SCAES Nord-du-LotAménager le territoire et accueillir denouveaux actifsAttirer des actifs et anticiper l'émergence de nouveauxespaces résidentiels constituent les deux principauxenjeux du territoire de projet du Nord-du-Lot. Equilibréautour de quatre pôles d'emploi, bien situé sur l'axeParis-Toulouse, proche de Brive, le Nord-du-Lot possèdesa propre dynamique portée par un certain nombred'atouts : une solide tradition industrielle, un fort attraittouristique et une grande accessibilité aux principauxéquipements et services pour la majeure partie de seshabitants. Reste à affirmer une plus grande solidaritéterritoriale et à développer des coopérations, notammentavec les territoires voisins.

Philippe Duprat,avec la collaboration de Géraldine Labarthe, Romuald Le Lan, Claire Poisson

Numéro 136 : juillet 2011

Le territoire de projet Nord-du-Lotregroupe huit communautés de

communes, avec lesquelles le Con-seil général du Lot met en place unSchéma de Cohérence des Aména-gements, Equipements et Services(SCAES). Cet ensemble de 75 com-munes, peuplé de 43 000 habitants,est limitrophe de trois départementsappartenant à trois régions différen-tes : la Dordogne, la Corrèze et leCantal. La variété des paysages de ceterritoire constitue un atout pour sonéconomie : vallée de la Dordogne,Causses de Martel et de Gramat,bande vallonnée et fer tile de laLimargue et pentes abruptes duSégala du Quercy qui adossent leterritoire au Massif central. À cettevariété s'ajoutent des sites touristi-ques remarquables (Rocamadour,gouffre de Padirac, Souillac, Saint-Céré), une qualité de vie appré-ciable et une gastronomie réputée,constituant un attrait touristique in-déniable. Cette zone rurale est deplus remarquablement desservie eninfrastructures de transport. L’auto-route A20 ainsi qu’une ligne ferro-viaire la relient à Cahors et Brive et,au-delà, à Toulouse et Paris. L’aéro-port de Brive-Souillac, ouvert en2010, permet un accès direct à Pariset à Londres. S'y ajoutent deux liai-sons ferroviaires d'intérêt local, versAurillac et Figeac.

Des accès facilités par unesolide armature territoriale

Ce territoire rural a la particularitéd'être animé par quatre pôles d'em-ploi équilibrés, constitués autour desagglomérations deSaint-Céré, Biars-sur-Cère, Gramat et Souillac. Cesquatre pôles, bien répartis sur le ter-ritoire, sont de taille équivalente, entermes d'emplois comme de popula-tion : de 3 500 à 4 500 habitants, etde 2 500 à 3 200 emplois. Celui deSaint-Céré est le plus peuplé, celuide Biars-sur-Cère le plus gros pôleemployeur. Abritant à eux quatre38 % de la population du territoire etconcentrant 60 % des emplois, cha-cun de ces pôles attire de 1 100 à1 600 actifs qui résident alentour etviennent y travailler.

Chacun de ces pôles a par ailleursun fonctionnement relativement au-tonome : rares sont les échangesentre eux, hormis entre Biars-sur-Cère et Saint-Céré, très proches l'unde l'autre. De par sa proximité, l'aireurbaine de Brive, en Corrèze, attireaussi 800 actifs du territoire. Maiscette attraction est moindre que cellequ'exerce chacun des pôles du terri-toire, et ces échanges ne sont pas àsens unique : le territoire offre aussides emplois à 300 Brivistes. Leséchanges avec les autres pôles

urbains voisins mais plus éloignés(Aurillac, Figeac, Cahors, Sarlat-la-Canéda) sont d'une ampleur nette-ment moindre.

Grâce à l'organisation polycentriquedu territoire, les habitants accèdentfacilement à leur lieu de travail ainsiqu'aux équipements et services dontils ont besoin. La moitié des habi-tants résidant dans le territoire et netravaillant pas dans la même com-mune mettent moins de 12 minutespour aller travailler, contre 20 minutesen moyenne dans l'espace rural deMidi-Pyrénées. Un quart seulementmettent plus de 23 minutes : ils rési-dent principalement dans le cantonde Sousceyrac, relativement encla-vé, et dans le canton de Martel, da-vantage tourné vers Brive.

