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1 SOMMA IRE INTRODUCTION GÉNÉRALE....................................................... ........3 PREMIÉRE PARTIE : PARTIE THÉORIE I. LE SYSTÉME BANCAIRE EN ALGÉRIE: 1) La loi Bancaire de 1990………………….. 2) Le système bancaire a) Le secteur public b) Le secteur privé II. L’HISTORIQUE de la BDL: 1) Présentation de la BDL 2) Mission et objet 3) Le capital social 4) Organigramme générale de la BDL (annexe) III. Produits et services BDL : 1) Crédits : a) Crédits destinés aux professionnels : a-1) Crédits commerciaux a-2) Crédits destinés aux promoteurs immobiliers a-3) Crédits spécifiques : (promoteurs,ANSEJ,CNAC,ANGEM)

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SOMMAIRE

INTRODUCTION GÉNÉRALE...............................................................3

PREMIÉRE PARTIE: PARTIE THÉORIE

I. LE SYSTÉME BANCAIRE EN ALGÉRIE:

1) La loi Bancaire de 1990…………………..2) Le système bancaire

a) Le secteur publicb) Le secteur privé

II. L’HISTORIQUE   de la BDL:

1) Présentation de la BDL2) Mission et objet3) Le capital social4) Organigramme générale de la BDL (annexe)

III. Produits et services BDL   :

1) Crédits   :

a) Crédits destinés aux professionnels   : a-1) Crédits commerciauxa-2) Crédits destinés aux promoteurs immobiliersa-3) Crédits spécifiques :(promoteurs,ANSEJ,CNAC,ANGEM)

b) Crédits destinés aux particuliers (crédit immobilier)   : b-1) Le crédit immobilier de la BDLb-2) Le crédit immobilier (convention BDL /CRM)

2) La Monétique   :

a) La carte interbancaire BDL (carte CIB Classique & CIB Gold)b) TPE commerçants (paiement sur terminaux de paiement

électroniques)c) Service Money Gramd) La carte visa

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DEUXIÉME PARTIE : PARTIE PRATIQUE

I. ENVIRONNEMENT DE LA BDL   :

Analyse marketing de la BDL   : (analyse externe et interne)

1) L’analyse de l’environnement   : a) Environnement économiqueb) Environnement démographiquec) Environnement technologiqued) Environnement politiquee) Environnement social

2) L’analyse du marché :a) Le marché actuelb) Le marché potentielc) Les hypothèses de travail

3) La structure de la concurrence :a) Les concurrents actuels directsb) Les concurrents actuels indirectsc) Les concurrents actuels entrants

4) Le comportement des consommateurs   :

a) Les porteursb) Les commerçants

Les objectifs de la BDL (analyse interne)

II. ÉTUDE DE CAS   :

1) Base des données 2) Analyse des données

III. ÉTUDE STATISTIQUE SEMESTRIELLE DE LA DÉMARCHÉ COMMERCIALE RELATIVE A PÉRIODE DE JANVIER-JUIN 2010   :

(TABLEAUX, GRAPHES, ANALYSES)

CONCLUSION   GÉNÉRALE  

ANNEXES (organigramme, Direction générale, Directions Centrales, Listes des Agences BDL concernées par la Carte VISA et le service Money Gram, courrier de transmission de l’étude de cas).

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INTRODUCTION GÉNÉRALE :

L’ Etat Algérien s’est engagé dans un vaste programme de reformes du secteur financier. Celui-ci obsolète et rigide, est l’objet de critiques des investisseurs étrangers comme des simples citoyens. La modernisation des systèmes de paiement interbancaires est l’un des chapitres essentiels de ladite reforme. Qu’il s’agisse des paiements de masse ou de gros montants, celle-ci se veut le développement des paiements en tant que service bancaire de base. Le système de paiement est un bon indicateur du fonctionnement d’une économie, en particulier, dans une économie de marché, d’où l’engouement de notre pays de miser sur cette variable stratégique.

La banque remplit trois grandes fonctions. Sa première mission est de collecter les ressources tout en multipliant les produits de placements. Sa deuxième grande mission s’oriente autour du financement de l’économie, en particulier à couvrir les besoins en crédits d’exploitation et d’investissement pour les entreprises et les particuliers. Sa troisième activité- clé est la gestion des moyens de paiement. C’est la banque qui est à la source des paiements de tout genre. Aussi bien vers les opérateurs économiques que les particuliers. C’est dire l’importance de cette fonction dont l’activité doit être exécutée d’une manière rapide, sécurisée, satisfaisante et rentable.

Ainsi, Les trois fonctions de la banque sont toutes liées à des produits. Des produits d’épargne, de crédit et des moyens de paiement. Les mutations de l’environnement de la banque, notamment la concurrence nationale et internationale, ne permettent pas aux banques de prendre des décisions sans tenir compte des besoins et des désirs des consommateurs, toujours en quête de nouveaux produits et de plus en plus exigeants. C’est pourquoi le marketing se veut une démarche qui se rapproche le plus possible de ces nouvelles exigences.Cependant, la banque se trouve, de nos jours, contrainte de revoir son organisation de base et de l’intégrer très vite dans sa gestion. Il devient, dès lors, un outil indispensable à la survie, puis au développement d’une banque moderne.

La banque du développement local, une banque publique algérienne, essaie d’introduire de plus en plus de nouveaux produits afin de satisfaire davantage de clients. C’est le cas de la carte interbancaire de retrait et de paiement. Ce produit, si mature ailleurs, est aujourd’hui une réalité tangible dans notre pays. Méconnu du grand public, ce produit connaît des débuts difficiles face à une population fortement résistante au changement.

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PREMIÉRE PARTIE   : PARTIE THÉORIQUE

I. LE SYSTEME BANCAIRE EN ALGERIE :

1) La loi bancaire de 1990 :

Le paysage bancaire algérien a été reconfiguré depuis la promulgation de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit. Cette loi définit un cadre juridique global auquel sera astreinte l’activité bancaire en Algérie. La raison principale qui a conduit à ce nouveau cadre juridique est la série des réformes globales qui est survenue au début des années 90, au lendemain de la « mise à mort » de l’économie dite « socialiste ». En 2003, cette loi a été modifiée et complétée par un nouveau texte dénommé « Ordonnance N° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit ». Cette loi constitue désormais la nouvelle loi bancaire et s’applique à tous les acteurs de la place.

2) Le système bancaire :

Le système bancaire algérien compte plus de 30 acteurs sur le marché. Plusieurs grandes banques nationales publiques et quelques banques internationales. Ces organismes sont assujettis à la réglementation édictée par le conseil de la monnaie et du crédit (CMC) et sont agréés en qualité de banques, établissements financiers et tout autre organisme (crédit-bail).

a) Le secteur public :

Le secteur bancaire algérien est dominé par les banques publiques qui détiennent plus de 90% des guichets d’agence bancaire en Algérie. On compte aujourd’hui six banques publiques et cinq établissements financiers. Originellement segmentés en fonction de l’activité de leurs clients. Les banques observent actuellement une tendance vers une vocation de plus en plus universelle en terme de clientèle. Ajouté à cela, Algérie Poste, qui n’est pas encore agréée en tant que banque postale ,fournit une gamme de plus en plus large de services financiers. Elle possède le premier réseau d’agences du pays avec ses 3271 guichets répartis sur les 48 willayas. Enfin un processus de privatisation des banques publiques a été engagé par les autorités algériennes. La loi bancaire de 1990, a permis la création de banques à capitaux privés nationaux et/ou étrangers. Ces nouvelles banques ont pour la plupart connu de graves difficultés, dont la plus notable est la faillite de la Banque Khalifa et BCIA. La décision du CMC de quintupler le montant du capital minimum, de 500 à 2.500 millions DZD, a contribué à assainir le secteur bancaire et a abouti au retrait d'agrément des cinq banques à capitaux privés algériens et une banque à capitaux privés mixtes entre 2003 et mars 2006.

b) Le secteur privé :

Le secteur bancaire privé commercial est récent mais en développement. Il est composé aujourd'hui de 10 banques. Assez peu développé en termes de guichets

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(environ 70 agences sur plus de 1.200 guichets bancaires), mais en progression. Il est entièrement constitué de filiales de grands groupes bancaires internationaux. Les établissements de crédit privés visent d'abord une clientèle d'entreprises et de particuliers hauts de gamme, même si l'on constate depuis peu, la création d'établissements de crédit à la consommation, visant une clientèle plus large de particuliers1. Le système bancaire algérien est donc essentiellement public. Il est en mouvement mais il n’a pas encore atteint un niveau suffisant en ce qui concerne le nombre d’acteurs et de produits bancaires. Traditionnellement spécialisé dans la clientèle d’entreprise, il commence à s’ouvrir à la banque du détail. Ces dernières années, le système bancaire a connu quelques scandales financiers du fait de l’inadéquation des règles de supervision et de gouvernance.

J’ai eu la chance, donc, de voir se concrétiser ma demande de bénéficier d’un stage de reconnaissance au sein de La Banque De Développement Local à Staouéli, le stage est étalé du 01.08.2010au 15.08.2010

Ce stage a été très enrichissant pour moi á plusieurs niveaux : culture générale, recherches et savoirs académiques, formation professionnelle et relationnelle en situation effective de terrain.

