Résistance Des Matériaux Mécanique Des Structures

download Résistance Des Matériaux Mécanique Des Structures

of 210

description

ffsze

Transcript of Résistance Des Matériaux Mécanique Des Structures

  • Rsistance des matriaux

    Philippe Bouillard

    Mcanique des structures

    concevoir raliser

    exploiter

    Introduction (1)

    Rsistance des matriaux ou

    Mcanique des structures

    Objet de la mcanique des structures concept de dimensionnement

  • le dimensionnement vu par le papa de Calvin ...

    approche purement exprimentale ...

    essai de chargementavant mise en service

    (80 camions = 1300 tonnes !)

    Pont de Normandie

  • Introduction (1)

    Rsistance des matriaux ou

    Mcanique des structures

    Objet de la mcanique des structures concept de dimensionnement

    Les outils de la mcanique des structures lois de la mcanique (cf. cours MMC)

    caractrisation exprimentale des matriaux

    Introduction (2)

    MAIS hypothses simplificatrices art de lingnieur

    champ dapplication trs vaste constructions (gnie civil ou btiments) mcanique (machines, moteurs, avions) chimie (rservoirs, chaudires) lectricit (cbles, pylnes, centrales) physique (physique du solide) matriaux (physique des matriaux) .

  • btiments ...

    J. von Spreckelsen, La Grande Arche de la Dfense, Paris, 1982-89http://www.bouygues.fr

    ouvrages dart ...

    Pont sur le Tage, Lisboa

  • constructions mcaniques ...

    Flux de contrainte dans arbre mcanique A. H. Burr, Mechanical analysis and Design

    rservoirs ...

  • silos ...

    centrale lectrique ...

  • panneaux solaires ...

    biomcanique ...

    Y.C. Fung, Biomechanics, Springer-Verlag, New York, 1990

  • Introduction (3)

    tude de la rsistance, de la rigidit, des instabilits.

    la rsistance

  • la rigidit ...

    E. Beaudoin & M. Lods, Ecole en pleine air Suresnes, 1932-35P. Gssel & G. Leuthaser, Larchitecture au XXme sicle, Taschen, 1991

    les instabilits ...

    Casa Grande Ruins, Hohokam village, Arizona, USA, 12me sicle

  • Introduction (3)

    tude de la rsistance, de la rigidit, des instabilits.

    Deux aspects la vrification, le dimensionnement.

    Vrification des structures

    tant donn un pice dont les dimensions sont

    fixes, quel est le degr de scurit structurale ?

    quelles sont les actions ?

    quelles sont les caractristiques matrielles ?

  • Dimensionnement des structures

    tant donn un degr de scurit exig, quelles

    sont les dimensions optimales donner une

    pice ?

    avant-projet

    vrification

    itration

    cest une dmarche de conception

    Plan du cours (1)

    Introduction

    rappels de mcanique des milieux continus

    notion de scurit structurale

    actions sur les structures

    appuis et liaisons

    lments structuraux

    la poutre

  • Plan du cours (2)

    1re partie : analyse lastique traction et compression flexion simple flexion cisaillante flexion gauche flexion compose introduction la torsion calcul des dplacements introduction aux systmes hyperstatiques

    Plan du cours (3)

    2me partie : analyse limite proprits mcaniques des matriaux traction plastique flexion plane plastique charge limite de structures hyperstatiques

    3me partie : instabilits flambement de pices longues instabilits nergtiques

  • Rfrences bibliographiques

    Ouvrage de rfrence principal F. Frey, Analyse des structures et milieux continus. Vol.2:

    mcanique des structures, Presses polytechniques etuniversitaires romandes, Lausanne, 1994

    Systme daxes et convention de signe C. Massonnet & S. Cescotto, Mcanique des matriaux,

    De Boeck Universit, Bruxelles, 1992

    Autres ouvrages (exemples) A. H. Burr, Mechanical analysis and design, Elsevier,

    Amsterdam, 1984

    G. M. Seed, Strength of materials, Saxe-Coburgpublications, Edinburgh, 2000

    Renseignements pratiques

    Localisation : Service des Milieux Continus,Bt C, 87 Av. Buyl, 4me tage

    Serveur Web : http://www.ulb.ac.be/smc

    e-mail : [email protected]

    Notes de cours

    Modalits dexamen

  • Lexamen nest pas

    un jeu de hasard

    ni un test de connaissances

    Lexamen est loccasion de dmontrer voscomptences.

    2 - Scurit structurale

  • Rappels de mcanique des milieux continus

    Notion de contraintes

    Lois fondamentales et quations dquilibre

    Notion de dformations

    Lois de comportement

    Problme gnral de llasticit

    Thormes des travaux virtuels

    Notion de contraintes

    ( )( )

    dAFd

    limTn

    0dA

    nr

    r

    =

  • Notion de dformations

    Allongement ex

    Notion de dformations

    Dformation angulaire gxy

    +

    =i

    j

    j

    iij x

    u

    xu

    21

    a

  • Loi de Hooke

    Loi de Hooke + effet de Poisson

    Notion de scurit structurale

    Dfinition toute structure doit tre conue de manire

    rsister, avec une marge approprie, lensembledes sollicitations prvues durant les priodes demontage et d exploitation dure de vie

    Conception conception, calculs, excution et entretien doivent

    garantir une scurit convenable des structurescontre lors mise hors service.

  • Scurit structurale : incertitudes (1)

    sollicitations en service

  • Conception dterministe de la scurit

    Coefficient de scurit global S(gQmax en service) ruine dfinition non satisfaisante

    Mthode des contraintes admissibles hypothse de linarisation (gomtrique et matrielle)

    gsmax en service = sruine le critre de dimensionnement devient

    smax en service sruine/g exemple : acier courant

    Conception semi-probabiliste

    Notion probabiliste de la scurit

    historique : CEB 1953, CECM 1978,aujourdhui Eurocodes tous matriaux

    vise une scurit mieux dfinie

    la vrification des contraintes admissibles ne suffit pas

    tenir compte des incertitudes de manire probabiliste

    attention la transposition des rgles

    exemple du treillis articul

  • tats limites

    Dfinition

    tat dans lequel une structure nest plus apte remplirla fonction laquelle elle est destine

    tats limites ultimes (ou de ruine) - ELU

    ruine, effondrement, structure hors dusage

    tats limites de service (dutilisation) - ELS

    structure inutilisable, dangereuse mais rcuprable

    tats limites ultimes (ELU)

    rupture : contrainte excessive,matriau dficient, boulons

    perte dquilibre global

    instabilits

    rupture par fatigue

    rupture fragile

    dplacements excessifs

  • tats limites de service (ELS)

    structure trop dformable

    dplacements localement excessifs

    vibrations exagres

    fissuration excessive

    dgradations

    Calculs aux tats limites

    but : maintenir la probabilit d atteindreun tat limite infrieur une certainevaleur

    approche semi-probabiliste

    Etat limite En service En cours demontage

    ELU 10-5 4 10-4

    ELS 5 10-2 -

  • ELx : valeurs caractristiques

    Notations : indice k

    les rsistances caractristiques(proprits mcaniques au sens large)

    les actions caractristiques

    la valeur caractristique a une probabilit fixepour que les valeurs effectives soient suprieures pour les rsistances infrieures pour les actions

    ELx : valeurs de calcul

    Notations : indice dim ou d

    autres facteurs dincertitude : coefficients depondration

    facteurs de rsistance (1)

    facteurs de charge(1 si dfavorable, 1 si favorable)

    condition de scurit :

    Sd Rdim

  • Actions sur les structures

    statique - dynamique

    charges permanentes (poids propre)

    charges dexploitation (foule, neige, vent, ...)

    actions indirectes (T, tassements, fluage ...)

    actions dynamiques (vent, machines, ...)

    actions exceptionnelles (chocs, sismes, ...)

    quilibre global ...

  • action du vent : effets statiques ...

    dpend de la gomtrie, de la direction, ...

    actions statiques (pressions, dpressions)

    actions du vent :effets dynamiques ...

  • actions indirectes :effets de temprature ...

    actions exceptionnelles : sismes ...

  • 3 - Appuis et liaisons

    Appuis et modlisation

    appuis usuels : appui dilatation (rouleaux) articulation encastrement

    isostaticit des appuis

    ractions de liaison

    modlisation : schma statique

  • appui dilatation

    appui dilatation ...

  • articulation

    articulation ...

  • articulation ...

    encastrement

  • encastrement ...

    ractions de liaison 2D

  • schma statique ...

    schma statique ...

  • Structures composes (liaisons)

    dfinitions

    organes de liaison

    force de liaison

    analyse des structures composes

  • liaisons

    organes de liaison ...

  • organes de liaison ...

    lments structuraux

    Les structures peuvent tre (grossirement) classes en : solides 3D : aucune simplification

    coques (minces ou paisses) : Nab + Tab + Mab

    plaques (minces ou paisses) : Tab + Mab

    membranes (tats plans, tat axisymtrique) : Nab

    poutres ou arcs (minces ou paisses) : Nx + Ty + Mz + ...

    barres : Nx uniquement

    cbles : Nx > 0 uniquement

  • flexion + cisaillement

    effet membranaire +flexion + cisaillement

    les coques peuvent tre planes !

    N 0

    structures en barres ...

    Pont de chemin de fer sur le Forth, Edimbourg, Ecosse, 18902,5 km, porte 521 m

  • structures en poutres ...

    Max Berg, Jahrunderthal Breslau, 1911-13P. Gssel & G. Leuthaser, Larchitecture au XXme sicle, Taschen, 1991

    structures en plaques ...