L'accès aux équipements et aux ser-vices est également plus rapide dansle Nord-du-Lot qu'en moyenne dansles zones de référence que sont ledépartement et l'espace rural régio-nal. Et ce, quelle que soit la gammed'équipement : de proximité, inter-médiaire ou supérieure. C'est le ré-sultat d'un taux d'équipement plusélevé dans le territoire, ainsi que dela présence d'un pôle de service su-périeur à Saint-Céré et de trois pôlesde services intermédiaires : Souillacet Biars-sur-Cère, auxquels s'ajoute

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Vayrac. Le pôle de proximité de Mar-tel, moins étoffé mais qui disposed'un certain nombre d'équipementsde la gamme intermédiaire, renforcel'offre. De même, la proximité detrois pôles extérieurs au territoire,Brive, Cahors et Figeac, complètentl'offre apportée par Saint-Céré enéquipements et services supérieurs.

L'attractivité assure lacroissance démographique

Le territoire attire de nombreux habi-tants. Cette attraction s'est amorcéedepuis la fin des années 70, alorsque l'espace rural régional perdaitencore des habitants. Elle s'est in-tensifiée depuis le début des années90 et garantit la croissance démo-graphique du territoire. Entre 1962 et2006, la population du territoire aaugmenté de 11%, alors qu'elle s'estréduite de 6 % dans l'ensemble del'espace rural de Midi-Pyrénées.Seul l'est du territoire perd des habi-tants, et ce de manière continuedepuis trente ans.

Près de 7 000 nouveaux habitants sesont installés dans le territoire entre2001 et 2006. Ils arrivent principale-ment du reste de la région (23%), deCorrèze (12%), d'Île-de-France (18 %)et de l'étranger (9 %).

Ce dynamisme démographique, leterritoire le doit exclusivement auxapports migratoires. Les décès sontplus nombreux que les naissanceset, conséquence directe, la popula-tion vieillit. Malgré son attractivité , leterritoire est même, plus que d'au-tres, menacé par un vieillissementaccentué de sa population. Aujour-d'hui comparable à celui des zonesde référence, il s'accentuerait au coursdes 25 prochaines années. À l'hori-zon 2030, si les dernières tendancesdémographiques se poursuivaient, lapopulationcontinuerait àaugmentermaismoins fortement que dans les zonesde référence. L'évolution annuellemoyenne passerait de + 0,75 % entre1999 et 2007 à seulement + 0,60 %par la suite. Le territoire compteraitalors 49 000 habitants en 2030.Et, lapart des plus de 60 ans passerait de31,3 % en 2006 à 42,3 % en 2030

(contre 39,3 % dans l'espace ruralrégional).

Comme dans les zones de réfé-rence, les nouveaux arrivants sontmajoritairement des actifs, avec desenfants, plus qualifiés en moyenneque la population déjà présente.Mais plus qu'ailleurs, le territoire at-tire également des seniors entre 55et 70 ans, et 23 % des nouveaux arri-vants sont retraités (contre 19 %dans l'espace rural régional). Parmiles plus de 60 ans, 1 sur 6 est natif duterritoire et revient au pays pour laretraite.Mais on quitte le territoire aus-si : 4 800 personnes ont fait ce choixen cinq ans (hors départs vers l'é-tranger), principalement pour s'éta-blir dans le reste de la région (40 %)et en Corrèze (20 %). Comme dansles autres territoires ruraux, ce sontsurtout des jeunes qui partent afin depoursuivre leurs études ou occuperun premier emploi. Un tiers des émi-grants ont entre 15 et 24 ans.Au-delà de 25 ans, l'excédent des ar-rivées sur les départs contribue àl'augmentation de la population ac-tive.

