Sciences Occultes #1

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Arts Photographie Mode Numéro 1 - The Fall Issue

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#1 - The Fall Issue. Sciences Occultes is a quarterly cultural magazine featuring artists, events and analyzes of photography, painting, fashion, music, cinema and all arts in general while exhibiting an esoteric and ancient aesthetic.

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Arts Photographie Mode

Numéro 1 - The Fall Issue

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Edito

Siège / Head Office :

24, Rue Frédéric Peyson34070 MontpellierFRANCE

Tel : +33(0)669321240 +33(0)672769834

Email : [email protected] : www.sciencesoccultes.fr

Founder / Editor / Director of Publication / Translator Création / Montage / Directrice de Publication / Traduction

JANIS [email protected]

Founder / Redactor in Chief / Public Relations Création / Rédactrice en chef / Relations Publiques

MARIE LABOUCARIÉ[email protected]

Art Director / IllustratorDirecteur Artistique / Illustrateur

JEAN BAPTISTE [email protected]

SARAH [email protected]

Remerciements : Martine Johanna, Pam Grossman, Amanda Charchian, Melchior Tersen, Under The Pyramids, Dave Tada, Megan Brim, Helena Aguilar Mayans, Jazmin Sanz, Joshua Bates, Krystyna Curtis, Maria Jose Castillo, Kim Inchul, Chana de Moura, Jose C. Garcia, Wiktor Franko, Priscillia Amey, Sarah Evers, Joelle Gonzales, Pagan Poetry, Ovate, Korlekie, The Pulp Girls, Noëlle Sailly, Abel Leenhardt, Gérard Laboucarié, Vincent Coulon, …

Impression : Yatooprint MontpellierPEFC/10-31-2509

N°1 : Octobre - Novembre - Décembre 2012

Prochaine parution:N°2 : Janvier - Février - Mars 2013

Tout droits de reproductions réservés.Sciences Occultes ® 2012

Illustration Couverture : Martine JohannaTypographie : Jean Baptiste Dumond

N°ISSN : 2261-9844

PRISCILLIA [email protected]

All work featured in the magazine remains the property of the artists and will be used only for this issue with their

agreement.

Tout les travaux présentés dans le magazine reste la propriété des artistes et seront utilisés seulement pour ce numéro avec leur

accord.

PAM [email protected]

Redactors / Rédaction

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Samhain is a moment of renewal, the end of a prosperous era in the sun and the end of the heat it bringed us. The beginning of another journey towards the quieter and warmer moments that reserves winter. The end of simples and frivolous joys, but the beginning of stillness, giving way to intense reflections. This will be the main theme of this Sciences Occultes Magazine N°1. The transition that allows everyone to refocus on their inner self, as the Phoenix reborn from its ashes after a tiring and languorous summer. The Celts had it all figured out since thetradition comes from the wide shores of the North Sea,influencingmorethanagenerationafterthem.Crucial period in their calendar, but also in ours, it transforms nature before our eyes. It covers the leaves of purple and gold. Taking in his heavy winter sleep, flowersandothersweetfruits.Disturbingreminderof the story of Persephone and Demeter, goddess of the earth and nourishing mother who punishes mankind and makes the lands infertile until she sees her daughter again. Thus ensuring a gentle death and a sweet rebirth that will only be more beautiful. Sweetness, we find in the enchanting drawings ofMartine Johanna. Samhain is also the time when the thin veil between life and death is lifted, revealing only for one night, forgotten spirits and loved ancestors. Immersing ourselves in the history of our roots. Pam Grossman explains it all in depth in the article that she wrote for us. This night of gathering immerses us in remembering and sharing, but also sends us this ancientwisdom,andoftenhelpsusfindanswerstoquestions we had. Questions and answers addressed naturally to Amanda Charchian in the interview she gave us. It wont be the troubled spirits that’ll have to come to us on the night of October 31, but those who are dearest to our heart and are watching over us throughout the year. A strong transition where nature and its many mythsflourish.However,itisnonethelessimportantto note that we shouldn’t make the amalgam between commercial celebrations, such as Halloween, and Samhain, who is a real tradition. The influence it can have on each of us isessential, strong decisions are made at this time of the year. Nature is there to remind us our common mother that surrounds us every day and sees us evolve. Sharing, love, respect, contemplation, reflection, are thekeywordsof thisnewerawe areentering, but also of this issue. We wish you all a very happy Samhain.

Samhain est un moment clé pour tout renouveau, la fin d’une ère prospère au soleil, à la chaleur qu’il a su nous apporter ; début d’une autre qui entame son chemin, vers les moments plus calmes et chaleureux que nous réserve l’hiver. Fin de joies simples et futiles, mais début de calme profond, laissant place à d’intenses réflexions. Tel sera le thème central de ce n°1 de Sciences Occultes Magazine. La transition qui permet à chacun de se retrouver en son for intérieur, et comme le Phoenix, renaitre de ses cendres après un harassant et langoureux été. Les Celtes l’avait bien compris puisque la tradition provient des larges côtes de la mer du Nord, influençant ainsi plus d’une génération après eux. Période charnière dans leur calendrier, mais aussi le nôtre, elle transforme la nature sous nos yeux. Elle recouvre les feuilles de pourpre et d’or, emportant dans son lourd sommeil hivernal, fleurs et autres fruits sucrés. Troublant rappel à l’histoire de Perséphone et Démeter, déesse de la terre et mère nourricière, qui punit les hommes et rend la terre infertile jusqu’à ce qu’elle retrouve sa fille. Une douce mort donc assurant une renaissance qui n’en sera que plus belle. Cette douceur, nous la retrouvons dans les envoûtants dessins de Martine Johanna. Samhain est d’ailleurs ce moment où le mince voile entre la vie et la mort est soulevé, laissant apparaître l’espace d’une nuit : esprits oubliés, ancêtres aimés, nous plongeant dans l’histoire de nos racines. Pam Grossman nous en parle avec profondeur dans l’article qu’elle nous a rédigé. Cette nuit de recueil qui nous plonge dans le souvenir et le partage, mais aussi nous transmet cette ancienne sagesse, et nous aide bien souvent à trouver les réponses aux questions que l’on peut se poser. Réponses et questions qu’aborde tout naturellement Amanda Charchian dans l’interview que nous lui avons consacré. Ce ne sont pas les esprits troublés donc, qui seront amenés à venir nous retrouver en cette nuit du 31 Octobre, mais bien ceux des êtres les plus chers à notre cœur et qui veillent sur nous tout au long de l’année. Une transition forte où la nature et ses nombreux mythes fleurissent. Cependant, soulignons toutefois qu’il ne faut pas faire l’amalgame entre les nombreuses fêtes commerciales, comme par exemple Halloween, et cette réelle tradition qu’est Samhain. Le poids qu’elle peut avoir sur chacun de nous est essentiel, des choses fortes se décident en cette période. La nature est là pour nous le rappeler, cette mère commune qui nous entoure et nous voit chaque jour évoluer à ses côtés. Le partage, l’amour, le respect, la contemplation, la réflexion, sont donc les mots clés de cette nouvelle période dans laquelle nous entrons, mais également de ce numéro. Nous vous souhaitons donc un très bon Samhain à toutes et à tous.

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Sommaire

Editorial

Sommaire

Artiste Emergent : Martine Johanna

Photographe Emergent : Krystyna Curtis

Marque Emergente : Under The Pyramids

Interview : Amanda Charchian

Editorial de mode : Dave Tada

Editorial de mode : Joshua Bates

Editorial de mode : Maria José Castillo

Portfolio : Megan Brim

Portfolio : Jazmin Sanz

Portfolio : Helena Aguilar Mayans

Portfolio : Melchior Tersen

Tradition : Samhain, by Pam Grossman

Musique : Histoire de l’apparence

Mode : Ovate & Korlekie

Cinéma : Halloween Film Marathon

Tourisme : South Korea, by Kim Inchul

Instantanés

Détails

Editorial /

Summary /

Emerging Artist /

Emerging Photography /

Emerging Brand /

Interview /

Fashion Editorial /

Fashion Editorial /

Fashion Editorial /

Portfolio Review /

Portfolio Review /

Portfolio Review /

Portfolio Review /

Tradition /

Music Review /

Fashion Review /

Cinema Review /

Tourism /

Instants /

Details /

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Emerging Artist

Graphite sketch on paperCrayon sur papier6

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Entrez dans un univers où les muses modernes et suaves ne font qu’un avec la Nature, imprégnez-vous de la forêt généreuse et indomptée qui a bercé l’enfance de l’artiste. Laissez-vous emporter dans l’univers de Martine Johanna.

Représentée par des tons doux, les créations de Martine s’articulent autour de deux thèmes prépondérants : la féminité et la Nature. On y retrouve beaucoup de portraits et de nus, dans des poses lascives et sensuelles, le cheveu fou, presque omniprésent, comme une obsession. Beaucoup d’animaux sauvages alimentent ses œuvres. On remarque également quelques éléments floraux, représentatifs de son pays d’origine.