Enfin, le rapport qui en résulte,et que voici est le fruit de ressources diverses : recherches, lectures et synthèse de documents,questionnement,observation et consultation de site internet.il s’articule comme suit :

- Présentation globale de la BDL

- Présentation de l’activité

- Informations financières relatives a la BDL

II. HISTORIQUE de la BDL   :

1) La BDL en bref :

La Banque de Développement Local par abréviation BDL est un organisme financier, public, économique qui a été crée par décret n85/85 du 30 avril 1985. La BDL, qui été dotée d’un capital de 500 millions de dinars, a hérite au départ 39 agences, 1succursale, le siège social et un effectif de 700 agents, issus du Crédit Populaire d’Algérie, dans le cadre de la restructuration du secteur financier. Le démarrage de l’activité a eu lieu le 1er juillet 1985. Août de la même année, la banque a repris les activités des Caisses de Crédit Municipal d’Alger, d’Oran et de Constantine, regroupées en un réseau de huit (08) agences dont cinq (05) agences spécialisées dans les opérations de prêts sur gages (PSG).

Le démarrage de cette banque a été difficile, même si en 1986, elle a bénéficie de cinq agences issues des ex-caisses de Crédit Municipal, elle a tenté de s’imposer sur un marche déjà conquis par d’autres banques d’envergure national (CPA, BNA, BEA) et qui ont accumulé beaucoup d’expérience.La BDL ne disposait pas alors de l’outil informatique, tant au niveau central, qu’au niveau des agences. Les opérations étaient donc traitées manuellement d’autre part la création de cette banque a coïncide avec la crise économique qui a secoué le pays,

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en 1986 en raison de la baisse brutal du prix du pétrole, qui a rendu aléatoire son développement.Les ressources de la clientèle étaient alors, seulement de deux milliards de dinars et avec cent mille (100.000) comptes clients.Suite à sa transformation juridique en société par actions (SPA) et sur la base de la loi 88/04 portant sur l’autonomie des entreprises, elle est passée à l’autonomie le 20 février 1989.Et enfin le siège social de la Banque de Développement Local est situé au 5, rue Gaci Amar Staouéli-wilaya d’Alger.

2) Missions et objets   :

La Banque de Développement Local a spécialement pour mission et ce conformément aux lois et règlements en vigueur, l’exécution de toutes opérations bancaires et l’octroi de prêts et de crédits sous toutes ses formes à savoir :

De contribuer au financement des activités d’exploitation et d’investissement des (PME/PMI).

De financer des projets à caractère économique des collectivités locales. De financer toutes activités économiques industrielles et commerciales. De participer à la collecte de l’épargne. De traiter toutes opérations ayant trait aux prêts sur gages. De consentir à toute personne physique ou morale selon les conditions et

formes autorisées. Des prêts et avances sur effets publics. Des crédits à court, moyen et long terme. D’effectuer et de recevoir tous paiements en espèces ou par chèques,

virements et domiciliation. D’établir des mises à disposition, des lettres des crédits et autres opérations de

banque.

3) Le capital social de la BDL   :

Le capital social de la BDL est passé successivement de 500 millions de dinars à sa création, à 720 millions de dinars en 1994, à 1 milliard 440 millions de dinars en 1995, à 13.390.000.000 dinars en 2004, puit à 15.800.000.000 dinars en 2010. 4) L’organigramme général de la BDL (Annexe) :L’organigramme général de la banque de développement local (BDL) est composé des structures centrales, d’un réseau de succursales et agences qui entretiennent entre elles des relations hiérarchiques et fonctionnelles, afin de répartir l’ensemble des tâches dévolues à la banque dans la cadre des missions qui lui sont attribuées.Le schéma général d’organisation de la BDL s’articule autour des structures centrales et d’un réseau de directions régionales et d’agences.L’organisation de la banque se présente comme suit :Une direction générale composée de :

Directions générales adjointes. Du cabinet du PDG. Des directions centrales. Des directions des groupes d’exploitation (succursales).

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Des réseaux d’agences.

Le cabinet du PDG   :

Se compose de conseillers et d’un secrétariatLes directions générales adjointes : Quatre (4) DGA sont sous la tutelle du PDG, à savoir :

Direction générale adjointes chargée des engagements, Direction générale adjointes chargée de l’exploitation, Direction générale adjointes chargée de l’administration et des Moyens et des

Ressources Humaines, Direction générale adjointes chargée de L’Organisation et des Systèmes

D’Information.

Ces DGA exercent leur autorité hiérarchique sur les directions centrales qui leur sont rattachées par décisions du PDG.

- Les directions centrales : La Direction Commerciale et du Réseau (DCR). La Direction de l’Inspection Générale (DIG). Les Directions des Inspections Régionales (DIR). La Direction de la Trésorerie et des Marchés de Capitaux (DTMC). La Direction du Crédit immobilier et des Crédits Spécifiques (DCICS). La Direction du Financement des PME (DFPME). LA Direction Centrale du Réseau Prêt Sur Gages (DCR « PSG »). Cellule Audit. La Direction des Moyens de Paiement

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III. PRODUITS ET SERVICES BDL   :

1. Les Crédits   :

a) Crédits destinés aux professionnels   :

a-1) Crédits commerciaux:

Généralités:

les différentes formes de crédit pour le financement d’une entreprise : Pour le financement d’une entreprise, nous proposons deux formes de crédits, à savoir :

Le crédit d’investissement Le crédit d’exploitation

les critères d’éligibilité pour bénéficier d’un crédit BDL :Un ensemble de paramètres est évalué par la banque, nous en citerons à titre indicatif :

La situation financière de l’entreprise, Le créneau d’activité, La situation fiscale et parafiscale, Les garanties proposées, L’endettement de l’entreprise. Le marché et la concurrence.

Le crédit d’investissement   :

le crédit d’investissement : Le crédit d’investissement est destiné à financer tout projet de création ou d’extension d’activité et en cas de renouvellement des moyens de production.

Les types de crédits d’investissements peuvent octroyer la BDL :Il s’agit de crédits d’investissements directs et indirects :Crédits à Moyen Terme (CMT domestiques),

la durée de remboursement du crédit d’investissement : La durée de remboursement usuelle d’un crédit d’investissement s’étale sur une période pouvant aller sur trois à sept ans, une période de différé de remboursement de 6 mois à 2 ans peut être accordée

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Les conditions pour octroyé le crédit :Le crédit d’investissement est assorti de conditions, dont les plus importantes sont :

Versement de la part d’autofinancement, Concrétisation des garanties, Paiement direct au fournisseur Et surtout le respect des rubriques d’investissement indiquées dans l’étude

technico-économique présentée par le promoteur.

La Banque peut exiger toutes autres conditions de nature à garantir la réalisation du projet et son entrée en exploitation.

Le crédit d’exploitation   :

le crédit d’exploitation consiste à :Financer les différents besoins d’exploitations « stocks, créances clients … ».

La banque peut se porter garante en faveur de sa clientèle en mettant à leur disposition des cautions et des Avals.

les types de crédit d’exploitation sont :Le crédit que nous vous allouons peut revêtir la forme d’un crédit par caisse et/ou d’un crédit par signature :

Crédits directs ou par caisse : Escompte commercial,

Facilité de caisse,

Découvert,

Crédit de campagne,

Avance sur factures,

Avance sur titres,

Avance sur délégation de marchés publics…

Crédits indirects ou par signature : Aval, Cautions Douanes Cautions marchées (adjudications, avance forfaitaire ou sur approvisionnement, etc.),

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Le Crédit Documentaire   :

le crédit documentaire :C’est une opération par laquelle une banque, à la demande et suite aux instructions de son client (importateur), s'engage par l'intermédiaire d’une banque correspondante, en faveur de l'exportateur, d'opérer par paiement, acceptation ou négociation le règlement des documents constatant l'expédition d'une marchandise effectuée conformément aux conditions stipulées par l'importateur (ordonnateur) dans sa demande d'ouverture de crédit.

C'est un engagement pris vis-à-vis de l'exportateur (bénéficiaire de la lettre de crédit) par la banque de l'importateur de payer, sous condition qu'elle reçoit des documents conformes prouvant l'expédition des marchandises convenues.

Il est important pour l'importateur d'avoir à l'esprit que le paiement est lié à la conformitédes documents et non pas à celle de la marchandise elle-même, qui n'est pas prise en considération dans son aspect physique.

l’opération du crédit documentaire :Cette opération se déroule en deux (02) phases :

L’ouverture du crédit ; La réalisation du credit

. Le crédit peut être réalisable sous les formes suivantes :

A vu (paiement cash), ou Contre acceptation (paiement à échéance).

a-2)Crédits destinés aux promoteurs Immobiliers   :

crédit "promotion immobilière" :C'est un crédit à moyen et à long terme ayant pour objet le financement des opérations de promotion immobilière destinées exclusivement à la vente et à la location.

Aussi, le crédit à la promotion immobilière peut être affecté au financement de l'acquisition d'un terrain réservé exclusivement à l'édification d'une promotion immobilière (location et/ou vente).

