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°°Sommaire°°

°°le spectacle°° 1.1°° Les grandes l i gnes : rouge ! entre rée l e t f ic t ion ( p .03) 1.2°° Cr i t ique de presse (p.06, 07)

°°l’auteur°° 2.1°° Cami lo Pe l legr in i : la Nouve l le Dramaturg ie brés i l ienne (p.08) 2.2°° De la rencontre avec l ’auteur au choix du texte (p .09)

°°la mise en scène°° 3.1°° Part i pr i s de la mise en scène : une s incér i té extrême dans une atmosphère art i f ic ie l le (p .10, 11, 12) 3.2°° Une esthét ique trash et k i t sch : décors p last iques lumière « f lashy » et costumes de synthèse (p . 13, 14)

°°la troupe°° 4.1°° Présentat ion (p. 15, 16) 4.2°° La démarche de la t roupe : un théâtre d’échange contempora in et popula i re (p . 17 ) Annexes : Le s c u r r i c u l um v i t ae : l e s c oméd i en s , l e s t e chn i c i en s , l ’ a u t eu r F i c he t e chn i que e t p l an de f eu

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°°le spectacle*°°

1.1°° rouge ! entre réel et fiction

Au départ , i l y a Rouge, l ’héro ïne v i rg ina le, qu i qu i t te sa mai son pour apporter des ga let tes à Adenaura, sa mère-grand. Dehors , i l y a le Grand Méchant Loup, qu i mange les pet i tes f i l le s . Ma i s i l y a auss i un po l ic ier , qu i protège les innocents… Vo i là l ’h i s to i re du Pet i t Chaperon rouge. Mais…

S i Rouge éta i t une ado lescente en cr i se , hab i l l ée comme Br i tney Spears , qu i qu i t tera i t une mère ja louse et rancun ière ? S i c ’éta i t l ’odeur d’un mâle qu i l ’ava i t poussée à sor t i r de chez e l le ? E t s i sa mère s ’éta i t su ic idée après son dépar t ?

E t s i Mère-grand éta i t une s tar de la té lé brés i l ienne au phys ique de poupée, ent ièrement « re fa i te » par la ch i rurg ie es thét ique ? Et s i e l le s ’éta i t fa i t en lever tous les organes, y compr i s le vag in ?

E t s i Grand Méchant Loup éta i t un bus ines sman à succès , ex-footba l leur , ex-mannequin, ex-acteur , reconvert i dans la product ion de pâté de fo ie ? Et s i le loup, pour garder forme humaine, deva i t manger tous les jours un fo ie de femme ?

E t s i le Po l ic ier , inh ibé et co incé par sa sexua l i té , sor ta i t de son cocon pour deven i r pap i l l on ? Et s i c ’éta i t ce Pap i l lon qu i devena i t la fée marra ine de Rouge, son gu ide, qu i lu i apprendra i t que les pr inces charmants n ’ex i s tent pas…

Ce sera i t a lor s l ’h i s to i re de rouge !

rouge ! par le d’un phénomène très répandu dans notre soc iété : la confus ion entre rée l et f ic t ion. * durée du spectac le : 1h

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« I l ne faut pas courir après les papil lons ; occupes-toi de cultiver ton jardin et i ls viendront vers toi » (Le Po l i c ier -Papi l lon, scène V I I de rouge ! )

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Grand Méchent loup et Adenaura. Une re lat ion imposs ib le ? : « Quel est le fantasme convenu chez les femmes, certaines du moins ? Etre prise par une grosse bête. Et le fantasme masculin ? Pénétrer une poupée. Résultat : nous obtenons le couple idéal et insupportable formé par un singe mâle faisant l’amour à un cyborg féminin. » (S lavoj Z IZEC, ph iposophe)

