Signature d'une convention de mécénat avec Credit Agricole d'Ile-de-France
Signature de la convention
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SSSSignature de la convention ignature de la convention ignature de la convention ignature de la convention
de partenariat scientifique et culturel de partenariat scientifique et culturel de partenariat scientifique et culturel de partenariat scientifique et culturel
et de la convention de subventionet de la convention de subventionet de la convention de subventionet de la convention de subvention
entre
le Centre européen du résistant déportéle Centre européen du résistant déportéle Centre européen du résistant déportéle Centre européen du résistant déporté
site du Struthofsite du Struthofsite du Struthofsite du Struthof et
le KZle KZle KZle KZ----Gedenkstätte NeckarelzGedenkstätte NeckarelzGedenkstätte NeckarelzGedenkstätte Neckarelz
commune de Mosbachcommune de Mosbachcommune de Mosbachcommune de Mosbach
24 mars 201124 mars 201124 mars 201124 mars 2011
L’association „KZL’association „KZL’association „KZL’association „KZ----Gedenkstätte Neckarelz“Gedenkstätte Neckarelz“Gedenkstätte Neckarelz“Gedenkstätte Neckarelz“
L’association a été fondée en 1993. Elle regroupe 130 membres appartenant à des différentes générations :
1. La génération des fondateurs, étant la plus nombreuse, peut être caractérisée comme la
« génération moyenne ».
2. Moins nombreux sont les adhérents plus âgés qui ont vécu la période de guerre. Cependant, ces
« témoins » sont d’importance particulière. Plusieurs anciens déportés issus de différentes nationalités sont
entrés à l’association pendant les années quatre-vingt-dix. Il y a aussi, parmi les « témoins », quelques habi-
tants de Neckarelz.
3. Par son travail, l’association a pu intéresser des générations nouvelles : élèves, étudiants, jeunes profes-
seurs etc.
En plus, tous les villes où villages concernés, à l’époque, du réseau concentrationnaire des « Camps du Nec-
kar », sont devenus membres de l’association. On y trouve donc les communes de Mosbach (chef-lieu du
canton de Neckar-Odenwald ; l’ancien village de Neckarelz fait aujourd’hui partie de la ville), Obrigheim, Nec-
kargerach (avec le village de Guttenbach), Binau, Osterburken, Bad Rappenau et Schefflenz.
L’association s’est donnée quatre objectifs :
Tous ceux qui travaillent au sein de l’association, le font bénévolement. L’association ne dispose pas de
moyens pour embaucher des professionnels. Cependant, la plupart des personnes qui s’y engagent ont une
formation pédagogique et/ou scientifique.
Pour des projets particuliers, surtout pour des publications, des expositions ou des activités pédagogiques
plus importantes, l’association peut obtenir quelques moyens financiers du côté du Land de Bade-
Württemberg, mais cela dans un cadre assez modeste (entre 2 000 et 5 000 Euros par an).
Malgré ce fait, l’association a pu publier, au fil des années, plus d’une vingtaine de livres, brochures, CD-
ROMs etc. qu’elle vend au musée pour se rembourser.
Elle tient à coopérer avec le maximum d’institutions, et cela sur tous les niveaux possibles, du local à l’interna-
tional. Ecoles, universités, musées, mémoriaux, chercheurs, associations, institutions publiques, entreprises –
tous sont invités à être partenaires. L’association est reconnue d’utilité publique.
- Entretien et organisation du musée, aux plans différents (administration, finances, pédagogie,
recherche historique)
- Contact étroit avec les survivants des camps du Neckar et leurs familles
- Organisation de manifestations et de projets historiques et pédagogiques
- Vigilance concernant tout mouvement négationniste et néo-nazi
La visite du KZLa visite du KZLa visite du KZLa visite du KZ----Gedenkstätte en constructionGedenkstätte en constructionGedenkstätte en constructionGedenkstätte en construction
Monsieur Pierre Rolinet, Résistant, Déporté, Président de l’Amicale de Natzweiler-Struthof
Le mémorial/musée de Neckarelz et son projet de reconstruction Le mémorial/musée de Neckarelz et son projet de reconstruction Le mémorial/musée de Neckarelz et son projet de reconstruction Le mémorial/musée de Neckarelz et son projet de reconstruction
AntécédentsAntécédentsAntécédentsAntécédents
Depuis de dix années et jusqu’au jusqu’au mois de juillet 2007, le petit musée des camps du Neckar à Necka-
relz, crée en 1998 par les bénévoles de l’association « KZ-Gedenkstätte Neckarelz », a fonctionné de façon re-
marquable. Presque 15 000 visiteurs, des jeunes en majeure partie, ont visité l’exposition permanente et 5
000 visiteurs supplémentaires ont participé à des manifestations commémoratives multiformes.
