Richard Béliveau - Université du Québec · Richard Béliveau l’innovateur visionnaire de la...

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MAGAZINE DES DIPLÔMÉS ET PARTENAIRES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES MAI 2007 VOLUME 5 www.energia.uqtr.ca Le secteur de la santé prend des forces à l’UQTR Une chaire de recherche du Canada Pour étudier l’usage de drogues et les problématiques associées Prochain Gala des Pythagore Le 19 octobre 2007 Richard Béliveau COLLABORATION SPÉCIALE : PP40052071 veut vaincre le cancer Diplômé à l’honneur

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    www.energia.uqtr.ca

    Le secteur de la santéprend des forces à l’UQTR

    Une chaire derecherche du CanadaPour étudier l’usage de drogues et les problématiques associées

    Prochain Galades PythagoreLe 19 octobre 2007

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    veut vaincre le cancerDiplômé à l’honneur

  • Nos diplômés sortent de l’ordinaire...

    ...ceux-ci, professeurs-chercheurs à l’UQTR, participent activement au rayonnement du savoir

    notamment à l’occasion du 75e Congrès de l’ACFAS à l’UQTR.

    Marie Lequin(Sciences du loisir 1992)

    Département d’études en loisir,culture et tourisme

    Directrice du comité de programmede cycles supérieurs

    Carmen Dionne(Psychologie 1986, 1989)

    Département de psychoéducationTitulaire de la Chaire de recherche du Canada

    en intervention précoce

    Pierre Magnan(Biologie 1978)Département de chimie-biologieDirecteur du Groupe de recherche sur lesécosystèmes aquatiques et titulaire de laChaire de recherche du Canada en écologie des eaux douces

    Serge Cantin(Philosophie 1983)Département de philosophieCentre interuniversitaired’études québécoises

    Dans ce numéroFrançois BeaudoinL’innovation, dans et à l’extérieur de l’entreprise

    La santé à l’UQTRUne approche novatrice et des projets mobilisateurs

    Natacha Brunelle Directrice de la Chaire de recherche du Canadasur l’usage de drogues et les problématiquesassociées

    Fondation de l’UQTRL’heure est au bilan de la campagne majeure 2001-2006

    Le Gala des PythagoreUne invitation pour 2007

    Léopold GagnonSoutenir l’UQTR : un devoir

    L’UQTR en actionDes nouvelles de votre campus

    L’Association des diplômées et diplômésSous le signe de la reconnaissance

    Que devenez-vous?Des nouvelles des anciens de l’UQTR

    Le magazine des diplômés et partenaires de l’UQTR est publié une fois par année en format papier et distribué par la poste aux diplômés et partenaires de l’UQTR. Une version électronique est aussi distribuée par courriel aux abonnés.L’abonnement à la version électronique est gratuit à l’adressewww.energia.uqtr.ca

    Tirage : 56 000

    ÉditeurService du partenariat et du soutien au développement universitaire Gilles Beaudry, directeur par intérim

    Rédacteur en chef, recherchiste et coordonnateurMarc Boivin (1984)

    CollaborateursSerge Boudreau (1988)Yves Bourassa (1999, 2003)Pierre Pinsonnault (2004)

    Révision des textesCéline Grenier (2003)Françoise Descoteaux

    PhotosTerry Charland, Flageol photoJosée MorinFrançois Pinard (1986), Mr Photo

    Conception, graphisme et mise en page :MédiaVox

    Prépresse et impressionImprimerie de la Rive Sud Ltée

    DistributionPostes CanadaEnvoi de poste-publications canadienneNuméro de convention 40052071Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à :UQTR - Relations avec les diplômésLocal 1005, pavillon Suzor-Côté C. P. 500, Trois-Rivières (Québec)G9A 5H7

    Changement d’adresse et site WEB des diplômés :www.uqtr.ca/diplome

    Courriel :[email protected]

    Téléphone1 866 DIP-UQTR (1 866 347-8787)Télécopieur1 866 212-UQTR (1 866 212-8787)

    Dépôt légal : Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

    ISSN :1499-7592

    Note de la rédactionLa reproduction des articles est autorisée pourvu que la source soit mentionnée. Dans le présent magazine,le générique masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte. L’éditeur tient à remercier toutes les personnes,diplômés, employés de l’UQTR, amis et partenaires qui ont collaboré à la présente publication.

    Ce produit est recyclable là où lesinstallations nécessaires existent.

    Richard Béliveaul’innovateur visionnaire de la nouvelle approche en prévention du cancer

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  • Gardez le contact avec l’UQTR et votre association!Le magazine energia, en versions électronique et papier, permet aux anciens de l’UQTR

    d’être informés des actualités de l’Université et de tisser des liens avec les diplômés. Il est aussi utilisé pour vous informer des nouveautés à votre association. Pour garder

    le contact, il est donc important de nous transmettre tout changement d’adresse :

    Via le site Web : www.uqtr.ca/diplomeVia notre boîte vocale :

    Trois-Rivières et région : 819 376-5011, poste 2563Ailleurs au Québec : 1 800 365-0922, poste 2563

    Par courrier électronique : [email protected] le portail exclusif aux diplômés : www.uqtr.ca/diplome

    Chères diplômées,Chers diplômés,

    L’Université du Québec à Trois-Rivières est très heureuse de renouer avec vous à l’occasion decette nouvelle parution du magazine energia. Comme vous pourrez le constater dans les pagesqui suivent, l’UQTR rayonne d’autant plus qu’elle compte sur un réseau de diplômés qui continue de grandir et qui, pour toute la communauté universitaire, demeure une grandesource d’inspiration et de fierté.

    Dans ce numéro, vous aurez l’occasion de faire plus ample connaissance avec Richard Béliveau, un de nos diplômés les plus en vue. Saviez-vous que ce chercheur etauteur bien connu a fait ses études de premier cycle à l’UQTR? Découvrez également lesleaders que sont François Beaudoin et Léopold Gagnon, des entrepreneurs qui se distinguent aussi bien par leurs accomplissements professionnels que par leur sens del’engagement social.

    Avez-vous parfois la nostalgie de vos années d’études? Le goût de savoir ce qu’il advientde vos anciens collègues? Prenez des nouvelles d’une trentaine d’entre eux en parcourant notre rubrique Que devenez-vous? Il s’agit pour nous d’une belle occasion demettre un visage sur la réussite et de présenter les multiples manières dont nos diplômésexercent leur leadership et leurs talents dans la société.

    Je vous invite en outre à apprécier la bonne mine qu’affiche notre secteur de la santé. Ce champ de formation et de recherche ne cesse de gagner en importance à l’UQTR, à telle enseigne qu’il est devenu, au fil des ans, un créneau qui nous distingue fortementdans le paysage universitaire québécois. L’obtention d’une nouvelle Chaire du Canada enpsychoéducation, avec à sa tête la professeure Natacha Brunelle, offre un bel exempledu remarquable dynamisme des acteurs de la santé à l’UQTR.

    Vous pourrez également vous tenir au courant des activités de l’Association desdiplômés. Profitez-en d’ailleurs pour noter les informations relatives au deuxième Gala desPythagore. Cette cérémonie, qui se tiendra le 19 octobre prochain, nous fournira lachance de célébrer une nouvelle fois votre réussite et l’excellence de vos réalisations.

    Bonne lecture!

    Ghislain BourqueRecteur de l’UQTR

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    C'est avec beaucoup de dynamisme et de fierté que l'Université duQuébec à Trois-Rivières accueille, du 7 au 11 mai 2007, le 75e Congrèsde l'ACFAS.

    Ce rassemblement annuel, qui regroupe des chercheurs de tous les continents, s’avère l’événement scientifique multidisciplinaire le plusimportant de la Francophonie. Depuis 1933, la communauté scientifiquefrancophone profite de ce rendez-vous pour présenter ses plus récentstravaux, connaître les derniers développements en recherche, débattrede questions d'actualité, et pour échanger avec les collègues, les associations ou les groupes participants.

    Tous les grands champs de la recherche y sont abordés : sciences de lavie et de la santé, sciences physiques, mathématiques et génie, lettres,arts et sciences humaines, sciences sociales et éducation.

    Pour ce 75e anniversaire, l’UQTR a voulu faire les choses en grand. Il s’agit en effet d’une occasion unique de faire rayonner son imagejusque sur la scène internationale. Sous la présidence du vice-recteuraux études de cycles supérieurs et à la recherche, M. René-PaulFournier, les professeurs, employés et étudiants multiplient les initiativespour faire de ce congrès un succès collectif.

    Sur le plan scientifique, plus de 150 colloques ont été soumis à l’avisexpert du comité scientifique, présidé par le doyen des études de premier cycle par intérim, M. Raynald Gareau, et composé de 11 professeurs, issus de différentes disciplines.

    À cela viennent s’ajouter plus de 1000 communications libres, dont unecentaine sont effectuées par nos étudiants à la maîtrise et au doctorat.

    Sur le plan logistique, un événement d’une telle envergure requiert la participation de tous les services de l’Université : équipement, approvisionnement, imprimerie, protection publique, communications,soutien technologique et pédagogique, tous prêtent main-forte avecenthousiasme. Comme le souligne Martine Lesieur, coordonnatrice ducomité d’organisation : « Tous les employés sollicités démontrent unréel intérêt pour le projet et nous vivons présentement une expérience de collaboration pluridisciplinaire unique. »

    En plus d’assurer aux congressistes un accueil impeccable etdes contenus scientifiques de qualité, l’Université souhaiteenrichir le programme par des activités de découverte scientifique et des activités socioculturelles ouvertes à tous.C’est l’occasion de visiter le Centre intégré en pâtes et papiers,d’assister à une exposition de pièces plastinées, de découvrirdes artistes de la région ou d’admirer un jardin d’œuvres d’art.

    Sous le thème « L’Esprit en mouvement », le 75e Congrès del’ACFAS met l’UQTR en effervescence.

