Ré à la Hune n° 123

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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré L ’annulation du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) par le tribunal administratif de Poitiers pose la première pierre de ce que l’on pouvait redouter : l’aménagement et l’urbanisme de l’île de Ré sont et seront désormais gérés par les juges et la jurisprudence nationale qui se forgera dans le cadre de la révision du PPRL. Car la Préfète Béatrice Abollivier a clairement fait part de son intention, après les jugements de Poitiers qui lui sont défa- vorables (12 de ses demandes d’annulation de permis de construire sur 14 déférés ont été rejetées), de faire appel à Bordeaux, et au-delà par devant le Conseil d’Etat, dont la jurisprudence fera seule foi à ses yeux. Déjà très éprouvés par le lourd combat mené contre l’Etat dans le cadre de la révision du PPRL dont ils sont loin de voir le bout, les Maires des communes du sud ayant encore un fort potentiel de résiduel constructible – Rivedoux, Sainte-Marie, le Bois – et ceux dont les projets de logements sociaux ou de zones d’activités sont condamnés par l’annulation du SCOT – La Flotte, Sainte-Marie, Saint-Clément, Les Portes – sont désormais très fragilisés et seront sans doute assez démunis pour résister aux pressions foncières. Loin de ces préoccupations des insulaires, les vacanciers ont de multiples occasions de se divertir, se cultiver, se relaxer, ou encore se dépenser sur une île qui leur propose moult évènements d’excellente qualité. Nous vous invitons à découvrir au fil de ces pages et sur realahune.fr tout ce que l’île de Ré peut vous offrir durant tout l’été ! 123 ÉDITION DU 22 JUILLET 2015 www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ Nathalie Vauchez Une île gérée par les juges… Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) ABONNEZ-VOUS à NOTRE NEWSLETTER EXCLU PROMO E.LECLERC SAINT-MARTIN DE RÉ VALABLE DU 22/07 AU 05/08 I PHONE 4 S 32 GO RECONDITIONNÉ 199 - 30 (offre différée de remboursement) garanti un an avec gestion de la déclaration en ligne BLANC OU NOIR

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

L’annulation du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) par le tribunal administratif de Poitiers pose la première pierre de ce que l’on pouvait redouter :

l’aménagement et l’urbanisme de l’île de Ré sont et seront désormais gérés par les juges et la jurisprudence nationale qui se forgera dans le cadre de la révision du PPRL. Car la Préfète Béatrice Abollivier a clairement fait part de son intention, après les jugements de Poitiers qui lui sont défa-vorables (12 de ses demandes d’annulation de permis de construire sur 14 déférés ont été rejetées), de faire appel

à Bordeaux, et au-delà par devant le Conseil d’Etat, dont la jurisprudence fera seule foi à ses yeux. Déjà très éprouvés par le lourd combat mené contre l’Etat dans le cadre de la révision du PPRL dont ils sont loin de voir le bout, les Maires des communes du sud ayant encore un fort potentiel de résiduel constructible – Rivedoux, Sainte-Marie, le Bois – et ceux dont les projets de logements sociaux ou de zones d’activités sont condamnés par l’annulation du SCOT – La Flotte, Sainte-Marie, Saint-Clément, Les Portes – sont désormais très fragilisés et seront sans doute assez démunis pour résister aux pressions foncières. Loin de ces préoccupations des insulaires, les vacanciers ont de multiples occasions de se divertir, se cultiver, se relaxer, ou encore se dépenser sur une île qui leur propose moult évènements d’excellente qualité. Nous vous invitons à découvrir au fil de ces pages et sur realahune.fr tout ce que l’île de Ré peut vous offrir durant tout l’été !

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Nathalie Vauchez

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Rosalie Ferrara, Marie Aguettant, Va l é r i e E r a r d - L a m b e r t , D R , s a u f m e n t i o n e x p r e s s e / D e s s i n : P h i l i p p e B a r u s s a u d / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Malgré les conclusions du rapporteur public qui s’était prononcé pour un rejet au fond le 25 juin dernier, lors de l’audience au tribunal Administratif de Poitiers, le Juge est allé contre celles-ci (ce qui est rarissime, à peine 5 % des cas) et a prononcé l’annulation du SCot de l’île de Ré, pour vices de forme.

le SCot de l’île de Ré annulé, l’urbanisme débridé ?A m é n A g e m e n t d u t e r r i t o i r e

En effet, le tribunal a retenu deux moyens d ’ a n n u l a t i o n ,

concernant la procédure d’enquête publique : il estime que les conclu-sions du Commissaire Enquêteur sont insuffi-samment motivées, et constate le boulever-sement de l’économie générale du SCOT après l’enquête publique du fait du passage au SCOT ante Grenelle.« Il résulte de ce qui précède que le change-ment de cadre juridique du SCOT qui ne procé-dait pas de l’enquête publique mais résultait de la propre initiative de la Communauté de Communes de l’île de Ré a remis en cause l’économie générale de ce schéma et ne pou-vait intervenir, par conséquent, sans être soumis à une nouvelle enquête publique ; que par suite, les requé-rants sont fondés à soutenir que la consultation du public a été faussée et que la délibération attaquée du 25 octobre 2012 est entachée pour motif d’illégalité ».

Le contenu du SCot n’est pas contesté par le juge

Toutefois, si le tribunal estime de ce fait qu’une nouvelle enquête publique doit être organisée, il ne sanctionne pour autant pas le SCOT sur le fond, confirmant au terme de ses considérants qu’ « aucun autre moyen n’est susceptible d’annuler ce SCOT », autrement dit il ne conteste rien du contenu du SCOT.

La nouvelle a fait l’effet d’une dou-che froide aux élus réunis en conseil communautaire jeudi 9 juillet. Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, qui venait juste d’avoir ses avocats en ligne, encore un peu sonné s’est bien gardé de faire le moindre commentaire sur ce jugement mais en a dressé à chaud les conséquences, « c’est l’arroseur arrosé en pire » car pour le coup les élus ne vont plus disposer d’aucun outil pour réguler l’urbanisme, ce que permettait le SCOT, même si les opposants à l’origine du recours estimaient ce SCOT insuffisamment prescriptif…

« Le SCOT est tombé aujourd’hui » a donc annoncé Lionel Quillet « et je me bornerai à vous en donner les

conséquences : nous ne repartons pas sur le Schéma directeur cadu-que depuis l’an 2000, nous tombons sous le droit de l’urbanisme général et prendrons en plein la loi ALUR en 2017. Nous n’avons plus d’outils, plus de limites, plus de résiduel constructi-ble (NDLR dans les 20 % de l’île de Ré urbanisable, les 80 % non urbanisa-bles étant eux définitivement figés).Les instructions d’urbanisme vont devoir se référer aux POS existants, tous en cours de modifications pour devenir des PLU. Tous les POS vont devoir être repris à zéro pour être modifiés non plus en fonction du SCOT mais de la loi ALUR, qui rap-pelons le prône la densification et l’urbanisation.En outre la révision en cours du SCOT, qui avait pour objectif de le rendre compatible avec le Grenelle 2 et avec la loi ALUR, tombe également et si nous décidons de lancer un nouveau SCOT nous serons sans doute dans un interSCOT partagé avec celui de la CDA de La Rochelle, les avocats doivent nous confirmer ce point.Il n’y a donc plus de numerus clausus pour l’hôtellerie et campings qui peuvent densifier s’ils le veulent, de nombreux projets publics, tombent à l’eau tels les projets de logements communautaires du Moulin Rouge à Saint-Clément, de Faugeroux à Sainte-Marie, de la Maladrerie à La Flotte, ainsi que les projets de zones d’activités aux Portes et à Sainte-Marie, l’ensemble de ces communes n’ont plus de zone NA à ouvrir ».Les élus communautaires ont demandé s’il ne serait pas opportun de faire appel de ce jugement, ce à quoi Lionel Quillet a répondu « oui on peut, mais cet appel ne serait de toute façon pas suspensif et on en

prend pour trois ans, durant lesquels le code de l’urbanisme va s’appliquer ».

L’instruction des documents d’urba-nisme se fera tou-jours à la CdC, mais ce sont désormais les maires qui vont prendre en direct la pression des promo-teurs et des particu-liers qui voudront densifier, créer des étages, tout va être possible ».

« C’est le pire qui pouvait arriver pour l’île de Ré. Certes pour les communes fortement impactées par le PPRL cela ne va pas changer grand-chose, quoique…

mais je me dis après tout si on lais-sait faire, c’est la loi du marché qui va reprendre le dessus. Nous avons passé trois ans sur l’élaboration du SCOT, plus de 100 réunions de concertation, sans compter le coût financier phénoménal des études. Donc la cohérence voudrait que nous laissions le pétitionnaire s’occuper de tout, puisque nous n’avons plus d’outils, cela sera pire que tout. Nous sommes plus ou moins proté-gés par nos POS jusqu’au 31 mars 2017, 2015-2017 va donc être une période charnière. En 2017 les POS tomberont avec la loi ALUR, au 1er janvier 2018 les permis de construire avec étages ne pourront être refu-sés. Ainsi sur les cinq communes du sud de l’île de Ré tout l’urbanisme se réouvre. Les communes de Rivedoux, Sainte-Marie et le Bois-Plage vont être particulièrement impactées ».

1 Communauté de Communes de l’Ile de Ré –5 février 2015

EXPÉRIMENTATION DE POINTS D’APPORT VOLONTAIRE POUR LES ORDURES MÉNAGÈRES

___________________________________________________________________________

L’activité touristique que connaît l’île de Ré génère des flux de déchets importants.

Pour maîtriser les coûts de collecte tout en assurant la salubrité publique, la

Communauté de Communes a choisi de mettre en place, dès 2006, un réseau de

conteneurs enterrés pour le verre et le papier, aussi appelés « points d’apport

volontaire ».

Afin d’apporter une solution aux usagers [locataires saisonniers, occupants de

résidences de tourisme n’ayant pas la possibilité d’évacuer leurs ordures ménagères

grâce au service de collecte en porte à porte, …] la Communauté de Communes a

installé en complément des points d’apport volontaire de verre et de papier, 4

conteneurs enterrés destinés à recevoir les ordures ménagères.

Ces points d’apport volontaire sont implantés sur les communes de :

- La Couarde-sur-Mer (Parking Thomazeau ),

- Le Bois-Plage-en-Ré (Raise Maritaise/Av. du Pas des Boeufs),

- Saint-Martin-de-Ré (parking Campani),

- Rivedoux-Plage (rue des Douves).

Dès lors, la Communauté de Communes compte sur le civisme de chacun, pour

faire en sorte que ces points ne deviennent pas des dépôts sauvages [passible

d’une amende prévue au code pénal allant de la 1ère à la 5ème classe].

Communiqué de Presse

CoLLeCte deS pneuS uSagéS

1 Communauté de Communes de l’Ile de Ré – 30 juin 2015

COLLECTE DES PNEUS USAGÉS

___________________________________________________________________________

Vous ne savez plus quoi faire de vos pneus usagés et vous souhaitez vous en débarrasser ?

Voici la solution !

La Communauté de Communes de l’Ile de Ré organise une collecte des pneus usagés sur la déchèterie d’Ars-en-Ré, le samedi 19 septembre 2015 de 14h à 16h.

Quels types de pneus déposer ?

- pneus de véhicules automobiles légers de particuliers, déjantés, provenant de véhicules de tourisme, camionnettes, 4x4 tous terrains, quad.

- pneus de véhicules 2 roues de particuliers, déjantés, provenant de motos, scooters, trials, cross, enduros.

Vous êtes intéressés ? Vous souhaitez vous inscrire ?

Ce service ponctuel, gratuit, est strictement réservé aux particuliers résidant sur l’Ile de Ré et doit préalablement se faire sur inscription.

Pour vous inscrire, vous pouvez : - Télécharger le bulletin sur le site de la Communauté de Communes de l'Ile de Ré : www.cdciledere.fr rubrique «formulaires et guides ».

- Récupérer un bulletin auprès de votre Mairie, de la Communauté de Communes ou directement en Déchèterie.

La DATE LIMITE D’INSCRIPTION est fixée au VENDREDI 4 SEPTEMBRE 2015. Pour tout renseignement : 05.46.09.01.21 / [email protected] Contact Presse : Adeline Florance – Responsable Communication – CdC Ile de Ré 05 46 66 56 61 - 06 30 78 04 51 – [email protected] Emma de Larocque –Chargée de Communication – 05 17 83 20 47 – [email protected]

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Léon Gendre, qui a fait partie des per-sonnes individuelles ayant attaqué le SCOT (il ne l’a pas fait en tant que Maire de La Flotte) et qui a appris la nouvelle en même temps que ses collègues Maires ce jeudi à 14h30 a essayé de minimiser : « il ne faut pas noircir le tableau, il y a certes des risques sur quelques communes mais les ZPPAUP et dans le cas de La Flotte mon plan masse vont nous protéger. Et il n’y a de toutes façons plus beaucoup d’enjeux. L’essentiel est de se remettre au travail ».« On se demande pourquoi le SCOT a été attaqué s’il n’y avait plus beau-coup d’enjeux » a rétorqué très cal-mement Lionel Quillet, « nous avions un outil essentiel que nous venons de perdre, quant aux ZPPAUP elles ne protègent rien avec la loi ALUR qui se profile, la Maladrerie tombe a priori à l’eau, nous allons tout analy-ser car nous vous donnons nos pre-mières réflexions à chaud sans avoir eu le temps de la réflexion. Ce qui est certain est que votre plan masse tombera en 2017 ».Au-delà de ces conséquences qui seraient – si elles s’avéraient exactes – très impactantes sur l’urbanisation de l’île de Ré, la question brûlait sur toutes les lèvres de savoir quelle éven-tuelle intervention politique avait pu ainsi conduire à une telle décision. Les élus se sont bien gardés de faire le moindre commentaire en public.Après le conseil communautaire Lionel Quillet a conclu devant les médias « ils nous ont jetés dans la loi ALUR, nous sommes dans la main des promoteurs qui vont se précipiter dans la densification. A la limite je suis soulagé, on revient à la loi du marché et je n’ai plus à gérer l’urba-nisme au niveau communautaire. Par contre les maires qui ont déjà à gérer le PPRL vont devoir assumer l’impact de l’urbanisme, soit une pression énorme, la gestion de l’urbanisme va totalement changer ».Passées les réactions à chaud, Lionel Quillet et Florence Durand, direc-trice générale de la CdC, entendent recueillir des informations précises de leurs avocats urbanistes, sur ces sujets extrêmement complexes.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

r é a C t i o n S

Le Cabinet Huglo Lepage & associés s’interroge sur

l’opportunité de faire appel

Le cabinet d’avocats des requérants, s’il est bien sûr satisfait de l’annu-lation du SCOT, relève que « pour autant le tribunal ne sanctionne pas le document sur le fond » et précise « il conviendra de s’interroger sur l’opportunité d’interjeter un appel partiel, sur les dispositions non retenues ».Le cabinet explique aux requérants que « pour ce faire nous disposons d’un délai courant jusqu’au 9 sep-tembre 2015 » et estime que « dans l’immédiat il serait sage d’attendre les réactions de la Communauté, qui

décidera peut-être d’interjeter elle-même du jugement ».Les requérants se sont rapprochés de Corinne Lepage et se sont réunis le 17 juillet pour nommer un comité de rédaction chargé de finaliser un texte commun qui sera diffusé aux médias…

« Le jugement est d’une logique implacable »

pour Léon gendre

Requérant à titre individuel, Léon Gendre s’attendait à cette issue et a été « époustouflé par le rapport des commissaires enquêteurs ».

« A chaque réunion lors de l’élabo-ration du SCOT le Préfet recadrait les élus. La CdC a travaillé sur un docu-ment d’orientations et d’objectifs (DOO), qui contenait des prescrip-tions, puis après l’enquête publique est repassé à Document d’orienta-tions générales (DOG) relevant du Grenelle 1. C’est pourquoi les deux délégués communautaires de La Flotte, Léon Gendre et Simon-Pierre Berthomès ont voté contre le SCOT lors de la délibération du 25 octobre 2012, qui a conduit à l’approbation du SCOT ».

« La Préfète qui s’interrogeait sur l’op-portunité d’attaquer le SCOT de l’île de Ré avait consulté l’administration centrale à Paris, qui lui a déconseillé un tel recours, qui pouvait fragiliser la position politique de l’Etat, aussi elle a laissé les associations et requérants individuels monter au front ».

« Toutefois en 2012 nous n’étions pas au courant des conséquences de Xynthia et du PPRL. Ainsi sur La Flotte c’est près de 20 % de la sur-face urbanisable que nous risquons de perdre ».

« Que veulent les élus ? Dès 1972 et mon opus « Mort d’une île » j’ai alerté sur les dangers d’une urbani-sation excessive. Si j’étais le Président Quillet je referais un SCOT. Il ne faut toutefois pas être aussi alarmiste, la loi ALUR a beaucoup évolué et per-met de déroger à certains aspects de la densification, la loi Littoral, le porter à connaissance de L’Etat, la let-tre de recadrage du Préfet apportent des latitudes.

Nous disposons de beaucoup d’élé-ments opposables, les POS, les

ZPPAUP, les plans masse. Là où je rejoins Lionel Quillet c’est sur la vul-nérabilité de trois communes : celles de Rivedoux, Sainte-Marie et Le Bois-Plage ».« Quelques personnes ont conseillé à Lionel Quillet de revenir au Grenelle 1, alors même que cela ne correspond pas à ses orientations et ses convictions, c’est le jeu politique de la gouvernance et du consensus. Je suis sur la même longueur d’ondes que Docteur Lionel, mais pas en phase avec Mister Quillet, qui n’aurait pas dû répondre à la pres-sion de certains élus ».

