Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA...
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Revue de presse « Défense »
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Le 15 novembre 1900, le jeune Churchill défraie la chronique
(ici une photographie datant de 1904)
Date : 15 novembre 2014
ATTENTION : il n’y aura pas de revue de presse défense
pendant 9 jours – la prochaine revue de presse défense sera
diffusée le lundi 24 novembre 2014
Sommaire des articles proposés
1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre
l’épidémie Ebola
2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : En marge du G20, sur fond de tension entre Tokyo et Pékin, Etats-Unis,
Australie et Japon vont parler défense commune
Le changement au Burkina Faso Accord sur une transition
Un Falcon 50 de la Marine nationale déployé en Pologne dans le cadre des mesures de réassurance de l’OTAN
3) Armements - Industries - Économie : L’Iran diffuse les images d’un vol de la copie du drone américain RQ-170
Sentinel
Les sanctions économiques au regard de l’histoire
Poutine stocke de l’or et se prépare à la guerre économique
Les Brics capables de résister à la crise économique mondiale (Poutine)
4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : Commémoration de la Grande guerre : le ministère de la défense et la
fédération française de football signent une convention de partenariat
Un régiment bien dans sa ville
La Croix rouge française fête ses 150 à bord du porte-avion Charles de Gaulle
l’armée de l’air clôture les célébrations de ses 80ans en musique
5) Zones de conflits : L’Italie envoie 4 avions Tornado pour les opérations anti-Daesh en Irak
L'Algérie envoie des soldats sur sa frontière méridionale
La mobilisation contre l’EI doit être globale, assure un porte-parole US
Ukraine : un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)
6) Renseignements et menaces : Au Tibet, sous l’œil de Pékin
Chine: une prime de 60000 euros pour dénoncer les «terroristes»
Les jihadistes marocains tentés par l'Etat islamique
Gestion des détenus islamistes en France : test d’isolement et crainte de contagion
7) Sécurité intérieure : L’Inspection générale de la gendarmerie nationale n’a pas recommandé
l’abandon des grenades offensives
8) Énergie environnement climat : Gard : les inondations causent quatre morts dont deux enfants
Risque de tsunami en Indonésie, après un puissant séisme
pétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes
9) Géopolitique de la culture : Le choc des islamismes ?
La Mauritanie revalorise l'enseignement religieux
10) Géopolitique de l’information : Opération Onymous : Tor a du plomb dans l’aile ?
Facebook ménage la vie privée pour optimiser le ciblage publicitaire
Skype débarque bientôt dans les navigateurs
YouTube et TF1 trouvent un accord honorable et annoncent un partenariat
Le site UnLimited-tracker.net fermé par la gendarmerie nationale
11) Jour après Jour : le 15 novembre
12) Revue de presse internationale en langue étrangère :
The U.S. strategy against the Islamic State must be retooled. Here’s how.
U.S. weighs expanded CIA training, arming of Syrian allies struggling against Assad
On Asia trip, Obama makes the case for U.S. relevance — and his own
U.S. Navy F-35 jet makes first night flight as sea tests near end
US Defense Secretary Hagel Vows Reform of Nuclear Force
US Army Works Toward Single Ground Robot
13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.
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1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS
THEME 1 - 1 : Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola Source, journal ou site Internet : Defense.gouv.fr
Date 15 novembre 2014
Auteurs : EMA Adressé par André Dulou
Le 15 novembre, le BPC Tonnerre, basé à Toulon, a appareillé à l'occasion de son
déploiement en mission Corymbe. Après quelques jours de mer, il franchira le détroit de
Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera
l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet. Durant les jours qui ont précédé le départ, une partie
du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants
(CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola, a été embarqué. Du matériel
humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non
gouvernementales. Ce CTTS sera mis en place en Guinée selon les conclusions d’une équipe
d’experts actuellement déployée à Conakry. C’est dans ce port que le Tonnerre débarquera le
matériel destiné à l'installation de ce centre. D’autres équipements et du personnel militaire du
service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée. Depuis cet été,
les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola.
Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation
sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à
participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes
structures du plan interministériel Ebola. Le Tonnerre assurera pour sa part la mission
Corymbe. Il s'agit, depuis 1990, d'une des missions des forces armées françaises dans le golfe
de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif pré positionné en Afrique occidentale.
Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les
navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays de
la région. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que
les forces pré positionnées dans la région.
2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN :
THEME 2 - 1 : En marge du G20, sur fond de tension entre Tokyo et Pékin, Etats-Unis, Australie et Japon vont parler défense commune Source, journal ou site Internet : L’Expression
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Barack Obama doit rencontrer le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et le Premier
ministre australien, Tony Abbott, a déclaré un haut responsable de l'administration
américaine. Japon, Etats-Unis et Australie vont profiter du G20 de Brisbane pour tenter
d'approfondir leur coopération militaire, un sujet à même de froisser l'autre puissance
régionale, la Chine, dont les relations avec Tokyo sont toujours très tendues. Le président
américain, Barack Obama, doit rencontrer le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le
Premier ministre australien, Tony Abbott, a déclaré un haut responsable de l'administration
américaine. «Le dialogue trilatéral est une manière unique et nouvelle d'exploiter les capacités
de partenaires asiatiques clés afin d'améliorer notre sécurité dans la région, par exemple en
matière de sécurité maritime et de défense antimissile, et de collaborer sur d'autres problèmes
parmi lesquels (le groupe Etat islamique) EI, l'Ukraine et Ebola», a-t-il ajouté. «Le
rééquilibrage ne concerne pas seulement l'influence de l'Asie, mais il s'agit d'encourager les
partenaires asiatiques à travailler avec nous pour influencer l'ordre mondial», selon la même
source. La rencontre trilatérale doit avoir lieu en marge du sommet qui réunira aujourd'hui et
demain à Brisbane, dans l'est de l'Australie, les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, les
pays les plus puissants du monde, parmi lesquels le président chinois Xi Jinping, alors que
l'importance de la Chine ne cesse de croître, dans le monde et dans la région. Shinzo Abe
avait déclaré plus tôt dans la journée vouloir approfondir les liens militaires du Japon avec les
Etats-Unis et l'Australie, quelques jours à peine après sa première rencontre formelle avec le
président chinois, l'autre grande puissance régionale. M.Abe dit être «déterminé à accroître la
coopération trilatérale entre les trois pays», dans une tribune au quotidien Australian Financial
Review. Et ce, pour «bâtir un avenir pacifique, sûr et prospère pour la région Asie-Pacifique».
Ces déclarations sont intervenues quelques jours après deux rencontres entre M.Abe et Xi
Jinping, sur fond de relations tendues entre Pékin et Tokyo d'une part, et parfois houleuses
entre Pékin et Washington d'autre part. Ces rencontres, les premières formelles entre les deux
dirigeants, ont eu lieu lundi et mardi dans le cadre de la réunion annuelle de l'Asie-Pacifique
(Apec) et ont été assorties de poignées de mains particulièrement froides. Arrivés au pouvoir à
peu près au même moment fin 2012 et début 2013, Shinzo Abe et Xi Jinping n'avaient jamais
tenu de sommet bilatéral. La perspective d'un resserrement des liens entre le Japon, les Etats-
Unis et l'Australie est de nature à hérisser Pékin qui pourrait y voir une tentative de ses rivaux
de limiter l'expansion chinoise dans la région. Les relations entre la Chine et le Japon se sont
envenimées en raison principalement d'un différend territorial, la souveraineté des îles Diaoyu
(Senkaku en japonais), en mer de Chine orientale, revendiquées par Pékin mais administrées
par Tokyo, et de fortes dissensions portant sur l'Histoire. La Chine s'est régulièrement émue
du danger qu'elle perçoit dans la «remilitarisation» du Japon conduite par M. Abe, qui a
significativement augmenté le budget de la Défense depuis son arrivée au pouvoir. Quant aux
relations entre Chine et Etats-Unis, elles restent courtoises mais les deux pays s'opposent sur
de nombreux points. Les deux puissances s'opposent par exemple sur le commerce en Asie,
chacune faisant la promotion d'une zone de libre échange dont il serait le leader. Washington
pousse à la création du partenariat transpacifique TTP, regroupant plusieurs pays mais
excluant la Chine et la Russie, Pékin étant le fer de lance de la FTAAP, un projet moins
avancé mais plus vaste que le TTP.
THEME 2 - 2 : Le changement au Burkina Faso Accord sur une transition Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Mohammed Larbi Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida
Le Président de la transition, un civil, sera nommé par un collège électoral. Il ne pourra
pas venir d’un parti politique.
Les militaires burkinabés ont fait de la résistance en s’opposant aux ultimatums qui leur
étaient adressés depuis qu’ils se sont emparés du pouvoir, abandonné par le président Blaise
Compaoré. Il en est de même de l’opposition, qui a maintenu son effort de mobilisation en
empêchant le Président, aujourd’hui en fuite, de se maintenir au pouvoir après un
amendement de la Constitution — sans effet rétroactif tient-on à préciser — en prenant congé
des militaires, mais sans jamais renoncer à un retour à la légalité. Elle qui parlait de putsch et
rappelé à quel point la confiance manquait au sujet des militaires, a ainsi pris langue avec ces
derniers et convenu avec eux des termes d’une transition. Les deux parties sont ainsi tombées
d’accord, jeudi, sur les institutions qui en seront chargées, rendant possible une remise rapide
du pouvoir aux civils par les militaires. L’adoption de cette «charte de la transition» a eu lieu
en présence des 80 délégués. Un record, devrait-on dire, même s’il n’y a pas eu transfert du
pouvoir, ou encore un retour aux urnes comme le demandaient certaines capitales. Un peu
plus de deux semaines après la chute du président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27
ans de règne, les laborieuses tractations des derniers jours ont finalement porté leurs fruits.
«Ce travail ouvre de nouvelles perspectives à notre pays, surtout à la jeunesse», dont l’avenir
sera «protégé», s’est réjoui Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères et
ténor de l’opposition, qui s’est dit «comblé». Tout le monde s’en félicite, laissant croire que
quelque chose pourrait avoir changé en Afrique. Même les militaires qui ont réussi le
changement en douceur. Le Président de la transition, un civil, sera nommé par un collège
électoral. Il ne pourra pas venir d’un parti politique. Le président de l’Assemblée nommée
Conseil national de transition (CNT), une Chambre de 90 membres, sera également un civil,
ajoute-t-on de même source. L’armée, qui avait des prétentions sur ce poste, a cédé face aux
civils. Le Premier ministre, désigné par le Président, pourra être un civil ou un militaire, selon
les délégués. Il sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres. La présence d’un militaire
en tant que chef du gouvernement avait été envisagée dans la journée. «La question est de
savoir quelle serait la place de Zida dans l’architecture qui est en train de se mettre en place»,
expliquait un diplomate, pour qui le lieutenant-colonel «se verrait bien Premier ministre». Il
s’agit bien entendu du chef d’état-major qui a exercé le pouvoir depuis le changement
d’octobre dernier. Et maintenant, quelle est la feuille de route qui ramènera les militaires dans
les casernes et refermera cette page de l’histoire du Burkina Faso, car le temps presse ?
L’Union africaine a posé, le 3 novembre, un ultimatum qui expire ce lundi. De son côté, le
Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, jeudi, qu’il attendrait la formation d’un
gouvernement «reconnu internationalement» pour reprendre son aide. Du côté burkinabè, on
réclame du temps pour organiser la succession de Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire.
Les médiateurs africains «veulent aller directement aux élections, même dans six mois. Mais
pour nous, il ne s’agit pas seulement de cela», insiste un délégué de la société civile. On le
voit, tout est lié et un agenda important semble manquer dans l’accord de jeudi.
THEME 2 - 3 : Un Falcon 50 de la Marine nationale déployé en Pologne dans le cadre des mesures de réassurance de l’OTAN Source, journal ou site Internet : Lignes de défense
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Laurent Lagneau
Adressé par André Dulou
Après les Rafale et les Mirage 2000 de l’armée de l’Air, c’est au tour de la Marine nationale, et plus
précisément de la flottille 24F, de fournir des moyens aux mesures de réassurance décidées par
l’Otan après l’annexion de la Crimée par la Russie au profit des pays baltes et de la Pologne. En
effet, depuis le 2 novembre, un avion de surveillance et de patrouille maritime Falcon 50 a été
déployé à Gdynia Oksuwie (Pologne). Le compte-rendu de la DICoD, qui donne cette information,
précise que cet appareil participera à des missions de surveillance du trafic maritime en mer
Baltique. « Dès le début de la crise russo-ukrainienne, la France a pris toute sa part à ces mesures en
engageant des moyens militaires pour renforcer la surveillance et la défense des espaces aériens
roumain, polonais et des pays Baltes, assurer des missions de surveillance et de veille stratégique
depuis la mer Noire, renforcer certains états-majors de l’OTAN et intensifier la présence française
dans les forces maritimes permanentes de l’Alliance », rappelle le résumé de la conférence de presse
du ministère de la Défense. Mis en oeuvre par un équipage d’au moins 5 personnes (dont 2 pilotes),
le Falcon 50 est un tri-réacteur développé par Dassault Aviation. D’une autonomie de plus de 6h30
(ou de 6.300 km), il est notamment doté d’un radar Thales Ocean Master 100, d’une tourelle FLIR
Chlio et d’un système de transmission Inmarsat C. Par ailleurs, toujours dans le cadre des mesures
de réassurance, les vols d’E3F Awacs se poursuivent en Europe centrale. Deux missions ont ainsi
été réalisée les 7 et 13 novembre.
3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : L’Iran diffuse les images d’un vol de la copie du drone américain RQ-170 Sentinel Source, journal ou site Internet : Zone militaire
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Laurent Lagneau
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
En décembre 2011, et dans des conditions qui restent encore à établir, les forces américaines
perdaient le contrôle d’un drone furtif, le RQ-170 Sentinel, également appelé la « bête de
Kandahar » puisqu’il avait été photographié pour la première fois cette base de l’Otan
quelques mois plus tôt. Et cela avait contraint le Pentagone à communiquer à son sujet étant
donné que cet appareil était jusqu’alors « confidentiel ». Ce RQ-170 Sentinel ne fut pas perdu
pour tout le monde : tombé en Iran et disposant pas de système d’auto-destruction, les
gardiens de la Révolution (Pasdarans) le récupérèrent avant d’annoncer qu’ils allaient tenter
d’en faire une copie. Et il semblerait, d’après la rumeur, que l’appareil américain ait fortement
intéressé les ingénieurs chinois… En février 2013, le commandant des forces aérospatiales
des Pasdarans annonça que ses équipes étaient parvenues à « décoder » les informations
contenues dans le RQ-170 capture. « En l’interceptant, l’Iran a recueilli des documents secrets
des Etats-Unis. L’un de ces projets est la fabrication de ce drone par la rétro-ingénierie. Nous
avons, ensuite, commencé à identifier le drone. Nous le ferons voler, dès que nous le
pourrons, et nous présenterons, alors, des informations plus détaillées. La date est proche,
mais nous restons prudents », avait-il encore ajouté. Et comme les dernières productions
iraniennes en matière aéronautique ne sont pas toujours convaincantes (souvenez-vous du
Qaher 313), ce genre d’annonce ne pouvait susciter que des réserves. Cependant, à en juger
par les dernières informations en provenance de Téhéran, il semblerait bien que les ingénieurs
iraniens aient réussi leur coup… C’est à dire à faire voler une réplique du RQ-170 Sentinel.
Quant à savoir les capteurs que cette copie embarque et à connaître les matériaux qui ont été
utilisés pour la réaliser, c’est une autre paire de manches. En attendant, Téhéran a diffusé les
images du premier vol d’essais de cet appareil, dont les dimensions semblent réduites par
rapport à la version originale, qui a une envergure de 20 mètres. Selon le général Hajizadeh, le
prototype iranien est plus petit de 60%… Est-ce que cette proportion est respectée à en juger
par les images? Les séquences où l’on voit l’appareil sur une piste laisse perplexe, d’autant
plus que l’on a l’impression que les images ont été accélérées. Quant au moteur, il est difficile
de se faire une idée en écoutant la bande son. Quel type a été utilisé? Mystère. La seule chose
que l’on sait est qu’il a fallu en trouver un aux dimensions et aux performances adéquates.
« En vol, il semble avoir quelques oscillations en roulis autour de l’axe longitudinal dans
quelques-unes des séquences », a constaté un ingénieur aéronautique familier du RQ-170,
interrogé par le magazine National Interest. Pour ce dernier, l’appareil iranien ressemble plus
à un jouet télécommandé qu’à un vrai prototype. Un élément susceptible de susciter des
doutes est l’affirmation selon laquelle le drone iranien inspiré par le RQ-170 pourra effectuer
des missions de reconnaissance mais aussi des frappes au sol… Chose que l’appareil
américain n’est pas capable de faire (d’où sa désignation, RQ). Pour cela, il faudra travailler
sur une soute pour y placer les missiles. Et ce n’est pas aussi évident que cela a en l’air… Le
général Hajizadeh a affirmé que 4 exemplaires de ce drone allaient être mis en sercice d’ici le
20 mars prochain. Et « nous ne rendrons par le RQ-170 aux États-Unis puisque c’est un
trophée de guerre. Mais si les sanctions contre l’Iran sont levées, peut-être que nous
donnerons aux Américains le modèle iranien », a-t-il ironisé.
