REVUE DE PRESSE Fatoumata...la guitare folk, zébrée de pigments jazz, blues et de groove funky. Un...

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Médias: Agnès Thomas / [email protected] / 01 53 26 93 85 MDC: Maggie Doherty / [email protected] /01 42 01 95 36 MDC : Benoit Fleuret / [email protected] / 01 42 01 95 36 ___________________________________ « Un folk sans frontières, balades funky sans oeillères, dont la profondeur a la douceur consolatrice d’une caresse. » LES INROCKS - 19 octobre 2011 « La divine Fatoumata Diawara conjugue un folk gracile avec les coutumes de ses ancêtres »VIBRATIONS nov/dec 2011 « Grande, élégante et dotée d’une panoplie de timbres et de registres impressionnants, Fatoumata Diawara mêle jazz et funk, blues wassoulou du Mali et pop londonienne, picking hypnotique et textes engagés »L’EXPRESS STYLES 12 octobre 2011 « Fatou déroule des contes pas banals au son de la guitare folk, zébrée de pigments jazz, blues et de groove funky. Un patchwork captivant…Qu’il s’agisse du discours ou des mélodies, Fatou l’insaisissable propose un album d’une rare audace » GUITAR UNPLUGGED oct-dec 2011 « L’album Fatou couronne ainsi son rêve ; il est l’accomplissement d’une personnalité artistique murie qui a besoin du chant pour se donner à fond dans l’expression de ses émotions. » AFRIQUE-ASIE - octobre 2011 « Minimaliste et sensuel, son « folk wassoulou » navigue entre tradition mandingue et jazz-funk avec une vigueur sereine et rafraîchissante» LA VIE 29 septembre 2011 « Fatoumata Diawara…vient de publier un premier album de toute beauté. Sa mixture délicate incorpore des éléments de blues et de jazz, allié à des textes qui racontent la condition féminine sans colère ni hargne.» FIGAROSCOPE - 1 er Fév. 2012 « Fatoumata Diawara se place dans la longue tradition des chanteuses de folk songs, dont les égéries demeurent Joan Baez, Joni Mitchell et Tracy Chapman» QUOTIDIEN DU MEDECIN 10 oct. 2011 « Fatoumata Diawara c’est caresse d’automne, un folk-pop doux, chaleureux, sensuel, qui traverse le corps dans un délicieux frisson. » OUEST FRANCE 23 octobre 2011 « Dans l’esprit folk américain des années 70, elle offre son chant poignant et doux à des sujets délicats…Une très belle découverte » MIDI LIBRE - 17 octobre 2011 «L'élégante délicatesse vocale, d'une finesse rare, cette artiste complète enchante les consciences d'une Afrique moderne sur fond de légendes du passé » SLATE AFRIQUE 27 septembre 2011 «Fatoumata Diawara…vient de publier un disque touché par la grâce » LIBERATION 29 & 30 octobre 2011 FATOUMATA DIAWARA Premier Album« FATOU » Déjà disponible Chez World Circuit/ harmonia mundi REVUE DE PRESSE

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  • Médias: Agnès Thomas / [email protected] / 01 53 26 93 85 MDC: Maggie Doherty / [email protected] /01 42 01 95 36 MDC : Benoit Fleuret / [email protected] / 01 42 01 95 36

    ___________________________________ « Un folk sans frontières, balades funky sans oeillères, dont la profondeur a la douceur consolatrice d’une caresse. » LES INROCKS - 19 octobre 2011 « La divine Fatoumata Diawara conjugue un folk gracile avec les coutumes de ses ancêtres »VIBRATIONS – nov/dec 2011

    « Grande, élégante et dotée d’une panoplie de timbres et de registres impressionnants, Fatoumata Diawara mêle jazz et funk, blues wassoulou du Mali et pop londonienne, picking hypnotique et textes engagés »L’EXPRESS STYLES – 12 octobre 2011 « Fatou déroule des contes pas banals au son de la guitare folk, zébrée de pigments jazz, blues et de groove funky. Un patchwork captivant…Qu’il s’agisse du discours ou des mélodies, Fatou l’insaisissable propose un album d’une rare audace » GUITAR UNPLUGGED – oct-dec 2011 « L’album Fatou couronne ainsi son rêve ; il est l’accomplissement d’une personnalité artistique murie qui a besoin du chant pour se donner à fond dans l’expression de ses émotions. » AFRIQUE-ASIE - octobre 2011 « Minimaliste et sensuel, son « folk wassoulou » navigue entre tradition mandingue et jazz-funk avec une vigueur sereine et rafraîchissante» LA VIE – 29 septembre 2011