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1.2°° Critique de presse

Rouge ! (critique), Studio-Théâtre de Montreuil

Chaperon brésillé Une toute naissante compagnie nous offre « Rouge ! », la truculente pièce de Camilo Pellegrini, un jeune auteur brésilien qui revisite le conte du « Petit Chaperon » éponyme pour notre plus grand plaisir. Qui n’a été bercé par le Petit Chaperon rouge, conte traditionnel aux plus de trente variantes, dont celles très populaires de Charles Perrault et des frères Grimm ? Quatre jeunes comédiens nous en donnent une version qui ravive les ressorts inconscients de l’original, délices des psychanalystes et des ethnologues. Cette histoire de jeune fille qui folâtre dans les bois, avant de rejoindre l’alcôve de sa matriarche, où un loup se tapit en embuscade et finit par dévorer la jeune fille, mêle au tabou du cannibalisme la crainte de la pucelle envers l’univers masculin et la sexualité qu’il augure. Plus qu’une belle histoire pour enfants, ce conte – initiatique ou de mise en garde, c’est selon – a longtemps forgé l’imaginaire féminin au seuil de la puberté. Les versions de Perrault et des frères Grimm, celle très érotisée de Tex Avery, celle transgénérationnelle de Dumas et Moissard, puis celle colorée de Solotareff, trouvent une nouvelle adaptation avec la pièce de Pellegrini. Et ce qu’en font quatre jeunes comédiens, tout frais émoulus de l’Académie internationale des arts du spectacle, est pétillant d’imagination, de vie, de fraîcheur… Ruth Rouge, chaperon déniaisé de 17 ans, déteste sa mère au point de fuguer avec les économies maternelles et de rejoindre sa grand-mère qu’elle admire à la mesure de la haine qu’elle entretient pour sa génitrice. Cette mère – moribonde, bileuse (en devenant jaune, elle), rancunière, qui se suicide de désespoir – est une invention qui rétablit le maillon manquant de cette généalogie féminine. En parallèle à cette première histoire, une autre femme, Adénaura, présentatrice phare de la télévision brésilienne, à l’ego surdimensionné et cruel, rencontre son alter lupus dans un mystérieux Grand Méchant Loup, ex-footballeur et ex-acteur, reconverti dans le commerce de conserves de foie. Ces deux histoires se rejoignent alors que le public découvre que Adénaura n’est autre que la grand-mère indigne de Ruth, qui a laissé mourir deux de ses filles, a abandonné la troisième (la « perdante » jaune susnommée), a refait sa vie à la capitale avec l’assurance-vie de sa progéniture défunte, et a troqué sa matrice contre une nouvelle jeunesse. La pièce de Pellegrini – foisonnante, délirante, jubilatoire… – est admirablement servie par cette jeune troupe. Clothilde Durupt donne vie à une Ruth faussement ingénue, très « jeune fille à socquettes », à la diction encore enfantine dévoilant de menues quenottes, adolescente en révolte, fugueuse qui prétend philosopher et transporte dans sa besace de l’« herbe » et des revues porno avec la galette destinée à sa grand-mère. Face à elle, Loïc Beauché campe Venceslo, un policier qui la pourchasse, la croyant coupable de matricide. Il est, à côté du loup (ce séducteur qui dévore ses proies), l’autre « type » masculin que rencontre la pubère : homme nerveux à force de tenter désespérément de maîtriser sa puissance, homo qui refoule

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ses désirs (il n’a pas encore compris qu’on peut être pédé sans être pédéraste !), tout comme il plaque ses cheveux avec force gel. Première métamorphose de la pièce, ce militaire antipathique devient une folle finie, fée éthérée et improbable protégeant Ruth, moins inoffensive avec une baguette qu’avec un flingue mais toujours aussi peu crédible. Beauché joue les deux magnifiquement, occupant tout l’espace scénique, jouant avec lui. Espace d’ailleurs simple et ingénieux : les arbres de la forêt deviennent chrysalide du policier, colonnes de l’appartement d’Adénaura… Sandrine Moaligou et Gustavo de Araujo nous offrent enfin un couple torride, drôle, émouvant, jouant dans un téléfilm romantique qui vire à l’horreur. Sandrine Moaligou est une executive woman, mégalo et parano, aux choix mortifères. Elle fait tuer ceux qui la troublent. Pour conserver l’apparence d’une beauté sans âge et dans un excès de féminisme mal compris (« Je ne suis pas une foufoune, j’ai un cerveau ! »), elle s’est fait enlever ses organes génitaux : or, dans le conte traditionnel, le Chaperon en les mangeant devient une femme, capable de procréer. Enfin, Adénaura fait un pacte avec celui qui, plus tard, tentera d’assassiner la petite Ruth à laquelle elle est très attachée. Face à cette femme insipide qui nie sa propre féminité, Gustavo de Araujo incarne un loup que dévore sa propre virilité. Séducteur à rouflaquettes et chevelure abondantes (et l’on sait la symbolique sexuelle que revêtent traditionnellement les cheveux), Gustavo de Araujo déploie un charme certain et vorace auquel personne ne semble se refuser, tout comme – dans la pièce ! – son odeur de mâle attire irrésistiblement la donzelle. Il a le physique et le talent de l’emploi, et mène cette petite troupe avec brio. Avec Pellegrini, servi par des talents si prometteurs, le rouge du Chaperon n’est plus seulement évocation du sang (qui traverse toute la pièce), mais la palpitation d’un monde où tout devient plus coloré. ¶