    P. Schneider-Esleben, Garage Dsseldorf, 1949-50P. Gssel & G. Leuthaser, Larchitecture au XXme sicle, Taschen, 1991

  • structures en coques ...

    arch. E. Saarinen & eng. F. Severud, Universit de Yale, 1953-59P. Gssel & G. Leuthaser, Larchitecture au XXme sicle, Taschen, 1991

    4 - La poutre

  • La poutre : gomtrie

    engendr par une figure plane A de sorte que le centre C parcoure une ligne donne (axe ou fibre

    moyenne) A reste constamment normal cette ligne les dimensions de A restent petites devant la longueur

    la section A varie de manire lente et progressive

    si laxe est droit, la poutre est dite prismatique

    principe de la coupe : section droite

    La poutre : gomtrie

  • La poutre : nature des forces internes

    Coupe S dans une poutre AB liaisons

    Rsultantes internes : 3 (2D) ou 6 (3D)

    Orientation des axes et des rsultantes

    Efforts internes N, T, M

    Conventions de signe

    forces internes -sollicitations

  • schma statique

    conventions de signe

    N > 0 si traction

    M > 0 si fibres tendues vers le bas

    T > 0 lorsque la partie droite descend

  • dfinition des sollicitations (2D)

    Effort normal

    Efforts tranchants

    Moments flchissants

    Moment de torsion

    = A xyy dAT t

    = A xdAN s

    = A xzz dAT t

    = A xz ydAM s = A xy zdAM s

    ( ) -== A xyxzTx dAzyMM tt

    Poutres prismatiques planes

    Isostaticit - hyperstaticit

    Relation Moment flchissant-Effort tranchant

    Exemple : poutre uniformment charge

    Exemple : poutre charge concentre

    Principe de superposition

  • Isostaticit - hyperstaticit

    Relation M-T

    quilibre de translation vertical

    quilibre de rotation vertical

    ( )

    )x(qdxdT

    0dTTdxxqT

    -=

    =+++-

    ( )

    TdxdM

    0dMM2

    dxdxxqTdxM

    =

    =---+

  • Dforme des poutres planes

    dforme ou ligne lastique

    quelques rgles simples

    point dinflexion M = 0

    les angles sont conservs aux nuds rigides

    respecter les conditions cinmatiques

    la porte dune poutre ne varie pas

    exemple : portique

  • Les cas de sollicitations

    torsion

    obliqueflexion

    composeflexion

    simpleflexion

    pureflexion

    simpletraction

    000000

    000000

    000000

    000000

    000000

    000000

    ationmindnoMMMTTN zyxzy

    5 - Traction et compression (simples)

  • Traction et compression (simples)

    dfinition

    Traction et compression

    mthode inverse on postule le tenseur des contraintes

    on vrifie les quations dquilibre

    et les quations de compatibilit (!)

    postulons

    =

    00

    0ij

    st avec s constant

  • Traction et compression

    quations dquilibre en volume satisfaites avec fi=0

    quations dquilibre en surface est en quilibre avec N

    calcul des dformations vanouissantes

    0fiijj =+ t

    xx 1NA1rr

    =s

    -

    -=

    E00

    0E0

    00Ea ij

    us

    us

    s

    Traction et compression (simples)

    quations de compatibilit est satisfait puisque aij est constant

    calcul du champ de dplacement

    0akrjqpqrijk =dd

    EANL

    u

    .)L.C(AxE

    u

    xu

    MAX

    x

    =

    +=

    =

    s

    e

  • Scurit des pices tendues (comprimes)

    mthode des contraintes admissibles (dterministe)

    mthode des tats limites ELU

    ELS

    ATTENTION : compression flambement !!!

    admss

    dimd ss

    dimd uu

    Scurit : exemple

    barre en acier soumise N uniquement

    mthode des contraintes admissibles

    mthode des tats limites ELU :

    valeurs usuelles (acier) :

    ccl : scurit identique dans les 2 cas

    gs

    ss eadmAN

    ==

    dimF

    dFd AN

    NN sg

    sg ==

    5.1et Fedim === ggss

  • Dimensionnement

    A est le module de rsistance en traction/compression

    EA est le module de rigidit en traction/compression

    AN

    =s

    EANL

    u =

    Prise en compte du poids propre

    poids linique p=rgA

    effort normal N=P+px

    scurit dterministe

    ApxP

    x+=s

    gLP

    Aadm

    admx

    rs

    ss

    -

  • Poutre dgale rsistance

    s

    s

    A+dA

    A

    rgAdx

    ( )

    =

    =

    =+=+

    sr

    srrs

    rss

    gxexpAA

    dxg

    AdA

    gAdxdA

    gAdxAdAA

    0

    Poutre compose de 2 matriaux

    1 quation dquilibre

    N=N1+N2=A1s1+A2s2 1 condition cinmatique ncessaire

  • Poutre compose de 2 matriaux

    condition cinmatique e1=e2

    2211

    2

    22

    1

    11

    2211

    222

    2211

    111

    22

    2

    11

    1

    2

    2

    1

    1

    AEAENL

    u

    AN

    etAN

    AEAEAE

    NNetAEAE

    AENN

    AEN

    AEN

    EE

    +=

    ==

    +=

    +=

    =

    =

    ss

    ss

    Poutre compose de n matriaux

    =

    =

    =

    jjj

    i

    ii

    jjj

    iii

    AENL

    u

    AN

    AEAE

    NN

    s

  • Pices composes acier-bton

    application de pices compose de 2 matriaux

    adhrence bton-acier suffisante - calcul lastique

    Pices composes acier-bton

    aab

    aa

    baaabbaa

    abbb

    b

    aa

    b

    a

    A~

    nA

    AN

    nA

    AAAN

    nn

    EE

    EE

    n

    ss

    ssss

    sssss

    =

    +=

    +=+=

    ===

    =

    aa

    ab

    aa A

    ~ENL

    unA

    ~N

    ===s

    ss

    coefficient d quivalencerapport lacier

  • Principe de la prcontrainte

    un matriau atteint sa limite de rsistance,

    lautre pas $ rserve de rsistance

    exemples

    prcontrainte de compression : bton, boulons HR

    prcontrainte de traction : cbles, ressorts

    Pices fils adhrents (prtension)

  • Prtension : modlisation

    Observations de Saint-Venant

  • Observations de Saint-Venant

    on montre par exprience et par calculs une distance de lextrmit gale la plus

    grande dimension transversale de la pice, larpartition des contraintes normales sur unesection droite est pratiquement uniforme

    vrai pour toute perturbation locale par lintroduction de force (force concentre,

    appui, cordon de soudure, ancrage, ) dans la transmission des efforts intrieurs

    (variation de section, trou, jonctions, )

    Principe de Saint-Venant

    Dans la section droite dune poutre, ladistribution de contraintes due un systme deforces, appliques une certaine distance de cettesection, ne change pas si lon substitue ces forcesun autre systme, provoquant les mmes effortsintrieurs ; seules changent, sur une longueur gale une deux fois la plus grande dimensiontransversale de la poutre, les contraintes localesprovoques par lintroduction de forces.

  • Saint-Venant : remarques

    contraintes et dformations ne dpendent doncque des efforts intrieurs (sollicitations)

    ne permet pas danalyser les zones localementperturbes

    validit du principe de Saint-Venant poutres massives

    pas poutres parois minces ni poutres en treillis

    Prtension : modlisation

    tape 2 =(2)

    tape 4

    =(4)

    0AP

    '

    0'NP'N

    ba

    a

    ba

    ==

    ==

    ss

    n"

    A"N

    "A~P

    A"N

    "

    AEAEAPE

    "NAEAE

    APE"N

    a

    b

    bb

    aa

    aa

    bbaa

    bbb

    bbaa

    aaa

    sss ==-==

    +-=

    +-=

  • Prtension : modlisation

    superposition

    tat de sollicitation initial

    tat dautocontrainte

    b0baa

    0a

    b0baa

    0a

    ""'

    "NN"N'NN

    sssss =+==+=

    0NN 0b0a =+

    Prtension : modlisation

    application dune force extrieure Q

    choix de P pour que les 2 matriaux atteignentleur rsistance

    aab

    aaaa

    A~

    nQ

    A~

    nP

    A~Q

    A~P

    AP

    +-=

    +-=

    s

    s

  • Pices fils sous gaine (post-tension)

    b

    0b

    a

    0a

    0b

    0a

    AP

    AP

    PNPN

    -==

    -==

    ss

    Post-tension : modlisation

    effort de traction ltape 2

    application dune force extrieure Q

    abb

    aaa A

    ~nQ

    AP

    A~Q

    AP

    +-=+= ss

  • Proprits de la prcontrainte

    la force extrieure modifie peu la prcontrainte

    pertes : stabilit dans le temps

    bton 15 % acier trs haute rsistance

    aaaaaa A

    ~Q

    AP

    etA~

    PQAP

    AA~ >>

    ->>>>

    Effets thermiques

    barre homogne, temprature initiale T1

    a = coefficient de dilation thermique (1/C)

    aacier = abton = 1.2 10-5 /C

    lvation uniforme de temprature DT=T2-T1

    dilatation thermiqueTth Dae =

  • Effets thermiques

    si structure libre de se dilater, pas de contraintes

    si dilatation empche (structure hyperstatique)

    TLu th Da=

    TEAN Da=

    1X hyperstatique

    TE0E

    T0 thth

    th Dass

    Daee s -==+=+

    Tubes ou anneaux

    dfinition : poutre daxe circonfrentiel

    chargement radial symtrie de rvolution

  • Anneaux : modlisation

    quation dquilibre

    dimensions section droite

  • Rcipient sous pression

    action sur le fond F=pr2p

    contrainte longitudinale dans lanneau

    qsps

    21

    t2pr

    rt2F

    z ===

    Rcipient sous pression

    z et q sont les directions principales

    tat de plan de contraintes

    permet le calcul de aij et ui

    Saint-Venant

    vrai " matriaux

    qsss

  • Tubes longitudinalement indformables

    contrainte circonfrentielle cf. rcipient sous pression

    contrainte longitudinale

    tat plan de dformation (ez=0)

    matriau lastique isotrope

    quss =z

    Treillis articuls

    dfinition

    ensemble de barres assembles les unes aux autrespar leurs extrmits articules

    nud = points de rencontre des barres

    schma statique articulations parfaites

    axes concourants

    actions aux noeuds

  • Treillis plans

    Treillis spatiaux

  • Gomtrie

    triangle = cellule de base du treillis

    treillis carr est instable

    Condition ncessaire disostaticit

    2D : b + r = 2n (3D : b + r = 3n)

    b = # barres, r = # ractions, # nuds

    attention aux mcanismes internes !!!

