RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du...

21
Photo : Samir Sid Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 VEND. 19 - SAM. 20 MAI 2017 - 22-23 CHAÂBANE 1438 - N° 8105 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l SIDI ABDERRAHMANE ETHA’ALIBI Le célèbre patron d’Alger Contribution Par Kamel Bouchama (P. 8 et 9) l FRÉNÉSIE AUTOUR DES PRÉPARATIFS DU RAMADHAN Pas de signes de crise l Le Ramadhan a finalement cette particularité d'offrir au pays un répit qui pourrait faire bien des envieux sous d'autres cieux. Un véritable temps de pause où toutes les préoccupations sont mises de côté pour ne regarder que dans une seule direction. l RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN perd encore trois sièges l Minimes sont les changements apportés par le Conseil constitutionnel dans son verdict concernant les résultats des élections législatives du 4 mai dernier. l TOURISTES ÉTRANGERS l GRÈVE À AIR ALGÉRIE Vers la facilitation de l’octroi des visas Les explications du directeur commercial l La journée du 16 mai 2017 a été marquée par une grève du personnel navigant d’Air Algérie, ce qui a valu de grandes perturbations des vols, tant au niveau national qu’international. Le directeur commercial d’Air Algérie, M. Zoheïr Houaoui, a été l’invité, jeudi, de la radio Alger Chaîne 3. l Le ministre du Tourisme, Abdelwahab Nouri, a annoncé que le gouvernement a pris des mesures de facilitation pour la création des agences de voyages. «Le Premier ministre a signé un décret qui simplifie et facilite les procédures de création des agences de voyages. Nous avons mis en place un groupe de travail autour du visa, pour en faciliter l’octroi aux touristes étrangers et nous avons maintenu le fonds d’aide au profit des artisans en dépit de la crise financière», a-t-il fait savoir. PAGE 3 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 l HANOUNE AU SUJET DES RÉSULTATS PROCLAMÉS PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL : «La redistribution de trois sièges ne change rien à la carte politique» PAGE 3

Transcript of RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du...

Page 1: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Phot

o : S

amir

Sid

Phot

o : N

ewPr

ess

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

VEND. 19 - SAM. 20 MAI 2017 - 22-23 CHAÂBANE 1438 - N° 8105 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l SIDI ABDERRAHMANE ETHA’ALIBI

Le célèbre patrond’Alger

Contribution

Par Kamel Bouchama (P. 8 et 9)

l FRÉNÉSIE AUTOUR DES PRÉPARATIFS DU RAMADHAN

Pas de signes de crisel Le Ramadhan a finalement cette particularité d'offrir au pays un répit qui pourrait faire bien des envieux sous d'autres cieux. Un

véritable temps de pause où toutes les préoccupations sont mises de côté pour ne regarder que dans une seule direction.

l RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le FLN perdencore trois sièges l Minimes sont les changements apportés

par le Conseil constitutionnel dans sonverdict concernant les résultats des

élections législatives du 4 mai dernier.

l TOURISTES ÉTRANGERS

l GRÈVE À AIR ALGÉRIE

Vers lafacilitationde l’octroides visas

Les explicationsdu directeurcommercial

l La journée du 16 mai 2017 a été marquée parune grève du personnel navigant d’Air Algérie, cequi a valu de grandes perturbations des vols, tantau niveau national qu’international. Le directeurcommercial d’Air Algérie, M. Zoheïr Houaoui, a été

l’invité, jeudi, de la radio Alger Chaîne 3.

l Le ministre du Tourisme, Abdelwahab Nouri, a annoncéque le gouvernement a pris des mesures de facilitationpour la création des agences de voyages. «Le Premierministre a signé un décret qui simplifie et facilite lesprocédures de création des agences de voyages. Nous

avons mis en place un groupe de travail autour du visa,pour en faciliter l’octroi aux touristes étrangers et nousavons maintenu le fonds d’aide au profit des artisans en

dépit de la crise financière», a-t-il fait savoir. PAGE 3PAGE 5

PAGE 5

PAGE 4

l HANOUNE AU SUJET DES RÉSULTATS PROCLAMÉSPAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL :

«La redistribution de troissièges ne change rienà la carte politique» PAGE 3

Page 2: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Ça va bien, Jack ?Ça va bien, Jack ?Franchement, je ne reconFranchement, je ne recon--

na is pas le Jack Lang amina is pas le Jack Lang amizaâma de l’Algérie, qui était àzaâma de l’Algérie, qui était àAlger comme chez lui, avecAlger comme chez lui, avecses potes du gouvernementses potes du gouvernementalgérien et les patrons desalgérien et les patrons desgrandes entrepr ises d ’Etatgrandes entrepr ises d ’Etatalgériennes. Qu’est-ce qui luialgériennes. Qu’est-ce qui luia pris de faire preuve d’unea pris de faire preuve d’unetelle véhémence à l’égard detelle véhémence à l’égard dela Franco-Algér ienne Le ï lala Franco-Algér ienne Le ï laAïchi, investie comme candiAïchi, investie comme candi --d a t e E n M a r c h e p o u r l e sd a t e E n M a r c h e p o u r l e slégislatives prochaines ? I llégislatives prochaines ? I lreproche à la candidate sesreproche à la candidate sespositions de soutien au Frontpositions de soutien au FrontP o l i s a r i o . D e c e s e u l f a i t ,P o l i s a r i o . D e c e s e u l f a i t ,Lang s’écrie : «Ces proposLang s’écrie : «Ces propossur le Sahara et le Maroc sontsur le Sahara et le Maroc sontinadmissibles. Il faut que soninadmissibles. Il faut que soninvestiture soit retirée et c’estinvestiture soit retirée et c’està nos hauts responsables deà nos hauts responsables del e f a i r e . » E t i l a j o u t e :l e f a i r e . » E t i l a j o u t e :« I n a d m i s s i b l e , i n c o n c e« I n a d m i s s i b l e , i n c o n c e --vable»!vable»!

Et j’en passe des salamaEt j’en passe des salama--lecs à la monarchie marocailecs à la monarchie marocai--ne.ne.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

L’Office de gestion de Riadh-El-Feth vient de lancer une grande opé-ration d’adjudication pour plusieurs locaux en vue de la relance dece site qui a énormément perdu en terme de fréquentation, alorsmême qu’il était un symbole de fierté pour les habitants de lacapitale vers le milieu des années 80.

Riadh-El-Feth va-t-il renaître de ses cendres Riadh-El-Feth va-t-il renaître de ses cendres ERISCOOPERISCOOPPP

Mise à niveaudes ascenseursde l’AADL

Quelques années seulementQuelques années seulementaprès leur réception, plusieursaprès leur réception, plusieursascenseurs des cités du proascenseurs des cités du pro --gramme AADL vont subir desgramme AADL vont subir destravaux de mise à niveau, avons-travaux de mise à niveau, avons-nous appris. Pour le moment, cenous appris. Pour le moment, cesont 22 cités à trasont 22 cités à tra--vers le territoirevers le territoiren a t i o n a l q u in a t i o n a l q u isont concersont concer --nées par cesnées par cestravaux. travaux.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que Zetchi pourraramener la sérénité à la FAF en cette fin

de saison houleuse ?

Bakou, le «lionceau»et le signe de croix !Ça se passe en pleins Jeux de laÇa se passe en pleins Jeux de la

solidarité islamique tenus actuellesolidarité islamique tenus actuelle --ment à Bakou, en Azerbaïdjan. Unment à Bakou, en Azerbaïdjan. Unf o o t b a l l e u r c a m e r o u n a i s ( l ef o o t b a l l e u r c a m e r o u n a i s ( l eCameroun est-il un Etat islamique ?)Cameroun est-il un Etat islamique ?)dont la sélect ion affrontai t Oman,dont la sélect ion affrontai t Oman,jeudi, en demi-finale du tournoi dejeudi, en demi-finale du tournoi defootball , et après avoir transforméfootball , et après avoir transforméson tir au but qui offrait à son équipeson tir au but qui offrait à son équipel’opportunité d’une seconde série,l ’opportunité d’une seconde série,fêtera son exploit par le symbole defêtera son exploit par le symbole dereconna issance des chré t iens , lereconna issance des chré t iens , lefameux signe de croix. fameux signe de croix.

Vend. 19 Sam. 20 mai 2017 - Page 2

[email protected]

OUI : 20,5%

NON :73,6%

S. OPINION :5,9%

Le dessin de Karim

Pensez-vous que leministre de l’Energie, M.Bouterfa, va convaincre

ses partenairesmembres et non-

membres de l’Opep deprolonger l’accord

d’Alger sur la limitationde la production ?

SO IT D IT EN PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où je repensebien volontiers à ce reproche qui m’aété adressé par une lectrice qui en avait

plein le dos de ma mauvaise humeur,m’accusant de ne parler que de ce quin’allait pas. Je veux bien admettre que cetespace a un penchant avéré pour leschoses qui vont de travers et plus tendan-ce à relever les incohérences adoptéescomme relevant de cette nouvelle culturequi fait de nous des êtres pas vraimentcivilisés. Quand j’ai envie de parler dechoses plus sympathiques, un lecteur merappelle qu’il n’y a pas de quoi changer deton ou chanter les louanges de notresociété. «C’est un cri de révolte qui m’a

poussé à vous écrire. Révolté et en colère, je le suis, en

voyant cette image de notre drapeau piéti-né, jeté à la poubelle comme un simplechiffon.

Triste sort réservé à ce symbole pourlequel des dizaines de milliers de per-sonnes ont donné leur vie afin qu’il soithissé bien haut et que des moins que rienont rabaissé au stade de nappe pour lesuns ou de torchon pour les autres.

Heureux sont les martyrs qui n’ont pasvu et n’auront pas à assister aux compor-tements d’une frange d’inconscients.»Trois photos accompagnaient le message.Elles auraient, selon lui, été prises dans

un quartier d’Alger. Des poubelles regor-geant de drapeaux. Dans les poubelles etpar terre ! J’ai d’abord voulu croire à unmontage ! Pas du tout ! Elles ont été misesen ligne par un site identifié avant d’appa-raître sur les réseaux sociaux. Scandaleux! Je comprends que l’acte en questionpuisse révolter. Il est d’autant plus cho-quant qu’il apparaît clair que ce ne sontpas des citoyens qui se sont comportésde façon aussi détestable.

Il s’agit, apparemment, de fanions misà la disposition des mairies qui les accro-chent à des occasions comme le 5 Juilletou le 1er Novembre. J’ignore quelle structu-re est chargée de soigner la vitrine

Algérie, mais, il faut le dire, il y a là un lais-ser-aller évident. A défaut d’avoir unevision claire des projets à mettre en œuvrepour répondre aux attentes des Algériens,les étendards qui trônent sur les frontonsdes bâtiments publics devraient leur valoirun minimum de fierté.

M. B. 

Par Malika [email protected]’emblème national aux ordures !

Page 3: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAge 3Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - LeConseil constitutionnel n’a finale-ment pas trop chamboulé les résul-tats provisoires des dernières élec-tions législatives qu’il avait rendupublics le 8 mai écoulé, et ce, acontrario de toutes les «prévisions»émises par-ci, par-là quant à unremake de scénarios d’il y a cinqans quand l’instance que présideMourad Medelci avait opéré de sub-stantiels changements aux résultatspréliminaires qu’il avait publiés plusde dix jours auparavant. Des prévisions que leurs

auteurs avaient justifiées par lenombre considérable de saisines,295 émises, et par les partis et parles candidats indépendantsconcernant de supposés cas dedépassements et d’irrégularitésconstatés le jour du scrutin, allantjusqu’à parler de fraude semblable,sinon plus grande que celle ayantprévalu lors des élections législa-tives du 10 mai 2010. Finalement, de cette flopée de

recours, le Conseil constitutionneln’a retenu qu’une infime partie, 20,les 275 autres ont été tout simple-ment rejetés dans le fond. Desrecours même fondés mais qui ontété sans incidence sur la répartitiondes sièges dans certaines wilayascomme Illizi, Oran, Msila et Sétif.Ceci a contrario des deux wilayasde Médéa et Blida où la rectifica-tion et l'annulation des résultatsenregistrés dans certains bureauxde vote ont contraint le Conseilconstitutionnel à de nouvellesrépartitions des sièges. Opérations qui ont été «fati-

diques» au FLN, comme lors desrésultats provisoires puisque l’ex-parti unique perd, à l’occasion, troisautres sièges parlementaires, deuxà Blida et un à Médéa, ce qui portesa cagnotte à 161 sièges, loin des207 arrachés lors des électionslégislatives d’il y a cinq ans. Et cestrois sièges sont revenus, à raisond’un siège chacun, au TAJ qui voit

son escarcelle portée à 20 sièges,celle du MSP à laquelle un autresiège a été ajouté la portant ainsi à34 sièges alors que le troisièmesiège «arraché» au FLN est revenuau FNA qui récupère, ainsi, sonunique siège qui lui a été enlevélors des résultats préliminaires.Pour les autres partis et listes

indépendantes, le verdict définitifdu Conseil constitutionnel a été la

copie conforme de celui provisoireavec l’alliance triangulaire Nahda-FJD-El Binaa qui conserve ses 15sièges, le Front El Moustakbel et leFFS qui gardent, chacun, ses 14sièges, le MPA ses 13 sièges, le PTses 11 sièges, le RCD ses 9 siègeset l’ANR ses 6 sièges.Autres changements minimes,

ceux opérés dans le nombre dessuffrages exprimés et des bulletinsnuls, désormais établis à respective-ment 6 446 750, alors que le taux departicipation est resté figé à 35,37%.

M. K.

RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le FLN perd encore trois siègesMinimes sont les changements apportés par le Conseil

constitutionnel dans son verdict concernant les résultatsdes élections législatives du 4 mai dernier.

La SG du Parti des travailleurs(PT), Louisa Hanoune, met en gardecontre les agissements du systèmepolitique qui, selon elle, recourt à laviolence à cause de son incapacité àse régénérer.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Hier àl’ouverture des travaux de la session ordinai-re du Comité central de son parti, la secrétai-re générale (SG) du Parti des travailleurs(PT), a estimé que les résultats définitifs deslégislatives du 4 mai, proclamés la veille parle Conseil constitutionnel, ne changent rien àla nouvelle carte politique, faite des partis dupouvoir, ses courtisans et sa clientèle.«A peine trois sièges ôtés au FLN pour

être redistribués à des partis amis ou pourintéresser le HMS qui devait se prononcersur sa participation ou non au nouveau gou-vernement», a-t-elle déclaré. Et d’asséner :«Ce n’est certainement pas la faute auConseil constitutionnel qui a été submergépar les recours dont beaucoup ont été formu-lés par les partis du pouvoir lesquels s’accu-saient entre eux. C’était pire que lorsqueNaegelen bourrait les urnes pour empêcherles nationalistes algériens à accéder auxassemblées élues et tout le monde admetdésormais une fraude totale». Louisa Hanoune, qui a indiqué que le taux

de participation au scrutin du 4 mai n’auraitpas dépassé les 20% et que le bourrage desurnes, qui a porté ce taux à 35%, a favoriséles courtisans et la clientèle du régime.«C’est un viol de la conscience des 80% quin’ont pas participé à ces élections et consti-tuent la majorité. Et les méthodes utiliséesdénotent surtout du mépris de la volonté dela majorité. Le régime ne met plus lesformes pour frauder. Le recours à desvoyous pour encadrer les élections ou lechantage au financement exercé sur lesorganisations de la société civile afin de lesamener à faire campagne pour les partis du

pouvoir en sont les expressions les plusabjectes», a-t-elle noté.La SG du Parti des travailleurs a ainsi mis

en garde contre les conséquences des agis-sements du système politique qui, à causede son incapacité à se régénérer, recourtdésormais à la violence. «C’est un systèmepolitique finissant. Le peuple algérien l’asanctionné en s’abstenant à hauteur de 80%le 4 mai dernier. Même les éléments des ser-vices de sécurité et des militaires, qui ont étécontraints à aller voter, ont voté blanc ou nul.Mais l’attitude de ce système nous a montréque le changement ne peut s’opérer qu’aubout d’un mouvement populaire», a-t-ellesouligné.Or, Louisa Hanoune, qui a qualifié les

consultations menées par le Premierministre Abdelmalek Sellal d’une énièmeprovocation – «une assemblée populaire illé-gitime ne peut donner qu’un gouvernementillégitime», a-t-elle dit –, parie sur un effon-drement imminent du système. «La nouvelleassemblée compte 80 hommes d’affairesvenus légiférer pour eux-mêmes. La ques-tion que se pose désormais tout patriote estde savoir combien de temps durerait cetteassemblée illégitime ? Quelques semainesou quelques mois ? Elle n’irait, en tout cas,pas au bout de son mandat», a-t-elle projeté.

L. H.

HANOUNE AU SUJET DES RÉSULTATS PROCLAMÉSPAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL :

«La redistribution de trois sièges nechange rien à la carte politique»

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Lors de la conférencenationale sur l’évaluation du sec-teur en 2015, le ministère del’Education nationale a relevél’absence d’auteurs algériensdans les programmes scolaires. Selon le constat, le contenu

algérien dans les manuels nedépasse pas les 20%. Dès lors,ce département, et dans le cadrede la refonte des programmes

scolaires, a décidé de renverserla tendance en introduisant denouveaux manuels scolairesavec un contenu à 80% algérienpour transmettre les valeursalgériennes à l’école. Pour lancer le travail, une

commission mixte, regroupantles représentants des ministèresde l’Education et de la Culture, aété installée mercredi dernier.Cette dernière est chargée

d’identifier les ouvrages litté-raires d’auteurs algériens quidevront servir de base pour laconception des nouveauxmanuels scolaires. «La réactuali-sation des programmes a révéléune indigence de textes d’au-teurs algériens, particulièrementau primaire, ce qui ne sert nulle-ment les apprentissages, étantentendu qu’un élève qui nes’identifie pas à ce qu’il lit, à cequ’on lui dispense comme littéra-ture, comme culture et patrimoi-ne, ne manifestera pas beau-coup d’enthousiasme», a souli-gné le ministère de l’Educationdans un communiqué rendupublic et sanctionnant les travaux

de sa réunion avec son homo-logue de la Culture et des gensde lettres. Le ministère de l’Education

explique que sa démarcheconsiste à introduire une propor-tion plus importante d’auteurs,d’abord algériens, puis maghré-bins, arabes, méditerranéens etdu monde, dans un processusd’intégration graduel, allant depair avec les spécificités dechaque cycle d’enseignement,primaire, moyen et secondaire. Selon ce département, cette

démarche ne peut pas seconcrétiser sans une élaborationpréalable d’anthologies litté-raires. Et c’est le travail de la

commission qui devra identifierles œuvres «incontournables dupatrimoine littéraire algérien, desœuvres que chaque apprenantalgérien doit connaître pourconstituer son identité. La première partie de ces

textes devra être finalisée d’ici laprochaine rentrée scolaire. Latransmission des valeurs algé-riennes et les langages fonda-mentaux que sont la languearabe, les mathématiques et leslangues étrangères sont les prin-cipales mesures sur lesquelless’appuie la refonte pédagogiquedu secteur, souligne le ministèrede l’Education.

S. A.

RENFORCEMENT DU CONTENU ALGÉRIEN DANS LES MANUELS SCOLAIRES

Installation de la commission chargée de l’identification des textes

Le ministère de l’Education nationale a décidé de réac-tualiser les programmes scolaires. Ces derniers devrontdonner la priorité à un contenu algérien. Une commissionmixte a été installée mercredi pour lister les œuvres litté-raires algériennes qui serviront de base pour la concep-tion des nouveaux manuels destinés aux trois cycles del’enseignement.

161 sièges pour le parti de Ould Abbès.

Louisa Hanoune.

Phot

o : S

amir

Sid

Phot

o : S

amir

Sid

Page 4: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017- PAGE4

FRÉNÉSIE AUTOUR DES PRÉPARATIFS DU RAMADHAN

Pas de signes de criseAbla Chérif - Alger (Le Soir) -

«C'est le seul moment où les Algérienss'unissent à la même heure, et lèventla première cuillère de chorba selon lemême procédé traditionnel qui vient denos ancêtres», commentent nos écri-vains contemporains pour décrire lemois qui arrive. Mais il ne se profileplus, il est déjà là, métamorphosant,dès lors, les habitudes de tous. Destraditions, ancrées dur comme fer, inci-tent une majorité à se lancer dans despréparatifs défiant toutes les prévisionspessimistes pour le second trimestred'une année où la crise économiquebat son plein.

Pas besoin de s'éloigner pourremarquer toutes ces fenêtres ouvertes

pour laisser s'échapper des odeurs depeinture fraîche posée sur des mursspécialement retapés pour accueillir lemois sacré. Et puis, il y a surtout cettefrénésie, dont se délectent beaucoupd'Algériens, dans les marchés et lescentres commerciaux déjà prêts depuisplus de quinze jours à accueillir leurclientèle.

Pas de restrictions visibles dans lesachats ni la qualité des produits propo-sés. L'austérité, les retombées de lachute du prix du pétrole, ses incidencessur le pouvoir d'achat paraissentcomme des chimères, des histoireseffrayantes racontées aux petits-enfants qui refusent de se plier à l'ordreparental. Partout, la même réponse :

«Nous avons mis de côté un budgetspécial Ramadhan, c'est sacré, la vieest chère, c'est vrai, mais on ne peutpas faire autrement», répètent tousceux auprès desquels nous cherchonsexplication.

«Tous les ans, les prix flambent, ilsattendent cette période pour augmenterles prix, je ne vois pas pourquoi cetteannée je me priverais de pruneaux oude viande, on fait assez de restrictionsdurant l'année», rétorque une dameâgée qui s'étonne des plaintes d'unsalarié qui avoue, lui, devoir faire degrands sacrif ices pour dépasserl'épreuve du mois sacré.

Dans les centres commerciaux, unerude concurrence se déroule. C'est àqui proposera les meilleurs prix, promo-tions autour des produits recherchés.Les fruits secs sont à l'honneur. «Pasde différence avec les années précé-dentes, on vend bien et en quantité ;sincèrement, on ne ressent pas vrai-ment la crise ici», confie un vendeur au

centre commercial Carrefour. La ruéevers les produits recherchés ne connaîtaucun frein.

Les marchés traditionnels sontd'ailleurs inondés de tout ce qui fera lebonheur des ménagères à la recherchede nouveau pour faire honneur au moissacré. La vaisselle, les ustensiles decuisine, les théières et bien sûr lesnappes sur lesquelles ils seront posésse disputent la place dans unemosaïque de couleurs où il est souventdifficile de faire son choix.

Au vieux marché de Belcourt, lesachats s'entament dès la matinée.Femmes et hommes se faufilent le longdes ruelles ensoleillées en frôlant, sansles regarder, les portraits déchirés descandidats aux législatives, en ne prê-tant aucune attention aux slogans viru-lents qui emplissent les murs.

Les législatives, le faible taux departicipation, la fraude, les débatsautour de la formation du nouveau gou-vernement, tout semble déjà bien loin.

Il suffit d'un rapide tour sur les réseauxsociaux pour s'en convaincre définitive-ment. Ici, les espaces consacrés auxrecettes de cuisine spécial Ramadhansont en passe de ravir la vedette auxvidéos politiques qui ont fait le buzz cesdernières semaines.

Même les commentaires ne sontplus les mêmes. L'intérêt est ailleurs :la nuit du doute et les débats qui endécoulent, la polémique autour desdates annoncées par l'agence Cyrus etles autorités religieuses, et puis la datedu jour J. Et il en sera ainsi un moisdurant.

Le temps s'arrête, y compris pourles responsables du pays engagés dela même manière dans des préparatifspour ce mois qu'ils redoutaient tant.Les marchés de proximité, la facilitationdes importations des viandes rouges,les restos du cœur et puis, surtout, lanouvelle grille Ramadhan de l'ENTV. Avos chorbas... le reste vient après.

A. C.

Le Ramadhan a finalement cette particularité d'offrir aupays un répit qui pourrait faire bien des envieux sousd'autres cieux. Un véritable temps de pause où toutes lespréoccupations sont mises de côté pour ne regarder quedans une seule direction.

DISPOSITIFDE LUTTE CONTRE

LES INCENDIESET FEUX DE FORÊT

Les riverains, le maillon fortde la chaîne

Pour le directeur général des forêts, l’intégra-tion des riverains dans le dispositif de lutte contreles incendies et feux de forêt constitue le maillonfort de la chaîne des intervenants. Il insiste égale-ment sur la mise en place des infrastructures à l’in-térieur des forêts pour permettre la circulation etl’accélération des engins de la Protection civile.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «La protection desforêts est la responsabil i té de tous», aff irmeAbdelmalek Abdelfettah, DG des forêts, tout en insis-tant sur l’implication des riverains des forêts. «La maî-trise d’un incendie dépend de l’intervention dès lespremiers départs de feu d’où la nécessité d’associerles riverains dans la sensibilisation en matière de pro-tection et de lutte contre les incendies, et de les faireparticiper sur le terrain»,a-t-il expliqué jeudi dernier, enmarge de la réunion de la commission nationale deprotection des forêts, tenue au ministère del’Agriculture à Alger.Pour ce faire, il estime que la mise en place d’un dis-positif d’intéressement dans le cadre de l’améliorationdes conditions de vie des riverains par la mise envaleur des périmètres d’autorisation d’usage, s’impose.Une démarche qui se traduit selon lui, par la créationd’emplois ou de micro-entreprises et par là même derichesses.Le directeur général des forêts souligne également lanécessité des infrastructures à l’intérieur des forêtspermettant la circulation des engins et facilitant l’inter-vention de la Protection civile dans des délais rapides.Quant au dispositif de lutte contre les incendies et feuxde forêt consacré pour cette année, il assure qu’il serarenforcé par 4 000 agents forestiers saisonniers ainsique par l’aménagement et l’ouverture de pistes. Côté statistiques, il rappelle que 18 000 ha ont étéravagés par le feu en 2016 contre 16 000 ha en 2015.«Nous enregistrons une régression sur les dégâtspuisque depuis les 10 dernières années, la moyennenationale annuelle est de 30 000 ha».Abdelmalek Abdelfettah évoque, par ailleurs, la carto-graphie des risques d’incendies de forêt, un projet qui,précise-t-il, est en préparation avec un organismeinternational dans le but d’évaluer les risques grâce àla télédétection. Il cite aussi la carte de sensibilité auxincendies de forêt élaborée par l’Asal (Agence spatialealgérienne).De son côté, le lieutenant-colonel Saïd Lahiani, sous-directeur des opérations à la Direction générale de laProtection civile, évoque le dispositif de la Protectioncivile projeté et étudié pour l’année 2017, soit 22colonnes-mobiles regroupant plus de 12 450 agents etplus de 238 engins-incendies (engins ravitailleurs etengins de lutte) ainsi que 495 unités spécialisées. «LaProtection civile a acquis 272 engins qui viennent enri-chir son parc pour la campagne de prévention et delutte contre les feux de forêt de 2017», dit-il. Un acquisqu’il qualifie d’ailleurs, d’«une force de frappe impor-tante pour préserver notre patrimoine forestier».

