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SynthèSe RelationS PReSSeFEVRIER 2013

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total des parutions : Terres d’Aventure 28 Grand Nord Grand Large 4

SynthèSe RelationS PReSSeFEVRIER 2013

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leS CommuniquéS de PReSSe de FeVRieR

COMMUNIQUÉ DE PRESSE • FEVRIER 2013

GROENLAND, LE DEFI DE HANDISPORT

Marion Hecquet01 73 01 40 59 [email protected]

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L’été arctique 2013 sera marqué par l’incroyable expédition du Club Handisport de Bourgoin, en collaboration avec Grand Nord Grand Large. Une équipe d’athlètes du club va plonger sous les glaces du Groenland, dans les abysses du fjord de Sermilik. Cette expédition compte quatre personnes atteintes de poliomyélite et de paraplégie, qui deviendront ainsi les premiers handicapés du monde à explorer les eaux glacées du Groenland. Nous vous présentons cette belle aventure humaine.

Au-delà du physiqueCette expédition est un véritable challenge pour des athlètes qui, après avoir quitté Paris, ne bénéficieront plus de structure d’accueil adaptée. Atteindre le campement au cœur du village inuit de Tinitéquilaaq est à lui seul un défi. Unique et éprouvante, une plongée sous les glaces, dans une eau à 0° requiert un entraînement intensif. Les plongeurs rencontreront de nombreuses difficultés pour réussir l’exploit d’atteindre les cathédrales de glace.

Un défi techniquePlonger au Groenland pour des valides est un défi… accru lorsque les plongeurs sont handicapés. Le handicap limitant la résistance au froid, il faut trouver les moyens de se réchauffer sous l’eau. Adapter l’équilibrage du matériel pour permettre aux plongeurs handicapés d’évoluer sous l’eau fait également partie de la mission.

Au contact de la glaceC’est au cœur du fjord Sermilik, sur la côte est du Groenland, que se concrétise ce projet de vie. Le groupe va découvrir un véritable royaume de glace qui abrite sept glaciers géants sur 120km de long et 1100m de profondeur. Il vivra au rythme des plongées sous la face immergée des icebergs, dans un monde surréaliste et inexploré. Des rencontres furtives avec les rares habitants des eaux polaires seront aux rendez-vous : méduses à tête de lion, phoques, baleines ou, beaucoup plus timide, l’ange de mer. Le campement s’installe dans le village inuit de Tinitéquilaaq qui conserve encore toutes ses traditions de chasse et de pêche. Cette expédition, au-delà de l’exploit sportif, est aussi la rencontre entre deux cultures dans une ambiance authentique, au son des jappements des chiens de traîneaux et du craquellement des icebergs.

Un encadrement de pionniersGrand Nord Grand Large est la première agence à avoir organisé un voyage sous les glaces de la côte est du Groenland. Pionnier et directeur de cette expédition, Vincent Dufour réitère l’expérience avec Rudi Van Den Abbeele, champion paralympique et fondateur de l’association, trois autres athlètes, et Maryse Maulin, infirmière responsable du groupe. Sébastien Royer, chef-plongeur, a en charge les détails techniques qui permettront aux quatre aventuriers de

relever le défi. Un encadrement chevronné et une consécration pour le Club handisport de Bourgoin, qui n’a de cesse de faire évoluer le sport des handicapés jusqu’au plus haut niveau depuis sa création.

Cette expédition de plongée sous les glaces du Groenland est un défi qui efface les frontières du handicap physique, pour se prouver à soi et au monde entier que rien n’est impossible.

GROENLAND, LE DEFI DE HANDISPORTDu 30 juin au 9 juillet 2013 - 10 jours

TOUTE L’ACTU POLAIRE SUR NOTRE BLOG WWW.BLOG-DE-GLACE.ORG

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Grand Nord Grand Large - www.gngl.com75 rue de Richelieu 75002 Paris - Tél. 01 40 46 05 14 - [email protected]

présente

Terres d’Aventure, spécialiste du voyage à pied, lance la pre-mière édition d’Objectif Aventure, Festival du Film d’Aven-ture de Paris. Parrainé par Nicolas Vanier, cet événement aura lieu du 19 au 21 avril 2013 au CENTQUATRE, dans le 19ème arrondissement. Pendant trois jours, ce sont 15 films en compétition qui vont se succéder en présence de leurs réalisateurs.

Cette rencontre unique entre le septième art et le monde de l’aventure met en lumière des œuvres originales : récits d’explorations, rencontres du bout du monde, documen-taires scientifiques. Le dimanche sera consacré à des

projections jeune public. Ce festival est un rendez-vous de passionnés, où seront également animés des débats, rencontres et conférences sur les grands sujets du voyage d’aventure.

Temps forts du festival : "Makay, les aventuriers du Monde perdu" récit d’une incroyable mission scientifique à Mada-gascar, le film de l’expédition polaire Tara "Voyage au coeur de la machine climatique", "Les Himbas font leur cinéma !" ou comment un peuple prend la caméra pour donner une autre vision de sa culture, et enfin "Le Cochon de Gaza", César du Meilleur Premier Film en 2012.

Contact presse : Marion Hecquet

01 73 01 40 59 / [email protected]

JANVIER 2013

FESTIVAL OBJECTIF AVENTURE

au CENTQUATRE 5 rue Curial 75019 Paris

HORAIRES

Vendredi 19 avril 2013 de 11H à 22H30Samedi 20 avril 2013 de 11H à 22HDimanche 21 avril 2013 de 10H à 18H

TARIFS

Tarif journée : 10 eurosPass 3 jours : 20 euros

RÉSERVATIONS

INFORMATIONS PRATIQUES

Retrouvez le programme détaillé sur

www.festival-objectif-aventure.com

la SéleCtion de FeVRieR

A/R MAGAZINE VOYAGEUR1 RUE DU PLATRE75004 PARIS

MARS/AVR 13Bimestriel

Surface approx. (cm²) : 5317

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VOYAGEURS0026835300504/GDF/MSJ/2

Eléments de recherche : TERDAV ou TERRES D'AVENTURE : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUESEN ENTIER DANS LES REVUES ***

TANZANIESAFARI AU CŒUR DU PAYS MASSAÏ

Lieu du rendez-vous : ie Ngorongoro, un immense cratèreau nord-est de la Tanzanie. Il y a plus secret mais certainement

pas plus sublime. Objet du rendez-vous : rencontres fortuiteset sauvages avec de drôles de aigues à poils,

à plumes ct en cuir. Ça promet d'être chaud en dépitd'un petit air frais porté par l'altitude.

Albert Zadar — Texte*Grégory Rohart — Photographies

L a première fois, ça surprend,la deuxième et la troisièmefois aussi d'ailleurs. Puis ons'habitue, c'est comme tout.

La première fois, on fait stopper brutale-ment le Toyota Land Cruiser sur le bordde la route asphaltée pour s'élancer dansla verte prairie toute piquetée d'acacias oùbatifolent des girafes. Les troupeaux dezèbres déclenchent les mêmes réactionshystériques au début. Freinage d'urgenceet galop dans les herbes pour s'approcherdes bêtes. Il n'y a pas une heure que l'ona quitté Arusha au nord de la Tanzanie,pas une heure que l'on a quitté la grandeville où siège pour encore quelque temps cequi reste du Tribunal Pénal Internationaldu Rwanda et déjà on se frotte les yeux.Par la portière, au lieu des bonnes vachesde par chez nous, on voit dénier quèlquesanimaux de la grande faune africaine àcommencer par le plus haut d'entre touset certainement l'un des plus bizarresd'un strict point de vue morphologique etdirons nous vestimentaire. Non seulementla girafe a quelque chose d'un chameau qui

culminerait à 5,80 m, mais sa robe tachetéen'est pas sans rappeler celle du léopard cequi lui a valu depuis l'antiquité jusqu'auMoyen Âge d'être désignée par le vocablecamelopardalis (chameau-léopard) lequelne figure pas et c'est regrettable dans unetirade de Cyrano. Il faut dire que la placeétait prise par le fabuleux hippocampélé-phantocamélos qui ne vit plus qu'au Kenyavoisin. Cela ne saute pas aux yeux, maîs lagirafe pour irriguer son corps si élevé au-dessus du sol, compte sur un cœur de 10 kgcapable de puiser jusqu'à 76 litres de sangà la minute en doublant la pression san-guine par rapport aux autres mammifères.Étrange animal décidément! On rouledonc en tournant le dos au Kilimandjaropour rejoindre le cratère du Ngorongoroconsidéré par certains comme la huitièmemerveille du monde.

Ilakuna mataîaDes zèbres, des girafes, des zèbres, desgirafes, tiens ! des gazelles ! Et puis, diva-guant dans la savane alors que le soleilse fait déjà la malle, deux jeunes Massai




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« Trois jeunes fauves occupés à se rouler dans l'herbesans même un regard pour leurs casse-croûte à

cornes pourtant très proches nous font douter deleur classification à l'ordre des carnivores.*

revêtus de hardes noires et leurs visagesenduits d'une pâte blanche qui ont tout l'airde zombies Plus ou moins fraîchement cir-concis (les filles sont excisées), ils ont etechasses du village Pour quèlques semainesou quèlques mois, ils doivent vivre en pleinenature le temps d'apprendre a se dépouil-ler des sentiments d'egoisme et de fierté,avec l'obligation cependant de retournerau village pour participer a des cérémo-nies A l'issue de la période, ils accèdent aurang de jeune guerrier Ils sont prêts alors amettre au service de la tribu leur nouvellesagesse Toute la vie des Massai, ces pas-teurs nomades vivant entre la Tanzanie etle Kenya est ainsi rythmée par des rites depassage depuis leur plus jeune âge quand ilsreçoivent des scarifications puis quand ils

entreprennent de percer leurs oreilles dontils distendent ensuite les lobes qui finissentpar sacrement pendouiller sauf lorsqu'ilsprennent soin de les retrousser pour lesaccrocher sur le dessus de l'oreille commeune echarpe a un portemanteau Au cré-puscule et alors que l'on a abandonne laroute (la Tanzanie ne compte que 5000kmde routes goudronnées) depuis longtempsau profit d'une piste qu'il faut bien qualifierde défoncée au risque de se vautrer dansl'ornière du cliche, le vehicule tout-ter-rain fait halte aux abords du lac Manyara,tres prise des flamants roses, lesquels, acette heure, ont ceci de commun avec leschats qu'ils sont tous gris On va dormirici Pas fâches de quitter la bagnole quinous a administres en cahotant ce qu'on

appelle le massage africain maîs on peutdire que tout va bien, hakuna matata enswahili A en juger par le nombre de foisque l'expression a ete serinée depuis ledepart, on ne peut s'empêcher de penserque ce safari est place sous les meilleursauspices, safari qui ne veut rien dire d'autreque voyage, toujours en swahili Voila pourla minute linguistique Un petit groupe deMassai s'empare de nos bagages pour lesacheminer jusqu'aux chambres du lodgeParmi eux, quelques-uns surveilleront lapropriete durant la nuit Sur la terrasse, lemoustique, l'animal le plus dangereux ducontinent est passe a l'attaque Pas de quar-tiers, telle est sa consigne et les vêtementsoffrent une protection dérisoire devant savoracité s'ils n'ont pas ete asperges au pre-




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t L'INNOMBRABLE FAUNEDU NGORONGORO

Fleuron de la zone de conservation du Ngo-rongoro (8300 km2), le cratère du Ngoron-goro est fier de son diamètre moyen de 20 kmqui lui attribue une surface de 264km?, unbeau terrain de jeu pour 25000 animaux,principalement des bovidés (gnous, gazelles,elands, bubales) et des zebres qui trouventsur place de quoi se remplir la panse Siquelques-uns finissent dans celle des lions,léopards guépards, hyènes tachetées, cha-cals, cela ne gâche pas pour autant le plaisirde la multitude a vivre au grand air ll y amême quèlques rhinocéros noirs dont on sedemande comment ils échapperont a moyenterme a l'extinction En recevant 450 DOO tou-ristes par an, le Ngorongoro absorbe 60 %de la frequentation touristique annuelle dupays En juillet-août, a l'apogée de la saisontouristique, on estime a pres de 500 lenombre de 4x4 par jour dans l'enceinte ducratère Un beau troupeau mecanique qui nepasse pas inaperçu dans la savane et quipourrait mettre en peril un site inscrit au Patri-moine Mondial de l'Unesco




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alable d'un anti-moustique à tuer un bufflepar inhalation. Cette précaution prise, onpeut se désaltérer en sirotant au bar uneKilimandjaro bien fraîche. «It's Kill time!»(C'est l'heure d'une Kili) dit sobrementla pub pour la bière et franchement onest d'accord. L'étiquette représente sanssurprise le Kilimandjaro avec dans unmédaillon la tête d'une girafe, de l'arabezarafa. De quoi faire de beaux rêves sousla moustiquaire! On boira par la suite desSerengeti qui arborent sur la bouteille unléopard, des Tusker qui paradent avec unetête d'éléphant, un vrai bestiaire qui metdans les meilleures dispositions le candidatau safari accablé par la chaleur, car c'estpeu de dire que l'on sue jusqu'à la dernièregoutte du côté de la vallée du Rift.

Au cœur du volcanVillage de Karuta, dernier plein d'es-sence avant de s'aventurer sur la pistedu Ngorongoro. Le 4X4 s'est hissé surles flancs du volcan pour finalement

atteindre le bord du cratère perché à2200 rn où quèlques nuages s'accrochentaux cimes des arbres de la forêt d'alti-tude. Ce que l'on voit alors sous nospieds, au creux du volcan, laisse béat.Quèlques mâchoires inférieures ne s'enremettent pas, on craint un momentleur décrochage définitif ce qui pourraits'avérer problématique quand reviendral'heure de se siffler une bonne Kill. 600mètres en contrebas s'étire une plaineverdoyante évidemment circonscriteaux parois de la caldeira mais tellementvaste que les limites s'estompent. C'estcomme une immense piste de cirque quel'on contemplerait du haut du chapiteau.Sur fond de vert et de jaune se détachentles silhouettes de milliers d'animaux,troupeaux de gnous, de zèbres, debuffles qui paissent, scène idyllique quinous ramène au monde d'avant le déluge,quand Noé se la coulait douce sans sefaire aucun souci pour les animaux de laTerre. Il y a aussi des gazelles de Grant

et des gazelles de Thomson qui ont lemalheur de plaire indistinctement auxguépards. Après, cela se règle au sprint,le plus rapide gagnant le droit de manger.Le lion dont la vélocité n'est pas la pre-mière des qualités préfère s'attaquer à desproies moins virevoltantes mais en pleinejournée, il songe surtout à glander à l'abridu soleil. Trois jeunes fauves occupés à serouler dans l'herbe sans même un regardpour leurs casse-croûte à cornes pourtanttrès proches nous font douter de leur clas-sification à l'ordre des carnivores. Pourune partie de chasse à courre, il faudrarepasser. Dans les eaux basses du lacMagadi, des flamants roses cherchentleur pitance. Très loin, on aperçoit unrhinocéros noir et son petit. C'est un pri-vilège si l'on considère qu'il n'y en a plusque 4000 en Afrique. Chasses pour leurcorne à laquelle on prête une fois réduiteen poudre des vertus aphrodisiaques enAsie (Chine, Vietnam, Thaïlande), ils nepeuvent même pas compter sur le Viagra




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pour obtenir un cessez-le-feu. À 60000dollars le kilo, une crise des vocationschez les braconniers n'est pas à l'ordredu jour. Un éléphant joue à cache-cacheentre les arbres d'une forêt luxuriante.Plus tôt, on avait pu voir le legs de l'unde ses congénères : deux défenses émer-geant d'une flaque boueuse. Le rangerarmé de sa kalachnikov a expliqué quele pachyderme était mort là de vieillessesans se montrer très convaincant. Unenouvelle méthode d'élimination des élé-phants mise en pratique récemment surl'aire protégée du Ngorongoro consiste àles piéger avec une citrouille empoison-née ce qui présente l'avantage de ne plustenir à l'écart d'une activité lucrative lestireurs maladroits qui font ça à l'ancienneavec un fusil. Dans un marais, des hippo-potames barbotent en ne laissant pointerà la surface de l'eau que leur formidablemufle, leurs petits yeux ronds et leursoreilles mignonnettes, deux bourgeonsde chair qui auraient refusé d'éclore. Cesesgourdes miniatures leurs permettent-elles de goûter le gospel servi avec ferveur

par une chorale d'Arusha qui a pris place,c'est étonnant, sous le houppier protec-teur d'un figuier sycomore à deux pas durivage et si loin d'Arusha.

// V Kill lime !Changement de décor. On quitte l'archede Noé taille XXL. Direction le nordsans passer par les gorges d'Olduvaiconsidérées comme un berceau del'humanité depuis les découvertes despaléontologistes, Louis et Mary Leakey.À arpenter des plateaux semi-déser-tiques, on rencontre des bornas, ces vil-lages Massai' clôtures par une haie d'unevariété de myrrhe, un arbuste épineuxdestiné à tenir à distance les prédateursqui en voudraient au bétail. À l'intérieurdes huttes recouvertes d'un torchis deterre et de bouse séchées, c'est à peinesi une lumière filtre en plein jour. Onne distingue les silhouettes qu'aprèsquèlques secondes, quant au confort onle cherche en vain et la pénombre n'y estpour rien. Lhabitat est à ce point rudi-mentaire que même le safariste le plus

endurci n'en a pas rêvé. Il peut se réjouir :son dernier bivouac se tient sur l'herbetendre dans un cadre merveilleux.D'un côté, vue sur l'Oldoinyo Lengai,la « Montagne des Dieux » pour les Mas-sai, un volcan en activité qui s'imposecomme le troisième sommet de la Tan-zanie après le Kilimandjaro et le Meru.En voyant sa forme parfaite, nul douteque Hokusai aurait fait quèlques infi-délités au Fujiyama, aurait fait estampebuissonmère. De l'autre côté, vue surle lac Natron d'un bleu turquoise où aumoins deux millions de flamants nains etnéanmoins roses aiment à se reproduire.Le soleil va bientôt se coucher, le ciel sedraper de rose, «it's Kill time!» A/R




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QUAND Y EN A MARREY A ZANZIBAR

Penchons-nous un peu sur les couleurs du drapeau tanzanien Lenoir représente le peuple, le vert, la végétation lejeune les ressourcesminières, quant au bleu il est la pour l'eau, celle des rivières et deslacs, maîs surtout celle de I Ocean Indien qui baigne les côtes dupays et celles de Zanzibar, en fait deux îles situées au nord de DarEs Salam a une quarantaine de kilometres du continent Quitter lavallee du Hifi pour rejoindre Zanzibar revient ainsi a passer du vertau bleu, de l'immensité a l'exiguïté, de la savane aux longues plagesparadisiaques ou se balancent mollement dans l'air moite, les palmesdes cocotiers tandis qu'au large claquent les voiles de quèlquesboutres Autre difference laville Stone Town toute droit sortie d'unConte des Mille et Une Nuits est incomparable Lacis de rues tor-tueuses ou s'imbriquent des maisons construites au XIXe siecle,epoque a laquelle Zanzibar alors capitale du Sultanat d'Oman pros-pérait dans le commerce des esclaves, de l'ivoire et des epices Lesportes ouvragées, décorées de motifs, hérissées de pointes chan-tournées sont a contempler comme autant d'oeuvres d'art encadréespar des linteaux en pierre de corail eux mêmes sculptes

Tanzanie / Pratique

À savoirll faut posséder un passeport valable 6mois apres la date de retour La vaccinationcontre la fièvre jaune n'est plus obligatoire,elle reste cependant conseilléeLe paludisme est present dans tousle pays classe dans le groupe 3 Traitementpréventif a la Malarone recommandeOn peut aller en Tanzanie a n'importequelle période Haute saison de decembrea fevrier et de juillet a septembre durantla saison seche Climat et températuresdépendent de l'altitude et de la proximitede la mer ll fait de 24 a 27 °C de juin asept de 30 a 35°C de dec a mai

Y allerEthiopian Airlines dessert Arusha(escale a Addis-Abeba), Dar es-Salaamet Zanzibar a des prix tres compétitifswww.ethiopianairlmes.com

Avec qui y allerTerdav propose plusieurs safarisen Tanzanie L un deux permet dedecouvrir en 11 jours les parcs TarangireNgorongoro et Manyara, le lac Natronla vallee du Rift et les Gel MountamsLes plus courageux peuvent mêmes'attaquer au mont LengaiA partir de 2295€ (Le prix ne comprendpas notamment les droits d entreedans les parcs)www.terdav.com

Où dormirDhow Palace HotelAncienne demeure d un riche commerçantdu XVI" siecle, ce palace donne l'irrésistibleenvie de s'incruster et de ne surtoutpas aller voir dehors Ch double 120USD571 Bhagani Street. Stone Town. Zanzibarwww.dhowpalace-hotel.com

À bouquinerLes vertes collines d'AfriqueErnest Hemingway (Folio)

Dans les annees 30 Hemingway chassele gros gibier entre Kenya et Tanganyika(ancien nom de la Tanzanie) Les jourspassent et les trophees se ramassenta la pelle dans la savane

VOUS HESITEZ ENCO

Vous avez une passion inassouviepour les oeuvres d'Ernest Hemingway,vous aimez les fauves depuis votrepremiere visite au zoo, Ouf of Africaest votre film culte

Vous êtes un chasseur compulsif,vous êtes allergique aux poils dechats (surtout les tres tres gros),vous n'aimez pas les zoos(même tres tres grands)

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bc7ec5695ff0850322694814200f754401949110c1463c3VOYAGEURS7642725300503/FCC/AHR/2


VOYAGES

Le Sultanat d'Oman varie les

i Le falaj est un ingénieux système de répartition de l'eau à Oman / Photo J L

Mutation. Désert, canyon et mer : Oman a beau comptertous ces décors de rêve, le pays n'est pas encore vraimentporté sur le tourisme. Un choix qui peut surprendre...