  • quilibre aux nuds

    isoler un nud en coupant les barres qui y aboutissent

    extrioriser les efforts normaux et les efforts extrieurs

    crire les quations dquilibre

    Coupe de Ritter

    principe de la coupe quilibre des fragments coupe de Ritter

    calculer les ractions

    coupe idale : coupe 3 barres, 1 seule inconnue

  • Coupe de Ritter : exemple

    effort dans la barre 1

    hN1 - cQ - 4cQ = 0 N1 = 5cQ/h

    Coupe de Ritter : exemple

    effort dans la barre 2

    -N2 - 2Q = 0 N2 = -2Q

  • Quelques nuds particuliers

    Barres effort nul

  • Illustration des pices tendues

    pompe huile

    Illustration des pices tendues

    treillis articuls

    fermes

    engins de levage ponts mtalliques

  • Illustration des pices tendues

    ponts suspendus

    Illustration des pices tendues

    ponts haubans

  • Illustration des pices tendues

    buttons et tirants

    Illustration des pices tendues

    effet thermiquedans les chausses

  • Illustration de la formule des chaudires contraintes circonfrentielles dans les veines

    6 - Flexion pure

  • Flexion pure

    dfinition : flexion pure ou circulaire poutre soumise M constant

    T=dM/dx T = 0 (!)

    Hypothse de Bernoulli

    hypothse cinmatique les sections planes restent planes

  • Bernoulli : mise en quations

    yRs

    yds

    =-

    sds

    x =e

    yx R

    y-=e

    axe neutre

    Ry est le rayon de courbure

    Mthode inverse

    supposons le matriau lastique linaire(sx=Eex)

    postulons

    quations dquilibre de translation en volume satisfaites avec fi=0

    quations de compatibilit satisfaites car tij linaire

    -=

    00

    0REy

    yijt

    0fiijj =+ t

  • quilibre de translation en surface

    quations dquilibre de translation en surface

    0ydARE

    dANA

    yA x

    =-== s

    =A GAyydAor,N=0 y=0 en G !

    0dATA xyy

    == t 0dAT A xzz == t

    quilibre de rotation en surface

    quations dquilibre de rotation en surface

    Iz = moment dinertie (gomtrique) autour de laxe z (m4)

    ( ) 0dAzyMA xyxzx

    =-= tt

    yzy

    Ay

    A xyI

    RE

    yzdARE

    zdAM ==-= s

    zy

    A

    2

    yA xz

    IRE

    dAyRE

    ydAM -=-== s

    Iyz = produit dinertie

  • Flexion plane

    My = 0

    flexion dans le plan Oxz uniquement

    Iyz = 0

    axes principaux dinertie

    Calcul des contraintes

    calcul du rayon de courbure

    calcul de la contrainte normale

    s = 0 en y = 0 : dfinition de laxe neutre

    zx I

    My=s

    yxx R

    EyE -== es

    zy EIM

    R1

    -=

    (quation de Navier)

  • Scurit des pices flchies

    contraintes extrmales aux fibres extrmales

    (quation dquarrissage)

    mthode des contraintes admissibles (dterministe)

    mthode des tats limites

    ELU & ELS

    ATTENTION : fibres comprimes dversement !!!

    z

    infsup/x I

    My=s

    -+= /admz

    infsup/infsup/ I

    Myss

    -+ /adminfsup/d ss

    Dimensionnement

    Iz/ysup/inf est le module de rsistance en flexion

    EIz est le module de rigidit en flexion

    infsup/

    zx

    yI

    M=s

    zy EIM

    R1

    -=

  • Forme rationnelle

    minimiser sx maximiser Iz

    or, maximiser Iz maximiser y

    profil idal

    zx I

    My=s

    = A2

    z dAyI

    2

    th 2h

    2A

    2I

    =

    2h

    Ay

    I

    thinfsup/

    th =

    Rendement gomtrique

    ( )thinfsup/

    infsup/e y/I

    y/I=h

    he=2/3 he1/2 he=1/3 he=1/4 he=1/6

  • Remarques (1/3)

    limitations du profil en I progrs du laminage

    encombrement transversal des sections

    largeur efficace

    rsistance au cisaillement

    corrosion

    facilit de mise en uvre du profil rectangulaire matriaux peu onreux (bois, bton)

    Remarques (2/3)

    position de laxe neutre sections dissymtriques

    sadm gaux en traction/compression section symtrique sadm diffrents calcul de la section optimale

    axe fort - axe faible dune poutre flchie

    aucun axe de symtrie : attention la flexion gauche

    Bernoulli : valable mme si non homogne transversal(BA, bois, fibres)

  • Remarques (3/3)

    dformation transversale :

    effet de Poisson

    Moments dinertie gomtriques

    la thorie de la flexion fait apparatre des moments

    dinertie gomtriques(analogie des moments dinertie du mouvement du solide plan mais ne pas confondre)

    Iij est un tenseur dordre 2 (et en a les proprits !)

    == A2

    zyy dAyII == A2

    yzz dAzII = Ayz yzdAI

  • Moments dinertie des figures planes

    moment dinertie par rapport aux axes x et y

    (toujours > 0)

    produit dinertie

    (nul si axe de symtrie)

    moment dinertie polaire

    = A2

    x dAyI = A2

    y dAxI

    = Axy xydAI

    = A2

    p dArI yxp III +=

    Moment dinertie dun rectangle

    3bh

    bdyydAyI3h

    0

    2

    A

    2basex ===

    12bh

    bdyydAyI32

    h

    2h

    2

    A

    2centralx ===

    -

  • Formule de Huygens/Steiner

    Ix et Iy sont donc minimaux au centre

    abAII

    AaII

    AbII

    CC

    C

    C

    yxxy

    2yy

    2xx

    +=

    +=

    +=

    Calcul par dcomposition

    dcomposition en somme algbrique

    ( ) += i2ixx AbII Ci

  • Axes principaux dinertie

    moments dinertie Ix et Iyextrmaux

    produit dinertie Ixy nul si un axe (au moins) de symtrie

    dtermination des axesprincipaux par loi dechangement daxes(cercle de Mohr)

    Poutres composes de 2 matriaux

    nb

    b~ b

    a =aay I

    ~EM

    R1

    -=a

    a I~My

    =sn

    ab

    ss =

  • Effets thermiques

    un gradient de temprature fait apparatre unedformation de flexion

    Illustrations des poutres flchies

    flexion des poutres de construction

  • Illustrations des poutres flchies

    revtements routiers sous poids des essieux

    Illustrations des poutres flchies

    flexion dun arbre mcanique

  • Illustrations des poutres flchies

    augmenter Iz

    raisonnement intuitif

    Illustrations des poutres flchies

    transmission des efforts de flexion

  • Illustrations des poutres flchies

    nageur

    7 - Flexion simple (cisaillement)

  • Flexion simple

    M 0 et T 0

    la relation reste valable car

    leffort tranchant perturbe peu les contraintes normales

    la courbure est galement peu sensible leffort tranchant

    leffort tranchant est la rsultante des contraintes de

    cisaillement = A xyy dAT t

    zx I

    My=s

    Calcul des contraintes de cisaillement

    thorie de Jourawski

    calcul de leffort rasant car rciprocit descontraintes tangentielles txy = tyx

  • Effort rasant

    comparons les assemblages de sections carres a x a

    sections et

    6a

    2yI

    12a

    2I

    3

    max

    z

    4

    z

    =

    =

    section

    ( )

    ( )6a2a

    yI

    12a2a

    I

    2

    max

    z

    3

    z

    =

    = est 4x plus rigide

    est 2x plus rsistant

    Calcul de leffort rasant

    0dSTdSTdSTdSTlatS

    )n(xcoupe

    )n(x'

    )x(x

    )x(x =+++

    -

    0dSTS

    )n(x =quation dquilibre de translation horizontal(en labsence de forces de volume fx=0)

  • Calcul de leffort rasant

    ( )[ ]

    0ddSx

    0dxddxdSx

    0dxddSxdxx

    0dSTdSTdSTdST

    AB nxx

    coupe nxx

    coupe nxxx

    S

    )n(xcoupe

    )n(x'

