Saint-Tropez Info n°16

avril 2012 - n°16 - www.saint-tropez.fr

Bulletin d’information de la mairie de Saint-Tropez

Saint-Tropez info

DOSSIER ACTUALITÉS

Grands projets :pôle enfance et musées

ÉVÈNEMENT

Voiles latinesdu 10 au 13 mai

p. 6-7 p. 10-13 p. 20

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Des augures plutôt favorables pour la saisonA l’aube d’une nouvelle période estivale, le maire Jean-Pierre Tuveri fait le point sur les travaux, les relations avec les acteurs économiques tropéziens, le riche calendrier événementiel des mois à venir, mais aussi sur le futur cinéma de l’hôtel de Paris et les nouveaux logements.

En dépit des incertitudes liées au contexte politique et à l’évolution de l’activité économique en France et d’une manière plus générale dans l’ensemble de la zone euros d’ici la fin de l’année, la saison 2012 à Saint-Tropez ne s’annonce pas sous de mauvais augures.

Certes les indicateurs disponibles à ce stade sont encore relativement partiels et aléatoires, mais la semaine pascale a connu une fréquenta-tion satisfaisante et l’état des réservations estivales effectuées jusqu’ici auprès d’un certain nombre d’établissements hôteliers, permettent d’être raisonnablement optimiste.

Compte tenu de sa forte notoriété ainsi que de la diversité et la qualité de son offre touristique, Saint-Tropez devrait continuer à conserver son attractivité nationale et internationale et à rester dans une large mesure relativement préservée de la crise.Les acteurs économiques locaux qui sont maintenant sortis d’une pé-riode hivernale assez morose, affichent dans l’ensemble depuis la réouverture de la saison, un moral plutôt bon.

Les actions engagées par la municipalité au cours de ces quatre der-nières années ont indéniablement contribué à embellir notre village, à améliorer son image de marque et à accroître son activité et son dynamisme.

Parmi ces actions, un certain nombre ont consisté à entreprendre de nombreux et souvent très importants travaux afin de réhabiliter et de rénover les bâtiments communaux, nos réseaux, notre voirie, nos éclairages. Il suffit de flâner dans la vieille ville dont les rues étaient encore largement délabrées il n’y a pas si longtemps, pour se rendre compte du changement intervenu dans ce cœur historique de notre cité.D’autres actions se sont aussi attachées à organiser directement ou à soutenir des manifestations ainsi qu’à promouvoir grâce aux activités de la SEm Tourisme, un tourisme de qualité.

Un dialogue serein avec les acteurs économiques tropéziensJe me félicite à cet égard du dialogue permanent et à mes yeux confiant et serein qui s’est instauré depuis trois ans entre la municipali-té et de nombreux acteurs du monde économique tropézien (hôteliers, commerçants, restaurateurs, artisans, chefs d’entreprises).

Contrairement à ce qu’un article particulièrement tendancieux de Var-matin du 6 avril dernier pourrait laisser entendre, lors de la récente réunion organisée pour faire le point sur la saison, le climat n’était pas à l’amertume, au monologue, à l’affrontement, à la colère.Bien au contraire, la grande majorité de tous ceux qui étaient pré-sents, ont pu constater que l’atmosphère était particulièrement sereine et conviviale. L’assemblée a apprécié la présentation de tous les pro-jets et initiatives actuellement en cours ou à intervenir durant les pro-chains 18 mois.Il est regrettable que par in-compétence ou par volonté délibérée de nuire, certains journalistes se livrent à une telle désinformation, contraire à la déontologie de leur pro-fession.J’attache une grande impor-tance à ce que ce dialogue se poursuive et s’intensifie, et je sais que cet objectif tient aussi particulièrement à cœur à Syl-vie Siri, adjointe au commerce, qui s’investit déjà beaucoup dans cette mission.

Tout ce qui touche à l’activité et au dynamisme économique est la résultante de très nombreux facteurs : de l’évolution de la demande touristique bien sûr, mais aussi, d’une interaction entre la stratégie commerciale des acteurs privés (qualité de l’accueil, rapport quali-té-prix, exploitation de niches et de créneaux, créativité, civisme et respect des règles en vigueur) et la politique mise en œuvre par la municipalité dans les domaines de l’entretien et du développement des infrastructures, de la politique événementielle et culturelle, de la propreté, de la sécurité, de la circulation et du stationnement.

C’est donc par la maintien et le renforcement d’un véritable partena-riat entre la municipalité et les acteurs économiques que pourront être réalisées des conditions favorables à l’épanouissement des activités du secteur privé, tout en permettant à la collectivité publique de faire prévaloir ses missions d’intérêt général.

éditorial

Le 2 avril, salle Jean-Despas, le maire et l'adjointe au commerce Sylvie Siriont présenté les projets et les actions en cours ou à venir aux acteurséconomiques tropéziens.

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Travaux : des désagréments inévitablesJe sais, que les nombreux travaux encore réalisés en ville ou sur les routes d’accès à Saint- Tropez à la veille de l’ouverture de la saison et qui pour certains d’entre eux, se poursuivront encore durant quelques semaines après Pâques, suscitent une certaine irritation fort compré-hensible.Ce qu’il faut savoir toutefois, c’est qu’une majorité de chantiers qui sont lancés sont le fait de commerces et de particuliers. Ainsi, au cours des trois premiers mois de l’année, 72% des 234 arrê-tés d’occupation du domaine public pris par la mairie, concernaient des chantiers privés (réseau d’eau potable, branchements France Télécom, EDF, bennes d’évacuation des gravats lors de réfections de commerces, déménagements, etc).Les chantiers réalisés par la mairie (créations de trottoirs, de ralentis-seurs, d’abri bus, goudronnage, réfection de façades et de toitures) ne représentaient que moins de 30% du total.

Concernant les gros chantiers qui lui sont imputables (rénovation ou création de nouveaux bâtiments communaux, réhabilitation des ré-seaux et des voiries), la municipalité s’efforce de réaliser les travaux d’octobre à la mi-avril et de les interrompre durant la saison.Il peut arriver toutefois, qu’en raison de retards pris pour des raisons diverses (appels d’offres infructueux, cessation d’activité d’une entre-prise attributaire du marché, retards dans la livraison de matériaux),

le planning initial ne puisse pas toujours être respecté.

Par ailleurs, des travaux doivent parfois être réalisés dans l’urgence (ruptures de canalisation, problèmes sur le réseau électrique, etc).La ville n’a aussi que peu d’influence sur d’autres tra-vaux entrepris par le Conseil Général et qui sont soumis à leurs propres contraintes. Tel est actuellement le cas des tra-vaux de confortement réalisés sur la falaise du Trézain, hors du territoire de Saint-Tropez,

mais concernant la principale voie d’accès à la ville.La municipalité s’efforcera cependant de mettre en place un dispositif permettant de mieux communiquer sur la nature et les dates de ces divers chantiers.Il serait aussi souhaitable à cet égard que les particuliers et les com-merces qui réalisent des travaux occasionnant des nuisances pour leur voisinage aient la courtoisie d’avertir leurs voisins en temps voulu.

Un riche calendrier événementielCette année encore, la municipalité s’est efforcée de mettre tout en œuvre dans le cadre de sa politique événementielle et touristique pour promouvoir la destination Saint-Tropez. De nombreuses manifes-tations et événements à vocation culturelle, commerciale ou sportive seront organisés.Comme à l’accoutumée, plusieurs manifestations nautiques auront lieu : pour ne citer que les plus prestigieuses : la 12ème édition des Voiles latines du 10 au 13 mai , événement qui devrait monter en puissance

avec la participation de trois délégations, catalane, italienne et tuni-sienne ; la Giraglia Rolex Cup du 9 au 13 juin ; le Trophée du Bailli de Suffren, seule véritable course croisière en méditerranée et, du 29 septembre au 7 octobre, les désormais célèbres Voiles de Saint-Tropez, qui sont incontestablement le plus beau rassemblement de voiliers modernes et de tradition en méditerranée.Après les Voiles et pour la première fois, la ville de Saint-Tropez de-vrait être associée à une course transatlantique rassemblant la fine fleur du yachting classique venue de l’Atlantique et de la méditerra-née.

D’autres beaux événements sportifs seront aussi organisés comme au début juillet, la deuxième édition du Classic tennis tour, avec des gloires du tennis, telles que Björn Borg, John mc Enroe, Andreï Ches-nokov et martina navratilova. De même que les désormais tradition-nels Saint-Tropez Polo Cup en juillet et le Pan Deï Trophy de golf en octobre.De riches manifestations culturelles interviendront aussi, avec, entre autres, les expositions du musée de l’Annonciade dont l'une actuel-lement en cours consacrée à Charles Dufresne, considéré comme un héritier de Delacroix et pour l’exposition estivale aux sculptures d’un certain nombre de peintres célèbres, ayant aussi été des sculpteurs à un moment de leur vie.Le festival des nuits du château de la moutte se produira du 24 juillet au 13 août avec notamment la venue exceptionnelle de la danseuse marie-Claude Pietragalla.

un certain nombre d’animations et d’événements culturels auront aussi lieu dans le cadre de l’Année de l’Inde à Saint-Tropez.Ce thème a été retenu en raison des liens historiques étroits qui unissent notre cité à l’Inde, à travers l’épopée de Jean-François Allard, officier tropézien de l’armée napoléonienne exilé après la chute de l’empire, tout d’abord en Perse, puis en Inde où il devint de 1822 à 1839 commandant en chef des troupes du maharajah Ranjit Singh, roi du Penjab.Seront organisés dans ce cadre, des conférences, des expositions, une projection de film, un défilé de mode indienne et un spectacle de musique et danses indiennes, lors d’une grande soirée à la citadelle le 20 juillet.