THEME 3 - 2 : Les sanctions économiques au regard de l’histoire Source, journal ou site Internet : l’Hebdo
Date : 13 novembre 2014
Auteur : Olivier Meuwly
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Les sanctions économiques semblent être devenues l’arme fatale que l’on se doit de
dégainer dès qu’un conflit éclate. A chaque fois, la même conviction hante les esprits :
l’adversaire désigné sera incapable de résister longtemps à la destruction progressive de son
économie que ne manquera pas de provoquer la rupture des relations commerciales avec le
reste du monde. Les puissances occidentales, tout particulièrement enclines à recourir à
l’arsenal financier pour s’épargner la nécessité d’envoyer des troupes sur le terrain, démarche
peu goûtée par leurs opinions publiques, y recourent évidemment avec insistance. Le journal
allemand Die Zeit publiait dans son édition du 23 octobre dernier un passionnant article
éclairant les méthodes hautement sophistiquées qu’emploient les services amércains pour
déstabiliser leurs ennemis. Ces « guerriers économiques » peuvent se targuer d’une série
impressionnante de succès, de l’Iran à la Russie où, dans ce dernier pays, leurs
opérations auraient causé la dramatique chute du rouble qui a été enregistrée. Il
n’empêche, comme le montre l’hedomadaire de Hambourg, tout puissants qu’ils puissent
être, ils ne détiennent pas tous les leviers et une conflit se joue sur plusieurs fronts. Un
bref regard rétrospectif ne peut qu’étayer ce verdict. Comme dans toute guerre menée à
distance, à travers l’économie ou la technologie, la décision ne pourra être emportée qu’avec
des hommes disputant à d’autres hommes des villes, des territoires, dont la valeur stratégique
possède un potentiel déterminant quant à l’issue du conflit. L’arme économique s’est même
rarement révélée décisive. Le choix de la sanction économique peut même se retourner
contre ceux qui décident de l’employer... Alors que l’on célèbre en grandes pompes et le
bicentenaire du Congrès de Vienne, qui réorganisa l’Europe postnapoléonienne, et le
centenaire du début de la Première Guerre mondiale, il convient de se rappeler que les guerres
commémorées en la circonstance recelèrent chacune un important volet de « guerre
économique », qui devait à chaque fois réduire les souffrances vécues sur les champs de
bataille et abréger des combats toujours indécis. Soucieux d’abattre une fois pour toutes la
menace anglaise, tant il savait Albion à la manœuvre de toutes les coalitions qui s’opposaient
à sa toute-puissance consacrée par la victoire d’Austerlitz, Napoléon entend, en 1806, saper
le fructueux commerce britannique en instaurant un hermétique blocus continental,
première épure de nos modernes sanctions économiques. Mais qu’advint-il en
définitive ? Napoléon, pour cimenter son contrôle sur les côtes susceptibles d’accueillir des
navires anglais, va s’embourber en Espagne avant de devoir conclure une alliance fragile avec
la Russie. En 1811, le tsar se retire abruptement du blocus, obligeant alors l’Empreur
des Français à se lancer dans une désastreuse campagne de Russie, prélude à sa chute,
malgré une résistance héroïque à Leipzig, puis à Waterloo. Wellington avait vaincu...
Scénario différent mais avec quelques similitudes troublantes un siècle plus tard. Dès le
début de la guerre, les Anglais décident de filtrer le commerce à destination du continent afin
d’affamer l’Allemagne. Si, techniquement, l’opération fut couronnée par une certain nombre
de succès, elle n’empêcha pas les puissances centrales de tenir... jusqu’en novembre 1918 ! Et
que de terribles batailles durent être endurées jusque-là... Durablement affaiblie sur le plan
économique depuis 1916, l’Allemagne n’avait pas plié comme l’espéraient ses
adversaires. Pire, sa grande offensive du printemps 1918 sur le front occidental avait
failli réussir ! L’attaque directe sur les populations civiles qu’incarne toute guerre
économique consolida au contraire les gouvernements visés, plus que jamais le seuls recours
pour des masses poussées à la misère. Se mit en place une logique que l’on retrouvera plus
tard dès lors que l’option économique est retenue. La pression exercée sur les civils par le
biais des sanctions économiques, paradoxalement, renforce les pouvoirs autocratiques,
ou présumés tels, au détriment de leur opposition. Ou du moins les préserve sur une durée
suffisamment longue pour montrer que leur chute possible ne résultera pas d’une
quelqulconque guerre économique. Rien d’étonnant à cela. Orwell, dans 1984, l’a bien
montré : les dictatures, ou les pouvoirs autocratiques, légitiment leur puissance notamment en
maintenant leurs « sujets » dans un état de guerre permament. Or que font le sanctions
économiques sinon, par l’appauvrissement réel qu’elles entraînent, prolonger une
situation qui s’apparente à une période de conflit ? Ces observations n’ont pas pour but de
juger de l’opportunité des sanctions économiques infligées à tel ou tel pays. Mais force est de
constater qu’elles atteignent rarement leur cible, du moins dans le délai que ceux qui les
ont décrétées avaient espéré. Même en Afrique du Sud, elles feront la preuve de leur effet
très relatif : ce sont les bouleversements géostratégiques survenu au lendemain de la chute du
Mur de Berlin qui vont précipiter le rapprochement entre de Klerk et Mandela, deux
personnalités hors du commun qui plus est. Il serait dès lors peut-être bon de soumettre le
principe des sanctions économiques à une certaine critique et d’éviter de psalmodier
leur évidence pour mieux apaiser notre bonne conscience : n’est-ce pas confortable de
croire que l’on peut faire la guerre sans soldats ?
THEME 3 - 3 : Poutine stocke de l’or et se prépare à la guerre économique Source, journal ou site Internet : economie Matin
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Charles Sannat
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Le cours de l'or a chuté de 7% depuis octobre 2014 et Vladimir Poutine
est en train d'en profiter.
Je vous livre la traduction par mes soins du dernier article du Telegraph fort intéressant
au sujet de l'accumulation de métal jaune par la Russie qui se prépare à la guerre
économique et à contrer la chute du rouble, sans oublier que, vraisemblablement, la
Russie se prépare aussi, hélas, à la guerre tout court.
« Selon le dernier rapport du Conseil mondial de l'or, la banque centrale de Russie a augmenté
ses réserves de lingots au troisième trimestre. La Russie a profité de la baisse des prix de l'or
pour renforcer les réserves d'or de sa banque centrale afin de se préparer à la possibilité d'une
guerre économique de longue haleine avec l'Occident. Les dernières recherches du World
Gold Council révèlent que le Kremlin a récupéré plus de 55 tonnes de métal précieux – bien
plus que toute autre nation – dans les trois derniers mois lorsque les prix ont commencé à
faiblir. Le gouvernement de Vladimir Poutine est donc en pleine thésaurisation de grandes
quantités d'or, et les stocks russes ont triplé pour atteindre près de 1 150 tonnes. Ces réserves
pourraient fournir au Kremlin la puissance de feu nécessaire pour essayer d'enrayer la forte
baisse du rouble. En effet, la monnaie de la Russie a fait l'objet d'intenses pressions depuis la
mise en place des sanctions américaines et européennes, sans oublier que la baisse des prix du
pétrole a commencé à nuire sérieusement à l'économie russe. Il ne faut pas oublier que les
revenus provenant de la vente de pétrole et de gaz représentent environ 45 % des recettes
budgétaires du gouvernement russe. Les plus gros acheteurs d'or après la Russie sont
d'autres pays de la Communauté des États indépendants, avec en tête le Kazakhstan. Au total,
les banques centrales du monde entier ont acheté 93 tonnes du métal précieux au troisième
trimestre, marquant ainsi le 15e trimestre consécutif d'achats nets. Dans son rapport, le World
Gold Council a déclaré qu'il y avait une combinaison de tensions géopolitiques et de
tentatives par les pays de diversifier leurs réserves au détriment du dollar américain. À la fin
de l'année, les banques centrales auront acquis 500 tonnes d'or au cours de la dernière période
d'achat, selon Alistair Hewitt, qui est à la tête du service d'information sur le marché au World
Gold Council. « Les banques centrales ont été constamment acheteuses d'or depuis 2009,
renforçant sensiblement leurs réserves » a déclaré M. Hewitt au Telegraph. Dans le cas de la
Russie, M. Hewitt a déclaré que les récentes augmentations de ses avoirs en or pourraient être
un signe de plus grand risque géopolitique ayant surgi depuis l'annexion russe de la Crimée
suscitant un conflit avec l'Ukraine et l'Occident. Dans l'ensemble, le World Gold Council a
déclaré que la demande mondiale d'or a diminué de 2 % d'une année sur l'autre à 929 tonnes
au troisième trimestre en raison des signes de réduction de ses achats par la Chine, l'un des
principaux marchés. D'ailleurs, la demande de bijoux au dernier trimestre (se terminant en
septembre) était en baisse de 39 % à 147 tonnes, matérialisant ainsi la faible confiance des
consommateurs chinois dans la deuxième plus grande économie du monde ! Toutefois, la
demande d'or en Inde a fortement rebondi depuis l'élection plus tôt cette année du Premier
ministre Narendra Modi. La demande de bijoux dans la démocratie la plus peuplée du monde
a augmenté de 60 % par rapport à la même époque l'année dernière à 183 tonnes au troisième
trimestre. Les prix de l'or ont chuté d'environ 7 % (en dollars) depuis octobre pour s'échanger
aux alentours de 1 160 dollars l'once et la classe d'actifs devrait afficher sa deuxième perte
annuelle consécutive. Le métal précieux a néanmoins rebondi après avoir atteint un plus bas
en quatre ans au début de la semaine mais le sentiment reste baissier malgré les dernières
prévisions du Conseil mondial de l'or. » Fin de l'article du Telegraph.
Conclusion
L'or baisse, il ne sert à rien comme tout le monde le sait et c'est une relique barbare, à ceci
près que les pays recherchant leur indépendance et voulant la préserver ou la développer sont
actuellement en train de profiter à plein des cours plutôt bas de l'or pour renforcer de façon
importante leurs réserves. L'or est le moyen ultime de paiement ou de stabilisation de la
valeur d'une monnaie. Je vous faisais part dans un article de la décision de la Banque centrale
russe de ne plus défendre coûte que coûte la valeur du rouble. Cela peut sembler une défaite
mais en réalité cela n'en est pas une. Au contraire. La Banque centrale russe va procéder à des
raids et des opérations commandos sur les marchés et viendra contrer les spéculateurs en les
prenant à contre-pied au moment où ils s'y attendent le moins. En réalité, la Banque centrale
russe vient d'introduire un aléa fort sur les marchés. Concernant les fondamentaux, il est exact
de constater que la demande est légèrement en baisse au niveau mondial. En cause : les achats
des consommateurs chinois en forte baisse, ce qui n'est une bonne nouvelle ni pour la
croissance chinoise, en réalité plus proche de 3 % que de 8 %, ni pour la croissance mondiale,
surtout que le froid revenant aux USA, on peut prévoir une récession au dernier trimestre...
Mais ce sera la faute du froid. Cependant, encore une fois, les banques centrales restent
acheteuses net d'or, ce qui est une excellente nouvelle. L'or va progressivement se remonétiser
et fera partie intégrante des discussions autour d'un nouveau système monétaire international.
Il profitera aussi bien des tensions géopolitiques qu'économiques puisque depuis 6 000 ans, il
reste l'assurance ultime aussi bien des nations que des patrimoines. Ne vous y trompez donc
pas. Quoi qu'il arrive, l'or est indispensable dans tous les patrimoines aujourd'hui. Encore une
fois, ne me demandez pas si l'or va monter ou baisser cette semaine et si vous devez le «
trader », ce n'est pas mon point de vue ni mon utilisation de l'or. J'ai toujours dit et expliqué
que l'or c'est l'assurance de vptre patrimoine financier en cas de sortie de l'euro de notre pays
ou d'explosion plus ou moins contrôlée de la monnaie unique, c'est votre assurance en cas de
faillite bancaire, c'est votre assurance en cas de faillite de l'État français ou de défaut de
paiement de l'État. Bref, l'or s'accumule surtout dans les phases de creux. Il s'achète
régulièrement, on moyenne son cours d'achat, on ne met pas tous ses œufs dans le même
panier. Il s'oublie dans un coin et on espère tous que surtout, surtout, qu'il ne nous servira pas
et que nous n'aurons pas à nous servir de notre assurance, mais je pense la même chose de
mon assurance incendie pour la maison... Je n'ai pas vraiment envie de savoir si je serai
remboursé !! Alors surtout, soyez sereins.
THEME 3 - 4 : Les Brics capables de résister à la crise économique mondiale (Poutine) Source, journal ou site Internet : RIA Novosti
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
© RIA Novosti. Mikhail Klimentyev
Les institutions financières des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)
permettront de stabiliser les marchés nationaux des capitaux pendant la crise économique
mondiale, a déclaré samedi à Brisbane, en Australie, le président russe Vladimir Poutine. "Les
BRICS œuvrent pour la création de leurs propres institutions financières, ils achèvent la mise
en place de la Banque de développement et de la réserve commune de devises conformément
à la décision prises au sommet de Fortaleza (...). Nous aurons ainsi des mécanismes communs
permettant de stabiliser nos marchés nationaux des capitaux en cas de crises globales", a
indiqué M.Poutine lors d'une rencontre des chefs d'Etat des BRICS organisée en marge du
sommet du G20. Il a rappelé que les ressources totales du fonds de devises étaient évaluées à
200 milliards de dollars. Selon lui, ces efforts offrent de nouvelles possibilités d'élargir la
coopération commerciale et d'investissement. Les BRICS intensifient leur coopération
industrielle et technologique, réalisent des projets énergétiques conjoints, collaborent dans la
production de minerais, l'agroalimentaire, les hautes technologies, la sécurité de l'information,
la santé publique, l'enseignement et la recherche scientifique.
4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie
THEME 4 - 1 : Commémoration de la Grande guerre : le ministère de la défense et la fédération française de football signent une convention de partenariat Source, journal ou site Internet : Dicod
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Communiqué de presse
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Noël Le Graët, président de la Fédération
Française de Football, ont officialisé ce soir le partenariat entre les deux institutions dans les
salons du Stade de la Route de Lorient à Rennes. Cette convention vise notamment, à
favoriser l’insertion professionnelle au sein des armées et de la gendarmerie nationale, de
joueuses et joueurs licenciés à la FFF et n’ayant pu accéder au statut de professionnel, mais
aussi à renforcer la coopération technique et scientifique entre les deux institutions,
développer l’arbitrage et soutenir la réinsertion par le sport des blessés militaires. Par ailleurs,
dans le cadre de la commémoration, par le football français, de la première guerre mondiale,
les joueurs, le staff et les dirigeants du football porteront le Bleuet de France en hommage aux
anciens combattants et aux blessés de guerre. Un jeu de maillots « collector » de l’Equipe de
France sera également mis aux enchères. Les fonds récoltés seront reversés au Bleuet de
France.
THEME 4 - 2 : Un régiment bien dans sa ville Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date :14 novembre 2014
Auteur : Victor Poulain
Adressé par André Dulou
Du 12 au 15 novembre, près de 700 militaires ont investi la ville d’Angers pour célébrer les
120 ans du 6e régiment du génie.
La volonté du régiment était de laisser de côté les traditionnelles « journées portes ouvertes »
pour aller à la rencontre de la population et lui présenter son travail. Franchissement sur
engins flottants, patrouilles, infiltration par les égouts, simulations d’incidents, parcours
commando… Toutes ces activités étaient organisées au cœur de la ville, pendant quatre jours.
Grâce à l’exercice ANGERS, ils sont nombreux à avoir pu découvrir les savoir-faire des
sapeurs du génie et une partie du matériel de l’armée de Terre, tout en échangeant avec les
soldats présents. Cette belle occasion de renforcer le lien armée-nation s’achèvera demain
soir, par une prise d’armes nocturne sur la Maine.
THEME 4 - 3 : La Croix rouge française fête ses 150 à bord du porte-avion Charles de Gaulle Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 14 novembre 2014
Auteur : marine nationale
Adressé par André Dulou
Le 7 novembre 2014, alors que la Croix Rouge française (CRF) fêtait ses 150 d’existence et
d’actions contre la précarité et l’isolement, notamment à travers l’organisation d’une soirée
caritative à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, le médecin général des armées Jean-
Marc Debonne, directeur central du Service de Santé des Armées (SSA) et Stéphane Mantion,
directeur général de la CRF, ont signé une convention-cadre dans le but de conforter leur
partenariat.
Cette coopération renforcée vise, notamment, à favoriser la constitution de la réserve
opérationnelle du SSA et du volontariat de la CRF, mais aussi optimiser la formation et
l’entraînement à la gestion des crises, ou enfin étudier les possibilités conjointes d’action
notamment lors de catastrophes naturelles.
THEME 4 - 3 : l’armée de l’air clôture les célébrations de ses 80ans en musique Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 13 novembre 2014
Auteur : armée de l’air/ LTN Alexandra Lesur-Tambute
Adressé par André Dulou
Mardi 11 novembre 2014, l’armée de l’air a clôturé l’année de ses 80 printemps autour d’un
concert dans le célèbre théâtre des Champs-Élysées, à Paris. Sous la présidence du général
Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la Musique de l’air a déroulé
une suite de pièces autour du thème de la troisième dimension.
Un hommage aux aviateurs
Ce concert, le CEMAA a souhaité l’adresser tant aux glorieux anciens qu’à tous les aviateurs
engagés en opérations, sans oublier nos regrettés défunts morts au combat, l’adjudant Thomas
Dupuy et le caporal-chef Thomas Guillebault. « Ce concert leur est dédié ainsi qu’à leurs
proches », a précisé le général Mercier. Cet événement était d’ailleurs à but caritatif en
soutien de la fondation des œuvres sociales de l’air et de nos blessés. « Il s’agit de rester
solidaire face aux malheurs qui peuvent frapper les aviateurs », a ajouté le CEMAA. Sans
oublier d’y associer l’association des ailes brisées, fortement impliqué dans la réussite de cet
événement.
Une date symbolique pour une année extraordinaire
Quoi de plus emblématique pour l’armée de l’air que d’organiser ce gala le 11 novembre. "Il
faut dire que le jour, le mois et l'année sont riches en symboles : date de l’armistice, année du
centenaire de la Grande guerre et 80 ans de l’armée de l’air, a précisé le général Mercier
avant de poursuivre : les célébrations qui ont lieu cette année commémorent la création d’un
institution née il y a 80 ans mais qui ne fait pas l’âge de ses artères car c’est il y a cent ans
qu’est vraiment apparue l’aviation militaire et l’aviation tout court, d’ailleurs ». L’armée de
l’air n’a donc pas oublié d’associer les centenaires des premières missions aériennes aux
festivités de ses 80 ans dont le concert représente le point d’orgue. Des évènements et des
cérémonies ont en effet été organisés tout au long de l’année, tel que les 50 ans des forces
aériennes stratégiques, autour des valeurs communes et de l’identité qui forgent les aviateurs.
Des invités prestigieux « aviateur » le temps d’une soirée
Aussi, l’ensemble du concert de la Musique de l’air a fait la part belle à l’univers aérien. Pour
l’accompagner, des invités prestigieux ont bien voulu se prêter au jeu de l’exercice. Vanina
Santoni, chanteuse lyrique a divinement interprété « Over the Rainbow », pour littéralement
nous transporter au-dessus de l’arc-en-ciel. Un autre artiste, le baryton et néanmoins stentor
Sébastien Lemoine, a également transporté le public. Dans une deuxième partie de soirée
consacrée quant à elle à l’exploration spatiale, c’est le célèbre pianiste Jean-François Zygel
qui a bien voulu voyager avec l’orchestre d’harmonie dirigé par le chef de la Musique de l’air,
le colonel Claude Kesmaecker. Comme l’avait annoncé le général Mercier en préambule : ce
soir-là, il y avait bien « de la musique dans l’air ». Une soirée dans les étoiles qui clôture
comme il se doit l’anniversaire de l’armée de l’air.