    )x(x

    )x(x

    lat

    =+

    =+

    =+-+

    =+++

    -

    l

    l

    l

    ts

    ts

    tsspoutre prismatique=0, pas de forcetangentielle en surface

    effort rasant

    Calcul de leffort rasant

    ( )

    ( )l

    l

    l

    -=

    -=

    -=

    SI

    T

    SI

    Td

    ydSI

    Td

    z

    ynx

    z

    y

    AB nx

    z

    y

    AB nx

    t

    t

    t

    moment statique de S

    valeurmoyenne

    Supposons que (hypothse de Bernoulli)Or,

    Do,y

    I

    T

    xT

    dxdM

    z

    yxy =

    =

    s

    yI

    M

    z

    zx =s

  • Thorie de Jourawski

    rcapitulation des hypothses simplificatrices

    fx = 0

    pas de force de surface tangentielle

    poutre prismatique

    Bernoulli

    calcul de la contrainte moyenne

    Cas particulier

    dans le cas o AB est parallle Oz

    ( )b

    SI

    T

    z

    yxy

    xyyx

    yxnx

    =

    =

    -=

    t

    tt

    tt

    formule deJourawski

  • Centre gomtrique et moment statique

    coordonnes du centre gomtrique

    o apparaissent les

    moments statiques

    =

    A

    Ac

    dA

    xdAx

    =

    A

    Ac

    dA

    ydAy

    = Ax ydAS = Ay xdAS

    Moment statique

    coordonnes du centre gomtrique deviennent

    consquences le moment statique de A par rapport un axe passant par

    le centre gomtrique est nul

    le moment statique dune surface daire S est gal auproduit de laire S par la distance de son centregomtrique laxe

    A

    Sx yc = A

    Sy xc =

  • Autres contraintes dues Ty

    contrainte normale sy

    contrainte tangentielle txz

    montre que ne dpend pas de z quetxz est linaire en z

    ( ) ( )y

    yy bT

    qTy

    -=s toujours ngligeable

    0fzyx xxzxyx =+

    +

    +

    tts

    zxz

    t

    Sections massives

    moment statique

    calcul des contraintes

    ( )

    ( ) G

    22

    2h

    y

    yy2h

    21

    y2h

    bS

    y4h

    2b

    bydyS

    =

    +

    -=

    -==

    A

    T

    23

    y4h

    I2

    T

    ymaxxy

    22

    z

    yxy

    =

    -=

    t

    t

  • Structures parois minces

    La formule de Jourawski

    donne une bonne prcision

    pour les parois minces

    flux de cisaillement

    ( )t

    SI

    T

    z

    yxnxn

    -= tt

    ( )-=

    -==

    s

    0z

    y

    z

    yxn dstyI

    T

    tS

    I

    Ttf t

    effort rasant (N/m)

    S

    n

    Section parois minces ouverte

    Poutre prismatique t variable

    ( )t

    SI

    T

    z

    yxn

    -=t

    constant

    variable

    txn max. lorsque S/t max.

  • Section en U

    s

    A

    b

    t

    tty

    tw

    h

    t

    b

    y tw

    t

    h/2F

    F

    t

    ttb

    tb

    Fwd e

    ab

    tmax

    Section en U

    contraintes dans les ailes

    ( )

    z

    2yxz

    z

    z

    yxz

    s

    0

    I4

    htbT

    2bt

    F

    sI2

    hT

    2h

    stdstyS

    ==

    =

    ==

    t

    t

    rsultante aile infrieure

  • Section en U

    contraintes dans lme

    ( )

    +=

    +=

    +

    -=

    +

    +

    -+=

    2bth

    12ht

    I

    TF

    tI2

    bthT

    I8

    hT

    t2bth

    y4

    h21

    I

    T

    2

    y2h

    y2h

    t2

    tbhS

    23w

    z

    yw

    wz

    y

    z

    2ymax

    xy

    w

    22

    z

    yxy

    engligeabl

    correctionw

    t

    t

    Section en U

    inertie en flexion

    conclusion :

    solution approche

    12bt

    22

    bth12

    htI

    323w

    z ++=ngligeable

    yw TF =

    w

    yxy A

    T=t

  • Section en I

    contraintes tangentielles dans lme

    tmax

    twm

    w

    ywm A

    Tt

    Facteurs de concentration de contraintes

  • Facteurs de concentration de contraintes

    2nom

    nom

    maxt

    dP4

    K

    ps

    ss

    =

    =

    sous effort normal

    Facteurs de concentration de contraintes

    3nom

    nom

    maxt

    dM32

    K

    ps

    ss

    =

    =

    sous moment flchissant

  • Section parois minces ferme

    poutres tubulaires ou caissons

    la thorie de Jourawski ne sapplique pas

    aisment car on ne dispose plus dun endroit

    o le flux de cisaillement a une valeur connue

    a priori

    Dformation due leffort tranchant

    lhypothse de Bernoulli pas rigoureusement satisfaite

    ( )utg +== 12E

    GavecG1

    xyxy

    txy pas uniforme

    les sections gauchissent

    hypothse de Bernoullignralis

  • 7 - Flexion simple (cisaillement)

    Flexion simple

    M 0 et T 0

    la relation reste valable car

    leffort tranchant perturbe peu les contraintes normales

    la courbure est galement peu sensible leffort tranchant

    leffort tranchant est la rsultante des contraintes de

    cisaillement = A xyy dAT t

    zx I

    My=s

  • Calcul des contraintes de cisaillement

    thorie de Jourawski

    calcul de leffort rasant car rciprocit descontraintes tangentielles txy = tyx

    Effort rasant

    comparons les assemblages de sections carres a x a

    sections et

    6a

    2yI

    12a

    2I

    3

    max

    z

    4

    z

    =

    =

    section

    ( )

    ( )6a2a

    yI

    12a2a

    I

    2

    max

    z

    3

    z

    =

    = est 4x plus rigide

    est 2x plus rsistant

  • Calcul de leffort rasant

    0dSTdSTdSTdSTlatS

    )n(xcoupe

    )n(x'

    )x(x

    )x(x =+++

    -

    0dSTS

    )n(x =quation dquilibre de translation horizontal(en labsence de forces de volume fx=0)

    Calcul de leffort rasant

    ( )[ ]

    0ddSx

    0dxddxdSx

    0dxddSxdxx

    0dSTdSTdSTdST

    AB nxx

    coupe nxx

    coupe nxxx

    S

    )n(xcoupe

    )n(x'

    )x(x

    )x(x

    lat

    =+

    =+

    =+-+

    =+++

    -

    l

    l

    l

    ts

    ts

    tsspoutre prismatique=0, pas de forcetangentielle en surface

    effort rasant

  • Calcul de leffort rasant

    ( )

    ( )l

    l

    l

    -=

    -=

    -=

    SI

    T

    SI

    Td

    ydSI

    Td

    z

    ynx

    z

    y

    AB nx

    z

    y

    AB nx

    t

    t

    t

    moment statique de S

    valeurmoyenne

    Supposons que (hypothse de Bernoulli)Or,

    Do,y

    I

    T

    xT

    dxdM

    z

    yxy =

    =

    s

    yI

    M

    z

    zx =s

    Thorie de Jourawski

    rcapitulation des hypothses simplificatrices

    fx = 0

    pas de force de surface tangentielle

    poutre prismatique

    Bernoulli

    calcul de la contrainte moyenne

  • Cas particulier

    dans le cas o AB est parallle Oz

    ( )b

    SI

    T

    z

    yxy

    xyyx

    yxnx

    =

    =

    -=

    t

    tt

    tt

    formule deJourawski

    Centre gomtrique et moment statique

    coordonnes du centre gomtrique

    o apparaissent les

    moments statiques

    =

    A

    Ac

    dA

    xdAx

    =

    A

    Ac

    dA

    ydAy

    = Ax ydAS = Ay xdAS

  • Moment statique

    coordonnes du centre gomtrique deviennent

    consquences le moment statique de A par rapport un axe passant par

    le centre gomtrique est nul

    le moment statique dune surface daire S est gal auproduit de laire S par la distance de son centregomtrique laxe

    A

    Sx yc = A

    Sy xc =

    Autres contraintes dues Ty

    contrainte normale sy

    contrainte tangentielle txz

    montre que ne dpend pas de z quetxz est linaire en z

    ( ) ( )y

    yy bT

    qTy

    -=s toujours ngligeable

    0fzyx

    xxzxyx =+

    +

    +

    tts

    z

    xz

    t

  • Sections massives

    moment statique

    calcul des contraintes

    ( )

    ( ) G

    22

    2h

    y

    yy2h

    21

    y2h

    bS

    y4h

    2b

    bydyS

    =

    +

    -=

    -==

    A

    T

    23

    y4h

    I2

    T

    ymaxxy

    22

    z

    yxy

    =

    -=

    t

    t

    Structures parois minces

    La formule de Jourawski

    donne une bonne prcision

    pour les parois minces

    flux de cisaillement

    ( )t

    SI

    T

    z

    yxnxn

    -= tt

    ( )-=

    -==

    s

    0z

    y

    z

    yxn dstyI

    T

    tS

    I

    Ttf t

    effort rasant (N/m)

    S

    n

  • Section parois minces ouverte

    Poutre prismatique t variable

    ( )t

    SI

    T

    z

    yxn

    -=t

    constant

    variable

    txn max. lorsque S/t max.