Attirer des actifsdevient vital

Cet apport migratoire pourrait néan-moins s'avérer insuffisant : même sila population active continuerait àaugmenter grâce à lui dans les 15 pro-

chaines années, elle devrait com-mencer à baisser avant 2030. C'estce que montrent les dernières pro-jections de population active quiprennent en compte l'impact de larécente réforme du système de re-traite. Il n'en reste pas moins que leterritoire du Nord-du-Lot est sus-ceptible de connaître avant d'autresdes difficultés de renouvellementd'une main-d'œuvre vieillissante.Deux secteurs-clés du territoire ontdéjà atteint un niveau de vieillisse-ment plus élevé que dans les zonesde référence :la santéet l'hébergement-restauration. Dans le premier sec-teur, les actifs de plus de 50 ans sontquatre fois plus nombreux que les ac-tifs de moins de 30 ans, comme dansle secteur agricole, le plus âgé duterritoire. Dans l'hébergement et larestauration, traditionnellement jeu-nes, on compte 2 actifs de 50 ans etplus pour 1 actif de moins de 30 ans.Ces secteurs s'ajoutent à d'autresoù, ici comme ailleurs, les seniorssont largement plus nombreux queles jeunes : les transports et l'entre-posage, l'administration publique,l'enseignement, l'hébergement mé-dico-social et l'action sociale.

Attirer des actifs représente donc unenjeu majeur car le taux d'activitédéjà élevé ne laisse guère de mar-ges de manœuvre. Les efforts doi-vent donc porter sur les conditionsd'accueil, d'autant que la concur-

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rence entre les territoires est sus-ceptible de s'accentuer. À cet égard,le territoire dispose d'atouts : la diver-sité de son parc de logements, enparticulier l'existence d'un parc loca-tif HLM et privé conséquent, un tauxd'équipement relativement élevé ain-si que la qualité de vie. Mais ilconvient d'investir dans des équipe-ments et services susceptibles d'atti-rer davantage de jeunes ménages :garde d'enfants, offre culturelle etsportive notamment.

Anticiper l'émergence denouveaux territoiresrésidentielsCes apports de population fontémerger de nouveaux territoires ré-sidentiels. Si les quatre pôles en bé-néficient, ils se localisent aussi aunord du territoire, dans la zone d'in-fluence de Brive et en périphérie despôles.

Un enjeu pour le territoire est, tout enrenforçant sa fonction d'accueil, demaîtriser le phénomène de mitagede l'habitat qui accompagne l'émer-gence de ces nouveaux territoiresrésidentiels. Laisser faire comportele risque d'alourdir les investisse-ments publics, d'amplifier les émis-sions de gaz à effet de serre provo-quées par les déplacements et enfinde grignoter inutilement les espacesagricoles et naturels. L'étalement ré-sidentiel autour des pôles ne doit parailleurs pas compromettre le devenirde l'habitat des centres bourgs, déjàaffecté par un fort taux de vacance(12,4 % à Souillac, 11,9 % à Saint-Céré).

Dynamisme industriel etdéveloppement du tertiaireAu cours des trente dernières an-nées, le rythme de développementéconomique dans le Nord-du-Lot estsoutenu, avec une hausse dunombre d'emplois de 30 %, quandcelui-ci reste stable dans le rural deMidi-Pyrénées. Comme ailleurs, lesecteur tertiaire contribue fortementà cette hausse, avec un doublementdes effectifs entre 1975 et 2006 pouratteindre 10 600 emplois. Les activitésindustrielles, spécialisées dans l'agro-

alimentaire, la métallurgie et la méca-nique, sont deux fois plus présentesque dans le rural en Midi-Pyrénées,marquant ainsi le caractère trèsindustriel du territoire. Fait remar-quable, entre 1975 et 2006, dans l'en-semble des activités industrielles,l'emploi progresse de 44 %, pour at-teindre 3 800 emplois, soit plus d'unemploi sur cinq. Bien qu'ayant perdula moitié de ses emplois en 30 ans,l'agriculture reste encore très pré-sente, avec 1 700 emplois, derrièrela santé et l'action sociale (2 000 em-plois) et devant la construction (1 500emplois).