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Le crédit à la promotion immobilière est destiné à toute personne physique ou morale remplissant les conditions suivantes :

Disposer d’un registre de commerce autorisant expressément l’activité de promotion immobilière ;

Disposer en totale et pleine propriété d’un terrain d’assiette du projet justifié par un acte notarié ;

justifier d’un apport personnel d’au moins égal à 40% du coût prévisionnel du projet ;

Avoir des garanties suffisantes.

Disposer en total et pleine propriété d’un terrain d’assiette du projet, justifié par un acte notarié, dans le cas d’une construction.

la durée du crédit :La durée du crédit peut atteindre :

CMT (Crédit à moyen terme) de 05 ans maximum dont 02 ans de différer pour les opérations de promotion Immobilières destinées à la vente.

CLT (Crédit à long terme) de 10 ans maximum dont 02 ans de différer pour les opérations de promotions Immobilières destinées à la location

a-3) Crédits Spécifiques   : (Promoteurs   , ANSEJ, CNAC, ANGEM)   :

Crédit d’investissement dans le cadre du dispositif CNAC :

les conditions à remplir pour bénéficier du crédit CNAC :

Pour bénéficier du crédit CNAC, les conditions suivantes doivent être réunies : Etre âgé de trente cinq (35) à cinquante (50) ans, Etre résident en Algérie, Ne pas occuper un emploi rémunéré au moment de l'introduction de la demande

d'aide, Etre inscrit auprès des services de l'Agence Nationale de l'Emploi (ANEM)

depuis au moins six (06) mois comme demandeur d'emploi ou être allocataire de la Caisse Nationale d'Assurance Chômage (CNAC),

N'ayant pas exercé une activité pour son propre compte depuis au moins douze (12) mois,

Jouir d'une qualification professionnelle et/ou posséder un savoir-faire en rapport avec l'activité projetée,

Pouvoir mobiliser des capacités financières suffisantes pour participer au financement du projet,

N'ayant pas bénéficié d'une mesure d'aide au titre de la création d'activités.

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Crédit d’investissement dans le cadre du dispositif ANSEJ :

les conditions à remplir pour bénéficier de l’aide aux promoteurs ANSEJ :Pour bénéficier de l’aide de l’Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes ANSEJ, le promoteur doit remplir les conditions suivantes :

Etre âgé de 19 à 35 ans et de 40 ans pour le gérant de l’Entreprise créée lorsque l’investissement génère au moins trois (03) emplois permanents (y Compris les jeunes promoteurs associés dans l’Entreprise) ;

Etre titulaire d’une qualification professionnelle et/ou possédant un savoir-faire reconnu et justifié (attestation de travail, Diplôme…) ;

Ne pas occuper un emploi rémunéré au moment de l’introduction de la demande d’aide à l’Etat ;

L’apport obligatoire des fonds propres sous forme d’autofinancement ; Le jeune promoteur est tenu d’adhérer au Fonds de Caution Mutuelle de

Garantie Risque /Crédits Jeunes Promoteurs.

Crédit d’investissement dans le cadre du dispositif ANGEM

le crédit "ANGEM" :Le micro crédit ANGEM est accordé à des catégories de citoyens sans revenus et / ou disposant de petits revenus instables et irréguliers, il est destiné à :

La création d’activités, y compris à domicile par l’acquisition de matériels et de matières premières de démarrage.

b) Crédits destinés aux Particulier   : (Crédit Immobilier)   :

b-1) Le Crédit immobilier de la BDL   :

le crédit immobilier : Le crédit immobilier est destiné à financer les acquisitions d’habitations ou de logements individuels dans le cadre des transactions réalisées à travers les diverses possibilités qu’offre le marché.

Le crédit immobilier répond également aux besoins de financement de l'achat, de l'aménagement, de l’extension et de la construction de votre logement.

b-2) Le Crédit Immobilier (conventions BDL   / CRM):

La BDL a signé deux conventions, la première la liant avec la Caisse des Retraités Militaires CRM, et la deuxième avec le Fonds National de Péréquation des Oeuvres Sociales FNPOS.

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2)La Monétique   :

a)La Carte interbancaire (CIB Classic et CIB Gold)   :

la carte « CIB Classic & CIB Gold» :La carte de paiement est une carte interbancaire, elle est identifiée par le logo de l’interbancarité et le logo de la Banque de Développement Local (banque émettrice). La carte contient un micro processeur appelé communément «puce » qui assure la sécurité dans le déroulement des transactions de paiement.

La carte « CIB Classic » et la carte « CIB Gold », sont deux cartes Interbancaires, elles permettent  la facilité de paiement et de retrait au quotidien.

La carte CIB GOLD est destinée à la clientèle privilégiée de la banque.

Grâce à ces deux cartes on peut :

Régler nos achats et services sur les Terminaux de Paiement Electroniques (TPE), installés au niveau des commerçants qui l’ont adopté comme mode de paiement.

Effectuer des retraits sur tous les Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) connectés au réseau monétique interbancaire CIB

Les cartes CIB Classic et CIB Gold ne sont pas des cartes de crédit, ce sont des cartes à débit immédiat fonctionnant sur un solde en compte suffisant et des plafonds déclarés par l’agence BDL.

L’avantage principal que procure la Carte CIB par rapport au chèque est la disponibilité : les Agences Bancaires fermes tôt, les clients peuvent avec un Carte retirer 24h/24 et 7j/7

Les cartes CIB Classic & CIB Gold vous permettent non seulement :

D’effectuer des retraits De régler vos achats (des paiements 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24) elles

vous garantissent Une sécurité renforcée (carte à puce) Un Gain de temps

Les Carte CIB peuvent être utilisés dans tout le territoire national.

Les cartes CIB Classic ou bien CIB Gold sont valables partout en Algérie grâce à la couverture du réseau BDL, vous pouvez utiliser la carte CIB Classic & CIB Gold sur les Terminaux de Paiement Electroniques (TPE), installés chez les commerçants qui l’ont adopté comme mode de paiement ainsi que sur tous les Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) connectés au réseau monétique interbancaire CIB .

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Carte CIB CLASSIC : la Carte Classique est destinée à tous les clients titulaires d’un compte en Dinars sauf le livret d’épargne. Elle est destinée à la clientèle de la banque et autres répondant aux critères de sélection du segment clientèle: salariés à revenus moyens.

b)TPE Commerçants ( Paiement sur Terminaux de Paiement Electroniques)  

La BDL n’est pas affiliée au réseau Mastercard, et les TPE de la BDL n’acceptent pas encore les Carte VISA (acquisition TPE acceptant la Carte VISA en cours), le paiement s’effectu uniquement par la Carte CIB (Gold, Classic)

le nouveau système de paiement  consiste :

Pour un meilleur mode de paiement, la banque BDL affiliée au réseau monétique interbancaire SATIM et au réseau international VISA & MasterCard a mis place un nouvel instrument de paiement par cartes bancaires domestiques et internationales pour assurer une sécurité, fiabilité, modernité et prestige

Le TPE: 

Le TPE (Terminal de Paiement Electronique) est un instrument de paiement qui vous garantit une plus grande protection contre la fraude, le vol et la contrefaçon. Il vous permet l’acceptation des cartes bancaires, l’enregistrement et transaction automatique. Il vous permet également le règlement de ces transactions en un délai rapide.

Les avantages du TPE :

Pour le commerçant :Ce nouveau mode de paiement, aide le commercant à gagner de nouveaux clients en leur offrant un meilleur service. Il renforce votre lien avec votre clientèle habituelle. Le TPE est un (e) :

Sécurité accrue par vérification électronique de la validité des cartes. Consultation automatique des listes d’opposition. Transmission électronique des transactions effectuées dans la journée. Recouvrement des transactions en délais calculés sans erreurs par votre TPE.

Pour les clients : Le paiement est sécurisé grâce à la saisie du code confidentiel sur le PINPAD.

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Le TPE offre à votre clientèle une grande facilité de paiement et une sécurité renforcée. Grâce à ce nouveau mode de paiement, vos clients n’attendent plus, vous gagnez du temps et votre client aussi.

c) Service MoneyGram:

le service MoneyGram consiste : Money Gram est nouveau service rentrant dans la cadre de la stratégie commerciale de la BDL en faveur de la clientèle des particuliers

Les bénéficiaires de ce nouveau service sont les personnes physiques domiciliés aux guichets de la BDL ou les clients de passage.

Ce service consiste en une opération de transfert d’Argent « sure et rapide » de n’importe quel point de vente Money Gram dans le monde vers une Agence du réseau BDL.

Money Gram est un leader mondial dans le service du transfert d’argent international collaborant avec des partenaires de qualité dans plus de 150 000 points de vente situés dans 170 pays et territoires.

Remarque importante : ce service consiste pour le moment que l’envoi de l’Argent de l’étranger vers l’Algérie et en aucun cas le transfert de l’argent à partir de l’Algérie.

les avantages du MoneyGram :

Pour vos transfert d’argent International, MoneyGram vous garantie  :

Les transferts d’argent, au profit du bénéficiaire, sont payables en espèces en monnaie Dinars (DZD).

