rezo n°55
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É n e rgie vert eC o u rtepaille et le développement durable
En t retiens 2009
L’Académie de la franchise
n o v e m b re2 0 0 9N ° 5 5r ze
rezo, la lettre de la fédération française de la franchise
Antoine Sauvage, D i recteur duDéveloppement Durable de l'enseigne
C o u rt e p a i l l e,
Énergie verteRespect de l’environnement dans lequel nous vivons, adapation à desmodes de vie en plein bouleversement... La franchise et ses réseauxsuivent (et parfois précèdent) les évolutions économiques et sociologiquesde ce début de siècle. Illustration avec la prise en compte des exigences dudéveloppement durable par les enseignes (Courtepaille, bien sûr, et déjàquelques autres), et les débats des Entretiens 2009, centrés pour part i eautour de l’urbanisme commerc i a l . Sans oublier l’Académie de la fran-chise, puisque la formation, pour les hommes, la clef du changement.
F e n ê t re
Cette promo 1 portée sur les fondsb a p t i s m a u x en début d'année s'estt e rminée le jeudi 29 octobre 2009 après9 jours de formation articulé en 3
modules (les Fondamentaux, la Maîtrise etl ' E x p e rtise) pour perm e t t re unep ro g ression dans l'apprentissage et la mise
en pratique. Guy Gras, Président de la FFF,qui avait voulu inaugurer cette pre m i è rep romo, a également tenu a être présent
lors de la clôture. Les participants lui ontprésenté, ainsi qu'à Laurent Caraux,a d m i n i s t r a t e u r, leur Plan de Pro g re s s i o n
Individuel, travail personnel de synthèseélaboré en fonction de leurs objectifspersonnels et professionnels et dont la
mise en place re q u i e rt l'utilisation desconnaissances et compétences acquises aucours de la form a t i o n .
La FFF et les formateurs ont soulignéla qualité de ce plan d'action qui a
demandé aux participants une vraier é flexion sur leurs axes de développementpersonnel. “On sent qu'il s'est passé
quelque chose”, disait Guy Gras aprèsavoir écouté les stagiaires. Il est vrai quela classe était au démarrage composée
d'individus tous persuadés d'exercer leur
métier de façon diff é rente parce quefaisant partie de réseaux diff é rents. Lesre n c o n t res successives devenues
re t rouvailles, les travaux de groupe, leséchanges d'expériences et l'influx desf o rmateurs ont profondément modifié
cette perception et une véritablecommunauté d'esprit sur le métierd'animateur s'est installée. La richesse
d'une formation dépend beaucoup del'envie et de la motivation des personnesqui y assistent. Ce fut incontestablement
le cas pour cette pro m o . L'attestation desuivi de cycle en poche et une coupe dechampagne plus tard, cette belle équipe a
( e n fin) trouvé le nom qu’elle se cherc h a i tdepuis le départ : elle s'appellera lesP i o n n i e r s . Evidemment !
La promo 2 est en cours et les inscriptionspour la promo 3 (qui démarrera le 19
janvier 2010) sont ouvertes. Tous lesrenseignements sont sur notre site.Contact FFF : Rose-Marie Moins
r. m . m o i n s @ f r a n c h i s e - fff.com et0 1 5 3 7 5 2 2 2 5
A i l l e u r s
Première promoL'Académie de la Franchise® a ouvert sa Promo 1 et accueilli ses pre m i e r sétudiants dans le cycle Animateur de Réseau en février 2009. La mise en place dece cycle de formation de professionnalisation était l'aboutissement d'un travail depréparation d'une année et marquait la volonté de la FFF de faire de la form a t i o nun axe prioritaire de développement.
L’Espoir faitd é v e l o p p e r
Les Espoirs de la franchiseet du commerce org a n i s éfêtent leur 10 ans !D é c e rnés tous les ans lorsde Franchise Expo Paris, ilsdistinguent les jeunesconcepts dans deuxcatégories, nouveauxconcepts et nouveauxexposants au salon.O rganisés à l’initiative ducollège des experts de laF F F, ils ont su convaincre den o m b reux part e n a i res : laSociété générale, FranchiseMagazine, RéussirL’ E x p ress-Le Figaro, ReedExposition et l’Observ a t o i rede la franchise... C’estd’ailleurs sur ce site que lesjeunes réseaux pourro n ts ’ i n s c r i re, dès le 15n o v e m b re . P o u rq u o iconcourir ? Les bonnes féesrassemblées autour desEspoirs sont aussid ’ e fficaces caisses derésonnance pour fairec o n n a î t re ces réseaux — etelles off rent aux gagnantstoute une série de serv i c e sutiles en matière depublicité et de formation... Pour plus d’inform a t i o n ,a . g e rm a i n @ f r a n c h i s e -fff . c o m
Et rendez-vous dès le 15n o v e m b re pour vousi n s c r i re sur le site del ’ O b s e rv a t o i re :
w w w. o b s e rv a t o i re d e l a f r a n c h i s e . f
r
C'est un homme de conviction,lucide et enthousiaste. A n t o i n eSauvage, le Directeur du Développe-
ment Durable de l'enseigne Court e-paille, ne mâche pas ses mots. Cefamilier de la franchise qui confesse
avoir fréquenté assidûment FranchiseExpo Paris pendant des années a
cependant trouvé une autre passion
avec le développement durable, etn'a pas hésité à re p re n d re des étudesà l'âge de 40 ans pour pouvoir
réorienter sa carr i è re - et mettre sesdeux passions en accord. Lui qui alongtemps travaillé aux Brasseries
K ro n e n b o u rg a découvert l'universC o u rtepaille à la fin de ses nouvellesétudes, puisque c'est dans ce réseau
qu'il a fait son stage. Et, en guise de
m é m o i re, une recommandation depolitique environnementale adre s s é eà l'enseigne. À la suite de laquelle il a
intégré l'équipe Courtepaille, ajou-tant au Développement Durable laresponsabilité du Patrimoine.
C o u rtepaille est un solide réseau àla réputation bien établie, aujour-
d'hui fort de plus de 216 re s t a u r a n t sdont 25 % en franchise. Restaurantspour l'immense majorité installés en
s o rtie de ville ou sur les lieux depassage, à la clientèle familiale etitinérante ; il y a plus de 12 millions
de passages par an... Comment faireévoluer ce réseau (qui fit longtempsp a rtie du groupe Accor, lequel est
loin d'être inactif dans ce domaine)vers des pratiques enviro n n e m e n t a l e srespectueuses de l'environnement ?