Olivier PRADEL Les Trois Coups

www.lestroiscoups.com

Critique de presse, apparue dans le journal web Les Trois Coup, suite aux 3 représentations

donnés au Studio Théâtre de Montreuil, notre partenaire, le 23, 24 et 25 avril 2008.

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°°l’auteur°°

2.1°° Camilo Pellegrini : la Nouvelle Dramaturgie brésilienne Camilo Pel legrini es t un jeune auteur brés i l ien, du mouvement « Nova dramaturg ia bras i le i ra »

(Nouve l le Dramaturg ie brés i l ienne) . Auteur d’une d iza ine de p ièces , son œuvre est jouée pour l ’es sent ie l au Brés i l , mai s auss i en Argent ine et en A l lemagne (vo i r CV déta i l lé ) .

Sa product ion théâtra le se caractér i se par un un ivers hybr ide, qu i es t le résu l tat du mélange entre une f ic t ion fanta i s i s te et un rée l banal .

Pour aborder le thème de la v io lence urba ine, Cami lo

Pe l legr in i a recours à l a parodie et au mélodrame. Sans jamais c ra indre l ’excès , i l u t i l i se sans détour le comique de la car icature et du grotesque.

Son œuvre, t rès ancrée dans notre soc iété moderne, met

souvent en scène des femmes partagées entre, d ’une part , l a nécess i té de se conformer au modèle de la femme au foyer , qu i les pousse à deven i r soumises et ango i s sées , et , d ’autre part , l ’obsess ion à respecter les normes de beauté et de jeunesse imposées par la soc iété.

Ses personnages sont p longés dans un univers déca lé où s ’entremêlent :

- des é léments de la cu l ture pop cybernét ique ; - une esthét ique t rash et k i t sch ; - un langage souvent emprunté à la té lév i s ion et au c inéma.

Cami lo Pe l legr in i s ’ insp i re for tement du quot id ien de la v i l le

de R io, a ins i que de feu i l le tons té lév i sés , t rès popula i res au Brés i l .

L’or ig ina l i té de son écr i ture contr ibue à renouve ler le théâtre brés i l ien et la t ino-amér ica in.

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2.2°° De la rencontre avec l’auteur au choix du texte

p a r G u s t a v o A r a u j o

°° Rencontre avec l ’auteur : « Quand on s ’est connu à l ’un ivers ité , en 1999, Cami lo Pe l legr in i fa i sa i t ses premiers pas dans la mise en scène. Peu de temps

après , j ’a i appr i s qu’ i l commençait à écrire et qu’ i l fa i sa i t part ie d’un mouvement appelé "Nouvel le Dramaturg ie brés i l ienne" .

Les premiers t ravaux de ce groupe ont été présentés dans

une pet i te sa l le du centre de R io , et ont été b ien reçus par le publ i c . A cette époque, Cami lo m’a inv i té à t rava i l ler comme comédien dans un nouveau projet int i tu lé Brecht es t Mort , texte écr i t sur commande avec des comédiens brés i l iens et a l lemands, et qu i a connu un grand succès à R io. »

°° Premier contact avec rouge ! :

« En 2004, Cami lo acheva i t sa t r i log ie Les Héro ïnes , adaptat ion de t ro i s contes de fées . Le dern ier , qu’ i l vena it de f in i r , Caminhos de Sangue (qu i est devenu rouge ! en vers ion f rança i se) , m’a conqu i s dès les premières l i gnes . Sa force dramat ique, sa cr i t ique de notre soc iété "post -moderne" et le portra i t v ivant de la v i l le de R io m’ont f rappé et rempl i de jo ie .