Construites à partir d’un mélange de matériaux - peinture à l’huile à base d’eau, graphite, encre sur bois ou sur toile, mais parfois le papier et le crayon ses compositions sont à la fois ludiques et étonnantes et respectent toujours un idéal d’esthétique de l’art nouveau, rappelant celui d’ Alfons Mucha ou encore de Gustave Klimt.

Elle a grandi dans un cadre naturel et inspirant ; Néerlandaise depuis toujours, elle a commencé une carrière de designer mode, avant de se consacrer - presque entièrement car elle dispense des cours de stylisme - à sa réelle passion, l’illustration. Fascinée par dessus tout par la Nature, elle puise également beaucoup dans l’amour en général, ainsi que dans ses mauvais rêves et dans l’étrange.

Martine puise son inspiration chez des artistes aussi divers qu’éclectiques : de Lars Von Trier à Dario Argento, elle est aussi capable d’écouter Holy Other ou bien Connan Mockasin. Son passé de designer mode se ressent dans ses illustrations, elle confesse être très influencée notamment par Chanel, Balmain, ou encore Spijkers en Spijkers

Considérant que l’âge n’influe en rien sur l’univers d’un artiste et ne le mentionnant jamais, elle se considère même comme «âgée de quatre ans» en tant qu’artiste, ayant débuté en 2008.

“Je suis le vagabond noir sur les toits, glissant dans vos rêves, comme dans l’histoire d’Alice, mais je ne suis pas une fille perdue” tel est le positionnement de Martine Johanna par rapport à son art. Elle nous offre ainsi une vision de son travail où la frontière entre rêve et réalité est palpable, pour notre plus grand plaisir.

Enter a world where modern and sweet muses are one with Nature, soak up the generous and untamed forest that cradled the artist’s childhood. Immerse yourself in the world of Martine Johanna.

Represented by soft tones, the creations of Martine revolve around two overriding themes : FemininityandNature.Youwillfindalotofportraitsand nudes in lascivious and sensual poses, crazy hair, almost everywhere, like an obsession. Many wild animals feed her works. We also note some floralelements,representinghercountryoforigin.

Constructed from a mix of materials – water-based and oil paint, graphite, ink on wood or canvas, and sometimes paper and pencil - her compositions are both fun and amazing. They uphold an ideal aesthetic of Art Nouveau, reminiscent of Alfons Mucha or Gustav Klimt.

She grew up in a natural and inspiring environment, Netherlands, and began a career as a fashion designer before devoting herself - almost entirely because she still offers courses in Fashion Design – to her true passion, illustration. Fascinated above all by nature, she also draws her inspiration from love in general, as well as her nightmares and strange things.

Martine draws his inspiration from artists as diverse as eclectic: from Lars Von Trier to Dario Argento, she also listens to Holy Other and Connan Mockasin. You can feel her past as a fashion designer in her illustrations, she confesses to be very influenced especiallyby Chanel, Balmain, or by Spijkers en Spijkers.

Considering that age does not inform the world of an artist and not mentioning never even considered it as a «four-year-old» as an artist, having started in 2008.

«I am the black wanderer on the roofs, sliding into your dreams, as in the story of Alice, but I’m not a Lost Girl», that’s what Martine says about her art. She offers us a vision of her work where the boundary between dream and reality is palpable, for our greatest pleasure.

Marie Laboucarié

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Emerging Artist

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Ink on PaperEncre sur papier

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Emerging Artist

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Laquer and graphite on wood

Vernis et crayon sur bois

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Oil & graphite on wood

Peinture à l’huile et crayon sur bois

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Emerging Artist

Graphite on paperCrayon sur papier

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Acrylics on linenAcrylique sur lin

http://martinejohanna.com/

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Emerging Photographer

Krystyna Curtis, a photographer raised by two photographers, is particulary inspired byspirits,ghosts,andmagic.Thisisreflectedinher photography, which emanates a haunted, unearthly feeling; her unconventional approach to photography contributes to this. She uses candles, incense and do-it-yourself lighting techniques to achieve the magical atmosphere of her photographs. She also employs the use of music to help set the mood ; she listens to artists such as Fever Ray and The Knife to help inspire her photography. Alongwithmusic,Krystynaisalsoinfluencedbybizarrefilmsandimagerythatshekeepsonhand whenever she is in need of inspiration. Krystyna is thoroughly involved with every aspect of her photography, from building the sets to creating the headdresses that her models wear. This stems from her creative upbringing in Wolverhampton, England, where her artistic parents encouraged her to experiment with her artwork. Krystyna was given a basic camera at the age of thirteen and never let it out of her sight. She was surrounded by inspiration and places of wonder; her parents took her to cave formations and helped initiate her fascination with the sea. The fairy tales her parents told her in her youth greatly affected Krystyna and her artistic views ; the fantastical creatures inspired her to create stories such as these for her younger brother, stories of spirits and ghosts. Krystyna studied photography in college, learning basic techniques that helped her to develop her own.

Krystyna Curtis a grandit au côté de parents tous deux photographes. Elle est profondément inspirée par tout ce qui a trait aux esprits, aux fantômes et à la magie. Ce que l’on retrouve dans ses photographies, d’où émanent un sentiment immatériel et hanté ; l’approche marginale qu’elle a de la photographie y contribue. Elle utilise des bougies, de l’encens et des techniques d’éclairage personnelles pour créer l’atmosphère magique de ses clichés. La musique l’aide également à créer l’ambiance de ses photographies, elle écoute des artistes comme Fever Ray et The Knife pour trouver l’inspiration. Les films et images étranges que Krystyna conserve toujours près d’elle, ont également un impact sur son travail.

Krystyna est fortement impliquée dans tous les aspects de ses photographies, de la mise en abime des décors à la création des coiffures portées par ses modèles. Cela provient de l’éducation que lui ont inculquée ses parents à Wolverhampton, en Angleterre, où ils l’ont encouragée à développer sa fibre artistique. A l’âge de treize ans, Krytyna reçu en cadeau une caméra basique, qu’elle conserve toujours à ses côtés depuis. L’univers dans lequel elle grandit est merveilleux, et propice à l’inspiration. Les sorties familiales à la découverte des grottes marines anglaise ont forgé sa fascination pour la mer. Les contes de fées que ses parents lui racontaient dans sa jeunesse ont grandement imprégné Krystyna ainsi que son travail ; les créatures fantastiques l’ont inspirée pour créer des histoires comme celles destinées à son plus jeune frère, des histoires d’esprits et de fantômes. Krystyna a étudié la photographie à l’université, apprenant les techniques de base qui l’ont aidée à développer les siennes.

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Emerging Photographer

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Many of her photographs contain multiple exposures, where Krystyna can exhibit both her photography and her drawings in one place. Multiple exposures portray more “raw emotion”, Krystyna says; they are “dreamlike” in a way that singular exposures cannot be. In addition to drawing, Krystyna also works in sculpture, music, and the creation of wearable art. Currently, Krystyna is working with a writer on a collection of stories for children, which Krystyna is illustrating. They share the belief that children need to be exposed to the strange and even dark, that many fairy tales are written too carefully for children, trying to protect them. Krystyna hopes to expand her artwork into working in cinema, where she would fashion the sets and backgrounds of her own productions. She wants to be involved in every single element of her artwork, and herpassionforitisreflectedinherbeautifulphotographs and illustrations.

Beaucoup de ses photographies contiennent plusieurs expositions, permettant à Krystyna d’exposer ses photographies et ses dessins à un seul endroit. De multiples expositions décrivent plus « d’émotions brutes » selon Krystyna ; elles sont « irréelles » là où des expositions uniques ne peuvent l’être. En plus du dessin, Krystyna touche également à la sculpture, la musique et la création d’art portable. Actuellement, Krystyna collabore avec un écrivain sur une collection d’histoires pour enfants, illustrées par elle même. Ils partagent l’idée que l’enfant doit être exposé à l’étrange et même à l’obscurité et que beaucoup de contes de fées sont écrits trop prudemment pour les enfants, en essayant de les protéger. Krystyna espère étendre son art en travaillant dans le cinéma, où elle voudrait créer les décors et les arrière-plans de ses propres productions. Elle veut être impliquée dans tous les éléments de son art et sa passion pour celui-ci se reflète dans ses photographies et ses illustrations.

Sarah Evers

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Emerging Photographer

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Emerging Photographer

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http://www.flickr.com/photos/burningleaves/

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Emerging Brand

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Mathyld, the designer behind the jewelry line Under The Pyramids, crafts each of her pieces with delicacy, injecting magic into everything she creates. She began Under The Pyramids in June of 2010, but had been making jewelry for two years before that. Growing up in Provence, France, Mathyld was always surrounded by beautiful nature.

