Rapport SOS PE 2007.pdf

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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE RAPPORT D’ACTIVITES (avril 2007 – mars 2008) www.sospair.org

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  • 1RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

    RAPPORTDACTIVITES(avril 2007 mars 2008)

    www.sospair.org

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    2 SOS PAIRS EDuCATEuRS

  • 3RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    TABLE DES MATIERES

    liste des acronymes ............................................................................................................................................. 4

    Prsentation gnrale de laction de SOS Pairs Educateurs en mauritanie ............................. 5

    Tableau synthtique des projets en cours de ralisation .................................................................. 11

    Projet excut en partenariat avec le Secrtariat

    Excutif National de lutte Contre le SIDA (SENlS) .......................................................................... 13

    Projets excuts en partenariat avec

    Family Health International (FHI) et uSAID (Projet rgional AWARE-HIV/AIDS) ............... 21

    Projets excuts en partenariat avec lOrganisation

    Internationale pour les migrations (OIm) ................................................................................................ 39

    Projet excut en partenariat avec

    Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) ................................................................................ 61

    Annexe 1 Aperu du contenu des formations de pairs ducateurs ........................................ 71

    Annexe 2 Echantillon de questions couramment

    poses au cours des sensibilisations ......................................................................................................... 72

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    4 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    LISTE DES ACRONyMES UTILISS

    AWARE-HIV/AIDS : Action for West Africa Region-HIV/AIDSCCC : Communication pour le Changement de ComportementCDV : Centre de dpistage volontaireCIJ : Centre dInformation des JeunesCTA : Centre de traitement ambulatoireCVC : Comptences de la vie courante (life skills)DRPS : Direction Rgionale de la Protection SanitaireFHI : Family Health InternationalIEC : Information/Education/CommunicationINRSP : Institut National de Recherche en Sant PubliqueIST : Infection sexuellement transmissibleLED : Test de dpistage asymptomatique des ISTMAP : multisectoral AIDS projectMSM : men having sex with men (homosexuels)OCB : Organisation communautaire de baseOEV : Orphelins et enfants vulnrablesOIM : Organisation Internationale pour les migrationsOSC : Organisation de la socit civileOSIWA : Open Society Initiative for West AfricaPE : Pair Educateur Paire ducatricePF : Planification familialePTME : Prvention de la transmission mre-enfantPSAMAC : Prvention du SIDA sur les axes migratoires dAfrique du CentrePSAMAO : Prvention du SIDA sur les axes migratoires dAfrique de lOuestPVVIH : Personne vivant avec le VIHSENLS : Secrtariat Excutif National de lutte contre le SIDASERLS : Secrtariat Excutif Rgional de lutte contre le SIDASIDA : Syndrome dimmunodficience acquiseSOS PE : SOS Pairs EducateursSSF : Sant Sans FrontiresTS : Travailleuses du sexe (prostitues)UDAG : unit de dpistage anonyme et gratuitUNFPA : Fonds des Nations unies pour la PopulationVIH : Virus de limmunodficience humaine

  • 5RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    PRSENTATION GNRALE DE LACTIONDE SOS PAIRS EDUCATEURS

    Davril 2007 mars 2008 lassociation SOS Pairs Educateurs a coordonn lexcu-tion de projets dans six rgions de la Rpublique Islamique de mauritanie, sur les treize que compte le pays : District de Nouakchott, Dakhlet Nouadhibou, Tiris

    Zemmour, Trarza, Gorgol et Guidimakha. Outre les activits propres chacun des projets concerns, la prsence de SOS PE dans une rgion donne se traduit par la mise en place au niveau de sa capitale rgionale dun centre dinformation sur le VIH/SIDA (les Centres dinformation des jeunes, ou CIJ). Afin de maximiser limpact du travail men auprs des groupes cibles, lorganisation a cherch au maximum concentrer ses interventions (do la mise en uvre de plusieurs projets concomitants dans plusieurs des capitales rgiona-les couvertes voir tableau page 9), et ne souhaite pas pour lheure largir davantage le champ gographique couvert par ses activits.