Ry. N.

RELANCE DU SYSTÈME MONÉTIQUE

Une filiale de la monétique voit le jour

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Baptisée «filiale interban-caire monétique», cette nouvelleentité aura pour principale missionde commercialiser et d'installerles terminaux de paiement élec-tronique (TPE) au niveau descommerces et des entrepriseséconomiques et d'assurer lesprestations nécessaires à ce ser-vice.

M. Boudiaf a précisé à la pres-se en marge du lancement d'uneformation monétique à distanceau profit du personnel desbanques et d'Algérie Poste, quecette f i l iale sera d’un apport«important» pour le secteur desbanques et assurances.

Cela dit, la première phaseachevée, soit la création de ladite

filiale, la seconde phase, verracette entreprise s'occuper de laconception de logiciels et de pla-teformes d'information au profit dela communauté bancaire, a-t-ilajouté.

La création de cette entrepriseinterbancaire, qui s'ajoute auGroupement d'intérêt économiquede monétique (GIE monétique) etla Société d'automatisation destransactions interbancaires et demonétique (Satim), intervient dansle cadre des efforts du secteurfinancier pour élargir l'utilisationdes outils de paiement électro-nique en Algérie.

«Le système interbancairesera complet avec trois entre-prises interbancaires à savoir leGIE Monétique chargé de la régu-

lation, la Satim chargée desaspects technologiques et tech-niques et cette nouvelle entité quis'occupera de l'aspect commer-cial», a ajouté M. Boudiaf.

Concernant le lancementd'une plateforme de formationélectronique au profit desemployés des banques etd'Algérie Poste, il est à releverque cette formation a été initiéepar le GIE Monétique et l'Institutde la formation bancaire (IFB) encollaboration avec le bureau fran-çais «HTS Expertconsulting/Paris», spécialisé dansla sécurisation des systèmesinformatiques et les systèmes depaiement électronique.

Ce bureau français a dévelop-pé pour le compte de l'IFB uneplateforme de formation à distan-ce, «e-learning», composée d'en-viron 50 modules relatifs à lamonétique. Pour rappel, un proto-cole d'accord a été signé en mars2016 entre la GIE Monétique etl'IFB pour la prise en charge decette formation, et ce, en partena-

riat avec HTS.En effet, expliquentles organisateurs de cette forma-tion, le plan de développement dupaiement par carte interbancaireétabli par le GIE Monétique relèvel'importance du capital humaindans la réussite de ce projet.

Les banques et Algérie Posteont manifesté une forte adhésionpour la réussite de cette formationà travers l'inscription de plus de 6000 de leurs collaborateurs à for-mer sur une durée de trois ans.

Créé en juin 2014 par lesbanques commerciales, activanten Algérie, et Algérie Poste, leGIE Monétique assure la diffu-sion, la formation ainsi que la nor-malisation du système monétique.

A noter que la Banqued’Algérie au sein de cette structu-re, est présente pour «s’assurerde la sécurité des moyens depaiement ainsi que la productionet de la pertinence des normesapplicables en la matière, confor-mément à la réglementation envigueur.

A. B.

Le système monétique algérien sera renforcé par lacréation, en juin prochain, d'une entreprise interbancai-re chargée de l'extension et du développement duréseau du e-paiement en Algérie. C’est ce qu’a déclaréjeudi dernier, le ministre délégué chargé de l'Economienumérique et de la modernisation des systèmes finan-ciers, Mouatassem Boudiaf.

LE SALON DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE S’ESTOUVERT JEUDI À ALGER

La connexion entre le milieu de la rechercheet l’industrie demeure (toujours) problématique

Younès Djama - Alger (LeSoir) - L’Algérie doit exploiter leproduit de la recherche scienti-fique dans le développement del 'économie nationale et faireconfiance aux compétences scien-tifiques nationales. C’est le mes-sage clé qu’a voulu faire passer,jeudi à Alger, le ministre del'Enseignement et de la Formationprofessionnels, ministre del'Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique par intérim,Mohamed Mebarki, et qui inaugu-rait le Salon national des produitsde la recherche scientifique (du 18au 21 mai, au Palais desExpositions).

Venu en compagnie demembres du gouvernement à l'ou-verture du Salon national des pro-duits de la recherche scientifique,Mebarki a précisé que la conjonc-

ture économique actuelle nécessi-tait une coordination entre l'univer-sité et l'entreprise économique etindustrielle. «Le secteur de l'ensei-gnement supérieur et de larecherche scientifique doit prendreconscience de l'importance de sonrôle dans l'accompagnement dessecteurs productifs pour répondreaux préoccupations des opéra-teurs dans différents domainesafin de réduire la facture d'impor-tation», a-t-i l ajouté. Dans lemême contexte, i l a relevé lanécessité «d'établir des relationsdurables entre les établissementsde recherche et l'environnementéconomique et social en vue detransférer les recherches, lesexpériences et l'innovation techno-logique au secteur de la produc-tion». Cependant, observe leministre, le problème de

connexion entre le milieu de larecherche scientifique et le tissuindustriel demeure posé. «C’estl’entrave principale de la commer-cialisation et l’industrialisation desprototypes des inventions misesau point», a-t-i l concédé. Etd’ajouter que «la réalisation d’unexemplaire d’une innovationnécessite un coût d’investisse-ment conséquent, du fait qu’il fautune quantité suff isante pourrépondre aux besoins du mar-ché». Dans le même sens, ledirecteur général de la recherchescientifique et du développementtechnologique (DGRSDT),Abdelahmid Aourag, a révélé quela difficulté réside aussi dans lefait que le t issu industriel estconstitué en majorité de PME/PMI,qui sont, donc, dans l’incapacité

de subvenir à la demande localedu fait de la faiblesse de leurs res-sources financières.

A l'occasion de cette manifes-tation scientifique, plusieurs pro-duits scientifiques y seront présen-tés, à savoir la première puceélectronique, le premier satellite,le premier drone, ainsi que ladécouverte du chercheur SaïdBouhellal, faite sous forme denouvelles technologies dans ledomaine de la préservation del 'environnement et de la luttecontre la pollution plastique.

La manifestation est dédiée àla présentation des derniers pro-duits et inventions scientifiquestout en constituant une opportuni-té d'échange d'expériences et deconnaissances entre chercheurset étudiants. Y. D.

Saïd Bouhellal, enseignant chercheur à l’Universitéde Sétif, qui vient de mettre au point un procédé révolu-tionnaire permettant de recycler les déchets de plas-tique, en les décomposant et en leur faisant retrouverleur configuration initiale, sera l’attraction du Salon dela recherche scientifique qui s’est ouvert jeudi à Alger.

FONDATION SLIMANE AMIRATLa Fondation organise le samedi 20 mai, à partir de 14 h,

au Palais de la culture, une conférence qui sera animée par M.Khalfa Mameri ayant pour thème «Vie et combat du colonelKrim Belkacem».

Le public est cordialement invité.

Page 5: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Mounira Amine-Seka - Alger (LeSoir) - Selon le directeur commercialde la compagnie Air Algérie, ce der-nier mouvement de protestation quisurvient après celui de l’équipe demaintenance, en février dernier, estlié à des doléances d’ordre salarial.«Si la compagnie n’a pas pu prendreses dispositions, c’est uniquementpar ce que la grève n’a pas étéannoncée», a-t-il déclaré, ajoutantque «dès le déclenchement de cettegrève, la direction a procédé à desnégociations pour faire valoir la voiedu dialogue et éviter les répercus-sions négatives sur le fonctionne-ment de l’entreprise. Chose qui a toutde suite porté ses fruits, puisque lacompagnie a repris ses activitésquelques heures après». Pour éviterce genre de désagréments, le direc-teur commercial a déclaré que lacompagnie reste disposée à établirun climat de confiance avec tous sespartenaires sociaux, «d’ailleurs, nousavons tenté de rattraper tous lesdésagréments qui en ont découlé lematin même», a-t-il souligné.

Concernant la relation de la com-pagnie avec ses clients, M. Houaoui adéclaré que la nouvelle équipe de ladirection générale s’attelle à traiter lesdoléances qui reviennent le plus sou-vent, qui sont de l’ordre de la ponctua-lité. «Ces derniers trois mois, la ponc-tualité s’est améliorée de 75%, ce quiest le résultat de l’adhésion de l’en-semble des personnels d’Air Algérie,aussi bien le personnel navigant, com-mercial, que celui de la maintenance.Aussi, le personnel au sol a améliorésa qualité d’accueil. Quant aux 25%restants, cela dépend de l’infrastructu-re aéroportuaire qui doit répondreégalement aux exigences.»

Air Algérie renouvelle sa flotte et déploie

son réseauLe directeur commercial de la

compagnie a déclaré que l’entrepriseaérienne nationale a acquis entre2015 et 2016 un nombre de 16

avions qui comptent : 3 Airbus A330,10 avions de type 737 ; et 3 avions detype ATR 72 600. Pour rappel, l’an-cien directeur général de la compa-gnie, M. Bouderbala, avait parlé d’unplan relatif à l’acquisition d’une nou-velle flotte qui a été validé par leconseil d’administration, consistant àacquérir de nouveaux appareils entre2016 et 2022 ; et entre 2022 et 2029,comprenant entre 20 et 22 avions. Ace propos, M. Houaoui a indiqué quela compagnie procède à des ana-lyses non seulement pour l’acquisi-tion de nouveaux avions, mais égale-ment pour le retrait des anciens, dansle but de s’adapter au marché«auquel nous faisons face. Il fautsavoir que nous comptons une flot-tille de trois avions de type 767 quisera retirée, à l’approche du pro-gramme hiver, ce qui nous permettrad’adapter la flotte aux besoins de lacompagnie, en fonction de sondéploiement sur plusieurs marchés,dans le cadre du plan de son déve-loppement qui sera accompagné parla nouvelle infrastructure qui devraitêtre mise en place au niveau du nou-vel aéroport d’Alger, avec une capa-cité de 10 millions de passagers».

Cela entre dans le cadre de lanouvelle politique «hub» de la compa-gnie qui entend renforcer ses lignessur le marché Afrique, appelé le traficde 6e liberté, en destination del’Afrique de l’Ouest, mais égalementconquérir des marchés nouveaux,comme la destination du Camerounou encore de Libreville. Selon le res-ponsable, l’élément prépondérant quedétient l’infrastructure aéroportuaireest le développement de cette straté-gie qui permettrait au client d’avoir unmeilleur traitement au niveau d’unaéroport intermédiaire.

Concernant la ligne Alger-NewYork qui devrait s’ouvrir en 2018, ilreste un objectif que souhaiteraitmettre en place Air Algérie qui a déjàémis le vœu de développer sonréseau sur l’Amérique, au-delà de laligne de Montréal, en mettant enplace la ligne John-Fitzgerald-

Kennedy, à New York, «qui ne peutse mettre en place que via le proces-sus d’audit et de certification de lapart de l’autorité aérienne FederalAviation Administration (FAA). Uneimplication pas forcément liée à AirAlgérie, mais également aux autori-tés de l’aviation civile algérienne»,précise M. Houaoui.

Un dispositif spécial pour la saison estivale

Pour la saison estivale qui s’étaledu 18 juin au 16 septembre dechaque année, la compagnie AirAlgérie mettra en place un dispositifvisant essentiellement à prendre encharge les demandes de réserva-tions et de transport des passagers,injectant une capacité en sièges deplus de 2 455 034 sièges, pour toutesla saisons, selon les déclarations dudirecteur commercial. Soit, une aug-mentation de 1%, comparée à l’andernier. Il faut savoir que la part laplus importante de ce dispositif,déclare M. Houaoui, est celle duréseau France qui est le plus impor-tant, avec une capacité de plus de 1096 264 sièges. Quant au réseaudomestique (lignes intérieures), lacapacité a évolué de 722 722 sièges.

Aussi, concernant la billetterie, lavente des billets, le directeur com-mercial a fait savoir que «la vente desbillets en ligne est effective depuis lemois d’octobre 2016, moyennant lacarte CIB, «cette procédure facilite latâche à la compagnie, surtout que leclient n’est pas obligé de se dépla-cer». A ce sujet, M. Zoheïr Houaoui alancé un appel aux banques afin demettre en place un code de sécuritéinternet spécial aux clients, pour leurpermettre l’achat en ligne en toutesécurité, soulignant que «le code desécurité a permis de passer d’unachat en ligne par jour à 20, ce quiest encourageant», ajoutant que«depuis 2008, l’achat des billets enligne était effectué via des cartesbancaires internationales, telles lescarte VISA, Master Card et autres.Aujourd’hui, l’amélioration du siteweb d’Air Algérie facilite mieux latransaction».

Concernant le prix des billets, ilest fixé selon le système manage-ment qui est pratiqué par l’ensembledes compagnies aériennes, ce qui

est une dynamique qui s’installeentre l’offre et la demande et «nouspratiquons des tarifs suivant le mar-ché, même si Air Algérie fait degrands efforts dans ce domaine. Ilfaut savoir que depuis le 4 janvier2016, notre compagnie fait des offresde prix spéciaux que nos clients peu-vent retrouver sur notre site web. Cestarifs typologiques s’adressent auxenfants, aux familles, aux séniorsallant entre 40 et 65% ; et aux étu-diants qui peuvent avoir des réduc-tions allant jusqu’à 25%. Des procé-dés appliqués tout au long de l’an-née, y compris durant le mois sacré,dans le but de fidéliser nos clients»,précis-t-il, expliquant que le revenumanagement sert à compartimenterla capacité de l’avion en plusieurscapacités, allant des tarifs moinschers vers les plus chers. «Si le clientne trouve pas de billets disponiblesdurant la promotion des tarifs, c’estque l’avion est complet, ce qui est lebut de cette offre», explique-t-il.

Concernant les billets domes-tiques qui reviennent plus chers queles billets vers l’international, pourexemple : Alger-Djanet au prix de 28000 DA ; Alger-Marseille au prix pou-vant atteindre les 22 000 DA, M.Houaoui explique que les prix deslignes domestiques n’ont pas bougédepuis l’année 2004, soulignant quela distance entre Alger et Djanet estd’environ 2 000 kilomètres, ce quiéquivaut Alger-Paris, soulignant queles lignes domestiques bénéficientégalement d’offres exceptionnelles,allant jusqu’à 25%. Sur ces offres,M. Houaoui précise qu’Air Algérieest la seule compagnie qui offre unexcédent de bagages allant jusqu’à5 kilos à ses clients, sans pourautant être en possession de cartede fidélité.

Aussi, la concurrence faite par lescompagnies low cost (moindre coût),dont la compagnie Transalia et AtlasAtlantic et Jet Air Fly, est contrée parune stratégie déployée par Air Algériequi doit faire face en ralliant l’aspectcoût, sachant que les compagnieslow cost n’offrent pas les mêmes ser-vices qu’une compagnie régulière.

Quant à la question d’un auditeurrelative aux écarts de comportementde certains employés d’Air Algérie, ledirecteur commercial a déclaré que«notre compagnie est certifiée ISO9001 2000, dont le principe estl’écoute client. Il faut savoir que nousavons une structure qui répond auxdoléances de nos clients qui peuventy dénoncer ce genre de comporte-ment», précise-t-il.

Même si la compagnie emploie 9000 personnes, il faut savoir, selon ledirecteur commercial, que le nombred’employés est fixé par la loi du ratioqui détermine le nombre d’employéspar avion, dans le but d’offrir unmeilleur service qui permettrait unemeilleure productivité, sachant qu’AirAlgérie possède une flotte de 60avions. «Les désignations de tous lespostes, y compris ceux de représen-tation à l’étranger, se font conformé-ment aux procédures des ressourceshumaines qui font des recrutementsde manière transparentes», préciseM. Houaoui.

Quant au bilan financier, le direc-teur commercial de la compagnie adéclaré que «le bilan est équilibré etne coûte absolument rien au Trésorpublic, ce qui lui permet de mieux sedévelopper et atteindre ses objectifs,à l’avenir». Concernant sa publica-tion, le responsable a répondu quecela relevait de la décision de ladirection financière.

M. A.-S.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 5Actualité

GRÈVE À AIR ALGÉRIE

Les explications du directeur commercial La journée du 16 mai 2017 a été marquée par une grève du

personnel navigant d’Air Algérie, ce qui a valu de grandesperturbations des vols, tant au niveau national qu’internatio-nal. Le directeur commercial d’Air Algérie, M. ZoheïrHouaoui, a été l’invité, jeudi, de la radio Alger Chaîne 3.

Younès Djama - Alger (Le Soir)- Sont attendus des représentants dela Tunisie, de la Palestine, de laSyrie, de l'Égypte, de la Turquie, desÉmirats arabes unis, du Mexique, dela France, de la Malaisie, du Portugalet de l'Éthiopie. Ce Salon — devantregrouper 210 exposants, dont 25représentants de 11 pays étrangers— se veut, selon les organisateurs,une «grande manifestation annuelledu tourisme, pour que tous les parte-naires nationaux et étrangers dusecteur, ainsi que les professionnelspuissent échanger, entre eux, desexpériences et des contacts directs,en exposant leurs produits touris-tiques, dans l’objectif d’attirer les tou-ristes en prévision de la saison esti-vale».

Cette 18e édition permettra égale-ment aux visiteurs de découvrir lesdifférentes expositions touristiquesdisponibles durant la prochaine sai-son estivale, afin qu'ils puissent choi-sir leurs destinations touristiquesadéquates avec leurs besoins.

Le Salon est, en somme, «uneoccasion importante pour dynamiserle tourisme domestique, et ce, en fai-sant connaître les différentes capaci-tés dont dispose l'Algérie en matièrede tourisme, dans le but d'attirer leplus grand nombre de touristes»,note le directeur de l'Office, mettantl’accent sur le fait que les marchésinternationaux du tourisme sontorientés, ces dernières années, versce produit qui associe pérennité etdurabilité, dans ces conditions.

Le ministre du Tourisme,Abdelwahab Nouri, a annoncé que legouvernement a pris des mesures defacilitation pour la création desagences de voyages. «Le Premierministre a signé un décret qui simpli-fie et facilite les procédures de créa-tion des agences de voyages. Nousavons mis en place un groupe de tra-vail autour du visa, pour en faciliterl’octroi aux touristes étrangers etnous avons maintenu le fonds d’aideau profit des artisans en dépit de lacrise financière», a-t-il fait savoir.

Le ministre, qui a visité les standsen présence des membres du gou-vernement et de la ministre duTourisme de la Tunisie, Selma ElloumiRekik, a souligné l'importance de cetévénement pour faire du secteur unsubstitut aux hydrocarbures. «Nousdevons dire la vérité aux citoyens.Nous ne pouvons pas changer lasituation du jour au lendemain. Maisnous avons un programme ambitieuxpour combler les lacunes du secteuret le booster en avant.»

Y. D.

TOURISTES ÉTRANGERS

Vers la facilitation de l’octroi des visas

Le Salon international du tourisme et des voyages (Sitev2017) a été inauguré jeudi après-midi au Palais desExpositions des Pins-Maritimes. Placé sous le signe : «2017: Année internationale du tourisme durable pour le dévelop-pement», le Salon, qui s’étalera jusqu’au 22 mai, verra laparticipation de pas moins de onze pays étrangers.

6e JOURNÉE PHARMACEUTIQUENATIONALE

La promotion de l’industriepharmaceutique en question

La sixième journée pharmaceutique nationale qui se tient depuis la soi-rée d’hier consacrée exclusivement à l’accueil des invités ainsi qu’à lacérémonie officielle d’ouverture à l’hôtel Marriott de Constantine se pen-chera dès aujourd’hui sur les questions inhérentes à la promotion et la pro-tection pharmaceutique nationale ; thème générique choisi par ses organi-sateurs du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens d'Algérie (CNOP),du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) et de la Section ordi-nale régionale des pharmaciens.

Plus d’une dizaine de communications d’éminents spécialistes et/ouintervenants dans le domaine pharmaceutique ponctueront les travaux decette journée de samedi qui sera animée, également par des débats nonmoins importants à l’élaboration des recommandations attendues de ceconclave.

Le «la» sera donné par la directrice générale de l’Agence nationale desproduits pharmaceutiques (ANPP) Mme Benayed en l’occurrence et le Dr

Allouache Bachri qui présenteront ce nouvel organisme créé il y à peineune année et devenu opérationnel depuis février dernier seulement.

Pour rappel, l’ANPP qui est une autorité administrative indépendante apour mission «de veiller au contrôle de la qualité, de la sécurité, de l'effica-cité et du référentiel des produits pharmaceutiques et des dispositifs médi-caux à usage de la médecine humaine» de même qu’elle se charge de l'en-registrement de médicaments et l'homologation des produits pharmaceu-tiques et des dispositifs médicaux.

La pharmacovigilance en Algérie sera également au menu à travers lescommunications du Pr Loumi et du Dr Boubertakh Leila du Centre nationalde pharmacovigilance et de matériovigilance. Considéré comme un pôled’excellence régional, l’Institut national de criminalistique et de criminologie(INCC-GN) sera représenté par le Cdt Boumerah Yacine qui débattra luidu rôle de l’INCC dans la lutte contre le phénomène de commercialisationillégale des médicaments psychotropes.

Les défis de la qualité des médicaments, l’industrie pharmaceutiqueentre contraintes et perspectives, l’evaluation 2016 de l’officine algérienne,quels intérêts pour l’industrie des dispositifs médicaux algériens dansl’adoption de la certification et marquage CE, pour un développement phar-maceutique de qualité : quelles perspectives pour les biosimilaires : voieset moyens, information médicale adressée aux professionnels de la santéet enfin l’apport et les contraintes de la culture cellulaire dans le contrôlede la qualité, recherche et développement sont autant d’autres thèmeschoisis par les organisateurs et qui seront objets de communications etdébats entre spécialistes et opérateurs de ce secteur qui focalise l’intérêtparticulier des pouvoirs publics à travers une tutelle qui fait de l’industriepharmaceutique un fer de lance de sa politique de réforme. K. G.

Page 6: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Plusieurs entreprises en production ontété visitées, dont Méga-Papier, spécialiséedans la transformation du papier dans toutesses formes, afin de satisfaire les utilisateursde ce produit, destiné à l’emballage médical,du papier fax, d’auto-collant et le papier ther-mique.

Cette entreprise, qui s’étale sur unesuperficie de 10 000 m2, avec une technolo-gie de pointe et un process de fabricationmoderne, nourrit une grande ambition : l’ac-cès aux marchés extérieurs, notamment lespays arabes et africains, dans un premiertemps.

Toutefois, une partie de la production estdéjà exportée vers l’Italie et la Suisse. Selonles informations données au wali, cette unitéa réalisé un chiffre d’affaires de 1 537 mil-

liards de DA durant l’exercice 2015 et de 1425 milliards de DA en 2016 et emploie 100personnes permanentes. En guise d’encou-ragement au directeur de cette unité, le chefde l’exécutif a assuré ce dernier de toute l’ai-de et l’assistance de la wilaya pour l’exporta-tion du produit vers l’étranger.

Lors de cette tournée, le chef de l’exécutifs’est, ensuite, rendu à l’entreprise privée Lit-Mag, spécialisée dans la fabrication de la lin-gerie de maison d’une grande qualité. Le chef

de cette entreprise a fait part au wali de sondésir d’agrandir cette entreprise pour créerune unité de production spécialisée dans laconfection de salons de voiture, ce qui per-mettra la création de nouveaux postes de tra-vail au niveau de la wilaya.

Après le logement, les infrastructures,l’heure est venue pour la relance de l’écono-mie et surtout l’absorption du chômage quitouche plutôt les jeunes.

M. Zenasni

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAgE 6Régions

ZONE INDUSTRIELLE DE TLEMCEN

Relance de la production et création d’emplois

La visite du chef de l’exécutif à lazone industrielle de Chetouanerépond à des priorités de l’heure : àsavoir encourager l’investissementrentable, la relance de la productiondans le but de faire connaître le pro-duit algérien et son exportation.

A ce titre, plusieurs opéra-tions ont été effectuées par lapolice judiciaire qui a permis derelever plusieurs infractionsliées aux stupéfiants et psy-chotropes, notamment l'usage,la détention et les ventes.

A ce titre, les statistiques dela Sûreté de wilaya ont fait res-sortir, durant l'année 2015, l'ar-restation de 195 personnes,dont 6 mineurs et une jeunefille. Ces derniers avaient enleur possession 4 kilo-grammes, 180 grammes de kiftraité et 25 585 comprimés psy-chotropes.

En 2016, 3 kilogrammes dekif traité et 38 655 compriméspsychotropes ont été saisis.Cette opération s'est soldéepar l'arrestation de 253 per-sonnes, dont 7 mineurs. Etenfin, pour la période du pre-mier trimestre 2017, elle s'estponctuée par l'arrestation de48 personnes, en possessionde 670 grammes de kif traité,589 comprimés psychotropeset 82,81 grammes de cocaïne.