5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : L’Italie envoie 4 avions Tornado pour les opérations anti-Daesh en Irak Source, journal ou site Internet : Zone militaire
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Laurent Lagneau
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
En septembre, l’Italie avait envoyé des armes aux combattants du Kurdistan irakien
(Peshmergas), aux prises avec les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh). Le mois
dernier, Rome a annoncé sa participation à la coalition anti-Daesh emmenée par les États-
Unis , avec l’envoi de 280 conseillers militaires, de deux avions ravitailleurs KC-767 et de
deux drones Predator pour des missions de reconnaissance et de surveillance. Le 14
novembre, dans une lettre adressée au Parlement, Roberta Pinotti, le ministre italien de la
Défense, a annoncé que la participation de Rome allait être renforcée par l’envoi de 4
chasseurs bombardiers Tornado. Ces appareils, mis en oeuvre par un détachement de 135
militaires, rejoindront prochainement la base Ahmed al-Jaber, au Koweït. Contrairement aux
autres partenaires européens de la coalition anti-Daesh, les Tornado italiens n’auront pas à
effectuer de frappes : ils seront seulement sollicités pour des missions de reconnaissance. Par
ailleurs, le 14 novembre, au cours d’une reconnaissance armée dans la régionde Kirkouk, une
patrouille de 2 Rafale est intervenue au profit des forces irakiennes en larguant plusieurs
bombes guidées laser (des GBU-12) sur des positions jihadistes. Un bunker, du matériel et un
poste de combat ont été détruits.
THEME 5 - 2 : L'Algérie envoie des soldats sur sa frontière méridionale
Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Walid Ramzi Adressé par Jean-François Mazaleyrat
L'Algérie porte désormais son attention sur ses frontières méridionales. Le risque croissant
d'incursions de la part des trafiquants ainsi que des terroristes de l'Etat islamique (EIIL), du
MUJAO et d'autres groupes a suscité ce regain d'attention pour les frontières avec le Niger et
le Mali. Ces derniers mois, l'Algérie avait renforcé sa présence sécuritaire le long des
frontières avec la Libye et la Tunisie, en envoyant au moins trois mille soldats
supplémentaires dans ses provinces orientales.
[AFP/Pascal Guyot] Des soldats maliens arrêtent plusieurs suspects après un attentat suicide
en février dernier. L'Algérie renforce sa sécurité le long de sa frontière commune avec ce pays
pour empêcher toute incursion terroriste.
Mais le dernier déploiement en date a eu lieu dans la province de l'Adrar, proche du Mali.
Les autorités militaires ont en effet décidé d'envoyer 4 500 membres des forces d'opérations
spéciales et de l'infanterie pour repousser toute tentative d'infiltration à Bordj Badji Mokhtar.
Le commandement a également fait appel à 218 pisteurs bédouins et touaregs pour aider les
unités chargées d'assurer la protection des quelque 1 800 kilomètres de la frontière sud avec le
Mali et le Niger, dans les provinces de Tamanrasset et de l'Adrar. A quoi viennent s'ajouter
des survols de nuit de l'aviation pour repérer les mouvements suspects des terroristes. Cette
décision a été prise après que le commandement militaire ait reçu un rapport faisant état d'une
hausse alarmante des crimes liés au terrorisme. Ce rapport mentionne des réseaux
internationaux violents engagés dans les trafics d'armes et de personnes le long de la frontière
malienne, ainsi que dans les provinces de Tamanrasset et d'Illizi. Les forces armées
stationnées aux frontières ont récemment fait avorter plusieurs tentatives d'infiltration par des
terroristes. La dernière opération en date, lancée samedi 8 novembre, visait Ouhli
Abdurrahman, alias Abou Alqama al-Nidjiri, l'un des chefs d'al-Qaida au Mghreb islamique
(AQMI). Lors de cette opération à Bordj Badji Mokhtar, les soldats de l'ANP ont abattu
plusieurs terroristes. Des dizaines d'autres ont été neutralisés ces derniers mois. Les mesures
de sécurité mises en place aux frontières interviennent au lendemain d'alertes sur de possibles
infiltrations d'éléments favorables à l'Etat islamique (EIIL) en Algérie. Plusieurs arrestations
récentes suggèrent que la menace pourrait venir de n'importe où. Les autorités algériennes ont
en effet récemment démantelé une cellule forte de quinze membres qui recrutait des
combattants pour les groupes terroristes opérant en Algérie et à l'extérieur. Interpol a mis en
garde l'Algérie, l'incitant à rester sur le qui-vive concernant des présumés combattants de
l'EIIL susceptibles de franchir les frontières internationales, a fait savoir le quotidien El
Khabar. Des estimations non officielles indiquent que deux cents Algériens auraient rejoint
les rangs de l'EIIL. Les chiffres officiels parlent, eux, de quatre-vingts. Mais selon un
responsable militaire, l'Algérie a pris toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute
infiltration par l'EIIL. "Les frontières sud et est de l'Algérie sont sécurisées", a expliqué le
général de brigade Mohamed Saleh Asrik, membre de l'état-major du commandement de
l'ANP.
THEME 5 - 3 : La mobilisation contre l’EI doit être globale, assure un porte-parole US Source, journal ou site Internet : l’Orient le Jour
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Jeanine Jalkh
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Le directeur régional du Media hub, basé à Dubaï, et porte-parole en langue arabe du
département d'État US, Joshua Baker. Photo tirée de son compte Twitter.
« Les armes ne sauraient à elles seules infliger une défaite au terrorisme ».
« Les États-Unis n'ont pas une baguette magique pour résoudre tous les problèmes de la
région, dont le règlement réside en grande partie aux mains des partenaires locaux appelés à
œuvrer en vue de la stabilité et de la prospérité de leur pays. » C'est par ces propos que le
directeur régional du Media hub, basé à Dubaï, et porte-parole en langue arabe du
département d'État US, Joshua Baker, résume la situation au Proche-Orient, à l'ère de la
menace que fait peser l'État islamique dans la région. Invité par l'ambassade des États-Unis
pour parler des efforts parrainés par les Américains en collaboration avec leurs alliés pour
contrer les défis qui pèsent sur la région, le diplomate a effectué un tour d'horizon pour
expliquer la stratégie de Washington face à l'EI, dans une tentative d'évaluer ses effets sur le
terrain. Lors d'un jeu de questions réponses avec les journalistes, M. Baker a insisté à plus
d'une reprise sur l'idée que la stratégie mise en place est « globale », multilatérale, impliquant
plusieurs partenaires. Elle ne consiste pas uniquement dans des opérations de frappes visant
l'EI. Elle s'inscrit sans aucun doute dans le long terme, la victoire contre Daech n'étant pas
prévisible dans un proche avenir. « Pour la première fois, nous avons une coalition
internationale regroupant 60 États dans le cadre d'une coopération qui porte sur cinq
niveaux », dit-il. « L'un des cinq types d'efforts que nous déployons dans le cadre de notre
stratégie est de combattre Daech dans l'espace virtuel », affirme-t-il, en évoquant la création
d'un modèle-cadre habilitant tous les membres de la coalition internationale à s'engager dans
cette lutte impliquant les médias sociaux. Les opérations militaires ont certes pour objectif
d'imposer à l'EI une défaite sur le champ de guerre, mais plusieurs mesures de nature
législative sont prises en parallèle dans le but de lui ôter ses supports financiers et d'assécher
les sources de recrutement « Nous déployons également des efforts pour remporter une
victoire contre les idées (promues par le groupe islamiste) », ajoute le diplomate qui assure
toutefois que l'idéologie de Daech ne trouve heureusement pas d'ancrage parmi les
populations de la région. « Ce qu'il faut savoir, c'est que ces efforts ne sont pas uniquement
requis de la part des gouvernements impliqués, mais nécessitent l'implication de la société
civile, des ONG, ainsi que de la majorité des populations de la région », dit-il, citant l'exemple
donné par des groupes actifs sur les médias sociaux tels que « Kharabeesh », « Not in my
name », etc. Combien de temps prendra la lutte contre l'EI avant de parvenir à lui infliger une
défaite ? « Il faut savoir que cette stratégie diffère totalement de toutes celles qui ont précédé,
en 1990 ou encore en 2003. » Selon lui, il n'est pas possible de remporter cette bataille « de
l'extérieur » même si les États-Unis ont sans aucun doute les capacités en termes de moyens
militaires aériens ou de renseignements. « C'est pour cela que Washington a fait savoir qu'il
n'y aura aucune participation de troupes américaines au sol, que ce soit en Syrie ou en Irak.
Les États-Unis, ajoute le diplomate, comptent sur les peshmergas, les tribus sunnites et
l'opposition modérée en Syrie. Ils comptent également sur les gouvernements de la région et
les pays environnants, et non sur les soldats américains qui ne seront jamais envoyés sur le
terrain », assure-t-il. « Nous avons réalisé qu'il y a beaucoup de défis liés à toute sorte
d'ingérence dans la région. C'est pour cela que cette stratégie diffère de toute stratégie utilisée
par le passé », ajoute M. Baker. Cette bataille dans son aspect global, dit-il, « prendra
beaucoup de temps ». À maintes reprises, le diplomate rappelle que la mission de la coalition
internationale consiste en deux volets : démanteler l'EI, pour ensuite lui porter un coup et lui
imposer une défaite. En Irak tout d'abord, pour pouvoir rétablir la stabilité dans ce pays avant
de paver la voie à une solution politique en Syrie. M. Baker reprend l'historique de
l'engagement des États-Unis en Irak pour tenter d'expliquer la position actuelle de
l'administration US. « Le président Obama était au départ convaincu qu'il ne fallait pas
intervenir militairement dans la région, car selon lui cela ne peut en aucun cas aider à trouver
une solution politique en Syrie. Mais les choses ont changé lorsque Mossoul est tombé, et que
la menace de Daech a commencé par peser sur Bagdad et Erbil », dit-il. À une question sur
l'inutilité des frappes militaires, il répond : « Je ne suis pas d'accord sur le fait que les
opérations militaires n'aident pas. Nous pouvons citer plusieurs exemples où elles ont
empêché l'avancée de l'EI, notamment à Kobané, Sinjar, Amerli », dit-il. L'armée irakienne
est-elle pour autant capable de faire face à l'EI ? « Le président Obama a envoyé 50 soldats en
Irak pour évaluer la situation. Le général Dempsey a affirmé hier (jeudi) qu'une partie de
l'armée irakienne était effectivement incapable de combattre l'État islamique. Mais en même
temps, il a relevé l'existence de brigades qui en sont capables. Les États-Unis vont tabler sur
celles-ci et aider à leur entraînement, en leur fournissant conseils et équipements », une tâche
que partageront également les États partenaires dans la coalition. Prié de dire si le président
Obama n'a pas tardé à mettre en place une stratégie pour combattre l'EI, le diplomate affirme
que Washington n'avait pas du tout anticipé le comportement de l'armée irakienne lorsque les
jihadistes ont avancé sur Mossoul, dont la chute a été surprenante pour de nombreux
responsables américains. « Quant à savoir si les services de renseignements US savaient à
l'avance que l'État islamique constituait une menace, la réponse est oui bien sûr », dit-il. Et M.
Baker de s'interroger : « Les États-Unis sont-ils capables de résoudre tous les problèmes du
Proche-Orient ? » « Je rappelle que ces problèmes sont issus de la région. Ils ont été causés
par des acteurs locaux à cause des politiques erronées des gouvernements en place qui ont fait
faillite. » Il rappelle que l'administration actuelle a essayé à travers l'Onu à trois reprises de
résoudre le problème syrien sans y parvenir. « Le président Obama ne voulait pas revenir en
Irak », ajoute-t-il. C'est lorsqu'il y a eu une véritable menace sur la sécurité de l'Irak et de la
région qu'il a été contraint à s'engager de nouveau », explique encore le diplomate. La partie
la plus difficile reste, selon lui, la guerre syrienne, d'autant que les États-Unis n'ont pas d'alliés
fiables, en présence d'une opposition disparate. Joshua Baker a enfin démenti toutes les
rumeurs au sujet d'un « marché » quelconque qui pourrait être conclu entre Washington et
Téhéran dans le cadre des négociations sur le dossier nucléaire, reconnaissant toutefois que
des tractations pourraient avoir lieu entre les deux parties sur la situation régionale en tant que
telle.
THEME 5 - 4 : Ukraine : un plan de retrait des troupes adopté (OSCE) Source, journal ou site Internet : RIA Novosti
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
© AP/ Dmitry Lovetsky
Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des
forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale
d'observation l'OSCE (SMM). "Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la
coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif
des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport. Selon SMM, les
représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire
autoproclamée de Donetsk (DNR). "La première version du plan comprend trois phases: arrêt
des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de
la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le
rapport. Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte
qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs
mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées
de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie
et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en
neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.
6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Au Tibet, sous l’œil de Pékin Source, journal ou site Internet : Le Temps
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Fr2déric Koller
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Une caméra de sécurité sous le Palais du Potala à Lhassa, la capitale du Tibet. (Keystone)
Le Tibet est interdit aux journalistes. En de très rares occasions, les autorités chinoises
invitent un petit groupe de journalistes pour montrer la modernisation de la région
autonome et faire pièce au discours du dalaï-lama. Fin septembre, «Le Temps» était de
la partie pour un mini-périple de cinq jours sous bonne escorte. Reportage
Dans les avenues de Lhassa règne une agréable douceur de vivre. C’est vert, c’est calme. Est-
ce parce que les motocycles sont tous électriques? C’est propre, c’est ordré. Est-ce pour cela
que, année après année, Lhassa est désignée comme «la ville la plus heureuse» du pays par la
télévision centrale chinoise? Les enseignes de luxe, vides, côtoient les pharmacies, les
échoppes touristiques les bâtiments administratifs. A 3600 mètres d’altitude, sous le ciel bleu
qui couve le chef-lieu de la région autonome du Tibet (RAT), tout est résolument tranquille.
«La dernière immolation remonte à plus d’un an, indique un commerçant. C’était devant le
temple du Jokhang, un moine venu d’Inde.» Mais depuis, plus rien. «Même une bagarre est
impossible, poursuit l’homme débarqué de Xi’an, au nord du pays, après qu’un copain lui a
dit qu’on gagnait mieux sa vie ici. C’est la ville la plus sûre du monde.» Et si c’est le cas,
ajoute-t-il, c’est parce qu’elle est la plus armée: «Vous ne les voyez pas, les soldats sont dans
leurs casernes. Mais il y a plus de militaires que d’habitants.»
Le 14 mars 2008, Lhassa était le théâtre d’affrontements entre la police et des manifestants
tibétains dénonçant l’emprise grandissante de Pékin. Des échoppes tenues par des Chinois
avaient alors été incendiées et le bilan officiel fait état de 19 morts, tués par les émeutiers. De
sources tibétaines, on évoque un nombre de victimes tibétaines bien plus élevé, tuées par la
police. Depuis 2009, les territoires tibétains connaissent par ailleurs une vague d’immolations.
Ceux qui ont laissé un message affirment agir pour la liberté ou demandent le retour du dalaï-
lama, le chef spirituel des Tibétains réfugié en Inde depuis 1959. Dans les avenues de Lhassa,
en observant un peu plus attentivement, on aperçoit des caméras de surveillance à tous les
carrefours. Certaines rues, dans la vieille ville rénovée, sont ponctuées à chacune de leurs
extrémités par des guérites de police. Les lieux de rassemblement touristique sont filtrés par
des détecteurs de métaux. Les temples ont chacun leur petit poste de police intégré. Autour du
Jokhang, haut lieu du bouddhisme, des hommes en civil coiffés d’un chapeau de feutre
scrutent depuis les toits la circumambulation de la foule. Bien que ce ne soit pas indiqué sur
les plans, une partie des casernes militaires de Lhassa est située côté sud de la rue Jiangsu, en
bordure de la rivière Kyi, un affluent du Brahmapoutre. Dans son prolongement, rue de la
Perle d’or, il y a le siège des autorités de la RAT. C’est là que reçoit Bianba Zhaxi, le vice-
président du gouvernement. «A Lhassa, vous pouvez apprécier l’atmosphère d’harmonie et de
liberté», explique-t-il à l’adresse des quatre journalistes suisses et autrichiens alignés pour
l’occasion. En face, sur de grands fauteuils, une douzaine d’officiels prennent des notes.
Bianba Zhaxi, un Tibétain qui se présente comme fils de paysan, formule trois
«recommandations», «pour bien comprendre ce qu’est le Tibet d’aujourd’hui». La RAT, dit-
il, a réalisé en cinquante ans, ce qui a nécessité mille ans en Europe, à savoir le passage d’une
«société féodale et esclavagiste» à un monde moderne; cette transformation n’a été rendue
possible que par «la force des directives éclairées du grandiose système communiste»; le
développement du Tibet, enfin, profite à l’ensemble des Tibétains, des Chinois, et de
l’humanité. «Notez. J’ai confiance, soyez objectifs.» Au terme de ce monologue, le vice-
président constate qu’il n’est plus en mesure de prendre des questions: «C’est l’heure de
passer à table.»
Le Tibet n’est pas ouvert aux journalistes, sauf sur invitations, en petit groupe. Elles sont très
rares. Alors quand l’ambassade de Chine nous contacte pour participer cet automne à un
périple de cinq jours, il n’y a pas d’hésitation à avoir, même si le programme ne sera livré
qu’à la veille du départ. A Berne, un diplomate prévient: il ne faudra pas prêter oreille aux
«rumeurs» et aucune interview ne devra être entreprise en dehors du programme. A Lhassa,
les officiels répéteront qu’il n’y a «aucune entrave» à notre travail et que nous sommes libres
de sortir de l’hôtel. Pour autant que le programme le permette. De Lhassa à Shigatse, en
passant par Gyatse et des cols à 5000 mètres d’altitude, un constat s’impose: partout, les
routes sont désormais presque aussi belles qu’en Suisse. Les pylônes électriques envahissent
le paysage jusqu’aux vallées reculées, l’eau courante abreuve la plupart des ménages urbains.