    les efforts dploys et les rsultats enregistrs au cours de cette anne de travail nauraient pas vu le jour sans la confiance et lappui des partenaires techniques et finan-ciers de lorganisation, dont en particulier :

    le Secrtariat Excutif National de lutte contre le SIDA (SENlS).Family Health International (FHI) et uSAID travers le projet rgional AWARE-HIV/

    AIDSOrganisation Internationale pour les migration (OIm).Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).ENDA Tiers monde Sngal, grce qui le projet, pour lequel OSIWA a pris le relais,

    a pu tre initi. le Fonds des Nations unies pour la Population (uNFPA) qui est un partenaire indi-

    rect vital dans la mesure o il alimente, travers le SENlS, les stocks de prserva-tifs.

    lensemble des partenariats donnent lieu des interventions en concordance avec la politique nationale de lutte contre le VIH/SIDA, coordonne par le SENlS qui est tenu inform des diffrents projets en cours dexcution par SOS Pairs Educateurs.

    les activits en matire de lutte contre les IST/VIH/SIDA sont menes au profit dune srie de groupes cibles identifis la fois sur la base des besoins (tels que dfinis, en particulier, par le cadre stratgique national de lutte contre le SIDA), et sur les objectifs prioritaires de chaque partenaire. Parmi les principaux bnficiaires de laction de SOS Pairs Educateurs on peut ainsi citer :

    les populations mobiles, dont les routiers et les migrants. les jeunes rsidant dans des zones transfrontalires.les groupes haut risque dont au premier chef les travailleuses du sexe (TS) et les

    homosexuels (men having sex with men - mSm).les pcheurs de Nouadhibou et leur entourage direct. les organisations communautaires de base (avec une attention particulire porte

    aux OCB tablies par des jeunes) et la population gnrale des zones dintervention couvertes par les diffrents projets en cours dexcution.

    Ainsi, travers lventail de ses activits sur le terrain (voir ci-aprs les interventions ty-pes dveloppes), SOS Pairs Educateurs couvre des groupes figurant parmi ceux priori les plus exposes aux IST/VIH/SIDA.

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    6 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    Catgories dintervention de base auprs des groupes cibles

    Entretiens individuels : Il sagit l dune approche qui sest avre particulirement efficace dans le cadre du travail avec les personnes haut risque (TS, mSm) vu la dif-ficult de runir ce public cible en petits groupe, mais sest avr utile avec les autres groupes cibles galement. A travers ces rencontres individuels lanimateur aura locca-sion dchanger avec la cible des informations trs personnalises par rapport au IST VIH/SIDA. Cette stratgie a donne des bons rsultats en ce qui concerne ladoption des cibles des comportements moindre risque tel que lutilisation systmatique du prservatif, le dpistage, etc.

    Formations de pairs ducateurs/ducatrices : lobjectif des sessions, organises autour dun programme de formation dvelopp en quatre demi journes, est de vul-gariser les informations de base sur le IST/VIH/SIDA et de sensibiliser les groupes ci-bles sur les moyens de prvention de ces infections, tout en les dotant des rudiments essentiels pour pouvoir leur tour assurer une bonne communication interpersonnelle susceptible de faire passer les messages cls (voir en annexe 1 les contenus types dune session de formation).

    Causeries ducatives : Il sagit de sances de discussion et dchanges entre les ani-mateurs et les membres de laudience. Cette dernire regroupera un nombre dindivi-dus pouvant varier entre 2 et 25 personnes entre (2 5 dans le cas particulier des TS, et 5 25 personnes pour les autres groupes cibles). Ces causeries ducatives, par leur caractre trs informel, reprsentent un moyen efficace pour faire passer les informa-tions de base sur les modes de transmission et les moyens de prvention des IST et du VIH/SIDA, ainsi que pour promouvoir le test de dpistage. Elles sont souvent orga-nises lissu des formations, servant sous la supervision des animateurs de premiers exercices pratiques danimation par les pairs ducateurs et ducatrices nouvellement forms. Outre les changes verbaux, les participants peuvent assister la projection de films sur les IST et le VIH/SIDA, ou encore sexercer grce au mannequin de d-monstration lutilisation correcte du prservatif.