Qu

•Juel pays permet encorede randonner dans uncanyon d'envergure,

d'arpenter des dunes infiniesou de se baigner dans une mertranslucide à 251" ' Au gré decontextes politiques (Maurita-nie, Mali, Algérie), la liste desdéserts accessibles aux touris-tes se réduit considérablement Situé au sud de lapéninsule d'Arabie, le Sultanatd'Oman concentre tous ces cri-tères, de même qu'une rassu-rante stabilité et une ouvertureau tourisme très récente Lepays de Smbad le marin,étendu sur à peine plus de300 000 km, affiche une pluied'atouts. En quatre jours, rienque dans le Nord, on peut eneffet passer de la capitale Mas-cate (ses souks et sa GrandeMosquée) à une randonnée auGrand Canyon qui entaille leDjebel Shams (point culminantdu pays à 3 006 m)avant dedécouvrir les paisibles dunes(aux étonnantes couleurs ocreet blanche) du désert desWahibas (sur 12 500km2)Maîs aussi se baigner dans leparadisiaque wadi (bassinnaturel) turquoise Dani Khalidou dans le Golfe d'Oman

«Un pays touchant»La dimension historique n'estpas en reste entre le fort deNizwa et la découverte du falajLes Omanais ont inventé cetingénieux système d'irrigationpermettant d'entretenir les cultu re s de chaque h a b i t a n tdurant un temps défini, enfonction delà somme qu'il paieLe montant total, géré par unchef de village, va servir àl'entretien de ces canaux quipeuvent parcourir 30 km CarieSultanat n'a définitivement pasle goût du clinquant et de la

démesure propre à certains deses voisins du Moyen-Orient(Qatar, Emirats Arabes Unis).« Ils n'ont pas envie de se travestir, explique Eric Babikian,guide a Oman pour Terresd'aventure depuis cinq ans Lesautorités et la population neveulent pas de l'ultra-consom-mation Ils ont des richesses(pétrole, gaz) et peuvent se permettre d'y aller lentement sur letourisme afin de ne pas heurterleurs traditions. »Ainsi dans les villages, vous netrouverez aucune boutique desouvenirs, et les locaux refuse-ront la plupart du temps d'êtrepris en photos II est même déhcat, à certains endroits, de trou-ver un hébergement Maîs vouspouvez opter pour du campingsauvage, celui-ci étant autorisé.Une experience à tenter dans ledésert, où vous aurez sansdoute pour seule compagniedes chameaux. La qualité desroutes elle coût du gazole(7 fois moins cher qu 'enFrance) peuvent vous inciter àlouer un 4x4 sur place, tant lesennment de sécurité et de tolé-rance y est en tout point épa-tant, y compris pour la genieféminine « Icijen'aijamaissenti quelque a priori que cesoit vis-à-vis des Occidentaux,confirme Eric Babikian C'estun pays vraiment touchant. »L'ouverture en 2014 d'un aéro-port international flambantneuf permettant d'accueilhi12 millions de passagers par anà Mascate et l'arrivée en 2015d'un Club Med à Salalah (dansle Dhofar, également muni d'unnouveau Terminal) vont fairebasculer Oman dans un cycleplus touristique Peut être faut-il donc profiter au plus vite dece trésor encore caché •

Jérémy Laugier

En plein désertdes WahibasVous allez vous sentir seulsau monde au cœur du plusgrand massif dunairedu Sultanat d'Omanavec ses 12500 km2



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plaisirs et les traditions

/ Photo Jeremy Laugier



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Mosquée de Mascate : le joyau du Sultan

i La Grande Mosquée de Mascate a nécessité six ans de travaux / Photo J L

Elle est à la fois une vitrine inesti-mable pour le pays et un créditde popularité quasi infini pourle Sultan auprès de son peuple.Cette Grande Mosquée deMascate, qui a nécessité six ansde travaux (de 1995 à 2001)est tout simplement ébouriffanteFinancée et commandée parle Sultan Qaboos Bin Said (aupouvoir depuis 1970), elleest hors normes en de nombreuxpoints, sans |amais tomber dansle trop clinquant. On peut notam-ment citer le plus grand tapisdu monde fait mam d une seule

piece (70 x 60 rn O situé dansla grande salle de pnèreDe même, parmi les 35 lustresen cristal Swarovski du site,on retiendra le chef d'œuvrecentral de la grande salle, quireprésente 8 rn de diamètre,14 rn de hauteur, 8 tonnes sertiesd or 24 carats et un eclat incroya-ble avec ses 1122 ampoules 'De quoi laisser songeur sur lecoût total de ces travaux « SeulDieu et le Sultan savent cela ' »,sourit une Omanaise travaillantà la Mosquée L'œuvre globalede 416 000 m2 a la bonne idée

de dégager la même sérénitéque le pays, avec notammentdes jardins et des bassins rappe-lant les fala|s (voir plus haut)Les clins d'oeil sont d'ailleursnombreux en direction des civili-sations musulmanes, à I instar dela presence de cinq minaretspour les cinq piliers de I IslamHeureusement pour le plaisir desyeux, cette Grande Mosquée duSultan Qaboos n'est pas réservee qu'aux 20 DOO fidèlesd'obédience ibadiste, ouvrant sesvisites aux non musulmans

IL



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Courses de dromadaires, un sport nationalInsolite. Les bêtes, quipeuvent atteindre 16 km/h,déchaînent les passions

Mohamed a beau porterle maillot de l'Argentineet jongler avec son

ballon, le football ne serajamais sa plus grande passionA 8 ans, le visage de ce Bédouinde Wahiba Sands s'illuminelorsqu'il évoque « ses » droma-daires Sa famille a en effetinvesti sur une quinzaine debê tes , ache tées environ10 000 € chacune et choisies enfonction de leur pedigree Unmois d'entraînement plus tard,les dromadaires adultes partici-pent aux courses hebdomadai-res relayées dans les journauxet ayant lieu dans trois régions,

• Mohamed se passionne comme beaucoup d'Omanais pour ces courses /Photo J L

d'octobre a mars Des compéti-tions où ils comptent sur leurbosse un jockey ou un robotselon la catégorie i Ces sportifsreconnus peuvent atteindre16 km/h et couvrir jusqu'à160 km dans une j ournée Si lesparis d'argent sont strictementinterdits, Mohamed et les siens

visent une plus-value a larevente suite à de nombreusesvictoires « Notre dernier bonélément Shahin (l'aigle) nous arapporte 20 DOO €», confie-t-ilCertains Emiratis peuventmettre racheter un dromadaire200 000 € •

Jl.

Pratique

Comment partir à Oman ?Outre un passeport en coursde validité, le visa est obligatoirepour les ressortissants de TUEll s'élève à 40 € pour un séjourinférieur à 30 jours et mêmeà10€pourmomsde10joursRenseignez-vous auprès del'Ambassade d'Oman en France(0144 29 67 78) ll n'y a pasde vaccination obligatoirell est préférable de partirà Oman en hiver, entre octobre etavril pour éviter les grosses cha-leurs ll ne fera alors « que » de 25 à30° en journée, et quasiment pareildans l'eau Le spécialiste du voyageà pied Terres d'aventure propose dixcircuits en groupes au Sultanatd'Oman, de 8 à 15 joursEssentiellement dans le Nord

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Un faisceau dévoilées, de palmeraieset de deserts prend son elan ausud du détroit de Gibraltar, dansles franges de I Afrique du Nord,se déploie jusqu'à la Mauritanie,

déchire les brumes du Sahara pour s échouer surles mages de l'Atlantique Dans cette immensité, lemeilleur viatique contre le tourment est de prendreIe temps comme il fuit, la vie comme elle vient

Dans les villages berbères, on passe des heuresa palabrer en buvant des ruisseaux de the Et tout ensirotant au pied du Toubkal, le plus haut sommetdu Maghreb dans le Haut Atlas, on respire Commesi on avait ouvert une fenêtre J'ai hâte de me mettreen chemin Par quel prodige un voyageur a t ill'impression d'arriver chez lui a la descente dcl'a\ion dans un pays inconnu ' Une odeur de terre,l'aspect des façades, la nuance d'un nuage raviventdes somenirs insoupçonnés Le voyage devientretrouvailles en ces hautes montagnes

Les parapets du mondeDepuis Aremd, a i 800 rn le chemin s'élève

peu à peu entre les vieux noyers Tout est chaosde roches, celles que l'on caresse ont peut être etefoulées par le pied d'Ibn Battuta, le célèbre Berbère

Jeunes filles dans la palmeraie d Agdz Casbah de Tasselmant

Young \Aomen n the Aqdz palm grove The casbah in Tasselmant

voyageur qui sillonna le monde en 1300 La nature aune memoire, la pierre est un témoin silencieux ellerègne sur le temps En route les heures ralentissentparce que le corps est a la peine, on s'intègre au lentdéfilement du paysage < Faire I experience de l'infinidans la fîmtude de I instant», disait le sage Mohamedouvre le chemin trottine en amazone sur sa muleenroule dans sa djellaba de laine , il ressemble aun genie des lieux II chantonne au vent son amourpour ces sommets , des pensées en forme de haikusDans les vallées qui s'agrippent aux flancs abruptsdes montagnes, les Berbères ont développé un artde vivre entre cimes et alpages, en accrochant leursvillages citadelles et leurs cultures en terrasses Ilspratiquent le pastoralisme Expression de lequilibreentre l'homme et la bête partout des essaimsde moutons s'égaillent sur les plateaux LAtlas,aux portes de l'Europe, a cultive une réputation deforteresse insoumise La Chine de l'Ouest, commeon a pu l'appeler, refuge d'ombrageux montagnards,donnera du fil a retordre a la plupart des envahisseurs,qu'ils soient Romains, Arabes ou Français

Palais des songesA Telouet dans la vallee de l'Imarene, jaillissent

les remparts d'une forteresse ruinée, couronnesdénierions la grande casbah du Glaoui Construiteau XIXe siecle sur l'ancestrale route des caravanesentre Marrakech et le Grand Sud, elle constituaitune etape essentielle pour la protection et leravitaillement Le grand patron de la tribu Glaoua

cheikh el-Mezouan -, le fameux Glaoui tirarichesse de ce flux d'or d'epices et de bijoux au pointde devenir pacha de Marrakech et de jouer un rôleclef dans la politique du Maroc Peut être plus paropportunisme que par conviction, il se rangea ducôte des Français, alors en pleine conquête du flancsud de lAtlas II passa pour un traître et le sultanMohammed V précipita sa chute en 1955

De cette splendeur passée subsistentaujourd'hui des vestiges terre de sienne et deuxpieces d'inspiration andalouse le harem et la sallede reception Dentelle de terre, fer forge graphique,teintes epicees de mosaïques, <des faiences,fines et compliquées comme des broderiesprecieuses des rosaces des etoilesdcs emmêlements sans fin de lignes brisées,des combinaisons géométriques inimaginablesqui déroutent les yeux», écrivait Pierre Loti


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Ce qui murmure au loinA quèlques kilometres a Anmiter, les femmes

vêtues du traditionnel haik bleu nuit ou noir s'enretournent de leur labeur quotidien vers leursmaisons de pise, vaisseaux de terre solidementsuspendus aux flancs des montagnes Dans I Atlas,les douars (villages) préfèrent céder la place auxcultures dans le fond des vallées Les oueds, quirentrent parfois en furie lors de la fonte des neiges,ne peuvent plus guère que leur lécher les pieds

Dans le crépitement du chant des oiseauxdu ciel bleu griffe de nuages, Lhoussm a l'allured'un prince II faut l'ecouter raconter son histoire,chercher chaque mot avec délicatesse II goûtela joie d'être revenu sur la terre de ses peres afinde restaurer la casbah familiale, ou le peintreJacques Majorelle avait elu domicile Dehors, lesminarets touchent le ventre des nuages le chant dumuezzin s eleve berce les cites lointaines Dans unrecueillement immense, on accueille la paix du soir

Oasis secrètesLa route défile vers Agdz chapelets de villages

en gradins succession de paysages comme une seriede tableaux pastel Le mince i uban de bitume n'enfinit pas de serpenter a flanc de montagne Le djebelSaghro, une immense forteresse rocheuse, roseet ocre reste a franchir avant de pénétrer dans leterritoire des < gens des nuages», comme les appelleJMGLeClézio les Berbères de I Anti \tlas

Premieres palmeraies, la végétation luxuriantecontraste avec la blancheur des sommets d'hierApres tant de soleil et de poussière pénétrer danscette fraicheur ombreuse est un delice La lumieres'immisce a travers Id frondaison des grands dattiers

et des beaux arbres precieux orangers, figuiersoliviers d'où émanent de suaves arômes Féerieverte au milieu de la terre rouge

Les rivages du désertAux portes du desert, sur la route du Draa,

la piste dessine un i uban jusqu'à l'horizon Seule lasilhouette des dromadaires rompt le vide du paysagede dunes et de pierre Spectre blanc de couleursépuisées a la frontière algérienne I erg Bouguerneest le < désir infini d un infini desert Combiend'heures peut on se nourrir de sa contemplation 5

Nos pas se perdent dans I ocean de sableUne fois le soleil disparu on voudrait être un

peu plus a louest pour que le spectacle continueAu creux de la dune nous devons notre tentecomme refuge a I espace offrons un feu aux etoilesct chantons jusqu'au sommeil Au matin,

Bivouac dans le desert de Chegaga

Bivouac in the Chegagd debe t


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Berbère du

village d Aremd

Mont Toubkal

4 167 metres

d altitude

Be ber in the

village of Aremd

Mount Toubkal

altitude 4 167 m

En sirotant des ruisseauxde thé, au pied du Toubkal,

le plus haut sommet duMaghreb, on respire. Commesi on avait ouvert une fenêtre.

le ciel est drape de rouge le desert se déroulecomme une mer doree On souffle sur les braises,on boit le the par petites lampées le miel coule desgalettes brûlantes La chaleur paraît déjà vibranteIci, il semblerait que l'eau envahit tout, en seconfondant avec la lumiere qui monde On perçoitcette chimère qui nal gué le sable et le regard

Présences nomadesSur la route d'ighrem, dédale de ravins, falaises

brûlées ct pitons aériens, le ton des roches changeimperceptiblement avec les heures du jour Refuges

des nomades des tentes bédouines de laine noirese détachent dcs plateaux Celle du XXIe siecleest identique a celle de l'époque médiévale L'artde vivre nomade est le seul heritage transmis d'unegeneration a l'autre Restent ainsi les connaissancesnécessaires a I administration des troupeaux Pourle pasteur, la terre appartient a celui qui la foule,sa carte mentale couvre lespace de la transhumanceet sa pâture est donc son royaume

Sous la fente de jais, Fatima prépare le theOn parle avec les yeux on communique avec le coeur,les corps se frôlent Son fils, Mohamed El Frami,


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a l'intensité du regard de ceux qui viennent de lomII sait que la modernite est un miroir aux alouettes,que les villes aimantent les bergers candidatsa la prospérité, maîs il avoue être las de conduireles troupeaux aux puits «La-bas, on n'a plus besoinde se déplacer sans cesse», dit il

L'océanique EssaouiraAncienne Mogador, la cite bordée par

locean et arrimée a son port offre a chaqueaube le fascinant ballet des goelands, quitournoient frénétiquement au dessus

des pêcheurs Les alizés se mêlent a la danseLe bleu et le blanc des remparts baignés par la merhypnotisent Le ciel atlantique est tantôt ruisselantde lumiere, tantôt voile de brumes voyageusesDans les souks, des centaines d'échoppes,de minuscules alcôves, des ruelles capricieusesS'égarer dans ce labyrinthe est une nécessitepour capter I ame de la médina La menthemêle ses effluves a celles des poissons Les couleursmondent lespace, on se laisse envelopper parle bruit sourd du ressac et l'écho sans fin des chantsmystiques gnaouas |


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ItinéraireJour I Paris/Marrakech, route vers Imlil,massif du ToubkalJour 2 Ascension du Toubkal (4 167 IT)Jour 3 Contreforts nord de I Atlas, colde lizi nTichkaet Telouet.jusqu a AnmiterJour 4 Vallee d Ounila et v i l l e de SkouraJour 5 Agdz, par le djebel Saghro,puis palmeraie du DraaJour 6 Route du Draa et bivouac dansles dunes de l'erg BouguerneJour 7 Route vers Dayat Chegaga, les dunesde I erg Abidiliya Bivouac a Mdaouer KbirJour 8 Tissint Tata, Ighrem, TaroudantJour 9 Taroudant, Agadir, EssaouiraJour 10 Essaou ira/Marrakech/Paris

Itinerary. Day I Pans/Marrakech, roadto Imhl Toubkal Massif Day 2 Ascension ofMounr Toubkal (4,167 m) Day 3 Northernfoothills of the Atlas, TIZI n Tichka Pass andTelouet, to Anmiter Day 4 Ounila Valley andSkoura DaySAqdz, via the D/ebel Saghro,then the Draa palm grove Day 6 Draa roadand bivouac in the dunes of the Bouguerneerg Day 7 Road to Dayat Chegaga, dunesof the Abidiliya erg Bivouac at MdaouerKbir DaySTissint, Tata, Ighrem, TaroudantDay 9 Taroudant, Agadir, Essaouira Day 10Essaouira/Marrakech/Paris

J'AI GRIMPÉ LE TOUBKALÀ 60 km au sud de Marrakech, le djebel Toubkal est le point

culminant (4 167 m) du Haut Atlas et de l'Afrique du Nord,dans la province d Al Haouz. Depuis Imlil (i 740 m), noussuivons le chemin des bergers jusqu'aux portes du villageberbère dAremd (i 843 m), maisons de pisé échelonnées sur unéperon de moraine. Le chemin s'élève jusqu'à Sidi Chamharouch(2 350 m), un sanctuaire isolé entre les hautes montagnes.Nous grimpons plein sud, la pente se fait plus raide, les lacetsse succèdent. Il faut atteindre le refuge (3 207 m) avant la nuit.Le lendemain, à l'aube, nos crampons crissent sur la neige dure :trois heures d'une pente raide et pierreuse. Au sommet,le versant sud de la montagne plonge abattement vers le Sahara,l'immensité qui s'offre au regard est «comme une création dumatin de la mer». Ivresse des heures et de la marche Au bord duciel, on s'arrête pour mieux goûter lespace, s'emplir de la beautédu monde, faire la paix en soi, avaler quèlques dattes et rendregrâce au sommet de nous avoir laissés arriver jusqu'à lui.

