Revue de Presse · 1 Revue de Presse Relative aux expositions « Volumes Fugitifs.Faouzi Laatiris...
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Revue de Presse
Relative aux expositions « Volumes Fugitifs. Faouzi Laatiris et l'Institut national des beaux-arts de Tétouan » et « Faouzi
Laatiris. Catalogue déraisonné »
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Tableau Presse
Date Source Page Langue Lien
Presse Nationale
29 Avril 2016 Les inspirations ecos
6 français http://www.leseco.ma/les-cahiers-des-eco/weekend/250-culture/45329-exposition-faouzi-laatiris-presente-ses-volumes.html
3 Mai 2016 SortirMag 8 français http://www.sortirmag.ma/article.php?num=122
3 Mai 2016 Le Matin.ma 9 Français http://lematin.ma/journal/2016/le-musee-mohammed-vi-accorde-sa--premiere-carte-blanche-a-faouzi-laatiris/246632.html
4 Mai 2016 Map express 11 français
http://www.mapexpress.ma/actualite/culture-et-medias/lartiste-faouzi-laatiris-expose-volumes-fugitifs-et-linstitut-national-des-beaux-arts-de-tetouan-au-mmvi/
4 Mai 2016 Maroc Presse 12 Arabe http://www.marocpress.com/akhbarona/article-661319.html
5 Mai 2016 Lioumness Magazine
14 Français http://lioumness-magazine.com/event/rabat-volumes-fugitifs-faouzi-laatiris-et-linstitut-national-des-beaux-arts-de-tetouan/
5 Mai 2016 Tanger Magazine
16 français http://www.tangermagazine.com/video-musee-mohammed-vi-carte-blanche-a-faouzi-laatiriss/
5 Mai 2016 Huffpost Maghreb
17 français http://www.huffpostmaghreb.com/2016/05/05/laatiris-mmvi_n_9846590.html
5 Mai 2016 Le 360.ma 29 français
http://www.le360.ma/fr/culture/video-musee-mohammed-vi-carte-blanche-a-faouzi-laatiriss-71063?utm_content=buffer096e9&utm_medium=Le360fr&utm_source=Twitter.com&utm_campaign=Publipostage
5 Mai 2016 Les infos 20 français http://lesinfos.ma/news/details/134419/Avec-Volumes-fugitifs-Faouzi-Laatiris-et-ses-disciples-font-leur-entre-au-MMVI
5 Mai 2016 Febrayer 21 Arabe http://www.febrayer.com/355661.html
6 Mai 2016 Aujourd’hui.ma
2 français
http://aujourdhui.ma/culture/musee-mohammed-vi-dart-moderne-contemporain-de-rabat-carte-blanche-a-lartiste-faouzi-laatiris
6 Mai 2016 Hespress 24 Arabe http://www.hespress.com/art-et-culture/304927.html
8 Mai 2016 Le360.ma 26 français http://www.le360.ma/fr/culture/video-younes-rahmoun-evoque-les-volumes-
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fugitifs-71351
9 Mai 2016 Diptyk 27 français http://diptykblog.com/blog/2016/05/09/lavant-garde-cest-lespace-officieux-linterieur-dun-espace-officiel/
11 Mai 2016 Roaya news 32 Arabe
http://www.roayahnews.com/%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%B5%D9%88%D8%B1-%D9%85%D8%AA%D8%AD%D9%81-%D9%85%D8%AD%D9%85%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D8%A7%D8%AF%D8%B3-%D9%8A%D8%AD%D8%AA%D8%B6%D9%86-%D9%85%D8%B9%D8%B1%D8%B6-%D8%A3%D8%AD%D8%AC/
16 Mai 2016 Le site info 35 français http://www.lesiteinfo.com/rabat-carte-blanche-a-lartiste-faouzi-laatiris/
18 Mai 2016 L’Economiste 36 français http://www.leconomiste.com/agenda/exposition-volumes-fugitifs-faouzi-laatiris-et-l-institut-national-des-beaux-arts-de-tetouan
Culturetoute 37 Français https://issuu.com/ahmadbouzoubaa/docs/culturetoute46
23 Septembre 2016
Media24 38 Français http://www.medias24.com/MAROC/Agenda/167246-Laatiris-au-Musee-Mohammed-VI-du-4-octobre-au-31-decembre.html
30 Septembre 2016
2m.ma 39 Français http://m.2m.ma/fr/news/20160930-faouzi-laatiris-expose-au-musee-mohammed-vi-dart-moderne-et-contemporain/
3 Octobre 2016 DiptykBlog 41 Français http://diptykblog.com/blog/2016/10/03/chemin-des-vanites/
4 Octobre 2016 MapExpress 42 Français
http://www.mapexpress.ma/actualite/culture-et-medias/catalogue-deraisonne-de-faouzi-laatiris-des-installations-au-bord-de-la-schizophrenie-culturelle/
4 Octobre 2016 Leseco.ma 43 Français http://www.leseco.ma/culture/50272-exposition-le-catalogue-deraisonne-de-faouzi-laatiris.html
5 Octobre 2016 Yabiladi 45 Français http://www.yabiladi.com/articles/details/47505/catalogue-deraisonne-faouzi-laatiris-expose.html
5 Octobre 2016 Actuelles 46 Français http://actuelles.ma/?p=2524
5 Octobre 2016 Soubha 48 Français
http://www.soubha.info/Catalogue-deraisonne-de-Faouzi-Laatiris-Des-installations-au-bord-de-la-schizophrenie-culturelle_a1174.html
5 Octobre 2016 LeSiteInfo 51 Français http://www.lesiteinfo.com/cultures/le-monde-parallele-de-faouzi-laatiris-expose-au-musee-dart-moderne-de-rabat/
7 Octobre 2016 54 االشتراكي االتحاد Arabe -
7 Octobre 2016 Portail Sud Maroc
55 Français http://www.portailsudmaroc.com/actualite/7702/des-installations-au-bord-de-la-schizophrnie-culturelle
6 Octobre 2016 L’Economiste 56 Français http://www.leconomiste.com/article/1003264-de-laatiris-transmetteur-laatiris-l-artiste
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10 Octobre 2016 Made In Rabat 58 Français https://rabat.madeinmedina.com/fr/article-faouzi-laatiris-porte-a-porte-emotionnel-6438.html
13 Octobre 2016 Assabah.ma 59 Arabe http://assabah.ma/147185.html
27 Octobre 2016 Dima Bladna 62 Français http://www.dimabladna.ma/index.php?option=com_flexicontent&view=items&id=16417
Presse Internationale 27 Novembre 2016
Expat.com 66 Français http://www.dimabladna.ma/index.php?option=com_flexicontent&view=items&id=16417
5 Mai 2016 Public 70 Français http://www.public.tn/avec-volumes-fugitifs-faouzi-laatiris-et-ses-disciples-font-leur-entree-au-mmvi-photos/
9 Mai 2016 Al Arabiya 71 Arabe
http://www.alarabiya.net/ar/north-africa/morocco/2016/05/09/%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%B5%D9%88%D8%B1-%D9%85%D8%B9%D8%B1%D8%B6-%D8%A3%D8%AD%D8%AC%D8%A7%D9%85-%D9%87%D8%A7%D8%B1%D8%A8%D8%A9-%D9%84%D9%84%D9%81%D9%86-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B9%D8%A7%D8%B5%D8%B1-%D9%81%D9%8A-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%BA%D8%B1%D8%A8.html
17 Mai 2016 El Pais 76 espagnol http://blogs.elpais.com/africa-no-es-un-pais/2016/05/la-escuela-de-artes-de-tetuan.html#more
18 Mai 2016 Telerama 78 français -
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Presse nationale
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Le 29 avril 2016, Les inspirations Ecos
Du 5 mai au 30 août et du 15 septembre au 30 décembre (en deux volets), le
Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain accordera sa première
carte blanche à l’artiste Faouzi Laatiris, sous le titre «Volumes fugitifs. Faouzi
Laatiris et l’Institut national des beaux arts de Tétouan».