Par rapport à ses textes précédents , ce lu i -c i éta i t p lus achevé, et Cami lo y proposa i t une v i s ion p lus c la i re de la soc iété "post -moderne" . »

°° Le choix de rouge ! :

« Quelques années p lus tard, je t rava i l la i s comme ass i s tant à la mise en scène dans le spectac le L’Oi seau Vert , à Bruxel les . J ’a i prof i té de l ’occas ion pour proposer à Car lo Boso, le metteur en scène, de me souten i r dans un projet qu i mûr i s sa i t dans mon espr i t depuis quelque temps : la c réat ion d’un spectac le, une aventure dans la mise en scène.

Car lo s ’est mis a la d i spos i t ion de mon projet et m’a demandé sur quel texte j ’a l la i s t rava i l ler . Je me su i s donc rappelé de Caminhos de Sangue , qu i m’ava it tant impress ionné.

Cami lo m’a envoyé une traduct ion du texte préparée en vue d’une lecture réa l i sée à la maison Anto ine V i tez en 2005 (année du Brés i l en France) . J ’a i re lu le texte en f rança i s et j ’a i a lors eu la cert i tude d’une grande aventure. Mai s une quest ion subs i s ta i t : Comment ? »

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°°La mise en scène°° 3.1°° Parti pris de la mise en scène : une sincérité extrême dans une atmosphère artificielle

L ’ idée est de créer une atmosphère art i f ic ie l le en

contraste avec le jeu des comédiens qu i , même déca lé, v i se à une « s incér ité extrême » .

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Une s incér i té extrême : le mélodrame

Le processus de trava i l que j ’a i imposé, en part i cu l ier lors

de la construct ion des personnages, s ’approche beaucoup de deux déf in i t ions du terme mélodrame : « Le mélodrame est un genre de théâtre popula i re qu i accentue beaucoup les e f fets du pathét ique. Ce genre de compos i t ion dramat ique met en scène une success ion de malheurs où les sent iments sont exagérés . » ( G u s t a v e V a p e r e a u , D i c t i o n n a i r e U n i v e r s e l d e s L i t t é r a t u r e s , H a c h e t t e , P a r i s , 1 8 7 6 ) « Les personnages n’ont aucun cho ix t rag ique poss ib le , leurs sent iments , outrés jusqu’à la l imi te du parod ique, favor i sent chez le spectateur une ident i f i cat ion fac i le . » ( P a t r i c e P a v i s , D i c t i o n n a i r e d e t h é â t r e )

Le cho ix du mélodrame est dû à la nature du texte de

Cami lo, à mes expér iences personnel les et à l ’ impact que cette forme peut avo i r dans la soc iété contempora ine.

J ’a i cho i s i les comédiens en fonct ion de ces cr i tères . Tous

d ip lômés d’une éco le de Commedia de l l ’arte, i l s maîtr i sent , après t ro i s ans de format ion profess ionnel le , le temps comique, le jeu improv i sé, le théâtre corpore l , en somme, l ’art de la comédie. Ma i s avant tout, i l s ont la profondeur dramat ique nécessa i re pour toucher le spectateur .

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Une atmosphère art i f ic ie l le Pour les scènes entre Adenaura et le loup, j ’a i voulu abuser du « faux » et de l ’ imagina i re. La quas i - tota l i té des objets n ’ex i s te tout s implement pas :

Dans sa première scène, Adenaura s ’enroule dans le f i l d ’un micro r i squant de s ’étrangler , est « sauvée » par Méchant Loup et tombe amoureuse de lu i . L ’é lément du premier contact entre eux, le micro, est imagina i re ! Et a ins i de su i te dans toutes les scènes : un resto sans ass iette n i couverts , un hél i coptère imagina i re que Méchant Loup conduit comme s i c ’éta i t un camion, etc .

