Rapport Morsures Chiens

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  • Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences

    Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010

    Maladies chroniques et traumatismes

  • Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    Abrviations 2

    1. Introduction 3

    2. Mthodes 32.1 Population d'tude 32.2 Droulement de l'enqute 42.3 Analyses statistiques 4

    3. Rsultats 53.1 Description des morsures 53.2 Consquences un mois des morsures 83.3 Description des chiens mordeurs 83.4 Facteurs de gravit et de survenue des squelles 113.5 Analyse des cas graves 143.6 Analyse des morsures par des chiens de catgorie 14

    4. Discussion 15

    5. Conclusion 16

    Rfrences bibliographiques 17

    Annexes 18Annexe 1-Questionnaire d'enqute 18

    Annexe 2-Silhouette des chiens pour les races inconnues des victimes 22

    Annexe 3-Regroupement des races de chien 24

    Annexe 4-Groupes de chien selon la Fdration cynologique internationale 28

    Sommaire

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 1

    Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences

    Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010

    Ce rapport prsente les rsultats de lEnqute sur les morsures de chien ralise aux urgences de huit hpitaux entre le 1er mai 2009 et le 30 juin 2010 : les Centres hospitaliers (CH) dAnnecy, de Bthune, de Blaye, de Fontainebleau, le Groupe hospitalier du Havre, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges, lHpital de la Timone Marseille et le CH de Verdun.

    Lenqute a t conduite sous la responsabilit de lInstitut de veille sanitaire (InVS), en collaboration avec lassociation des vtrinaires comportementalistes Zoopsy.

    Les membres du Comit de pilotage taient les suivants : Claude Beata (Zoopsy), Francis Brunelle (Hpital Necker-enfants malades), Bertrand Chevallier (Hpital Ambroise Par, Boulogne), Ccile Ricard (InVS), Guilllaume Sarcey (Zoopsy), Vronique Servas (InVS, Bordeaux), Bertrand Thlot (InVS), Anne Le Touze (CHU de Tours).

    La mise en place de lenqute, sa coordination, le traitement des donnes et la rdaction du rapport de rsultats ont t assurs par Ccile Ricard, sous la responsabilit de Bertrand Thlot, dans lUnit Traumatismes du Dpartement maladies chroniques et traumatismes (DMCT) de lInVS.

    Auteurs

    Ccile Ricard, Bertrand Thlot (InVS)

    Relecteurs

    Jean-Louis Solet (InVS, Cellule interrgionale d'pidmiologie ocan Indien), Juliette Bloch, Christine Chopard-Bouveresse (InVS, DMCT), Jean-Claude Desenclos (Direction scientifique) et les membres du Comit de pilotage.

    Remerciements

    Nous remercions, pour leur participation lenqute, les intervenants dans les services durgences : Ahlem Benzdira (Le Havre), Valrie Bremond (La Timone, Marseille), Xavier Courtois (Annecy), Anne Fontanel (Annecy), Bruno Fremont (Verdun), Jean-Jacques Gozo (Fontainebleau), Philippe Grippon (Fontainebleau), Nicole Hastier (Le Havre), Bernard Longis (Limoges), Vronique Messager (Limoges), Frdrique Molin (Bthune), Souradjou Moussa (Blaye), Nathalie Orsoni (Limoges), Natacha Bodiot (Blaye), Michle Camarca (Marseille), Claudie Delvalle (Blaye), Colette Krier (Verdun), Catherine Mouret (Fontainebleau), Galle Pillaut (Annecy), Aurore Soulier (Limoges).

    Nous remercions les vtrinaires comportementalistes qui ont complt les questionnaires sur les chiens : Claude Beata (Toulon), Laurence Dilliere-Lesseur (Le Chesnay), Astrid Dresse (Rosheim), Jean-Marie Hdon (Nrac), Janick Le Dantec (Chateaulin), Nathalie Marlois (Ambrieu en Bugey), Nicolas Massal (Pau), Grard Muller (Lille), Guillaume Sarcey (Digne- les-Bains).