Né en 1958 à Imilchil au Maroc, Faouzi Laatiris étudie à l’INBA de Tétouan dans les années
1980, où il enseigne depuis 1993 à nos jours, instaurant l’atelier «Volume et installation» qui
développera au Maroc les pratiques liées à l’espace, aux formes hybrides et dynamiques, à la
mise en scène des objets. Pour le premier volet de l’exposition (5 mai-30 août 2016), Faouzi
Laatiris présentera son nouveau projet «Les Sept portes», entouré de neuf artistes qu’il a
contribué à révéler, soit dans les années 1990, soit dans les années 2000, deux générations
d’artistes qui connaîtront un écho remarquable et toujours vibrant sur la scène
internationale.
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Le deuxième volet de l’exposition (15 septembre-30 décembre 2016) se recentrera sur
l’œuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier
«Volume et installation» de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettra de se
replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation -
autant d’enjeux que Faouzi Laatiris incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste-.
Pour accompagner l’exposition, un ouvrage ambitieux et trilingue (français-arabe-anglais)
sera publié en coédition entre la Fondation nationale des musées et Kulte Gallery & Editions.
Croisant les archives, les entretiens et les essais critiques, il retrace les trajectoires des
professeurs et étudiants emblématiques de l’INBA de Tétouan, des années 1950 à nos jours.
Afin de s’interroger collectivement sur ce que «faire école» veut dire : dans le contexte de
Tétouan, dans l’histoire nationale et au-delà de l’ici et maintenant. Le commissariat de
l’exposition, ainsi que la direction de l’ouvrage accompagnant l’exposition, sont assurés par
Morad Montazami, commissaire-chercheur à la Tate Modern de Londres et soutenu par Iran
Heritage Foundation. Il est l’auteur de textes sur les artistes Jeremy Deller, Jordi Colomer,
Allan Sekula, Farid Belkahia, Eric Baudelaire, Walid Raad, Hamed Abdalla...
Il fut commissaire des expositions «Bahman Mohassess, 60 Pieces of a Lost Body» (2015) et
«Behjat Sadr, Trace Through the Black» (2016) aux galeries Ab-Anbar et Aria à Téhéran, ainsi
que co-commissaire de l’exposition «Unedited History: Iran 1960-2014» au Musée d’Art
moderne de la Ville de Paris et au MAXXI (Rome) en 2014-2015. Il dirige également la revue
Zamân sur l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient et du Maghreb ainsi que les
éditions Zamân Books.
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Le 3 mai 2016, Sortir Mag Rabat
Très complet, cet ouvrage réunit entre autres : essais thématiques, images illustrant l’activité des artistes présentés et des anciens étudiants, témoignages et documentation sur l’histoire de l’INBA, et sur l’histoire de l’art au Maroc. Ce tout s’articulant autour de la création par Faouzi Laatiris de l’atelier Volume et Installation, celle du premier cours «d’art contemporain» instauré en 1992. Ainsi, sont développées les spécicités esthétiques et politiques des pratiques artistiques infuencées par le Nord du Maroc et par l’héritage méditerranéo-ibérique ; en arrière- fond, la question de la pédagogie artistique au Maroc ainsi que les artistes marocains dans la mondialisation. Cet ouvrage interroge, dans le contexte si particulier de Tétouan, ce que «faire école» veut dire, au-delà de l’ici et maintenant.
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Le 3 mai 2016, Le Matin
Le Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI) accordera sa première carte blanche en deux volets à l’artiste Faouzi Laatiris, sous le titre «Volumes fugitifs : Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan (INBA)». Pour le premier volet de l’exposition (5 mai-30 août), Faouzi Laatiris présentera son nouveau projet «Les Sept portes», entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler, soit dans les années 1990, soit dans les années 2000, deux générations d’artistes qui connaîtront un écho remarquable et toujours vibrant sur la scène internationale, indique un communiqué du MMVI.
Le deuxième volet de l’exposition (15 septembre-30 décembre) sera centré sur l’œuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier «Volume et installation» de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettra de se replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation. Autour de Faouzi Laatiris seront exposés les artistes Mohamed Arejdal, Mustapha Akrim, Khalid El-Bastrioui, Safaa Erruas, Mohssin Harraki, Faouzi Laatiris, Etayeb Nadif, Mohammed Larbi Rahhali, Younes Rahmoun et Batoul S'himi.
Une conférence de presse a lieu ce mercredi 4 mai à partir de 10 h 30, à l'Auditorium du MMVI, et qui sera suivie d'une visite en avant-première de l'exposition, en compagnie de
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Faouzi Laatiris et Morad Montazami, le commissaire de l'exposition. Pour accompagner l’exposition, un ouvrage trilingue (français-arabe-anglais) sera publié en coédition entre la Fondation nationale des musées et Kulte Gallery & Editions. Croisant les archives, les entretiens et les essais critiques, il retrace les trajectoires des professeurs et étudiants emblématiques de l’INBA de Tétouan, des années 1950 à nos jours.
Né en 1958 à Imilchil au Maroc, Faouzi Laatiris a étudié à l’INBA de Tétouan dans les années 1980, où il enseigne depuis 1993, instaurant l’atelier «Volume et installation» qui développera au Maroc les pratiques liées à l’espace, aux formes hybrides et dynamiques et à la mise en scène des objets.
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Le 4 mai 2016, Map express
Rabat – Le Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain abrite, du 05 mai au 30 août à Rabat, le premier volet de l’exposition “Volumes fugitifs, Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan” de trois générations d’artistes déployés autour de la nouvelle installation “Les sept portes” de l’artiste Faouzi Laatiris.
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Le 4 mai 2016, Marocpresse.ma
غشت، 03ماي إلى 5يحتضن متحف محمد السادس للفن الحديث والمعاصر بالرباط ، من
الوطني للفنون الجميلة أحجام هاربة : فوزي العتيرس والمعهد ” الجزء األول من معرض
الذي يحتفي بثالثة أجيال من الفنانين حول المنشأة الجديدة للفنان العتيرس بعنوان ” بتطوان
األبواب السبعة“ ”.
وأبرز السيد المهدي قطبي، رئيس المؤسسة الوطنية للمتاحف، خالل ندوة صحفية اليوم
برمجة المتحف ويعطي نظرة جديدة األربعاء بالرباط ، أن هذا المعرض يطبع مرحلة جديدة في
.لإلبداع المغربي المعاصر
وأوضح أن المعرض المقام بشراكة مع المؤسسة الوطنية للمتاحف ، يثمن التاريخ الفني
للمعهد الوطني للفنون الجميلة بتطوان، والذي كون جيال كامال من الفنانين المبدعين ويواصل
حتفاء بأحد أساتذت الطليعيين، فوزي العتيرسإغناء تاريخ الفن بالمملكة، عن طريق اال .
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الذي شارك ” األبواب السبعة“وسيكون المعرض فرصة لتقديم المشروع الجديد لفوزي العتيرس
. 0333و 0993في تسعة فنانين آخرين ، ممن ساهم في اكتشاف مواهبهم خالل سنوات
، صفاء الرواس، محسن حراقي، ويتعلق األمر بمحمد أرجدال، مصطفى اكريم، خالد البسطريوي
.الطيب نظيف، محمد العربي الرحالي، يونس رحمون وبتول السحيمي
وصرح مندوب المعرض مراد منتظمي لوكالة المغرب العربي لألنباء، أن هؤالء الفنانين
بمشاركتهم إلى جانب فوزي العتيرس، إنما يودون االحتفاء بهذا األستاذ الرائد وااللتئام حول لغة
نية بصرية تحتفي برمزية األرقام واأللوان والمواد البسيطةف .
دجنبر ( ألعمال فوزي العتيرس منذ 03شتنبر إلى 05ويخصص الجزء الثاني من المعرض )
بالمعهد الوطني للفنون ” الحجم والتركيب” التسعينات، التي شكلت جزء من تاريخ ورشة
هذه المرحلة الغوص في التغيرات االقتصادية الجميلة بتطوان، حيث يتسنى عبر العودة إلى
.والجمالية التي رافقت العولمة
باملشيل وتابع دراست بالمعهد الوطني للفنون الجميلة 0951ولد الفنان فوزي العتيرس سنة
. أنشأ 0990بتطوان خالل الثمانينات وأصبح بعد ذلك أستاذا بنفس المعهد ابتداء من سنة
التي طور من خاللها الممارسات الفنية المرتبطة بالفضاء ” والتركيب الحجم” العتيرس ورشة
.ذات األشكال الهجينة والمتحركة في عالقتها مع عرض المواد
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Le 5 mai 2016, Lioumness Magazine.
