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1/15 1ES SVT représentation visuelle REPRESENTATION VISUELLE REPRESENTATION VISUELLE - SEANCE 1 La vue ou vision est un des 5 sens qui nous permette de connaître le monde dans lequel nous vivons et c’est le plus développé puisque qu’il représente pratiquement la moitié des informations reçues par nos sens. Activité 1 : avec quoi voit-on exactement ? Ou les organes impliqués dans la vision Lisez ce texte, faites un tableau comparatif entre la vision naturelle et artificielle et donnez les structures nécessaires à une vision naturelle.

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1/15 1ES SVT – représentation visuelle

REPRESENTATION VISUELLE

REPRESENTATION VISUELLE - SEANCE 1

La vue – ou vision – est un des 5 sens qui nous permette de connaître le monde dans lequel nous vivons et

c’est le plus développé puisque qu’il représente pratiquement la moitié des informations reçues par nos

sens.

Activité 1 : avec quoi voit-on exactement ? Ou les organes impliqués dans la vision

Lisez ce texte, faites un tableau comparatif entre la vision naturelle et artificielle et donnez les

structures nécessaires à une vision naturelle.

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Tableau comparatif :

Système artificiel (à partir de l’article) Système naturel

Camera

Ou puces électroniques implantées dans l’oeil

Œil

Rétine

Câbles et électrodes Nerf optique

Ordinateur Cerveau, plus précisément arrières des

hémisphères cérébraux

Remarque importante : cerveau et aires visuelles intactes dans les deux cas (voir plus tard)

Donc pour la vision naturelle il faut : ŒIL ET RETINE, NERF OPTIQUE, CERVEAU (=

HEMISPHERES CEREBRAUX, VERS L’ARRIERE)

Activité 2 : structure de l’œil, les différentes

parties.

A partir du logiciel « œil » (que vous pouvez

télécharger chez vous facilement) et de la

maquette d’œil à votre disposition

(ATTENTION, FRAGILE), trouvez les

différentes parties de l’œil et légendez le

dessin ci-dessous.

+ Légendes p 17 de votre livre.

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Activité 3 : propriétés ou rôles de quelques parties.

Recherchez les propriétés ou rôles des parties 1, 2 et 11, 4, 7.

1, 2 et 11 = transparents, laisse passer la lumière

4 = loupe = lentille convergente, déformable pour la mise au point

7 = lieu de réception de la lumière.

SYNTHESE DE LA SEANCE

En résumé donnez trouvez un qualificatif simple à l’œil ;

D’après vous où a lieu réellement la vision ;

Trouvez des exemples qui vont conforter l’idée que vous venez d’émettre plus haut.

DISPOSITIF DE CAPTURE DES IMAGES ;

AIRES VISUELLES :

LES 36 CHANDELLES si le choc a lieu vers l’arrière du crâne, aux environs des aires

visuelles !!!

REPRESENTATION VISUELLE - SEANCE 2

Le travail se fera essentiellement à partir d’un logiciel « œil » que vous pouvez télécharger chez

vous facilement (voir la page 1L/Es du site que vous connaissez).

Activité 1 : la formation des images dans l’œil (

Allez à l’adresse suivante (cette adresse sera très utilisée tout au long de la partie vision) :

http://www.discip.ac-caen.fr/svt/pages/lycee/premieres/1l/vision/choixVision.htm

Faites l’activité A6 (L’image rétinienne) et dites :

Où se forme l’image et comment est cette image par rapport à l’objet ?

L’image se forme au fond de l’œil, sur la RETINE.

L’image est inversée par rapport à l’objet.

Rem : c’est une autre preuve que la vision ne se réduit pas à l’œil.

A partir de ces observations, donnez la qualité optique du cristallin.

Puisque l’image est inversée, le cristallin est donc une lentille convergente qui permet de faire la mise au

point sur la rétine car elle est souple.

