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d’après Henri Michaux mise en scène : Sarah Oppenheim Saisir Coproduction Le Bal Rebondissant - MC93 Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis. En coréalisation avec Le Colombier - Bagnolet dossier de diffusion

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d’après Henri Michaux mise en scène : Sarah Oppenheim

Saisir

Coproduction Le Bal Rebondissant - MC93 Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis. En coréalisation avec Le Colombier - Bagnolet

dossier de diffusion

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Distribution Adaptation et mise en scène : Sarah OppenheimTravail graphique : Louise DumasScénographie et costumes : Aurélie Thomas

Lumières : Benjamin CrouigneauSon : Julien Fezans

Avec Fany Mary et Yann Collette,et Benjamin Havas au violoncelle.

Coproduction : Le Bal Rebondissant - MC93 Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis. En coréalisation avec Le Colombier - Bagnolet

Le spectacle a été créé au théâtre Le Colombier à Bagnolet en février 2015, dans le cadre de la programmation Hors-les-murs de la MC93.

Saisir est disponible en tournée à partir de septembre 2015.

Contact

Le Bal RebondissantDirection artistique : Sarah Oppenheim11 rue Claude Debussy92330 Sceaux06 25 56 17 [email protected]

Durée du spectacle : 1 heure

Informations pratiques

Saisird’après les textes de Henri Michaux

Émergences-Résurgences, Saisir, Mouvements, Par des traits, Passages

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Le point de départ de Saisir

Mouvement, comme désobéissance, comme remaniement.

Henri Michaux,Emergences - Résurgences

Michaux résiste, et fait partie de ceux qui ont tenté l’aventure du décondi-tionnement sous toutes ses formes. Dans ses voyages parmi les signes et les mots, Henri Michaux nous invite à entrer dans la genèse d’une œuvre, dans son mystère, à le suivre dans ses recherches et ses tâtonnements, dans son combat tonique contre les formes existantes. Progression de la main sur le pa-pier : l’écriture court et multiplie trajets et tentatives. Elle appelle avec force le mouvement : élans, suspensions, pour que rien ne s’arrête ni ne se fige. Elle provoque le désir de lui confronter la présence physique des corps. De retrou-ver sur scène le mouvement de la création graphique chez Michaux, sa dyna-mique de la langue et du corps.

Avec Saisir, Le Bal Rebondissant poursuit sa recherche sur les rencontres, heurts, prolongements du geste et de l’image, sur la formation de scénographies mou-vantes créées par les corps en mouvement au fil de la représentation.

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Extraits

Notre travail scénique et graphique

Notre équipe réunit des personnes de plusieurs disciplines, et la place du tra-vail visuel y est primordiale. La création plastique et graphique se fait au plus proche du plateau, à partir du travail des comédiens, dans le même temps des répétitions et par un travail d’im-provisation commune, d’inspiration mutuelle et de co-écriture. Nous cher-chons dans nos spectacles à suivre non pas le résultat du texte en tant que produit fini, mais son mouvement d’écriture, révélant son sens au fur et à mesure de ses avancées et ratures, traces et effacements : un palimpseste en formation, dont le spectateur peut percevoir les multiples strates grâce au travail de la scène qui exhibe son mou-vement.

Les textes d’Henri Michaux choisis, mêlant écriture et peinture, résonnent forte-ment avec notre pratique du plateau qui fait se rencontrer diverses pratiques du mouvement scénique et graphique pour réinterroger à chaque fois le geste d’écriture. En lisant ces textes, nous avons la sensation d’être invités dans un champ de bataille du corps autant que de l’écriture. Expérience de la pen-sée et du corps, dessin et écriture s’y cherchent, s’accompagnent et s’accou-chent mutuellement, luttent aussi l’un contre l’autre parfois.