La pre m i è re étape a été le bilancarbone. Tout simplement parce quel'outil permet à tous les acteurs du
réseau de se re n d re compte de lasituation existante, et de mesure rplus ou moins la marge de pro g re s-
sion. Tout perfectionné qu'il soit, ceté n o rme tableau Excel concentrequelques centaines d'inform a t i o n s
sur l'acivitité de Courtepaille et de sesrestaurants, en intégrant toutes lesdimensions de la chaîne, de la culture
du produit à son arrivée dans l'as-siette. Le bilan cependant n'estqu'une photographie à date, et doit
s e rvir à constru i re une stratégie. Celle
élaborée par Antoine Sauvage avecl'équipe Courtepaille comprend tro i saxes : un travail sur le siège de l'en-
t reprise, qui doit être exemplaire ;une réflexion sur les nouvelles ouver-t u res (environ 40 ces trois dern i è re s
années) ; et la question égalementp ressante des restaurants déjà exis-tants.
A écouter Antoine Sauvage, onc o m p rend à quel point l'engage-
ment en faveur du DéveloppementDurable ne peut, dans un réseau, quepasser par l'évolution des pratiques
individuelles et collectives. Bien sûr, ily a des aspects techniques, des choixde matériaux et de machine qui
peuvent entraîner des gains énerg é-tiques conséquents. Mais l'essentielde la démarche passe d'abord par la
sensibilisation et la formation desindividus. “Chez Courtepaille, il y aplus de 3000 salariés... Si on leurrecommande déjà à tous d'éteindrela lumière en sortant d'une pièce oude faire attention aux robinets quicoulent, il y aura du pro g r è s” ,constate Antoine Sauvage. La rénova-tion de l'équipement vient après :
“Ça ne sert à rien de faire installerdes chauffe-eau solaires si l'eau esttoujours gaspillée. . . ”
Énergie verteLes enseignes ne peuvent plus l'ignore r. Le Développement Durable est partout : dans les textes deloi, les exigences municipales, les règlements européens. Et de façon plus insistante encore, lesdemandes d'un consommateur de plus en plus re g a rdant et de plus en plus économe - de sesre s s o u rces comme de celles du monde. Et quand on est Courtepaille, enseigne la plus souvent asso-ciée à l'univers du voyage et aux joies de l'andouillette au feu de bois, comment passe-t-on enquelques années au statut de héraut local - et national - du développement durable ? C'est avant toutune question d'homme et de mobilisation quotidienne, répond Antoine Sauvage, son Directeur duDéveloppement Durable et du Patrimoine.
La Une
Ce qui n'empêche bien évidem-ment pas Antoine Sauvage et sonéquipe de trois personnes de pro s-pecter sans cesse de nouveaux équi-
pements et de nouveaux matériaux,et d'innover. Le restaurant deToulouse, rebaptisé Ecopaille, en
témoigne. Y sont testés des équipe-ments innovants notamment-éoliennes, urinoirs secs, panneaux
s o l a i re thermique …. Mais ce quim a rche pour le neuf peut-il convenirà des bâtiments plus anciens ? “N o u st e s t o n s, dit Antoine Sauvage. N o u sp rocédons par petites touches, nousremplaçons les vieux radiateurs pardes équipements moins gourm a n d s ,les chauffe-eau électriques par desc h a u ffe-eau solaires ou therm o d y n a-miques. ” Ainsi au Courtepaille deP i e rre-Bénite, que les vacanciers quivoyagent de Paris à la Pro v e n c e
connaissent bien. Entre bre t e l l e sd ' a u t o route et raffineries, ce re s t a u-rant off re maintenant à sa
n o m b reuse clientèle un mur végétal,une prairie fleurie économe en eau etdes techniques pour réduire les
consommations. La plupart du temps,cette amélioration suit un circuit biend é t e rminé : le problème est identifié,
un état des lieux est dressé, desc o m p o rtements visant à la réductionsont adoptés ; parallèlement, les
équipements nouveaux sont mis enplace; testés, et, le cas échéant,installés dans d'autres sites de l'en-
seigne. Ce qui ne va pas toujourssans anicroches : “Il nous a fallu unbon moment avant d'être au pointavec les éclairages "LED" ( s o u rc elumineuse à faible voltage, NdlR), e tde trouver le matériel qui convient.”
Antoine Sauvage a également unrôle form a t e u r auprès des équipes
du siège et du réseau. Une plate-f o rme e-learning est actuellementdéveloppée à l'attention des salariés
de l'enseigne. “Le dossier est trans-v e r s a l, martèle-t-il, et chacun doitpouvoir y contribuer par les gestes etl'évolution du comportement. Maison peut dire d'une certaine façonque la mission sera remplie lorsquel'ensemble des personnels sera impli-qué dans la démarche. Alors l'équipeDéveloppement Durable n'aura plusqu'à disparaître - et c'est une bonnechose !” Et si, au delà de l'enseignemême, les fournisseurs, les part e-n a i res et les clients comprennent et
épousent la démarche, c'est encoremieux. “Avec 12 millions de re p a ss e rvis par an, nous pourrions deveniren quelque sorte un relais pour sensi-biliser au Développement Durable.”Une des pièces maîtresses de ce
dispositif est le restaurant pilote deToulouse, qui bénéficie du labelEcopaille initié par l'enseigne. Un site
i n t e rnet Ecopaille.fr d'information sur
le développement durable devrait
d'ailleurs être mis à disposition dansle courant du mois de novembre. Lerestaurant de Blagnac concentre les
bonnes expériences : chauff e - e a us o l a i re, sources lumineuses atté-nuées, économiseurs d'eau, sets de
table en papier recyclable, éoliennes(elles fournissent 10 % de la consom-mation électrique) ; livraisons re g ro u-
pées, double vitrage thermique... Etla liste n'est pas close.
En acteur engagé, AntoineSauvage donne l'exemple. Symbo-liquement, il a demandé une Prius en
véhicule de fonction ; il court tous lesmidis (la santé fait partie du dévelop-pement durable de l'individu) et vient
p a rfois en vélo au bure a u . "Dans lec a d re du Comité Enviro n n e m e n t a lSiege nous avons d'ailleurs incité lescollègues à s'inscrire dans une
La Une
Le Courtepaille de Blagnac
d é m a rche de covoiturage... Diff i c i l e ,p a rce que vous entrez dans la vie et ledomaine privés des gens. Off i c i e l l e-ment, ça n'a pas eu beaucoup desuccès, mais en fait certains ont quandmême commencé à s'org a n i s e r.”
Et les franchisés ? Dans un réseauconstitué à 75 % de restaurants enp ro p re, ils commencent eux aussi à
s'impliquer activement dans la straté-gie proposée par l'enseigne et sesspécialistes. “Leur besoin pre m i e r, estd'avoir de l'inform a t i o n”, expliqueAntoine Sauvage. Certains de ces fran-chisés ont déjà mis en place des
p rocessus dans leurs re s t a u r a n t s ,quand d'autres sont encore à l'étapede la réflexion. En mars 2010, Court e-
paille sera de nouveau présente àFranchise Expo (Paris Expo Porte deVersailles, 14 au 17 mars !). En plus
des atouts historiques de la marque les
candidats franchisés se verront pro p o-
ser tout le savoir- f a i re Ecopaille. Dansle cadre de ses fonctions au sein del'équipe Développement et Constru c-
tions Antoine Sauvage participera àcette nouvelle campagne de re c ru t e-ment.