    Pendant les animations publiques, les animateurs partagent les informations de base le VIH/SIDA et les IST, sans pour autant aborder la question du prservatif ni faire la dmonstration pratique de son port correct. lanimation publique est tenue sur le lieu de travail des bnficiaires.

    Promotion dun accs de proximit au prservatif : la distribution de prservatifs vise toutes les cibles des projets1. Elle se fait travers les animateurs de chaque pro-jet, ainsi que via des relais issus du ou des groupes cibles (soit des leaders au sein du groupe cible, soit des participants particulirement motivs au cours des sessions de formation de PE), forms en ce sens au sein de chacun des projets excuts par SOS Pairs Educateurs.

    Accueil, counseling et orientation vers des centres de sant : Suite aux activits de sensibilisation et de formation, les personnes qui en font la demande bnficient dun counseling de la part de membres de lorganisation forms cet effet, et sont rfrs vers des centres de sant et daccueil adapts leur demande soin IST ou dpistage VIH). un dispositif lmentaire de suivi est mis en place cet effet, une fiche tant re-mise la personne rfre qui sera rcupre par SOS PE auprs des centres de sant concerns, ce qui permet de mesurer le taux de dplacement effectif par la clientle rfre. En outre, un dispositif pilote de coordination avec une autre ONG nationale,

    1) la quantit de prservatifs fminins disponibles ayant t trs faible au cours de la priode couverte par ce rapport (3 000 units), ils ont t gards pour usage de dmonstration plutt que dtre distribus.

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    Sant Sans Frontires (SSF) est oprationnel, cette dernire ayant acquis les capaci-ts dassurer des soins IST et mme le test de dpistage du VIH. A Nouakchott, deux institutions publiques, luDAG (test de dpistage) et le CTA (test et prise en charge des PVVIH) sont galement sollicits travers le travail de mobilisation men par SOS PE.

    Dautres activits telles que appui lducation des enfants de femmes vulnrables au VIH/SIDA (dont les TS) peuvent se rajouter, dans certains projets, lventail dactions prsentes ici. Dans le projet men en partenariat avec OSIWA, par exemple, des inter-ventions sont dvelopps au bnfice des enfants de TS, commencer par un appui leur scolarisation et le suivi de cette dernire.

    les diffrents types dintervention voqus sont mens, pour la priode couverte par le prsent rapport dactivits, travers six (6) projets (voir priodes dexcution ci-aprs), dont les caractristiques de base sont prsentes en page 9.

    Thmes couverts dans le cadre des activits de sensibilisation (Cest--dire prsentation puis discussion avec laudience concerne)

    Entretiens individuels mode de transmission et moyens de prvention des IST et du VIH/SIDASymptmes des IST, traitement des IST, et consquences des IST non traitesutilisation correcte du prservatif masculin et fmininDpistage volontaire, anonyme et gratuitServices disponibles au centre de sant SSFContraception : mthodes, les avantages et inconvnients de chacune

    Causeries de groupe

    mythes et ralits du VIH/SIDAmodes de transmission et les moyens de prvention du VIH/SIDAActivits qui ne transmettent pas le VIH, Ngociation et utilisation correcte du prservatif masculin et fmininComportements risqueSymptmes des ISTTraitement des IST, et consquences dIST non traitesDpistage volontaire, anonyme et gratuit Prise en charge des PVVIH, dont rle et appuis disponibles au niveau du CTA Services disponibles au centre de sant SSFContraception : mthodes, les avantages et inconvnients de chacune

    Animations publiques

    modes de transmission et moyens de prvention des IST/VIH/SIDA Symptmes et traitement des ISTDpistage volontaire, anonyme et gratuit Prise en charge des PVVIH.Rle du CTARle du centre de sant SSF

    PRSENTATION GNRALE DE LACTION DE SOS PAIRS EDUCATEURS

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    8 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    Supports et techniques dIEC utiliss