Nous intéressant aux paroles et aux gestes inachevés et en perpétuelle méta-morphose, nous cherchons nous aussi à faire circuler et résonner à notre ma-nière le texte, les mouvements et images nés des corps sur le plateau et du dessin tracé en direct, pour plonger le spectacteur au cœur de l’écriture et de la peinture d’Henri Michaux, au rythme de la création.

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Note d’intention

Me faire insecte pour mieux saisiravec pattes à crochets pour mieux saisirinsecte, arachnide, myriapode, acarien

s’il le faut, pour mieux saisir. Henri Michaux,

Saisir

Aux bruits, au rugissement, si l’on donnait un corps !…

Henri Michaux,Mouvements.

Un corps qui « essaye sa machine à être », qui se projette dans d’autres corps, qui se rêve ligne, feuille, ou insecte.

Un corps hybride, une chimère donc. Un corps en extension, qui se prolonge, s’étend, se forge son espace où se mouvoir autrement par le pouvoir de l’imagination.

Ce corps multiple et polymorphe qui se cherche est le point de départ de notre recherche scénique, il est le point de jonction, fissure et lien tout en même temps, entre les écrits de Michaux et ses dessins, ses peintures.

La scénographie mouvante du spectacle nous parle ainsi d’un corps qui se rêve es-pace : corps-passage, homme-insecte, homme-signe, il envahit et est envahi, saisit et est saisi, traverse et est traversé en retour.

Assumant le fragment cher à Michaux, le spectacle est l’exploration de différents corps, rythmes, et êtres au monde, par la poésie, le tracé, la métamorphose et la musique : A partir de la partition poétique et graphique que nous propose Michaux et des rêveries qu’elle éveille en nous, un corps, une voix, une main qui dessine et un violoncelle dialoguent sur scène, formant un quatuor théâtral venant rêver un «devenir-ligne» avec nos outils du théâtre.

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Gestes plutôt que signesdéparts Eveilautres éveils

PAR DES TRAITS

Approcher, explorer par des traitsAtterrir par des traits étaleraltérer par des traits susciter érigerdégager par des traits

Défairedétournerramener à soirejeter d’auprès de soi froisserInsignifier par des traits

Percerpoussercherchantcherchant toujours LA SORTIE DU TERRIER

Pour dégagerPour desserrerpour assécherpour débloquerpour faire éclaterAux frontières toujours

Contre les bouescontre le paralyseur secretcontre tous les agglutinantsles enjolementsles invasions-contagionsqui sur l’être en veilleuse pèsent et engourdissent, nébulisent, homogénéisentPour le dépouillement pour les retournementspour démantelerpour déréaliser … surveillant la caldera

Extrait

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Henri Michaux, poète et peintreNé le 24 mai 1899 à Namur, Henri Michaux arrive en 1924 à Paris où il côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié notamment avec le peintre Zao Wu Ki. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937 en Asie et en Amérique du Sud, il se retire dans le midi durant la guerre. Il est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Poursuivant une expérience solitaire, Michaux affirma, dès son premier recueil, l’hos-tilité qu’il ressentait de la part du monde et l’opacité qu’avait pour lui l’univers. S’il a été un grand voyageur, l’aventure reste pour lui avant tout intérieure. Ses œuvres évoquent la difficulté de vivre, le refus de la réalité quotidienne et la recherche d’un nouveau langage qui soir aussi une autre manière de vivre. Explorateur de l’inconscient et du rêve, il tenta, par l’usage des stupéfiants d’autres voyages en quête de cette rupture avec le temps et l’espace. Avec ses œuvres de la maturité mêlant écriture et peinture, c’est une recherche de nouvelles lignes de fuite et de résistance qui se poursuit sur l’espace de la page.