Climbing Mount Toubkal — Sixty kilometers south of Marrakech, Mount

Toubkal, in the province of Al Haouz, isthe highest point (4,167 m) of the High

Atlas and of North Africa Prom Imlil, we follow the shepherds path to the

Berber village of Aremd (1,843 m) The path dimbs to the remote sanctuary

of Sidi Chamharouch (2,350 m) Wedimbsteeplysouthward.alongasharply

windmgpath Wemust reach the refuge (3,207 m) by nightfall At dawn the

next day, we march for three hours over hard snow up asteep, rocky slope

Fram the top, the south side of the mountam drops into the Sahara Adiz-

zymgly immense vista opens up before us Hère at the skys edge, we stop to

taste the space, take eur fil! of the beauty of the world, swallow a few dates, and

pay eur respects to ths mountam lh at has allowed us to climb to ite summit


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At the end of a maze of titi/ other streets in the

heart of the Berber city of Marrakech hidden be

fund a heavy wooder door the exotic Villa Nomade

unfolds like a secret palace Built in the early 20th

century it was renovated in the purest Moroccan

trad lion Bach cf the 12 rooms takes you on ajour

neywith an explorer Saint Exupery IbnBattuta Al-

exandra David Neel The patio is the hub of life in

the nad and a place to relax or meditate with its

natural terracotta floors tadelakt walls tricklmg

fountam palm trees and cooing doves Indulge in

the cuisine prepared bystarredchef Minem EI-Guir

the spa and steam bath the terrace over the me

dina or the soothmg ipdoor pool A dame refuge

steeped in the heady fragrance of orange blossom

LA VILLA NOMADEAu fond d'un labyrinthe de ruelles au cœur de Marrakech, ville ocre,

ville berbère, ville imperiale, la Villa Nomade s'offre comme un secretDerrière une lourde porte de bois, le nad est un palais des mille etune nuits, construit au début du siecle dernier et restaure dans la puretradition marocaine Chacune des 12 chambres invitent au voyage, bercéespar l'univers d'un explorateur Saint Exupery, Ibn Battuta, AlexandraDavid-Neel Dans le patio - lieu de vie, de repos, de contemplation -,sols de terre cuite naturelle, murs en tadelakt, fontaine roucoulementde tourterelles et palmiers a l'assaut du ciel On se délecte de la cuisineetoilee de Miriem El Cuir, du spa et de son hammam, dc la terrassesur la médina et de la douce piscine interieure Ln divin refuge,ou le parfum de fleur d'oranger enivre jusqu'à l'ivresseLA VILLA NOMADE 7 derb El Marstane Zaouia El Abbassia Tel f 212 S 24 38 50 Wwww lavillanomade com


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INFOSPRATIQUESPRACTICALINFO

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Air France dessert Casablanca Marrakech, Essaouira et le Haut

par 4 vols quotidiens au depart Atlas Lonely Planet

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LE VIF/L'EXPRESS EXTRA (PRESSE DE BELGIQUE) 01/03/2013


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Eléments de recherche : Presse étrangère

AMÉRIQUE LATINE

En Colombie, sur la côte caraïbe, dans la Sierra Nevada de Santa Marta, deschemins tortueux traversent des villages indiens du fond des âges pour aboutirà la Cité Perdue (Ciudad Perdida) de Teyuna. Une expérience unique !

II faut armer la marche sportive Et puis,il ne faut pas etre allergique a l'eau Ici,le taux d'hygrometne flirte la plupartdu temps avec 99% ' II y a aussi ces

averses qui, de mai a juin et de septembre anovembre, déversent des trombes d'eau surla montagne merveilleusement verdoyanteVoila pour l'ambiance Le parc national deTayrona est une merveille de nature sauvage et exubérante et de vestiges archeologiques que l'on ne trouve nulle part ailleursLe trek se fait ici en quatre ou six jours, audepart de Machete Pelao, a deux heures devoiture a l'est de Santa Marta Le sentierqu on emprunte alors s'enfonce dans desméandres bourbeux de la jungle tropicaleen se frayant un chemin parmi des arbreshauts de 40, voire 5om Parfaitement encadre, le trek ne presente vraiment aucunrisque Une clairière troue de temps en tempsla foret épaisse On découvre alors avec emervetement une poignee de cases a chapeau

pointu ou vivent des Indiens taciturnesIls représentent trois communautés vivantdans le parc, les Kogis, les Wiwas lesArhuacos Ils descendent tous des Tayronas,l'un des peuples précolombiens les plus meconnus et pourtant l'un des plus fascinants

UN SITE MAGIQUEEn 1498, six ans apres la decouverte de

I Amérique, l'explorateur Gonzalo Fernandezde Oviedo accoste dans la baie de SantaMarta Ses compagnons aventuriers reperlorient alors pres de 250 villages desTayronas, disperses entre la cote et les hauleurs de la sierra La plupart disparaîtrontau fil des siècles suivants, leurs habitants serent décimes par les maladies importées parles conquistadores Les rares survivants seréfugient dans la foret la plus profonde Ilstomberont dans l'oubli jusqu'en 1972,lorsque des pilleurs de tombes aperçoiventd'mtngantes marches de pierre grimpant

au flanc de la montagne En contrôlant sarespiration, on se lance donc a l'assaut deces quelque 1200 marches qui mènent a laCite perdue de Teyuna La recompense esta mesure de l'effort fourni Emerveille, leregard embrasse 200 terrasses dallées, bordees par des palmiers tagua et des fougeresarborescentes Jadis, ces terrasses étaientdominées par des maisons en bois, reliéesentre elles par un reseau de chemins enpierre et d'escaliers abrupts Pour les Indiens,ce site magique était sacre, symbole del'équilibre du monde et d'une parfaite syrabiose avec la nature Alors on s'assied, onreprend son souffle et on se recueille dansune communion harmonieuse avec le cielet la terre •

Terre d'Aventure propose un circuitde 15 jours (Paris Paris) en Sierra Nevada.Nuits en hamac pendant le treket hôtels confortables

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Chutes, rushs, documents nonexploites, tout a une valeurpour The Picture Factory

L'entreprise française, installée aEpinal, dans les Vosges, est specia-liste de la recuperation d'imagesElle reçoit, visionne et sélectionne lesfonds non utilises de societes de pro-duction et d'entreprises de cinemapour enrichir une banque d'imagesriche de plus de 140000 plansde 25 secondes et entierement

numérises Créée il y a quatre anset reprise il y a un an et demi parArchive TV, qui travaillait avec lesproducteurs de documentaires, lasociete se tourne maintenant versles annonceurs et les agences decommunication en quête d'imageshistoriques ou plus contemporainesde sites ou de monuments

Environ 4000 euros le film«Les marques sont a la recherche de

contenus exclusifs et de bonne qualitepour leur communication ou l'ani-mation de leurs sites Web », expliquePnscille Mahe, directrice commer-ciale d'Archivé TV, qui englobeLTC Patrimoine, spécialise dansles archives de cinema, et Cite de

memoire, qui s'intéresse aux docu-ments audiovisuels de societescomme Dior, RATP ou Sanofi

La societe a ainsi réalise une cen-taine de clips de 2 minutes pourSodebo autour des < aventures gus-tauves > The Picture Factory a aussisigne des productions pour Carre-four Voyages et Terres d'aventure,sur le thème du tourisme

Le cout d'une séquence varie de500 a 3000 euros selon l'exploita-tion et l'utilisation finale du projetUn produit cles en mam, un filmde 4 minutes pour le site Internet,s'élève environ a 4000 euros Lesarchives sont en ligne et accessiblesvia une recherche par mot mots-clés Bruno Fraioli

fr.canoe.ca

Évaluation du siteCanoë est une entreprise de services et de conseil spécialisée dans les activités sur Internet. Ontrouve toutefois ici de nombreux articles concernant l'actualité générale du Canada et du monde.

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Dynamisme* : 185* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

VOYAGEURS / 10988307 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés

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Pour explorer le monde en marchantAgence QMI

Photo Julien Paturaud / Terres d' aventure De l'Himalaya aux fjords islandais, en passant par le Costa Rica et le Machu Picchu, Terres d' aventure propose désormais aux Québécois quelque 400 voyages autour du monde, desvirées ayant tous pour dénominateur commun la randonnée pédestre. Fondée en France en 1976, Terres d' aventure fait marcher les voyageurs depuis plus de 35ans, mais ce n'est que cet automne que sa version canadienne a été officiellement publicisée,lors du Salon Tourisme Voyages 2012, avec le lancement d'un site web destiné aux voyageursde chez nous.

http://fr.canoe.ca/voyages/themes/trucsetastuces/archives/2013/01/20130131-120451.html
















Les types d'aventure proposés par la compagnie misent tous sur la marche, l'exploration,les rencontres et l'écologie, et vont de circuits accompagnés pour des groupes de 10 à 15personnes aux voyages de groupe pour les familles, en passant par des expéditions en hautemontagne ou des séjours individuels sans encadrement. Chaque voyage correspond à un niveau de difficulté de 1 à 5. Ainsi, un marcheur novice pourramiser sur un circuit de niveau 1 et partir, par exemple, à la découverte des beautés du CostaRica en arpentant les parcs nationaux, alors qu'un expert pourra se mesurer, s'il en a lesmoyens, aux parois de l'Everest dans une aventure de niveau 5. Selon Annie Durand, conseillère pour Terres d' Aventure et Uniktour, les circuitsaccompagnés les plus populaires sont ceux du Maroc, du Népal, du Costa Rica et de l'Italie, oùles voyageurs peuvent par exemple découvrir Cinque-Terre ou les paysages de Toscane. Mais le choix de destinations est très large, puisque Terres d' aventure est partout enAfrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique, en Europe et même aux deux pôles, où ellepropose entre autres des croisières avec randonnées. Pour en savoir plus: www.terdav.ca ou 514 382-9453 pour parler à un conseiller à Montréal.






















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Du Machu Picchu...

MARCHER VERS LE PLUS CELEBRE DES SITES ANDINS ?

POSSIBLE, MAIS SANS AUCUNE CHANCE DE S'Y SENTIR MÊMEUN PEU SEUL. CE N'EST PAS UN SOUCI : Sl VOTRE VISION DU

PÉROU EST PLUS VASTE QUE LEMPIRE INCA, BIEN D'AUTRES

CHEMINS MÉRITENT DÉTOURS.

// TEXTE ET PHOTOS : JEAN-MARC PORTE //

I I >I ri jour comme tous les jours à Machu Picchu, ie siteI inca le plus emblématique et le plus visité dè tout le

Pérou ? Des milliers de visiteurs. Ballet de minibus surla piste. Billetterie électronique. Hiram Birgham n'en revien-drait probablement pas. Un siècle après sa découverte, laplus célèbre des (nombreuses) citées perdues incas, déga-gée de sa gangue végétale et placé sous l'égide de l'UNESCOdepuis 2002, reçoit un peu moins d'un million de visiteurspar an. Normal : Machu Picchu est un double joyau deculture et de naturel. Dominant des pentes vertigineuses devégétation, et comme rehaussé par le pain de sucre élancé :

du Huyana Picchu, la puissance du site en lui-mêrrie est toutsimplement bluffante. Avec la visite de ses temples, obser-vatoires et autres quartiers royaux, le tout devrait n'être

. .qu'enthousiasme; - '

IMPOSANTE STAR DU PÉROU:

MACHU PICCHtl-'N'ABANDONNE PAS UN POUCE"

DE SA BEA UTE, MALGRÉ UHEFRÉQUENTATION SOUTENUE..^


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Llachon

UN SÉJOUR CALME DANS UNE COMMUNAUTÉ VILLAGEOISE. UNHORIZON GRAND COMME UNE MER INTÉRIEURE. CHRONIQUESEN TEINTES DOUCES D'UNE ESCALE SUR LA PRESQUILE DECAPACHICA, SUR LES RIVES DU LACTITICACA.

// TEXTE ET PHOTOS : JEAN-MARC PORTE //

I y a Valentin, mais aussi Luis. Et puisAnita, Chaska et ses sœurs. Et des kidsqui nous observent longuement sur notre

passage. Depuis quarante-huit heures, entredeux sourires à la fois curieux et un peu hési-tants, et de larges « holà que lai ? », ils sonttous nos hôtes attentifs. De la cuisine du soir(un régal très bio de quinoa, de variétés depatates infimes, de soupe aux herbes et dcpoisson...) à une petite leçon de tissage (dufuseau où naissent les fils de laine aux motifséclatant de couleurs des tissus sur le métierà mam traditionnel, fiché à même le sol) ilsnous accompagnent tranquillement dans leurmonde. Le temps s'étire, enfin, comme unerécompense offerte à chacun.Fragments de déeouverte(s) : les champs au-des-sus du village. Les petites échoppes. Les sen-tiers qui tombent vers le lac. Microbalades,au goût de flâneries simples. Regarder l'ar-rivée lente des barques des pécheurs, quiglissent sous leur unique voile blanche entreles îlots de roseaux. Se poser avec un groupede femmes qui préparent une plantation depommes de terre en ouvrant de longs sillonssur la grève de sable. Découvrir, au hasarddes allées pavées, les maisons de briques etde terre. Arrières-cours, enfants et rires.Visites et salutations. Fin des camps de baseet de l'entre-soi : le groupe est éclaté. Lesfamilles se répartissent les trekkeurs pardeux ou trois dans le village entier. Autantde pistes d'échange et de curiosité. « Tiens,c'est là que vous dormez 7 » On se rend visite.

On essaime. On découvre, au sens le plussimple du mot, un minuscule territoire.Prendre le temps ? Partout, des bouts de sen-tiers qui traversent les terrasses et leschamps, que l'on emprunte après avoir fran-chi de superbes arches de pierre, comme desportes d'entrées qui n'inviteraient à rien d'au-tre que de suivre le chemin vers le ciel bleude l'altitude. Nous profitons pleinement decette rupture de rythme.Après les semaines denses de trek et de mon-tagne, nous sommes visiblement tous pas-ses en mode pause depuis notre arrivée àLlachon. Llachon ? Un village de I 300 âmes,ou la vie coule entre les récoltes et la pêche,les discussions autour des minibus pourPuno ou Juliaca et les cessions de foot surla placeta de l'église. Expérience : la com-munauté rurale de Llachon s'est emparéedepuis plusieurs annees des concepts d'éco-tourisme et en a fait une partie de son quo-tidien. Les familles ont aménage des cham-bres simples comme leur vie. Murs de terre.D'épaisses couvertures de laine masquent lesol tout en accueillant le mobilier de roseaux.Avec François, nous partageons presque éton-nés le calme d'une petite bicoque un peumagique, posée en contrebas de la piste, àl'entrée du hameau. Après les repas du soir,pris en commun au village, nous retournonsvers ce home en essayant de ne pas utiliserla frontale. Le vent dans les acacias. Lesétoiles sous le ciel. Havre ? Le broc d'eau etle système de chauffage solaire. La petite

SE PERDRE ENTRE LES

MURETS DES TERRASSES

QUI RECOUVRENT

L'EXTREMITE DE

LA PRESQU' ILE*UN BONHEUR, ENTRE

LES HASARDS DESRENCONTRES ET LA PURE

BEAUTE DU TITICACA.


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LA COMMUNAUTÉ RURALE DE LLACHON S'EST EMPARÉE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉESDES CONCEPTS D'ÉCOTOURISME ET EN A FAIT UNE PARTIE DE SON QUOTIDIEN.

LES MONDES SINGULIERS DES

UROS. DES ÎLES FLOTTANTESPOUR BASE. DES BARQUES ET

DES MAISONS DE TOTORAS(ROSEAUX), LA LANGUE

DS CE PEUPLE S'EST PERDUE

TOTALEMENT AU SIECLE DERNIER.

UNE FAMILLE DE LLACHON,EN ROUTE VERS LES CHAN PS.

LE VILLAGE DE LLACHON FAIT }FACE A LA CAPITALE

PERUVIENNE DU TITICACA,PUNO, SITUEE SUR

LARIVE SUD OU LAC.

+ de i '•'o/os jt Pad

I Aop Store

ampoule au plafond. Derrière les carreauxde la fenêtre, les bleus noirs de la nuit nesuffisent pas à avaler ceux du lac • sur l'au-tre rive, à une bonne heure et demie debateau de nos mondes, les lumieres de Punobrillent derrière la laguneFatigues mineures ? Nous avons arpenté lapresqu'île. Lin sentier dallé la traverse, làencore mis en place par les villageois deLlachon. Belvédères ombragés. Plages et caps.Vallons et fermes isolees. Rando suspendue :dans l'irradiation de la lumiere d'hiver, a plusde 4 000 mètres d'altitude, depuis le sommetdoux de l'Incacaros, le point culminant de lapresqu'île, le Tilicaca impose sa beaute.Surexposition chaude de lumière d'hiver. Leciel immense arrache a l'horizon les laguneset les falaises des rives proches. Les îles deTaquile et d'Amantam sont à vue. Sur la sur-face du lac, les microsillages des lanchascolectivas (les petits bacs qui desservent lesîles) et les navettes touristiques, nous don-nent une échelle de l'immensité. Très lomvers le sud-est, nous cherchons l'autre rive,

bolivienne celle-ci. Autres terres andmes oula langue quechua fait place a FAymaras 7 A vold'oiseau, le lac s'étire sur pres de 200 kilo-metres. Ce jour-là, des brumes légères, venuesdes feux de deforestation de l'Amazonie, mas-quaient la cordillère royale que l'on aperçoitparfois, flottant à l'horizon vers la Paz.Ultime cadeau du Pérou ? Des notes bleues denavigation solaire et de vent, entre l'île deTaquile et un village Uros Taquile ~> Lin pointsingulier des cartes péruviennes. Pas deroute. Pas de vehicule. Pas de police. Six kilo-mètres carres d'ambiance quasi méditerra-neenne, entre sentiers dallés et portiques depierre Près de 400 familles. Un programmede pompes solaires flambant neuves. Unepopulation longtemps isolée dont l'antiquetradition de tissage est devenue un symboledes cultures du Titicaca Classement Unesco.Frequentation forte. Maîs autour du pueblo,les sentiers et les volées de marches quidégringolent vers les embarcadères sont làencore un bonheur. Dernière note du Titicaca,avant de rentrer sous les orages du soir vers


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la lagune de Piano 7 Une marche de quèlquespas, immensément déstabilisante pourtant,sur Ie sol mouvant d'un village flottant Uros,pres de Titino Desonentation apres des milliers de foulées assurees sur la peau âpre desAndes, nous nous déplaçons maladroitementsur un grand radeau souple de roseaux ouvivent trois familles Barques, maisons et solde totora Un monde quasi autarcique, basedepuis des siècles sur l'exploitation de cesroseaux qui forment d'immenses zones verdevantes sur les rives du lac Une culturede l'isolement? Un monde ou dcs hommesont reinvente une terre a eux, mi-flottante,mi-immerge? Les archipels de ces mondes,objet d'intense curiosité touristique autantque d'abandon tant les conditions de vie ysont difficiles désormais, demeurent pourtant en equilibre fragile, a la surface duTiticaca La langue du peuple Uros a disparuau siecle dernier Maîs ce sont ses techniqueset son savoir faire en matiere de construc-tion qui permirent au Kon Tiki de ThorHeyerdahl de reussir, en 1974, une incroyable traversee de l'immense Pacifique, descôtes du Perou a la Polynesie, sur les tracessupposées de mystérieuses migrations pré-colombiennes SEB


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R O A D B O O K

Un trek de niveau raisonnable, servi à la fois par une acclimatation sereine et une richepalette de secteurs (Vallée sacrée, Lares, Titicaca), sans passer à côté des très grandssites incas de la Vallée sacrée. Accrochez-vous à votre sac : il n'y a pas moyen de fairede grandes siestes sur ce programme culturel-nature de belle ambition !

