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REVUE DE PRESSE DU PROJET :
GRAND OPERA
D’ALGER
Projet d'un grand opéra à Alger : Un don de la Chine
K SmaïlPublié dans El Watan le 18 -‐ 02 -‐ 2010
Un formidable présent que vient de se voir offrir l'Algérie. Un don de la Chine. Un opéra ! Cela ne s'invente pas ! C'est le gigantesque projet de construction d'une immense scène nationale par excellence – un espace inespéré culturellement parlant – et ce, à titre gracieux. Ainsi, il s'agit d'un don à l'endroit de son homologue algérien. Un projet de construction d'un opéra financé entièrement par le gouvernement chinois de l'ordre de 3 milliards de dinars. Une bonne action de mécénat entrant dans le cadre des dons offerts à de nombreux pays où la Chine a des projets conséquents, notamment en matière de construction (BTP). Cette donation culturelle proprement dite date de 2006, lors de la visite officielle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en Chine où il avait rappelé cette « omission » (du gouvernement chinois) quant à cette tradition levantine mécène consistant à prendre en charge le financement et la réalisation d'une œuvre architecturale symbolisant les relations d'amitié et de solidarité entre les deux pays depuis longtemps. Aussi, pour ce faire, une quinzaine de techniciens et d'architectes chinois ont séjourné du 18 mai au 16 juin 2009 en Algérie pour s'enquérir in situ de l'état de terrain de 30 000 m2 concernant les études du cadastre et celle géologique. La seule dépense de l'Etat algérien se situe au niveau de l'achat du terrain à 1,5 million de dinars. Les travaux débuteront en juin 2010 et la livraison de cet édifice est prévue en décembre 2011. La signature officielle de l'accord sur ce projet s'effectuera après les festivités du nouvel an chinois, début mars à Alger. Cet opéra ou ce grand théâtre d'Alger est en fait un complexe comptant un rez-‐de-‐chaussée et trois étages dotés d'une capacité d'accueil de 1400 places, deux scènes de 1600 m2 et 1400m2, de salles de ballet, chœurs, danse ou encore de répétition, des ateliers de menuiserie et de décors, deux cafétérias, des salons de travail, des régies vidéo, des salles annexes et de conférences...Le design de l'opéra est moderne cependant avec une estampille architecturale algérienne de par les contours typiques.
Algérie / Chine : Signature d'un protocole d'accord pour la réalisation et le financement d'un opéra à Alger.
APSPublié dans La Tribune le 14 -‐ 04 -‐ 2010
Un protocole d'accord a été signé mercredi à Alger entre le ministère de la culture et l'ambassade de Chine à Alger pour la réalisation et le financement du projet de construction d'un opéra à Alger. L'accord a été signé par le directeur général de l'Agence nationale de gestion des grands projets culturels, M. Zouaoui Benhamadi, et le conseiller commercial et économique à l'ambassade de Chine à Alger M. Lu Yifeng. La ministre de la culture Mme Khalida Toumi a indiqué, à cette occasion, que "ce grand projet culturel qui est un don du gouvernement chinois à l'Algérie est l'expression par les amis en Chine populaire de la solidité des relations entre les deux peuples et les deux pays". Ce don du gouvernement chinois, a-‐t-‐elle précisé, a été décidé "lors de la visite d'Etat effectuée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en Chine populaire en novembre 2006 qui a favorisé l'émergence d'une nouvelle ère de relations stratégiques algéro-‐chinoises". Cet opéra, a-‐t-‐elle dit, sera "un édifice témoin de la stratégie des relations qui nous unissent avec ce grand pays", ajoutant que "ce n'est pas la première fois que ce grand pays ami apporte son soutien à l'Algérie. La contribution de la Chine à la révolution algérienne est inscrite en lettres d'or dans les pages d'histoire et la voila aujourd'hui qui accompagne le grand développement que vit notre pays ces dernières années". Commentant la maquette du projet, Mme Toumi a souligné que la salle d'opéra "reflète la culture algérienne et respecte l'identité et le patrimoine algériens". Le site sur lequel sera érigé ce monument se trouve dans la commune de Ouled Fayet (ouest d'Alger) sur une superficie de 4 ha. Une salle des fêtes gigantesque sera également construite à côté de l'opéra sur une superficie de 6 ha mais sera financée par l'Algérie. Pour M. Benhamadi "le projet de réalisation de l'opéra d'un coût de plus de 30 millions de dollars US est d'envergure et revêt une grande importance au plan culturel car participant à la formation de l'identité culturelle algérienne". La réalisation de cet edifice, a-‐t-‐il souligné, ne signifie pas qu'il sera reservé uniquement à l'opéra, genre qui est rare chez nous, mais sera utilisé pour développer des voix algériennes même de l'extérieur du pays". La phase d'étude qui, a-‐t-‐il indiqué, débutera dès aujourd'hui, "est très importante pour ce type de projet", notant que la réception de l'édifice interviendra dans "trois ans". Le chargé d'affaires à l'ambassade de Chine à Alger, M. Chen Dong a, pour sa part, affirmé que "les travaux de réalisation débuteront avant la fin de cette année".
