RSE Final · 2016. 2. 16. · demandant des avis, en posant des questions mais aussi en mettant en...
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28/11/2014
BAGUET Colin - MEI Sébastien - VIGNAUD Julien - VITTADELLO Dorian EJCAM. COURS DE STEPHANE CABROLIE
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Table des matières
1. Introduction et présentation du sujet ..................................................................... 2
A. Choix du sujet ................................................................................................... 2
B. Problématique ................................................................................................... 3
2. Méthodologie ........................................................................................................ 4
A. Recherche d'information et analyse des sources ............................................... 4
B. Objectifs ............................................................................................................ 4
C. Mise en pratique des outils nécessaires à la Recherche d’Informations ............ 9
- Recherche des mots clés ...................................................................................... 9
- Moteurs et métamoteurs ....................................................................................... 9
- Netvibes ...............................................................................................................10
- Google Alerts .......................................................................................................13
- Groupes de discussions : .....................................................................................13
3. Traitement du sujet : Les Réseaux Sociaux d’Entreprises ( RSE) ........................14
A. Des avantages certains... .................................................................................14
B. ...mais des difficultés à surmonter ....................................................................15
C. Exemples de réussites de mises en place de réseaux sociaux d’entreprise .....16
→ “Community’n Tool” de Suez Environnement : ...................................................17
→ “Engage” d’Alcatel Lucent : ................................................................................18
4. Conclusion : .........................................................................................................19
A. Webographie ....................................................................................................20
B. Classification des informations recueillies ........................................................21
C. Préconisations pour les dossiers futurs : ..........................................................21
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1. Introduction et présentation du sujet
A. Choix du sujet
Depuis l'éclatement de la bulle internet, cette dernière a subi d'importantes mutations et
plus particulièrement depuis 2005. En effet, cette date marque la fin des sites « fermés » et le
début du Web 2.0 qui se caractérise en partie par une évolution technologique mais aussi
fonctionnelle du web. Ces nouvelles fonctionnalités s'articulent en particulier autour de l'utilisateur
qui peut, grâce aux nouvelles technologies, interagir avec les internautes mais aussi avec les
contenus qui sont proposés en ligne. En d'autres termes il peut créer son propre internet et il
n’existe plus de limites pour partager, diffuser ou échanger des informations.
Les réseaux sociaux ont connu un essor important durant ces dix dernières années : ils
sont devenus un véritable phénomène de société avec notamment trois géants dont Facebook
qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs suivit de Google+ avec ses 1,15 milliard d'inscrits
et enfin twitter avec 241 millions d'utilisateurs. Ils ont créé une véritable rupture dans la façon de
consommer l’information car le point fort des réseaux sociaux c'est leur immédiateté et leur
rapidité. Il suffit qu'un internaute découvre un produit, un service, une image, une information qui
l'intéresse pour qu'il en informe en temps réel tous ses contacts.
Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont donc devenu un moyen de communication
incontournable, ce qui représente un immense potentiel pour les entreprises qui veulent
développer leur base de clients; leurs services; leur notoriété; leur chiffre d'affaires; suivre les
tendances actuelles mais aussi pour effectuer des recrutements, faire de la veille économique
etc... Mais Les entreprises vont également prendre conscience de l'importance de ses outils
collaboratifs en interne et commencer à mettre en place leur plateforme de réseau social
d'entreprise :
3
En effet, aujourd’hui, l’entreprise est entrée dans une nouvelle ère : celle de la
collaboration et de la participation, ce qui signifie que rien ne se fait sans que le collaborateur soit
partie prenante car il va être amené au développement du réseau social d’entreprise en
demandant des avis, en posant des questions mais aussi en mettant en ligne des documents
pour les rendre visibles aux autres collaborateurs.
De plus, contrairement à Facebook, twitter, Google+ qui permettent une expression
totalement libre et sans filtre avec ses amis et de manière général avec le monde, ces réseaux
sociaux d'entreprise vont permettre uniquement aux employés, une inter-connectivité en temps
réel et donc une communication plus fluide entre collègues et une organisation plus souple, ils
vont également permettre de « casser » les barrières hiérarchiques.
C'est donc une nouvelle culture de management qui va se mettre en place que ce soit en
termes d’organisation et de communication.