Her father, who repaired everything from motorcycles to old furniture, helped Mathyld get in touch with her creative side. She remembers her father’s use of a pendulum, which she found to be a natural tool that “embraces nature’s purest energies and powers.” She later became interested in tarot cards and runes; she believes that these are tools that can help us to solve problems and change our outlook on life. Mathyld’s mother, who is Canadian, first exposedMathyld to Native American legends, which later inspired many of her jewelry pieces. Mathyld chose the name Under The Pyramids for her jewelry line because it shares its name with a title of a short story, written in 1924 by H.P. Lovecraft. The story tells the story of Harry Houdini, who claimed to have been kidnapped in Egypt and to have met the divinity that the Sphinx was built to resemble. Mathyld’s favorite piece from her line is the Apsáalooke Talisman, which was inspired by the medicine pouches of Native Americans. The talisman incorporates black tourmaline, a gemstone she is particularly fond of, which is saidtoabsorbnegativeinfluencesandcleansethe mind. The gemstones are contained in an antique glass vial from the 1930’s. By carrying this talisman, Mathyld believes that the Crow Spirit watches over her and protects her from harm.

Mathyld, la designer à l’origine de la ligne de bijoux « Under The Pyramids », crée toutes ses pièces avec délicatesse, diffusant de la magie dans tout ce qu’elle fait. Avant de commencer Under The Pyramids, en Juin 2010, elle s’exerce à fabriquer des bijoux pendant deux années. Ayant grandit en Provence, dans le sud de la France, Mathyld a toujours été entourée par la nature.

Son père, mécanicien invétéré, réparait à peu près tout, des motos aux vieux meubles. Il fut d’une aide précieuse à Mathyld pour développer son côté créatif. Elle se souvient qu’il utilisait souvent un pendule, qu’elle considérait comme étant un outil naturel qui « embrasse les énergies les plus pures de la nature et ses pouvoirs». Elle s’est ensuite intéressée aux cartes de tarot et aux runes, pensant que ces outils pouvaient nous aider à résoudre nos problèmes et à changer notre vision de la vie. La mère de Mathyld, d’origine canadienne, l’a par ailleurs initiée aux légendes des amérindiens, qui ont ensuite inspiré beaucoup de ses bijoux. Si le choix de Mathyld s’est porté sur le nom de «Under The Pyramids » pour ses créations, c’est parce qu’il s’agit du titre d’une courte histoire, écrite en 1924 par H.P Lovecraft : l’histoire raconte l’aventure d’Harry Houdini, qui a déclaré avoir été kidnappé en Egypte, et avoir rencontré la divinité à laquelle le Sphinx devait ressembler. La pièce favorite de Mathyld issue de sa propre ligne, est le Talisman Apsàalooke, qui a été inspiré par les sacoches médicales des amérindiens. Le talisman comprend de la tourmaline noire, une gemme à laquelle elle est particulièrement attachée, qui est connue pour absorber les influences négatives et nettoyer l’esprit. Les gemmes sont contenues dans une fiole de verre antique datant des années 30. En portant ce talisman, Mathyld pense que l’esprit du corbeau veille sur elle et la protège du danger.

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Emerging Brand

Sarah Evers

Les oeuvres de Mathyld sont inspirées par différentes personnes, différents mouvements et différents objets ; incluant les ères victoriennes et édouardiennes, Ambrose Bierce, l’art déco, les films d’horreur et différents objets comme des cristaux. Elle collectionne des petits bibelots, qu’elle incorpore ensuite dans son travail. Elle écoute de la musique sombre, comme du black métal et les musiques de films d’horreur. Ses passions sont reflétées dans ses créations, qui sont magiques et obscurément magnifiques.

Lorsqu’elle crée ses pièces, Mathyld aime être dans une atmosphère particulière : une faible lumière, une odeur d’encens et ses films favoris en arrière-plan. La ligne « Under The Pyramids » s’étend et la boutique en ligne Cisthene, va bientôt intégrer ses créations. Mathyld compte augmenter ses ventes dans les magasins physiques. Under The Pyramids comprend de jolies pièces qui reflètent non seulement l’héritage de ses parents, mais aussi la fascination de la créatrice pour le paranormal. Mathyld est sans aucun doute une artiste à surveiller.

Mathyld’s artwork is inspired by a variety of different people, movements, and objects; these include the Victorian and Edwardian eras, Ambrose Bierce, Art Deco, horror films, and small objects such ascrystals. Mathlyd collects small trinkets as a hobby and later encorporates them into her work. She listens to dark music, such as black metal, and the scores of horror films. Herinterestsarereflectedinherartwork,whichis magical and obscurely beautiful.

When creating her pieces, Mathyld likes an atmosphere that consists of soft lighting, the aroma of incense, and her favorite movies playing in the background. Mathyld’s Under The Pyramids is expanding; the online store Cisthene will soon be featuring her creations and Mathyld looks to sell more of her pieces in brick-and-mortar shops. Under The Pyramids features beautiful pieces that reflect not only her upbringing, but alsoMathyld’s fascination with the paranormal. Mathyldisdefinitelyanartisttolookoutfor.

Photo : Ampelopsis Photographyhttp://ampelopsisphoto.wordpress.com/

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Photo :SofiaAjramhttp://www.sofiaajram.com/

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Photos : Ampelopsis Photographyhttp://ampelopsisphoto.wordpress.com/

http://underthepyramids.com/

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Interview

Amanda Charchian, a photographer living in Los Angeles, is the artist that we decided to introduce you in this issue. Erudite, yound and multi-talented Amanda

discusses various aspects of her personality, but also gives us a rare vision of art.

Amanda Charchian, photographe résident à Los Angeles, est l’artiste à qui nous avons décidé de consacrer une interview pour ce numéro 1. Jeune érudit aux multiples talents, Amanda aborde différents aspects de sa personnalité, mais nous offre également une vision de l’art

rare.

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When did you start photography ? What drove you into it ?

Photography started out as a coping mechanism for my strictly emotional memory. If I did no not have an energetic response to something, I willprobablyfictionalizethedetailstofillinthegaps of what I do not remember. After a few years of documentary style photography, I started to realize that the photograph became an artifact of an entirely new memory. The immaterial link between my memory of the past and the image of the present creates a new entity. This creates a new experience, thus simultaneously expanding and contracting time.

What kind of material do you use ?

Ishootprimarilywithfilmasbothanaestheticand philosophical decision. Film grain captures the etheric energy around the experience which I relate more to the vibrations occurring that the physical presence of objects. I am a very low production photographer. It is very rare for me to have anyone around while I am shooting except me and the subject. It’s a transcendent experience really, a space to allow for divine inspiration and a raw intimacy to explore from within. I like shoots to feel meditative, and often times I can feel a spirit enter my body and take away my mind chatter to keep a clear focus. But in a physical material sense, my camera bag includes dead butterflies, expired film, prisms,andsparklerstodriedflowers,tinselandcrystals.The cameras are usually vintage point and shoots, Yashica, Canon and Hasselblad.

Your work is really rich and intense, where from do you draw all these ideas? Can you also tell us what are your main sources of inspiration ?

My main inspiration is light, but also its relationship to darkness because their relationship is inextricable. I find a lot ofinspiration in my dreams, in mystery, the occult sciences, surrealism, the nature of women. These inspirationshaveasubtlebutpowerfulinfluenceonme,asmyideasalwaysappearstomeinaflashin my mind, a spirit of its own.

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Quand as tu commencé la photographie ? Qu’est ce qui t’as poussé à en faire justement ?

Quand j’ai commencé, la photographie était pour moi comme un mécanisme d’adaptation pour ma mémoire émotionnelle. Si je n’ai pas de réponse énergique à quelque chose, je vais probablement romancer les détails pour remplir les lacunes de ce que j’ai oublié. Après quelques années de photographie documentaire, j’ai commencé à réaliser que la photographie était devenue l’artefact d’une mémoire entièrement nouvelle. Le lien immatériel entre ma mémoire du passé et les images du présent créent une nouvelle entité. Cela crée une nouvelle expérience, qui à la fois étend et contracte le temps.

Quel genre de matériel utilises tu ?

J’utilise principalement l’argentique, c’est une décision à la fois esthétique et philosophique. Le grain du film capte l’énergie éthérique autour de l’expérience, ce qui me convient parfaitement car je ressens davantage les vibrations produites par les objets que leur présence physique. Je suis une photographe à très faible production. C’est très rare pour moi d’avoir des gens autour lorsque je shoote, à l’exception du sujet et moi. C’est vraiment une expérience transcendante, un espace permettant l’inspiration divine et une intimité crue pour pouvoir explorer de l’intérieur. J’aime que mes séances photos soit méditative, souvent je sens un comme un esprit entrer dans mon corps et me vider la tête pour que je puisse garder une orientation claire. Mais en termes de matériel physique, mon sac photo contient des papillons morts, des pellicules périmées, des prismes, des cierges et des fleurs séchées, des guirlandes et des cristaux. Mes appareils photos sont généralement des compacts automatiques vintage, Yashica, Canon et Hasselblad.