Aucune commission n’est prélevée en Algérie lors du décaissement du montant transféré au profit du bénéficiaire.

La réalisation de l’opération Money Gram et la mise à disposition au profit du bénéficiaire du montant transféré ne doit en aucune manière dépassée 10 minutes.

Une solution pratique, Disponibilité, car plus de 150 000 points de vente situés dans170

pays et territoires à votre service, Accessible à tous,

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Vous n’avez pas besoin de compte bancaire ni de carte de crédit.

les démarches à suivre pour utiliser MoneyGram :

Pour envoyer de l’argent de l’étranger Rendez-vous dans un point de vente MoneyGram, avec une pièce

d’identité. Remplissez le formulaire d’envoi (incluant un message de 10 mots

si vous le désirez), puis remettez-le au guichet, ainsi que le montant à envoyer et les frais de transfert.

L’opérateur vous communiquera un numéro de référence à huit chiffres et le montant à percevoir par le bénéficiaire en monnaie locale(DZD) en Algérie.

Communiquez ce numéro de référence unique au bénéficiaire. En seulement 10 minutes, l’argent sera à sa disposition.

Pour recevoir de l’argent Demandez à l’envoyeur de vous communiquer le numéro de

référence. Rendez-vous dans une Agence BDL abritant un point de vente

Money Gram avec une pièce d’identité et le numéro de référence à huit chiffres et le nom et prénom de l’expéditeur à l’étranger et le montant à percevoir.

Remplissez le formulaire de réception et signer, puis remettez-le au guichet.

Votre argent vous sera alors remis en monnaie Locale.

les Agence BDL abritant un point de vent Money Gram :Pour le moment les Agence BDL concernées par ce service sont (voir en annexe)

c)La Carte VISA:

la carte VISA :La carte BDL/VISA, est un moyen de retrait et de paiement électronique, matérialisée sous forme d’une carte à puce avec les inscriptions et les logos de « VISA » et de la « BDL »,

Elle est personnalisée au nom du porteur et elle est délivrée à tout client intéressé, domicilié ou non à la BDL et disposant de devises. Chaque carte est identifiée par un Numéro d’Identification de Base « BIN » composé des 6 premiers numéros.

La carte BDL/VISA a une validité de deux (02) ans.

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Tous les clients de la BDL détenant un compte de chèque en dinars ou en devises et remplissant les conditions, citées ci-après, peuvent prétendre à l’achat de cartes VISA BDL Gold ou prépayées :

Avoir la capacité juridique. Ne pas avoir de mesure d’interdiction sur la personne : interdiction de

chéquier, interdiction bancaire Ne pas avoir de mesure d’interdiction sur le compte : Saisie Arrêt,

A.T.D. Ne pas faire l’objet d’une procédure de recouvrement.

« Les clients non domiciliés à la BDL peuvent obtenir une carte Visa Electron Prépayée, sans avoir nécessairement un compte en devises mais doivent, cependant, justifier de leur identité dans les mêmes conditions que l’ouverture de compte à la BDL. Dés lors qu’il peut ouvrir droit à des transferts en Devises ».

la carte VISA sert à :La carte BDL/VISA permet à son détenteur d’effectuer 24 heures sur 24 et 7jours sur7, des transactions de retrait ou de paiement en devises sur des Distributeurs Automatiques de Billets et Terminaux de Paiement Electronique (DAB et TPE) ainsi qu’Internet sur l’ensemble du réseau Visa International, dans tous les pays du monde.

la gamme de cartes VISA :On distingue deux types de cartes VISA à la BDL :

La carte Visa International BDL ‘’Prépayée’’ : elle est délivrée à tout client disposant ou non de comptes en devises et en dinars auprès des guichets de la BDL. Elle est alimentée soit à partir d’un compte en devises ou par un versement en espèce en devises effectué à la caisse de l’agence le jour de la demande de l’intéressé. La carte prépayée fonctionne sur la base des chargements effectués par le porteur ou par un tiers. La carte est renouvelée à la demande du client.

Les bénéficiaires de la Carte Prépayée :  « clients, domiciliés et non domiciliés au niveau de l’agence »Ils doivent, à la signature de la demande de carte, verser :

En devise : Le montant correspondant à la charge de la carte ; En dinar  : Le montant représentant les frais de personnalisation de la carte

ainsi que les commissions sur transactions (conformément aux conditions de banque).

La carte Visa International BDL Gold : elle est délivrée à tout client détenteur d’un compte en devises et en dinars ouverts sur les livres de la BDL. Elle fonctionne sur la base de la disponibilité en compte du client. Le

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renouvellement de la carte est automatique un mois avant la date d’expiration de sa validité, sauf résiliation du contrat porteur.

Les bénéficiaires de la Carte Gold : « clients obligatoirement domiciliés au niveau de l’agence »Les clients souhaitant acheter les cartes Gold, doivent, à la signature de la demande de la carte, constituer :

une provision en dinars à hauteur de 50% du prix de la carte. Cette provision sera complétée à la délivrance de la carte ;Un déposit de 5000 EURO, durant la période de validité de la carte, qui ne sera utilisée qu’en cas d’absence de provision. A l’expiration de la carte, le solde du déposit sera restitué au client. En cas de renouvellement, la même démarche est adoptée.

La carte BDL / VISA commercialisée par la BDL est une carte de débit et non pas une carte de crédit. Le porteur utilise sa carte à concurrence de son solde disponible en compte pour la carte Gold ou chargé sur sa carte pour la carte prépayée.

Les avantages qu’elle procure la carte VISA par rapport au mode de paiement par chèque ou par espèce  sont :

La carte VISA offre au porteur le confort, la rapidité, la simplicité ainsi que la sécurité grâce à un code confidentiel. Son utilisation se fait dans plus de 300 pays. C’est le moyen de paiement le plus accepté dans le monde, avec de multiples autres avantages tels que l’assurance voyage, des réductions de prix dans des hôtels et autres…..,

Les avantages qu’elle procure cette carte par rapport aux différents partenaires VISA (Chaines hôtelières, restaurent, etc.…..) sont :

C’est la carte la plus utilisée dans le monde avec certains avantages au niveau des chaînes hôtelières, restaurant,…etc., sous forme de promotions régulièrement proposées. Elle permet d’effectuer des achats et retraits quelque soit la devise de la transaction. Le détenteur de la carte VISA devient citoyen du monde et la monnaie qu’il détient est acceptée sur toute la planète.

les différentes mesures d’accompagnement de cette carte (Assurance voyage, etc.…..) :

Une assurance voyage est offerte aux porteurs de cartes BDL/VISA, qui couvre les risques suivants :

Carte prépayée VISA: Capital décès à verser aux ayant droits: 500.000,00 DA

Carte Gold VISA: Capital décès à verser aux ayants droit : 1.000.000 DA Accidents corporels (Assistance médicale à l’étranger & soins d’urgence). Rapatriement du corps en cas de décès.

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Formalités de souscriptions au niveau de l’Agence :

La S.A.A délivre à la BDL des carnets d’attestation d’assurances (voyage à l’étranger) pré imprimés et pré signés en quatre (04) exemplaires. Ces attestations, livrées aux agences par la Direction des Moyens de Paiement, sont remises aux clients au moment de la délivrance de la carte VISA et après avoir signé au préalable le bulletin d’adhésion (questions sur l’état de santé du client).

Conditions particulières :L’âge limite est fixé à 70 ans : Au delà de cet âge, le porteur perd le droit à l’assurance voyage,Pour les porteurs de la carte Gold, la détention d’un passeport est obligatoire et son numéro doit être indiqué dans le bulletin d’adhésion.

On peut utiliser la carte VISA : A l’étranger : sur des Distributeurs Automatiques de Billets et Terminaux de Paiement Electronique (DAB et TPE) grâce au réseau Visa International dans tous les pays du monde.Par Internet : En Algérie et à l’étranger, En Algérie : Sur des Terminaux de Paiement Electronique et des Distributeurs Automatiques de Billets (GAB et DAB). La BDL compte bientôt lancer ses propres GABs dont les sites seront communiqués par voie de presse et affichage.

la carte VISA  est destinée à : La carte VISA est destinée pour toute personne domiciliée ou non à la BDL, commerçant, fonctionnaire ou étudiant, remplissant les conditions requises telle que l’alimentation de son compte devises ou la provision des 5000 EURO pour la Gold.

DEUXIÉME PARTIE   : PARTIE PRATIQUE

La Direction du Réseau d’Exploitation de la BDL a sous sa responsabilité seize (16) DGE et cent quarante-six (146) agences. De par son organisation et ses prérogatives, elle constitue l’élément moteur d‘impulsion au plan de développement du réseau et contribue a la l’amélioration de la gestion des structures d’exploitation. A ce titre la DCR est structurée en trois (3) départements, à savoir : Le Département de l’encadrement et des moyens ;Département de l’exploitation et de soutien et le département marketing lieu de mon stage pratique.

Le Département Marketing :

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L’action du département Marketing de la DCR se situe au coeur de la nouvelle stratégie de la BDL. La recherche permanente de l’adaptation aux besoins de la clientèle, la commercialité,la communication qu’elle soit interne ou externe sont quelques-uns des mots clés du métier de banquier dans sa conception la plus récente.