    Section en U

    s

    A

    b

    t

    tty

    tw

    h

    t

    b

    y tw

    t

    h/2F

    F

    t

    ttb

    tb

    Fwd e

    ab

    tmax

  • Section en U

    contraintes dans les ailes

    ( )

    z

    2yxz

    z

    z

    yxz

    s

    0

    I4

    htbT

    2bt

    F

    sI2

    hT

    2h

    stdstyS

    ==

    =

    ==

    t

    t

    rsultante aile infrieure

    Section en U

    contraintes dans lme

    ( )

    +=

    +=

    +

    -=

    +

    +

    -+=

    2bth

    12ht

    I

    TF

    tI2

    bthT

    I8

    hT

    t2bth

    y4

    h21

    I

    T

    2

    y2h

    y2h

    t2

    tbhS

    23w

    z

    yw

    wz

    y

    z

    2ymax

    xy

    w

    22

    z

    yxy

    engligeabl

    correctionw

    t

    t

  • Section en U

    inertie en flexion

    conclusion :

    solution approche

    12bt

    22

    bth12

    htI

    323w

    z ++=ngligeable

    yw TF =

    w

    yxy A

    T=t

    Section en I

    contraintes tangentielles dans lme

    tmax

    twm

    w

    ywm A

    Tt

  • Facteurs de concentration de contraintes

    Facteurs de concentration de contraintes

    2nom

    nom

    maxt

    dP4

    K

    ps

    ss

    =

    =

    sous effort normal

  • Facteurs de concentration de contraintes

    3nom

    nom

    maxt

    dM32

    K

    ps

    ss

    =

    =

    sous moment flchissant

    Section parois minces ferme

    poutres tubulaires ou caissons

    la thorie de Jourawski ne sapplique pas

    aisment car on ne dispose plus dun endroit

    o le flux de cisaillement a une valeur connue

    a priori

  • Dformation due leffort tranchant

    lhypothse de Bernoulli pas rigoureusement satisfaite

    ( )utg +== 12E

    GavecG1

    xyxy

    txy pas uniforme

    les sections gauchissent

    hypothse de Bernoullignralis

    Assemblages

    dfinition : jonction de 2 (ou +) pices

    moyens dassemblage : boulons anneaux

    clous goujons

    cordons de soudure clavettes

    colles rivets

    chevilles axes

    ...

  • Assemblages

    assemblages longitudinaux section droite monolithique

    assemblages transversaux (joints) prolongement dune poutre suivant son axe

    nuds solidarisent 2 (ou +) pices dont les axes nont pas la

    mme direction

    Joints

  • Articulations

    Assemblages

    objectifs raliser la transmission

    des forces (actions, ractions dappui) des efforts intrieurs (N, T, M) des contraintes

    tre techniquement simple peu encombrant facile raliser et entretenir durable dans le temps

  • Calcul des assemblages

    analyse thoriquement trs complexe

    essais en laboratoires E.L.U.

    assemblages standardiss

    cisaillement direct et rupture des assemblages

    calcul des assemblages longitudinaux

    Cisaillement direct

    ne peut tre modlis par une poutre

    la notion d effort intrieur n a pas de sens (Saint-Venant)

    pas tat de cisaillement pur

    N = F

    FdAA m

    = t

  • Cisaillement direct : calculs pratiques

    tadm est dtermin par des essais

    N = F

    admm AF tt =

    exemples

  • Assemblages longitudinaux

    calcul du flux de cisaillement f = T S / Iz

    2R

    F

    yAS

    ITS

    R

    11

    111

    z

    11

    =

    =

    =

    2R

    F

    yAyAS

    ITS

    R

    22

    22112

    z

    22

    =

    +=

    =

    Assemblages longitudinaux

    2R

    sF

    nt

    t~

    yt~bS~

    I~S~

    TR

    ba

    aa

    a

    a

    =

    =

    =

    =

    2 ranges, espacement s

  • Assemblages longitudinaux

    kR

    F

    yAS

    I~TS

    R

    111

    z

    1

    1

    =

    =

    =

    k clous

    8 - Flexion gauche (oblique)

  • Flexion gauche (oblique)

    dfinition

    My + Mz (Tz + Ty)

    MyMa

    Convention de signe

    Mz positif si fibres tendues du ct y > 0

    My positif si fibres tendues du ct z > 0

    Ty positif si partie de droite descend (y > 0)

    Tz positif si partie de droite descend (z > 0)

  • Flexion oblique (axes principaux)

    superposition My = - M cos a et Mz = M sin a

    zI

    My

    IM

    y

    y

    z

    zx +=s

    Mz > 0

    My < 0

    Axe neutre

    a

    aa

    s

    tgI

    Iyz

    0zIsinM

    yIcosM

    0

    z

    y

    yz

    x

    =

    =+-

    =

  • Flexion gauche (axes quelconques)

    superposition dans nimporte quels axes

    mais Iyz 0

    contraintes tangentielles :

    thorie de Jourawski gnralise

    ( ) ( )ll

    y,SITz,S

    I

    T

    y

    z

    z

    ynx

    -

    -=t

    9 - Flexion compose

  • Flexion compose

    dfinition

    superposition N + M

    Exemple : mur de soutnement

  • Flexion compose

    yI

    MAN

    z

    zMNx +=+= sss

    AI

    MN

    y z0 -=position de laxe neutre

    Noyau central

    sollicitation quivalente par effort normal excentr

    Mz = N e

    position de laxe neutre

    noyau central : position limite du changement de

    signe de s dans la section

    AeIy z0 -=

  • Section rectangulaire

    6h

    e

    bhA

    12bh

    I

    2h

    y

    3

    z

    0

    =

    =

    =

    =

    Exemple : chemine

  • Exemple :bton prcontraint

    Matriaux sans rsistance traction

    pas de rsistanceen traction N

    Me

    ReM

    RNR

    R

    ===diagramme

    quivalent

    bc3N2

    2c3b

    2bdR max

    maxmax === sss

  • Exemple : contreforts

    max

    0c

    AcomprimbordN

    s

    Flexion compose oblique

    zI

    My

    IM

    AN

    y

    y

    z

    zx ++=s

    Mz < 0

    My > 0

    zI

    Ney

    I

    Ne

    AN

    y

    z

    z

    yx ++=s

  • Noyau central

    laxe neutre a pour quation

    la distance de E

    laxe neutre vaut

    remarque

    si E G, ey et ez 0 d sx = N/A

    0zI

    Ney

    I

    Ne

    AN

    y

    z

    z

    y =++

    2

    y

    z

    2

    z

    y

    Ie

    I

    eA1

    d

    +

    =

    Noyau central : sections simples

    2

    42

    Ir

    A1

    detrd;4r

    I;rA

    ====p

    p

  • Torsion uniforme

    dfinition

    torsion uniforme (pure, de Saint-Venant)

    Mx = constante

    gauchissement libre (non entrav)

    seules contraintes txy, txz arbre cylindrique : symtrie de rvolution

    les sections planes restent planes

    les angles au centre sont conservs

    Torsion libre vs. entrave

  • Mx

    Mx

    Torsion dun arbre cylindrique

    0

    0

    dxcos

    dx'dx

    1cos

    ...2

    1cos

    x

    x

    2

    =

    +-=

    s

    ea

    a

    aa

    les gnratricesdeviennent hlicodales

    centre de torsion

    Torsion dun arbre cylindrique

    cinmatique

    dxd

    rdx'dd'cc

    rd'dd'ccx

    rr

    x qgg

    qq

    q=

    ====

    abcd devient a b c d = abc d

  • Loi constitutive

    tat de cisaillement pur

    trq = G grq (loi de Hooke)

    loi constitutive en torsion

    gnralisationdx

    dGr xr

    qt q =

    dxd

    GJM xxq

    = J = constante de torsion (m4)

    Poutres section circulaire

    px

    A

    2x

    A rx

    xr

    Idx

    dG

    dArdx

    dG

    rdAM

    dxd

    Gr

    q

    q

    t

    qt

    q

    q

    =

    =

    =

    =

    inertie polairepR4/2

    rpartition linaire

    p

    xmax I

    RM=t

  • Poutres section circulaire

    applicable aux sections circulaires

    pleines

    ou creuses

    Essai de torsion

    angle de torsion total

    essai de torsion

    coefficient de Poisson

    4xxx

    xGR

    LM2GJ

    LML

    dxd

    pq

    q ===

    4x

    x

    R

    LM2G

    pq=

    ( ) uu += 12E

    G

  • Scurit des pices tordues

    matriaux ductiles

    critre dterministe

    E.L.U.