    L’UQTR reçoit l’ACFAS

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    Mot du recteur

    Notez que les diplômés

    sont informés par courriel

    des activités dans les

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  • Même s’il avoue candidement s’amuser en affaires, l’entrepreneur esttenace et très engagé. Rien n’est laissé au hasard dans ses entreprises.Il préfère toutefois calculer en souriant, en considérant chaque momentcomme porteur d’une opportunité. Dans l’environnement très concurrentiel que l’on connaît depuis plusieurs années, Armotec continue, encore aujourd’hui, dans son secteur d’activité, à afficherun taux de croissance très supérieur à la moyenne de l’industrie.

    Un entrepreneur engagé socialement

    Les reconnaissances en lien avec ses réalisations comme entrepreneur ou avec les performances de ses entreprises sontcertes intéressantes. Mais pour lui, réussir comprend aussiune dose importante d’implication bénévole dans sa communauté. Curieux de nature, près de ses employés etde ses proches collaborateurs, son profil humaniste l’amèneà investir du côté des personnes dans le besoin. M. Beaudoin a été à l’origine de la création d’un fonds dédiéaux petits dîners de la tablée, en lien avec la Tablée populaire, un organisme communautaire de charité venanten aide aux plus démunis de la région de Drummondville.Ce fonds permet à 160 jeunes de la commission scolairelocale de recevoir un dîner, chose qui ne leur était pas déjàacquise. Il ajoute : « réussir en affaires c’est une chose etc’est agréable, mais garantir un bon dîner à des enfantsdans le besoin, pour leur permettre de persévérer dans lesétudes, ça m’anime au plus haut point ». ❑

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    François Beaudoin (administration 1978) est à la têted’Armotec, une PME manufacturière de 60 employés quis’est taillé une solide place dans le marché des fabricants de quincaillerie décorative et utilitaire pour l’industrie du meuble et de la cuisine, notamment grâceau pratique tourniquet de coin de type «Lazy Susan».Ses produits de polymères injectés et formés sous videsont intégrés partout dans les foyers canadiens, que ce soit les boutons sur vos portes d’armoires, le porte-clavier de votre ordinateur, les cache-vis de labibliothèque du salon ou le range-ustensiles de la cuisine. M. Beaudoin se plaît d’ailleurs fièrement àrappeler que « 95 % des maisons canadiennes ontun produit qui vient de chez Armotec. »

    Ce qui ajoute à la fierté de cet entrepreneur, c’estde savoir que ses pièces de plastique sontexportées dans 28 pays, dont la Chine, unendroit que le PDG préfère considérer comme unmarché potentiel, plutôt que comme une menace. On ne peut nier qu’avec une populationde 1 313 973 700 personnes (au momentd’écrire ces lignes), il y a beaucoup de potentielpour des pièces de plastique made inDrummondville. M. Beaudoin ne cache pas qu’ilachète certaines composantes dans ce pays,mais qu’en retour il ne rate jamais une occasionde vendre ses produits là-bas.

    Récupération, réutilisation, innovation

    Pour en arriver à consolider sa position de leadersur le marché canadien, et pour se positionnerdans la féroce compétition des pays émergents,Armotec n’a jamais cessé d’innover, à tous lesniveaux dans l’entreprise. Par exemple, l’équipede François Beaudoin s’est affairée, comme tousles manufacturiers performants, à appliquer des techniques manufacturières visant à limiter au minimum les pertes. C’est à ce niveau que l’approche de la récupération et de la réutilisation apris tout son sens.

    « Pour contrer la perte de polymères contaminés pard’autres matériaux, notre équipe a développé une

    technologie qui permet de récupérer des plastiques contaminés qui autrement se seraient retrouvés

    directement au site d’enfouissement », explique l’hommed’affaires. Vous aurez compris que chez Armotec, rien ne

    se perd, mais tout se crée avec les polymères. Cette innovation s’est rapidement transformée en avantage

    concurrentiel significatif. Cette approche a également étésaluée par les partenaires québécois du monde de

    l’environnement, notamment à l’occasion du Gala des Phénix de l’environnement en 2002.

    Un entrepreneur et des entreprises reconnus

    Notre diplômé est un administrateur du Centre-du-Québec bien connunotamment pour avoir fondé de nombreuses entreprises manufacturières et commerciales. En plus d’Armotec, fabricant dequincaillerie décorative et utilitaire pour l’industrie du meuble et de lacuisine, il est aussi copropriétaire de Plastiques Wôlinak, qui œuvredans l’injection de pièces en plastique, et NetParking, une entrepriseen émergence vouée au développement de la gestion informatiséedes espaces de stationnement.

    Armotec a remporté de nombreux prix : Entreprise de l'année en 2001lors du Gala de la Chambre de commerce de Drummondville, PME duCentre du Québec au concours du mérite PME de la BanqueNationale en 2001 et PME exportatrice au concours national de laBanque Nationale, toujours en 2001. L’entreprise a été finaliste dansdeux catégories aux Mercuriades de la Fédération des Chambres decommerce du Québec en 2002. Ajoutons à cette liste le prix Paulhus– Partenariat 2004 au Gala communautaire de Drummondville.

    Une autre réalisation de M. Beaudoin dont il n’est pas peu fier concerne les Plastiques Wôlinak, une entreprise située dans la communauté du même nom, près de Bécancour. Celle-ci se distingueen employant essentiellement des Abénakis, permettant ainsi untransfert de connaissances et de savoir-faire à une partie importantede cette communauté. En créant et en dirigeant en copropriété l'entreprise, avec les autochtones, M. Beaudoin contribue audéveloppement économique des membres de cette collectivité.

    FrançoisBeaudoin

    L’innovation, dans et à l’extérieur de l’entreprise

    Le PDG préfère considérer la Chinecomme un marché potentiel,

    plutôt que comme une menace.

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    On ne peut passer sous silence l’engagement et la fierté de cet entrepreneur envers sa communautéet son alma mater, des valeurs qui nese sont jamais démenties au fil desans. Parmi ses engagements remarquables envers notre université,il faut souligner de manière particulièreson soutien et son implication à la dernière campagne de financementde la Fondation de l'UQTR, sa participation active à la mise surpied et au développement du Centreuniversitaire PME du Centre-du-Québec à Drummondville et sontémoignage constant de l'importancede la connaissance et de la recherchepour la bonne conduite des affaires.On doit aussi souligner la généreusedisponibilité de M. Beaudoin quand ils’agit de rencontrer les étudiants dunouveau MBA de l'UQTR afin departager avec eux le goût d'entreprendre et de réussir.

    par Marc Boivin et Serge Boudreau

  • L’UQTR s’est démarquée, depuis sa fondation, par sa volonté d’instaurer des programmes qui viennent compléter et enrichir la cartedes disciplines de la santé offertes dans le réseau universitaire de laprovince. Au début des années 90, elle a fait œuvre de pionnière enlançant un doctorat de premier cycle en chiropratique, une premièreau sein de la Francophonie. Vinrent ensuite la pratique sage-femme etla médecine podiatrique, deux programmes novateurs qui concourenteux aussi à caractériser fortement l’UQTR. Si on ajoute à cela l’arrivéed’une mineure en massokinésiothérapie et, comme il est permis del’espérer, la venue prochaine d’un programme en ergothérapie, on voitse dessiner nettement une stratégie cohérente et distinctive qui fait dela santé un pôle de développement pour l’UQTR.

    L’interdisciplinarité, une valeur centrale

    Le fait de concentrer en un même endroit diverses professions, pratiques et expertises représente une occasion de proposer une visionintégrée de la santé. Bien souvent, les disciplines obéissent à deslogiques parallèles et interagissent peu entre elles. Dans un monde quitend à se complexifier sans cesse et qui trahit les limites des disciplinesconsidérées isolément, une attitude valorisant le dialogue, la mise encommun des savoirs ainsi que le travail en réseau apparaît pourtantcomme une vertu essentielle. En soutenant le projet de sciencesintégrées en santé, l’UQTR veut créer un espace de rencontre quifasse la part belle aux valeurs de l’interdisciplinarité et qui facilitela concertation entre les chercheurs et les intervenants.

    Sur le plan de la recherche, le rapprochement de disciplines àla fois distinctes et complémentaires est propice à de nouvellessynthèses, à des combinaisons inédites, à des agencementsqui n’auraient pu être obtenus autrement. Ces déplacementssont féconds, ils sont même un des moteurs de l’innovation.Au reste, le renforcement des collaborations est absolumentnécessaire à l’étude des problèmes de santé dans toute leurcomplexité, depuis la cellule jusqu’à l’individu et à son environnement. En ce qui a trait à la formation, les étudiantsbénéficieront grandement des échanges qu’ils auront avecdes chercheurs et des professionnels issus d’horizons différents. Ils pourront de la sorte développer l’ouverture d’esprit qui est requise pour envisager de manière plus globale les diverses problématiques de santé.

    De manière à mieux appuyer et structurer les efforts de rapprochement en cours sur le campus, l’UQTR a pris ladécision d’ériger le Pavillon interdisciplinaire en santé, un édifice de quelque 9 millions de dollars dont la constructiondébute ce printemps. Cette infrastructure permettra deregrouper sous un même toit les programmes d’ergothérapie,de sciences infirmières, de médecine et de pratique sage-femme. D’autres programmes pourront éventuellement segreffer à ce premier noyau. En plus de constituer un lieu de formation comportant des laboratoires et des salles de classe, le futur pavillon va fournir aux acteurs de la santé un environnementfavorable au développement et à l’intégration de la recherche fondamentale et des savoirs appliqués.

    La santé est un sujet chaud au Québec. Avec la population qui prend de l’âge, pasbesoin d’être grand clerc pour comprendre qu’il s’agit là d’un enjeu essentiel pournotre société. Déjà, le vieillissement exerce une pression très forte sur les coûts denotre système de santé. C’est plus de 40 % du budget de la province qui y passe,un chiffre qui, on le devine sans peine, est appelé à croître dans les années à venir.

    Alors que les besoins pour les services de santé vont augmenter rapidement, voilàqu’on appréhende une pénurie de personnel. Parce qu’une population qui vieillit,ça signifie aussi que bon nombre de professionnels de la santé vont bientôt partir à la retraite. Les départs seront massifs : selon une étude récente, la moitiédu personnel du réseau de la santé devra être remplacé d’ici une courte décennie. Préparer la relève est un défi de taille auquel les milieux de formationet de recherche doivent s’efforcer de répondre dès maintenant.