    Entretiens individuels Causeries de groupe Animations publiques

    Supports et/ou techniqueutiliss

    Photos dIST ( boite a image )mannequin de dmonstration en bois Prservatifs masculins et fminins

    Photos dIST (boite a image )mannequin de dmonstration en bois Prservatifs masculins et fmininsfilms Historiettes, tmoignages

    TmoignagesJeux de rle Films

    Les films les plus couramment diffuss sont :

    lIslam face au SIDA le SIDA face nos traditions lEpidmie de lombre Gud SIDA les visages du sahel 4 x 4 Jeunesse unie Ghalta Wahda

    Tous ces films sont disponibles auprs de SOS Pairs Educateurs, dont cest la politique de les partager avec tout organisme dsireux de simpliquer dans le travail de prvention des IST/VIH/SIDA.

    Supports promotionnels diffuss

    Entretiens individuels et Causeries de groupe Animations publiques

    Supports utiliss

    T-shirtsAutocollants Dpliants (petit et grand modle)Affiches

    Brochures (livrets) T-shirtsAutocollantsDpliants (petit et grand modle)Affiches

    Suivi des activits

    les animateurs des projets travaillent sur la base doutils simple de suivi et denregis-trement de la performance dans le cadre de chacune des catgories dactivits menes, permettant une compilation aise des donnes de chaque projet ainsi quun bilan global des rsultats enregistrs. leurs capacits en la matire est priodiquement renforce, travers un recyclage priodique inscrit dans les projets confis lorganisation. Parmi les indicateurs de rsultat enregistrs au cours de la priode couverte par ce rapport, SOS Pairs Educateurs dtient son actif :

  • 9RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    4004 sances de sensibilisation (toutes catgories confondues) et entretiens indi-viduels organiss au profit de 28 715 personnes (toutes cibles confondues).

    187 personnes ayant bnfici de sessions de formation en tant que pairs duca-teurs ou en counselling.

    247 795 prservatifs distribus, dont une portion significative au profit des tra-vailleuses de sexe (TS).

    10 000 supports promotionnels produits en vue de leur diffusion (affiches, T-shirt, autocollants, panneaux, cassettes audio, etc.).

    3 000 individus rfrs aux diffrents centres de soins IST et/ou de dpistage volontaire (CDV). 500 personnes dpistes, dont 400 dans le cadre de deux campagnes de promo-tion active du dpistage volontaire.

    une des grandes difficult, en mauritanie comme ailleurs, reste bien entendu de suivre lassimilation des connaissances par les personnes et groupes touchs, et de pouvoir me-surer les ventuels changements de comportement suscits. SOS PE na pas entirement rsolu ces difficults, mais pourra au moins utiliser un instrument dvelopp avec la Flm pour mesurer priodiquement travers un chantillon de bnficiaires lassimilation des connaissances de base sur les IST/VIH/SIDA. Cet outil, dune grande simplicit, peut tre utilis auprs des groupes pas ou peu alphabtiss puisquil consiste pour lanimateur proposer oralement une srie daffirmation, en demandant aux participants si elles sont vraies ou fausses, et noter pour chaque affirmation le nombre de bonne et de mauvaises rponses.

    une forme de suivi des connaissances peut galement tre mise en uvre travers les entretiens individuels, notamment dans le cas de clients revenant plusieurs fois pour une sance de counseling.

    Premier bilan de limpact des efforts fournis

    Si les ressources nationales alloues la lutte contre les IST/VIH/SIDA sont importantes, lon na pas toujours le sentiment den voir le bnfice ni limpact sur le terrain. En tant quacteur de terrain, SOS PE est satisfait de leffort dIEC (mme si le suivi dans le temps de lassimilation des connaissances doit tre renforc et systmatis), de mme que de la mise en place de circuits daccs de proximit au prservatif.