    « Fatoumata Diawara…vient de publier un premier album de toute beauté. Sa mixture délicate incorpore des éléments de blues et de jazz, allié à des textes qui racontent la condition féminine sans colère ni hargne.» FIGAROSCOPE - 1er Fév. 2012 « Fatoumata Diawara se place dans la longue tradition des chanteuses de folk songs, dont les égéries demeurent Joan Baez, Joni Mitchell et Tracy Chapman» QUOTIDIEN DU MEDECIN – 10 oct. 2011 « Fatoumata Diawara c’est caresse d’automne, un folk-pop doux, chaleureux, sensuel, qui traverse le corps dans un délicieux frisson. » OUEST FRANCE – 23 octobre 2011 « Dans l’esprit folk américain des années 70, elle offre son chant poignant et doux à des sujets délicats…Une très belle découverte » MIDI LIBRE - 17 octobre 2011

    «L'élégante délicatesse vocale, d'une finesse rare, cette artiste complète enchante les consciences d'une Afrique moderne sur fond de légendes du passé » SLATE AFRIQUE – 27 septembre 2011 «…Fatoumata Diawara…vient de publier un disque touché par la grâce » LIBERATION – 29 & 30 octobre 2011

    FATOUMATA DIAWARA Premier Album« FATOU » Déjà disponible Chez World Circuit/ harmonia mundi

    REVUE DE PRESSE

  • Médias: Agnès Thomas / [email protected] / 01 53 26 93 85 MDC: Maggie Doherty / [email protected] /01 42 01 95 36 MDC : Benoit Fleuret / [email protected] / 01 42 01 95 36

    Il y a quelque chose d'intemporel dans l'idée même d'une jeune femme qui chante avec sa guitare. Si Joan Baez et Joni Mitchell en ont créé l'archétype, des générations d'artistes, de Tracy Chapman à Laura Marling, l'ont entretenu. Non seulement Fatoumata Diawara se réapproprie à son tour cette image forte, mais elle la transpose dans une époque nouvelle, dans une autre culture, donnant ainsi une perspective résolument africaine au concept d'auteure-compositrice-interprète.

    Avec la fraîcheur de son talent, un son bien à elle et une flopée de belles chansons, Fatoumata Diawara publie le 1er octobre 2011 chez World Circuit son premier album Fatou. Grande, superbement élégante, au sourire radieux, elle mêle jazz et funk à un folk minimal. À travers une sensibilité pop instinctive, elle réinvente les rythmes rapides et les mélodies blues de son ancestrale tradition wassoulou. Au centre de sa musique, sa voix chaude et touchante, sa guitare rythmique et ses chansons magnifiquement mélodiques racontent avec force une vie bien remplie mais qui fut souvent difficile.

    FATOUMATA DIAWARA

    DES TEXTES ENGAGÉS SUR UN FOLK SENSUEL ET CHALEUREUX: UN VENT DE FRAÎCHEUR SOUFFLE SUR LA SCÈNE MALIENNE

    Premier Album Fatou Déjà disponible

    EN CONCERT

    À PARIS le 23 OCTOBREÀ LA CIGALE

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    Damon Albarn, Toumani Diabaté, Herbie Hancock et John Paul Jones sont quelques-uns des musiciens les plus connus qui ont succombé au charme musical évident de Fatou, sa présence ayant illuminé les spectacles Africa Express, AfroCubism et le projet Imagine de Hancock.