Le déploiement de l’activité du département Marketing s’inscrit dans de nouvelles perspectives marquées, tout d’abord, par le souci de renforcer l’efficacité de l’action commerciale de la BDL, particulièrement au niveau des agences qui sont désormais conçues comme les principaux centres de profit et les vitrines de la banque.

Cette action commerciale multiforme qui commence par une démarche d’aménagement des agences en lieux ouverts et en point d’accueil du client, se poursuit par des actions de sensibilisation du personnel à cette nouvelle stratégie orientée vers le client et la satisfaction de ses besoins, que ce soi en matière de nouveaux produits, de services ou même à travers une activité de conseil et d’accompagnement du client dans toutes ses démarches

Les actions concrètes mises en oeuvre dans ce domaine, se traduisent notamment par des formations de sensibilisation du personnel existant, avec en perspective la constitution d’une véritable force de vente au niveau des agences et l’avènement de la fonction de chargé de la clientèle.

Dans cette perspective générale, les agences sont appelées à devenir de véritables points de vente, des lieux de promotion des nouveaux produits bancaires et des centres de profit dédiés à l’amélioration de la qualité de service et de l’accueil du client.

Une autre perspective ouverte par la nouvelle stratégie commerciale de la BDL est constituée par la nécessité pour les services marketing de la banque d’avoir une meilleure connaissance du marché, de ses différents segments de clientèle, et d’une façon plus générale du contexte concurrentiel et des meilleures pratiques des banques concurrentes des secteurs public et privé.

Le département marketing de la BDL est également en charge de l’ensemble de la communication de la banque ; Celle-ci se décline en deux volets principaux qui marquent tous les deux une volonté d’intensification de la communication de la BDL à la fois en direction de ses clients et de son personnel.

Le premier est la communication externe ou évènementielle. Elle est dirigée vers le grand public et les différents partenaires extérieurs de la BDL. Elle couvre des domaines aussi variés que la participation aux foires et expositions, aux journées d’études et colloques, aux congrès, séminaires et salons de différentes natures.

Ce volet de la communication de l’entreprise recouvre également le sponsoring des manifestations diverses ou le mécénat en direction des associations caritatives.

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Le second volet de l’activité de communication de la BDL concerne la communication institutionnelle. Elle recouvre des domaines variés tels que les rapports sur la gestion de l’entreprise.

On peut classer également sous cette rubrique, l’important volet des relations avec la presse nationale dans ses différentes composantes qui sont d’une part les insertions publicitaires et d’autres part les interviews, mises au point et droits de réponse, les publications périodiques, les différents supports d’information destinés à la clientèle et assurant la promotion des produits bancaires.

Au cours de l’année 2004, des supports d’informations en direction du personnel de la banque ont fait également leur apparition avec la publication d’un guide de sensibilisation ainsi que le guide des codes et libellées comptables.

Enfin, et pour clôturer cette présentation des actions du département marketing de la BDL, il y a lieu de souligner la réalisation au cours de l’année 2005 du « projet de la charte graphique » de la banque qui se traduit par un lifting de son logo, par l’élaboration d’un livre de normes et une normalisation de tous les supports d’information et de publicité de la banque et d’une manière générale la création d’une identité graphique forte et clairement identifiable capable de rehausser et de personnaliser l’image de la banque auprès de ses clients et de ses partenaires extérieures.

I. ENVIRONEMENT DE LA BDL   :

ANALYSE MARKETING DE LA BDL   :(analyse externe et interne)

1) L’analyse de l’environnement : (analyse externe)

a)L’environnement économique :

L'Etat se trouve depuis quelques années dans une phase de stabilité et même d'excédent budgétaire ,à court et moyen terme, compte tenu des recettes liées au secteur des hydrocarbures , qui lui donnent les ressources nécessaires pour stabiliser la fiscalité à un niveau moyen, investir dans la modernisation du secteur financier en général et des banques en particulier, de financer des dispositifs publics d'aide à la

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création d'entreprises (dispositifs ANGEM,ANSEJ… ) et de mettre en oeuvre des plans de relance de l'économie.

La population active occupée se caractérise par une forte proportion de l'auto emploi. Les employeurs et indépendants, représentent presque le tiers (32,1%) du total des occupés. Les salariés permanents qui se caractérisent par une stabilité de l'emploi représentent 32,7%. L'emploi instable, qui regroupe les salariés non permanents et les aides familiales, est représenté par 35,2% de l'ensemble des occupés.

Selon le secteur d'activité, le secteur "commerce, administration publique et autres services" se taille la part du lion. Il occupe plus de la moitié , soit 53,4% de l'ensemble de la population occupée. L'agriculture, le BTP et l'industrie arrivent respectivement en seconde, troisième et quatrième position avec les proportions respectives de 18,1, 14,2 et 14,2% du total des occupés.

La population au chômage se caractérise principalement par : Une part importante des chômeurs de moins de 30 ans qui représentent 70,1%

du total des chômeurs, bien qu’elle ait relativement baissée par rapport à 2007. Une prépondérance des hommes .sur Les femmes qui représentent 20,4% de

l'ensemble des demandeurs d'emploi.

La reprise de la croissance depuis quelques années a permis la baisse du taux de chômage de plus de 25% à environ 15% de la population active, avec l'objectif de descendre en dessous de 10% en 2010. L'accent est mis notamment sur l'insertion professionnelle des jeunes, plus fortement touchés par le chômage. Le gouvernement a lancé, début 2006, un ambitieux programme de construction de 100 locaux par commune (en moyenne) pour abriter les activités des commerçants et artisans.

La subvention de l’activité monétique est donc possible vu les ressources actuelles et projetées.

b) L’environnement démographique :

L'Algérie compte 33,2 millions d'habitants1, essentiellement répartis au Nord du pays. 96% de la population est regroupée sur 17% du territoire, au détriment des régions de l’intérieur et du sud. Sur cette zone la densité de population est importante (de l'ordre de 78,7 habitants/km2) avec des concentrations humaines considérables dans un certain nombre de grandes villes, dont la capitale : Alger.

Des changements importants ont été enregistrés au niveau des principales caractéristiques. L’espérance de vie à gagner près de 20 ans, ces trente dernières années, approchant les 72 ans en 2005. L’indice de fécondité a connu une sensible réduction passant de 8,3 enfants par femme à 2,54 enfants en 2006. Cette transition

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dans les indicateurs démographique conduit à des projections se basant sur une population d’environ 40 millions à l’horizon 2020.

Tous ces indicateurs signifient que le niveau de vie des familles algériennes s’améliore d’année en année. Une certaine aise financière est entrain de s’installer, ce qui favorise l’épargne et par conséquent la possibilité d’être bancarisé et d’utiliser la carte bancaire comme moyen de paiement.

c) l’environnement technologique :

Notre pays apparaît actuellement comme le plus gros marché des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans l’espace euro méditerranéen. L’essor de l’application de l’informatique et de l’internet est considérable. L’attrait pour les NTIC est un phénomène de société bien réel. Le boom des télécoms est sans précédents où prés de 20 millions d’algériens sont dotés d’un téléphone mobile. Des programmes considérables sont lancés ,notamment des milliers d’ordinateurs pour l’équipement de milliers d’établissements éducatifs, de cybercafés, banques, administrations, collectivités locales et des dizaines de milliers de foyers ( programme ousratic : un PC par foyer).

Cela ne peut être que favorable pour le développement de la monétique en Algérie. Cela permettra l’accès à l’information et à la publicité à moindre coût.

d) L’environnement politique :

Dans le cadre de l’accession de l’Algérie à l’organisation mondiale du commerce (OMC). Un vaste chantier de la législation économique est engagé. Ce processus est en phase d’aboutissement. La refonte du code de commerce sera l’un des axes de ce vaste chantier. Il est également attendu une réglementation sur les transactions électroniques et des textes régissant la monétique. Un projet de loi sur l’exonération du chiffre d’affaire réalisé par TPE est en phase d’étude et sera probablement porté en loi de finance.

e) L’environnement social :

L’éducation et la formation ont toujours été la préoccupation de l’Etat Algérien. Depuis l’indépendance, notre pays a opté pour une école gratuite et obligatoire. Elle assure aujourd’hui l’accès à l’école à environ 98% des enfants, ayant atteint l’age d’aller à l’école. Elle maintient un taux de scolarisation supérieur à 85% des enfants âgés de 6 à 14 ans. Nous pouvons donc dire que les futurs clients des banques sont presque tous scolarisés. Ceci est un bon point pour le développement de la monétique en Algérie.

2) L’analyse du marché :

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Le marché à analyser est celui de la carte interbancaire de retrait et de paiement (la carte CIB).Ce marché est récent dans notre pays ainsi qu’à la BDL. Il date de 2004, l’année de la phase pilote du projet monétique interbancaire dont la BDL est membre participant de ce projet. De cela nous pouvons déduire qu’il y a plus une tendance vers la croissance que vers la saturation. En effet, le nombre de cartes émises ne fait qu’augmenter durant ces dernières années depuis le lancement de la carte CIB par l’ensemble des membres de l’interbancarité.