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    Abrviations

    Epac Enqute permanente sur les accidents de la vie courante

    CH Centre hospitalier

    FCI Fdration cynologique internationale

    InVS Institut de veille sanitaire

    LOF Livre des origines franais

    Smur Service mobile durgence et de ranimation

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 3

    1. Introduction

    Par leur nombre et leur gravit, les morsures de chien constituent un problme de sant publique qui est encore peu investigu. En France, il y a eu 33 dcs par morsures de chien au cours des vingt dernires annes. Les deux tiers (21) concernaient des enfants de moins de 15 ans, 16 avaient moins de 5 ans. Des tudes ralises ltranger ou localement en France montrent que les morsures de chien reprsentent, pour un pays comme la France, plusieurs milliers de recours aux urgences chaque anne [1-7] et de nombreuses hospitalisations [2,6], avec une augmentation du nombre dagressions en t [3,8]. Lincidence annuelle des morsures ayant ncessit un recours aux soins a t estime de 30 50 pour 100 000 enfants de 0 15 ans [9]. Chez les enfants les plus jeunes, les blessures sont plus nombreuses, plus graves [10] et se situent souvent au niveau de la tte et du cou [2,11], ce qui peut entraner des squelles physiques, esthtiques et psychologiques [12,13]. Le plus souvent, la personne qui a t mordue connaissait le chien et les agressions se produisent au domicile [1,10].

    En France, ces dernires annes ont t marques par la mdiatisation daccidents mortels lis des morsures de chien la suite desquels le gouvernement a soumis au Parlement un nouveau dispositif de renforcement de la loi relative aux animaux dangereux [14]. Ce projet a t tabli partir dun modle gntique rpartissant quelques races de chiens en catgories dattaque ou de dfense (dfinies plus loin, paragraphe 3.6), qui ne repose sur aucune tude pidmiologique [15]. Il a aussi propos la cration dun observatoire national du comportement canin, institu auprs des ministres de lIntrieur, de lAgriculture et de la Sant. Certaines tudes trangres montrent que ces chiens de catgories ne sont pas ceux qui sont lorigine des plus nombreuses morsures [10], mme si la taille et le type de chien ont des consquences sur la force des morsures et donc sur leur gravit [16]. Si la possibilit de mordre est inhrente la nature canine, la gravit des morsures est lie de nombreux autres facteurs que la taille et le type de chien : chez les enfants, lge est un facteur de gravit reconnu [8,17] mais la position quoccupe le chien dans le foyer a galement t cite [18,19]. Les comportements dagression sont souvent dcrits par les thologues comme tant essentiellement de nature ractionnelle et relationnelle, avec pour fonction la mise distance ou le maintien dune distance entre les individus [20]. Les agressions de ce type sont contrles et en gnral, ne provoquent pas ou peu de lsions. Cest labsence de contrle de la squence de morsure qui est responsable des morsures spectaculaires et vulnrantes ; elle peut tre soit naturelle dans le cas de prdation, soit pathologique en cas dtat anxieux intermittent [21]. Il est donc important de vrifier la squence de morsure pour pouvoir la rpertorier. La classification la plus utilise en France est celle de Moyer modifie par Patrick Pageat [22]. Elle rpertorie cinq types de comportements qui se distinguent essentiellement par leur mode de droulement (dclencheur ou circonstances de dclenchement, description de la squence) : agression hirarchique ; dirritation ; par peur ; territoriale et/ou maternelle ; comportement de prdation.

    Ces diffrents points mettent en vidence lintrt dune collaboration entre les pidmiologistes et les vtrinaires comportementalistes pour affiner ces connaissances. Cest dans ce but quune enqute a t mise en uvre par lInstitut de veille sanitaire (InVS) et lassociation des vtrinaires comportementalistes Zoopsy. Cette enqute, qui sest droule du 1er mai 2009 au 30 juin 2010 a bnfici dun suivi par un Comit de pilotage associant des cliniciens (Pr F. Brunelle, Pr B. Chevallier, Dr. A. le Touze), les responsables de lenqute lInVS (C. Ricard, V. Servas, B. Thlot) et Zoopsy (C. Beata, G. Sarcey). Lobjectif de cette enqute tait dassurer la description pidmiologique des personnes mordues, des morsures et des chiens mordeurs, puis de dterminer les facteurs de gravit des morsures de chien partir des donnes collectes aux urgences (ge et sexe de la victime, caractristiques du chien, lien entre la victime et le chien, etc.) et des donnes collectes un mois concernant lvolution et les consquences de la morsure, tout en rendant compte de lagressivit des chiens mordeurs.

    2. Mthodes

    2.1 Population dtude

    Les personnes incluses dans lenqute sont celles qui ont t prises en charge entre le 1er mai 2009 et le 30 juin 2010, soit aux urgences, soit par le Service mobile durgence et de ranimation (Smur), dans les hpitaux participants, la suite dune morsure de chien, quels que soient lge et le type de morsure (agression, accident de travail, autre), avec ou sans effraction cutane. Les hpitaux volontaires pour participer ltude taient issus du rseau de lEnqute permanente sur les accidents de la vie courante (Epac, www.invs.sante.fr) : les centres hospitaliers (CH) dAnnecy, de Bthune, de Blaye, de Fontainebleau, le groupe hospitalier du Havre, le centre hospitalier universitaire de Limoges, lhpital de la Timone Marseille et le CH de Verdun. Pour ce dernier, les patients qui sont venus aux urgences dans le cadre dune consultation antirabique, mme si le traitement initial a t ralis dans un autre service durgence, ont t inclus dans lenqute.