Quelques repères bibliographiques :

Ecuador (1929)Un barbare en Asie (1933)Plume (1938)L’espace du dedans (1944)Passages (1950)Mouvements (1952)Connaissance par les gouffres (1961)Façons d’endormi façons d’éveillé (1969)Misérable Miracle (1972)Emergences-Résurgences (1972) Saisir (1979)Par des traits (1984)

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Extraits de presse de Saisir

SAISIR D’HENRI MICHAUX, MISE EN SCÈNE DE SARAH OPPENHEIM par Denis Sanglard

«Désobéir à la forme» écrit le poète et peintre Michaux. Sarah Oppenheim prend acte de cette assertion et explore l’univers du poète non dans le résultat fini, l’achè-vement du texte, mais dans la recherche d’une forme autre que celle existante. Écri-ture prise dans sa dynamique créative avec ses ratés, ses fulgurances, ses doutes. Univers mouvant, plastique, entre écriture et peinture. Œuvre protéiforme où le corps se jette dans la bataille, entre élan et abandon, épousant la forme écrite. Saisir est une plongée dans l’écriture où le plateau devient un champ d’exploration qui in-terroge le processus créatif, l’acte d’écrire. Et par résonance tout acte de création. (...) Une corde et c’est la ligne de Michaux qui découpe l’espace. Un peu d’eau et c’est une encre renversée qui gicle pour prendre forme. Le plateau devient un espace mental chargé d’images étranges au centre duquel le corps de Fany Mary finit par épouser la calligraphie singulière du peintre Michaux, pour n’être plus à son tour qu’un signe, une ligne, un point. Elle est «cette ligne d’aveugle investigation». C’est une création très fragile et il faut accepter de se laisser porter, d’être traversé par cette création quasi abstraite et poétique.

LA CRAIE ET L’ENCRE, FIGURES D’HENRI MICHAUX par Armelle Héliot

(…) Il y a des qualités en ces trois interprètes et la beauté rugueuse de la pensée de Michaux nous parvient. Mais si une artiste nous touche parfois, c’est Louise Dumas qui signe le travail graphique. (...) le moment le plus beau est dans la déconstruction des signes lorsque Fany Mary déchire des panneaux de papier, collés sur des pan-neaux métalliques et qu’après le bruit du fer et le froufrou du papier déchiré, des signes se lient et se lisent. Rien de plus rien de moins.(...) Couleur de craie, d’encre et d’or, les poèmes de Michaux vous touchent.

SAISIR D’HENRI MICHAUX par Philippe du Vignal

Sarah Oppenheim, après Le Paysan de Paris d’Aragon puis La Voix dans le débar-ras de Raymond Federman, présentés à la Maison de la Culture de Bobigny, pour-suit ici sa recherche d’une écriture scénique participant à la fois du graphisme, d’une gestuelle élaborée et de la musique, et où l’image est prépondérante. Dans la lignée directe de Bob Wilson mais aussi d’Alwyn Nikolaïs, Merce Cunningham et Trisha Brown. Il y a pire comme influences... Rigueur et grande précision de la mise en scène de Sarah Oppenheim (...) le résultat visuel est d’une étonnante magie.

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Le Bal Rebondissant

La Compagnie du Bal Rebondissant a été fondée en 2006. Son premier spec-tacle est l’adaptation des Boutiques de Cannelle de Bruno Schulz (Théo Théâtre, Paris, 2006).

La compagnie collabore ensuite avec la troupe chinoise Han Feizi, spécia-lisée dans la marionnette d’ombre chinoise et des acteurs issus de l’Académie d’Opéra de Pékin pour créer L’exécution du Juge infernal, adaptation d’un livret chinois classique pour acteurs et marionnettes (Festival Croisements/Jiaoliu 2009, Pékin Fangjia theater 2010, MC93 Bobigny 2012).

Poursuivant son travail d’adaptation d’œuvres et de friction des genres, la compagnie crée en avril 2013 à la MC93 de Bobigny Le Paysan de Paris d’après Louis Aragon, spectacle pour un comédien et une dessinatrice. La voix dans le dé-barras de Raymond Federman (MC93, 2014) et Saisir d’après Henri Michaux (MC93, 2015) poursuivent cette exploration de la parole littéraire et poétique entre théâtre et installation plastique.