La police fait aussi dans laprospective pour arrêter lamachine infernale de ladrogue, elle explore les terri-

toires de la drogue, et tous lesespaces territorialisés par laviolence, ce qui a permis à lapolice des stupéfiants de faireune cartographie des zones dela ville et des villages, desroutes, rues et ruelles emprun-tés par les trafiquants dedrogue et toute autre forme dedélinquance tel le terrorisme.

Les experts de la policesavent que les narcotrafi-quants, quel que soit leurdegré d'implication dans lamachine criminelle, sont sus-ceptibles d'avoir un lien étroitavec le terrorisme.

A l'inverse du pétrole, le tra-fic de drogue est devenu pournotre voisin, le Maroc, unesource inépuisable et des plusrentables, pour renflouer sesbanques en ces temps de criseéconomique. Le roi du Maroc,

et ce n'est un secret pour per-sonne, gère le cartel de ladrogue comme une multinatio-nale : le meurtre vaut licencie-ment, la décapitation que l’onvoit sur Youtube, vaut publicitéet la production de drogue etles psychotropes provenant duMaroc vers l'Algérie valentdiversification des marchés.

Le roi du Maroc MohammedV a surpassé la reine Victoria1re dans le trafic de la drogue.En effet, la reine Victoria 1re

d'Angleterre, en 1819-1901,produisait l'opium en Inde, puisl'importait de Chine par milliersde tonnes.

La lutte contre la machineriediabolique de la drogue est l'af-faire de tout le peuple algérienet non pas uniquement desservices de sécurité.

Layachi Salah Eddine

BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

La lutte contre la drogue, une prioritéLa lutte contre la consommation de la drogue et sa

vente constitue une priorité pour la police de lawilaya de Bordj-Bou-Arréridj et un moteur des plusimportants pour la mobilisation de toutes les compé-tences des éléments de la DGSN, pour endiguer lefléau de la drogue.

Afin d’assurer la réussite dela prochaine saison estivale,des douaniers, tous gradesconfondus, ont assisté à cetterencontre pour être destina-taires des nouvelles simplifica-tions de procédures pour amé-liorer l’accueil des voyageursnotamment nos compatriotesvivant à l’étranger au niveau del’aéroport de Chlef et au portde voyageurs de Mostaganem.

Dans ce cadre, des documentsde déclarations de devisesseront mis à la disposition desvoyageurs à bord des avions etdes car-ferries pour réduire lefacteur temps d’attente lorsdes vérifications dans lespostes douaniers.

Dès le mois de juin,Mostaganem se prépare àrecevoir un afflux important denos émigrés et des touristes

avec un nombre important debateaux qui vont desservir lesports de Valence, Alicante etBarcelone.

Pour cela, la Direction desdouanes de Mostaganem envi-sage de renforcer ses équipespour le traitement des passa-gers afin de faciliter l’accueil etle séjour des émigrés et destouristes.

L’application de cesmesures a été décidée dans laperspective des actions conte-nues dans le plan stratégiquedes Douanes algériennes(2016-2019) relatif à l’assistan-ce des dispositions d’accueil etd’orientation de nos ressortis-sants vivant à l’étranger.

A. B.

DOUANE DE MOSTAGANEM

Un dispositif d’accueil pour les émigrés

Une journée d’étude organisée par la Direction régio-nale des douanes regroupant les unités de Mostaganem,Relizane, Chlef et Tiaret, en coordination avecl’Entreprise portuaire de Mostaganem, s’est tenue avant-hier à la bibliothèque de la Salamandre pour traiter desprocédures de facilitations consacrées aux voyageurs eten prévision des préparatifs de la saison estivale.

SIDI-BEL-ABBÈS

Le SNTE préparela prochaine

rentrée scolaireDans la journée de jeudi dernier, le

SNTE (Syndicat national des travailleursde l’éducation) a organisé une rencontrepour débattre des problèmes du secteuren vue de préparer la rentrée scolaire2017-2018. Tout d’abord, le SG dubureau local a abordé les défaillancescomme le manque de coordination entrela direction, la coordination de l’éducationet la commission paritaire accusant ladirection du secteur à Sidi-Bel-Abbès deprise de décision unilatérale sans concer-tation avec les représentants des tra-vailleurs. Ce qui, d’après lui, déstabilise lesecteur ajoutant qu’elle n’a pas de rela-tion avec la Fonction publique et lecontrôle financier qui sont très importants.

Le SG a, en prévision de la prochainerentrée scolaire, demandé plus demoyens pour mener au mieux la missionpour un meilleur rendement, l’égalitéentre les différents partenaires, l’activa-tion des commissions paritaires et lacoordination avec les travailleurs.

L’intervenant a aussi abordé les diffi-cultés des enseignants, du corps com-mun et des fonctionnaires des labora-toires dans l’accomplissement de leurnoble mission. A. M.

L’analphabétismeen net recul

A Sidi-Bel-Abbès, l’analphabétisme aenregistré un net recul en 2016-2017 etquelque 23% des 7 000 apprenants ins-crits, dont 6 000 femmes, se sont libérésde l’analphabétisme.

En 2015-2016, 1627 apprenants ontdécroché leur diplôme d’où un taux deréussite de 97,13%.

Avec de tels résultats enregistréscontre l’analphabétisme, on ne peut quesaluer les efforts des services compé-tents et des enseignants sans oublier lavolonté des apprenants qui, malgré quel-quefois leur âge avancé, ont un désirfarouche de vaincre l’illétrisme qui repré-sente un grand handicap dans leur viequotidienne.

Dans la journée de jeudi dernier, 1 500apprenants dont 1 308 femmes ont subiles épreuves d’arabe et de calcul duniveau 3, dans 28 centres ouverts à leurintention, à travers les 52 communes dela wilaya. A. M.

Phot

o : D

R

RELIZANE

À quand une battue des sangliers ?Les habitants de la région de Benfemad, rattachée à la com-

mune d’Oued-Djemaâ, dans la wilaya de Relizane, s’inquiètentpour leurs cultures maraîchères détruites par les sangliers, cesderniers temps. Un phénomène inhabituel, vu qu’à la tombée dela nuit, des sangliers affamés investissent l’axe reliant le douarà leurs champs et y restent jusqu’aux alentours de 8h du matin.

Ces agriculteurs expliquent que la présence de ces animaux serait due àl’existence d’une décharge publique, ajoutez à cela que beaucoup d’habitantsjettent leurs ordures ménagères au niveau d’habitations démolies qui se trans-forment en dépotoirs.

Outre cet axe, plusieurs localités souffrent de ce même problème et sevoient ainsi contraintes à observer un couvre-feu forcé, établi par une horde desangliers, dès la nuit tombée.

Par ailleurs, les automobilistes s’inquiètent de la situation et craignent lasurvenue d’accidents, causés par le passage de ces sangliers, surtout quel’éclairage public est inexistant sur les artères concernées.

Le comble, c’est que les habitants de ces régions ne peuvent rien, face àdes bêtes féroces dont le nombre augmente de jour en jour.

Certains agriculteurs se sont même plaints des dégâts causés par ces san-gliers aux tubes d’irrigation et d’arrosage de leurs terres.

Ces habitants demandent une campagne de battues auprès des instancesconcernées. A. Rahmane

Page 7: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Les plongeurs de laProtection civile d’Annaba ontrepêché en milieu de matinéejeudi dernier, les corps de deuxjeunes noyés au niveau du quaid’échouage de Aïn Barbar, com-mune de Seraïdi (Annaba). Ilsont mobilisé une équipe de l’uni-té spécialisée dans les interven-tions en mer constituée d’uneembarcation semi-rigide, de troisplongeurs, de deux ambulanceset six agents de secours.

Les recherches ont duré prèsde deux heures à l’issue des-quelles deux corps ont été repê-chés d’une profondeur de 10mètres Il s’agit de deux jeunesrépondant aux initiales de K. A.

R., 33 ans, et Kh. R., 30 ans, ori-ginaires respectivement de BabEzzouar (Alger) et deConstantine.

Les plongeurs de la Protec-tion civile poursuivaient leursrecherches en fin de journée dece jeudi, pour le repêchaged’éventuels autres corps dejeunes harragas noyés. Les deuxvictimes faisaient partie de 25candidats à l’émigration clandes-tine qui ont pris le large dans lespremières heures (environ 2h)de la journée de mardi, entassésdans une barque traditionnelle.

Après quelques kilomètresseulement de la côte, la barque,en raison de la surcharge, a cha-

viré et les 25 jeunes se sontretrouvés dans l’eau, sans autremoyen, que leurs forces, pourregagner le rivage.

Une grande partie des resca-pés ont rejoint à la nage, laplage rocheuse du Vivier où, parun concours de circonstance,des gendarmes en patrouilledans les parages ont pu lessecourir vers 5h du matin. Ilsétaient extenués et certains ontmême perdu connaissance.Evacués aux urgences de l’hôpi-tal Ibn Rochd, ils ont été pris encharge par les médecins de ceservice.

Rétablis le jour suivant, etcraignant que d’autres jeunessubissent le même calvaire, ilsont informé les gendarmesqu’une autre expédition, consti-tuée de 39 harragas, se prépa-rait à prendre la mer le jourmême, c’est-à-dire mercredi.

Dissimulés dans les maquis deOued Akeb (Seraïdi), proches dela plage d’où devaient prendre lamer ces harragas, les gen-darmes n’ont pas eu beaucoupde difficultés pour les arrêteravant leur embarquement.

En l’espace de 24 heures,les gendarmes ont mis en échecdes tentatives d’émigration clan-destine d’une soixantaine dejeunes dont un mineur et troisjeunes femmes, âgés de 17 à 35ans. Un nouveau phénomène deharga est constaté ces derniersmois à partir des côtes annabiesvers celles sardes (Italie).

En effet, ils sont nombreuxceux qui viennent de plusieurswilayas du centre et de l’ouestdu pays, notamment Alger, TiziOuzou et Oran, outre, bien sûr,ceux des wilayas de l’Est, pourtenter l’aventure.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAge 7Faits divers

ANNABA

Deux corps de harragarepêchés à Aïn Barbar

Au vu de l’ampleur prise ces derniers jours parles tentatives d’émigration clandestine à partir descôtes d’Annaba, ce qui était à craindre s’est mal-heureusement produit.

Une fois le corps évacué surl’hopital Sidi Bouabida d’El Attaf,l’enquête a débuté par une largediffusion, à toutes les unités,d’un bulletin de recherche relatifà la disparition du véhicule de lavictime par les services de lagendarmerie.

Deux jours plus tard, cettefois à Relizane, les services dela Sûreté de Wilaya ont été aver-tis qu’au niveau du marché localhebdomadaire de voitures, unjeune homme de 21 ans s’ap-prêtait à vendre la voiture signa-lée pour un prix de 41 millionsalors qu’au cours du marché,

elle valait plus du triple. Les poli-ciers se sont alors immédiate-ment déplacés sur les lieux etont interpelé le jeune homme quine détenait aucun document offi-ciel attestant qu’il était propriétai-re du véhicule. Interrogé, lejeune homme aurait déclaré qu’ilavait reçu une communicationtéléphonique d’un réseau derevendeurs de voitures luidemandant de prendre posses-sion du véhicule et d’aller levendre sans papiers sur la placedu marché de Relizane.

Cependant, selon certainessources, l’examen du véhicule

par la police scientifique a misau jour des traces de sang à l’in-térieur du véhicule. Des gen-darmes assistés d’une commis-sion rogatoire, se sont déplacésà Relizane, et ont ramené levéhicule et pris en charge lejeune homme.

Soumis à un interrogatoire,les déclarations du suspect sesont avérées fausses. Confondupar des témoignages indé-niables, le jeune homme a finipar craquer et a donné la versionréelle des faits.

En fait, il avait commis lemeurtre à El Karimia (Chlef) etune fois son forfait accompli, il atransporté le corps dans lamême voiture et s’est débarras-sé du cadavre en l’abandonnantsur la route, de Tiberkanine. Lelendemain, la veille du jour dumarché, toujours selon nos

sources, il s’est déplacé àRelizane où il a passé la nuitchez une de ses connaissancessans lui avouer le crime qu’ilavait commis.

Pour ce qui est du mobile ducrime, le jeune homme auraitavoué qu’avec l’argent de lavente du véhicule, il projetait depayer sa traversée clandestineen direction de l’Espagne. Il neverra sans doute jamaisl’Alhambra s’il est reconnu cou-pable.

Il a été déféré au Parquet deAïn Defla, jeudi dernier. Aprèsavoir été entendu par le procu-reur de la République, puis parle juge d’Instruction, le jeunehomme de 21 ans, originaire d’ElKarimia, a été placé en détentionprovisoire, en attendant de com-paraître devant les juges.

Karim O.

TIBERKANINE (AÏN DEFLA)

L’auteur présumé du meurtre du bijoutier d’El Karimia arrêtéOn se rappelle que le 14 mai dernier au matin, la

brigade de la Gendarmerie de Tiberkanine avaitété avertie de la présence d’un corps qui gisaitdans une mare de sang, égorgé dans la nuit et sonvéhicule une KiA Picanto avait disparu.

L’opération qui s’est dérouléedurant la semaine écoulée a étédéclenchée suite à une informa-tion reçue par appel au 1548, fai-sant état de la présentation chezun notaire d’une procuration falsi-fiée que présentait un individu.Les policiers se sont immédiate-ment rendus sur les lieux et ontinterpellé l’individu originaire de lawilaya de Relizane.

Soumis à des vérificationsapprofondies il s’est avéré quetous ses documents officiels qu’ila présentés, carte grise, permisde conduire, passeport, CNIétaient faux puisqu’ils dési-gnaient une personne décédée.En fait, les investigations très

poussées ont permis de faire res-sortir que l’individu mis en cause

avait trempé dans une affaire defabrication de fausse monnaienationale, qu’il faisait l’objet derecherches depuis 14 années. Ilavait même été condamné a per-pétuité par contumace pour cetteactivité. Dans la foulée, outre lesdocuments saisis, portantcachets secs et humides avecgriffes de responsables d’unitéséconomiques, des faux, la policea saisi 2 voitures circulant avec

de faux documents aussi.Déférés au parquet de Aïn Deflaà la fin de la semaine écoulée, lequatuor a été entendu d’abordpar le procureur de la Républiquepuis par le juge d’instruction qui aplacé le principal accusé endétention provisoire, deux autresont été mis sous contrôle judiciai-re et le 4e membre de la banderelaxé.

K. O.

Démantèlement d’une bande spécialisée dans la falsification de documents officiels

Les éléments de la Brigade économique et finan-cière de la Sûreté de wilaya de Aïn Defla vient demettre fin aux agissements d’une bande qui s’étaitspécialisée dans la fabrication de faux documentsadministratifs, une bande composée de 4 éléments,âgés de 37 à 42 ans. L’un deux, le chef présumé dela bande, est originaire de Relizane tandis que les 3autres sont résidents de la wilaya de Chlef.

Selon des sources locales dignes de foi, jeudien milieu de matinée, un policier âgé de 34 ans,résident de la commune de Djelida, à 20 km ausud-ouest de Aïn Defla et exerçant au chef-lieude wilaya de Aïn Defla, s’est donné la mort d’uneballe à la tête, en sortant de son domicile situé àHay Kouadri, juste derrière le mur d’enceinte dumarché du centre de la ville, à l’aide de son armede service. Selon des sources locales, il s’agitd’un acte volontaire, motivé par des problèmespersonnels. La dépouille du défunt a été éva-

cuée vers 11h du matin, après constat de laPolice scientifique, par les éléments de laProtection civile à partir du domicile familial del’agent, vers l’hôpital Makour-Hamou où elle a étédéposée à la morgue en attendant les conclu-sions de l’enquête. Pour la police, il s’agit d’unaccident survenu lors de la manipulation de l’ar-me. On indique qu’une enquête est diligentée parl’inspection générale menée sous la conduite duprocureur de la République de Aïn Defla territo-rialement compétent. K. O.

DJELIDA

Un agent de police se tue avec son arme de service

NAÂMAUn pseudo-receveur d’un autocar vole

un passager marocainSuite à une plainte déposée par un passager de

nationalité marocaine, victime d’un vol de la part d’unpseudo-receveur d’un autocar, les éléments de laSûreté de daïra de Moghrar ont mis la main sur l’au-teur du vol, en flagrant délit.

Le ressortissant marocain qui disposait d’unesomme d’argent en liquide de 26 millions de cen-times, a été invité par le faux receveur de s’asseoirsur le siège avant et de lui remettre le montant encachette afin de ne pas être soumis aux contrôles deroute durant le trajet. Mais, une fois que le ressortis-sant étranger voulait récupérer son argent, le pseu-do-receveur lui remet 16 millions de centimes, en luidérobant 10 millions de centimes, sachant qu’il nepourrait déposer plainte. Mais le Marocain, arrivantau barrage fixe de la police de Moghrar, a interpelléles policiers qui l’ont aussitôt mis en fouille pourdécouvrir le pot aux roses dans ses poches soit les10 millions de centimes.

Le mis en cause, un trentenaire, ne pouvant expli-quer son geste, a été condamné par la justice à unan de prison ferme assorti d’une amende de 20000,00 DA.

B. Henine

YELLEL (RELIZANE)Saisie de 916,6 grammes

de kifLe procureur de la République près le tribunal deRelizane a ordonné, dans l’après-midi de ce jeudi,de placer en détention préventive deux narcotrafi-quants pour détention et commercialisation dedrogue, selon un communiqué émanant de la cellulede communication de la Sûreté de wilaya deRelizane.

La genèse de cette affaire remonte à mercredidernier. Suite à un barrage de routine dressé à l’en-trée de Yellel sur la RN4, les forces de la brigade judi-ciaire relevant de la Sûreté de daïra de Yellel ont pro-cédé à l’interpellation de deux jeunes à bord d’un caren provenance de l’Ouest et ont découvert sur euxune quantité de 9 16,6 grammes de kif, indique leditcommuniqué.

A. Rahmane

MOSTAGANEMUn puisatier enseveli

dans un puits qu’il creusait

Un puisatier de 38 ans a été secouru alors qu’ilétait enseveli, depuis plus de 8 heures dans l’affais-sement du puits d’une profondeur de 25 mètres qu’ilcreusait. Le drame s’est déroulé jeudi dernier audouar Rezaiguia dans la localité de Oued-El-Kheir.

Les sapeurs-pompiers appuyés par les élémentsde la gendarmerie et de volontaires ont manœuvrédes heures durant pour sortir le puisatier de sa pri-son de sable et de boue.

C’est avec des cordages que les secouristes ontd’abord tenté de sortir le pauvre homme du fond dupuits, réussissant quand même à libérer la tête et lesépaules de la victime, tandis qu’un des sapeurs l’ap-pelait par son nom pour le rassurer et le garderconscient. Heureusement qu’au bout de péniblesefforts l’opération de sauvetage réussit et l’hommeest sauvé d’une mort certaine.

Conduit par le SAMU à l’hôpital de Aïn Tedelès lavictime est hors de danger. A. B.

SIDI-BEL-ABBÈSUn jeune tombe d’unpoteau électrique

Dans la soirée de mardi dernier, la Protection civilea été alertée pour porter secours à un jeune hommeayant chuté d’un poteau électrique au niveau de la citédes 422 logements du chef-lieu. Malheureusement,elle n’a pu que constater son décès sur les lieux mêmede la chute. Que faisait-il sur un poteau électrique ?C’est une question à laquelle doit répondre l’enquêtediligentée par la police.

A. M.

Page 8: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Contribution

Sidi Abderrahmane fut tout cela enréalité. Il fut le prédicateur, l’enseignant,le chercheur, le voyageur, le théologien,le philosophe, le poète, l’écrivain, ensomme le savant distingué qui avait lesouci de concilier le çoufisme et la loi, deprésenter des œuvres tout en beautédont une remarquablement réussie, lecommentaire du Livre Saint : Les mer-veilleux joyaux de l’exégèse du Coran,suivie d’une compilation sur les fins der-nières. Il fut également cet homme pleinde zèle qui n’avait cessé d’éduquer lesjeunes, d’animer des conférences et deperpétuer ce bouillonnement des idéesqui représentait toute la force de l’Islam.Ainsi, pour mieux le connaître et amenerles jeunes à s’intéresser davantage ànotre Histoire, à ces illustres person-nages qui ont laissé des trésors inesti-mables pour la postérité, aux événe-ments qu’ils ont créés et aux plaisirsqu’ils ont suscités par leurs exploits, ilserait utile de consulter les archives del’époque... Voyageons donc pour eux etpour nous à travers le temps.

Dzayer — Alger —, villede Sidi Abderrahmane

À l’époque des Béni Abdel Wad,Dzayer (Alger) a connu une certaineconsternation lorsqu’Abou Hamou 1er

s’est trouvé confronté à des problèmesavec les Mérinides à l’ouest et avec lesHafçides à l’est. C’est alors qu’elle com-mença à prendre du recul vis-à-vis de sesanciens protecteurs et à s’imposer entant que ville indépendante sous l’autoritédes Tha’aliba qui étaient installés, justedans la Mitidja.C’est de ce microcosme qu’a émergé

cet éminent savant, Sidi AbderrahmaneEtha’alibi, dont l’heureux destin le fit pro-tecteur ou, dans le langage populaire, lesaint patron d’Alger.Nous étions au début du XVe siècle, en

cette période où ce qui allait devenir lacapitale et prendre beaucoup d’expan-sion dans le Maghreb et le Bassin médi-terranéen multipliait ses relations mari-times avec de nombreuses villes euro-péennes dont les navires accostaient fré-quemment dans son port, bien avant cesiècle. Il existe pour cela des documentsqui remontent au XIIe siècle et qui attes-tent qu’Alger avait d’importantes relationséconomiques avec l’Europe et notam-ment avec les Italiens et les Espagnols etque son port, de par sa position straté-gique dans la Méditerranée, était bel etbien mentionné dans toutes leurs cartescomme un grand port maritime et uncomptoir commercial.Alger a connu également, en cette

période, un rayonnement culturel etscientifique des plus conséquents, àl’image des autres capitales islamiquesdu Moyen-Orient et du Maghreb. N’est-ce pas que Abdel Basset Ibn

Khalil El Malti — XVe siècle — en entre-prenant un voyage au Maghreb pour étu-dier la médecine a dit de notre ville :«Nous sommes rentrés à Alger, nousavons imploré les faveurs de notre véné-ré cheikh, le professeur et l’éminent

savant Sidi Abderrahmane Etha’alibi etnous avons écouté attentivement lamorale qui découlait de son propos. Nouslui avons posé quelques questions surdes sujets délicats qui nous préoccu-paient et, aussitôt, il nous a répondu avecbeaucoup d’assurance, de sagesse et declarté. En outre, nous avons étudié avecénormément d’attention quelques- unesde ses œuvres et principalement sonmajestueux commentaire sur la Coran.Franchement, il nous a été d’un grandapport.» C’est grâce au travail sérieux dusaint Sidi Abderrahmane Etha’alibi, en faità la semence qu’il a jetée partout, queDzayer (Alger) a connu un peu plus tard,du temps des Béni Mezghenna, cettegrande tribu des Sanhadja, une floraisond’écoles — appelées communémentmédersas — de cercles culturels, demosquées, une quantités appréciablesde poètes et d’hommes de lettres et d’es-prit. Il était tout à fait normal, dans ce cli-mat de culture, que la langue arabe ait putrouver tout son épanouissement et n’aiteu l’ombre d’un doute d’être un jour reje-tée, persécutée ou de subir des désagré-ments. Ainsi, il y avait à Alger une ruespécialement réservée pour les œuvres

et les compilations de grands savants,dans les domaines scientifique et littérai-re. Cette rue était fréquentée par tous leslettrés de la ville et par les étudiants dontle nombre augmentait d’année en année.Un des ministres du Maghreb, Abou ElHassan Ali Ibn Mohamed Et Tamekrouti,en visitant la ville au XVIe siècle, alorsqu’il était en transit pour se rendre àIstanbul, disait : «Alger est une ville bienpeuplée... Les demandeurs de savoirsont non seulement très nombreux maisaussi très instruits. Les livres existent enabondance. En tout cas, il y a plus delivres à Alger que dans toute l’Afrique. Ony trouve à Alger beaucoup de livres d’An-dalousie...»

Qui est Sidi Abderrahmanepour les jeunes

Oui, cette question mérite d’être poséecar, d’aucuns, parmi les jeunes et lesmoins jeunes, ne connaissent pas vérita-blement ce grand Homme, s’il n’y avaitpas son nom qui passe bien, dans Algeret ailleurs, pour désigner la «MédersaEtha’alibiya» ou pointer une «qobba»sous laquelle repose le «wali vénéré» quise situe à la rue Bencheneb, hier la rueMarengo, en plein cœur de la capitale.Mais avant de pénétrer cette période

de l’Histoire, durant laquelle a vécu cegrand savant algérien, continuons sur l’undes principaux repères ayant trait à sonvénérable personnage, pour le situerdans l’ambiance algéroise, avant mêmede le faire connaître aux siens. Il s’agit de la Médersa – et vous l’avez

bien compris — ce sanctuaire du savoirqui porte bien son nom. Ainsi, on ne peutparler de cette légendaire bâtisse sansrendre hommage, une fois de plus, àcelui que le destin a désigné pour êtreglorifié, des siècles après sa mort, aufronton de cette première institution édu-cative performante, réanimant ainsi par letruchement de ce nom familier à tous lesAlgérois — bien plus, à tous les Algériens— tout l’esprit de savoir, de sacrifice,d’amour, de rapprochement, de progrès,d’altruisme, de tolérance et de modernitéque véhiculait cet important savant.«Etha’alibiya» nous renvoie alors, iné-

luctablement, à lui, à Sidi AbderrahmaneEtha’alibi qui, du temps de la colonisa-tion, était le symbole pour les jeunes,longtemps brimés et marginalisés parune exclusion arbitraire pour qu’ils nepuissent bénéficier des bienfaits de laculture. C’est aussi, aujourd’hui, le sym-bole qui veut dire que ce grand saint estcelui autour duquel nous situons notrecapitale, quand nous la célébrons dansnos poésies, dans nos cantiques, dansnos panégyriques, et quand nous chan-tons El Behdja, Madinet El Djazaïr, «BledSidi Abderrahmane».