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    Les patients non pris en charge dans les hpitaux (recours au mdecin traitant, la pharmacie ou venant dans un hpital participant uniquement pour des soins de suite tels que changement de pansement, retrait de points, etc.) nont pas t inclus dans lenqute.

    2.2 Droulement de lenqute

    Lenqute sest droule en trois phases :

    Un recueil de donnes au moment du passage aux urgences de la victime de morsure (annexe 1) : un courrier dinformation sur le droulement de lenqute tait remis la personne victime de morsure, ou son reprsentant lgal pour les mineurs ou adultes sous tutelle, qui on proposait de signer le consentement pour participer lenqute. Pour les races inconnues des victimes, des silhouettes taient prsentes pour aider leur identification (annexe 2). Les informations recueillies par le personnel des urgences taient : lge, le sexe, le type de lsion, la localisation de la ou des lsions, la prise en charge (traitement effectu, hospitalisation) et les caractristiques du ou des chiens mordeurs (ge, poids, race ou type de chien, lien avec la victime). En cas dhospitalisation, il tait demand de recueillir le type de service dhospitalisation (ranimation, chirurgie viscrale, chirurgie orthopdique, etc.). Si le patient tait pris en charge par le Smur et directement hospitalis sans passer par les urgences, le service des urgences en tait inform et le mdecin charg de lenqute devait recueillir les informations et complter le questionnaire. Pour les patients qui ont eu une intervention chirurgicale, le mdecin charg de lenqute devait avoir connaissance du compte-rendu opratoire pour confirmer ou non les atteintes nerveuses, tendineuses ou articulaires. Le questionnaire anonymis tait ensuite transmis lInVS.

    Le questionnaire sur les chiens (annexe 1) tait remis la victime de morsure lors de son passage aux urgences pour information. Par la suite, les coordonnes de la personne taient transmises, avec son accord, par le service des urgences aux vtrinaires qui contactaient la victime par tlphone, dans un dlai infrieur 15 jours aprs le passage aux urgences. Si la personne tait encore hospitalise, elle tait jointe lhpital. Les vtrinaires interrogeaient les personnes de 15 ans et plus sur les caractristiques du chien mordeur, son comportement et son ducation. Si la victime de la morsure tait un enfant de moins de 15 ans, les parents taient interrogs. Le questionnaire anonymis tait ensuite transmis lInVS.

    Pour le questionnaire sur lvolution (physique, esthtique et psychologique) des lsions (annexe 1), les victimes taient contactes par tlphone, par le mdecin des urgences en charge de lenqute, un mois aprs leur recours aux urgences. Pour les enfants de moins de 15 ans, ce sont les parents qui devaient rpondre au questionnaire. Ces questionnaires ont t tablis partir des questionnaires utiliss pour ltude de suivi dune population daccidents de la route dans le Rhne [23]. Le questionnaire anonymis tait transmis lInVS.

    2.3 Analyses statistiques

    Les morsures de chien ont t dcrites en fonction des caractristiques de la personne mordue (ge, sexe, activit professionnelle), des donnes mdicales disponibles (type de lsion, prise en charge, gravit, survenue de squelles), du contexte de lagression et des caractristiques du chien mordeur. Les deux analyses descriptives intermdiaires sur les quatre, puis les huit premiers mois de recueil, ont permis notamment dajuster la dure de ltude en fonction du nombre de cas recueillis et de la prolonger de deux mois (jusquau 30 juin 2010) par rapport la dure initialement prvue. Pour ces analyses, aucun test statistique na t effectu.

    Pour lanalyse finale, des liens statistiques (Chi2, test de Student) ont t recherchs entre les diffrentes variables, en particulier entre la gravit de la morsure et les caractristiques de la victime, du chien et de lagression. La gravit des lsions a t qualifie en fonction du type de lsion aux urgences : - gravit 1 : absence deffraction cutane ou griffure ou gratignure ; - gravit 2 : plaie superficielle (au-del de griffure ou gratignure) sans autre lsion associe ; - gravit 3 : plaie profonde ou associe dautres lsions (fracture, atteinte tendineuse, etc.).