Puis des dégâts des eaux sont apparus sur les murs du petit immeuble datant des années soixante qui abri-
taient le musée. En cause, la détérioration des grands égouts de Neckarelz, passant malheureusement juste
en dessous du bâtiment. Pour réparer le réseau sanitaire, la municipalité de Mosbach a dû démolir le bâti-
ment du musée en 2007.
En contrepartie, elle donnera à l’assocation « KZ-Gedenkstätte Neckarelz » le bâtiment d’une école qui se
trouvait juste à côté. Petite école spécialisé pour les enfants en difficulté, peu fréquentée, qui a fermé ses
portes en juillet 2008. Ce bâtiment est situé juste en face de la grande école primaire qui fut transformée en
camp de concentration à partir du 15 mars 1944, et ce comme kommando extérieur de Natzweiler-Struthof. Il
donne sur la cour utilisée, à l’époque, comme place d’appel
Le futur musée avec ses
deux étages, vu du Nord-Ouest.
La recherche de subventionsLa recherche de subventionsLa recherche de subventionsLa recherche de subventions
Avec l’aide d’un jeune architecte Andreas Lang, l’association a pu concevoir un projet architectural pour trans-
former la totalité du bâtiment en musée. Avec enthousiasme, l’équipe du musée s’est attelée au travail de re-
cherche des subventions financières. La crise financière a rendu plus difficiles tous ces efforts, il y eu beau-
coup de négociations complexes. Mais au fil des mois, l’association a pu acquérir des subventions de la part
de la municipalité, du Land Bade-Württemberg et de l’Union Européenne, en plus, elle a réussi à trouver des
donateurs privés et aussi quelques entreprises qui ont donnés ou promis, pour le cas de réalisation du projet,
des sommes plus petites ou plus grandes.
Les frais du projet se montent à 515 000 euros ; la somme qui manque encore (15 septembre 2010) est de 50
000 euros environ.
Les différentes parties du futur muséeLes différentes parties du futur muséeLes différentes parties du futur muséeLes différentes parties du futur musée
La conception architecturaleLa conception architecturaleLa conception architecturaleLa conception architecturale
La conception architecturale prévoit d’abord la démolition du premier étage du bâtiment scolaire, à cause de
son mauvais état,. Puis, les structures en briques de « l’étage de socle » (lequel est à demi enfoui dans la
terre) seront remises en valeur. Cet étage même formera une partie du futur musée ; en plus, il servira de
base pour la construction d’un nouveau bâtiment d’exposition, en bois, que les artisans de l’association réali-
seront eux-mêmes.
Le bâtiment en bois sera plus petit que l’ancien étage, démoli. Il sera entouré d’un « rideau » de lames en
bois verticales. Ce rideau en bois clôturera aussi l’espace vide que laissera la surface réduite du bâtiment,
créant de la sorte un terrain clos.
La cour et les lamesLa cour et les lamesLa cour et les lamesLa cour et les lames
Le visiteur qui entrera dans la cour de l’école apercevra d’abord la façade des « lames » en bois, planches
dont on ne visualisera que le profil. Les lames suspendues évoquent les rayures du costume zébré des déte-
nus ; compte tenu de leurs différentes épaisseurs et intervalles, elles évoquent aussi le code- barres qui, au-
jourd’hui, permet d’identifier marchandises et individus – forme moderne de « matriculisation »..
Le bâtiment avec les lames, vu à partir de la cour (côté Sud). L’étage de socle n’est pas visible.
L’histoire des camps du NeckarL’histoire des camps du NeckarL’histoire des camps du NeckarL’histoire des camps du Neckar
Derrière les lames, on entrera dans la salle d’exposition permanente qui présente l’histoire des camps du
Neckar. Pour s’y rendre, les visiteurs traverseront la belle cour, aménagée en terrain de jeux ; après être en-
trés au musée, ils pourront « recréer » la place d’appel qui transparaît à travers les interstices des lames
symbolisant des grilles, et visualiser de façon nouvelle le grand bâtiment de l’école (jadis transformée en
camp). Ce bâtiment devient ainsi lui-même un énorme « objet » d’exposition.
Les dessins de Jacques Barrau réalisés au camp, y démontrant la vie quotidienne, joueront un rôle important
dans l’exposition. On trouvera aussi des figurines représentant des détenus et permettant une « rencontre »
à la fois concrète et abstraite avec eux et leurs sorts individuels.