La Chine fait don d'un opéra à l'Algérie
Cela s'est passé hier au Palais de la Culture Moufdi-‐Zakaria
Amine IDJERPublié dans Liberté le 15 -‐ 04 -‐ 2010 Dans le cadre de la consolidation de la coopération culturelle entre l'Algérie et la République populaire de Chine, un protocole d'accord a été signé, hier à 11h, entre le ministère de la Culture et l'ambassade de Chine à Alger. Il a été paraphé par le directeur de l'Agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture, Zouaoui Benhamadi, et le conseiller économique et commercial près de l'ambassade de Chine à Alger, Lu Yifeng, et ce, en présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture, et du chargé d'affaires de l'ambassade de Chine, Chen Dong. Ce protocole d'accord concerne la réalisation d'un opéra à Ouled Fayet : l'opéra d'Alger. À rappeler que c'est un don de la République populaire de Chine à l'Algérie. Une manière d'exprimer la profondeur et la solidité des relations entre les deux pays. “L'amitié et la fraternité sino-‐algérienne plongent leurs racines dans le temps et la construction de l'opéra d'Algérie en est un symbole important et en même temps une décision des deux chefs d'Etat. La construction de l'opéra est financée par le gouvernement chinois (…)”, annoncera M. Chen Dong. De son côté, la ministre de la Culture, avant d'aborder le sujet, présentera ses condoléances, en son nom et au nom de tous ses collaborateurs, suite au séisme qui a touché hier la Chine, causant des milliers de morts et des centaines de blessés. Elle rappellera que ce “projet culturel grandiose” remonte à “la visite d'Etat effectuée par le président Abdelaziz Bouteflika en République populaire de Chine en novembre 2006 (…)”. À propos du futur opéra d'Alger, elle dira qu'il sera un témoin à travers le temps de la stratégie des relations entre les deux pays. Et d'ajouter que l'opéra d'Algersera entre autres le témoin de “la sagesse du Président Bouteflika, qui a décidé que ce don soit un édifice culturel, préférant la culture et les amoureux de la culture”. Elle rappellera aussi le soutien de la Chine à l'Algérie durant la guerre de Libération nationale. Par ailleurs, sur les quatre hectares dégagés pour ce projet, 17 900 m2 seront dédiés à cette nouvelle infrastructure culturelle. Elle aura une capacité de 1 400 places. Quant au coût global de ce projet, M. Chen Dong dira qu'il est de 300 millions YMB (3 milliards et demi de dinars). L'assistance a pu voir la maquette dudit projet réalisée par une équipe chinoise, venue l'an dernier, et a eu des séances de travail avec le ministère de la Culture. D'après la maquette et les propos de la ministre, cette équipe a respecté l'esprit de la culture et des traditions de notre pays. Après la signature du protocole d'accord, les études démarreront pour lancer enfin les travaux vers la fin 2010. Une source de l'Agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture annoncera aussi la construction sur 6 hectares, par l'Algérie et parallèlement à celle de l'opéra d'Alger, d'une grande salle de spectacles, d'un multiplex englobant quatre salles de cinéma. Très belle initiative, reste à savoir si les moyens de transport suivront afin de faciliter le déplacement du public.