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    Un intrt particulier a t aussi port lanalyse de la survenue de squelles en fonction de ces mmes caractristiques. Des modles de rgression ont t tests afin de dterminer les facteurs qui agissent sur la gravit des morsures et sur la survenue de squelles (taille ou type de chien mordeur, liens entre la victime et le chien, type dagression), aprs ajustement sur lensemble des autres facteurs (ge, sexe, condition de lagression, etc.). Parmi les facteurs de gravit attendus, on trouve lge et le sexe de la personne qui a t mordue, ainsi que de nombreuses caractristiques sur le chien mordeur : ge, sexe, race, taille, comportement habituel en termes dagressivit et type dattaque qui a conduit la morsure. Pour ces analyses, des modles de rgression logistique ont t raliss aprs regroupement de la variable gravit en deux classes : peu grave (niveau 1 et 2) versus grave (niveau 3).

    3. Rsultats

    3.1 Description des morsures

    Pour lensemble des huit hpitaux participants, 485 recours aux urgences pour morsures de chien, entre le 1er mai et le 30 juin 2010, ont t signales lInVS. Ont ainsi t collectes 485 fiches Urgences, 381 fiches Vtrinaires (79 %) et 292 fiches Suivi un mois (60 %).

    La rpartition des personnes victimes de morsure selon lhpital tait htrogne (tableau 1, pour 479 personnes dge connu). Lhpital de la Timone Marseille nayant que des urgences pdiatriques, seulement 2 personnes de plus de 15 ans ont t incluses. Par ailleurs, les enfants ont t majoritairement inclus dans les hpitaux de Limoges et du Havre. Pour les autres tablissements, les adultes ont t les plus nombreux.

    I Tableau 1 I

    Rpartition des personnes victimes de morsure selon lhpital Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

  • p. 6 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    I Figure 1 I

    Rpartition par ge et sexe des victimes de morsures - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    0-4 an

    s

    5-9 an

    s

    10-14

    ans

    15-19

    ans

    20-24

    ans

    25-29

    ans

    30-34

    ans

    35-39

    ans

    40-44

    ans

    45-49

    ans

    50-54

    ans

    55-59

    ans

    60-64

    ans

    65-69

    ans

    70 an

    s et +

    Age

    Effectifs

    0,00

    0,50

    1,00

    1,50

    2,00

    2,50

    3,00

    3,50

    Sex-ratio

    Effecti fs

    Sex Ratio

    Chez les enfants, les morsures se sont produites le plus souvent en dehors de la prsence dun adulte : 64 % chez les 0-4 ans et 78 % chez les 5-9 ans. La profession (celle dun des deux parents pour les enfants de moins de 15 ans) tait disponible dans 79 % des cas. Chez les plus de 15 ans, elle tait indique dans 83 % des cas. La rpartition des catgories demploi est donne dans le tableau 2. titre de comparaison, la rpartition des catgories demploi pour lensemble de la population franaise en 2008 est aussi fournie.

    I Tableau 2 I

    Catgories demploi des patients de 15 ans et plus selon lenqute multicentrique, mai 2009- juin 2010 et en population gnrale en 2008

    Profession/catgorie demploiEnqute Morsures 15 ans (n=255)

    (%)

    Population franaise 2008 (%)

    Artisan, commerant 3 3

    Cadre et profession intellectuelle suprieure 7 9

    Profession intermdiaire, employ 27 30

    Ouvrier 29 13

    Autres (dont sans emploi, chmeur, tudiant, retrait) 34 44

    Total 100 100

    Dans plus dun quart des cas (26 %), le chien a mordu plus dune fois : deux morsures ont t constates aux urgences chez 16 % des patients et trois cinq morsures chez 9 %. Pour 2 patients, le nombre de morsures tait de 15.

    Les lsions taient des plaies superficielles dans la majorit des cas (61 %), 29 % taient des plaies profondes, 7 % taient des plaies dlabrantes et dans 3 % des cas, il ny avait pas deffraction cutane. Parmi les lsions associes aux plaies, il y avait 86 pertes de substance, 16 atteintes tendineuses, neuf atteintes nerveuses, 10 atteintes osseuses et sept atteintes articulaires. Dans 2 cas, le pronostic vital a t engag, mais il ny a eu aucun dcs.

    Dans la moiti des cas (50 %), les lsions se situaient au niveau des membres suprieurs et dans prs dun quart des cas (24 %) au niveau de la tte (dont visage, 19 % du total). Les membres infrieurs taient atteints dans 20 % des morsures et le tronc 6 %. Cette rpartition variait avec lge de la victime (p

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 7

    I Figure 2 I

    Rpartition de la localisation corporelle des morsures de chien par ge - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    80%

    90%

    100%

    < 5 ans 5-9 ans 10-14 ans 15 ans et +

    Crne Visage Tronc Bras et avant-bras Main Membre infrieur

    La moiti des morsures (50 %) a t soigne par cicatrisation dirige sans suture. Des points de suture ont t raliss dans 32 % des cas et une hospitalisation en chirurgie a t ncessaire (dure moyenne de sjour=1,6 jours) dans 7 % des cas. Il tait prcis quun antibiotique avait t prescrit pour 193 patients (soit 40 % des cas).