    L’UQTR en a pris acte, elle qui est de plus en plus présente dans le domainede la santé. Ce champ d’études est même devenu un de ses créneaux distinctifs, un créneau qui ne cesse de s’élargir et de se diversifier. Depuisquelques années, l’UQTR accueille en effet des programmes de formation ensanté qui sont uniques au Québec, voire au Canada. Elle encourage également l’exploration scientifique dans le domaine et, fidèle à sa mission deservice à la collectivité, offre à la population régionale des services cliniquesvariés et de grande qualité.

    Un pôle de développement

    L’UQTR a récemment mis en œuvre une stratégie de différenciation, avecpour objectif de recentrer ses priorités et de caractériser davantage son profil académique et scientifique. Pour ce faire, elle a invité la communautéenseignante à identifier les axes de formation et de recherche les plus susceptibles de favoriser le regroupement des forces et le pouvoir d’attractionde l’institution. Au terme de cet exercice, le projet de sciences intégrées en santé a été reconnu comme un créneau rassembleur qui présente un fortpotentiel de développement et qui distingue l’UQTR dans le paysage universitaire québécois.

    De fait, le secteur de la santé a été particulièrement actif au cours des dernièresannées à l’UQTR, où les programmes de psychoéducation, de psychologie, de sciences infirmières et de biologie médicale, par exemple, demeurent trèscourus. Forte d’un volet fondamental important qui repose entre autres sur desdisciplines comme la biologie, la biochimie et la biophysique, l’UQTR a tiré partide nouvelles collaborations pour étendre son champ d’activité dans le domainemédical. À la faveur d’un partenariat inédit établi en 2003 avec l’Université deMontréal, les étudiants de cette institution peuvent maintenant réaliser leur formation de médecine en Mauricie, dont les années précliniques à l’UQTR. Lesavantages d’une telle initiative sautent aux yeux : en encourageant l’enseignement

    en région, le Québec non seulement s’assure de former davantage de médecins,mais favorise aussi une meilleure répartition de ses effectifs sur le territoire.

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    Le secteur de la santé prend des forces à l’UQTR par Yves Bourassa

    energia vous propose un survol rapide d’un secteur qui a le vent

    dans les voiles à l’UQTR.

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    Les programmes de santé à l’UQTRC. : Certificat B. : BaccalauréatM. : Maîtrise D. : DoctoratD.1 : Doctorat de premier cyclePC1 : Programme court ou microprogramme de 1er cyclePC2 : Programme court ou microprogramme de 2e cycle

    Sciences appliquées au domaine de la santé :

    Biochimie et biotechnologie (B.). Biologie médicale (C., B.).Biologie moléculaire (PC1). Biophysique (B.). Biophysique et biologie cellulaires(M., D.). Chimie (B., M.).

    Professions médicales et périmédicales :

    Chiropratique (D.1). Médecine (D.1re année). Médecine podiatrique (D.1).Pratique infirmière en salle d’opération (PC1). Pratique sage-femme (B.).Sciences infirmières (B., DEC-BAC, DESS, M.). Soins infirmiers cardiovasculaires(PC1). Soins infirmiers cliniques (C.). Soins infirmiers critiques d’urgence (PC1).Soins infirmiers de santé publique (C.). Soins infirmiers périopératoires (C.).

    Intervention en santé physique et mentale :

    Formation de formatrice en soins infirmiers cliniques (PC2). Formation à lasupervision de stages en sciences infirmières (PC1). Kinésiologie (maj.) et un choix de mineures dont massokinésiothérapie. Activité physique (M.).Psychologie (C., B., D.). Santé et sécurité au travail (C.).Ergothérapie – à confirmer (B.,M.).

  • Pour joindre nos cliniques :Clinique universitaire de chiropratique : (819) 376-5212

    Cette clinique offre des soins qui sont dispensés par des étudiants de 4e et 5e année, au doctorat en chiropratique, dans le cadre de leur formation universitaire. Ils prodiguent ces soins sous la supervision d'un clinicien,lui-même chiropraticien chevronné.

    Centre universitaire de services psychologiques : (819) 376-5088

    Le Centre universitaire de services psychologiques (CUSP) est un organisme créé pour la formation professionnelle des étudiants à l'étape terminale de leurs études en psychologie. Sous l'expertise duDépartement de psychologie de l'UQTR, il offre à la population régionaledes services professionnels de consultation psychologique (évaluation etintervention).

    Clinique podiatrique : (819) 376-5104

    Des étudiants du programme de doctorat de premier cycle en podiatrie ayant complété leurs deux premières années d'étudesprodiguent des soins de base en podiatrie aux patients de la Clinique,sous la supervision de podiatres expérimentés. Ces derniers compléteront le travail des étudiants, dans les cas plus complexes.

    Des services pour la population

    Il importe d’observer que le Pavillon interdisciplinaire en santé permetà l’UQTR d’articuler étroitement l’enseignement et la recherche à samission de service à la collectivité. Dans le cadre de ce projet, on prévoit en effet l’ouverture d’une clinique multivocationnelle où étudiants et professionnels de la santé mettront leur expertise au service de la population.

    Cette nouvelle infrastructure s’ajoute aux centres de formation et deservices que l’on retrouve déjà sur le campus. On n’a qu’à penser, par exemple, à la Clinique universitaire de chiropratique, où des soinssont dispensés par des étudiants de 4e et 5e année, sous la supervision de chiropraticiens chevronnés. L’UQTR abrite aussi leCentre universitaire de services psychologiques. Le CUSP a étécréé pour la formation des étudiants à l'étape terminale de leurprogramme et permet d’offrir à la population des services professionnels de consultation psychologique (évaluation etintervention). En 2006, l’UQTR a en outre procédé à l’ouverturede sa toute nouvelle Clinique podiatrique. Encadrés par descliniciens d’expérience, les étudiants les plus avancés yaccueillent une clientèle de tous les âges.

    On mesure rapidement les bénéfices d’une telle formule.Tout en permettant aux étudiants d’améliorer leurs compétences et leurs habiletés cliniques, elle contribue àélargir la gamme des soins de santé disponibles dans larégion et, par le fait même, à renforcer l’ancrage de l’UQTRdans son milieu d’appartenance.

    La dimension humaine des soins de santé

    Comme elle accueille sur son campus des pratiques complémentairesde la santé, l’UQTR a eu plus d’une fois l’occasion de s’interroger surle modèle actuel d’organisation des soins – et, du coup, d’en noter lesinsuffisances. Par exemple, se peut-il que, sous l’effet combiné de la surcharge de travail, des lourdeurs du système et de certains cloisonnements dans la répartition des tâches, l’on en vienne parfoisà s’occuper davantage de la maladie que de la personne qui en souffre? Le simple fait de soulever la question montre la nécessitéd’établir un ordre de priorités qui fasse graviter le système autour de la personne.

    Un tel déplacement de perspective invite à dépasser le modèle curatifet à mettre l’accent sur la promotion de la santé et la prévention. C’est d’ailleurs la volonté de s’inscrire dans un nouveau paradigme ensanté qui a valu à l’UQTR de recevoir la Chaire de recherche enhumanisation des soins à la personne, une initiative de la Fondationque dirige le Lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Lise Thibault. Le but de cette chaire est d’encourager la recherche, la formation et la diffusion des connaissances, de manière à mieuxsoutenir les groupes communautaires et professionnels désireux d’humaniser les soins à la personne dans le système de santé et ausein des communautés.

    En clair, il s’agit de favoriser l’élaboration d’un nouveau cadre de soinsapprochant la personne de façon globale et la considérant commedigne d’attention et d’écoute. Malgré les nombreuses avancées de lascience et des technologies, il peut arriver que l’organisation des soins

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    néglige certains aspects des problèmes qui menacent ou affectent lebien-être des citoyens. Prenons un cas de figure : un patient reçoit un diagnostic de cancer. Bien sûr, nous avons mis au point des traitements et des équipements sophistiqués pour nous attaquer à lamaladie. Mais le patient n’est pas que le porteur d’un mal à traiter ; il n’est pas réductible à sa maladie. L’angoisse, la détresse, le désespoir, quelle machine pourra s’en occuper? En accueillant laChaire en humanisation des soins, l’UQTR entend souscrire à uneapproche qui se fonde sur le respect de la dignité humaine et prenden compte toutes les dimensions de la personne.

    En somme, l’UQTR fait le pari d’afficher ses couleurs en poursuivantde façon énergique le développement de son créneau d’excellence ensanté. Dans un milieu enrichi des interactions entre chercheurset praticiens, elle met tout en œuvre pour exprimer son potentiel d’innovation, proposer des solutions novatrices et préparer la venued’une nouvelle génération de professionnels de la santé. Un pari audacieux, certes, mais combien stimulant ! ❑

    Dans le cadre de ce projet, on prévoit en effet l’ouverture d’une clinique multivocationnelle où étudiants

    et professionnels de la santé mettront leur expertise au service de la population. »

    Dans un milieu enrichi des interactions entre chercheurs et praticiens, l’UQTR met tout en œuvre pour exprimer son

    potentiel d’innovation…

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  • Des projets pour mieux connaître et intervenir

    Bien que la Chaire soit à ce jour à l’étape de la consolidation de sesinfrastructures, plusieurs projets de recherche sont déjà sur laplanche à dessin. « Le fait de bénéficier d’une structure derecherche nous permettra de travailler sur des problématiquesassociées à l’usage de drogues que nous n’aurions autrementpas pu étudier comme le jeu pathologique », indique Natacha Brunelle.