« annulation du SCot de ré : et maintenant ? »

Patrick Salez, requérant individuel, nous a communiqué ses réflexions que nous publions dans leur intégralité.« HierLe SCOT a été annulé pour des rai-sons de forme, le Tribunal ayant constaté de sérieuses insuffisances dans l’enquête publique. Mais cela ne signifie pas que le fond ait été considéré comme bon. La plupart des SCOT « tombent » en effet sur la forme et en particulier l’enquête publique car les juges ne transigent pas avec le respect de la participa-tion citoyenne ; ils rejettent alors le SCOT sans même s’intéresser à son contenu. Le motif principal du rejet reste la transformation après l’en-quête publique d’un SCOT post-Gre-nelle en un SCOT pré-Grenelle, moins exigeant vis-à-vis des prescriptions d’urbanisation : du point de vue de l’aménagement, c’est un problème de fond. Ce constat établi, gardons-nous aussi bien du triomphalisme que du catastrophisme. Examinons plutôt la situation actuelle et les possibilités qui s’offrent aux élus.aujourd’huiDépourvus de SCOT, nous ne som-mes pas, pour autant, dans un vide juridique. Le code de l’urbanisme s’applique, révisé par deux lois : ALUR (Accès au logement et à un urbanisme rénové) et LAAF (Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt). Et les POS (Plans d’occupation des sols) restent valables. La loi ALUR vise principalement la densification et la lutte contre l’étalement urbain dans les agglomérations mais elle n’a

rien de tragique pour notre territoire puisque :- elle maintient certains outils de

maîtrise de l’urbanisation proposés dans le SCOT : secteurs protégés, emprise au sol, terrains cultivés, espaces boisés classés, protection de l’architecture et du patrimoine (ex ZPPAUP devenues AVAP) ;

- elle introduit de nouveaux outils : surfaces non imperméabilisées à des fins de biodiversité, continuités écologiques.

La Communauté de Communes (CdC) dispose en parallèle de la compétence d’instruction des permis de construire depuis octobre 2014 et celle-ci s’ap-plique indépendamment du SCOT.L’ensemble de ces instruments nous permet donc d’échapper à l’urbanisa-tion tous azimuts que certains voient se profiler.demain Nos élus disposent principalement de trois options :- Reprendre le SCOT en l’adaptant au

Grenelle 2 et à la loi ALUR : pour ce faire, le SMVM (schéma de mise en valeur de la mer), le diagnostic agri-cole, l’évaluation environnementale et l’estimation de la capacité d’ac-cueil sont déjà disponibles ou le seront bientôt. Il faudra prescrire les outils de maîtrise de l’urbanisa-tion de la loi ALUR pour les dents creuses à l’intérieur des communes (résiduel constructible). Et prendre en compte le PPRN (plan de préven-tion des risques naturels), condi-tionnant la constructibilité et les activités économiques aux risques de submersion, ce qui nécessitera d’accélérer le travail conjoint avec les services de l’État.

- Élaborer un PLUi (Plan local d’urba-nisme intercommunal) : cela exige le transfert préalable de l’urbanisme à la CdC et une mutualisation entre communes, très en vogue ces der-niers temps.

- Renoncer à l’élaboration d’un document d’urbanisme par la CdC en laissant les communes souverai-nes pour transformer leurs POS en PLU. Les services de l’État vérifieront alors la cohérence globale des orien-tations et des prescriptions entre les dix communes ».

« Le sujet n’est pas tant le SCot que le pprL »,

pour dominique Chevillon

Le président de Ré Nature Envi-ronnement, association faisant par-tie des requérants contre le SCOT, botte quelque peu en touche : « Ce qui m’intéresse contrairement aux autres associations c’est le non bâti et le contrôle de légalité sur les espaces naturels sensibles est fait par Ré Nat. En tant qu’assureur, le vrai sujet pour moi est celui du PPRL, il en va de la sécurité des personnes et des biens. Et le PPRL sur un territoire comme l’île de Ré vide largement le SCOT de son contenu. Enfin, à mes yeux il faut accorder une très grande importance à la capacité d’accueil, non pas pour des raisons dogmatiques, mais pour que les populations aient les services auxquels elles ont droit ».

Pierre Bot, alors président des AIR, Corinne Lepage et Léon Gendre, présentant à la presse en 2012 les raisons de leur recours contre le SCOT.

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a c t u a l i t é

Il s’agit d’un grand chantier d’une haute technicité qui va s’inviter dans la vie quotidienne flottaise à

partir de septembre 2015 jusqu’au 15 juin 2016, date prévue pour la réou-verture du port à la navigation. Après avoir réussi tous ses examens de passage : commission des sites, étude de danger, déclaration d’in-térêt général, loi sur l’eau et Natura 2000, le projet global de protection du port de la Flotte et du village com-prend deux lots de travaux : lot n°1, la porte du port, lot n°2: les murets de protection.

La porte de fermeture du port

Cette porte coulissante métallique de « type brouette » avec un système de roulement sur le fond est trapézoïdale avec 14 m de largeur en partie haute et 12 m en partie basse. D’une hau-teur de 6,80 m, épaisse de 1 m 10 et d’un poids total de 45 tonnes, cette porte en acier est calculée pour un niveau de protection à la cote NGF de 4,95 m, sachant qu’ac-tuellement le port est à la cote 4,15 NGF. Manœuvrée par des moteurs hydrauliques, sécurisés par groupes électrogène autonomes en cas de panne du réseau électrique, la porte dispose aussi d’un système de ferme-ture de secours manuel par cabes-tan. La durée fermeture de la porte s’effectue entre 4 et 6 minutes. La porte sera mise en place en deux par-ties avec un palonnier spécialement conçu, puis soudée horizontalement en place entre les deux môles recons-truits et adaptés pour la recevoir.

La construction des murets anti-sub-mersion se fera en moellons de pierre sur le môle nord du port pour une section de 50 m, puis en béton avec parement en pierre (côté terre) et couronnement en pierre, au bord de la mer jusqu’à l’Arnéraud, sur une section de 460 m de longueur. Ce dispositif complète la protection du village et l’ensemble a été étudié pour s’intégrer architec-turalement sans défigurer le port et les bords de mer.

une logistique lourde

Un chantier de cette importance, remarquablement présenté par Didier Henry (Conseil départemen-tal) et Sébastien Poyot (DDTM) avec le concours d’intervenants qualifiés, crée inévitablement des gênes, bou-leversant la vie du port et autour du port pendant des mois. Ils ont répondu à toutes les questions et le maire Léon Gendre est parfaitement conscient de la gêne du chantier. « Je veux tout faire pour que les entrepri-ses travaillent vite dans les meilleures conditions. Déjà la technique utilisée pour la mise en place des batardeaux, indispensables pour travailler à sec, a changé pour une technique plus économe en matériaux, qui évitera la noria de camions qui eût été néces-saire à leur réalisation ». Une grande grue surplombera le port et sa flèche

balaiera les extrémités des deux môles pour des manœuvres qui s’annoncent spectaculaires. Tant qu’aux mobil home de chantiers nécessaires aux techniciens et ouvriers, ils seront ins-tallés au nord-ouest du port, derrière le musée du Platin et seront implan-tés pour permettre une circulation publique. La circulation des camions et engins de chantiers a fait l’objet d’une étude de circuit, les matériaux devant arriver par la rue de la mer, et des protections seront installées sur les zones pavées empruntées par les engins. Pendant toute la durée des travaux le port sera fermé et une hauteur d’eau de 2 mètres sera maintenue pour permettre aux propriétaires qui le souhaitent de laisser leurs bateaux. Pêcheurs et plaisanciers sont invités à chercher un autre hébergement pen-dant les travaux.

une procédure pour la fermeture de la porte

A partir de son poste de comman-dement la porte ne sera manœuvrée qu’en cas d’alerte, sur ordre préfecto-ral, selon le niveau de risque évalué.

C’est la Communauté de Communes qui s’en char-gerait sur place, mais le maire souhaite disposer d’une délégation pour manœuvrer.

Des mouvements de porte sont prévus régulièrement pour la maintenance géné-rale et le dévasage du che-

min de roulement. A noter que la porte dispose d’un système de chasse hydraulique intégrée.

Ce chantier sera très attractif et specta-culaire pour les amateurs de génie civil et d’ouvrages portuaires. Des points d’observation sont prévus et nul doute que sur certaines séquences du chan-tier, il y aura des spectateurs sur la plage horaire active de 6 à 22 heures.

Ces grands travaux inscrits dans le cadre du PAPI Ile de Ré ont un coût de 5 millions d’euros, financés par l’Etat (40 %), la Région (20 %), le Département (20 %) et la Communauté de Communes de l’île de Ré (20 %). Le prix à payer pour un dispositif unique dont on espère paradoxalement ne pas avoir à se servir. Mais responsabilité de la pro-tection des populations oblige.

Gabriel Sénac de Meilhan, bâtisseur du port de la Flotte en 1768, n’imaginait certainement pas qu’un jour il faudrait procéder à de grands travaux comme ceux qui s’engagent, pour faire face à une éventuelle, mais pas impro-bable surcote de Xynthia + 20 cm de l’océan !

Michel Lardeux

Ainsi pour ce qui concerne la conservation, l’entretien et la réparation des écluses, son

objet central, l’Adépir fera dans l’été le tour des écluses afin de rencontrer tous les codétenteurs et leur parler des projets. « Que peut-on convenir ensemble pour être très opération-nel et organiser notre solidarité dans les cas de brèches et détériorations importantes ? » sera débattu avec tous, explique Dominique Chevillon, nouveau président, « car on l’a vu pour la Paillarde a Sainte-Marie et la Moufette à Saint-Clément quand il y a du grabuge, on a besoin de tout le monde et aussi de moyens logistiques ».Sur la conservation et la transmission des savoirs faire pour bâtir et réparer

les gros dégâts, l’Adépir a besoin de faire l’inventaire des bâtisseurs qui détiennent les savoirs. En effet avec le vieillissement des anciens le grand danger est de voir disparaître les savoirs avec les hommes ....Côté animation et information autour des visites d’écluses, des connaissan-ces de l’estran, ou encore des ateliers pour les enfants, un programme très fourni a été concocté pour tout l’été avec les deux animatrices expéri-mentées que sont Nadine Berland et Marion Brillet.La vocation de l’Adépir qui fêtera ses 20 ans en 2016 est de poursuivre la mission de conservation des écluses pour que dans 20 ans il y ait encore des écluses à poissons dans l’île. Le statut de Dominique Chevillon et

d’autres Rétais de conseillers au Parc Naturel Marin peut y aider.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Port de la Flotte : en cas de tempête ou de surcote, fermez la porte !

l’Adépir toujours aussi dynamique cet été

la présentation technique préalable au lancement des travaux de la porte de mise en sécurité du port et du village de la Flotte réunissait, le 7 juillet, autour du maire, léon Gendre, techniciens, maître d’œuvre, entreprises intervenantes, usagers du port, commerçants et habitants, concernés par l’organisation et le déroulement des travaux.

l’Adépir qui a changé de président et de conseil d’administration au printemps dernier entend poursuivre ses actions durant l’été.

P r o g r A m m e d ’ A c t i o n s e t d e P r é v e n t i o n d e s i n o n d A t i o n s

e c l u s e s à P o i s s o n s

Modèle numérique du port de la Flotte. Source bulletin municipal La Flotte.

Marion Brillet et Nadine Berland s’intéressent aux écluses depuis plusieurs années et

pilotent les animations tout l’été .

le nouveau bureau est composé du président : Dominique Chevillon, du secrétaire général : Alain Belloc, du secrétaire adjoint : Renaud Pernet, du trésorier Michel Gallot, et de trois vice- présidents en charge des travaux, Lilian Nadaud, représentant les codétenteurs en charge de la forma-tion, Simon Relet, représentant les codétenteurs, Jacky Caillaud.

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 2 j u i l l e t 2 0 1 5 | n ° 1 2 3 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

5

Un rappel sur les objectifs du Parc a été fait par Pierre Leca, Directeur des Aires Marines Protégées : il a

décrit son historique, les enjeux et la com-position du Conseil avec sa spécificité, l’innovation de la structuration des trois comités géographiques locaux (Vendée/baie de l’Aiguillon, Charente- Maritime/mer des pertuis, Gironde/estuaire de la Gironde).

des comités géographiques locaux pour plus de réactivité

et de proximité

Au plus près du terrain, ceux-ci devraient permettre de trouver et décider des solutions locales sans rassembler sys-tématiquement l’ensemble du Conseil de gestion, puisqu’ils fonctionneront par délégation de ce dernier. S’agissant d’une nouveauté organique et juridi-que ces comités ne seront mis en place qu’après la promulgation de la loi Biodiversité, seule la loi pouvant insti-tuer cette novation.Enfin il a été reprécisé que les Parcs Naturels Marins sont encadrés par les Aires Marines Protégées, organisme de « tutelle » dépendant directe-ment du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. Après l’élec-tion du président ce 11 juillet, le Conseil procédera en septembre à l’élection d’un bureau et élaborera le règlement

intérieur du Parc, avant de démarrer les travaux qui mèneront à la rédaction du Plan de Gestion du Parc.Les membres ont ensuite procédé à l’élection du président du Conseil de gestion. Les candidats de droite de Charente-Maritime n’ayant pas été capables de s’entendre ont laissé, à la surprise générale, la présidence s’échap-per vers un candidat girondin de gauche, Philippe Plisson. En effet, cinq candidats étaient en lice, quatre de Charente Maritime : Jean-Louis Léonard, Didier Quentin, Jean-Pierre Tallieu et Lionel Quillet, et le cinquième de Gironde, Philippe Plisson, président du Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l’Estuaire de la Gironde.L’élection d’un charentais maritime était « écrite » tant le nombre des conseillers charentais (la plus grande partie du Parc) est important, ce d’autant plus que les quatre candidats charentais (Républicains, UDI ou divers droite) allaient certainement mettre en place une double logique géographique et politique.Les élections ont toutefois bousculé cette prévision. Ce fut la surprise totale avec un premier tour favorable à Philippe Plisson, Jean-Louis Léonard arrivant en seconde position, confirmé par un second tour sans appel en faveur

de Philippe Plisson (27 voix), malgré le désistement de deux candidats malheu-reux du premier tour sur trois en faveur de Jean-Louis Léonard (20 voix), et trois bulletins blancs. Lionel Quillet a appelé à voter Jean-Louis Léonard, ce geste politi-que fort relevant d’une solidarité dépar-tementale est à relever compte tenu de l’inimitié entre les deux hommes.Le Président a annoncé qu’il allait tra-vailler cet été avec les services des Aires Marines Protégées pour réunir le Conseil de Gestion dès septembre.

Ségolène royale sera très attentive à la mise en place du pnm

Annonçant l’arrivée du directeur et de son équipe – « entre 20 à 40 personnes à terme » - dès cet été à Marennes, la ministre a souligné les enjeux du plus grand Parc Marin qu’elle a contribué à créer. L’essentiel lien mer/terre a été réaffirmé notamment du fait du Marais Poitevin, des estuaires et des zones humides qui participent aux spécificités et à l’immense richesse de la zone du Parc créé. Sur les moyens accordés au Parc, Ségolène Royal a précisé qu’elle y travaillait et qu’elle suivrait tout parti-culièrement sa mise en place du fait de son attachement à la région.Sa prise de position a priori défavorable à l’extraction de granulats dans le cadre du projet de concession minière dans

l’estuaire de la Gironde a dû satisfaire les élus royannais, très hostiles à ce projet, ainsi que la Préfète de Charente-Maritime dont il se disait il y a déjà plusieurs mois qu’elle ferait tout pour accélérer la mise en place du PNM afin de pouvoir bloquer ce projet.La composition « équilibrée » du Conseil de Gestion participera à une efficacité dont Ségolène Royal ne doute pas compte tenu des réels enjeux écologi-ques et économiques.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

la présidence du PnM échappe aux élus de Charente-Maritime !C’est au Forum des Pertuis, à la Rochelle, que le nouveau PnM a été installé, en trois temps, samedi 11 juillet 2015, en présence de 59 conseillers sur 70 et de la ministre, Ségolène Royal.

P A r c n A t u r e l m A r i n d e l ’ e s t u A i r e d e l A g i r o n d e e t d e s P e r t u i s c h A r e n t A i s

BON À TIRER À PARAÎTRE DANS : RÉ À LA HUNE N° 110, parution le 8 octobre 2014

à retourner par Fax 05 46 00 09 55 ou par E-mail : [email protected] Merci de valider ce BAT, dans les 48 HEURES après réception, par retour de mail.

Passé ce délai, le BAT sera considéré comme OK = BON POUR IMPRESSION. À nous retourner dans les délais, et signé avec vos éventuelles corrections rédigées de façon parfaitement lisible.

1) Tout BAT doit être contrôlé attentivement (en particulier les numéros de téléphone et de fax) et corrigé très lisiblement2) Tout BAT non retourné dans les délais mentionnés ci-dessus sera considéré comme accepté.3) L’éditeur décline toute responsabilié quant aux erreurs ou omissions découlant du non-respect des paragraphes 1 & 24) Les couleurs et la netteté varient en fonction de l’impression et du support papier.

DATE SIGNATURE & CACHET

Rhéa Marketing - 19 avenue de Philippsburg - BP 43 - 17410 Saint-Martin de Ré - Tél. 05 46 00 09 19

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A C T U A L I T É

L

GI

Pl

! Propos recueillis

par Nathalie Vauchez

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Ces dernières années, les équipements électriques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs électromagnétiques viennent s’ajou-ter à toutes les autres pollutions environne-mentales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-ré-veils, TV, satellites, etc., font que les champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environne-ment quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

Il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :• Les basses fréquences électromagnétiques

émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, antennes relais, télé-phones portables et boîtiers wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endo-crines, ce qui a pour consé-quence d’effondrer notre système immunitaire.

Il est donc indispensable de se protéger.

Où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. A la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audio-visuel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?Minimisez votre exposition aux ondes élec-tromagnétiques !Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type

radio-réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone por-table allumé dans le lit, ni à proximité d’un

boîtier wifi dans la zone de sommeil.• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préfé-rez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un

réseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupa-ravant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagné-tiques, vous y aideront. (Concept créé par le géobiologue Jean-Jacques Bréluzeau, de l’Institut Santé de l’Habitat.)