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Activité 2 : organisation de la rétine et les différentes zones de la rétine

Légendez ces deux dessins ci-dessous et situez-les précisément sur la rétine.

LUMIERE LUMIERE

N’oubliez pas de faire figurer le trajet des rayons lumineux arrivant à la rétine.

Faites toute remarque utile à l’issu de l’examen de ces deux structures.

Où convergent tous les messages issus des photorécepteurs.

Lumière depuis le bas vers le haut

Densité des cellules différente selon l’endroit de la rétine.

Deux types de photorécepteurs à gauche, un seul à droite (cf. + loin.

Activité 3 : Densité des récepteurs et vision.

Cf. livre p 40 doc 2.

Faites les questions correspondant à ce document.

Commentaire. Ce document ne peut être correctement compris que si l’élève a bien compris son

orientation par rapport à l’œil. Le schéma de l’œil ainsi que l’exemple de lecture permettent

d’accéder à une représentation correcte.

Q3 : Les cônes et les bâtonnets ne se répartissent pas de façon identique :

- la densité de cônes est maximale au niveau de la fovéa et diminue très rapidement de part et

d’autre de celle-ci ;

- inversement, les bâtonnets présentent une densité plus importante dans la rétine périphérique que

dans la fovéa.

Q4 : Comme cela a été vu dans l’activité précédente, cônes et bâtonnets sont absents du point

aveugle, point de départ du nerf optique.

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La vision des couleurs est maximale dans la zone centrale qui se projette dans la zone centrale de la

rétine. On peut donc associer vision des couleurs et cellules photoréceptrices présentes dans cette

zone : les cônes sont responsables de la vision des couleurs.

Q5 : La vision des couleurs est absente en périphérie et les cellules photoréceptrices de la rétine

périphérique sont des bâtonnets : ils sont donc responsables de vision en teintes de gris.

L’acuité visuelle est maximale dans la zone de la fovéa : le niveau de précision avec lequel sont

perçus les objets est donc maximal dans la zone centrale du champ de vision.

Activité 4 : les différents types de photorécepteurs et sensibilité des cônes à la lumière.

Cherchez dans le logiciel ou votre livre les noms des deux types de photorécepteurs.

Cherchez à quoi ils correspondent.

Il y a cônes = C et bâtonnets = B.

Petit rappel.

De quoi est faite la lumière blanche ? Pourquoi un objet a une certaine couleur, rouge par exemple ?

Lumière = ensemble de radiations allant du rouge au violet (= spectre lumineux).Un objet est rouge car il

absorbe toutes les radiations sauf le rouge.

Analysez le graphique montrant la sensibilité des cônes (logiciel ou livre doc 3 p 41) et tirez toutes les

conclusions utiles.

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On voit qu’il y a 3 catégories de C. Des C sont un maximum de sensibilité au bleu, d’autres au vert,

d’autres au rouge

Les C servent donc à la perception des couleurs par addition.

Ici différences entre couleurs additives (vision) et soustractive (peinture)

Si les 3 récepteurs fonctionnent en même temps on voit du blanc

Cf. http://www.proftnj.com/opt-coul.htm#additive

Activité 5 : Sensibilité des récepteurs aux intensités lumineuses.

Faites l’activité B10 (sensibilité aux faibles lueurs) du site et analysez le graphiques du doc 4 p 41.

Qu’en concluez-vous ?

Les deux catégories de récepteurs ont des sensibilités différentes.

Forte sensibilité pour les B, faibles pour les C.

Finalement à quoi servent les bâtonnets ?

A la vision crépusculaire (faibles intensités).

Comment voit-on la nuit ? Qu’en déduisez-vous ?

En N&B, donc les B ne permettent qu’une vision N&B.

C pour la vision des couleurs, B pour le N&B.

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Activité 6 : Phylogenèse de la vision des couleurs.