B. Problématique
Compte tenu de nos connaissances et recherches préalables sur le sujet, nous avons pu
déceler une problématique sur ces nouveaux moyens de communication intra- entreprises :
A l'heure du web 2.0, Quel est l'intérêt pour une entreprise de mettre en place un
réseau social d'entreprise ?
Pour répondre à cette problématique nous allons tout d'abord organiser notre recherche
d'information concernant les réseaux sociaux d'entreprise. Dans un second temps temps nous
qualifierons et évaluerons nos sources d'informations en vue d'analyser aux mieux le sujet et
synthétiser l'ensemble des informations collectées
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2. Méthodologie
A. Recherche d'information et analyse des sources
Pour cerner le sujet, nous devons dans un premier temps réaliser une recherche
d’information optimale afin de récupérer le plus de données pertinentes possibles.
La recherche d’information est une démarche qui, par le biais de différentes sources, et
selon une méthodologie, nous permet de sélectionner les informations les plus pertinentes parmi
toutes celles trouvées et ainsi faire un classement et un tri hiérarchique.
Déterminer le besoin d’information, c’est prendre conscience et avoir la volonté de
résoudre une problématique ou une incertitude.
En général, le tri des informations retenues implique un minimum de connaissance sur le
sujet (ou de compétences). En effet, un individu qui ne dispose d’aucune information ou
connaissance préalable éprouvera de grandes difficultés à pouvoir classer et retenir les « bonnes
» informations.
B. Objectifs
La recherche d’information doit nous permettre d’obtenir des résultats pertinents et
satisfaisants sur le sujet des réseaux de communication en entreprise et les objectifs de leur
utilisation.
Associé à nos connaissances, nous espérons pouvoir répondre au mieux à la
problématique posée et par la même occasion améliorer notre savoir sur le sujet.
L’information trouvée devra être pertinente aux yeux de chacun d’entre nous et donc
validée avant d’être retenue.
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Nous distinguons avant même de commencer la recherche, plusieurs catégories
d’informations:
- Les différents types de réseaux sociaux
- Les entreprises utilisant les réseaux sociaux à des fins commerciales
- Les évolutions d’utilisation et de diffusion des réseaux sociaux
- Les effets de l’utilisation de ces réseaux sur l’environnement interne et externe.
Types d’informations attendues :
- Economiques
- Commerciales
- Techniques
Sources que nous pensons utiliser :
- Sites internet
- Moteurs de recherches
- Presse spécialisée
- Reportages vidéo
- Retransmission d’émission de télé et de radio
Cette liste n’est pas exhaustive et ne limite en aucun cas la sphère de recherche,
cependant la seule caractéristique intangible que nous nous sommes fixés est la gratuité de cette
information (pour des raisons qui semblent évidentes).
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Comment évaluer et donc choisir l’information ? Afin d’être en phase les uns avec les
autres, il est nécessaire que la notion de pertinence et de qualité soit la même pour chacun d’entre
nous.
Pour cela, nous avons mis en place un outil d’évaluation de ses caractéristiques.
Tout au long de notre recherche d’information et pour chacune de celles recueillies, il nous
semble primordial de pouvoir les répertorier et les classer par ordre de valeur et donc la placer
dans une des quatre catégories ci-dessus : utile, moyennement, utile ou inutile.
Afin de pouvoir effectuer cette évaluation, il nous semble nécessaire de regrouper deux
éléments.
Premièrement, la pertinence de l’information. En effet en premier lieu il nous faut
évaluer le rapport entre ce que recueillons et notre sujet. Pour cela nous utiliserons une échelle
numérique de 10 niveaux : -5/5.
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-5 étant la valeur la plus faible : information qui n’a aucun rapport avec le sujet
.5 la valeur la plus forte : information complètement en rapport
Deuxièmement, la qualité de la source. Pour caractériser qu’une information est
exploitable, nous nous devons de faire attention à la source qui émet l’information.
Nous utiliserons le même système de notation que pour la qualité de l’information.
La chronologie de cette évaluation dépendra premièrement du support utilisé.