    Les lsions de gravit 1 (pas deffraction cutane) taient peu nombreuses (2 %), les plus frquentes tant de gravit 3 (plaie profonde ou dlabrante ou associe dautres lsions, 56 %). Les lsions de gravit 2 (plaie superficielle, sans autre lsion) ont t observes pour 43 % des morsures. Pour la premire morsure uniquement (la plus grave), ces taux sont de 1 % de gravit 1, 53 % de gravit 2 et 46 % de gravit 3.

    Si on compare les gravits de niveau 2 et 3 (le niveau 1 tant trop peu reprsent), la gravit variait avec lge de la victime (tableau 3, p=0,047), les lsions graves chez les enfants taient deux fois moins frquentes que chez les adultes (OR=0,47 [0,27-0,82]).

    I Tableau 3 I

    Gravit des morsures de chien selon lge des patients - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    Effectifs Niveau 2 Niveau 3

    0-4 ans 67 67 % 33 %

    5-9 ans 58 59 % 41 %

    10-14 ans 38 55 % 45 %

    15 ans et + 296 49 % 51 %

  • p. 8 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    3.2 Consquences un mois des morsures

    Parmi les personnes qui ont rpondu au questionnaire un mois (292), 15 % ont dclar avoir eu des complications suite la morsure. Il sagissait le plus souvent de problmes de cicatrisation (47 % des complications) ou dinfection (30 %). Concernant leur tat de sant, 17 % des personnes dclaraient quil stait amlior depuis la morsure mais pas encore rentr dans lordre, 8 % quil stait dtrior et 4 % quil tait stabilis. Un mois aprs la morsure, 21 % des personnes dclaraient avoir encore des douleurs dues la morsure ; 8 % prenaient encore des antalgiques. Les douleurs taient circonstancielles dans prs de trois quarts des cas, 23 % taient spontanes mais non permanentes et 3 % taient permanentes. Les victimes de morsure ont dclar avoir peur des chiens dans 30 % des cas et avoir eu le moral affect par la morsure dans 20 % des cas.

    Dans 39 % des cas, les victimes ont dclar avoir des squelles de la morsure. Le plus souvent il sagissait de squelles esthtiques (80 % des squelles), 15 % taient physiques (perte de mobilit, douleur, etc.) et 5 % psychologiques (cauchemars, peur des chiens, moral affect). La survenue de squelles tait trois fois plus frquente chez les personnes dont la morsure tait de gravit 3 que chez les personnes dont la morsure tait de gravit 2 (OR=3,2 [1,9-5,3]). Par ailleurs, 21 personnes ont dclar un handicap. Il sagissait dun handicap physique (moteur ou sensitif) pour 63 % dentre elles et dun handicap social conscutif la cicatrice pour 37 %.

    I Tableau 4 I

    Squelles selon la gravit des morsures de chien - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    Squelles

    Oui Non Effectifs

    Gravit 2 27 % 72 % 151

    Gravit 3 54 % 46 % 123

    Total 39 % 61 % 274

    Cent-vingt-sept personnes travaillaient au moment de la morsure et 35 % dentre elles ont eu un arrt de travail cause de la morsure. Quatre-vingt-neuf personnes taient scolarises ou tudiantes au moment de la morsure et 31 % ont d interrompre leur scolarit.

    3.3 Description des chiens mordeurs

    Un seul chien tait impliqu dans la morsure dans la majorit des cas (97 %). Le lien entre la victime de morsure et le chien tait renseign dans 89 % des cas et il sagissait le plus souvent dun chien connu (78 %) : chien vivant dans le mme foyer (36 %), chien dune connaissance (30 %), ou chien de la famille largie (12 %). Prs dune centaine de races de chiens ont t cites. Parmi celles-ci, aprs regroupement effectu selon l'annexe 3, les 15 types de chien les plus frquemment cits (plus de 10 fois chacun) taient lorigine de 57 % (263/461) des morsures (tableau 5).