Et puis il y a cette nouvelle ligne de chemin de fer qui serpente, entre ponts et tunnels, à plus
de 4000 mètres, le long du Brahmapoutre de Lhassa et Shigatse. C’est le dernier exploit des
ingénieurs du rail chinois. Bientôt le train ira jusqu’à la frontière népalaise. Ce Tibet
ressemble aux affiches de propagande des années 1950 qui promettaient une Chine nouvelle,
électrifiée, traversée d’ouvrages d’art spectaculaires, de trains, d’avions et de camions. On y
est. Pour ceux qui ont connu les chemins de terre du Tibet des années 1980, lors de cette
courte période d’ouverture et de détente, le contraste est saisissant. A Lhassa, les autorités
donnent à voir la nouvelle université, «la plus haute du monde», comprenant 14 facultés, dont
une de droit, et 10 000 étudiants dont 70% de Tibétains, ainsi que le Musée du Tibet – un
Tibet qui se limite à la région autonome, à l’exclusion des autres territoires tibétains rattachés
à d’autres provinces chinoises. A Gyatse, la visite se poursuit par la demeure d’un aristocrate
de l’«ancien Tibet», proche du dalaï-lama, ayant fui en Inde et qui mourra en Suisse. Sa
collection de montres suisses – un goût que partagent les cadres du Parti communiste
aujourd’hui – met en évidence sa débauche de luxure, explique un guide, alors que ses serfs
croupissaient dans des cellules de 2 m2. Dans cette même ville, aussi calme que Lhassa, le
secrétaire du parti fait visiter un projet pilote d’agriculture: à 4000 mètres d’altitude, sous
serres, on cultive des fleurs, des champignons et des légumes grâce à des systèmes
d’irrigation importés des Pays-Bas et financés par la ville de Shanghai. A Shigatse, le chef de
la cellule du Parti communiste du temple Tashilhunpo, accompagné d’un moine, supervise la
visite du siège du panchen-lama, numéro deux de la hiérarchie du lamaïsme dont la dernière
réincarnation fait l’objet d’une dispute entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil.
Manque de chance, le saint homme donnait un prêche public une heure avant notre arrivée. Il
ne sera pas possible de le rencontrer. «Il est très occupé», note le moine. «Il se repose»,
précise le responsable du parti. S’ensuit la visite d’une communauté urbaine modèle ainsi que
d’une famille modèle productrice d’alcool à 56 degrés s’étant vu attribuer le titre de «Famille
des cinq bonnes civilités» – ce qui doit se comprendre comme la marque d’un attachement
particulier à l’unité nationale. Sur la route du retour vers Lhassa, enfin, la petite troupe fait un
détour par une zone de protection écologique qui consiste en un vaste projet de reboisement
financé par plusieurs villes chinoises. Le Tibet est l’une des régions les plus exposées aux
effets du réchauffement climatique. En chemin, on observe l’avancée du désert avec des
dunes grignotant le flanc des montagnes à 5000 mètres. Pour stopper les tempêtes de sable, on
plante des peupliers. Ce Tibet-là est résolument tourné vers l’avenir, ancré dans une Chine
modernisatrice. Mais qu’en pensent les Tibétains? A l’Université de Lhassa, un professeur
tibétain, flanqué du vice-recteur, un Chinois, explique que les thèses «séparatistes» du dalaï-
lama ne sont pas les bienvenues parmi la population. «Promenez-vous et demandez aux
gens.» Exercice difficile qui demande de ne pas parler en public. Plusieurs tentatives
avorteront à l’apparition d’un homme vêtu d’un blouson de cuir dans tel temple alors que l’on
s’entretient avec un moine ou d’un officiel qui s’interpose quand on esquisse une conversation
avec un paysan.
Le passeport à croix blanche aide pourtant à délier les langues.
Les Tibétains connaissent la Suisse: «J’ai un cousin à Zurich»; «J’ai un oncle dans la région
de Lausanne»; «Il y a beaucoup de Tibétains en Suisse»; «Le dalaï-lama va souvent en
Suisse.» Lorsqu’on évoque le dalaï-lama, ces interlocuteurs hors circuit officiel mettent la
main sur le cœur et ajoutent: «99% des Tibétains pensent comme moi.» Un jeune homme
explique que, sous le calme apparent, les tensions sont toujours vives. Il voudrait quitter la
Chine, mais les autorités ne délivrent plus de passeport et l’Inde, après le Népal, a bouclé sa
frontière. A Pékin, la conclusion de cette visite s’organise autour d’un repas offert par le chef
du 7e bureau du Département de l’information du Conseil d’Etat, Lu Guangjing. C’est la voix
du gouvernement central sur le Tibet et les droits de l’homme. «Les médias occidentaux sont
trop influencés par l’opinion du dalaï-lama. Nous espérons qu’ils pourront à l’avenir rendre
compte objectivement de la situation du Tibet, y compris en Suisse.» Voilà, enfin,
l’explication de ce voyage. L’évocation d’une reprise du dialogue entre Pékin et le dalaï-lama
de même que l’éventualité d’une visite de ce dernier en Chine débouchent sur une diatribe
contre le chef spirituel des Tibétains accusé de vouloir diviser le pays quand bien même celui-
ci parle depuis vingt-cinq ans d’une autonomie renforcée et non plus d’indépendance. «C’est
un homme dangereux. Je n’arriverai peut-être pas à vous convaincre, constate l’officiel, mais
soyez certain que vous ne me ferez pas changer d’avis.» Une dernière question: pourquoi ne
pas laisser les journalistes faire leur travail librement au Tibet comme dans le reste de la
Chine? «Nous avons essayé dans le passé, soupire Lu Guangjing. Le résultat a été
désespérant. Le Tibet, c’est très compliqué.» Cette même semaine, Lhamo Tashi, 22 ans,
étudiant originaire du village de Drukdo, s’immolait devant le poste de police de Hezuo, gros
bourg de la province du Gansu. «Il l’a fait pour la liberté du Tibet», a indiqué sous couvert
d’anonymat un Tibétain à une radio américaine. Il est le 138e Tibétain à se suicider par le feu.
THEME 6 - 2 : Chine: une prime de 60000 euros pour dénoncer les «terroristes» Source, journal ou site Internet : RFI
Date : &( novembre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Un barrage de police dans la province du Xinjiang, où les autonomistes ouïghours sont
régulièrement accusés d'attentats.AFP PHOTO / PHILIPPE LOPEZ
La police de la ville de Foshan, dans le sud de la Chine, a annoncé qu'elle offrirait
jusqu’à 60 000 euros à toute personne susceptible de donner des informations sur des
« activités terroristes suspectes ». L’annonce intervient après une attaque qui a fait 22
morts le mois dernier dans l’ouest du pays. Officiellement, il s’agit d’un « appel à la
vigilance » des citoyens de Foshan. Dans les faits, la police de la ville s’apprête à
récompenser contre de l’argent toute information sur de présumés terroristes. Selon la radio
nationale chinoise, le bureau de la sécurité publique pourra être contacté par téléphone, par
courrier ou par e-mail. Une échelle des récompenses allant de 20 000 à 500 000 yuans (soit de
2500 à 60 000 euros) a été établie en fonction de la pertinence des informations.
36 millions d'euros
Ce n’est pas la première fois que ce genre de primes est proposé par les autorités chinoises.
Mais jusqu’à présent, ce système était surtout cantonné au Xinjiang, la région autonome
musulmane de l’ouest de la Chine. L’été dernier, l’agence Chine Nouvelle a ainsi annoncé
l’ouverture d’un budget de 300 millions de yuans (36 millions d’euros) pour récompenser les
résidents du Xinjiang qui contribuent à la « chasse aux terroristes ». Sont visés ceux que
Pékin qualifie de « séparatistes » : les autonomistes ouïghours – ou présumés tels – accusés
d’attentats au Xinjiang, mais aussi d’attaques au couteau dans plusieurs gares du pays (dont
celle de Kunming, la capitale de la province du Yunnan, ou celle de Canton en mai dernier).
Cette annonce de la police de Foshan, ville voisine de la capitale du Guangdong, intervient
deux jours après la condamnation à la prison de 22 émeutiers ouïghours accusés de perturber
l’ordre public, de viol ou de prédication illégale.
THEME 6 - 3 : Les jihadistes marocains tentés par l'Etat islamique Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Mawasi Lahcen
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les Marocains se sont longtemps sentis à l'abri des violences jihadistes dans les pays voisins,
mais l'arrivée de l'Etat islamique (EIIL) les pousse à ressentir les risques de violence dans leur
pays, plus encore qu'ils ne l'auraient imaginé. Par suite de la récente conversion des jihadistes
expatriés aux thèses de l'EIIL, les observateurs s'attendent à un changement qualitatif de
l'activité terroriste au Maroc. Dans un revirement qui en a surpris plus d'un, les leaders
marocains des groupes jihadistes en Syrie ont récemment déclaré leur allégeance au groupe,
alors que jusqu'à présent, ils avaient affiché une parfaite neutralité concernant la lutte entre al-
Qaida en Syrie (Jabhat al-Nusra) et l'Etat islamique.
[File] Des combattants de l'EIIL à Diyala posent pour une photo publiée sur des sites web
jihadistes le 1er novembre 2013.
[File] C'est par un tweet sibyllin publié en juillet dernier que le cheikh salafiste marocain
Omar Haddouchi (au centre) a infligé une gifle au leader de l'Etat islamique Abu Bakr al-
Baghdadi.
Les analystes s'attendent maintenant à ce que ce changement d'attitude des Marocains
combattant à l'étranger pousse le mouvement de la Salafia Jihadia au Maroc à tomber dans les
bras de l'EIIL, le rendant ainsi plus violent et sanglant. Les leaders religieux radicaux les plus
connus dans le pays ont jusqu'à présent rejeté le "califat" auto-proclamé de l'Etat islamique.
Mohamed Abdelouahab Rafiki (alias Abou Hafs) a critiqué la violence, tandis qu'un autre
imam radical marocain, Omar Haddouchi, a condamné le fait de s'associer avec "un inconnu
sur une terre inconnue". Mais selon Cheikh Mohamed Fizazi, il reste encore aux salafistes
marocains à choisir une idéologie commune sous la bannière de laquelle ils puissent se
regrouper. "Le salafisme au Maroc revêt différentes formes. Leur seul problème est qu'ils ne
suivent pas une seule école de pensée ou une seule voie", avait expliqué l'ancien leader du
mouvement salafiste jihadiste marocain à Magharebia en juillet dernier. Mais aujourd'hui, ils
sont nombreux à s'unir en Syrie. Depuis la mi-octobre, plusieurs groupes opérant en Syrie au
sein de Jabhat Ansar al-Din ont annoncé leur adhésion à l'EIIL. Un ralliement qui concerne
entre autres le groupe jihadiste inspiré par al-Qaida Sham al-Islam, dont le fondateur
marocain Brahim Benchekroune a été tué en avril dernier en Syrie. Le 8 novembre, Salman
Arjani a déclaré qu'il se rendait à Raqqa en compagnie d'une centaine de combattants pour
prêter allégeance à l'organisation d'Abu Bakr al-Baghdadi. Arjani, de nationalité saoudienne,
est considéré comme le cerveau idéologique à l'origine du mouvement Sham al-Islam.
Quelques jours plus tôt, le Marocain Jawad Achraf, alias Abu Anas al-Andalusi, avait lui
aussi annoncé qu'il rejoignait l'EIIL, un ralliement fait en compagnie de plusieurs émirs alliés
au groupe jihadiste marocain. Or, ces dirigeants avaient compté aux rangs des détracteurs les
plus sévères de l'Etat islamique. Le changement d'attitude de ces personnalités devrait avoir
un écho important au Maroc. Selon le politologue Abdellah Rami, le serment d'allégeance des
chefs des combattants marocains en Syrie divisera les éléments salafistes jihadistes au Maroc,
entre ceux qui sont favorables à l'EIIL et à al-Baghdadi, et ceux qui restent fidèles à al-Qaida
Central et à Ayman al-Zawahiri. "La déclaration d'allégeance à l'organisation d'al-Baghdadi
par les leaders idéologiques et de terrain en Syrie aura un fort impact au Maroc", explique-t-il.
"Elle conduira à la mise à l'écart de leaders locaux comme Omar Haddouchi et d'autres",
ajoute Rami. Il prédit que le Maroc assistera à l'avenir à l'émergence de brigades affiliées à
l'EIIL, qui auront recours aux mêmes méthodes que celles utilisées en Syrie et en Irak.
Un bain de sang au Maroc ?
Mohamed Benhammou, président de la Fédération africaine d'études stratégiques (FAES),
met également en garde contre le fait que les salafistes jihadistes marocains pourraient adopter
les méthodes et le comportement de l'EIIL dans le royaume. "L'EIIL considère le meurtre et le
bain de sang comme un but en soi. L'organisation terroriste conseille à ses membres d'utiliser
tous les moyens disponibles pour atteindre ses objectifs, des attentats suicides aux autres
méthodes de meurtre", explique-t-il à Magharebia. "L'Etat islamique est l'organisation
terroriste la plus sanguinaire et la plus brutale. Ils glorifient les massacres et le meurtre et en
font le cœur même de leur foi", ajoute-t-il. Pour sa part, l'analyste et militant amazigh
Boubaker Ounghir s'inquiète du fait que ce mouvement pro-EIIL au Maroc ne vienne créer
des préoccupations sécuritaires jusqu'alors inconnues. "Bien que ce mouvement représente
une réelle menace pour tous les Marocains par suite de ses idées, qui autorisent le meurtre de
chacun, les minorités ethniques et religieuses au Maroc seront les plus exposées à ces
risques", explique-t-il à Magharebia. En Syrie et en Irak, l'Etat islamique a essentiellement
tourné ses fusils et ses couteaux contre les minorités kurdes et chrétiennes, souligne ce
militant. Et il est fort probable que les partisans de ce groupe terroriste suivront la même
tendance au Maroc. Les militants amazighs ont déjà été visés par des fatwas appelant à
répandre leur sang, rappelle-t-il. Les citoyens juifs et chrétiens sont également menacés. Et si
le nombre des récentes arrestations de terroristes peut fournir une indication, le danger est
croissant. Le Maroc a en effet enregistré une augmentation du nombre des éléments actifs de
l'EIIL sur son territoire. Les magistrats de Salé ont été récemment surpris d'entendre des
déclarations de militants marocains arrêtés en liaison avec les combats en Syrie. Ces accusés
ont en effet déclaré qu'ils considéraient la société marocaine comme hérétique et ne
reconnaissaient pas la légitimité de ses tribunaux. Une cellule avait également planifié des
opérations terroristes au Maroc visant des sites militaires et de la sécurité, des intérêts
économiques et étrangers, et plusieurs personnalités connues.
Ce report d'allégeance au bénéfice de l'EIIL se retrouve même dans les prisons.
Certains détenus dans des affaires terroristes, comme Mohamed Fartakh et Abdel Ilah Ahram,
ont diffusé depuis leurs cellules des enregistrements audio dans lesquels ils déclarent leur
allégeance à al-Baghdadi. Ces déclarations publiées sur les sites des réseaux sociaux ont été
baptisées "Soutien marocain à l'Etat islamique". Au cours du seul dernier mois, plusieurs
autres arrestations ont montré que le royaume a des raisons de s'inquiéter. Un Marocain, ses
deux jeunes filles et une femme avec laquelle il avait contracté un mariage "orfi" ont été
arrêtés le 15 octobre avant de pouvoir rejoindre leurs contacts de l'Etat islamique à l'étranger.
Un autre suspect a été arrêté à Al-Hoceima pour avoir publié sur Internet des propos faisant
l'apologie des "opérations terroristes sauvages" commises par l'EIIL en Irak et en Syrie, a
indiqué le ministère de l'Intérieur. Un autre homme encore, dans la trentaine, a été appréhendé
à Oujda. Il avait prêté allégeance à l'EIIL et appelait sur Internet à mener des "opérations de
destruction". Il avait également passé dix ans en prison pour son rôle dans les attentats de
Casablanca en 2003. Face à de tels développements, le Maroc a relevé son niveau de vigilance
à son maximum. La semaine dernière, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures
de sécurité combinant l'armée, la police et les forces para-militaires. Le pays n'est pas
confronté au risque de menaces directes et tangibles dans un futur proche, mais prudence et
vigilance sont néanmoins nécessaires face au terrorisme, a déclaré le ministre de l'Intérieur
Mohamed Hassad.
THEME 6 - 4 : Gestion des détenus islamistes en France : test d’isolement et crainte de contagion Source, journal ou site Internet : Le Soir d’Algérie
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Khedidja Baba-Ahmed
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La prison de Fresnes, en France, est l’objet d’une expérience assez inattendue. Les détenus
identifiés comme islamistes radicaux ont été regroupés dans une même partie de la prison et
isolés du reste de la population carcérale. L’expérience nouvelle a été lancée à titre de test
avant de l’étendre, si elle venait à être concluante, à d’autres établissements. Cette mesure fait
suite à un rapport accablant sur la radicalisation de certains détenus de droit commun pris en
charge et recrutés par les prisonniers prosélytes. Anticiper la radicalisation en prison en
déterminant la meilleure prise en charge possible de la population carcérale extrémiste est
l’objectif de ce test. Il y a trois semaines cette expérimentation, qui n’avait fait l’objet
d’aucune information publique, était lancée. Concrètement, les prisonniers considérés
radicaux ont été regroupés au premier étage de la prison où, jusque-là, étaient internés les
policiers, journalistes ou douaniers. L’’idée est de faire en sorte que les radicaux ne puissent
avoir aucun contact avec les autres détenus. Ils ne pourront plus toucher les personnes plus
faibles qui seraient susceptibles d’être radicalisées», a déclaré jeudi à l’AFP une source
pénitentiaire. Mais rien n’est encore joué. Certains de ces détenus se sont révoltés et ont
refusé un temps de regagner leurs cellules. Les syndicats interrogés sur ce test déplorent qu’il
ait été lancé en catimini et sont pour le moins sceptiques sur son efficacité. Le délégué CGT
de ce centre pénitentiaire est catégorique, il indique au Figaro : «L’administration se trompe.
Ce n’est pas du tout une punition pour ces détenus, au contraire. C’est pain bénit pour eux, ils
me l’ont dit. Leur rôle est d’endoctriner les autres. Cet isolement entre eux agit comme un
véritable centre de perfectionnement. Les uns vont apprendre aux autres comment s’améliorer
dans la diffusion du radicalisme. De plus, les vraies têtes pensantes n’apparaissent jamais,
ceux-là sont sans histoires. Ce sont les plus vulnérables qui se sont fait repérer comme
extrémistes.» La crainte de voir ces quartiers d’isolement des zones de non-droit est de plus
en plus exprimée. C’est un rapport portant «pour un plan d’action anti-radicalisation islamiste
en prison», qui a entraîné ce test préconisé par son auteur le député UMP guillaume Larrivé.
Alors, y est-il écrit «qu’environ 60% de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40 000
détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la
radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de
détenus». Aujourd’hui, toutefois, ce député à l’origine de l’idée d’isolement des prosélytes,
rappelle qu’il avait préconisé cette mesure mais en isolant les détenus extrémistes les uns des
autres et en les encadrant par des personnels spécialisés formés à l’anti-radicalisation. En
attendant, et au regard du scepticisme ambiant sur l’efficacité de cette expérience, il n’est pas
évident que ce test soit adopté et généralisé à d’autres institutions pénitentiaires.