INSTITUT SANTÉ DE L’HABITAT - TERRES SENS 4 rue des Caillotières Village Artisanal La Croix Michaud – LA FLOTTETél. 05 46 01 01 01 Retrouvez-nous sur notre nouvelle boutique en ligne : terres-sens.com

Protections wifi – portable – disjoncteur

Six Rétais au Parc Naturel Marinoutre lionel Quillet, représentant le Conseil départemental, cinq autres Rétais participent au PnM ; les quatre conseillers titulaires associatifs: Gérard Frigaux (Ré nature environnement), Pierre le Gall (nature environnement 17), dominique Chevillon (lPo), annick danis (aPnR, pêche de loisir), et le conseiller suppléant pour Ré nature environnement, Gregory Ziebacz. tous les intérêts économiques sont évidemment aussi représentés avec la conchyliculture en force, ainsi que la pêche professionnelle, les agriculteurs, le nautisme, etc…

Gérard Frigaux, Pierre Le Gall, Dominique Chevillon et Annick Danis.

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 2 j u i l l e t 2 0 1 5 | n ° 1 2 3 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

450 coureurs pour la 5è édition !

la Coved lance l’opération « Mission Recyclage » sur toutes les plages de l’île

le record de l’épreuve est tombé !

F o u l é e s r é ’ t h A i s e s

r e c y c l A g e d e s d é c h e t s

1 5 k m d e s A i n t - m A r t i n d e r é

organisées par le Hand ball club rétais (HbCR), avec le soutien du Crédit Mutuel et de ARC environnement, les Foulées Ré’thaises chères à ludovic Glaziou et à toute son équipe, s’annoncent très disputées le 2 août au bois-Plage.

En charge de la collecte et du traitement des déchets du territoire, la Coved poursuit sa campagne de sensibi-lisation et invite les enfants aux travers de jeux à comprendre les enjeux du tri et adopter les bons gestes.

la 31ème édition de la plus vieille course pédestre rétaise s’est courue par une météo idéale, devant un public chauffé avant le départ par la zumba endiablée des danseuses de Danse Ré-Jazz.

une belle épreuve Cette course pédestre emprunte les rues du village, traverse des zones boisées, les vignes, suit les pistes cyclables ensoleillées de l’île de Ré et propose des épreuves ouvertes à toute la famille. Les petits poussins et benjamins partiront à 16 heures pour un 2 km endiablé. Ils ne se font pas de cadeaux et ont l’assurance des grands. Voir leur joie à l’arrivée et sur le podium vaut le déplacement !Les minimes-cadets suivront à 16 h 45 pour une belle empoignade sur un parcours de 5 km.Et la course reine des 10 km, 2 tours d’un beau circuit de 5 km, partira à 18 heures avec plus de 450 coureurs

seniors sur la ligne de départ. Les cou-reurs seniors amateurs qui veulent s’économiser pourront rester sur 5 km. Ce circuit est plat, très rapide et le record de 31 minutes et 46 secondes risque de tomber à l’arrivée jugée sur la place du marché. Le chrono-métrage par puce électronique est assuré par la société spécialisée Top Chrono.

un succès populaire Ludovic et ses complices peuvent compter sur un public très nombreux pour encourager les coureurs dans les rues du village, dans une vérita-ble ambiance de corrida. Un beau lot sera tiré au sort pour deux cou-reurs (homme et femme) et le pal-marès sera proclamé après chaque

épreuve, suivi de la remise des trophées par les per-sonnalités et les sponsors présents. Une organisation bien rôdée, avec plus de cent bénévo-les, sécurité civile et ani-mation pour un des grands m o m e n t s sportifs de la saison estivale à vivre en direct dans le village du Bois-Plage au bord du circuit pour encourager les

coureurs ! Qui succédera à Sébastien Godart et à Iris Nadeau ?

Michel Lardeux

On le sait, les enfants sont les meilleurs prescripteurs…Organisée en partenariat avec

la Communauté de Communes, l’opé-ration prévoit de sillonner les plages de chaque village à la rencontre des vacanciers et résidents. Inaugurées

jeudi 16 juillet sur la plage de Rivedoux en présence de Patrice Raffarin, les animations proposées ont remporté un franc succès malgré une météo capricieuse. Encadrés par deux ani-mateurs et un régisseur, les enfants ont participé à des activités ludiques et pédagogiques sur le thème du recyclage des déchets. Sous les ten-tes dressées pour l’occasion, ils ont pu réaliser des fresques et exprimer leur créativité sur le thème du respect de la nature. Ces dernières (très réus-sies) seront d’ailleurs conservées pour des évènements futurs, assure Michel Chancelier (Responsable du dévelop-pement chez Coved). Tout à côté, cer-tains ont préféré s’essayer au « Basket tri » : les enfants piochent une balle

représentant un type de déchets et la lancent dans la bonne poubelle. Quant à l’« éco-quizz », il permet, même aux plus grands, de prendre conscience de nos lacunes en matière de recyclage (depuis quand le recy-clage du verre existe t-il ? Combien de temps faut il au plastique pour se décomposer ?...). Venus bien souvent en famille, la cinquantaine d’enfants qui on défilé tout au long de la jour-née a pu prendre conscience, dans une ambiance conviviale, de l’impor-tance du tri. Pas de perdants sous les tentes, tous les participants sont repartis avec un T-shirt « je suis un as du recyclage » un carnet, ou un sac ! Mission réussie.

Marie-Victoire Vergnaud

Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, et Léon Gendre, maire de La Flotte, libéraient ensemble à

18 heures précises les 457 coureurs venus de toutes les régions françai-ses et de l’étranger, pour inscrire leur nom au palmarès de cette course qui se déroule dans un cadre apprécié de tous les coureurs. Avec le concours des bénévoles du Ré Badminton, des Archers et du Sporting Club rétais, des policiers et services techniques muni-cipaux de La Flotte et Saint-Martin, des pompiers, de la Croix rouge, du Docteur Legoupil, de Top chrono, et des sponsors, Sport Event 17 a réussi une belle organisation.

La course du recordDès le départ, le Kényan Chege David Kamwendé creusait l’écart. Après le tour de l’ilôt, au premier passsage avenue Victor Bouthillier, le peloton

était déjà très étiré. Les favoris essayaient de suivre le rythme imposé par le Kényan qu’ils ne reverront plus. A peine essoufflé à l’arrivée, Chege David Kamwendé explosait en 46 minutes et 16 secondes le record de l’épreuve détenu par Patrick Ménar depuis 2009. Jean-Marie Deguitre en 49 minutes et 22 secondes et Siegfried Proux en 50 minutes et 11 secondes complétaient le

podium scratch masculin. Loïc Turbé (vétéran 2) arrivait 1er Rétais en 53 minutes et 2 secondes. Côté dames, Catherine Boulet de Perpignan

s’imposait dans le temps remarquable de 59 minutes et 2 secondes devant Hélène Billon-Robart et Claudine Noiraud.Un succès sportif et populaire que Patrice Déchelette soulignait lors de la remise des nombreux trophées et prix. La coupe du Lions club fût remise par Christian Bourgne au doyen de l’épreuve vétéran 5, Jean Pénicaud, 81 ans, qui a couru toutes les éditions et réalisait les 15 km en 1 heure et 42 minutes. Un réel exploit apprécié par Daniel Lagarde, créateur de l’épreuve avec Jacky Reberri et Michel Olliveaux, il y a 31 ans. Déjà !

Michel Lardeux

« Les Foulées Ré’Thaises » sont très courues par tous !

Patrice Raffarin et Michel Chancelier devant l’une des fresques des enfants.

Le départ de la 31ème édition.

MiSSioN ReCyCLAGe De 11h à 17h : Rivedoux : lundi 3 août, Sainte-Marie : mardi 4 août, le Bois-Plage : mercredi 5 août, la couarde (plage du Peu Ragot) : jeudi 6 août, ars (sur le parking du port) : jeudi 23 juillet et vendredi 7 août, Saint-clément : vendredi 24 juillet et lundi 10 août, les Portes (plage de la base nautique) : lundi 27 juillet et mardi 11 août, loix : mardi 28 juillet et vendredi 14 août, Saint-Martin (la Cible) : mercredi 29 juillet et jeudi 13 août, la Flotte (sur le Port) : jeudi 30 juillet et mercredi 12 août.

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a c t u a l i t é

7

les sauveteurs en mer en appellent au soutien de tous !s n s m î l e d e r é

Présidée depuis dix années par Jean-luc Dupeux, la SnSM de l’île de Ré organise ce 25 juillet la journée « tous ensemble » au profit des sauveteurs en mer, tous bénévoles, et qui ont besoin de dons pour continuer à assurer leurs missions et notamment sauver des vies en mer, de jour comme de nuit.

Sur l’aire de carénage du port de Saint-Martin de Ré, la SNSM présentera à partir de 18 heu-

res ses équipes et ses moyens de sauvetage, elle ouvrira sa boutique « vêtements », le tout en présence de l’ensemble des onze associations membres de l’URCAN présidée par Jean-Claude Périn, représentant 400 adhérents, qui soutiennent la collecte de dons, à la fois par des courriers « solidaires » destinés à sensibiliser les pratiquants d’acti-vités maritimes et nautiques et en organisant pour le compte de la SNSM la journée. Une paëlla royale géante sera ensuite servie vers 20 heures aux 250 personnes qui se seront inscrites à ce repas, dont les bénéfices seront reversés par l’UR-CAN à la SNSM.

moins de 400 dons par an pour plusieurs milliers

d’usagers de la mer

Les clubs et associations nautiques entendent rassembler la commu-nauté nautique, sachant que la SNSM île de Ré - qui à l’instar de toutes les SNSM locales ne reçoit aucune subvention de l’Etat – col-lecte moins de 400 dons par an, alors que l’île de Ré compte plus de 3000 plaisanciers, auxquels il convient de rajouter les professionnels de la pêche, surfeurs, kite-surfeurs et véliplanchistes, pêcheurs à pied… tous susceptibles un jour ou l’autre d’être secourus par la SNSM.

La SNSM de l’île de Ré compte 28 bénévoles, dont 11 navigants, qui

prennent sur leur temps person-nel pour sauver des vies et des embarcations, grâce à leurs trois bateaux dont une vedette acquise il y a cinq ans pour 80 000 €, grâce à une subvention exceptionnelle de 25000 € versée par la Communauté de Communes. Une station SNSM ne peut prétendre au financement départemental (1/4), régional (1/4) et de la SNSM nationale (elle-même recevant quelques fonds d’Etat et de grands groupes donateurs) pour un tel investissement que si elle apporte elle-même 1/4 du financement.

Courage, entraide, humanisme sont les

maître-mots de la SnSmEn 2014, les bénévoles de la SNSM île de Ré ont ainsi effectué 32 sauvetages, en lien avec le CROSS d’Etel qui « écoute » tout ce qu’il se passe sur la mer et contacte l’une des 286 antennes SNSM de la côte littorale en fonction des zones de secours, chacune décidant si elle est capable ou non d’intervenir. Le SDIS intervient dans le cas contraire. La Charente-Maritime compte six stations SNSM, celle de l’île de Ré – basée Plage du Peu Ragot à La Couarde – intervenant essentielle-ment dans les eaux comprises entre le Phare des Baleines, le Pont et la Vendée, tandis que les interventions au large de la côte sud qui concer-nent le plus souvent des kite-sur-feurs et véliplanchistes se font soit en zodiac depuis les plages par la SNSM rétaise, soit le plus souvent

par la SNSM de La Rochelle, en mesure d’arriver plus rapidement sur les lieux.

Chaque SNSM locale doit se débrouiller toute seule - et cela devient compliqué - pour trouver les financements nécessaires à son fonctionnement, la solidarité entre SNSM locales intervenant in fine en cas d’urgence. Ainsi, la SNSM de l’île de Ré évalue à 15 000 € son budget annuel de fonctionne-ment, affecté tant à la formation des bénévoles, qu’à l’entretien de la vedette, du 4x4 ainsi que des équipements de secours en mer. Elle ne peut légalement facturer

ses interventions que s’il y a remor-quage d’une embarcation. Elle a aussi besoin de bénévoles.

Il est urgent que tous se mobili-sent, sachant que cette générosité est « reconnue d’utilité publique » et ouvre droit à réduction fiscale. Ainsi, à titre d’exemples, un don de 30 € ne vous coûtera que 10,20 €, un don de 60 € que 20,40 € et un don de 150 € que 51 €…

Nathalie Vauchez

Vous pouvez envoyer votre don à la SnSm île de ré - plage du peu ragot - 17670 La Couarde sur mer.

Jean-Claude Périn (URCAN) et Jean-Luc Dupeux (SNSM), main dans la main pour sensibiliser les plaisanciers et solliciter leurs dons, à bord de la vedette de la SNSM.

la qualité des eaux littorales en questionc o n s e i l e c o n o m i q u e , s o c i A l e t e n v i r o n n e m e n t A l r é g i o n A l P o i t o u - c h A r e n t e s

« Depuis plusieurs années, la qualité des eaux littorales de la région pose question. nombre d’acteurs du littoral parlent même de dégradation de la qualité des eaux. Ceci est corroboré par la rétrogradation de « qualité A » en « qualité b » sur la façade littorale. Cette dégradation pourrait être une des causes de la mortalité anormalement élevée des huîtres, des moules, des pétoncles, des coquilles Saint-Jacques, et plus récemment de l’apparition d’algues vertes.

Informé de cette situation qui peut compromettre l’ave-nir, et l’existence de certaines

filières économiques dépendant directement de la qualité des eaux (ostréiculture, mytiliculture, pêche, mais aussi le tourisme), le Conseil Economique, Social et Environnemental Régional (CESER) Poitou-Charentes a créé un groupe de travail animé par le Président de la Chambre d’agriculture de Charente-Maritime, Luc Servant, et par un naturaliste de Poitou-Charentes Nature, Dominique Chevillon. Il est constitué de mem-bres du CESER représentants de structures directement concer-nées par le sujet, en particulier :

Chambre Régionale d’Agriculture, Section Régionale Conchylicole, Poitou-Charentes Nature, et de nombreux représentants de la société civile.

Aujourd’hui les causes de cette dégradation supposée des eaux lit-torales sont mal connues du grand public ; elles sont probablement multi-factorielles : d’une part des facteurs climatiques ; d’autre part des pollutions et nuisances liées à l’activité humaine, telles que sédi-ments des ports, effluents indus-triels et médicamenteux, pesticides, débordements de stations d’épura-tion, pollutions particulaires.

Le groupe de travail du CESER sou-haite mener une étude exhaustive sur les natures et causes des pollu-tions et nuisances altérant les eaux littorales. Le CESER se propose éga-lement de rechercher les moyens d’y remédier. A l’éclairage de cette étude, le CESER envisagera ensuite les préconisations qui lui semble-ront pertinentes.

A cet effet, un certain nombre d’acteurs seront consultés : des « Experts » : IFREMER, ONEMA, CNRS, universitaires spécialisés… ; des « Professionnels » : associa-tions, pêcheurs, conchyliculteurs ; des décideurs publics : Etat, élus locaux (maires de communes du

littoral) ; d’autres « témoins » : stations d’épuration, entrepri-ses, associations de protection de l’environnement…

Le CESER a commencé ses auditions début juin. Le rapport du CESER prévu fin 2015 ambitionne de pré-senter une liste exhaustive avec une tentative de hiérarchisation des dif-férentes causes d’altération de la qualité des eaux. Enfin, le CESER proposera des améliorations dans le suivi de cet état des eaux, tant dans ses aspects bactériologiques, biologiques, chimiques que parti-culaires ».

Michel Hortolan, Président du CESER Poitou-Charentes

Page 8: Ré à la Hune n° 123

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N a u t i S M e

8

Pour répondre à la demande des heureux propriétaires attachés à leurs bateaux, l’ « Atlantic

Refit Center » de La Rochelle offre un plateau technique et des com-pétences incomparables avec une organisation efficace.

mais qu’est-ce que le « refit » ?

Ce mot anglais du vocabulaire du nautisme se traduit par réparation, rééquipement, réaménagement, hors maintenance courante. Il s’agit là de gros travaux de remise en état ou de modernisation d’un bateau, qui redonne une seconde vie à un bateau de plaisance, un super yacht, de toutes tailles. Des prestations « Refit Plaisance » ou « Refit Super Yacht » que beaucoup de propriétaires de bateaux appré-cient de trouver à La Rochelle.

un plateau technique rochelais animé par une association

loi de 1901

La Rochelle, un des plus grands ports européens de plaisance, regroupe en France le plus grand nombre d’entreprises du nautisme, avec des infrastructures performan-tes, les compétences nécessaires

et recherchées pour répondre aux exigences de la clientèle. Fédérer et mettre en synergie toutes ces compétences, avec l’ambition de développer à La Rochelle et dans ses environs, un pôle Refit de dimension internationale, est l’objectif réalisé par une association loi de 1901 créée en 2007 par les professionnels du nautisme. Il regroupe aujourd’hui vingt sociétés.

Comment fonctionne le pôle refit ?

En prenant contact avec la chargée de développement du pôle Refit, un propriétaire de bateau qui veut reva-loriser son bateau de plaisance ou son super yacht, sera pris en charge, orienté et conseillé pour gérer et réaliser ses travaux selon un plan-ning respecté, à des prix aborda-bles. Bureau d’études, chantiers de construction et réparation navale, chaudronnerie, plasturgie, voilerie, gréement, accastillage, peintre, enduiseur, motoriste, électronique embarquée, ébénisterie et aména-gements... une équipe réunissant près de 330 experts garantit une réalisation de projets sur mesure. Les travaux seront accompagnés

et suivis pour le client, régulièrement informé de l’avance-ment de la répara-tion, de la rénovation ou de la transforma-tion de son bateau, jusqu’à sa livraison.

une réussite croissante

« La Rochelle est une alternative très crédi-ble face aux chantiers méditerranéens, nor-diques, et plus glo-balement européens. Nous sommes l’escale technique de référence sur la Côte Atlantique française » explique Manon de Mascureau, chargée de développe-ment de l’association « pôle Refit ». « Nous disposons d’un port en eau profonde et nous pouvons accueillir des bateaux de 100 m de long. En six ans, plus de 40 projets de refit sur mesure ont été réalisés, dont 18 de plus de 25 mètres ».Avec plus de 11 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel (refit et hors refit), le pôle Refit génère 330 emplois directs, dont 170 dédiés

au refit à temps plein, et dyna-mise un réseau d’une dizaine de sous-traitants. Le savoir-faire et les compétences des entreprises locales qui travaillent dans un esprit d’ex-cellence autour d’infrastructures performantes et adaptées, font de La Rochelle une escale technique internationale, renommée et attrac-tive du Refit. Une réussite qui s’inscrit naturelle-ment dans la tradition maritime et historique de la ville.