J’invite toutes les Tropéziennes et les Tropéziens à se rendre nombreux à cette soirée qui nous permettra d’honorer la mémoire du général Allard, Tropézien au destin hors du commun.

Il est clair que toutes ces activités culturelles ne peuvent que conforter la vocation de ville d’art, de culture et de traditions qui est celle de Saint-Tropez, ainsi que pour un grand nombre d’entre elles sa voca-tion internationale croissante.

éditorial

Le 2 avril, salle Jean-Despas, le maire et l'adjointe au commerce Sylvie Siriont présenté les projets et les actions en cours ou à venir aux acteurséconomiques tropéziens.


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éditorialFuture salle de cinéma Je souhaiterais évoquer deux dossiers, fournir quelques informations sur leur état d’avancement et rétablir sur certains points quelques vérités.

Concernant le cinéma de l’hôtel de Paris, aux dires de la représentante de l’un des trois mini groupuscules de l’opposition, toujours encline à dé-crier systématiquement tout ce qui est fait par la municipalité actuelle, la récupération par la ville en toute propriété d’un cinéma de 180 places, dans l’enceinte de l’hôtel, serait encore une mauvaise affaire.

Je voudrais rappeler sur ce point qu’en exécution d’une convention pas-sée en 2008 entre la commune et la société Cidinvest, propriétaire de l’hôtel de Paris, le volume alloué au cinéma représente 2 150 m3, alors que celui de l’étage supplémentaire accordé en compensation à la société Cidinvest sur uniquement la partie de terrain qui lui avait été vendue par la ville (anciens bureaux des services techniques), ne représente que 1 850 m3.

Par ailleurs, contrairement aux informations mensongères de la même source peu fiable, l’accès de la salle (hall d’entrée) est bien compris dans l’opération, la ville ne devra donc pas l’acheter.

Cette salle de cinéma a bien été obtenue gratuitement, ce qui repré-sente une valeur de 2 à 4 millions d’euros. Seul sera pris en charge par la ville le coût de son aménagement, soit au maximum 500 000 euros.Contrairement à d’autres affirmations fantaisistes, cette deuxième salle de cinéma sera fort utile et il n’est nullement question d’abandonner la salle de la Renaissance, comme ce fut le cas dans le passé pour le cinéma « Le Star », qui était situé sur le boulevard Louis Blanc.

Ceci étant, le bâtiment de la Renaissance (cinéma et autres dépen-dances) est actuellement en très mauvais état, comme l’attestent un cer-tains nombreux d’incidents intervenus au cours de ces dernières années et qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques.Il y a donc urgence à reprendre l’ensemble du bâti, ce qui entraînera nécessairement la fermeture de la salle de la Renaissance pendant au moins un an, afin de tout remettre en état. L’idée est aussi d’en augmen-ter la capacité pour la porter au minimum à 500 places.

Je n’ai donc pas voulu, soutenu en cela par toute l’équipe majoritaire, prendre le risque que durant les travaux à venir, les Tropéziens soient privés de cinéma. Cela aurait été catastrophique et aurait même porté un coup fatal à la présence d’un cinéma à Saint-Tropez.

Le premier objectif de cette nouvelle salle de cinéma à l’hôtel de Paris est donc de pouvoir rénover la Renaissance et de permettre ainsi d’assu-rer les services de la projection quotidienne.

Lorsque les deux salles seront opérationnelles, cela permettra éven-tuellement d’organiser à nouveau à Saint-Tropez des festivals qui ont déserté notre cité, faute d’infrastructures adaptées, comme le Festival du film de fiction TV.Il sera possible également d’établir une complémentarité entre les deux salles afin de diffuser des films, de présenter des pièces de théâtre, d’organiser « un Festival du rire », des concerts et de permettre aux nombreuses associations d'y tenir des réunions.

Contrairement à toutes ces affirmations fallacieuses, cette deuxième salle de cinéma sera donc fort utile et constitue une excellente opéra-tion pour la ville.

Nouveaux logementsEn dépit d’un certain nombre de difficultés, résultant d’un recours intro-duit par un candidat non retenu, en vue de l’annulation du contrat de concession attribué par la ville à la société Kaufman & Broad, le pro-gramme de construction de logements se poursuit. Des entreprises ont maintenant été choisies par appel d’offres et les travaux sur le site du couvent ont repris.

Pour ne pas être en reste sur sa concurrente et ancienne colistière, le représentant d’un autre mini groupuscule (ex-leader du groupe d’oppo-sition lorsqu'il était unifié), se livre lui aussi à de la désinformation, n’hésitant pas à façonner à sa guise les données objectives qu’il a en sa possession depuis plus d’un an.

Concernant le bâtiment principal de l’ancien hôpital situé avenue Foch, le document programme joint à l’appel d’offre, précise bien, contrai-rement à ses dires, qu’en cas de démolition, ce qui sera maintenant fort probable, le coût sera à la charge de l’aménageur et non pas de la ville.

S’agissant des baux emphytéotiques, l’ex-leader du groupe d’opposi-tion fait aussi semblant d’ignorer que l’ensemble des bâtiments locatifs reviendra dans le patrimoine de la ville au bout de 60 ans. Ces bâti-ments ne seront pas délabrés mais en bon état, car le bailleur social aura à se charge les prestations de gros entretien et de renouvellement. Il est prévu à cet égard qu’une visite quinquennale associant le bailleur et la commune aura lieu afin de constater l’état des bâtiments.

Contrairement à ses affirmations, la somme de 15,7 millions d’euros payée par l’aménageur Kaufman & Broad à la ville est d’autant moins « dérisoire » que ce montant est le plus élevé offert par les quatre can-didats qui avaient postulé au traité de concession.Il faut par ailleurs tenir compte des 180 logements locatifs qui revien-dront dans le patrimoine de la ville, ainsi que de la remise par l’amé-nageur d’un parking public aménagé d’une valeur d’environ 2 millions d'euros.

Quant à la dette, bien qu’encore très élevée, elle a été réduite d’environ 700 000 euros en quatre ans, alors que le montant des investissements entrepris par la ville s’est élevé à plus de 50 millions d’euros. Faire bais-ser la dette, même modestement, et conserver un tel niveau d’investisse-ment pour une ville laissée à l’abandon durant près de 20 ans, constitue à mes yeux un bilan plus qu’honorable. Je suis sûr que vous serez très nombreux à partager ce constat.

Jean-Pierre Tuveri Maire de Saint-Tropez

Une nouvelle salle de cinéma est prévue à l'automne à l'hôtel de Paris.


VIEILLE VILLE : ELLE TIEnT LE HAuT Du PAVé !

actualités

La 3e tranche des travaux de réhabilitation de la vieille ville se ter-mine fin avril. Ils reprendront après l’été, mais les Tropéziens et visi-teurs peuvent déjà apprécier le changement. Petit tour en images sur les pavés en pierre calcaire naturelle « estramadura azul ».

École maternelle : un jardin indispensable et splendide !Demandée par les parents depuis quelques temps, la rénovation du jardin de l’Escouleto était plus que nécessaire. Depuis début mars, terminé la terre et la poussière. Bienvenue au gazon et aux sols synthétiques moelleux, bienvenue aux couleurs pour la joie des enfants et des grands ! Dans cet espace vert, un parcours couleur terre a été tracé, mettant en valeur le terrain et ses jeux. Petite table de pique nique par ci, balançoire et toilettes par là. La municipalité remercie les ser-vices et personnes ayant participé à cette rénovation valorisante du lieu, ainsi qu’à la société Parcs et Sports sud pour sa réalisation. montant engagé : 32 000€ TTC.


Saint-Tropez célèbre

« Capitaine de cavalerie, Jean-François Allard est un officier de Napoléon, ratta-ché principalement à la garde personnelle de Joseph Bonaparte qu’il suit de Naples à Madrid, quand ce dernier, sur ordre de son frère, passa du royaume de Naples à celui d’Espagne. Il est engagé avec lui dans toutes les campagnes d’Italie et d’Espagne. Après la défaite de Victoria en 1813, Joseph le recommande à son frère Napoléon qui le prend dans la garde im-périale. Il fait la campagne de France et reçoit des mains même de l’empereur la croix de la Légion d’honneur après la bataille de Troyes le 27 janvier 1814. Pour avoir été parmi les tous premiers à rejoindre l’em-pereur quand il débarque à Golfe Juan, il sera considéré comme un dangereux Bonapartiste par les Bourbons. Pendant les Cent jours il est détaché comme aide de camp auprès du maréchal Brune, com-mandant la VIIIe région militaire, ce qui explique pourquoi il n’est pas à Waterloo où son régiment, le 7e Hussard, sera com-plètement décimé.

Il échappe miraculeusement aux émeutiers d’Avignon lors de l’assassinat du maréchal Brune ayant été envoyé en estafette par

ce dernier pour préparer une halte dans la ville de Privas. Mis en demi-solde et assigné à résidence sur Saint-Tropez sous la deuxième Restauration, il décide de s’exiler pour fuir les tracasseries multiples dont il est victime à cause de son attache-ment à l’empereur. Il part d’abord pour la Perse, puis pour le royaume de Lahore où le maharajah Ranjit Singh l’engage en vue de moderniser ses armées sur le modèle napoléonien. Face aux menaces anglaises de plus en plus pressantes, le roi avait en effet parfaitement conscience qu’il lui fallait des troupes disciplinées à l’européenne, afin d'affronter les Gurkhas formés par les Britanniques ».