    Ayant grandi au Mali et résidant aujourd'hui à Paris, celle qu’on appelle simplement Fatou a déjà connu, à seulement vingt-neuf ans, toute la gamme des expériences africaines d'aujourd'hui ; elle s’est battue pour accomplir ses ambitions artistiques, elle a vécu les préjudices culturels subis par les femmes. Et puis, elle a rencontré le succès comme actrice avant de réaliser que son destin était dans la musique...

    Chant langoureux, picking hypnotique inspiré de la harpe wassalou et contrebalancé par un piano Rhodes en sourdine : Kanou en ouverture, donne le diapason de l'album. Bissa souligne par un groove funk discret une vision désabusée sur le droit qu’a une femme de choisir son conjoint, tandis que Boloco transcende par un chant plein d'amour le sujet difficile de l'excision, avec des touches de guitare et de luth ngoni joué par les jeunes musiciens Guimba Kouyate et Moh Kouyate. Le très entraînant Sowa, sur un tapis de percussions, raconte la pratique africaine de faire élever ses enfants par d'autres. Son message est fort : Avant d'envoyer vos enfants à la souffrance, regardez-les dans les yeux !

    En écoutant ce premier album dont elle a écrit toutes les chansons, leurs arrangements, et où elle assure en plus les chœurs et les percussions, on ressent une chaleur naturelle, une confiance et une spontanéité. C’est l'essence même de Fatou.

    Photos, bio, explication des chansons, liste des musiciens de l’album et interview complet

    disponibles par mail : [email protected]

    CLIPS Pour voir le clip BISSA

    CLIQUER ICI

    Pour voir le clip KANOU CLIQUER ICI

    Kanou Cet EP de Fatou est composé

    de quatre titres

    dontKanouet un enregistrement live

    deClandestin.

    http://[email protected]/http://www.youtube.com/watch?v=E82BifytoYYhttp://www.youtube.com/watch?v=hFzItUctMf8

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    SELECTION PRESSE PARUE

    Figaroscope –1er février 2012 – chronique et annonce concert Trad Mag – ½ page –mars-avril2012 Les Inrockuptibles – papier le 19 oct.2011 L’Express Style - chronique CD + annonce concert – 12 octobre 2011 Télérama – chronique – 14 décembre 2011 Guitar Unplugged - papier + chronique CD - oct/nov/dec 2011 Vibrations - ⅔ page – nov. 2011 Mondomix - papier – sept/oct. 2011 Afrique-Asie - papier - octobre 2011 Amina - papier + chronique CD - octobre 2011 La Vie - chronique CD – 29 septembre 2011 Le Quotidien du médecin - chronique CD – 10 octobre 2011 L’Humanité – chronique – 25 novembre 2011 Ouest France - chronique CD – 23 octobre 2011 Midi Libre - chronique CD – 17 octobre 2011 France Inter - Encore un matin – Didier Varod - 5 octobre 2011 Music-story – chronique album – 26 septembre 2011 Slate Afrique – Article - 27 septembre 2011 Mondomix.com – Article chez Orange.fr- 29 septembre 2011 RFI.fr – chronique - 30 septembre 2011

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    FIGAROSCOPE – 1er FEVRIER 2012

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    TRAD MAG – MARS/AVRIL2012

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    TELERAMA – 14 décembre 2011

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    VIBRATIONS – Numéro Novembre 2011

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    MONDOMIX – Septembre/Octobre 2011

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    L’HUMANITE – 25 novembre 2011

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    (ré)écouter cette émission Encore un matin par Didier Varrod mercredi 5 octobre 2011 7h24 à 7h27

    Fatoumata Diawara disponible jusqu’au 12/10/2011 07h23

    Fatoumata Diawara est une jeune artiste de 29 ans, d’origine ivoirienne, à la fois danseuse, comédienne et qui vient de sortir son premier album.

    Extrait de « Wililé « La voix donne le ton. Douce et libérée. Elle chante l’histoire d’une jeune fille qui se rebelle contre les traditions familiales. Fatoumata Diawara est une insurgée. Elle fut la sorcière Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba. Incarna Dina, jeune femme violée et devenue folle dans le film « la genèse » de Cheick Oumar Cissoko. Elle fut aussi une des étoiles noires de la compagnie Royal de Luxe pendant sept ans. Aujourd’hui celle que l’on surnomme simplement Fatou prend sa guitare pour chanter bien plus que ses quatre vérités.