La phylogenèse est l’histoire évolutive d’une espèce ou d’un groupe d’espèces apparentées. L’étude

de cette phylogénie recherche à déterminer les liens de parenté entre les groupes d’espèces de

différents, pour mieux comprendre leur évolution et à établir une classification des espèces en

fonction de leur parenté. Ce type de classification est donc dite « phylogénétique » et se présente

souvent sous la forme d’un arbre dont le tronc constitue l’ancêtre commun de toutes les espèces

figurées par les branches.

Moins il y a de nœuds entre deux espèces, plus celles-ci sont proches en terme de parenté évolutive

et de génétique.

Cf. livre p 44 et 45, répondez aux questions.

Doc. 1 Comparaison de l’opsine bleue des Primates

Les espèces qui possèdent les séquences les plus semblables sont le Chimpanzé et l’Homme alors que

celles qui possèdent les séquences les plus éloignées sont l’Homme et le Gorille avec le Bonobo.

Les séquences protéiques des opsines bleues du Bonobo, du Chimpanzé et de l’Homme sont identiques,

on peut donc supposer que ces espèces possèdent un ancêtre commun très récent.

On peut supposer que l’ancêtre commun avec les autres espèces est d’autant plus ancien que le nombre de

différences est important.

Les espèces Cebus et Saïmiri possèdent des opsines qui présentent un nombre de différences entre elles

plus faible qu’avec celles des autres espèces, on peut donc supposer que ces espèces possèdent un ancêtre

commun qui leur est propre.

Doc. 2 La vision en couleur des Primates.

Schéma des chromosomes qui portent les gènes codant les opsines pour Homme et Bonobo.

Schéma des chromosomes qui portent les gènes codant les opsines chez les singes du Nouveau Monde.

AUTOSOME = CHROMOSOME NON SEXUEL, X = CHROMOSOME SEXUEL

Seul l’Homme et les singes de l’Ancien Monde possèdent trois gènes codant les opsines alors que les

singes du Nouveau Monde ne possèdent que deux gènes. On peut donc supposer que ces espèces

possèdent un ancêtre commun qu’elles ne partagent pas avec les autres espèces de Primates ce qui

confirme les résultats précédemment obtenus.

Doc 3 : Le Cebus possède deux gènes codant les opsines alors que Macaque, Chimpanzé et Homme en

possèdent trois. L’apparition d’un nouveau gène (issu d’une duplication génique) à l’origine des gènes

codant les opsines verte et rouge, a dû avoir lieu après la séparation de la lignée des singes de l’Ancien

Monde de celle des singes du Nouveau Monde soit entre 40 et 23 Ma.

Bilan

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L’étude comparée des pigments rétiniens peut porter sur la comparaison des séquences d’un même gène,

comme par exemple le gène codant l’opsine bleue, ou sur les différents gènes codant les opsines.

Lors de la comparaison d’un même gène, on suppose que l’ancêtre commun à deux espèces est d’autant

plus proche que le nombre de différences entre ces deux gènes est faible.

Seul l’Homme et les singes de l’Ancien Monde possèdent trois gènes codant les opsines alors que les

singes du Nouveau Monde ne possèdent que deux gènes. Cela permet de supposer qu’ils partagent un

ancêtre commun qu’ils ne partagent pas avec les autres espèces.

Faites une synthèse de la séance.

SYNTHESE DE LA SEANCE.

C’est la rétine qui reçoit la lumière.

C’est ici que se trouvent les récepteurs qui transforment le stimulus lumineux en message nerveux.

La rétine a une organisation bien précise aussi bien en profondeur qu’en surface.

Il y a deux types de récepteurs : les b pour une vision en N&B avec des lumières intenses

REPRESENTATION VISUELLE - SEANCE 3

Activité 1 : les aires visuelles.

A partir du site dont je vous ai déjà donné l’adresse (cf. début de la séance 2), faites l’activité B7

(regardez aussi votre livre p 46 doc1).