Pour les scènes « dans la forêt » , c ' e s t -à -d i re ce l les de Rouge et du pol i c ier -papi l lon, le déf i cons i s ta i t à t rouver une ambiance féer ique adaptée à cette forêt s i proche de la v i l le , que j ’a i lue comme un l ieu de t rans i t ion pour Rouge et pour le Po l i c ier . C’est un endro i t sa le, qu i ressemble p lus à une décharge de grande v i l le . I l y a de la boue et du sang, la v i l le se dess ine à l ’hor izon avec, se lon les termes de Rouge, « ses immeubles rempl i s de sperme ».

Pour ces scènes de Rouge dans la forêt , i l éta i t éga lement important de jouer avec les sons . Un bru i tage de « nature » es t d i f fusé presque en permanence, comme une base sur laquel le v iennent s ’a jouter d’autres sons ponctuel s . A ins i , le moment de la t rans format ion du po l i c ier en papi l lon est accompagné d’un bru i t de chasse d’eau.

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3.2°° Une esthétique trash et kitsch : décors plastiques, lumière « flashy » et costumes de synthèse. décors plastiques Pour les décors , j ’a i opté pour la s impl ic i té . Comme le spectac le se déroule en tableaux qu i s ’a l ternent, i l me fa l la i t quelque chose d’eff i cace autant pour les scènes dans la forêt que pour ce l les à l ’ intér ieur .

Les décors sont donc const i tués de quatre tubes en p last ique (des bâches de pe inture) accrochés au p lafond et qu i descendent jusqu’au so l . Ces tubes peuvent être des arbres , des co lonnes , des portes ou des to i lettes , se lon la scène.

Pour les scènes d’Adenaura et Méchant Loup, j ’a i éga lement ut i l i sé t ro i s cubes qu i se t ransforment , par exemple, en l i t dans la scène du motel , ou en table avec cha i ses dans la scène du restaurant. L ’avantage est que les décors peuvent être changés t rès rap idement par les comédiens eux-mêmes. lumières « f lashy »

J’a i c réé une ambiance avec beaucoup de lumière tout en abusant des zones d’ombres (en ut i l i sant les tubes) . L ’écran insta l lé au fond de la scène a ide à d i f fuser la lumière et permet de jouer avec les couleurs .

En outre, les quatre tubes sont i l luminés de l ’ intér ieur et servent a ins i de source de lumière.

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costumes de synthèse Les costumes ont été conçus de façon à ne pas renvoyer l ’ image d’une époque donnée, mais plutôt pour donner une image hybride de plusieurs époques confondues, puisque que c’est ainsi que nous nous habil lons dans la « réal ité ».

Dans les premières scènes de Rouge et du Polic ier, les costumes sont assez « réels », mais à mesure qu’on avance dans l ’histoire et que Rouge s’approche de la vi l le, les matières uti l isées sont de plus en plus synthétiques. Pour les scènes d’Adenaura et de Méchant Loup, les costumes en plastique sont présents depuis le début, puisque qu’i ls vivent dans une atmosphère où règne le faux. J’ai voulu des costumes en

matière synthétique, et même aller plus loin en uti l isant des costumes en plastique.

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°°la troupe°°

4.1°° Présentation La t roupe est const i tuée de comédiens d ip lômés de l ’Académie Internat iona le des Arts du Spectac le , d i r igée par Car lo Boso , g rand maî t re européen du théâtre popula i re .

Au cours de leur format ion, d i spensée par des ense ignants

de renommée internat iona le, i l s on t eu l ’occas ion d’exp lorer de nombreuses d i sc ip l ines fondamenta les des ar t s du spectac le (danse, mime, acrobat ie , chant , escr ime, etc . ) pour enf in se spéc ia l i ser dans l a Commedia del l ’arte .

La rée l le vo lonté de conf ronter les é lèves au pub l ic dès les

premiers moi s es t une des part icu lar i tés de cette format ion. A ins i , i l s se sont produi ts dans t ro i s spectac les , mi s en scène par Car lo Boso, qu i ont connu un grand succès en France et à l ’ét ranger .

C ’est g râce à lu i qu’ i l s ont découvert leur p lus g rand t résor : fa i re r i re le pub l ic avec ar t .