    Extrait de « Boloko »« Ils ont coupé la fleur qui faisait de moi une femme, ne coupez pas la fleur qui fait de moi une femme ». Cette chanson, vous l’aurez compris est une charge frontale contre l’excision, implorant toute la société africaine à réfléchir sur ses croyances et pratiques ancestrales. Fatoumata prend la guitare pour parler d’elle, de sa vie voyageuse, de ses nombreuses expériences, de ses convictions, cherchant sa propre voie en se frayant un chemin dans un registre qu’elle dénomme elle-même folk Wassalou, du nom d’une région de l’Afrique de l’ouest marquée par une grande vitalité culturelle. Fatoumata n’est jamais aussi pertinente que lorsqu’elle s’adresse en priorité aux femmes.

    Extrait de « Makoun Oumou « Cette chanson est un hommage à une des grandes sœurs de Fatoumara, Oumou Sangaré, chanteuse malienne, l’une des éclaireuses du combat pour l’émancipation des femmes en Afrique, et activiste économique pour sortir son peuple du chômage et de la précarité en créant des emplois dans quelques secteurs dont l’hôtellerie et l’agriculture. Fatoumata Diawara vit en France depuis 10 ans, se souvient qu’elle a quitté son pays sans l’aval de ses parents. Aujourd’hui elle rend hommage aussi aux clandestins, sans angélisme accusant les responsables politiques africains de rester inertes face à ce nomadisme des temps modernes. « Nos dirigeants ne peuvent-ils rien pour les encourager à rester pour construire ensemble une vie meilleure ? »

    Extrait de « Clandestin »

    Fatoumata Diawara avec ce premier disque séduit par sa simplicité et sa volonté de ne pas céder à une occidentalisation outrée de sa musique pour passer la rampe. Elle se fie à son instinct et celui de sa voix. La voix dont elle rappelle qu’en Afrique elle est source de guérison.

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    Par Christian Larrède le 26 septembre

    Chronique , critique de l’album de Fatoumata Diawara Fatoumata Diawara reste sans nul doute le secret le mieux gardé de la musique d’Afrique de l’Ouest : la jeune femme a débuté sa carrière d’actrice voici plus de quinze années au côté de Cheick Oumar Sissoko, goûté aux planches des Bouffes -du-Nord dans le rôle d’Antigone, intégré la très considérable troupe de Royal de Luxe, collaboré aux albums de rien moins que Dee Dee Bridgewater et Oumou Sangaré, et prêté voix et plastique à la comédie musicale Kirikou et Sangara. En guise de mignardises, elle a croisé au gré des studios ou sur scène Herbie Hancock, Afrocubism, et Hank Jones. Ennoutre, elle est très belle. Pourtant, Fatou est son tout premier album en nom propre, une production pour laquelle elle a tenu à assurer, non seulement le chant principal, mais également les compositions, et les arrangements, chœurs, et percussions. Et c’est ce qui transparaît dès la première écoute de ces douze chansons : Fatoumata Diawara s’y trouve rayonnante et impériale, au centre précis de ces rythmes induits, la plupart du temps simplement soutenus par quelques instruments aussi acoustiques que modestes (tout au plus soulignera t’on la présence d’un clavier Fender Rhodes ici, d’un luth ngoni là), et une guitare d’accompagnement – partie assurée par la dame en personne – séminale et intuitive. Certes, on identifiera aisémentnla longue lignée d’artistes à tête bien faite et pleine dans laquelle s’inscrit l’Africaine : de Tracy Chapman à Joni Mitchell, en passant par Joan Baez, elles sont finalement bien peu à être parvenues à maîtriser un univers entier simplement grâce à six cordes pincées. La néophyte s’inscrit avec déterminisme dans cette lignée, qu’elle chante la problématique de l’éducation des enfants ( « Sowa »), la place de la femme dans ce continent – statut qui reste encore à conquérir – avec « Bissa », ou l’excision (« Boloco »). Mais le plus remarquable reste que cet art de la spontanéité renvoie en écho aux plus belles pulsions du funk, à la profondeur d’un folk décharné, et au grand chambardement swin g du jazz, et ce sans caractère démonstratif superfétatoire, dans une extrême chaleur humaine, et un naturel parfaitement exemplaire. Un chant où perle un sourire de chaque instant, une simplicité qui n’exclut pas la plus pertinente des profondeurs, et un instinct assuré, qui soutient tout du long des vocalises exemplaires de sobriété : Fatoumata Diawara n’a pas tout d’une grande. C’est une grande.