Michel Lardeux

Lors de cette belle journée tous ont pu se retrouver et

parler nautisme.

une entreprise familiale et réputée

C ’est en octobre 1973 que Vincent Motte, régatier émé-rite, rejoint le chantier naval de l’île de Ré dirigé par Bertrand et Martine Danglade. « J’ai eu un vrai plaisir à les accueillir à mon tour pour cet anniver-saire, même si notre collaboration avec les chantiers Rhéa Marine nous conduit à nous rencontrer très régulièrement. 40 ans déjà dans le nautisme ! »Une expérience que Vincent trans-met à son fils Florentin, jeune et compétent manager qui développe l’activité de Motte Marine, créée en 1995 à Rivedoux.« En 20 ans, nous avons livré 1800 bateaux et nous comptons 2500

clients ». Une référence qui traduit bien le sérieux de l’entreprise et le respect des clients, dont une cen-taine est venue fêter l’anniversaire et profiter des promotions exception-nelles sur l’électronique, le matériel de sécurité, et les offres limitées très avantageuses pour les bateaux en « version anniversaire ».Avec douze salariés à l’année,

Motte Marine assure de nombreux services liés au motonautisme et à la voile, vente de bateaux neufs et d’occasion, entretien, mécanique, hivernage, location, manutention, dépan-nage après-vente avec véhicules équipés, assu-rance et financement des projets...

de la voile à la toile !

Concessionnaire Jeanneau, Rhéa Marine, Wauquiez et distributeur du chan-tier rochelais qui monte RM Yachts, Motte Marine est présent sur le Net

avec un site très ergonomique. « Les clients font une pré-décou-verte des bateaux sur internet pour affiner leur projet avant de venir nous rencontrer », expliquent Vincent et Florentin Motte. « Nous participons au Grand Pavois pour présenter les nouveaux modèles à nos clients et aux évènements comme la Fishing Cup Rhéa, très

courue des plaisanciers de Rhéa Marine. Nous devons nous adapter, car si le début d’année était bon, le printemps fut décevant. Avec la météo exceptionnelle de ce début d’été, la reprise d’activité est forte. Sur les onze bateaux mis en avant « version anniversaire », quatre sont vendus et d’autres en cours de tran-saction. Nous sommes prudents car le contexte reste instable, mais nous avons la chance d’avoir des bateaux leader comme le Cap Camarat de Jeanneau qui tire les ventes ! »

La taverne est ouverte

Réunis sur le parc à bateaux, autour d’un cocktail anniversaire très sym-pathique, les clients ont évoqué leurs aventures maritimes et leurs futures croisières. Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, entouré de ses adjoints, a partagé ce moment au sein d’une entreprise dynamique de la zone artisanale du fond des marais, appréciant l’installation réussie et la fidélité au village de Rivedoux-Plage de la belle entre-prise familiale Motte Marine.

Michel Lardeux

Après des années de navigation, malgré la maintenance courante, un bateau de plaisance ou un super yacht ont besoin de retrouver un second souffle, d’intégrer les nouveautés technologiques pour se moderniser.

vincent Motte, son fils Florentin et toute l’équipe de Motte Marine ont convié leur fidèle clientèle, leurs amis, les élus, à fêter avec eux les 20 ans de l’entreprise et les nouvelles installations de leur chantier naval et shipchandler dans la zone artisanale du fond des marais à Rivedoux-Plage.

Refit en cours d’un yacht par Atlantic Refit Center.

La journée anniversaire.

le « Pôle Refit » de la Rochelle donne un nouveau souffle aux bateaux !

Motte Marine : 20 bougies sur un beau bateau d’anniversaire !

« A T L A N T I C R e F I T C e N T e R »

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N a u t i S M e

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Capitainerie, bureau du Port, bonjour !c h r o n i q u e s

7h30 chaque matin, encore un peu dans le coton : contem-pler la vie sur le port d’Ars

déjà en activité est une bonne option entre le réveil et le café. Les matinaux déballent au marché, ils ont plus la pêche. Assister au spectacle depuis son banc en face près du bureau du port. Il y a un cycliste qui arrive toujours dans votre dos en longeant le chenal ; il rejoint la scène. Il observe. Beaucoup. Le port. On perd sa sil-houette dans la forêt des mâts ; à force de voir le spectacle, on trouve son vélo tout rouillé ici et là. Posté contre la croix en pierre de l’autre côté. Le jeu, c’est trouver Charlie. Derrière ses lunettes de soleil, son spectacle à lui, c’est les bateaux. « Ça bosse là-dedans?! »: il est peut-être 8h30 et du côté où on vient de crier, le vélo tout rouillé. Il est entré dans le bureau du port. On y affiche la météo. Il file ensuite vers le bout du chenal. Le spectacle devient d’un coup une superproduction avec plus de 550 figurants ! L’homme en question tient un des rôles principaux en tant que maître de port adjoint. On est en duplex en fait, entre le bassin de la Criée (252 places) et celui de la Prée (134 places). Plus 110 places « ponton échouage » et « échouage bouée » du chenal. À la réalisation, Monsieur Patrick Hérail, Responsable de port.

Blockbuster oblige, il y a deux assistants réal, les maîtres de port adjoints, mi-Batman mi-Spider-man. L’un, lunettes noires, l’autre, lunettes blancheur ultra bright : leurs super pouvoirs se manifestent à partir des vacances de Pâques pour la Capitainerie et le Bureau du port ; Superman et ses deux com-plices jusqu’à mi-septembre sont en mission en fonction des marées, 2 heures avant et après pleine mer. Hors saison, les super héros de la capitainerie ont des horaires de monsieur tout le monde. Bassin de

chasse, catways (pas de Catwoman, dommage), ponton, baie du Fier d’Ars, pointe de la Patache... : c’est le cadre dans lequel évolue l’équipe pour les professionnels du nautisme, plaisanciers à l’année et visiteurs.

La liste d’attente des prétendants à la superproduction est impression-nante puisque selon les catégories de bateaux, certains sont inscrits depuis de nombreuses années. Il existe 8 catégories, allant de 5 à 12 mètres. La plupart sont des 6-7

mètres. L’inscription est gratuite, le renouvellement annuel est, lui, payant et il ne faut pas louper le coche de la confirmation sinon on est rayé de la liste. Il y a un système de priorité.

Le maître de port, avec et sans lunet-tes noires ou ultra bright, assure la répartition des emplacements. Il est responsable du plan d’eau et de la clientèle. Superman, Batman et Spiderman veillent au respect du règlement de police portuaire. Ils

aident à l’organisation des manifes-tations nautiques qui se déroulent dans le port, par exemple la Fête de la sardine. Évidemment les plai-sanciers s’adressent volontiers à la capitainerie pour les informations pratiques sur la vie d’Ars et de l’île, sur les services de proximité, ou encore les pistes cyclables.

S’il existe une filière marine mar-chande et marine nationale pour former au métier de maître de port, le domaine de la voile peut être une formation de terrain. Waterman, ça marche aussi. Ils sont 4 à l’an-née au port d’Ars. On n’a pas eu le nom du 5ème homme qui arrive en renfort estival. Depuis 3 ans, le port n’est plus géré en concession par la commune comme c’était le cas pendant 30 ans, mais en pleine propriété puisque le Département a cédé le bail à la commune d’Ars. Monsieur Hérail officie depuis 33 ans au poste de Responsable du port d’Ars-en-Ré. En moyenne, un bateau attend 15 ans pour figurer au générique du port...

7h30, le banc du bureau du port côté Criée, c’est un bon plan pour voir le film.

Marie Aguettant

vHF. Canal 9, bouée noire marquant le banc du bûcheron, feux antérieurs, latitude 46° 12’, 8 n, longitude 1° 30’5 w... : le port d’Ars-en-Ré est un village sur l’eau sur lequel veille la Capitainerie depuis le secrétariat jusqu’à l’entretien, les fermetures d’écluses, etc…

Le bassin de la Criée à Ars.

La capitainerie d’Ars veille sur les très nombreux bateaux du port d’Ars.

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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a S S o c i a t i o N SP o l i t i q u e à l a h u N e

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Ré à la Hune : La fonction de Député est-elle très prenante ?Olivier Falorni : Ma permanence est devenue un lieu d’accueil, je suis entouré de trois collabora-teurs remarquables - Sébastien Arzalier, Stéphanie Costa et Magalie Saintherand - et nous sommes en contact avec tous les institutionnels pour essayer de répondre aux sollici-tations, nous faisons au mieux pour suivre les dossiers, même si nous ne trouvons pas des solutions à tout. Sur mon activité de Député, 60 % de mon temps concerne des sujets de législateur, environ 40 % des questions très locales. C’est aussi l’intérêt du Député présent dans sa circonscription, qui fait remonter au plan national les thématiques locales. Local et National s’emboî-tent. L’individuel représente environ 1/3 des sujets, le collectif local et national 2/3. Je ne sais si c’est parce que l’offre crée la demande car il n’y avait pas de permanence par-lementaire auparavant, ou encore parce qu’il est aisé de pousser la porte de ma permanence, en tout cas Rochelais et Rétais viennent nombreux nous voir. Tout ceci vient conforter mon choix de non cumul des mandats.

Comment se mesure l’efficacité et l’assiduité d’un Député ?Le nombre de semaines d’activité, dans l’hémicycle est sans doute le critère le plus objectif, mettant tous les Députés à égalité, car pour ce qui concerne les commissions, cer-taines se réunissent beaucoup plus que d’autres. Une enquête publiée par Sud-Ouest le 29 juin dernier me place en tête des cinq députés de Charente-Maritime avec 38 semai-nes d’activité ces douze derniers mois, contre 28 pour le Député le moins bien placé. Mes interventions en hémicycle et les amendements que j’ai signés attestent aussi de mon assiduité, tout comme les 218 questions écrites publiées au JO et les 8 questions d’actualité que j’ai posées au Gouvernement depuis le 1er janvier 2015, concer-nant par exemple la stratégie por-tuaire nationale, la desserte TGV de La Rochelle, les conditions de travail des personnels de soins des hôpitaux, ou encore l’AOT des cuves de Picoty… Quant aux statistiques de ma permanence rochelaise, elles parlent d’elles-mêmes : 1500 citoyens accueillis depuis le début de l’année, 14 000 mails récep-tionnés, des centaines de courriers reçus et expédiés…

Les questions écrites et d’actualité sont-elles vraiment prises en compte par le Gouvernement ?La parole d’un minis-tre ou d’un premier ministre engagent l’Etat, c’est en tout cas ma conception de la politique. Ainsi le volte-face concernant l’A831 relève d’une forme d’autocratie par laquelle une ministre s’arroge le droit de blo-quer un projet attendu depuis vingt ans, ceci en opposition avec les engagements pris par le Premier Ministre. Ceci dit, Ségolène Royal est cohérente avec elle-même, puis-que cela fait dix ans qu’elle combat ce pro-jet… Il s’agit là d’un très mauvais coup porté à l’économie locale certes, mais aussi pour l’en-vironnement de notre territoire. Ce projet d’autoroute - plus exactement de maillon autoroutier de 60 km - suivait les préconisations de la LPO

et était exemplaire au plan environ-nemental. L’idée de la Région de contournement de Marans est une vaste fumisterie, cela ne résoudra en rien l’objectif de désenclavement de notre territoire, et n‘est pas ter-rible au plan écologique ! Aucune alternative sérieuse n’est proposée aujourd’hui et le contournement ferroviaire de La Rochelle, en par-tie compromis, ne se fera de toute façon pas avant 20 voire 30 ans…

Ainsi le Grand Port Maritime de La Rochelle est le seul de France à n’être pas desservi par une autoroute. Ce projet de tronçon d’autoroute était porté par les élus de tous bords poli-tiques des territoires concernés.

Quels sont les sujets locaux sur lesquels vous êtes monté au cré-neau ces derniers mois ?L’un de mes combats concerne la desserte en TGV de La Rochelle. Les collectivités locales ont participé au financement de la construction de la LGV dans l’objectif que La Rochelle soit à 2h30 de Paris en direct. Les négociations avec la SNCF sont très ser-rées, et Guillaume Pepy a récemment reconnu que le point d’équilibre n’était pas trouvé. Ainsi, à ce stade la

SNCF s’engage sur un aller-retour direct par jour en 2017, contre les quatre allers-retours que nous demandons, qui sont déjà en-deçà de ce qui avait été prévu contrac-tuellement. L’argument de la SNCF est de dire que les trains directs ne sont pas assez rentables, faute de clientèle suffisante. Or nous pen-sons qu’un territoire de 600 000 habitants (La Rochelle, Surgères, Fontenay le Comte, Niort) justifie cette offre. L’attractivité économique du bassin en dépend et il s’agit du même combat que ceux de l’A 831 et du maintien de l’aéroport La Rochelle-île de Ré, un combat mené depuis toujours pour le désenclave-ment du territoire.

Comme nous sommes convaincus qu’il y aura la clientèle, nous propo-sons d’instaurer à titre expérimental ces quatre allers-retours directs par jour avec une clause de revoyure au bout de 18 mois qui permet-tra à la SNCF de revenir en arrière si ces liaisons n’ont pas le succès escompté…

Sur un autre sujet, celui de l’Auto-risation d’Occupation Temporaire des cuves Picoty en zones clas-sées Seveso, sa reconduction pour une durée de huit années – nous espérions cinq, Picoty demandant trente années – si elle ne constitue pas une victoire totale permet que le processus de recul des cuves les plus proches des habitations soit engagé.

Avez-vous défendu des sujets plus spécifiquement rétais ou intéressant direc-tement les Rétais ?Oui dans le cadre de la loi NOTRE, qui est actuellement en 2ème lecture, un seuil mini-mum de 20 000 habitants était nécessaire pour constituer une intercommunalité, avec une dérogation possible pour des zones de montagne, mais rien de prévu pour les îles. J’ai déposé un amendement pour instituer une dérogation insu-laire, amendement qui a été accepté. Le seuil a été depuis descendu à 15 000 habitants, le Sénat voulant le baisser à 5000, mais cet amendement constitue une sécurité pour que l’île de Ré garde sa cohé-rence territoriale.

Un autre sujet très suivi des deux côtés du Pont concernait le projet de taxe de mouillage,

qui aurait été un très mauvais signal économique pour l’industrie nauti-que et les retombées touristiques de la plaisance. L’amendement « Giacobbi » a été définitivement rejeté, c’est heureux d’autant que la plaisance est aussi un loisir popu-laire et qui ne concerne pas que des personnes très aisées.

On vous sait très attaché au sujet de la fin de vie, comment percevez-vous la Loi « Claeys – Léonetti » ?Cette loi adoptée avec 436 voix (abstentions : 83, contre : 34) crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, mais qui sont très en-deçà de ce que proposait mon amende-ment 825 qui n’a pas été retenu. Ce texte reste dans la logique de « laisser mourir » sans aide au décès. Il s’agit d’un simple toilettage de la Loi Léonetti, le texte d’origine ayant été démantelé au sénat, et elle ne répond pas aux attentes de beaucoup de Français. La frilosité du Président de la République sur ce sujet, qui a peur d’engager une nouvelle réforme de société du type mariage pour tous, constitue à mon sens une profonde erreur. Cela n’a rien à voir, la France est loin d’être coupée en deux sur le sujet de la fin de vie, qui constituait l’engagement 25 du Président en campagne.

En l’occurrence la Loi sur la fin de vie permet aux malades de faire une déclaration anticipée qui devient

i n t e r v i e W d u d e P u t e l A r o c h e l l e - î l e d e r e – o l i v i e r F A l o r n i

olivier Falorni, un Député présent sur tous les frontsRé à la Hune a rencontré le Député de la Rochelle-île de Ré, olivier Falorni, afin de dresser un bilan de son activité de parlementaire, tant sous les aspects législatifs que de travail de proximité et de terrain.

Il est aisé de pousser la porte de ma permanence.

J’ai déposé l’amendement sur la dérogation insulaire, qui a été accepté.

Olivier Falorni est très présent lors des évènements rétais.

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opposable aux médecins, avec quel-ques réserves. C’est la seule avan-cée car on reste dans la logique de l’acharnement thérapeutique, du « laisser mourir », ce qui sous-en-tend de prolonger les souffrances terminales. On nous donne le droit de choisir, mais pas de mourir. La vie nous est donnée, la mort ne peut pas nous être ainsi volée, on ne peut disposer de sa vie et il est intoléra-ble que les Français soient obligés, pour ceux qui en ont les moyens financiers et physiques, de partir à l’étranger pour bénéficier d’une aide active à mourir. Les soins pal-litaifs et l’aide active à mourir doi-vent s’inscrire tous les deux dans un parcours de fin de vie, j’estime que le combat est du même acabit que celui de Simone Veil en 1974 pour le droit à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG).

Nous vivons dans un pays hypocrite, qui pratique l’euthanasie clandes-tine. Je continuerai de me battre sur ce sujet, car l’essentiel est de se bat-tre et « il n’y a que les combats que l’on n’a pas menés que l’on perd » mais je n’ai guère d’espoir.

Où en est le Rapport de la Commission d’enquête sur les filières et les individus djihadis-tes auquel vous avez activement participé ?Ce Rapport a été voté à l’unanimité, après six mois de travail, près de 50 auditions « au secret » et plusieurs déplacements. Il propose 24 mesures dont le renforcement, durablement et à tous les échelons, des effectifs des services concernés par la lutte contre le terrorisme. Les fichiers doivent également devenir plus accessibles au service central du renseignement intérieur, à la police et à la gendar-merie. La surveillance des sources de financement du terrorisme doit aussi être améliorée par ces mesures.