L’espace revierL’espace revierL’espace revierL’espace revier
Au même niveau, donc au niveau de la cour, se trouvera l’espace clos, entouré par les lames, qui abritera un
baraquement d’origine du revier que l’association a pu conserver. Cette partie sera consacrée au thème de la
« médecine » : aux maladies, aux médecins, aux « soins » médicaux et à la mort.
Malgré le fait d’être couvert, elle restera exposée aux intempéries, comme l’étaient les détenus.
Plan du premier étage. A gauche, la salle d’exposition présentant l’histoire des camps du Neckar. A droite,
l’espace revier avec le baraquement d’origine.
La cave «La cave «La cave «La cave « GoldfischGoldfischGoldfischGoldfisch »»»»
Pour atteindre la partie consacrée aux lieux du travail forcé, il faudra descendre par un escalier. On pénétre-
ra alors dans la partie de l’étage de socle, construit à moitié dans la terre, ce qui crée un aspect
« souterrain » propice à évoquer la mine d’Obrigheim - mine où des forçats produisaient des moteurs d’a-
vion, dans le cadre du projet militaire secret portant le nom de code « Goldfisch » (poisson rouge). Cet es-
pace sans fenêtres, faiblement éclairé, dont la température restera volontairement basse en hiver, les murs
renforcés par des pierres de gypse venant de la mine, aura un fort pouvoir évocateur. Des photos datant de
l’époque, prise par les Américains juste après la guerre, vont renforcer cet effet.
«««« Natzweiler sur NeckarNatzweiler sur NeckarNatzweiler sur NeckarNatzweiler sur Neckar »»»»
A côté , une autre salle sera consacrée au thème du transfert du camp-souche de « Natzweiler » à la région
du Neckar. Il s’agit d’une histoire inouïe et peu connue : après l’évacuation du Strufhof, la Kommandantur
avec l’état-major principal SS, la Schreibstube, l’état-major d’administration et d’autres structures centrales,
avec leurs responsables SS et détenus, ont été logés, à partir de novembre 1944, à Guttenbach, Binau et
Neunkirchen, villages situés près du kommando extérieur de Neckargerach, le dernier étant existant déjà
depuis avril 1944. De cette façon, le camp-souche perdurait de façon administrative, les lettres émanant de
la Kommandantur continuant à porter l’en-tête « KL Natzweiler ».
Les autres petites salles dans l’étage de socle hébergeront l’administration, la bibliothèque, les archives et
un espace pédagogique.
Plan de l’étage de socle. De droite à gauche : la cave Goldfisch, la salle « Natzweiler sur Neckar », le bureau,
le foyer et les toilettes, l’espace pédagogique.
Montage des lames en bois par les bénévoles de l’association
L’espace « Revier » - la baraque d’origine vient d’être reconstruite
La future salle « Natzweiler sur Neckar »
Signature de la Convention de partenariat scientifique et culturel et de la convention de subvention entre le Centre européen duSignature de la Convention de partenariat scientifique et culturel et de la convention de subvention entre le Centre européen duSignature de la Convention de partenariat scientifique et culturel et de la convention de subvention entre le Centre européen duSignature de la Convention de partenariat scientifique et culturel et de la convention de subvention entre le Centre européen du
résistant déporté (représentant la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, le Ministère de la défense, et l'Offirésistant déporté (représentant la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, le Ministère de la défense, et l'Offirésistant déporté (représentant la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, le Ministère de la défense, et l'Offirésistant déporté (représentant la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, le Ministère de la défense, et l'Office ce ce ce
national des anciens combattants et victimes de guerre)national des anciens combattants et victimes de guerre)national des anciens combattants et victimes de guerre)national des anciens combattants et victimes de guerre) etetetet le KZle KZle KZle KZ----Gedenkstätte Neckarelz. Gedenkstätte Neckarelz. Gedenkstätte Neckarelz. Gedenkstätte Neckarelz.
De gauche à droite : Valérie DRECHSLER, directrice du Centre européen du résistant déporté ; Arno HUTH, président-adjoint de l'associa-
tion KZ-Gedenkstätte Neckarelz ; Konrad PFLUG, chargé de mission "Geschichte und Verantwortung" (Histoire et responsabilité) au sein de
la Landeszentrale für politische Bildung Baden-Württemberg", (Centre de formation civique du Land de Bade-Württemberg) ; Dorothee
ROOS, Présidente de l'association ; Gerd TESSMER, ancien député du Land, trésorier de l'association ; Michael JANN, maire de Mosbach.
Journal RheinRheinRheinRhein----NeckarNeckarNeckarNeckar----ZeitungZeitungZeitungZeitung, 26/27.03.2011
Journal Le Patriote RésistantLe Patriote RésistantLe Patriote RésistantLe Patriote Résistant, 04.2011
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