L'orientation industrielle du territoireexplique la présence de gros établis-sements : cinq des six établisse-ments de plus de 200 salariés sont à

caractère industriel. La présence dugroupe Andros, et de son siège, ain-si que de plusieurs entreprises affi-liées au système productif local(SPL) de la Mécanic Vallée contri-buent au dynamisme industriel local.Moins concentrées que les activitésindustrielles, localisées à 70 % dansles pôles, les activités tertiaires sontréparties sur l'ensemble de la zone.

Au total, en 2006, le territoire compte17 600 emplois pour 18 800 actifs.D'un point de vue comptable, le mar-ché de l'emploi est équilibré et 82 %des actifs occupés du Nord-du-Lotoccupent un emploi dans le territoire.Plus nombreux sont les actifs qui ré-sident hors du territoire et viennent ytravailler que ceux qui en sortent. Lechômage sur la période 1999-2010

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reste inférieur à celui des zones deréférence, tout en ayant des évolu-tions conjoncturelles comparables.

Développer les services à lapopulation

Le tourisme, véritable atout pour leNord-du-Lot, représente 5 %de l'em-ploi, soit 2 points de plus que dansl'espace rural régional.À côté des ré-sidences secondaires (58 % des ca-pacités d'hébergement), l'offre tou-ristique est largement portée parl'hôtellerie et les campings, notam-ment de haut de gamme. Cependantla densité de l'offre (94 lits touristi-ques pour 100 habitants) reste sen-siblement inférieure à celle du Sarla-dais voisin. Le secteur semble doncdisposer d'un potentiel de dévelop-pement encore inexploité. D'autantque la desserte privilégiée du terri-toire par le rail, l'autoroute A20 et lesliaisons aériennes depuis Paris etLondres sont autant d'atouts sup-plémentaires. Le Nord-du-Lot, en tantque porte d'entrée vers les hauts-lieuxtouristiques du territoire, commevers ceux du Sarladais, doit pouvoiraccueillir et retenir davantage de tou-ristes.

Activités touristiques, hausse de lapopulation, vieillissement prononcé,nécessité d'attirer de nouveaux ac-tifs sont autant de facteurs qui mili-tent pour que s'amplifie le dévelop-pement des services à la population :c'est là un enjeu important pour leterritoire. Le niveau de revenu desménages dans le territoire, plus éle-vé que dans l'espace rural de

Midi-Pyrénées, constitue un soutienau développement de ces services.En 2008, le revenu médian par unitéde consommation (UC) s'élève à16 400 €, contre 15 800 € dans l'en-semble de l'espace rural en Midi-Py-rénées. Cette différence profite àtoutes les catégories de ménages,des plus modestes aux plus riches.Avec la présence de nombreux ca-dres à la retraite sur le territoire, l'é-cart de revenu entre le territoire et lerural deMidi-Pyrénées est plus élevéencore chez les 60-74 ans, dont lerevenumédian par UC atteint 18 300 €.C'est là une opportunité de dévelop-pement de services et de loisirs endirection de ces seniors. D'autrepart, les besoins des plus de 75 ans,davantage exposés à des problèmesde dépendance, sont prioritaires etvont aller croissant. Déjà nombreux

sur le territoire (14 % de la popula-tion), les plus de 75 ans devraient re-présenter 18 % de la population en2030.

Une solidarité territorialeet des coopérations àdévelopperPar sa position géographique moinsfavorable, le canton de Sousceyracéchappe à la dynamique du reste duterritoire. Il cumule plusieurs difficul-tés : déprise démographique et del'emploi, population âgée, revenusplus faibles, accès aux équipementsplus longs. Des solidarités à l'inté-rieur du territoire sont à développerpour tenter de réduire les effets del'enclavement géographique de cecanton : c'est l'une des clés pourfreiner son déclin.

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D éfinitionsPopulation active : population résidante qui occupe un emploi, où que soit cet emploi, et chômeurs.

Pôle rural : agglomération (unité urbaine) offrant entre 1 500 et 5 000 emplois et qui n'est pas située dans la zone d'in-fluence (couronne périurbaine) d'un pôle urbain (unité urbaine de plus de 5 000 emplois).