Les consommateurs concernés par ce marché sont les particuliers bancarisés. Ces derniers demandent ce produit pour retirer des espèces sur les DAB de la BDL ainsi que ceux d’autres banques. Aussi pour régler les achats qu’ils effectuent auprès des commerçants dotés d’un TPE BDL ou ceux d’autres banques liées au réseau SATIM

a)Le marché actuel :

Le marché actuel de la BDL est estimé à 13815 cartes CIB émises au 31/05/2010. La tendance du marché est haussière. En effet, le taux de croissance de l’année 2008 par rapport à 2009 est de : 2,66Le marché actuel global, toute profession confondue, est de 115 388 cartes émises et ce à la même date.

Tableau : répartition des cartes par banques et établissements financiers.Banque, nb de cartes CIB, part de marché

Banque Nb de cartes CIB

Part de marché

CPA 53928 46,74%SGA 17583 15,24%BEA 13479 11,68%BDL 12815 11,11%BNP 6010 5,21%BNA 3330 2,89%BADR 2987 2,59%CNEP 2118 1,84%AGB 1149 1,00%AL BARAKA

75 0,06%

CNMA 55 0,05%NATEXIS 11 0,01%ALP 1848 1,6%TOTAL 115388 100%

Source : SATIM

b) Le marché potentiel :

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Le marché potentiel de la BDL est constitué de l’ensemble des clients particuliers qui ne détiennent pas ,pour le moment, une carte CIB mais qui sont susceptibles de la demandée. Ces derniers sont ceux qui possèdent un compte bancaire ouvrant droit à la carte interbancaire. Ce sont donc les non consommateurs relatifs. En effet, parmi les catégories de comptes existantes à la BDL, trois seulement satisfont à cet avantage, ce sont les comptes chèques particuliers,compte cheque agent BDL (compte salariés BDL) et les comptes professions libérales .Toute catégorie autre que celles précitées ne confère pas à son titulaire le doit à la carte CIB.Les non consommateurs absolus sont les individus qui sont exclus du système bancaire (non bancarisés) qui ne peuvent donc acheter la carte CIB, ou bien ceux titulaire d’un compte qui ne leur confère pas le droit à la carte bancaire comme le compte épargne.

c) Les hypothèses de travail :

Afin d’évaluer la taille du marché potentiel de la BDL, nous allons nous limiter à quelques hypothèses. Nous supposons que chaque particulier domicilié à la BDL détient un seul compte, du moins appartenant aux catégories citées ci-dessus, bien que la réalité est toute autre car un bon nombre de client détiennent plusieurs comptes de différentes catégories, ils peuvent être multi domiciliés.

Nous supposons aussi que le nombre de comptes que gère la BDL est le même au 31/05/2007.En effet, le nombre de compte est arrêté trimestriellement. Les statistiques les plus récentes datent du 31/03/2007, date qui ne correspond pas aux statistiques concernant le marché actuel de la BDL.Enfin, nous considérons que le nombre de consommateurs actuels qu’on peut retirer à la concurrence est nul.

Tableau: nombre de comptes conférant le droit à la délivrance de la carte CIB par catégorie

Intitulé Nombre au 31/03/10Compte chéque particulier 254727Compte chéque agents BDL 5475Compte professins libérales 4647 TOTAL 264849

Source : Document interne BDL

Cette estimation représente le nombre d’individus dont il est possible de transformer en acheteurs effectifs. Le potentiel de la BDL est donc deux fois plus important que le marché actuel global. Ce marché est très difficile à saisir concrètement car on ne connaît pas avec précision les raisons d’abstention des non consommateurs relatifs.

3) La structure de la concurrence :

Le projet monétique s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation du secteur bancaire dans notre pays, piloté conjointement par le MDRF et la banque d’Algérie. Il vise entre autres l’introduction de la carte nationale, de paiement et de retrait, à grande échelle. Les banques sont parties prenante dans la réalisation du projet. D’une part, la réussite de celui-ci est étroitement liée au degré d’engagement

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de chacune d’elle, d’autre part au climat de concurrence rude s’installe afin de commercialiser ce produit et ce, en s’appuyant sur une stratégie marketing.

Un certain nombre d’acteurs, aux caractéristiques différenciés, sont engagés dans l’émission de la carte interbancaire de retrait et de paiement. La BDL est donc entourée d’une concurrence qui regroupe toutes les offres rivales. Ces concurrents sont l’ensemble des banques publiques, Algérie poste, CNMA et les autres banques privées comme SGA, BNP PARISBAS, NATEXIS AL AMANA, AGB et AL BARAKA. Nous les avons classé en trois catégories : les concurrents actuels directs, les concurrents actuels indirects et les concurrents entrants.

a)Les concurrents actuels directs :

Le crédit populaire d’Algérie :Avec prêt de 50% de part de marché, Le CPA est le leader du marché de la carte CIB dans notre pays. Ce dernier existe depuis 40 ans. Il est réputé comme un généraliste bancaire. Il s’intéresse à la clientèle d’entreprises comme de particuliers. Il est la seule banque algérienne qui propose des cartes domestiques et des cartes internationales pour sa clientèle.

Le CPA a une expérience considérable dans le domaine de la monétique. Jusqu'à 2004, il a proposé à sa clientèle la carte CPA/CASH qui est une carte de retrait qui permet à son titulaire d'effectuer des opérations de retrait à concurrence d'un plafond autorisé hebdomadairement par la banque. Elle est destinée aux clients CPA titulaires de comptes en dinars, aux cadres et fonctionnaires du secteur public et privé, aux commerçants et aux corps de la profession libérale. Depuis, La carte CIB/CPA est fonctionnelle, elle remplace la carte de retrait CPA/CASH. Elle permet aux porteurs d’effectuer des retraits et des paiements dans un cadre interbancaire.

En plus de la carte CIB, le CPA a adhéré à VISA INTERNATIONAL. Il propose une carte destinée aux clients titulaires d’un compte devises, elle permet à ces derniers d’effectuer des retraits d’espèces et de régler les achats de biens et services auprès des commerçants affiliés au réseau VISA INTERNATIONAL à l’étranger. Sur le territoire national, elle permet aux titulaires le règlement de biens et services auprès des magasins sous douanes affiliés au réseauVISA INTERNATIONAL établis à l'intérieur du territoire algérien. Le CPA possède 300 TPE pour les transactions internationales.27 DAB et prévoit l’installation de 100 DAB à l’horizon 2007.

La banque extérieure d’Algérie :

La BEA est le troisième concurrent du marché, avec une part de marché de 12%. Son activité principale s’articule autour du marché des grandes entreprises et le secteur des hydrocarbures. Son réseau s’étend sur 76 agences. Cette dernière commence à s’intéresser au segment des particuliers. En effet, elle offre une carte interbancaire de retrait et une autre de retrait/ paiement (CIB).

En plus de ces cartes, la BEA a développé, en partenariat avec la société Naftal (société de transport des hydrocarbures), une carte privative de paiement de produits pétroliers basée sur la technologie dite « porte monnaie électronique ». La BEA et

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Satim sont convenues de réaliser la connexion des TPE, installés auprès de Naftal, au système monétique de Satim dans le cadre des transactions de paiement interbancaire.

Cette carte existe bel et bien mais concernant son utilisation. ,il est difficile de dire que cela fonctionne très bien car, aucun TPE n’est visible sur les stations NAFTAL et la BEA ne veut se prononcer sur aucune information.

b) Les concurrents actuels indirects :

Algérie poste est sans doute le concurrent le plus important pour la BDL ainsi que pour l’ensemble des banques. Il est le principal établissement de bancarisation de masse dans notre pays. Avec son large réseau et ses 7,1 millions de comptes CCP, il effectue plus d’un million de transactions par jour. Pour l'instant, les banques semblent ne pas avoir les instruments adaptés ni la volonté stratégique de pénétrer ce segment de marché. Il est, depuis le 14 janvier2002, un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) ,assurant à la fois, des services postaux et une activité financière. Les services financiers d'Algérie Poste emploient 1.400 salariés. Il en résulte une séparation organique et fonctionnelle entre d'une part, le Ministère des Postes et Télécommunications en tant qu'autorité de tutelle, et d'autre part l'entreprise qui, en tant qu'EPIC, a vocation à s'autofinancer entièrement.

Algérie Poste n'est pas autorisée par la loi n°2000-03 à octroyer du crédit. Elle peut toutefois mettre son réseau à disposition de banques et établissements financiers pour assurer le service de caisse lié à des crédits, via les comptes CCP. Elle a d’ailleurs tissé un partenariat avec la Caisse d'Epargne et de Prévoyance devenue depuis 1997 CNEP Banque. Algérie Poste a aussi été approchée par des établissements financiers spécialisés dans le crédit à la consommation. Les agences d’Algérie Poste offrent, pour l’instant, un accès à des produits d’épargne , de virements de fonds , de distribution de crédit immobilier et enfin de monétique.

Algérie Poste représente le premier réseau financier du pays avec 3271 bureaux de poste, couvrant les 48 wilayas et tous distributeurs des produits financiers. Elle a développé un système de gestion de comptes par Internet et a investit dans la monétique, l’un des projets phares et importants de l’entreprise. Il a engagé sa propre carte monétique pour se démarquer des autres opérateurs financiers que compte le pays, qui sont regroupés au sein de la SATIM. Ainsi, c’est dans cette optique qu’ ALP a déployé son propre réseau monétique.