    De plus, poursuit-elle, « l’axe 3 de la programmation de recherche, par lequel nous étudierons davantage les trajectoires de réadaptation et de services des usagers dedrogues, nous permettra, par exemple, de travailler un peuplus sur l’aspect de l’évaluation de programmes avec le milieu. Toutefois, pour ce faire, il est nécessaire dedévelopper des projets avec des partenaires et de pouvoirbénéficier de subventions de recherche. À cet effet, il fauttoujours garder à l’esprit que les travaux de la Chaire visentd’abord et avant tout l’avancement des connaissances etdes pratiques pour venir en aide aux personnes qui en ont besoin. »

    Parmi les thématiques qui se concrétiseront en des projetsplus spécifiques ayant des applications directes dans lasociété, la chercheuse cite celle de l’alcool chez les jeunes.Ce projet, qui s’inscrit dans l’axe 2 de la programmation derecherche, visera plus particulièrement les problématiquesassociées au mode d’abus de consommation d’alcool chezles adolescents. Dans ce cas-ci, une des cibles d’interventionimportantes sera donc la conduite avec les facultés affaiblies.

    Pris dans leur ensemble, les enjeux relatifs au phénomène de la consommation de drogues demeurent multiples et préoccupants. Pour s’y attaquer de façon efficace, il fautadapter les modes d’intervention en fonction de l’évolution descaractéristiques des drogues disponibles, des habitudes de consommation de leurs usagers et, surtout, des motivations àconsommer ces drogues. « Un des défis actuels concerne lesdrogues de synthèse, entre autres, le désormais tristement célèbrecristal meth, qui fait beaucoup de ravages dans l’Ouest canadien »,mentionne la professeure.

    La consommation de drogues : une problématique préoccupante

    Selon l’Enquête sur les toxicomanies au Canada, une étude pancanadienne réalisée en 2004 par Santé Canada et le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, le pourcentage général d’usagers d’alcool et de drogues s’est accrudepuis 1994. Par exemple, selon les résultats de l’enquête, 45 % desCanadiens âgés de 15 ans et plus (hommes et femmes confondus)auraient, un jour ou l’autre, fait usage d’une drogue illicite quelconquedurant leur vie, comparativement à 28,5 % en 1994.

    L’enquête fait notamment état du lien entre la consommation dedrogues et la délinquance, un aspect qui fait partie des préoccupa-tions de recherche de Natacha Brunelle. En effet, explique la titulairede la Chaire, « le phénomène de la consommation et celui de la délinquance sont reliés de différentes façons. On peut dire par exemple qu’en général, lorsque l’un diminue, cela a un impact positifsur l’autre, le contraire étant aussi vrai. »

    Néanmoins, tout n’est pas blanc ou noir, puisque la consommationde drogues reste un phénomène complexe à cerner et dépend d’unemultitude de facteurs. À ce titre, la professeure Brunelle soutient que« les motivations ne sont pas toutes les mêmes aux différents niveauxdu parcours de consommation ; de même, nous observons que certains sous-groupes sont à risque de développer des problèmes deconsommation. Pensons, entre autres, aux jeunes de la rue ou auxpersonnes incarcérées. »

    Par ailleurs, la criminologue tient à apporter une précision quant à ladifférence entre la consommation occasionnelle et la toxicomanie. À cet effet, les études montrent qu’une proportion d’environ 10 % desusagers de drogues deviendraient toxicomanes, ces derniers se caractérisant par un mode de consommation beaucoup plus symptomatique. « Je trouve que cela affecte beaucoup la famille et lasociété en général, croit la chercheuse. Plusieurs personnes toxicomanes ont beaucoup de difficultés dans leurs relations interpersonnelles et, malgré elles, font vivre beaucoup de tristesse,d’impuissance et de colère à leurs proches. Aussi, la toxicomanieengendre des coûts socioéconomiques (soins de santé et de services sociaux, opérations policières et juridiques, etc.) très importants. »

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    Au fil des ans, la consommation de drogues estdevenue de plus en plus présente dans lesmodes de vie des jeunes et moins jeunes, aupoint d’être une problématique majeure àlaquelle doit s’attaquer notre société contemporaine. La Chaire de recherche duCanada sur les trajectoires d’usage dedrogues et les problématiques associées del’Université du Québec à Trois-Rivièresétudiera principalement ce phénomène sousun angle encore trop peu approfondi, à savoircelui du point de vue de l’usager.

    « Nous voulons donner la parole aux personnes directement concernées par lesproblématiques reliées à la consommationde drogues, afin d’être en mesure d’identifier leurs besoins et de proposer desstratégies d’intervention adaptées. Bref, cesgens sont les mieux placés pour nous direce qu’ils vivent et ce dont ils ont besoin pour améliorer leur situation », affirmeNatacha Brunelle, titulaire de la nouvelleChaire de recherche du Canada inaugurée le 20 décembre 2006.

    Une approche centrée sur les usagers

    L’objectif principal de la Chaire consiste à générer des connaissances sur les trajectoires d’usage de drogues, les problématiques associées et les processus deréadaptation des consommateurs, afin de permettre aux milieux concernés de développer des stratégies d’intervention efficaces et de favoriser la formation de personnel hautement qualifié. Les adolescentset les adultes, incluant les Autochtones du Québec et du Canada, seront sollicités pourparticiper aux activités de recherche de la Chaire,qui s’articulent autour de trois axes.

    Les trois axes de recherche

    Axe 1 Les trajectoires d’usage de drogues, incluantl’alcool. Il s’agit de documenter l’évolution de la

    trajectoire des usagers de ces substances, en lien avecleur situation biopsychosociale et leurs motivations à

    consommer.

    Par Pierre Pinsonnault

    Chaire de recherche du Canada

    Pour étudier l’usage de drogues et les problématiques associées

    Axe 2 Les problématiques associées à l’usage de drogues. Il s’agit de tracer un portrait détaillé des liens possibles entre l’usage de drogues et diverses problématiques associées telles que la délinquance, le jeu pathologique, la conduite avec les facultés affaiblies et les problèmes de santé mentale.

    Axe 3 Les trajectoires de réadaptation et de services des usagers de drogues. Il s’agit de décrire l’expérience des acteurs concernés à travers leur trajectoire de réadaptation et de services, ce qui permettraune meilleure compréhension des processus de changement,de rétablissement et de réinsertion sociale des consommateurs.

    Natacha Brunelle

  • Assises au centre, Chantal Plourde, professeure au Département de psychoéducation de l’UQTR et Natacha Brunelle, titulaire de la Chaire derecherche. Elles sont entourées, de gauche à droite, par Cinthia Ledoux,Catherine Arseneault, Marie-Élaine Carrier, Suzi-Ann Roy, toutes assistantesde recherche, et d’Annie Gendron, coordonnatrice de la Chaire.

    Mot du président

    Chers amis,

    Convaincu de pouvoir jouer un rôle dans le développement de l’Université du Québec à Trois-Rivières,c’est avec grand plaisir que j’ai accepté, en 2001, la présidence de sa deuxième campagne majeure definancement.

    Je me sens d’ailleurs fortement lié à cette université. Située dans la région où je suis né et où s’estdéveloppée mon entreprise, l’UQTR s’est en effet très tôt distinguée dans le secteur des pâtes etpapiers, secteur auquel j’ai consacré toute ma vie. En outre, les valeurs que s’attarde à promouvoirl’UQTR sont hautement représentatives de celles que j’estime indispensables à l’avancement de notresociété, c’est-à-dire l’éducation, la recherche et l’innovation scientifique et technologique. Voilà, entreautres, pourquoi j’ai accepté avec enthousiasme le défi de cette campagne majeure.

    Porté par notre slogan « faire équipe bâtir DEMAIN! », cet enthousiasme s’est rapidement transformé en fierté à la lumière de la progression de la campagne. Aussi, grâce à vous, nous avonslargement dépassé notre objectif de 15 millions de dollars et recueilli un montant total de 18,6 millionsde dollars. Les résultats exceptionnels obtenus lors de cette mobilisation, la plus importante de lacourte histoire de l’Université, constituent un témoignage inestimable de la solidarité régionale.

    En favorisant l’octroi de bourses et l’établissement de nouveaux partenariats, les fonds amassés permettront à l’UQTR d’encourager l’excellence de ses étudiants, de soutenir le travail de seschercheurs et d’être plus que jamais un levier de développement pour son milieu d’appartenance.

    Cette réussite, nous la devons aux membres de la communauté universitaire, aux retraités, auxdiplômés, aux parents des étudiants, aux gens d’affaires et entreprises, aux villes et organismes dela région et d’ailleurs au Québec. À tous, je veux exprimer ma profonde gratitude. J’aimerais aussisouligner l’engagement d’une formidable équipe de bénévoles, et notamment l’implication des membres du cabinet de campagne et du comité d’honneur, qui ont largement contribué au succèsde cette aventure collective.

    Je vous remercie de votre générosité. Soyez assurés que nous saurons faire fructifier cet héritage etque nous aurons à cœur de le transmettre aux générations futures d’étudiantes et d’étudiants,lesquelles continueront d’accorder leur confiance à l’UQTR.

    Bernard Lemaireprésident de la campagne majeure 2001-2006

    Un bilan de campagne à la hauteurde la générosité de nos donateurs

    Dans le suivi de la campagne majeureL’importance du travail d’équipeNatacha Brunelle croit en la dynamique d’équipe pour garantir le succès des travaux de la Chaire. Pour elle, il est important de consolider les liens entre chercheurs. « C’est un gros travail d’équipe,puisque nous œuvrons, sur le plan de la recherche, avec plusieurspartenaires », souligne la criminologue. Ces partenaires sont le Groupe de recherche et d’intervention sur les substances psychoactives-Québec (RISQ), le Centre international de criminologiecomparée (CICC), de même que le Groupe de recherche et d’intervention sur l’adaptation psychosociale et scolaire (GRIAPS) del’UQTR. À cette liste s’ajoutent les collaborations des partenaires dumilieu, notamment les organismes Domrémy Mauricie-Centre-du-Québec et Le Grand Chemin (centre spécialisé pour adolescents),les Centres jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec, desLaurentides, de Montréal et de Québec, de même que laFédération québécoise des centres de réadaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes (FQCRPAT).

    La nouvelle chaire de recherche bénéficie d’un financement duConseil de recherches en sciences humaines du Canada(CRSH) pour une période de cinq ans. Ce budget de fonctionnement sert essentiellement à payer des salaires etdes libérations d’enseignement pour se consacrer davantageà la recherche. S’ajoutent aussi, pour les infrastructures(locaux, ordinateurs, matériel audiovisuel, etc.), des sommesattribuées par la Fondation canadienne pour l'innovation, leministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec,ainsi que d'autres partenaires, dont la Fondation de l'UQTR.