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LA VOIX DANS LE DÉBARRAS par Mireille Davidovici(...) La maîtrise de l’espace, la beauté des lumières contribuent à ordonner le chaosd’une écriture qui traduit l’incohérence et le chagrin sans nom vécus par l’auteur.Il fallait des comédiens hors pair pour s’emparer de cette voix irrépressible et plon-ger dans son opacité, afin d’en démêler les fils mot à mot. La réussite du spectacle tient à une mise en scène qui a su représenter plastiquement la matérialité du texte tout en organisant la présence des corps et en chorégraphiant avec grand soin cette remarquable partition sonore. La Voix dans le débarras nous incite à décou-vrir plus avant un auteur passionnant, décédé en 2009, qui laisse derrière lui une oeuvre méconnue sans raison en France.

LE PAYSAN DE PARIS par Caroline Simonin (...) Comment, sur un plateau, rendre compte de cette déambulation réelle et de ce voyage intérieur ? Les jeunes membres de la compagnie Le Bal rebondis-sant ont trouvé une solution ingénieuse en proposant une adaptation hybride, entre théâtre et performance graphique. Le travail de la transparence et des lumières ne sont pas sans rappeler la pré-cédente proposition artistique de Sarah Oppenheim, L’Exécution du juge infernal, spectacle de marionnettes d’ombres. Mais ici on va plus loin dans la création d’une forme à la croisée des arts. La collecte de différents matériaux, l’utilisation de media variés (photo, vidéo, dessin, …) permettent de rendre compte de toute la richesse de cette oeuvre hétéroclite, mais aussi d’en donner des clefs de lecture. La prise en considération de la lenteur et du silence, et la dimension graphique, parado-xalement, donnent aux mots toute leur importance et en restituent aussi bien leur dimension sémantique que leur pouvoir acoustique.

LA VOIX DANS LE DÉBARRAS, janvier 2014 - MC93

UNE «VOIX» ENFIN SORTIE DU PLACARD par René Solis (...) Dire qu’il n’est pas simple d’adapter pour la scène un texte pareil est une litote. Sarah Oppenheim évite à peu près tous les pièges. Il ne s’agit pas d’incarner, mais de redonner à entendre. Et de faire entrer les spectateurs non dans l’histoire, mais dans le livre. Jusque dans les ratures et les gribouillis des mots qui ne peuvent être dits, projetés sur scène à partir d’une palette graphique. «Nous cherchons, ex-plique-t-elle, à retrouver le mouvement de l’écriture par le dessin en direct, et à donner au public la sensation de pénétrer dans l’espace de la page.»

LE PAYSAN DE PARIS, avril 2013 - MC93

Extraits de presse de la compagnie

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SARAH OPPENHEIM, mise en scène

FANY MARY, comédienneFormée à l’école du Théâtre National de Strasbourg de 1995 à 1998, elle a d’abord travaillé avec Jean-Louis Martinelli, Nicolas Philibert, Eric Lacacscade, Enzo Corman et Philippe Delaigue.Depuis son arrivée à Paris, elle a travaillé avec Philippe Faure, Anne Alvaro, Juan Cocho, Fabrice Pierre, Antoine Caubet, Yves Beaunesne, Didier Galas, Paul Desveaux et Dan Jemmett. Elle joue aussi bien dans des répertoires classiques que contemporains. En parallèle elle travaille dans des projets musi-caux en tant qu’interprète et chanteuse, notamment avec Éric Groleau et Thierry Balasse. elle s’est formée comme chanteuse auprès de Martine Viard, Élise Caron, Valérie Joly et Michèle Troise. En 2014, elle rejoint le Bal Rebondissant pour la création de La voix dans le débarras.