Les experts chinois visitent le site du projet Opéra d'Alger (Ouled Fayet)
D ChPublié dans Le Temps d'Algérie le 25 -‐ 08 -‐ 2010
En 2006, au cours d'une visite du chef de l'Etat en Chine, les autorités chinoises ont fait don d'un opéra à l'Algérie en s'engageant à le concevoir (suivant l'architecture locale), à le construire et à financer le projet à hauteur de 3,5 milliards de dinars. Dans ce sens, un protocole d'accord a été signé à Alger le 14 avril 2010. Aux dernières nouvelles, des experts chinois ont visité, la semaine passée, le site d'accueil de l'opéra qui sera implanté dans la commune d'Ouled Fayet. Le projet est actuellement au stade des études de sol, l'objectif étant de lancer les travaux durant le premier semestre 2011. Une delegation d'experts chinois vient de terminer un séjour à Alger (16-‐24 août) dans le cadre du partenariat liant l'Algérie et la Chine, dans le domaine culturel, et qui porte actuellement sur la construction d'un opéra dans la commune d'Ouled Fayet. Ces experts ont visité le site d'accueil du projet et ont échangé des informations techniques sur les études préliminaires avec le partenaire algérien dans cette action, à savoir l'Agence de réalisation des grands projets de la culture (ARPC). Par la même occasion, les deux parties impliquées dans ce programme ont échangé des documents relatifs à l'urbanisme, sachant que la construction de l'opéra se fera par les Chinois en respectant l'architecture locale. Cette visite a été sanctionnée par la signature d'un procès-‐verbal par le directeur général de l'ARPC, Zouaoui Benhamadi et le chef d'étude du projet, Quan Zaize, en présence de l'ambassadeur chinois accrédité à Alger, annonce l'agence dans un communiqué rendu public. «La partie chinoise s'est montrée satisfaite du travail préliminaire accompli par l'ARPC, maître d'ouvrage délégué du projet, notamment quant au choix du site, des études de sol et de la méthodologie de travail», note le communiqué. Aussi, précise-‐t-‐on, les travaux de réalisation devraient commencés au cours du premier semestre 2011 et la levée du chantier serait attendue pour 2014. Pour rappel, la création de cet opéra, qui est un don de la Chine, a fait l'objet d'un protocole d'accord signé le 14 avril dernier, à Alger, par le directeur de l'ARPC et le conseiller économique et commercial de l'ambassade de Chine à Alger, Lu Yifeng. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence de la ministre de la culture, Khalida Toumi, et du chargé d'affaires de l'ambassade chinoise, Chen Dong. «L'amitié et la fraternité sino-‐algérienne plongent leurs racines dans le temps et la construction de l'opéra d'Algérie en est un symbole important et en même temps une décision des deux chefs d'État. La construction de l'opéra est financée par le gouvernement chinois», a annoncé M. Chen Dong, cité par la presse. La construction, précise-‐t-‐il, sera financée à hauteur de 3,5 milliards de dinars. Selon Mme Toumi, ce « projet culturel grandiose» a été retenu, en 2006, à l'occasion de la visite d'Etat effectuée par le président de la République en Chine. L'assiette dégagée à l'effet d'accueillir cette infrastructure culturelle s'étend sur une superficie totale de 40 000 m⊃2;, dont 17 900 m⊃2; de bâti. L'opéra sera doté entre autres de 1400 places pour le public. Des structures d'accompagnement devront être érigées à proximité pour sa plus grande
fonctionnalité. Au moment de la signature du protocole, les deux parties ont annoncé le début des travaux de construction avant la fin de l'année 2010. Cela ne pourrait pas avoir lieu puisque la partie algérienne vient de communiquer un nouveau délai : le premier semestre de l'année prochaine.
Opéra d'Alger : la Chine disposée à examiner les propositions de formation des algériens
Algérie Presse ServicePublié dans Algérie Presse Service le 10 -‐ 10 -‐ 2012
Le président de la délégation chinoise composée de représentants du ministère de l'Industrie et de la société chinoise chargée de la réalisation de l'Opéra d'Alger Lin Jickaou a affirmé mardi à Alger qu'il était disposé à examiner les propositions de Khalida Toumi concernant la formation technique de la main d'œuvre algérienne. Au cours de sa visite mardi après-‐midi au site réservé à la réalisation du projet de l'Opéra d'Alger à Ouled Fayet (Alger), la ministre avait appelé la partie chinoise à accorder aux jeunes Algériens l'opportunité d'une formation technique pour diriger l'Opéra d'Alger dans le domaine technique. Estimé à 30 millions d'euros, l'Opéra d'Alger dont l'idée de réalisation remonte à 2006 à l'occasion de la visite effectuée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika en Chine, est un don du gouvernement chinois. La ministre a demandé de la délégation chinoise de recevoir un groupe de jeunes techniciens à l'Opéra de Pékin afin d'échanger les expériences pour pouvoir gérer ce complexe culturel ainsi qu'une formation technique àAlger lors de la réalisation du projet de l'Opéra d'Alger. La ministre de la Culture a affirmé que cet édifice dont la première pierre pour sa réalisation sera posée le 1er novembre prochain, contient plusieurs ateliers techniques et "offrira également des services économiques à travers la création des emplois". Lors de l'audience accordée mardi au siège du ministère de la culture à la délégation chinoise chargée de la réalisation de l'Opéra d'Alger et de représentants de l'Agence nationale de gestion et de réalisation des grands projets culturels en charge du projet du coté algérien, Mme Toumi a affirmé que "cet édifice culturel et civilisationnel important, sera finalisé dans un délais de 24 mois". Les études de projet, la réalisation et l'équipement seront pris en charge par le groupe Beijing alors que la réalisation des travaux d'aménagement du terrain qui s'étale sur une superficie de 1800 m2 sera prise en charge par la partie algérienne.