Mais remontons le parcours de cethomme, depuis sa naissance, pour com-prendre la majesté du mémorable et pro-digieux exégète qu’a connu Dzayer desBeni Mezghenna à partir de la fin du XIVe

siècle. Ainsi, le grand savant Abderrah-mane Ibn Mohamed Ibn MakhloufEtha’alibi — de son vrai nom —, celui quia vu le jour à Oued Issers, dans la Haute-Kabylie, en 784 de l’Hégire (1383 apr. J.-C.) a connu un parcours rempli debonnes œuvres et a consacré tous sesefforts durant cinquante ans à l’enseigne-ment et à l’éducation des jeunes et desfidèles, des efforts qui convergeaient versun seul but : contrecarrer la désunion etriposter aux thèses qui biaisaient l’espritde l’Islam. Il ne faudrait pas le confondreavec Sidi Mohamed Ibn Abderrahmane ElGuechtouli El Djerdjari El Azhari dit «Bou-qobrine» ou «Le saint aux deux tom-beaux». Ce dernier est né, suivant derares écrits qui nous restent, notammentdes officiers de la colonisation, et du colo-nel C. Trumelet en particulier «dans latribu kabyle des Aït Smaïl, laquelle faisaitpartie de la confédération des Guedjthou-la et occupe encore aujourd’hui la partieouest du revers septentrional du Djurdju-ra. Sa naissance remonterait au premierquart du XVIIIe siècle de notre ère».

Il y a plus de quatre siècles donc quiséparent les deux saints. Quant à SidiMohamed ou, dans l’idiome algérois, SidiM’hamed Bouqobrine, le fondateur de laconfrérie des Rahmaniya, la légende l’acouvert de prodiges en lui attribuant,entre autres, le pouvoir de se dédoubler,dans une parfaite bi-corporéité. Mais cen’est qu’une légende que j’ai longuementexpliquée dans mes deux ouvrages Algé-rie, terre de foi et de culture et Dzayer,âme captive de son Histoire.Revenons à Sidi Abderrahmane

Etha’alibi. Il est parti très jeune à Béjaïaet s’est installé chez le grand imamAbderrahmane Ibn Ahmed El Ouaghlissi,de la tribu berbère des Banou Ouaghlis,venant de la vallée de la Soummam. Ilraconte son voyage et ses études àBéjaïa de cette manière dans son Fihrist,son répertoire de voyages.Il écrivait : «Ma pérégrination me

mena à Béjaïa où je descendis en 802 del’Hégire. J’y rencontrai des savants quiétaient les guides en science, en religionet en piété. Ils étaient disciples du chei-kh, le docte et pieux Abi Zaya Abderrah-mane Ibn Ahmed El Ouaghlissi ainsi queles disciples du cheikh Abi El AbbèsAhmed Ibn Idris qui étaient alors fortnombreux, pieux et stricts dans les pra-tiques religieuses. Ils n’entretenaientaucune relation avec les princes qu’ilsn’approchaient pas. Leurs successeurset leurs élèves perpétuèrent leur condui-te. Dieu les agrée.»Il a étudié, également, chez un autre

maître, Abou El Hassen Ali Ibn OthmaneEl Menguellati. Ensuite, il s’est déplacé àTunis et eut comme professeurs cheikhAbou El Mahdi Aïssa Ibn Ahmed El Gho-brini, Abou Abdallah Mohamed Ibn KhalefEl Ouachetani et Abou El Qassem IbnAhmed El Barzali El Qaïraouani. Après Tunis où il obtint le diplôme de

maître de l’enseignement pour plusieursbranches de la connaissance, ce futl’Egypte qui l’accueillit où il reçut le diplô-me de docteur auprès des maîtres cheikhEl Bilali, cheikh El Bisati et cheikh WaliEddine El Iraqi, ce dernier devait l’instrui-re aux sciences islamiques et surtoutcelles qui concernent la tradition ou la Sùnna. Il s’est déplacé également à LaMecque et eut l’occasion de côtoyer ungrand nombre d’érudits du monde arabeet musulman.

C’est grâce au travail sérieux du saint SidiAbderrahmane Etha’alibi, en fait à la semence

qu’il a jetée partout, que Dzayer (Alger) aconnu un peu plus tard, du temps des Béni

Mezghenna, cette grande tribu des Sanhadja,une floraison d’écoles — appelées

communément médersas — de cercles culturels,de mosquées, une quantités appréciables depoètes et d’hommes de lettres et d’esprit.

Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 8

Par Kamel Bouchama

SIDI ABDERRAHMANE ETHA’ALIBI

Le célèbre patron d’AlgerAbderrahmane Etha’alibi, un marabout d’après la métonymie des

autorités coloniales de l’époque ? Un éponyme, un saint homme, selonles traditions populaires et la croyance honnête et sincère des gens d’Al-ger et des environs ? Un docte, un érudit, un savant, selon ce qui nousreste de l’Histoire, des siècles après sa mort... Cette Histoire qui lecouvre de distinction et de grandeur ?

Page 9: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie ContributionDe retour à Tunis en passant par Le

Caire, il eut une autre opportunité de ren-contrer son maître Abou Abdallah Moha-med Ibn Merzouq Et-Tilimçani qui l’aidabeaucoup et le conseilla pour mener àbien ses travaux d’écriture et de synthèse.Pendant ses nombreux voyages, il a

eu à accompagner El Hafedh Ed-Dou-myati au cours d’une croisière d’étudessur le Nil et à profiter de son temps pourapprofondir ses connaissances dans ledomaine du hadith, ce qui a fait dire aucheikh Ibn Zekri Ibn Saïd Ibn Ahmed, lemufti malékite et professeur de la classesupérieure de la médersa Etha’alibia, audébut de ce siècle, que Sidi Abderrahma-ne pourrait être défini comme «le plusgrand voyageur de son temps pour latransmission du hadith».Une fois installé à Alger, Abderrahma-

ne Etha’alibi s’est consacré à l’étude et àl’interprétation du Saint Coran. Il le fit tel-lement bien, avec amour, que son maîtreAbou Abdallah Ibn Merzouq en fut trèsfier. Il le congratula et souhaita que «celivre ne doit pas quitter le pratiquant, celuiqui aime la parole de Dieu car il peut com-prendre aisément ce qu’il est dit et en sipeu de temps». Abderrahmane Etha’alibi,lui-même, était satisfait de son travail etdisait : «Quand les fidèles s’imprègnentde mon œuvre, ma joie est plus grandeque celle que j’en tire personnellementd’avoir réalisé cette œuvre.»Il est à remarquer que des exemplaires

de cette exégèse ont été envoyés à LaMecque et à Médine et que d’autres ontété envoyés à El-Qods, en plus des quan-tités qui ont été distribuées à Alger,Béjaïa, Tlemcen et Fès. Le cheikh Musta-pha Ibn Khodja (XIXe siècle) a présentél’exégèse de Sidi Abderrahmane Etha’ali-bi comme «une relique pour les savantset un trésor pour les étudiants».Le mufti d’Alger, Ibn Zekri Mohamed

Ibn Saâd Ezzouaoui, lui emboîta le pas ets’exclama : «Et comment ne pas la consi-dérer comme un trésor alors que c’estune remarquable exégèse du Livre Saint,une exégèse dénuée de toute suspicion,d’aberration et de tromperie.» C’est par cet effort continu, plein d’al-

truisme et de sacrifice que Sidi Abderrah-mane Etha’alibi a mérité son nom, «lecélèbre patron d’Alger».Ainsi, en prenant connaissance de ce

travail assidu, on est heureux de consta-ter, pour cette époque, comme le soulignel’Histoire de l’Humanité que «par le déve-loppement interne qu’elle a su atteindre,la pensée musulmane demeure présenteau progrès général de la culture».

Sidi Abderrahmane surla voie de la vérité

Avant de décrire l’ascète ou le çoufiqu’était notre savant, il faudrait d’abord etpour une bonne compréhension, situerson école où abondaient des règles etdes pratiques, plutôt mystiques et plusconnues dans la langue arabe sous levocable de «tasawùf» ou le çoufisme.Cette école, selon les rites d’El Qùshaïri,dans son épitre célèbre et d’El Ghazali,dans sa conception d’une religion ouver-te, faisait partie d’une diversité de cou-rants islamiques dont il ne faut jamaiscesser de souligner l’importance dans lecadre du renforcement de la doctrine etde la croyance islamiques. Ce foisonne-ment d’opinions est venu pour conforter lehadith du Prophète (QSSSL), qui stipule :«La diversité d’opinions dans ma commu-nauté est un signe de la miséricorde deDieu.»Cette sagesse trouve ses bons échos

chez les sociétés avancées quand ellesaffirment – et elles ont raison – que «de ladiscussion jaillit la lumière» ou encore,lorsqu’elles ont opté, bien avant nous, pour l’expression du pluralisme,

reconnaissant ainsi les bienfaits de l’exis-tence de plusieurs courants et modes depensée politiques. Cela étant, il faudraitvoir, chez nous, si dans la pratique, cesnombreuses écoles, ces schismes et cessectes politico-religieuses ont contribué àl’essor de l’Islam ou, à tout le moins, à lapurification de ses pratiques. Abou BakrMohammad Ibn Zakariya al-Razi, appelécommunément Râzi, ayant vécu aux IXe

et Xe siècles, en tant que médecin, alchi-miste et philosophe, disait : «Les pro-blèmes qui les séparent et les discussionsexcessives conduisent à la haine. Malgréle sang répandu et la destruction desbiens, le nombre des sectes ne fait ques’accroître. Si, loin de se disputer, leshommes se réunissaient pour s’entendre,s’aimer et s’entraider, ils réaliseraient lesvœux de leur Prophète.»Cependant, nonobstant les grands cli-

vages et les fréquentes divisions qu’aconnus l’Islam, souvent dans des circons-tances très pénibles, chez les çoufis parcontre, leur école enseignait le calme et lapondération. Dans cette même école,dont faisait partie notre savant Abderrah-mane Etha’alibi, l’effort était sincère et lapiété incontestable. En effet, Sidi Abder-rahmane s’occupait d’asseoir l’orthodoxietout en affirmant que le progrès desétudes devait concourir à la plus grandegloire de la religion et que la logiquedevait permettre de passer du connu àl’inconnu. Avec ce concept philosophique

qui ne pouvait être, en son époque, nulle-ment en confrontation directe avec lesdogmes de l’Islam, cet Homme – commetous les autres célèbres çoufis – pensaitpouvoir vraiment discerner nettement lebien et le mal. Il étayait des vérités pardes arguments rationnels, que la Révéla-tion ne mettait pas en doute. La piété des ascètes de l’Islam, faite

d’amour et de relation personnelle avec ledivin, est à l’origine de ce culte mystiqueintime. Pour cela, Ibn Khaldoun disait deleur conception : «La voie suivie par lesfuturs çoufis avait toujours été considéréecomme celle de la vérité et de la bonneconduite, tant par les compagnons duProphète que par leurs disciples immé-diats et par leurs successeurs.» Ainsi,Sidi Abderrahmane Etha’alibi n’était pasle seul dans cette mouvance qui, depuisle XIe siècle, prenait de plus en plus d’am-pleur dans les milieux spirituels pourdevenir une société de pensée, avec unephilosophie qui allait user d’une langueassez hermétique en apparence mais quidevait assigner à certains termes cou-rants des significations techniques. Cette philosophie, comme disait Avi-

cenne, «est le perfectionnement de l’âmehumaine par la connaissance de l’hom-me». Avant et après lui, il y a eu d’émi-nents çoufis. Nous ne citerons que lesplus importants dont Abou Hamed ElGhazali, un enfant du Khorassân etbrillant élève de l’université de Nishâpur,qui fut pratiquement le plus grand desçoufis par son parcours, ses œuvres etpar ses prédications pour «une religionouverte qui est avant tout une purificationdes cœurs, une conquête de la connais-sance et de l’amour». C’est alors,qu’après avoir parcouru le monde arabe,El Ghazali composa son fameux ouvrage

«Ihya Ouloum Eddine» ou la Revivifica-tion des sciences religieuses.Hussein Mansour El Hallaj fut, lui

aussi, un célèbre mystique qui a vécubien avant El Ghazali. L’orientaliste LouisMassignon a consacré les deux grosvolumes de sa thèse à ce «martyr mys-tique de l’Islam». Abou Nasser Es Sarraj, El Qùshaïri,

Ibn El Faridh, pour ne citer que ceux-là,étaient également de cette trempe, de

grands çoufis qui ont laissé de bellestraces à travers des œuvres remar-quables qui nous restent, comme celle dethéologie ach’arite par exemple, ou cellequi représente ce magnifique diwan,célèbre dans le monde arabe, et dont lesvers d’une perfection déconcertante,chantés dans les séances extatiques des«derwiches» du Caire et de Fès, expri-ment les thèmes de la métaphysique etde la mystique çoufie sous les symbolesde l’amour et du vin.Au Maghreb, comme en Espagne, en

plus de Sidi Abderrahmane Etha’alibi, lesgrands maîtres étaient Sidi Abou MedièneChoaieb, le saint d’Algérie, originaired’Andalousie, Abou El Hassen El Hirali,un enfant de Marrakech qui enseigna àBéjaïa, Abou Abdallah Ibn Khamis deTlemcen qui a eu l’aide du fils de Yagh-moracen qui le nomma secrétaire généralde son cabinet. Alors, on ne peut quittercette modeste étude sur Sidi Abderrah-mane Etha’alibi et sur l’environnementculturel, scientifique et mystique danslequel il a baigné, sans présenterquelques extraits de son imposante com-pilation sur les fins dernières. En effet,cette présentation de notre vénéré savantest plus que modeste au regard de l’effortsérieux qu’il a fourni pour la communautémusulmane dans le cadre de l’exégèsedu Coran et du hadith ainsi que dans lecadre de sa doctrine mystique. De là, etpour nous excuser auprès de nos lec-teurs, nous leur donnons quelquesréflexions, rédigées dans un style d’unerare beauté et qui démontraient déjà, enson temps, la morale qu’il tenait à trans-mettre pour éduquer et raffermir la foi deses disciples. Voici, donc, des extraits de

Kitâb el ‘ouloum el fakhiret, édité au Caireen 1317-1899 et traduit par Laurès et citépar Émile Dermenghem, tout en précisantque la traduction ne peut restituer au textela clarté et l’éloquence de la langue danslaquelle il a été rédigé.

À chaque heure tu meurs...Les prêts que les âmes ont reçus

seront réclamés par Dieu, l’un aprèsl’autre, jusqu’à ce que nos âmes soientrétribuées pour le tout. Nos âmes, pournous, sont des prêts reçus. La mort vabientôt s’efforcer d’en exiger le rembour-sement. Il nous faudra absolument rendrece que nous avons emprunté. Tout débi-teur doit s’y résigner. Les riches qui sont des sots sont inat-

tentifs à la Magnificence et à la Majestéde Dieu. Ils n’ont aucun souci du lieu ter-rible où l’on s’en retourne, où l’on va faireretraite définitive.Ce qui les préoccupe uniquement, ce

sont les actions humaines, qui sontdégradantes, le qu’en-dira-t-on qui estsans efficacité, les manigances et lesduplicités qui multiplient les richesses.Ils ne savent pas que la fortune est

une épreuve, un vrai malheur, un mauvaiscalcul, une expérience douloureuse, unevaine agitation.Saisissez l’occasion, ôhommes perspicaces, de la grâce queDieu vous a faite de vous accorder unrépit. Rejetez la tromperie des vainsdésirs, le mensonge des faux espoirs. Ettu es toi-même, à l’ivresse de tes volup-tés, à l’étourdissement de tes passions,dans le coma de ton insouciance.Les ciseaux de la richesse s’activent

dans le vêtement de la vie. Ils font desmorceaux épars de ton existence, tout aulong de tes heures. Chacun de tes soufflesest un fragment détaché de l’ensemble deta personne. Avec la disparition de cesfragments, c’est finalement le tout qui s’ensera allé. Car tu es une somme. Tu serasrepris dans ton unité comme dans ta diver-sité et rétribué pour le tout.Voici, très modestement, comme

signalé auparavant, ce qu’était SidiAbderrahmane Etha’alibi, né aux Issers,au pied du majestueux Djurdjura, le saintpatron d’Alger, qui a rendu son âme auSeigneur en 1471 et dont le mausolée setrouve sous cette Qobba qui porte sonnom. À proximité de lui, sont enterrésd’autres Saints, Sidi Ouadah, Sidi Flih,Sidi Boudouma. Il y a aussi des person-nalités politiques, comme le roi SalimToumi, dernier souverain d’Alger, qui futtué par Arroudj, le dey Mustapha Pacha(1798-1805) et son fils Brahim, mort en1818, le dey Omar (1815-1817), le beyAhmed de Constantine et des hommesde culture comme Mohamed Benchenebou Mohammed Racim, le miniaturiste…

K. B.

Ce dernier est né, suivant de rares écrits quinous restent, notamment des officiers de la

colonisation, et du colonel C. Trumelet enparticulier «dans la tribu kabyle des Aït

Smaïl, laquelle faisait partie de laconfédération des Guedjthoula et occupe

encore aujourd’hui la partie ouest du reversseptentrional du Djurdjura.

Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAgE 9

Photo: D

R

Le mausolée de Sidi Abderrahmane Etha’alibi.

Page 10: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Culture Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - Page 10

un adage anglais datant de 1840 disait déjà :«Les grands diseurs ne sont pas les grandsfaiseurs.»

aujourd’hui, c’est peut-être pire, car cesont ceux qui savent le moins qui veulentpousser les autres à «faire». dans la longuechaîne du manipulateur manipulé et du sui-veur suivi, le dernier est, la plupart dutemps, un idiot utile de parties qui parfois,ironie du sort, il prétend combattre.

une caricature circule sur le net. on yvoit une foule allant droit vers un précipice.un homme à l’écart demande : «où allez-vous ?» Les premiers de la procession luirépondent : «demandez à ceux qui nouspoussent. Ce sont eux qui savent.» L’hom-me pose la même question aux derniers dela longue procession. «demandez à ceuxqui sont à l’avant, c’est eux qui savent», luirépondent-ils.

il y a aussi cette sagesse de l’écrivainitalien erri de Lucca : «il existe une histoiredrôle qui parle d'un cavalier qui ne sait pasfaire du cheval et qui passe au galop à tra-vers champs. un paysan lui demande où ilva et l'autre lui crie dans sa course :‘‘demandez au cheval.’’.»

K . B. [email protected]

Par Kader bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

C’est eux qui savent !

Librairie Point-VirguLe(CHéraga, aLger)Samedi 20 mai à partir de 14h :Sarah Haidar signera ses livresVirgules en trombe et La Morsure duCoquelicot.MaiSon de La CuLtureMouLoud-MaMMeri (tiziouzou)Samedi 20 mai à partir de 10h :Hommage au chanteur Slimani.baStion 23 (bab-eL-oued,aLgerLundi 22 mai à 17h : Concert demusique classique par le Duo Aliada(Autriche). Duo Aliada (Michal Knot,saxophone et Bogdan Laketic,accordéon) présente un programmeissu de leur nouvel album NewColours of the Past (W. Amadeus

Mozart, Georg Frederich Händel,Krzysztof Penderecki et autrescompositeurs). L’entrée est libre dansla limite des places disponibles.Librairie du tierS-Monde(aLger-Centre) Samedi 20 mai à 14h30 : AliceCherki signera son livre Mémoireanachronique. Lettre à moi-même età quelques autres. Kheir-EddineMerad Boudia signera son livreExcuses. Librairie généraLe d’eL-biar(aLger)Samedi 20 mai à 14h30 : DjamelEddine Selhab signera son romanMini-jupe.Librairie eL ijtiHad (aLger-Centre) Samedi 20 mai à 14h30 : BenatiaAbderrahman signera son essaiL’Effet Boomerang de l’Histoire.CatHédraLe du SaCré-Cœur

(aLger-Centre)jusqu’au 24 mai : Exposition dedesign «After Life» de Chawki Atia.gaLerie Seen art (156LotiSSeMent eL-bina, déLy-ibraHiM, aLger) jusqu’au 27 mai : Exposition«L'Homme Jaune s'expose» del’artiste l’Homme Jaune.gaLerie d’art dar-eL-Kenz(Lot bouCHaoui 2, nuMéro 325,CHéraga, aLger) du 20 mai au 3 juin : Exposition «State of Discorder» de Malek Salah.Vernissage le samedi 20 mai à partirde 15h.MuSée nationaL d’artModerne et ConteMPoraind’aLger (rue Larbi-ben-M’Hidi,aLger-Centre) jusqu’ au 13 juillet : Expositionphotographique «Iqbal/arrivées : pourune nouvelle photographie algérienne».

gaLerie d’art SiriuS (136, bd KriM-beLKaCeM, téLeMLy,aLger) jusqu’au jeudi 25 mai : Expositionde peinture «Haïk N’ Life» de l’artistefrançaise Agi (Alexandra Gillet).gaLerie baya du PaLaiS de La CuLture Moufdi-zaKaria(Kouba, aLger)jusqu’au 20 mai : Exposition «DhikrPictural» de l’artiste peintre AnissaBerkane.MuSée PubLiC nationaL du bardo (rue franKLin-rooSeVeLt, aLger)jusqu’au 22 mai : L’ambassade duRoyaume des Pays-Bas en Algérieorganise l’exposition de photographie«Culture assaillie», illustrant l’état deslieux, des monuments, sites etmanuscrits ayant une valeurpatrimoniale mondiale, qui se trouvaientdans le passé et qui se trouvent toujours

en danger à cause des conflits.MuSée PubLiC nationaL de L’enLuMinure, de LaMiniature et de LaCaLLigraPHie (aLger) jusqu’au 30 mai : Exposition del’artiste calligraphe Salah El Megbedintitulée «Perles en lettres». 18e feStiVaL CuLtureLeuroPéen en aLgérie à aLger jusqu’au 24 mai 2017 :L’exposition «Swedish Fashion andDesign Stories» donne un aperçudes tendances de ces 15 dernièresannées. Elle se tiendra au niveau duhall de la salle Ibn-Zeydoun (Oref),du 10 au 24 mai, de 17h à 21h.jusqu’au 24 mai 2017 : Expositionphotographique «Miguel deCervantès ou le désir de vivre» deJosé Manuel Navia au niveau de lafilmathèque Zinet (Office Riadh El-Feth), de 10h à 18h.

70e FESTIVAL DE CANNES

Les hirondelles et la robe de la ministre

Fait notable, l’Algérie est encompétition officielle avec le filmEn attendant les hirondelles deKarim Moussaoui (Les joursd’avant, 2014), une productionfranco-germano-algéro-qatarie,sélectionnée dans la section «Uncertain regard» et sera projeté les22, 24 et 25 mai prochains. Il estaux côtés de la Tunisienne Kaou-ther Ben Hania qui présente sondernier film Ala kaf Ifrit.

Seize autres films sont en licedans cette catégorie, à l’instar deUn homme intègre de l’IranienMohamed Rasoulof, Rêverie deMathieu Amalric, Fortunata del’Italien Sergio Castelitto, etc. Lejury choisi pour les départager estprésidé par l’actrice américaineUma Thurman et est composé duréalisateur égyptien MohamedDiab, l’acteur franco-algérienRéda Kateb, le cinéaste belgeJoachim Lafosse et le critiquetchèque Karel Och. C’est la pre-mière fois depuis sept ans qu’unlong-métrage algérien renoueavec le prestige du tapis rougedepuis 2010, année où a eu lieu laparticipation controversée de

Rachid Bouchareb avec «Hors-la-loi». L’an dernier, c’était DamienOunouri et son Kindil El Bahr quiconcourait dans la section court-métrages tandis qu’en 2012, Mer-zak Allouache présentait Le repen-ti dans la quinzaine des réalisa-teurs.

Comme souvent, certains invi-tés du festival suscitent descontroverses généralement poli-tiques. On se souvient qu’en 2011,le grand cinéaste danois Lars VonTrier avait tenu des propos fracas-sants en évoquant son «admira-tion pour Hitler», lors d’une confé-rence de presse suivant la projec-tion de son film Melancholia.Depuis, le réalisateur dont la filmo-graphie bouleverse depuis unevingtaine d’années cinéphiles etcritiques est banni du festival.

Cette année, c’est la ministreisraélienne de la Culture quidéfraie la chronique avec enremontant le tapis rouge vêtued’une robe où figure la carte deJérusalem avec ses incontour-nables monuments, El Aqsa et leDôme du Rocher. Cette image asoulevé un tollé sur les réseaux

sociaux où des voix se sont éle-vées contre l’obscénité d’une telledémarche, notamment après lesdéclarations du styliste Aviad ArikHerman expliquant l’origine de sacréation par le fait que la ministrevoulait célébrer le cinquantenairede la libération et la réunificationde Jérusalem. Alors que desartistes et intellectuels du mondeentier s’étonnent de la passivitédes organisateurs face à cette pro-pagande colonialiste, des gra-phistes palestiniens envoient desréponses cinglantes à travers ledétournement de la photo et leremplacement de l’image féerique

imprimée sur la robe par d’atrocesclichés représentant le véritablevisage de l’occupation israélienne,à l’instar d’une photo du murd’apartheid érigé par l’Etat hébreu,les images des ruines de Ghazaaprès les bombardements meur-triers de Tsahal, les cadavres d’en-fants palestiniens fauchés par lesbombes, etc.

A rappeler que le film d’ouver-ture, Les fantômes d’Ismaël, estsigné Arnaud Desplechin et met envedette Charlotte Gainsbourg,Mathieu Amalric et MarionCotillard.

