 mètres, élargi pour l’oc-casion à 6,20 mètres. Du 200 au 10000 mètres, ces licenciés, venus detoute la France, devront se partager 44titres de Champion de France. Un déli-ce pour les spectateurs qui s’installe-ront dans les gradins (200 places) etinonderont les pelouses entourant lapiste réputée pour sa côte et ses viragesinégaux. “C’est ce qui fait l’originalité

de ces circuits rollers : sur une pistetout est au millimètre, ici, c’est aléatoi-re” explique le président du Club depatinage sur roulette de Mouilleron.

16 mai : championnats régionaux

Le public est attendu nombreuxpour ce grand événement roller.L’entrée sur le circuit des Nouettesest gratuite et un service de bar etrestauration y sera installé pourpasser des moments conviviaux.Pour en avoir un avant-goût, il estpossible de s’y rendre le 16 maipuisque c’est aussi le club mouille-ronais qui organise les champion-nats régionaux. Et à n’en pas dou-ter, tous les champions des Pays dela Loire seront présents en Vendéepour préparer leurs Championnatsde France.

Renseignements : 02`51 38 13 09

Le dimanche 6 juin verra lafoule des grands jours affluer sur laplage et le remblai des Sablesd’Olonne pour ovationner lesmeilleurs triathlètes de France. Adeux mois des Jeux Olympiquesd’Athènes, le 9ème triathlon interna-tional devrait en effet réunir un pla-teau remarquable de sportifs cher-chant une ultime qualification pourreprésenter leur pays. Parmi eux,l’équipe départementale “LesSables Vendée Tri” ne cache pas

ses ambitions. Présents depuis plu-sieurs années dans le top 5 natio-nal, “Sudrie, Becker et Vincent,tous trois candidats à la préparationolympique 2008, sont prêts à toutpour améliorer l’excellent score deleur équipe et surtout… remportercette course à domicile dont ledépart sera donné à 16h00. Pour lesplus jeunes, un duathlon aura lieu à10h00 (8-14 ans). Enfin, un triath-lon allégé aura lieu à 11h30 pourles particuliers motivés, doublé

d’un triathlon relais pour les équi-pes constituées (entreprises, asso-ciations, écoles).


Ça roule à Mouilleron-le-captif !Les 4, 5 et 6 juin

Samedi 15 mai à 20h30 :Théâtre Millandy à Luçon- Donaires (Sons et Danses du BaroqueEspagnol)- par la Compagnie Ana Yepes

Vendredi 28 mai à 21h00 :Abbaye Saint Jean d'Orbestierau Château d’Olonne- O quam pulchra es (Airs spirituels etSongs pour alto et basse continue)- par Il Seminario Musicale

Samedi 5 juin à 21h00 :Eglise de La Barre de Monts - Cantique des cantiques (Musiques pourun monument de la poésie amoureuse ousacrée)- par Sagittarius

Programme

9ème triathloninternational aux Sables d’Olonne

Sortir en Vendée

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Pour célébrer le bicentenaire del’avènement de l’Empire, leConseil Général de la Vendéeorganise deux expositions excep-tionnelles: Bonaparte et laVendée, au Logis de laChabotterie, et Napoléon et laVendée à l’Hôtel duDépartement.

Les liens entre Napoléon et laVendée, aussi multiples queméconnus, valaient bien deuxexpositions. “Présentées simultané-ment au Logis de la Chabotterie età l’Hôtel du Département, ellesfont appel à de prestigieuses piècesde collections issues de muséesétrangers, de grandes institutions

françaises telles quele Louvre, le Châteaude Versailles et leMusée de l’Arméemais aussi de souve-nirs familiaux denombreux particu-liers”, préciseDominique Souchet,président de la com-mission des actionsculturelles.

La Chabotterie :de l’ascension àl’Empire

Au travers dedécors reconstitués etde plusieurs films,l’exposition du Logisde la Chabotterie per-mettra d’évoquer l’as-cension de Bonaparte,de sa naissance enCorse en 1769, jus-

qu’à la proclamation de l’Empire,le 18 mai 1804. Après avoir situé sanaissance et l’épisode du siège deToulon de 1793, elle met particuliè-rement en avant les campagnesd’Italie et d’Egypte, la prise depouvoir par le général Bonaparte le19 brumaire an VIII puis leConcordat de 1801 qui participa àla pacification de la Vendée.