    Concernant le dpistage toutefois il reste beaucoup faire. En effet la grande majorit des CDV mis en place lintrieur du pays ne sont pas encore suffisamment oprationnels (indisponibilit et/ou manque de savoir-faire spcifique des personnels de sant concer-ns, insuffisances du systme dapprovisionnement en intrants, etc.), constat partag par lensemble des organisations de lutte contre le VIH/SIDA. Or il est clair que le dpistage ne se limite en aucun cas une prise de sang : il sagit dune chane dactivits requrant la fois une action de mobilisation sociale, un counseling adquat, lassurance absolu de la confidentialit, ou encore un accompagnement et un suivi adapt dans le cas des vo-lontaires au test qui se seront avrs sropositifs.

    Afin amliorer la contre performance enregistre en matire de promotion du dpis-tage, une possibilit qui sest avre efficace partout o elle a t test en Afrique serait

    PRSENTATION GNRALE DE LACTION DE SOS PAIRS EDUCATEURS

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    10 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    darmer les organisation de la socit civile impliques dans le secteur afin quelles puis-sent mener leurs propres campagnes dans le respect des normes techniques requises. Il semblerait donc urgent que le SENlS pousse le dpartement de la sant initier un par-tenariat vritable avec les ONG ayant fait leurs preuves dans le secteur de la prvention des IST/VIH/SIDA, ONG qui pourraient, en attendant de pouvoir danimer leurs propres centres de dpistage et/ou de soins, au moins relayer des personnels pour lheure large-ment dpasss dans les CDV tablis par les pouvoirs publics sur le territoire national.

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    TABLEAU SyNTHTIQUE DES PROJETS EN COURS DE RALISATION

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    12 SOS PAIRS EDuCATEuRS

  • 13RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    PROjET En PARTEnARIATAVEC LE SEnLS

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    14 SOS PAIRS EDuCATEuRS

  • 15RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    Prvention du SIDA auprs des groupes prioritaires : Zourate nouadhibou nouakchott

    Rosso Kadi - Slibaby

    le Secrtariat Excutif National de lutte contre le SIDA (SENlS) appuie des actions de prvention du VIH/SIDA spcifiques en direction des groupes haut risque (dont les jeunes, mais aussi les prostitues et les homosexuels), qui sont priori particulirement exposs aux IST/VIH/SIDA. A ce titre, plusieurs projets mis en uvre par SOS Pairs Edu-cateurs ont t financs au cours des dernires annes par cette institution publique charge de coordonner lensemble des interventions en matire de lutte contre le SIDA en mauritanie.

    Objectif global du projet :Participer leffort national de maintien du taux actuel de prvalence du VIH.

    Objectif spcifique du projet :Contribuer la rduction de la vulnrabilit au VIH des groupes haut risque et des groupes vulnrables travers une approche multidimensionnelle de prvention et de lutte contre les IST/VIH/SIDA.

    les activits ont t lances aprs la mise niveau des animateurs slectionns aux termes de rfrence et aux objectifs du projet. A partir du deuxime trimestre Zourate, ville minire du nord du pays, sest ajoute aux cinq autres capitales rgionales couvertes, et les activits inities Nouakchott et Nouadhibou ont t tendues lensemble des capitales rgionales couvertes (les trois capitales rgionales du sud du pays, soit Rosso, Kadi et Slibaby, nayant t au premier trimestre touches que par la mise en place de points daccs au prservatif).

    Taux de ralisation des activits au 1er trimestre (janvier mars 2007) :

    ActivitsNombre

    dunit prvuNombre

    dunit ralisTaux de

    ralisationSite

    Formation des PE au profit de jeunes issus des OCB

    2 2 100% Nouadhibou

    Formation des PE au profit de jeunes issus des OCB

    2 3 150% Nouakchott

    Formation des PE relais distributeur de prservatif (dans ce cas, TS et mSm)

    1 1 100% Nouadhibou

    Formation des PE relais distributeur de prservatif

    1 -- 0% Nouakchott

    Causeries ducatives 2 19 950% Nouadhibou

    Causeries ducatives 16 13 81% Nouakchott

    Distribution de prservatif 32 000 20 340 63% Nouadhibou

    Distribution de prservatif 10 000 16 240 162% Nouakchott

    PROJET ExCUT EN PARTENARIAT AVEC LE SENLS

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    16 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    Taux de ralisation des activits au 2nd trimestre (septembre dcembre 2007)1 :