S. H.

L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel(Aarc) lance une formation de professionnalisation degroupes de musique à l'attention des jeunes artistesalgériens de musiques actuelles, indique un commu-niqué de l'agence. L’appel à candidature pour cetteformation est ouvert jusqu’au 4 juin 2017, indique lecommuniqué. Les modalités d'inscription sont consul-tables sur les sites Internet de l'Aarc et de l'Institutfrançais. La formation proposée est un dispositif d'ac-compagnement visant à développer les compétencesdes jeunes artistes et de les encadrer dans la conduitede leurs projets musicaux. Elle est co-organisée avecl'Institut culturel français d'Algérie et l'établissementculturel français FGO-Barbara.

Elle se déroule en deux sessions qui englobentdes ateliers collectifs et des sessions de coaching per-sonnalisé sur l'interprétation scénique, des techniquesvocales et de la stratégie de production, diffusion et decommunication.

Six groupes émergents seront sélectionnés pourprendre part à cette formation et se produiront lorsd’un concert, prévu le 8 septembre 2017 à Alger, aucours duquel un groupe sera retenu pour jouer auFGO-Barbara à l’automne 2017, dans le cadre d’unesoirée dédiée à la nouvelle scène musicale algérien-ne. Le FGO-Barbara est un établissement culturel dela ville de Paris qui accueille des résidences de créa-tion et d’accompagnement des artistes. Il disposed'une salle de concerts de 300 places, de sept studiosde répétition et d’un studio d'enregistrement.

L'établissement propose plusieurs dispositifs d’ac-compagnement des pratiques artistiques dans unedémarche de soutien actif aux musiciens en voie deprofessionnalisation.

AARC

Formation dejeunes troupes

musicales L e défi que vient de lancer labibliothèque centrale deTipasa pour le désenclave-

ment culturel est une initiativemajeure et louable. En effet, toutela partie ouest, ainsi que certainescommunes du centre de la wilayade Tipasa, notamment les régionsenclavées et reculées, à l’instar deDamous, Beni Mileuk, Aghbal,Gouraya, Messelmoun, Sidi Simia-ne, Menaceur, Sidi Amar, Ahmer ElAïn et Attatba, font l’objet d’un pro-gramme ambitieux pour porter àdomicile le savoir, la culture et lalecture au profit de tous, particuliè-rement les jeunes et les moinsjeunes.

A ce titre, il a été organisé desprogrammes mensuels de lectureet de découverte du livre, notam-ment au profit des écoles des com-munes éloignées et enclavées dela wilaya de Tipasa. Ces sortiesconsistent à porter à domicile tousles moyens, équipements, outils etdécors, dédiés particulièrementaux jeunes élèves de ces écolesenclavées où devra prédominer lalecture libre, le dessin, la créationartistique et autres activités. C’estainsi que des écoles primairesd’Aghbal, une commune ruraleperchée sur le chapelet de mon-tagnes de Gouraya, sise à l’extrê-me ouest de la wilaya de Tipasa, à150 km au sud-ouest d’Alger, vien-

nent de bénéficier d’un program-me de lecture et de découverteculturelle inédit. A ce titre, il a étéregroupé plusieurs écoles pri-maires au niveau de l’une de cesécoles d’Aghbal, où les cadres dela bibliothèque centrale de Tipasase sont déplacés pour étaler leurart et leur savoir-faire, à l’instardes animations culturelles oùfurent organisées des séances dedécouvertes et d’écoute des«livres qui parlent», animés par dejeunes animatrices, particulière-ment par de merveilleusesconteuses. Ainsi, les traditionnelslivres que nous avons rencontrésailleurs et qui s’apparentent à ceuxdes précédentes éditions du Felivde 2013 et 2015, à Tipasa, à Cher-chell et à Alger, notamment desouvrages pour les jeunes et lestout-petits. Mais en fait, il s’agissaitessentiellement de moyens cultu-rels et humains de la bibliothèquecentrale de Tipasa, investis au pro-fit de la lecture, des travauxmanuels, des ateliers de dessin etde la création artistique pour cesjeunes graines d’artiste.

Ainsi, plusieurs dizainesd’élèves en provenance de plu-sieurs écoles de ces régions furentébahis de découvrir le livre sousl’aspect du loisir, du jeu, de la lec-ture et d’autres activités cultu-relles, mais aussi les autres façons

d’apprécier ces trésors culturelsau profit des générations mon-tantes de jeunes Algériennes etAlgériens résidant dans cesrégions qui avaient souffert de

l’isolement, du besoin sous sesformes sociale et culturelle et desaffres du terrorisme.

Houari Larbi

TIPASA

La lecture au profit des tout-petits dans la ville d’Aghbal

Le 70e Festival de Cannes s’est ouvert mercredi avec letraditionnel tapis rouge où ont défilé des dizaines de starsdu cinéma mondial dont les membres du jury présidé cetteannée par le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Page 11: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Enquête-TémoignagesLe Soird’Algérie

Déboussolés par le manque decaféine et de nicotine, les Algériensvoient rouge. Un embouteillage surl’autoroute, une fille d’attente XXLchez le boulanger, un mot de traversdu voisin de palier et voilà que lahache de guerre est déterrée. Lesnerfs à cran, les jeûneurs en mal de«garou» débitent des sottises.

Echevelés et rouges comme destomates, ils en viennent vite auxmains, sous le regard médusé et par-fois amusé des badauds. Le dueltourne à l’aigre. Des gens de bonnevolonté essayent de les séparer.Mauvaise idée. A leur tour, ils encais-sent des taloches. Dur dur de raison-ner tout ce beau monde durant cemois sacré ! Témoignages :

Aghilès, 29 ans«Ramadhan a bon dos. Manque

de concentration au travail, absen-téisme, fatigue, nervosité, humeurmaussade… On lui impute tout. Enréalité c’est nous, pauvre ‘‘saymin’’,qui n’assumons rien. Surtout pasnotre manque de sommeil et nosenvies de café et de tabac. Je suismoi-même hyper nerveux, surtoutpendant les premiers jours. Accro auduo café-cigarette, j’ai tendance àm’enflammer vite lorsque quelqu’unme contrarie. Autrement dit :‘‘Yaghlabni Ramdhane’’. Il y a cetautomobiliste qui faisait ses coursesen s’arrêtant au milieu de la chaus-sée, provoquant un embouteillagemonstre derrière lui. Je lui ai faitsigne d’aller se garer pour faire sesemplettes sans gêner les autres. Cethurluberlu m’a copieusement insulté.Non seulement, il était fautif mais enplus, il avait eu le toupet de me man-quer de respect. Sous l’impulsiond’une colère soudaine, j’ai sauté demon véhicule et je l’ai agrippé au cou.

Les gens ont intervenu pour me l’ar-racher des mains, sinon j’étais sur lepoint de l’écrabouiller. J’admets queje suis plus nerveux durant leRamadhan, mais certains comporte-ments d’incivisme m’horripilent. Dansmon cas, il ne faut pas me chercherla petite bête. Ma colère a besoin des’exprimer par des coups de poing.C’est plus fort que moi.»

Anissa, 46 ans«Sans son paquet de cigarettes,

mon mari est une véritable boule denerfs durant le Ramadhan. Depuisqu’il a pris sa retraite, je l’ai sur le dostoute la journée. Une véritable catas-trophe ambulante. Il rôde dans la cui-sine et s’improvise top-chef, me har-celant de lui préparer tel ou tel autreplat. Si seulement il me fichait la paix,ce serait super. Mais non ! Mon épouxmet son grain de sel partout et finit

par me chercher querelle. Puis sonattention est détournée vers autrechose. S’il entend des gosses taperdans un ballon dans la cour interne del’immeuble, il bondit comme un gué-pard et joue au gendarme par le bal-con, enlançant des noms d’oiseaux.Puis il enchaîne sur nos enfants.

Pourquoi regardent-ils trop la télé ?Pourquoi sont-ils accros aux réseauxsociaux ? Un vrai calvaire ! Jedeviens folle car j’ai l’impression queje suis en présence d’un chien degarde qui veut planter ses crocs par-tout. Je lui conseille ‘‘Yaradjel varegarder la télé, faire une grille demots croisés ou prendre un bol d’air’’.Mais walou, son plaisir, c’est de pas-ser ses nerfs sur son entourage. Etc’est comme ça jusqu’à l’heure duf’tour. Dès qu’il a mangé, bu son caféet grillé une cigarette, il redevientcool ! C’est l’effet Ramadhan !»

Nabil, 43 ans«Chaque année, c’est la même

rengaine. Les bagarres éclatent àchaque tournant de rue. Déjà qu’entemps normal, l’Algérien est très ner-veux ! Ramadhan lui donne unterrible coup de boutoir ! Sevré de

nicotine et d’autres excitants commele café et le thé, il dégaine plus viteque son ombre à la moindre contra-riété et tire sur tout ce qui bouge.J’assiste chaque année à des dis-putes. Les files d’attente devant lesboulangeries qui s’allongent parceque le gars qui est en tête de queue

n’arrive pas à faire son choix entre lacouronne, la kesra, la matloo, la cou-ronne au sanoudj ou le scoubidou.

Les gens s’excitent et les insultesfusent. Au marché, c’est le grandbazar. Les commerçants véreux enprofitent pour nous filer des légumes etdes fruits pourris. Et si l’on ose protes-ter, ils pointent un index menaçant vers

nous, l’œil torve et la bave aux lèvres.Aucun sourire, aucune amabilité.Même topo dans les administrations.La notion de service public n’existepas. Aux guichets des bureaux deposte et des mairies, mieux vautprendre son mal en patience. Lesemployés tirent la tronche. Ils ne veu-lent pas bosser. Ils se lèvent toutes lesminutes laissant les esprits s’échaufferet la file s’allonger. Et c’est là que lesinvectives commencent et que l’em-ployé, en superman zélé, décide defermer son guichet au nez et à la barbedes citoyens. Bagarre générale.Empoignades et punshing bull assu-rés.» Scènes quasi répétitives des jeû-neurs chauffés à blanc. L’invective etles parties de pugilat se multiplient jus-qu’à la rupture du jeûne. Mois sacré ousacré mois ? A méditer ! n

ENTRETIEN«La colère peutêtre déclenchéepar l’injustice,une vexationou le manque de respect»Abdellah Fenni,

doctorat HC enhypnothérapie,

praticien en techniquesde libération des

émotions, aborde danscet entretien les

éléments favorisant lacolère. Il expliqueaussi comme gérer

cette émotion. ............

VOYAGE CULINAIRETajine eleft,

l’autre versionCette semaine,

nous allons découvrirune recette de la villede Tlemcen, qui est

une autre version d’unplat cuisiné depuis des

générations dansl’Algérois.

Lire en page 12............

C’EST MA VIETayeb, le bergerTayeb se dirigeait avecson troupeau de chèvresvers la montagne quandle soleil commençait àpeine à se lever. Il

s’était emmitouflé dansson burnous, les pieds

enfouis dans deschaussures que le

cordonnier du villagelui a faites, résistantesaux pistes caillouteuseset aux escarpements des

monts et collines.Lire en page 13

Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 11

[email protected]

Animé par Naïma YachirNuméro 280

Soirmagazine

«SANS SON PAQUET DECIGARETTES, MON MARI ESTUNE VÉRITABLE BOULE DENERFS DURANT LERAMADHAN. DEPUIS QU’IL APRIS SA RETRAITE, JE L’AISUR LE DOS TOUTE LAJOURNÉE. UNE VÉRITABLECATASTROPHE AMBULANTE. IL RÔDE DANS LA CUISINE ETS’IMPROVISE TOP-CHEF, MEHARCELANT DE LUI PRÉPARERTEL OU TEL AUTRE PLAT.»

Phot

os :

DR

Par Soraya Naili

Il fouille l’herbe, soulève délicatementles feuilles, mais rien. Toujours rien. Pointde dent. Elle vient de tomber après un éclatde rire avec sa fille. Il panique. Il pense àl’importante rencontre qu’il a prévue lelendemain avec le maire du village. «Je nevais tout de même pas me présentercomme ça, édenté, devant les élus.»

Il alerte sa femme affairée devant sesfourneaux.

- Viens vite. Cherche avec nous.- Que se passe-t-il ?- Elle est tombée là. Sur le carré de

menthe. Je l’ai vue.- Je te l’avais dit qu’un jour elle te lâche-

ra. Tu aurais dû retourner chez le dentistedès qu’elle a commencé à bouger.

- Ce n’est pas le moment de faire descommentaires. Aide-moi plutôt.

- Mais ce n’est pas possible, on auraitdit que la terre l’a avalée.

- Tu n’as aucune chance. En plus, il vabientôt faire nuit. Tu ne vas tout de mêmepas retourner tout le jardin ! Tu n’as qu’àannuler ton rendez-vous.

- Tu n’y penses pas, j’attends ce jourdepuis des lustres.

- Le dîner est sur le feu. Je n’ai pasenvie qu’il brûle. J’abandonne.

Salim continue ses recherches. Il allume

la torche de son téléphone portable etscrute, à genoux, la parcelle. Il grommelleet peste sur le monde puis finit par rentrer.

Son épouse étouffe un rire. «MonDieu, qu’est-ce qu’il est moche sans sadent !»

- Le dîner est prêt !- Tu crois que j’ai le cœur à manger ?- Tu sais, je crois que j’ai une idée. Tu

peux colmater le vide avec une bougie. Jeme souviens, au lycée, une camarade declasse qui se refaisait les dents comblaitles trous avec une bougie et elle en avaitbeaucoup. Je te promets qu’on n’y voyaitque du feu.

- Tu plaisantes ?- Essaie, ça ne coûte rien. Je crois que j’ai

une bougie dans l’un des tiroirs du buffet.Salim trouve celle qui va le sauver.- Mais comment ça marche ?- Tu fais fondre un bout et tu fabriques

une dent avec.

Salim se met à l’œuvre et se transfor-me en prothésiste. Il fait fondre le maté-riau qui devient tout noir. Il se brûle lesdoigts, mais ne réagit pas à la douleur.

- Apporte-moi la glace avant que celane sèche.

Sa femme s’exécute en moins de deux.Salim, dans un silence sidéral, prend le

morceau, le malaxe tel une pâte à modeler.Face à son miroir, il l’ajuste dans le trou.Après trois tentatives, Il n’en croit pas sesyeux. La dent lui va comme un «gant».

- J’ai réussi ! Regarde, c’est un travailde pro. Merci ma petite femme. Que ferais-je sans toi !

- Et bien, tu devrais changer de métier.Salim ôte sa «prothèse» délicatement, la

range dans une petite boîte qu’il met dans unendroit sûr, se lave les mains et, avec un oufde soulagement, s’adresse à son épouse.

- Maintenant tu peux servir le dîner, j’aiune faim de loup ! n

Par Naïma Yachir [email protected]

La dent

ATTITUDES

Quand les jeûneursont la tête

près du bonnetChaque année rebelote. Les jeûneurs ont la tête près du bonnet. Et cela tout au long des trentejours que compte Ramadhan. Bagarres, colères, injures, c'est ce qui nous attend dans quelques

jours. Les mêmes scènes agitent nos rues du matin à la rupture du jeûne.

Page 12: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Entretien Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 12

Soirmagazine : Qu'est-ce que la colère ?Dr Abdellah Fenni : La colère est une

émotion qui traduit l'insatisfaction. Elle estvécue à l'égard de ce qu'on identifie, à tort ouà raison, comme étant «responsable» de notrefrustration. On éprouve donc de la colèreenvers «l'obstacle» à notre satisfaction. Lacolère est aussi une émotion que nous vivonsfréquemment. En effet, il y a de multiples occa-sions d'insatisfaction. De plus, certaines per-durent parce que nous négligeons de nous enoccuper correctement. Selon l'importance del’insatisfaction, la colère prend différentesintensités et diverses identités. Il y a aussidivers genres d'insatisfaction qui s'expriment àtravers une gamme d'émotions de colère reflé-tant leur particularité. La rage, par exemple,est déclenchée en partie par l'impuissance àse soustraire à la situation non désirée. Larévolte est spécifique aux situations où l’onperçoit une injustice. Plusieurs émotions tra-duisant la colère sont composites, comme lemépris, la jalousie, la rancune...

Quand qualifie-t-on une personne decoléreuse ?

Lorsqu’elle est nerveuse, agitée et nesupporte pas d’être contrariée. Lors d’un

stress ou face à une situation frustrante, unepersonne coléreuse laisse généralementlibre cours à sa colère. Ses colères sontaussi soudaines que vives et prennent sou-vent la forme de crises qui peuvent durerplus ou moins longtemps, mais dont lecaractère répétitif et imprévisible peut poserproblème aux personnes de son entouragecomme à elle-même.

L’état de l’homme colérique est doncvariable. Il peut être jovial et l’instantd’après, pour de multiples raisons, entrerdans un état colérique.

Peut-on l’assimiler à une personnestressée ?

Oui, comme je viens de le souligner, unepersonne coléreuse en état de stress ouface à une situation frustrante laisse géné-ralement libre cours à sa colère.

Quels sont les facteurs déclencheursde la colère ?

Les causes de la colère sont complexes,mais nous pouvons dire que nous réagis-sons à certains éléments déclencheurs dela colère. Le déclencheur de la colère peutêtre l’injustice, une vexation, un manque de

respect, ou encore le sentiment que notreautorité ou notre réputation sont menacées.

La route reste un contexte où les excèsde colère sont fréquents, parfois violents etimprévisibles. Les altercations violentes surles routes résultent rarement d'un seul inci-dent. «Elles semblent plutôt liées à l'étatd'esprit de l'automobiliste et à une accumu-lation de stress chez lui», d'après DavidWillis, président de l'Institut de l'associationautomobile américaine pour la sécurité rou-tière.

Comment gérer la colère ?Au niveau de la santé : les personnes

qui se mettent trop souvent en colère peu-vent à la longue, en augmentant la tensionartérielle, être sujettes à des troubles car-diaques. Une étude a démontré notammentque les conducteurs qui ne savent pas secontrôler sont plus souvent sujets à desproblèmes cardiaques graves.

Il est toujours possible de prendre cer-taines mesures, par exemple :

- changer d'emploi si le vôtre est sourcede stress : le stress génère souvent plus decolère chez les personnes à risque ;

- faire du sport régulièrement de façon àévacuer le trop-plein de stress ;

- trouver un hobby qui permette de sedétendre agréablement : musicothérapie,danse, méditation ;

- apprendre à lâcher prise. Faites lepoint sur toutes les fois où vous vous met-tez en colère et en prenant du recul ;

- apprendre à gérer ses émotions et àgérer les conflits ;

- apprendre à respirer et à se relaxerrégulièrement par la pratique du yoga ;

- Pratique l’autohypnose ;- dormez suffisamment la nuit.

Comment ramène-t-on une personne colé-reuse à se calmer et à gérer la situation ?

D’abord, en essayant de le ramener àun état de conscience où la communicationest possible. Savoir gérer la colère del’autre, c’est l’inviter à reprendre le contrôlesur ses émotions, de sorte qu’il soit enmesure de communiquer. Adoptez égale-

ment une attitude d’observation ou de com-préhension. Certaines phrases font du bientelles que «dans ta situation, je réagirais dela même façon» ou «je te comprends». Unegestuelle posée et une voix très basse sonttrès efficaces.

Pour que la situation ne dégénère pas,il est donc crucial de déconnecter la per-sonne de sa colère en trouvant les bonsmots à travers la communication dite nonviolente.

La communication non violente a plu-sieurs fonctions :

- répondre à l’autre d’un ton des pluspacifiques ;

- faire appel à ses émotions ;- définir le besoin ;- proposer une solution.

Un dernier mot…La colère a des conséquences sur l’ac-

tivité cérébrale, le système nerveux, hor-monal et cardiovasculaire. D’ailleurs chezles bouddhistes (le bouddhisme est la 4ereligion la plus pratiquée dans le monde), lacolère fait partie des fameux «trois poi-sons» qu’il faut éviter sans cesse tout aulong de la vie. Je terminerai avec cette cita-tion de Bouddha : «Rester en colère, c'estcomme saisir un charbon ardent avec l'in-tention de le jeter sur quelqu'un ; c'est vousqui vous brûlez.» n

«La colère peut être déclenchée par l’injustice,une vexation ou un manque de respect»

DOCTEUR ABDELLAH FENNI, DOCTORAT HC EN HYPNOTHÉRAPIE,HYPNOTHÉRAPEUTE CERTIFIÉ EN HYPNOSE ERICKSONIENNE ET THÉRAPIES BRÈVES,

PRATICIEN EN TECHNIQUES DE LIBÉRATION DES ÉMOTIONS, AU SOIRMAGAZINE :

Dans notre voyage culinaire de cettesemaine, nous al lons découvrir une

recette de la ville de Tlemcen, qui estune autre version d’un plat cuisiné

depuis des générations dans l’Algérois.

En sauce rouge, cette recette délicieuse au goût sucré denavets frais est une autre façon de savourer cette plante pota-gère qui a été pendant longtemps délaissée.

La mauvaise réputation que ce légume traîne depuis deslustres vient du fait de son goût fade et quelque peu fétide.C’est pour cette raison que les navets ont toujours accompa-gné des plats de pâtes ou de viande dans les grandes circons-tances (fêtes de mariage ou autres). Mais rares sont les platsdont le navet est l’aliment principal et autour duquel se réalisele plat. Cependant, ce légume a des bienfaits multiples quisont ignorés par un grand nombre de personnes par mécon-naissance parfois, mais très souvent par délaissement. Dansnos habitudes alimentaires actuelles, les ménagères ontocculté le navet dans les plats qu’elles préparent à leursfamilles parce que leurs enfants ne l’aiment pas ou ne l’appré-cient pas beaucoup. Contrairement à nos mères et grands-mères qui favorisaient les légumes aux viandes dans leursrecettes. Elles insistaient pour que tous les plats qu’elles pré-

paraient soient composés essentiellement de racines et deplantes potagères dont elles connaissaient tous les secrets deleurs vertus nutritionnelles. Chacune des saisons avait sagamme de légumes qui composaient les plats les plus goû-teux qu’elles cuisinaient avec passion, une passion qu’ellestenaient à transmettre à leurs enfants pour que nos traditionset coutumes ne meurent jamais.

RecetteIngrédients : 500 g de jeunes pousses de navet, 500 g

de viande de mouton ou de poulet, 1 poignée de pois chichestrempés la veille, 1grosse tomate entière bien mûre, 1 c. à s.de concentré de tomates dilué dans un verre d'eau, 5gousses d'ail, 1 petit oignon vert, de l’huile végétale, 1 c. à s.de smen (beurre clarifié), 1 c. à c. de skenjbir (gingembre), 1/2c. à c. de felfel akri (poivre rouge), ½ c. à c. de carvi, sel,poivre, 1 piment vert (facultatif), 1 bouquet de persil frais, 1citron, 1 petite poignée de riz étuvé, 1 c. à s. d’huile d’olive.

Préparation : Commencer par prendre une marmite àfond épais. Y mettre les morceaux de viande ou de poulet,ajouter l’oignon émincé, les pois chiches et faire revenir le toutavec une cuillère d’huile et le beurre clarifié pendant quelquesminutes jusqu’à ce que les oignons deviennent transparents.Ajouter alors les gousses d'ail épluchées et écrasées ourâpées, le concentré de tomates dilué dans un verre d’eau et

enfin la tomatelavée, épluchée etrâpée. Bien remuertous les ingré-dients à l’aided’une cuillère enbois puis mouilleravec 1 litre d'eautiède. A cemoment, ajouterles épices et lais-ser cuire en fer-mant la marmitejusqu’à ce que laviande cuise (30minutes environ pour le poulet et un peuplus pour la viande de mouton).

Pendant ce temps, éplucher les navetset les couper en quartiers dans le sens de la longueur.Lorsque la viande et les pois chiches sont cuits, plonger lesmorceaux de navets dans la sauce ainsi que la poignée de rizpuis continuer la cuisson pendant une vingtaine de minutesjusqu'à ce que les navets soient fondants et que les grains deriz cuits à point. Au moment de servir, parsemer de persilhaché finement et décorer de rondelles de citron.

Arroser d'un filet d'huile d'olive, selon les goûts. Servir leplat chaud accompagné d’un pain fait maison. n

Par H.Belkadi

Phot

os :

DR

Par Sarah Raymouche

Abdel lah Fenni, doctorat HC en hypnothérapie,praticien en techniques de libération des émotions,aborde dans cet entretien les éléments favorisant lacolère. Il explique aussi comme gérer cette émotion.

Tajine eleft, l’autre version

Page 13: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 13

L a gibecière en bandoulière, son chien leprécédait et guettait le moindre éloigne-ment d’une chèvre à cause du chacal.

Un jour, cette bête lui a dévoré l’une des plusbelles chèvres de son troupeau qui appartenait àSaïd ben Larbi, le forgeron du village. Il a fallul’intervention de son voisin Mohammed benMessaoud pour régler le différend qui l’opposa àson propriétaire après cette énorme perte. Tayebarriva dans un endroit élevé, il décida d’y cam-per avec son troupeau. Il se reposa à côté d’unrocher et laissa ses bêtes chercher les raresherbes et arbustes qui poussaient à cet endroit.Il tira de sa musette la galette que lui avait donnéune famille propriétaire de chèvres, coupa unmorceau et commença à manger en buvantquelques gorgées de leben (petit-lait).

Tayeb n’a jamais fréquenté l’école française.Quand il était enfant, il accompagnait son pèrequi était berger. Il lui avait appris à guider le trou-peau, à connaître les endroits environnants etles maisons du village. Ainsi après la mort deson père, Tayeb, devenu adolescent, lui succédaet devint le berger du village. Aujourd’hui, deve-nu jeune homme, il réfléchissait souvent aumariage quand il se trouvait seul loin du village,au pied de la montagne. Un soir, alors qu’il étaitassis en compagnie de sa mère au moment dudîner, elle osa lui parler :

- Mon fils, il est temps de penser au mariage.- Pas encore maman, ça peut encore

attendre.- Les enfants égayent la maison.- Bien sûr maman, j’y penserai, je vais aller

dormir.Il se leva et partit dans la chambre qui se

trouvait au fond de la maison et s’allongea sur lasedda (lit). Cette nuit, il ne dormit pas, pensant àce que lui avait dit sa mère. Quelle était lafemme qui accepterait de se marier avec lui ?