Hôtel du Département : du sacreà l’exil

A partir du 19 mai, le grand hallde l’Hôtel du Départementaccueillera une grande expositionconsacrée à Napoléon et la Vendée,du Sacre de Notre-Dame en 1804 àl’exil de l’empereur à SainteHélène en 1821. Dès l’entrée, uneévocation majestueuse de la scènedu sacre de Napoléon à Notre-Dame plongera le public au cœurde l’Empire. Puis une galerie deportraits, civils et militaires, pré-sentera, au travers d’objets person-nels, les grandes figures vendéen-nes qui furent au service de l’em-pereur. Une restitution d’intérieurmettra en valeur le mobilier et dif-férents objets du style Empire. Unjeu interactif accompagnera cetespace pour comprendre les parti-cularités du style Empire et l’héri-

tage de cette grande période(Banque de France, Lycées, codecivil, Préfecture) qui fait aujourd’-hui partie intégrante de notre quoti-dien. Un film retracera égalementle passage de Napoléon etJoséphine en Vendée les 8 et 9 août1808, qui fut, malgré sa courtedurée, déterminant pour la recons-truction du département.

Naissance de La Roche sur Yon,batailles napoléoniennes

Outre la naissance de La Rochesur Yon, illustrée par une maquetteinteractive et un film, le public pour-ra découvrir au cœur de l’expositionune sélection des effets personnels deNapoléon et de ses proches. Uneévocation d’un bivouac de campagnepermettra d’accéder à l’espace dédié

aux batailles napoléoniennes avecuniformes, armement et équipementsmilitaires de la Grande Armée.Quatre-cents soldats de plomb ani-meront en outre une reconstitution dela bataille d’Austerlitz. La fin del’exposition abordera la période desCent Jours avec le retour de l’îled’Elbe jusqu’à l’exil à Sainte-Hélèneoù l’empereur terminera ses jours.Cet événement sera l’occasion deprésenter au public une pièce unique: La Brillante, berline du mariage deNapoléon et Marie-Louise, qui sorti-ra pour la première fois du Châteaude Versailles pour être présentée enVendée, pendant toute la durée del’exposition.

Bicentenaire de l’avènement de l’EmpireUn Napoléon peut en cacher un autre

Cette année, la randonnée ven-déenne 4 jours en Chantonnayrevêt une dimension internatio-nale grâce à sa qualification àl’IML. Ne manquez pas l’événe-ment vendéen de l’Ascension.

“4 jours en Chantonnay” est laseule randonnée française memb-re de l’International MarckingLeague. Ce label permet à la mar-che vendéenne d’être connue dansle monde entier et d’attirer denombreux marcheurs étrangers.Jusqu’ici, seulement 22 paysétaient parvenus à intégrer l’IML.Pour permettre à leur randonnéede recevoir le titre, ce ne sont pasles représentants français de ladiscipline qui se sont déplacésmais l’équipe motivée des organi-sateurs chantonnaisiens. GérardVillette, maire de Chantonnay, sefélicite : “C’est une formidablenouvelle, un formidable paritenu… et un formidable travail

qui nous attend. Mais avec le sou-tien de tous, nous réussirons àfaire connaître notre région à desmarcheurs du monde entier.”

Le rendez-vous de l’Ascension

Car la mise en valeur des atoutsde la Vendée est une des spécifici-tés de ces quatre jours de marchequi se déroulent le week-end del’Ascension. “Tout le canton deChantonnay se mobilise depuiscinq ans pour faire découvrir à sesvisiteurs, randonneurs ou non, lesmagnifiques paysages du bocage,la chaleur de l’accueil vendéen et lajoie de vivre des habitants.” Du 20au 23 mai, c’est donc encore unbon moment de détente et dedécouverte que proposent les orga-nisateurs. Avec plusieurs circuitspossibles et un week-end à la carte,cette marche, sans esprit de compé-tition, se veut vraiment ouverte àtous. Pour les plus motivés des

options nocturnes ou rando-chal-lenge, sont mêmes possibles.Quant à ceux qui ne souhaitent pasmarcher, de nombreuses activitéssont proposées : découverte dupatrimoine local, marché à laferme, concert de cor, bals…L’Ascension, ça marche fort àChantonnay !