//JOUR I: vol Paris-Lima.//JOUR2 : vol pour Cuzco (3 350 rn d'altitude). Matinée de repos et d'acclimatation.Visite de la capitale historique : plaza de Armas, cathédrale, couvent Santo Domingo,construit sur les restes du Koricancha, l'ancien Temple du Soleil.//JOURS : randonnée au-dessus de Cuzco : transfert en bus pour Tambomachay (3 700 m)et marche (descente) sur Pucapucara, Q'enqo, la citadelle-temple de Sacsayhuaman (cinqheures de marche).//JOUR4 : début du premier trek (deux joursl/Vallée sacrée. Transfert à Patabamba(3 700 m) belvédère surplombant la Vallée sacrée. Marche sur piste et chemin facile versSihuas, puis montée en direction du col de Pucamarca (3 COQ mètres) et du belvédère dePucamarca. L'itinéraire emprunte la gorge du Puma (Puma Puncu) sur un sentier incaavant de rejoindre le site (exceptionnel et isolé) d'Huchuyqosqo (3 600 m). Cinq à sixheures de marche. Bivouac au cœur du site.Dénivelée + : 350 m, dénivelée - : 400 rn//JOUR 5 : grosse dénivelée négative dans les chemins muletiers tombant sur la Valléesacrée et le village de Lamay (2 800 ml. Passé le pont sur l'Urubamba, récupération ettransfert en minibus vers le site inca de Pisaq (3 400 m). Déjeuner au village, puis transferten direction de Lares (3 500 m). Trois heures de route via des paysages andins majeurs.Nuit en bivouac près des sources d'eau chaude.Dénivelée - : 700 rn//JOUR 6 : début du trek vers les hautes vallées de Lares (trois jours). Ambiance quasitropicale des fonds de vallée, puis remontée sur Choquecancha (3 600 m). Changementraide de versant, avant d'atteindre Hierbabuenayoc (3 200 m). Six heures de marche.Portage : chevaux et lamas. Bivouac. Repas compris.Dénivelée + : 350 m, dénivelée - : 650 rn//JOUR? : montée sur Cachin et la vallée de Cochayoc « le village qui a un lac » (3 900 m).Six heures de marche. Bivouac.Dénivelée + :650 rn//JOURS : face à la chaîne du Terijuay, montée au col de Q'elhuacocha. Campement auxalentours de Q'elhuacocha, à 4 200 m. Six heures de marche. Bivouac près des lagunes.Dénivelée + : 700 m, dénivelée - : 400 m//JOURS : quatre heures de redescente en direction de la vallée et le village de Patacancha(3 950 m). Transfert en bus pour Ollantaytambo (2 750 m). Puis train le long de l'Urubambavers Aguas calientes, porte d'entrée du site de Macchu Picchu (2 DOO m). Nuit en hôtel.Dénivelée + : 450 m, dénivelée - : 350 rn//JOUR 10 : bus matinal Machu Picchu (2 450 m). Visite de la cité (quartiers, places, maisonsroyales, observatoires, etc.). Possibilité d'ascension du raide Huayna Picchu (2 635 rn nonaccompagné) ou, au choix, de remonter le sentier inca vers la Porte du Soleil, l'« Int!Punku » (2 635 m) ou le sommet du Machu Picchu proprement dit (trois heures A/R).Train retour sur Ollantaytambo puis bus sur Cuzco. Nuit en hôtel.//JOUR ll transfert en bus vers l'Altiplano et le lac Titicaca. Visite de l'églised'Andahuaylillas (3 100 m) et du site inca de Racchi. Passage du col de la Raya (4 338 m)vers Juliaca (3 900 m), puis la presqu'île de Capachica et le village de Llachon (3 825 m),au bord du lac. Nuit chez l'habitant.//JOUR 12 : petit-déjeuner traditionnel puis randonnée sur les chemins vers le promontoirede l'Incacaros (4 Déo m), dominant toute la presqu'île. Pique-nique sur la plage de Teq Es.Retour sur Capachica. Six heures de marche. Nuit chez l'habitant.Dénivelée + : 215 m, dénivelée - : 240 rn//JOUR 13 : bateau vers les îles flottantes lUros) de Titino puis cap sur l'île de Taquile.Marche vers le village. Bateau retour vers la lagune et la ville de Puno. Quatre heuresde marche. Nuit à l'hôtel.//JOUR 14 ET IS : transfert à Juliaca. Vol pour Lima puis Paris.

ÉQUIPEMENT AVEC QUI PARTIR ?Les massifs abordes ici nécessitent un bon Nous avons réalise ce reportage avec l'agence Terres d'Aventure, dans le cadreéquipementtgpemontagne Sgstemetrois deleumrcuit«Treksurlescheminssecretsdes Incas» Un15joursPans/Panscouches efficace Bonnes chaussures de ultra-complet difficile(amomsdesefocalisersurunseulsecteur)demontagne Pourlesoir polaire chaude ou proposerpluspourunedecouvertemêlantcultureetmarcheauPerou Departsdoudoune bienvenues, ainsi qu'un duvet de fin avnl a fin octobre TA propose également l'ensemble des itinéraires de« confort » pour des températures trek (Vilcanota, cordillère Blanche + Huayhuash) sur 21 jours Et pourlesnégatives (de O a - 5 °C) Les duvets funeux des chemins incas, la grande traversee nord sud de la cordillère integrale« trois saisons » ne suffisent pas (96 jours) possède son etape péruvienne en 23 jours Et quatre chaussures

RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54

10 FEV 13Hebdomadaire Province


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Balade sur les dunes dans le désert du Whahilta

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Terres d'Aventure propose de nombreuxcircuits rando et treks accompagnes aOman Parmi ceux ci les canyons d'Oman,la traversee integrale du djebel Akhdar, unerandonnée chameliere dans les Wahibas,Oman kayak et desert

Partir avec Oman Air. La compagnienationale du sultanat propose quatre volsdirects par semaine entre Paris CDC etMascate, les lundi, mercredi, vendredi etdimanche

On se déplace facilement a Oman (litred'essence diesel autour de 0,38 dollar ') Lesinfrastructures routières couvrent tout Icpays, y compris dans le desert ou l'on trouvedes pistes couvertes de macadam '- Partir en hiver (entre novembre ct mars)pour visiter le nord et le centre du sultanat,température autour de 25 degrés la journeefete est propice aux déplacements dans laregion du Dhofar, au sudLe visa Tourisme est délivre a l'aéroport

international de Mascate ou a la frontièreterrestre Validité du passeport plus de 6moisCoût de la vie par personne pour un

petit budget, entre 3 et 5 OMR pour 2 repasau restaurant, de 15 a 25 OMR pour unenuit a l'hôtel, 5 OMR pour un taxi 1 OMRest égal a 2,60 dollars

Déca lage horaire 2 heures en ete, 3heu fes en hiver

Apresune randodans le desert,les vasquesnaturellesdu wadiBoni Khalidsontles bienvenuespourse rafraîchir.

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•"'i!Nizwa, l'ancienne capitale du sultanat, abrite l'un des 500 forts du pays.

OMANL'AVENTURE PLU Rl ELLESportif, vert, balnéaire, culturel... Le sultanat décline le tourismesous toutes les formes dans des paysages d'une grande variétéentre terre, mer, désert et montagnes.

A l'extfêÉÎe sud-est de la peninsule arabique, lesultanat d'Oman terre native de Smdbaci le marin,bénéficie d'un atout majeur sa situationgéographique Comptant parmi les gardiens dudétroit d'Ormuz gouverne par le sultan QaboosOman (ut uno etape importante sur la Route de lasoiejusqu'auXIX'siecle Lepaysestaujourd huienpleine mutation Une renaissance pour unterritoire qui était encore l'un des plus pauvres dumonde a la fm des annees 60Le sultanat dOman conduit un developpementtouristique respectueux de l'environnement et deses traditions Ce pays de 309 500 km2 pour3 millions d habitants compte parmi lesdestinations les plus attractives et sûres dans laregion ll offre la possibilité de panacher desactivites touristiques, culturelles et sportives enraison de ses paysages montagneux, de savégétation luxuriante (dans le Dhofar) de sesplages et paysages côticrs, de son patrimoineculturel Le mêmejour, il est possible de se rendre ala montagne, dans le desert, et au bord de la mer'Cette offre diversifiée attire toujours plus devoyageurs, notamment des touristes français quisont passes de 2 000 en 2001 a plus de 23 000 en2012

A peine descendu de I avion qui vient d atterrir aupetit matin a I aeroport moderne de Mascate, lacapitale, accueillante et fleurie déploie sescharmes Sa visiteestau programmedela premiereetape d'un circuit rando de six jours avec bivouacdans la montagne et le desert La cite déclaréecapitale touristique du monde arabe en 2012figure parmi les plusvieillesvillesduMoyen Oriententre mer et montagnes avec ses quartiersmarchands et anciens (dont Mutrah, le plus visite

avecsonsouk) Al'ouest lamosqueesultanQaboosest connue pour posséder le plus grand tapis dumonde fait mame) une seule piece (70 rn sur 60m21 tonnes), et aussi le plus grand lustre en cristalSwarovski constitue de 1122 ampoules1

Incontournables encore les visites du port dumusee franco omanais du palais royalLe voyageenterreomanaisecontmue le lendemaindans les montagnes aux parois andes Avec unepremiere grande rando matinale de 3 heures, sansdifficulté majeure sur un sentier muletier, adestination du grand canyon du djebel Shams, longde 12 km Le panorama est grandiose et

vertigineux Les„ ,^ moins terreraiDes cultures res marcneront

en terrasses co||es a |a par0i ide fl cui s (TO ses) A une demi-et de f runs (pêches ) heure de route

le long del aque l le se

dévoilent ici et la de vieux villages dont untroglodyte abandonne a flanc de falaise flâneriedans le village de Misfat Al Abrem Perche au cœurdes montagnes, niche a I ombre des palmiersMisfat est entoure de culturesen terrasses de fl eu rs(roses)etdefruits(pêches,grenades amandes ) lldispose d un systeme d'irrigation ingénieux etancestral(falajs) qui traverse les jardinsDistante dè 40 km, Al Hamra ouvre ensuite lesportes d une maison omanaise traditionnelle aucœur de la veille ville Le visiteur y découvrecomment les femmesfontlecafe le pain les huilesetautresonguentsa partirde plantes cueilhesdansla montagneLe lendemain deuxieme randonnée matinale (1

heure 30) dans le djebel Al Akhdar Puis il faut faireroute vers Nizwa, ancienne capitale du sultanatabritant I un des 500 forts du pays Son origineremonte au IXe siecle Apres une halte dans le souket son marche aux pigeons, on rejointdans la soireele massif dunaire du desert du Whahiba pour yrencontrer un éleveur de chameaux Sous la tenteune famille bédouine sert un « kawa » avec desdattes, selon l'hospitalité arable Une balade sur lacrête des dunes de couleur ocre, et il est temps degagner le luxuriant wadi Bam Khahd promesse deplongeons rafraîchissants dans l'eau bleutée desvasques (ou piscines) naturelles situées dans lesroches en amont du wadi Le circuit atteintfinalement la ville de Kas Al Hadd Reste a profiterdes fjords abrites du sud de Mascate ou l'onpratique le kayak La baignade y est aussidélicieuse

Jeannette PEKIN

Préparation traditionnelle du cafe

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IDEESVACANCES

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ULTANAT'OMAN

L'ORIENT DES CONTRASTES

II est des destinations dontles noms flottent dans l'airdu temps, qui tracent leurroute à petits pas sans brus-

quer les choses et font leur entréesur la scène touristique par lescoulisses les plus impénétrables :celtes du fantasme et du rêve... Enavant-première d'Oman, Zanzibarfut de celles-ci, avec ses conso-nances pimentées comme un bou-quet d'épices, entêtantes commeun parfum oriental. Et justement,le sultanat lui fut lié, lui qui établitdans l'archipel sa deuxième capi-tale au XIXe siècle, à l'époque descomptoirs marchands et du com-merce maritime...Résolument tourné vers la mer,frangé de 1700 km de côtes, Omann'a cessé d'exalter cette idée dubrassage et du passage : celuides boutres (ces navires de bois

conçus par les Omanais pour voya-ger jusqu'aux confins des océans),comme celui des caravanes, à tra-vers des déserts cuivres arrosésd'oasis et frangés de montagnesarrogantes. Le secret de l'attrac-tion est là : dans une diversitépaysagère à la fois sauvage etaccueillante, plurielle et facile àappréhender ; dans le contrastepermanent d'une terre authen-tique, tolérante et stable, où l'hos-pitalité de la population, forgée parune solide culture de l'échange,est une invitation permanente à ladécouverte et l'aventure...

Cette dernière commence à Mus-cat, la capitale du sultanat, coincéetout en longueur entre mer et mon-tagnes. Edifiée sur une plaine fer-

tile de 3 km de large, la métropole,à taille humaine, aligne au pied etcreux des roches une dizaine dequartiers principaux, hérissés "dedômes et minarets. Les plus hauts,ceux de la mosquée du sultanQaboos, bijou de l'art islamique, sedressent à l'entrée nord de la ville etconfèrent sa majesté au bâtimentde grès, riche d'un tapis persan de4 263 m2 et d'un lustre démesuréen cristaux de Swarovski.Plus loin, du côté du port de Mutrah,le pouls de la vie quotidienne seprend au marché aux poissons etau souk, le plus grand du sultanat.Charme des babillages dans lefroissement léger des dishdasha(longues tuniques portées par leshommes) et les effluves d'encenset de cardamome... Un coup d'oeilaux maisons ouvragées des Lawa-tiya (des marchands venus d'Inde

à partir du XVIIe) et l'on file en sui-vant la route de la corniche jusqu'auvieux Muscat, fortifié de murailleset percé de trois portes.Enfermé entre ses remparts et lamer d'Arabie, ce quartier, le plusancien, n'est en fait qu'une petitecrique dominée de deux forts, éri-gés au XVIe par les Portugais... unemanière de village soigné au cœurde la capitale, avec ses maisonsrénovées, ses trottoirs fleuris, sesrues immaculées, et, tout au bordde l'eau, le Alam Palace, l'une desrésidences les plus étonnantesde Sa Majesté le sultan Qaboos(à contempler de l'extérieur). Sevisitent aussi deux des principauxmusées de la ville : celui de BaitAl-Zubair (arts et traditions popu-laires dans une ancienne maisonde cheikh] et le Musée franco-oma-nais, aménage dans la demeure




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Les pêcheurs de sardines sont pleind'entrain comme toute la population

dans la région du ûhofar

Qu'ils soient o to plage ou enville, les jeunes omanais quittentrarement leurs dishdasha

Issu du Major oriental et débouchantdans le Golfe d Oman, le Wedi Shabest le plus connu du pays

des anciens consuls de FrancePour le reste, c'est « coquillages etcrustacés », les doigts de pieds enéventail sur les plages des com-plexes hôteliers, sports nautiques,balades en bateau, croisières pourvoir les dauphins et plongées tousazimuts !A quèlques dizaines de kilomètresseulement, l'Oman de l'intérieurou celui des côtes plus sauvagesinvite a des excursions à la petitejournée ou a un circuit plus completde quelque 800 km, a l'assaut desmontagnes, des sables et des wadi

une base idéale pour découvrir lesrichesses du sultanat, a commen-cer par celles de la ville même l'undes plus beaux forts du pays, dessouks et un authentique marcheaux bestiaux où, tous les vendre-dis, sous les regards sans teints devieux nomades burinés de soleil, lebetail se négocie dans les odeursde peaux, de poils et de poussière

et Misfat accrochés à leurs paroisde roches Car là se dresse unbout du Hajar occidental, chaîne demontagnes culminant à 3 DID m, etterrain d'élection des treks et ran-données dans des paysages XXLentailles de canyons et rafraîchisd'oasis crêtes du djebel Shams(la montagne du soleil), austèreset découpées, et massif du djebel

ON CHOISIT LA DESTINATIONPOUR « CHANGER »

ET ON EN PREND PLEIN LES YEUX !

i HAUTEURS DU HAJAROCCIDENTALAI heure 30 de Muscat, Nizwa, fiefhistorique des poètes, des intellec-tuels et des guides religieux, est

A petites distances, la région re-gorge de curiosités culturelles etnaturelles le château de Jabrmréputé pour ses plafonds peints,l'imposante citadelle de Bahla clas-sée à l'Unesco, l'immense gratted'AI-Hoota et son lac souterrain ,les hameaux pittoresques de Tanuf

Akhdar (la montagne verte], ponc-tué de villages et de plantations enterrassesQuelque 3 heures de route suf-fisent à remplacer la roche par lesable, l'expérience des pics et deshauteurs par celle d'une féeriemouvante et ondulatoire

Q U A N DIdéalement d'ocfobrs o avril, périodeensoleillée et douce. 1res chaud enseptembre et mai-juin. A to limite dusupportable en juillet-août (sauf dansto région australe du Bhojar, baignéede pluies de mousson en été). Endécembre-janvier, nuits frisquettesdans tes montagnes.

D U R Ê EVariable-.quatre jours pour un (ongweekend à Muscat et ses environs.Une semaine pour un circuit-type entremer, désert, ivodi et montagnes. Deuxsemaines pour voir aussi les régionsdu Musondam au nord et du Dhofarau sud.

B U D G E TPas de transports publics d'oùtarif d'une location à se partager.Hébergements globalement assezchers, même en guesthouse (rare-ment moins de 30 €/pers], moiscamping sauvage autorisé partoutdans fe pays. Repos dans un coffee-shop autour de 3 €/ptrs.

P U B L I CUltra polyvalent (infrastructuresquolitotives et offre touristiquevariée . couples, familles, groupes,écolos, aventuriers, sportifs, amateursde plages et/ou de vieilles pierres...ïourismts vert, balnéaire et culturel.

L E S P L U S• Un pays stable et sûr, ouvertsur l'extérieur et empreint d'uneculture millénaire de l'échange.

Une population hospitalière.

• Une destination authentiqueet exclusive : pas de tourisme demasse ; préservation des coutumeset du patrimoine culturel (des cen-taines de citadelles et châteaux,plusieurs sites classes à /'Unesco].

• Line nature XXL.- déserts, dunes,oasis, fjords, montagnes, canyons,lagunes, curiosités géologiques,plages infinies, mer turquoise...Sites de reproduction de tortuesmarines, dauphins à foison, fondssous-marins d'une grande richesse.

L E S M O I N S• Quasiment pas d'hôtellerie decharme, prix des hébergementsglobalement élevés.

Pas de transports en commun




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BONNESADRESSES SULTANAT D'OMAN

L'ORIENT DES CONTRASTES

GOLFE O OMAN

MER D ARABIE

SE LOGER

•3-THECHEDI©+9682452 4400-Muscatwww.ghmhotels.comDouble à partir de 210 UMR A Mus-cat, en bord de mer, la zénitude élé-gante d'un hôtel graphique sachantmarier le mimmalisme d'une archi-tecture contemporaine à la douceurde lignes orientales et de bassinsapaisants. Services et restaurantsau diapason.

-» OMAN DIVE CENTERBARASTI LODGE©+9682482 4240-Muscatwww omandivecenter.mfoDouble à partir de 75 OMR endemi-pension A une dizaine dekilomètres du centre historiquede Muscat, dans une petite baiebordée de rochers étonnants, c'estune robinsonnade à la Koh Lantaadministrée par un club de plongéeréputé. On dort sous moustiquairedans des barasti en feuilles de pal-

mier tressées, avec salles de bamsen plein air Mer superbe, ambiancetongs, masque et tu ba.

-»MISFATAL-ABRYEENGUESTHOUSE©+968 99412660/9942 0313Misfat

A la fois symbole et parure,le henné est un art à port entière.

De 15 à 25 OMR/pers. en demi-pen-sion. La seule vraie du genre. unemaison traditionnelle nichée dansun dédale de ruelles et de planta-tions en terrasses, au cœur d'unoasis de montagne 10 chambrespour I à 5 personnes avec sallesde bams communes. Exclusivité etcharme dans un site d'exception

1000 NIGHTS CAMP©+968 9944 8158www.1000mghtscamp.comAutour de 48 OMR/pers en demi-pension Dans le silence majestueuxdes dunes de Wahiba, un ensemblede tentes bédouines pour une expé-rience écotouristique qui n'empêchepas le confort Eclairage à la lan-terne, piscine, restaurant de styleoriental à même le sol. Marche, ren-contre des bédouins, balade à dosde dromadaire, randonnée à cheval,traversée du désert. Envoûtant !

SE RESTAURER

•* KARGEEN CAFFEÂl-Bashair St, Way 2135 -Muscat©+96824692269?j/7, en moyenne 10 OMR/pers. Lastar de Muscat, installée tel un cam-pement bédouin au cœur de la cité,avec ses tentes colorées et tableset bancs de bois, pour dégustergrillades, salades maison et des-serts sous les étoiles. Line sorte deparenthèse « nature et tradition »dans les volutes des pipes à eau

•» TURKISH HOUSEAI-Hadiqa St, secteur du soukAI-Khuwair-Muscat©+968 244880?!

?']/?, en moyenne 8 OMR/pers.Tenue par des Turcs, c'est une insti-tution locale où venir se repaître depoissons et fruits de mer ultra frais1 Choix de viandes et de pizzas pourles récalcitrants.

•» KHAWRCOFFEE-SHOPSur, à côté du pont suspendu©+968 2202 5731Pj/7, à partir de 3 OMR. L'un des plusbeaux décors côtiers du sultanat,à l'extrémité est de Sur, au bord ducanal d'embouchure, face au phare,aux roches orangées, aux maisonstraditionnelles d'Ayjah sur l'autrerive. Déjeuner sans esbroufe d'unpoisson grillé au bord de l'eau, à l'airfrais de la véranda.