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    Une jeune femme dynamique

    Déjà, durant sa deuxième année de baccalauréat en criminologie à l’Université de Montréal, Natacha Brunelle travaillaitpour ses professeurs, notamment Serge Brochu, et était intégrée auRISQ et au CICC. « Cela a grandement contribué à me former », relate la chercheuse qui, après avoir obtenu sa maîtrise en1995, a poursuivi au doctorat à l’École de criminologie de l’Universitéde Montréal, où elle travaillait sur les trajectoires d’usage de drogueset de délinquance chez les adolescents.

    Durant ses études doctorales, la jeune femme obtint un poste de professeure au Département de psychoéducation de l’Université trifluvienne. « La bonne réputation du Département de psychoéduca-tion de l’UQTR et l’importance de travailler dans un environnementpositif où les gens se respectent ont beaucoup joué dans madécision », confie-t-elle.

    Depuis qu’elle est à l’UQTR, Natacha Brunelle a participé, de concertavec d’autres chercheurs, à plusieurs projets. Plus récemment, elle a notamment travaillé aux projets suivants : le suivi qualitatif des trajectoires d’usage de drogues et de délinquance à l’adolescence, la consommation de substances psychoactives chez les jeunes et leurfamille au Nunavik, et l’efficacité des communautés thérapeutiques encentre jeunesse.

    Tout au long de son parcours, la chercheuse a gardé en tête une approche centrée sur le consommateur. « Ce qui m’intéresse principalement, c’est ce qui motive les gens à consommer aux différentes étapes de leur vie, la toxicomanie n’arrivant pas du jour aulendemain et étant certainement le symptôme de malaises. Ce que jequestionne également, c’est ce qui les motive et les aide à diminuerou à cesser leur consommation », conclut Natacha Brunelle, pour quil’avancement des connaissances et des pratiques constitue unesource de motivation afin de venir en aide aux usagers de drogues età leur entourage. ❑

    La Fondation de l’UQTR distribue présentement à ses donateurs et à ses partenaires le bilan de la campagne majeure de financement 2001-2006.

  • La Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a tenuen décembre dernier sa cérémonie annuelle de remise de boursesd’études. Pour l’année universitaire 2006-2007, une somme de 558 000 $ a pu être allouée aux étudiants de l’UQTR, grâce à lagénérosité de nombreux donateurs.

    Lors de cette cérémonie, quelque 140 étudiants se sont vuattribuer des montants variant de 700 $ à 20 500 $. Il s’agit debourses d’accueil, de bourses de 1er cycle, de bourses dédiéesà la recherche ou destinées aux étudiants de cycles supérieurs.Une bourse postdoctorale d’une valeur de 35 000 $a également été accordée à un étudiant lauréat.

    S’adressant aux 250 invités présents, M. Ghislain Bourque,recteur de l’UQTR, s’est dit heureux de couronner les effortsdes étudiants en leur décernant ces bourses d’études. « Nous voulons par ce geste saluer la qualité de leur travail,qui leur permet de s’illustrer sur le plan académique et defaire une différence dans la collectivité. » Le recteur a également signalé la générosité des nombreux partenairesayant à cœur de promouvoir l’enseignement supérieur dansla région. « Je les remercie chaleureusement de stimuler ledynamisme de notre milieu en soutenant la réussite de nosétudiants et la poursuite de notre mission éducative.»

    Pour sa part, le président du conseil d’administration de laFondation, M. Raymond Tardif, président-éditeur du quotidien Le Nouvelliste, a tenu à offrir ses félicitations auxétudiants boursiers et à exprimer sa gratitude aux donateurs.« Nous sommes fiers de reconnaître les étudiants de l’UQTRqui se sont distingués tant par leurs résultats académiques

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    que par la valeur de leur action dans la communauté. Nous sommesaussi heureux de pouvoir rendre hommage aux nombreux partenairesqui, en donnant généreusement à la Fondation, encouragent nos étudiants à poursuivre avec succès leur cheminement universitaire.C’est grâce à leur appui indéfectible que la Fondation a plus que tripléle montant de l’aide accordée en bourses annuellement aux étudiants,depuis la dernière campagne majeure de financement. J’ajouterai quecette cérémonie nous permet également d’apprécier l’importance et laqualité des liens tissés entre la communauté universitaire et le milieu régional. »

    De nombreux donateurs ont contribué financièrement à la cause étudiante de l’UQTR. Ces partenaires ont été conviés sur scène, toutau long de la cérémonie, afin d’y rencontrer les étudiants lauréats etleur remettre diverses bourses. Un étudiant a également pris la parolepour remercier les donateurs et rappeler l’utilité et l’importance desmontants octroyés. ❑

    … la Fondation a plus que triplé le montant de l’aide accordée en bourses

    annuellement aux étudiants...

    La Fondation de l’UQTR a remis plusd’un demi-million de dollars en bourses d’études

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    Le 4 décembre 2006

    Les lauréats. Consultez la galerie de photos à l’adresse www.uqtr.ca/fondation

    Les donateurs

  • l’innovateur visionnaire de la nouvelleapproche en prévention du cancer

    Notre diplômé du programme de premier cycle en biologie(1976) est directeur du Laboratoire de médecine moléculaire etchercheur au Service d’hémato-oncologie de l’Hôpital Sainte-Justine. Professeur de biochimie à l’Université duQuébec à Montréal, il y est aussi titulaire de la Chaire enprévention et traitement du cancer. Chercheur rattaché auService de neurochirurgie de l’Hôpital Notre-Dame (CHUM),M. Béliveau est également professeur de chirurgie et dephysiologie à la Faculté de médecine de l’Université deMontréal. Élément peu commun dans le monde universitaire, il a été nommé titulaire d’une deuxième chaire de recherche, la Chaire de neurochirurgie Claude-Bertrand. Il est aussi membre du Groupe dethérapie expérimentale du cancer de l’Hôpital général juifde Montréal.

    Cette feuille de route suggère que les journées duchercheur ont plus de 24 heures. On l’aura tout de mêmedeviné : tel n’est pas le cas. M. Béliveau est une personne disciplinée et organisée certes, mais qui a aussid’autres passions, notamment pour les arts. Son bureaude l’Hôpital Sainte-Justine ne peut cacher son intérêt pourl’art japonais et les approches zen : lumière tamisée, mursrouges et décoration d’inspiration orientale. Il affectionnel’art, la beauté et l’équilibre en toutes choses. Et il ajouteavec le sourire en coin : « La recherche n’est pas un milieufroid, c’est plutôt un milieu très humain et chaleureux ! »

    Richard Béliveau est l’auteur de plus de 200 publications dans des revues médicales, à l’échelle internationale. Il est récipiendaire du

    Prix du grand public 2006 du Salon du livre de Montréal et a été nomméPersonnalité de l’année 2006 du magazine L’actualité et Personnalité du Québec du magazine Au Québec. Il a déjà accompagné près de 100 candidats dans leur cheminement vers la maîtrise ou le doctorat et a participé à de nombreux colloques et symposiums internationaux. À de nombreuses reprises, il a été impliqué dans les travaux de l’ACFAScomme chercheur, mais aussi comme responsable de secteur. Et n’oublions pas ses deux succès de librairie, distribués maintenant dans 22 pays.

    Richard Béliveau, titulaire d’un doctorat en biochimie, est unesommité dans le domaine de la lutte contre le cancer. Il estmaintenant bien connu dans le paysage médiatique et scientifique au Québec, au Canada et dans de nombreuxpays. Auteur de Cuisiner avec les aliments contre le cancer et Les aliments contre le cancer, ses recherches etses écrits lui ont apporté une reconnaissance tant du milieumédical que de la population en général. Il a révélé augrand jour que pendant la période de latence du cancer(entre 10 et 40 ans), l’arme la plus redoutable, et en mêmetemps la plus simple et accessible, est une alimentationriche en fruits et légumes. Ses recherches l’amènentmême à identifier les alicaments (médicaments d’originealimentaire) les plus performants à ce chapitre. Le chercheur ajoute : « Oublions les suppléments alimentaires qui nous donnent bonne conscience et qui nefont que nous conforter dans nos mauvaises habitudes alimentaires. Nous avons la chance d’avoir accès à unegrande variété d’aliments, pourquoi ne pas en profiter ? »

    Ses conférences, de plus en plus populaires, passionnenttout autant les professionnels de la santé que les dirigeantsd’entreprises et la population. On le croise et l’interpellerégulièrement dans la rue pour lui poser une question, ousimplement pour le remercier. Son discours a conquis leslecteurs de ses deux volumes, en vente dans 22 pays,parce qu’il s’appuie sur de solides considérations, scien-tifiques certes, mais aussi statistiques lorsqu’il s’agit de con-firmer des corrélations entre les populations, l’alimentation et l’incidence de certains cancers. Les médias de toutes catégories et de partout dans le monde sont à ses troussespour entendre son unique message : on peut prévenir

    le cancer en s’alimentant différemment et en incluant significativement des fruits et des légumes, au minimum cinqportions par jour.

    Ses conférences ne laissent pas indifférent lorsque d’entrée dejeu, il scrute son auditoire en mentionnant qu’une personne sur

    trois, dans la salle, développera un cancer, un jour ou l’autre.Si cette affirmation dérange, elle a comme effet peu banal d’amorcer

    une remise en question de nos habitudes alimentaires. Et quand lechercheur prend la parole, c’est avec assurance qu’il exprime ses

    propos, qu’il puise dans son expérience de chercheur de renommée mondiale.