    ActivitsNombre dunit prvu

    Nombre dunit ralis

    Taux de ralisation

    Site

    Formation des PE au profit des OCB 1 1 100% Zourate

    Formation des PE relais distributeur de prservatif

    1 1 100% Zourate

    Formation de femmes vulnrables TS 1 1 100% Zourate

    Formation au profit des ouvriers et autre 0 1 NA Zourate

    Causeries ducatives 20 27 135% Zourate

    Causeries ducatives sur les IST/VIH/SIDA au profit de TS et mSm

    7 12 171% Nouadhibou

    Causeries ducatives sur les IST/VIH/SIDA au profit de TS et mSm, jeunes, homme et femmes

    7 23 328% Nouakchott

    Causeries ducatives sur les IST/VIH/SIDA au profit de TS et mSm, jeunes, homme et femmes

    5 12 240% Rosso

    Causeries ducatives sur les IST/VIH/SIDA au profit de jeunes, hommes et femmes

    3 17 566% Kadi

    Causeries ducatives sur les IST/VIH/SIDA au profit de jeunes, hommes et femmes

    3 17 566% Slibaby

    Distribution de prservatifs 33 350 33 350 100% Zourate

    Distribution de prservatifs 39 000 40 350 103% Nouadhibou

    Distribution de prservatifs 49 000 39 350 80% Nouakchott

    Distribution de prservatifs 44 000 14 500 33% Rosso

    Distribution de prservatifs 44 000 14 500 33% Kadi

    Distribution de prservatifs 5 200 10 500 202% Slibaby

    les 10 sessions de formations de pairs ducateurs et ducatrices effectivement mises en uvre au lieu des 7 initialement programmes, ont bnfici un total de 201 indi-vidus. Pour faciliter une assimilation optimale des informations diffuses et discutes au cours de ces formations, le nombre de participants est gnralement fix autour de 20 personnes, 25 au maximum. Chaque session sorganise autour de quatre demi journes de travail (voir annexe 1 pour le contenu thmatique de ces sessions), auxquelles sont systmatiquement convis au moins un reprsentant des services de sant publique et un leader religieux.

    1) le 1er trimestre a t cltur comme programm, cest--dire fin mars 2007, cependant le d -marrage des interventions prvues au second trimestre est intervenu plus tard que prvu, du fait dun retard dans lattribution des fonds par le partenaire.

  • 17RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

    Jeunes issus des OCB

    Prostitues et MSM

    Ouvriers et relais distribution prservatifs

    Total par site

    Nombre de sessions Nouakchott

    3 -- -- 3

    Nombre de bnficiaires Nouakchott

    61 -- -- 61

    Nombre de sessions Nouadhibou

    2 1 -- 3

    Nombre de bnficiaires Nouadhibou

    40 20 -- 60

    Nombre de sessions Zourate

    1 1 2 4

    Nombre de bnficiaires Zourate

    20 20 40 80

    TOTAl SESSIONS 6 2 2 10

    TOTAl BNFICIAIRES 121 40 40 201

    les 140 causeries ducatives mises en uvre (sur 33 prvues), elles, ont touch un total de 2318 personnes dont la rpartition par groupe cible, tranche dage et sexe est prsente plus bas (voir tableau rcapitulatif, page 15). Ces sances informelles de sen-sibilisation en petits groupes peuvent ouvrir pour un certain nombre de participant(e)s sur des entretiens individuels : ainsi un total de 958 individus ont bnfici dun entretien individuel avec un animateur du projet form en counseling, dont 435 personnes issues des groupes haut risque, 302 issues dautres groupes vulnrables, et 219 reprsentants de la population gnrale (jeunes et adultes).

    la performance quelque peu dcevante en matire de distribution de prservatifs est due une contrainte imprvue, savoir une rupture des stocks que devait alimenter le SENlS travers son partenariat avec uNFPA, laquelle le projet a d faire face (tait dailleurs prvue ds le premier trimestre Rosso, Kadi et Slibaby, mais cet objectif na pu tre atteint quau second semestre). Au total, ce sont tout de mme189 130 prserva-tifs masculins qui ont t distribus dans les diffrentes capitales rgionales couvertes par le projet.