A VOIR/A FAIRE

•* GRANDE MOSQUÉEDU SULTAN QABOOSDans le quartier de Seeb à Muscat.8h-llh, fermé le vendredi.Entrée libreD'une superficie de 416 DOO m2,suffisamment spacieux pour ac-cueillir 20 DOO fidèles, ce superbelieu de culte inauguré en 2001 re-flète la force spirituelle de la nation.Sa construction, qui dura plus de sixans, fut confiée à deux architectes,l'un omanais et l'autre londonien,qui privilégièrent l'alliance du mo-dernisme et de la tradition.

•» GROTTE D'AL-HOOTAwww.alhootacave.comSecteur ouest de Tanuf. 7J/7 Im-mense grotte aménagée, restau-rant et musée Visite guidée exclu-sivement, 5,5 OMR. Accessible àtous, les enfants adorent '

-*• MUSÉE DE L'ENCENSET CITÉ D'AL-BALIDSalalah. 7j/7 8h-14h et 16h-20h,jeudi et vendredi 16h-20h.

•» MUSÉE DEBAITAL-SAFAHAI-Hamra dans le secteur de Nizwa7j/7,10h-18h, 3 OMR.Dans une maison ancienne, museevivant où quèlques personnes duvillage, vêtues dè costumes tradi-tionnels, reproduisent les gestes etmétiers d'autrefois.




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Du nom de ss tribu, le Wahiba estun desert de poche suffisammentgrand pour vous avaler tout net12 000 km2 de mirages, de dunesmagistrales, d immensités sanshorizon Lin ocean de couleursaussi, qui donne plutôt dans I ocreet les dégrades d'orange, en variatrans chromatiques selon l'mtensite solaire

LE DESERT DE WAHIBA

AI orée des pistes, plusieurs campsde tout style et toutes catégoriesaccueillent les prétendants ausilence, a lespace, aux nuits pluslumineuses qu ailleurs Et, dans lajournee, c'est méditation, ecotounsme ou activites sportives selonl'humeur de chacun (4X4 ou quada fends les manettes, balades ados de dromadaire, marches dansles dunes, visites de camps bé-douins )Quelque 150 km de plus et nousvoici de nouveau sur le littoral, aSur, connue pour ses chantiers deboutres Beaute d'un paysage coder amenage autour d'une lagunebordée de collines ocre, hersseesde tours de guet Charme dy quartier wahhabite d'Aï Ayja mêmesi, en verite, cest pour un reptilepresent sur terre depuis plus deHO millions d annees que Ionvient les tortues vertes ou Chelonia mydas, mastodontes marins de120 à 150 kg i A la pointe orientaledu sultanat, aux lieux dits Ras AlHadd et Ras Al Jmz, le cycle de lavie se reproduit selon un processusinchange depuis la nuit des temps,sous les regards discrets de petitsgroupes de touristes ayant prissoin de reserver leur meurs on nocturne sur les sites de pontePour la suite du programme, cestretour vers Muscat via la côte, nonsans faire une pause a Çalhat aumausolée de la sainte Bibi Miriam,

Au village abandonne de WadiBom Habib, on visite des maisonsincroyablement préservées

a Fins sur la plage blanche bordéed'une mer bleu-vert et surtouta Shab ou TIWI pour decouvrir etexpérimenter l'un des biotopes lesplus courants du sultanat le wadiou vallée baignée d'un cours deauS'y distribuent la vie, les planta-tions, les oasis, les petits villagesen surplomb agrippes a leurs paroisrocheuses et des vasques d'eaulimpide ou venir faire trempetteMême qu'à Shab, dans I un desbassins, un couloir pour le seulpassage a lair libre d'une tête (lecorps immerge progresse par desmouvements de brasse) conduit aune caverne a ciel ouvert ou degrmgole une cascade maîs chut, c'estun secret1

PLAGES TROPICALES

Ce nest pas le seul ' Comme deuxentités a part, séparées, l'une parles Emirats arabes unis, l'autrepar les sables du Rub Al Khali, lesregions du Musandam au nord etdu Dhofar au sud enrichissent lapalette touristique d une offre radicalement différenteAI DOO km de Muscat, a la frontièreyemenite, la petite ville de Salalah,

L élevage de dromadaires esttres répandu dans le Sultanat

noyée dans les cocotiers, dérouledes rivages tropicaux baignés d'unemer turquoise Par un phénomènegeochmatique étonnant, la regioncapte une queue de mousson enete et se met a dégouliner de vertau plus fort de la saison chaudeLine pluie legere arrose le littoral,les températures s adoucissentet tous les vacanciers du Moyen-Orient viennent gonfler les rangsdes locaux dans une atmosphèrede fête Les touristes étrangers,eux, font le trajet en 4x4 ou avionjusqu au Grand Sud pour ses attraitsbalnéaires, ses incroyables vallées-musées et souks de I encens, sessites archéologiques de haute vo-lée (cites anciennes d'AI-Balid, deSumhuram, d'Ubar ] ses lieux deculte (tombe de Job notamment]A I extrême oppose face a l'Iran,au bord du détroit d'Hormuz,lexclave omanaise et peninsulede Musandam offre une côte ciselee, découpée en fjords abruptsOn aborde ces reliefs uniquesen Orient par les montagnes viades pistes en épingles a cheveuxqui découvrent des plateaux ver-doyants, des peintures nomadesanciennes, des fossiles, des baiesvertigineuses en contre-plongée,des enchevêtrements rugueux deblocs massifs comme travailles pardes colosses Par la mer a bordd'un boutre traditionnel, dans leballet ludique de centaines de dau-phins, on dérive en eau limpide debaie en baie, jusqu'à des hameauxoublies, accessibles par seule voiemaritime Au retour, la jolie cita-delle veille sur la côte est a l'instarde bien d'autres au sultanat crépid'ocré, rénovée avec goût, garnie decréneaux arrondis, belle et soignéecomme un sou neuf ' Et la paisiblebourgade de Khasab, si lom du restede sa patrie, en exhale pourtantlune des qualites les plus conta-gieuses la nonchalance ••

INFOSFUTÉES

SULTANATD'OMAN

LORIENTDES CONTRASTES

Y A L L E R•* OMAN AIRC; OI 4? 64 21 SO«w.omanat'f.comRéputée pour san excellence.fa compagnie nationale est îa séproposer 4 vois directs par semao sortir de Pons CDG. Classe Sco

Diana le prix au * Mei/few Siège aamorale * en 2011 it 2012. ConnexionInternet (tout débit à bord.

U T I L E

•DOFFICE DUTOURISME DU SULTA-NAT D'OMAN

f Ot 4? 20 56 06info Samantttirisme. com

A R G E N TIM monnaie nationale ssr le rial f OMffj.i fiol - 2,6008 USS '(taux fas).

FORMALITÉSPasseport d'une w

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ab77f5d758809803b27a45244e0a652008e3491fc16031cVOYAGEURS1551815300506/GTA/ART/2


SAINT-PERAYRENCONTRE - Pascal Mallen-Barret, qui a conserve ses attaches saint-perollaises, est l'auteur d'un almanach 2013

Un éditeur globe-trotterP ascal Malien pose régulière-

ment ses valises a SaintPeray ou il retrouve ses

racines familiales, point d'ancrage d'une vie hors normes a bourImguer a travers le monde enexerçant toutes sortes demetiers Des etudes umversitaires d'histoire l'ont conduit al'enseignement pendantquèlques annees Une these enhistoire de l'art a développe sapassion pour les motifs orne-mentaux a travers les âges Ledésir d'expérimenter concrète-ment son savoir l'a amené a pas-ser un CAP de sculpteur sur boiset doreur Sept annees passées aFes au Maroc comme agentimmobilier et professeur de fran-çais langue étrangère lui ontdonne l'idée d'écrire un guide« Le Maroc de A a Z » paru en2010 aux editions Andre Ver-saille Son experience de guide a« Terre d'Aventures » de 1997 a2007 lui a permis de decouvrirdes lieux paradisiaques Un projet humanitaire au Nepal leramené régulièrement a Katman-dou Passionne par l'histoire, les

religions et l'humain, il se verraitbien reprendre des etudes d'an-thropologie En 2012, il s'est lan-ce dans la redaction et l'éditiond'un almanach des fêtes dans lemonde, aux côtes de Bruno Teys-sier, camarade d'enfance valenti-nois, qui a fonde les editionsBibkomonde, a Pans, en 2002

Un almanach, n'est-ce pas unpeu désuet ?

Nous avons voulu montrer quele principe de Palmanach pouvaitêtre aussi en phase avec la socie-te urbaine et mondialisée Danstoutes les grandes métropoles,on fête aussi bien le nouvel anchinois que la Saint Patrick ou lagay pride Chaque pays a aussides commémorations propres ason histoire A l'heure ou lespopulations les plus diverses secôtoient, souvent sans seconnaître, savoir pourquoi sonvoisin fait la fête, ou se recueille,peut être une maniere de nouerun dialogue porteur de paix

Est-ce l'aboutissement d'unparcours personnel ?

Non pas un aboutissementmaîs il est sûr que cet agenda

Saviez-vous que...L'île de Nauru, au cœur du Pacifique n'aura guère le coeur a fêter le 50e

anniversaire de son independance, le 31 janvierLe 1er fevrier 1954 l'abbé Pierre lançait son fameux appel et les Etats-unis fêtent le « jour de le liberte »Le 2 fevier debute le carnaval de Venise et le Bresil fête Lemanja, sadeesse de la merLe 3 fevrier est la date d'un grand rassemblement scout aux USALe 4 fevrier, c'est la grande fête du printemps en Chine et au JaponLe 5 fevrier, Catane en Sicile fête avec faste Sainte Agathe qui la pro-tege des éruptions volcaniquesLe 6 fevrier est fene a la Jamaique qui célèbre l'anniversaire de BobMarley qui n'aurait que 66 ans

Pascal Mallen-Barret de passage à Saint Péray le 21 janvier.

culturel, politique et religieuxcorrespond a une volonté d'ou-verture aux autres qui guide mavie Bruno s'est occupe plutôt dugéo-politique, mon intérêt pourl'histoire, les arts et les religionsétait parfaitement complemen-taire Nos voyages respectifs,maîs aussi nos racines, ont nourn le contenu La notice du 22janvier par exemple mentionnebien sûr la Saint Vincent, patrondes vignerons, maîs aussi lasignature du traite de l'Elysée le22 janvier 1963 relançant leséchanges franco-allemands Ormon premier voyage a ete aGross-Umstadt (ndlr GerardMalien, le pere de Pascal, mairede Samt-Peray de 1964 a 1995 asigne les débuts du jumelage en1966) II y avait toujours beau-coup de monde a la maison etj'ai appns que la difference estune richesse Cela rejoint lesobjectifs de cet almanachconnaître les fêtes de son voisin,favoriser les contacts et la com-préhension de l'autre et inviterau voyage

Quels sont vos projets ?

Faire paraître chaque anneeune version entierement refon-due de l'Almanach du fait quebeaucoup de dates sont mobileset que, d'une annee sur l'autre,certaines fêtes sont supprimées,d'autres créées au gré des evolu-tions politiques De plus, parmiles dates de moindre importance,il nous a fallu faire des choixNous avons donc de quoi nourrirles prochaines editions ' Nousréfléchissons aussi a une collec-tion de guides touristiques parville qui se démarquerait desouvrages type Routard ou Michelm pour proposer d'autres façonsde decouvrir une ville et seshabitants Mon intérêt pour lesminorités chrétiennes dans lemonde pourrait y trouver placeDe toute façon, ma valise esttoujours prête T

FRANÇOISE PETER (CLP)

On peut se procurer l'Almanach2013 a la maison de la presse, ruede la Republique, a Saint Peray oubien en le commandant par internet sur le site « www bibhomonde com »

8 PLACE DU GENERAL DE GAULLE59023 LILLE CEDEX - 03 20 78 40 40


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b27cf5715bc00c00323e4484e00385450eb57173a1343b6VOYAGEURS6041445300502/GNK/AMR/2


NOTRE CHOIX

Rando aventure, ce week-end à Tournai :un premier salon en ordre de marcheÀ coup sûr, c'est une bonne idée !Le hall Tournai Expo va ac-cueillir ce week-end des 2 et3 mars la premiere edition deRando aventure, un rendez-vousdestine a tous les amateurs de mar-che, de velo et d'equitationQuelque 70 exposants seront pré-sents, pour présenter du materiel,des idees de balades voire de voya-ges cles en mam Le specialiste del'éclairage de randonnée, Petzl, pré-sentera sa nouvelle generation delampes frontales « intelligentes »Pour les idees de sorties, l'offre liadu plus local (Association basi-lienne de marche nordique, Bai-sieux) au plus exotique avec desagences spécialisées comme Ah-bert, La Balagueie, Teire d'Aventu-

Initiation en salleà l'accrobrancheLe salon accueille, en partenariatavec le Festival du film nature deNamui, une selection de quinzefilms qui seront projetés tout aulong des deux joursA l'intérieur même du bâtiment,les enfants pourront s'initier a l'ac-crobranche sur quelque 200 m2

Toutes les destinations seront proposées aux randonneurs, desplus proches aux plus lointaines, comme ici le désert d'Atacama.

Plusieurs conieiences sont pro-grammées, dont celles de Cecile Se-rilas, une jeune alpiniste belge quiviendra présenter son projet, déjàentame, de conquérir le plus hautsommet de chaque continent (etsous-continent), soit sept monta-gnes au total

Comme se promener parmi lesstands peut vite être frustrant pourles randonneurs, le salon proposedimanche deux sorties en boucle

autour de Tournai Expo une de10 km pour les marcheurs, l'autrede 28 km pour les cyclistes (velotout chemin) Les deux promena-des sont garanties accessibles atous i Les traces sont disponiblessur le site internet randobel be •

FRANCK BAZIN> Rando nature, samedi 2 et diman-che 3 mars, de 10 h a 19 h, a TournaiExpo, rue de Breuze 76 a Tournai (B)Entrées 7 €, gratuit pour les enfantsde moins de 12 ans accompagnes etles participants aux randonnées du sa-lon, www.rando-aventure be

1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT92856 RUEIL MALMAISON CEDEX - 0 825 300 302


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VOYAGEURS5138525300505/GBV/MBM/3


BLOTTIE ENTRE LES DEUX LACS DE THOUNE ET DE BRIENZ, LA RÉGION S'OUVRE SUR LESPECTACULAIRE MASSIF DE L'EIGER, DU MÔNCH ET DE LA JUNGFRAU, QUI CULMINE À 4158MD'ALTITUDE. UN VASTE TERRAIN DE JEU PAISIBLE QUI RENVOIE AUX IMAGES DEPINAL DU PAYS.

CEUX QUI AIMERONTLa région s'adresse à tous les pu-blics. En hiver, les skieurs s'élance-ront à l'assaut des 213 km de pistes.En été, les promeneurs arpenterontles 500 km de chemins de randon-nées. Les hôtels d'Interlaken sontparfaitement équipes pour recevoircongrès et séminaires.

DONNER ENVIEÉté comme hiver, le point d'orguedu séjour reste l'excursion au Jung-fraujoch, le col niché au pied de laJungfrau, à 3471 mètres d'altitude.On y accède en train depuis Interla-ken, après 2 h 30 d'un parcours

somptueux à flanc de montagnepuis à l'intérieur d'un tunnel. Arrêtà 3 454 mètres d'altitude dans lagare la plus haute d'Europe, rebapti-sée Top of Europe. Le site, parfaite-ment aménagé, permet de profiterd'une vue à couper le souffle sur lespics alentours, la mer de glace et lavallée. Autre excursion incontour-nable: le Schilthorn, un sommethaut de 2971 m. Là aussi, tout estprévu pour laccueil des visiteurs,avec tèrrasse extérieure, film de pré-sentation et même restaurant tour-nant. Outre la vue, le Schillhorndoit sa renommée à James Bond : lebâtiment incarnait un nid d'aigle

ii FORMALITÉSCarte d'identité oupasseport en cours devalidité suffisent pour unséjour de moins de 3 mois.

,__

hôtefieref1*'OÙ RÉSERVER ?

Sur les sites BtoB de réservation hôtèl!!Albatravel, Boscolo, Teldar Travel,TravelCube... Chez quelques groupistes,dont Terrien, et chez les spécialistes del'aventure (Allibert, Terres d'Aventure...).À noter, la présence d'un Village Club Med3 tridents à Wengen.

dans Au service secret de Sa Majestéavec George Lazenby. Le film datede 1969 mais le tumultueux passagede 007 est savamment entretenu. Enredescendant dans la vallée, il nefaut pas manquer deux des plus jolisvillages de la région: Wengen etMurren. Interdits aux voitures, ilsont préservé leur cadre alpin, avecchalets en bois et ambiance tran-quille. Et en fin de journée, retour àInterlaken pour une pause shop-ping sur le boulevard du Hoheweget ses innombrables horlogers. Bonà savoir: la TVA sur les produits deluxe n'est que de 8 % en Suisse,contre 19,6% en France.

tACCÈSTGV Lyria propose une lignequotidienne entre Paris etInterlaken : départ de la gare deLyon à 17H57 pour une arrivée à23H43. Trajet retour Interlaken-Parisles samedis et dimanches.



OJD : 3963


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RIEN N'EST PARFAITFranc suisse oblige, Interlaken resteune destination relativement chère.Le prix des transports sur place re-présente un vrai budget: compterenviron 150 € par personne I ARentre Interlaken et le Jungfraujoch.

TROUVER UN TOITLa région compte 90 hôtels, pourune capacité de près de 9800 lits,dont une cinquantaine dhôtels et4300 lits à Interlaken. À cela s'ajou-tent près de 3 DOO appartements devacances et 13 hôtels de montagne.

ÉVOLUTION TOURISTIQUEInterlaken et sa région ont totalisé1,9 million de nuitées en 2011(+1,6% par rapport à 2010). LaSuisse est le premier marché avec266000 nuitées hôtelières, devant laGrande-Bretagne, l'Allemagne, leJapon et les États-Unis. La Franceest plus en retrait avec environ35 500 nuitées, en recul de 12 %.

C'EST NOUVEAUTGV Lyria a ouvert le 9 décembreune liaison quotidienne entre Pariset Interlaken, en prolongement dela ligne Paris-Berne.

QUESTION DE SAISONInterlaken est une destination ou-verte toute l'année mais la hautesaison bat son plein lors des va-cances de Noel et pour le Jour del'An, puis en été, de juin à septem-bre. La moyenne des températuresmaximales atteint 2°C en janvieret 23°C en juillet. Attention à biense couvrir pour l'excursion du

Jungfraujoch: à plus de 3400 md'altitude, les températures maxi-males s'échelonnent de - 1 1°Cen février à +2°C en juillet.

À QUEL PRIX ?À partir de 25 € l'aller simple Paris-Interlaken en TGV Lyria et environ120€ par chambre et par nuit enhôtel 3*. Didier Forray

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17


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4879157f53805608c2ee43149d0545de0554a38a31753f2VOYAGEURS4724535300508/MTH/AMR/2


AVENTURE • Après avoir bourlingué autour du monde, Vincent Terrisse est revenu s'installer dans le Cantal

Un nomade de retour en terrain connuGuide de haute montagneet fort d'une expérience ac-quise autour du globe, Vin-cent Terrisse veutaujourd'hui faire découvrir,à sa façon, le Cantal à tra-vers les activités de pleinenature.