« Volumes Fugitifs. Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan »
Du 05 mai au 30 août et du 15 septembre au 30 décembre 2016 (en deux volets), le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain accordera sa première carte blanche à l’artiste Faouzi Laatiris, sous le titre « Volumes Fugitifs. Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan ». Né en 1958 à Imilchil au Maroc, Faouzi Laatiris étudie à l’INBA de Tétouan dans les années 1980, où il enseigne depuis 1993 à nos jours, instaurant l’atelier « Volume et installation » qui développera au Maroc les pratiques liées à l’espace, aux formes hybrides et dynamiques, à la mise en scène des objets. Pour le premier volet de l’exposition (05 mai-30 août 2016), Faouzi Laatiris présentera son nouveau projet « Les Sept portes », entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler soit dans les années 1990, soit dans les années 2000, deux générations d’artistes qui connaîtront un écho remarquable et toujours vibrant sur la scène internationale. Le deuxième volet de l’exposition (15
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septembre-30 décembre 2016) se recentrera sur l’œuvre de Faouzi Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier « Volume et installation » de l’INBA de Tétouan. Remonter aux années 1990 permettra de se replonger dans les transformations économiques et esthétiques liées à la mondialisation – autant d’enjeux que Faouzi Laatiris incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste. Pour accompagner l’exposition, un ouvrage ambitieux et trilingue (français-arabe-anglais) sera publié en coédition entre la Fondation Nationale des Musées et Kulte Gallery & Editions. Croisant les archives, les entretiens et les essais critiques, il retrace les trajectoires des professeurs et étudiants emblématiques de l’INBA de Tétouan, des années 1950 à nos jours. Afin de s’interroger collectivement sur ce que « faire école » veut dire : dans le contexte de Tétouan, dans l’histoire nationale et au-delà de l’ici et maintenant.
LES ARTISTES DE L’EXPOSITION: MOHAMED AREJDAL (1984) MUSTAPHA AKRIM (1981) KHALID EL-BASTRIOUI (1985) SAFAA ERRUAS (1976) MOHSSIN HARRAKI (1981) FAOUZI LAATIRIS (1958) ETAYEB NADIF (1989) MOHAMED LARBI RAHHALI (1956) YOUNES RAHMOUN (1975) BATOUL S’HIMI (1974)
Le commissariat de l’exposition, ainsi que la direction de l’ouvrage accompagnant l’exposition, sont assurés par Morad Montazami, commissaire-chercheur à la Tate Modern de Londres et soutenu par Iran Heritage Foundation. Il est l’auteur de textes sur les artistes Jeremy Deller, Jordi Colomer, Allan Sekula, Farid Belkahia, Eric Baudelaire, Walid Raad, Hamed Abdalla… Il fut commissaire des expositions « Bahman Mohassess, 60 Pieces of a Lost Body » (2015) et « Behjat Sadr, Trace Through the Black » (2016) aux galeries Ab-Anbar et Aria à Téhéran, ainsi que co-commissaire de l’exposition « Unedited History: Iran 1960-2014 » au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et au MAXXI (Rome) en 2014-2015. Il dirige également la revue Zamân sur l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient et du Maghreb ainsi que les éditions Zamân Books.
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Le 5 mai 2016, Tanger Magazine (Vidéo)
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Le 5 mai 2016, Huffpost Maghreb
ART - "Volumes fugitifs. Faouzi Laatiris et l'Institut national des beaux-arts de Tétouan marque une étape fondatrice du programme tourné vers la création actuelle du musée Mohammed VI d'Art Moderne et Contemporain. Quelle meilleure manière de nous engager sur cette voie sinon avec une exposition et un ouvrage centrés sur les notions de transmission, de pédagogie artistique, d'éducation du regard !", confie Mehdi Qotbi, le président de la Fondation nationale des musées, tout sourire, avant d'aller accueillir les nombreuses personnes venues assister au vernissage de la carte blanche accordée à Faouzi Laatiris au sous-sol du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI).
Pour ce faire, l'artiste contemporain tétouanais a choisi de s'entourer de ses étudiants à l’Institut national des beaux-arts de Tétouan (considéré comme le berceau des créateurs marocains depuis 1945), dont certains sont devenus depuis des artistes confirmés, pour une exposition collective où l'installation est le maître mot.
Dans Volumes fugitifs, Mohamed Arejdal, Mustapha Akrim, Khalid El-Bastrioui, Safaad Erruas, Mohssin Harraki, Etayeb Nadif, Mohamed Larbi Rahhali, Younes Rahmoun et Batoul S'himi ont répondu à l'appel du maître pour exposer ce qui peut résumer la création contemporaine tétouanaise d'aujourd'hui. Ces neuf noms sont tous passés par l'atelier Volume et installation fondé par Laatiris en 1992.
Pour Morad Montazami, le curateur de l'exposition "Volumes fugitifs se veut un repère dans l'histoire contemporaine en re-situant l'importance de L'Institut national des beaux-arts de Tétouan pour plusieurs générations d'artistes et surtout en révélant la créativité hors norme
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de Faouzi Laatiris, figure hors-système et pourtant emblématique d'un renouveau discret et permanent". Volumes fugitifs est également un ambitieux ouvrage co-édité par la Fondation nationale des musées et Kulte éditions.
Parmi les oeuvres exposées, on retient notamment celles de Batoul S'himi, qui a travaillé sur les épices comme sur les bonbonnes de gaz, le musée des ouvriers de Mohsin Harraki, véritable musée dans le musée qui s'intéresse aux objets utilisés par les ouvriers mais également Mohamed Arejdal. Pour ces trois jeunes artistes, ce n'est pas leur première entrée au musée vu qu'ils ont tous les trois participé à "100 ans de création au Maroc", l'exposition inaugurale du MMVI en 2014.
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Le 5 Mai, Le360.ma (Vidéo)
Le musée Mohammed VI de Rabat a donné carte blanche à Faouzi Laatiriss qui a invité plusieurs artistes issus de l'école des Beaux Arts de Tétouan à participer à son exposition "Volumes fugitifs" qui se poursuit jusqu'au 30 août. Le360 a assisté à l'avant-première.
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Le 5 mai 2016, Lesinfos.ma
"Quelqu'un m'a dit que l'expo était meilleure que celle de la Biennale de Marrakech", nous glisse Mehdi Qotbi, le président de la Fondation nationale des musées, tout sourire, avant d'aller accueillir les nombreuses personnes venues assister au vernissage de la carte blanche accordée à Faouzi Laatiris au sous-sol du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI).
Pour ce faire, l'artiste contemporain tétouanais a choisi de s'entourer de ses étudiants à l’Institut national des beaux-arts de Tétouan (considéré comme le berceau des créateurs marocains depuis 1945), dont certains sont devenus depuis des artistes confirmés, pour une exposition collective où l'installation est le maître mot. Dans Volumes fugitifs, Mohamed Arejdal, Mustapha Akrim, Khalid El-Bastrioui, Safaad Erruas, Mohssin Harraki, Etayeb Nadif, Mohamed Larbi Rahhali, Younes Rahmoun et Batoul S'himi ont répondu à l'appel du maître pour exposer ce qui peut résumer la création contemporaine tétouanaise d'aujourd'hui. ...