Par ailleurs, la prison apparaît comme un pivot essentiel de la lutte contre le djihadisme : point de départ de

nombreux parcours de radicalisa-tion, elle en constitue également le point de chute pour la moitié des 213 Français rentrés de Syrie. Notre rapport préconise l’isolement com-plet des recruteurs en prison et la

création de quartiers dédiés pour les autres détenus radicalisés.

Concernant les détenus les plus radi-calisés, qui sont des Imams auto-proclamés, ils font de la propagande en prison et amènent au radicalisme des détenus parfois de droit com-mun. Il ne faut plus qu’ils soient en contact avec les autres détenus, on est sur le côté répressif. Pour les individus en cours de radicalisation, nous préconisons une démarche pré-ventive consistant à créer des cen-tres de déradicalisation, comme cela existe en Scandinavie. Un processus expérimental est en cours à Fresnes. L’intérêt de ce type de démarche est de ne pas les couper de leur reli-gion, mais de les mettre en contact avec des Imams formés et qui ont vocation à leur enseigner une autre vision de l’Islam.

En dehors des prisons, l’autre sujet concerne les mosquées salafistes qui sont d’autres pépinières du djiha-disme. Il faut cesser en France de considérer que le salafisme est un courant de pensée de l’Islam, alors qu’il constitue l’idéologie et le car-burant du djihadisme. Il ne s’agit pas de stigmatiser les Musulmans mais de les protéger en déman-telant les mosquées salafistes qui sont au nombre de 70 ou 80 dans notre pays, avec pour difficulté que contrairement à la hiérarchie du clergé de l’Eglise, il n’y a pas de hiérarchie ni de formation pour les Imams en France…

Le Projet de loi sur le renseignement adopté par 438 voix a quant à lui pour objectif de combler la lacune des activités des services de rensei-gnements français, La France étant l’une des dernières démocraties occidentales à ne pas disposer d’un cadre légal, cohérent et complet pour ceux-ci.

Quels sont les autres sujets sur lesquels vous vous êtes investi cette année ?Le nouveau commissariat de La Rochelle, dont la première pierre a été récemment posée en présence de Bernard Cazeneuve, regroupera d’ici fin 2016 la police actuellement située

au commissariat de la Place de Verdun et les services de renseignements de la rue Léonce Vieljeux, il s’agit là de l’aboutissement d’un projet vieux de dix ans, qui a été autofinancé par la vente de deux bâtiments.

Par ailleurs, dans le cadre de l’actua-lisation de la loi de programmation militaire, 3,8 milliards d’euros sup-plémentaires sont alloués au budget de la Défense entre 2015 et 2019, pour consolider l’effort compte tenu de l’acuité des lourdes menaces qui pèsent contre la sécurité de la France, déployer 7000 hommes dans la durée sur le territoire et recruter 1000 experts civils et militaires en matière de cyberdéfense…

Celle loi instaure l’expérimentation pour deux ans du service militaire volontaire (SMV) qui permet notam-ment de répondre aux jeunes déscola-risés, en rupture avec leur milieu social et familial, et qui ne parviennent pas à s’insérer sur le marché du travail. Un troisième centre s’implantera début 2016 à La Rochelle. Les jeunes pour-ront ainsi bénéficier de formations professionnelles liées à leurs propres besoins et à ceux de l’Agglomération. Je suis heureux d’avoir pu œuvrer pour ce choix de La Rochelle.

Il n’y a que les combats que l’on n’a pas menés que l’on perd.

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Lors des journées portes ouvertes organisées par

Myriam et Fred Moa aux Pépinières Guilbon - Bricoloisirs tout début mai, au cours desquel-les des démonstrations de cuisine à la plancha « Eno » ont été faites, Marie-Christine Palvadeau, habitante d’Ars, a gagné une grande plancha de deux feux. « Cela n’a rien à voir avec le barbecue » a expliqué la chanceuse, « outre le fait d’être pratique, la

cuisson à la plancha permet de préparer des mets savoureux à souhait et une cui-sine particulièrement saine, le tout de façon conviviale, pour 6 à 7 personnes à la fois. Ma plancha est soigneu-sement installée sous

abri dans mon jardin, elle me change la vie et je l’apprécie particulièrement cet été. Je recommande à toutes mes connaissances de faire un tel investis-sement ! ».

Et la gagnante de la plancha « Eno » est... !

P o r t e s o u v e r t e s P é P i n i è r e s g u i l b o n - b r i c o l o i s i r s - A r s - e n - r é

Marie-Christine Palvadeau lors des journées portes ouvertes des

Pépinières Guilbon-Bricoloisirs

Olivier Falorni et les dix maires de l’île de Ré, lors de la Fête des Associations 2014.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Page 12: Ré à la Hune n° 123

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a S S o c i a t i o N S

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l’ î l e a u x l i v R e S

Un incontournable rendez-vous littéraire« L ’ î L e A U x L I v R e S » - 9 è é d i t i o n – l e b o i s - P l A g e e n r é

Pour la première fois, le salon du livre de l’île de Ré « l’île aux livres » se déroulera cette année sur trois jours (7, 8 et 9 août 2015) au lieu de deux, et inclue le dimanche 9 août, afin de permettre à tous ceux qui travaillent de pouvoir venir rencontrer leurs auteurs préférés.

Ce salon est organisé depuis neuf ans par Joschi Guitton et Stéphane Guillot (Association

« L’Encre et la pierre »), accompa-gnés par une centaine de bénévo-les, et notamment le Lions Club de l’île de Ré. Patrick Poivre d’Arvor et Madeleine Chapsal parrainent le salon depuis ses débuts et ont certainement fortement contribué à son succès. Cette année, l’invité d’honneur sera David Foenkinos qui succèdera à David Servan-

Schreiber (2007), Jetsun Pema (2008), Bernard Giraudeau (2009), Danielle Mitterrand (2010), Navy Soth (2011), Charles Aznavour (2012), Philippe Gloaguen (2013) et Gisèle Casadesus (2014).

« L’île aux livres » est devenu en peu de temps l’un des événements estivaux les plus courus de l’île de Ré : après 14.000 visiteurs l’an passé, sans doute beaucoup plus sont attendus cette année du fait de la durée rallongée, dont de nom-breux fidèles en vacances sur l’île de Ré ou qui viendront de toutes les régions de France pour rencontrer les 120 auteurs présents et assis-ter aux débats, tables rondes et autres cafés littéraires. Animés par Elisabeth Chavelet, Marie-Madeleine Rigopoulos et Karine Papillaud ceux-ci auront tous lieu cette année salle des Oyats, sans simultanéité, afin que chacun puisse assister à toutes les rencontres qu’il souhaite et n’ait plus à choisir.

des auteurs très connus aux auteurs régionaux

ou en autoédition

Parmi les auteurs présents pour cette édition, citons David Foenkinos,

Jonathan Coe, Bernard Werber, Tristane Banon, Henri Loevenbruck, Françoise Laborde, Agnès Soral, François-Henri Désérable, Miguel Bonnefoy, Sapho, Stéphanie Hochet, Emmanuelle de Boysson, Eugène Saccomano, Ian Manook, Michèle Lesbre, Vénus Khoury-Ghata, Philippe Dessertine, Christian Saint-Etienne, Michel Godet, Kaoutar Harchi, Salim Bachi, Jules Gassot, France Cavalié, Lamia Berrad, Lyes L. et beaucoup d’autres.

L’une des grandes particularités de l’île aux Livres consiste à accueillir aux côtés d’auteurs très connus, beaucoup d’auteurs régionaux et locaux, ainsi que de nombreux auteurs publiés en autoédition en général refusés dans les salons littéraires, puisque la Commission nationale du livre n’apporte pas de subvention aux salons qui les accueillent, sa vocation étant de soutenir les maisons d’édition.

L’ambiance « familiale » de cette véritable ruche d’auteurs explique sans aucun doute une part de son succès, auteurs, écrivains, VIP, orga-nisateurs, bénévoles et visiteurs se côtoyant en toute convivialité.

Mais ne vous y trompez pas,

popularité et qualité font parfois très bon ménage, c’est le cas de « l’île aux Livres » où chacun peut y trouver son bonheur, pour agré-menter de belles lectures ses lon-gues siestes ou soirées d’été. A déguster sans modération, tous âges confondus.

Nathalie Vauchez

C O M P L E X EPOLYVALENTLE BOIS-PLAGE

ENTRÉE GRATUITE

L’ÎLE AUX LIVRESLE SALON DU LIVRE DE L’ÎLE DE RÉ

7 - 8 - 9AOÛT201509H30-12H3014H30-19H00

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L’affiche du salon du livre de l’île de Ré.

David Foenkinos Prix Renaudot 2014 et prix Goncourt des lycéens 2014, pour son roman « Charlotte » paru chez Gallimard. Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte. david foenkinos est l’auteur, notamment de La Délicatesse, je vais mieux ou encore Les Souvenirs. Pour le cinéma il a coréalisé avec son frère Stéphane : Une histoire de pieds (court métrage) et La Délicatesse (adapté de son roman éponyme et nominé aux césars 2012 pour le César de la meilleure adaptation).

leS PRix ReMiS au SaloN

• Prix L’Île aux livres/La petite cour (jury 2015 : Patrick Poivre d’Arvor - Madeleine Chapsal - emmanuelle de Boysson - Mazarine Pingeot – Catherine Ceylac - Baptiste Liger (l’express) - Mohammed Aïssaoui (le Figaro littéraire) - elisabeth Chavelet (Paris Match) - Pierre Vavasseur (le Parisien) - France Cavalié (télé 7 jours) - Marie-Madeleine Rigopoulos (France inter) - Karine Papillaud (le Point) - Claire Julliard (le nouvel observateur) - Joschi Guitton (organisateur du salon) - Stéphane Guillot (organisateur du salon).Ce prix récompense un roman n’ayant – selon le jury - pas reçu l’accueil mérité du public ou de la critique lors de sa publication. le lauréat 2015 est Miguel Bonnefoy pour le Voyage d’octavio, Rivages (lire notre article ci-contre).

• Prix ile de Ré (récompensant un auteur rétais ou ayant écrit sur l’île de Ré)

• Prix des Lycéens de La Rochelle (jury composé d’un groupe de lycéens récompensant un roman paru pendant les 12 mois précédant le salon)

• Prix spécial (œuvre)

contacts : joschi Guitton – Stéphane Guillotl’encre et la pierre (association loi 1901)Chemin des jaunelles17580 le Bois-Plage

[email protected]/ileauxlivres

Débats, conférences, rencontres animés par Marie-Madeleine Rigopoulos, Karine Papillaud et éisabeth chavelet• Rencontre avec le public avec jonathan Coe (Expo 58,

Gallimard) • Charlotte – evariste : regards croisés sur la fiction biogra-

phique avec l’invité d’honneur david Foenkinos (Charlotte, Gallimard) et François-henri désérable (Evariste, Gallimard)

• Rencontre avec le public avec Bernard Werber (La Voix de terre, albin Michel)

• Rencontre avec le public avec Miguel Bonnefoy (Le Voyage d’Octavio, Rivages), lauréat de notre prix « L’Île aux livres/La petite cour 2015 »

• « Pourquoi la France est-elle en retard dans la reprise euro-péenne » avec Philippe dessertine et Christian Saint-etienne (La France 3.0, odile jacob).

• « Bonnes nouvelles pour l’emploi » avec Michel Godet (Libérez l’emploi, odile jacob) et alain Roumilhac (Pdt Manpower France)

• une lecture de Kaoutar harchi (A l’origine notre père obscur - actes Sud)

• une intervention d’henri loevenbruck (Nous rêvions juste de liberté, Flammarion)

• Bon nombre de rencontres/cafés littéraires avec Françoise laborde, tristane Banon, PPda, Stéphanie hochet, Madeleine Chapsal, eugène Saccomano, Salim Bachi, Sapho, ian Manook, jules Gassot etc.

• une conférence sur le sel ( métier de saunier, la cuisine…) avec Stéphane Bahic (Le Sel de Ré) et Christophe et Sophie anselme (Esprit du sel) ainsi que daniel Massé.

Retrouvez tout le programme sur www.realahune.fr

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Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

e N v i R o N N e M e N t

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 2 j u i l l e t 2 0 1 5 | n ° 1 2 3 13

l’ î l e a u x l i v R e S

léon Gendre à la fête

La Galerie Sénac de Meilhan était trop petite en ce 9 juillet pour accueillir les Flottais et

les Rétais venus très nombreux acquérir l’ouvrage de Léon Gendre et François Blanchard intitulé « île de Ré - La Flotte en Fêtes 1978 - 2014 » édité aux nouvelles éditions Bordessoules et recueillir une dédi-cace de leur « héros », le Maire de la Flotte depuis 1977. Les libraires de la Flotte présents ont écoulé 186

ventes dédicacées ce soir-là.Léon Gendre, en collaboration avec François Blanchard, qui a réalisé les clichés récents et a coordonné artis-tiquement et techniquement l’en-semble, propose grâce à une très riche illustration, de revenir sur les reconstitutions historiques présen-tées à La Flotte depuis 36 ans, dans le cadre de spectacles qui se sont déroulés pour la plupart sur le port de la commune.

« Dès mon élection je me suis immé-diatement attaché à redonner à notre commune le goût des fêtes, une tradition rétaise malheureuse-ment abandonnée dans les années 60 à La Flotte. C’est en puisant dans l’ouvrage « Les Grandes Heures de l’île de Ré » écrit par Maître Bernard Guillonneau, fondateur en 1954 des « Amis de l’île de Ré » que nous avons conçu minutieusement et sans travestir l’Histoire chacune des manifestations qui ont été produi-tes sur le port de La Flotte et sur le site de l’Abbaye des Châteliers… Avec deux exceptions : les parades napoléoniennes de 1985 et de 1988 relevaient de notre imagination car l’Empereur Napoléon 1er n’a jamais foulé le sol rétais ». « Mais ces fêtes étaient parfois très au-dessus de nos moyens » a-t-il expliqué à Ré à la Hune, en terme de moyens financiers mais aussi humains, « heureusement nous avons pu compter sur de très nom-breux bénévoles. Nous mobilisions plusieurs centaines d’acteurs et de figurants… Nous avions aussi accès, grâce à l’une de nos administrées, à de fabuleux costumes, uniformes et accessoires d’époque, il en fallait

plus de 300 par spectacle ! »Ainsi peut-on retrouver au fil des pages les visages de certains de ceux ayant participé à ces reconstitutions historiques. « Malheureusement le bénévolat s’est perdu et nous n’avons plus les moyens d’organi-ser de telles reconstitutions ». Les spectacles pyromusicaux organisés depuis 2010 ont pris la relève et sont toujours très suivis par les Rétais, Rochelais et vacanciers venus parfois de loin pour profiter de leur qualité (lire notre article page 16).Quant au prochain et 6ème livre de Léon Gendre, qu’il n’est « pas pressé de sortir, il faut attendre le bon moment pour faire des révélations, il sera décapant », on sait qu’il est en gestation depuis quelques années déjà et que plusieurs chapitres sont déjà écrits. « J’y travaillerai en sep-tembre », conclue-t-il.

Nathalie Vauchez

o u v r A g e « L A F L O T T e e N F ê T e S »

Léon Gendre et François Blanchard ont dédicacé deux heures durant 186 exemplaires de « La Flotte en Fêtes ».

Amuse-toi avec Gaspard le Homard !

Après « Gaspard le homard à la pêche » et « Gaspard le homard dans les marais

salants » qui ont obtenu un beau succès lors du salon du livre rétais, l’artiste Marie-Marie récidive avec la complicité de François Blanchard et des organisateurs de « L’île aux Livres » Stéphane Guillot et Joschi Guitton.

Edité par « L’Encre & la pierre édi-tions », « Le livre de jeux de Gaspard le homard » invite les petits Rétais et vacanciers de 3 à 7 ans à s’amuser au travers de coloriages, jeux des huit erreurs, points à relier, illustrés par les jolis dessins de Marie-Marie.En librairie depuis le 13 juillet, le livre sera en dédicace durant trois jours sur « L’île aux livres ».

Rappelons que le travail de Marie-Marie sur les livres de « Gaspard le Homard » est réalisé à titre entiè-rement bénévole et que les béné-fices de la vente du livre iront à l’association « l’Encre & la Pierre » et l’aideront à financer le salon. Ou comment joindre l’utile et l’agréa-ble, en occupant nos enfants de façon ludique.

l i v r e d e j e u x P o u r e n F A n t s

Avec « Sonate pour le saxo d’octave », Daniel bernard nous offre une symphonie des sens

Daniel Bernard vit sur l’île où sa famille est enracinée depuis des siècles, ce dernier

opus est l’occasion d’une nouvelle déclaration d’amour pour ce ter-ritoire qui l’inspire et auquel il a déjà consacré cinq ouvrages.Sculpture, peinture littérature, l’auteur a toujours été habité par l’art. « Petit je suivais sur les chemins de l’île les peintres Chapelain-Midy, Rabanit, l’anglais Claude Buckle et surtout Louis Suire. C’est à leur contact au plus profond de mes racines que j’ai compris que je voulais écrire, met-tre de la couleur sur les mots et faire comme eux, une activité de silence » écrit-il. Pour la première fois il trempe sa plume de Sterne dans l’encre de ses souvenirs et ose habiller de poésie ses senti-ments de petit garçon.

une ode à la nature et à la beauté des paysages de l’île

Grâce à ce livre dont il dit qu’il est probablement le plus sin-cère, l’écrivain nous transporte dans la musique de son cœur et les parfums de son enfance. Une

enfance marquée par un personnage haut en couleurs : Octave, musicien et saunier surnommé « Le Sax », avec qui, lui et son cou-sin Guy parcouraient les marais. Au travers de ce recueil Daniel Bernard a voulu : « reconstruire le grand-père, le façon-ner de glaise, d’océan et d’oiseaux, l’habiller de vent pour mieux le ranimer… ». Les mots, tels une palette de cou-

leurs déploient leur force mélo-dique pour former des tableaux olfactifs et sonores, invitant le lecteur à partager ce que l’auteur appelle : un voyage immobile. Les embruns, les déserts des marais, les digues, remparts à la fureur de

l’océan, l’île de Ré toute entière, belle et capricieuse, habite chaque page de cette escapade musicale guidée par Le Sax. Les femmes et leur sensualité sont bien présen-tes aussi, notamment au travers de Lydia dite « La Douce ». « Elle rêvait que le Sax l’accompagnait de son instrument, feignant de ne pas entendre l’impudeur de ses murmures, qu’il l’aimait dans une voluptueuse étreinte, l’enlaçant avec les lianes de ses jambes, col-lé-serré comme avec son saxo… ». Le lecteur trouvera le message qui lui est destiné au gré des nom-breuses métaphores. Disponible dans toutes les librairies de l’île, « Sonate pour le Saxo d’Octave » est le recueil idéal pour une paren-thèse iodée cet été.