Pour une recherche effectuée sur internet, nous évaluerons d’abord la pertinence de
l’information et ensuite la qualité de la source. Alors que pour une recherche dans un magazine
spécialisé l’ordre sera inversé. Il est tout à fait possible de ne pas porter d’attention à cette
hiérarchisation mais cela engendrerai une perte de temps certaine.
Une fois ces deux éléments évalués, nous pourrons alors classifier l’utilité de l’information.
Afin d’être le plus objectif possible dans l’évaluation, nous avons mis ne place un outil de
positionnement qui nous permettra tout au long de notre recherche, de répertorier et classer les
différentes données que nous trouverons.
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Cette classification est primordiale pour la suite de notre analyse de l’information.
En effet, la première étape, et certainement la plus redondante, est la recherche puis la
récolte de l’information. Nous nous sommes fixés comme règle de n’utiliser que les informations
classifiées comme « Utiles » ou « Très utiles » afin d’obtenir une analyse et un rendu des plus
pertinents possibles
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
Classification d'information
Qualité de la source
Pertinence de l’information
TRES UTILE UTILE MOYENMENT UTILE PEU UTILE INUTILE
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C. Mise en pratique des outils nécessaires à la Recherche
d’Informations
- Recherche des mots clés
La première partie de cette recherche d’information consiste à définir les mots-clés qui
seront la base de nos recherches sur le web. Effectivement les bons mots-clés permettront
d’accéder à l’information la plus pertinente et cela le plus rapidement possible.
Pour ce faire, nous avons utilisé l’outil de “Google AdWords” afin de générer des mots-
clés. Les résultats suivants ont été les plus pertinents :
● Réseaux sociaux d’entreprise
● Réseau social d’entreprise
● Réseau social
● Corporate social network
● Social Network
- Moteurs et métamoteurs
De ces mots clés nous avons ensuite employés différents moteurs de recherche (Google,
Bing, Google Scholar,....) ainsi que des metamoteurs (Seek.fr, Mamma.com) et des moteurs
de recherches de blog (Keyblog) afin de trouver un maximum de sites web ainsi que de dossier
pouvant nous aider à répondre à notre questionnement.
Suite à ce cheminement, nous avons pu alimenter notre Netvibes des sites web et des
blogs qui nous ont servis tout au long de notre dossier.
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- Netvibes
Pour maximiser notre rechercher d’informations, nous avons donc opté sur la création
d’un Netvibes. Ce portail personnalisable nous à permis de réaliser une veille traitant des réseaux
sociaux d’entreprise.
Initialement présenté sous la forme d'une page d'accueil personnalisée agrémentée de
widgets, Netvibes propose un lecteur RSS depuis quelques temps déjà, toutefois l'outil n'était pas
aussi abouti que la concurrence.
Netvibes Reader reprend les codes basiques du lecteur RSS avec ses flux placés dans
un volet sur la gauche ainsi qu'un aperçu des articles dans le panneau principal de droite. Trois
modes d'affichage sont proposés pour la présentation des flux : condensé, avec un aperçu ou
sous la forme d'une mosaïque en retournant les images des articles.
Pour réaliser notre dossier, nous avons récupéré sur plusieurs sites pertinents leurs flux
RSS, que nous avons ensuite intégrés à notre board Netvibes. Ceci à pour fonction d’obtenir en
temps réel toutes les informations relatives à notre sujet et cela directement sur notre board. Nous
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avons donc obtenu très facilement une vue d’ensemble des nouveaux articles qui traitaient des
réseaux sociaux d’entreprise.
Pour y voir plus clair, nous avons décidé de partager en 3 colonnes nos flux :
- La première colonne rose, porte sur les résultats les plus spécifiques à notre domaine
de recherche, c’est à dire les sites et blogs traitants uniquement des réseaux sociaux d’entreprise.
- La seconde colonne en vert, regroupe les flux RSS des sites portant sur les réseaux
sociaux en général.
-La troisième colonne en gris regroupe les résultats portant sur les médias, le web et la
communication en général.
Cette répartition en 3 colonnes appuie notre désir de pertinence afin d’accéder au mieux
à l’information souhaitée.
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Ce sont donc des sites tels que le célèbre blog Presse-citron.net ou encore le site de
l’ESNBP (Observatoire des réseaux sociaux d’entreprise) qui ont été relayés sur notre Netvibes.