    I Tableau 5 I

    Proportion des 15 types de chien les plus frquents - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    Type de chien Effectifs % Type de chien Effectifs %

    Berger allemand 47 10 Braque 11 2

    Labrador 41 9 Cocker 11 2

    Jack russell 27 6 Husky 11 2

    Beauceron 16 3 Pitt Bull 11 2

    Border collie 15 3 Teckel 11 2

    Boxer 15 3 Epagneul 10 2

    Rottweiler 15 3 Yorkshire 10 2

    Berger belge 12 3

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 9

    Quand cela tait possible (pour 413 morsures), les chiens ont t regroups selon la nomenclature de la Fdration cynologique internationale (FCI, annexe 4). Les chiens les plus cits dans lenqute taient ceux du groupe 1 (chiens de berger et de bouvier, sauf bouviers suisses, 28 %), du groupe 2 (type pinscher et schnauzer, molossodes, chiens de montagne, 16 %) et du groupe 3 (terrier, 15 %). Ces rpartitions sont diffrentes (p

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    Les circonstances des morsures selon les victimes ont t classes en huit catgories. Leur rpartition selon lge est donne dans le tableau 8. Le plus souvent, daprs la victime, les morsures survenaient sans raison apparente (42 %). Les autres circonstances les plus frquentes taient des morsures survenues alors que la victime nervait ou avait surpris le chien (17 %), ou encore, lorsque la victime avait voulu sparer des chiens qui se battaient (16 %). Les circonstances variaient avec lge : hormis les morsures sans raison apparente, chez les enfants les morsures survenaient surtout quand le chien avait t irrit (la victime avait nerv ou surpris le chien) et chez les adultes, elles survenaient quand la victime intervenait dans une bagarre entre chiens.

    I Tableau 8 I

    Rpartition des conditions de morsures selon les victimes - Enqute multicentrique, mai 2009- juin 2010

    Condition de la morsure selon la victime

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 11

    Les agressions taient plus souvent offensives (68 %) que dfensives (32 %), sauf dans le cas o le chien avait des douleurs (85 % dagressions dfensives) ou quand la victime avait nerv le chien (66 % dagressions dfensives).

    I Tableau 10 I

    Rpartition des circonstances de morsures dcrites par les vtrinaires et par les victimes- Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    Condition de la morsure selon la victime Nature de lagression selon le vtrinaire

    Offensive Dfensive Total

    Coup de crocs accidentel 9 5 14

    La victime a voulu retirer un objet ou de la nourriture 13 4 17

    Attaque commande par un humain 3 0 3

    Disputes entre humains ou rprimande envers le chien 14 11 25

    Le chien avait des douleurs ou la victime prodiguait des soins au chien 3 17 20

    La victime avait nerv ou surpris le chien 22 42 64

    Sans raison apparente 135 18 153

    La victime a voulu sparer des chiens qui se battaient 43 18 61

    Total 242 115 357

    3.4 Facteurs de gravit et de survenue de squelles

    3.4.1 Facteurs de gravit

    Daprs les analyses univaries, la gravit des morsures de chien tait lie lge (les adultes ayant des morsures plus graves que les enfants), au lien entre la victime et le chien (les morsures faites par des chiens connus taient plus graves) et dans une moindre mesure au poids du chien (les morsures faites par des chiens de moins de 15 kg taient moins graves). Par ailleurs, la gravit des morsures ntait pas lie au sexe du chien, au type de chien selon les regroupements FCI ni au type dagression (tableau 11).

  • p. 12 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    I Tableau 11 I

    Liens en analyse univarie avec la gravit des morsures - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    OR non ajust IC 95 %

    ge de la victime 0-4 ans 0,47 [0,27-0,82]

    5-9 ans 0,68 [0,38-1,2]

    10-14 ans 0,78 [0,39-1,5]

    15 ans et + 1

    Lien victime-chien Mme foyer 1

    Chien de connaissance 0,97 [0,63-1,5]

    Chien inconnu 0,34 [0,20-0,59]

    Groupes FCI a Groupe 1 1

    Groupe 2 1,1 [0,60-2,1]

    Groupe 3 1,4 [0,75-2,7]

    Groupe 8 0,89 [0,46-1,7]

    Groupe 9 0,45 [0,20-1,01]

    Poids du chien Moins de 15 kg 0,53 [0,30-0,93]

    15-29 kg 0,90 [0,53-1,5]

    30-39 kg 0,89 [0,52-1,5]

    40 kg 1

    Sexe du chien Mle 1

    Femelle 0,96 [0,52-1,8]

    Type dagression Par irritation 1

    Hirarchique 0,96 [0,51-1,8]

    Territoriale 1,1 [0,63-2,0]a Groupes dfinis annexe 4.

    En analyse multivarie, seuls lge de la victime et le lien entre la victime et le chien restaient significatifs : les adultes (15 ans) taient mordus 2,2 fois plus souvent plus gravement que les enfants (

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 13

    3.4.2 Facteurs de survenue de squelles

    La survenue de squelle la suite dune morsure de chien tait lie, en analyse univarie (tableau 13), au sexe de la victime (les femmes dclaraient plus de squelles), la gravit initiale de la morsure (plus la morsure tait grave, plus il y avait de squelles dclares) et au type de chien (les personnes mordues par des chiens du groupe 9 dclaraient moins de squelles).