Marie-Victoire Vergnaud

o u v r A g e

Daniel Bernard sera présent au salon « l’île aux livres » (le salon du livre de l’île de Ré au Bois-Plage) du 7 au 9 août.

NV

léon Gendre et François Blanchard seront présents au salon du livre.

« La Flotte en Fêtes » aux nouvelles editions Bordessoules – 224 pages – prix : 35 €.

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i l S B o u g e N t !

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les Mouettes, un cabaret très fréquenté r e s t A u r A n t - c A b A r e t – l A c o u A r d e - s u r - m e r

Juste en face de l’église de la Couarde, bruno Depin et ses deux sœurs valérie et Stéphanie, vous accueillent au bar, PMU, restaurant, cabaret, sandwicherie, hôtel les Mouettes.

Un établissement familial multi-carte, très bien tenu, authen-tique, qui accueille visiteurs et

autochtones avec une convivialité qui nous fait retrouver l’ambiance des bistrots d’autrefois, où les news circulent au comptoir plus vite que sur la toile.

on y mange, joue et dort sans s’y ruiner !

Les Mouettes sont ouvertes à l’année, en plein cœur de La Couarde, village tranquille et élégant. L’hôtel dispose de dix chambres cli-matisées confortables pour le visi-teur qui y appréciera le buffet du petit déjeuner avant de partir à vélo. Aucune inquiétude pour le restaurant ouvert de 12h à 22h tout l’été. Le chef cuisinier Laurent est aux fourneaux, pour mijoter une cuisine traditionnelle qui sera servie en plusieurs formules attractives et régulièrement revisitées

en fonction des arriva-ges de poissons, de viande, de légumes et de fruits de saison. Le plat du jour est à 10,50 euros, et à midi comme le soir, les tables sont joyeuses, pleines de tou-ristes, de VRP, d’ouvriers et de gens du cru. Les gourmands se font plai-sir avec la carte et le buf-fet d’entrée et de desserts. Attention, la maison est exigeante sur la fraîcheur des produits et les fruits de mer sont servis uniquement sur commande !

Le cabaret plébiscité hors saison

Avec une salle de jeu, pour la détente au baby-foot ou au billard, le guichet PMU qui permet aux amateurs de parier sur les courses de chevaux, l’établissement vient d’ouvrir un cabaret qui a fait une

première saison hivernale et printanière à guichet fermé. Un hasard dit Bruno, qui en a eu l’idée en remarquant le suc-cès d’un dîner-spectacle organisé dans cette salle, pour un départ en retraite. Il n’en fallait pas plus pour que l’essai soit transformé, avec une programma-tion hebdomadaire de diners-specta-cles. Des clubs sportifs, des groupes, des associations, réservent déjà la petite salle pour applaudir les inimi-tables Zinzins, des one man shows,

musiques, chansons, sketchs... avec des artistes venus de la France entière. Les places sont réservées très longtemps à l’avance et Ré à la Hune vous com-muniquera la nouvelle programmation 2015-2016. Une petite scène très bien équipée et prisée des vrais artistes qui aiment la proximité du public. Un conseil : il vous faut réserver vite pour y passer une bonne soirée en famille ou entre amis.Bruno, Valérie, Stéphanie et leur équipe de treize employés souriants, se feront un plaisir de vous accueillir à déjeuner ou à dîner tout l’été, dans une ambiance simple et familiale qui vous fera retrouver le pittoresque de l’île de Ré.

Michel Lardeux

L’ambiance feutrée du cabaret.

les Mouettes - 28 Grande Rue17670 la CouaRde-SuR-MeRtél. : 05 46 29 90 30

Un Concert très suivi, une belle initiative des commerçantsA s s o c i A t i o n d e s c o m m e r ç A n t s e t A r t i s A n s d u v A d e s s A l i è r e s

les commerçants de la zone d’activités extra-muros de Saint-Martin de Ré ont organisé leur second concert gratuit avec le groupe X-So, le 16 juillet au soir.

Devant la scène installée à cette occasion sur le parking d’Inter-marché les Rétais et vacanciers

ont afflué à partir de 21 heures pour écouter et danser sur les rythmes pop, rock & soul du groupe.Les commerçants proposaient dans une ambiance bon-enfant une buvette, une petite restauration chaude et une tombola dotée de beaux lots.

L’occasion d’éclairer le temps d’une soirée le dynamisme de la soixantaine de professionnels installés sur ce site extra muros en perpétuel mouvement et qui rassemble nombre d’activités stratégiques pour les Rétais, depuis le Collège jusqu’au centre aquatique AquaRé en passant par la gendarme-rie, le stade, le laboratoire d’analyses médicales et le centre de radiologie, la clinique vétérinaire, le CDAIR, le site Kéolis, sans oublier plusieurs sites de vacances et les quartiers d’habitations des deux côtés de la départementale.La démolition et le désamiantage de l’ancienne maison de retraite (à côté d’Intermarché) étant achevés et le dossier de la loi sur l’eau étant en

cours d’élaboration, le démarrage de la construction des 63 logements à loyers maîtrisées et de la crèche sont espérés avant la fin de cette année pour une livraison à la fin 2017, après 18 mois de travaux (plus les mois de suspension durant l’été). Nul doute qu’ils contribueront au dynamisme de Saint-Martin extra-muros.En attendant, les organisateurs étaient ravis de cette édition 2015, avec un pic de fréquentation de plus de 500 personnes en milieu de concert du fait de la bonne com-munication, de la grande qualité de prestation du groupe X-SO, ainsi qu’une tombola et une buvette qui ont très bien fonctionné et permet-tront à l’association de financer

d’autres actions de promotion du VA des Salières. Il reste à trouver un nom plus court et plus « sexy » à l’association, toutes les bonnes pro-positions sont les bienvenues !

Nathalie Vauchez

Un pic de fréquentation de 500 personnes en milieu de concert.

la filière régionale de l’agneau mise à l’honneur à leclercA n i m A t i o n c o m m e r c i A l e

Samedi 11 juillet le magasin E. leclerc de Saint-Martin de Ré proposait une dégustation d’agneau, en présence des éleveurs régionaux avec lesquels l’enseigne travaille toute l’année.

L’occasion d’attirer l’attention des Rétais et des vacanciers sur la saveur et la qualité d’une viande

de production régionale et les vertus d’une filière qui s’est battue pour surmonter à partir de 1983 l’arrivée massive de la viande de Nouvelle Zélande.Ainsi le GIE ovin du Centre Ouest qui regroupe 877 éleveurs et 7 abattoirs s’est mobilisé et continue de le faire pour défendre la production régionale, la mise en place de labels et de l’IGP Poitou-Charentes, qui attestent de la qualité de la production des éleveurs

régionaux. 65 % d’entre eux sont ainsi labellisés. Traçabilité et carnet d’agnelage font partie du très strict

cahier des charges et attestent des bonnes pratiques d’élevage dans le cadre du label ; la démarche qualité se fait au profit des consommateurs mais aussi des éleveurs, car ce sont les plus performants d’entre eux qui sont labellisés.Ce sont ainsi près de 350 animations qui sont organisées en 2015 - avec des éleveurs présents pour expliquer leur métier - sur 700 points de vente en GMS, qui commercialisent toute l’année l’agneau de Poitou-Charentes et contribuent très largement au dynamisme de la filière régionale,

qui participe aussi à des concours notamment au Salon de l’Agriculture de Paris.Le responsable boucherie du maga-sin E. Leclerc de Saint-Martin a ainsi été mis à l’honneur au SIAP en 2014 et 2015 par les éleveurs de Poitou-Charentes et élu « Master Boucher », récompense qui distingue les trois meilleurs magasins du centre ouest.Les chalands ne s’y sont pas trompés, qui sont venus très nombreux profiter de la dégustation offerte par Leclerc et apprécier toutes les saveurs d’une viande issue de nos terroirs régionaux.

Tous les éleveurs et la mascotte Pelotte ainsi que Pascal Baudry, responsable

boucherie de Leclerc Saint-Martin de Ré.

Nathalie Vauchez

L’excellent groupe x-SO.

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i l S B o u g e N t !

15

Découvrez les trésors naturels de l'île de Ré dans une gamme de soins cosmétiques composés d'ingrédients précieux : rose trémière, immortelle des dunes, fleur de sel, criste marine... une véritable évasion en bord de mer grâce à des soins de qualité, naturels et fabriqués en France.

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Nouveauté

1o bougies pour la radio Soleil de Ré !m é d i A

Richard Adaridi, Monsieur « Soleil de Ré » ne fait rien comme tout le monde. Alors que la fréquence fêtera le 16 août ses 10 ans d’existence, c’est le samedi 11 juillet qu’il a convié tous ceux qui ont, ou continuent de contribuer à son histoire.

L’invitation donnait le ton : « comme Soleil de Ré a tou-jours de l’avance, nous vous

invitons un mois et cinq jours, avant que l’on ne souffle ce 10è anniversaire. Que vous soyez administrateurs, animateurs, bri-coleurs, webmasters ou mains-danslebeurre, soyez les bienvenus

samedi 11 juillet à 20h08 préci-ses. Ni fleurs, ni couronnes »… Les membres de l’association, chroniqueurs et sympathisants se sont retrouvés, pour certains rencontrés (la plupart n’ayant que peu d’occasions de se croi-ser) autour d’un buffet convivial, dans les locaux de l’association

au Bois-Plage. De Bruno Hittler à Catherine Salez, figures embléma-tiques du 104.1, en passant par la relève, Christopher Peuple (qui anime tous les matins « toute l’île en parle ») ou le jeune Mathieu, en première à Fénelon, ce fût l’occasion d’évoquer les avan-cées et projets de l‘antenne pour laquelle tous sont investis. Ana DLP, gagnante du dernier radio-crochet « Le Tremplin » créé par la radio en 2009, est venue partici-per aux festivités. Depuis qu’elle a enregistré le titre « Mademoiselle rêve » en studio à Paris, la jeune chanteuse qui compose égale-ment, se produit un peu partout dans la région.

des nouvelles voix à l’antenne

Depuis le début d’année l’équipe se renforce et les chroniques se diversifient. À découvrir : les nou-velles rubriques du mardi. Évelyne présente à partir de 10h20 sa chro-nique « à géométrie variable ». De son esprit panoramique, elle explore l’île sous tous ses angles. Daisy Bodin (que les auditeurs

n’ont pas la chance de voir), nutri-tionniste et auteur de l’ouvrage « Sans régime, je mange quoi ? », lui succède et délivre ses conseils diététiques façon « régime spé-cial île de Ré ». Enfin, disciple de l’ornithologie et photographe ani-malier à ses heures (le reporter François Blanchard est son men-tor), le lycéen Mathieu conclut ces échappées en proposant un moment « nature ».

Marie-Victoire Vergnaud

L’équipe « Soleil de Ré ».

la radio organise un concert « live » chaque vendredi à 21 heures à l’hôtel-restaurant des Gollandières au Bois-Plage.les vendredis de Soleil de Ré :en juillet : le 24 : ana dlP et Gregory Bette, le 31 : lorangeren août : le 7 : joyful noise, le 14 : éric dufaure et les Private Pepper, le 21 : les Katzans.Réservations au 06 82 23 64 38

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L O i S i R S

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Un lieu de vie et des ateliers tout l’été

« De la terre aux étoiles, un fabuleux voyage poétique »

l A c A b A n e m o n t A m e r à l A n o u e

s P e c t A c l e P y r o m é l o d i q u e

nichée sur la Dune entre plage et parc, la cabane offre un cadre exceptionnel pour découvrir une activité artistique ou tout simplement se détendre avec un livre.

on le sait chaque été à la Flotte, les animations se succèdent tous les soirs en juillet et août : bals, concerts, karaokés géants, marchés de nuit et repas, spectacles pour enfants et pour adultes, comédies musicales, pour tous les goûts et tous les vacanciers.

Cachée derrière l’Ancre Maritaise, la cabane et sa terrasse dominent l’océan et

le village de Sainte-Marie. Le lieu, idéalement situé et propice à la contemplation, invite à se rappro-cher de la nature et de l’art. C’est ce à quoi s’attache Christine Malbosc (par ailleurs pilier de l’association Ré Nature Envi-ronnement et

accesso i rement incollable sur la variété des oiseaux de l’île) qui depuis cinq ans fait vivre le site au travers d’ex-positions, d’évène-ments conviviaux et d’ateliers animés par des artistes locaux. Les petits pourront créer et apprendre à faire voler un cerf-volant, découvrir la peinture ou s’initier de façon ludique à l’anglais. Les adultes sont invités à partager un moment de détente et de création au travers d’activités telles que : la mosaïque, le scrapbooking (qui consiste à

introduire des pho-tos dans un décor en rapport avec le thème abordé), l’écriture… L’artiste-plasticienne Marilyne Bourgoin fait danser sa plume en atelier calligraphie. Quoi de plus agréable que de profiter du point de vue extraor-dinaire sur le pertuis d’Antioche qu’offre la terrasse, pour lire un livre grâce à la biblio-thèque de plage, qui s’étoffe d’année en

année. Un rituel incontournable pour les adeptes du yoga : les cours de Joëlle Demillian au coucher du soleil face à la mer, mettent le temps en

suspension. La terrasse servira éga-lement de point d’observation à l’occasion de « La Nuit des Étoiles » organisée par l’Ancre Maritaise qui aura lieu lundi 27 juillet à 21 heures. Cet été encore, la cabane s’anime et devient lieu de culture et de quiétude où l’on aime flâner.

Marie-Victoire Vergnaud

La Flotte est ainsi la commune la plus animée de l’été avec en point d’orgue l’« Evénement »

de la saison, un spectacle alliant feu d’artifice, musique et paro-les qui attire chaque année des milliers de visiteurs, Rétais, vacan-ciers, Rochelais.

« L’évènement » flottais de la saison

Le dimanche 16 août, en avant-première dès 21 h la commune vibrera sur les rythmes du spectacle musical des « tubes de l’été - des années 60 à nos jours », avant de décou-vrir dès 22h30 le spectacle pyromélo-dique son et lumière « De la terre aux étoiles » qui s’annonce féérique.Du roman de jules Verne « De la terre à la lune » à la conquête spatiale du XXème siècle, ou l’imagination rattra-pée par la réalité, tel est en filigrane le scénario de ce spectacle conçu par la famille Couturier avec Jacques et Joseph au design Pyrotechnique et David à la bande son.Jules Verne publie son roman « De la terre à la lune » en 1865, reprenant le thème récurrent de la littérature mondiale du voyage à la lune. Il intro-duit à ce thème un réalisme basé sur les connaissances scientifiques de son époque en proposant un roman d’anticipation, n’ayant pas lui-même de formation scientifique.Le projet fou décrit dans son roman est donc bien celui de lancer un projectile sur la lune à bord duquel un homme prendrait place afin de

« pénétrer les derniers secrets de ce disque mystérieux ». Mais s’il s’agit bien d’un roman, les éléments techniques, scientifiques, astronomiques et humains sont trou-

blants comparés à ce qui s’est réellement produit cent ans plus tard.Si des détails de ce texte ont été reconnus plus tard comme erronés par la communauté scientifi-que, il préfigure toutefois la conquête spatiale de la fin du XXème siècle et le fabuleux programme américain APOLLO 11 qui allait, grâce au lan-ceur géant SATURNE 5, permettre à l’homme de marcher sur la lune le 20

juillet 1969.Et si Jules Verne avait eu raison ? : « Rien ne se fait de grand qui ne soit une espérance exagérée ».

Ce spectacle est un voyage poétique haut en couleur à travers l’histoire de l’univers. La voie lactée nous conte son histoire, notre ori-gine, en bouquet de feux étincelants.L’homme poussé par ses rêves va pendant des millénaires appren-dre à observer l’es-pace, jusqu’à y accéder. L’artifice avec ses matiè-res dorées, éblouissan-tes, colorées, sublime les interrogations de l’humanité en fresques féeriques.Ce spectacle est un voyage dans le temps : de la création de l’univers à la vie, de l’homme conquérant à un monde futur imaginaire...Sur le port de La Flotte-en-Ré l’artifice se pare de ses plus belles robes colo-rées azurées, vermillon, émeraude et

de ses sonorités singuliè-res pour vous transpor-ter jusqu’aux étoiles.Léon Gendre met cha-que année toute son ambition au service de sa commune au travers d’un spectacle exceptionnel, labellisé « Sites en Scène » par le Département, ce qui contribue encore plus à sa notoriété et permet de compléter le finan-cement apporté par la commune et les parte-

naires privés de l’évènement. Informations recueillies

par Nathalie Vauchez

COMMUNE DE LA FLOTTE EN RÉ

Fête de la Saint-Laurent

Samedi 16 Août 2015 - 22h30 sur le port

Design Pyrotechnique : Jacques et Joseph COUTURIER

Bande Son : David COUTURIER

SPECTACLE PYROMÉLODIQUE

SON ET LUMIÈRE

L’affiche « De la Terre aux étoiles ».

Le roman de Jules verne « De la terre à la lune ».

Jules verne.

Spectacle pyromélodique grandiose sur le port de La Flotte.

à noter :Réservation indispensable. Consulter les programmes et tarifs sur : www.imagerie.fr ou 06 17 88 34 10hors saison, la cabane est ouverte à la location pour les artistes inspirés par l’extraordinaire beauté du lieu. (2€/ heure).