Algérie poste met à la disposition de ses clients deux types de carte : une carte de retrait désormais interbancaire après avoir établi une liaison du réseau ALP au réseau interbancaire (SATIM). Elle offre également une carte CIB de retrait/paiement. Elle dispose de plus de 200 distributeurs automatiques de billets (DAB) à fin 2005. Elle compte déployer entre 1.300 et 1.400 DAB et GAB dans les guichets de poste à l’horizon 2008. Elle ambitionne aussi de mettre en place d’ici 2008-2009 un réseau de 1.000 TPE chez les commerçants.

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La distribution des cartes de retrait s’est limitée à 500 000 cartes en 2006 au lieu de 2,5 millions, comme cela a été projeté initialement. Nous pouvons donc dire que ce dernier est passé à coté de ses objectifs. Malgré cela, il se révèle être le leader sur le marché de la carte bancaire dans notre pays en toutes catégories confondues. Elle a opté pour la stratégie « un compte, une carte de retrait ». Elle offre gratuitement la carte par courrier sans que le détenteur de compte exprime la volonté d’en posséder. Il vise essentiellement la suppression du cheque de retrait, et bientôt, elle exigera de ses clients, l’utilisation de la carte comme moyen d’identification au guichet. Concernant le réseau Télécom, ce dernier possède suffisamment d’expérience pour sa manutention (ex PTT). Le principal point faible d’ ALP est que la moitié des CCP sont inactifs, celui-ci cherche donc a optimisé son portefeuille client.

Nous estimons que la démarche suivie par ALP est bel et bien révolue, elle date de l’époque des ventes agressives et d’objectifs draconiens. En effet, ALP a une orientation produite plutôt que marché. Il est un leader de fait, le mérite revient à son statut (considérations historiques).

Le partenariat signé entre Algérie Poste et le groupe français « La Poste » le 8 mai 2006 permettra un renforcement global des capacités et des services d'Algérie Poste, dans les services financiers et postaux. En effet, ce dernier se prépare à devenir une banque postale. Il est attendu que cet objectif a été atteint vers la fin 2008, début 2009. Ce changement de statut lui permettra d’accéder à certains services tel que l’octroi de crédit à sa clientèle et ce pour mieux les fidéliser.

c) Les concurrents entrants :

Le concurrent à ne pas perdre de vue se dénomme « Société Générale Algérie ». Ce dernier est une filiale du groupe français « Société générale », l’un des géant mondiaux du domaine de la banque et de la finance. Ce dernier, récent sur le marché algérien, vise d’abord la clientèle d’entreprises et de particuliers hauts de gamme. Il compte 17 agences mais son réseau est en développement rapide Ce réseau ne dispose pas, et ne disposera pas à moyen terme, d'un nombre d'agences suffisant et outillé pour les prestations de bancarisation de masse, du moins pour ce qui est de l'infrastructure physique nécessaire à la gestion d'une masse importante de clients. Malgré cela, SGA s’accapare la deuxième place avec 15% de part de marché, cela ne peut être que synonyme d’une politique marketing solide et attrayante.

L’analyse des parts de marché selon le nombre de transactions :

Après avoir analyser le marché selon le nombre d’unités vendues, nous allons nous intéresser désormais à l’analyse des part de marché selon le nombre de transactions réalisées par les détenteurs de cartes CIB. Certes, écouler un nombre important de cartes est très important mais son utilisation par les consommateurs l’est encore plus car, la carte n’est qu’un simple objet en plastique, c’est plutôt les services qui s’y rattachent qui constitue le centre de profit pour tous les acteurs sur le marché. Nous allons donc confronter les deux optiques, afin de voir s’il y a une corrélation entre les résultats obtenus.

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Tableau: parts de marché selon le nombre de transactionsbanque Nbr de transaction Part de marchéAGB 103 0.30%AL BARAKA

32 0.09%

ALP 9065 26,09%

BADR 646 1,86%BDL 4750 13,67%BEA 1266 3,64%BNA 604 1.74%BNP PARIBAS

4170 12,00%

CNEP 271 0,78%CNMA 0 0%CPA 9291 26,74%NATEXIS 0 0%SGA 4552 13,10%Total 34750 100%

Source : SATIM.

Avec prêt d’un tiers de part de marché, le CPA confirme sa place de leader sur le marché de la carte CIB dans notre pays. Il réalise le plus grand nombre de transactions. Il est suivi par ALP qui avec moins de 2% de part de marché (selon l’optique précédente) réalise un nombre de transactions presque équivalant à celui du leader (26,09%). Quant à la BDL, elle occupe la troisième place avec prêt de 14% de part de marché pour prendre place à SGA, la BEA ,troisième selon l’optique « nombre d’unité vendues » se retrouve au bas du tableau et réalise seulement 3.64% sur le total des transactions. En revanche BNP qui au départ détient 5.21% de part de marché, réalise un nombre important de transactions et avoisine celui de SGA et BDL. Quant au reste des acteurs comme la CNEP banque, BADR, BNA, CNMA, NATEXIS, AGB et AL BARAKA. Elles réalisent un nombre infime de transactions et sont quasi absents sur le marché selon les deux approches.

Après avoir exploiter les résultats obtenus selon l’approche « nombre d’unité vendues » et celle du « nombre de transactions réalisées » et suite à une confrontation, nous déduisons qu’il y a une faible corrélation entre les deux. En effet, les résultats des deux approches sont presque, totalement différents, à part le CPA, le leader, tous les autres présentent des différences parfois très importantes, notamment le cas d’ ALP, BEA et BNP PARIBAS.

4) Le comportement des consommateurs :

a)Les porteurs :

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Le constat sur le comportement des porteurs de la BDL révèle que la plupart des porteurs retirent la totalité de leur salaire en une seule fois. En effet, les salaires de la majorité des travailleurs ne sont pas suffisamment élevés pour justifier des retraits partiels. Il est donc normal de tout retirer pour effectuer un maximum d’achats en début de mois .De plus, les plafonds de retrait étant relativement bas, le porteur ne peut retirer que de petites sommes chaque semaine et n’est donc pas assuré de pouvoir faire les achats qu’il veut. Enfin, si chaque retrait est payant, il vaut mieux n’en faire qu’un seul par mois.

Les porteurs considèrent la carte comme une carte de crédit permettant de retirer de l’argent malgré un compte vide, d’où un usage abusif intense , la BDL doit bloquer la carte très souventSi l’agence ne montre aucune motivation à proposer une carte a son client et, de plus, ne montre pas la rigueur et l’organisation mise en place pour gérer ce nouveau moyen de paiement, le client n’a aucune raison de sortir convaincu de l’intérêt de la carte à 300 DA (minimum) par an et 11,70 à 17,55 DA par transaction.

Les raisons pour lesquelles le retrait au DAB est délaissé au profit du retrait au guichet sont multiples à savoir :

Les DAB sont trop souvent indisponibles pour être attrayant. Au guichet, il n’existe pas de problème de distribution de billets.

A 11,70 DA par transaction en interne et 17,55 DA en interbancaire, le client préfère attendre au guichet et ne pas payer de commission.

Lorsque quelqu’un sort d’une banque, on ne sait ce qu’il a fait. Par contre, s’il manipule un DAB, on est sûr qu’il le quitte avec de l’argent sur lui. Il devient

alors une proie sûre pour des malfaiteurs éventuels qui peuvent l’avoir vu taper son code confidentiel et lui voler sa carte en plus de son argent.

Dans ces conditions la carte ne présente aucun intérêt ; il n’y a donc pas lieu de la conserver pour payer 300 dinars par an (au minimum).

b) Les commerçants :

Le nombre moyen d’opérations de paiement effectuées par carte est extrêmement faible dans notre pays (moins de 1 paiement par jour pour l’ensemble des porteurs). Nous constatant aussi l’absence d’un démarchage actif des commerçants. En effet, Les commerçants ne souhaitent pas utiliser le TPE car il laisse une trace des opérations, ce qui les contraint à déclarer les revenus correspondants à l’administration fiscale. Il trouvent également que la commission trop élevée et n’apprécient pas de payer la communication téléphonique de demande d’autorisation.

L’argument de « garantie de paiement demain » est sans effet face à celui de « garantie de cash immédiat ». Cela est dû au traitement de la transaction qui est encore relativement lent.

- Les raisons pour lesquelles le commerçant refuse d’installer un TPE :

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Les raisons financières et fiscales : tant que le commerçant a toute liberté pour frauder avec le fisc, il n’a aucune raison de placer chez lui un système qui oeuvre à l’encontre de ses intérêts ; de plus il y a une commission à payer.

Les raisons d’installation : l’installation nécessite plusieurs visites et des pertes de temps conséquentes qui s’amplifient dès que des problèmes techniques surviennent.

Par manque de sensibilisation : les agences ne savent pas faire la promotion du TPE ni offrir des avantages (à définir) aux commerçants qui s’équipent.