7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : L’Inspection générale de la gendarmerie nationale n’a pas recommandé l’abandon des grenades offensives Source, journal ou site Internet : Zone militaire
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Laurent Lagneau
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a tranché : la grenade dite « offensive »
(ou OF/F1) utilisée par les forces de l’ordre, et notamment la gendarmerie mobile, sera
désormais interdite. Leur usage avait été précédemment suspendu après la mort d’un
manifestant écologiste à Sivens (Tarn), le mois dernier. Dans le maintien de l’ordre, il existe 4
phases. La première n’exige pas de recours à la force pour disperser une foule. Si cette
dernière n’obtempère pas, il peut être alors décidé de l’usage de la force dite « simple », avec
l’utilisation de bâtons de défense, de boucliers, de grenades lacrymogènes MP7 et CM6 ou de
canons à eau. Dans le cas où les manifestants sont particulièrement violents, alors l’emploi de
grenades dites à effet de souffle (offensive, OF/F1 et GLI F4) est susceptible d’être autorisé,
et cela dans un cadre d’emploi très précis. Enfin, cas ultime, si les policiers et gendarmes sont
visés par des armes à feu, ils peuvent riposter en utlisant un fusil de précision de calibre 7,62
mm. Dans le rapport conjoint de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) et
de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), il est écrit que « la suspension des
grenades à effets de souffle requiert des solutions complémentaires, palliatives ou
alternatives ». Seulement, « à ce jour, il n’existe pas de solutions ‘sans danger’,
immédiatement disponible et déployable ». Et cela alors que les gendarmes mobiles et les
CRS sont confrontés à des manifestants particulièrement violents, qui n’hésitent pas à leur
lancer des cocktails molotov! « Les derniers engagements montrent que les manifestants
décidés à en découdre avec les forces de l’ordre adoptent des moyens de protection renforcés
et de nouvelles tactiques », souligne encore le rapport. L’on pourrait renforcer la protection
des policiers et des gendarmes face à ces individus… Mais cette logique favorise « une
élévation du niveau des agressions »… D’où la nécessité pour les forces de l’ordre de tenir à
distance les éléments les plus agressifs. Ce que permettaient les grenades à effets de souffle.
Depuis 2010, 1.827 GLI F4 et 435 OF/F1 ont été tirées ou lancées (les OF1 ne peuvent pas
être « tirées », comme l’affirment trop rapidement de nombreux médias). En 2013, le rapport
indique qu’un seul manifestant a été blessé par une grenade OF/F1 alors que, dans le même
temps, 113 gendarmes mobiles (et 325 policiers) l’ont été lors d’opérations de maintien de
l’ordre. En moyenne, depuis 10 ans, 74 « moblots » sont blessés chaque année. Et la tendance
est à une nette augmentation depuis 2 ans. « Aucun gendarme n’est décédé lors d’une
opération de maintien de l’ordre au cours des 10 dernières années », note le rapport. Ce qui
n’est pas le cas du côté des manifestants, avec la mort de l’un d’entre-eux à Sivens. Et ce
décès a donc motivé la décision du ministre de durcir les conditions d’emploi des GLI F4 et
d’interdire les grenades OF/F1… contre les recommandations du rapport de l’IGGN et de
l’IGPN qu’il avait commandé. « Aucun produit réellement innovant dans le domaine du
maintien de l’ordre (contrôle ou dispersion de foule) n’a été identifié, et aucun projet
n’émerge. Au demeurant, l’évolution la plus récente remonte à presque une vingtaine
d’années, avec le concept de grenade à main de désencerclement », avance le document. En
outre, il n’y a jamais de risque zéro quand on utilise des munitions… Même un flashball peut
être dangereux! Dans leur rapport, l’IGGN et l’IGPN ont dressé la liste des avantages et des
inconvénients de l’abandon des grenades OF/F1 et la remise en service des GLI/F4. Et force
est de constater que les seconds sont plus nombreux que les premiers. Si une telle mesure
permettrait aux forces de l’ordre de garder un « minimum capacitaire » et de préserver – a
minima – leur doctrine en matière de maintien de l’ordre, en revanche, « la gendarmerie
perdrait un moyen d’action adapté à certaines situations de haute intensité » et « la question
du renforcement de la protection des personnels deviendra essentielle lors de la préparation
des opérations de maintien de l’ordre ». Le rapport estime que « la disparition de la grenade
OF/F1 laisserait, comme seule alternative par défaut, dans les situations les plus conflictuelles
(maintien de l’ordre violents, rétablissement de l’ordre, manifestations agressives avec des
engins de chantiers ou agricoles, situations insurrectionnelles avec ou sans armes à feu), la
GLI. Or, ajoute-t-il, « il n’y pas de substitut disponible aussi efficace que l’OF connu pour
faire face à ce niveau de dangerosité et de violence ». Aussi, la conclusion s’impose d’elle-
même. « L’étude des engagements au cours des dix dernières années met en évidence que le
nombre de blessés graves et de tués du fait de l’emploi de GLI/F4 et d’OF/F1 est
particulièrement réduit. Ceci démontre que le principe de ‘maintien à distance’ est respecté et
que l’emploi des moyens par les forces de l’ordre est maîtrisé. En conséquence, l’examen des
options détaillées ci-dessus conduit l’IGPN à soutenir le maintien en service de la GLI/F4″ et
« l’IGGN à soutenir la remise en service de la GLI/F4 et de l’OF/F1″. « Pour cette dernière
munition, poursuivent les auteurs du rapport, dans le cadre des propositions formulées,
l’IGGN conditionne sa remise en service à un renforcement du contrôle interne et des
processus de mise en oeuvre. Une posture juridique spécifique pourrait être ainsi envisagée ».
Une piste que M. Cazeneuve n’a donc pas suivi.
8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Gard : les inondations causent quatre morts dont deux enfants Source, journal ou site Internet : 20 minutes
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
Quatre personnes sont mortes dans le Gard dans deux accidents distincts liés aux inondations.
Une mère et ses enfants de 4 ans et 1 an sont morts après que leur voiture a été emportée dans
un cours d'eau dans la nuit de vendredi à samedi entre Cruviers-Lascours et Saint-Césaire-de-
Gauzignan, dans les Cévennes. Le père a pu être sauvé. Dans le nord-est du Gard un
quinquagénaire a aussi été retrouvé mort dans son véhicule emporté par les flots, selon la
préfecture. «A 6h45, le véhicule a été localisé en aval du pont. Les corps sans vie de la mère
et d'un des deux enfants ont été retrouvés. Le père de famille a pu être secouru par les
pompiers. Les recherches se poursuivent pour retrouver le plus jeune enfant», a indiqué la
préfecture dans un communiqué. Dans l'après-midi, le corps du bébé a été retrouvé.
Le père hospitalisé
La voiture s'était engagée vers 0h30 sur un pont submergé par la crue de la Droude, entre
Cruviers-Lascours et Saint-Césaire-de-Gauzignan, dans les Cévennes. Le véhicule «est tombé
huit mètres en contrebas et a été emporté par les flots», avait indiqué le secrétaire général de
la préfecture du Gard, Denis Olagnon. Des témoins du drame ont pu aider à sortir des eaux le
père, fortement choqué, qui a été hospitalisé, mais ils ont vu la voiture disparaître dans le
courant. Le Gard n'était pas placé vendredi soir en vigilance orange pluies-inondations,
contrairement à quatre départements du Sud-Est, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Var
et les Alpes-Maritimes. Il était en vigilance jaune où il est conseillé d'être «attentif» si l'on
pratique «des activités sensibles au risque météorologique ou à proximité d'un rivage ou d'un
cours d'eau». Il s'agit d'un «épisode cévenol brutal» et très localisé, a indiqué M. Olagnon, qui
a souligné que les pompiers gardois n'avaient effectué que 17 interventions dans la nuit. Dans
le secteur, des pluies diluviennes très localisées -environ 280 mm d'eau- sont tombées en
quelques heures.
THEME 8 - 2 : Risque de tsunami en Indonésie, après un puissant séisme Source, journal ou site Internet : le Monde
Date : 15 novembre 2014
Auteur : avec AFP et Reuters
Adressé par André Dulou
Un puissant séisme, de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter, a été enregistré
samedi 15 novembre dans les Molusques, un archipel de l'est de l'Indonésie. Une alerte au
tsunami a été lancée dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre, ont précisé le
USGS (pour US Geological Survey – institut géologique américain) et le Centre d'alerte aux
raz de marée du Pacifique. « Des vagues de tsunami pourraient atteindre des parties de
l'Indonésie, ainsi que des Philippines, du Japon, de Taïwan et d'autres îles dans le Pacifique
sud », a affirmé ce dernier. Elles pourraient atteindre de 30 centimètres à 1 mètre de hauteur
en Indonésie. Des vagues en dessous de 30 centimèters de hauteur étaient prévues sur les
côtes des Philippines.
« CEINTURE DE FEU »
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à une profondeur de 46 kilomètres, à 156
kilomètres au nord-ouest de la ville côtière de Ternate, selon le USGS. Un autre séisme, de
magnitude 6,2, a été enregistré peu après au large de l'archipel indonésien de Sulawesi
(Célèbes). On ne signalait pour l'heure ni dégâts importants ni victimes. L'Indonésie se trouve
sur la « Ceinture de feu » du Pacifique où des plateaux continentaux se heurtent entre eux
provoquant de fréquentes activités sismiques et volcaniques. En 2004, un très puissant
tremblement de terre sous-marin avait provoqué un gigantesque tsunami qui avait entraîné la
mort de 170 000 personnes dans la province d'Aceh, sur l'île de Sumatra, en Indonésie, ainsi
que des dizaines de milliers d'autres victimes dans d'autres pays ayant des côtes bordant
l'océan Indien.
THEME 8 - 3 : pétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes Source, journal ou site Internet : Les Echos
Date : 15 novembre 2014
Auteur : AFP
Adressé par André Dulou
Halliburton a tapé du poing sur la table devant le refus du conseil d’administration de Baker
Hughes d’accepter son offre « non sollicitée » et « amicale ». Après un mois de discussions
infructueuses, le numéro deux mondial des services à l’industrie pétrolière, l’américain
Halliburton, envisage désormais de lancer une offre d’achat (OPA) hostile sur son
compatriote Baker Hughes. Basé comme sa cible à Houston (Texas), la capitale pétrolière
américaine, Halliburton a tapé du poing sur la table devant le refus du conseil
d’administration de Baker Hughes d’accepter son offre « non sollicitée » et « amicale » dont
les termes financiers ne sont pas connus, selon un communiqué publié dans la nuit de
vendredi à samedi. Halliburton donne les « quatre prochaines heures » à Baker Hughes pour
se soumettre, révèle dans un courrier distinct le président et directeur général de la cible
Martin Craighead. En cas de refus, le géant des services pétroliers menace de renverser la
totalité des membres du conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle des
actionnaires en avril 2015. Baker Hughes renouvelle tous les ans le mandat de ses
administrateurs. Halliburton veut, selon M. Craighead, faire déposer des résolutions contre
leur reconduction et mise sur les actionnaires potentiellement alléchés par un mariage sur fond
de chute des prix du pétrole.
« Inacceptable »
« Baker Hughes pense que le fait qu’Halliburton choisisse la coercition plutôt que la
négociation (...) est inacceptable », regrette l’entreprise. « Votre intransigeance n’est pas une
réponse raisonnable », affirme Martin Craighead dans un courriel à son homologue
d’Halliburton David Lesar. Baker Hughes estime que la proposition financière non révélée de
son acheteur potentiel en l’état ne reflète pas sa valeur et ses perspectives de croissance. Tout
a commencé le 13 octobre: Halliburton fait une proposition de rapprochement à son
compatriote, numéro trois mondial du secteur. Les deux groupes entament alors des
discussions notamment sur les possibles obstacles concurrentiels. Le rapprochement
Halliburton-Baker Hughes, qui pesaient à eux deux un peu plus de 71 milliards de dollars en
Bourse vendredi soir, permettrait de dégager 2 milliards de dollars d’économies après
cessions d’actifs pour obtenir le feu vert des régulateurs, selon le communiqué. Baker
Hughes, qui emploie environ 60.000 personnes dans plus de 80 pays, est surtout connu pour
son parc de plates-formes de forage, mais est aussi présent dans toute une série de services
pour l’industrie pétrolière. Ses activités se recoupent avec celles d’Halliburton (80.000
salariés) dans de nombreux domaines, ce qui laisserait la place à d’importants gains de
productivité après restructuration. NLeur éventuelle fusion survient en pleine période de chute
des prix du brut, tombés au plus bas depuis 2010, ce qui pourrait contraindre les groupes
pétroliers à restreindre leurs programmes d’exploration pétrolière, avec un impact direct sur
l’activité de leurs sous-traitants comme Baker Hughes et Halliburton. Dans ce contexte,
Halliburton et Baker Hughes devraient baisser leurs tarifs, ce qui entamerait leur rentabilité,
estiment les analystes.
Reprendre la main
Un rapprochement leur donnerait « du poids pour augmenter leurs prix et améliorer leurs
marges », calcule la banque Morgan Stanley. « Si la transaction se confirme, l’industrie des
services reprendra la main dans un secteur qui a vu son pouvoir s’éroder ces dernières années
avec l’arrivée de petits acteurs et plus récemment la baisse des prix du brut », renchérit la
banque Deutsche Bank. Halliburton-Baker Hughes aurait du mal à augmenter ses tarifs dans
le créneau très concurrentiel du forage et de la fracturation hydraulique où sont omniprésents
des acteurs chinois, indiens et sud-coréens, son avance technologique lui donnerait des reins
solides dans des zones d’exploration pétrolière requérant un haut savoir-faire technologique
comme l’Arctique. La nouvelle entité Halliburton-Baker Hughes deviendrait le numéro un
mondial des services pétroliers en termes de chiffre d’affaires, avec un peu plus de 57
milliards de dollars contre 49 milliards de dollars pour le groupe franco-américain
Schlumberger, relèvent encore les analystes. Cette concentration accélérée du secteur serait en
revanche mal vue par les autorités de la concurrence, notamment du département américain de
la Justice, puisqu’elle donnerait naissance à un duopole. « Environ 80% du marché des
services pétroliers les plus importants seraient entre les mains de deux entreprises » --
Schlumberger, Halliburton-Baker Hughes, fait remarquer Bank of America.
9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Le choc des islamismes ? Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Anthony Samrani Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Une nouvelle page s'ouvre dans l'histoire contemporaine du Moyen-Orient. Une nouvelle page
entamée au moment des révoltes arabes mais dont le contenu apparaît encore inconnu
aujourd'hui. Une nouvelle page jusqu'alors marquée par le réveil des revendications
populaires, par la chute de plusieurs régimes ancestraux, mais aussi par la remise en cause des
frontières de Sykes-Picot, par l'exacerbation des tensions communautaires et par la
radicalisation des projets politiques. Une nouvelle page où islamisme et autoritarisme, loin
d'avoir disparu, semblent au contraire s'être redéfinis à l'aune des nouveaux enjeux de
l'époque. Une nouvelle page que beaucoup présentent comme la genèse d'un énième conflit
fratricide entre sunnite et chiite. Un conflit interne à l'islam qui, du Liban au Pakistan, en
passant par l'Irak, la Syrie et le Yémen, suffirait à expliquer la multiplicité des crises actuelles.
En témoigne les récents attentats contre la communauté chiite qui ont meurtri le Nigeria, le
Pakistan, l'Irak et surtout l'Arabie saoudite, à l'occasion des célébrations de Achoura. En
témoigne le changement de discours du jihadisme international, version 2.0, dont le principal
ennemi n'est plus le lointain occidental comme autrefois, mais le voisin chiite qualifié
d'hérétique. En témoigne encore la tentative de mise à mort du régime syrien alaouite par les
puissances sunnites du golfe Arabo-Persique et par la Turquie d'Erdogan. À bien des égards,
on se croirait revenu au temps où Ibn Taymiyya, l'une des grandes références de la pensée
salafiste, qualifiait les nosaïris (alouites) d'hérétiques et appelait à les détruire. Pourtant, et
malgré sa séduisante apparence, la similitude n'a de sens qu'au niveau de la rhétorique. Et c'est
bien là le problème. C'est à partir de cette rhétorique, construite sur des arguments d'ordre
métaphysique, que les tensions entre les deux grandes branches de l'islam sont
instrumentalisées. Évoquer ce constat ne revient pas à nier la réalité de la construction des
identités communautaires et de leur processus exclusif de socialisation. Cela ne revient pas
non plus à nier les différences, pourtant peu visibles du point de vue extérieur, entre ces deux
branches appartenant parallèlement à la grande tradition de l'islam. Enfin, cela ne revient pas
à nier que la tension est à la fois réelle et exponentielle entre les deux communautés sur le
terrain. Cela revient surtout à ne pas tout voir, tout expliquer, tout penser, à partir de cette
grille de lecture qui oppose de manière manichéenne le monde sunnite et le monde chiite.
Cela revient à rappeler que ce soi-disant conflit ne suffit pas à expliquer les crises
palestinienne, libyenne, égyptienne, qataro-saoudienne, afghano-pakistanaise, ou sahélienne.
Ce qui prend aujourd'hui l'apparence d'une nouvelle fitna semble être le résultat d'une lutte, à
tous les niveaux, entre deux versions radicales de l'islam politique. L'une wahhabite, financée
et diffusée grâce aux pétrodollars saoudiens, l'autre iranienne et aux ambitions tentaculaires
depuis sa prise de pouvoir en 1979. Deux versions de l'islam politique, qui ont donné
naissance à de multiples embryons islamistes, qui se combattent parfois entre eux, et que les
deux mastodontes régionaux utilisent habilement pour obtenir la victoire sur les plans
géopolitique et idéologique. Ce qui pourrait s'apparenter à un choc des islamismes, dont les
effets collatéraux échappent très largement à la stratégie des deux acteurs principaux, en
témoigne l'offensive de l'État islamique, est une confrontation entre deux projets politiques
ayant une vision exclusive de l'islam. De ce fait, alors que le renversement des Frères
musulmans en Égypte concrétise ce qu'Olivier Roy avait appelé « l'échec de l'islam
politique » et favorise sa mutation vers l'islamisme jihadiste, c'est probablement l'issue de ce
conflit irano-saoudien qui déterminera la (ou les) nouvelle(s) identité(s) de l'islam politique.
THEME 9 - 2 : La Mauritanie revalorise l'enseignement religieux
Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Bakari Guèye
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La Mauritanie vient juste d'approuver une augmentation du nombre d'heures consacrées à
l'enseignement islamique et religieux (IMCR) dans les écoles secondaires. Conséquence de
cette décision du ministre de l'Education, la religion sera désormais l'une des épreuves
obligatoires au baccalauréat. Cette décision, prise le 4 novembre et saluée par les élèves et les
organisations de la société civile, vise à initier les jeunes à une forme de l'Islam centriste et
modéré, enseignant les vertus de la religion et évitant les fausses interprétations qui
conduisent à l'extrémisme.