L’armée spéciale

« Ranjit Singh engage ce Français parce qu’il a beaucoup entendu parler de Napo-léon qu’il admire. Le fait d’avoir obtenu sa Légion d’honneur des mains de l’empereur est ressenti par les monarques orientaux comme un certificat d’excellence.Allard va donc créer avec l’aide d’un autre officier impérial, Jean-Baptiste Ven-tura, un corps spécial le « Faugh-i-khas » (l’armée spéciale) qui atteindra rapide-ment 40000 hommes. Le roi le prend en

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De Napoléon au royaume du Penjab : l’odyssée de Jean-François AllardLe descendant du général Allard, le conseiller municipal et écrivain Henri Prevost-Allard, nous conte son épopée.

Pourquoi une année de l’Inde à Saint-Tropez ? Chaque année, la municipalité organise une série d’ani-mations et d’événements culturels autour d’un thème en rapport avec l’histoire ou le patrimoine de la cité. En 2012, la ville a choisi de mettre à l’honneur Jean-François Allard, officier napoléonien exilé en Inde, après la chute de l'Empire, où il devint en 1822, commandant en chef des troupes du maharajah Ranjit Singh, roi du Penjab. une rue de Saint-Tropez porte son nom : la rue Allard. L’un de ses descendants directs n’est autre que le conseiller municipal et écrivain Henri Prevost-Allard.Cette année de l’Inde à Saint-Tropez fait également suite aux nombreux contacts établis ces dernières années avec des représentants de la péninsule indienne, notamment auprès des professionnels du tou-risme, comme en témoigne la visite en 2010 du ministre du tourisme indien, mme Selja Kumari.

Après l’Argentine en 2010 et l’Afrique en 2011, la ville organise « L’année de l’Inde à Saint-Tropez » et rend hommage à l’une de ses grandes figures historiques, Jean-François Allard.

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amitié et fait d’Allard l’un de ses conseil-lers les plus écoutés, participant à tous les conseils privés. Pour se l’attacher, le roi lui fait épouser Bannou Pan Deï, fille du râja de Chamba, un royaume vassal. La pression anglaise se faisant de plus en plus forte aux frontières du Penjab, Allard repart en France dans le but d’obtenir l’ap-pui du nouveau monarque Louis-Philippe très ouvert aux Bonapartistes par opposi-tion aux Bourbons qu’il vient de détrôner. Il en profite pour y installer sa femme et ses enfants à Saint-Tropez, sa ville natale, et repart au Penjab comme agent de France avec les pleins pouvoirs, ramenant avec lui des armes et des modèles de canon à faire construire sur place sous les pro-testations anglaises. Il meurt en 1839 à Peshawar en plein conflit contre les Afghans.

A cause d’Allard et de son Faugh-i-khas, les Anglais durent engager leurs meilleures troupes et engager trois années de guerre très diffi-ciles pour s’emparer du Pendjab après la mort d’Allard et de Ranjit Singh. Du vivant de ces hommes, ils n’osèrent jamais s’y attaquer. »

Jean-François Allard

Conseiller municipal et écrivain, Henri Prevost-Allard (deuxième à droite) contera l'histoire de son ancêtre,

le général Allard, le 14 mai à La Renaissance.

En octobre 2010, le maire recevait Selja Kumari, la ministre du tourisme indien.

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Placée sous le haut-patronage de l’ambassade de l’Inde à Paris, l’année de l’Inde à Saint-Tropez débutera le 14 mai par une conférence sur l’histoire du général Allard et par un hommage au cinéma de Bollywood. Le vendredi 20 juillet sera la « Journée de l’Inde » à Saint-Tropez avec l’inauguration de deux expositions salle Jean-Despas et une grande soirée à la citadelle.

repart en France dans le but d’obtenir l’ap-pui du nouveau monarque Louis-Philippe très ouvert aux Bonapartistes par opposi-tion aux Bourbons qu’il vient de détrôner. Il en profite pour y installer sa femme et ses enfants à Saint-Tropez, sa ville natale, et repart au Penjab comme agent de France avec les pleins pouvoirs, ramenant avec lui des armes et des modèles de canon à faire construire sur place sous les pro-testations anglaises. Il meurt en 1839 à Peshawar en plein conflit contre les

A cause d’Allard et de son Faugh-i-khas, les Anglais durent engager leurs meilleures troupes et engager trois années de guerre très diffi-ciles pour s’emparer du Pendjab après la mort d’Allard et de Ranjit Singh. Du vivant de ces hommes, ils n’osèrent jamais s’y

Lundi 14 mai, cinéma La Renaissance - à 18h, conférence « De Saint-Tropez à Lahore, le destin exceptionnel d’un Tropézien », par Henri Prevost-Allard.

Mardi 15 mai, cinéma La Renaissance - à 18h, conférence sur les 100 ans du cinéma indien.- Projection d’un long-métrage de Bollywood, en présence d’un acteur ou d’un réalisateur indien.

Début juillet (date à confirmer)- France-India Polo cup dans la cadre de la Saint-Tropez Polo cup.

Vendredi 20 juillet

À 17h, salle Jean-Despas - Inauguration de l’exposition de photographies « Women changing India », en partenariat avec la BNP-Paribas et de l’exposition « Les Français au service du maharajah Ranjit Singh », proposée par Jean-marie Laffont.

À 21h, soirée à la citadelle- ouverture par Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez et son excellence Rakesh Sood, ambassadeur de l’Inde en France (sous réserve).- Conférence : « un Tropézien célèbre au Penjab : le général Allard », par Henry-Jean Servat- Spectacle de musique et de danse indiennes.

Samedi 15 septembre, lieu à confirmer. - Conférence sur le thème de la non-violence par Tara Gandhi, petite-fille du mahatma Gandhi. - Défilé de mode et démonstration de gastronomie indienne par un chef étoilé.

Du 17 au 21 octobre- France Indian Business Cup de polo, les 17 et 18 octobre.- Pan Deï Trophy de golf, du 19 au 21 octobre.

Du 25 octobre au 9 novembre, Bibliothèque municipale jeunesse - Exposition « marionnettes et théâtres d’ombres d’Asie »

Le 7 novembre, Bibliothèque municipale jeunesse - Spectacle « La légende du prince Rama », conte basé sur la grande épopée indienne du Ramayana, par la compagnie L’ombre chinoise.

« Women changing India » exposition du 20 juillet au 15 août, salle Jean-Despas

Olivia Arthur / Magnum Photo


FoCuS SuR LES SERVICES

LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINESQuel service municipal peut-il se prévaloir de gérer 414 personnes et 70 saisonniers par an ? Dans quel but ce service peut-il, à lui seul, dépenser plus du tiers du bud-get communal ? Que l’on entre en mairie de Saint-Tropez pour un apprentissage de quelques semaines, un stage de quelques mois, ou que l’on y fasse sa carrière professionnelle, chaque employé municipal rencontre, en premier lieu, la direction des ressources humaines et y passera plusieurs fois au cours de sa carrière.

Mireille Nivola, directrice des ressources humaines

Avec 11 personnes sous sa direction, mireille or-chestre avec dynamisme le travail des agents de la DRH répartis en pôles de compétences : gestion des carrières, gestion des retraites, maladie et pré-vention, salaires, formation, gestion des temps. En relation permanente avec le premier adjoint chargé du personnel, Claude Bérard, et Henri-Paul Ruiz, directeur général des services, elle suit les nom-breux dossiers relatifs à la vie professionnelle des agents, l’organisation des services en collabora-tion avec les différents directeurs, et veille au res-pect de la réglementation. En outre, elle organise les comités techniques paritaires. Elle participe aux conseils d’administration de la caisse des écoles et du CCAS. Chef de projet sur la mise en œuvre de la gestion du temps de travail en mairie, et après un audit de chaque service, elle a été chargée de la rédaction du protocole d’accord et la mise en place effective des badgeuses, opérationnelles depuis le 1er Janvier.

Catherine, adjointe à la direction et responsable du pôle « gestion du temps » avec Najet

Catherine ou «la patience incarnée» consacre actuel-lement une grosse partie de son activité à la mise en œuvre de la gestion du temps au sein de la mairie. mise en place du système, maîtrise de la badgeuse et du logiciel, formation des agents, suivi des nom-

breuses demandes!, gestion des congés, des récupérations et du compte-épargne temps. Il s’agit d’un travail énorme qui demande des ajustements permanents. Si 90% de son temps est consacré au Web Time*, elle assure également l’intérim de la direction du service et le secrétariat du CTP** en qualité d’adjointe de mireille nivola. Elle est aidée par najet qui, de façon ponctuelle, lui apporte son soutien pour alimenter les compteurs des compte-épargnes temps de chaque agent.

Accueil et secrétariat : Françoise

Sans sa précieuse collabora-tion, la direction ne pourrait pas assumer ses missions.malgré plus de 150 appels par jour, Françoise accueille ses interlocuteurs avec une constante bonne humeur et un sourire à toute épreuve. Dispatching des appels, accueil physique, gestion du courrier, des parapheurs, tenue du planning, organisa-tion des réunions, préparation des dossiers… Elle a par ailleurs en charge la gestion des candidatures (classe-ment, suivi, relances) et le suivi des chèques déjeuners.

La découverte des services municipaux continue avec la présentation de la direction

des ressources humaines.

*Web Time : gestion du temps sur le réseau**CTP : comité technique paritairep. 8 • Saint-Tropez info n°16 - avril 2012 Saint-Tropez info n°16 - avril 2012 • p. 9

Des fi ches pratiques !Le service rédige actuellement des fi ches pratiques à l’attention des agents, concernant les démarches les plus demandées : frais de déplacement, congés payés, compte épargne temps, chèques déjeu-ners…. Elles seront mises à disposition sur Intranet au fur et à mesure. un gain de temps évident pour chacun !