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    par Marc Boivin

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  • Les lauréats

    L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR tiendra son deuxième gala reconnaissance pour honorer six diplômés en provenance des six grands secteurs d’études de l’Université.Réservez votre place!

    le vendredi 19 octobre 2007, à 18 hà l’Hôtel Gouverneur Trois-Rivières - 975, rue Hart, Trois-Rivières

    Prix du billet100 $ par personne

    Tables corporativesdisponibles

    Réservation1 866 347-8787

    Le professeur William W. Li, président et directeur médical de laAngiogenesis Foundation (Cambridge, Massachusetts, États-Unis),lui accole le titre d’innovateur visionnaire de la nouvelle science desaliments. Et cette vision, M. Béliveau la transmet partout où il estinvité à intervenir : journaux, télévision, radio, conférences, articles,etc. Originaire du quartier Saint-Philippe de Trois-Rivières, il n’a paspeur d’aller sur le terrain. Il ajoute que « quelquefois les élites sous-estiment les populations », mais dans son cas, il suffit de

    lire son premier bouquin ou d’assister à l’une de ses conférencespour se sentir très à l’aise avec le discours et ses motivations.M. Béliveau a toujours considéré qu’un chercheur est « quelqu’un qui collige de nombreuses informations, souvent éparses, les organise et établit des corrélations pourfinalement en arriver à un modèle, une découverte utile pour lasociété ». Ajoutons à ce profil des habiletés en matière decommunication et de pédagogie et nous sommes enprésence d’un agent de changement convaincant.

    Le quotidien de notre diplômé se traduit en une chose :faire avancer la science en menant une guérilla contre lecancer, aujourd’hui première cause de décès au Québec.Plus de 40 personnes, chercheurs, spécialistes et techniciens travaillent à ses côtés pour mener ce combat. Et cette lutte peut se vivre jusque dans nos assiettes, dans nos demeures, en changeant simplementnotre façon de s’alimenter.

    M. Béliveau raconte qu’ « à la suite d’une conférenceofferte à des dirigeants d’entreprises, l’un deux s’est

    levé, à la fin de l’exposé, pour se rendre à son lieu de travail. Arrivé surplace, il a rangé ses distributrices à malbouffe pour ensuite demanderà son fournisseur de venir les chercher. À la suite d’une autre conférence, dans une municipalité, les dirigeants ont exigé de leurstraiteurs qu’ils offrent en tout temps un choix santé. Une firme de service alimentaire d’envergure a aussi revu ses menus après l’une demes conférences ». Des exemples de cette nature, notre spécialistedu cancer pourrait en énumérer pendant des heures, tant il a été témoin de nombreuses prises de conscience. Nul doute, Richard Béliveau surprend et convainc avec aplomb.

    « Dans un contexte où l’Amérique du Nord présente un portrait peureluisant (65 % des personnes font de l’embonpoint et 25 % d’entreelles sont obèses), il y a urgence d’agir. Nous sommes aujourd’hui,avec l’alimentation contre le cancer, au même niveau où nous étions ily a quelques années avec le tabagisme : le discours est devenu criantet nos décideurs n’ont d’autre choix que de s’en mêler. » M. Béliveauajoute qu’ « avec une réflexion sociétale initiée et appuyée par desconsidérations scientifiques, on peut sans aucun doute provoquer unchangement de société ». Ce à quoi travaille notre diplômé à l’honneur. En mai prochain, il sera l’invité du célèbre « Bacon andEgghead Breakfast » au Parlement canadien. Il s’adressera aux membres du Sénat et aux parlementaires. L’objectif sera toujours lemême : les amener à réfléchir sur le cancer, nos habitudes et sur lespolitiques gouvernementales qui peuvent influer en cette matière dansnotre société. À un moment où Internet fournit d’innombrablessources d’information, les gens ne savent pas toujours qui croire. Le rôle de chercheur de M. Béliveau lui commande d’agir tel un pharepour informer les gens qui, trop souvent, s’accrochent à n’importequoi présentant une enveloppe pseudoscientifique. Quand, enAmérique du Nord, on demande à des enfants de deux à cinq ans denommer six marques de commerce et qu’ils désignent, quatre fois sursix, des entreprises de malbouffe, il y a encore du chemin à parcourir.Cette constatation, à n’en point douter, motivera M. Béliveau pour denombreuses années encore. ❑

    L’équipe d’energia salue Richard Béliveau.

    Il se souvient de l’UQTR, notamment pour la qualité de sa recherche et de son enseignement ainsi

    que pour l’ouverture et la disponibilité de ses professeurs.

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    Richard Béliveau et Carine Nyalendo, une étudiante au doctorat en biochimie à l’UQAM.

    Arts et sciences humainesDenis Charland(Arts plastiques 1972)Artiste et éditeurÉditions Art Le Sabord

    Éducation, lettres et languesFred Pellerin(Études françaises 1999),«Conteux»

    Sciences administrativesFrançois Beaudoin(Administration 1978)Président-directeur généralArmotec

    Sciences socialesNicole Poirier(Gérontologie 1987,psychologie 1996)Directrice, Société Alzheimer de la MauricieMaison Carpe Diem

    Sciences de la santéRichard Béliveau(Biologie 1976)Professeur de biochimie à l’UQAMChercheur en oncologieHôpital Sainte-Justine

    Sciences et géniePatrice Morin(Biophysique 1988, 1990)Chercheur au National Institutes of HealthProfesseur associé au John HopkinsSchool of MedicineBaltimore, Maryland, ÉU

  • Plusieurs motivations ont poussé cet homme d’affaires à s’investirdans la Fondation de l’UQTR. « Fondamentalement, l’éducation doitêtre une priorité pour une société; puis, l’université est l’outil dedéveloppement le plus important que nous ayons dans la région,et nous ne devons pas la délaisser », mentionne le président de Ganotec. Par-dessus tout, il adopte une perspectived’avenir, caractère intrinsèque à sa personne. « Je vois grandpour notre université et je souhaite sa prospérité, ce qu’ellepourra atteindre sans doute avec notre aide », conclut très humblement Léopold Gagnon, arborant son regard de visionnaire. ❑

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    Léopold Gagnon, président fondateur de Ganotec, fait partie de ceshommes d’affaires que l’on considère comme un visionnaire. En effet,28 ans après sa fondation en 1979, l’entreprise trifluvienne qu’il dirigediscrètement, avec doigté et passion, a acquis une notoriété certainedans son secteur d’activité. Cependant, au-delà de sa propre réussite, M. Gagnon entretient une vision très dynamique dudéveloppement économique, culturel et social de la région de laMauricie, au sein de laquelle l’UQTR doit nécessairement occuperune place de choix.

    Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique, Léopold Gagnon aentrepris sa carrière chez Alcan au Saguenay pour ensuite joindre,en 1970, les rangs de Reynolds à Trois-Rivières. Gardant toujoursen tête le désir d’être entrepreneur, M. Gagnon décida de poursuivre des études de deuxième cycle aux HEC, d’où il estressorti avec un MBA. Puis, l’homme d’affaires revint à Trois-Rivières et fonda Ganotec, une entreprise ayant pour missionde réaliser des travaux d’installation de machineries de productionpour des industries évoluant dans des secteurs aussi diversifiésque les pâtes et papiers, la pétrochimie, le raffinage du pétrole, lachimie ou encore la métallurgie. « C’est avec fierté, constance et persévérance que nous avons, en équipe, bâti Ganotec jour aprèsjour depuis 28 ans », raconte M. Gagnon. Le résultat des efforts estpalpable, puisqu’en 2006 l’entreprise avait atteint un chiffre d’affaires de 255 000 000 $. Elle compte actuellement des bureauxà Trois-Rivières, Gatineau et Edmonton, de même qu’une usinesituée à Montréal-Est.

    En parallèle, Léopold Gagnon suit attentivement le développement del’UQTR. « Pour moi, l’université est l’outil de développementéconomique, culturel et social le plus important dans la région, soutient le président de Ganotec. L’UQTR se distingue dans plusieurscréneaux, notamment en gestion de l’innovation dans les PME ainsi quedans les secteurs de l’hydrogène et des pâtes et papiers. De même, elle se spécialise dans le domaine de la santé, comme la chiropratique, la pratique sage-femme et la kinésiologie. » Ainsi, avec son

    œil d’observateur externe, M. Gagnon constate les forces de l’UQTR, mais aussi les immenses besoins financiers de celle-ci.

    « Je trouve que nous ne faisons pas assez pour notre université, en ce sensque nous la tenons pour acquise, croit l’homme d’affaires. Pour moi, soutenir

    l’UQTR est un devoir. » Dès lors, sa réflexion sur la nécessité de soutenir l’institution trifluvienne l’a poussé à l’action. À cet égard, Léopold Gagnon affirme

    que « comme d’autres, à partir du moment où j’ai pensé à ce que la communautém’a apporté, je me suis fait une obligation de m’investir dans la Fondation de

    l’UQTR, avec l’espoir que des engagements comme le mien se multiplient. »

    « Néanmoins, poursuit-il, au-delà du retour à la communauté, je considère que notre université est en quelque sorte à risque et j’arrive à la conclusion que celle-ci ne bénéficie pas d’appuis suffisants de la part des gens d’affaires. Pourtant, elle apporte une trèsgrande richesse intellectuelle à la région et contribue fortement, parses diplômés, au développement économique. » M. Gagnon, qui aaccepté pour la première fois de se livrer à un média depuis le débutde sa carrière, profite de la tribune que nous lui offrons pour faire appelà la communauté, puisque dans les prochains mois, la Fondation del’UQTR lancera une campagne visant à recueillir des dons planifiés. « Pour ma part, j’ai répondu présent, confie-t-il. Il serait remarquableque les gens de la communauté, tous secteurs confondus, s’intéressent aux dons planifiés et aux avantages fiscaux que cesderniers confèrent. Malheureusement, c’est une approche qui n’a pasété très exploitée dans la région, comparativement à d’autres endroitsoù les dons planifiés sont partie intégrante de la culture philanthropique. »

    Je vois grand pour notreuniversité et je souhaite sa prospérité »«

    Pour l’homme d’affaires Léopold Gagnon,« soutenir l’UQTR est un devoir »

    Par Pierre Pinsonnault

  • 51e Congrès de l’Association Mathématique du Québec

    Les 12 et 13 octobre prochain, le Département de mathématiques et informatique de l'UQTR sera l'hôte du 51e Congrès de l'Association Mathématique duQuébec (AMQ). Sous le thème « Les mathématiques : un univers à découvrir », le congrès se veut une ouverture de l’univers des mathématiques à l’ensemble des sciences et à leur enseignement. Plusieurs activités sont au programme pour les congressistes, dont des communications et ateliers abordant les mathématiques sous

    différents volets, à savoir l’enseignement aux niveaux primaire, secondaire, collégial et universitaire, de même que les applications mathématiques. Le point culminant du congrès est la conférence ouverte au grand public de Pierre Chastenay,astronome au Planétarium de Montréal, qui, sous le titre « Où est le centre de l’univers? », en surprendra certainement plus d’un.