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Le 5 mai 2016, Febrayer
أحجام هاربة: فوزي العتيرس »حرص إلياس العماري، على حضور افتتاح معرض بمتحف محمد السادس للفن الحديث « والمعهد الوطني للفنون الجميلة بتطوان
.والمعاصر بالرباط
وفي كلمة له بالمناسبة حرص رئيس جهة طنجة تطوان الحسيمة، على الترحيب بجميع ضيوف العتيرس بالجزء الثاني من المعرض الذي سيقام في المعهد الوطني
سيتم ، حيث 6352دجنبر 03شتنبر إلى 51للفنون الجميلة بتطوان، خالل الفترة من خالله تقديم أعماله منذ التسعينات ليتسنى للزائر العودة إلى هذه المرحلة بكل ما حملته
.من تغيرات اقتصادية وجمالية
من جهته أكد المهدي قطبي، رئيس المؤسسة الوطنية للمتاحف، أن هذا المعرض يعتبر بمثابة مرحلة جديدة في برمجة متحف محمد السادس للفن الحديث والمعاصر
.ويقدم نظرة جديدة لإلبداع المغربي المعاصر
ويشار أن المعرض ينظم بشراكة مع المؤسسة الوطنية للمتاحف، من أجل تثمين .التاريخ الفني للمعهد الوطني للفنون الجميلة بتطوان
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Le 06 mai 2016, Aujourd’hui Le Maroc
Faouzi Laatiris sera entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler soit dans les années
1990, soit dans les années 2000.
Après avoir exposé deux grandes figures de l’art de César puis Giacometti, le Musée
Mohammed VI d’art moderne contemporain de Rabat accueille, cette fois-ci, une exposition
inédite intitulée «Volumes fugitifs. Faouzi Laatiris et l’Institut national des beaux-arts de
Tétouan». Il s’agit d’une exposition collective consacrée à trois générations d’artistes formés
à l’Institut national des Beaux-arts de Tétouan (INBA), en particulier des années 1980 à nos
jours, avec au centre l’artiste-enseignant Faouzi Laatiris.
«Nous avions également à cœur de mettre en lumière l’un de ses professeurs les plus avant-
gardistes de son temps, Faouzi Laatiris. Qu’un hommage soit rendu à son travail
exceptionnel, à travers les ex-étudiants qui se sont formés avec lui, dans l’atelier Volume et
installation.
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Ces artistes à présent en plein essor font notre fierté sur la scène internationale. Il était
temps de les découvrir ou redécouvrir dans nos musées», explique à ce sujet Mehdi Qotbi,
président de la Fondation nationale des musées. De ce fait, l’exposition sera présentée en
deux volets. Le premier volet (du 5 mai au 30 août) sera dédié au nouveau projet de Faouzi
Laatiris «Les Sept portes». Il s’agit d’une installation faisant symboliquement référence aux
sept portes de la médina de Tétouan. Chaque porte représente un univers en soi, signifié par
un agencement d’objets et de formes appartenant au monde de la musique, de la poterie,
de l’herboristerie, etc.
En effet, Faouzi Laatiris sera entouré de neuf artistes qu’il a contribué à révéler soit dans les
années 1990, soit dans les années 2000, deux générations d’artistes qui connaîtront un écho
remarquable et toujours vibrant sur la scène internationale. Parmi ces artistes, Mohamed
Larbi Rahhali, Safaa Erruas, Younès Rahmoun, Batoul S’Himi, Mohssin Harraki, Mohamed
Arejdal, Mustapha Akrim, Etayeb Nadif et Khalid El-Bastriou. Le deuxième volet de
l’exposition (15 septembre au 30 décembre 2016) se recentrera sur l’œuvre de Faouzi
Laatiris depuis les années 1990, toujours ancrée dans l’histoire de l’atelier «Volume et
installation» de l’INBA de Tétouan.
Remonter aux années 1990 permettra de se replonger dans les transformations
économiques et esthétiques liées à la mondialisation, autant d’enjeux que Faouzi Laatiris
incarne, à la manière d’un éclaireur iconoclaste. Il est à noter que Faouzi Laatiris enseigne à
l’INBA de Tétouan, où il fonde l’atelier «Volume et installation» en 1992 – moment-clef où la
production de l’artiste va devenir, in fine, indissociable de l’engagement pédagogique. Son
influence sur les développements de l’art contemporain au Maroc est devenue évidente
avec les années. Sa collaboration avec Jean-Louis Froment lors de l’exposition collective
L’Objet désorienté au Maroc, au Musée des arts décoratifs de Paris en 1999, est également
reconnue comme une étape décisive dans une histoire de l’art contemporain et
transméditerranéen. Au croisement de la sculpture, de l’installation, de la performance et de
l’espace public, il développe depuis les années 1990 une esthétique de l’hybridation, en écho
au chantier urbain et économique des pays du Sud dans la mondialisation. Les œuvres de
Faouzi Laatiris se veulent au bord de la schizophrénie culturelle ; des bombes visuelles
tiraillées entre leur forme et leur fonction, entre un système de production plus ou moins
industriel (une sorte de «système D» high-tech) et une poétique de la ruine.
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Le 06 mai 2016, Hespress.ma
غشت، الجزء 03ماي إلى 5يحتضن متحف محمد السادس للفن الحديث والمعاصر بالرباط ، من معرض " أحجام هاربة : فوزي العتيرس والمعهد الوطني للفنون الجميلة بتطوان" الذي يحتفي األول من
بثالثة أجيال من الفنانين حول المنشأة الجديدة للفنان العتيرس بعنوان "األبواب السبعة".
، وأبرز المهدي قطبي، رئيس المؤسسة الوطنية للمتاحف، خالل ندوة صحفية اليوم األربعاء بالرباط أن هذا المعرض يطبع مرحلة جديدة في برمجة المتحف ويعطي نظرة جديدة لإلبداع المغربي المعاصر.
وأوضح أن المعرض المقام بشراكة مع المؤسسة الوطنية للمتاحف ، يثمن التاريخ الفني للمعهد غناء تاريخ الوطني للفنون الجميلة بتطوان، والذي كون جيال كامال من الفنانين المبدعين ويواصل إ
الفن بالمملكة، عن طريق االحتفاء بأحد أساتذته الطليعيين، فوزي العتيرس.
وسيكون المعرض فرصة لتقديم المشروع الجديد لفوزي العتيرس "األبواب السبعة" الذي شارك فيه . ويتعلق األمر 0333و 0993تسعة فنانين آخرين ، ممن ساهم في اكتشاف مواهبهم خالل سنوات
أرجدال، مصطفى اكريم، خالد البسطريوي، صفاء الرواس، محسن حراقي، الطيب نظيف، محمد بمحمد العربي الرحالي، يونس رحمون وبتول السحيمي.
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وصرح مندوب المعرض مراد منتظمي، أن هؤالء الفنانين بمشاركتهم إلى جانب فوزي العتيرس، إنما ل لغة فنية بصرية تحتفي برمزية األرقام واأللوان يودون االحتفاء بهذا األستاذ الرائد وااللتئام حو
والمواد البسيطة.
دجنبر ( ألعمال فوزي العتيرس منذ 03شتنبر إلى 05ويخصص الجزء الثاني من المعرض )التسعينات، التي شكلت جزء من تاريخ ورشة " الحجم والتركيب" بالمعهد الوطني للفنون الجميلة
ة إلى هذه المرحلة الغوص في التغيرات االقتصادية والجمالية التي بتطوان، حيث يتسنى عبر العود رافقت العولمة.
باملشيل وتابع دراسته بالمعهد الوطني للفنون الجميلة بتطوان 0951ولد الفنان فوزي العتيرس سنة . أنشأ العتيرس ورشة "0990خالل الثمانينات وأصبح بعد ذلك أستاذا بنفس المعهد ابتداء من سنة
الحجم والتركيب" التي طور من خاللها الممارسات الفنية المرتبطة بالفضاء ذات األشكال الهجينة والمتحركة في عالقتها مع عرض المواد.