Pose de la première pierre de l'Opéra d'Alger Sihem AmmourPublié dans La Tribune le 06 -‐ 11 -‐ 2012
Le lancement des travaux de la construction de l'Opéra d'Alger, don de la Chine, a été donné, lundi dernier à Ouled Fayet, avec la pose de la première pierre de cette infrastructure par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui était accompagnée de l'ambassadeur de Chine en Algérie, Liu Yuhe, du Wali d'Alger, du Wali délégué de la circonscription administrative de Chéraga et du P/APC de Chéraga. L'ambassadeur de Chine à Alger dira que le groupe chinois chargé de la réalisation du projet ferait de son mieux pour le livrer dans les délais fixés. D'un coût de 30 millions d'euros, l'Opéra s'étendra sur une superficie de 4 hectares, avec une capacité d'accueil de 1 400 sièges. La réalisation du projet, dont les travaux s'étaleront sur 36 mois, a été confiée au groupe chinois Beijing, alors que les travaux d'aménagement du terrain seront pris en charge par la partie algérienne. Pour rappel, l'Algérie a insisté, le mois dernier, auprès du partenaire chinois sur la formation de la main-‐d'œuvre algérienne qui travaillera sur le chantier de l'Opéra. Le projet de l'Opéra d'Alger a été concrétisé après la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en Chine, et il entre dans le cadre de l'accord de coopération économique et technique signé le 3 février 2004 entre l'Algérie et la République populaire de Chine. Soulignons qu'à proximité de l'Opéra devrait s'élever une grande salle de concert.
"Ouled Fayet accueillera un opéra, une salle de spectacles et un multiplexe"
Abdelhalim Seray. Directeur général de l'Agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture
(ARPC) Fayçal MétaouiPublié dans El Watan le 01 -‐ 06 -‐ 2012
Bibliothèque arabo sud-‐américaine, centre arabe d'archéologie, opéra, musée d'art moderne et contemporain... Abdelhalim Seray fait le point sur l'agenda des grands projets culturels en Algérie. -‐ Quels sont les projets que votre agence prend en charge ? Créée en 2007 pour assurer pour le compte de l'Etat la réalisation de grands projets d'infrastructures culturelles, l'Agence est maître d'ouvrage unique. Les grands projets culturels ont été lancés au début des années 2000. Il faut dire qu'il n'y avait pas grand-‐chose auparavant. Le ministère de la Culture en tant qu'administration ne peut pas gérer et réaliser des projets. Il fallait une institution spécialisée. Des autorisations de programmes ont été accordées pour un certain nombre de projets. L'enveloppe financière, de 8 milliards de dinars pour les projets actuels, est conséquente. La refondation du secteur de la culture a fait que l'investissement a commencé à monter en puissance. Le budget d'équipement a évolué de plus de 300% depuis la moitié des années 2000. Cela a permis de réaliser des infrastructures et d'en remettre d'autres à niveau. -‐ Et comment définir la grandeur d'un projet culturel ? Ce sont les projets structurants d'impact régional et national. Dans beaucoup de pays, les grandes infrastructures sont d'abord culturelles, en dehors des bâtisses abritant les Parlements. Il s'agit notamment des salles de spectacle, opéras, maisons de culture, etc. -‐ Et votre programme comporte sept projets… Notre programme, mis en œuvre à travers les différents plans quinquennaux, s'étale jusqu'à 2025. Jusqu'à cette date, on doit réaliser, au moins dans chaque daïra, un théâtre, un musée régional dans chaque wilaya, des salles de spectacle dans les grandes métropoles (Constantine,Oran, Alger, Sétif, Ouargla…). Notre institution veille à appliquer les règles universelles de normalisation en matière d'infrastructures culturelles. J'ai vu à l'intérieur du pays que souvent ces règles ne sont pas respectées. Il faut qu'on arrête de construire sans normes ! -‐ Où en est le projet de réalisation de la Bibliothèque arabo-‐sud-‐américaine ? Cette bibliothèque sera implantée à Zéralda, à l'ouest d'Alger. Nous avons signé un contrat avec le bureau d'architecture brésilien d'Oscar Niemeyer, un grand nom dans le milieu de l'architecture. C'est un honneur