YANN COLLETTE, comédien

Après une formation à l’école de la rue Blanche, il a créé le théâtre du Chapeau Rouge avec Pierre Pradinas et Catherine Frot. Au théâtre, il a interprété les personnages d’Othon, Madame de Sade, Iago, Baron de Touzenbach, Valmont, le Diable du Livre de Job, El Pelele, Bartleby, Winnie… Au ci-néma, il a joué sous la direction de Georges Lautner, Jacques Rivette, Edouard Molinaro, Enki Bilal, Philippe Garrel...Ces dernières années, on a pu notamment le voir dans Un Tramway mis en scène par Krystof Warlikowski, Oh les beaux jours mis en scène par Blandine Savetier, Souterrainblues de Peter Handke, et La double mort de l’horloger de O. Von Horwath mis en scène par André Engel.

L’équipe de Saisir

Formée à l’Ecole Normale Supérieure en Etudes théâtrales et Sinologie, et au Master de mise en scène et dramaturgie de l’Université Paris X-Nanterre, elle a réalisé trois mises en scènes pendant ses études (Barbe-Bleue, Espoir des femmes de Dea Loher en 2004, Mademoiselle Julie d’August Strind-berg en 2005, et Les boutiques de cannelle d’après Bruno Schulz en 2006). Elle a été assistante au-près de Lukas Hemleb, Mireille Larroche, Patrick Sommier et Didier Galas. Elle est dramaturge auprès de Pauline Bourse pour la compagnie Moebius Band (Miroirs Noirs d’après Arno Schmidt, Voyage au bout de la Nuit d’après Céline, Bataille sur le grand fleuve). Lauréate de la bourse de la Villa Médicis Hors les Murs en 2008, elle a mis en scène à Pékin L’exécution du Juge Infernal avec une troupe de marionnettistes d’ombres et des acteurs d’opéra de Pékin pour le Festival Croisements / Jiaoliu en 2009 et 2010 (tournée en France à la MC93 et dans des Instituts Confucius en mai 2012). En 2013, elle a mis en scène Le Paysan de Paris d’après Aragon, spectacle pour un comédien et une dessinatrice, en 2014 La voix dans le débarras de Raymond Federman à la MC93 de Bobigny, et en février 2015 Saisir d’après des textes d’Henri Michaux au théâtre Le Colombier (MC93 Hors les murs).

LOUISE DUMAS, création graphiqueAprès une licence de lettres modernes à la Sorbonne, elle s’est consacrée au dessin en étudiant à l’Ecole Supérieure d’Art de Nantes et à l’Université d’Arts Visuels de Venise. Elle est artiste ensignante aux Ateliers d’Arts Plastiques d’Evry et répond régulièrement à des commandes d’illustrations. Elle a rejoint Le Bal Rebondissant pour la création du Paysan de Paris, de La voix dans le débarras et de Saisir, spectacles dans lesquels elle dessine l’univers visuel du spectacle en temps réel sur le plateau. Le passage au plateau prolonge et enrichit sa pratique de dessinatrice en passant de l’espace de la page à celui de la scène et modifie son rapport au dessin, rendant le processus visible dans sa du-rée : son geste, sa trace, son rythme, qui naissent et se métamorphosent sous les yeux du spectateur.

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AURÉLIE THOMAS, scénographie et costumes