Les raisons pour lesquelles le commerçant ne se sert pas de son TPE :

Pour des raisons d’utilisation : il y a si peu de demande de paiement par carte de la part des clients qu’il n’est pas accoutumé à s’en servir. Cela lui prend plus de temps de le manipuler correctement que de se faire payer en liquide.

Pour des problèmes de réseau : Les lignes sont trop souvent indisponibles (d’après les commerçants) et l’attrait du TPE en est sérieusement affecté.

Les objectifs actuels de la BDL :(analyse interne)

Ces objectifs sont recueillis à partir d’une source documentaire interne et sont connus de tous les employés de la BDL. L’objectif consiste en la réussite de la mise en oeuvre d’un nouveau moyen de paiement. Se positionner, par rapport à la volonté de modernisation et de mise à niveau, et s’aligner sur l’interbancarité. Cet objectif suit la politique générale de la BDL qui vise un grand mouvement de modernisation, de mise à niveau en vue d’accroître la notoriété de l’image de marque que véhicule l’institution.

II. ÉTUDE DE CAS   :

Une étude de cas marketing consiste à nous mettre en situation en analysant un marché, un produit ou une entreprise, afin de présenter notre étude comme un rapport convaincant destiné à notre hiérarchie, proposant des recommandations d'actions.

D'une manière générale, la qualité de votre étude de cas dépendra de sa clarté et de sa cohérence, de la qualité de l'analyse, de notre capacité à prendre des décisions, à les justifier et à convaincre.

Une étude de cas marketing comporte cinq étapes principales:

1.l'analyse externe et interne, suivie d'un diagnostic

2.l'annonce de la problématique

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3.la définition des objectifs

4.le choix d'une stratégie

5.le marketing mix (produit, prix, place, promotion)

L'analyse et le diagnostic:

Cette phase permet de comprendre la situation du marché, du produit et de la société dans son univers concurrentiel, et de mettre en évidence les éléments sur lesquels se fondera la phase de recommandation. Les éléments à évoquer dans votre analyse sont les suivants :

Analyse externe: le marché, sa croissance, ses prévisions, le marché principal, le marché générique, la concurrence, leur offre, leurs produits, leurs cibles, la demande, les différents segments de consommateurs, leurs perspectives de croissance, l'environnement social, juridique, technologique etc.

Analyse interne: la société, ses ressources humaines, sa recherche et développement, ses finances, son marketing mix actuel (produit, prix, place, promotion), ses parts de marché par produits et par segments, les intentions d'achat, la notoriété, etc.

Le diagnostic : se présente sous la forme de deux tableaux: opportunités / menaces de l'environnement (dégagées par l'analyse externe) et forces / faiblesses de l'entreprise (mises en évidence par l'analyse interne).

La problématique:

La problématique doit, sous forme de question, identifier le problème majeur auquel est confrontée la société. De la bonne définition de la problématique dépendra la cohérence des trois parties suivantes. En voici quelques exemples :

« Comment Chupa Chups va-t-il pouvoir maintenir sa position sur le segment des enfants tout en se développant sur le segment des 15 ans et plus, peu consommateurs de sucettes ? »

« Comment Jordans va-t-il pouvoir consolider et développer ses positions sur le marché des céréales pour adultes alors que le moteur de la croissance de ce marché est le segment santé / minceur, segment sur lequel il est absent ? »

« Comment permettre à Dop de rajeunir son image de marque et de profiter de la forte croissance du marché des après-shampooings, spécialement pour les enfants ? »

Les objectifs:

Cette étape permet d'exprimer les buts que l'on souhaite atteindre. Les objectifs doivent être globaux, concerner la croissance, la rentabilité, et la conquête de parts de marchés. Un objectif doit être mesurable, quantifié de manière réaliste, et daté.

La stratégie:

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Veillez à ne pas confondre la stratégie avec les moyens d'action qui sont au service de la stratégie. Après avoir répondu à la question « où sommes-nous » en conclusion de l'analyse, puis « où voulons-nous aller » à travers les objectifs, la stratégie permet de répondre à « comment allons-nous y aller ? ». La méthode consiste à raisonner par produits, détaillant la stratégie pour chaque produit existant, ainsi que pour les éventuels nouveaux produits que vous souhaitez lancer. Elle comprend trois éléments : la cible (les segments de consommateurs visés), le positionnement (ce qui différencie votre produit de la concurrence, comment vos clients le perçoivent), et les sources de volume (les parts de marché que vous prévoyez de récupérer sur la concurrence ou sur vos produits existants).

Le marketing mix:

Ce n'est qu'à cette étape que seront détaillées les actions permettant d'atteindre les objectifs. Elles doivent être présentées de manière structurée, précise, concise et cohérente, et provenir d'informations fiables.Le marketing mix est couramment défini comme la recherche de la meilleure combinaison entre les « 4P » : produit, prix, place et promotion.Il convient alors de détailler ces 4P en justifiant les éléments suivants :Produit : qualité, caractéristiques, style, marque, conditionnement, taille, garanties, SAV, etc.Prix : tarifs, remises, rabais, ristournes, conditions de paiement, crédit accordé, garanties, etc.Place : canaux de distribution, détaillants, mode de livraison, techniques de vente, stockage, merchandising, etc.Promotion : publicité, promotion des ventes, relations publiques, presse, force de vente, sponsoring, etc.

Une étude de cas marketing a pour but d'obtenir l'accord de votre hiérarchie lors d'un lancement de nouveau produit, ou d'un changement de stratégie marketing. Ainsi, soyez le plus clair possible, et veillez à la cohérence entre chacune de vos parties.

N'hésitez pas à étayer votre étude avec des diagrammes, des histogrammes, des tableaux récapitulatifs, afin d'offrir une information synthétique à votre lecteur. Enfin, vous devez impérativement faire état de toutes les ressources bibliographiques vous ayant permis de réaliser votre étude de cas. En effet, vos données doivent être datées et vérifiables, cela concourt au professionnalisme de votre travail. A vous de jouer maintenant, vous pouvez trouver l'étude de marché ou le cas marketing qui vous intéresse parmi les milliers de documents proposés.

1) BASE DES DONNÉES   :

Une base de données, usuellement abrégée en BD ou BDD, est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche de données).Une base de données se traduit physiquement par un ensemble de fichiers sur disque.

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C'est le support de toute action de marketing direct mais également des stratégies amont d'analyse marketing et pour la mise en place de l'ensemble du marketing opérationnel.

 Structure:Le point le plus important pour pouvoir considérer un logiciel comme une base de données est son processus aux accès concurrent aux données/enregistrements. Ce point est primordial pour permettre le développement, durable, sécuritaire, répartie et efficace d'une base de données.

2) ANLAYSE DES DONNÉES   :

L'Analyse de Données est un ensemble de méthodes mathématiques qui permettent de traiter des "items" dans un tableau. Ces items sont décrit par un ensemble de variables. 

L'objectif de l'Analyse de Données est de traiter des informations du type : quels sont les items identiques ou dissemblables, quelles sont les relations entre les items et les variables associées.

Le plus souvent les résultats de ces analyses permettent d'ajuster et d'optimiser les politiques ou stratégies commerciales des entreprises.

Ce qui veut dire l’analyse des données est un Processus qui permet de transformer une masse d’informations en information structurée permettant la prise de décision marketing.

CONCLUSION   GÉNÉRALE   :

Avec la montée de la mondialisation, les économies nationales vont devoir faire face à une ouverture totale des frontières, qui accentuera de plus en plus la concurrence internationale. Ce phénomène conduira, selon la majorité des économistes, à la disparition du tiers des entreprises du monde. Le deuxième tiers est amené à appliquer une mise à niveau pour se préparer à l'échéance.

Le secteur financier et bancaire n'échappe pas à cette situation et connaîtra les mêmes mutations. Ceci explique la grande vague de fusion, d'absorption et de rapprochement que connaît le secteur de part le monde, car les banques vont devoir se livrer à une concurrence acharnée et féroce. C'est dans ce souci de mondialisation qu'apparaît le rôle essentiel pour la survie et le développement que joue le marketing bancaire.

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En Algérie et pendant de nombreuses années, les banques sont restées à l'écart de toute dynamique stratégique. Cette absence de comportement stratégique trouve son explication dans la nature du système bancaire algérien, qui a pour longtemps été un marché de nature anticoncurrentiel, fortement réglementé et relevant de l'essentiel de la puissance publique.

Le marketing bancaire s’impose alors comme un état d’esprit au sein de nos banques. Celles-ci doivent abandonner le stade statique de gestion pour intégrer des règles de gestion dynamiques et évolutives. Ainsi, la démarche marketing, impose aux banques la gestion des produits, en adéquation avec l’évolution de leur environnement, tout au long de leur cycle de vie, afin de prendre les actions nécessaires. Ainsi, développer des produits existants, lancer et promouvoir des produits nouveaux deviennent une nécessité et non une action qui se limite à la création de chaque entreprise.

C’est dans ce contexte, que la banque du développement local devra s’adopter aux normes de gestion compte tenu des mutations liées à son environnement, afin de promouvoir la carte interbancaire de paiement et de retrait. Cet impératif est édicté par les effets de la mondialisation.