pour nous, Algériens, d'avoir sa signature. Il a déjà conçu l'université de Constantine, l'USTHB (Bab Ezzouar), l'Ecole d'architecture d'Alger. Les études pour ce projet ont déjà démarré. Cela va prendre à peu près six mois. Les travaux seront lancés début 2013. La Bibliothèque arabo-‐sud-‐ américaine est un projet commun aux pays arabes et pays d'Amérique du Sud. La décision a été prise lors du sommet des chefs d'Etat en 2005 à Brasilia. Beaucoup de pays ont voulu que ce projet soit réalisé chez eux. Grâce à la force de notre diplomatie et à la persévérance du secteur de la culture, nous avons pu l'amener en Algérie. Alger, à l'instar des autres capitales, doit être le siège de grandes institutions internationales. Dans les plannings du bureau d'études brésilien, la construction
du projet durera 36 mois. La bibliothèque sera donc réceptionnée vers 2017. -‐ Le financement sera-‐t-‐il assuré par l'Algérie ou par les pays arabes ? Les études sont totalement financées par l'Algérie. Le financement de la réalisation est mixte, arabe et sud-‐américain. En plus de la bibliothèque (50 000 m2), il y aura un centre de recherche, un auditorium, un musée d'archéologie, des laboratoires, des restaurants… C'est un véritable complexe, une bibliothèque qui pourra recevoir plus d'un million de livres. -‐ Autre institution internationale, le Centre arabe d'archéologie. Le projet a-‐t-‐il avancé ? La décision de création de ce centre a été prise par un sommet ministériel de la Ligue arabe en 2003, à Nouakchott. L'Algérie a réussi, après une dure bataille, à remporter le projet face à la Syrie, l'Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie. Un concours d'architecture a été lancé et remporté par un bureau d'études algérien. Un site a été réservé au niveau de la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Comme cela n'a pas abouti, nous avons alors opté pour un terrain de 3 ha à l'entrée est de la ville de Tipasa. Le projet avance bien, les études ont été finalisées et nous avons déjà le permis de construire. Les travaux de terrassement ont été effectués. Nous allons attribuer le marché à une entreprise avec toujours ce souci de préférence nationale pour les sociétés qui ont les compétences nécessaires. Dans trois mois, les travaux vont commencer, le temps de passer devant la commission nationale des marchés. Je reconnais que ces procédures sont lentes. En tant qu'architecte, j'aimerais bien que les choses avancent plus vite. Pour ce projet, le financement est assuré totalement par le gouvernement algérien qui a débloqué plus de deux milliards de dinars. Le Centre arabe d'archéologie (42 000 m2) sera composé d'un musée, d'une bibliothèque, d'un laboratoire et d'un institut universitaire. -‐ L'agence est également en charge de la réalisation d'une grande salle de spectacle dans la périphérie d'Alger… C'est un projet d'importance nationale. Nous avons opté pour une salle modulable de 12 000 places. Il s'agit en fait d'un complexe. Un groupement de bureaux études algéro-‐français a été choisi par le comité d'évaluation de l'ARPC pour mener le projet dans un délai de cinq mois. La salle sera implantée à Ouled Fayet sur 10 ha dans une nouvelle zone de développement culturel. Six hectares sont destinés à la salle de spectacles polyvalente et 4 ha pour le nouvel opéra d'Alger. Je suis ambitieux pour mon pays. A Doha et Dubaï, on organise les grandes manifestations et conférences internationales. Même des tournois de tennis ATP y sont organisés ! Pourquoi pas à Alger ? Aujourd'hui, on ne peut pas le faire parce que nous n'avons pas de salles. Avec une salle de 12 000 places, on peut tout organiser. C'est cela la modernité, c'est le cap vers lequel on veut aller. La durée de réalisation est de 24 mois. La salle, qui aura la forme d'un galet, sera située à côté d'un parvis central où le public pourra se promener. Il y aura aussi un multiplexe de quatre salles de cinéma. Aujourd'hui, on ne construit plus de salles de cinéma de 1000 places. La tendance est à 400 à 500 places, sinon moins. -‐ Sur le même site sera construit le nouvel