    3e

    es

    t =

    3adm

    adms

    tt =

    (cf. Von Mises)

    dimd3 tt

    Scurit des pices tordues

    matriaux fragiles

    critre dterministe

    E.L.U.gt

    tt uadm =

    dimud tt

  • Autres sections

    pas de solution analytique solution approche

    sections elliptiques

    solution de Saint-Venant

    analogie hydrodynamique

    p

    4

    I40A

    J avec ( )4A

    baI 22p += abA p=et

    Sections massives

    section rectangulaire2

    xAmax bc

    M

    att ==

    2x

    B bc

    M

    bt =

    3bcJ g= ( )cbfct,, =gba

  • Section ouverte parois minces

    analogie de la membrane

    2x

    max

    3x

    x

    bt

    M3

    3bt

    dxd

    GM

    =

    =

    t

    q

    Section ouverte parois minces

    remarques

    id. solution section massive avec b/c

    bonne approximation lorsque b/t 10

    concentration de contraintes dans les angles rentrants

    congs de raccordement

    J augmente

  • Section ferme parois minces

    analogie de lhydrodynamique

    MxMx

    ouvertx

    fermx MM >>

    JtMx

    max =t t2MxW

    t =

    Forme rationnelle des sections droites

    sections fermes

    augmenter laire sectorielle

    risque dinstabilits prvoir des diaphragmes ou des raidisseurs

  • Synthse calcul lastique des poutres

    pour chaque cas de sollicitation, identifiez les

    critres de

    rsistance : contraintes, module de rsistance

    dformabilit : dplacements, module de rigidit

    et les risques dinstabilit

    11 - Calcul des dplacements

  • Calcul des dplacements

    motivation

    tats Limites de Service (ELS)

    limiter la dformabilit (les dplacements) des structures

    souvent, critre plus exigeant que celui de rsistance

    structures hyperstatiques

    dtermination des inconnues hyperstatiques

    Dforme due la flexion

    flexion simple plane

    axe initialement rectiligne, actions perpendiculaires

    petits dplacements (linarisation gomtrique)

    effets de M et de T dissocis

    on cherche lquation de la dforme de laxe

    = ligne lastique

  • zy EIM

    R1

    -=

    ( )

    EIM

    "y

    "y'y1

    "yR1

    23

    2y

    -=

    +

    =

    Ligne lastique

    On a :

    Or,

    linarisationgomtrique

    Flche et rotation

    qRdds -=

    1cos,tg,12tg

  • quations diffrentielles des poutres flchies

    ( )

    ( )dxdT

    qcarq""EIy

    dxdM

    TcarT'"EIy

    M"EIy

    -==

    =-=

    -=

    ( )EIq

    y 4 =

    Cas particulier : EI constant

    quation diffrentielle du4me ordre

    Conditions aux limites

    conditions sur y flche impose (appuis)

    conditions sur y rotation impose (encastrement)

    conditions sur y moment flchissant impos (extrmit libre)

    conditions sur y effort tranchant impos (extrmit libre)

  • Conditions aux limites

    0y0T

    0y0M

    ==

    ==

    0y0M

    0y

    ==

    =

    0y0

    0y

    ==

    =

    qdg

    dg

    yy

    yy

    =

    =

    Intgration directe

  • Intgration directe

    Intgration directe

    avantage

    on trouve y(x) en tout point

    inconvnient

    en gnral, on cherche y et q en quelques points

    trouver une mthode de calcul plus adapte

  • Remarques (1)

    cas de la flexion pure

    M = cste y= 0 y est une parabole

    1/R=-M/EI y est un cercle

    lapproximation vient de

    valable uniquement si les dplacements sont petits( )

    "y'y1

    "yR1

    23

    2y

    +

    =

    Remarques (2)

    grands dplacements

    le principe de superposition nest plus valable

    les sollicitations dpendent de la configuration

    dforme

  • Thorme des travaux virtuels

    T.V. : forces relles - dplacements virtuels

    T.V. : forces virtuelles - dplacements rels

    ( )iV ijijS i

    niV ii

    'udV'adS'uTdV'uf "=+ t

    ( )

    ( ) quilibreen','T,'f

    dVa'dSu'TdVu'f

    ijn

    ii

    V ijijS in

    iV ii

    t

    t

    "

    =+

    Intgrales de Mohr

    choisir les forces et les contraintes virtuelles en

    quilibre en plaant une force unitaire dans le

    sens du dplacement cherch

    d = dplacement cherch

    ( ) d1dSu'TdVu'fS i

    niV ii =+

  • Contribution de M

    ( )

    dxEI

    'MM

    dxdAyEI

    'MM

    dVEIMy

    Iy'M

    dVa'

    A

    22

    VV ijij

    =

    =

    =

    l

    l

    t

    Contribution de N

    ( )

    dxEA

    'NN

    dxdAEA

    'NN

    dVEAN

    A'N

    dVa'

    A2

    VV ijij

    =

    =

    =

    l

    l

    t

  • Contribution de T

    dxGA

    'TT

    dxdAb

    S

    I

    AGA

    'TT

    dVGIbTS

    IbS'T

    dVa'

    A 2

    2

    2

    VV ijij

    =

    =

    =

    l

    l

    c

    tc = facteur de correction

    Intgrale de Mohr

    dxGA

    'TTEA

    'NNEI

    'MM

    ++=

    l

    cd

    moment flchissant daux actions relles

    moment flchissant d une forceunitaire place au point o loncherche le dplacement dans ladirection et le sens de celui-ci

    En gnral,dx

    EI'MM

    =

    l

    d

  • Calculs pratiques

    dxMM1 l

    l

    Tableau de

    Exemple

    M

    2qL

    2

    M L

    A

    A

    flche en A

    EI8qL

    L2

    qL41

    EIL 42

    ==d

    rotation en A

    EI6qL

    12

    qL31

    EIL 32

    -=-=d

    y

    y

  • Exemple

    EIqL

    3845

    4L

    8qL

    34

    12

    11

    EIL

    y42

    max =-+

    =

    Effets thermiques lvation uniforme de temprature

    DT = Taprs - Tavant gradient thermique (constant)

    DT/h

    Tx Dae =

    yhT

    x

    =D

    ae

    DT-DT/2

    DT/2

    h/2

    h/2

  • Effets thermiques contribution du gradient thermique

    contribution de llvation uniformedx'M

    hT

    dVyhT

    Iy'M

    dVa'V

    V ijij

    =

    =

    l

    Da

    Dat

    dx'TN

    dVTA

    'NdVa'

    VV ijij

    =

    =

    l

    Da

    Dat

    Intgrale de Mohr

    dx'NTdx'MhT

    dxGA

    'TTdx

    EA'NN

    dxEI

    'MM

    +

    +

    ++=

    ll

    lll

    DaD

    a

    cd

  • Effet de leffort tranchant

    GBT

    GAT

    =

    = cg

    cA

    B =

    aire rduite

    dxdT

    GAy

    GAT

    yc

    c ==

    Effet de T : quation diffrentielle

    La contribution additionnelle due T est donne par

    La ligne lastique est solution de

    GAq

    EIM

    y c--=

  • +=+=

    ==

    2

    24

    TM

    2

    T

    4

    M

    L

    h5,21

    EIqL

    3845

    yyy

    qGA8L

    y;EI

    qL384

    5y c

    Effet de T : exemple

    poutre isostatique sur 2 appuis, charge q uniforme

    section rectangulaire en acier

    12h

    AI;5

    6 2==c 6,2GE;3,0 ==u

    =y

    yLh

    %5,2y

    y101

    :Lh TT

    Effet de T : aires rduites

  • Gauchissement entrav

    rsultats valables si la poutre est libre de gauchir

    OK si T varie continment

    Intro aux systmes hyperstatiques

    illustration sur un systme 1x hyperstatique

    (a) (b)

    (b) = superposition charge rpartie + raction

    2qL

    EI4L

    2

    A =dflche due q

    2AA LX

    EI3L

    -=dflche due XA

    8qL

    3XA =

  • 12 -Proprits mcaniques des matriaux

    et modles non linaires

    Proprits mcaniques des matriaux

    motivation

    modlisation macroscopique

    donnes ncessaires au dimensionnement

    conditions relles vs. conditions de laboratoire

  • Proprits mcaniques des matriaux

    essais

    essai de traction/compression

    essai de torsion (cf. chapitre sur la torsion)

    essai de fatigue

    essai de duret (pour mmoire)

    essai de rsilience (effet de la temprature)

    essai de fluage

    Conditions des essais

    grandeurs mesures tij, aij, t, T

    matriaux isotropes et homognes

    temprature ambiante (sauf si effet de T)

    phnomnes indpendants du temps

    (sauf fatigue, fluage, relaxation, recouvrance)

    essais statiques (sauf fatigue)

  • Essai de traction (compression)

    essai purement unidimensionnel

    rsultat considr valable pour la flexion des poutres

    conditions de lessai

    sections planes restent planes

    distribution uniforme des contraintes et dformations

    Essai de traction

  • Essai de traction

    Essai de traction

  • Essai de traction

    Essai de traction

  • Essai de traction

    Matriaux ductiles : acier doux

    limite dlasticit

    limite de ruptureen traction

    allongement la rupture

    eR

  • Matriaux ductiles : aluminium

    limite de proportionnalit

    limite dlasticit conventionnelle

    ( 0.2%)

    Striction

    contrainte nominale

    A = section initialeAN

    =s

    contrainte vraie

    A = section relleAN

    =s

  • Bandes de Lders

    Matriaux fragiles

    exemples : verre, bton, fonte

    limite de rupture en traction

    limite de rupture en compression

  • Essai de compression

    Essai de compression

  • Essai brsilien

    Essai de fatigue

    dfinition

    dcroissance de la rsistance du matriau aux

    actions variables (cycliques) avec le temps

    courbes dendurance (de Whler)

    grande dispersion dans les rsultats

    limite de fatigue conventionnelle

  • Essai de fatigue : courbe de Whler

    pour les mtaux : )MPa(7737,0 tfat + ss

    Rupture par fatigue

    amorage

    prsence de dfauts concentration de contraintes

    propagation

    vitesse de propagation

    rupture

    facis de rupture typique

  • Effets de la temprature

    rupture fragile

    essai de rsilience

    temprature de transition ductile-fragile (TTDF)

    variation des proprits mcaniques

    les proprits mcaniques diminuent avec T

    protection contre les incendies

    Essai de rsilience

    rupture dune prouvette sous laction dun mouton

    nergie ncessaire la rupture ( )hhmgW 0 -=

  • Essai de rsilience

    temprature de transition ductile-fragile (TTDF)

    rupture fragile dun matriauductile possible si simultanment :

    prsence dun dfaut sollicitation par traction basse temprature

    Variation des proprits

    protection contre les incendies : la norme dfinit RF = la dure de

    rsistance au feu (1h, 2h, )

    protection des structures mtalliques par flocage, enrobage, ...