Diplômée de l’école du TNS (section scénographie), Aurélie Thomas travaille depuis 2000 avec Guillaume Delaveau en tant que scénographe et créatrice costumes : Peer Gynt/Affabulations d’après Henrik Ibsen, Philoctète de Sophocle, La Vie est un songe de Calderón (2003), Iphigénie, suite et fin (2006), Massacre à Paris de Christopher Marlowe (2008) et La Vie de Joseph Roulin de Pierre Michon (2009). Elle signe la scénographie et les costumes de Erwan et les oiseaux, travail col-lectif sous la direction de Jean-Yves Ruf (2001) et en 2002, elle signe la scénographie du spectacle jeune public Canis lupus de la compagnie Les loups (2002). Depuis 2004, elle collabore avec Chris-tophe Rauck, d’abord comme costumière puis comme scénographe (La Vie de Galilée, Le Revizor, Getting Attention, Le Mariage de Figaro, Cœur Ardent, Le Couronnement de Poppée. Elle est égale-ment la scénographe et la costumière de L’Araignée de l’Éternel, d’après les chansons et les textes de Claude Nougaro, créé au Théâtre des Abbesses en 2008 et repris au TGP-CDN de Saint-Denis en mars 2009, Cassé de Rémi De Vos et Les Serments indiscrets de Marivaux en 2012 et enfin Le Retour d’Ulysse dans sa patrie). Elle rejoint Le Bal Rebondissant pour la création de Saisir.

BENJAMIN HAVAS, violoncelleMusicien depuis son plus jeune âge, Benjamin Havas est diplômé du CNR de Paris et du Royal Col-lege of Music de Londres. Passionné de musique de chambre, il prend part à de nombreuses forma-tions (sonate, trio avec piano, quatuor avec piano, quintette avec piano, trio avec clarinette...) et fonde en 2008 le «Kallisto String Quartet» avec des étudiants du Royal College of Music. Ils remportent en 2009 le premier prix de la «RCM String Quartet Competition» et le «Cavatina Intercollegiate String Quartet Competition Prize» et en 2010 le «Rosemary and Gerald Heller Prize» ainsi qu’à nouveau le premier prix de la «RCM String Quartet Competition». Ils intègrent, en 2011, la classe du Quatuor Ysaÿe au CNR de Paris, en 2012 l’association ProQuartet et en 2013 l’ Escuela Superior de Música Reina Sofia à Madrid, dans la classe du Quatuor Alban Berg, grâce à une bourse de la fondation Albeniz. Benjamin Havas exerce par ailleurs l’activité de scénariste.

Créateur lumière et technicien polyvalent (lumière, son, vidéo), il travaille autant dans le domaine théâtral que musical. Sur les scènes musicales, il travaille avec de nombreux groupes musicaux en Bourgogne, notamment Iltika, Yves Jamait, Irish Legende. En théâtre, il est le créateur lumières de Renaud Diligent - la compagnie ces Messieurs Sérieux (Haute-Autriche, L’épreuve), et de Sarah Op-penheim - Le Bal Rebondissant (L’exécution du juge infernal en 2009, Le Paysan de Paris en 2013, La voix dans le débarras en 2014). Il a aussi fait les créations lumière de la compagnie Les murmures du crapaud pour les spectacles Traversés et Fragment 54. En tant que régisseur lumière, il a travaillé avec le Théâtre de l’Espoir, la Cie En Attendant, l’Oreille interne et la cie l’Artifice.

BENJAMIN CROUIGNEAU, création lumière

JULIEN FEZANS, création sonIl travaille aux côtés de Daniel Courville afin de créer des outils permettant de traiter le format am-bisonique à l’université du Québec à Montréal. Il réalise aux côtés de Nico Peltier What A Fuck Am I Doing On This Battlefield, documentaire autour du musicien Matt Elliott. Ils obtiennent le Prix du moyen-métrage le plus innovant au festival Visions du Réel 2013, et participent au FID, Docville et Lussas. Parallèlement il participe à différents projets de création sonore pour le théâtre aux côtés de Clara Chabalier, Elzbéita Jeznach, Judith Depaule, Jacques Dor, Noelle Keruzoré, Sarah Oppen-heim, Katja Ponomareva, Fanny Sintes et Olivier Brichet. Il participe au groupe de recherche Gan-gplank, regroupant techniciens lumière, son, vidéo, musiciens, chorégraphes et metteurs en scène autour des interactions de la technologie et de la dramaturgie dans les pratiques de fabrication scénique, soutenu par les Laboratoires d’Aubervilliers.

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