C’était l’automne, et la période de la récoltedes dattes est là. Les enfants accompagnaientleurs parents au jardin afin d’y participer. Ilsconduisaient les ânes lourdement chargés derégimes ou ramassaient les fruits tombés parterre en veillant à bien chercher dans les coins.C’était pour nous une corvée en même tempsune occasion d’échapper à l’école car nosparents trouvaient toujours pour ces absencesdes excuses auprès des maîtres pour nous per-mettre de les aider. C’était pour nous l’âge del’insouciance, nous nous gavions de dattes. Lesrégimes s’entassaient dans les maisons au fur età mesure qu’on les portait puis on les accrochaitaux murs ou bien on les entassait sur des sup-ports pour que les dattes mûrissent et sèchent.Quand nous partions le matin à l’école, nousremplissions nos poches de dattes sèches pourles manger pendant la récréation. De temps entemps, le maître nous donnait l’ordre de nousplacer l’un à côté de l’autre en rangées (une ran-gée d’élèves en face de l’autre à une dizaine demètres). La première fois, nous crûmes que le

maître allait organiser une course mais nousdûmes vite désenchanter quand il lança son :«Ramassez les noyaux !» Nous obéissions viteet nous accroupissions si bien que lorsque lacloche sonna la rentrée, un grand tas de noyauxnoirâtres gisait au milieu de la cour. Ainsi la courfut nettoyée de nos innocentes semailles au fildes années que nous passâmes dans cetteprestigieuse école. L’école indigène d’El-Kantara fut ouverte vers 1892, c’était l’une despremières écoles de la région. Nos pères etgrands-pères y avaient appris la langue françai-se chez des générations d’enseignants français.A notre tour, nous suivions leur chemin en fré-quentant cette école dès l’âge de 6 ans. Quandil atteignait l’âge obligatoire, le petit garçon indi-gène (car la fille n’avait pas le droit d’aller àl’école française) était emmené par son père àl’école. Le matin, au mois d’octobre, l’enfant esthabillé d’une simple gandoura ou, pour les plusnantis, d’un pantalon et d’une chemise, mar-chant pieds nus ou chaussé d’une paire de sou-liers fabriqués par le cordonnier du village, pleu-rant ou sautant tel un chevreau, il était poussévers la porte d’entrée avec ses camarades destrois villages. C’était la cohue dans la grandecour de l’école. Le petit garçon dévisageait cesroumis venus de loin et qui parlaient dans unelangue qu’il ne comprenait pas.

Peu à peu, il s’habituait à sa nouvelle vied’écolier, avec son cartable et son tablier gris.Passant d’une classe à une autre, fuguant par-fois ou renvoyé pour absence et indiscipline, ilarrivait au bout de sa scolarité : le fameux certi-ficat d’études primaires (CEP). car la sixième etles études supérieures dans les villes, ce n’étaitpas pour tout le monde.

Tayeb, notre berger, s’en allait tranquillementvers la sortie du village, menant son troupeauque surveillait Bobby, le chien fidèle. Arrivédevant l’oued Boubiada, il vit un groupe dejeunes filles qui lavaient le linge, assises sur unegrosse pierre. Elles étaient debout et remuaientde haut en bas leurs jambes à moitié nues sur lelinge étalé sur la grosse pierre.

Tayeb s’arrêta un instant, charmé par cettescène coutumière mais qu’il aimait revoir àchaque fois qu’il passait par cet endroit. Cettefois, le destin était au rendez-vous : une jeunefille cessa cette danse laborieuse, se retourna etle dévisagea longuement. Il l’avait reconnue :c’était Louiza, la fille de Mokhtar, son voisin. Elleportait toujours sa gandoura mauve que cintraitune bandelette noire. Sa tête était à demi cou-verte par un foulard qui laissait entrevoir unemèche de cheveux brunâtres. Il n’eut pas letemps de s’attarder car son troupeau prenait del’allure et arpentait la colline qui longeait l’ouedBoubiada et continuait vers le flanc de la mon-tagne. Arrivé sur le lieu de pacage, Tayeb s’al-longea sur le sol rocailleux et parsemé de touffesd’armoise et de multitudes de petites plantessauvages. Il se remémora cette scène lointaine

des lavandières et qui avait attiré son attention.Louiza était une belle fille, à peine sortie de l’en-fance mais dont le corps la ressemblait à unefemme solide. Tayeb la connaissait depuis sonenfance, ils jouaient ensemble quand ils étaientenfants. Mais il l’avait perdue de vue à l’adoles-cence puisque son père Mokhtar ben Abdallahétait un farouche conservateur et il épiait chaquesortie de sa fille. Cette nuit, Tayeb ne dormit pas.Il ne cessait de penser à la scène de l’ouedBoubiadha et Louiza sa voisine. Il était obsédépar sa beauté soudaine si bien qu’il décida d’enparler à sa mère cette fois.

L’occasion se présenta un jour, quand sononcle maternel Larbi vint leur rendre visite.Tayeb prit son courage à deux mains et lui fit partd’aller dire à sa mère qu’il acceptait de se marier.A condition qu’on lui apporte Louiza bentMokhtar ben Abdallah, sa voisine.

Au début, sa mère était réticente. «Mon filsépouser la voisine, ce n’est pas possible», disait-elle. Mais son frère Larbi la persuada peu à peu; alors elle accepta. Aussitôt les négociations dela khotba (demande en mariage) avec lesparents de la voisine commencèrent et se termi-nèrent quelques jours après par un accordmutuel et la date du mariage fut fixée pour leprintemps prochain.

Tayeb était heureux et attendit patiemmentl’arrivée du printemps, début des mariages à El-Kantara. Quand arriva la date prévue, il y eutune grande effervescence dans la maison deTayeb : toute la famille était réunie pour célébrerce mariage qui allait durer sept jours et septnuits comme le voulait la coutume. Tayeb alla debonne heure vers Maïlha, un endroit situé àquelques kilomètres à l’est d’El-Kantara d’où ilramena un zembil (charge d’âne) d’albâtre pourbadigeonner la maison. On égorgea quatrechèvres et on prépara le couscous qui sera servià tous les membres de la famille mais aussi auxvoisins et aux pauvres du quartier.

Au milieu de la cour, un tas de blé gisait et au-dessus, une corde suspendait et à laquelle pen-daient quelques habits : c’était le djahez (trous-seau de la mariée). Puis une vieille femmes’avança portant un grand plat rempli de bon-bons, de cacahuètes etde dattes ; arrivéedevant le tas de blé, ellecommença à lancer parpoignée ces friandisessi bien que les enfantsprésents s’en donnaientà cœur joie en sautantsur l’aubaine en sebousculant.

Dans la maison dela mariée, il y avaitaussi une grande fête :les bendirs battaientleur plein, les youyousdes femmes se fai-saient entendre jus-qu’au loin. Ce jour-là,tout El-Kantara savaitque Tayeb ben Ahmedben Mabrouk, le ber-ger, allait se marieravec Louiza bentMokhtar ben Abdallah,tous deux habitant àHaouch Abdallah. Lemahfel (cortège desfemmes) s’ébranla dela maison de Tayeb,accompagné par deuxhommes, Larbi sononcle et un voisinnommé Kaddour ben Salah ben Ahmed. Ils sedirigèrent vers la maison de la mariée qui n’étaitpas loin, en chantant. Au retour, la mariée cou-verte entièrement et quelques membres de safamille se sont joints au mahfel et avançaient àpied en direction de la maison du marié.D’habitude quand le trajet est long, la mariée estmontée sur une baghla (mule).

Arrivées devant la porte de la maison, lesfemmes entonnèrent la chanson Jebnaha oujaina (nous avons amené la mariée et noussommes venues par la bénédiction deshommes…). Aussitôt arrivée devant l’entrée dela maison, la mariée lança un œuf qui se brisasur le montant supérieur de la porte (c’était unsigne de fertilité). On fit entrer la mariée dansune chambre où on la fit s’asseoir sur une natte,

des jeunes filles l’entourèrent des deux côtés etla fête s’amplifia de plus belle, chansons etdanses se poursuivirent jusqu’à une heure tardi-ve de la nuit. Alors que l’âariss (le marié), habilléd’un burnous et d’une gandoura blancs était loindans un autre endroit avec ses camarades,buvant du thé accompagné de cacahuètes. Versminuit, la mariée fut conduite seule vers lamodeste chambre de son époux. On la reposasur le bord du lit conjugal formé de branches depalmiers posées sur un endroit surélevé quecouvraient des haoulis (couvertures tradition-nelles) tissées par la mère de Tayeb. La minus-cule pièce était éclairée par un quinquet quidégageait une fumée âcre.

Peu après, le marié arriva à la maison. Ce futsa mère qui le conduisit jusqu’à la porte de sachambre et d’un pas furtif elle s’éloigna avantqu’il ne pénétrât dans la pièce.

Tayeb n’en croyait pas ses yeux : il allait ren-contrer Louiza, celle qu’il a voulue était sûrementderrière la porte et l’attendait. Sa main tremblaitquand il tourna la poignée en forme d’œuf etdescendit la marche. Tout d’abord, il ne regardapas devant lui la minuscule chambre où repo-saient ses modestes affaires mais qui pour la cir-constance a été badigeonnée à la chaux, ce quila rendait plus vaste qu’avant sa vie de célibatai-re. Quand il eut verrouillé la porte, il se retournaet faillit tomber à la renverse devant le spectaclefabuleux et incroyable qui s’offrait devant sesyeux : c’était une très vaste chambre éclairéepar des lumières intenses suspendues au pla-fond décoré de grandes fresques vantant lesbatailles d’antan entre les tribus des OuledIbrahim et celles des Rmadnas dans un décorde cavalerie et de parades de guerriers. Le pay-sage qui s’étalait devant lui était infini. Au loin,par les larges baies de la chambre, il distinguaitdes jardins luxuriants plantés d’une multitude depalmiers et d’arbres fruitiers divers et où brou-taient un troupeau de chèvres tachetées parfoisde blanc et de noir ou d’ocre.

Un grand lit à baldaquin trônait au milieu, degrandes voiles de couleur mauvel’entouraient, il ressemblait à unnavire voguant paisiblement dansune mer calme et prêt à accosterdans un port inconnu. Au milieu dulit, une silhouette tout en blanchabillée était allongée et semblaitendormie. Le reste de la chambreétait garni de meubles où s’entas-saient différents vêtements écar-lates. Tayeb hésita un moment, puisil s’approcha lentement du grand lit: comme par enchantement, lesvoiles se levèrent et Louiza apparutimmaculée dans son habillement,elle leva la tête. Tayeb la vit de plusprès et pour la première fois de savie, il remarqua que le fond de sesyeux était d’un bleu azur.

Les deux mariés ne se quittè-rent pas des yeux quand un étalon,un pur sang arabe, apparut devantle bord du lit, ils n’hésitèrent pas àl’enfourcher, Louiza assise en ama-zone devant Tayeb qui de la maindroite tenant les rênes du cheval etdu bras gauche enlaçant son épou-se. Le cheval s’élança dans ungalop effréné, traversa l’immensejardin et se perdit dans le lointain.Combien de temps s’est écoulédepuis qu’il a franchi la porte de la

chambre ? Il était dans ses pensées quand il futréveillé par des coups lourds sur la porte et quel-qu’un qui criait : «Tayeb, Tayeb sort !»

C’était sa mère qui s’égosillait dehors. Il n’eutpas le temps de jeter un regard sur sa femme quiétait étendue sur le pauvre lit, il enfila ses vête-ments rapidement à la lumière blafarde du quin-quet à pétrole qui fumait et se dirigea vers lasortie où sa mère l’attendait impatiente. L’aubepointait et les coqs du quartier lançaient leur pre-mier appel, Tayeb s’enfuit comme un voleur verssa retraite. Aussitôt, une nuée de femmes s’en-gouffra dans la minuscule chambre. Quand ils’éloigna de la maison, il entendit une succes-sion de youyous et un coup de fusil déchira lesilence de la nuit. Il s’affaissa paisiblement sur lanatte posée sur le sol et dormit profondément. n

TAYEB S’ARRÊTA UNINSTANT, CHARMÉPAR CETTE SCÈNECOUTUMIÈRE MAISQU’IL AIMAIT REVOIRÀ CHAQUE FOIS QU’ILPASSAIT PAR CETENDROIT. CETTEFOIS, LE DESTINÉTAIT AU RENDEZ-VOUS : UNE JEUNEFILLE CESSA CETTEDANSE LABORIEUSE,SE RETOURNA ET LE DÉVISAGEALONGUEMENT. ILL’AVAIT RECONNUE :C’ÉTAIT LOUIZA LAFILLE DE MOKHTAR,SON VOISIN.

Par Chelli Noureddine, retraité

Phot

o : D

R

Tayeb, le berger

Tayeb se dirigeait avec son troupeau de chèvres versla montagne quand le soleil commençait à peine à selever. En cette journée d’automne, il commençait à

faire un peu frais la matinée, le berger s’étaitemmitouflé dans son burnous, les pieds enfouis dans

des chaussures que le cordonnier du vi llage lui afaites, résistant aux pistes caillouteuses et aux

escarpements des monts et collines.

Page 14: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Sports Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE14

FOOTBALLLIGUE 1 MOBILIS (27e JOURNÉE)

L’ESS pour rectifier le tir,matchs à 6 points

à Tizi-Ouzou et Batnal L'ES Sétif, qui reste sur

deux contre-performances,espère renouer avec la victoireet consolider son poste de lea-der, lors de la réception de la JSSaoura, samedi dans le cadre dela 27e journée du championnatde Ligue 1 algérienne de foot-ball qui sera amputée de troisrencontres.Les Sétifiens, qui voient leur

avance sur le dauphin, le MCAlger, fondre comme neige ausoleil, devront ainsi s'imposerpour leur deuxième sortie derang à domicile, même si l'adver-saire risque de leur poser beau-coup de problèmes. Les gars duSud-Ouest algérien (5es) gardenttoujours espoir de terminer sur lepodium, eux qui accusent unretard de quatre points seule-ment sur le troisième, l 'USMAlger. Dans le haut du tableau tou-

jours, et en l'absence du MCA,qui voit son match contre le CRBelouizdadi reporté au 27 mai,tout comme celui de l'USM Algerface au NA Hussein Dey au 29mai, l 'occasion est propice àl 'USM Bel-Abbès (4e) pourremonter sur le podium.

Seulement, les Vert et Rouge dela «Mekerra», qui viennent devivre une semaine mouvementéeayant conduit à la «cassure»entre les joueurs et le présidentdu club, Abdelghani El-Hanani,sont dans l'obligation de battrel'O Médéa (7e) pour se relancerdans la course à une place quali-ficative à une compétition conti-nentale la saison prochaine.Deux autres affiches marquentégalement cette 27e journée,mais qui concernent le bas dutableau, avec ces deux empoi-gnades à six points chacune, JSKabylie-RC Relizane et CABatna-DRB Tadjenanet, étantdonné que le faux pas est interditpour les quatre formations, aurisque de compliquer davantageleurs chances dans la lutte pourle maintien. Le dernier match de

samedi, opposant le MC Oran auMO Béjaïa, est sans enjeu,puisque le club local a perdu toutespoir de figurer sur le podium,alors que son adversaire du joura déjà mis les deux pieds enLigue 2. A noter que le MCA sera

en danger à Constantine où leclub de la capitale, qui s'estremis à rêver du titre, défiera leChabab local, plus que jamaismenacé de relégation, dans unmatch en retard comptant pour la26e journée.

ROUND-UP EUROPÉENEspagne (38e et dernière journée)Joué hierGrenade-Espanyol Barcelone Samedi 20 mai (16h)Leganes-Alaves Sporting Gijon-Betis Séville Deportivo La Corogne-Las Palmas Dimanche 21 mai (15h45)Atletico Madrid-Athletic Bilbao Valence-Villarreal Séville-Osasuna Pampelune Celta Vigo-Real Sociedad FC Barcelone-Eibar (19h)Malaga-Real Madrid (19h)

Italie (37e journée)Samedi 20 maiChievo Vérone-AS Rome (17h) Naples-Fiorentina (19h45) Dimanche 21 mai (14h)Empoli-Atalanta Bergame Genoa-Torino Juventus Turin-Crotone AC Milan-Bologne Sassuolo-Cagliari Udinese-Sampdoria Gênes Lazio Rome-Inter Milan (19h45) Lundi 22 mai (19h45)Pescara-Palerme

Allemagne (34e et dernière journée)Samedi 20 mai (14h30)Bayern Munich-Fribourg Dortmund-Brême Mönchengladbach-Darmstadt Hertha Berlin-Leverkusen Cologne-Mayence Hambourg-Wolfsburg Ingolstadt-Schalke Hoffenheim-Augsbourg Francfort-Leipzig

Angleterre (38e et dernière journée)Dimanche 21 mai (15h)Arsenal-Everton Burnley-West Ham Chelsea-Sunderland Hull-Tottenham Leicester-Bournemouth Liverpool-Middlesbrough Manchester United-Crystal Palace Southampton-Stoke Swansea-West Bromwich Watford-Manchester City

France (38e et dernière journée)Samedi 20 mai (20h)Angers-Montpellier Guingamp-Metz Lille-Nantes Lorient-Bordeaux Lyon-Nice Marseille-Bastia Nancy-Saint-Etienne Paris SG-Caen Rennes-Monaco Toulouse-Dijon

Portugal (34e et dernière journée)Dimanche 21 mai (16h)Boavista CF-Benfica SLMoreirense FC-FC PortoSporting Lisbonne-Chaves GDVitoria Guimaraes SC- Feirense CDTondela CD-Sporting BragaFC Paços Ferreira-Maritimo Funchal CSRio Ave FC-Belenenses CFEstoril GD-Arouca FCNacional Madeira CD-Vitoria Setubal FC

Phot

o : D

R

Mise à jour de la 26e journéeAujourd’huiA Constantine Stade Benabdelmalek-Ramdane (16h) : CSC-MC Alger

Programme de la 27e journéeA Batna Stade Sefouhi (16h) : CAB-DRBT (à huis clos)A Sétif Stade du 8-Mai-45 (16h) : ESS-JS Saoura A Oran Stade Ahmed-Zabana (16h) : MCO-MO BéjaïaA Sidi Bel-Abbès Stade du 24-Février (17h30) : USMBA-O Médéa A Tizi-Ouzou Stade du 1er-Novembre 54 (18h) : JS Kabylie-RC Relizane Vendredi 26 mai (16h)A Alger Stade du 1er-Novembre 54 : USM El-Harrach-CS Constantine Samedi 27 mai (22h)A Alger Stade du 5-Juillet 62 : MCA-CR Belouizdad Lundi 29 mai (22h)A Alger Stade du 5-Juillet 62 : NA Hussein Dey-USM Alger

USM ALGER

Les Rouge et Noir dèsdemain au Zimbabwe

l Après avoir remporté sonmatch comptant pour la 26e jour-née face au MCO (2-1), et gagné sonpremier match de poules en Liguedes champions d’Afrique (LDC) faceà Al Ahly de Tripoli ; ce qui porteson nombre de confrontations sansdéfaite à huit, l’USM Alger s’envole-ra demain, dimanche, pour Harare,au Zimbabwe, à bord d’un vol spé-cial, pour affronter le Caps UnitedFootball Club pour le compte de la2e journée de la LDC. Le vol est prévu à 14h alors

que le retour devrait s’effectueraprès le match, soit mercredi 24mai à 20h. Partageant la tête dugroupe B avec le Zamalek, leclub algérois tentera de reveniravec un bon résultat qui lui per-mettra de rester collé aux pre-mières places du classementd’autant plus que pour la 3e jour-née, les Rouge et Noir se ren-dront en Egypte pour affronter le

Zamalek, soit deux déplace-ments consécutifs ! «C’est unmatch qu’il ne faut surtout pasrater. Il est important. A nous debien le négocier si nous voulonscontinuer sur notre lancée. Nousavons bien débuté ce tour, il vanous falloir continuer notre bonnesanté après la victoire que nousavons acquise au stade du 5-Juillet contre les Libyens d’Al-Ahly avec l’art et la manière.Notre adversaire tentera certai-nement de se racheter après sadéfaite qu’i l a concédée enEgypte, mais nous ferons parlernotre expérience pour espérerréaliser une bonne performan-ce», a déclaré Mohamed-LamineZemmamouche, le portier del’USMA, dans les colonnes duquotidien sportif Le Buteur quiaffirme toutefois que «tous lesmatchs sont difficiles». Et avantde s’envoler pour le Zimbabwe,

les camarades de Meftah ontentamé la préparation de cette 2esortie africaine des poules, jeudi,après avoir bénéficié d’une jour-née de repos. Sur place, le stafftechnique compte effectuer aumoins deux séances d'entraîne-ment, lundi et mardi, pour s'accli-mater aux conditions climatiquesde la région où les températuressont semblables à celles d'Alger,soit 26° attendu mercredi avecun taux d'humidité ne dépassantpas 45%. La rencontre Caps United

Football Club-USM Alger de mer-credi sera off iciée par leBurundais Thierry Nkurunziaa quisera assisté par l ’ErythréenBerhe Tesfagiorghis et son com-patriote Gustave Baguma. Larencontre se jouera au stadeNational Sports Stadium deHarare.

Ahmed A.

BELGIQUEAnderlechtchampion,

Sofiane Hanniremporte sonpremier titreL'international algérien,

Sofiane Hanni, a remporté sonpremier titre dans sa carrièrefootballistique après la consé-cration de son club Anderlechten championnat de premièredivision belge jeudi soir à unejournée de la fin de la compéti-tion. Anderlecht est allé battreCharleroi (3-1) sur son terrain,s'assurant son 34e ti tre dechampion de son histoire. Sondauphin, le FC Bruges, s'estincliné sur le terrain d'Ostende(2-1). Hanni avait rejoint

Anderlecht l'été dernier en pro-venance de Malines. Il avaitterminé meil leur buteur duchampionnat de Belgique lasaison passée et a été aussichoisi meilleur joueur de la sai-son. Le milieu offensif de 26ans, qui a hérité du brassard decapitaine dès son premier exer-cice avec Anderlecht, a pour-suivi sur sa lancée, en étantl'un des joueurs les plus en vueen Belgique comme l'attestentses statistiques (10 buts et 16passes décisives en champion-nat dont deux lors du match dejeudi contre Charleroi).

LE FOOTBALL NATIONALEN DEUIL

Décès de l'anciengardien internationalMohamed RahmaniL'ancien gardien de but international

de l'ES Sétif, Mohamed Rahmani, estdécédé jeudi à Sétif à l'âge de 59 ansdes suites d'une longue maladie. Ledéfunt a été inhumé hier après la prièred'Al-Asr au niveau du cimetière de SidiMessaoud (Sétif). Rahmani avait portéles couleurs de la sélection algérienneà la fin des années 1970 et au débutdes années 1980. Il avait notammentparticipé au Mondial-1979 des juniors àTokyo, lorsque l'équipe nationale avaitété éliminée en quarts de finale parl'Argentine de Diego Maradona et auxjeux olympiques de Moscou en 1980.

Page 15: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Sports Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE15

FOOTBALLL’HEURE DU VERDICT EST ARRIVÉE EN ESPAGNE ET EN ITALIE

Le Real et la Juve veulentse libérer, le Barça etla Roma à l’affût !

l Avant de prendre leursvacances «nationales» lesgrands championnats euro-péens régleront, pour quelquescas, leurs comptes ce week-endà l’occasion des ultimes minutesde leur long parcours lancé enaoût de l’année dernière.Excepté le Calcio qui boucle-

ra sa saison le dimanche 28 maimais qui devrait livrer l’ensemblede ses verdicts demain à l’occa-sion de la 37e journée, les grandschampionnats du vieux continentont soit rendu leurs copies, avecle sacre déclaré du Bayern(Allemagne), Chelsea(Angleterre), Monaco (France) oule Benfica (Portugal) et celuiattendu du Real Madrid(Espagne) et encore plus certainde la Juventus en Italie. Deuxformations qui tenteront de selibérer ce dimanche afin de seconsacrer à leur finale européen-ne du 3 juin prochain à Cardiff.Ces deux derniers challenges(Liga et Calcio) promettent unefin de semaine «caniculaire» àleurs supporters avec, sur la rivesud-est européenne un histo-rique duel fratricide Real-Barçaarbitré par les Andalous deMalaga et (éventuellement) lesBasques d’Eibar, deux équipesqui n’ont vraiment rien à espérerencore moins rien à perdre encette fin de saison. Alors Real ou

Barça ? La question semble avoirété tranchée par les joueurs deZidane qui, mercredi passé ont«exécuté» leur dernier de poten-tiels bourreaux, en l’occurrenceCelta Vigo battu à plate couturechez lui au Balaidos. Demain, leCamp Nou aura l’oreille tenduevers La Rosaleda dans l’espoirque l’équipe de l’Argentin MartinDemichelis qui disputera sonmatch d’adieu offrira le sacre auFC Barcelone et son Pulgaargentin, Leo Messi. Un petitpoint suffira à Ronaldo et compa-

gnie pour renouer avec le sacreen Liga qui leur échappe depuis2012. Un point c’est peu et beau-coup à la fois si… En Italie, laJuventus n’aura même pasbesoin de ce petit point pour fêterson 33e sacre si son dauphin,l’AS Rome, ne réalise pas la vic-toire à Vérone face au Chievo. Etsi les Romains perdent et que,en même temps, Naples estaccroché par la Fiorentina, laVieille Dame peut même se per-mettre une défaite à domicileface au relégable Crotone. Le

club calabrais comptait huitpoints de retard sur le premiernon relégable. Aujourd’hui, aprèsune série de cinq victoires enta-mée fin mars, il n’en a qu’un seulpour sauver sa peau. Difficilemais pas impossible. Pour lereste des matchs européens dece week-end, il s’agira d’une der-nière démonstration pour lesgrands alors que les relégués etceux qui ont raté leurs objectifs ilsera question d’un au-revoiravant les grandes retrouvailles àpartir de juillet prochain. M. B.