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    Fatoumata Diawara, l'élégante délicatesse vocale D'une finesse rare, cette artiste complète enchante les consciences

    d'une Afrique moderne sur fond de légendes du passé.

    Fatoumata Diawara le 9 juillet 2011 by El coleccionista de instantes via Flickr

    Fatoumata Diawara est assurément une jolie fille. Elle possède la grâce féline de ces êtres surnaturels qui peuplent les légendes. D’ailleurs n’a-t-elle pas fait partie plusieurs mois de la «fabuloserie» à succès de la comédie musicale «Kirikou et Karaba»?

    Pourtant, il y a quelque chose de très déterminé dans le fond de son regard, quelque chose qui rend curieux d’elle et empêche de se contenter de sa beauté, aussi rayonnante soit-elle. Il y aussi ce zeste de malice qui semble affleurer de son sourire…

    Fatoumata Diawara est née en Côte d’Ivoire, a grandi au Mali et vit aujourd’hui en France, à Paris.

    «Mes parents me trouvaient trop canaille, dit-elle en lançant un clin d’œil. Ils m’ont envoyée à la famille, au Mali et c’est là que j’ai commencé à apprendre ce qui fait notre culture: celle de la région du Wassoulou. Les voix des femmes, les instruments traditionnels, le style musical, tout me plaisait. Je ne risquais pas de m’assagir!»

    Raffinée, passionnée, pluridisciplinaire

    Attirée dès le plus jeune âge par la danse, elle s’intéresse également à la comédie et débute avec succès au cinéma dans le film de Cheikh Oumar Cissoko, «La Genèse». Faisant fi des réticences parentales, elle poursuit

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    son itinéraire en Europe. Sa trajectoire l’amène notamment à rejoindre les rangs de la compagnie française Royal de Luxe ou encore à servir une adaptation d’Antigone de Sophocle par Jean-Louis Sagot-Duvauroux.

    Le talent de la jeune femme se confirme, son expérience se consolide et tour à tour, chaque territoire artistique exploré enrichit le suivant. Sans l’avoir jamais décidé, Fatoumata devient artiste.

    «Je suis passionnée par le spectacle, dit-elle. Au théâtre, je sers une idée et un personnage. Dans les concerts, je suis présente à 100%. Je ne choisis pas entre chanter, danser ou jouer: tout me plaît et tout m’enrichit.»

    Une voix en or au service des plus grands

    Sur le plan musical, Fatoumata Diawara met d’abord sa magnifique voix au service des autres. Ils ont pour noms, entre autres, Damon Albarn, Herbie Hancock, Toumani Diabaté, Cheick Tidiane Seck. Excusez du peu.

    Désormais, cette Malienne de seulement 29 ans possède suffisamment d’assurance pour occuper seule le devant de la scène.

    «Je compose tout le temps et depuis toute petite. Ma voix était une façon de me relier, de façon intime, à mes parents et à ma mère en particulier car j’ ai quitté le toit familial très jeune. C’est d’ailleurs pourquoi je chante en bambara avec l’accent du Wassoulou. Je ne cherche pas à faire entendre une belle voix à tout prix, mais à donner quelque chose de moi à travers ma voix. Je suis sûre que les gens le sentent et comprennent à leur façon ce que je dis, même s’ ils ne parlent pas ma langue. Je veux qu’à travers ma voix on sente tendresse et amour.»

    Elle présente son premier album éponyme, simplement intitulé «Fatou». Elle en a composé les douze titres, a ciselé les paroles, joué de la guitare, assuré les arrangements et géré la production.