Le petit +

Direction des ressources humaines :ouvert du lundi au vendredi8h30 – 12h30 et 13h30 – 17hPlace de l’Hôtel de VilleTél. 04 94 55 90 08Email : [email protected]

Gestionnaire de carrière : Murielle et Isabelle

S’il est un pôle qui suit l’agent depuis son entrée en mairie jusqu’à son départ, c’est bien celui-

ci. Contrat d’embauche, mutation, stagiairisation, titularisa-tion, avancement, temps partiel, congés parental, maternité, reclassement, mise en disponibilité, congés sans rémunéra-tion, médaille du travail…. radiation. Ce sont plus de 1 000 arrêtés qu’elles rédigent par an. Elles connaissent tout sur le statut du fonctionnaire. murielle et Isabelle sont vraiment les « encyclopédies » du service !

Gestion de la paie : Corinne et Martin

Les deux « grands ar-gentiers » de la direc-tion tiennent les cordons de la bourse. Gestion de la paie, remboursement des frais de déplace-ment, heures supplémen-

taires, congés paternité, simulation de salaires… Ils mettent à jour le fi chier du personnel, réalisent le bilan social (statistiques) et se chargent de toutes les déclarations aux services fi scaux. Enfi n ils élaborent et assurent le suivi du budget (12,6 millions d’euros rien que pour les salaires !)

Gestionnaire santé : Ilias

S’il est le dernier arrivé et le plus jeune en âge, Ilias n’en tient pas moins une place importante au sein du service. Il a la charge de gérer environ une tren-

taine d’arrêts de maladie par mois. Il prépare les arrêtés pour demi-traitement, gère la journée de carence, et établit les diffé-rentes attestations. Il instruit en outre les accidents de travail, les maladies professionnelles (suivi du dossier, relations avec les assureurs, expertises, allocations temporaires d’invalidité) et les congés longue maladie et longue durée. Il assure le suivi des agents en matière de médecine préventive. Enfi n, il travaille à la mise en place du comité d’hygiène et sécurité et à l’élabora-tion d’un document unique contre les risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail en mairie.

Gestionnaire retraite : Claudie

Elle en est personnel-lement pourtant loin, mais « madame re-traite fonctionnaires » comme on l’appelle est fort sollicitée. En début ou fi n de carrière, au-jourd’hui plus que ja-

mais, chacun lui demande son aide et ses conseils : gestion et suivi des dossiers de retraite, validation de services. Elle a en charge aussi le traitement des dossiers d’invalidité, les dossiers mutuelles et des services du CnAS*.

Ges t ionna i r es formation : Nicole et Florence

Avec plus de 30 ans d’expérience sur les différents pôles DRH, et suite à l’obligation

de formation tout au long de la vie pour l’ensemble des agents, nicole maîtrise parfaitement son sujet : formation initiale des agents, formations obligatoires (pour certains services), formations qualifi antes, gestion des demandes de stage et apprentissage. Avec l’assiduité de la fourmi, Florence s’occupe des demandes, inscriptions et suivis de stage au CnFPT. Elles gèrent aussi dans leurs compétences les tests psycho-techniques et fournissent les indicateurs sta-tistiques en matière de formation.

*CNAS : comité national d'action sociale


PÔLE ENFANCE : LE CHANTIER DÉBUTERA APRÈS L'ÉTÉAprès deux ans de réunions intensives du comité de pilotage, de multiples concertations avec les services de la ville et les partenaires du CCAS, notamment la Caisse d’allocations familiales, la réalisation du pôle enfance est entrée dans sa phase concrète, avec la démolition de la villa Saint Roch.

La parcelle Saint-Roch est d’une dimension de 7 080m². Sur cette emprise, le bâtiment du futur pôle enfance atteindra 2 492 m². Sa construction s’organise autour de deux espaces de vie, que sont le multi-accueil et le CLSH*. Ces struc-tures fonctionneront en totale indépendance, avec chacune ses propres aires de jeux extérieures.

Des locaux communs se situeront à la jonction des deux struc-tures (voir le plan ci-joint) : un accueil unique, la cuisine centrale et la lingerie / buanderie. un bureau 60 m² pour le service des affaires scolaires prendra aussi place dans cette zone.

à l’extérieur, un espace de stationnement suffi samment grand permettra l’arrêt momentané des parents automobilistes pour déposer leurs enfants ainsi que le stationnement d’un bus (uti-lisé pour le CLSH).

Le site accueillera aussi un jardin d’enfants ouvert au public : sur 250 m² d’espace de jeux sécurisé, il disposera d’une structure psychomotrice complexe adaptée aux enfants de 18 mois à 6 ans, d’une cabane, d’un point d’eau, de toilettes et bancs de repos. un accès piéton, indépendant du pôle enfance, don-nera sur le chemin de la Belle-Isnarde de manière à occuper

une crèche en multi-accueil de 60 places une crèche familiale de 15 places un jardin d’enfant un centre de loisirs pour « les maternels » un centre de loisirs pour les enfants de 6 à 12 ans une cuisine scolaire centralisée une zone de stationnement

Le pôle regroupera en un même lieu :

une position centrale entre le pôle enfance et l’école « Les lau-riers » située à proximité. Ce jardin d’enfants sera utilisé sous la responsabilité des adultes.Enfi n, le foncier restant sur la parcelle une fois la construction du pôle enfance réalisée comprendra deux zones : la pre-mière étant un jardin public boisé accessible à tous et la partie restante sera le jardin boisé spécifi que au pôle enfance.

- Multi accueil collectif : 955 m²- Multi accueil familial : 122 m²- Locaux communs + affaires scolaires : 169 m²

- Centre de loisir : 798 m²- Cuisine centrale : 448 m²

DOSSIER

Le calendrier du chantier

Pôle enfance et nouveaux musées : le point sur les grands projets

- Du 20 au 22 février dernier : démolition de la villa Saint-Roch - Actuellement : les marchés travaux (16 lots) sont en cours de notifi cations- Mi-avril : délibération pour attribution des marchés- Mi-avril à fi n mai : notifi cation des marchés travaux aux entreprises retenues- Juin : installation du chantier pour une fi n des travaux dernier trimestre 2013

multi-accueil CLSH

L'organisation du site

*CLSH : centre de loisirs sans hébergement

Regrouper et moderniser


Et les parents, qu'en pensent-ils?Hélène Millier, maman de Nathan (2 ans)« Je pense que c’est très intéressant pour la jeunesse tropézienne d’avoir des locaux neufs, pensés et aux goûts du jour. Il faut évoluer avec son temps. L’équipe actuelle d’encadrement est super, dynamique et réalise plein de projets. Je suis vraiment contente aussi pour elle, car elle mérite de travailler dans des locaux adap-tés. N’oublions pas la création du parking, qui sera une réelle avancée !C’est heureux que la municipalité ait eu conscience de ces manques et ait œuvré en ce sens. La crèche et l’enfance en général sont aussi un lieu de lien, de rencontres entre parents et ce pôle sera sans doute une pierre importante dans la dynamique du tissu tropé-zien, un élément fédérateur. Bref, je suis donc heureuse que mon garçon puisse en profiter ! ».

Caroline Masse-Fruitier, maman d’Andréa (2 ans)« Les locaux de la crèche sont trop vieux et peu adap-tés. Il est assez difficile de monter les enfants au pre-mier étage tous les jours lorsqu’ils ne marchent pas encore et que l’on est pressé. Par contre je voulais sou-ligner la qualité du personnel de la crèche, les assis-tantes sont toutes très gentilles, douces, attentionnées envers les enfants et à l’écoute des parents. Ce qui me plaît donc c’est le côté moderne et de plain-pied du nouveau bâtiment et le jardin qui sera bien plus grand que l’actuel. De l’espace pour nos enfants ! Et puis, bien sûr, le fait que tout sera centralisé, y compris les démarches d’inscriptions pour les vacances d’été, un gain de temps bien important… C’est formidable ! ».

Hélène Senot de la Londe, directrice du CCAS* « Le projet de l'équipe municipale résulte du constat d’un manque de places évident mais aussi d'une volon-té affirmée d'offrir une qualité de service conforme aux attentes des familles tropéziennes. L'amélioration signifi-cative des conditions de travail des agents a guidé notre action. Si, le plus difficile aura été de coordonner les be-soins des différentes structures (petite enfance + centre aéré + cuisine + jardin d'enfants) et de tenir l'enveloppe financière, la satisfaction de répondre aux attentes de notre population aura été notre principale motivation, un sentiment gratifiant ».

Du côté des professionnels

« Nous savions quelles étaient les difficultés de fonc-tionnement de la petite-enfance et plus particulièrement le manque de places de la crèche municipale : un bâtiment inadapté aux besoins, des conditions de travail difficiles pour le personnel, une liste d’attente très importante pour les parents, un centre de loisirs sans hébergement inapproprié et limité à 100 places, des services éparpillés et pratiquement aucun jardin d’enfant en ville. Il fallait donc proposer rapidement un vrai projet pour répondre aux besoins des familles tropéziennes », pré-cise Andrée Anselmi, adjointe aux affaires sociales. « Les besoins sont d’autant plus importants, qu’avec la construction de nouveaux logements, de nouvelles familles vont s’installer ».