Les aires activées du cerveau diffèrent en relation avec la fonction réalisée comme regarder une image ou

entendre un son. On peut donc supposer que chaque aire cérébrale possède une fonction spécialisée.

Les aires activées lorsque le sujet regarde une image sont localisées à l’arrière du cerveau dans le lobe

occipital.

Activité 2 : de l’œil au cerveau les voies visuelles.

Faites l’activité B6 et complétez le schéma ci-dessous :

Correction :

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Bilan :

Les informations visuelles arrivant dans l’hémisphère droit du cerveau proviennent soit du champ visuel

gauche de l’œil droit, soit du champ visuel gauche de l’œil gauche.

Activité 3 : Aires visuelles de v1 à v5

Les différentes aires cérébrales et leurs rôles respectifs.

Faites le document 3 p. 47 et répondez à la question 6.

Les images perçues possèdent différentes caractéristiques comme la forme, la couleur ou le mouvement.

On constate que dans le cas n° 1, la personne ne perçoit pas le mouvement alors que les autres

caractéristiques de l’image sont perçues. D’autre part, dans le cas n° 2, la personne ne reconnaît pas les

formes. On peut donc supposer que l’analyse des différentes caractéristiques d’une image se fait par des

aires visuelles différentes.

Faites le document 3 de la même page et répondez aux questions 7 et 8 et dressez un bilan du rôle de

chaque aire.

Ces résultats confirment l’hypothèse précédente. En effet, les images observées n’ont pas lesmêmes

caractéristiques et des aires visuelles différentes s’activent lorsque le sujet les observe : l’aire V4 ou l’aire

V5 s’active en plus des aires V1 et V2.

Mettre en relation (doc 3 et 4)

Lorsque le sujet observe un tableau de Mondrian (forme et couleurs mais absence de mouvement), les

aires V1 et V2 sont actives ainsi que l’aire V4. Lorsqu’il observe une image

en noir et blanc et en mouvement (absence de couleurs), ce sont les aires V1 et V2 ainsi que l’aire V5 qui

sont actives. On peut donc supposer que les aires V1 et V2 interviennent dans toutes les perceptions

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visuelles alors que l’aire V4 est spécialisée dans l’analyse des couleurs et des formes et l’aire V5 dans

l’analyse du mouvement.

L’aire V4 doit être endommagée chez le sujet n° 2 et l’aire V5 doit être endommagée chez le sujet n°1.

BILAN

Trajet des informations visuelles dans le cerveau :

Les aires du cerveau stimulées dépendant de l’action réalisée. On peut donc supposer que les aires sont

spécialisées. Les aires V1 et V2, situées à l’arrière du cerveau dans le lobe occipital, interviennent dans la

réception des messages nerveux en provenance des yeux. Elles sont indispensables à la perception

visuelle. Une image possède différentes caractéristiques (forme, couleurs, mouvement) qui sont analysées

par des aires différentes et spécialisées. L’aire V4 est spécialisée dans l’analyse des couleurs et des

formes et l’aire V5 dans l’analyse du mouvement.

En résumé :

V1 V2 aires spécialisées +/- complexes.

V3 = identification des formes ;

V4 = identification des couleurs essentiellement (+ forme aussi) ;

V5 = détection des mouvements et identification des formes dynamiques.

Remarque : vous pouvez compléter ce travail en faisant l’activité C4.

Activité 4 : Plasticité cérébrale

A. Existence d’une période critique dans l’apprentissage et l’organisation du cortex chez

l’animal et l’Homme.

(cf. aussi le site habituel, activité C5)

Expérience chez le chat : David Hubel et Torsten Wiesel ont montré que si un chaton est privé

d’expérience visuelle normale pendant une période critique au début de sa vie, le câblage des neurones de

son cortex visuel en est irréversiblement altéré. Un seul des deux yeux d’un chaton fut bouché dès les

premiers jours de sa vie et on le laissa se développer ainsi jusqu’à l’âge adulte (atteint environ à 6 mois

chez le chat) où on lui ouvrit l’œil à nouveau.