    «À un moment donné, explique-t-elle, j’ai senti que c’était le moment et j’ai eu la chance d’être encouragée.Puis Oumou Sangaré m’a présentée à son producteur –Nick Gold, du label World Circuit– et ensuite, il y a eu deux mois et demi fabuleux. J’avais des maquettes. Nick ne voulait pas faire tellement plus que ce que je lui avais proposé. Il voulait que ça reste intime, sans trop d’arrangements: exactement ce que je ressentais aussi.»

    Entre Nina Simone et Erikah Badu

    Le résultat est un petit délice auditif où les rythmes ouest africains se teintent de jazz, de folk, de blues, et où le dépouillement et la légèreté ne le cèdent en rien à la chaleur et à la sensualité. On tentera sans doute de classer Fatoumata Diawara quelque part entre Oumou Sangaré et Rokia Traoré.

    «J’avoue que les comparaisons me sont égales, dit-elle en riant. Bien sûr, c’est un honneur de figurer au milieu de ces grands noms. Ce sont des musiciennes que j’écoute et Oumou est, de fait, la marraine de l’album. Mais j’écoute aussi plein d’autres musiques comme, en ce moment, Nina Simone, Dee Bridgewater, Ella Fitzgerald, Jill Scott, Erikah Badu… Tout cela me nourrit. Je sais juste qu’ il y a une histoire que je dois raconter avec la flamme que je porte en moi.»

    Évocateur des problèmes de l’Afrique moderne comme des belles légendes du passé, l’album, on le sent, est porteur des valeurs de la chanteuse. Et elle y a mis tout son cœur.

    «Je sais ce que je veux, dit-elle encore. J’ai la chance d’avoir été signée par un grand label et je suis très encouragée, mais j’ai fait cet album pratiquement seule parce que je n’ai pas peur. Je me bats depuis toute petite pour ma liberté et j’ai désormais la chance de pouvoir être écoutée, alors ce n’est pas maintenant que je vais me laisser impressionner.»

    Ecoutez «Fatou». Prenez le temps d’une lointaine escapade aux bords enchantés des esprits: l’élégante délicatesse de cet album vous enchantera. Fatoumata Diawara, «Fatou», sortie le 1er octobre 2011 (World Circuit/Harmonia Mundi distribution). En concert à Paris au New Morning le 29 novembre 2011. Kidi Bebey

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    CHRONIQUE MONDOMIX CHEZ ORANGE.FR

    parue le 29 septembre 2011

    Fatoumata Diawara

    Fatou

    (World Circuit/Harmonia Mundi)

    En intitulant son premier album de son petit nom, la chanteuse, auteur et

    compositeur, Fatoumata Diawara s’attache à livrer une part familière,

    intime d’elle-même, une part que ne connaît pas forcément le public qui

    l’a rencontrée précédemment dans la version scénique de Kirikou, lors

    des concerts Africa Express proposés par le musicien britannique Damon

    Albarn, ou plus récemment lors de la première tournée AfroCubism qui

    offrait enfin aux musiciens du Buena Vista Social Club le loisir de

    retrouver les musiciens d’Afrique de l’Ouest avec lesquels ils étaient

    censés enregistrer une décennie auparavant. Fatoumata Diawara a aussi

    collaboré avec Herbie Hancock sur Imagine, leconvivial album de

    reprises réorchestrées par le pianiste et compositeur avec la participation

    de musiciens du monde entier. Ces quelques repères éclairent le passé de

    cette artiste qui fut un temps comédienne, avant de se consacrer

    pleinement à la musique.

    Résolument afro-folk, son répertoire est inspiré des traditions mandingue

    et peul. On y devine à l’écoute du jeu de guitare de Fatoumata Diawara,

    le son des n’gonis et des koras de l’Empire Mandingue.