Andrée Anselmi, adjointe au maire

Jardin public boisé

Jardin d'enfants

Zone stationnement temporaire


*CCAS: centre communal d’action sociale, incluant la petite enfance

*CLSH : centre de loisirs sans hébergement


Pôle enfance et nouveaux musées : le point sur les grands projets DOSSIER

Un musée pour raconter l’histoire maritime tropézienne

Un musée vivant

Actuellement en travaux, la citadelle doit servir de cadre à la création d’un espace muséal qui fera comprendre l’illustre passé de la marine à Saint-Tropez. Ouverture du nouveau musée au printemps 2013.

Le saviez-vous ? « Au XVIIIe siècle, Saint-Tropez était le troisième port de commerce français de Méditerranée après Marseille et la Ciotat. Et jusqu’au début du XXe siècle, six Tro-péziens sur dix étaient marins ». Laurent Pavlidis, médiateur culturel et responsable de la citadelle, aime à rappeler ces faits historiques attestés par le spécialiste français de l’histoire maritime du bassin méditerranéen, le professeur Gilbert Buti d’Aix-marseille université.Le futur musée de l’histoire maritime aura donc pour vocation de faire comprendre cet aspect du passé de Saint-Tropez, à travers l’évocation de la vie des marins tropéziens et de leurs voyages, proches ou lointains, sur toutes les mers du globe.

Concrètement, le musée s’arti-culera sur deux niveaux. « Au rez-de-chaussée, le visiteur découvrira l’histoire des acti-vités de proximité liées à la mer : le port, le chantier naval, l’école d’hydrographie, l’usine de torpille, l’usine Grammont, ainsi que la pêche et le cabo-tage…», précise Laurent Pavli-dis. « A l’étage, il sera question des voyages lointains. On y découvrira l’histoire des Tropé-ziens dans la marine de guerre, la navigation en Méditerranée, les voyages transocéaniques à bord de voiliers en bois, les voyages au-delà du Cap-Horn sur de grands voiliers à coque métallique sans oublier les paquebots qui reliaient de façon régulière la France au reste du monde ». une salle de l’étage sera spécialement réservée aux trois grandes figures de l’histoire tropézienne : Hippolyte Bou-chard, qui fut commandant en second de la flotte argentine en 1810, le Bailli de Suffren et le général Allard.

La scénographie du musée sera conçue de sorte à rendre le musée le plus vivant possible. Chaque salle aura sa propre ambiance. « L’homme sera au centre des ex-positions. Nous allons privilégier des textes courts et un maximum d’objets, de maquettes et d’illus-trations. Dans la salle consacrée aux Tropéziens dans la marine de guerre par exemple, nous présen-terons un coffret de chirurgien, les pistolets d’honneur du capitaine de vaisseau Sibille, des maquettes de navires dont une rare maquette de vaisseau en os, mais aussi des portraits et des objets de la

vie quotidienne. Une grande carte de la planète situera les quelques 400 Tropéziens morts au service de l’Etat du XVIIe au XXe siècle ».Le travail de scénographie devrait débuter au début de l’an-née prochaine, lorsque les travaux de restauration et d’amé-nagement du donjon seront terminés. L’ouverture du musée est programmée au printemps 2013. Le budget prévu pour cette opération est de l’ordre de 1 million d’euros. Pour remporter ce pari de faire un musée moderne et respectueux du monument, la commune a fait appel à l’agence de scénographie Le Conte et noirot, des spécialistes de l’aménagement muséal depuis 25 ans.En même temps, la ville devrait revoir la signalétique générale de la citadelle et améliorer son espace d’accueil du public. Actuellement, le site est le deuxième lieu le plus visité dans le Var, après l’abbaye du Thoronet (pour les sites patrimoniaux à entrée payante). Et ce, sans espace muséal…

« Pour raconter ces histoires, nous disposons déjà de nombreux objets prêtés par les Tropéziens », explique Laurent Pavlidis. « La commune mène également depuis plusieurs années une ambitieuse mais raisonnable politique d’acquisition. Nous ferons aussi appel à des supports vidéo, à des animations sonores et même à du théâtre optique. Par exemple, dans la salle relative à la pêche, c’est un pêcheur virtuel qui s’animera et nous parlera de son activité ».


Laurent Pavlidis, médiateur culturel de la citadelle

Exemple de scénographie d'une salle


Un musée de la gendarmerie et du cinéma pour 2013La municipalité s’est attachée à redonner vie à l’ancienne gendarmerie de la place Blanqui. Saint-Tropez Info a questionné Gwenaëlle Van Butsele, attachée de conservation du patrimoine.

Du 21 mai au 8 juin, Danièle

Thompson, réalise à Saint-Tropez

son prochain film intitulé « Des gens

qui s’embrassent »…Une comédie

romantique made in Saint-Tropez et

un casting sur mesure avec Monica

Belluci, Kad Merad et Eric Elmos-

nino, en tête d’affiche…

ACTU CINÉMA !

C’est l’histoire peu commune d’un bâtiment érigé en monument. un lieu de culte, de pèlerinage presque pour tous citoyens, visiteurs, touristes qui se res-pectent. Vestige de la saga « Le gendarme de Saint-Tro-pez », voilà un bâtiment qui n’en fi nit pas de faire parler de lui, malgré ses volets fermés… mais plus pour longtemps ! Des travaux de désamiantage ont en effet débuté, pour que le chantier du musée proprement dit soit en mesure de démarrer.

Un parcours thématique, une scénographie soignée

Comment se présentera ce musée, dont l’ouverture est annoncée l’an prochain ? Gwenaëlle Van Butsele, qui a rejoint en 2010 la direction des affaires culturelles de la ville pour mener à bien ce projet,

nous donne quelques éléments de réponse : « Autant sur la forme que sur le fond, le projet muséal a été méticuleusement pensé pour satisfaire la curiosité du public et surtout le captiver jusqu’au bout de la visite. Sur trois niveaux, le visiteur découvrira au gré de trois salles d’expositions, trois ambiances distinctes, mais aussi des trésors du cinéma tropézien récoltés auprès des archives municipales, de collectionneurs privés et de généreux donateurs… ».

Un parcours, trois ambiances

L’histoire du corps de la gendarmerie à Saint-Tropez et du bâtiment occupera une partie du rez-de-chaus-sée. un espace dédié à l’historique du bâtiment mais aussi à la présentation du corps de la gendarmerie. La saga des films « Le gendarme de Saint-Tropez » trouve naturellement sa place au 2e étage. Comme si vous y étiez, c’est une immersion dans la série des ces fi lms cultes qui vous sera proposée : témoignages émouvants, affi ches d’époque, reconstitution de scènes, extraits de fi lms…à découvrir absolument ! Mythe et réalité de Saint-Tropez à travers le cinéma terre d’inspiration, depuis le début du XXe siècle, Saint-Tropez accueille des réalisateurs et scénaristes de renom. Retour sur ses longs métrages mythiques de Jean Girault à Roger Vadim, de Philippe Harel à Danièle Thompson.

Expositions et surprises…

« Des expositions temporaires organisées notamment grâce au concours de la Gendarmerie nationale, partenaire de la ville pour ce projet muséal, agré-menteront en parallèle la vie du musée », précise aussi Gwenaëlle Van Butsele. une manière de créer du rythme, de faire vivre ce nouvel espace culturel au gré des saisons, des actualités et des expositions itinérantes…été comme hiver.

Et il y aura des surprises : « un plateau de cinéma grandeur nature, des interviews inédites, une boutique souvenir… ».

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Image extraite du fi lm "Le gendarme de Saint-Tropez"

L'ancienne gendarmerie va devenir un musée

Parole à l’opposition

sport/jeunesse

Le club ados : ce lieu de loisirs accueille les jeunes tropéziens âgés de plus de 12 ans. Ils s’y retrouvent pour profiter des quatre ordinateurs mis à leur disposition, de la console de jeux vidéo, des jeux de société, du baby foot ou simplement du coin détente pour discuter. Sans oublier les sorties organisées par l’équipe, toujours très prisées du jeune public. à noter dans vos agendas les deux prochaines sor-ties proposées !

un parcours aventure dans les gorges du Verdon et le passage du Brevet de Sécurité Routière (BSR) durant les vacances de Pâques. Au mois de juin, des sessions d'initiation au wakeboard dans le golfe de Saint-Tropez avec l’aide précieuse des éducateurs sportifs de la ville (Gilbert Haflinger et Syl-vie Brunet). Venez-vous inscrire !

Le bureau information jeunesse : on le croit dédié aux jeunes. Pas seulement. Adultes, salariés, en recherche d’emploi ? Cet espace vous est aussi ouvert.

En effet, rappelons que le BIJ met à disposition du public :

- un poste informatique avec ac-cès internet gratuit.- un listing de baby-sitter et de cours particuliers pour mettre en relation les parents et les per-sonnes proposant ces services.- Des petites annonces de location et de collocation : avis aux pro-priétaires ! - un service d’aide à la réalisation et à l’actualisation de CV, guide des jobs, guide du logement. - un fond documentaire sur les mé-tiers, les études, la santé.

L’ESPACE JEunESSE, un SERVICE DE PRoXImITé

UNE RÈGLEMENTATION UBUESQUE !