Gilles Lallozgilles lolloz@centrefrance com

1 1 a fait le tour du mon-de Soixante pays surson passepoit ll a gravi

les plus hauts sommets,dc la Cordillère dcs Andesa l'Himalaya en passantpar le Kilimandjaro Desnoms qui toni rêver II agoûte aux plaisirs du ca-nvonisme sul l ' î le de laRéunion « Et puis j'ai sen-ti que t'était peut être lemoment de rentrer aupays. »

Son pays, le Cantal Qu'ilapprécie, encore plus apresavoir joue au globe-tiotterpendant plus de tren-te ans Aujourd'hui , à56 ans, Vincent Terrisses'est pose a Chaussenac.Dans la maison de songrand pere qu'il a rache-tée il y a dix-sept ans« Depuis, je venais tous lesmois de septembre pour laretaper » Maîs sa vie étaitailleurs. Lui, le premierguide de haute montagnedu Cantal

Le natii daurillac avait12 ans quand il a assiste àune conférence sur l'alpi-niste Rene Demaison « Çaa fait tilt » Un passagedans une ecole d'escaladedes Pyrénées plus tard et« j ai senti que ma voca-tion était la »

Les Arcs,le Kilimandjaro,la Réunion...et Chaussenac

A 17 ans, Vincent Terris-se quitte le Cantal pour lesAlpes Direction BourgSaint Maurice Ti ois ansplus tard, il devient le plusjeune aspirant guide deLrance A 23 ans, il est guide de haute montagneC'est l'époque de ses pre-miers grands defis Dans

TERRITOIRE. Pour Vincent Terrisse, « été comme hiver, les montagnes du Cantal ont de plusen plus la cote ». Avec « un regard différent » et « trente ans d'expérience à travers le monde ile guide de haute montagne veut partager sa passion pour ce territoire. PHOTO THIERRY MARSILH*C

les Andes, a l 'assaut des o m m e t s de plus de6 DOO mètres « Une pre-miere grosse expériencequi m'a montre que j avaisl'âme des voyages. » Alors,il va les multiplier Au fildes saisons L'été, e estI alpinisme, l'escaladedans les Alpes et les as-censions du Mont-Blanc.L'hiver, e est le ski horspiste dont il est un desspécialistes a la stationdes Arcs. Des metiers quisont des passions Et quilui offrent du temps pourbourlinguer dans le mon-de entier avec un amiphotographe, Bruno VanLoocke « Dans le desert,sul des montagnes, a bordd'un bateau .. » Avec, à la

cle, la parution d une cmquantaine de reportagesdans des magazines

Sur son road book, il y aun passage dans les an-nées 80 sur I île de la Reu-nion L ' end io i t va agircomme un aimant « le mesuis rendu compte du po

LIVRES

tentiel en terme de canyaning, d'escalade, d'alpi-nisme » hn 1986 avec lesinstitutions locales, il meten place la première for-mation d'accompagnateuren moyenne montagnesur l'île En 1989, il revientet ouvre ce qui fait partie

De la Réunion à l'AuvergneVincent Terrisse est l'auteur du guide qui fait référenceIle de la Réunion, les plus belles courses et randonnées,paru chez Glénat en 2008.Le Cantalien travaille actuellement, à la demande de cemême éditeur, sur un guide des plus belles randonnéesdans les montagnes d'Auvergne, dont la parution estprévue en 2014. Un an plus tard, c'est un autre ouvragesur les activités de pleine nature en Auvergne qui estcommande, toujours pour Glénat.

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17


OJD : 189588


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4879157f53805608c2ee43149d0545de0554a38a31753f2VOYAGEURS4724535300508/MTH/AMR/2


des plus grands sites decanyomng du monde « Çaa lance une dynamiquequi a pris ' »

Vincent Ternsse partici-pe a un premier film pourNicolas Hulot dans l'émis-sion de tele UshuaiaD'autres tournages, unedizaine, suivront Pt s'ilgarde alors une activiteprofessionnelle pendantsix mois dans les Alpes, lereste de l'année il est dansl'océan indien

« C'étaitpeut-êtrele moment derentrer au pays »

« Je continuais quandmême a faire quèlquesgrands voyages C'est aussia ce moment-la que je mesuis spécialise dans lesmontagnes africaines, auKenya, en Tanzanie, enOuganda » II emmenéainsi des gens au Ruenzori aux sources du NilMaîs il poursuit aussi sonrôle de formateur A laReunion et a Madagascar

Et puis il y a mexoiablement ces allers retoursdans le pays de Salerspour continuer les travauxdans la maison familiale« J'y ai retrouve les emo-t ions de mon enfanceDoucement a émergel'idée de revenir » Avecce sentiment « Plus jevoyageais et plus je trou-ais ma terre natale excep-tionnellement belle avecses grands espaces »

Avec sa compagne, il aeu envie de faire grandirson fils « sur une terre devaleur » En même temps,il a vu « une effervescenceen Auvergne » autour desactivites de pleine nature« Je ne voulais pas rater lecoche » Surtout qu uncoup de telephone d'An-toine Cayrol lui confirmequ'il y a du travail dans ceCantal qu'il envisage dcrejoindre

En juillet 2011, VincentTernsse franchit le pasC'était le moment de ren-trer au pays •

GUIDE

Terre de CantalLa famille de Vincent Ter-risse est aujourd'hui, com-me lui, cantalienne avecson garçon Teva (3 ans) etsa fille Mae, nee il y a unan a Aurillac.Reste a se faire connaîtreprofessionnellement,même quand on a uneexpérience hors norme,que l'on a travaille pourl'agence Terres d'aventu-re, que l'on a participé àl'organisation de raidsd'aventure a travers lemonde, que l'on a unvécu de formateur quiremplit un CV.« Je repars de zero Cen'est pas évident. AntoineCayrol et David Vigoureuxsont tres actifs J'arrive encomplement. Je ne vaisrien inventer. Maîs, jeveux participer a une sy-nergie, en respectant lesprofessionnels en place eten proposant quelquechose qui me ressemble,fait de proximite et de fi-délisation. »

Apres une phase de repé-rage, Vincent Ternsse veutnotamment se spécialiser,a travers sa structure Ter-re de Cantal, dans le ca-nyonisme et l'escaladel'été et dans le ski de ran-donnée l'hiver. Il va a larencontre des prestatairesde tourisme pour se faireconnaître et présenter sesactivites. « Les gens sontréceptifs. Et j'ai face àmoi cles personnes qui medisent "merci d'être reve-nu" Ça me va droit aucoeur Ça me montre quej'ai ma place, ici, dansmon Cantal. »

Contact Guide de hautemontagne diplome de I ecolenationale de ski et d alpinismede Chamonix Mont Blanc VincentTernsse a ouvert un site internetpour présenter ses activites dansle Cantal wwwguidecantalauvergne com

56 A RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE75008 PARIS - 01 53 43 60 68

MARS 13Parution irrégulière


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CHEZ BUFFALO BILL, DANS LE WYOMING,À UNE SOIXANTAINE DE KILOMÈTRESDU PARC DE YEIJjOWSTONE, UN DÉTOURPAR CODY El1 SON HÔTEL IRMA S'IMPOSE. PU,qu<unconfort cinq étoiles, cet établissement a le charme unique du lieu de légende. Construit en1902 par Buft'alo Bill lui-même, il aurait accueilli Calamity Jane et Annie Oaklev. On j dégustedes burgcrs dc buffle dans un saloon où le comptoir, offert par la reine Victoria, est une piècede musée. Les chambres, rétro à souhait, sont situées à deux pas du musée dédié au grandpersonnage, tout près du parc Stampede où, chaque soir du I" juin au ,'!0 septembre, ont lieu desspectacles dc rodéo célèbres dans tout le pajs. Après avoir admiré d'authentiques cow-boys quitiennent en selle quèlques secondes sur des taureaux ct des chevaux sauvages, les randonnées à.cheval dans le parc de Yellowstone \ous paraîtront un jeu d'enfant.




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EVASIONJ'ar Julia GaumcL

MONUMENT VALLEY ET DÉSERTDU COLORADO, SUR LA TRACEDES INDIENS NAVAJOSPour des sensations grandeur nature, riendc mieux que tailler la route en famille,sur les traees dcs Indiens ct des cov\-boys !Les ados n'oublieront pas de sitôt le galopà cheval dans Bryce Canyon, la descentedu fleuve Colorado en rafting, le survoldu Grand Canyon en hélico et la photo auJohn Ford Point, en hommage au cinéasteaméricain qui tourna ici sept westerns,avant d'explorer Antelope Canyon, lieuculte dc cc territoire na\ajo. Le road-movic file ensuite sur la piste des Apaehes,à travers un désert piqueté d'immensescactus, et s'achève à Los Angeles, surHollywood Boulevard.< l'a rl\ x (//lac lf», lf)jon A 'Hf nuit*,.u.'i('ic.myagcur>(t<iin<>n(fe.fr

LES PARCS WESTERN DU DESERTDE TABERNAS, EN ESPAGNEAu pied des crêtes spectaculaires de laSierra Nevada espagnole, bienvenue dansl'univers de Sergio Leone. Trois des quatorzepucblos où furent tournés les westernsspaghetti restent debout, identiques à undécor de cinéma. Le plus authentique ? FortBravo, ses villages indiens et mexicains,et la fameuse arche d'il était une fois dansl'Ouest. Devant Ic saloon, dcs cow-boysmiment une scène de duel, avant qu'unlonesomc cavalier fasse irruption sur soncheval. Le plus fun ? Oasys, un mini-Hollywood avec zoo danimaux du désert,jardin dc cactus et grande piscine. Clou dcla visite : les bagarres des sosies de ClintEastwood devant le bureau du shérif et lespectacle de french cancan du saloon.wœw.fbrl bnivo.ex elwicic.o(M.y.iparquclem(ilico.com




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SIKLAND, LE FAR EASTPRÈS DE PRAGUESaloon, banque, prison, boutiques : rienne manque à cette réplique d'un village del'Ouest americain crée par des amoureuxdu la culture western, à 180 km de Prague.Le «must» : louer son costume de cow-boyou de danseuse dc saloon pour la journée,et changer ses couronnes tchèques pourdes dollars. Vous voilà prêts à apprendre lessecrets de l'orpaillage avec les chercheursd'or, le maniement dc l'arc dans lecampement indien, et à saluer Billy the Kidou Butch Cassidy dans les rues dc la ville.Et pour explorer les belles forêts alentour,on se pose dans un tip! ou à l'hôtelColorado, réplique délicieusement kitsclid'une hacienda mexicaine. icic

COMME DAVY CROCKETTDANSLEVERDONPrès de Dignes, dans les Alpes de Haute-provence, ce vrai camp de base situé faceau cirque des montagnes (privatisable àpartir dc 4 personnes) apprend aux petitset aux grands à \ ivre comme les pionniers.Construire une cabane, fabriquer un arcet ses flèches, poser un collet et érigerun barrage, remonter les rivières ou lesdescendre en canvoning, débusquer lesmeilleurs coins de cueillette de baiessauvages, veiller sous la lune et les étoiles...Et, Ic soir venu, regagner sa tente (ct son v railit !) pour s'endormir en écoutant bruire lanature alentour. Des joies simples et \raies.Davfj Cnx/fc/t en Haute licone, à partir cle6 an*, icinc'.terdav.i om

HÔTELCHEYENNEÀ DISNEYLAND PARISUn fer à cheval sur la porte, des bottes decow-boy en guise de lampe, et la musiquecountry qu'on entend au dehors, car cestla fête au saloon. Plus qu'un hôtel, leChe>enne imite la ville de pionniers avecses rues et ses maisons de bois. Ce tripinto the West ravit les petits cavaliers, quipeuvent monter en selle dans Ic ranch,avant d'allei frissonner à Frontieiland, leparc d'animation western. Au programme,parcours du train de la mine et visite dela maison hantée, avant dc descendre lariv ière sur un authentique bateau à aube,comme sur le mythique Mississippi.




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DERNIERES NOUVEAUTESDES TOURS-OPÉRATEURS

Un nouveau festival parisienObjectif Aventure

Paris était en manque de festival de voyage Voilala capitale comblée avec ce premier festival dufilm d'aventure Objectif Aventure, organise parl'agence Terdav De quoi filer sous les glaces duGroenland, faire du cinema avec les Himbas enNamibie ou se perdre dans le massif du Makaya Madagascar le tout sans bouger ses fessesdu Centquatre a Paris Des conferences desdebats et 15 films en compétition du 19 au 21avril 2013 Avec A/R qui est partenaire fartes leplein d aventures1

www.festival-objectif-aventure.com

Sur les traces du Mokélé-MbembéMokélé-Mbembé expéditions

Envie d'aventures dans la forêt equatonale?Adhérez a Ngoko, une association qui proposedes expéditions taille XXL A pied, en pirogue ouen 4 x 4 vous partez a la recherche des élé-phants de forêt et des gorilles de plaine, dansles parcs nationaux de la Lobeke et de Nki auCameroun Et comme vraiment vous ne doutezde rien, qu'lndiana Jones n'est qu'un poltroncompare a votre personne, vous allez dénicherle Mokele-Mbembe, nom donne par les pygmeesBaka à un animal au long cou qui appartiendraita la famille des dinosaures et se cacherait dansquèlques fleuves inaccessibles Son existencereste encore a démontrer On compte sur vousmokelembembeexpeditions.blogspot.fr

LE SOIR (PRESSE DE BELGIQUE) 30/01/2013


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Différentes manièrede voyager

Voyage 'rando' oubliez la voiture et prenez plutôt le vélo,

le cheval ou tout simplement, vos pieds i

am. arre de la circulation du bruit et cle la^^ pollution, vous décidez de partir envacances «randonnée » à pied, en vélo ou àcheval ll est possible de démarrer de votredomicile maîs si vous n'avez que deux semaines devant vous d i f f ic i le de partir lom DansDecas tournez vous vers des agences spéciaUsêes qui organisent des séjours a I étrangerou vous pourrez pratiquer la marche lecyclisme ou I êquitation tous les Jours 'Pai tir a l'aventure en velo, c'est donc faisableCertains préparent leur propre itinéraire maîsil faut savoir que des organismes peuventvous faciliter la tâche C'est le cas du rèseauEuroVelo ne a l'initiative de la FederationEuropéenne des Cyclistes (ECF) en 199414 itinéraires sillonnent 70 DOO kilomètresde routes européennes po ar une aventureremplie de découvertes (un quinzième esta I etude) Trois da ces longues randonnéespassent en Belgique dont une longeant la côte

et deux traversant la Wallonie avec Namurcomme carrefour L'EuroVelo 3, ou la Routedes Pèlerins, relie Trondneirn en Norvège à StJacques de Compostelle en Galice et passe parCharleroi, Namur et Liège Quant à l'EuroVélo5 La Via Romea Francigena, elle relie Londresa Brmdisi (Italie) en faisant étape à Bruxelleset Namur pour se diriger ensuite vers leLuxembourg Évidemment, chacun fait le boutde chemin qu'il souhaite La France com-prend aussi plusieurs circuits dont le célèbreEuroVélo B (Atlantique - Mer Noire) qui possè-de un site internet dédicace ou l'on trouve pasmal de conseils (www euroveloB org)

La randannAa rn vaio: Om 7 rn 77 mn»

On peut notamment y lire qu « il y a une idéerépandue q j il faut tout de suite abandonnerla randonnée à vélo est une performanceréservée à des sportifs entraînés La randon

née a vélo est bien sur une êpreuve physique,maîs chacun peut l'accomplir selon ses capacitês et avec ses propres limites Dn peut lapratiquer de 7 a 77 ans comme dit la chansonA son rythme, à sa façon au camping, chezl'habitant ou a I hôtel »Le voyage à velo, c'est un peu une philosophiea géométrie variable II y a ceux qui partentseuls sur les routes pour vivre une expérienceintérieure forte Équipes souvent de tout lemateriel de camping pour être autonomes, ilsvoyagent au gré de leurs envies avec le sentiment d'être libres, ouverts aux rencontres et ala nature Ils suscitent la sympathie et racontent souvent des rencontres chaleureusesPour ceux qui partent en groupe s'ajoute leplaisir tie partager les paysages, les repas, lespauses culturelles les fous rires st les coupsde pompe En famille, c'est aussi l'occasion detransmettre un art de voyager a ses enfantsde les sortir du cadre famil ial quotidien assis

LE SOIR (PRESSE DE BELGIQUE) 30/01/2013


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sur une selle parents et enfants partagent lamême joie enfantine de vivre une aventureextraordinaire Nombreux sont les couples quipartent aussi sur les routes Le plaisir com-mence avec la preparation du périple et enchemin on se sent proche de l'autre devant lespaysages et dans l ' e f for t 1

Le voyage a pied hors des sentiersbattus

Cette complicité, vous pouvez la vivre avecd'autres types de randonnées par exempie en vous rendant en pelerinage a pied aSaint-Jacques de Compostelle Maîs il estaussi possible de partir aux quatre coms dumonde pour un sejour marche' Plusieurscompagnies proposent ce type de voyagesdont 'Terres d'aventure', qui dispose d'unequinzaine d'agences en Belgique France etSuisse « Par petits groupes, en famille ouen individuel, nous proposons plus de IOUdestinations dans le monde entier dont l'Afri-que l'Asie, l'Amérique l'Europe et même desterres polaires comme par exemple la SibérieIE Groenland ou l'Antarctique », expliqueCharles conseiller pour Terres d aventureQuatre niveaux de chaussures existent pourdéterminer la duree et le dénivelé des ran-données « une chaussure, ce sont les baladesdeux chaussures correspondent au niveau'engage', trois chaussures c'est un peu sportifet quatre chaussures c'est clairement sportifPar exemple une randonnée deux chaussuresdure 4 a 6 heures et le dénivelé ne dépassepas les 800 metres Une quatre chaussures

prend plus de B heures et le dénivelé atteintI 200 metres» détaille-t-ilPour ce tour operateur, deux destinations sontvraiment typiques le Cap Vert très riche ennature et randonnées, et I Oman grace a sespaysages varies sans tourisme de masseSur place, le logement se veut également endehors des sentiers battus Charles préciseque « cela peut se faire en gîte, en pensionchez l'habitant en chalet dans un petit hôtelsous tente ou dans un refuge de montageNous choisissons toujours une petite struc-ture pour decouvrir un maximum de la regionchoisie »

Voyage digne d'un western

Ce type de voyage est également réalisableà cheval de nombreuses agences se sontspécialisées dans le domaine equestre Parmicelles ci Cheval d'Aventure Fonde par laFrançaise Anne Mariage en 1972 lors d'uneexpédition en Colombie, son souhait est demêler ses trois passions l'aventure sur deschemins de traverse, le cheval et des rencon-tres authentiquesElle aussi propose des destinations partoutdans le monde (Etats Unis Equateur Tibet )et des circuits avec différents niveaux dedifficulté Dans les sejours organisés plu-sieurs types existent Randonnée itinéranteou autour d'un hebergement avec un vehiculed'intendance qui vous rejoint a chaque etapeLa vraie aventure des cavaliers randonneursune expédition équestre en autonomie com-plète avec animaux de bât Un voyage d'appro-

che de la grande faune, Un sejour decou-verte des traditions équestres d'un paysa travers une race, son berceau d élevage et ledressage Une immersion chez les éleveursparticipation aux transhumances travail dubetail et initiation ou perfectionnement auxdisciplines western et enfin Des randonnéesou activités equestres quotidiennes depuis unhebergement fixe Le logement varie éga-lement en fonction du circuit choisi tenteyourte (habitat traditionnel d'Asie centrale),refuge, auberge gîte chambre d'hôte chezl'habitant en hebergement de charme ouluxueux tout est possibleVoila un genre de voyage qui devrait plaireaux passionnes de chevaux maîs il y a encored'autres variantes du voyage a cheval

L'aventure a 6km/h

Le sejour en roulotte mobile est idéal pour lesfamilles avec enfants Tout comme certainescaravanes les roulottes sont équipées dedouches WC, table, lits, etc Tirée par des che-vaux elle vous emmènera a la découverte dela nature, de la faune et flore de la region choisie La ferme d'En Goût en France, propose cetype de sejour Elle précise que concernantvotre 'moteur' « aucune connaissance deschevaux n'est exigée ni nécessaire II suffi td etre deux adultes valides Votre compagnonde route un cheval de trait docile et puissant,connaît bien son metier de cheval d'attelageVous apprendrez vite a vous en occuper»Une fois rentré d'un de ces voyages, vous nevoudrez plus reprendre la voiture


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Eléments de recherche : VOYAGEURS DU MONDE : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUES ENENTIER DANS LES REVUES ***

À l'heure où il est devenu simple et rapide de réserver son

billet d'avion en ligne ou de prendre contact directement

par Internet avec des agences de voyages d'aventure

locales, y a-t-il encore des raisons pour continuer à acheter

son trek dans une agence française ? Nous nous sommes

penchés sur les secrets de fabrication et le processus de

vente des treks, afin de mieux cerner quelle était la valeur

ajoutée réelle des agences. Françaises ou non.

//TEXTE ET PHOTOS: ANTHONY NICOLAZZI//

Branle-bas de combat dans lesagences de voyages... Pas unesemaine qui passe sans que

fleurisse dans la presse professionnelleun article sur « la grande tendance du

moment » : la vente de voyages en direct.Autrement dit la suppression, en réser-vant en direct, via Internet, des « coûteuxet inutiles intermédiaires » tels que les

agences de voyages ou les tour-opéra-teurs, dont le seul rôle serait d'alourdirvotre facture. Jusqu'à présent, le secteurspécifique du voyage d'aventure était peuconcerné par ces nouveaux modes deconsommation. Mais depuis quèlquesmois, les choses évoluent, avec l'arrivéesur le marché d'agences de voyages d'ungenre nouveau, telles Trace directe,

Voyages-en-direct ou Evaneos, qui sepositionnent comme des plateformes demise en relation avec les agences locales.Même si le trek ne représente aujourd'huiqu'une part réduite de leur activité, etqu'elles se spécialisent avant tout sur le«voyage sur mesure », les opportunitésoffertes par ce nouveau système de ventecoïncident avec une volonté grandissantede la part des agences locales de voyaged'aventure, de développer leurs ventes vialeurs propres sites Web ou via cesagences dites de désintermédiation. D'oùune question qui se pose aux trekkeursque nous sommes : est-il pertinent de sepasser des agences de voyages d'aven-ture, pour acheter nos treks en directauprès des agences locales ?