[AFP/Georges Gobet] Les imams mauritaniens saluent une initiative gouvernementale visant
à consacrer plus de temps à étudier le discours religieux modéré dans les écoles.
Plus d'heures de cours et une augmentation du coefficient aux examens pour l'éducation
islamique "contribueront sans doute à renforcer l'immunisation de notre jeunesse contre toutes
les formes de déviation", ont estimé les principaux syndicats d'enseignants dans un
communiqué. "Cette décision est salutaire et répond aux aspirations de tout le peuple
mauritanien", a commenté le professeur Mohamed Ould Sidati. "C'est là une réponse
favorable aux demandes répétées des oulémas et notamment de l'imam de la grande mosquée
de Nouakchott Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibourahmane, qui n'a cessé d'insister sur
les avantages de cette revalorisation, qui permettra de mieux éduquer la jeunesse aux
fondements d'un Islam tolérant", a-t-il ajouté. L'imam Ali Ould M'Boirik de la mosquée
Omar, dans la banlieue de Nouakchott de Dar Naim, estime que cette décision vient "au bon
moment". "Aujourd'hui plus que jamais, notre jeunesse, qui est confrontée aux influences du
monde extérieur, a besoin de revenir aux véritables enseignements de notre sainte
religion", poursuit-il. "Pour immuniser les jeunes contre l'extrémisme, on doit les inciter à
mémoriser et comprendre le Coran, qui demeure la matière la plus importante en éducation
islamique, suivie par la mémorisation et la compréhension des hadiths du Prophète Mahomet,
QLPSSL." "Aujourd'hui, certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion
peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer incorrectement. C'est pourquoi il serait faux de se
faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles personnes. La meilleure
façon de comprendre l'Islam est de se référer à sa source divine. La source de l'Islam est le
Coran ; et le modèle de moralité décrit dans le Coran est irréprochable. Voilà ce que nos
enfants doivent assimiler et appliquer", ajoute cet imam. Mohamed Mahmoud Ould Tah,
étudiant à l'Institut d'études islamiques (ISERI) de Nouakchott, déclare soutenir cette
décision, parce qu'elle "contribuera à vulgariser les vrais enseignements de l'Islam". "Le
Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la
miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un Musulman qui vit
selon ces préceptes moraux est réfléchi, tolérant et digne de confiance. Voilà le vrai visage de
l'Islam que les jeunes doivent connaître", ajoute-t-il. Il poursuit en expliquant que l'Islam est
"une religion qui encourage la liberté de vie, d'opinion et de pensée. Selon le Coran, l'un des
plus grands péchés est de tuer un être humain qui n'a pas commis de crime. Ce sont tous ces
enseignements que l'on peut maintenant transmettre aux élèves et aux étudiants, car l'IMCR
est devenue une matière de base." Fatimetou Mint Ahmed, mère d'un lycéen, se félicite
également de cette initiative, estimant que les jeunes sont "totalement conquis par les
influences extérieures". "Il y a l'internet, les réseaux sociaux et les organisations extrémistes
qui diffusent des idées très dangereuses. L'école doit être un bon paravent contre toutes les
formes de dépravation", estime-t-elle.
10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Opération Onymous : Tor a du plomb dans l’aile ? Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Louis Adam
Adressé par André Dulou
Sécurité : Outre l’arrestation de l’administrateur présumé de Silk Road 2, les services du FBI
et Europol ont porté un coup dur aux sites illégaux qui profitaient du réseau Tor pour établir
leur business. Au total, une trentaine de sites ont été fermés par le FBI. Une opération de
grande envergure menée conjointement pas les services de police de plusieurs états, chapeauté
par Europol, une communication bétonnée et l’arrestation d'une figure de proue : l’opération
Onymous, qui a conduit notamment à la nouvelle fermeture de Silk Road, est un succès pour
la police et un désastre pour les habitués du réseau Tor. L’annonce en fanfare a d’ailleurs
donné lieu à quelques imprécisions : Europol a annoncé la fermeture de 410 « services cachés
» présent sur Tor, un chiffre rapidement ramené à 50. Puis à 27 aux dernières nouvelles, 27
sites dissimulés derrière 400 adresses en .onion dont deux serveurs saisis sur le sol français et
au total 17 interpellations à travers le monde. Un bilan un peu moins glorieux qu’au premier
abord pour la J-Cat, la structure de coordination qui s’est chargé d’organiser l’opération
Onymous, mais un coup dur porté néanmoins au réseau Tor.
Considérations post mortem
Sur le blog du projet Tor, les contributeurs au réseau ont d’ailleurs réagi à cette annonce et
font le bilan de cette opération d’ampleur des services de police. L’occasion pour eux de
rappeler les évidences : non, ils n’ont pas la moindre idée de la façon dont les services de
police sont parvenus à localiser les différents serveurs qui hébergeaient ces services cachés.
Ils ont tout de même quelques pistes et profitent de l’occasion pour faire le point sur les
différentes menaces qui pèsent sur la sécurité des utilisateurs de Tor. Si bien sur les erreurs
d’implémentations et de sécurisation basiques face aux attaques SQL sont évoquées (et
l’administrateur présumé de la seconde version de Silk Road pourrait bien avoir commis de
graves erreurs dans ce domaine), ce ne sont pas les seules hypothèses évoquées par les
développeurs. Le Bitcoin pourrait selon eux être en cause, citant les travaux de 3 chercheurs
luxembourgeois qui s’étaient penchés sur cette possibilité. Autre piste : les attaques ayant visé
Tor cet été, qui visaient purement et simplement à casser l’anonymat fourni par le réseau aux
utilisateurs, du fait de son fonctionnement. Une attaque d’ampleur, rendue possible par une
faille depuis corrigée, mais qui aurait pu permettre aux services de police de débusquer les
services cachés qui ont subi les fermetures de ces derniers jours.
Pas tirés d’affaire pour autant
Plusieurs pistes sont donc possibles, et l’éventualité d’une attaque combinant ces différents
vecteurs d’attaque n’est pas non plus à écarter, rendant la tache encore plus ardue. Les
développeurs invitent donc les utilisateurs à la plus grande prudence et appellent aux dons
pour financer les éventuels travaux nécessaires) à l’amélioration du réseau Tor. En attendant,
si effectivement les services de police sont parvenus à bloquer plusieurs sites illégaux qui
profitaient de Tor, les observateurs remarquent que d’autres sites proposant des contenus
pédopornographiques ou des plateformes de vente illégales sont eux, toujours en ligne. Mais
comme le rappelle le communiqué d’Europol, les services de polices n’entendent pas en rester
là.
THEME 10 - 2 : Facebook ménage la vie privée pour optimiser le ciblage publicitaire Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 14 novembre 2014
Auteur : La rédaction
Adressé par André Dulou
Facebook a simplifié ses règles de confidentialité en vue du lancement de son offre de ciblage
publicitaire dans plusieurs pays. Une précaution pour éviter les dérives. Confronté à la
pression des investisseurs, mais aussi régulièrement mis à l’amende pour sa gestion de la vie
privée des internautes, Facebook est pris entre deux feux pour développer sa stratégie
publicitaire. A l’heure de déployer ses dernières technologies de ciblage dans six pays dont la
France, le réseau social joue la transparence en simplifiant ses règles de confidentialité et en
offrant aux utilisateurs davantage de contrôle sur leurs données personnelles. Dernière
initiative en date, le lancement, ce jeudi 13 novembre, d’un guide interactif « Privacy
Basics » disponible en 36 langues et qui aborde des aspects comme la sécurité du compte,
l’identification sur des photos ou encore la visibilité des publications. Facebook met
également à jour ses conditions générales d’utilisation en apportant quelques précisions sur
l’exploitation des informations renseignées par ses membres. L’accent est mis sur la « valeur
ajoutée » liée à la collecte de données de géolocalisation… non sans reconnaître le bénéfice
pour les commerçants, selon nos confrères d’ITespresso. La société Internet de Mark
Zuckerberg revient aussi sur les éléments utilisés à des fins d’amélioration de ses services. Par
exemple, sur mobile, la quantité de data consommée ou l’état de la batterie. Elle revient par
ailleurs sur les tests en cours autour d’un bouton « Buy » qui doit permettre de réaliser des
achats en ligne sans quitter le réseau social. Cette clarification fait suite au lancement, début
septembre, du Privacy Checkup, module qui permet à chacun de vérifier l’étendue de ses
contacts et la manière dont les contenus sont partagés sur Facebook et au-delà. Une approche
pédagogique matérialisée, depuis le début de l’année, par des mesures ayant trait à
l’accessibilité du centre d’aide, au système de notifications, etc.
Un ciblage pas à pas
Les propos sont tout aussi mesurés sur la question des contenus publicitaires. Facebook insiste
en premier lieu sur la possibilité de refuser le pistage hors Facebook par toutes les sociétés
privées membres de la Digital Advertising Alliance (aux Etats-Unis) et de l’European
Interactive Digital Advertising Alliance (en Europe). Un élément important à l’heure où le
réseau social amorce, en France, en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni, en Australie et
au Canada, l’exploitation d’une technologie de ciblage basée sur l’historique Web. Chaque
membre de Facebook connecté à son compte pendant une session de navigation verra
s’afficher, dans son fil d’actualités, des publicités différentes selon les sites qu’il aura visités
et les applications qu’il aura utilisées. Déjà mise en place par des régies comme Google
AdSense et Criteo, cette fonctionnalité dépend notamment des « modules sociaux »
implémentés sur de nombreuses pages Web. C’est la première fois que Facebook monétise
officiellement des données générées hors de sa plate-forme. Auparavant, les campagnes de
publicité ciblée se basaient sur les informations de profil (âge, sexe, lieu de résidence,
préférences) ainsi que sur les mentions « J’aime » attribuées à des publications ou à des pages.
Cette forme de traçage influe sur la nature des publicités ; pas sur leur nombre. L’utilisateur
aura la possibilité de manifester son désintérêt pour certains contenus afin qu’ils ne s’affichent
plus. Une option « Pourquoi je vois cette publication ? » accessible via un menu déroulant lui
permettra de visualiser les informations que Facebook détient à son sujet, de déterminer de
quelle manière elles sont segmentées et éventuellement d’en modifier, d’en supprimer ou d’en
ajouter.
THEME 10 - 3 : Skype débarque bientôt dans les navigateurs Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Jacques Cheminat
Adressé par André Dulou
Fini le lancement de Skype depuis une application propre, Microsoft prévoit de déployer le
service de messagerie directement dans les principaux navigateurs. La plupart des utilisateurs
s’étaient habitués à lancer l’application Skype pour passer leurs appels ou réaliser une visio-
conférence. Cela pourrait n’être plus qu’un lointain souvenir dans quelques mois. En effet,
Microsoft annonce la mise à disposition, en version bêta, de Skype for web. Comme son
nom l’indique, ce développement prévoit d’intégrer directement le service de communication
dans le navigateur. Sur le blog de Skype, la firme de Redmond précise que ce service est
encore en test sur différents navigateurs. Parmi eux, on retrouve bien sûr Internet Explorer
(à partir de la version 10), les dernières versions de Chrome et de Firefox, ainsi que celles de
Safari (à partir de la mouture 6). L’objectif de cette bêta ? Recueillir l’avis des utilisateurs
pour corriger des bugs. Microsoft en a déjà relevé quelques-uns comme un impact sur
l’autonomie de la batterie en utilisant Skype for web sur Mac. De même, les appels sortants
peuvent prendre plus de temps pour sonner Ce choix de l’intégration de Skype directement
dans le navigateur vise à séduire une population traditionnellement frileuse à télécharger une
application sur son ordinateur ou tout simplement des nomades qui ne disposent pas des
autorisations pour installer d’autres applications que celles de l’entreprise. Dans un
premier temps, il sera quand même nécessaire d’installer un plug-in dans le navigateur,
notamment pour les discussions vidéos. Par la suite, Skype devrait être directement intégré
dans les navigateurs, sans nécessiter de module additionnel. Par contre, Microsoft n’a pas
donné de date pour la disponibilité de la version définitive de Skype for web.
THEME 10 - 4 : YouTube et TF1 trouvent un accord honorable et annoncent un partenariat Source, journal ou site Internet : 01net
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Pascal Samama
Adressé par André Dulou
TF1 abandonne son procès en échange d’un chèque d’un million d’euros. Mais surtout,
la chaine pourra enfin lancer ses programmes sur YouTube.
Il aura fallu six années de batailles juridiques pour mettre un terme à la bataille que se mènent
TF1 et YouTube. Selon une information de BFM Business, les deux groupes ont conclu un
accord amiable qui va être prochainement entériné par la justice -précisément, il sera examiné
par la cour d'appel de Paris lors d'une audience le 19 novembre. Dans cet accord
transactionnel, YouTube aurait versé la somme d’un million d’euros en échange de l'abandon
de son procès pour piratage. Dans un communiqué, la filiale de Google a «réaffirmé sa
volonté d’accompagner l’utilisation par les ayants-droit de son système de protection des
contenus (Content ID) et plus généralement d’œuvrer pour garantir aux titulaires de droit le
contrôle de leur contenu sur le web.» Mais TF1 n’avait pas d’autres choix. Cette procédure
l'empêchait de lancer des chaînes sur le site de partage, comme le font tous les groupes de
télévision. YouTube a donc également annoncé dans son communiqué «un partenariat relatif
à la création par TF1 de chaînes et contenus originaux sur la plate-forme.» Le site ajoute que
«cette collaboration ouvre de nouvelles perspectives [avec TF1]».
THEME 10 - 5 : Le site UnLimited-tracker.net fermé par la gendarmerie nationale Source, journal ou site Internet : 01net
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Damien Bancal Adressé par André Dulou
La Gendarmerie Nationale a arrêté jeudi matin l'administrateur d'un gros site pirate. Il
est accusé d'avoir diffusé des contenus contrefaits et empoché entre 50.000 et 100.000
euros de dons.
Jeudi 13 novembre, six heures, la Section de Recherche de la Gendarmerie Nationale de
Melun débarque au domicile de F.L. Cet internaute de 27 ans, informaticien de métier, est
réveillé par les militaires qui viennent l'entendre à la suite d'une plainte de la Sacem pour
diffusion de contrefaçons. Il lui est reproché d'avoir créé le site unlimited-tracker.net, un
portail privé, uniquement accessible par invitation d'un autre membre, dédié au
téléchargement de MP3, de films, de logiciels et d'eBook contrefaits. Manque de chance pour
le webmaster, un agent assermenté de la Sacem a réussi à passer outre les sécurités qu'il avait
mises en place. Entendu durant 3 heures à la Gendarmerie Nationale de Melun, l'homme n'a
pas nié être avoir créé le site. Qui ne proposait pas directement les contrefaçons, mais qui a
permis à quelques 180.000 membres, depuis 2009, de piocher dans les quelques 898 albums
de musique, les milliers de films et les logiciels répertoriés.
Un admin qui risque gros
Contactée par la rédaction de 01net, la Sacem a confirmé, mais n'a pas souhaité nous en dire
plus en raison de l'enquête, toujours en cours. Le créateur d'unlimited-tracker.net aurait gagné,
selon plusieurs sources que la rédaction a pu joindre, entre 50.000 et 100.000 euros. De
l'argent récupéré via un système de dons qu’il avait mis en place. Les fonds étaient ensuite
envoyés dans une grande banque internationale basée à Hong-Kong par le biais d'une
entreprise spécialisée basée à Paris. L'auteur risque gros. Car la jurisprudence française veut,
en plus de l'amende, qu’il rembourse les copies diffusées. Soit le nombre d'œuvres
téléchargées (une moyenne de 10 chansons par album), multipliées par 13 (un ratio étrange,
mais la justice française considère qu'une œuvre est téléchargée au moins 13 fois), multipliées
par 9 centimes d'euros, ce à quoi se rajoute la TVA. Un calcul savant qui mènerait à une
amende de plus de 10.000 euros, sans compter la saisie de son matériel et de l'argent déposé à
Hong-Kong. A noter que l'homme a été retrouvé via les traces qu'il a laissées au lancement de
son site dans une régie publicitaire chez qui il s'était inscrit !
11/ JOUR Par JOUR ... le 15 novembre 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
1315 15 novembre
La bataille de Morgarten
Se sentant menacé par la Confédération suisse, Léopold Ier de Habsbourg tente
de réaffirmer son autorité, accompagné d’une importante armée. Les confédérés
n’ont cependant aucun mal à remporter la victoire à Morgarten. Cet événement
consolidera le pacte signé en 1291 et permettra d’enrichir l’union avec l’adhésion
des cantons de Zurich, Lucerne, Glaris, Zoug et Berne. Multipliant les défaites,
les Habsbourgs finiront par reconnaître l’indépendance de la Confédération et
établiront un traité de paix en 1389.
1533 15 novembre
Prise de Cuzco par les Espagnols
Francisco Pizarro fait son entrée dans la capitale de l'Empire inca. La ville est
mise à sac, le temple du soleil est entièrement détruit pour son or et les tombes
des souverains incas sont profanées. La capitale de l'immense et majestueux
empire n'est plus. Les espagnols construiront Lima et en feront la nouvelle
capitale de la vice-royauté du Pérou.
1630 15 novembre
Décès de l'astronome Johannes Kepler
Johannes Kepler est un astronome et mathématicien allemand connu pour ses
études sur l'héliocentrisme, l'hypothèse selon laquelle la Terre tourne autour du
Soleil formulée par Copernic. Il est également célèbre pour avoir démontré par
les mathématiques que les orbites des planètes sont elliptiques et non circulaires à
partir des mesures très précises effectuées par Tycho Brahe. Ses observations sur
les mouvements des planètes seront nommées « Lois de Kepler ». Plus tard, Isaac
Newton s'en servira pour énoncer la loi de l'attraction gravitationnelle ou
« gravitation ». Enfin, Kepler découvrira les principes fondamentaux de l'optique
moderne comme la réfraction de la lumière, avant de mourir le 15 novembre
1630.
1671 15 novembre
Antoine V de Grammont, duc de Grammont, maréchal de France. (décès le 16
septembre 1725).
A peine entré dans l'adolescence, Antoine V de Grammont devient mousquetaire.
Il combat dans de nombreux conflits armés. Il se marie avec Marie-Christine de
Noailles en 1687 et devient brigadier en 1694. Grâce à ses capacités militaires il
accède au poste de lieutenant général de Bayonne. En 1715, il fait partie du
conseil de Guerre de la Régence. Devenu duc de Gramont en 1720, il est
également fait maréchal en 1724 mais il meurt quelques mois plus tard.
1708 15 novembre
Naissance de William Pitt l'Ancien
William Pitt, dit l'Ancien, naît le 15 novembre 1708 à Londres. Après avoir
étudié et voyagé en France, en Italie et dans les Provinces-Unies, il se lance dans
une carrière militaire qu'il ne peut concrétiser par le combat. Il rejoint alors le
parti whig, au sein duquel il devient de plus en plus influent. En 1746, il devient
Paymaster of the Forces. Ministre de la guerre durant la Guerre de Sept ans, il est
partisan d'attaquer les colonies françaises pour affaiblir la France. En 1766, il
accède au poste de premier ministre.