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- Google Alerts
L’actualité étant par nature en perpétuel renouvellement, il n’est pas facile d’être tenu
informés derniers rebondissements dans telle ou telle affaire.
Nous avons donc installé une “Google alerte” sur les termes de “réseaux sociaux
d’entreprise” afin de recevoir directement sur une boite mail les informations les plus pertinentes
relatives à ce thème.
Nous recevons donc un mail quotidiennement avec les résultats les plus pertinents sur
ces mots clés dans les recherches Google.
- Groupes de discussions :
En plus de tout cela nous avons rejoint des groupes de discussion sur LinkedIn ainsi que
sur Viadeo. Le plus pertinent de notre recherche à été “KM & Social Networking , réseaux sociaux
d'entreprise”. C’est un groupe de discussion que nous avons pu rejoindre par l'intermédiaire de
“Cedric Ghetty”, enseignant de la licence professionnelle M@ntic à l’IUT de Saint-Jérôme.
A travers ce groupe, nous avons retrouvé un grand nombre d’articles traitant du sujet ainsi
que les avis d’experts du domaine désirant partager leur expérience ainsi que leurs
connaissances.
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3. Traitement du sujet : Les Réseaux Sociaux
d’Entreprises ( RSE)
Le succès des réseaux sociaux personnels et professionnels donnent des idées
aux entreprises qui sont de plus en plus nombreuses à mettre en place des réseaux sociaux
d’entreprise (RSE). Ces nouveaux "open spaces" ont la lourde tâche de rendre le travail plus
collaboratif et la communication plus fluide.
Si les entreprises qui réussissent ce pari sont bien plus performantes que leurs
concurrents, une étude de Gartner a montré que "jusqu'en 2015, 80% des efforts "sociaux" et
projets collaboratifs réalisés par les entreprises ne produiront pas les bénéfices attendus. Alors,
quels sont les bienfaits et les méfaits des RSE et surtout, comment réussir à les intégrer à
l’entreprise ?
A. Des avantages certains...
Le RSE se présente le plus souvent comme un Facebook, accessible uniquement sur
invitation pour les salariés d’une entreprise ainsi que les consultants extérieurs si besoin.
Le but premier des RSE est de rendre le travail plus collaboratif en affranchissant si besoin
les barrières hiérarchiques dans l’entreprise. Par exemple, si un collaborateur rencontre un
problème, il pourra le partager sur son mur, facilitant ainsi les interactions et propositions de
solutions par des personnes qu’il n’aurait pas contacté par des voies classiques (mail, téléphone,
réunion de travail).
Ce nouvel outil fluidifie également l’information et rend les salariés pro-actifs vis-à-vis
d’elle. Il n’est plus simplement consommateur mais également un contributeur mieux intégré dans
son équipe et son entreprise.
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Cette disponibilité de l’information invite à revoir le système de management où
l’information est souvent délivrée de manière vertical pour un système horizontal où le rôle du
manager est d’accompagner ses collaborateurs et non de leur transmettre des directives.
En résumé, le réseau social d’entreprise est un nouvel intranet, plus fluide, ou l’information
circule mieux, qui permet le travail collaboratif et des prises de décisions accélérées.
B. ...mais des difficultés à surmonter
Cependant, la majorité des projets de RSE n’aboutiront jamais à ce résultat. Plusieurs
raisons peuvent expliquer les échecs autour de ces projets.
Tout d’abord, la mise en place d’un réseau social interne se fait souvent sans vraie étude
en amont pour définir ses objectifs et sans vrai communication pour provoquer l’adhésion des
salariés.
Très souvent, l’entreprise achète une solution qu’elle impose à ses salariés sans véritable
accompagnement au changement, si ce n’est une formation à l’outil. Or, sans adhésion, pas de
travail collaboratif : il faut donc prendre le temps de penser ce réseau social en termes de
changement de culture d’entreprise et provoquer l’adhésion de tous à cette nouvelle culture (y
compris la haute direction).