Logiquement, cette démarc h et rouve aussi sa place auprès des élus
locaux. “Nous avons notre place dansles éco quartiers ainsi que dans lesopérations de promotions "vertes" “.
Et les élus le savent : Courtepaille estde plus en plus souvent sollicitée pource type d'opération. Le réseau, port é
par sa volonté stratégique et par leshommes et les femmes qui la mettenten œuvre dans un esprit d'améliora-
tion constante (méthode que l'onre t rouve aussi bien en franchise), réus-sit aujourd'hui à concilier tradition,
m o d e rnité et respect de l'enviro n n e-
ment, et s'impose aujourd'hui comme
l'une des enseignes les plus innovanteset les plus audacieuses dans cedomaine.
La Une
Le Courtepaille de Lisses
Solvimo sur le gre e n
Le réseau immobilier Solvimo
(plus de 150 agences)
poursuit son maillage de la
France à un rythme régulier.
Il vient de re n f o rcer ses
positions à Marseille (4e
agence dans la ville, 11e d a n s
les Bouches-du-Rhône) et
Paris (6e agence dans la
capitale).
L'enseigne originaire du Va r
p a rvient en effet à se
d i ff é rencier des autre s
acteurs du marché par la
qualité de ses services et la
d i v e r s i fication de ses off res.
Solvimo souhaite se
positionner comme un
interlocuteur de référe n c e
sur le marché de
l ' i m m o b i l i e r, en misant sur la
qualité et la diversité des
s e rvices. Par exemple, il
p ropose désormais de gére r
les biens immobiliers mis en
location, déchargeant ainsi
les investisseurs de ce travail.
“N o t re volonté est que
chaque agence Solvimo
puisse accompagner ses
clients dans tous leurs
p rojets immobiliers, explique
Olivier Alonso, le PDG du
réseau. Pour cela, nous
p roposons aujourd'hui des
solutions en matière de
gestion locative, mais
également de défis c a l i s a t i o n ,
de gestion immobilière et de
syndic de copropriété, ainsi
que des off res dans le
domaine des énerg i e s
re n o u v e l a b l e s …"
En effet, début 2009,
Solvimo a fait entrer dans
son capital des dirigeants
fondateurs du Gro u p e
immobilier Equalliance (à
hauteur de 45%), ce qui lui
a permis de développer des
s y n e rgies inédites et d'élarg i r
son off re au Green business.
Dans ce cadre, les agences
Solvimo peuvent, par
exemple, proposer la mise
en place de panneaux
photovoltaïques (électricité
s o l a i re) ou de pompes à
c h a l e u r.
E x p e rts et amazones
Franchise Management
sponsorise une équipe du
Raid Amazone Arbre Ve rt
2009, qui se déroule en ce
moment même au Sri Lanka
par équipe de trois.
Il est réservé à des femmes à
la fois sportives, mères de
famille et ayant une activité
p ro f e s s i o n n e l l e .
Après trois jours d'épre u v e s
le Team Franchise
Management est
actuellement 13e a u
classement général sur 46
équipes engagées.
Les concurrentes alternent la
course d'orientation, le VTT,
la course à pieds, le canoë,
etc.. Les valeurs d'équipe,
d ' e ff o rt partagé, de
convivialité des concurre n t e s
sont aussi celles de la
f r a n c h i s e .
La Mie Câline en
convention verte
Pompadour les 7, 8 et 9
o c t o b re 2009 : c'est sous le
signe du développement
durable que la Mie Câline a
réuni ses franchisés entre
C o rrèze médiévale et
P é r i g o rd Noir, à l'occasion de
la convention nationale
annuelle du réseau. Plus de
200 participants étaient
présents à cette convention.
Pendant trois jours, les
acteurs de l'enseigne ont
pu profiter des
infrastructures du Club
Med de Pompadour pour
pratiquer de multiples
disciplines sportives, et
apprécier le calme de ce
village de 60 hectares niché
au cœur de forêts de
châtaigniers, de hêtres, de
bouleaux, de pommiers...
Brèves en vert
F o rmations de laF F F, programme 2010
Déjà en ligne : les dates de laformation Animateur etdirecteur de réseau !
• Promo 3
- Module 1 : lesfondamentaux, 19 et 20janvier 2010
- Module 2 : Maîtrise- > Session 1 : 16 et 17février 2010- > Session 2 : 1er et 2 avril2010
- Module 3 : Expertise- > Session 1 : 18 et 19 mai2010- > Session 2 : 15 et 16 juin2010
• Promo 4
- Module 1 : lesfondamentaux, 21 et 22septembre 2010
- Module 2 : Maîtrise- > Session 1 : 26 et 27octobre 2010- > Session 2 : 30 novembreet 1er décembre 2010
- Module 3 : Expertise- > Session 1 : 18 et 19janvier 2011- > Session 2 : 15 et 16février 2011
Rose-Marie Moins,[email protected]
Entretiens en lumière...
B i l l e t
Cet automne, on voittout en vert.Hallucination collective ?Pas vraiment. Si certainstentent encore de fairepasser pour une mode àcourte vue les effortsconsentis par le mondeéconomique dans ledomaine dudéveloppement durable,force est de constaterque les choses changentpour le mieux. Qui seplaindra d'avoir deseaux de ville pluspropres, des jardins surles terrasses des bureauxet des fruits frais à tousles repas ? Si une partiedes bénéfices d'unedémarcheenvironnementale resteinvisible, il en est uneautre qui profitedirectement à sesacteurs et à ses clients.Après tout, et comme lafranchise, ledéveloppement durableest un processusgagnant-gagnant...
B r è v e s
mais aussi pour savourer leur
appartenance à un réseau
délicieusement sympa !
Avec 20 ouvertures et 5%
de croissance de chiffres
d'affaires en 2009, La Mie
Câline est bien équipée pour
faire face à la récession.
L'enseigne projette d'ouvrir
25 magasins en 2010. Avec
sa nouvelle plate-forme
logistique, La Mie Câline
prendra une nouvelle
longueur d'avance. En levée
de rideau de la convention,
la réunion plénière animée
par David Giraudeau et
Patrice Clouet, co-directeurs
généraux de l'enseigne.
Points forts :
• le franc succès du « zéro
sac plastique » lancée au
printemps 2009 : l'enseigne
a non seulement supprimé
les sacs plastiques de ses
magasins mais également
modifié le comportement
d'achat de ses clients. Le
nombre d'emballages papier
a été divisé par 5 !