La calligraphe Maryline Bourgoin.

La cabane de Montamer.

Le budget de cette manifestation est de 96 000 €.le département apporte une subvention de 22 500 € et la précieuse caution « Sites en Scène » qui contribue largement à la noto-riété, via la communication, de l’évènement.la Commune finance à hauteur d’un feu d’artifice du 14 juillet, soit 25 000 €.a ce jour le Comité des Fêtes de la Saint-laurent, association organisatrice, a recueilli 40 000 € avec trois gros partenaires privés : l’entreprise de travaux publics Colas (10 K€), intermarché la Flotte (5 K€) et l’agence du Port – oRPi (2 K€), chacun des autres parte-naires contribuant à hauteur de 600 à 1200 €.

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l e c o i N D e R o S a l i e

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ouveAuté

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le 12 juillet le soleil resplendissait à l’Ancre Maritaise

Rosalie, jeune rétaise de 17 ans, nous fera désormais partager dans cette nouvelle rubrique ses découvertes, coups de cœur, étonnements, réflexions.

l’association Ré Astronomie a organisé en collaboration avec l’Ancre Maritaise, havre pour tout amateur de nature, la journée du soleil à Sainte-Marie.

A s t r o n o m i e

La journée du soleil vient mar-quer un événement astrono-mique : le solstice d’été. En

effet, tous les 21 juin, le soleil est au plus haut dans le ciel et les journées avoisinant cette agréable période sont les plus longues de l’année.

Mais pour mieux comprendre les origines de cette célébration, com-mençons par un peu d’histoire… En 1904, Camille Flammarion, fondateur et premier président de la Société Astronomique de France et l’ingénieur Gustave Eiffel organisaient pour la pre-mière fois la Fête du Soleil, cette manifestation ayant pour objectif de réunir astronomes et artistes, connut rapidement un vif succès. Il y a deux ans, l’événement a été remis au goût du jour par la Société Astronomique de France et l’Association Française d’As-tronomie en hommage à Pierre Bourge décédé le 21 juin 2013 et qui a consacré sa vie à la science de l’observation des astres.

une occasion unique d’observer le soleil

On notera cependant que sur notre île, nous avons célébré la journée du soleil le 12 juillet afin de ne pas interférer avec la fête de la musi-que. C’est au parc de Montamer, que les heureux visiteurs ont eu la chance de pouvoir observer les acti-vités du soleil au moyen de lunettes astronomiques, une occasion unique puisque ces dispositifs très coûteux sont souvent réservés aux profes-sionnels. Le philtre rouge permet-tait de voir les éruptions du soleil alors qu’un philtre blanc nous lais-sait apercevoir les tâches solaires. Impressionnant ! Cette journée était également le moyen d’en appren-dre plus sur notre univers grâce aux fiches instructives savamment dis-posées dans le parc et à la disponi-bilité des membres de l’association. Partager et « banaliser » l’astronomie ainsi qu’ouvrir l’autre au monde qui l’entoure sont d’ailleurs les objec-tifs de Ré Astronomie qui se situe à Ars et propose chaque premier

vendredi du mois à 21 heures des initiations.Enfin, pour les plus curieux, la jour-née s’est terminée par la conférence proposée par Xavier Plouchart sur La vie et la mort des étoiles. Un sujet passionnant et de quoi faire regret-ter les cours de Physique Chimie aux littéraires. Saviez-vous que l’es-pérance de vie d’une petite étoile comme le soleil est plus longue que

celle d’une grosse étoile ? Ainsi, même l’astronomie nous apprend la modestie. 95% de notre univers reste à découvrir… De quoi éveiller des vocations non ? Nous retien-drons la phrase poétique et pour-tant véridique : « Nous sommes de la poussière d’étoiles ».La journée du soleil de Sainte-Marie à été une belle réussite puisque plus de 400 personnes ont répondu à l’appel, grands, jeunes et petits qui ont été heureux de retrouver Xavier avec qui ils ont découvert l’astrono-mie à l’école de Sainte-Marie dans le cadre des TAPE (Temps d’Activité Péri Éducatifs).

Rosalie Ferrara

L’astronome xavier Plouchart.

• la « Nuit nationale des étoiles » sera célébrée au Village artisanal de loix le samedi 8 août à 21h30.

• la 3ème édition de « Sainte-Marie village étoilé » avec déambulation musicale depuis la place de tilleuls, puis observation des étoiles depuis la cabane de Montamer, aura lieu le jeudi 13 août à 21h30.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

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z a P ’ a R t S

18

Rivedemômes, le bonheur des enfants !

la Galerie Glineur accueille la nouvelle collection de Yannis lagresle, créateur de voyages atemporels

F e s t i v A l P o u r l e s e n F A n t s

é v è n e m e n t

Du 28 au 30 juillet, petits et grands retrouveront avec un réel plaisir Rivedemômes, ses manèges à pédales et ses souriants festivaliers.

Une fois encore, la galerie de Saint-Martin ne craint pas de créer la surprise en présentant pour la 3è saison les œuvres de ce chorégraphe d’objets, qui redonne vie aux pièces abandonnées.

Un rendez-vous chaleureux et unique que

les enfants, parents et grands-parents venus de toute l’île et du continent ne manqueraient pour rien au monde, à Rivedoux-Plage ! Patrick Nanot a réuni tous les artistes, amis fidèles, et leurs mer-veilleux manèges pleins de poésie pour accueillir les petits festivaliers.

des artistes talentueux qui font désormais partie

de la famille

Qui ne se souvient pas du sourire d’Emilia, qui fait tourner les tout petits sur son manège en douceur

et en comptines, de l’univers de Bab et Manouchka sur le tandem manège, de Mr Topinambour et de Mme Salsifi qui embarquent les enfants dans le monde fantastique du manège à légumes, de la magie du manège à malices, de Mr Billy et de Mme Lila, du manège à his-toires et du Bel imaginaire, avec son orgue de Barbarie ?

Tous ces sourires familiers seront là pour vous inviter à faire de mer-veilleux voyages sur leurs manèges à pédales, mettant parfois les mol-lets de papa à contribution. Et votre droit d’entrée journalier vous per-met de monter sur tous les manè-ges... jusqu’à ce que la fatigue se fasse sentir !

L’édition 2015 de rivedemômes : le bonheur

partagé !

Pendant trois jours les enfants, maquillés à l’atelier, feront des rêves somptueux, sous l’objectif de l’ap-pareil photo de papa ou maman, pour des souvenirs inoubliables. Le festival invite cette année sept manè-ges à pédales. Le principe des entrées reste celui des années précédentes : manège à volonté pour un droit d’en-trée journalier sur le festival fixé à 6

euros par enfant de 0 jusqu’à 12 ans. L’entrée est gratuite pour les parents, les accompagnateurs. Les gourmands apprécieront les bonnes crêpes et les jus de fruits servis sur place.

Un festival unique et rare, avec des art istes a imés de tous, qui réunit 7 des 10 manèges à pédales existant en France. Qu’est-ce qu’on dit les enfants ? Merci à toi Patrick et à tous tes bons Amis pour le plaisir et la tendresse que vous nous donnez !

Michel Lardeux

Yannis Lagresle est un autodi-dacte qui depuis l’âge de seize ans conjugue deux passions :

la sculpture et la récupération d’ob-jets nobles, principalement en métal, parfois en bois, qu’il adopte dans l’espoir de leur permettre un jour de renaitre au travers de son ima-gination. Dans son immense atelier de Montbrison dans La Loire, s’en-tassent hélices, klaxons à l’ancienne, boules de pétanque cloutées, qui attendent un scénario. Il les chine inlassablement chaque matin depuis toujours, se rend aux puces du canal à Lyon tous les dimanches, au débal-lage de Barjac dans le Gard l’été, comme s’il ne supportait pas que ces antiquités puissent être orphe-lines d’histoire. Après s’être exercé à divers techniques et sujets de sculp-ture, le déclic s’opère en 2011, alors que Yannis travaille sur les « Yayas », petits personnages sculptés et

patinés. Ni jeunes, ni vieux, ils n’ont pas d’identité sociale, pas d’attache familiale, mais les yeux ébahis des êtres toujours prêts à l’impossible. Ils sont bruts, « en libre expression et libre interprétation » comme le dit l’artiste, qui a vite pressenti qu’il manquait un véhicule à ces bonhommes de terre cuite pour tenter le voyage, dont seul le visi-teur peut décider de la destination. Conducteurs d’en-gins improbables qu’il conçoit avec les trésors de son atelier, les « Yayas » deviennent acteurs d’un récit à inven-ter. Yannis Lagresle part d’une pièce

maîtresse (cylindre, pressoir, extinc-teur) autour de laquelle il coordonne, soude et associe ses trouvailles, pense et harmonise les courbes de ces machines hors du temps. Présent sur l’île début juillet, le créateur, loin-tain cousin de Geppetto a livré à Martine et Patrick Glineur une toute nouvelle collection, riche d’une ving-taine d’œuvres par lesquelles il ose imposer sa sensibilité et ancrer ses « Yayas » (des petits Yannis ?) dans un univers assumé. Chacun, jeune ou plus âgé, est invité à participer à l’expédition dont Yannis Lagresle nous laisse être l’impresario.

d’autres nouveautés à ne pas rater

Réputée pour ses choix audacieux, la galerie ne se dément pas cet été. Également de passage en ce début de saison, l’américain Gordon

Hopkins, peintre de la nature et de l’en-thousiasme, est venu habiller les murs de quinze nouvelles toiles. La galerie suit depuis quatre ans cet épicurien contempla-tif dont le succès est grandissant. Exposé partout en Europe (il réside en Belgique), l’éclat des couleurs et la richesse des tex-tures qu’il utilise pro-voquent l’émotion. Colette Grandgérard

fait partie des nouveautés du couple Glineur. Cette plasticienne explore cette fois deux techniques et croise par là deux cultures. Le bronze « à la cire perdue » qu’elle travaille à Abomey au Bénin et la pâte de cristal à Paris. L’Afrique et l’Europe, le féminin et le masculin… Les corps de bronze reposent en équilibre pré-caire, presque en suspension, sur des blocs de transparence purs et solides à la fois. Quant au globe-trotteur Tony Soulié, pluri-artiste de renommée mondiale (il est peintre, sculpteur, photographe, graveur et plasticien), ses « photo-peintu-res » (comme il aime à les nom-mer) restent en bonne place parmi les avant-gardistes que soutient la Galerie Glineur.

Marie-Victoire Vergnaud

Le manège à légumes de Rivedômes (archives 2014).

Yannis Lagresle à côté de ses créations.

Les « Yayas » sont prêts.

les manèges seront ouverts le mardi 28 juillet de 17h à 20h, le mercredi 29 juillet de 11h à 12h30 et de 17h à 20h, le jeudi 30 juillet de 11h à 12h30 et de 17h à 20h.

Galerie Glineur, (place de l’église) à Saint Martin de Ré.horaires d’ouverture : 10h30-13 h/16h-20htél : 05 46 09 10 90

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Ouvert en continu du lundi

au samedi de 8h à 21h

le Bois-PlagePlace Raymond Dupeux

05 46 09 22 82

ouvert les dimanches 26 juillet,

2, 9,16 août 2015 de 8h à 20h

la couarde-sur-mer27 avenue du Mail

05 46 29 83 11

ouvert le dimanche de 8h à 13h

Station-serviceRoute de Sainte-Marie Le BoIS-PLAGe,

en libre-service 24h/24

Au bonheur des fans de bD !vendredi 7 août, de 10 heures à 19 heures, les meilleures plumes que compte la bande dessinée seront réunies dans le cadre exceptionnel de l’ilot de Saint-Martin.

F e s t i v A l b d b u l l e s d e r é 2 0 1 5 – s A i n t - m A r t i n d e r é

Dessinateurs et auteurs ren-contreront avec beaucoup de plaisir leur public, au cœur de

ce festival gratuit qui attend plus de 8000 visiteurs.

Le neuvième art

Cette expression artistique alliant dessin, art graphique et texte nar-ratif est un véritable phénomène de société. Depuis l’apparition en 1830 des premières bandes dessinées, son développement s’appuie sur

le talent, la créativité, l’imagination des dessinateurs et auteurs. Tous les publics et toutes les cultures aiment la bande dessinée, traduite dans toutes les langues. Qui ne se souvient des célèbres Pieds Nickelés de sa jeunesse ? Qui n’a pas vécu les aventures de Tintin, Spirou, Corto Maltese… ?Cet art majeur s’impose sur le marché de l’édition et progresse chaque année, sans connaître la crise, avec des tirages record. Sans compter l’explosion du marché de l’occasion où les collectionneurs s’arrachent à prix d’or les premiers numéros des albums de leurs héros favoris. « Et puis il y a toujours des surpri-ses », confie Olivier Poirier, heureux du succès de la version patoisante des aventures de Tintin qui atteint les 3300 exemplaires vendus, et dont la suite se prépare. Scoop toujours : cette rentrée sera marquée par la reprise de Corto Maltese avec des nouveaux auteurs !

des auteurs fidèles à « Bulles de ré »

Didier Crisse, André Chéret le papa de Rahan, Christophe Picaud, Edika, Emmanuel Lepage, Frédéric

Brémaud, Guy Michel, Luc Turlan, Jacques des Portes, Jean Barbaud… et peut-être un invité surprise de grand renom (top secret !) seront là pour vous dédicacer leurs albums avec leur sourire et leur talent créa-tif. Le festival est un moment privi-légié pour échanger avec vos idoles et obtenir un dessin original sur l’al-bum acheté. Il faudra vous armer de patience, mais Olivier et son équipe veillent à ce que tous les visiteurs accèdent au stand. Un album acheté donne droit à un ticket pour une dédicace selon l’affluence et la dis-ponibilité des auteurs. « Cela permet à tous d’accéder équitablement aux dessinateurs et auteurs », précise Olivier Poirier, ravi de la montée en puissance chaque année de ce festival qu’il a créé et autofinancé par la vente des livres.

Cette année, les organisateurs espè-rent vous accueillir encore plus nom-breux vêtus aux couleurs de votre héros favoris… et ça méritera un cadeau !

un moment de partage

La généreuse tradition du festival, avec la vente aux enchères des dessins originaux réalisés sur place et offerts par les dessinateurs aux organisateurs de Bulles de Ré, aura lieu vers 17 heures, sur le podium. Cette vente aux enchères publiques, animée par un commissaire-priseur expert et passionné, se fera au profit la lutte contre le cancer des enfants. Et certains dessins, convoi-tés par les connaisseurs, atteignent des sommes coquettes qui abon-dent un gros chèque qu’Olivier Poirier, Marie, et toute l’équipe de « Mille Sabords » se font un plaisir de remettre devant le public, au délégué de la ligue. Bulles de Ré connait depuis sa création un succès grandissant et draine vers les auteurs un public nouveau, qui partage le plaisir d’une rencontre personnalisée et unique. L’édition 2015 devrait encore nous réserver de belles surprises, dans une ambiance joyeuse et colorée.

Michel Lardeux

Olivier Poirier passionné par l’album de Bilout et Ludo (archives Ré à la Hune).

L’affiche « Bulles de Ré ».

Ré à la Hune recherche un Rédacteur-pigiste

Dans le cadre de son développement et pour compléter son équipe rédactionnelle, Ré à la Hune recherche un rédacteur-

pigiste, toute l’année. Une bonne connaissance de l’île de Ré du nord au sud, de réelles compétences rédactionnelles et des qualités tout à la fois de curiosité, d’empathie et d’autonomie sont indispensables pour cette fonction rémunérée.

Contact Ré à la Hune : 19 av de Philippsburg – bP 43 – 17410 Saint-Martin de Ré Mobile : 06 71 42 87 88 ou [email protected]

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Un chef d’orchestre hors du commun« M U S I q U e e N R é »

le festival rassemble depuis 28 ans de prestigieux artistes et solistes, qui offrent en tous points de l’île des concerts d’une exceptionnelle qualité, jusqu’à la fin juillet.

Musique en Ré » est l’occasion de voir réunis une douzaine de solistes de renommée

internationale, événement rarissime qui fait la qualité des 17 représen-tations proposées jusqu’à la fin du mois. Un festival prisé des plus grands amateurs, derrière lequel se cache une académie qui contribue à faire émerger les talents de demain. Chemin d’écoles, de concours, d’auditions, la vie du musicien qui aspire à être professionnel, est faite toutes à la fois de rigueur et de rencontres. Apprendre toujours, il faut jouer et jouer encore, pour se perfectionner et se faire entendre. Ils étaient nombreux les élèves des conservatoires et écoles de France, à postuler pour intégrer l’orchestre et bénéficier des master-classes des plus grands. Sélectionnés sur dossier, tous ont passé une audition devant les maîtres de la profession, pour faire partie des 62 jeunes virtuoses retenus. La Place de La République à Saint-Martin vibrait en ce début de mois, de la mélodie des violonistes, harpistes, hautboïstes, venus répéter Salle Vauban. D’abord en solo puis ensemble, tous ont travaillé, avec la bienveillance de leurs mentors, à l’excellence du festival. Au delà de la performance musicale, l’accueil de la centaine de musiciens venue séjourner trois semaines sur l’île

nécessite une logistique pointue qu’il convient de saluer. Le réper-toire visite les incontournables de la musique symphonique de Beethoven à Shéhérazade de Rimski-Korsakov, en passant par Rossini, permettant aux artistes en devenir d’explorer tous les genres. À n’en pas douter, les plus belles familles musicales se créent en ce moment sur l’île sous la houlette pour ne citer qu’eux, de Sarah Nemtanu (1er violon solo de l’Orchestre National de France), Christophe Morin (violoncelle solo de l’European Camerata), Régis Pasquier (professeur de violon au Conservatoire de Paris jusqu’en 2011), Marc Coppey, immense vio-loncelliste repéré à l’époque par Yehudi Menuhin, tout comme Olivier Charlier que Nadia Boulanger recom-manda au prodige…

nicolas Simon : un chef d’orchestre plein d’initiatives et de projets

Le festival ne compte pas moins de quatre chefs d’orchestre tous aussi talentueux les uns que les autres. Nicolas Simon, 34 ans, animé par la transmission, attire par sa jeu-nesse et son engouement. Il incarne l’esprit d’une nouvelle génération de musiciens qui s’attache à faire apprécier la musique classique au

plus grand nombre. Entré à l’école du violon à l’âge de six ans, il a le « déclic » de la direction d’orchestre dès l’adolescence, alors que quelque

peu présomptueux, il mime la danse de la baguette au pupitre d’un pro-fessionnel au conservatoire. Cette expérience accordée pour quelques minutes volées, lui fait prendre conscience de la richesse de l’orches-tre qui devient, sous le tempo du chef, un instrument vivant, complet et nouveau ; un territoire où l’individu pénètre le collectif dans l’harmonie. À 13 ans il sait qu’il deviendra chef d’orchestre, mais il lui faudra pour-tant attendre plus de dix années, consacrant des heures à travailler le violon pour intégrer les classes de direction d’orchestre. En parallèle il fonde dès ses 20 ans, un ensemble à cordes « Vibrations », orchestre de

chambre à la tête duquel il donne de nombreux concerts en France et à l’étranger. Cette formation deve-nue « la Symphonie de Poche » est aujourd’hui un petit orchestre de dix musiciens qui continue de se produire régulièrement. Depuis qu’il exerce en professionnel il n’a de cesse de partager avec les jeu-nes ce qu’il a appris et surtout res-senti. L’émulation qui règne autour de « Musique en Ré » est pour lui, qui aime à partager l’émotion, « très énergisante : le rythme est soutenu avec plus d’un concert par jour, la programmation dense, les rencon-tres riches » s’enthousiasme t-il. La musique ne serait-elle pas le seul terrain d’entente absolu ? Nicolas Simon dirige encore trois concerts dans le cadre du festival : un opéra de Rossini ce mercredi soir Place de la République, différentes œuvres de Vivaldi sur le port de La Flotte vendredi 24, et notamment la 5è de Beethoven lundi 27 en l’église de Loix.