1715 15 novembre
Troisième traité de la Barrière.
Le troisième traité de la Barrière est signe le 15 novembre 1715 à Angers. Les
signataires de cet écrit sont les Pays-Bas et l'empereur possesseur des Pays-Bas
espagnols. Ce traité fait suite à celui d'Utrecht signé en 1713 qui délivrait aux
Hollandais le droit de tenir garnison dans les Pays-Bas méridionaux
(respectivement, Furnes, Ypres, Menin, Tournai, Mons, Charleroi et Namur).
1738 15 novembre
Naissance de William Herschel.
William Herschel est né le 15 novembre 1738 en Allemagne. Après une enfance
passée à Hanovre, il est appelé à servir l'Angleterre en 1756 pour la défendre
contre une attaque française. Ainsi, il détient les nationalités allemande et
britannique. Une fois sa mission accomplie, il se découvre une passion pour la
musique, puis pour l'astronomie. Plus tard, il sera reconnu pour sa découverte de
la planète Uranus ainsi que pour celle des rayons infrarouges. En 1781, il reçoit la
médaille de Copley. Il décède le 25 août 1822 à l'âge de 83 ans dans son pays
d'adoption, l'Angleterre.
1781 15 novembre
Exécution de Túpac Katari
Túpac Katari, de son vrai nom Julián Apasa Nina, était le chef des révoltés du
peuple aymara du Haut-Pérou et l'un des leaders de la révolte indienne face à
l'occupation espagnole en Bolivie. En 1781, il rassembla 40 000 hommes qui
firent le siège de la Paz avant d'être repoussés par les troupes espagnoles. Túpac
Katari tenta à nouveau de prendre la ville quelques mois plus tard, mais il fut
capturé par les Espagnols, qui l'exécutèrent par écartèlement le 15 novembre
1781.
1787 15 novembre
Décès de Christoph Willibald Gluck
Christoph Willibald Gluck est un compositeur d'opéra allemand qui naît le 2
juillet 1714 à Erasbach, en Bavière. Il se révèle en impulsant une réforme
cherchant à apporter du naturel et de la vérité dramatique aux opéras classiques.
Cette volonté l'opposera à l'Italien Piccini dans une célèbre querelle d'artistes. Il
disparaît en Autriche, à Vienne, le 15 novembre 1787, après avoir mené sa
réforme à Paris, avec un succès relatif, entre 1774 et 1779.
1853 15 novembre
Pierre V devient roi du Portugal.
A la mort de sa mère Marie II, Pierre V monte sur le trône du royaume du
Portugal et y reste jusqu'à son décès en 1861. Durant son règne, il procède à une
modernisation du pays en développant l'enseignement et l'équipement technique
du Portugal. Il fait construire des routes, des chemins de fer ainsi que des
télégraphes. Intègre et dévoué, il devient rapidement un roi très apprécié du
peuple portugais.
1863 15 novembre
Début du règne de Christian IX de Danemark
Après le décès de Frédéric VII, Christian IX devient roi du Danemark. Il a été
choisi par Christian VIII car son fils Frédéric VII n'avait pas descendance. Il va
tenter de limiter la diffusion de la démocratie sans succès. En 1900, le parlement
danois est créé, mettant fin au régime absolutiste. Il va également mettre en place
une série de réformes sociales à l'instar de la retraite et de l'assurance chômage. A
sa mort, il est remplacé par son fils aîné, Frédéric VIII.
1866 15 novembre
Naissance de la Ligue française de l’enseignement
La Ligue française de l’enseignement naît grâce à la volonté de Jean Macé. Ce
dernier avait en effet lancé un appel dans le journal l’ "Opinion nationale", afin
de réunir un maximum de volontaires pour améliorer l’instruction en France.
Beaucoup s’enthousiasment pour le projet et y prennent part. Avec un nombre
d’adhérents toujours croissant dans toute la France, la Ligue se battra pour
l’éducation populaire et publique. Elle lancera également une pétition pour une
instruction gratuite, obligatoire et laïque. Lorsque les lois Ferry seront
promulguées, elle se donnera un statut juridique, s’organisera en fédérations et ne
cessera de lutter contre les inégalités et pour le développement culturel.
1872 15 novembre
Ulysses Simpson Grant est réélu président des Etats-Unis
Réélection du républicain Ulysses Simpson Grant (1822-1885) à la présidence
des Etats-Unis. Déjà fort critiqué lors de ses quatre premières années en fonction,
son second mandat lui vaut l'ostracisme de son propre parti. Incapable
d'empêcher le développement des abus et scandales dans son gouvernement,
poursuivant une politique controversée de rude répression contre les Etats du Sud
(carpetbaggers), mais également attaqué pour ses décisions en vue de consolider
le capitalisme industriel, le général victorieux de la guerre de Sécession ne put
briguer de troisième mandat.
1884 15 novembre
Début de la conférence de Berlin
Le 15 novembre 1884 s'ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays,
dont la France, l'Italie ou la Russie. Durant cette réunion qui se déroula jusqu'au
15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent
africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le
Belgique au Congo. La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves
Niger et Congo.
1886 15 novembre
Naissance de René Guénon
René Guénon, métaphysicien français, naît à Blois le 15 novembre 1886. Après
des études de mathématiques, il se passionne rapidement pour la métaphysique, et
notamment la métaphysique d'Orient. Durant sa vie, il rédigera de nombreux
ouvrages exposant les rapports que les civilisations occidentales devraient avoir
avec l'Orient, qui influenceront André Breton. Il part pour l'Egypte en 1930 afin
d'obtenir des sources pour un ouvrage sur l'ésotérisme. Il meurt au Caire le 7
janvier 1951.
1889 15 novembre
Dom Pedro II abdique au Brésil
Un Coup d'Etat militaire dirigé par le maréchal Manuel Deodoro Da Fonseca
renverse l'empereur du Brésil Dom Pedro II. La révolution est conduite par la
bourgeoisie créole et les grands propriétaires terriens qui reprochent au souverain
d'avoir abuser des réformes libérales et l'abolition de l'esclavage. Dom Pedro est
contraint d'abdiquer et la république est proclamée. Les idées positivistes du
philosophe français Auguste Comte influenceront énormément la Constitution
des "Etats-Unis du Brésil" de 1891 et la devise du pays: "Ordre, amour et
progrès.
1891 15 novembre
Naissance d'Erwin Rommel
Erwin Rommel naît le 15 novembre 1891, à Heidenheim. Militaire, général puis
maréchal au sein de l'armée allemande, il participe à l'extension territoriale nazie.
Adorateur d'Adolph Hitler, il remporte la Bataille de la Meuse, en 1940, grâce
aux blindés panzers. De 1941 à 1943, il dirige l'Afrika Korps, en Afrique du
Nord, lui octroyant son surnom de Renard du désert. Impliqué dans le coup d'état
raté contre Hitler, en 1944, il se suicide le 14 octobre.
1897 15 novembre
Matthieu Dreyfus accuse Esterhazy
Alors que la mobilisation des Dreyfusards augmente notamment dans les milieux
intellectuels de gauche, le frère d’Alfred Dreyfus envoie une lettre au ministre de
la guerre. Celle-ci reprend les conclusions du sénateur Scheurer-Kestner qui s’est
joint à Lazare et au "Figaro" dans la défense de Dreyfus. Une enquête est alors
ouverte, elle aboutira au procès d’Esterhazy au mois de janvier suivant.
1900 15 novembre
Le jeune Churchill défraie la chronique
Parti en Afrique du Sud couvrir la guerre des Boers pour le Morning Post,
Churchill est fait prisonnier par les troupes de Louis Botha lorsque le train blindé
qu’il emprunte déraille. Agé de 26 ans, le futur Premier ministre anglais ne met
même pas un mois avant de trouver la faille et de s’évader. Il rejoint alors
l’ambassade anglaise du Mozambique alors que sa tête est mise à prix. Faisant la
une des journaux, il profite de sa popularité pour être élu député dans les mois qui
suivent.
1908 15 novembre
Le Congo devient une colonie belge
Propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II, depuis 1885, l'état
indépendant du Congo devient la colonie du Congo Belge. Léopold II choisit de
remettre ce territoire à son pays car il s'est fortement discrédité auprès de ses
sujets avec la révélation des atrocités commises sous son autorité par les
compagnies coloniales. Entre 1875 et 1879, l'explorateur anglais Sir Henry
Morton Stanley avait pris possession au nom de la Belgique de la rive gauche du
fleuve Congo. C'est en hommage au roi des Belges qu'il fonde Léopoldville près
du village de pêcheurs de Kinshasa. Après 75 ans de domination Belge, le Congo
accèdera officiellement à l'indépendance en 1960 et prendra le nom de Zaïre en
1971.
1908 15 novembre
Puyi devient empereur de Chine
L'Impératrice de Chine Ts'eu-hi meurt à Pékin. Son arrière-neveu, Puyi, âgé de 2
ans monte sur le trône. Puyi sera le dernier empereur de Chine et abdiquera le 12
février 1912 lorsque la république sera proclamée par les révolutionnaires.
1927 15 novembre
Trotski exclu du PC
L'ancien collaborateur de Lénine, Léon Trotski, est exclu du parti communiste
soviétique par le premier secrétaire du parti, Staline. Déporté en Asie centrale, il
sera expulsé d'URSS vers la Turquie en Février 1929 et déchu de sa nationalité.
Trotski, avait été l'un des principaux acteurs de la révolution d'octobre en 1917. Il
sera assassiné au Mexique par un agent stalinien le 20 août 1941.
1939 15 novembre
Bataille du sud de Guangxi
Le 15 novembre 1939 marque le début de la bataille du sud du Guangxi entre
l'armée nationale révolutionnaire de Chine et les troupes impérialistes japonaises.
L'objectif pour le Japon est de bloquer efficacement les convois vers le sud de la
Chine en débarquant sur les côtes du Guangxi, situées dans le golfe du Tonkin, à
la frontière vietnamienne. Ils remportent la bataille et tiennent la région jusqu'en
novembre 1940, avant de se replier stratégiquement vers l'Indochine qu'ils
occupent.
1951 15 novembre
Première sortie en mer pour "la Calypso"
L'ancien dragueur des mines acheté par le commandant Cousteau en 1950,
effectue sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagé en
bateau océanographique de haute technologie, "la Calypso" partira pour sa
première expédition en Mer Rouge le 25 novembre.
1971 15 novembre
Mise en vente du premier microprocesseur
La société américaine "Intel" lance sur le marché informatique l'invention de
Marcian Hoff, le microprocesseur. Baptisé "Intel 4004", il coûte 200 dollars. Le
processeur 4 bits permettra le développement des micro-ordinateurs.
1999 15 novembre
Adoption du PACS
Le Pacte civil de solidarité (PACS) est adopté par l’Assemblée Nationale malgré
les protestations d’une partie de la population. Permettant aux personnes de
s’associer sans pour autant vivre en concubinage ou répondre aux contraintes
légales demandées pour le mariage, il a été avant tout conçu comme une étape
vers le mariage homosexuel. Mais c’est justement ce point qui fait débat, la droite
et les associations traditionalistes et catholiques ne souhaitant pas cautionner un
texte qui reconnaît le couple homosexuel en lui ouvrant un statut. Cependant le
PACS connaîtra un rapide succès pour les couples hétérosexuels et homosexuels.
2000 15 novembre
Pétillon publie l'Enquête corse
L’auteur de bande dessinée René Pétillon envoie son enquêteur Jack Palmer en
Corse. Cette caricature suscite un véritable intérêt et se voit décerner le prix du
meilleur album au Festival d’Angoulême en 2001 avant qu’ Alain Berbérian ne la
transpose au cinéma avec Christian Clavier et Jean Reno en 2004. Œuvrant dans
le milieu de la BD depuis 1968 et diffusant les aventures de Jack Palmer depuis
1974, Pétillon avait déjà obtenu le grand prix de la ville du Festival d’Angoulême
en 1987.
2003 15 novembre
Drame lors d'une visite du Queen Mary 2
Quelques semaines avant sa livraison et alors qu’il est au stade des essais et
finitions, le Queen Mary 2 est ouvert aux visites pour les employés et leur
famille. C’est alors qu’une passerelle qui relie la cale sèche, où le navire est en
cours d’armement, au quai s’effondre. Les victimes tombent de plusieurs dizaines
de mètres et on compte alors 15 morts et 37 blessés.
12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère
THEME 12 - 1 : The U.S. strategy against the Islamic State must be retooled. Here’s how. Source, journal ou site Internet : The Washington Post
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Max Boot
Adressé par Jean-Claude Tourneur
(Matthew Bruch/AP)
Max Boot is a senior fellow at the Council on Foreign Relations. This commentary was
adapted from a CFR Policy Innovation Memo.
President Obama’s strategy in Syria and Iraq is not working. The president is hoping that
limited airstrikes, combined with U.S. support for local proxies, will “degrade and ultimately
destroy” the Islamic State. But while U.S. actions may have blunted the Islamic State’s
expansion, they have not shaken the terrorist group’s control of an area the size of Britain. If
the president is serious about dealing with the Islamic State, he will need to increase
America’s commitment well beyond his recent decision to deploy 1,500 more advisers.
What will it take to achieve the president’s objective?
●Intensify airstrikes. When the Taliban lost control of Afghanistan between Oct. 7, 2001, and
Dec. 23, 2001 — a period of 75 days — U.S. aircraft flew 6,500 strike sorties and dropped
17,500 munitions. By contrast, between Aug. 8, 2014, and Oct. 23, 2014 — 76 days — the
United States conducted only 632 airstrikes and dropped only 1,700 munitions in Iraq and
Syria. Such desultory bombing will not stop such a determined force as the Islamic State.
●Lift the prohibition on U.S. “boots on the ground.” Obama has not allowed U.S. Special
Forces and forward air controllers to embed themselves at the company level and go into
combat as they did with the Northern Alliance in Afghanistan in 2001. This lack of eyes on
the ground makes it harder to call in airstrikes and to improve the combat capacity of U.S.
allies. Advisers fighting alongside indigenous troops are far more effective than trainers
confined to big bases.
● Increase the size of the U.S. force. The current force, even with the recent authorization to
expand to 3,000 personnel, is still inadequate to counter the 20,000-plus fighters of the
Islamic State. Credible estimates of the necessary troop strength range from 10,000 personnel
(retired Marine Gen. Anthony Zinni) to 25,000 (analysts Kim and Fred Kagan).
●Send in the Joint Special Operations Command. Between 2003 and 2010, JSOC —
composed of units such as SEAL Team Six and Delta Force — became skilled at targeting the
networks of al-Qaeda in Iraq. Its success was due to its ability to gather intelligence by
interrogating prisoners and scooping up computers and documents — something that bombing
alone cannot accomplish. JSOC squadrons should once again be moved to the region (they
could be stationed in Iraq proper, the Kurdish region or Jordan) to target Islamic State
organizers.
●Do more to mobilize Sunni tribes. Given Shiite militia infiltration, working exclusively
through the Iraqi Security Forces would risk empowering the Shiite sectarians whose attacks
on Sunnis are the Islamic State’s best recruiter. The United States should directly assist Sunni
tribes by expanding the newly established U.S. outpost at al-Asad Air Base in Anbar
province, and also increase support for and coordination with the Free Syrian Army and Sunni
tribes in Syria. Current plans to train only 5,000 Syrian fighters next year need to be beefed
up.
●Impose a no-fly zone over part or all of Syria. Even though U.S. aircraft are overflying
Syria, they are not stopping dictator Bashar al-Assad’s forces from bombing rebel-held areas.
This has led to a widespread suspicion among Sunnis that the United States is willing to keep
Assad in power — a suspicion fueled by news that Obama sent a letter to Assad’s backers in
Tehran proposing cooperation. Sunnis are not going to fight the Islamic State if the alternative
is Iranian domination. A no-fly zone over part or all of Syria would save lives while rallying
Sunnis to the anti-Islamic State cause, allowing the Free Syrian Army to expand, and possibly
paving the way for greater Turkish involvement.
●Prepare now for nation-building. The United States should lay the groundwork for a post-
conflict settlement in both Iraq and Syria that does not necessarily require keeping both
political entities intact. In the Iraqi context, this means offering greater autonomy to the
Sunnis (they should be promised Kurd-like autonomy) and guaranteeing the Kurds that their
hard-won gains will not be jeopardized. The United States should offer to station troops for
the long term in the Kurdish area and possibly Anbar, too. Social fragmentation in Syria will
make reconstruction there harder. The U.S. goal should simply be to ensure that Syrian
territory is not controlled by Shiite or Sunni extremists. The postwar settlement in the former
Yugoslavia, which involved the dispatch of international peacekeepers and administrators
under United Nations, European Union and NATO mandates, could be a model. This is
admittedly an ambitious, long-term goal, but if no such plans are in place, as in Libya in 2011
or Iraq in 2003, failure is guaranteed.
Critics will call this strategy too costly, alleging that it will push the United States down a
“slippery slope” into another ground war. But while this approach will undoubtedly incur
greater financial cost and higher risk of casualties, the present minimalist strategy has scant
chance of success and risks backfiring — the Islamic State’s prestige will be enhanced if it
withstands half-hearted U.S. airstrikes. Left unchecked, the Islamic State could expand into
Lebanon, Jordan, Turkey or Saudi Arabia, making a major ground war involving U.S. troops
more likely. By contrast, this strategy would enhance the odds that the group could be
defeated before Obama leaves office.
THEME 12 - 2 : U.S. weighs expanded CIA training, arming of Syrian allies struggling against Assad Source, journal ou site Internet : The Washington Post
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Greg Miller and Karen DeYoung
Adressé par Jean-Claude Tourneur
A rebel fighter readies a mortar during clashes with regime forces in the northern Syrian city
of Aleppo on October 31, 2014. Syria accused Turkey on October 30, of a "flagrant violation"
of its sovereignty, as Ankara allowed Iraqi Kurdish peshmerga fighters and opposition rebels
to cross its border to battle jihadists. AFP PHOTO/KARAM AL-MASRIKARAM AL-
MASRI/AFP/Getty Images (Karam Al-Masri/AFP/Getty Images)
The Obama administration has been weighing plans to escalate the CIA’s role in arming and
training fighters in Syria, a move aimed at accelerating covert U.S. support to moderate rebel
factions while the Pentagon is preparing to establish its own training bases, U.S. officials said.