• l'implication des franchisés
dans les Commissions de
travail franchiseur-franchisés,
et les élections des 16
représentants franchisés
2010-2011.
- la reconnaissance des
performances des magasins
au travers de l'attribution
des labels La Mie Câline :
commercial (pour le magasin
de Grandville), hygiène (pour
les franchisés de Bergerac)
et toutes catégories (pour
l'équipe d'Albi) ;
- les grands projets 2010
avec en fil conducteur, la
mise en exergue des valeurs
de la marque et la poursuite
du déploiement d'un
concept caméléon.
Construire une équipe qui
gagne : c'est sur cette
thématique qu'est ensuite
intervenu un des spécialistes
français de la motivation et
de la performance : Hervé
Gougeon, fondateur de la
société Edifia. Une
conférence décapante sur
les principes fondamentaux
du management et de la
performance.
Il y avait aussi quelques
animations plus verte durant
la convention... Dont un
parcours aventure musclé
organisé en collaboration
avec l'agence Opea Events.
27 équipes de 6 personnes
se sont prêtées avec bonne
humeur à une série
d'ateliers ludiques en lien
direct avec les grands projets
verts de La Mie Câline.
Et puis, parmi les temps
forts des soirées, une grande
tombola qui a permis à
Valérie Saint Cast et Benoît
Raballand, franchisés à Saint
Brieuc, de repartir au volant
de « la plus écologique des
petites citadines » : une
magnifique Citroën C1… en
attendant la voiture
électrique ! Les gagnants
ont ouvert leur magasin à
Saint Brieuc en 2003.
Auparavant, de 1991 à
2002, Benoît était
responsable boulangerie-
viennoiserie sur le site de
fabrication de La Mie Câline
: une fidélité à l'enseigne
récompensée !
Daniel Moquet signe aussi
des contrats.
Le réseau du spécialiste de
l’aménagement des jard i n s
continue d'afficher son
dynamisme avec l'arrivée de 7
nouveaux franchisés.
Actuellement en formation, ils
s e ront en activité dès janvier
2010. Mathieu Faudon,
franchisé en activité depuis
début septembre est basé à
Valence. Il fait part de son
expérience et démontre que
l'enseigne attire aussi des
jeunes... Côté produit, Daniel
Moquet lance l'Hydrostar : un
nouveau revêtement adapté
aux petites surfaces, aux
t e rrasses, bord u res de
maisons.... et respectueux de
l ' e n v i ronnement. Il vient
compléter la gamme des huit
solutions déjà existantes.
Rien ne résiste à La
B o u c h e r i e
Avec l'ouvert u re d'un
restaurant toutes les tro i s
semaines, le groupe La
Boucherie poursuit un
p rogramme d'expansion
a g re s s i f .
En 2009, le groupe La
Boucherie ouvrait 10
restaurants. Poursuivant ses
objectifs de croissance, la
chaîne ouvrira 15
établissements en 2010, soit un
restaurant toutes les 3
semaines. A ce rythme le
g roupe La Boucherie passera le
cap des 100 unités fin
d é c e m b re 2011. Ainsi, huit
restaurants en pro p re sort i ro n t
de terre en 2010 : Angoulême,
M o n t a rgis, Epinal, Saint Dizier,
B o rdeaux et 3 autres pour l'Ile
de France. Un pro g r a m m e
succursaliste qui équivaut à 11
M d’euros d'investissement.
En marge de cette cro i s s a n c e ,
le plan de développement en
franchise connaît un ry t h m e
s i l m i l a i re, preuve que la
restauration demeure un métier
attractif. Les candidats à la
franchise La Boucherie sont
autant des investisseurs que des
exploitants en activité désire u x
de passer sous enseigne.
A noter : après l'Ile de la
Réunion, La Boucherie fait une
f o rte percée dans les Caraïbes.
C o n f o rmément aux accord s
passés avec ses master-
franchisés, 3 établissements
o u v r i ront sous 3 ans en
Guadeloupe, Martinique et
G u y a n e .
P o rté par l'effet TVA, le réseau
La Boucherie est - à périmètre
constant - sur un volume
d ' a ff a i res comparable à 2008.
En intégrant les 10
établissements ouverts en
2009, le groupe table sur une
c roissance de + 15% sur
l ' e x e rcice en cours.
Le point sur l’APEF
L'APEF (Agence Pro f e s s i o n n e l l e
de l'Emploi Familial), a été créée
en 1992 à Montpellier. Ces 17
années d'expérience et la
qualité de ses prestations, lui
ont permis de s'étendre sur de
n o m b reux départements.
L'APEF a souhaité ouvrir en
2006 son réseau à la franchise
en créant "Franchidom". Le
réseau possède aujourd'hui 32
agences sur l'ensemble du
t e rr i t o i re français.
Dans la lignée de la politique de
qualité de l'enseigne, validée
par la cert i fication NF Serv i c e s ,
chacune de ces agences répond
à des critères précis : pro x i m i t é ,
disponibilité, qualité et
p rofessionnalisme.
Bien que faisant partie du
réseau national, chaque agence
est unique de par son
intégration au tissu
économique et social mais aussi
au re g a rd des besoins locaux.
La force de ces implantations
tient notamment à la réponse
adaptée que chaque franchisé
a p p o rte au besoin de chaque
p a rt i c u l i e r.
A ce jour, le réseau emploie
750 personnes (185 ETP) avec
une moyenne de 64% en CDI
et une politique sociale qui allie
rémunération attractive,
versement d'indemnités
kilométriques, mutuelle, mise
en place de prévoyance. En
2008, ce ne sont pas moins de
2 500 heures de formation qui
ont été dispensées auprès de
420 salariés.
L'APEF est donc en pleine
c roissance. 2010 devrait même
voir le réseau passer la barre de
50 implantations grâce à 25
nouvelles agences.
10 projets sont actuellement en
cours sur la région parisienne,
mais aussi Nice, Bord e a u x ,
Lyon, Gre n o b l e . . .
Un réseau à suivre . . .
B r è v e s
La pre m i è re réunion du groupe detravail Développement durable de la FFFs’est tenue par un jour de pluie tiède qui
sentait son réchauffement climatique. Etses participants avaient sur la plancheune drôle de tâche : comparer des
d é m a rches convergentes mais fonda-mentalement hétéroclites, dans le butd’en extraire un savoir- f a i re commun, de
l’enrichir et de le restituer au monde dela franchise... S’étaient en effet réunisdans les locaux de la FFF les re p r é s e n-
tants des réseaux les plus divers. A i n s iDenis Foucal, le nouveau président deTroc.com, dont les magasins donnent
justement une deuxième vie aux objets.“Mais on n’a pas encore vraimentavancé sur la question”, avouait Denis
Foucal, venu pour écouter les autre s .A u t re son de cloche chez NorbertD e n t ressangle, le transporteur intern a t i o-
nal : l’enseigne travaille depuis près de10 ans sur 4 axes fondamentaux, lecarburant, le risque ro u t i e r, la gestion des
sites et la responsabilité sociale.