Le travail de tes photos est vraiment riche et intense, où puises tu toutes ces idées ? Peux tu d’ailleurs nous dire quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

Ma principale source d’inspiration est la lumière, mais aussi sa relation avec l’obscurité, car elle est inextricable. Je trouve beaucoup d’inspiration dans mes rêves, dans le mystère, les sciences occultes, le surréalisme, la nature de la femme. Ces inspirations m’influencent d’une manière subtile mais puissante, mes idées apparaissent toujours comme un flash dans mon esprit.

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Interview

Femininity, water and nature are recurring themes in your photos, can you explain this to us?

My astrological sun sign is under cancer, the sign of the moon and categorically a cardinal water sign. They call me Moonchild for the reason that mymoods fluctuate like the tides and pulls ofthe moon. I’m incredibly empathetic to the point of clairvoyance and I am no stranger to human emotion. My work is surreal yet sensitive and largely driven by intuition.

You use the word « Yes »a lot in your work and on the walls of your house too. Why?

Everyone has their own understand of what the word “YES” means and that is why it is such a powerful mantra. But for me, it is essentially anaffirmationthatyouareallowingtheflowofpositivity enter. The embracing of YES is about acceptance and seeing things as they really are whichisinfinite.Itisaboutempathizingsomuchthat you become fully united with the essence of somethingenoughtohaveinfluenceoverit.Thatis the basis of sympathetic magic and white magic.

In your photos, like in your work in general, there is a real relationship between light and shadow. How do you explain it ?

Lightismymaininspiration,firstandforemostin both photography and sculpture. All religions were originally sun worshiping, and I too am a lightworker of sorts. I never use any artificiallightingandfind lightflares tobeveryexcitingbecause they are never the same. My crystal sculptures are made for the sun. When beams of sunlight pass through them, literally thousands of rainbows are cast in its surroundings.

You’re also a painter and a sculptor, can you tell us more about that?

Without question, I am locked in eternal servitude to the investigation and creation of beauty in many art forms. In the last few years I have made large scale paintings on slabs of marble. I found the natural ground of the marble to be a beautiful and new surface to work with. Traditionally marble has been used for sculpture, so I had to develop my own technique to get the paint to stay on the marble. Then I had to weld a special frame to get the 200 pound painting to stay on the wall. After that I was starting to get visions of these crystal beings flashing throughmy mind. So I made “Bourgeois Hysteria” which

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La féminité, l’eau et la nature sont des thèmes récurrents dans tes photos, peux tu nous expliquer pourquoi ?

Mon signe astrologique est le cancer, le signe de la lune et catégoriquement un signe d’eau cardinal. On m’appelle Moonchild (L’enfant de la lune) car mes humeurs fluctuent comme les marées. Je suis incroyablement empathique, au point de clairvoyance et je ne suis pas étrangère à l’émotion humaine. Mon travail est surréaliste mais sensible et largement conduit par mon intuition.

On peut également voir le mot « Yes » apparaître sur d’autres de tes travaux. Pourquoi ?

Chacun à sa compréhension propre de ce que le mot «OUI» signifie et c’est pourquoi c’est un mantra si puissant. Mais pour moi, il est essentiellement une affirmation par laquelle vous autorisez l’énergie positive à entrer. Embrasser le « OUI » veut dire s’accepter et accepter les choses telles qu’elles sont vraiment, c’est à dire infini. Il s’agit de développer son empathie à un tel point que vous devenez totalement unie à l’essence de quelque chose, assez pour avoir une influence sur elle. C’est la base de la Magie Sympathique et de la magie blanche.

Dans tes photos, comme dans ton travail en général il existe une vraie relation entre l’ombre et la lumière. Comment l’expliques tu ?

La lumière est ma principale source d’inspiration, surtout pour la photographie et la sculpture. Toutes les religions, à l’origine, adoraient le soleil, et je suis aussi une travailleuse de lumière en quelque sorte. Je n’utilise jamais d’éclairage artificiel et je trouve les fusées éclairantes très excitantes, car ce ne sont jamais les même. Mes sculptures sont faites de cristal pour le soleil. Lorsque les faisceaux de lumière du soleil passent à travers les cristaux, des milliers d’arcs en ciel sont projetés dans ses environs.

Tu fais également de la peinture et de la sculpture, peux tu nous en parler ?

Sans aucun doute, je suis enfermée pour toujours dans la servitude de la recherche et de la création de la beauté, sous de nombreuses formes artistiques. Ces dernières années, j’ai fait des peintures à grande échelle sur des dalles de marbre. J’ai trouvé que le naturel du marbre pouvait être une belle et nouvelle surface à travailler. Traditionnellement le marbre été utilisé pour la sculpture, j’ai donc dû développer ma propre technique pour faire en sorte que la peinture reste sur le marbre. Ensuite, j’ai dû y souder un cadre spécial pour que la peinture de plus de 90kg reste sur le mur. Après ça, j’ai commencé à avoir ces visions de cristaux brillants dans

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is a hanging crystal sculpture of a figurein either levitating ecstasy or falling agony however you choose to perceive it. The title also has a double meaning about a piece by Louise Bourgeois and the hysteria of the bourgeoisie. I love the meditative process of working with my hands: sketching, welding, placing crystals in space and playing with light. Getting a vision in your mind and then birthing it in the physical realm is a really magical process. I also enjoy creating objects for people to live with, that they exchange energies and constantly growing with. Also, making crystal sculptures isapersonalreflectionofmyspiritualgrowth.Crystals hold the energy that I put into them so it is my responsibility to throw myself in a purifyingfirewheneverIamworking.

Sciences Occultes is a magazine who tries to shed light on forgotten traditions. Do you think our society gives them a large enough space ?

I am a bit out of touch with society at large, but I am fortunate to live in Los Angeles which is a city with an incredibly rich occult history. My “society” is made up of many mystical artists and thinkers who are greatly interested in hermeticism, alchemy, Theosophy, white magic and spiritual traditions. We have an amazing teacher and friend named Maja D’Aoust who is called “The White Witch of Los Angeles” and she hosts monthly gatherings called “magic school” at the Annie Besant Lodge where we discuss these topics. So in a sense, the society I am most intimately engaged with is quite immersed in the occult sciences and traditions. I also practice Kundalini yoga in Los Angeles with teachers who have been practicing for over 40 years. Los Angeles is a mecca for these interests because it is a center for the intersection between progressive ideas and ancient knowledge.

This issue is based on the Samhain’s tradition, what do you usually do at this time of the year?

For me, it marks the end of a period of light and into a period of embracing darkness. Without a doubt, I notice the change in my spirit, my attitude, interests and moods. It is a period of incubation, of intense study, and lots of time alone. Summer becomes a time of extreme ran rampant ecstasy and social sungazing. Conversely, winter becomes a time to look inward and be still.

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mon esprit. J’ai donc réalisé «Bourgeois Hysteria», une sculpture en cristal suspendue, représentant un corps soit dans l’extase de la lévitation soit dans l’agonie de la chute, vous choisissez comment vous le percevez. Le titre a également un double sens, c’est le nom d’une pièce de Louise Bourgeois sur l’hystérie de la bourgeoisie. J’aime le processus méditatif de travailler avec mes mains: croquis, soudage, placer des cristaux dans l’espace et jouer avec la lumière ; obtenir une vision dans mon esprit, puis l’accoucher dans le monde physique est un processus vraiment magique. J’aime aussi créer des objets avec lesquels les personnes peuvent vivre, échanger des énergies. En outre, les sculptures en cristal sont une réflexion personnelle de ma croissance spirituelle. Les cristaux retiennent l’énergie que j’ai placé à l’intérieur d’eux, il est de ma responsabilité de me jeter dans un feu purificateur chaque fois que je me mets au travail.

Sciences Occultes est un magazine qui souhaite mettre à la lumière du jour les traditions oubliées. D’après toi, notre société leur laisse t’elle une place assez importante ?

Je suis un peu déconnectée de la société en général, mais j’ai la chance de vivre à Los Angeles, qui est une ville possédant une histoire de l’occultisme très riche. Ma «société» est composée de nombreux artistes mystiques et penseurs qui sont grandement intéressés par l’Hermétisme, l’Alchimie, la Théosophie, la Magie Blanche et autres traditions spirituelles. Nous avons une incroyable professeur et amie du nom de Maja D’Aoust, qui est appelé «La Sorcière Blanche de Los Angeles ». Elle organise des rencontres mensuelles appelées « l’école de magie » au Annie Besant Lodge où nous discutons de ces questions. Ainsi, dans un sens, la société avec laquelle je suis le plus intimement en contact est tout à fait plongée dans les Sciences Occultes et les anciennes traditions. Je pratique également le yoga Kundalini avec des enseignants qui exercent depuis plus de 40 ans. Los Angeles est un paradis pour ce genre d’intérêts, car il s’agit d’un centre d’intersection entre les idées progressistes et les connaissances anciennes.