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Le 08 Mai 2016, Le360.ma (Video)
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Le 9 mai 2016, Diptyk
MUSÉE MOHAMMED VI, VOLUMES FUGITIFS : FAOUZI LAATIRIS ET L'INSTITUT NATIONAL DES BEAUX-ARTS DE TÉTOUAN "L'ÉCOLE DOIT REVENDIQUER SA NATURE DE LABORATOIRE DES MATIÈRES, DES IDÉES, DES SENSATIONS"
Inaugurée au MMVI à Rabat mercredi 4 mai en présence de presque tous les artistes et la communauté de l'art , l'exposition "Volumes
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fugitifs" est un manifeste de la présence, riche et dense, d'une scène contemporaine marocaine. Le binôme que formèrent plusieurs mois durant Faouzi Laatiris, professeur aux Beaux arts de Tétouan et Morad Montazami, curateur à la Tate Modern, a donné corps et volume à une pensée très ancrée autour de l'Ecole de Tétouan. L' histoire débute comme une étincelle en 1999 autour de Jean-Louis Froment à l'occasion de l'exposition "L'objet désorienté" (Villa des Arts, Musée des arts décoratifs). L'exposition du musée de Rabat poursuit le récit avec facétie. Comme une translation sémantique du titre de Jean Louis Froment ou "objet" devient" volume" et "désorienté" devient "fugitif", cette nouvelle exposition qui regroupe plusieurs générations qui ont côtoyé l'Ecole de Tétouan et l'atelier volume du professeur Laatiris, est à lire comme un livre d'enfant en forme de pop-up. Car depuis 1999, ce que peut être un art contemporain marocain s'est beaucoup développé, disons en abstraction, en pensée et en dessins préparatoires (notamment ceux de Faouzi Laatiris dont l'exposition montre des exemples inédits et prodigieux). L'exposition de Montazami leur donne soudain un volume exactement comme dans des livres où le château couché se lève, ou les arbres se dressent, où les personnages prennent corps à la césure du livre. Courrez donc voir ce que peut donner une oeuvre de Safaa Erruas en volume, certainement la pièce a plus représentative de ce changement de dimension. Parcourez les 7 portes de Faouzi Laatiris comme un voyage initiatique à travers une pensée qui soudain ose occuper l'espace. Nous republions ici l'entretien que nous avait accordé Morad Montazami alors qu'il préparait cette exposition. Retrouvez une visite critique dans le prochain numéro de diptyk. Vous travaillez à la Tate Modern à Londres, qu’est-ce qui vous a amené au Maroc ? La Tate Modern m’a confié une mission de recherches sur le Moyen-Orient et le Maghreb. J’ai souhaité me concentrer d’abord sur l’Iran et le Maroc. L’Iran par orientation personnelle, puisque je suis d’origine iranienne. Quant au Maroc, que je connais à travers mes amis d’enfance, j’ai toujours ressenti la nécessité d’être en dialogue avec ce pays. Il y a aussi un déficit de connaissance du Maroc post-1945, qui restait soumis aux présupposés selon lesquels il n’y aurait pas eu de réelle activité moderne, au sens occidental. Comme s’il y avait eu directement un saut dans le contemporain. Cela rejoint aussi mes questionnements personnels sur l’histoire coloniale française, qui s’accompagnaient d’une curiosité pour cette culture hétérogène du Maroc impossible à sceller dans un même ensemble. Assez tôt, le travail de Farid Belkahia m’a intrigué. Un intérêt pour des formes que je percevais comme ésotériques, et qui ne s’expliquent pas seulement par le discours ou par un système iconographique donné, mais qui relèvent aussi de croyances populaires. On n’est plus dans
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la manière dont l’histoire de l’art occidentale pourrait raconter « l’art islamique », par exemple. D’où vous vient cet intérêt pour Tétouan, son école des Beaux-arts et son professeur, Faouzi Laatiris ? Il y a la question plus large de l’éducation au Maroc, qui longtemps a présenté une situation sclérosée. Faouzi Laatiris est peut-être celui qui nous permet de sortir du rapport maître-élève au sens autoritaire. C’est une personne qui, dans le contexte de l’INBA, est ce que l’on pourrait appeler un électron libre. Cette position marginale lui a permis de développer une certaine idée de l’éducation comme outil d’émancipation, mais cela voulait dire qu’il fallait être en même temps dedans et dehors. Et s’il a pu l’être, c’est parce que le contexte le permet, parce qu’il existe des fuites, des brèches. Faouzi s’en est emparé et les a mises à profit pour construire son écosystème à l’intérieur du système de l’école, et à l’intérieur du système de Tétouan, une ville assez traditionnelle à plusieurs égards. Cela avait peut-être plus de sens dans ce contexte, et ça s’est peut-être remarqué ou davantage fait entendre dans la ville de Tétouan où il y a une espèce de quiétude, de statu quo. Ce qui était intéressant en élargissant la recherche à l’INBA et à Tétouan, c’était de comprendre les paradoxes : tandis que Tanger incarne le cosmopolitisme et le fugitif, Tétouan représenterait plutôt une méditation sur la tradition, l’identité et le temps long. Quel est le concept de l’exposition ? Le concept consiste à jouer sur l’expression « faire école » et à lui donner le sens le plus hétérodoxe possible. C’est se poser la question : qu’est-ce que cela veut dire faire école à Tétouan ? Et au-delà ? C’est donner un caractère plus festif à cette expression, à la manière d’une célébration sans nostalgie. J’ai envie de révéler le pouvoir du langage des formes, au détriment de certains discours sociologisants auxquels on s’est habitué dans l’art contemporain et que j’essaie d’éviter. Travailler sur cette carte blanche donnée à Faouzi Laatiris implique un regard croisé, des responsabilités partagées. Car comment choisir mieux que Faouzi les artistes invités issus de l’INBA et souvent de l’atelier Volume et installation ? Ce sont des choix qui se font au-delà de la consultation des portfolios d’artistes que je pourrais faire « subjectivement ». Le principe de la Carte blanche a permis quelque chose de plus juste. Je vais chercher à faire des liens entre les formes développées par les différents artistes, dans le volume, dans la couleur, les intensités. Les 7 Portes, la nouvelle production de Faouzi Laatiris, est une allégorie matérielle du passage et de la transmission ; 7 portes qui rythmeront le parcours du spectateur, catalysant un certain nombre de ces questionnements formels. On y retrouvera également des éléments, dans les détails, faisant référence à d’anciens travaux de Faouzi, depuis les années 1990. Plus récemment, il avait exposé sa Porte de l’enfer à l’Institut du monde arabe ; c’est comme si cette dernière avait déclenché une nouvelle série de portes. Que verra-t-on concrètement dans cette exposition ? L’œuvre Les 7 Portes de Faouzi Laatiris sera la colonne vertébrale, une allégorie du passage et de la transmission. Les autres artistes présenteront une combinaison de nouvelles productions et d’œuvres déjà existantes. De fait, les nouvelles productions sont pensées en fonction de l’espace du musée que nous investirons, à savoir le « Parking ». Les œuvres dialogueront dans un parcours plutôt éclaté. C’est un espace assez difficile, avec plusieurs contraintes, comme la faible hauteur sous plafond, mais avec aussi quelques qualités, comme ce volume perspectif impressionnant. On aura aussi des espaces plus autonomes avec des œuvres immersives. Par exemple, Mustapha Akrim travaille sur la thématique du