The proposed CIA buildup would expand a clandestine mission that has grown substantially
over the past year, U.S. officials said. The agency now vets and trains about 400 fighters each
month — as many as are expected to be trained by the Pentagon when its program reaches full
strength late next year. The prospect of expanding the CIA program was on the agenda of a
meeting of senior national security officials at the White House last week. A White House
spokesman declined to comment on the meeting or to address whether officials had reached a
decision on the matter. Others said the proposal reflects concern about the pace of the
Pentagon’s program to bolster moderate militias, which so far have proved no match for al-
Qaeda offshoots including the Islamic State. “We need a little more urgency in helping the
moderates, and the agency was viewed as the best way to get that going fast,” said a senior
U.S. official, who spoke on the condition of anonymity, citing the sensitivity of the Syria
debate. A decision to expand the CIA program would deepen U.S. involvement in Syria,
where the United Nations says 200,000 people have been killed during more than three years
of civil war. The agency’s mission is a central but secret component of a broader U.S. effort
that also involves airstrikes and an influx of U.S. military advisers into Iraq. The agency’s
ability to scale up its operation over the past year has given officials confidence that U.S.
teams can recruit and screen larger numbers of fighters without increasing their exposure to
security risks including infiltration by al-Qaeda. Even so, there is little indication that U.S.-
trained and armed moderates have had any substantial impact on the direction of the conflict
in Syria. The latest setbacks came this month, when CIA-backed factions were routed by
Jabhat al-Nusra, al-Qaeda’s primary affiliate in Syria. Fighters with militias including Harakat
Hazm — one of the biggest recipients of U.S. arms — fled positions in towns across northern
Syria, with many leaving their weapons to be scooped up by al-Nusra. Rep. Adam B. Schiff
(D-Calif.), a member of the House Intelligence Committee, said the ease with which those
groups were overrun exposed problems that will be difficult to offset through remote training,
even if it is ramped up. Scenes of “the moderate opposition either melting away, running
away or joining league with al-Nusra is a good indication of the difficulty that we’re going to
have,” Schiff said. He would not discuss classified programs but said he has been troubled by
other recent developments including the outrage voiced by supposed moderate factions over
U.S. airstrikes that hit al-Nusra positions, suggesting that U.S.-backed militias see the al-
Qaeda affiliate as an ally against Syrian President Bashar al-Assad and not as an adversary.
The CIA declined to comment on any aspect of its role in Syria.
The agency’s training effort began early last year after President Obama issued a classified
“finding” that authorized the CIA to start providing arms and instruction to beleaguered
insurgents seeking to oust Assad. Initially, the program was run from secret camps in Jordan,
but over the past year, it has expanded to include at least one location in Qatar, according to
U.S. and Middle East officials. Much of the instruction is carried out by U.S. commandos
working on loan from the Department of Defense. Fighters have been drawn from militias in
Syria as well as refugee camps. The intelligence services of Saudi Arabia, Jordan and other
regional U.S. allies have been involved in the training as well as assisting in background
checks to help ensure that combatants with ties to al-Qaeda are excluded. The agency has
collected biometric data on fighters who pass through the program, officials said, meaning
DNA samples, iris scans or other identification markers. The weapons distributed have been
mostly light arms, although Harakat Hazm was among a select group of units to be given
U.S.-made TOW antitank missiles. Overall, the CIA is operating on pace to train about 5,000
fighters a year — roughly the same output that Pentagon officials have said they aim to
achieve. Defense Secretary Chuck Hagel testified this week on Capitol Hill that preparations
for the Pentagon training program are now “complete,” and that “Saudi Arabia, Turkey and
other partner nations have agreed to host training sites.” But recruiting and vetting will not
begin until Congress authorizes funding, Hagel said, adding that it would take eight to 12
months “to begin making a difference on the ground.” Acceleration of the CIA training
program could help compensate for that delay. It could also address an imbalance in Obama’s
strategy that involves thousands of U.S. military personnel in Iraq to help that country’s
military regroup but no comparable ground force to work with in Syria. U.S.-led airstrikes
began early in the summer after major Iraqi cities including Mosul were overrun by the
Islamic State, a group that severed ties with al-Qaeda last year, declared a border-straddling
caliphate and made propaganda videos of its executions of U.S. and British citizens. The
group’s haven in Syria is seen by U.S. intelligence officials and military planners as one of
the main obstacles to Obama’s declared aim to “degrade and eventually destroy” the Islamic
State. Months of airstrikes have slowed the Islamic State’s momentum but have not dislodged
it from strongholds in the Syrian city of Raqqah and elsewhere. U.S. defense officials have
outlined a goal of assembling a force of up to 15,000 whose main objective will not be
fighting Assad but gradually prying territory away from the Islamic State. U.S. officials said
their vetting efforts will focus on identifying recruits who are willing and motivated to fight
the Islamic State, but they acknowledge that enforcing that agenda may prove difficult once
the fighters leave CIA and U.S. military camps. “There’s going to be fighting in Syria that we
cannot necessarily predict,” retired Marine Corps Gen. John R. Allen, the administration’s
coordinator for the Syria and Iraq coalition, said in an interview with Al Jazeera last month.
The hope, he said, is that U.S.-trained forces will be able to hold their own against Assad’s
military, al-Nusra and other groups but will focus their offensive operations against the
Islamic State. “We are dealing with that component first because we must,” Dempsey said.
“They’re a threat to our allies. They are a threat to us.”
Missy Ryan contributed to this report.
THEME 12 - 3 :On Asia trip, Obama makes the case for U.S. relevance — and his own Source, journal ou site Internet : The Washington Post
Date : 15 novembre 2014
Auteur : David Nakamura
Adressé par Jean-Claude Tourneur
President Barack Obama walks off the stage after addressing an audience at the University of
Queensland in Brisbane, Australia. (Dan Peled/EPA)
BRISBANE, Australia — President Obama left Washington a week ago with sagging
approval ratings on foreign policy, dragged down by a year of crises ranging from Islamic
militants to Ebola to Ukrainian separatists. He’ll return Sunday evening feeling rejuvenated
after a swing through the Asia Pacific netted a potentially major deal with China on climate
change and a renewed sense that the United States still holds sway on the major issues of the
day. Obama’s eight-day, three-nation tour won’t turn public perception of his global
leadership around on its own, and the outcome of the crises that have preoccupied his
administration over the past year are very much still in doubt. But his jaunt through the
Pacific Rim helped him to rediscover his voice and make a forceful case for his world view.
And his concrete accomplishments on the trip, while modest, provided a rare chance to boast.
In addition to getting China to reduce carbon emissions in a first-of-its-kind agreement,
Obama will bring back to Washington a breakthrough plan with Beijing that could lead to the
first major international tariff reduction in 17 years. He also announced new U.S.
commitments — $3 billion to a United Nations fund to help developing countries deal with
the effects of global warming, and the creation of a new Peace Corps bureau in Burma.
Obama and his aides hope the trip sets the stage for his final two years in office, a time when
two-term presidents traditionally turn more attention to foreign policy. The president
delivered a 5,400-word speech at the University of Queensland here on Saturday — an
address billed as a talk about U.S. leadership in the Asia Pacific, but one that touched a broad
range of issues: security, economics, trade, climate change, gay rights, women’s rights, health
care and human rights. “Our world is getting smaller,” Obama said, emphasizing that the
United States is determined to help shape events all the way across the globe. Standing in
front of American and Australian flags, Obama then quoted local writer David Malouf: “In
that shrinking of distance that is characteristic of our contemporary world, even the Pacific,
largest of oceans, has become a lake.” Asked about the broad nature of Obama’s remarks, a
senior administration official said the goal was to “underscore or highlight the agenda for the
next two years. The bulk of the speech covered areas where we are going to continue to
invest.” Obama’s critics have said the president has, despite his rhetoric, overseen a foreign
policy that has diminished the role of the United States in global affairs and, by consequence,
left a vacuum for more nefarious actors — Russia’s Vladimir Putin, China’s Xi Jinping, the
Islamic State — to feel emboldened to expand their power and influence. But the president
took on Xi directly during the first stop on his trip, a three-day visit to Beijing, and more than
held his own. In addition to the climate and tariff deals, the U.S. and China hammered out an
agreement to relax short-term visa restrictions for students, tourists and businesses to promote
tourism. Obama’s first bilateral meeting in Beijing was a symbolic rebuke to China — he met
with Indonesia President Joko Widodo, who was elected this summer on an anti-corruption
platform in a nation transitioning to democracy. Obama also took the opportunity at the 21-
nation Asia Pacific Economic Forum (APEC) in Beijing to confront Putin. They chatted
informally three times on the sidelines of the APEC meetings, speaking on Ebola, the Islamic
State and the fighting in eastern Ukraine for a total of 15 to 20 minutes, White House aides
said. They did not elaborate on the outcome of the talks, but it marked the first face-to-face
interaction between Obama and Putin in five months. In his Queensland speech, Obama
acknowledged that his critics have looked skeptically at his administration’s self-proclaimed
“pivot to Asia,” a strategic shift of military, economic and diplomatic resources away from
the Middle East and Europe. People question “whether America has the staying power to
sustain it,” Obama said. “And it’s true that in recent years pressing events around the world
demand our attention. As the world’s only superpower, the United States has unique
responsibilities that we gladly embrace.” He ticked off the international crises of the past
year. “So, yes, we have a range of responsibilities,” he said. “It’s a burden we gladly
shoulder.” In his second stop in Burma, Obama gave voice to American values such as free
speech, democratic elections and tolerance for religious and ethnic diversity — a theme that
human rights advocates have said has gotten short shrift in Obama’s international agenda. He
was greeted warmly by Burmese Nobel laureate Aung San Suu Kyi, who hugged him happily
as he stood with her on her porch addressing the media. And Obama met with Vietnamese
Prime Minister Nguyen Tan Dung in hopes of deepening ties with a fast-growing country that
has, like Burma and other Southeast Asian nations, felt threatened by a rising China. Obama
aides said the broader goal of the week was to make the point that the United States’ Asia
pivot is not aimed simply at growing America’s influence in Asia, but also to enlist U.S. allies
— and even some traditional adversaries — to increase Asia’s role on the world stage in
global problem-solving. Obama praised China, for example, for contributing $130 million to
help fight Ebola. Feeling good about the trip, White House aides distributed e-mails full of
positive news coverage, and the president himself appeared energized as he took the stage at
Queensland to the soundtrack from his 2008 campaign, including Brooks and Dunn’s “Only
in America.” In a bid to charm his audience, Obama noted that he had tweeted about a study
on climate change conducted by the university last year to his 31 million Twitter followers.
(Obama now has 50 million followers.) “Just bragging a little bit,” the president said, though
he acknowledged that his influence only goes so far. “I don’t think that’s quite as much as
Lady Gaga,” he noted, “but it’s pretty good.”
THEME 12 - 4 : U.S. Navy F-35 jet makes first night flight as sea tests near end Source, journal ou site Internet : Reuters
Date : 13 novembre 2014
Auteur : Andrea Shalal Adressé par Jean-Claude Tourneur
ABOARD THE USS NIMITZ, Nov 13 (Reuters) - The U.S. Navy version of Lockheed
Martin Corp's F-35 fighter jet made its first night flight off an aircraft carrier on Thursday as
it neared the end of two weeks of sea-based testing aboard the USS Nimitz, Navy and
Pentagon officials said. Two F-35 C-model jets on board the carrier have already met 95
percent of the requirements for the first of three rounds of sea-based tests, proving to be more
reliable and performing better than expected, Navy test pilots told reporters. By midday
Thursday, the jets had carried out over 101 catapult launches from the carrier, 214 planned
"touch and go" landings, and 104 arrested landings using a redesigned tailhook, according to
the F-35 program office . Lockheed is developing and building three F-35 models for the
U.S. military and U.S. allies, a $399 billion endeavor that is the most expensive weapons
program in the world. The Navy's F-35C model has longer wings that fold up to save space
and carries more fuel and weapons. Two more sea-based testing periods are planned for the F-
35C in 2015 and 2016 before it can be declared ready for initial combat use in 2018. The jet's
successful carrier testing about 100 miles (160 km) south of San Diego comes as the cash-
strapped Navy decides how many jets to include in its fiscal 2016 budget request. The C-
model costs about $130 million now, but Lockheed and other key contractors are trying to
lower the price to about $96 million by 2018, including inflation, by cutting overhead and
other measures. Jim Gigliotti, director of F-35C and Navy programs for Lockheed, told
Reuters the biggest driver would be a decision by the Navy to buy more than two jets per
year. Commander Tony Wilson, one of four test pilots carrying out the flights and
maneuvers, said there had been only one "bolter" so far, a term for a jet that fails to catch the
heavy duty cables used for arrested landings, forcing it to circle around again. "We're
conducting the Super Bowl of flight test," he said, adding that no major issues had emerged
during 11 test days. "Everything that we're learning is extremely minor." Navy officials said
the testing was ahead of schedule and could wrap up before the planned finish date of
Monday. (Reporting by Andrea Shalal; Editing by Ken Wills)
THEME 12 - 5 : US Defense Secretary Hagel Vows Reform of Nuclear Force Source, journal ou site Internet : voice of America
Date : 14 novembre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
FILE - Launch key mechanism at the deactivated Delta Nine Launch Facility near Wall,
South Dakota.
U.S. Defense Secretary Chuck Hagel says U.S. nuclear arsenal personnel are suffering from
low morale, mismanagement and staffing shortages that could undermine the group's safety,
security and effectiveness. He has promised nearly $10 billion in new funding. In announcing
Pentagon reviews of the nuclear mission, Hagel told reporters on Friday there has been a
consistent lack of investment and support for the U.S. nuclear force. He said the Pentagon
would increase the budget for the nuclear mission by about 10 percent to reverse problems
such as leadership lapses, security flaws and sagging morale. "The reviews found evidence of
systematic problems if not addressed could undermine the safety, security and effectiveness of
elements of the force in the future," said Hagel. "These problems include manning,
infrastructure and skill deficiencies, a culture of micro-management, over-inspection,
inadequate communication, follow-up and accountability by senior department and nuclear
enterprise leadership." Hagel called for the reviews following a series of troubling incidents
involving nuclear personnel. One of them was a scandal in which airmen were caught
cheating on a proficiency test for people who launch intercontinental ballistic missiles
(ICBMs).
THEME 12 - 6 : US Army Works Toward Single Ground Robot Source, journal ou site Internet : Défense news
Date : 15 novembre 2014
Auteur : Joe Gould
Adressé par André Dulou
Unmanned and Ready: The US Army is refurbishing a portion of its robot fleet, including the
Talon IV, by QinetiQ. (Maj. Penny Zamora/ / US Army)
WASHINGTON — The US Army is pruning 40 percent of its ground robotics fleet,
removing obsolete or excess robots before it goes to a single ground machine, according to
Program Executive Office Combat Support and Combat Service Support (PEO CS&CSS).
The Army plans to refurbish 1,477 of its ground robots, which is about 60 percent of the total
fleet, said Michael Clow, PEO CS&CSS strategic communication lead. “After reset, current
robots will be fielded to units to use as bridge capabilities until final programs of record are
fielded, at which time the reset robots will be replaced by the program of record equipment,”
Clow said.
The robots due for reset:
■ 353 QinetiQ Talon IVs, of which 296 will go to Army engineers and 57 to the National
Guard.
■ 224 iRobot 510 FasTac Packbots.
■ 219 Dragon Runner 10s by QinetiQ.
■ 436 iRobot FirstLooks.
■ 245 iRobot 310s.
The Army’s Robot Logistics Support Center at Selfridge Air National Guard Base in
Michigan is conducting the reset. The center has performed field and sustainment-level
maintenance on the Army’s robots for the past eight years. The robots will be reset to a
baseline configuration unless obsolescence requires a revised configuration, Clow said.
Formal Program
Speaking at an Association for Unmanned Vehicle Systems International conference here, the
Army’s force development chief, Maj. Gen. Robert Dyess, generally echoed Army leaders’
dire predictions for the service’s budget, but he said “there is light” for unmanned ground
systems. The president’s 2016 budget, he said, is expected to shift ground robots fielded on an
ad hoc basis during the wars into formal programs, albeit at a slower pace and with less
funding than manufacturers may prefer. “Development for the Army is relatively limited right
now,” Dyess told reporters after his remarks. “It’s more like, ‘fix what we have and make it
better, and have fewer things in development because there’s this desert you have to cross
before you’re fully funded.’ ” The Army invested more than $730 million in unmanned
ground vehicles, which were rapidly fielded to Afghanistan and Iraq. Few are interoperable,
are optimized to share information or have payloads, sensors or software that aren’t
outmoded. The result is a mixed fleet of systems with high sustainment costs Through its Man
Transportable Robotic System (MTRS) program, the Army is switching out proprietary for
government-owned hardware and software in its 900 Talon robots and the 300 PackBots,
using an engineering change proposal, Dyess said. Under the current phase of MTRS,
Increment 2, the Army will move to a single unmanned ground vehicle with one configu-
ration, Clow said. The program anticipates a production decision next summer before a
request for proposals in 2016. Meanwhile, Congress’ inability to pass a budget could derail a
separate Army robotics procurement program — the Common Robotic System Individual
(CRS-I). It’s intended to yield a new backpack-carried ground robot for surveillance missions,
or bombs and hazardous materials, for soldiers on foot. According to Dyess, the CRS-I would
likely be delayed if Congress passes a continuing resolution, which would fund the
government at last year’s level. Congress has not passed a defense budget on time since 2005.
CRS-I is intended to replace the terminated small unmanned ground vehicle program — at
half the weight and cost, Dyess said. The CRS-I, announced in an Army market survey in
June, would weigh 20 pounds or less and allow a soldier to set it up in five minutes and
operate it from up to 300 meters away. It would feature a joint plug-and-play architecture for
sensors, claw arms and other peripherals, which allows the government to procure and service
these separately. Army officials have briefed a plan to begin fielding the CRS-I in 2020 as a
joint program with the Marine Corps, for a total of 5,266 systems. The CRS-I program is
working toward a materiel development decision this summer, according to PEO CS&CSS.
“Rules regarding continuing resolutions and new program start activities certainly could
impact many programs if passed — including CRS-I,” Clow said. “As with all programs, we
will adjust to budgetary changes as needed while continuing to pursue the timely delivery of
improved, affordable capabilities for America’s soldiers.” QinetiQ is among the companies
that responded to the CRS-I market survey and is awaiting the Army’s final requirements for
MTRS, said Jason Montano, the company’s product manager for Talon robots. For the latter,
QinetiQ is offering its Talon V, which is compliant with the Army’s plug-and-play
interoperability architecture, he said. The Talon V, Montano said, sports a host of electronics
upgrades, including a more powerful processor, more communications throughput and,
physically, it is better able to climb stairs and lift heavier objects. “It’s a product we have been
working hard on for the last three or four years,” Montano said. “It’s the next-generation robot
to benefit soldiers and keep soldiers out of harm’s way.” ■
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