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°Gustavo de Araujo°, « G rand Méchan t L oup » e t m e t te u r en s c è ne d u s p e c t a c l e

L i c enc e en a r t s s c én i que s de l ’Un i ve r s i t é de R io de Jane i r o . A t r a va i l l é a vec p l u s i eu r s me t t eu r s en s c ène au B r é s i l . E s t a r r i v é en F r ance en 2 004 a f i n d ’ app ro fond i r s e s e xpé r i en ce s a r t i s t i q ue s . As s i s t an t à l a m i se en s cèn e d u S pec t a c l e L ’ O i s e au V e r t à B ruxe l l e s en 2007 . F onde l a C ie S anTaGuS e n 2 008 .

°C loth i lde Durupt°, « R o u ge » e t a s s i s t a n te à l a m i s e en s cène

Ma î t r i s e d ’ é t ude s t héâ t r a l e s de l ’Un i ve r s i té de Mon tpe l l i e r . F o rma t i o n a u c l o wn e t a u j eu m a squ é ba l i na i s . A f ondé e t t r a va i l l e depu i s p l u s i eu r s a nnée s a vec l a C ie « La Ca ravane ne -ne » . A p a r t i c i pé à l a de r n i è re c r éa t i o n de l a c ompag n i e f r a n co c h i l i e nne Tea t ro de l S i l enc i o .

°Sandr ine Moal igou°, « A d e n a ur a , l a g r a n d -m èr e »

F o rm a t i o n a u c l o w n a v ec l a C i e Sou rouS . A pa r t i c i pé à p l u s i e u r s s t a g e s en Espagne , I t a l i e e t A r gen t i ne . A i n t é g r é l e Chœur de l a « O r e s t e a » , r é cen te p r oduc t i on du Cen t re I n t e rna t i o na l de d rame C la s s i que de Sy racu se . I n t è g r e l a C i e . V i v a l a Comme d i a . Co f onda t r i c e de l a C i e S anTaGuS .

°Lo ïc Beauché°, « L e po l i c i e r - pap i l l o n »

F o rm a t i o n e n Com me d ia avec A l a i n Be r t rand à

G r enob l e , à l ’ improv i s a t i on a v e c A l a i n F e r t e t a u co n te a v e c C l aud i e Ob i n . An ime depu i s t r o i s a n s un a t e l i e r d ’ é ve i l t héâ t r a l à Mon t r eu i l . Co l l a bo r a t i on a vec une C i e ma l i enne a vec qu i i l a pa r t i c i pé à un a te l i e r d ’éc r i t u re e t à l a p roduc t i on d ’un spec tac l e à Bamako .

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4.2°° La démarche de la troupe : un théâtre d’échange, contemporain et populaire Un Théâtre Contempora in : La compagn ie cherche à promouvo i r un théâtre contempora in, sur la base de deux axes pr inc ipaux : - l a découverte et la mise en scène de textes d’auteurs contempora ins e t souvent inconnus du grand publ ic , vo i re par fo i s du mi l ieu théâtra l ; - l ’écr i ture , à part i r de la c réat ion de canevas et de pet i t s numéros . Un Théâtre Popula i re :

Le but de cette recherche est la découverte d’un théâtre contempora in et popula ire , qu i pu i s se êt re l argement d i f fusé e t access ib le au p lus grand nombre de personnes.

Pour ce la , nous avons cho i s i de mettre en scène l ’œuvre de jeunes auteurs contempora ins qu i proposent une v i s ion cr i t ique de notre soc iété d i te « post -moderne », a s surent une product ion constante et sont méconnus du grand publ ic .

Les auteurs ét rangers , en part icu l ie r ceux de langues la t ines , nous intéressent davantage. Un Théâtre d’Echange qui quest ionne la soc iété

L ’échange des cu l tures et des expér iences es t un axe de t rava i l p r imord ia l pour notre compagn ie. I l nous semble ind i spensab le :

- d ’échanger avec les auteurs qu i nous fourn i s sent les textes ; - d ’échanger avec le publ ic ;

- e t sur tout d’échanger avec la soc iété et les espaces et inst i tut ions qu i l a const i tuent . En para l lè le , nous cherchons toujours à répondre à une quest ion essent ie l le à nos yeux : qu’est -ce que la soc iété d i te post -moderne ?

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Contacts Cie. SanTaGuS 94, rue Cartier Bresson 93500 - PANTIN Contacter Gustavo DE ARAUJO 06.25.67.90.56 [email protected]

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