Pionnier de la franchise en déména-g e m e n t , Déménageurs Bretons avait deson côté tenté déjà l’aventure des caissesmobiles, qui font intervenir le rail dans le
déménagement. Non sans diff i c u l t é s“Les petites gares de frêt ferment lesunes après les autres : si l’Etat ne suitpas, il est parfois difficile d’agir.” Autrefameux acteur des services, Guy Hoquetl’Immobilier appréhende le développe-
ment durable dans ses dimensions lesplus sociétales, une démarche égalementliée aux eff o rts de cert i fication de l’en-
seigne, très avancée sur ce point. Lad é m a rche s’accompagne donc d’uner é flexion sur l’insertion et l’accessibilité,
et participe également à la consolidationde l’esprit d’enseigne, déjà puissant chezGuy Hoquet. Cependant que Accor, l’in-
térêt pour le développement durable estvif depuis de longues années. A c c o r,g roupe coté, doit de toute façon, de par
la loi, publier ses indicateurs extra-fin a n-c i e r s . Si l’engagement se fait pour l’heureen grande partie avec les filiales et les
hôtels managés, les franchisés entre n ta u j o u rd’hui dans la danse, et y apport e n tp a rfois leurs pro p res innovations d’entre-
p re n e u r s .
Le prêt-à-porter s’intéresse égale-ment à la question, et le groupe detravail peut déjà compter sur la présencedu groupe Beaumanoir, fort de cinq
enseignes (Cache-Cache, Bonobo,Patrice Bréal, Scottage et Morg a n ,récemment racheté) et d’un millier de
magasins en France. “Que peut-on faireau niveau des magasins — et commentrecueillir de l’information pour mettrenos boutiques sur la bonne voie ?” . Ànoter que d’autres enseignes de l’équi-pement de la personne commencent à
s ’ i n t e rroger sur l’intérêt économique,social et commercial du développementdurable — ainsi, le maroquinier Le
Ta n n e u r.
Tandis que Courtepaille s’engager é s o l u m e n t (voir notre article de Une)sur la voie verte, les centres de lavaged’Éléphant Bleu sont tombés dans le
Adhérentsverts
La Mie câline, ÉléphantBleu, Le Tanneur, MaisonsPhénix, 5àSec, NorbertDentressangles, Mikit,Cartridge World, GuyHoquet, les enseignes dugroupe Accor,Courtepaille, Yves Rocher,Adhap Services, lesenseignes du groupeBeaumanoir, MonceauFleurs, Quick, AugiasPropreté, Tryba, Irrijardin,Déménageurs Bretons...et bien d’autres mettentaujourd’hui au premierplan les préoccupationsenvironnementales. Àsuivre dans les colonnesde rezo et, pour lesadhérents, sur votreIntranet.
On va vers le vertAvec 140 adhérents, la FFF re g roupe aujourd’hui une impressionnante forc ed’innovation et d’évolution en matière de développement durable, puisquen o m b re de ces réseaux ont déjà mis sur pied des stratégies spécifiques,c o n c e rnant à la fois les sièges, les magasins, les clients et démontrant l’im-plication des entre p reneurs franchisés dans une démarche qui a un impactlocal autant que mondial. D’où l’idée de mettre en œuvre un groupe detravail consacré à ces questions. La pre m i è re réunion s’est tenue le 21o c t o b re . A p e r ç u . . .
La vie de la FFF
développement durable quand ilsétaient petits... L’ensemble du conceptévolue au rythme des innovations tant
techniques que législatives dans ledomaine de l’eau, et s’attelle mainte-nant à la construction de centres Haute
qualité environnementale et à l’énerg i es o l a i re. Enfin, le constructeur de maisonsMikit se trouve lui aussi au cœur de la
révolution des techniques de constru c-tion, de chauffage, d’isolation, etc, engrande partie dictée par les exigences du
développement durable.
Logiques non contradictoires, m a i s
p a rfois difficilement comparables outransmissibles... la franchise fourn i t - e l l eun dénominateur commun à ces
re c h e rches ? Ce n’est pas évident, si cen’est que la nécessité apparait à tousd ’ i n t é g rer au savoir- f a i rela plupart des
évolutions liées au développementdurable. C’est relativement facile lors-qu’il s’agit de nouvelles techniques inti-
mement liées à l’exercice de lap rofession du franchisé. Ce l’est sansdoute moins lorsque ces évolutions
c o n c e rnent la gestion du magasin :économies d’énergie (éclairage, réfrigé-ration, chauffage, véhicules pro f e s s i o n-
nels, utilisation de l’eau, du papier, etc.).Ou, bien sûr, la gestion sociale du maga-sin franchisé, dans laquelle le franchiseur
ne saurait s’immiscer. Il est cependantd i fficile de concevoir qu’un réseaupuisse se dire vertueux sur le plan envi-
ronnemental, et négliger les aspectssociaux de la gestion, rappelle très juste-ment le groupe Accor.
Cette pre m i è re re n c o n t re a égale-ment perm i s d ’ e n t e n d re la voix de
l’Ademe, l’agence française pour l’envi-ronnement, qui conseille et co-financeun certain nombre de projets et d’inno-
vations liées au développement durable ;et conseille collectivités locales, entre-prises et services publics dans tous les
domaines, exceptés l’eau et le paysage.Accor et Norbert Dentressangle ont,e n t re autres enseignes, déjà travaillé
avec l’Ademe sur un accord cadre quileur permet de faire évoluer l’ensemblede leurs pratiques, après diagnostic. La
dimension réseau de la franchise ne peutque séduire l’Ademe, qui voit dans cessystèmes commerciaux une opport u n i t é
multipliée de transmettre à des créateursd ’ e n t reprise le goût des gestes vert u e u x .L’Ademe met également à disposition un
grand nombre de re s s o u rces (guides,f o rmations, diagnostics) qui peuventconstituer un point de départ ou d’amé-
lioration pour nombre de réseaux. Encomplément à l’intervention del’Ademe, proposée par Christine Cro s ,
chef du département Eco-conception etconsommation durable, Elsa Boniface,du cabinet Ern s t & Young, a présenté une
enquête réalisée auprès des magasins duc o m m e rce organisé. Ve rdict : oui, cesmagasins ont besoin d’informations et
d’outils sur le développement durable...