Revenu médian : Le revenu médian est le revenu qui sépare la population en deux groupes égaux : la moitié de la po-pulation dispose d'un revenu inférieur (ou supérieur) à ce revenu. Il est déclaré par les contribuables sur la déclarationde revenus, avant abattement et redistribution. Il est calculé par unité de consommation afin de permettre des compa-raisons entre territoires, indépendamment des différences de structure des ménages.

Richesse fiscale : Produit théorique que recevraient les communes et leurs groupements s'ils appliquaient les tauxmoyens nationauxmodulés selon la taille de la commune pour chacune des quatre taxes directes, à leurs propres bases.

Coefficient de mobilisation : produit des quatre taxes divisé par la richesse fiscale.

Les divers enjeux auxquels est con-fronté l'ensemble du territoire appel-lent un renforcement des coopéra-tions internes. Le degré d'intégrationintercommunale y est déjà plus élevéque dans les zones de référence : en2008, 29 % des dépenses d'équipe-ment des communes et de leursgroupements sont réalisées par les

intercommunalités à fiscalité propre,contre seulement 22 % dans l'espacerural régional. Mais la mutualisationde moyens à l'échelle du territoires'impose pour gagner en efficacité etfinancer des projets structurants.L'intercommunalité est en effet au-jourd'hui très morcelée : la moitiédes communautés de communes

comptent moins de 5 000 habitants.D'autant que dans son ensemble, leterritoire dispose demarges dema-nœuvre financières. Sa richesse fis-cale, supérieure à celle de l'espacerural régional, apparaît moins mobi-lisée que dans les zones de réfé-rence, en particulier dans les com-munautés de communes les plusriches. La mise en place du SCAES,concomitante avec la réforme de l'in-tercommunalité, apporte un cadre deréflexion adapté.

Des coopérations sont aussi à déve-lopper avec les territoires limitro-phes. Avec la communauté d'agglo-mération de Brive, elles mériteraientde porter sur les modes de transportdoux (transport en commun, covoitu-rage) et sur l'anticipation du dévelop-pement de Brive, pour prévoir l'ac-cueil des populations dans sa zoned'influence. Le développement tou-ristique du Nord-du-Lot semble aussipasser par une coordination accrueavec le territoire voisin du Sarladais,pour tenter de valoriser de façon pluséquilibrée un large territoire, particu-lièrement riche en attraits.

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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUEET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUESDIRECTION RÉGIONALEDE MIDI-PYRÉNÉES

Téléphone : 05 61 36 61 36Télécopie : 05 61 36 62 00Adresse : 36, rue des Trente-Six Ponts

BP 9421731054 TOULOUSE CEDEX 4

Directeur de la publication :Jean-Philippe GrouthierRédacteur en chef : Bernard NozièresMaquettiste : Évelyne De Mas

Imprimeur : EscourbiacDépôt légal : juillet 2011ISSN : 1262-442XCPPAP : 183AD

P our en savoir plus- « Population de Midi-Pyrénées en 2040. Une croissance toujours forte,mais qui se ralentit », InseeMidi-Pyrénées, 6 Pages n° 130, décembre 2010.

- « SCAES de Cahors - Sud du Lot, une dynamique économique à relancer »,Insee Midi-Pyrénées, 6 pages n° 129, octobre 2010.

- « Équipements dans le Lot : un réseau équilibré de pôles de services »,Insee Midi-Pyrénées, 6 Pages n° 127, juin 2010.

- « Population du Lot - Les nouveaux arrivants portent la croissance », InseeMidi-Pyrénées, 6 pages n° 122-46, novembre 2009.

U n diagnostic pour un territoireCe diagnostic de territoire a été réalisé dans le cadre d'un partenariat entrele Conseil général du Lot et l'InseeMidi-Pyrénées. Il vise à décrire les évolu-tions sociodémographiques et économiques en cours pour aider les acteurslocaux à la mise en œuvre d'un Schéma de Cohérence des Aménage-ments, Equipements et Services (SCAES) dans le Nord-du-Lot. L'étudemet en perspective le territoire avec deux zones de référence : l'ensembledu département du Lot et la région Midi-Pyrénées en dehors des airesurbaines, appelé ici espace rural de Midi-Pyrénées.