ITALIE (37e JOURNÉE)Tout peut se jouer

ce week-endDu titre de champion, qui semble pro-

mis à la Juventus, à l'identité du troisiè-me relégué, en passant par le dernierqualifié pour l'Europa League, leChampionnat d'Italie pourrait livrer tousses verdicts ce week-end lors de la 37e

journée.

33e scudetto en vueAvec deux points seulement pris

lors des trois dernières journées, laJuventus traîne un peu en route et n'atoujours pas mis la main sur ce 33etitre qui lui semble promis depuis ledébut de saison. Mais le dénouementest proche et si la Juventus n'est pastitrée ce week-end, c'est qu'elle auraconnu un très inattendu incident deparcours. Une victoire dimanche àdomicile face à Crotone (18e) lui assu-rerait en effet un sixième sacre consé-cutif, un record. Mais les Turinois, quiont décroché mercredi avec la Couped'Italie la première levée du tripléCoupe-Championnat-Ligue des cham-pions dont ils rêvent, n'auront peut-êtremême pas besoin de ce succès faceau relégable calabrais. Un nul peutainsi leur suffire si aujourd’hui, l'ASRome (2e) ne bat pas le Chievo àVérone. Et si la Roma perd face auChievo et que Naples (3e) ne bat pas laFiorentina, la Juventus sera sacrée cesoir avant même son match contreCrotone.

L'AC Milan pour le strapontin européenLes places européennes sont déjà

presque toutes attribuées. La fin desaison de la Roma et de Naples restetout de même décisive et permettra desavoir qui ira directement en poules dela C1 et qui devra passer par un dan-gereux barrage. Avec un point d'avan-ce et un calendrier favorable, lesRomains sont favoris. Derrière, laLazio Rome (4e) est déjà assuréed'une place en poules d'EuropaLeague, quel que soit son résultatdimanche face à l'Inter Milan (8e). Pourl 'Atalanta Bergame (5e), qui iradimanche à Empoli, ces mêmespoules sont toutes proches: un pointlors des deux dernières journées suffi-ra. Trois équipes peuvent ensuiteencore prétendre à la 6e place. L'ACMilan, qui recevra Bologne dimanche,est actuellement la mieux placée avecun point d'avance sur la Fiorentina (7e)et quatre sur l'Inter (8e), pour qui il fau-drait un miracle. Mais cette course à la6e place a souvent ressemblé ces der-nières semaines à un concours de len-teur, au point de s'interroger sur lamotivation des équipes concernées àl'idée de disputer un 3e tour préliminai-re de C3 fin juillet.

Crotone pour un miracleSi elle n'a pas acquis son titre dès

samedi, la Juventus serait bien inspi-rée de se méfier dimanche de Crotone.Le petit club calabrais est certespromu et relégable, mais c'est aussil'équipe la plus efficace d'Italie depuisun mois et demi. Lancés dans uneincroyable course au maintien, lesjoueurs de Davide Nicola restent eneffet sur cinq victoires et deux matchsnuls, qui leur ont permis de rester envie alors qu'ils comptaient huit pointsde retard sur le premier non relégablele 19 mars. Aujourd'hui, ils n'en ontplus qu'un et, malgré deux adversairesdifficiles pour finir (Juventus et Lazio),i ls peuvent y croire. Devant eux,Empoli (17e) et le Genoa (16e) n'ont eneffet qu’un et deux points de marge. Etle calendrier du Genoa n'est passimple non plus, avec la réception duTorino dimanche et un déplacementsur le terrain de la Roma la semaineprochaine.

Phot

o : D

R

ESPAGNE (38e JOURNÉE)

Real ou Barça, changementd'ère en Liga ?

l Après la décennie Barcelone, les annéesReal Madrid ? Le club catalan a globalementdominé l'Espagne et l'Europe pendant dix ansmais l'équipe de Zinédine Zidane peut initier unenouvelle ère en remportant la Liga dimanchepuis la Ligue des champions début juin.

De Madrid à Barcelone, unéternel balancier

Comme l'avait un jour théorisé l'ancienmeneur de jeu barcelonais Xavi Hernandez,les trajectoires des deux poids lourds du foot-ball espagnol sont liées. «C'est comme unebalance : lorsque l'un va bien, l'autre va mal»,expliquait le milieu catalan. Depuis 2006, c'estle côté blaugrana de la balance qui s'est leplus garni, avec quatre Ligues des champions(2006, 2009, 2011, 2015), sept Championnatsd'Espagne et quatre Coupes du Roi. EnCatalogne, les quatre saisons de l'entraîneurPep Guardiola (2008-2012) sont déjà considé-rées comme la meilleure période de l'histoiredu club avec 14 trophées sur 19 possibles. Etles trois années passées sur le banc par LuisEnrique (2014-2017) ont été qualifiées de«nouvel âge d'or» par le défenseur GerardPiqué : 8 titres remportés sur 11 mis en jeu,en attendant le dénouement de la Ligadimanche et la finale de Coupe du Roi contreAlaves le 27 mai. Côté merengue, la décenniea mécaniquement été moins faste: deux C1(2014 et 2016), seulement trois Ligas et deux

Coupes du Roi. D'où l'insistance de la pressemadrilène à guetter le moindre signe d'une«fin de ciclo» (fin de cycle) dans les perfor-mances des Barcelonais, dans l'espoir que lerapport de force s'inverse.

Dimanche, un moment charnièreDepuis la première édition de la Liga espa-

gnole en 1929, Real et Barça se sont répartisdeux tiers de tous les titres de champion attri-bués, avec un net avantage aux Madrilènes(32 trophées contre 24). Or, cela fait cinq ansque le Real n'a pas remporté le Championnat,une anomalie pour un tel club. Mais Zidanepeut réparer cette lacune : en tête (90 pts)avec trois longueurs d'avance sur le Barça (87pts), son équipe n'a besoin que d'un nuldimanche à Malaga pour être sacrée lors dela 38e et dernière journée. Les Catalans, eux,doivent gagner et espérer une défaite desMadrilènes. Alors que Luis Enrique partira enjuin, le Barça s'accroche à ce maigre espoird'arracher le titre: c'est le seul trophée sus-ceptible de sauver sa saison, la Coupe du Roiétant d'un prestige moindre. « La Liga est vita-le », a résumé le directeur sportif RobertFernandez. A l'inverse, un retour de la cou-ronne nationale au stade Santiago-Bernabeuaurait des allures de passation de pouvoir.Surtout si le Real réussit le 3 juin à conserverson titre européen en finale de la Ligue deschampions contre la Juventus Turin, signant

ainsi le premier doublé Liga-C1 de son histoi-re depuis 1958.

Zidane, le Guardiola madrilène ?Même statut d'ancienne gloire du club,

même génération, même élégance, mêmecrâne rasé... Zinédine Zidane et PepGuardiola ont souvent alimenté les comparai-sons. Et leurs parcours d'entraîneurs étantcomparables, les supporters madrilènes sesont mis à rêver que l'ère «Zizou» succède àl'époque «Pep» en Espagne. D'abord techni-cien de la réserve barcelonaise (2007-2008)avant de reprendre l'équipe première, leCatalan a tout gagné dès sa première saisonavec un triplé Liga-Coupe-C1. Lui aussi passésur le banc de l'équipe B madrilène (2014-2016), le Marseillais a fait presque aussi bien,remportant la Ligue des champions en mai2016, après seulement cinq mois en poste.Guardiola a par ailleurs établi un style ens'inspirant des préceptes de Johan Cruyff,avec un jeu léché fait de passes courtes et demouvement perpétuel. Le style Zidane, lui, estplus pragmatique, laissant davantage de liber-té aux talents individuels. «Guardiola, c'estGuardiola, c'est un formidable entraîneur maisje ne vais pas me comparer», avait résumé leFrançais le jour de sa nomination, disant vou-loir «faire du Zidane». Dimanche, il peut impri-mer sa marque et, peut-être, marquer uneépoque.

Page 16: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Le Soird’Algérie Sports Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE17

BASKET-BALLSUPERDIVISION A

AJUSTEMENT DE LAFORMULE DES PLAY-OFF

l A deux journées de la fin dela première phase du champion-nat de basket-ball de laSuperdivision A (SD A), qui aconnu d’ailleurs énormément deretard notamment dans sondémarrage à cause de l’article 6du décret 15-75 relatif au statutdes clubs amateurs en plus desdifférents stages des Verts entrenovembre et mars (Championnatarabe des nations en janvier etqualifications pour l’Afrobasket2017 en mars), la Fédération algé-rienne de basket-ball (FABB) aréuni mercredi dernier les prési-dents des clubs de la SD A pourdébattre de la situation de la dis-cipline et de la suite du cham-pionnat.

Ainsi, après quelques heuresde débats, dirigés par le prési-dent de la FABB, Ali Slimani, il aété décidé d’alléger la seconde

phase du championnat à savoirles play-off qui devraient com-mencer la semaine prochaine,juste après la 14e journée pro-grammée mardi 23 mai. Ainsi, leséquipes classées de 1 à 4 dechaque groupe (A et B) jouerontentre elles en aller simple. Et àl’issue de ce tournoi, les équipesclassées 1er et 2e de chaque grou-pe (A et B) se rencontreront sousforme d’un tournoi final sur terrainneutre désigné par la FABB.L’équipe classée première seradéclarée championne d’Algérie etcelle classée deuxième, vice-championne, représenterontl’Algérie aux éliminatoires du

championnat d’Afrique des clubschampions de la zone 1 alors queles équipes qui termineront 3e et4e représenteront l’Algérie auchampionnat d’Afrique du nord.

Pas de changementpour le maintien

Par ailleurs, le tournoi pour lemaintien en SD A, appelé lesplay-downs, ne connaitra pas deréaménagement et se dérouleracomme prévu au début de sai-son. Ainsi, les équipes classéesde la 5e à la 8e place de chaquegroupe (A et B) formeront unepoule unique et se rencontreront

en aller simple sous forme detournoi à l’issue duquel un clas-sement sera établi de la 1re à la 8eplace. Les équipes classées de la1re à la 4e seront maintenues enSD A alors que celles classéesde la 5e à la 8e place joueront undernier tournoi de survie sur ter-rain neutre. Les équipes classées3e et 4e de ce tournoi rétrograde-ront en Superdivision B. Parailleurs, la formule de champion-nat à adopter pour la saison pro-chaine sera décidée à l’issue desAssises nationales de basket-ballqui auront lieu à Alger la fin dumois de juin prochain.

Ahmed Ammour

TOURNOI INTERNATIONALHANDI-BASKET D'AGADIR

L'IRB Boufariken finale

L'IRB Boufarik s'est qualifié pour lafinale du traditionnel tournoi internatio-nal handi-basket d'Agadir, dans sa 11eédition, après avoir battu, son homo-logue du CR El-Harrach (51-44), endemi-finale jouée, jeudi en soirée. Lereprésentant algérien affrontera, same-di en finale la formation deGennevilliers de Lille (France), vain-queur contre l'équipe marocaine (59-53), dans l'autre demi-finale. La 11e

édition du traditionnel tournoi interna-tional handi- basket d'Agadir a enregis-tré la participation de cinq clubs, l'IRBBoufarik, le CR El-Harrach, le clubhandisport Souss (Agadir), celui deGennevilliers (France) et la sélectionmarocaine, alors que l'équipe nationalede l'Irak avait déclaré forfait. L'édition-2016 du tournoi international handi-basket d'Agadir avait regroupé dessélections nationales, puisqu'il interve-nait dans l'année paralympique (Jeuxparalympiques), et il avait sacré lasélection algérienne qui préparait lesJeux de Rio. Le tournoi avait réuni,outre l'Algérie, l'Afrique du Sud, leMaroc, l'Irak, le Koweït et l'ArabieSaoudite.

Phot

o : D

R

LE MJS ACCULE LE COA À PROPOS DU BILAN FINANCIER PRÉSENTÉ LORS DE L’AGO

Ould Ali-Berraf, l’ultime combat ?l Le bras de fer engagé par les

pouvoirs publics représentés par leministère de la Jeunesse et des Sports,avec le COA (Comité national olym-pique algérien) continue. Aprèsquelques timides «insinuations», ledépartement d’El-Hadi Ould Alisemble vouloir donner le coup desemence à l’instance de MustaphaBerraf «accusée» d’avoir utilisé lesfonds publics à des fins autres que lapréparation et la participation desrécentes olympiades de Rio de Janeiro.

La lune de miel est bel et bienterminée entre El-Hadi Ould Ali etMustapha Berraf. Premier et impas-sible défenseur des critiques qui ontvisé le président du COA au lende-main de la sortie catastrophiquedes athlètes algériens aux JO-2016, le ministre de la Jeunesse etdes Sports qui a refusé toute idéed’enquête visant la gestion de lapréparation des Jeux de Rio, seravise et multiplie sorties publiques,procès d’intentions et correspon-dances officielles pour débusquerles malversations qui se seraientproduites dans la gestion du dossier«préparation des JO-2016». Mardipassé, le Comité olympique algé-rien a été aussi destinataire d’unelettre adressée par le MJS intitulée«Au sujet du rapport financier duCOA» dans lequel les dernierschiffres présentés par le présidentMustapha Berraf, lors de l’AG ordi-naire tenue le 29 avril dernier à

Alger. Un bilan approuvé par lesmembres de l’AG en dépit dequelques réserves exprimées offthe record par quelques respon-sables de fédérations sportives.Dans cette correspondance dont LeSoir d’Algérie détient une copie(celle-ci circule «librement» sur lesréseaux sociaux) le MJS ne seretient pas pour accuser les diri-geants du COA d’avoir utilisé l’ar-gent des JO-2016 évalué à 31 mil-liards de centimes pour régler dessituations comptables qui n’étaientpas à l’ordre du jour de cette sub-vention spécifique. «La subventionsus-indiquée a été octroyée à lasuite d’une demande adressée parle COA accompagnée d’une fichetechnique portant prévisions budgé-taires comportant onze (11) postesde dépenses pour un montant glo-bal de trois cents dix millions dedinars (310 000 000 DA) dont 180000 000 DA destinés à la prépara-tion technique des sportifs qualifiéspour les Jeux olympiques et ce, surla base d’un contrat-programmesigné en date du 31 juillet 2016 parle président ainsi que le trésorier duCOA», lit-on d’emblée. Desbesoins qui, rappelle le départe-ment d’El-Hadi Ould Ali, «ont étéportés à la connaissance duPremier ministre en février 2016puis le ministère des Finances enmars de la même année. Cette«affectation spéciale» semble avoir

été détournée de sa vocation pre-mière. En ce sens que le MJS sus-pecte des failles dans sa répartition.«Le rapport financier présenté parle COA, sur demande du MJS, por-tant sur l’utilisation de l’enveloppeallouée, fait ressortir une rubriquenon prévue d’un montant de97.218.029,95 DA représentant desprêts octroyés à certaines fédéra-tions dont une à caractère nonomnisports et d’autres non concer-nées par les Jeux olympiques»,relève la lettre du ministère de tutel-le qui, sur sa lancée, fait remarquerque «ces créances ont été pui-sées(…) de l’enveloppe accordéepar le MJS au COA, grevée d’affec-tation spéciale, laquelle est consa-crée exclusivement à la préparationet la participation aux Jeux olym-piques de Rio 2016, ceci en viola-tion flagrante des clauses contrac-tuelles, au regard ducontrat-programme notamment l’ar-ticle 9». Rappelant que le COA estune structure d’animation et d’orga-nisation sportive au regard de l’ar-ticle 71 de la loi 13-05 du 23 juillet2013 qui fixe l’organisation et ledéveloppement des activités phy-siques et sportive, le MJS avancequ’il s’agit là d’une (autre) «viola-tion» des dispositions de l’article186 de la loi précitée, lequel attesteclairement qu’il est «interdit le chan-gement de la destination par lastructure d’organisation et d’anima-

tion sportive(donc du COA) sansl’autorisation expresse du MJS.» Ledépartement de M. Ould Ali qui croitsavoir qu’il est devant un cas évi-dent d’un manquement à la loi etaux dispositions de l’article 181 sol-licite le COA pour lui «présenter despièces probantes justifiant l’utilisa-tion de la subvention de 310 000000 DA».

Le MSJ dénonce le «flou»et les chiffres «muets»

Ne s’arrêtant pas là, le MJSrevient à la charge concernant lebilan financier 2016 que lui aenvoyé le COA en date du 5 mars2017 qui fait ressortir des «postesde dépenses non prévues dans lafiche technique prévisionnelle etcomporte des chiffres muets quin’indiquent en rien la nature desdépenses effectuées», note la lettredu ministère qui fait savoir que cemanque d’éléments d’informationsn’a pu permettre une «lecture serei-ne par nos services centraux». Parconséquent, il est demandé auComité olympique de fournir «dansles meilleurs délais possibles» les«pièces justificatives à l’appui desdépenses engagées ainsi que lesexplications y afférentes» qui ontengendré ces créances injustifiées.Trois cas ont été, à cet effet, soule-vés dans la correspondance minis-térielle adressée au COA. Le pre-mier concerne le prêt accordé aux

fédérations dont la FAB (boules) etla FNSU (sports universitaires) pourun montant global de 97 218 029,95 DA, des dépenses au profit ducentre de regroupement deSouidania (25 millions de dinars),pour l’acquisition de matériel demusculation (Techno-gym) facturéà 13 877 806 DA en sus d’unedépense de 4,2 millions de DA pourla prise des cérémonies des Jeuxafricains de la jeunesse en 2018 etles Jeux méditerranéens 2021, pré-vus à Oran lesquelles opérations«ne peuvent être comptabiliséescomme dépenses justifiant les 31milliards de centimes accordés pourla préparation et la participation desJO-2016», note le texte ministériel.Le MJS poursuivra son «réquisitoi-re» en demandant des justificatifs etdes explications à propos de plu-sieurs opérations effectuées par leCOA chapitrées «acquisition et tra-vaux» au niveau du siège du COA,la villa de Ben Aknoun, le siègeMohamed-Sekkal à Alger (musée)et le siège régional d’Oran (celui-ciabrite le comité d’organisation desJM 2021) sans oublier quelquesreliquats liés aux Jeux africains2015 (Congo-Brazzaville), dessommes en devises et des chèquesde banque annulés. L’avant-AGélective du COA, programmée pourle samedi 27 mai, s’annonce tumul-tueux.

M. B.

POUR RECRUTER UN DTN

La FABB lance un appelà candidature

La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) devrait lancer un appelà candidature pour recruter un directeur technique national (DTN), avons-nous appris auprès d’un membre fédéral de la FABB. Il est à rappeler quel’ancien DTN, Filali avait démissionné juste après le départ de l’ancienbureau fédéral, soit en février dernier. L’appel à candidature devrait êtrepublié incessamment. Les techniciens algériens qui souhaitent se portercandidats peuvent d’ores et déjà préparer leur dossier. La sélection nationa-le est également sans sélectionneur après la séparation à l’amiable avecAhmed Loubachria. Ah. A.

Page 17: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept films de Maurice Barrymore.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Président-acteur»

1- DAVID COPPERFIELD2- VOL DE NUIT3- DUEL DANS LE SOLEIL4- L’HOMME QUE J’AI TUÉ

5- GRAND HÔTEL

6- MADAME X

7- UNE ÂME LIBRE

MOT RESTANT = RONALD REAGAN

D L A N O R E R B I L ER A I T U E G R A N D ME J L L I E L O S E H AA E H L O EG U O S T NA Q M N E UN E M A L XD A V I D C O P P D M EA V D L E I F R E L A ML D E N U I T D U E D A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S I G N A L I D U N A P A R K -O R E E S - O R N E R A - A I DU A - F - R - O I - T - S I T EK I T - S E V I R A - V A S - SA S - H E S I T A - N O - I S TH - P E R I L S - S A I G N A IR O U T I N E - M E U L E S - NA T - R E E - P E N S E E - D AS A L E S - T E N T E R - S O T- G I S - H A R D I E - M A - IC E S - D U R C I E - P A - N OE S - T O R T U E - R A N C O NR - C O U L A S - S A R T R E -V A T I C A N - B A T T E S - CA V - L E S - B A L A I S - V AN O C E S - D O S A G E - T A RT U E S - M A L A D E - S A L EE E S - L A M I N E - M O N - S

S E - S E L - D E - S U I T E S- S A U V A G E - B A R R E - EU - V I - I E - R A I E S - T SL I A N E S - G A I N S - F A -T ) N T I - B A S E S - R A I LI N C A - H O T E S - H A N T AM U E - M O L E S - M A L E - RE L - S I T E S - A I R E - S GS - M E L E R - A L E P - L I E- A N C E L O T T I - E M I R S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- E S S I E N - C H E L S E A -M I E S - L A R R O N - A L T OI R A - P A T E S - T A M O U LC E - B O N T E - C A R - R - YH - P E R C E - L E M A N - V OA B R I T E - - - - E L - D A NE R I G E - - - - - R - M E R -

L I S E - V - - - - - R A L A S- S E - M O I T E - C A N I N EG A - L O I R E - F E I N T - NH - F O N C E - B I L L E - S TA B O U T I - L O G E S - M A IN O U E R - M I N E R - D U P EA - R E A L M A D R I D - R E R

LETTRES DELETTRES DEBARADABARADA

- - - - Z A B A D A N I - -- - A L U T A Y B A - - - -- - - - S Y R I E - - - - -- - G H U T A - - - - - - -- - - - - - D A M A S - - -- - - L I B A N - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sa vocationInfinis

----------------Erbium

Insecte----------------Ville deTunisie----------------Actes

Inactif----------------Humide

Europe----------------Ecole----------------Sommet

Dans le turf----------------Jaillis----------------SoignerEnleva----------------Sélénium----------------Francium

Fin deverbe----------------Huttes----------------Dresser

Il l’est pourla FAF

Soigneur----------------

Frôle

Possessif----------------Riche----------------Plis

Pli----------------

NickelPanache----------------Osmium----------------Clair (inv)

Précieux----------------

ArticleAmertume----------------Diplôme

Photos----------------Roches

Rivière----------------

ChloreSeau

----------------Attaque

Tellure----------------Radium

Dans lacoudée

----------------Richesses

Limpide----------------

MerRappel (inv)----------------Connaît

En futmembre

Coach duPSG

----------------Equipe

Nabot----------------

Brin

Jolie----------------Vient aumonde

Inventer----------------Démonstratif

Tellure----------------Dans lasieste

Démonstratif(inv)----------------Saut----------------Reptile

Pur----------------

ClairBaudet----------------Forêt----------------Amende

Viril----------------Praséodyme

Ruesombragées----------------Certains

Mets----------------Afin de

Restrictif----------------

Velu

Il l’est pourl’UAFA

Molybdène----------------Flatteur

1- BLOC VOYA-GEUR2- ETENDUE3- COURANTS4- ANIMAL5- ANIMAL6- NOM ANCIEN7- ETAPE DE SAC O N S T R U C -TION8- REFRIGÉRA-TEURS

BANQUISE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Banquise

Page 18: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 19

Près deChlef

----------------Exagération

Ville----------------

BronzéesInactives

----------------Pays

Europe----------------Marchécommun----------------Crustacées

Arsenic----------------Auteur----------------Nazis

Néon----------------Ile----------------Close

Coutumes----------------A l’avance

Enlevé----------------Indéfini----------------Praséodyme

La Première----------------Saleté----------------Toléré

Saint----------------Pur----------------ChoixRichesse

----------------Fruits

Enduit----------------Gaz----------------Chuter

Osmium----------------Clair----------------ErbiumConclu

----------------Maudite

Fin de série----------------

CloîtréeOuverte----------------Dinar----------------Rayon

Dressée----------------Reposer----------------Gallium

Gaz----------------

DinarPrière----------------Variétés----------------Individus

Douleur----------------

FauvesPeinas----------------Pays----------------Agile

Livre----------------

Article

Etreintes----------------

Directives

Pouffé----------------Possessif----------------Sons

Issus----------------

PrécisCouche

----------------Rejoint

Regret----------------

SodiumNote----------------Limiter----------------Cadeau

Adminis-trateur

----------------Sommet

Trait----------------

PeupleCalcium

----------------Fruit

Fonçai----------------

Article

Moisit----------------

TrouSouder

----------------Relief

Instruments----------------

BloquéesMachine

----------------Démonstratif

Se fête enfévrier

----------------Mal venue

Pronom----------------Tellure----------------Cérium

Ville deTunisie

----------------Pays

Type (ph)----------------Démonstratif

Prénom----------------Note (inv)----------------SaveursArtère

----------------Possessif

Césium----------------

RadiumTorture

----------------Bloqua

Esprit----------------

RejointRévise

----------------Opérer

Ticket----------------Piège (ph)

Enfantin----------------

OpéréPénurie

----------------Mer

Voyelledouble

----------------Racontées

Ouverte----------------

ArméeExtraterrestre----------------

Poisson

Langue----------------

AnglesEprouvé

----------------Technétium

Toise----------------

Elite

Raconte----------------

Pièced’échecs

Oiseau----------------

Infinitif

Iridium----------------

BranchéAtlas

----------------Lézard

Capitale----------------

Baguette

Lisière----------------

Leitmotiv

Viscère----------------

Ville deFrance

Issus----------------

AngoisseDégonflé

----------------Peines

Fauve----------------

Vrac

Préposition----------------

Souffre

Possessif----------------

Cœurtendre

Béryllium----------------

Récipient

Sélénium----------------

PrécieuxNiaise

----------------Francium

Silencieux----------------Belle-fille----------------Possessif

RetrouvaillesSérénité

----------------Jeune

ConfierRefus

----------------Adverbe

Attacher----------------

Pause

Page 19: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vends F3, 85 m2, Meftah, avec acte, rez-de-chaussée, idéal pour profession libérale.