Renseignements : 02 51 94 46 51www.vendee-randonnee.com

Ballet d’Ukraine des Joyeux petits souliersC’est une véritable tournée que

la troupe des 40 enfants ukrainiensdes “Joyeux petits souliers” fera enVendée. 8 mai : Palais des congrès

de St Jean de Monts, 11 mai :salle de spectacles de StMichel en l’Herm, 12 mai :salle des Ormeaux de Jard surMer et 15 mai : Auditorium StMichel des Sables d’Olonne.Cette formation chorégra-phique, composée d’enfantsallant de 4 à 14 ans interprète

des danses folkloriques et deschants populaires ukrainiens. Lesballets sans équivalent des “Joyeuxpetits souliers” lui ont valu de rem-porter déjà deux fois le premierprix du Festival International desDanses Folkloriques d’enfants : àWashington en 2000 et à Damas en2003.


8, 11, 12 et 15 mai

Jusqu’en octobre

4 jours en ChantonnayLa randonnée vendéenne internationale

La cédéthèque deMontaigu fête son premieranniversaire !

Du 20 au 23 mai Samedi 5 juin

Le 5 juin 2003 ouvrait au public lapremière cédéthèque départementale àMontaigu. “En dix mois, 47 000 visi-teurs ont franchi les portes de la cédé-thèque, 3 700 personnes se sont inscri-tes dont des habitants des Herbiers, deLa Roche ou même de Nantes, et 75000 documents ont été empruntés !”,se réjouit Antoine Chéreau, maire deMontaigu. Pour fêter ce large succès,une journée anniversaire est organiséele 5 juin à la cédéthèque : éditeurs etillustrateurs de bandes dessinées s’yrendront pour présenter leurs métierset leurs œuvres, un bal pour enfantssera animé l’après-midi par lesBouskidou, une balade contée seraorganisée au parc des Rochettes avantde souffler la fameuse première bou-gie au son de l’Orchestre d’Harmoniede l’école de Musique montacutaine.Enfin, deux grandes formations musi-cales concluront cette journée : Arba-détorne et Alter Ego.

Autres temps forts dans lescédéthèques :

14 mai – 9 juin :Voyage au centre de l’EuropeLes cédéthèques de Montaigu et LaGaubretière se mettent aux cou-leurs de la Pologne, la RépubliqueTchèque et la Hongrie. Cinéma,musique, peintures, architectu-res… Tous les supports seront utili-sés pour souligner l’apport culturelconsidérable de ces trois paysd’Europe Orientale.

26 mai à 15h30 :Café voyage à MontaiguDécouverte de Prague à travers uneexposition et un carnet de voyage.

29 mai à 15h30 :Heure du conte à MontaiguSpécial fête des mères(pour les 5-8 ans)

15 mai à 15h :Cycle cinéma à MontaiguLa jeune fille et la mort (durée1h45) – Film de Roman Polanski.

12 et 26 mai, 9 juin :Atelier patois à La Gaubretière(14h30). Cours de patois dispensépar Claude Mercier.

Renseignements : Montaigu 02 51 0643 43 / La Gaubretière 02 51 57 49 00

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Les deux expositions se penchent tour à tour sur le général etl’empereur.

En dix mois, la cédéthèque a attiré plus de45 000 personnes.

La Chabotterie :Du 1er mai au 17 octobre

Du lundi au same-di 9h30-18hDimanches/joursfériés 10h-19hJuillet-août : tous les jours 10h-19h

Tarifs : plein 6€, réduit 3€Renseignements : 02 51 42 81 00

Hôtel du Département :Du 19 mai au 17 octobre

Du lundi au ven-dredi 10h-13h etde 14h-18hWE et jours fériés :de 14h-18h

Entrée libre


Les 15 et 16 mai prochains, lafête du nautisme bat-tra son plein enVendée. L’occasionrêvée pour les ama-teurs de loisirs nau-tiques, aquatiques etsubaquatiques dedécouvrir une fouled’activités et de par-tager les passions desprofessionnels quiles vivent au quoti-dien. Initiations à

l’aviron, au char à voile, au surf, aucanoë, au kite-surf, àla pêche sportive,démonstrations dematériel, baptêmesde plongée, prome-nades en mer ou enrivière, spectacles ouvisites culturelles,tout est prévu pourrendre les activitésnautiques accessiblesau plus grand nom-bre et réunir sportifs

de haut niveau, amateurs et débu-tants dans la convivialité.