UNE CLIENTÈLE QUI NE PASSE PLUS PARLESAGENCESC'est un constat établi par tous • depuisle développement des sites de réserva-

tion de billets d'avion et de nuits d'hôtel


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ACTU/ENQUETE

d un côte et des forums de discussiondédies au voyage [voyageforum guide duRoutard, e t c ) de lautre, la part desvoyageurs qui « se débrouillent tout seul »pour reserver leur voyage sans agence,est en augmentation Et ce y compris dansle domaine du voyage d aventure, mêmesi ce phénomène est moins marque quesur le voyage classique (entendez par lades voyages « simples », combinant parexemple avion + hôtel! Pour une popula-tion jeune et habituée a ces outils monterson propre lourdes Annapurna (a peu presaccessible depuis Katmandou ou Pokharaen transports en commun et largementpourvu en lodges tout le long du parcours)est un jeu d enfant Idem pour les circuits« en etoile », autour d un hebergement

CHEZ LES VOYAGISTES, COMME DU CÔTÉ DES PURE-PLAYERS, VENUS DE LA SPHÈRE INTERNET,CETTE « CLIENTÈLE QUI NE PASSE PLUS PAR LES AGENCES » SUSCITE BIEN DES CONVOITISES...

unique, sur les destinations proches(France, Europe) notamment Des que I onsort des zones « civilisées », et qu il fautsuperviser et coordonner I organisationd un trek avec les transports sur placeles hébergements les tentes et lesmatelas, le guide les porteurs lesanimaux de bât et leur fourrage toutdevient évidemment nettement plus com-plique Maîs tout a fait envisageable grâcenotamment au relais d agences localesChez les voyagistes, comme du côte despure players, venus de la sphère Internet,cette « clientele qui ne passe plus par lesagences » suscite bien des convoitisesNe nous trompons pas Compare autour isme plus c lassique le voyaged aventure est un marche marginal, et iln y a pas lieu, aujourd hui, de s attendrea des evolutions immédiates sur sacommercialisation Les choses sont unpeu différentes sur le voyage « surmesure », davantage en phase avec ceque recherchent aujourd hui les utili-sateurs de sites Internet de réservation,habitues a reserver eux-mêmes leursprestations Pour autant, la situation estlom d être figée et le reseau de distribu-tion des voyages d aventure comme lereste, est en tram, doucement maîssûrement, d évoluer

TRANSFERT DE COMPETENCESLouverture du voyage d aventure a unmarche plus vaste au début des annees2000 a incite les agences f rançaises aadapter leurs methodes de productionPlusieurs raisons expliquent cela lafaci l i tat ion des échanges initiée parInternet, une volonté ethique d effectuerun transfert de competences vers lesequipes locales (e est même un engage-ment inscrit dans le referentiel de la certi-fication « Tourisme responsable » AIR)ou encore, plus prosaïquement un intérêteconomique de la part des agences fran-çaises A I origine des premieres agen-ces de voyages d aventure, un « chef deproduit » (autrement dit la personnechargée de la conception des voyages)était généralement un vieux briscard quiavait use ses savates pendant trente anssur tous les sentiers de la planete, avantde venir faire le bonheur d une grandeagence pour sa grande connaissance duterrain Aujourd hui, même si toutes lesagences cent nuent a « produire » desvoyages, les plus complexes notamment,un chef de produit ne se déplace sur leterrain qu exceptionnellement pours assurer de la qualite du produit Sa tâchede « producteur » consiste essentielle-ment a concevoir les programmes et a

négocier les tarifs avec les agences locales(appelées « réceptifs » dans le jargon dumetier) Le « gros » de I organisation d unvoyage d aventure est en réalité réaliseaujourd hui par ces réceptifs recruter lestaff (guides, porteurs, sirdar eu smieretc I, fournir le materiel (tentes, matelascouvert, etc I et même concevoir ou imagmer des nouveaux circuits qu ellesproposeront a leurs clients Douées dunebonne connaissance du terrain, ayantbénéficie des actions de formation desagences « emettrices » elles sont tressouvent francophones, et parfois mêmedirigées ou co-dingees par des Francaisinstalles sur place depuis longtemps

LA FORCE DES AGENCESTRADITIONNELLESEn sous-traitant leur production auxagences réceptives, on ne peut s empê-cher de se demander si les agencesfrançaises n ont pas scie la branche surlaquelle elles étaient assises La vraiequestion que I on doit se poser pour jugerde I intérêt de passer par un voyagistefrancais est « comment se mesure la valeurajoutee d une agence outi une plateformede réceptifs dans le prix d un trek ? »estimait Jean-François Rial P - D G deVoyageurs du Monde (Terres d Aventure,Nomade, Grand Nord Grand Large et par


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ailleurs actionnaire de la holding Erta AleDeveloppement avec la famille Allibert)dans une chronique publiée en septembresur le site de nos confrères de TourmagEt force est de constater que les agencesfrançaises n ont jamais réellement commu-nique sur ce point Sans doute pour conti-nuer a laisser croire qu elles assuraientelles-mêmes I assemblage complexe desprestations, réalise en réalité par I agenceréceptive Pourtant e est a cette valeurajoutee que les agences françaises doiventaujourd hui leur succes et leur existence

LE PRIX, UN FAUX ARGUMENT?Face a cette « machine de guerre » lesplateformes de réceptifs jouent crânementleurchance Seules quèlques raresagences osent avancer I argumenttarifaire « Sans intermédiaires voyagere est moins cher «Argument contestable,puisqu au f inal intermédiaire il y a« Nous proposons ie même prix publicpour tout le monde » confie d ailleursNadia Dittoo, responsable d agence chezMad Cameleon un réceptif installe aMadagascar Le cas de Mad Cam est assez

Comment se construit votre trek ?Les trois formules en presence

LJ

théorique et qui sont en mesure de casserle marche Reste que leur fiabilité est elleaussi toute théorique Pour le me Heur,comme pour le pire

LA DÉBROUILLE, SANS LES EMBROUILLESLa vraie originalité apportée par desagences telles que Trace directe ouEvaneos, en revanche, réside dans lapromesse de « monter son voyage surmesure avec une agence locale » « Onpermet au client de se débrouiller toutseul, comme il souhaite le faire, maîs sansprendre de risques C est la débrouillesans les embrouilles ' » ironise OlivierCatrou P DG de Trace directe La premiereinterrogation qui vient a lespri t desvoyageurs lorsqu on évoque ce sujetdemeure en effet la conf iance qu ilspeuvent, ou non, accordera ces agenceslocales dont rien ne laisse augurer de lafiabilité et du sérieux Les sites de ventedirecte mettent donc en avant la « seleclion » de leurs agences partenaires, atravers des chartes ou des criteres stricts,tels que la connaissance du terrain, lafrancophonie, le professionnalisme, etcAinsi se positionnent-elles en « tiers deconfiance » vis-a-vis des réceptifs et

LA « VRAIE » VENTE DIRECTE CONSISTERAIT BIEN SUR A SUPPRIMER LES INTERMEDIAIRES,ET DONC, LEUR ÉVENTUELLE VALEUR AJOUTÉE, POUR ACHETER DIRECTEMENT AUPRÈS DES RÉCEPTIFS

Catalogues et brochures, agences physi-ques dans plusieurs grandes villes deFrance des correspondants qui repondentau telephone et qui gèrent vos dossiers,une assistance réelle 24h/24 en cas depépin a I autre bout du monde (cf encadre]En un mot, une relation de qualite entrelagence et le client, garante d un indicede confiance eleve - un quasi-miracle pourdes voyages dits « d aventure », par natureimprévisibles On pourra également évo-

quer les tarifs négocies que les agencesobtiennent sur les voyages accompagnes,

de la part des réceptifs Une négociationunique pour monter un circuit, sur lequelpartiront des dizaines voire des centainesde voyageurs leur permet d obtenir destarifs préférentiels sur lesquels les agen-

ces de vente directe aujourd nui mcapables de remplir des « groupes d individuelsregroupes » (GIR), ne peuvent pas lutter

significatif, puisque lagence est a la foisle réceptif de Huwans Clubaventured Evaneos membre du groupement TheAdventure Travel Network (voir plus loin)et qu elle vend par ailleurs en direct, viason propre site Web « Lorsque nousvendons un voyage par I intermédiaire d untour-operateur il est logique qu il établis-se une marge correspondant au travaileffectue sur ce dossier, reprend NadiaNous ne procédons pas différemment

lorsque nous vendons en direct La seuledifference est que le travail est réalise en

interne, maîs pour le client tout ceci esttransparent, le prix demeure le même aufinal «La question du prix, en réalité tent

surtout a I interlocuteur local On trouverades tarifs défiant toute concurrence surles forums de discussion ils proviennentgénéralement de guides locaux qui ontdéveloppe une agence locale toute

offrent certaines garanties paiementsecurise, remplacement gratuit desprestations etc Ma îs plus prosaïque-ment, au-delà du discours commercial etdes belles paroles, la meilleure garantieest celle qui n apparaît nulle part lesréceptifs sont les mêmes pour tout lemonde, agences françaises et plateformes Les réceptifs et leurs « nouveaux »interlocuteurs francais se connaissentdepuis bien longtemps, les plateformes de

réceptifs ayant « fait leur marche » auprèsdes personnels des voyagistes qu ellesconcurrencent aujourd hui Les acteurssont les mêmes Seul le modele econo-

mique change

QUELLES GARANTIES?Pour renforcer le sentiment de confiance,

gage indispensable a lacquisition d uneclientele ces nouveaux acteurs ont d ail-


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leurs souvent choisi d'adopter le statutd'agence de voyages, ce qui ouvre à leursclients [es garanties de la loi de 1992 [cf.encadré) On est alors client d'une agencefrançaise, comme c'était le cas aupara-vant lorsqu'on achetait son voyage chezClubaventure, Tirawa ou autre. En réservant par exemple chez Trace directe (parailleurs filiale d'Allibert), vous ne ferezque concevoir votre voyage avec le presta-taire local. La facture, elle, sera dresséepar Trace directe, vous garantissant enregard de la loi f rançaise. « C'est unevolonté de notre part, reprend OlivierCatrou, nous souhaitons apporter ['exper-tise des agences que nous sélectionnonspour aider nos clients à monter leurvoyage, tout en les garantissant du serviced'une agence française, pour le suivi deleur dossier, la relation client, le paiementsécurisé ou l'assistance en cas deproblème. » On retrouve ici un schémad'agence de voyages classique, si ce n'estque le voyage est cette fois-ci conçu « surmesure ». Trace directe n'évoque d'ail-leurs pas l'argument du prix dans laconception de ses voyages, maîs davan-tage ceux de lexpertise et du serviceSon concurrent direct, Evaneos, fait partiede ceux qui ont initié ce marché de la ventedirecte, il y a trois ans et demi. Fondé parune équipe provenant plutôt du Web quedu voyage d'aventure, cette « start-up » aelle aussi adopté le statut d'agence devoyage, même s'il n'apparaît pas claire-ment sur le site. « Nous nous position-nons comme plateforme de mise enrelation avec les agences locales, expliqueÉric La Bonnardière, son P -D G., maîs

nous garantissons pleinement le client,avec une licence d'agence de voyage, uneresponsabilité civile professionnelle etune garantie financière » Le reste n'aplus grand-chose a voir avec une agencetraditionnelle ; on se rapproche ici plutôtd'un autre modèle venu du Web,TnpAdvisor, un ténor du genre, qui a sus'imposer sur le marché de l'hôtellerieen ligne.

EN DIRECT, POUR DE VRAIMaîs les exemples cites ci-dessus ont cecien commun qu'ils font tous intervenir desagences de voyages ou des sociétés demise en relation entre le client et le récep-tif Autrement dit, des intermédiaires ! La« vraie » vente directe consisterait bienévidemment à supprimer également cesacteurs les anciens comme les nouveauxlet donc, par conséquent, leur éventuellevaleur ajoutée), pour acheter directementauprès des réceptifs. La première diff iculte sera évidemment de les trouver, deles choisir, dejauger leurconfiance, etc.Autrement dit, le service pour lequel lesplateformes citées plus haut sont aujour-d hui rémunérées Depuis quèlquesannees, une quinzaine d'agences récep-tives francophones installées un peupartout dans le monde, se sont réuniesen association autour de leurs valeurscommunes, afin de réfléchir ensemble àla politique à adopter sur leur commer-cialisation. Depuis le début de lannée2012, elles se sont décidées à « franchirle pas », en ouvrant le portail TheAdventure Travel Network, qui présenteles agences et leurs voyages. Une démarche

LES OBLIGATIONS DES AGENCESll n'est pas inutile de rappeler les obligations qui sont faites aux agences de voyages françaises,cadrées par la loi n°92 645 dite «loi de 1992». L'organisation ou la vente de voyages, nous ditla loi, est réservée aux « titulaires d'une licence d'agent de voyages », qui doivent en outrejustifier d'une « garantie financière incluant les frais de rapatriement éventuel » La loi imposeégalement aux agences de proposer des prestations de remplacement lorsque l'un des élementsdu contrat ne peut être exécuté, et de prendre en charge tout dépassement lie à une éventuelledifférence de prix liée a cette modification La garantie financiere vous assure contre unedéfaillance (liquidation judiciaire, depôt de bilan) de votre agence. Les sommes versées lors dela réservation d'un voyage étant généralement assez élevées, il est toujours bon de se savoirprotege le jour où votre correspondant (agence, compagnies aériennes) met la clé sous la porteet ne répond plus au téléphone « C'est exactement ce qui nous est arrive lorsque nous avonsréserve en direct auprès d'une agence tanzamenne Nous avons appris plus tard qu'elle avait faitfaillite » témoigne Claudine Infanti, une trekkeuse iséroise. Ce qui ne l'a pas empêché de réserverdans la foulée auprès d'une autre agence locale, qui lui a donné « entière satisfaction »

comparable à celle des réceptifs sud-

américains Terra Andina, répartis sur

toute la chaîne andme [Terra Andina Peru,

Bolivia, Chile, etc.) Regroupées au sem du

Terra Group, un collectif de quatorze

associés et d'une cinquantaine de colla-

borateurs qui animent dix bureaux en

Amérique latine, ces agences proposent

leurs services sur le site Terra Explora

[et même Terra Cordillera pour le voyage

d'aventure).

LE PIED DANS LA PORTESi l'expérience et la fiabilité de cesagences ne sont plus à prouver, puis-qu elles sont toutes agences réceptivesde grandes agences françaises depuisdes années, leur notoriété auprès dugrand public est encore embryonnaire.Compte tenu de la part prépondérante,et grandissante, des ventes par Internet,la force d'une agence en termes de distri-bution se mesure à sa capacité à capterses clients au meilleur coût. Et pour cesréseaux, tout reste à faire, en s'inspirantpeut-être de l'une des rares agenceslocales qui a réussi à mettre « le pied dans


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' LES AGENCES FRANÇAISES, ET PARFOIS MÊME LESAGENCES LOCALES, SE LIVRENTA UNEVE8ITABLE

GUERRE DE LIENS SPONSORISES SUR GOOGLE POUR

ATTIRER LE CHALAND. UNE ACTION MARKETING QUI

5'EXERCE AUSSI SUR FACEBOOK.

[a porte » sur le marché grand publicShanti Travel, fondée en 2005 par AlexandreLebeuan, un Français installe à NewDelhi. « Dès le départ, nous avons optépour cette logique cfe travailler en direct »,explique Alex. Spécialisée sur l'Inde, etnotamment sur les treks dans l'Himalayaindien, l'agence emploie 80 salariés, dont50 rien que pour la vente et la résa. Shantiest bien présente sur le marché français,où elle assure elle-même sa promotion(publ ici tés, campagnes d'affi l iationGoogle] et séduit une clientèle essentiel-lement individuelle (85 % de ses départs]maîs - chose rare - parvient également àregrouper suffisamment de clients pourproposer des treks accompagnés (10 %).Shanti Travel travaille par ailleurs avecEvaneos, tout en préservant sa relationdirecte avec le client. « Même s/ le faitd être commercialisé par un intermé-diaire nous oblige à le commissionner,cela reste intéressant pour nous car celapermet cfe faire grossir notre activité, cequi nous donne plus de poids face à nosfournisseurs, et donc au final améliore

notre qualité en termes de service client,just/f/e Alex Lebeuan C'est d autant plusintéressant que nous conservons pleine-ment le contact avec le client. Pour nous,Evaneos n'est pas un tour-opérateur, ilssont très pertinents quant au webmar-keting, et nous les considérons davan-tage comme un intermédiaire Webefficace pour toucher une clientele qui nepasse pas ou plus par les voyagistes »

CHANGEMENT DE MÉTIERLappantion des agences de vente endirect, tout comme la volonté des récep-tifs de développer le BtoC [business toconsumer, la relation en direct avec leclient] illustre une nouvelle phase dansle marché du voyage . après lexternali-sation de la production ces dix dernieresannées, c'est cette fois-ci le conseil et lavente qui deviennent I apanage du récep-tif. Avec, en ligne de mire, un recentragedes voyagistes français sur un nouveaumétier qu'ils maîtrisent déjà bien recru-ter le client. « Vendre en direct, pour lesréceptifs consistera également à dévelop-per des équipes de vendeurs bilingues etparfaitement formes » souligne AlainCapestan, directeur général délégué deVoyageurs du Monde, qui suit particuliè-rement ce dossier au sem de la société.

« Nous avons désormais une personne àplein temps rien que pour gerer lesdemandes qui nous parviennent d'Eva-neos, reprend Nadia Dittoo. Cela repré-sente quatre à cinq demandes de devispar jour, pour une trentaine de dossiersvoyages finalisés I an dernier, soit environ200 clients, »Maîs pour exister sur le marché de lavente directe, ces mêmes agences localesdevront également acquérir ce nouveaumétierde la distribution par Internet, quirend aujourd'hui leurs intermédiairesfrancais indispensables Pionnières duvoyage d'aventure, les Terres d'Aventure,Allibert, Huwans Clubaventure, Tirawa etautres possèdent encore une confortablelongueur d avance sur leur capacité aregrouper des voyageurs, et à faire partirdes voyages. Mieux ' Elles ont su s adap-ter à cette nouvelle donne qu est la venteen ligne Les onéreuses brochures n'ontplus le vent en poupe aujourd hui, seulesquèlques agences continuent de lesenvoyer systématiquement à leur fichierclient. Les autres le font sur demandespécifique. Le budget communication desagences françaises se porte désormaissur la vente en ligne et la visibilité de lamarque et de ses voyages sur la Toile

DE L'INTERET D'UNE AGENCELes trams qui arrivent à l'heure n'étant pasun sujet de discussion très passionnant,nous n'avons que rarement l'occasiond'évoquer les voyages « qui se passentbien ». Pas plus tard que le mois dernier,une greve a l'aéroport de Katmandouparalysait toutes les liaisons sur Lukla,principal aérodrome desservant leKhumbu et le trek de l'Everest. Nombreuxsont ceux qui sont restés quèlques jourssur le tarmac, à prier pour rejoindre lacapitale népalaise et leur volinternational Ce jour-là, nous avons eu lasatisfaction de voir notre operateurtouristique affréter un avion de NepalAirlines et deux hélicoptères pour venirnous récupérer et nous rapatrier surKatmandou Un surcoût de 140 a BDOdollars par personne pour l 'aqencefrançaise, qu'elle a payé sans hésiter uninstant et sans évidemment en répercuterles frais sur ses clients Inutile de vouspréciser que personne n'a songé à émettreune quelconque réclamation


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culièrement l'aspect interactif du site,notamment les avis voyageurs, claire-ment affiches. En interne, chaque avisreprésente une manière rapide et efficacede rectifier le tir auprès d'une agence.Maîs ces recommandations entre voyageurssont également, et avant tout, une vraieincitation à la vente et un très bon outilpour le référencement dans Google.C Q.F D. Si le commun des mortels assi-milera un site comme Evaneos à celuid une agence de voyage, un professionneldu webmarketmg y verra davantage une« machinée générerdes prospects quali-fiés » pour les agences locales. Autrementdit, pour une agence, c 'est un moyend'acquérir une clientèle, au même titre

donc tout à fait possible d'acheter sontrek en direct auprès d'une agence locale.En réalité, pour le client, cela ne changepas grand-chose. Reste que, avec I appa-rition des agences de vente directe, denouvelles habitudes pourraient s'instal-ler auprès de la clientèle. Si, sur le longcourrier, la capacite de regrouper lesvoyageurs et l'aspect « rassurant » desagences françaises risquent de retarderle processus, les perspectives d'évolutionsont plus prometteuses sur les marchésproches (France, Europe, Maroc, etc.]. Etnotamment sur le voyage en liberté, déjàbien ancré dans le paysage et qui touchela même clientèle que le « sur-mesure » •les individuels et les familles. « Nous avons

POUR EXISTER SUR LE MARCHÉ DE LÀ VENTE DIRECTE, LES AGENCES LOCALES DEVRONT ACQUÉRIRCE NOUVEAU MÉTIER DE LA DISTRIBUTION PAR INTERNET, QUI REND AUJOURD'HUI

LEURS INTERMÉDIAIRES FRANÇAIS INDISPENSABLES.