  • Effets diffrs

    fluage accroissement de dformation dune pice

    soumise des forces constantes

    relaxation diminution des contraintes dans une pice

    soumise une dformation constante

    recouvrance rcupration aprs fluage des proprits initiales

    Fluage

    essai de fluage sur mtal haute temprature

    prouvette de traction soumise contrainte

    dilatation instantane(lastique)

    ==

    dtd

    Vxx ee cste=

    e )striction(

    e

  • Fluage

    contrainte applique reste modre ( service) allongement total se stabilise e

    Rupture par fluage

    essai de courte dure

  • Relaxation

    essai allongement constant

    dtds

    s =

    Recouvrance

  • Modles mathmatiques des matriaux

    lois constitutives

    modles unidimensionnels indpendants du temps

    modles lastiques

    modle lastique linaire

    modle lastique non linaire

    modle lastique parfaitement plastique

    modle lastoplastique crouissage

    Modles lastiques

    es E= ( )ess =

    loi de Hooke 1D caoutchouctravaux virtuels

  • Modles lastoplastiques

    ( ) )ementargdch(siE)ementargch(si

    )Hooke(EsiE

    e

    ee

    ee

    eeeesseess

    seees

    =

    ==

    matriaux palier plastique important (acier) et calculs plastiques

    Modle avec crouissage

    ( ) )ementargdch(siE)ementargch(si

    )Hooke(siE

    epe

    p

    sseesssssssses

    ==

    dtd

    E t s=

    A

    As

    EE s=

    module tangent

    module scant

  • Modles non linaires

    hypothse de linarit matrielle abandonne

    les relations du type

    ne sont plus valables !

    mais les modles plus ralistes ...

    IMy

    ;EIM

    R1

    ;EANL

    uy

    =-== s

    Critres rhologiques

    motivation

    jusqu prsent, tout 1D. quarrive-t-il en 2D ? 3D ?

    critre de Tresca

    critre de von Mises

    critre de la courbe intrinsque

    pour mmoire

  • Loi de Hooke

    on se base sur le modle lastique linaire isotrope

    ( )[ ]

    ( )[ ]( )[ ]

    GE1

    GE1

    GE1

    xzxzyxzz

    yzyzxzyy

    xyxyzyxx

    tgssuse

    tgssuse

    tgssuse

    =+-=

    =+-=

    =+-=

    ( )[ ]kkijijij 1E1

    a tudtu -+=

    Critre de Tresca

    bandes de Lders : plastification par glissement

    contrainte tangentielle maximale

    exemple : poutre en flexion plane

    22eIIII sss =

    -

    eIIII* ssss =-=

    contrainte decomparaison

    e22* 4 stss =+=

  • Critre de von Mises

    ( ) ( ) ( ) 2e2IIII2IIIII2III 2sssssss =-+-+-

    ( ) ( ) ( ) e2IIII2IIIII2III* 21

    ssssssss =-+-+-=

    quation ducylindre

    critre

    Critre de von Mises : exemples

    cisaillement pur

    poutre en flexion plane

    comparaison et expriences

    e22* 3 stss =+=

    ee

    e 577,03s

    stt ===

  • 13 - Traction plastique

    rappel : dimensionnement lastique

    milieu continu

    linarit gomtrique

    linarit matrielle : loi de Hooke

    objection : loi de Hooke

    nglige ladaptation lastoplastique

    quel est le degr rel de scurit ?

    Traction plastique

    e*max ss =$

  • Thorie de la plasticit

    milieu continu

    modle lastoplastique parfaitement plastique

    dchargement lastique

    on cherche la charge limite (de ruine)

    Traction plastique

    pice homogne

    Npl Ne = A se

    pice compose de 2 matriaux

    condition cinmatique (Bernoulli) reste valable

    e1 = e2

  • 1e1e A~

    N s=

    2e21e1pl AAN ss +=

    Traction plastique 2 matriaux

    Courbe force-dplacement

    non linaire

  • Bnfice d la plasticit

    dpend des matriaux et des sections

    $ aussi un gain d lhyperstaticit

    exemple : Acier A1 et Aluminium A2, A1=A2, n=3 et se1=se2 dimensionnement lastique

    dimensionnement plastique

    1e1e12

    11 A34

    NA34

    nA

    AA s==+=

    1e12e21e1pl A2AAN sss =+=

    Gain

    5,1N

    N

    e

    pl =

    Proprits importantes

    isostaticit de la charge limite

    la charge limite est statiquement dtermine

    conception de la ruine - ELU

    contraintes rsiduelles et dilatations permanentes

  • Contraintes rsiduelles

    Npl

    dchargement lastiquematriau 1

    dchargement lastiquematriau 2

    0AA

    A~N

    A~

    n

    N

    2,rsd21,rsd1

    1

    pl1e1,rsd

    1

    pl2e2,rsd

    =+

    -=

    -=

    ss

    ss

    ss

    autocontrainte le matriau 2 ne peut pasreprendre sa formeinitiale car $ eper

    Contraintes rsiduelles

    une structure ne se comporte plastiquement qu

    sa premire mise en charge, aprs quoi elle se

    comporte lastiquement grce aux contraintes

    rsiduelles produites par la dformation

    plastique initiale

  • 14 - Flexion plastique plane

    matriau lastique parfaitement plastique

    critres de dimensionnement

    moment plastique

    rotule plastique

    hypothses

    pas influence de N et T, M constant

    Bernoulli

    Flexion plastique plane

  • Sections doublement symtriques

    Dimensionnement lastique

    M Me (rappel) moment lastique maximal

    courbure lastique maximalee

    max

    ze y

    IM s=

    z

    ee

    y EIM

    R1

    -==y

  • Dimensionnement lastoplastique

    Me M Mpl les fibres suprieures et infrieures plastifient

    simultanment

    quation dquilibre de translation (N = 0)

    laxe neutre est donc toujours au centre de gravit la distance ye (voir figure) est donn par

    0dAA

    =s

    yee

    ey =

    Charge ultime

    le moment ultime est donn par

    ( ) e2/Ae

    Ae

    Apl

    2AS2

    dAy2

    dAy

    ydAM

    s

    s

    s

    s

    =

    =

    =

    =

    Z module plastique (m3)moment statique de la demi-section

  • Section rectangulaire

    section de largeur b et de hauteur h module de rsistance lastique

    module de rsistance plastique

    gain (facteur de forme)

    e

    2

    e

    2

    max

    z

    6bh

    M6

    bhyI

    s==

    ( ) e2

    pl

    2

    4bh

    M8

    bh4h

    2h

    b2AS s===

    5.1M

    M

    e

    pl ==j

    on dispose de 3 critres

    rendement lastique (rappel)

    rendement plastique

    facteur de forme

    mesure la rserve de rsistance en flexion

    Flexion plastique plane : profil idal

    ( )thinfsup/

    infsup/e y/I

    y/I=h

    ththpl

    plpl Z

    ZM

    M==h

    e

    pl

    M

    M=j

  • Flexion plastique plane : profil idal

    he=2/3hpl0.76j=1.15

    he1/2hpl0.64j=1.27

    he=1/3hpl=0.5j=1.5

    he=1/4hpl0.42

    j=1.7

    he=1/6hpl=0.33

    j=2

    j nest pas le seul critre !

    partons de Me M Mpl lors d un dchargement, il subsiste une courbure

    permanente et des contraintes rsiduelles

    Dchargement

    -=

    max

    ersd

    yI

    Mss

  • Sections un seul axe de symtrie

    lastique lasto-plastique

    plastique

    la position de laxe neutre est donn par ( ) -=A 12e AA0dA ss

    Axe neutre plastique

    laxe neutre plastique divise la section en 2 aires gales

    le moment plastique est donn directement par

    ( )21 yy2A

    Z +=

  • Pices composes

    laxe neutre se dtermine par lquation

    souvent rsolue par ttonnements

    =A 0dAs

    Loi moment-courbure

    relation chaque instant entre moment et courbure

    on prfre un diagramme non dimensionnel

    M/Me en fonction de y/ye

    emax

    ze y

    IM s=

    z

    ee EI

    M-=y

  • Section rectangulaire

    Etat lastique

    M Me courbure lastique

    zEIM

    -=y

    ee

    ez

    z

    e

    MM

    EIEI

    MM

    yy

    yy

    =

    --

    =

  • Etat lastoplastique

    Me M Mpl le moment lastoplastique peut tre calcul aisment par

    calcul des rsultantes et bras de levier (voir figure)

    -=

    -=

    -=

    +

    +

    -=

    2e

    pl

    2e

    2

    e

    2e

    2

    e

    eeeeee

    hy

    34

    1MM

    hy

    34

    14

    bhM

    3y

    4h

    bM

    y34

    by21

    y2h

    y2h

    bM s

    s

    ss

    Etat lastoplastique

    Or, ltat lastique (Bernoulli)

    2h

    y

    MMlorsque2h

    avecy

    ee

    eeee

    e

    yy

    yeye

    =

    ===

    -=

    2e

    e

    pl

    e 31

    1M

    M

    MM

    yy

  • Etat plastique

    5.1M

    M

    MM

    e

    pl

    e

    e

    =

    yy

    Lois moment-courbure pour sections droites

    lastique

    lastoplastique

    plastique

  • Flexion plastique plane

    notion de rotule plastique

    courbe moment-courbure

    la poutre a un comportement lastique parfaitement

    plastique : elle reste lastique jusqu linstant o le

    moment plastique Mpl est atteint, puis elle flchit

    plastiquement moment constant.

    pas de plastification due T ou N

    localisation des dformations (de la courbure)

    Rotule plastique

    rellocalisation de courbure dans CD

    AC et DB restent lastiques

    modle simplifilocalisation de courbure en Epoutre quasi-articule en E

  • Rotule plastique

    rotule est un terme abusif car la rotation nest pas libre

    Charge limite des structures hyperstatiques

    poutre bi-encastre 2x hyperstatique(en fait 3)

    charge totale : Q = qL

    moment lastique maximal

    charge limite lastique

    12Lq

    MMM2

    eBAmax ===

    LM

    12Q ee =

  • Charge limite des structures hyperstatiques

    les moments dencastrement provoquent lapparition

    de deux rotules plastiques :la poutre est isostatique.