    I Tableau 13 I

    Liens en analyse univarie avec la survenue de squelles suite une morsure de chien- Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    OR non ajust IC 95 %

    ge victime Enfant (

  • p. 14 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    I Tableau 14 I

    Facteurs de survenue de squelles un mois aprs une morsure de chien - Enqute multicentrique, mai 2009-juin 2010

    OR ajust IC 95 %

    ge victime Enfant (

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 15

    Parmi les victimes de morsures : - 8 avaient moins de 10 ans, 2 taient ges de 15 24 ans, les 7 autres avaient entre 25 et 55 ans ; - il y avait autant dhommes que de femmes ; - 1 des patients a t hospitalis en chirurgie pour une dure de moins dun jour ; - un mois aprs la morsure, 2 ont dclar avoir peur des chiens, 3 ont dclar avoir le moral affect, 4 ont dclar des squelles (esthtiques) et 2 ont dclar un handicap.

    Les chiens ont mordu plusieurs reprises dans 6 cas (5 ont mordu deux fois et 1 a mordu quatre fois). Daprs les victimes, les morsures sont survenues sans raison apparente (6), de manire accidentelle (3), la suite dune dispute entre humains (3), parce que la victime a nerv ou surpris le chien (3) ou quand elle a voulu sparer des chiens qui se battaient (1). Deux des circonstances ntaient pas prcises. Selon les vtrinaires, il sagissait dagressions par irritation (12) ou hirarchiques (2), les autres ntant pas renseignes.

    Les morsures taient principalement situes au niveau des membres suprieurs (8 sur 23 localisations renseignes) et de la tte (7). Les lsions provoques par les morsures taient de gravit 2 dans 16 cas sur 29 renseigns et de gravit 3 pour les 13 autres. Les pourcentages de morsures graves chez les chiens de catgorie (45 %) et chez les chiens hors catgorie (57 %) ntaient pas significativement diffrents. La faiblesse des effectifs na pas permis de faire des analyses multivaries.

    4. Discussion

    Il n'a pas t mis en vidence par cette enqute que certains chiens taient plus dangereux que d'autres, ni par la frquence des morsures, ni par leur gravit. Ce qui avait le plus d'influence sur la gravit d'une morsure tait le fait de connatre le chien mordeur et d'tre un adulte. Sur ce dernier point, les rsultats de cette enqute diffrent de ceux qui ont t trouvs par d'autres enqutes. En effet, selon les donnes de la littrature, les enfants seraient plus gravement mordus que les adultes [10]. Les enfants tant plus souvent atteints au niveau de la tte [2,11], les analyses ont t refaites avec une autre chelle de gravit construite en intgrant la localisation de la morsure. Dans cette nouvelle chelle, on a class comme plus graves les morsures touchant le visage, le cou ou les organes gnitaux externes, ou avec atteinte nerveuse, tendineuse, ou articulaire, ou avec fracture osseuse, ainsi que toutes les morsures dlabrantes. Les rsultats obtenus retrouvent quil ny avait pas de lien entre la gravit de la morsure et le sexe de la victime, le sexe ou le poids du chien ; les morsures taient plus graves quand le chien tait connu, et lorsque la victime tait un adulte. Sur ce dernier point, la diffrence avec les rsultats de la littrature est confirme.

    Il est possible que le fait que le recueil se fasse aux urgences entrane un biais dans la gravit, les enfants tant plus susceptibles de venir aux urgences pour des lsions moins graves (amens par leurs parents) que les adultes. De plus, les circonstances de morsures sont diffrentes selon l'ge des victimes. Chez les adultes, elles surviennent plutt lorsque la victime cherche sparer des chiens qui se battent alors que chez les enfants, la morsure quivaut plutt une mise en garde par le chien, lorsque quil est irrit par lenfant. On peut donc penser que chez les adultes, le chien exerce moins de contrle lors de la morsure que lors des mises en garde envers les enfants. Ceci pourrait expliquer la gravit plus importante des lsions des adultes, les morsures non contrles tant sans doute plus graves que les autres [21,25].

    Les races les plus frquemment cites dans cette enqute correspondent aux races les plus frquentes en France. Il n'a pas t possible de rapporter la rpartition des races cites dans l'enqute celle que l'on trouve dans les rgions des hpitaux de l'enqute. Les chiens de catgorie n'taient pas nombreux dans l'enqute (18). Sur ce petit effectif, les analyses univaries nont pas montr de diffrence significative de gravit entre les morsures de chiens de catgorie et celles des autres chiens.