300 personnes attendues au tripleffortdu Poiré

Sortir en Vendée

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Luçon sous les charmes du Chœur de Vendée

Le vendredi 14 mai à 20h30, le Chœur de Vendée se produira en lacathédrale de Luçon. Le programme proposé pour cette soirée s’adresse àtous avec des œuvres célèbres du répertoire de la musique vocale commel’Ave verum de Mozart, l’Alléluia de Haendel ou les Ave Maria de Bach etGounod. A noter aussi le tarif unique également tout public : 5€.


Colombo à l’affiche du Théâtre Millandy

La programmation du Théâtre Millandy s’annonce encore alléchantepuisque deux personnalités se retrouvent à l’affiche du mois de mai :Roger Pierre et Pascal Brunner se donneront en effet la réplique le 13mai prochain dans Colombo, une pièce directement adaptée des illustresenquêtes de l’inspecteur au vieil imperméable élimé.A 20h30, Tarif : 26€, réduit, 10€.A noter également Jodelet ou le maître valet le 15 mai à 20h30 (15 ou 7€)

4 et 11 juinL’orchestre de Vendée à Challans et Luçon

Ce sera le même programme qui sera interprété par l’Orchestre deVendée le 4 juin en l’église de Challans et le 11 au Théâtre Millandy deLuçon, avec la messe n°5 de Schubert et la symphonie n°5 “Réformation”de Mendelssohn. La première œuvre sera donnée avec les chanteurs deschorales “Le Noura” du Pays des Olonnes et “Alternance” de Challans ainsique quatre solistes professionnels. Quant à la symphonie de Mendelssohn,elle sera jouée par l’orchestre seul. Concerts à 20h30 - Tarifs : 9€, réduit : 6€Renseignements : Challans 02 51 93 19 75 et Luçon 02 51 56 16 79

En deux mots

Le 22 mai prochain retentira lecoup d’envoi de la dix-septièmeédition des 100 km deChavagnes en Paillers. Un évé-nement sportif de haut vol dou-blé cette année du premiermarathon Nord Vendée.

“Classés parmi les plus bellescourses de France par le magazi-ne sportif VO2, les 100 km deChavagnes en Paillers n’ont pasvolé leur surnom de course del’ultra”, lance WilfridMontassier, conseiller général de

Saint Fulgent. Ce challenge, quiavait réuni l’an dernier 622 athlè-tes issus de 82 départements, pro-met de connaître le même succèscette année.

Le marathon revient en Vendée

C’est en tout cas ce qu’espèrentles organisateurs qui ont redoubléd’ingéniosité pour créer un nouveauparcours 100% route en pleine cam-pagne, tout en mettant sur pied lepremier marathon Nord Vendée,ouvert à tous les courageux de plus

de dix-huit ans, qui se déroulera enparallèle. Disparue en Vendée depuis1999, cette discipline pourtant chériepar les sportifs va enfin reprendre duservice. Au programme de ce mara-thon: une boucle de 2,4 km sur lesroutes de Chavagnes, 15,119km jus-qu’aux Brouzils puis les 24,676 kilo-mètres restants sur les communes deChavagnes, la Copechagnière et lesBrouzils. Un audit sera réalisé à cetteoccasion pour que le Marathon NordVendée soit labellisé dès cette annéepar la Fédération Françaised’Athlétisme. Comme pour les édi-

tions précédentes, une course de 10000 mètres est prévue, deux randon-nées pédestres de 14 ou 22 km serontorganisées pour les marcheurs tandisque les enfants auront tout le loisirde s’illustrer sur des parcours de 920m et 2 km. Et pour apporter, aprèsl’effort, un brin de réconfort, outreles tables rondes et autres “pasta-party” organisées sur place, lecomique Elian Rabine se donnera enspectacle le 22 mai à 21h.

Renseignements : 02 51 42 32 42www.100kmdevendee.fr

Les 14, 15 et 16 mai prochainsaura lieu en Vendée la sixièmeédition des Amathéa Folies, festi-val de théâtre amateur organisépar la troupe de théâtre La Tourd’Angles.