Les enregistrements électrophysiologiques dans son cortex visuel montrèrent un nombre anormalement

faible de neurones réagissaient à cet œil et un nombre anormalement élevé à l’œil qui était resté ouvert.

Fait remarquable, si l’on bloque l’œil d’un chat adulte durant un an, les réponses des cellules du cortex

visuel demeurent en tout point identique à celles d’un chat normal. Des expériences ultérieures ont

montré que l’occlusion de l’œil n’est efficace que si la privation a lieu au cours des trois premiers mois de

la vie chez le chat.

L'amblyopie est la diminution de la vision d'un œil par non-stimulation d'une voie visuelle au cours du

très jeune âge.

La voie visuelle de chaque oeil est stimulée dès la naissance, lorsque le nouveau-né ouvre les yeux.

Chez les enfants, dans une proportion de 4 à 7 %, la voie visuelle d'un oeil n'est pas stimulée de façon

adéquate. La cause la plus connue de ce désordre est le strabisme, communément appelé « oeil croche ».

Le strabisme atteint environ 2 % de la population.

L'autre cause la plus fréquente est présente à la naissance lorsque les deux yeux focalisent de façon

différente, c'est-à-dire qu'un oeil envoie un message clair au cerveau tandis que l'autre oeil est non utilisé

parce qu'il ne transmet pas une bonne image au cerveau. C'est le cas rencontré lorsqu'un oeil par rapport à

l'autre est beaucoup plus myope (oeil trop long) ou hypermétrope (oeil trop court).

Une autre cause, plus rare toutefois, est la présence d'une cataracte unilatérale qui, dans les premiers mois

de la vie, peut causer une perte de vision irrécupérable si cet oeil n'est pas opéré.

Analysez ces observations et concluez :

Si la privation de la vision a lieu pendant le jeune âge, l’établissement de la vision est impossible

quand cesse l’expérience.

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D’où la notion de PERIODE CRITIQUE pendant laquelle se fait la mise en place des structures

nerveuses qui serviront par la suite.

De l’intérêt de poser un diagnostic visuel le plus tôt

possible chez l’enfant !!!

Faute de soin, l’œil « paresseux » sera responsable du non

développement du cortex visuel correspondant.

Récupération après un accident vasculaire cérébral

(AVC).

Voici 4 dessins faits par un artiste victime d’un AVC.

Que vous apporte de supplémentaire l’observation de ces

portraits ?

Il y a possibilité de récupération d’une fonction cérébrale

après un accident.

C’est une autre preuve de la plasticité cérébrale.

Mais il faut une persistance et une grande volonté pour y arriver.

SYNTHESE DE LA SEANCE

L’œil n’est qu’un récepteur.

La vision ce fait au niveau du cerveau.

Les voies visuelles sont complexes, finalement il y a « croisement » de l’information.

Les aires visuelles sont nombreuses et spécialisées.

Le cerveau est plastique, capable d’apprentissage et de récupération.

REPRESENTATION VISUELLE - SEANCE 4

La chimie de la perception.

Activité 1 : Etude de synapses.

Cf. livre p 76

Au microscope électronique à transmission (MET).

Faites un schéma de la photo a, doc 2, p 76 et mettez le maximum de légendes.

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Montrez que la structure est dissymétrique.

Dissymétrie car vésicules dans la partie préS pas dans la partie postS

A partir de ces observations donnez une définition du terme synapse :

= jonction entre une cellule nerveuse présynaptique et une autre cellule qui peut être nerveuse mais

pas uniquement.

Activité 2 : Une synapse en fonctionnement.

Cf. livre p 77

Comparez les deux photos et trouvez la grande différence :

La différence = une vésicule synaptique qui déverse son contenu (= NEUROTRANSMETTEUR =

NT) dans la fente synaptique.

Comment doit passer l’information nerveuse d’après ces observations ?