Marie-Victoire Vergnaud

Musique en Ré : jusqu’au 30 juillet.Programme sur www.realahune.fr ou sur www.musique-en-re.com, 6 concerts offerts et gratuité du pont pour les mélomanes continentaux.

Nicolas Simon, un chef d’orchestre à découvrir.

Un festival populaire de qualitéF e s t i v A l j A z z e n r é – s A i n t - m A r t i n d e r é

le président Daniel lagarde et son équipe préparent une édition 2015 très séduisante et fidèle aux couleurs d’un festival réputé, qui fêtera ses 20 ans en 2017 !

Lever de rideau sur une 18ème édition teintée blues et

jazz manouche, mise en son par Philippe Marliengeas et son équipe, fidèle sonori-sateur du festival.

trois soirées gratuites

sur le port de Saint-martin

Vendredi 21 août. ouverture à 21 heures de la grande scène du festival par Jérôme Pietri, bluesman et excellent pêcheur à la mouche. Le guitariste remarqué d’El Diablo conduit une belle carrière solo qui fait place au blues, après avoir été longtemps une des figures de scène du rock.a 22 h 15, Yorgui Loeffler trio s’ins-tallera pour un concert jazz manou-che. Ces musiciens font partie de la nouvelle génération de musiciens surdoués, d’une technique et d’une précision exceptionnelles. Samedi 22 août. Ambiance New Orleans dans les rues et sur les quais

de Saint-Martin, avec la déambula-tion de l’excellent Jazz Band 007. Ils vous donneront envie de danser sur les pavés martinais !a 21h, le groupe rétais Nimb retrouve le festival, invité par Daniel Lagarde, après leur excellente pres-tation de 2013. Léa Arnaud au chant est accompagnée de très bons musi-ciens et vous embarque dans l’uni-vers musical captivant du groupe NIMB.a 22h15, Cisco Herzhaft est un précurseur du blues en France, indéniablement l’un des derniers

authentiques « blu-es-picker » acousti-ques. Inspiré par Big Bill Bronzy, Big Joe Williams ou encore Doc Watson, accompagna-teur à l’aube des 70’s de John Lee Hooker, Cisco est chanteur et auteur-compositeur. Du folk blues acous-tique aux ragtimes endiablés, la variété de son répertoire et de ses compositions en font l’un des professionnels

les plus originaux et dynamiques de la scène blues et folk .Dimanche 23 août. a 18h, Charles Costenoble et l’association Rock and blues ouvriront la soirée, suivis à 21h par Dmitry Baevsky, formidable saxo-phoniste alto de la scène jazz new-yorkaise. C’est actuellement un des saxophonistes les plus en vue par son timbre sombre et chaleureux, doué d’une technique redoutable héritée de son brillant professeur russe le saxophoniste Gennady Goldstein et de ses études au département Jazz de la prestigieuse New School

University de New York. a 22h15, sous l’impulsion du cor-nettiste et trompettiste Fred Dupin, également compositeur, arrangeur et directeur musical de cette presti-gieuse formation, ce sont les New Bumpers Revival Jazz Band, qui clôtureront le festival. Cet orches-tre français créé à Bordeaux en 2000, perpétue les origines du Jazz tout en y intégrant parfaitement ses propres compositions et ses orchestrations. Leur fougue com-municative et l’émotion partagée avec leur public font de cet orches-tre une des formations actuelles incontournables.

Un final festif qui sera à la hauteur du succès populaire des trois jour-nées de cette 18ème édition haute en couleur. Un festival gratuit qui mérite votre soutien en adhérant sur place à l’association Jazz en Ré. Profitez-en pour visiter les stands partenaires et regarder la rétros-pective en images des plus grands moments musicaux, réalisée par le photographe officiel du festival : Bernard Collin. Un vrai régal !

Michel Lardeux

Karine Gil Yakero en 2013.

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arde

ux

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c e S g e N S D ’ i c i

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Un virtuose originaire de l’îleP o r t r A i t – h o u c h e n g k i A n

Dans la famille Musique, je voudrais le fils ! Allez savoir pourquoi, il y a des descendances chanceuses, chez les Kian au bois-Plage, Kioumarz, 15 ans s’illustre au violoncelle, tandis qu’Houcheng l’aîné, brille à londres dans « Un violon sur le toit ».

En short, chevelu et barbu pour les besoins de la prochaine repré-sentation de « the fiddler on the

roof » samedi 25 juillet au Royal Albert Hall, il est presque étonné de susciter l’intérêt tandis qu’il savoure quelques jours de repos sur l’île. L’accueil est décontracté, après tout, des formules de mathématiques de son bac obtenu brillamment, à l’archet qu’il fait danser depuis plus de 15 ans, il n’y a qu’un pizzicato ! Houcheng, raconte que la branche maternelle de la famille est installée dans la région depuis plu-sieurs générations, et c’est sur l’île qu’ils fréquentent assidument que ses parents choisissent de vivre à ses quatre ans, délaissant le brouhaha de la vie parisienne, pour des paysages plus cléments. Le couple de mélomane inscrit Houcheng à l’école de musique du Bois-Plage où il suit les cours de violon de Lydie Roth, première ren-contre marquante de son parcours musical. Il poursuit sa scolarité et alterne pendant les années collège, entre les Salières et le Conservatoire de La Rochelle où, ayant été repéré, on lui propose de rejoindre Bordeaux

à son entrée au lycée. Dès lors, alors que les copains profitent de leurs temps l i b r e s pou r se retrouver, H o u c h e n g enchaîne lui, les va et vient entre Dautet et le conservatoire de Bordeaux durant trois ans. De la rigueur des mathéma-tiques (matière dans laquelle il excelle) à celle des mesures, il a toujours mené les deux de front, dans

une vie réglée au métronome. Le Bac est une formalité dont il s’acquitte avec brio puisqu’elle lui ouvre les portes de « Maths sup Maths spé », l’amenant pour la première fois à faire un choix. Entre les deux pas-sions, son cœur balance, mais ne tarde pas à pencher vers la pous-sière de colophane. Il faut dire que Kamiar (son père), a pris les rênes du festival « Musique en Ré » depuis qu’Houcheng a 13 ans, créant autour du jeune prodige du violon une ému-lation porteuse d’énergie. C’est au sein de cette famille musicale qu’il rencontre notamment son mentor, le grand soliste Régis Pasquier (pro-fesseur de violon et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris jusqu’en 2011). Ce sera donc le vio-lon, les conservatoires de Bordeaux, puis Boulogne-Billancourt, années ponctuées d’examens et concours à l’issue desquels on lui propose d’in-tégrer la « Royal Academy of Music » où il bénéficiera, entre autres, des prestigieuses Master-classes de Maxim Vengerov.

La représentation du 25 juillet au royal albert Hall

marque le lancement d’une carrière prometteuse

Il y a quelques mois, Houcheng a été sélectionné sur auditions pour tenir aux côtés de l’Orchestre philharmoni-que de la BBC, l’un des rôles titres de la célèbre comédie musicale « fiddler on the roof », créée à Broadway en 1964, reprise et adaptée maintes fois depuis. Le spectacle, déjà interprété une dizaine de fois à l’occasion du célè-bre Grange Park Opéra Festival en juin, a nécessité de nombreuses semaines de répétitions. Aux côtés de Bryn Terfel (probablement l’un des plus grands baryton-basse du monde), Houcheng incarne ce mystérieux violoniste qui n’existe que dans la pensée du person-nage principal et redouble d’habileté pour jouer des airs de virtuose perché sur un toit. Danseurs, acteurs, chœur, ils sont au moins cinquante sur scène sans compter l’orchestre ! Houcheng confie que c’est la première fois qu’il joue de cette façon, partitions en tête, chorégraphies et performance d’acteur. Le succès est tel qu’à peine douze heures après l’ouverture des gui-chets pour la représentation à venir du

25 juillet (l’événement se déroule dans le cadre des Proms, le plus grand festi-val de musique classique en Europe), les places étaient épuisées. Cette der-nière date de concert marquera la fin, en tous cas dans un avenir proche, de l’aventure anglaise pour Houcheng qui a décidé de rentrer en France où il reprendra le conservatoire dès la ren-trée, mais cette fois à Lyon. Cette des-tination n’est pas un hasard puisqu’elle tient au choix de son futur professeur, Vladimir Nemtanu, immense soliste et père de Sarah, qui partage avec Christophe Morin la direction artisti-que du festival Musique en Ré. Pour l’heure, le talentueux a prévu de conti-nuer à se ressourcer au Bois-Plage après cette dernière escapade londonienne. La vingtaine « bien dans sa peau » et modeste, il m’assure qu’au delà du travail, ce sont les rencontres qui ont forgé son histoire avec la musique. Sur le chemin du retour, il m’engage même à m’intéresser au « cas » de son frère violoncelliste Koumiarz, (le plus doué de la famille selon lui) en première à Dautey et qui suit d’ores et déjà le cur-sus du Conservatoire de Paris !

Marie-Victoire Vergnaud

Houcheng Kian dans «un violon sur le toit » à l’occasion du Festival Grange Park Opera.

en pleine conversation avec l’immense baryton-basse Bryn Terfel.

Ils se sont dit oui !

m A r i A g e - s A i n t - m A r t i n d e r é

Guillaume Cudennec et Aurélie Lepeltier se sont mariés le 13 juin dernier à Saint-Martin de

Ré pour leur plus grand bonheur...et celui de leurs convives qui ont appré-cié l’ambiance à l’image des jeunes mariés, bucolique et très chaleu-reuse. Guillaume est bien connu des Rétais et des Martinais, notamment pour sa fine connaissance du patri-moine de l’île de Ré et sa gentillesse légendaire, qu’il met au service de la commune de Saint-Martin depuis 10 années. Ré à la Hune leur souhaite plein de bonheur.

NV

Aurélie Lepeltier et Guillaume Cudennec lors du vin d’honneur bucolique,

place de la République, à Saint-Martin.

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j e u x D e l’ é t é

le sudoku

À l’horizon se cache le mot mystère auquel se rattachent les mots à trouver ci-dessous. Verticalement et de gauche à droite :

1 - Attache de hauban. 2 - Pousser la barre. 3 - Tendre la voile. 4 - Poussée qui se rapporte à la voilure. 5 - Guide de mouillage. 6 - Élément de bande de ris.7 - Fixation avant de la voilure.8 - Oriente le safran.

en cinq mots :

- mon premier, faisant l’article, a son homologue espagnol tout retourné.

- mon second se fait dans la dentelle.

- mon troisième, égal à mon premier, donne la tonalité par son féminin.

- mon quatrième traduit DAVANTAGE ou RIEN.

- mon cinquième, sans pain, est comme mon second.

mon tout est le titre d’un film dont certaines séquences ont été tournées sur la côte rétaise : à St-Clément (conches des Baleines) et Rivedoux (plage sud).

Charade…

le mot mystère

6 4 2 8 7

2 8 4

9 3

1 4 6 9

4 6 9 1 2

7 2 4

3 9 4

8 6 3

6 3 1 7 9

le rébus Citation de Brillat-Savarin « pour une soirée barbecue ! »

(voir solutions page 23)

(voir solutions page 23)

(voir solutions page 23)

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(voir solutions page 23)

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j e u x D e l’ é t é

les solutions des jeux

les mots croisés 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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Horizontalement

1. Amateur de président ! 2. Risque. Etanchéifie. 3. Fait toujours plaisir. 4. Comité sportif. Poussé. 5. Commune du 92. 6. Fier. Prépare un diplôme en deux ans. 7. On y est bien ou pas bien. 8. Vase. Auteure française. 9. manquer. Il est correct de le faire. 10. Extraterrestre. Triste anglais. Sciences ou Lettres.

Verticalement

1. Vocabulaire pharmacologique. 2. Peut être bon ou mauvais. Petit à l’opéra. 3. Requinque. 4. Direction à suivre. Pas dans le souci. 5. Idées dépassées. Astre vénéré. 6. Grecque. Sélections. 7. Genre masculin. Prend naissance dans le Perche. 8. Arbres à huile d’Extrême Orient. 9. Souvent tonic. Un amour de mammifère. Expression du Midi. 10. Pendant.

le rébus Citation de Brillat-Savarin « pour une soirée barbecue ! »

(voir solutions ci-dessous)

Solution du mot mystère : 1 - CADENE 2 - LOFFER 3 - ETARQUER 4 - VELIQUE 5 - DAVIER 6 - GARCETTE 7 - AMURE 8 - BARRE

en horizontal : DÉRIVEUR

Solution du rébus : On devient cuisinier mais on naît rôtisseur

(ONDE - VIENS - CUIT - Z’HIE - NID É - MAISON - N’HAIE - RôTI - SœUR)

Solution de la charade : Le jour le plus longLE (el) - JOUR - LE (la) - PLUS (homo-nyme à deux sens) - LONG (comme un jour sans pain)

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a S S o c i a t i o N Sé v è N e M e N t

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« Au cœur des Francos »F e s t i v A l d e s F r A n c o F o l i e s

« Y’a de l’amour aux Francos ! » se sont exclamées, lucie et sa sœur Audrey, en voyant s’afficher sur les écrans géants de la grande scène de l’esplanade Saint Jean d’Acre à la Rochelle, des gros plans de spectateurs enlacés.

Lors de cette dernière édition des Francofolies, pour faire patienter les festivaliers, entre deux instal-

lations d’artistes, Yann le cadreur de France 4, balayait le public à la recherche de visages à « encadrer ». C’était sa onzième édition aux Francos et toujours la même passion pour filmer les artistes pendant leurs prestations que celle pour filmer le public : « Là, ce que je montre de la foule, c’est ce que voient les artistes du haut de la scène. L’année der-nière, je m’étais amusé à surpren-dre les gens qui s’embrassaient, très vite, le public s’était enthousiasmé et pris au jeu ».Cette année encore, Yann a pointé sa caméra sur les festivaliers enlacés

ou pas, son réalisa-teur, installé dans le car régie, sensi-ble lui aussi à l’in-térêt du public, a eu l’idée d’ajouter un petit plus pour l’ambiance. Sur les écrans, on pouvait voir se dessiner un cœur pour encer-cler les deux visages ciblés. Un petit côté kitsch qui rappelle

le « kiss-cam » américain, un « baiser devant une caméra » créé pendant les temps-morts lors des retransmissions sportives TV. Un cœur au tracé blanc qui a eu son effet. Tous les moyens furent bons pour attirer l’œil de la caméra, jeunes ou moins jeunes, les mains se sont agitées, les doigts se sont pointées sur le voisin ou la voisine avec des sauts de cabris pour capter l’intérêt du cadreur et le tour était joué. S’enchaînaient alors, des simagrées, des petits bisous timides ou de longs

baisers partagés. Quand les deux fai-sant la paire n’étaient pas enclins à s’enticher, un petit coucou de la main suffisait pour faire glisser la caméra vers un autre duo, sous les applaudissements et éclats de rire de la foule complice. Nougaro, de son vivant, aurait fredonné : « Embrassez-vous, enlacez-vous… Etrennez-vous, étreignez-vous pour que vos cœurs s’encastrent ». Les cœurs se sont emballés au rythme des mélodies, la musique rassemble et cette année, celle des

Francofolies, pour sa 31ème édition, a permis à 110 000 spectateurs, toutes scènes confon-dues d’assister à une centaine de concerts. Oui, il y avait de l’amour aux Francos, autant sur les écrans géants, dans les textes de certaines chansons, que dans les déclarations des artistes, lancées à la foule avant de la quitter. Atanas Kambiton, lui aussi, n’y est pas resté insensible, conquis, le maire de

Blagoevgrad en Bulgarie, présent sur le festival, va exporter Les Francofolies

dans sa ville, du 24 au 26 septembre prochain avec Patrick Bruel, Patricia Kass, Soprano, Bob Sinclar… Alors, quand on aime, on y va.

Valérie Erard-Lambert

Les prochaines Francofolies se dérouleront du 13 au 17 juillet 2016.

Ségolène Royal sur les Francos le 14 juillet pose

pour Ré à La Hune.

Le cadreur en action sur les Francos 2015.

Le coeur à l’écran.

Atanas Kambiton, maire bulgare et Gérard Pons.

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