Ce numéro est axé sur la tradition de Samhain, que fais tu en général à cette période de l’année ?

Pour moi, cette date marque la fin d’une période de lumière et l’entrée dans une période d’obscurité. Je remarque souvent des changements dans mon esprit, mon attitude, mes intérêts et mes humeurs. Il s’agit d’une période d’incubation, d’études intenses, un moment où je passe beaucoup de temps seule. L’été est un moment d’extase extrême, la course effrénée au soleil. A l’inverse, l’hiver devient un temps pour l’introspection et le repos.

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http://www.amandacharchian.com

How do you imagine the future?

It is easy to have a bleak image of the future given the current state of ecological destruction, inhumane political agendas, and denial of basic rights to most creatures on Earth, including humans. However, I can feel a shift happening and that the intensity and chaos around us now isafinalattemptonthepartofthepatriarchaloppressors to keep their power. As global consciousness expands, female energy will restore us to a balance. We must choose to live in love over fear. There have been many cultural revolutions over time but I am of the belief that everyday is a personal revolution. We must change ourselves before we can see the world change.

Marie Laboucarié

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Comment imagines tu le futur ?

Il est facile d’avoir une image sombre de l’avenir compte tenu de l’état actuel des choses, entre la destruction écologique, les programmes politiques inhumains et le refus des droits fondamentaux pour la plupart des créatures sur Terre, y compris les humains. Cependant, je peux sentir un changement se produire et l’intensité du chaos qui nous entoure est maintenant une dernière tentative de la part de l’oppression patriarcale pour conserver le pouvoir. Comme la conscience mondiale augmente, l’énergie féminine saura nous ramener à l’équilibre. Nous devons choisir de vivre dans l’amour plutôt que la peur. Il y a eu beaucoup de révolutions culturelles au fil du temps mais je suis persuadée que chaque jour est une révolution personnelle. Nous devons changer nous même, avant de pouvoir voir le monde changer.

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Photographer : Dave TadaHair/makeup : Caroline Ramos

Wardrobe Stylist : Nicole BalzanoModel : Kylie Cusick @ Photogenics

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Model : Francesca KlinkPhotographer : Joshua Bates

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Photographer : Maria José CastilloModel : Anneke Necrophyle

Stylist : Nancy ThompsonPhoto Assistant : Jordi Heras

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Of all the Pagan holidays, Samhain (pronounced Sow-en) is perhaps the most notorious, and the most misunderstood. It’s often associated with shadows and haunted evenings, but I think of it as the ancient, ethereal root from which those younger holidays (e.g. Halloween, All Saint’s Day, Day of the Dead) have darkly blossomed forth. At this time of year, the veil between worlds is thinnest. Spirits brush up against our skin, and long to be spoken to. It’s a bit seductive to be sure. This is the optimal moment for us to commune with our ancestors, honoring them, asking for their guidance, sending kisses into space.

It’s also considered the start of the Witches’ New Year. Divinations done at this time are more lucid, and conjurings for the coming year have a particular potency. Now, we make resolutions and secret wishes. The bounty of autumn has been gathered, and winter is waiting in the wings. It’s a time of shedding, of taking stock and scrubbing clean. The inky mark at the end of a year-long story. A catch of the breath before a new book is opened.

Many wear black at this time, but my mentor, the wisewoman Robin Rose Bennett, taught me to dress in all white. It’s a color of purity and holiness, the hue of ghosts and promise. It helps transmit energy, keeps communication clear between the planes. And perhaps most of all, it signals a new beginning. As the seasons shapeshift, we ask that our ancestors assist us on this next leg of our journey, and thank them for the help they’ve given us already - however unaware we may have been of it at the time. Traditionally, a Samhain altar is decorated with photos of loved ones who have passed, as well as the last foods of the fall harvest, most famously pumpkins. Gemstones such as obsidian or onyx can be used to absorb negative energies of the past year, or any unresolved residue that clings to you or your deceased relatives like an aural spider web. These stones can also protect you from attracting vampiric spirits (and for the record, I don’t recommend seeking those out). Rosemary is a wonderful herb to burn or make a tea from for this holy day, as it will activate your memory and help awaken slumbering fragments ready for regard.

My sweet Grandpa Morty passed in the spring of 2010, so on the following Samhain, Ifixedusbothhis favoritesnack:raisinbreadwithcreamcheeseandchoppedwalnuts, likehe used to get at Chock Full o’ Nuts in New York City as a child. I ate some while looking at his picture, and then left a portion outside in a triangular patch of grass in Riverside Park for him and the other spirits to enjoy. When I think of him, whether on Samhain, or in the month of April around his birthday and deathday, I also play him his favorite song, “Misty,” as sung by his #1 chanteuse, Sarah Vaughn. It’s my way of saying hello to him, and of letting him know that he is still an active and essential part of my life, albeit in a different form. I enjoy more traditional customs as well – the corn dollies and cider and cemetery walks - but it’s the personal touches that make Samhain most meaningful for me.

And I know that to be true about all magickal acts. We can memorize all of the color correspondences we want, sing bone songs, cook the foods of old, and savor the fact that we are celebrating a shared nature-based heritage that spans culture and time. But when a ritual is infused with individuality and comes from one’s generous, sui generis heart, that’s when it truly comes alive.

Traditions

Blessed Samhain to you. May you sparkle in the dark.

By Pam Grossman

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De toutes les fêtes païennes, Samhain (prononcé Sow-en) est peut-être la plus célèbre mais aussi la plus méconnue. Elle est souvent considérée comme une soirée hantée par les ombres, mais j’aime plutôt la voir comme son ancienne racine éthérée à partir de laquelle les fêtes récentes, comme par exemple, Halloween ou la Toussaint, se sont sombrement épanouies. A cette époque de l’année, le voile entre les mondes est mince, les esprits frôlent notre peau, et n’attendent qu’à être contactés. Çà en devient presque de la séduction. C’est le meilleur moment de l’année pour communier avec nos ancêtres, leur rendre hommage, leur demander des conseils, ou simplement leur envoyer notre amour.

Pour les sorcières, Samhain est aussi considéré comme le début de la nouvelle année. Les divinations faites à ce moment là sont plus lucides, et les conjurations pour l’année à venir ont un potentiel particulier. C’est le moment où nous prenons des résolutions et souhaitons que nos rêves se réalisent. La générosité de l’automne a été recueillie, et l’hiver se profile à l’horizon. C’est le moment de muer, de faire le bilan et un grand nettoyage. La marque d’encre à la fin d’une histoire d’un an. Comme reprendre son souffle avant d’ouvrir un nouveau livre.

Beaucoup portent du noir à cette période de l’année, mais mon mentor, la sage Robin Rose Bennett, m’a appris à m’habiller tout en blanc pour l’occasion. C’est la couleur de la pureté et de la sainteté, la teinte des fantômes et des promesses. Elle permet de transmettre l’énergie et de maintenir une communication claire. Mais ce qui est peut être le plus important, c’est qu’elle signale un nouveau départ. Pour ce changement de saison, nous demandons à nos ancêtres de nous aider pour la prochaine étape de notre voyage, et les remercions pour l’aide qu’ils nous ont déjà apportée.

Traditionnellement, pour Samhain, un autel est décoré avec des photos d’êtres chers qui ne sont plus, ainsi que des aliments de saisons, symbolisant les dernières récoltes d’automne. Des pierres, comme l’obsidienne ou l’onyx, peuvent être utilisées pour absorber les énergies négatives de l’année écoulée, ou tout résidu non résolu qui s’accrocherait à vous, ou à vos proches décédés comme une toile d’araignée. Le romarin est une plante merveilleuse à brûler ou à infuser en ce jour saint, il activera votre mémoire et vous aidera à réveiller des fragments endormis prêts à être explorés.

Mon grand-père adoré Morty est décédé au printemps 2010, donc pour la fête de Samhain suivante, je nous ai préparé sa collation favorite: du pain aux raisins avec du fromage à la crème et des noix hachées, comme il avait l’habitude d’en manger à Chock Full O’Nuts à New York lorsqu’il était enfant. J’ai mangé en regardant sa photo, puis j’ai déposé une part pour lui et les autres esprits sur un carré d’herbe au Riverside Park. Quand je pense à lui, que ce soit pour Samhain, ou pour son anniversaire et sa mort au mois d’Avril, j’écoute toujours sa chanson préférée, «Misty», chanté par sa chanteuse préférée, Sarah Vaughn. C’est ma façon de lui dire bonjour et de lui faire savoir qu’il a encore un rôle actif et essentiel dans ma vie, même si c’est d’une façon différente. J’aime aussi beaucoup le côté traditionnel de cette fête, les poupées de blé, le cidre et les promenades au cimetière - mais ce sont ces petites touches personnelles qui donnent toute son importance à Samhain selon moi.