Si bien qu’après un tour de table o ù
on aura souvent parlé de bilan carbone,de Grenelle de l’environnement et des a v o i r- f a i re, le groupe de travail s’est
séparé avec une idée relativement clairede sa mission : tandis que l’Ademedonnera accès, dans le cadre d’un part e-
nariat pérenne, à sa plate-forme docu-m e n t a i re, les franchiseurs présents le 21o c t o b re souhaitent travailler sur les
thèmes suivants : intégration des bonnespratiques liées au développementdurable au savoir- f a i re, veille réglemen-
t a i re et technologique, séancesd’échange d’expérience sur des outilstels que le bilan carbone, diffusion de
ces outils et de ces pratiques auprès del’ensemble des adhérents de la FFF et deleurs réseaux. Avis aux amateurs, donc :
la prochaine réunion du groupe se tien-dra le xx janvier à Paris, toujours dans leslocaux de la FFF.
La vie de la FFF
Voir vert
Indispensable, l’ADEME !h t t p : / / w w w. a d e m e . f r
Mais aussi le Grenelle del ’ e n v i ronnement :h t t p : / / w w w. l e g re n e l l e -e n v i ro n n e m e n t . f r
Et le ministère de l’Écologie, del ’ é n e rgie et du développementdurable :h t t p : / / w w w. d e v e l o p p e m e n t -d u r a b l e . g o u v. f r /
Question brûlante pour commencer cesonzièmes Entretiens : même si ce sont lesfranchiseurs qui choisissent les sujets de
re c h e rche, par le biais du comitéscientifique, les réponses que fournissent lesc h e rcheurs ne re n t rent pas forc é m e n t
toujours dans les cases prévues... Après cerappel bienvenu de Claude Nègre, ledirecteur du Comité scientifique de la FFF,
les Entretiens 2009, qui ont fait sallecomble, prenaient un tourn a n tagréablement risqué. Qu’allaient révéler les
c h e rcheurs qui planchaient cette annéedevant un part e rre de franchiseurs, defranchisés, d’étudiants et d’institutionnels,
dans le cadre policé du Ministère del’économie et des finances ? Laconfrontation entre les chercheurs et les
praticiens peut être surprenante, approuvaitdès la première table ronde de la matinéeBenoît Soury, directeur général de La vie
c l a i re. Et pourquoi ne pas inclure lesfranchisés dans les rangs de ces praticiens,renchérissait Geneviève Gerz a g u e t ,
franchisée Avis Immobilier. “Après tout,nous sommes aussi un terrain de recherchepour les universitaires...” Signe évident de la
reconnaissance de la re c h e rche sur leterrain...
Avant de laisser la parole auxchercheurs venus présenter leurs études,Claude Nègre a pu d’ailleurs rappeler que
l’un des deux sujets à venir engageaitdirectement les franchisés. En 2010 et 2011(les études seront désormais développées
sur deux ans, pour obtenir des résultatssignificatifs), les universitaires devraienttravailler tout d’abord sur l’impact de la
crise, puis sur la multifranchise. La sallenaturellement, après ces précisions aussi
utiles qu’alléchantes, attendait de piedferme les deux équipes 2009, d’autant plusque leurs recherches, menées parallèlement,
n’étaient pas sans rapport. Et qu’ellesavaient toutes les deux un attrait immédiatpour les praticiens. L’équipe de
Polytechnique avait travaillé sur une étudedes effets concurrentiels de la franchise (letexte est disponible sur demande à la FFF).
Mi analyse de la littérature disponible, miétude économique sur les rares chiff re sdisponibles (on déplorera au passage le
s e c ret parfois excessif dans lequel lese n t reprises françaises gardent leursrésultats), le travail conjoint de l’école
Polytechnique (Marie-Laure Allain) et duL a b o r a t o i re d’économie industrielle duCREST (Philippe Février, Thibaud Vergé) met
en lumière les effets réels du choix de lafranchise sur les prix et la concurrence dansle secteur de l’équipement automobile.
Deuxième étude, consacrée au poidsdes savoir- f a i re du franchiseur sur
l’avantage concurrentiel dégagé par unréseau... L’équipe rassemblée par ladynamique Rozenn Perrigot (et rassemblant
Assâad EL Akremi, Olivier Herrbach, lui aussibrillant prateur, et Karim Mignonac), s’est
Les banques quisoutiennent lesEntretiens
• Banque PopulaireContact : Jean-ChristopheSozza
Mail : [email protected]
Partenaire depuis le débutdes Entretiens de lafranchise, la Banquepopulaire l’est égalementde Toute la franchise,l’annuaire de la FFF. Elleest également à l’initiativede l’Enquête annuelle surla franchise (édition 2009 :3 décembre à Paris !)
•BNP ParibasContact : Joëlle Zylberberg
Mail : [email protected]
Partenaire des Entretiensde la franchise, BNPParibas l’est aussi depuissa création de Toute lafranchise, l’annuaire de laFFF.
E n t re t i e n s
Ils cherchent et trouventPlus de dix ans que la FFF, avec les adhérents et les chercheurs, le pari de l’intelligenceet de l’écoute réciproque... Un pari gagnant des deux côtés, puisque la franchiseévolue dans ses pratiques, et que les chercheurs sont de plus en plus nombreux às ’ i n t é resser à la franchise — on en aura encore eu la preuve cette année, avec desE n t retiens d’une grande richesse, où re c h e rches et expériences de terrain se sontconstamment épaulées et complétées.
livré à une dissection passionnante des
savoir faire pro p res au métier duf r a n c h i s e u r, soulignant lacunes etprogression, et fournissant — mais c’est
une méthode à laquelle Rozenn Perrigotnous a maintenant habitués — auxfranchiseurs une excellente grille de lecture
pour analyser et améliorer leurs pratiques.La salle a apprécié, et les questions ont étén o m b reuses. Pointant parf o i s
malicieusement vers les convergences et lesdivergences des deux travaux...
Et comme les Entretiens se passaientchez notre ministre de tutelle, HervéNovelli, il nous a fait une visite — plus que
c o u rtoise. “Pour être franc, j’aime lafranchise”, a-t-il gentiment plaisanté, avantde resserrer son discours sur l’importance
que prennent aujourd’hui les créateursd’entreprise dans l’économie française. Etl’exemplarité de la franchise, stratégie qui
permet au créateur de réduire le risquei n h é rent à la nouveauté — comme àl’obsolescence. Hervé Novelli a également
salué les efforts de la FFF en matière derecherche, de réflexion et de convergenceavec les élus locaux. “C’est votre sujet del’après-midi, n’est-ce pas ?”