    Le nombre limit dhpitaux participant cette enqute et les particularits de leurs clientles (environnement rural ou non, localisation gographique, etc.) limitent les possibilits de gnralisation des rsultats descriptifs la France entire. En particulier, lhpital de la Timone ne collecte des donnes que pour des enfants de moins de 15 ans et lhpital de Verdun, qui est un centre antirabique, introduit un biais de slection des patients quil est difficile de corriger, les patients inclus dans lenqute nayant pas toujours eu recours aux urgences de Verdun en premire intention. Certaines implantations hospitalires taient absentes ou sous-reprsentes dans lenqute (Paris ou proche banlieue dIle-de-France, ou grandes mtropoles). Au surplus, mme avec un plus grand nombre dhpitaux participants, la gnralisation aurait t trs difficile, parce que les effectifs de chiens selon les races et par localisation gographique sont trs mal connus. Par ailleurs, un biais de recueil doit tre voqu au vu des donnes de prise en charge : on na enregistr en effet que 40 % de prescription antibiotique, ce qui parat trs peu, la quasi-totalit des morsures saccompagnant dune effraction cutane.

  • p. 16 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    Certaines tudes trangres ont montr que la gravit de la morsure tait lie la puissance de la mchoire du chien et sa taille [16]. L'effet de la taille du chien n'a pas t retrouv dans cette enqute en analyse multivarie. Les chiens mles ont mordu plus frquemment que les femelles mais la gravit des morsures tait la mme.

    Les morsures de chien peuvent entraner des squelles, en particulier sur le plan esthtique, et les victimes de morsure semblent en souffrir dans leurs rapports sociaux. La notion de squelles dans lenqute tait dclarative, non confirme par un examen clinique. Une enqute sur les squelles 16 mois aprs la morsure est en cours pour complter ces rsultats. Les mdecins chargs du suivi des victimes de morsures seront interrogs afin d'obtenir un avis clinique sur l'volution des lsions. Les rsultats de cette tude sont attendus pour le dbut de l'anne 2012. Par ailleurs, une analyse de la gravit des morsures tenant compte de lagressivit des chiens mordeurs [24,25] devra tre ralise en collaboration avec les vtrinaires comportementalistes.

    Il apparat d'ores et dj que des campagnes de prvention devraient tre menes l'attention des propritaires de chien pour les informer des risques inhrents leur animal de compagnie. En effet, ces risques sont le plus souvent mconnus [26]. Les enfants doivent en particulier apprendre ne pas considrer le chien comme un jouet mais bien comme un tre vivant avec ses rflexes de dfense [27]. Les bienfaits des interactions entre les chiens et les humains [28,29] doivent tre mis en balance avec les accidents qui peuvent se produire.

    5. Conclusion

    Les donnes recueillies dans le cadre de cette enqute durant un an aux urgences de huit hpitaux ont permis dtablir de manire trs dtaille les circonstances de survenue des morsures de chien et leur gravit. Toutefois, on doit garder lesprit que les caractristiques de lchantillon des personnes mordues ne permettent pas la gnralisation des rsultats lensemble du territoire national.

    Les morsures taient plus nombreuses et plus graves quand la victime connaissait le chien mordeur. Chez les adultes, les morsures survenaient souvent lorsque la victime cherchait sparer des chiens qui se battaient, alors que chez les enfants, les morsures survenaient davantage lorsque le chien tait drang. Les morsures chez les enfants taient plus frquentes au niveau de la tte et du cou, alors que les lsions taient plus graves chez les adultes.

    Les squelles taient frquentes, dclares par deux rpondants sur cinq. Il sagissait de squelles esthtiques quatre fois sur cinq. Les femmes et les adultes ont dclar plus de squelles que les hommes et les enfants. Aucun lien n'a t trouv entre la gravit de la morsure et le type de chien mordeur.

    Une deuxime enqute, actuellement en cours, dcrit les squelles et handicaps dclars 16 mois aprs la morsure de chien. Les donnes, collectes jusquen octobre 2011, permettront danalyser ces squelles et handicaps en fonction de la gravit initiale de la morsure, des caractristiques de la victime et de celles du chien mordeur.

    Les morsures de chien reprsentent chaque anne, en France, plusieurs milliers de recours aux urgences et de nombreuses hospitalisations. La connaissance des rsultats tablis par ces enqutes doit contribuer leur prvention.

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 17

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  • p. 18 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

    Annexes Annexe 1-Questionnaires denqute

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  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 19

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  • p. 20 / Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 Institut de veille sanitaire

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    654321

  • Institut de veille sanitaire Facteurs de gravit des morsures de chien aux urgences - Enqute multicentrique, France, mai 2009-juin 2010 / p. 21

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