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musée dans le musée. L’exposition devrait en réalité prendre toute son ampleur, au gré de deux volets successifs : le premier volet où Faouzi est « entouré » d’une dizaine d’artistes (ex-étudiants de l’INBA) qui ont étudié avec lui depuis les années 1990 (d’avril à fin août 2016) et le deuxième volet où l’on devrait se concentrer davantage sur les œuvres de Faouzi, notamment dans le contexte de l’atelier Volume et installation (de la mi-septembre à la fin décembre 2016). Pourquoi est-ce important de raconter cette histoire ? Il y a une histoire des arts visuels méditerranéens qui n’est pas écrite, qui se déroule entre la France, l’Italie, l’Espagne et le Maghreb. Depuis les années 2000, il y a un agenda politique et culturel de la Méditerranée (cf. l’exposition « César, une histoire méditerranéenne », ndlr). Cela devient donc aussi bien un principe de mobilité (ou de non-mobilité) pour les artistes qu’un enjeu institutionnel. Je veux participer à la contre-histoire de cet agenda politico-culturel et beaucoup de choses restent à étudier sur ce terrain. Sans doute le lien avec Faouzi et Tétouan est-il pour moi une porte d’entrée à la fois décentrée et centrale dans cette histoire. Il ne s’agit pas de dire que c’est l’histoire la plus importante du Maroc, mais c’est l’école d’art la plus importante, au moins depuis les années 1970. Elle a pris le relais de ce que représentait l’école de Casablanca dans les années 1960. Sans forcer le parallélisme, les expositions du Printemps de la Place Feddan, organisées par Ouazzani et consort entre 1979 et 1986, marquent un retour de boomerang depuis une autre exposition de rue, celle de la place Jamaâ el Fna en 1969. Toni Maraini, qui était une des chevilles ouvrières de l’exposition de 1969, a aussi soutenu par des textes l’activité des peintres tétouanais dans les années 1980, la génération pré-Faouzi. On en revient à la question coloniale : l’école a été fondée par les Espagnols en 1945, puis nationalisée en 1956. Ce qui a rendu effective l’influence de cette école, c’est le tournant de l’Indépendance. Peut-être que l’Ecole de Casablanca n’a pas tenu toutes ses promesses et qu’on a tendance à la réduire à l’époque des années 1960-70. Mais dans le Nord du Maroc, les enjeux politiques et territoriaux étaient tout autres. Enjeux qui ont réussi à faire perdurer certaines structures sociales ou pédagogiques dans un temps plus long. Ce temps long, on pourrait dire aussi ce temps postcolonial, qui a du mauvais – le côté statique et inerte – mais aussi le bon côté de sauvegarder des choses. Pour que les brèches puissent survenir dans ces structures, il faut d’abord que ces structures perdurent. Ce qui visiblement a été plus facile au Nord du Maroc qu’à Casablanca ou ailleurs. L’exposition « L’objet désorienté » de Jean-Louis Froment était un jalon important dans le parcours de Faouzi Laatiris. En retrouvera-t-on une trace dans l’exposition ? Par la force des choses, on en retrouvera un certain esprit qui m’a inspiré. Celui d’une exposition-dispositif plutôt qu’une simple monstration d’œuvres. D’un point de vue curatorial, Jean-Louis Froment et Faouzi ont été très avant-gardistes, y compris dans cette frontière que chacun pouvait tordre, entre la place de l’artiste et celle du curator : le dispositif consistait à lancer Faouzi et ses étudiants dans une exploration, une archéologie à travers les souks et les ateliers de fabrication du Maroc pour voir comment traduire cette expérience de l’objet en pleine mutation. Ce qui m’a certainement marqué, c’est l’idée que la culture est quelque chose de matériel qui s’incarne dans des objets mais aussi dans des rapports de commerce. Interroger la notion d’objet ou de décoratif, à l’épreuve des zones de circulation et des zones d’échange, était assez précurseur dans le contexte de la fin des années 1990. Cela faisait même écho à des phénomènes similaires sur la scène de l’art contemporain chinois ou indien, des artistes travaillant sur des projets d’installation (donc
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des propositions spatiales) et l’accumulation d’objets-marchandises. Avec Faouzi, nous considérons « L’objet désorienté » comme un tournant dans les pratiques contemporaines Finalement, que veut dire « faire école » ? Faire école, c’est créer une communauté d’esprit. Montrer comment l’individu peut se réaliser à travers le collectif. Partager un idéal, un horizon commun. Cela doit rester une utopie et ne pas se « réaliser » pour de bon, résister à l’institutionnalisation. C’est ce potentiel utopique qu’il faut réussir à viser et mobiliser, au-delà de « l’école de Tétouan » au sens purement régionaliste qui ne nous intéresse pas vraiment. « Faire école » signifie, plutôt que de former un modèle à suivre ou un courant artistique, de rester dans un mouvement d’idées et de pensées, d’explorer les formes les plus fugitives de ce mouvement. Que dire de l’avant-garde ? L’avant-garde au sens de l’histoire de l’art et dans le contexte marocain, c’est les années 1960, « l’école de Casa » et l’exposition de la place Jamaâ el Fna en 1969, que l’on associe à Toni Maraini, Farid Belkahia, Mohamed Chebâa, Mohamed Melehi… C’est l’époque de la revue Souffles, le moment postcolonial. L’histoire de l’art à tendance à se raccrocher à ces repères, à ces ruptures, ne serait-ce que pour mieux se « raconter » à travers cette idée d’ « avant-garde », et ce même si l’expression elle-même n’est pas toujours revendiquée. Elle peut également avoir l’effet négatif de laisser d’autres expériences dans l’ombre. Mais je crois que dans le contexte des années 1990, celui de l’avènement de la mondialisation économique, on peut considérer l’atelier Volume et installation de Faouzi Laatiris comme une néo-avant-garde ; une tentative de faire école au sens non-institutionnel mais marginal du terme, dans la mesure où cet atelier n’a pas d’existence officielle. C’est un espace officieux dans les espaces officiels de l’Ecole. En effet même si cet atelier répond à un but pédagogique et s’inscrit dans l’offre de l’école, l’histoire de Faouzi et de ses étudiants dans les années 1990 est allée bien au-delà des murs de l’Ecole. Preuve en est, nous continuons à en parler et cette exposition a lieu. Cette histoire s’est déplacée avec les travaux de Younès Rahmoun, Batoul S’Himi, Safâa Erruas à travers les différents lieux où ils ont exposé. Il est impossible de regarder leurs œuvres comme étant « marocaines ». L’avant-garde c’est l’espace officieux à l’intérieur d’un espace officiel, mais ce sont aussi des artistes qui refusent d’être assignés à une identité géographique ou culturelle. L’atelier Volume et installation répond à cette dynamique. Plus l’avant-garde est petite et se déroule dans l’intimité, à la marge, plus elle a vertu à se diffuser ensuite au-delà de son propre instant T. Propos recueillis par Syham Weigant "Volumes fugitifs" en deux volets du 05 Mai au 30 août puis du 15 septembre au 30 décembre 2016 au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de Rabat
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Le 11 mai 2016, Roaya News
تحت رعاية المؤسسة ، ”أحجام هاربة“يحتضن متحف محمد السادس للفن الحديث والمعاصر، معرض -الرباط
أغسطس المقبل. 03الوطنية للمتاحف في المغرب، ويستمر حتى
التفاتة تكريمية اتجاه التاريخ الفني للمعهد الوطني للفنون “وأكدت المؤسسة في بيان لها أن المعرض هو
يتعرف زوار كما ”.الجميلة في مدينة تطوان شمال المغرب، والذي كون جيًلا كامًلا من الفنانين المبدعين
فنانين آخرين من 9، الذي شارك فيه ”األبواب السبعة“المعرض على المشروع الجديد للفنان فوزي العتيرس
.0333و 0993الذين ساهم العتيرس في اكتشاف مواهبهم خًلل الفترة الزمنية الممتدة بين
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Le 18 mai 2016, Le Site Info
Intitulée « Volumes fugitifs », l’exposition s’organise autour d’une installation étonnante de
Faouzi Laatiris, « Les Sept portes », en référence aux sept portes de la médina de Tétouan.
Le choix des portes renvoie tout d’abord à la démarche collective de cette exposition au
cours de laquelle l’artiste s’associe à neuf de ses anciens étudiants dont les œuvres entrent
en résonance les unes avec les autres. Se pose ainsi la question de l’héritage et de la
transmission qui est au cœur de tout enseignement mais aussi de toute démarche artistique
qui, dans le sillage des avant-gardes, interroge le concept même de modernité.
Mais si les sept portes font aussi penser à la ville mythique de Thèbes liée au sort d’Œdipe,
fils du roi Laïos auquel un oracle avait prédit que la naissance de son fils causerait la ruine de
la cité ; la mise en avant de cette installation rappelle surtout le destin historique d’une ville
inséparable de Tanger. Alors que cette dernière est emblématiquement tournée vers le
présent et le continent européen ; Tétouan se tourne davantage vers la tradition et
l’héritage.