Depuis plusieurs mois, en plus des ralentisseurs à profusion, le maire prend des arrêtés pour limiter la vitesse de circulation sur les routes. La commune serait-elle devenue accidentogène ? Que nenni, sur les voies concernées, peu ou pas d’accidents depuis des lustres. mais sous la pression de quelques ayatollahs, le maire a limité la vitesse à 30 km/h sur la presque totalité des routes. Aber-rant ! Pourquoi ? D’abord en ville elle est limitée à 50 et on peut donc rouler plus vite, ensuite essayez donc de parcourir la route de Tahiti, celle des Car-les, ou du Pinet à 30 km/h et vous m’en direz des nouvelles…

Ajoutez à cela que le chemin de Capon, qui pro-longe celui du Pinet et qui est encore plus étroit, n’est absolument pas limité ! La route de Sainte-Anne très étroite par endroit ne l’est pas non plus. La route de Tahiti ne dispose pas de panneau à partir du chemin des Vendanges, donc on n’est pas sensé être au courant…

Plus rigolo : la vitesse est limitée à 30 depuis le moulin Blanc jusqu’à l’ancien hôpital, puis à par-tir de là on passe donc à 50 ! Comprenne qui pourra ! Côté mairie on nous assure que cela est fait pour dissuader mais pas pour verbaliser : alors pourquoi prendre des arrêtés et poser des pan-neaux pour ne pas faire appliquer la loi ? Et en cas d’accident c’est l’arrêté qui compte ! La bonne logique c’est de limiter la circulation à 50 km/h partout et de faire respecter la loi.

CINÉMA DE L’HÔTEL DE PARISEncore une mauvaise affaire !!!

30 octobre 2008. En conseil municipal, le maire an-nonce un accord entre la commune et l’hôtel de Paris : une salle de cinéma gratuite en sous-sol contre un étage supplémentaire. La commune n’aura rien à payer... L’échange : 180 m2 de salle de cinéma contre 740 m2 de chambres d’hôtel• Le cos de la croix de fer ne permettant pas de su-rélévation, il faut diligenter une enquête publique, à la seule fin d’augmenter la surface de l’hôtel de Paris ! Avantage de la commune invoqué : une nouvelle salle de cinéma.• Le commissaire enquêteur se prononce contre.Peu importe, mr TuVERI passe outre.mieux encore, il cède le tréfonds sous la traverse de la gendarmerie, pour agrandir le sous-sol et autorise la construction du porche sur le domaine public. Au final :• La salle de cinéma gratuite est devenue payante : 200.000€ d’aménagement pour commencer • L’accès à la salle n’était pas compris dans l’accord. Va-t-il encore falloir l’acheter ?Questions :1. De qui se moque-t-on ?2. où est l’intérêt de la commune ?3. Les tropéziens ont-ils envie d’abandonner la Re-naissance pour aller au cinéma à l’hôtel de Paris ?4. Plutôt que d’aménager une salle de cinéma ridi-culement petite et inutile, pour fort cher, ne vaut-il pas mieux la dédier à d’autres usages (réunions) ?mr Tuveri pense t-il que les tropéziens sont aussi naïfs que lui semble l’être ?Fidèlement vôtre

ON JOUE LES RICHES AVEC L’ARGENT DES AUTRES :

640 928€HT c’est la somme que les contribuables tropéziens ont déboursé pour la démolition parti-elle des bâtiments ‘’ Couvent/Hôpital’’.Et ce n’est pas fini ! on rajoute 6426€ pour obturer les fenêtres.nous en sommes donc à 647 354€HT, et le bâti-ment principal est toujours debout ! Que va-t-on en faire ? Silence radio…Il faudra remettre la main à la poche pour le détruire C’est le promoteur lui-même qui aurait dû faire l’avance et prendre ainsi en charge les frais de démolition. mr le maire espérait-il les récupérer dans 60ans ? même les loyers capitalisés (772 300€) ne couvrent pas les frais de démolition. Décidément nos édiles ne sont pas de très bons négociateurs, surtout qu’au moment où j’écris ces lignes, nous n’avons toujours pas touché le moin-dre centime des 15,7m d’€ de la malheureuse vente de nos terrains.48,6 m€ c’est le montant 2012 de notre dette aux banques après 4ans de mandat (48,7 m€ en 2011), félicitations…mr le maire : moins 100000€ en un an, une vraie goutte dans un océan, pas de quoi se prendre pour un grand économiste… Explications : mr le maire a emprunté 2 m€ et a remboursé 2,1 m€ en 2011….géantissime, la dette a donc reculé de 100 000€. C’est vraiment excellent, il faudra à mr le maire, à ce rythme-là, plus de 4 siècles pour liquider la dette. Si moi, je fais rire les promoteurs (bull. municipal n°14 oct. 2011 p.2), mr le maire, lui, ne va pas faire rire longtemps les Tropéziens.

Dr Michel MèdeChantal Courchet et Pierre Pépino Vérane Guérin

Contacter l’Espace jeunesse - BIJ14, avenue du 8 mai 1945 83990 Saint-TropezTél. 04 94 97 51 02 Fax 04 94 97 25 [email protected] BIJ est ouvert toute l'année du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Situé sur l’avenue du 8 mai 1945, l’espace jeunesse comporte deux sections : le bureau d'in-formation jeunesse (BIJ) et un «club ados», conjuguant ainsi les loisirs avec l’information et la prévention. Informations de premiers choix et accompagnement de qualité, impulsés par le dynamique responsable du site, Thierry Usunier, assisté par Séverine Corona, qui accueillent et conseillent les jeunes avec bienveillance dans leurs démarches toute la semaine !


L’uST FooTBALL RELÈVE LA TÊTE

Après moultes péripéties et un audit demandé par la munici-palité en 2008, le centre de tennis municipal Pierre-Philipot est entré dans une phase de reconstruction, avec le concours du président de l’uST, Jean-Laurent Payan, et du nouveau prési-dent de la section tennis, Christophe Cruciani.

« Ici, les courts sont bien exposés, l’ambiance est bonne et on peut pratiquer le tennis dans un cadre très agréable », sou-ligne ce dernier. Elu président l’an dernier, Christophe Crucia-ni s’est fixé pour objectif d’atteindre la barre des 150 jeunes licenciés et de la centaine d’adultes d’ici deux ans. « La saison prochaine, on compte baisser le tarif de l’adhésion annuelle de 200 à 150 euros. Nous prévoyons également de créer un club junior, un groupe pour les mamans qui pourront jouer et s’initier en déposant leurs enfants au club et un groupe d’en-traînement pour les jeunes ».Fort d’une équipe unique dans le golfe de quatre animateurs brevetés d’Etat, l’uST tennis s’honore actuellement d’excellents résultats : l’équipe première joue la montée en Régionale 1 et l’équipe réserve est déjà certaine d’être promue l’an prochain. Ces bonnes performances ne devraient pas manquer d’attirer l’attention des joueurs sur un club qui offre 1h30 d’entraîne-ment gratuit à chaque licencié ainsi que de nombreuses ani-mations et tournois tout au long de l’année.

Moins d’un an après son dépôt de bilan, rétrogradé en Promotion 1e série, le club de football de Saint-Tropez est en plein redressement. Entrevue avec le président " Junior ", l’un des acteurs-clé d’un sauvetage facilité par l’intervention de la municipalité.

sport/jeunesse

Conseiller municipal délégué aux sports, Laurent Petit se réjouit de la bonne reprise de l’uST football et du renouveau du Centre de tennis muni-cipal. Il rappelle que le maire et la municipalité se sont beaucoup inves-tis pour les relancer.« Une parole donnée est une parole donnée. En dépit des péripéties qui ont agité un passé récent, nous avons maintenu une subvention très importante pour aider l’UST football à traverser une période difficile », précise-t-il.

« Depuis la reprise du club par " Junior ", l’UST foot s’est recentré sur la formation des jeunes du cru. Le re-nouveau est enclenché et on voit que les jeunes reviennent au club. Nous avons confiance dans la nouvelle équipe dirigeante qui a permis au club de retrouver de vraies valeurs : convivialité, simplicité et proximité ».

Le centre de tennis municipal Pierre-Philippot connaît lui aussi une évolu-tion positive.

« Nous l’avons remis sur les bons rails. Le club-house est rénové et une nouvelle équipe d’éducateurs est à pied d’œuvre. A eux de nous démontrer que la confiance placée en eux est justifiée. Certes, tout n’est pas encore parfait. Mais au vu du passif du tennis-club et l’état dans lequel nous l’avons trou-vé en 2008, quatre années n’auront pas été de trop pour rétablir un équi-libre. Le centre de tennis municipal a désormais tous les atouts pour son redressement ».

« En septembre, lorsque nous avons repris le club avec Gilles Passis et Patrick Albertini, il restait 1 905 euros pour le faire fonctionner. Il nous a fallu acheter des buts pour que nos enfants puissent conti-nuer à jouer au football à Saint-Tropez ». Sept mois plus tard, le président André Deschene, plus connu des Tropéziens sous le nom de " Junior ", peut être satisfait de la bonne reprise de l’uST foot. « Notre équipe première est en tête du classement. On a récupéré de nombreux jeunes et il ne se passe pas une quinzaine sans que des nouveaux s’inscrivent au club ».

Le résultat de mesures drastiques et d’un hiver où les dirigeants se sont retroussés les manches pour sauver le club en faillite, avec l’aide des Tropéziens et des commerçants locaux, en attendant la subven-tion versée par la ville. malgré un budget en baisse de 500% ( !), le club peut compter sur 7 éducateurs, dont l’ancien professionnel Vincent Cobos qui entraîne l’équipe-fanion, et 170 licenciés. « Nous avons toutes les équipes de jeunes de « U 7 » à « U 13 », précise le président " Junior ". « A la rentrée, notre objectif est de créer une équipe « U 15 » et pourquoi pas une équipe féminine adultes et une initation « baby-foot » pour les petits à partir de quatre ans ».

LE TEnnIS munICIPAL à LA RELAnCE

Laurent Petit : « confiance dans les nouvelles équipes »

L'équipe première de l'UST tennis


culture/patrimoine

LE VInTAGE TIEnT SALon à SAInT-TRoPEz

En partenariat avec l'association des commerçants, l'esprit village et la ville, massilia vintage organise un évènement dédié au design et a la mode vin-tage pour ouvrir la saison estivale.