    Autres activits mises en uvre dans le cadre du projet

    Identification de TS et MSM : plus de 200 individus ont t identifis au 1er trimestre Contrairement aux autres groupes vulnrables et aux groupes issus de la population gnrale, certains groupes haut risque comme les TS et les mSm sont gnralement marqus par une forte volatilit lie la marginalisation sociale dont ils font lobjet et au caractre illgale de leur activit. Aussi, en vue dassurer un impact satisfaisant du prsent projet, il a fallu dans un premier temps identifier des personnes issues de ces deux groupes et les pousser activement simpliquer dans les activits du projet pour leur permettre de sen approprier durablement les objectifs et, terme, les bnfices.

    Rfrence pour les soins IST et le test de dpistage du VIH : Au 2nd trimestre, 53 r-frences effectives ont eu lieu (effective veut dire que la personne est effectivement alle au centre de sant vers lequel elle a t rfre dans le cadre de ce projet)

    PROJET ExCUT EN PARTENARIAT AVEC LE SENLS

  • SOS PAIRS EDUCATEURS | RAPPORT DACTIVITES

    18 SOS PAIRS EDuCATEuRS

    Accompagnement de PVVIH : Il ne sagit pas l dune intervention majeure du projet, pour la bonne raison que les structures de dpistage et de prise en charge des PVVIH, en mauritanie, sont encore balbutiantes. Il nen est pas moins que les quipes du projet restent lcoute des besoins des bnficiaires.

    Contraintes et recommandations

    le projet sest droul dans de bonnes conditions, et en concertation avec le partenaire le nombre prvu de certaines activits cls a de ce fait t revu la hausse (formations de PE et/ou de relais, sessions de sensibilisation).

    Par del les acquis positifs du projet, la mise en uvre de ce dernier sest heurte plu-sieurs contraintes de taille. Ainsi :

    Il est dommage que pour cause de lenteurs administratives il y ait eu une interrup-tion relativement longue dun trimestre lautre de la priode dexcution, et il se-rait souhaitable que le SENlS puisse davantage prendre en compte les conditions de travail des OSC nationales appuyes pour assurer une continuit dans la mise en uvre des projets.

    la rupture des stocks de prservatifs masculins fournis par uNFPA via le SENlS a t particulirement prjudiciable, en particulier (mais pas uniquement) dans les nouveaux sites dintervention. la faible quantit de prservatifs fminins disponi-bles auprs de ces partenaires est galement un handicape, en particulier dans le cadre du travail auprs des TS.

    la formation des relais doit faire lobjet dun recyclage priodique, ce qui jusquici nest pas pris en compte dans les budgets types des projets de ce type. Or il est clair que leurs capacits au terme dune seule formation reste encore insuffisante et devront, pour leur permettre dassurer un bon impact auprs de leurs groupes cibles, tre davantage renforces.

    leffort de promotion du test de dpistage se heurte un vritable problme de fond quil parait urgent pour les autorits et partenaires concerns daborder de front, savoir la non fonctionnalit de la plupart des centres de dpistage volon-taires tablis jusquici dans les diffrentes rgions. Cette situation est dautant plus frustrante pour les acteurs du secteur que la demande et le nombre de volontaires potentiels parat de plus en plus important. une solution pourrait tre lintgration des OSC outilles en la matire dans lanimation de ces centres de dpistage (ac-cueil, pr-test, counseling).

    Corrlativement la faible performance ce jour des CDV tabli en dehors de Nouakchott, labsence de structures de prise en charge des PVVIH en dehors du CTA de Nouakchott constitue une autre contrainte de taille laquelle il sera nces-saire de faire face dans un avenir proche.

  • 19RAPPORT DACTIVITES | AVRIl 2007 mARS 2008

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