    L’inclusion scolaire portée sur la scène internationale

    Dans sa parution de mai 2006, le magazine energia consacrait un article à la Chaire derecherche Normand-Maurice, dont les travaux s’articulent autour de la réussite scolaireet sociale des jeunes en difficulté. La titulaire, Nadia Rousseau, faisait notamment étatd’une approche visant l’inclusion plutôt que l’exclusion des jeunes en difficulté dansles classes. À cet égard, Nadia Rousseau et Carmen Dionne, professeure auDépartement de psychoéducation et titulaire de la Chaire de recherche du Canadaen intervention précoce, ont joint leurs forces pour faire rayonner, sur la scène internationale, leur expertise dans la mise en place de pratiques inclusives en milieu scolaire.

    Pionnières en recherche sur l’inclusion scolaire au Québec, les professeuresDionne et Rousseau se sont jointes au Réseau international de recherche surl’inclusion scolaire. Cette nouvelle entité regroupe 13 chercheurs universitairesde plusieurs pays travaillant sur un projet intitulé « Élèves en difficulté et inclusion en contexte international. Vers l’établissement de stratégies et demodèles novateurs ». Ce projet vise à documenter, sur le plan international,des initiatives d’inclusion d’élèves en situation de handicap ou en difficulté.

    De UQTR en spectacle à Univers-cité en spectacle

    Le 17 février 2005 est né, entre les murs de l’UQTR, un rendez-vous culturel et social qui allaitprendre de l’ampleur au fil des ans. Il s’agit de UQTR en spectacle, un événement orchestrépar Fanny-Ysa Breton et Mathieu St-François, maintenant diplômés au baccalauréat en communication sociale. Ce projet vise à offrir l’opportunité aux étudiants de l’UQTR de s’engager dans un événement articulé autour de la diversité des arts de la scène. UQTR en spectacle, qui en est maintenant à sa troisième année, est rapidement devenu unincontournable pour tous les étudiants désireux de dévoiler leurs talents au grand jour par lebiais de prestations scéniques, du chant à l’humour en passant par la danse et le théâtre.Cependant, tout ne s’arrête pas là. Avec leur inépuisable dynamisme, les deux jeunes organisateurs voyaient grand, puisqu’en 2006 ils fondaient Univers-cité en spectacle, où se produisent les finalistes de différents événements du type UQTR en spectacle se tenant dansplusieurs universités québécoises. En effet, outre l’UQTR, la version 2007 d’Univers-cité en spectacle regroupait l’UQÀM, l’UQAC, l’UQAT, l’Université de Sherbrooke et l’ETS.

    Sœur Estelle Lacoursière admise à l’Ordre du Canada

    Notre professeure retraitée, qui a longtemps œuvré au sein du Département de chimie-biologie de l’UQTRa été admise, le 24 juillet 2006, comme membre de l’Ordre du Canada, une nomination prestigieuse visantà souligner l’excellence de ses réalisations et ses services exceptionnels dans le monde de l’éducation.Professeure de biologie végétale entre 1969 et 1999, celle que l’on connaît sous le nom de Sœur Estelledemeure à ce jour très active à l’UQTR. Rappelons avec un brin d’humour que cette gente dame, dontl’environnement est au cœur des préoccupations, a déjà stoppé un bulldozer qui était en train de détruire un secteur de la pinède du campus, une zone écologique à valeur historique où se côtoient degrands pins blancs. On lui doit aussi d’avoir planté plus de 1500 arbres dans l’environnement immédiat de l’Université, de même que l’aménagement annuel de plusieurs espaces fleuris qui agrémentent la vie sur le campus.

    Nouvelle chaire de recherche en chiropratique

    Le 15 août 2006, l’Université trifluvienne a inauguré la Chaire de rechercheen chiropratique (FRCQ – Systèmes Platinum), dont le titulaire est MartinDescarreaux, professeur au Département de chiropratique de l’UQTR. Grâceaux contributions financières de la Fondation de recherche chiropratique duQuébec (FRCQ) et de l’entreprise Platinum Systems (Logiciels SantéQuébec), l’équipe de chercheurs possède maintenant les moyens suffisantspour acquérir de nouveaux appareils de mesure et aller de l’avant avec desprojets novateurs.

    Ainsi, la nouvelle chaire s'intéressera tout particulièrement aux aspects neurophysiologiques et épidémiologiques de la chiropratique. La caractérisa-tion des effets physiologiques (particulièrement sur le système nerveux) et deseffets biomécaniques des manipulations vertébrales figure au premier plan desthèmes de recherche de la Chaire. « Il importe à notre université de favoriser untel projet, puisqu’il répond à l’une des priorités institutionnelles de l’UQTR, soitcelle de favoriser la recherche dans le domaine des sciences de la santé », mentionne M. René-Paul Fournier, vice-recteur aux études de cycles supérieurset à la recherche.

    L’UQTR accueille le 7e Congrès international de génie industrielInvitation à nos diplômés

    du 5 au 8 juin 2007, au centre des congrès de Trois-Rivières. Pour plus d’information, visitez le site Web du congrès à l'adresse suivante :

    www.uqtr.ca/cigi2007

    Inauguration d’un centre hors campus à Québec

    Le 5 septembre 2006, l’UQTR a officiellement inauguré son centre hors campus de Québec, qui était jusqu’à tout récemment installé dans leslocaux du Cégep de Sainte-Foy. Désormais, le centre a pignon sur rue au Complexe Bellevue, situé sur le Chemin Ste-Foy,

    ce qui a permis d’agrandir considérablement sa superficie afin de répondre aux besoins des étudiants tout en leur procurant un milieu plus propice à la vie universitaire. Déjà, plusieurs programmes y sont offerts, notamment le baccalauréat en psychoéducation, les certificats en soins infirmiers cliniques et en intervention psychosociale, de même que le microprogramme en soutien pédagogique dans les CPE et autres services de garde.

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    L’ UQTR en action

  • Une première : trois nouvelles diplômées reçoiventune reconnaissance de l’Association L’Association des diplômées et diplômés de l’UQTR a remis, pour la première fois, lors de la collation des grades 2006, deux prix et une mention spéciale à trois nouvelles diplômées. Ces prix, offerts grâce àla collaboration de La Personnelle assurances générales, sont maintenant remis annuellement à de nouveaux diplômés qui ont terminé leurs études universitaires malgré un parcours qui n’a pasété facilitant. «Nous reconnaissons, avec ces prix, la persévéranceet la détermination de nouveaux diplômés, qui n’ont jamais abandonné, malgré les difficultés rencontrées durant lesétudes», mentionne le président de l’Association. Alors que de nombreuses bourses sont offertes par la Fondation poursouligner notamment l’excellence et l’implication dans lesétudes, l’Association souligne les efforts constants vers l’acquisition d’un diplôme, pour des candidats qui présententdes cheminements difficiles, en maintenant toutefois certaines exigences en ce qui a trait aux résultatsacadémiques.

    Notons que les finissants sont invités à présenter leur candidature à l’aide du formulaire prévu à cet effet dans lasection de l’Aide financière, sur le site Web de l’Université.Les postulants trouveront les critères d’admissibilité aumême endroit.

    Vous pensez à des retrouvailles?L’UQTR, la Fondation et votre Association vous invitent àcélébrer vos activités de retrouvailles sur le campus. Lesgroupes qui organisent leurs retrouvailles en collaborationavec le responsable des relations avec les diplômés, et quien profitent pour faire un arrêt sur le campus, se voient offrirgracieusement un cocktail de bienvenue. Pensez-y… que de souvenirs à partager!

    Sylvie Bernier (B. enpsychologie 2006) reçoit aussi son prixdes mains du recteuret du président del’Association.

    Retrouvailles du programme de baccalauréat en psychologie,cohorte 1981, en septembre 2006.

    Quatre retraités du conseil d'administration ont aussi été honorés. Ces gens ont investi temps et énergie dans les nombreuses discussions entourant les protocoles d'entente avec les partenaires, les budgets, les activités, et bien d'autres dossiers. Il s'agit de: Jean-Pierre Milot (histoire 1973) qui a été membre de 2002 à 2004,Abdallah Boujlida (gestion des PME et de leur environnement 2002,finance et économie financière 2004), membre en 2002-2003, SamiBen Nasr (gestion des PME et de leur environnement 2001), membrede 2002 à 2004, et Rénald Lavoie (recherche opérationnelle 1984),membre en 2002-2003, 2004-2005.

    Du côté des équipes de bénévoles dans les régions, trois personnesdu Regroupement de la Mauricie recevaient une reconnaissance deleurs pairs: Chantal Hallé (sciences comptables 1996, gestion desressources humaines 1997), première présidente du Regroupement,Isabelle Hallé (administration des affaires par cumul de certificats2003) et Sarah St-Amand (communication sociale 2003), conseillères. Ces trois membres ont travaillé à l'implantation duRegroupement, qui offre aujourd'hui de nombreuses activités à nosdiplômés de la région.

    Louisette Lord Bolduc (génagogie 1992), quant à elle, a reçu unereconnaissance pour son importante contribution au comité organisateur du Gala des Pythagore. Finalement, l'Association asouhaité souligner la contribution hors du commun de Josée Morin,lorsqu'elle s’est vu confier la responsabilité du bureau des relationsavec les diplômés en 2005. Mme Morin, qui a entre autres coordonnéle comité organisateur du Gala des Pythagore, occupe maintenant leposte d'attachée d'administration à la Clinique podiatrique de l'UQTR.