    Les moments dencastrementvalent donc au maximum

    12Lq

    MMM2

    r2BAmax ===

    Charge limite des structures hyperstatiques

    si on continue augmenter q,il apparat une troisime

    rotule plastique.La poutre est isostatique et on a

    pl

    2r3 M28Lq

    =

    L

    M16Q plpl =

    charge limite plastique

    mcanisme de ruine

  • Gain d lhyperstaticit

    rserve de rsistance des structures hyperstatiques

    j34

    M

    M

    1216

    Q

    Q

    e

    pl

    e

    pl ==

    gain d la redistribution entreles sections

    Courbe charge-flche

    lastique

    plastique

    lasto-plastique

    doit rester faiblepar hypothse

  • 15 - Instabilits

    la conception de structures exige aujourdhui

    conomie

    lgret

    matriaux haute rsistance

    rduction progressive des sections rsistantes

    contraintes en service importantes

    Instabilits

  • danger dinstabilit dans toute structure comprime

    flambement (compression pure)

    dversement (flexion)

    voilement (torsion)

    phnomnes dinstabilit

    locaux (barres de treillis, voilement, )

    globaux (flambement densemble, ...)

    Types dinstabilits

    flambement plan

    flambementpar torsion

    flambementspatial

    seul flambementtudi ici

  • Instabilits locales : exemple

    voilement de lme mincedune poutre en acier.effet de leffort tranchant

    Instabilits globales : exemple

    flambement densemblede la membruresuprieure des poutres entreillis dun pont dechemin de fer(Russie, vers 1890)

  • Flambement des poutres

    flambement par divergencela poutre se drobe leffort normal de

    compression en flchissant transversalement

    le phnomne est non linaire

    il doit exister une flexion initiale

    exemples : courbure initiale, excentrement de

    leffort normal ...

    Hypothses de modlisation

    une tude rigoureuse ncessite la prise en compte

    des non linarits gomtriques (grands dplacements)

    des non linarits matrielles

    ici, on postule

    grands dplacements mais rotations modres

    linarit matrielle (loi de Hooke)

  • yT

    Courbure initiale

    La poutre est lgrement courbe

    1cos;sin;tg1,dxdy

    tg 0000000

    0 ===

  • Autres causes de flexion initiale

    y y

    Excentrement de la charge Charges axiales et transversale

    Exemples dapplication : ressorts, tuis lunettes ... phnomne non linaire :

    il faut se placer dans la configuration dforme

    Thories non linaires du flambement

    actions des forces sur la configuration dforme le principe de superposition nest plus valable

    souvent, le flambement se produit alors que lastructure est peu dforme hypothse des rotations modres (2me ordre)

    le flambement est accentu par la plasticit phnomne non pris en compte ici

  • Modlisation du flambement

    ( )

    ( )EI

    ,...F,yMy

    ,...F,yMM

    EIM

    R1

    yR1

    -=

    =

    -=

    =quation

    non linaire !

    quation rsoudre

    rotations modres

    flexion plane

    Poutre droite comprime excentriquementL

    F F

    e xx

    WW

    WW

    y

    y(x)

    ( )

    ( ) 0yeEIF

    y

    yeFM

    =++

    +=

  • Poutre droite comprime excentriquement

    ( )

    ekxcosCkxsinCy

    ekyky

    0yeEIF

    y

    21

    22

    -+=

    -=+

    =++ quation de la dformeposons k2=F/EI

    SGEH+SPENH

    Equation de Helmholtz non homogneEDP 2me ordre coeff. constants

    ( )( ) ( )2kLcos

    eC

    0C

    02Ly

    02Ly

    2

    1

    =

    =

    =

    =-conditions aux limites

    Poutre droite comprime excentriquement

    ( )

    -===

    -=

    12

    kLseceyya

    12

    kLcos

    kxcosey

    0max (formule de la scante)

    quation de la dforme(pas linaire en F !)

    0a12

    kLsec0k0F ==== la tangente a pour quation

    EI8L

    Fea2

    =

    321321 aaaFFF DDDDDD

  • Poutre droite comprime excentriquement

    EI8L

    Fea2

    = flche linaire de M = Fe

    ( )2kLcosFe

    Mmax =

    2

    2

    crL

    EIF

    n22

    kLssi0

    2kL

    cos

    p

    pp

    =

    +==

    charge critique indpendante de e !

    Poutre comprime avec courbure initiale

    ( )

    ( ) 0yyky

    yyFM

    02

    0

    =++

    +=

    L

    F F x

    x

    WW

    WW

    y0y(x)

    EI=cste

    y

  • Poutre comprime avec courbure initiale

    ( )

    Lx

    sinakyky

    Lx

    sinaxy

    022

    00

    p

    p

    -=+

    = courbure initiale

    Equation de Helmholtz non homogneEDP 2me ordre coeff. constants

    ( )( ) 0Ly

    00y

    =

    =conditions aux limites

    ( )cr

    cr0

    22

    20

    FF1

    FFa

    2Lya

    Lx

    sin1

    Lk

    ay

    -==

    -=

    pp

    mme Fcr

    Poutre comprime avec courbure initiale

    cr0 F

    Faa = flche linaire

    -+=

    cr

    cr0max

    FF1

    FFa

    aFM

    2

    2

    crL

    EIF p=

    charge critique indpendante de a0 !

    autres cas : 2cr

    L

    EICF =

    toujours indpendant de la flexion initiale

  • Limitations des rsultats obtenus

    hypothse des rotations modres

    linaire

    rotations modres

    grands dplacements

    F > Fcr est thoriquement possible pratiquement les dplacements sont dj trop grands

    ( )( )

    EI,...F,yM

    y1

    y

    23

    2-=

    +

    Flambement par bifurcation

    Fcr est indpendant de l origine de la flexion

    initiale et de son importance

    il existe une charge critique mme si la poutre est

    parfaitement rectiligne, libre de toute force

    transversale et soumise une force de compression

    parfaitement centre

    flambement eulrien par bifurcation

  • Flambement par bifurcation

    compressionpure

    point de bifurcation= coexistence de

    2 situations dquilibrecompression et flexion initiale

    0elim

    le flambement par bifurcation est un cas limite (poutre parfaite)il n existe pas mais donne une bonne approximation de Fcr

    L

    F F x

    x

    WW

    WW y

    y(x)

    0yky

    FyM

    2 =+

    =

    Thorie dEuler

    EI=cste

    y(x) est l esquisse de la dforme= mode de flambement

    (dpend des conditions dappui)quation de Helmholtz

  • kxcosCkxsinCy

    0yky

    21

    2

    +=

    =+

    solution gnrale

    ( )( ) pnkL

    0ytrivialcas

    0kLsinC

    0C

    0Ly

    00y

    1

    2

    ==

    ==

    ==

    conditions aux limites

    Thorie dEuler

    2

    22

    L

    EInF

    p= modes de flambement

    2K

    2

    cr L

    EIF

    p=

    Thorie dEuler : gnralisation

    charge critique dEuler

    proportionnel EI (module de rigidit en flexion)

    quel I ? le plus faible !

    LK = longueur de flambement (dpend des CL)

    permet de trouver une approximation de la chargecritique quelles que soient les conditions dappui

  • Longueur de flambement

    esquisser le premier mode (respect des appuis !)

    IAL

    E

    AL

    EIAF

    2K

    2

    2K

    2cr

    crpp

    s ===

    lancement

    nombre sans dimensions

    quantifie la sensibilit au flambement

    lancementIAL2K2 =l

    0 l < 20 : risque faible20 l < 50 : risque moyen

    50 l < 80 : risque fort80 l : risque extrme

  • Validit de la thorie dEuler

    hypothse de linarit matrielle (loi de Hooke)

    valable si-= p2

    2

    crE s

    lps

    -=p

    eE

    sl

    (limite de proportionnalit)

    Autres formes dinstabilit

    flambement dversement

    voilementcloquage

  • Flambement des pices industrielles

    imperfections = dfauts invitables imperfections gomtriques

    poutres pas rectilignes

    forces toujours lgrement excentres

    dimensions relles diffrent des dimensions nominales

    imperfections matrielles contraintes rsiduelles

    matriau htrogne

    Imperfections gomtriques

  • Contraintes rsiduelles

    Dispersion des caractristiques

  • Importance des imperfections

    rle dcisif des imperfections

    () gomtriques flambement par divergence

    () matrielles affaiblissement de la rsistance

    le flambement a toujours lieu par divergence

    la charge critique dEuler est nanmoins utilise dans les

    mthodes de dimensionnement