Et je sais quelque chose de vrai à propos de tous les actes magiques. Nous pouvons mémoriser autant de correspondances de couleur que nous voulons, chanter des chansons d’os, faire cuire les aliments d’autrefois, et savourer le fait que nous célébrons un patrimoine commun basé sur la nature, qui s’étend sur la culture et le temps. Mais quand un rituel est infusé dans votre individualité et vient d’un cœur généreux, c’est à ce moment là qu’il est véritablement vivant.

Joyeux Samhain. Puissiez-vous briller dans le noir.

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Music Review

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Music, celebrations, traditions and rituals are often linked. However the aesthetic and visual aspect of things is just as important. As we can see today many artists attach particular care to the image they provide to their audience. Revisited traditional masks, expertly applied makeup and improbable costumes, the music world is an amazing bestiary.

But at the moment, one is led to ask whether they are simple tricks of marketing, or whether they have decided to step away by creating an anonymous character in order to magnify the essence of their art. Nothing very new since during traditional rituals, our ancestors were already using makeup and symbolic objects. However, they have evolved and probably don’t have the same meanings anymore.

First, there was Jay Hawkins, readapting different styles and dress codes from African tribes on stage, and referring to the Voodoo culture. But it’s during the 70’s that we find in the music world a certain loosening in the image of the artists. Such as DavidBowie and Peter Gabriel with their masks and their countless costumes and staging.

The Glam Rock and Punk movements rushed in this opening, many groups got on stage disguised to shock but also to ensure that the public would remember them ; the goal may have been to differentiate themselves from what could have been done before. We can talk about Kiss, with their so beautiful but so frightening makeup, that as a different meaning for every member of the group.

Found in the 80’s, The Adicts dressed in reference to the famous movie «A Clockwork Orange» with their singer Keith ‘Monkey’ Warren, exuberant character disguised as the Joker. In the 90’s, codes have changed, just as musical movements, and it is on the electronic scene that emerge two mysterious characters hiding behind robots masks, Daft Punk. Known worldwide today, they have so far rarely revealed their identities. A few years started blooming a good numbers of artists hidden behind different masks and pseudonyms such as the rapper MF Doom, known for the iron mask he borrowed to the Marvel character, Victor von Doom.

Today, the electronic scene is «taking over» and we can see many Dj’s standing behind masks with multiple origins and meanings. There is, among others, SBTRKT who wears decorated masks with designs used by many African and Oceanic tribes, incorporating sometimes forms of animals heads. We can be reassured by seeing that nowadays artists still use the codes used in the past, and in a good way. However, we hope that in the future these codes and their different meanings don’t fall into oblivion.

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Musique, fêtes, traditions, et rituels sont bien souvent liés. Néanmoins l’aspect esthétique et visuel de la chose est tout aussi important. Comme on peut le voir aujourd’hui beaucoup d’artistes attachent un soin tout particulier à l’image qu’ils offrent à leur public. Masques traditionnels revisités, maquillages savamment appliqués, costumes improbables, le monde de la musique est à l’image d’un incroyable bestiaire.

Cependant à l’heure actuelle, on est amené à se poser la question de savoir si ce sont de simples artifices permettant un coup de marketing, ou si au contraire les personnalités ont décidé de s’effacer en créant des personnages anonymes afin de magnifier l’essence même de leur art. Rien de très récent en soi puisqu’au cours de rituels traditionnels, déjà, nos ancêtres utilisaient des maquillages et objets symboliques. Ils ont toutefois évolués et n’ont sans doute plus les mêmes significations.

Il y eu tout d’abord Jay Hawkins qui repris sur scène les différents codes et styles vestimentaires des différentes tribus africaines allant jusqu’à faire référence à certains éléments faisant partie de la culture vaudou. Mais c’est au cours des années 70 que l’on retrouve dans le monde de la musique un certain lâché prise concernant l’image des artistes. Comme par exemple David Bowie ou Peter Gabriel avec leurs masques et leurs innombrables costumes et mises en scène.

Le milieu du rock avec les mouvements Glam Rock et Punk a été particulièrement prolifère à cette ouverture, nombreux sont les groupes à se présenter maquillés ou accoutrés de manière à choquer mais aussi à faire en sorte que le public se souviennent d’eux ; le but étant quelque part de se différencier de ce qui a put être fait auparavant. On peut parler des Kiss avec leurs maquillages si beaux mais si effrayants, ayant selon chaque membre du groupe une signification différente.

On retrouve dans les années 80 The Adicts groupe vêtu en référence au célèbre film « Orange Mécanique » avec leur chanteur Keith ‘Monkey’ Warren, exubérant personnage maquillé en référence au Joker. Dans les années 90 les codes ont changé, les mouvements musicaux aussi, et c’est sur la scène électronique que l’on peut voir se dessiner deux mystérieux personnages se cachant derrières des masques de robots, les Daft Punk. Mondialement connus aujourd’hui, ils n’ont pour autant que très rarement dévoilés leurs identités. Quelques années après ont peut voir fleurir bon nombres d’artistes cachés derrières différents masques et pseudonymes comme par exemple sur la scène hip hop le rappeur MF Doom, connu pour le masque de fer qu’il a emprunté au personnage de Marvel, Docteur Doom.

Aujourd’hui, la scène électronique « reprend le flambeau » et l’on peut voir bon nombre de Dj se présenter derrière des masques aux origines et significations multiples. Il y a entre autre SBTRKT qui porte des masques ornés de motifs utilisés par beaucoup de tribus africaines mais aussi océaniennes, les formes reprenant celle de têtes d’animaux. On peut être rassuré en voyant que les artistes d’aujourd’hui utilisent encore les codes utilisés par le passé, et ce dans un bon sens. Néanmoins, il faut espérer que dans le futur ces mêmes codes et leurs différents sens ne sombrent pas dans l’oubli.

Marie Laboucarié

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Fashion Review

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Birth and renewal are the key words of this issue, it is only natural that we looked at the young designers who, like the rising sun, are on the horizon of the vast world of fashion.

Ourfirst choice this season isOvate,whose brains,AudreyCantwell,is a young designer based in Montreal. Audrey draws her inspiration from nature just as well as our distant past legacies. She offers a dark and mystical line of clothing, which could represent the wardrobe of a modern high priestess. She chosed natural materials, wool as well as cuts of leather. She plays on transparency effects, but also works on printed fabricswithveryspecificpatterns.Youcanfindinherworkasetoflengthanddrapesdrawinga light and infinite silhouette.TheOvatewomanis silent and mysterious, she moves silently through the urban forests.

Audrey Cantwell decided to go beyond clothes and has recently released a jewels line in collaboration with Joanna Szkiela. It presents her art in another form, with a collection of jewelry inspired by nature and runic symbols giving each item a meaning and a different signification.We then discover fine rings, earrings and discrete silvernecklaces patined and oxidized, in a dark and sleek spirit. Everything is as finely crafted and takes the form of fragile branch trees.Thiscollaboration charm us, by its simplicity and its gentle beauty.

Naissance et renouveau sont les maitres mots de ce numéro, c’est donc tout naturellement que nous nous sommes penchées sur les jeunes designers qui, comme le soleil à son lever, pointent à l’horizon du vaste monde de la mode.

Notre premier choix c’est tout d’abord porté sur Ovate, dont la tête pensante, Audrey Cantwell, est une jeune créatrice basée à Montréal. Audrey puise son inspiration dans tout ce qui forme la nature, ainsi que dans les lointains héritages du passé. Elle nous propose une ligne de vêtements sombre et mystique, qui pourrait représenter la garde de robe d’une grande prêtresse d’aujourd’hui. Son choix se porte sur des matières naturelles bien évidemment, avec de la laine mais aussi des découpes de cuirs. Elle joue sur les effets de transparences, mais travaille également les imprimés sur tissus avec des motifs aux significations bien particulières. On retrouve dans son travail un jeu de drapés et de longueurs dessinant une silhouette légère et infinie. La femme Ovate est donc silencieuse et mystérieuse, elle se meut sans un bruit aux seins des forêts urbaines.

Audrey Cantwell a décidé d’aller au delà du vêtement et a récemment sorti une ligne de bijoux en collaboration avec Joanna Szkiela. Elle présente donc son art sous une autre forme, avec une collection de bijoux inspirée par la nature, et la symbolique runique donnant à chaque élément une signification et un sens différent. On découvre alors de fines bagues, de discrètes boucles d’oreilles et colliers en argent patinées et oxydées, dans un esprit sombre et épuré. Le tout est comme finement ciselé et reprend la forme de fragile branche d’arbres. Cette collaboration nous charme tant par sa simplicité que par sa douce beauté.