    Kanou, premier single extrait avant même la sortie de Fatou, ouvre

    l’album. Le ton posé de cette enchanteresse ballade donne l’atmosphère

    générale. Même si quelques titres peuvent s’avérer plus fougueux, la

    chanteuse et musicienne maintient toujours une espèce de douce pression

    vocale. Comme si la région dont elle est originaire – le Wassoulou, à

    cheval entre les actuels Cote d’Ivoire, Mali et Guinée, connu pour ses

    divas (Oumou Sangaré, Nahawa Doumbia ou la regrettée Ramata

    Diakité) – induisait par la luxuriance de sa végétation, une sorte

    d’équilibre, de paix intérieure, de tempérance propice à l’échange et à la

    confidence. Même lorsque qu’il est question de mariage forcée et du droit

    pour les femmes de choisir leur conjoint (Bissa) ou d’excision (Boloco),

    la chanteuse avance sereine, sans ambigüité. Une nouvelle diva rejoint les

    grandes voix du Wassoulou.

    Sq’

    5/5

  • Médias: Agnès Thomas / [email protected] / 01 53 26 93 85 MDC: Maggie Doherty / [email protected] /01 42 01 95 36 MDC : Benoit Fleuret / [email protected] / 01 42 01 95 36

    30/09/2011 -

    Portée par une soif d’apprendre à la mesure de son tempérament pétillant, la Malienne Fatoumata Diawara passe avec humilité du costume de comédienne à celui de chanteuse. Son premier album Fatou est revêtu d’une forme

    de simplicité qui traduit son envie de se présenter sans artifice.

    Kanou Fatoumata Diawara

    Fatou (World Circuit)

    2011

    Ecouter

    Elle voulait se donner du temps, faire des rencontres, "savoir pourquoi on chante" et du coup laissait traîner les propositions des maisons de disques, estimant qu’elle n’était pas vraiment prête. Mais en faisant la connaissance de Nick Gold sur The Imagine Project de Herbie Hancock, Fatoumata Diawara a suivi son instinct qui lui disait

    d’avoir confiance en ce producteur de renom, artisan entre autres des succès du Buena Vista Social Club et d’Ali Farka Touré.

    Elle lui a présenté les maquettes de ses chansons, sous la forme la plus simple : guitare et voix. Et il l’a convaincue de ne pas trop s’en écarter au final même si ce n’était pas ce qu’elle imaginait a priori. Pour

  • Médias: Agnès Thomas / [email protected] / 01 53 26 93 85 MDC: Maggie Doherty / [email protected] /01 42 01 95 36 MDC : Benoit Fleuret / [email protected] / 01 42 01 95 36

    satisfaire la jeune femme pas encore trentenaire, ils ont essayé les morceaux sur des tempos plus rapides, plus énergiques, mais il n’a gardé que les versions intimistes.

    À chaque étape, le Britannique a fait parler son expérience, que ce soit pour trouver les arrangements, qualifiés de "subtils" par l’intéressée, ou dans le choix précis des musiciens venus un à un en studio. Parmi eux, le bassiste

    camerounais Hilaire Penda, le guitariste guinéen Moh Kouyaté.

    © phil sharp

    Fatoumata Diawara, chanteuse en devenir

    Pour Fatoumata, l’absence de son "parrain" Cheick Tidiane Seck comme de ses "marraines" Dee Dee Bridgewater et Oumou Sangaré (à laquelle elle consacre toutefois un morceau) est une façon de s’émanciper, de se présenter telle qu’elle est. "J’ai voulu faire un album autonome, comme ma vie. Je n’appartiens à personne.

    Je suis sur une route et je rencontre des gens" , résume l’ex-interprète de la comédie musicale Kirikou et Karaba qui reconnait que, baignant dans un milieu cinématographique et théâtral, elle ne s’est ouverte musicalement

    qu’il y a peu de temps.

    "Bouleversée" par Nina Simone, elle écoute Ella Fitzgerald, Billie Holliday mais veut garder sa tradition de la région du Wassoulou. Les douze titres de Fatou se situent en partie dans cet entre-deux, penchant très nettement du côté du Mali sur Boloko, et prennent parfois des tournures plus enlevées sur Sowa ou Bakonoba. L’album a pour objectif de l’amener à exprimer ce qu’elle a tout au fond d’elle. Une façon d'exploiter son énergie qui est

    différente sur scène.

    Fatoumata Diawara Fatou (World Circuit/Harmonia Mundi) 2011 En concert le 29 novembre 2011au New Morning à Paris

    Par Bertrand Lavaine