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uelques animations autour du salon :

10h - 19h / non stop

entrée 5 eurostarif réduit 4 euros

Espace Jean Despas

place des Lices

Vente aux enchères vintage le samedi 28 à 14h30, salle Louis-Blanc

Exposition d’affiches originales des films cultes tournés à Saint-Tropez dans les années 50, 60 et 70,

hall salle Jean-Despas

Exposition des différents sièges vintage, hall salle Jean-Despas

Un musée « hors les murs » avec l’exposition de quelques pièces cultes

du vintage dans les boutiques des commerçants participants.

une cinquantaine d’exposants internatio-naux, antiquaires et spécialistes du design des années 20 à 80 vous propose des meubles scandinaves des années 50, des icônes du genre de la maison Prouvé, Charles Eames, Knoll, Arne Jacobsen, Ver-ner Panton et beaucoup d’autres.

Et pour combler les amateurs de mode, nos exposants vintage ont sélectionné de belles pièces de couturiers ou créateurs : Saint-Lau-rent Rive gauche, Kenzo, Christian Lacroix, Issey miyaké, Jean-Paul Gaultier, Thierry mugler, Claude montana, michel Klein, mis-soni, Courrèges, Pierre Cardin, sans oublier les accessoires des maisons Hermès, Vuit-ton, Dior et Chanel.

Les visiteurs s’immergeront dans l’eupho-rie de la créativité des années 60 et 70 le temps d’un week-end. Le vintage ça brille, ça provoque, ça s’im-pose, ça bouleverse, c’est l’élégance en héri-tage. un vent d’insolence soufflera sur Saint-Tropez les 28 et 29 avril prochain.


culture/patrimoine

DE DAumIER à GIAComETTI, LA SCuLPTuRE DES PEInTRES à L’AnnonCIADE CET éTé

L’aventure de la sculpture du XXe siècle : nombreux sont les peintres qui ont consacré, à un moment de leur vie, leur ré-flexion dans ce domaine qui leur était apparemment inconnu.Si Honoré Daumier figure le premier sur la liste dans cette expo-sition, c’est pour indiquer combien la sculpture moderne, celle née d’une autre interprétation, lui doit pour sa liberté et son pouvoir de suggestion. mais c’est à partir de la révolution de l’Impressionnisme, saisissant l’instantané, que certains peintres ont été intéressés par la sculpture.Degas tente de capter un geste en mouvement, et Renoir, à la fin de sa vie, se tourne vers la sculpture tant sa peinture deve-nait « plastique ».Gauguin en bouleverse les règles en réintroduisant la taille directe et s’écarte du langage qui était le nôtre pour révéler la beauté oubliée.Giacometti est-il peintre ou sculpteur ? Il est synthèse des deux mondes.

Musée de l’Annonciade Place Grammont, Tél. 04 94 17 84 10

Ouverture : ouvert tous les joursde 10h à 12h et de 14h à 18h

fermé le mardi Plein tarif 5€ / Tarif réduit 3€

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uelques animations autour du salon :

Du 26 juillet au 13 août 2012Loin des strass et des paillettes, les nuits du Château de La moutte à Saint-Tropez invitent à la poésie et au romantisme.Situé au coeur d’une superbe palmeraie centenaire, le domaine de La moutte est acquis et restauré en 1860 par Emile ollivier, premier des ministres de napoléon III et époux de Blandine Liszt, fille de Franz Liszt et soeur de Cosima Wagner. Dès lors, s’instaure en ce lieu une tradition musicale de prestige où les artistes et le public ont la liberté de se rencontrer. Sous la direction générale et artistique du violoniste Jean-Philippe Audoli, le festival s’affiche comme une rencontre des arts autour de la musique. une édition 2012 sous le signe de la danse avec la venue exceptionnelle de marie-Claude Pietragalla le 2 août et un spectacle de fado-tango avec Cris-tina Branco les 9 et 10 août. à ne pas manquer également, deux concerts sur la mythique plage des Canebiers : le piano romantique de François-René Duchâble et une soirée jazz avec Sylvain Luc, Thierry Eliez, André Ceccarelli et Alex Ligertwood. Sans oublier une soirée de clôture exceptionnelle, le 13 août, en compa gnie des chanteurs de l’opéra du Kirov de Saint-Péters-bourg, Théâtre mariinsky !

Nuits du Château de la MoutteTél. 01 30 58 81 46

Billetterie : www.lesnuitsduchateaudelamoutte.com

Plein tarif 45€ / Tarif réduit 25€

« LE JARDIn ET SES ImAGES » : REnDEz-VouS Du 1er au 3 juin

Château de la MoutteTél. 04 94 55 90 17

Ouverture : 10h à 12h30 et 14h à 18h30Entrée libre.

mARIE-CLAuDE PIETRAGALLA AuX nuITS Du CHâTEAu DE LA mouTTE

Edgar Degas, 1921-1931Danseuse agrafant l’épaulette de son corsage, Bronze, 32.5 x 15.9 x 11.8 cmFondation Pierre Gianadda, martigny, Suisse

Du 7 juillet au 8 octobre 2012

« Rendez-vous aux jardins »

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« Rendez-vous aux jardins » est une manifestation nationale, or-ganisée par le ministère de la Culture et de la Communication. Cette opération se déroule chaque année le premier week-end du mois de juin. Dans toutes les régions de France, les parcs et jardins, privés ou publics, ouvrent leurs portes pendant 3 jours, avec ateliers, animations ou expositions au programme. L’édition 2012 a pour thème : « Le jardin et ses images ».Pour ce rendez-vous, le Château de la moutte - Domaine Emile-ollivier ouvre ses portes et propose des visites libres ou guidées du château et du parc, des concerts et une conférence. Des navettes gratuites seront en service pour se rendre au domaine.

Château de la moutte

Cristina Branco

marie-Claude Pietragalla

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AVRIL Du 31 mars au 14 avril Exposition du Patrimoine tropézien« Photos de familles dans l’intimité des souvenirs tropéziens» Salle Jean-Despas

Du 12 au 25 avrilExposition de sculptures Klaus MeisterLavoir Vasserot

Les 14 et 15 avrilConcerts piano et violon par les amis de la musique Printemps musicalSalle Jean-Despas

Dimanche 15 avrilEpreuve cyclosportiveCourse Granfondo Colnago Départ quai Suffren à 8h

Du 18 au 22 avril Animation enfants 4-7 ansSpectacle marionnettes« Un conte peut en cacher un autre » Bibliothèque jeunesse à 15h

Du 18 au 22 avrilDes animaux en villeFerme itinéranteHaut, place du 15e corps

Du 26 avril au 2 mai Exposition de peinturesNadine JeanjeanLavoir Vasserot

Du 27 au 29 avril RégatesCoupe de l’HippocampeDans le golfe

Les 28 et 29 avrilSalon du design des années 20 à 80Place du Design Vintage à Saint-TropezSalle Jean-Despas

MAIJusqu’au 2 mai Exposition de peinturesNadine JeanjeanLavoir Vasserot

Du 3 au 9 mai Exposition de peintures et sculptures Paul Masson Lavoir Vasserot

Du 10 au 13 maiRassemblement de motosEuro-festival Harley DavidsonEn ville

Du 10 au 13 maiRégates et expositions Les Voiles LatinesVieux port et golfe

Du 10 au 21 mai Exposition de peintureFrédéric Senot de la LondeSalle Jean-Despas

Du 11 au 13 maiRégates Coupe des dames Dans le golfe

Du 11 au 17 maiExposition de peinturesCynthia CostelloLavoir Vasserot

Les 14 et 15 maiConférence sur Jean-François Allard et hommage au cinéma de BollywoodOuverture de l’année de l’Inde à Saint-TropezCinéma La Renaissance

AGENDA

retrouver plus d’informations sur www.saint-tropez.frwww.saint-tropez.fr

EXPOSITION

ZOOM20 ANS

D’ÉMERVEILLEMENTÀ LA MAISON DES PAPILLONS

Jusqu’au 31 octobre, Dany Lartigue expose les spécimens les plus specta-culaires du musée, à l’occasion d’une rétrospective qui retrace l’histoire de cet étonnant musée.

Deux décennies après sa première exposition et une collection d’à peine 4 500 papillons, la maison des Pa-pillons reçoit 4 000 visiteurs durant ses six mois d’ouverture annuelle et s’est enrichi de prestigieuses collections, comme le fond Hanoteau, offertes par des passionnés. Aujourd’hui, la collec-tion compte plus de 25 000 papillons épinglés dans des boîtes ou déjà mis en scène sur les fameux fonds paysa-gers qui les restituent dans leur milieu naturel, une invention de Dany Lar-tigue. mais la grande réussite du mu-sée, c’est bien l’émotion que ses pa-pillons suscitent, comme en témoigne le livre d’or dans lequel l’enthousiasme se conjugue dans toutes les langues.

« Les papillons ont un pouvoir de charme et d’éblouissement univer-sel qui soignent l’âme des gens et touchent tout le monde, quelles que soient la langue et le pays d’origine. Le but du musée, c’est d’offrir une cure d’émerveillement et de découverte de mondes inconnus », explique Dany Lartigue, 90 ans et toujours passionné.

Maison des Papillons9 rue Étienne Berny

Jusqu'au 31 octobreouvert mercredi, vendredi et samedi

de 10h à 12h30 Tous les jours de 14h00 à 18h00

Fermé lundis et dimanches.