    Interrogé sur les répercussions de cet événement reconnaissance, leprésident de l’Association n’a pas hésité à mentionner qu’« en plusdes récipiendaires des Pythagore, l’Association peut maintenantcompter sur ces nouveaux ambassadeurs, qui connaissent bien lesdéfis et les enjeux d’une association d’anciens en forte croissance.Nous sommes fiers de les considérer comme les bâtisseurs de notreréseau ».

    Après avoir mis sur pied son Gala des Pythagore en 2005, activité qui vise à reconnaître les accomplissements de diplômés de notre institution, l'Association desdiplômées et diplômés de l'UQTR s’est dotée d'un événement pour reconnaître lesaccomplissements de diplômés qui ont investi dans le développement del'Association et de ses regroupements.

    « Sans le dynamisme de nos bénévoles, notre organisme ne pourrait aujourd'huiafficher tant de réalisations », a lancé le président, Georges-Martin Caron. C'est donc en présence de bénévoles actuellement en poste au conseil d'administration et dans les regroupements que l'ADDUQTR a souhaité souligner l'implication de 12 diplômés, à l'occasion d'un souper qui s'estdéroulé sur le campus le 24 novembre dernier.

    Les personnes qui ont été honorées sont:

    Éric Godin (génagogie 1996) et Daniel Nadeau (génie mécanique manufacturier 1992, génie industriel 2006), deux diplômés qui, avec Alain Rivard, ont collaboré avec le représentant de l'UQTR à la relance del'Association en 2001-2002. Le CA du renouveau, comme on l'appelait, a vuà la refonte de la charte, à la création d'un premier règlement de régie et àl'élaboration d'un projet de protocole d'entente avec l'UQTR. Il s'agissait à cemoment de se doter des outils nécessaires à une première assembléegénérale dûment convoquée.

    Hélène Simard (enfance inadaptée 1992, psychologie 1993) a pour sa partété la première présidente élue de l'organisme en 2002-2003. C'est sous sonrègne que l'ADDUQTR a, notamment, présenté à l'UQTR un premier plan detravail. Beaucoup d’efforts ont été fais à ce moment pour initier des activitésdans les régions, de même que pour finaliser les échanges en vue de la signature du protocole d'entente avec l'UQTR. Aujourd'hui, l'ADDUQTR estreconnue comme étant l'organisme qui représente l'ensemble desanciens de notre université.

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    La reconnaissance au menu de l’Association

    Première rangée : les nouveaux embassadeurs Sami Ben Nasr, Hélène Simard, Jean-Pierre Milot et Abdallah Boujlida. À l’arrière, les membres du conseil d’administration actuel : Marc Boivin (UQTR), Hélène Milette, Alain Rivard, Marleen Baker, Claude Laroche, Louise Bourassa, Roger Périgny et Georges-Martin Caron.

    l’Association peut maintenant comptersur de nouveaux ambassadeurs… « »

    Le président de l’Association, Georges-MartinCaron, s’adressant aux invités de la soirée.

    Louise Grégoire (B. parcumul de certificats,2006) reçoit son prixdes mains du recteur, M. Ghislain Bourque.

    Lucie Légaré (B. en sciences infirmières 2006) recevait cettemême journée une mention spéciale de l’Association.

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    BACCALAURÉATSAdministration des affaires (régulier, double concentration, DEC-BAC en marketing)

    Arts plastiques

    Biochimie et biotechnologie

    Biologie médicale

    Biophysique

    Chimie

    Chiropratique (doctorat de premier cycle)

    Communication sociale

    Éducation au préscolaire et enseignement au primaire

    Enseignement au secondaire

    Enseignement de l'éducation physique et à la santé

    Enseignement des arts (arts plastiques et art dramatique)

    Enseignement des langues secondes

    Enseignement en adaptation scolaire et sociale

    Ergothérapie (possibilité à l’automne 2008)

    Ès sciences avec majeure en kinésiologie

    Études françaises (profils études littéraires, langueet communication ou langue et études littéraires)

    Génie chimique

    Génie électrique (régulier et concentration génieinformatique)

    Génie industriel

    Génie mécanique

    Géographie

    Histoire

    Informatique (régulier, version DEC-BAC)

    Loisir, culture et tourisme

    Mathématiques

    Mathématiques et enseignement des mathéma-tiques au secondaire (double baccalauréat)

    Mathématiques et informatique (double baccalauréat)

    Philosophie

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    Physique et informatique (double baccalauréat)

    Podiatrie (doctorat en médecine podiatrique)

    Pratique sage-femme

    Psychoéducation

    Psychologie

    Recherche opérationnelle

    Sécurité publique

    Sciences biologiques et écologiques

    Sciences comptables (régulier, intensif, formuleDEC-BAC, régime coopératif)

    Sciences infirmières (formation initiale, perfectionnement, formule DEC-BAC)

    une université pour

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    DIPLÔMES D'ÉTUDESSUPÉRIEURESSPÉCIALISÉES (DESS)Administration scolaire (aussi diplôme de 2e cycle)

    Communication sociale

    Finance

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    Littérature pour la jeunesse

    Loisir, culture et tourisme

    Loisir, santé et bien-être

    Mathématiques etinformatique appliquées

    Relations de travail

    Sciences infirmières

    MAÎTRISESAdministration desaffaires (MBA)

    Biophysique et biologie cellulaires

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    Éducation

    Ergothérapie (possibilité à l’automne 2008)

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    Psychoéducation

    Sciences de l'activité physique

    Sciences de l'énergie et des matériaux

    Sciences de l'environnement

    Sciences des pâtes et papiers

    Sciences infirmières

    DOCTORATSAdministration (DBA)

    Biophysique et biologie cellulaires

    Éducation

    Études québécoises

    Génie électrique

    Génie papetier

    Lettres

    Philosophie

    Psychologie

    Sciences de l'énergie et des matériaux

    Sciences de l'environnement

    MOI

    Tous nos programmes sur

  • Jean Touchette

    Sciences de l’activitéphysique 1982

    A été nommé directeur général dela Fondation ÉPIC, dont la mission est de soutenir son œuvreprincipale, soit le Centre de médecinepréventive et d'activité physique (CentreÉpic) de l'Institut de cardiologie deMontréal.

    Jean-Claude Montplaisir(santé et sécurité au travail 1992)

    est agent de stage à l’École d’ingénierie de l’UQTR. On le voit ici avec son exemplaire du magazine energia devant le temple maya de Chichen Itza au Mexique, en mars 2007.

    Conseils pour réussir en immobilierPar Martin Provencher (psychologie 1993; administration1999; gestion des PME et de leur environnement 2001)

    Dans quel secteur devrais-je investir ? Comment calculerma capacité d’emprunt et améliorer ma situation financière ? Comment devenir un bon gestionnaire

    d’immeubles ? Autant de questions que se posent les investisseurs immobiliers, actuels ou futurs. Que vous désiriez devenir investisseur ou propriétaire-occupant, l’auteur vous livre ses secrets et répond, de façonsimple et compréhensible, à toutes vos questions. Conseils pour réussir enimmobilier est le second livre de M. Provencher, le premier s’intitulantComment acheter ma première propriété.

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    Une autre façon de nous donner des nouvelles!

    Transmettez-nous une photo de vous avec votre magazineenergia en voyage autour du monde! C’est simple : [email protected]

    EN VOYAGENouveau !

    Nouveau !

    Gilles Champoux

    Administration 1974Gestion des PME 1996

    Assure depuis 1995 la coordinationd’Alinov Québec, une entreprise d’entraînement qui prend la forme,de façon virtuelle, d’une PME en reproduisant toutes les activités administratives usuelles, et qui a commeobjectif de former des stagiaires. Deplus, M. Champoux est président duConseil régional de la Mauricie duMouvement québécois de la qualité.

    Ces maux qui dérangentPar Richard Langlois (récréologie 1982; sciences de l’éducation 1995)

    Ces maux qui dérangent est le second ouvrage publié par M. Langlois, dans lequel il aborde les thèmes de la dépression,de la maniaco-dépression et des autres maladies mentales. Le

    contenu vise une prise de conscience par la démystification de certains troublesde santé mentale, de même qu’il informe les gens sur les facteurs favorisant lerétablissement et la stabilité, sur les sources de stress et la résolution de problèmes, l’action positive et la prévention en santé mentale. Outre ses activitésde rédaction, M. Langlois donne des conférences et des formations sur le sujet.

    Gilles PicardPhysique 1976Physique (maîtrise) 1983Biophysique (doctorat) 1990

    Est vice-président de la R&D pourNanometrix, une entreprise montréalaiseœuvrant dans le domaine des nanotechnologies.

    Yves Cornellier

    Biologie humaine 1976

    Est président et chef de la direction de Alethia Biothérapeutiques inc., unesociété de biotechnologies montréalaiseengagée dans la découverte et ledéveloppement d'agents biothérapeutiquesinnovateurs destinés au traitement dedivers types de cancer.

    Yvon BolducÉducation physique 1977

    Est le président-directeur général duFonds de solidarité de la Fédération destravailleurs du Québec (FTQ), dont lamission principale est de contribuer àcréer et à maintenir des emplois auQuébec en investissant dans les PME.

    Huong Tovan

    Génie électrique 1980

    Travaille comme ingénieur au sein de l’entreprise Honeywell international et est détenteur de deux brevets sur latélécommunication avec la même compagnie. Il vit à San Diego, enCalifornie.

    LES PUBLICATIONS DE NOS DIPLÔMÉS

  • Nadia Tremblay

    Génie industriel 1995

    Occupe la fonction de directrice administrative, division canadienne, pourla multinationale française SNF Floerger.Mme Tremblay œuvre également à titrede relationniste pour le Regroupementdes femmes de carrière de la Mauricie.

    Christian Fortin

    Sciences de l’éducation 1996

    Est maire de la municipalité de Batiscandepuis le 4 novembre 2001. Auparavant,M. Fortin a été enseignant à l’école

    Nathalie Villemure

    Enfance inadaptée 1983Génagogie 1987

    Est directrice générale de laFondation de Polytechnique, unorganisme dont la mission principale est de soutenir l’É