Par des produits contenus dans les vésicules qui se déversent dans la fente synaptique.

Donc la transmission de l’information nerveuse au niveau de la synapse se fait grâce à des

molécules chimiques = TRANSMISSION CHIMIQUE.

Donc la transmission est plus lente que dans le cas de la transmission des potentiels d’action le long

des fibres nerveuses des neurones.

Faites sous forme de schéma et d’un commentaire, un résumé du fonctionnement d’une synapse en

respectant l’ordre chronologiques des événements.

Pour cela utilisez les photos et les 2 textes qui vont avec les photos.

Allez voir aussi le fonctionnement d’une synapse sur internet.

http://pedagogie.ac-amiens.fr/svt/info/logiciels/animneuro/ptsynapt.htm

Correction :

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Activité 3 : Neurotransmetteurs, médicaments et drogues.

Cherchez dans votre livre, etc. ou ailleurs de drogues qui provoquent par exemple des troubles de la

vision, des hallucinations, etc. :

Ecstasy, LSD : hallucinations diverses ;

Cannabis : Euphorie, tendance exagérée à parler et à rire, accélération du pouls, propos décousus

et la façon de percevoir le temps et les distances peut être modifiée ;

Alcool : sensation de détente, diminue la gêne, vision troublée, réflexes ralentis, mouvements moins

bien coordonnés, etc.

Et on pourrait multiplier les exemples…

ACTION SUR LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU.

Comment expliquer l’effet de ces drogues ?

Cf. livre p 79, doc 3 et 4.

Faites les questions des 2 docs de la page et dressez un bilan.

Doc 3 Q3 : On constate que le LSD possède une forme en partie similaire à celle d’un neurotransmetteur : la sérotonine. La partie commune aux deux molécules est la portion de la molécule capable de se fixer sur le récepteur de la membrane postsynaptique. On peut donc supposer que le LSD peut se fixer sur les mêmes récepteurs que la sérotonine. Q4 : La sérotonine est libérée dans les fentes synaptiques lors de l’arrivée de messages nerveux issus de la rétine. Elle est notamment libérée dans des relais cérébraux qui sont

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d’importantes zones de synapses sur le trajet du message nerveux entre rétine et cortex visuel. Le LSD se trouve en quantité importante dans ces relais, il est capable de se fixer sur les récepteurs postsynaptiques engendrant de nouveaux messages qui ne proviennent pas de la rétine mais arrivent aux aires visuelles et modifient la perception visuelle. Doc. 4 Q5 : En présence d’ecstasy, la recapture de la sérotonine est perturbée et une quantité plus importante de neurotransmetteur se trouve dans la fente synaptique. D’autre part, des molécules d’ecstasy sont fixées sur les récepteurs postsynaptiques. Q6 : Dans les deux cas, LSD ou ecstasy, le fonctionnement synaptique est perturbé et les messages transmis sont modifiés. Ces deux drogues agissent au niveau des mêmes synapses qui ont pour neurotransmetteur la sérotonine et sont notamment situées dans les relais cérébraux entre rétine et aires visuelles. La perception visuelle est modifiée. Bilan : Leurs modes d’action diffèrent : le LSD agit essentiellement par analogie structurale avec la sérotonine, alors que le rôle principal de l’ecstasy est de modifier la recapture du neurotransmetteur. En résumé, la substance dopante prend, dans le cerveau, la place du NT.

La drogue se fixe sur les récepteurs postsynaptiques et accélère ou ralentit (cela dépend de la

drogue) le fonctionnement de certaines synapses.

Cf : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_heroine.html#drogues

Activité 4 : les dangers lies aux drogues.

Pour commencer, trouvez une définition du mot drogue.

Une substance est dite drogue si elle provoque dépendance (on ne peut plus s’en passer) et accoutumance

(avec le temps, il faut augmenter la dose pour obtenir le même effet, même plaisir).