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Our second choice is Korlekie, run by Beatrice Korlekie Newman, young British artist, just out of the London College of Fashion where she graduatedin2012.StronglyinfluencedbyEdmundDulacillustrationsin Arabian Nights, or those of Harry Clarke in Tales of the Grotesque and Arabesque by Egar Allan Poe. She offers a clothing line reminding us of a visually speaking stained glass cut, revealing the body of a woman interlaced and sublimated. Her references are as dark as wonderful. You canfindinherworkalotofembroidery,pearlsandlace,bothtraditionaland classical elements present in African culture, that she managed to readapt to current taste. The silhouette is as wrapped or woven by a delicate and elegant spider. The Korlekie woman is a complex beauty, unique, and sensual. Fascinating and intriguing, half night bird, half mermaid, she enchants us with her elegant look, but you shouldn’t get too close by fear of being caught in the web of her obscure nets.

Notre second choix s’est porté sur Korlekie, désigné par Beatrice Korlekie Newman, jeune artiste afro-anglaise issue de la London College of Fashion dont elle est sortie diplômée en 2012. Fortement inspirée par les illustrations d’Edmund Dulac dans les Contes des Milles et Unes Nuits, ou encore celles d’Harry Clarke dans les Contes Mystérieux et Fantastiques d’Egar Allan Poe, elle nous offre une ligne de vêtements qui nous rappelle, visuellement parlant, des découpes de vitraux, laissant apparaître le corps d’une femme entrelacé et sublimé. Ses références sont aussi sombres que merveilleuses. On retrouve dans son travail beaucoup de broderies, de perles et de dentelles, tant d’éléments traditionnels et classiques largement présents dans la culture africaine, d’où elle puise son héritage, qu’elle su réadapter au goût du jour. La silhouette est comme enveloppée et tissée par les toiles d’une élégante et délicate araignée. La femme Korlekie est une beauté complexe, unique, et sensuelle. Fascinante et intrigante, mi-oiseau de nuit, mi-sirène, elle nous enchante par son allure élégante, mais on ne saurait l’approcher de trop près de peur d’être pris dans les mailles de ses obscurs filets.

Marie Laboucarié

http://www.ovate.ca/

http://www.korlekie.com/

Jewelry Line by Ovate and Joanna Szkiela

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Cinéma Review

Horror and terror have always been present in our history. Mainly in literature, with the novels of Edgar Allen Poe or later with Stephen King’s stories. These authors were able to frighten more than one person. It is therefore natural that movies try to master and adapt the genre, to make a more realistic and bloodier version than ever.

The first horror movies were silent, with the German Expressionist cinema, focusingon fantasy characters ; Nosferatu, Cabinet of Dr. Cagliari, Frankenstein or the famous Dracula become legends of their gothic universe. It is with Hollywood and the talking pictures that the horror genre makes its name, becomes popular and evolve, as with the arrival of color screens that allows a more realistic and detailed picture.

In the late 60’s and early 70’s, a strong tilt arises. The cinema of horror impose and free itself with more realistic and sensitive themes, including religion. Nowadays, religion is seen as an engine of classic horror (The Exorcist). Movies are becoming increasingly mystical, the conflict between good and evil, the Church against demonic forces. But itopened the horror genre to the world and allows it now to be completely autonomous.

The Italian Giallo genre, is a perfect example, represented by the famous Dario Argento, whose filmsareattheborderofthedetectiveandhorrorgenreandfilledwithbloodyBaroquescenes.Another example with the Slasher Movies, generally a psychopathic killer murders one by one the characters of the movie. The Last House on the Left or The Texas Chainsaw Massacre lay the foundations of the genre but Halloween and Black ChristmasappearasthefirsttrueSlashersMovies.

Duringthe80’sandthe90’s,thehorrorgenretakeanotherdirectionandmovetowardsfilmswherecensorship is strongly present, less liberties than in the 70’s. Then they played the card of gore to balancethelossofspeedthatmayhaveincurredtothefilmsofthisperiod.Unfortunately,failedhorror movies are piling up and the Slasher genre becomes sometimes a comic-horror movie for teens (Scream). The violence is particularly catalyzed despite the success that can bring this new sub-genre.

The 90’s horror films exude the pop class (Jeepers Creepers, Candyman, Chucky, Friday the 13th), but since the dawn of the new millennium, the industry fights back and return to basics,those violent and heavier movies. Visually, a return to the rawness of the 70’s takes place. The film of gratuitous violence and tortures is born and conqueres a good audience (Saw, Hostel). 2000 brings back the Zombie genre, this time more impressive (Resident Evil, 28 Days Later).

The Asian horror movies advocate crudeness. In the past few years, however, French films come to stand for a vision of continental horror very different from Americanproductions (High Voltage, Martyr, Sheitan) but sometimes struggle to finance their projects.

In this dark time of the year, it is essential, in order to make a good Halloween, to have a good selection of movies. It is a ritual for us. Here is a selection of classic

and contemporary movies, to watch and rewatch.

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L’horreur et l’épouvante ont toujours été présentes dans notre histoire. Principalement dans la littérature, avec les romans d’Edgar Allen Poe ou plus tardivement de Stephen King. Ces auteurs ont su en faire frissonner plus d’un. Il est donc naturel que le cinéma reprenne les codes du genre et les adaptent, pour rendre un visuel plus réaliste et plus sanglant que jamais.

Les premiers pas furent muets, avec le cinéma expressionniste allemand, qui se fait plus cinéma d’épouvante que d’horreur, en se focalisant sur des personnages fantastiques : Nosferatu, le Cabinet du Docteur Calgari, Frankenstein ou encore le très célèbre Dracula qui deviennent des légendes de cet univers gothique. C’est avec Hollywood et le parlant que le cinéma d’horreur prend ses marques, se popularise et se transforme, comme avec l’arrivée de la couleur sur les écrans qui permet une élaboration plus réelle et détaillée de l’image.

Vers la fin des années 60 et au début des années 70, un fort basculement se fait sentir. Le genre s’affirme et s’affranchi en abordant des thèmes plus réalistes et difficiles à exposer : notamment celui de la religion. On prend le contre pied, on décide de tout chambouler. A présent, la religion est considérée comme un élément horrifique et moteur du film d’horreur/d’épouvante classique (L’exorciste). Les films se font de plus en plus mystiques, les conflits entre le bien et le mal, l’Église contre les forces démoniaques. Ainsi, le genre s’ouvre au monde et devient complètement autonome.

Le genre italien du Giallo, en est un exemple parfait, représenté par le célèbre Dario Argento, ces films sont à la frontière du genre policier et du cinéma d’horreur avec des scènes baroques sanguinolentes. Mais aussi l’apparition du Slasher Movie, sous-genre du cinéma d’horreur, il met en scène les meurtres d’un tueur psychopathe qui élimine un à un les personnages de l’histoire. La dernière maison sur la gauche ou encore Massacre à la tronçonneuse posent les bases du Slasher mais c’est avec Halloween et Black Christmas que les premiers vrais Slashers Movies apparaissent.

De 80 à 90, l’horreur change de direction et s’oriente vers des films où la censure est fortement présente, moins laxiste que dans les années 70. On mise alors sur la carte du gore pour contrebalancer la perte de vitesse qu’à pu subir les films de cette période. Malheureusement, les films d’horreur ratés s’enchainent et le Slasher virent parfois au film comico-épouvante pour adolescents (Scream). La violence est d’autant plus catalysée malgré le succès que peut rapporter ce nouveau sous-genre.

Le film d’horreur des années 90 respire la classe pop (Jeepers Creepers, Candyman, Chucky, Vendredi 13) mais dès l’aube du nouveau millénaire, l’industrie se rebiffe et reprend les bases, celles des films plus violent, moins léger. Visuellement, un retour vers la crudité des années 70 s’opère. Le film à violence gratuite, de torture nait et conquit un bon public (Saw, Hostel). Les films de zombies version 2000, cette fois-ci plus impressionnant que ceux de l’époque, font leur grand retour (Resident Evil, 28 jours plus tard).

Les films d’horreurs asiatiques eux prônent la crudité. Ces quelques dernières années toutefois, les films français arrivent à se démarquer par une vision de l’horreur outre-Atlantique bien différentes des productions américaines (Haute Tension, Martyr, Sheitan) mais peinent parfois à financer leurs projets.

En cette sombre période de l’année, il est donc indispensable pour faire un bon Halloween d’avoir une bonne sélection de films. C’est un rituel pour nous. Voici donc une sélection de films classiques ou contemporains,

à voir ou à revoir.

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Priscillia Amey

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Adapted from the novel by Stephen King, Pet Sematary is a disturbing film.Afamilymovestoasmalltownin Maine. Near their new home is a graveyard for animals, and as in many stories of Stephen King, it was build on an Indian cemetery. But the loss of a loved one can sometimes makes you do crazy things, like commiting the irreparable. A remake of Pet Sematary is in negotiations, French director Alexandre Aja (High Tension, The Hills Have Eyes) would handle the project.