En pratique, il suffit de taper une requêtedu type « Trek Ladakh » ou « Voyage enfamille Réunion » dans un moteur derecherche — Google au hasard — pours'apercevoir que les agences se livrent àune véritable guerre sur les liens sponso-rises Plus récemment, des « communitymanagers » ont rejoint les équipes Webdes agences, pour animer les pagesFacebook, un investissement rentablepour communiquer a moindre fraisauprès de prospects cibles.

LES CLÉS DU E-COMMERCESans surprise, les « grosses agences »ont su parfaitement s'adapter au e-commerce, domaine dans lequel ellesrivalisent avec les « jeunes loups » de lanouvelle génération Au passage, onremarquera qu une agence comme ShantiTravel investit également largement surles liens sponsorisés, pour doper sadistribution « En vendant en directvia notre site Web, nous sommes une-voyagiste, confie Alex, chez Shanti.Aussi, nous avons six personnes chargéesde la communication, du développementWeb et du référencement «Même chosedu côté d'Evaneos, qui emploie sixdéveloppeurs sur son site Internet et surla conception d'outils avancés en termesde relation client. Evaneos soigne parti

que les campagnes de liens sponsorisésdans Google ou que la signature d'un parte-nariat avec un tour-opérateur français.

ET LAVENIR?Les réceptifs, de leur côté, maîtrisentdavantage le terrain, maîs du fait de leurtaille réduite et de leur manque de forma-tion sur les technologies Web, s'avèrentrarement capables de mettre en place lesoutils, les personnels et les budgetsnécessaires à un contrôle total de leurdistribution en direct Sur le papier, ilest

éfé assez surpris que les demandes quinous parviennent de la part d'Evaneos,reprend Nadia D/ttoo de Mad Cameleon,ne concernent pas uniquement les indivi-duels. Nous avons au final pas mal degroupes de six à huit personnes • desgroupes d'amis, des familles, etc » Lesagences françaises doivent leur réussiteau fait d avoir su séduire et fidéliser lemarché des baby-boomers L'avenirappartient sans doute à ceux qui sauronts'adapter aux envies de leurs enfants et deleurs petits-enfants. SEB

CONTACTSDe nombreuses structures existent, souvent généralistes. Nous avons privilégié dans ce dossiercelles qui étaient le plus susceptibles de répondre efficacement à une demande de voyage d'aventure.

//EVANEOSFondé il y a trois ans et demi par une équipevenue du monde du Web, Evaneos est unspécialiste du voyage sur mesure, et l'undes précurseurs de la mise en relationdirecte avec les réceptifs, www.evanos com//TRACE DIRECTEFiliale d'Allibert Trekking, désormaisintégrée à la holding ErtaAIeDeveloppement, qui chapeaute plusieursgrosses agences (Terres d'Aventure,Allibert, Nomade, etc ) lin specialiste duvoyage sur mesure, éventuellementd'aventure www.tracedirecte.com//SHANTI TRAVELRéceptif indien fondé en 2005 par un

Français, Shanti a intègre dès le départle principe de la vente en direct.Spécialise surle sous-continent indien,y compris de la zone himalayenne.www.shantitravel com//THE ADVENTURETRAVEL NETWORKGroupement associatif de réceptifsfrancophones souvent spécialisés dans levoyage d'aventure. Par ailleurs réceptifspour des agences d'aventure françaiseswww theatn org//TERRA GROUPGroupement des réceptifs Terra Andma,prestataires locaux pour plusieurs agencesd'aventure françaises. Dix bureaux enAmenque latine, www terra-explora.com

PaRutionS GRand noRd GRand laRGe

GEO VOYAGE13 RUE HENRI BARBUSSE92624 GENEVILLIERS - 01 73 05 45 45



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VOYAGEURS2598735300505/GDF/AHR/2

Eléments de recherche : GNGL ou Grand Nord Grand Large : agence de voyage, toutes citations *** DONNER LES DOSSIERS TOURISTIQUESEN ENTIER DANS LES REVUES ***

Groenland(Danemark)

Kraushavn,. Ue de KippakuTasiusaq (QaasuUpernai/iK'lied Ak

Oe Tromso(Norvege) a SandPoint (Alaska) vaI Islande un péripleau long cours de13 000 kilometres

PARLAROUTE

DU NORD-OUEST

En 2012, le «Best Explorer» fut le premier

voilier italien à franchir ce passage mythi-

que à travers L'ARCTIQUE. Carnet de bordPAR JEAN-YVES DURAND (TEXTE) ET STEFANO DE LUIGI/VI1 (PHOTOS)

'// ' / / / / / / / / / / / / / / x / / / / / / / / y / / / / / / / / / / / / / / //




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gués danois étudient les guillemots de Brunnich qui s'y sont établis. En hiver, ces oiseaux migrent vers des eaux libres de glace dans le nord de l'Atlantique et du Pacifique




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tefano de Luigi aencore du mal a ycroire «Cestunum-vers extrême pres-que irréel s'exclamele photographe ita-lien On sent qu'ici,l'homme a atteintses limites de sur

vie » Ici c'est le passage du NordOuest une serie de chenaux qui relientles oceans Atlantique et Pacifique enserpentant a travers les îles arctiquesdu Grand Nord canadien Du 30 juilletau 6 octobre 2012 le «Best Explorer»a ete le premier voilier italien a par-courir ce goulet d eau et de glaces de4 DOO kilometres de long Ne a Turin ily a soixante-dix ans son skipper, NanniAcquarone a mis ainsi deux mois etdemi pour rallier avec son équipagePond Inlet sur l'île canadienne de Baf-fin a Sand Point au sud de I Alaska

En 1497 son compatriote vénitienGiovanni Caboto (Jean Cabot) fut lepremier a tenter de trouver ce pas-sage mythique En vain Le verrou deglace ne fut force qu'entre 1903 et 1906par le Norvégien Roald Amundsen abord du sloop «Gjoa» Bien peu devoiliers ont réédite cet exploit Parmieux, le «Best Explorer» a bénéficie deconditions exceptionnelles Jusqu en2007 la passe ne se libérait difficile-ment de la banquise que lors du brefete arctique (juillet-août) Depuis lafonte des glaces due au rechauffe-ment climatique l'a rendu navigablesur presque toute sa longueur

Maîs avant de s y engager NanniAcquarone a dû traverser la baie deBaffin une mer dè glace qui séparele Groenland du Canada C est cetteetape périlleuse qu a suivie le pho-tographe Stefano de Luigi «ll n y avaitpas de route établie se souvient-ilNous devions louvoyer entre des ice-bergs a la dérive Le danger venait des

plus petits qui affleuraient a la surfacede la mer et que l'on voyait au derniermoment Heureusement ilfaisaitjour24 heures sur 24 » Autres embûchesles couches plus épaisses de banquisesur lesquelles le voilier venait parfoisbuter «Nous les guettions au sonar, etnous étions en contact permanent avecle Centre americain de surveillance desglaces Nous veillions aussi a ne pastomber a I eau, dont la températuren excédait pas 2 C Ceux qui montaientsur le pont étaient toujours attaches adeux câbles » Sans parler du vent (jus-qu a HO km/h) et des vagues de plu-sieurs metres D ou une disciplinequasi militaire «Dans cet espace re-

duit, chacun avait sa place et sa fonc-tion Maîs l'ambiance était toujoursjoyeuse Et puis nous ne manquionspas de pizzas de pastas et de chianti »Le voilier a ainsi mis deux semainespour atteindre Pond Inlet au CanadaLa, Stefano a ete frappe par les dif-férences entre les Inuits des deuxpays «Au Groenland leurs villagessont bien entretenus leur societe bienstructurée Ils se gèrent eux-mêmeset sont fiers de leur culture Au Ca-nada ils habitent au milieu des ordu-res vivent d assistance et sont ravages par I alcool et la drogue »

Le «Best Explorer» pourrait bienêtre l'un des derniers voiliers a fran-




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chir cette voie comme au temps desexplorateurs Les images satellitesmontrent que les glaces de l'océanArctique ont diminue de moitié depuis1979 La banquise devrait ainsi dis-paraître d'ici 2020, voire 2015 En eauxlibres toute l'année, le passage duNord-Ouest raccourci rail de 4 DOO ki-lometres le trajet maritime entre l'Eu-rope et l'Asie via le canal de Suez, etde plus de 6 DOO kilometres celui quiemprunte le canal de Panama Vien-dra, alors, l'ère des pétroliers et desporte-conteneurs Et ce voyage qui,jusqu'ici, était une aventure, ne seraplus que routine •

JEAN-YVES DURAND

Grâce a la fontedes glaces, le pas-sage du Nord-Ouest est désor-mais ouvert à laplaisance (ici,Nanni Acquarone ala barre du «BestExplorer») Maîsdans la baie de Baf-fin, la mer est dure,et le vent violent

W UAGUE DES CROISIÈRESVous souhaitez naviguer dans le passage du Nord-Ouest ?Découvrez les toutes premières traversées organisées.

La manne marchanden est pas la seule alorgner du côte de la legendaire voie En 2011 leministere du Développement economique et desTransports du Nunavut(le territoire muit du GrandNord canadien) a recenseseize voiliers ou yachtsde plaisance ayant effectue sa traversee complèteEt pour la premiere foiscette annee le «Soleal»un navire de croisiere fran-çais en fera de même

La Compagnie duPonant (www ponantcom) propose ainsi departir du Groenland pourrejoindre la Russie a bordde ce yacht cinq etoilesspécialement conçu pourla navigation arctique Soitvingt deux jours de meravec des conférenciers etdes naturalistes Le voyagecomprend plusieurs sor-ties en zodiac pour aller a

la rencontre des narvalset des ours polaires ainsique des escales dansdes villages de chasseursinuits On vous fourniraune parka adaptée auxtempératures extrêmesmaîs mieux vaut prévoirdes bottes chaudes etetanches si I on veut marcher sur la banquise Lex-pedition coûte 10 377 eurospour une cabine classiquevols inc us Un visa russeest exige pour débarqueraAnadyr sur la côteouest du détroit de BeringLa prochaine croisiere (du26 août au 16 septembre)est complète maîs I onpeut demander a êtremis sur liste d attenteOu reserver d ores et déjàpour celle de 2014 i

Le voyagiste GrandNord Grand Large,expert en navgationpolaire offre deux formules pour decouvrir

le passage Soit a borddel «AkademikLeffe»ancien navire de recher-che reconverti en bateaude plaisance grand stan-ding pour une croisierede treize jours le long desfjords de l'île dè Baffinet des falaises peupléesd oiseaux migrateursde Ille du Prince Leopold(a partir de 6 300 euros,vols inclus) Soit en compagnie du navigateur GillesElkaim dont le voilierI «Arktika» lèvera I ancreen Islande début juillet2013 pour atteindreI Alaska trois mois plustard Les amateurs d aven-ture (cinq personnes aumaximum) peuventrejoindre I équipage auxescales pour des duréesvariables Comptez entre210 et 480 euros par jourvols en sus Vous trou-verez la liste des escalessur www gngl com •

CLEMENT HUBERT

www.i-trekkings.net

Évaluation du siteCe site s'adresse aux trekkers. Il diffuse quelques articles concernant ce sport ainsi que desprésentations de produits (accessoires, randonnées organisées, etc.)

CibleSpécialisée

Dynamisme* : 5* pages nouvelles en moyenne sur une semaine


Date : 13/02/13

Festival Objectif Aventure : 19, 20, 21 avril 2013 !Les agences de voyage Terres d'Aventure et Grand Nord Grand Large s'associent pour lasession 2013 du Festival Objectif Aventure.

Le parrain de cette nouvelle édition, Nicolas Vanier, profitera de l'occasion pour donner auxspectateurs des envies d'aventure. Cette année, la programmation du Festival International du Film Polaire sera élargie et enrichiede séquences du monde entier pour donner naissance au festival Objectif Aventure. Chaquegenre de voyageur y trouvera donc son compte avec une programmation de 3 jours riche endécouvertes voyages et expéditions polaires. Au total, les 15 films en compétition seront projetés en présence de leurs réalisateurs,entrecoupés de conférences, rencontres et débats.

http://www.i-trekkings.net/news/index.php?val=2175_festival+objectif+aventure+19+20+21+avril+2013+



















AUJOURD'HUI EN FRANCE MAGAZINE25 AVENUE MICHELET93408 SAINT OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30



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VOYAGEURS8248425300509/XTO/AMR/1


week-end I itinéraire

Lappel de la LaponieNotre guide

Des paysages enneigés à pertede vue, une nature silencieuseet sauvage, le nord de la Finlandea gardé l'authenticité et la beautéinoubliable du grand nord.PAR NASSERAZAÏD ILLUSTRATIONS CHRISTOPHEMERLIN

Gareth Hutton estguide naturaliste.D'origine néo-zélandaise, il s'estinstalle en 201O enLaponie finlandaise,après un séjour dansla région. Il monteson agence en 2012afin de partagerson goût pourles traversées à skiset les randonnéesen raquettes.> www.adventurebydesign.fi

Chevauchant trois pays - la Finlande, la Suèdeet la Norvège-, le tèrritoire lapon cst recou-vert de forêts, de lacs gelés et de montagnesaux sommets arrondis. Avec ses paysagesféeriques, la région d'Enontekiô et de Muonio,

au nord de la Finlande, est idéale pour voyageren hiver. Enveloppée dans son manteau deneige, elle se découvre en traîneau. Au retour,après un passage au sauna, lamagie sepoursuitdans le ciel où naissent des aurores boréales. •

En raquettes dans la forêt. Départ à pied de l'hôtel Tundrea,à Kilpisjârvi, village de la commune d'Enontekiô. Direction lescollines surplombant la rivière Muonio, à une heure de marche.Accessibles uniquement en raquettes, ces espaces sont le refugede nombreuses espèces. Entre les bouleaux, on observe les tracesd'un oiseau - le galopède, nous dit notre guide, qui change deplumage en hiver pour se camoufler, à l'instar des lièvres arctiquesou des renards, ces derniers muant aussi pour mieux chasser.

> Office de tourisme de Kilpisjârvi (en anglais), www.enontekio.fl

Au cœur des trois royaumes. AIS km au norddu village de Kilpisjârvi, le Kolmen ValtakunnanRajapyykki (le cairn des trois royaumes en finnois),symbolise le point de rencontre des tèrritoireslapons de Finlande, de Suède et de Norvège.

Un dôme de béton a été érigéen 1926 dans le lac

Goldajârvi, à la placedu monumentconstruit en 1897par la Norvègeet la Russie quiadministraientalorsle grand-duché deFinlande. En hiver,il faut skier surles eaux gelées

pour l'atteindre...

Chasseur d'aurores boréales.Dominant le village de Kilpisjârvi,le sommet du Saana, la montagnesacrée du peuple indigène saami,est l'observatoire idéal pourguetter les aurores boréales.Dès 22 heures, lorsque le vent achassé les nuages pour laisserplace aux étoiles, le temps estpropice à l'apparition de cesvoiles de lumière colorés dansle ciel nocturne. Ce phénomènes'explique scientifiquement,mais les Saamis l'associent à unelégende: un renard, parcourant les monts de l'Arctique,ferait tourbillonner la neige avec sa queue, projetantdes étincelles qui embraseraient le ciel. Ainsi naîtrait,comme par magie, une aurore boréale!




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Des huskies dans leur élément. Dans le chenil d'Harriniva, toutprès de Muonio, les huskies jappent, impatients de sortir de

l'enclos. Raïkka, le musher (meneur de chiens), lève la mainpuis la baisse, signe de départ de la randonnée en traîneauxà chiens sur les sentiers immaculés du parc national dePallas-Yllâ'stunturi. A la tête de chaque attelage, un apprenti

musher (vous peut-être?) tout fier de diriger ce magnifiqueéquipage. Utilisésautrefois par les peuples nomades pourtraverser de vastes étendues enneigées, les traîneauxoffrent une expérience nordique unique en forêt.> Hôtel Harriniva, 200 euros par personne pour la

journée en traîneau avec les huskies. www.harriniva.fi

• •*

Initiation à la pêche blanche. Tommi pêchel'été, mais aussi l'hiver, lorsque les lacssont gelés. Une passion qu'il partageau bord du lac Pallasjârvi, près deMuonio, où il organise des partiesde « pêche blanche ». Pourespérer attraper du poisson,il faut d'abord perforer l'épaissecouche de glace et préparerle trou dans lequel il suffirade plonger la canne àpêche ou de tendre unfilet. Equipé d'une énormechignole, Tommi tournela manivelle pour atteindrel'eau et jeter l'hameçon.> Partie de péche sousla glace, 35 euros parpersonne, www.harriniva.fi




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Une Saami vêtue d'uncostumetraditionnel

des peuples indigèneslapons de Finlande.

Eleveurs de rennes. Dans le petit village de Torassieppi,à 15 km de Muonio, une ferme de rennes et un écomuséepermettent de comprendre l'importance de cet animaldans la culture des Saamis. Résistant au climat, pourvoyeurde viande, de fourrure, bête de somme et de transport,il a été indispensable à leur survie. Aujourd'hui, lestroupeaux paissent toujours dans les collines. Il est possibled'en apercevoir lors des promenades.> Torassieppi Reindeer Farm and Cottages, à 15 km de Muonio.

Sauna traditionnel. Au refuge de Vuontisjarvi.dansle parc de Pallas-Ounastunturi, le sauna se pratiqueà l'ancienne. Dans une cabane, des bûches brûlentdans le poêle durant des heures. Il faut jeter un peud'eau sur les braises pour que la chaleur s'intensifieet atteigne 100 °C. Souvent nus, les Finlandaispassent la fin de journée dans cette chaleuravant l'heure du plongeon dans un bassin creusédans la glace: l'avento. Leffet est étonnant.> Refuge dans la nature (sans eau courante ni électricité),avec sauna au feu de bois, dans le parc nationalde Pallas-Ounastunturi. www.harriniva.fi

LA LAPONIE PRATIQUE

S'INFORMER> Office de tourisme de Finlandewww.visitfinland.comwww.enontekio.fi

YALLER> Finnair Vol Paris-Kittiïa à partirde 259 €. www.finnair.com> Kittilâ- Kilpisjarvi Trois heuresde route en taxi en s'adressantà l'office de tourisme (à partirde 40 €), ou en voiture avec

chauffeur en passant par uneagence.> Grand Nord Grand LargeAgence spécialiséedans les régions polaires.www.gngl.com

OÙ SÉJOURNERÀ KILPISJARVI?>Kilpis laplane) HôtelA partir de 46 e la nuit parpersonne en chambre doublewww.laplandhotels.com

> Tundrea Appartementset chalets à partir de 70 €la nuit pour 2 personnes.Restaurant, de 13 à 30 € le plat.www.tundrea.com>Rajabaari Café-bar.www.rajabaari.fi

OÙSÉJOURNERÀMUONIO?> Harriniva Holiday CentreChambre d'hôtel à partir de 70 Cla nuit par personne.

Chalet pour 4 personnesavec sauna, 60 € par jouret par personne.www.harriniva.fi

> Torassieppi Reindeer Farm andCottages à partir de 70 €la chambre pour2 personnes.www.booking.com/hotel/fi/torassieppi.en.html

> Kammari RavintolaRestaurant, plats à partir de 15 €.www.ravintolakammari.fi



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AllibertBrochure papier.Site BtoC -"t trf*k K nq t^m

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