Né en 1994 sous l’impulsiond’une soixantaine de bénévolesférus de théâtre, le festivalAmathéa Folies se déroule àAngles tous les deux ans et n’est enrien une compétition : des temps deformation jusqu’aux spectacles,aucun classement n’intervient pourlaisser la seule place au plaisir dejouer et de partager.

Dix spectacles à l’affiche

Pendant deux matinées, des pro-fessionnels viendront animer desformations réservées aux festiva-

liers amateurs, afin de proposer àchacun, suivant sa spécialité, desoutils de perfectionnement dansdivers ateliers : régie son et lumiè-res, maquillage, voix, mimes,improvisations, expression corpo-relle, lecture ou réécriture. Unedizaine de spectacles (joués en exté-rieur sur le parvis de l’églised’Angles ou en intérieur au théâtre

d’Angles) ouverts àtous les publics et assu-rés par les festivaliersrythment les après-midiet les soirées de cettemanifestation particu-lièrement éclectique.Le 15 au soir constitue-ra un temps fort pourles festivaliers avecl’organisation d’undîner spectacle qui per-mettra à chacun de

prouver son sens de l’improvisa-tion… Ambiance assurée ! Cetteannée, les spectacles seront assuréspar des troupes venues de tous leshorizons : Loire Atlantique, SeineMaritime, Ille et Vilaine, Yvelines,Deux Sèvres, Charente, Vendée,Maine et Loire et … une troupe deBrazzaville au Congo !

Réservations : 02 51 97 56 39

Brétignolles sur Mer, Chavagnesen Paillers, Damvix, La Faute surMer, La Roche sur Yon, La Tranchesur Mer, L’île d’Yeu, Les Sablesd’Olonne, Longeville sur Mer,Luçon, Mervent, Notre Dame deMonts, Pays des Olonnes, SaintGilles Croix de Vie, Saint Hilaire deRiez, Saint Malo du Bois, TalmontSaint Hilaire et Montaigu.Renseignements : 02 51 44 27 46

Sites participants en 2004

Du 22 au 30 mai, le canton deRocheservière fera la part belleaux peintres en leur ouvrant sesvillages, ses rues, ses places et sachère Boulogne. Plus de centartistes sont attendus pour cerendez-vous annuel haut en cou-leurs.

Au terme de la semaine du 22 au29 mai, passée à fureter dans le can-ton de Rocheservière pour dénicherdes lieux de rêve et les reproduire,plus d’une centaine de peintres par-ticipant au 9ème festival d’artistes seretrouvera à Rocheservière. Là, ilsexposeront leurs œuvres dans lesrues. Le samedi 29 et le dimanche30 ne seront pas non plus des jour-nées sans pinceau, puisque lesnombreux artistes rassemblés dansle chef-lieu de canton pourront par-ticiper à un deuxième concours depeinture. Ils devront réaliser uneœuvre inspirée du site pittoresquede Rocheservière : son village, sespetites places ou sa Boulogne et sesrives.

Nombreuses animations

Ce week-end, parrainé par l’artis-te peintre vendéen Henry PierreTroussicot qui présentera lui-mêmeson oeuvre, est largement destiné augrand public. Au-delà du plaisir dela balade au milieu d’artistes quimettent en lumière des détails jamaisremarqués, de nombreuses anima-tions seront proposées : présenced’artisans d’art et expositions d’ar-tistes locaux, animations de rue, pro-menades en calèche… Le publicsera même invité à se joindre au jurypour donner une note aux œuvresprésentées.


Festival d’artistesRocheservière vue par les peintres

Le tripleffort, c’est un triathlonversion Poiré sur Vie… Dans cettecommune, le parti pris de l’origina-lité fait en effet recette depuis neufans : on nage en piscine et on rouleen VTT. Et chaque année, plus de300 personnes se réunissent auMoulin à Elise pour cette épreuvequi sort des sentiers battus. C’est àla piscine Odelis que tout commen-ce. Avec les longueurs de 25 mètrespour les enfants qui partiront le

matin, jusqu’au400 mètres desplus confirmésqui prendrontleur départ àpartir de 16h00, la piscine se rem-plira par vagues successives duranttoute la journée. Les concurrentsdevront ensuite descendre la butteen maillot pour rejoindre le parcVTT et enfiler casques et tee-shirts.A moins qu’il ne pleuve la veille,

les chemins pédestres du Poiréoffriront une surface facile pourbattre des records. L’épreuve se ter-minera par une course à pied sur lescoteaux de la piscine.