Morad Montazami, commissaire de l’exposition, rappelle à juste titre, qu’en raison de son
ancien statut de capitale du protectorat espagnol, « Tétouan est en somme porteuse d’une
mémoire particulièrement chargée en refoulements sociaux et en insurrections politiques,
tributaire à la fois de l’échec de la République du Rif et d’un monde colonial avide de
territoires à capter. »
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Des artistes engagés
Dans une contribution adressée, en septembre 2000, à différents journaux marocains dans
le but d’inciter au renouveau du système pédagogique des écoles d’art marocaines, Faouzi
Laatiris lançait un « SOS Beaux-Arts » toujours d’actualité. « Un pays tel que le Maroc,
écrivait ainsi l’artiste, du haut de ses douze siècles d’existence, de civilisations ancestrales,
riche de par ses cultures du nord au sud, ce pays requiert la présence d’instituts des beaux-
arts, et cela dans chaque ville-capitale de ses régions, pour former les jeunes artistes du
futur, animés par la construction, le don de soi, le partage ».
Or le travail accompli par Faouzi Laatiris, à l’INBA, semble être l’un des principaux jalons de
cette ambition jamais démentie. Beaucoup des œuvres mises en avant dans « Volumes
fugitifs » témoignent de l’engagement de jeunes artistes pour lesquels le détour par la
pratique artistique constitue le moyen le plus radical pour interroger les failles d’une société
ou explorer les questions d’identité, d’héritage, à l’heure où la multiplication des réseaux
sociaux semble nous enfermer dans un perpétuel présent déconnecté de l’épaisseur
historique du Temps.
A l’image de la série « Monde (arabe) sous pression » de Batoul S’Himi, née à Assilah en
1974, composant à l’aide de bonbonnes de gaz et de cocottes-minutes une carte
géographique inédite.
A l’image aussi de « Traveling » de Khalid el-Bastrioui, né à al-Hoceima, en 1985,
construction d’un trône constitué de tabourets de cireur sculptés et peints.
A l’image enfin de Mustapha Akrim, né à Salé en 1981, lequel porte son attention sur le
monde du travail et l’évolution de la classe ouvrière marocaine, à une époque où triomphe
un libéralisme débridé modifiant les rapports de production.
L’œuvre intitulée « No work » brandit, sous la forme d’un assemblage de matériaux usagers
non recyclés, un mot d’ordre dont on se demande s’il constitue une revendication
anarchisante ou s’il nous éclaire sur l’obsolescence programmée des objets de
consommation qui pérennisent une forme d’aliénation propre au monde du travail.
Une publication inédite
A l’occasion de cet événement, qui donnera lieu à une seconde exposition qui clôturera
l’année 2016, les éditions Kulte publient un superbe ouvrage en trois langues (arabe,
français, anglais) consacré à Faouzi Laatiris et à l’INBA. Bien plus qu’un simple catalogue, le
livre se présente comme un véritable livre d’art répertoriant, d’un côté, les différentes
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œuvres exposées au musée d’art moderne, et proposant d’autre part, une présentation des
artistes associés et toute une série de contributions inédites.
On citera entre autres le texte composé en 1999 par Jean-Louis Froment à l’occasion
de l’exposition « L’objet désorienté au Maroc », au musée des Arts décoratifs de Paris.
Evènement auquel ont participé plusieurs artistes dont Batoul S’Himi, Younès Rahmoun,
artiste iconoclaste né à Tétouan ou Safâa Erruas dont le musée Mohammed VI nous propose
plusieurs œuvres à la fois dérangeantes et envoûtantes.
A l’instar des ces 55 oreillers en tissu blanc piqué de verres, d’aiguilles, de fils métalliques et
de pétales de roses composant une sorte de clavier mural, toile de fond de nos rêves enfouis
et de nos blessures à fleur de peau.
Ou encore de ces « Ruines », ornements de plâtre cassés, fils métalliques, aiguilles et
épingles qui semblent maintenir les survivances du passé dans un état de coma dont on se
demande s’il est ou non artificiel. Si comme on le dit souvent, la plus belle tâche de l’artiste
est d’enchanter le monde, l’exposition « Volumes fugitifs » met à l’honneur plusieurs
générations d’artistes réanimant à la fois un passé enfoui et un présent encore sous tension.
Admirable !
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Le 18 mai 2016, L’Economiste
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Le 20 septembre 2016, Culture Toute
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Le 23 Septembre 2016, Media24
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Le 30 Septembre 2016, 2M.ma
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Le 3 Octobre 2016, Diptyk Blog
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Le 3 Octobre 2016, MapExpress
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Le 4 Octobre 2016, Leseco.ma
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Le 5 Octobre 2016, Yabiladi
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Le 5 Octobre 2016, Actuelles
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Le 5 Octobre 2016, Soubha
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Le 5 Octobre 2016, Le Site Info
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Le 7 Octobre 2016, Al Ittihad Al Ichtiraqi
فوزي لعتيريس يعرض على حافة االنفصام الثقافي
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Le 7 Octobre 2016, Portail Sud Maroc
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Le 6 Octobre 2016, L’Economiste
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Le 10 Octobre 2016, Made In Rabat
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Le 13 Octobre 2016, Assabah.ma
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Le 27 Octobre 2016, Dima Bladna
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Le 27 Novembre 2016, Expat.com
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Presse Internationale
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Le 5 mai 2016, Public.tn (Tunisie)
ART – « Quelqu’un m’a dit que l’expo était meilleure que celle de la Biennale de
Marrakech », nous glisse Mehdi Qotbi, le président de la Fondation nationale des musées,
tout sourire, avant d’aller accueillir les nombreuses personnes venues assister au vernissage
de la carte blanche accordée à Faouzi Laatiris au sous-sol du Musée Mohammed VI d’art
moderne et contemporain (MMVI).
Pour ce faire, l’artiste contemporain tétouanais a choisi de s’entourer de ses étudiants à
l’Institut national des beaux-arts de Tétouan (considéré comme le berceau des créateurs
marocains depuis 1945), dont certains sont devenus depuis des artistes confirmés, pour une
exposition collective où l’installation est le maître mot.
Dans Volumes fugitifs, Mohamed Arejdal, Mustapha Akrim, Khalid El-Bastrioui, Safaad
Erruas, Mohssin Harraki, Etayeb Nadif, Mohamed Larbi Rahhali, Younes Rahmoun et Batoul
S’himi ont répondu à l’appel du maître pour exposer ce qui peut résumer la création
contemporaine tétouanaise d’aujourd’hui. Ces neuf noms sont tous passés par l’atelier
Volume et installation fondé par Laatiris en 1992.
« Le choix des artistes s’est fait principalement par Laatiris. Je suis venu effectuer quelques
réajustements, notamment au niveau des oeuvres choisies », confie au HuffPost Maroc
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Morad Montazami, le commissaire de l’exposition. Pour accompagner l’exposition, un
ambitieux ouvrage est publié en coédition entre la Fondation nationale des musées et Kulte
Gallery & Editions.
Parmi les oeuvres exposées, on retient notamment celles de Batoul S’himi, qui a travaillé sur
les épices comme sur les bonbonnes de gaz, le musée des ouvriers de Mohsin Harraki,
véritable musée dans le musée qui s’intéresse aux objets utilisés par les ouvriers mais
également Mohamed Arejdal. Pour ces trois jeunes artistes, ce n’est pas leur première
entrée au musée vu qu’ils ont tous les trois participé à « 100 ans de création au Maroc »,
l’exposition inaugurale du MMVI en 2014
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Le 9 mai 2016, Al Arabiya (Arabie Saoudite)
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Le 17 mai 2016, El Pais (Espagne)
La importancia de los márgenes. Lo más jugoso y profundo del mundo se cuenta en los márgenes, decía el brillante Sebald. Y del Magreb, los bordes: márgenes de márgenes. Tetuán es una de esas ciudades fuera de todos los circuitos, que una vez fue capital del Protectorado Español, que impregnó su árabe -ya mestizo bereber- con palabras del español. Mediterránea, muy cerca de la bohemia Tánger, o el patio trasero de Tánger, y vecina de Ceuta, allí está la ya emblemática Escuela de Bellas Artes, de donde salió un personaje enigmático y talentoso al que llaman 'el Marcel Duchamp marroquí', porque llevó a varias generaciones a salirse de la tela e interactuar con el espacio. Él es Faouzi
Laatiris (nació en 1958) y trabaja siempre en Martil, la pequeña villa turística mediterránea pegada a Tetuán.