Cela rejoint un autre défi à surmonter pour les entreprises qui mettent en place un RSE :
celui de la fracture numérique. Tous les salariés ne sont pas égaux devant les technologies
numériques et l’entreprise risque bien vite de fonctionner à deux vitesses : ceux qui sont à l’aise
avec le RSE et ceux qui ne l’utilisent pas, on arrive rapidement devant une situation contre-
productive.Il est donc nécessaire de recenser les besoins d’accompagnement et très souvent les
réticences de cette seconde catégorie de personnes afin de les faire adhérer au projet et de
répondre positivement à leur crainte. Mais il est également important que les collaborateurs à
l’aise avec cette technologie en comprenne l’enjeu et soutiennent ceux qui n’en sont pas familiers.
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Pour veiller au fonctionnement du de son réseau social, l’entreprise doit impérativement
utiliser des d'outils performants basés sur la transparence, la réactivité et la fluidité des échanges,
par exemple :
- créer des groupes de travail ouverts exclusivement aux collaborateurs participant au
projet
- organiser un événement et trier sur le volet les participants
- informer sous forme de notifications les membres du groupe sur le statut du projet
Dans tous les cas, un solide plan d’accompagnement au changement sera nécessaire
pour que le RSE développé sur la plate-forme adéquate apporte productivité et performance à
l'entreprise.
C. Exemples de réussites de mises en place de réseaux sociaux
d’entreprise
En jonglant avec les multiples problèmes concernant l'intégration du RSE vis-à-vis ses
collaborateurs, l’entreprise peut échouer à réaliser une mise en place adéquate. Mais en cas de
succès, le RSE revêt un énorme intérêt et devient réellement bénéfique à l'entreprise. Voyons
donc maintenant deux exemples réussis de mise en place d’un RSE : Suez Environnement et
Alcatel Lucent.
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→ “Community’n Tool” de Suez Environnement :
Chez Suez environnement, les différents départements du groupe (comme
"Compétences" ou "Formation") ne s’envoient presque plus d’e-mails en interne depuis que ces
derniers ont mis en place un RSE. Ils échangent dorénavant sur un forum présent sur leur réseau
social interne : “Community’n Tool “.
Sur celui-ci, chacun dispose d’une fiche de profil qui permet à l’ensemble des salariés
d’apprendre à mieux à se connaître pour (mieux) travailler ensemble. Chacun des membres du
réseau peut suivre les sujets qui l’intéressent sur le forum mais il dispose aussi d’un agenda, d’un
wiki et d’une bibliothèque de documents téléchargeables.
Si Community’n Tool ne permet pas encore aux départements de Suez Environnement
de se passer totalement de boite mail, il a permis de rationaliser le temps que les salariés
pouvaient passer à consulter, trier, répondre, envoyer des courriels en interne.
L’entreprise cherche aussi à mettre en valeur et à exploiter les connaissances de ses
salariés (c'est le "knowledge management"). En les incitant à échanger notamment sur le forum,
la multinationale permet non seulement à un salarié A de répondre rapidement à la question d’un
salarié B mais elle offre aussi la possibilité à un salarié C d’avoir accès à cette connaissance
lorsqu’il en aura besoin.
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→ “Engage” d’Alcatel Lucent :
En 2010, Alcatel Lucent déploie son réseau social "Engage" dans l’ensemble du groupe.
Celui-ci permet aux salariés d’échanger au sein de forums, de créer des articles, de lancer des
groupes/communautés ou encore de créer leur propre page d’accueil avec les informations qui
les intéressent le plus. En partie grâce à la forte implication du PDG d’Alcatel Lucent (Ben
Verwaayen) dans ce projet, Engage connait un beau succès : le réseau social interne compte 55
000 utilisateurs sur les 78 000 salariés du groupe. Sur ces 55 000 salariés, 23% sont des
utilisateurs actifs et 6% sont des contributeurs.
L’objectif fixé à Engage par la direction d’Alcatel Lucent est de faciliter le partage
d’informations et des meilleures pratiques entre tous les collaborateurs répartis dans 140 pays,
de casser les silos et donner de la transparence aux actions de la direction.
Qui plus est, Engage a permis à l’entreprise de gagner en productivité en organisant tous
les brainstormings des projets RH sur cette plateforme. Ce choix est aujourd’hui gagnant puisqu’il
a permis aux équipes concernées de gagner jusqu’à 3 mois de temps sur certains de ces projets.