En effet ! Après la demi heuretraditionnellement consacrée à présenterles travaux d’un jeune chercheur encore enthèse (cette année, la parole était ainsi
donnée à Nabil Ghantous, brillant élémentde la faculté Paul Cézanne d’Aix Marseille,
qui explore les relations entre marque et
esprit de réseau au sein des entreprises enfranchise), la FFF proposait cette annéedeux tables rondes axées pour l’essentiel
sur l’impact de la franchise (et duc o m m e rce moderne) dans le tissuc o m m e rcial urbain. Et comme l’ont
montrés les divers intervenants, la situationn’est pas tout à fait encore au beau fixe. Àla première table ronde de l’après-midi
étaient assis de solides spécialistes deterrain : Marc David de la CCI de Lyon,Bruno Perroty de la CCI de Pau, Michel
Dronier de la Fédération jurassienne duc o m m e rce, et Pierre Chavigny, de laJ o u rnée nationale du commerce de
proximité. Face à eux, deux franchiseurségalement expérimentés : Gilles Baumann( g roupe Flo) et Benoît Ganem (ex
VillaVerde, il vient de racheter le Jardin desfleurs et rêve de remettre le végétal aucentre des villes.)
“Nous sommes des facilitateurs”,proclament les spécialistes du commerce
local. Et de rapporter les expériencesmultiples auxquelles ils ne cessent de sel i v rer : systèmes de management
transversaux, partenariats, prestations surmesure pour les commerçants. L’un d’euxexplique même : “Si cinq commerçants dela ville ont un besoin, nous créons uneformation pour leur venir en aide”, précisemême
E n t re t i e n s
A up rogramme
8h45 Ouvert u re des Entre t i e n s
par M. Guy Gras
9h00 Depuis 20 ans, la
re c h e rche fait évoluer la
franchise… et les pratiques
économiques et urbaines.
Table ronde avec franchiseurs
et cherc h e u r s
9 h 45 Les cherc h e u r s
présentent les résultats de leur
étude. Premier acte : La
franchise, vecteur de
stimulation de la concurrence.
10h45 Deuxième acte : Le
s a v o i r- f a i re à la source du
c a r a c t è re pro - c o n c u rrentiel de
la franchise
11h30 Troisième acte : débat
avec la salle. Comment
re n f o rcer la puissance des
enseignes dans des univers si
f o rtement concurrentiels.
14 h Jeunes cherc h e u r s ,
nouvelles pistes : un(e) jeune
c h e rcheur(se) présente ses
travaux en cours
M. Nabil Ghantous. Université
d'Aix
14 h 30 La franchise au cœur
des nouvelles pro b l é m a t i q u e s
u r b a i n e s
15 h30 La re c h e rc h e ,
l'innovation, l'engagement des
élus : des outils pour faire
p ro g resser les conditions de
vie en France.
17 h Clôture
Les Entretiens de la Franchise
se déro u l e ront à
l ' A m p h i t h é â t re Pierre Mendes
France (Ministère de
l'économie), avec le soutien de
la Banque Populaire et de BNP
Paribas, ainsi que celui de la
DGCIS.
l’un d’eux, Bruno Durro t y, qui parailleurs déplore les logiques parfois tro p
v e rticales des enseignes. Michel Dro n i e r,lui, président de la Fédérationjurassienne du commerce, veut part a g e r
la belle expérience de Bletterans, l’undes bourgs du département. Malgré sapetite taille, Bletterans a su fixer près de
200 commerces variés. Grâce à lagrande distribution pour part i e( s u p e rm a rché et bricolage aux entrées
de ville), mais aussi à la Maisonmédicale — belle synergie entre l’utilitésociale et commerc i a l e . On ajoutera
même l’entrée en lice de la Dire c t i o nd é p a rtementale de l’équipement, quivient d’accorder une sortie d’autoro u t e
vers le bourg, et prévoit la constru c t i o nd’une zone de loisirs autoro u t i è re. Lesfranchiseurs apprécient les ouvert u re s . . .
et déplorent de leur côté des réticencese n c o re marquées de cert a i n e sm u n i c i p a l i t é s . Tant Benoît Ganem que
Gilles Baumann militent pour laprésence intelligente de la franchise enc e n t re ville, dans un cadre personnalisé
et chaleureux. Vive la proximité, ensomme...
D reux n’est pas un bourg mais letravail qui y a été effectué en matière
c o m m e rciale (voir notre numérod ’ o c t o b re) est tout aussi re m a rq u a b l e
qu’à Bletterans. Sous l’œil intéressé dela FFF (en la personne de Denis Séguier,de Midas) et de l’Université (Rozenn
P e rrigot), Axelle Champagne, dire c t r i c edu développement économique del’agglomération de Dreux, Lionel Bieder,
PDG et fondateur d’Augias et PaulinLlech, directeur général d’Âge d’or, ontnoué les fils du commercial et du social.
Tous ont conscience de l’importance duc o m m e rce dans le développement socialet économique d’un lieu donné — et
tous ont conscience de la dimensionsociale du commerce et de la pre s t a t i o nde service — tant vis-à-vis des
consommateurs que des salariés, dese n t re p reneurs et des fournisseurs... Siles Entretiens — et la FFF — peuvent se
f a i re chambre d’écho de cette évolutiondes synergies entre acteurséconomiques et institutionnels, la
franchise en sortira encore plus solide etplus forte.
Le comités c i e n t i f i q u e
Directeur : Claude Nègre,Maître de Conférences àl’Université de Haute-Alsace
Membres :
Benoît Soury, directeurgénéral du réseau La vieClaire
Hubert Bensoussan,avocat au barreau deParis.
Jean-Pierre Gouzy, expert-comptable (Fiducial).
Gilles Amédée-Manesme,avocat au barreau deParis.
Jean-Michel Illien, direc-teur de Franchise Manage-ment.
Denis Séguier, directeurEurope du réseau Midas,administrateur FFF chargéde l’évolution de la fran-chise et de la recherche.
Laurent Poisson, consul-tant en développement etorganisation de réseaux.
Odile Chanut, Maître deConférences IUT et CRET-LOG, Université de laMéditerranée (Aix-Marseille II).
E n t re t i e n s
Treize ans de re c h e rches
Jean-Paul Charié
Dans le monde de la politique,
souvent éloigné des réalités de
terrain, rares sont ceux qui
comprennent - et qui
embrassent sans trop l'étreindre
- la vitalité du commerce. Jean-
Paul Charié était de ces oiseaux
rares. Député du Loiret,
passionné par les questions
commerciales, défenseur
infatigable des commerçants et
des services de proximité, il est
mort au lendemain de la
Toussaint d'une maladie
foudroyante, non sans avoir
offert à ces mêmes
commerçants et à leurs
représentants une opportunité
unique, sous la forme d'un
rapport au Premier ministre
foisonnant et complexe.