Parcourez les documents des p 81 et 82 et répondez aux questions.

Doc. 1 Q1 : Les aires visuelles sont activées lorsqu’arrivent des messages nerveux issus de la rétine. Q2 : Le LSD modifie, rapidement après la prise, les messages qui arrivent dans les aires visuelles. Cependant, les effets hallucinatoires peuvent perdurer des années et resurgir plusieurs années après : ce sont les « flash-backs » qui peuvent provoquer des troubles psychiatriques. Doc. 2 Q3 : On constate que la quantité de sérotonine dans le cerveau des rats ayant reçu de la sérotonine est toujours plus faible que la quantité présente dans le cerveau de rats témoins. Cette quantité est d’autant plus faible que la dose d’ecstasy administrée est importante. Q4 : Lors de l’accoutumance, l’organisme tolère de mieux en mieux la substance, ici l’ecstasy, et y réagit de moins en moins fortement. On constate que la densité des récepteurs à sérotonine est beaucoup plus faible dans le cortex des babouins ayant reçu de l’ecstasy. En mettant en parallèle ces informations : diminution de la quantité de sérotonine et du nombre de récepteurs, on comprend pourquoi il y a accoutumance. Les effets de l’ecstasy reposent sur l’inhibition de la recapture de la sérotonine et la fixation sur les récepteurs de la membrane postsynaptique. À dose d’ecstasy identique, les effets sont moindres puisqu’il y a moins de neurotransmetteurs et de récepteurs disponibles. Doc. 3 Q5 : On peut voir que la prise d’ecstasy peut entraîner une élévation de température, des troubles digestifs et une forme de dépression. Ces perturbations touchent le fonctionnement général de l’organisme. Doc. 4 Q6 : Le nombre de mauvaises réactions au pilotage est en moyenne de 90 chez des sujets témoins alors qu’il est supérieur à 150, 15 minutes après la prise de cannabis. Ce nombre de

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mauvaises réactions reste supérieur au sujet témoin pendant 48 heures. Les mauvaises réactions traduisent une perturbation du fonctionnement cérébral sur lequel repose la conduite. Q7 : Les mauvaises réactions de pilotage dues à la prise de cannabis peuvent mettre en danger d’autres personnes que le consommateur lui-même si celui-ci prend le volant. Il peut alors mettre en jeu la vie de ses passagers, mais également d’autres automobilistes.

BILAN

À l’échelle cellulaire, la prise de drogues modifie le fonctionnement synaptique : des quantités plus importantes de neurotransmetteur peuvent se retrouver dans la fente synaptique par inhibition de la recapture par exemple (ecstasy). Aux quantités de neurotransmetteurs produites par les cellules peuvent aussi s’ajouter les molécules de substances hallucinogènes capables de se fixer sur la membrane postsynaptique. Le fonctionnement synaptique est modifié. À l’échelle de l’organisme, cela provoque des modifications de la perception visuelle (illusions et hallucinations) dans le cas des drogues hallucinogènes mais également d’autres troubles (modifications de la température, dépression…).

SYNTHESE DE LA SEANCE

Le long du neurone = transmission de l’information nerveuse par des courants « bioélectiques ».

Au niveau des synapses il y a transmission chimique donc « lente » sur lesquelles diverses

substances peuvent agir.

Donc de nombreuses substances (médicaments, drogues) peuvent modifier le fonctionnement des

synapses et donc agir sur le cerveau et donc le comportement.

SYNTHESE GENERALE sur la vision

Œil : appareil optique,

Rétine = capteur nerveux,

Vision se fait au niveau du cerveau, dans les aires optiques,

La transmission de l’information de l’œil au cerveau se fait par :

• Des messages nerveux bioélectriques = PA le long des fibres nerveuses ;

• Des substances chimiques au niveau des synapses ;

Les drogues perturbent le fonctionnement des synapses et donc du cerveau d’où danger !

On voit ce que l’on veut bien voir !