Samedi 28 et dimanche 29 avrilFootballTournoi Marcel-AubourStade Marcel Aubour


MAIJusqu’au 2 mai Exposition de peinturesNadine JeanjeanLavoir Vasserot

Du 3 au 9 mai Exposition de peintures et sculptures Paul Masson Lavoir Vasserot

Du 10 au 13 maiRassemblement de motosEuro-festival Harley DavidsonEn ville

Du 10 au 13 maiRégates et expositions Les Voiles LatinesVieux port et golfe

Du 10 au 21 mai Exposition de peintureFrédéric Senot de la LondeSalle Jean-Despas

Du 11 au 13 maiRégates Coupe des dames Dans le golfe

Du 11 au 17 maiExposition de peinturesCynthia CostelloLavoir Vasserot

Les 14 et 15 maiConférence sur Jean-François Allard et hommage au cinéma de BollywoodOuverture de l’année de l’Inde à Saint-TropezCinéma La Renaissance

Du 16 au 18 maiFête votive454e Bravade En ville

Du 18 au 31 maiExposition de sculpturesBéatrice Pothin-GallardLavoir Vasserot

Samedi 19 maiExpositionLa Nuit européenne des MuséesMaison des papillons de 18h à 21h

Dimanche 20 maiNautismeRégate des BravadesDans le golfe

Du 23 au 30 maiExpositionPrintemps des AntiquairesSalle Jean-Despas

Dimanche 27 maiConcert d’orgue organisé par les Amis de l’OrgueClaire Chassin (Albi)Église paroissiale à 17h

JUINDu 1er au 14 juin Exposition de sculpturesPeter Thumm Lavoir Vasserot

Les 1, 2 et 3 juinConférence, exposition et animations Rendez-vous aux jardins « Le jardin et ses images» Château de la Moutte -Domaine Emile-Ollivier 10h à 12h30 et 14h à 18h30

Samedi 2 juinFête folklorique organisée à l'occasion des Bravades- 18h30 messe chantée par lou RampèuÉglise Notre Dame de l'Assomption- 21h spectacle de danse avec Lou Rampèu de Sant Troupès et la Miougrano de Fréjus Capitainerie

Du 9 au 13 juin RégatesGiraglia Rolex cupDans le golfe

Vendredi 15 juinBravade des EspagnolsEn ville

Du 16 au 29 juinExposition de peinturesAurélien RaynaudLavoir Vasserot

Jeudi 21 juin MusiqueFête de la musiqueEn ville

Du 22 au 23 juinRégatesTrophée du Bailli de SuffrenVieux port et golfe

Du 22 au 24 juinEvénementGolf ladies amateursGolf Saint-Tropez-Gassin

Samedi 23 juin AnimationAnchoïade de JeanineMaison des papillons à 18h30Entrée libre sur réservation

Du 23 juin au 8 juilletExposition de peinturesSalon des peintres et sculpteurs de Saint-TropezSalle Jean-Despas

Dimanche 24 juin Théâtre avec la troupe Proscenium« Pique-nique en ville » Salle Jean-Despas à 17h

Du 24 juin au 27 juin ÉvénementFête du cinéma Cinéma La Renaissance

En 1910, Charles Dufresne obtient une bourse pour la villa Abd-el-Tif à Alger. La découverte de la lumière crue de l’Afrique du nord, la manière dont cette lumière modèle les formes et interagit sur le ton local par l’intermédiaire du refl et, l’amène à considérer que lumière et cou-leurs ne peuvent être dissociées.

Après guerre, il reprend le thème de l’exotisme dans une interprétation toute personnelle, aux accents lyriques. Son art comporte alors une part de légèreté, d’humour, d’ironie : dans ses chasses si souvent peintes, les chevaux peuvent être bleus, les lapins roses et les zèbres courir dans la jungle. Son œuvre, contrastant avec les inquiétudes contemporaines, a quelque chose d’anachronique, et en même temps, elle s’impose par son éclat, son assurance et son ampleur.

Il apparaît comme « un surprenant héri-tier de Delacroix » à la facture nerveuse, fl uide.

une écriture fl exible et vivante où la cou-leur domine.

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ZOOM

CHARLES DUFRESNE « UN RÊVE ORIENTAL »

EXPOSITION

Musée de l'AnnonciadePlace Grammont

Du 17 mars au 18 juinouvert tous les jours de 10h à 12het de 14h à 18h (fermé le mardi et

mardi et jeudi de l'Ascension)


Chants catalans et musique folklorique (sardanes et cobla), démonstrations de courses à l’aviron (les Llaguts) et dégustation de spécialités gastronomiques… L’an dernier, la délégation catalane de l’association « Ports de caractère » représentée par le maire de Collioure, Michel Moly, avait copieusement animé les quais du vieux port et le village des Voiles latines.

Pour cette 12e édition des Voiles latines, les Catalans reviendront animer la ville, avec une importante délégation conduite par Jean-Pierre Roméro, maire de Port-Vendres. Une délégation en provenance de Chioggia (Italie) a confirmé sa participation et complètera un programme déjà très riche par la prestation de groupes folkloriques, des tables rondes gastronomiques et de nombreuses autres surprises.À terre, les charpentiers, mateloteurs, gréeurs, sculpteurs rencontreront le public en faisant la démonstration de leur savoir-faire ancestral. Une délégation tunisienne, autour des frères Dhaouadi, présentera

des maquettes de bateaux, la technique du calfatage et celle de rénovation d’un pointu.

À l’initiative de l’association Hermione Lafayette, Guy Gautreau donnera une conférence sur les traditions maritimes, les vieux gréements et les métiers de la construction navale.

En mer, ce rendez-vous international sera rythmé par des régates quotidiennes où s’affronteront dans le golfe de Saint-Tropez les meilleurs régatiers de voile traditionnelle sous la houlette des frères Ajello. Rappelons qu’en 2011, plus de 70 bateaux venus de toute la Méditerranée avaient disputé une épreuve placée sous l’égide de la fédération française de voile.

Chacun pourra également concourir aux tournois de joutes nautiques qui seront organisés dans le bassin du vieux port.

Mairie de Saint-Tropez04 94 55 90 00

Logistique et proximité0 800 002 171

Service environnement0 800 828 123

Service culturel04 94 55 90 17

Cinéma La Renaissance08 92 68 03 62

Offi ce du tourisme0892 68 48 28 (0,35€/min.)

Pôle Santé - Hôpital04 98 12 50 00

Urgences04 98 12 53 08Vétérinaire

04 94 92 47 40Police municipale

04 94 54 86 65Gendarmerie04 94 97 26 25

Pompiers04 94 97 90 60

PRATIQUE

Bulletin municipal d’information édité par le service communication de la ville de Saint-Tropez

place de l’Hôtel de Ville - 83990 Saint-TropezTél. 04 94 55 90 56 - Fax 04 94 55 90 46 Courriel : [email protected]

Directeur de publication : Jean-Pierre Tuveri Adjointe déléguée à la communication : évelyne Serdjénian

Rédacteur en chef : Denis zottRédactrices : Catherine mallet, Virginie YanikianInfographistes : François Alfert, Jessica King

Secrétariat de rédaction : Laurence PellegrinoPhotographe : Jean-Louis Chaix

Imprimeur : Riccobono. Dépôt légal : IPn° 08/12

événement

Sous le signe de l’Italie, de la Tunisie et de la Catalogne

Les Voiles latines

Qu vous a pas di que …... "fau s'assegura dei fa avans de n'en cerca la causo"? Rapelas-vous Fontenelle e sa parabolo de la dènt d'or. un enfant aguènt toumba sei dènt, courreguè lou brut que ne li èro vengudo uno d'or au mitan de sei gròssei dènt. Aquéu de còup ! un saberu de l'universita escriguè tout d'uno l'istòri d'aquesto dènt afourtissent qu'èro mita naturalo, mita miraclouso, e qu'èro esta-do mandado pèr Diéu à-n-aquest'enfant pèr coun-soula lei Crestian matrassa pèr lei Turc. Figuras-vous un pau lou raport entre la dènt, lei turc e qunto coun-soulacien pèr lei crestian ! La mumo annado, un autre asciença n'escriguè

encaro l'istòri. Dous an après, un tresen faguè mai un libre contro l'idèio que lou segoun avié dounado. Aquéu d'aqui repliquè quatecant. un autre grand ome recampo tout ce qu'èro esta di sus la dènt e li ajusto soun sentimen persounau. mancavo plus rèn à-n-aquest'afaire se-noun que la dènt fuguesse d'or. un orfèbre l'aguènt eisaminado, declarè que la dènt èro estado enves-tido d'uno fueio d'or émé proun gaubi. Aquélei nèci avien pita l'esco. Avans de faire de libre aurien mies fa d'ana cerca l'orfèbre. Tout acò m'es revengu i'a gaire quouro si parlè de toumba l'oustau Sant Rò pèr faire plaço au nouvèu

"Pôle Enfance" (que re-campara sus lou site l'asile pèr lei móussi, lou centre dei lesé e la cousino cen-tralo). D'ùnei s'avisant que lou capitèu de l'intrado pourtavo la dato entaia-do de 1701 creidèron : "Van espalanca un oustau dóu siècle XVIIIen ! Es un chaple ! Fau arresta tout acò !"Aguesson counsulta lou cadastre de 1804, aurien vis que li avié ges d'ous-tau à-n-aquest'endré e que la pèiro recuperado d'un autr'oustau èro pas mai que decourativo. Óu-bliden jamai Fontenelle : "s'assegura dei fa" avans de faire d'estampèu.

Du 10 au 13 mai, la Ville accueille les passionnés de voiles latines dans le cadre d’un événement qui réunira trois délégations, italienne, tunisienne et catalane.

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Saint-Tropez Info n°16

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