Fédérations, associations,
experts du commerce ont
travaillé depuis juin 2009 dans
près d'une vingtaine de groupes
de travail à donner de la chair
aux propositions de Jean-Paul
Charié. Il est à souhaiter que la
mort de cet homme courageux,
inventif et chaleureux ne brise
pas ce bel élan, et que la
centaine d'institutions
concernées continuent à
travailler ensemble à la
modernisation et à la
redynamisation du commerce,
du village à la métropole. C'est
sans doute la meilleure façon
d'honorer la mémoire de cet
atypique politicien, et de servir
le progrès.
• Les Réseaux mixtes
franchise-succursalisme,
Complémentarité ou anta-
gonisme ? Perspectives,
incidences sur le consom-
m a t e u r
G é r a rd Cliquet, 1998,
CNRS Université de Rennes
• Le Savoir- f a i re dans la
f r a n c h i s e
Du mythe à la réalité :
diagnostic des moyens
d’appréhension et d’accep-
tion juridiques. Pro p o s i t i o n
d’un cadre méthodologique
d ’ é v a l u a t i o n .
Jack Remoriquet, 1998,
Université de Haute-Alsace,
L I O
• La Nature de la re l a t i o n
f r a n c h i s e u r- f r a n c h i s é
Évolution, perspectives et
incidences stratégiques,
économiques et juridiques ;
Délila Allam, Philippe Le
Gall, 1999, Université Paris
1 Panthéon-Sorbonne
• La Décision d’achat
d’une franchise
Étude empirique du pro c e s-
sus d’achat, variables endo-
gènes et exogènes
d’adhésion au réseau,
m o d é l i s a t i o n .
Michel Kalika, 1999, Cre p a -
Université de Paris IX
D a u p h i n e
• Franchise et culture
m a n a g é r i a l e
Étude des facteurs humains
et organisationnels, versus
franchiseurs, conditionnant
la pratique de la franchise.
Typologie des franchiseurs.
Michel Kalika, 2000, Cre p a -
Université de Paris IX -
D a u p h i n e .
• Etude empirique des
situations confli c t u e l l e s
caractéristiques des
réseaux de franchise
Facteurs d’apparition,
p rocessus, type, fréquence
et mode de résolution
Délila Allam, Franck Jovano-
vic, Philippe Le Gall, 2001,
Université Paris 1 Panthéon-
S o r b o n n e
• Optimisation de la
pluralité statutaire des
réseaux de franchise
P roposition d’un modèle
d’aide à la décision
G é r a rd Cliquet, Thierry
P é n a rd, 2002, CREREG –
UMR – CNRS 6585 –
Université de Rennes I
• Approche pro s p e c t i v e
de la franchise à
l’horizon 2005-2010
Salouah Bennaghmouch,
Université de Haute-Alsace,
2 0 0 3 .
• Ê t re franchiseur, être
franchisé : pour quelle
p e rf o rmance écono-
mique ?
D i v. auteurs, 2004.
• Mesure de la perf o r-
mance économique de la
franchise pour l’entité
f r a n c h i s a n t e
Michel Kalika, Cre p a -
Université de Paris IX -
Dauphine (dir.), 2005.
• Savoir- f a i re opéra-
tionnels, savoir- f a i re
tacites, savoir- f a i re trans-
mis et non transmis,
évolutions et perspec-
tives managériales pour
la franchise.
Rozenn Perrigot (dir. ),
G roupe ESC Rennes, LIRHE
UMR CNRS 5066, 2006
• En 2007, le comité scien-
t i fique a fait le point sur dix
années de re c h e rche en
franchise, bilan et perspec-
tives et n’a pas comman-
dité de re c h e rc h e
s p é c i fiq u e s .
• Les effets concurre n-
tiels de la franchise : une
étude économétrique.
M a r i e - L a u re Allain (Ecole
Polytechnique), Phlippe
Février et Thibaud Ve rg é
( C rest-Lei), 2009
• Quels sont les savoir-
f a i re sources de l’avan-
tage concurrentiel en
franchise ? Assaâd El
A k remi (IAE de To u l o u s e ) ,
Olivier Herrbach (IAE de
B o rdeaux), Karim Mignonac
(IAE de Toulouse), Rozenn
P e rrigot (IAE de Rennes),
2 0 0 9
Toutes ces études sont
disponibles à la FFF. Nous
contacter : 01 53 75 22 25
Bilan positif pour les
réunions régionales. Lyon
a fait carton plein grâce à
l’énergie conjuguée de
Benoît Soury (La vie claire)
et Marc David (CCI). En
parallèle du forum
franchise, le 7 octobre, 15
réseaux du grand Sud-est
se sont retrouvés pour
discuter de recrutement et
d’export du concept. À
Rennes, le lendemain (on
admirera au passage le
talent d’ubiquité
d’Alexandre Germain, qui
organise et suit ces
réunions), c’étaient Rozenn
Perrigot et les 19 étudiants
de la promo dont elle est
responsable pédagogique,
qui recevaient les enseignes
de la région. Ces étudiants
sortiront l’an prochain avec
un diplôme de marketing
et management des
réseaux : d’excellentes
recrues en perspective, que
les réseaux pourront
rencontrer lors d’une
nouvelle réunion en mai ou
juin 2010. La région Nord
quant à elle se réunit le 2
décembre à Paris. À suivre
aussi sur l’intranet de la FFF
(réservé aux adhérents...)
Toute la franchise 2010
Tous les ans, ça
recommence ! La FFF
collecte auprès des réseaux
adhérents et non adhérents
l’information qui va lui
permettre de proposer dès
mars 2010 son Toute la
franchise annuel, l’ouvrage
descriptif le plus complet
sur la franchise en France.
Merci de faire bon accueil à
Séverine Laporte, qui
coordonne l’ouvrage et le
recueil d’information.
M a i s o n
rezo est une publication de la Fédération française de la franchise
9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 015375 2225
[email protected] • www.franchise-fff.com •
Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr
Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •
Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, E. Arthur. Pages intérieures, FFF
Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 3er trimestre 2009
Monde : lessalons à venir
Décembre
2-3 Salon franchise Sofia •
Bulgarie • Phone: +359 884 597
517
e-mail: [email protected]
16-17 Top franchise Méditerranée
• Marseille (France) •
www.topfranchisemed.fr
Janvier 2010
15-17 Franchise Expo South •
Miami (Etats-Unis) •
www.franchiseexposouth.com
23-24 Salon de la franchise •
Montréal • Canada •
http://www.cqf.ca/afficheur.asp?i
d=125
Mars 2010
2-4 Franchise Middle East
Exhibition • Dubai (EAU) •
www.franchisingme.com
14-17 Franchise Expo Paris • Paris
(France) •
www.franchiseparis.com
Top Franchise Méditerranée16 et 17 novembre 2009
Marseille, palais de la Boursehttp://www.topfranchisemed.fr
une initiative CCI Marseille Provenceorganisée par Reed Expositions, avec le soutien et
la participation de la FFF