Lundi 31 mai

Amathéa Folies à AnglesLes comédiens amateurs entrent en scèneLes 14, 15 et 16 mai

100 km de Chavagnes en PaillersCentbornards et marathoniens, choisissez votre camp…Samedi 22 mai

5ème édition de la Fête du NautismeLes sports nautiques de A à ZLes 15 et 16 mai

Du 22 au 30 mai

Le marathon se hissera-t-il à la hauteur dela réputation du 100 km ?

Angles, capitale du théâtre amateur le temps d’un week-end.

Événement en Vendée

Ce numéro est une publication du Conseil Général de la Vendée. Tél. 02 51 36 50 50 - Directeur de la publication : Philippe de Villiers. Conception et rédaction : servi-ce communication du Conseil Général - Crédit Photos : Photothèque CGV, Bernard Gergaud, Roland Oziel, Jacques Vapillon, Brioches La Boulangère, ChristopheArnold - EDITO, Patrick Durandet.

Du 20 au 22 mai, les Championnats de France et du monde d’es-crime artistique auront lieu en Vendée. Cette discipline sportivequi, par la reconstitution de combats d’armes, mêle de manièrespectaculaire panache, rapidité et maîtrise de soi attirera unpublic nombreux à la salle des Atlantes aux Sables d’Olonne.

On connaît bien l’escrime spor-tive grâce aux nombreux Françaisqui ont pris l’habitude de gravir lesmarches des podiums internatio-naux après des combats survoltéslaissant les néophytes sans voix…Mais on connaît encore mieuxZorro, les trois mousquetaires oul’homme au masque de fer, ces per-sonnages mythiques qui ont bercénotre enfance par le bruit de leurslames entrechoquées et des passesà couper le souffle. Leur discipline,mère de l’escrime sportive, est l’es-crime artistique, qui consiste àreconstituer des combats d’armesblanches à l’image de ceux de l’é-poque. Longtemps apanage descascadeurs et des acteurs, l’escrimeartistique est aujourd’hui ouverte àtout un chacun. “Et la Vendée a lar-gement facilité cette transitionpuisque les bretteurs du club descorsaires Olonois, fidèles descen-dants des marins qui allaient croi-ser le fer sur toutes les mers duglobe, ont donné naissance en 1985à l’un des tout premiers clubsrégionaux français d’escrime artis-tique “le CREATS”. Toujours àbatailler pour que leur discipline serépande, les Vendéens ont récem-ment trouvé une botte imparable :l’organisation des championnats deFrance et du monde qui se déroule-

ront aux Sables d’Olonne les 21 et22 mai prochains”, expliqueGérard Faugeron, conseiller géné-ral des Sables d’Olonne.

De Gladiator à Star Wars

La salle des Atlantes se transfor-mera donc en aire de combat où sesuccèderont des champions venusdes quatre coins du globe, utilisantles techniques et les costumes dedifférentes époques (Antiquité,Moyen Age, Renaissance, Baroqueou Romantique). Chaque salut,chaque combat en duel ou en grou-pe sera donc un petit morceaud’histoire livré aux spectateurs.Quant aux sportifs-acteurs, adver-saires dans leur rôle mais partenai-res en réalité, ils devront, à lamanière des gymnastes, réaliser desenchaînements calculés au millimè-

tre près… Car attention, dans cettediscipline, pas de protection.Maîtrise de soi et précision sont lesmots d’ordre.

Défilé mouvementé, coloré etspectaculaire, ces deux jours dechampionnat feront découvrir lesépées à deux mains type“Braveheart”, les rapières pouvantpercer (estoc) ou trancher (taille)chères à d’Artagnan, mais aussi lesdagues, fleurets ou autres sabres. Etsi cette démonstration ne vous a pasconquis, sachez que dans les grandschampionnats comme celui qui seraorganisé en Vendée, existe une caté-gorie “Intemporel et fantastique”dans laquelle on retrouve des per-sonnages plutôt Star Wars s’affron-tant avec des épées lumineuses oumême des reconstitutions d’artsmartiaux japonais type Tigres etDragons… Tout un programme !