En 1993 creó el atelier 'Volumen e instalación' y ahora le han dado 'carta blanca' desde el Museo Mohammed V de Arte Moderno y Contemporáneo de Rabat. Con el 'cheque en blanco', él ha decidido compartir espacio y repartir espacio entre sus alumnos destacados de tres generaciones. Volúmenes fugitivos se llama la muestra colectiva que concibieron para 'invadir' el museo con sus obras, y que estará habilitada al público durante todo el 2016, hasta el 30 de diciembre.
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Telas como parte del todo, tantos paisajes ahora aglutinados, a partir de trozos encontrados en Mauritania, según Mohamed Arejdal.
Laatiris concibió el espacio como alegoría de la medina de Tetuán, con siete puertas de entrada, que dan paso a los trabajos de Mohamed Arejdal, Mustapha Akrim, Khalid El-Bastrioui, Safaa Erruas, Mohssin Harraki, Faouzi Laatiris, Etayeb Nadif, Mohammed Larbi Rahhali, Younes Rahmoun y Batoul S'himi. A ellos y a sus representaciones del ciudadano, de su cuerpo y sus funciones.
Decíamos "enigmático", porque pese a ser el protagonista (o quizá justamente por ello) de la invasión a la capital del Reino, Laatiris dejó la silla vacía durante la conferencia de presentación de Volúmenes... Dejó las explicaciones por cuenta del historiador franco-iraní Morad Montazami, comisario de esta muestra y comisario de la Tate Modern Gallery de Londres para Medio Oriente y el Magreb: "La de Tetuán es la primera Escuela de Artes plásticas en la Historia de Marruecos y tiene esa conexión tan particular con España y el Mediterráneo. Ejerce una influencia muy fuerte a través de varias generaciones de profesores. Pero, a pesar de esta riqueza, la historia de esta escuela y el anclaje tetuanés han seguido a la sombra en el panorama nacional, y especialmente a la sombra de Tánger, que ofrece el relato de toda la mitología de las vanguardias literarias, los beatniks,
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etcétera. A nivel nacional, después de Casablanca, Rabat y Marrakech, Tetuán continúa siendo un lugar a la vez dentro y fuera del Magreb. Eso me ha interesado muchísimo. Ese deseo que tenía, al descubrir la Escuela, fue el de encontrar un lugar en el discurso nacional y reequilibrar el vínculo entre la historia oficial, central y la historia marginal, fronteriza. En ese contexto, encontré a Faaouzi, un personaje asombroso" .
'El mundo bajo presión', y el juego de sombras de ese mundo estresado, según Batoul S'Himi.
Cuenta Montazami que Laatiris estuvo hasta última hora de la noche anterior a la conferencia resolviendo detalles de su instalación de la séptima puerta -un espacio que se parece a una capilla barroca con iconografía islámica, y poblado de ángeles y figuras esotéricas de la tradición musulmana como son los djins. Los djins son personajes simbólicos religiosos presentes en el Corán, una suerte de espíritus que acompañan a la gente en su vida cotidiana y en sus ritos, pero sobre los que se evita hablar muy abiertamente. De nuevo, lejos de lo canónico, Laatiris convoca lo sagrado y lo profano. "A través del trabajo de Faouzi, y el uso que les da a los personajes, he sentido que hay algo incorrecto en la presencia de los djins. Están ligados a la superstición y tienen un matiz metafísico", comenta el comisario.
El mar y la astronomía sí están muy presentes, y se 'dicen' a viva voz en el espacio, al cabo de la primera puerta: New Horizon es el trabajo de Mohamed Larbi Rahhali, quien explica que, un día, la Tierra se parará y comenzará a girar en sentido contrario, y al tiempo que hace humor deja clara la advertencia climática y estética (sus atrapasueños y sus sonajeros van a avisarnos del acontecimiento). También están los olores de Marruecos en una instalación efímera hecha de henna, azúcar y pimientos; mientras las vestimentas y
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las herramientas del 'Museo de los obreros' de Mustapha Akrim dan cuenta del cuerpo social y sus funciones, tanto como las pilas de bancos de lustrabotas que evocan el paisaje habitual de la mañana en cualquier ciudad marroquí, a cargo de El-Bastrioui.
Los 'djins' de la séptima puerta de Faouizi Laatiris.
Ruinas que se leen, una alfombra a medias terminada y el homenaje al olivo y al té, a través de materiales pobres (algo así como el arte povera al sur del Mediterráneo), lo orgánico y lo dinámico que convocan los laberintos de la medina. Y la celebración de Tetuán, su anclaje en África. Culmina Montazami: "Es difícil, Tetuán es muy particular. Hay un espíritu tetuanés que la gente cultiva, hecho de diferentes culturas. Hubo una gran comunidad judía, está España. Es una ciudad muy histórica. La historia está presente. Y hay maneras de hacer, de decir, su relación con España, el colegio español, el idioma. Al mismo tiempo, parece un poco encerrada en sí misma. Tetuán evoca el silencio: el silencio es bello, noble, es puro. Pero en ese silencio yo siento el repliegue sobre sí misma". Y el blanco, también está el blanco que encandila, y el lienzo que hay que traspasar. El volumen.
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Le 18 mai 2016, Telerama (France)
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Les Presses du réel (France)
A l'occasion de l'exposition « Volumes fugitifs » qui présente trois générations d'artistes formés à l'Institut national des beaux-arts de Tétouan (INBA), des années 1980 à aujourd'hui, l'ouvrage accompagnant l'événement constitue, au-delà du catalogue d'exposition, la première archive critique réalisée sur « l'école de Tétouan » et l'histoire de l'art contemporain au Maroc.
Très complet, cet ouvrage réunit entre autres : essais thématiques, images illustrant l'activité des artistes présentés et des anciens étudiants, témoignages et documentation sur l'histoire de l'INBA, et sur l'histoire de l'art au Maroc. Ce tout s'articulant autour de la création par Faouzi Laatiris de l'atelier Volume et Installation, celle du premier cours « d'art contemporain » instauré en 1992. Ainsi, sont développées les spécificités esthétiques et politiques des pratiques artistiques infuencées par le Nord du Maroc et par l'héritage méditerranéo-ibérique ; en arrière-fond, la question de la pédagogie artistique au Maroc ainsi que les artistes marocains dans la mondialisation. Le livre interroge, dans le contexte si particulier de Tétouan, ce que « faire école » veut dire, au-delà de l'ici et maintenant.
Publié à l'occasion de l'exposition en deux volets « Volumes fugitifs » au Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain, Rabat, du 5 mai au 30 août et du 15 septembre au 30 décembre 2016. Après ses études à l'Ecole des beaux-arts de Tétouan puis à l'Ecole des beaux-arts de Bourges en France, Faouzi Laatiris (né en 1958 à Imilchil, vit et travaille entre Tétouan
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et Martil) devient professeur à l'INBA de Tétouan, où il fonde l'atelier Volume et installation en 1993 – moment clé où la production de l'artiste va devenir, in fine, indissociable de l'engagement pédagogique. On lui doit d'avoir contribué à la formation des artistes les plus remarquables de leur génération (Safâa Erruas, Batoul S'Himi, Younès Rahmoun, Mohssin Harraki, Mustapha Akrim…), la « génération Tétouan ». Son influence sur les développements de l'art contemporain au Maroc est devenue évidente avec les années. Sa collaboration avec Jean-Louis Froment lors de l'exposition collective « L'Objet désorienté au Maroc », au musée des Arts décoratifs de Paris (30 mars – 29 août 1999) est également reconnue comme une étape décisive dans une histoire de l'art contemporain et transméditerranéen. Au croisement de la sculpture, de l'installation, de la performance et de l'espace public, il développe depuis les années 1990 une esthétique de l'hybridation, en écho au chantier urbain et économique des pays du Sud dans la mondialisation. Les œuvres de Faouzi Laatiris se veulent au bord de la schizophrénie culturelle ; des bombes visuelles tiraillées entre leur forme et leur fonction, entre un système de production plus ou moins industriel, le système D et la poétique de la ruine.