Adaptation du roman de Stephen King, Pet Sematary est un film dérangeant. Une famille s’installe dans une petite bourgade du Maine. Près de leur nouvelle demeure se trouve un cimetière pour animaux, qui comme dans beaucoup d’histoires de Stephen King, repose sur un autre cimetière indien. Mais la perte d’un être cher peut parfois rendre fou, jusqu’à commettre l’irréparable. Un remake de Pet Sematary serait en négociation, le réalisateur français Alexandre Aja (Haute Tension, La Colline a des yeux) s’occuperait du projet.

Pet Sematary (Simetierre), Mary LAMBERT 1989

Creepshow consists of five shortstories tinted with black humor and Romero’s own style of Horror, one of the pioneers of the genre of Horror Zombie. The aesthetics of this feature is somewhat similar to Comics, especially in its narrative line.Thestory:A fatherconfiscatesan horror magazine from his son and throws it in the trash. The wind turns the pages and fivestories escape: «Father’s Day», «The lonesome death of Jordy Verrill,» «Something to Tide You Over», «The Crate» and «They’re Creeping Up on You !»

Creepshow réunit 5 sketches tintés d’humour noir et d’horreur propre au style de Romero, l’un des pionniers du genre de l’Horror Zombie. L’esthétisme de ce long métrage s’apparente quelque peu à celui des comics américains, par son fil narratif. L’histoire : Un père confisque à son fils un magazine d’épouvante et le jette dans la poubelle. Le vent fait tourner les pages et cinq histoires s’en échappent: «La fête des pères», «La mort solitaire de Jody Verrill», «Un truc pour se marrer», «La caisse» et «Ca grouille de partout».

Creepshow, Georges ROMERO 1982

Specialist in the genre, John Carpenter tackles the theme of good and evil with intelligence. Religion is at the heart of the plot and the return of the Devil is near. A group of students, professors and scientists including a priest are trying to stop the forces of evil to put humanity at risk.

Spécialiste du genre, John Carpenter aborde le thème du bien et du mal avec intelligence. La religion est au coeur de l’intrigue, le retour du Diable est proche. Un groupe d’étudiants, de professeurs et de scientifiques dont un prêtre tente d’empêcher les forces du Mal à mettre l’humanité en péril.

Prince of Darkness (Prince des Ténèbres), John CARPENTER 1987

Cinéma Review

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First part of «The Three Mothers», followed by Inferno and The Mother of Tears. This trilogy is based on the story of the three mothers of Hell: Suspiriorum Mater (Mother of Sighs), Mater lacrimarum (Mother of Tears), and Mater Tenebrarum (the Mother of Darkness). In Suspiria, we follow a young American dancer that incorporates one of the most prestigious dance schools in Germany where violent murders are committed ...

Premier volet de «la trilogie des Enfers» suivit par Inferno et La Troisième mère. Cette trilogie se basent sur l’histoire des trois mères des Enfers : Mater Suspiriorum (la Mère des Soupirs), Mater Lacrimarum (la Mère des Larmes) et Mater Tenebrarum (la Mère des Ténèbres). Dans Suspiria, nous suivons une jeune danseuse américaine qui intègre l’une des plus grandes écoles de danse d’Allemagne où de violents meurtres sont perpétrés…

Suspiria, Dario Argento 1977

A great classic that never gets tired, adaptation of the Stephen King novel, Carrie has established itself as one of the best-known horror movies of the 70’s. Persecuted by all of her classmates, Carrie White, a young girl who looks harmless, against all odds decides to take revenge at the prom after suffering the most terrible humiliations. A remake is scheduled for 2013 with the young actress Chloe Moretz in the role of Carrie and also Julianne Moore as her fanatic and religious mother.

Un grand classique dont on ne se lasse pas, adaptation du roman de Stephen King, Carrie s’impose comme l’un des films d’horreur les plus connus des années 70. Persécutée par l’ensemble de ses camarades de classe, Carrie White, une jeune fille aux airs inoffensifs, décide contre tout attente de se venger lors du bal de promo de son lycée après avoir subit la plus terrible des humiliations. Un remake est prévu en 2013 avec la jeune actrice Chloé Moretz dans le rôle de Carrie mais aussi Julianne Moore dans celui de sa mère, religieuse fanatique.

Carrie, Brian DE PALMA 1976

Autre grand classique du Slasher Movie. Echappé d’un hôpital psychiatrique, Michael Myers décide de retourner dans sa ville natale pour se venger. Masqué, il commet de nombreux meurtres le soir d’halloween.

Another great classic Slasher Movie. Escaped from a mental hospital, Michael Myers decides to return to his hometown and seek for revenge. Hidden, he commits numerous murders during the night of Halloween.

Halloween, John CARPENTER 1978

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Très peu connu, ce film est à voir. Antony Hopkins, jeune et schizophrène s’enfonce dans la folie. Ce magicien ventriloque se retrouve possédé par sa propre marionnette jusqu’à commettre d’horribles meurtres. Dérangeant et captivant, ce film ne vous laissera pas insensible.

Notreallyfamous,thisfilmisworthseeing. Antony Hopkins, a young schizophrenic sinks slowly into madness. This magician ventriloquist is found possessed by his own puppet and start to commit horrible murders. Disturbing and captivating, this film will not leave you indifferent.

Magic, Richard ATTENBORUGH 1978

Qu’est-ce qu’une soirée d’halloween sans film de zombies. Sam Raimi, connu principalement pour Spider Man, est en réalité un des réalisateurs les plus actif dans le cinéma de l’épouvante. Evil Dead est l’oeuvre la plus significatif du style de l’auteur. Dans sa forme, c’est un peu comme le rêve surréaliste et expressionniste d’une fâcheuse aventure dans les bois. Ce film malgré sa vieillesse visuelle garde toute l’essence du bon film d’horreur à petit budget.

What’s an Halloween Movie Marathon without zombies ? Sam Raimi, best known for Spider Man, is actually one of the most active developers in the cinema of horror. Evil Dead is the most significantwork of the author’s style. In its simplest form, this is like a surreal and expressionist dream of an unfortunate adventure in the woods. This film, despite his oldage, retains all the visual essence of good low-budget horror movie.

Evil Dead, Sam Raimi 1981

Cinéma Review

This film is an adaptation and atribute to the writer Edgar Allen Poe, it resumes two of his short stories : «The Facts in the case of M. Valdemar» and «The Black Cat», two very gloomy and cruel comedies. Argento and Romero remake these two stories by adding their brand.A frightningfilmwitha beautiful baroque aesthetics.

Ce film est une sorte d’adaptation-hommage fait à l’écrivain Edgar Allen Poe, il reprends deux de ses nouvelles : «La vérité sur le cas de Monsieur Valdemar» et «le Chat Noir», deux farces bien lugubres et cruelles. Argento et Romero reprennent ces deux histoires en y ajoutant leur marque. Un film frissonnant à l’esthétisme baroque.

Two Evil Eyes (Deux yeux maléfiques), Dario ARGENTO et Georges ROMERO 1990

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Freddy Krueger s’en prend à des ados pour la première fois dans ce Slasher du maître du genre : Wes Craven. Un classique de l’horreur des années 80, légèrement vieillit mais toujours aussi attractif.

Freddy Krueger is attacking teenagers for the first time in thisopus by the Slasher genre master : Wes Craven. An horror classic from the 80’s, slightly old but still attractive.

Nightmare On Elm Street (Freddy : Les griffes de la nuit), Wes CRAVEN 1981

Film Grindhouse tout comme le Boulevard de la Mort, Planet Terror est un film à première vue «bas de gamme» par son auto dérision constante sur les codes classiques du film de zombie. Mais la qualité du film n’en est pas moindre, du gore et de la violence à l’état pur ! Rodriguez ne s’en cache pas et on adore ça.

A Grindhouse movie just like Death Proof, PlanetTerror is a film thatcould be described as «low end» at first sight, by his constant derisionof the classic codes of zombie movies. But the film quality is not lesser,gore and violence in its purest!

Planet Terror, Robert RODRIGUEZ 2007

Deux criminels en cavale (Georges Clowney et Quentin Tarantino) prennent en otage une famille pour se sortir du pétrin et traverser la frontière mexicaine. Mais voilà, en escale dans un bar tout ce beau monde se retrouve embarqué dans une histoire mystique dont ils vont devoir se sortir indemne. Rodriguez accompagné de son ami Tarantino, explose dans le genre du «complètement barré». C’est cette folie qui rend le film improbable, absurde, gore et loufoque. Un film à voir et à revoir.

Two criminals on the run (George Clowney and Quentin Tarantino) take a family hostage to get out of trouble and cross the Mexican border. But when they decide to make a stop, they found themselves trapped in a mystical story of which they’ll have to come out unscathed. Rodriguez with his friend Tarantino, explodes in the genre of «totally insane.» It is this madness that makes the film unlikely, absurd and gore.A movie to watch again and again.

From Dusk Till Dawn (Une nuit en Enfer), Robert RODRIGUEZ 1996

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South Korea

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