Un concept vendéen

Mais les Vendéens, avec à leur têteLaurent Tixier, organisateur de l’évé-nement et Michel Palvadeau, profes-seur d’escrime artistique, souhaitentaller plus loin que l’organisation d’unsimple événement, aussi importantsoit-il. “Nous voulons implanterdurablement cet art dans notre dépar-tement en créant un véritable pôled’escrime artistique” expliqueLaurent Tixier. C’est pourquoi, leCREATS va laisser sa place à terme,à l’un des tout premiersConservatoires Nationaux d’EscrimeArtistique Française. Cette nouvellestructure rarissime fera la part belle àl’enseignement, la recherche et la pra-

tique scénique et aura une résonancenationale. Car les acrobaties télévi-sées ne sont que la face apparente del’iceberg. Pour en arriver là, de nom-breux chercheurs et historiens tra-vaillent à déchiffrer des traités expli-quant les multiples passes qui ontévolué au fil des époques, des armeset surtout des hommes. Enfin, lesdeux hommes prévoient la créationd’un grand spectacle “Maître son-neurs et Maîtres d’Armes de France”et l’édition d’un ouvrage sonore etlivresque sur le thème de l’escrimeartistique. En résumé, le dernier artmartial occidental a trouvé en Vendéeun département de passionnés prêts àl’extraire des livres et des films pourlui rendre son panache et sa grandeur.

Jeudi 20 mai :Congrès de l’Académie d’ArmesInternationales (réservé auxmembres de l’académie)

Vendredi 21 mai :Championnats de France9h-19h : compétitions (accès libre)19h30 : proclamation des résultats20h30 : soirée de gala avec laCompagnie Outre Mesure et l’é-cole de musique des Sables.(sous réservation)

Samedi 22 mai :Championnats du monde14h-18h : compétitions (accès libre)18h30 : remise des récompenses20h30 : soirée de gala avecl’Ensemble A Sei Voci et laCompagnie Outre Mesure (sousréservation)22h : grand bal Renaissance avecsaluts d’armes et intermèdesd’escrimeurs


Programme des Championnats deFrance et du mondeInterview de Michel

Palvadeau, fondateur et prési-dent du Créats et professeurd’escrime artistique.

Comment est arrivée l’escrimeartistique en Vendée ?

Depuis 1947, il y a un club d’es-crime sportive aux Sables. Dans lesannées 80, un historien a mis enscène un son et lumièressur l’histoire des Sableset a demandé à ce clubde faire des numérosd’escrime artistique.C’est à ce moment-làque l’escrime artistiqueest arrivée en Vendée.En 86 a été fondé leclub des CorsairesOlonnois aux Sables,qui a plus tard créé deuxantennes à Luçon etRocheservière.

Quelles sont les conditions pourpratiquer l’escrime artistique ?

Avoir envie de pratiquer à la foisun sport et un art… Ce n’est pas dutout une activité coûteuse puisqu’ilsuffit de prendre une licence et depayer une cotisation annuelle(environ 75€ en tout). Après ontrouve au club le matériel nécessai-re pour s’entraîner : armes, costu-

mes… Ceux quile veulent peu-vent par la suiteacheter leur pro-pre équipement.

P o u v e z - v o u snous raconterun cours ?

C’est avant toutun sport quinécessite uné c h a u f f e m e n t

complet. Ensuite, comme dans tousles arts martiaux, il y a le salut. Onles apprend grâce aux traités :saluts devant le roi (chaque roiavait le sien), devant le généralmais aussi salut des mousquetairesou des cadets de Gascogne. Vientla partie des fondamentaux : posi-tions des mains et de la garde,déplacements. Cette partie nouspermet de réaliser des enchaîne-ments avec attaques, parades etriposte. Avant de conclure par lesalut, on se lance dans des combats.Les bretteurs prévoient leur scéna-rio qu’ils peuvent réviser pendantune année avant de le présenter enchampionnat : je t’attaque à la tête,tu pars avec une “quinte” et turipostes au ventre. Je fais alors une“quarte” etc.

Pratiquer l’escrime artistiqueaux Sables, Luçon ou Rocheservière.Renseignements : 02 51 95 72 99

“L’escrime artistique est à la fois un sport et un art”

Escrime artistique

En garde pour lesChampionnats du monde

Six mois avant le départ Dans les coulisses du prochain ... · de la Loire, il n’existe pour...

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