opéra d'Alger. Les travaux vont-‐ils commencer cette année ? Oui. L'opéra est, pour rappel, un don de la Chine. Tout est pris en charge, étude, réalisation et équipements par ce pays. Ce projet est inscrit dans le cadre du cinquantième anniversaire de l'amitié algéro-‐chinoise. Il a été convenu que la partie algérienne s'occupe uniquement de la viabilisation du site. L'opération est menée actuellement. Nous avons validé l'esquisse des études. L'opéra aura 1400 places. Elle sera notamment destinée au chant lyrique, au théâtre, etc. En fait, il s'agit de bâtir un complexe culturel qui prendra en charge l'ensemble des expressions artistiques avec la salle de spectacle et le multiplexe cinéma…
-‐ Qu'en est-‐il du projet du Musée d'art moderne d'Oran ? Nous avons commencé l'aménagement des ex-‐Galeries d'Oran en musée d'art moderne et contemporain. Nous avons fait la même chose à Alger avec les Galeries transformées en MaMa en 2007. Le MaMa a été le bon exemple. La direction des domaines nous a donc affecté les ex-‐Galeries d'Oran, connues par leur belle architecture. Nous allons lancer les travaux, qui devraient durer dix-‐huit mois. Il est aussi question de créer des pôles culturels dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Quels sont les projets qui y sont prévus ? On veut que cette nouvelle ville soit un pôle d'excellence. Cela ne peut pas se faire sans infrastructures culturelles. Pour nous, c'est une évidence. Ce n'est pas le cas de tout le monde. L'administration qui gère le projet nous a affecté quatre sites. Nous faisons actuellement des cahiers des charges pour les master plans. Le siège de l'agence sera implanté là-‐bas. Idem pour l'Office de la gestion des biens culturels, l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), l'Office national des droits d'auteur (ONDA), le Centre national de recherche archéologique (CNRA), le Centre national de cinématographie et d'audiovisuel (CNCA). Le CNCA aura un bunker pour conserver les archives filmiques. Il s'agit aussi de rapatrier des archives stockées par des laboratoires étrangers. L'Ecole nationale de musique andalouse (CNMA) sera également installée dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Il en sera de même pour le Ballet national avec ses salles d'essai. Il sera mitoyen au siège de l'Orchestre symphonique national qui aura aussi sa salle. Nous avons commandé les master plans pour que ces institutions soient implantées d'une manière cohérente, afin que les infrastructures soient utilisées en commun.
Alger aura son opéra
POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE
Amine Aït HadiPublié dans L'Expression le 07 -‐ 11 -‐ 2012
Le projet a été confié au groupe chinois «Beijing» «L'Opéra s'étendra sur une superficie de 4 hectares avec une capacité d'accueil de 1 400 sièges.» C'est à Ouled Fayet, à l'ouest de la capitale, que se tiendra le vaste chantier de l'opéra d'Alger, don de la République populaire de Chine. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a posé la première pierre de l'édifice en référence au 58e anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance, accompagnée de l'ambassadeur de Chine en Algérie, M.Liu Yuhe, le wali d'Alger et le wali délégué de la Circonscription administrative de Chéraga. Le projet a été confiée au groupe chinois«Beijing», qui a réalisé une quarantaine d'infrastructures immobilières et culturelles réputées, notamment le Grand Théâtre national de Pékin. Un groupe industriel considéré d'après l'ambassadeur de la République de Chine M.Liu Yuhe, comme l'un des meilleurs promoteurs nationaux, revendiqué selon la «qualité» de son engagement et de son travail. L'Opéra s'étendra sur une superficie de 4 hectares avec une capacité d'accueil de 1400 sièges. Le prestigieux établissement s élèvera sur 4 niveaux et disposera de deux étages en sous-‐sol, comprenant des loges spacieuses, des annexes, des salles de repos. «Les études préliminaires, à savoir le levé topographique, l'étude de sol et l'étude environnementale» ont été effectuées selon la ministre, ainsi que «les travaux de nivellement du