Tél.: 0555 37 45 11 - 0551 64 34 34 NS

––––––––––––––––––––Vends duplex 7 pièces, 245 m2, 2 terrasses,

chauffage central, climatisation, garage, entréeindividuelle. Libre de suite, Aïn-Taya.Tél.: 0555 37 45 11 - 0551 64 34 34 NS

––––––––––––––––––––Vends superbe F3, tout équipé, 2e étage, dans

petite cité clôturée, Aïn-Benian.

Tél.: 0555 37 45 11 - 0551 64 34 34 NS

––––––––––––––––––––Agence - Tél.: 0556 90 2013 - 0553 926 450 -Ag. vend F4 très bien fini, 2 façades, 3e étage,

Nouveau-Lycée Tizi-Ouzou, plus F4 lotissementTouat, Tizi-Ouzou, très bien fini, 2e étage,

103 m2, acté, plus F2 fini, 2e étage, centre-villeTizi-Ouzou, acté, plus semi-fini 60 %, fini,

1er étage, lot. Salhi, Tizi-Ouzou, séparé. F107356/B13

––––––––––––––––––––Société de promotion immobilière met en ventedes appartements de haut standing dans une

résidence gardée à Chéraga.Tél.: 0559 12 21 01 F213/B1

––––––––––––––––––––Espace immob. Aït Mouloud -

Tél.: 0560 02 09 86 - 023 86 08 55 -0553 47 12 44 - 026 20 91 81 -

www.espaceimmobaitmouloud.com - Vente, TiziOuzou, sur plan, paiement par tranche,

F3 Azeffoun, F2, F3, F4 en semi-fini Tala-Allam,F5 et F3 finis.

––––––––––––––––––––Tizi-Ouzou, promoteur vend F2 crédit CNEP,

F3 facilité + F4. Tél.: 0550 60 70 62 -0550 60 70 63 - 0560 93 14 42 - 0560 93 13 09

F107334/B13

––––––––––––––––––––Azeffoun Azur Bleu vend sur plan F2, F3,

studio avec facilité + crédit, fini ou semi-fini.Tél.: 0550 60 70 62 - 0550 60 70 63 -0560 93 14 42 - 0560 93 13 09 F107334/B13

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––Espace immob. Ait Mouloud -

Tél.: 0560 02 09 86 - 023 86 08 55 -0553 47 12 44 - 026 20 91 81 -

www.espaceimmobaitmouloud.com - F3 Alger

Rouiba - F3 meublé Tizi-Ouzou––––––––––––––––––––

VILLAS––––––––––––––––––––

Espace immob. Aït-Mouloud -Tél.: 0560 02 09 86 - 023 86 08 55 -

0553 47 12 44 - 026 20 91 81 -www.espaceimmobaitmouloud.com - Vente,

Alger, villa Aïn-Taya, La Perouse, Réghaïa, El-Harrach, Birkhadem.

––––––––––––––––––––PENSIONS

––––––––––––––––––––Offre pension pour JF sérieuses, Alger-Centre. -

0540 80 79 20 F144226

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS––––––––––––––––––––

Agence - Tél.: 0556 90 2013 - 0553 926 450 -Cherche troc ou bâtisse à démolir, 300, 400,

500, 600, 700, 800 m2, centre-ville Tizi-Ouzou,Tour-Villa T-O, Tala-Allem T-O, DBK,Boukhalfa, Azazga, Tigzirt, Azeffoun,

Boumerdès et Alger. F107356/B13

––––––––––––––––––––Centre Alger, cherche location F2, F3, F4 -

0552 660 444 F144229

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Urgent, enfant 14 ans, handicapé 100 %moteur, besoin de couches adultes. Tél.: 0559 43 56 31SO

S

Jeune homme sérieux soutien de famille 25 ans,cherche place comme chauffeur.

Tél.: 0540 80 45 59.NS

––––––––––––––––––––––Père de famille sérieux et de famillecherche gardiennage d’une villa ou

d’un appartement à Mostaganem ou env.Tél.: 0556 05 03 10 - 0773 96 84 35

––––––––––––––––––––––H., 62 ans, retraité, cherche emploi comme

agent commercial ou gardien.Tél.: 0552 97 87 66 NS

––––––––––––––––––––––JH diplômé en comptabilité et finances, avec

expérience de 8 ans dans le domaine,cherche emploi, privé ou étatique.

Tél.: 0550 240 964 - 0793 213 284 NS

––––––––––––––––––––––JH, père de famille, sérieux, cherche emploi

comme responsable parc roulant, 10 ansd’expérience, apte à se déplacer sur tout leterritoire national. Tél.: 0559 80 74 04 NS

––––––––––––––––––––––Père de famille cherche emploi chauf., agent

ou autre. - 0772 56 65 14 F144217

––––––––––––––––––––––Architecte, 8 ans d’expérience, véhiculé, apte

aux déplacements, cherche emploi dans lesuivi et la gestion des projets.

Tél.: 0696 20 52 73 F144209

––––––––––––––––––––––Femme de ménage avec expérience cherche

emploi à Alger-Centre ou environs.Tél.: 0559 58 33 90

––––––––––––––––––––––Jeune fille kabyle cherche emploi comme

garde-malade à Alger et environs.Tél.: 0772 14 51 16

––––––––––––––––––––––

DEMANDES D’EMPLOI

Vous voulez réussir la tessdira de votrefille ? Vous voulez que ce jour soit le plusbeau jour de sa vie ? Faites appel à une

profession nelle au : 0554 92 23 08 NS

––––––––––––––––

Réparation climatiseurs, machines à laver,frigidaires, à domicile.

- Tél.: 0770 22 06 28 - 0662 63 19 23 NS

––––––––––––––––Vends four pâtisserie, biscuiterie, 44 plaques,

réf. Krystal, 46-H, Bongard, France.Tél.: 0558 04 11 60 F219

––––––––––––––––Réparation TV, plasma, LCD, LED, à domicile.

Tél.: 0542 82 63 21 - 0540 180 182 F143212

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicile• Ambulance 24h/24 •

A votre disposition et assuréspar une équipe médicale et

para médicale qualifiée

Restaurant à Alger cherche serveurs,serveuses. Tél.: 0794 44 18 54

NS

––––––––––––––––Restaurant à Alger cherche : Serveuses -

Serveurs - Pizzaïolo – 0657 49 65 69 -0552 13 84 11 NS

––––––––––––––––Cherche conducteur d’offset,

TP36 et Rolland, Favorit de couleurs. — Salaire intéressant. —

Tél.: 0770 48 90 41––––––––––––––––

OFFRES D’EMPLOI

Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 0776 33 88 56 NS

Urgent - Homme âgé cherchedes couches adultes.Tél.: 0554 99 78 74SO

S

Safaâ, handicapée moteur à 100 %, âgéede 14 ans, demande à toute âme

charitable de l’aider en lui procurant descouches adultes medium (moyennes) +Sonde n° 08 - Merci. Allah vous le

rendra. Tél.: 0552 57 05 26SOS

SMATECH School of Management & Technology, école agréée par l’Etat, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, lance la formation accélérée en HSE (Hygiène, Sécurité etEnvironnement) pour manager, superviseur et inspecteur. — Pour plus d’informations, veuillez nous contacter aux : 026 20 05 06 - 0550 90 69 50 - 0550 90 69 51 — Adresse : rue des

frères Oudahmane (axe Nouveau-Lycée, Abane-Ramdane), Tizi-Ouzou — E-mail : [email protected] — Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F107290/B13

Urgent - Cherche sondes JJ(longue durée) (Ch. 06 - L. 28 cm).

- Tél.: 0666 06 10 26SOS

Urgent - JH, 30 ans, cherchemédicament Rénagel 800 - Dyalise.

Tél.: 0555 25 03 50SOS

SOIR DE LA FORMATION

Urgent, enfant 8 ans, handicapé 100 %moteur, besoin de couches 5ème âge. Tél.: 0560 82 51 62SO

S

Enfant, 16 ans, handicapé 100 %,cherche des couches 3e âge et adultes.

Tél.: 0792 99 33 98SOS

TIZI-OUZOU - IST - LANCE FORMATIONS QUALIFIANTES MAI / JUIN / JUILLET / AOUT 2017Bâtiment - Electr. Bât. - Topographie - Chauffagiste - Plaquiste BA13 - Peint. Bât. - Epoxy 3D - Arch. d'intérieur - Chef de projet Bât. - Gestionnaire Immobilier Technique - Electr. Ind. -

Instal. panneaux et chauffe-eau solaires - Télésurveillance - Automates Progr. - Scanner Automobile - Réseaux Fibre Optique - Informatique : Ag. de Saisie ; Infographie - Maint. Inf et Réseaux -Gestion: Gest. Stocks ; Magasinier ; Hôtellerie : Ag. de voyage ; Ag. d'Escale ; Billetterie et Tarification - Intendant (Base de vie) — Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad Rachid, Tizi -Ouzou -

Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob : 0550 59 46 18 - Mail : [email protected] F107352/B13

FÉLICITATIONSLa famille Aït-Kaci AzzouLahcène, Faziaet leurs enfantsfélicitent leurfille

YASMINEpour l’obtention du master 2 dansla filière géologie, spécialité res-sources minérales et environne-ment avec mention très bien.Toute la famille te souhaited’autres succès dans ta vie pro-fessionnelle. Bravo Yasmine.Nous sommes tous très fiers detoi.

AVIS DE DÉCÈSLa famil le Mammeri d’AïnBeïda et de Paris a la tristedouleur de faire part du décèsdu professeur

Hassan Mammeri dit Hassouna

docteur en langue et civilisa-tion arabes à la Sorbonne-Nouvelle. Décédé le19/04/2017 à Paris. Elle prieDieu le Tout-Puissant de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons età Lui nous retournons.

R 144228

Cela fait 1 ans, le 20.05.2016,nous quittait à jamais pour unmonde meilleur notre cher et

regretté père et oncle

Azeli Ahmedlaissant derrière lui un vide

immense que nul ni personne nepourra combler. En ce triste et

douloureux souvenir, sa familledemandent à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieu-

se pensée en sa mémoire. «ADieu nous appartenons

et à Lui nous retournons.»

PENSÉEAnniversaireC’est ce samedi20 mai 2017 quenotre charmantpetit prince

Adem MahdiDORBHAN

Souffle sa neuviè-me bougie. En ce jour propice ànos plus beaux souvenirs avectoi, nous te souhaitons un joyeuxanniversaire ! Que cette nouvelleannée parmi nous te porte bon-heur et que tes souhaits les pluschers se réalisent ! Tendrement !

Tes parents.Maman Imen et Papa Salim quit’aiment très fort, gros bisous.

Page 20: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

La pire façon est deles cuire trop fort ettrop longtemps,jusqu'à ce qu'ilsdeviennentcaoutchouteux. Vousaltérez la structuredes protéines de votreœuf en le cuisanttrop, ce qui peutprovoquer desallergies.

La meilleure façon estde manger les œufs...crus. Cru ne veut pas dire quevous devez manger vosœufs tels quels. Vouspouvez les mélanger àune boisson comme unjus de fruit ou unsmoothie. Une recettecélèbre et généralementtrès appréciée à based'œufs crus est lamousse au chocolat :Prenez 6 œufs et 200 gde chocolat noir. Faitesfondre le chocolat aubain-marie. Séparez lesblancs des jaunes etmontez les blancs enneige. Lorsque lechocolat fondu a un peurefroidi, mélangez-y lesjaunes, puis ajoutez à cemélange les œufs enneige, délicatement, sans

les casser. Versez dansdes ramequins individuelsque vous laisserez unenuit au frigo. Vous pouvezbien sûr rajouter des fruitssecs, mais ni sucre, nifarine, ni beurre ne sontnécessaires.

Si vous décidez malgrétout de cuire vos œufs Si vous tenez absolumentà manger des œufs cuits,la meilleure manière estde les manger à la coque,cuits à faible température(80 °C). Nul besoin eneffet que l'eau soitbouillante puisque l'œufcoagule entre 70 et 80°C.Suivant la taille de votreœuf, 4 minutes environ

suffiront pour obtenir latexture parfaite : votreblanc d'œuf doit êtrecrémeux, votre jaune justechaud et onctueux. Maisvous pouvez aussi fairedes œufs brouillés, aubain-marie. Le résultatfinal doit être une crème àpeine épaisse et vouspouvez y ajouter toutessortes d'ingrédients pourla parfumer : champignonsou épices bien sûr, maisaussi fines herbes et petitslégumes.

Spécial femmesenceintes La consommation d'œufscrus n'est pas conseilléepour les femmesenceintes car le blancd'œuf contient del'avidine, qui se lie à labiotine, une substance

dont les femmesenceintes sont souventdéficitaires.

Pour les passionnés denutrition Voici enfin quelquesinformations quiintéresseront lespassionnés de nutrition etqui expliquent pourquoimanger des œufs crusest meilleur pour la santé.Les œufs d’élevagenaturel produits de façontraditionnelle contiennentun tiers de cholestérol enmoins, un quart degraisses saturées enmoins, deux tiers devitamine A en plus, deuxfois plus d'oméga-3, troisfois plus de vitamine E etsept fois plus de béta-carotène que les œufs depoules en batterie.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 19 - Sam. 20 mai 2017 - PAGE 23

[email protected]

Phot

os: D

R

Blancs d’œuf en neigetrès volumineux Avec 1 blanc d'œuf, onpeut faire un plus grandvolume de blanc enneige... Comment ? Enle sortant longtemps àl'avance, en le battant

toujours dans le mêmesens et en rajoutant del'eau à la petite cuillère.

Café aromatisé auchocolat Dans le filtre à café,avant de mettre le café,mettez 1 ou 2 carrés dechocolat noir. Petit goûtqui change tout...

Brownies trop secs Utilisez un plat en verre,qui conserve mieux lacondensation pendant lacuisson... Le brownie estainsi moins sec.

Crème anglaise

Ajoutez une cuillère àcafé de maïzena audébut de la préparation,cela évitera qu'elletourne.

Caramel qui resteliquide Pour que votre caramelreste liquide, ajoutez 2 à3 gouttes de vinaigre.

Trucs et astuces

Pour 4 personnes. 250g de spaghettis, 2 œufs,1 petit oignon, 25 cl decrème liquide, 80 g degruyère râpé, 200 g dethon au naturel, sel,poivre, 1 cuillère à caféde persil ciselé, 1cuillère à café deciboulette ciselée.

Faites cuire les spaghettisdans de l'eau bouillantesalée. Egouttez-les. Pelezet émincez l'oignon trèsfinement. Préchauffez lefour à températuremoyenne. Dans unsaladier, battez les œufsavec la crème. Salez,poivrez, ajoutez le thonbien égoutté et l'oignon.Ajoutez le persil, laciboulette et 60 g degruyère râpé. Mélangez

bien. Ajoutez lesspaghettis à lapréparation et mélangezde nouveau. Versez lapréparation dans un platou moule rond depréférence beurré. Saupoudrez sur le dessusle restant de fromagerâpé. Faites cuire legâteau de spaghettis aubain-marie à four moyenpendant une heure. Pourservir, démoulez legâteau, retournez-le surun plat. Accompagnezd'un coulis de tomates.Note : Un reste de pâtespeut très bien convenirà l'élaboration de ceplat. Le thon peut êtreremplacé par un restantde viande blanche. Laciboulette est en ventedans les supérettes.

Spaghettis au thon

GAUFRES500 g de farine, 250 g de sucre, 4 œufs, 100 g debeurre fondu, 140 ml d’eau mélangée à du lait,1 c. à c. de sel Faire chaufferd’abord legaufrier. Pourpréparer lapâte àgaufres,mélangerdans uneterrine lafarine, lesucre, lesœufs et lebeurre fondu. Incorporer peu à peu l’eau mélangée àdu lait sans cesser de remuer jusqu’ à obtentiond’une pâte épaisse. Déposer une grosse cuillère àsoupe de pâte sur les plaques du gaufrier, fermez-leet laisser cuire quelques minutes. Saupoudrer desucre glace. Servir tiède.

RÉGIMESauter un repas estle meilleur moyen degrossir. Au lieu debrûler son«carburant», lesaliments,l’organisme, privé denourriture, stocke lesgraisses autour deshanches et descuisses,évidemment.Mieux vaut prendrequelque chose quene pas manger dutout.

La meilleure façon de manger les œufs

LA CRISE DE FOIE

Pour les médecins, la crise de foie n'existe pas.Pourtant, qui n’a jamais souffert d’une «crise defoie» ? Beaucoup d'entre vous emploient ces troismots magiques pour désigner leur état, en croyantque ces trois mots sont la cause certaine de leurennui. Votre mère vous a dit que c'était le foie, levoisin aussi. Alors, si votre médecin vous dit que lacrise de foie n'existe pas, vous aurez envie dechanger de médecin. Pourtant, il a raison. Désolé devous décevoir, mais votre foie n'y est pour rien.

INFODes taches blanchesà la surface del'ongle indiquent unmanque de calcium :FAUX !De simples tachesblanches sont engénéral dues à un choc sur l’ongle : coup, pincement,mais aussi soins manucures trop intensifs.Si cette coloration blanche s’étend sur l’ensemble del’ongle, elle peut cependant traduire une carencealimentaire.

Page 21: RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le FLN … · Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 ... montage ! Pas du tout ! Elles ont été mises en ligne

Sellal et le palais se sont-ils trom-pés de démarche et de timinglorsqu’ils décidèrent d’approcher

Mokri, le leader de Hamas, et lui pro-poser de rejoindre l’alliance gouver-nementale ? Sans doute que pour cegenre d’opération désignée triviale-ment et en d’autres circonstances de«recrutement d’appareils», n’au-raient-ils pas dû laisser mûrir la situa-tion jusqu’au lendemain du verdict duConseil constitutionnel lequel n’estjustement tombé que ce jeudi. Pris à revers par son incompréhen-

sible «impatience», ce fut, par consé-quent, le Premier ministre qui donnala détestable impression d’être lequêteur de nouvelles solidarités poli-tiques quand Mokri se retrouva dansle rôle de négociateur habile possé-dant bien plus de cartes en main lorsde ces tractations. En s’emparant de cette opportuni-

té inespérée, Mokri n’est-il pas parve-nu à occuper intelligemment l’espacemédiatique et parvenir même à déve-lopper, par le biais des réseaux d’in-ternet, de pertinentes analysesconcernant l’évolution des relationsdu courant islamiste avec les pou-voirs en place ? En réponse d’ailleursà l’offre de Sellal qu’il rejettera aprèsl’avoir soupçonné de grossièremanœuvre, il indiquera alors que«ceux qui dessinent les stratégiesd’avenir pour l’Algérie sans que lesgens les voient et qui insistent tantpour nous faire entrer au gouverne-ment en usant de méthodes obliquessont les mêmes qui ont toujours eu lecontrôle sur les intérêts de l’Algérie».Or, cette violente déclaration circu-lant sur Facebook et ciblant claire-ment les animateurs du palais aussibien que la cohorte de militants ausein de son parti mais désireux toutde même de goûter aux avantages dupouvoir, dresse à grand trait la per-sonnalité de ce dirigeant. Celle d’un

épurateur dans les rangs de l’appareilmais également un subtil doctrinairesachant déceler les trappes essai-mées sur les canaux de la négocia-tion et de ses compromis. D’ailleurs,sa formation lui doit en grande partiesa «rénovation» lorsqu’en janvier2012, elle se retrouva dans uneimpasse politique à la suite de sonisolement dans les rouages de l’al-liance gouvernementale. De cetteépoque date effectivement son retouren grâce au sein des instances duparti et son adoubement qui allaitcoïncider avec l’affaiblissement deSoltani auquel il succédera 15 moisplus tard. A partir du printemps 2013 et de sa

désignation par le congrès, Mokris’affirmera comme le refondateur quiavait manqué au parti après la dispa-rition de Nahnah. Au moment où lechangement de leadership s’effectua,beaucoup de questions surgirenteffectivement se demandant si undogmatisme pur et dur allait balayerla porosité politique inoculée parNahnah et baptisée «entrisme».Présentée au lendemain de la succes-sion comme l’antithèse de Soltani surle versant doctrinal, il se révéla finale-ment comme une personnalité poli-tique retorse qui se méfie d’abord desapprobations et des accords propo-sés. Même s’il était notoire que sousla houlette de Aboudjerra le parti futpresque «cannibalisé» par la platefor-me du pouvoir, il n’en demeurait pasmoins que l’identité originelle du MSPs’est toujours déclinée sur le modede la cohabitation avec les pouvoirs.Nahnah le père fondateur ne s’y est-ilpas exercé assez tôt au métier de«l’offre de service» ? Ce fut d’ailleursgrâce à lui que se forgea dans la vul-gate politicienne le concept «d’isla-miste fréquentable». Il en ferad’ailleurs un excellent commerce entermes de recrutement de militants et

d’élargissement de la base électoralede son parti. Grâce à la contractualisation de

ses soutiens aux pouvoirs, Nahnahse permit notamment de concourir àla présidentielle de 1995 et d’envoyerl’année d’après à l’APN une charrettede députés dont fit partie ce Mokri-là.Lors des saisons de la «réconcilia-

tion» engagée par Bouteflika, le MSPdeviendra l’obédience de référencepour toute la galaxie islamiste aupoint de s’imposer comme le levier demanœuvre axial avant même le RNDet le FLN. Quelques mois avant son décès,

Nahnah atteignit alors les sommetsde la notoriété. Celle qui pourraitaisément lui ouvrir les portes du gou-vernement mais dont il se méfia parune lucidité politique sans pareille.Nahanh ne fut, en effet, jamais tentépar un portefeuille fût-il celui deministre d’Etat, ce qui ne sera pas lecas d’un Soltani notamment. Et cesera justement Mokri qui analysera lemieux la lente dérive d’un MSP totale-ment siphonné dans son identitépour n’avoir pas su interpréter lanotion de l’entrisme qui ne devait êtrequ’une «porte étroite» permettant depréserver la distance nécessaire quidifférencie le soutien critique de lapénible compromission dans les tur-pitudes des pouvoirs. Déjà lors ducongrès de 2008, un procès de cegenre fut instruit à l’encontre de ladirection et obligea précisément lesecrétaire général de choisir entre sareconduction à la tête du parti ou safonction de ministre d’Etat. Ensomme, c’était tout un héritage dilapi-dé qui fut à l’origine du renouvelle-ment en profondeur ayant eu lieu en2013. De plus, le contexte régional(avec les bouleversements dans lemonde arabe) contribua à l’amplifica-tion de la fronde dans ses instanceset que Mokri orchestra violemment

jusqu'à réactiver les querelles intes-tines. Au prétexte de «déviationnisme» ;

Aboudjerra Soltani sera alors invité àse retirer afin d’être remplacé par lecourant issu du vieux compagnonna-ge avec le fondateur que le présidentactuel incarne fidèlement. Mokri vientde se révéler justement par le traite-ment de la proposition hâtive du pou-voir à travers laquelle il parvint àinverser réellement le rapport deforce traditionnel. «Preuve en est,écrivait-il dans sa riposte surFacebook, est que le pouvoir recon-naît que le MSP est une “force poli-tique incontournable”». En laissantentendre que le Premier ministren’est qu’un quémandeur, il le faitalors patienter poliment avant de luirendre une réponse. Et c’est ainsiqu’il se manifeste en donneur deleçons en abordant l’éternel «sujet-bateau» qui consiste à disserter à tortet à travers autour de «l’intérêt suprê-me de la nation» ! Triste tropique que ce pays crou-

lant sous les impostures.B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Le palais et les partis : quand Mokrifait la leçon à tout le monde

PANORAMAPANORAMALe Soir sur Internet :

http:www.lesoirdalgerie.comE-mail :

[email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Qu'attendre encore d'une économie incapable degérer un… square ?

Le square Port-Saïd !

La scène est hallucinante ! Ould-Abbès, patrondu FLN, en conférence de presse. Une assistantes'approche de lui, du pupitre à partir duquel il sefait un plaisir de répondre aux questions desconsœurs et confrères, et lui dit ces mots, d'unevoix timide, presque apeurée : «C'est un coup defil. D'en haut. De la présidence.» Le temps de laconférence de presse se suspend. Le temps toutcourt est subitement suspendu par ce «coup de fild'en haut». Du très haut d'en haut, à voir les doigtstremblants de la pôvre assistante qui tend le télé-phone au leader du premier parti du déjà en hautpaysage politique haut perché du bled. Et là, toi, tute sens encore plus en bas, très en bas du bas pro-fond de ce que le sous-sol non encore exploité del'Algérie recèle comme profondeurs, comme gale-ries souterraines, et comme strates oubliées duterritoire. Quand «en haut» appelle, ici-bas, leshorloges, les micros, les caméras et les soufflessont sommés de s'arrêter. Ne cherche même pas àexpliquer ce paradigme du haut, opposé aux mes-quins segments du bas auxquels nous sommes

attachés, doigts crochus, comme s'accrochent lesharragas aux bouées de fortune de leur barque quivient de chavirer. En haut appelle et en bas cessede vivre à l'heure humaine, quitte le temps ter-restre, banal, pour celui de la dimension magiquedu divin. Concrètement, deux axes du temps setélescopent violemment sous l'œil hagard de jour-nalistes et de caméras qui se pincent mutuelle-ment pour réaliser, comprendre ce qui se passe.En vérité, il n'y a rien à comprendre. Il n'y a plusrien à comprendre depuis un temps non humain, letemps de la divinité suprême. Cet être mi-dieu mi-grand Maître absolu des horloges qui a pouvoirsur tout moment de notre vécu. Des millions degens peuvent voir la même scène. Celle d'un télé-phone tendu d'autorité pour communiquer avec lehaut du en haut le plus haut perché d'un pays dontje ne soupçonnais plus la hauteur. Et quand laconversation téléphonique est terminée, lorsqueen haut aura dit à en bas ce qui doit être, les hor-loges et les souffles pourront alors reprendre leurmesquine et cahoteuse progression. Peut-êtremême que dans son infinie générosité, le en hautdu haut perché permettra-t-il aux rampants d'enbas de fumer encore du thé pour rester éveillés àleur cauchemar qui continue…

H. L.

Le coup de fil d'en haut, du haut dela hauteur du drame algérien !