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4. Conclusion :
Il est évident que toutes les organisations n’ont pas besoin d’un réseau social d'entreprise.
Globalement ce genre de projet ne peut intéresser que les grosses structures qui rencontrent des
problématiques en matière d’assouplissement des process (temps perdu notamment dans la
gestion des e-mails), qui cherchent à mieux coordonner leurs équipes et à sauvegarder le capital
de connaissances de l’organisation .
Si la mise en place d’un RSE n’est pas forcément très compliquée techniquement, elle
exige une petite révolution en matière de management en interne qui est souvent négligée. Cette
mauvaise stratégie explique que l’usage à long terme de ces plateformes par les salariés peut
parfois être clairement décevant. Néanmoins en prenant en compte les besoins en interne et en
prenant le temps d’accompagner les salariés à changer leurs habitudes, un réseau social interne
peut se révéler être un outil très précieux pour une entreprise.
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A. Webographie
1- http://siecledigital.fr/2014/11/les-reseaux-sociaux-dentreprise-gain-defficacite/
2- http://www.franceinfo.fr/emission/c-est-mon-boulot/2014-2015/l-irresistible-montee-des-
reseaux-sociaux-d-entreprise-14-10-2014-14-44
3- http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-82040-les-reseaux-sociaux-dentreprise-
outils-collaboratifs-pour-plus-dintelligence-collective-1007610.php
4- http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/la-fin-du-mail-l-exemple-des-rh-de-suez-
environnement-6487.php
5- http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/dossier-reseaux-sociaux-entreprise-
nouvel-eldorado-communication-interne-201201.html
6- http://www.journaldunet.com/solutions/reseau-social-d-entreprise/reseau-social-d-entreprise-
et-cac40/alcatel-lucent.shtml
7- http://www.obsdesrse.com/
8- http://www.lemonde.fr/reseaux-sociaux/
9- http://plus.lefigaro.fr/tag/reseaux-sociaux
10- http://www.presse-citron.net/
11- http://www.lesechos.fr/thema/0203967521792-le-digital-et-les-cultures-dentreprise-
1068356.php
12- http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/reseau-social-d-entreprise/
13- KM & Social Networking, réseaux sociaux d'entreprise
14- http://www.blogdumoderateur.com/
15- http://www.zdnet.fr/actualites/et-si-les-reseaux-sociaux-d-entreprise-fonctionnaient-un-jour-
39805971.htm
16- http://www.cigref.fr/wp/wp-content/uploads/2014/11/Rapport-CIGREF-RSE.pdf
17- http://www.momindum.com/newsletter/1211/rse-livre-blanc.pdf
18- http://www.journaldunet.com/solutions/expert/53994/reseaux-sociaux-d-entreprise---des-
gains-de-productivite-bien-reels.shtml
19- consultation livre « Réseau social d'entreprise », Virgile Lungu, 2014, 250 pages, Gereso Edition
20- Micro Hebdo -Le News Mag du numérique - N°732 FACEBOOK, TWITTER, GOOGLE+
21- Le journal des entreprises : Comment gérer son RSE ? N°296
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B. Classification des informations recueillies
Comme le montre le graphique ci-dessus, et conformément à notre plan d’action, nous
avons répertoriés et classés toutes nos sources. On peut constater que la plupart de nos sources
nous ont semblées utiles voire très utiles.
Tout au long de notre recherche d’informations, cet outil nous a grandement facilité la
tâche et nous a permis de gagner du temps dans le partage de ces informations.
C. Préconisations pour les dossiers futurs :
Si nous devions noter un point à corriger pour améliorer la qualité de notre travail, nous
essaierions de varier les supports d’informations. Même si nous nous sommes attelés à diversifier
le plus possible ces supports, les proportions d’utilisation de ces derniers nous ont semblées trop
disproportionnées. Chose qui a pu limiter notre champ d’action.
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
Classification d'information
TRES UTILE UTILE MOYENMENT UTILE PEU UTILE INUTILE
Qualité de la source
Pertinence de l’information
7
8
9 10
11
12
13
14
15
20
21
2
3
4
1
5
6
19 18
17
16 7