terrain, et la clôture du site» ont été réalisés. Les travaux d'aménagement du terrain seront pris en charge par la partie algérienne, dont les architectes superviseront et valideront les plans. Le projet inclura la formation de la main-‐d'oeuvre algérienne chargée de la gestion de l'Opéra a insisté la ministre de la Culture. Le projet se conformera aux délais de 24 mois, soit en 2014. Selon la ministre de la Culture, le «tant attendu» projet permettra à Alger d'acquérir un édifice culturel exceptionnel au bonheur du public et des artistes algériens», ainsi qu'un sérieux avantage en termes de création d'emplois. Mme la ministre a salué l'excellence des relations «historiques et traditionnelles» entre les deux pays. De son côté, l'ambassadeur de Chine à Alger a indiqué que ce projet «constitue une nouvelle base» d'échange culturel et civilisationnel entre l'Algérie et la Chine, consolidant, «la sollicitude» et «la fraternité agissante» des deux chefs d'Etat chinois et algérien, dans le but de fructifier ces coopérations stratégiques, affirmant en outre, la volonté du Groupe chinois chargé de la réalisation du projet à faire de son mieux pour s'illustrer en termes de qualité et de temps sur les délais qui lui ont été impartis. Un projet qui a été estimé à 30 millions d'euros (réalisation et équipements).
Nouvel Opéra d'Alger: un joyau architectural et culturel qui symbolise l'amitié algéro-‐chinoise
Culture
Le Temps d'AlgériePublié dans Le Temps d'Algérie le 31 -‐ 10 -‐ 2014 Le nouvel Opéra d'Alger, inauguré jeudi par le Premier ministre, est un précieux joyau architectural et culturel de nature à propulser la localité de Ouled-‐Fayet en un pôle d'attractivité culturelle. Né d'un don de la République de Chine, l'Opéra d'Alger symbolise surtout l'amitié algéro-‐chinoise et la densité de la coopération bilatérale dans le domaine culturel. D'un coût de 30 millions d'Euros, l'édifice a été lancé en novembre 2012 et sa réalisation, qui aura duré 24 mois, a été confiée à une entreprise chinoise, le groupe "Beijing". La bâtisse, qui allie les normes d'esthétisme et de modernité, s'étale sur une superficie de 4 hectares et a une capacité d'accueil de 1400 places. Outre l'acquisition de cette importante infrastructure, l'Algérie devra également bénéficier d'une formation qualifiante de la main d'œuvre locale, dispensée par le partenaire chinois du projet. L'Opéra d'Alger a été concrétisé dans le cadre de l'accord de coopération économique et technique signé entre les deux pays le 3 février 2004. En sus du nouvel Opéra, Ouled Fayet devra bénéficier d'un autre projet culturel qui consiste en une grande salle de spectacles polyvalente d'une capacité de 1200 places. De quoi augurer d'une dynamique culturelle certaine pour les habitants de cette circonscription relevant de la Commune de Chéraga, et au-‐delà, de l'ensemble de l'Algérois.
Visite du Premier ministre dans la wilaya d'Alger: Lancement de plusieurs projets de développement
Gouvernement Le Temps d'AlgériePublié dans Le Temps d'Algérie le 31 -‐ 10 -‐ 2014
Lors de cette visite de travail, M. Sellal, accompagné de plusieurs ministres et du wali d'Alger, a également inspecté le chantier de la nouvelle tour de contrôle de l'aéroport, dont la réception est programmée pour décembre 2015. Plusieurs projets de modernisation de l'aéroport d'Alger ont été par ailleurs présentés au Premier ministre, dont une liaison au réseau ferroviaire et une connexion au métro d'Alger. Auparavant, M. Sellal a visité le chantier du grand Opéra d'Alger, un don de la République de Chine à l'Algérie fait à l'occasion de la visite d'Etat du président Bouteflika à ce pays en février 2004. Implantée dans la commune d'Ouled Fayet et dotée notamment de 1.400 places, l'Opéra est réalisée à 75% et sa réception est programmée pour juillet 2015, selon les responsables du projet. En prévision de la mise en service de ce futur Opéra d'Alger, M. Sellal a instruit les responsables concernés de désigner une entité de gestion et de procéder à la formation des personnels.
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