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Moussa ANNE
Laurine BONNET
Anne LONGUET
Nicolas POSTIC
RAPPORT DE PROJET TUTORE
CREATION DE L’ASSOCIATION DE LA LICENCE
LICENCE PROFESSIONNELLE METIERS DE LA GESTION DES ASSOCIATIONS
Année 2010-2011
Tutrice universitaire : Mme FABRE
2
3
Sommaire
I. L’ambivalence des jeunes dans l’engagement associatif ..............................................................5
A. Les principaux freins à l’engagement et à la mobilisation.........................................................6
1- Le problème de la disponibilité apparaît : un frein majeur .......................................................6
2- Les freins liés à la confiance en soi...........................................................................................6
3- Les freins liés au manque d’information et à la réputation des associations ............................7
4- La décrédibilisation de certains types d’engagement ...............................................................7
5- Le problème de l’individualisme ..............................................................................................8
6- Une précarité étudiante croissante .........................................................................................8
B. Les principaux leviers de l’engagement chez les jeunes ............................................................. 10
1. L’association comme espace de démocratie et de citoyenneté .......................................... 10
2. Les trois dimensions morales de l’engagement .................................................................. 11
3. L’engagement associatif : une voie vers la professionnalisation ......................................... 12
4. L’engagement comme outil d’ouverture et de référence à la solidarité .............................. 13
II. L’engagement des jeunes dans les associations étudiantes : entre implication et difficultés ...... 15
A. Historique des associations étudiantes .................................................................................. 15
1. Les corporations : les premières associations étudiantes ................................................... 15
2. Un paysage associatif étudiant qui se redessine ................................................................. 16
3. Développement des associations étudiantes en réponse à la massification ........................ 16
B. Etude de l’environnement d’ASEGA ....................................................................................... 17
1. L’Université et les associations étudiantes ......................................................................... 17
2. La vie associative à l’Université Paris X. .............................................................................. 17
C. Facteurs de développement d’une association étudiante naissante ...................................... 18
1. L’engagement étudiant aujourd’hui ................................................................................... 19
2. Quid des financements ...................................................................................................... 19
3. Le prolongement de l’action et la pérennisation de l’association ....................................... 20
I. ASEGA : Histoire et motivations de la création d’une association étudiante ............................... 22
4
A. Historique de la création ....................................................................................................... 22
1. Définir le projet de l’association ........................................................................................ 22
2. La rédaction des statuts ..................................................................................................... 23
3. Le nom de l’association ..................................................................................................... 25
4. Déclaration à la préfecture ................................................................................................ 25
B. Motivation des membres du bureau pour ce projet ............................................................... 26
1. Anne .................................................................................................................................. 26
2. Laurine .............................................................................................................................. 26
3. Moussa .............................................................................................................................. 26
4. Nicolas............................................................................................................................... 26
II. ASEGA en action : le jeune enracinement de l’association ......................................................... 27
A. Construction des fondements................................................................................................ 27
1. Etudes des autres associations étudiantes ......................................................................... 27
2. Création d’un site de partage abandonné .......................................................................... 28
3. Demande de local à la Maison Des Etudiants ..................................................................... 29
4. Election du Conseil d’Administration, du Bureau, et première réunion .............................. 29
B. Premiers pas ......................................................................................................................... 30
1. La communication ............................................................................................................. 30
2. Nos ressources financières ................................................................................................ 31
3. Des actions inscrites dans une logique de solidarité ........................................................... 31
C. Les défis de la création de l’association ASEGA et les recommandations pour l’avenir ........... 33
1. Les défis ............................................................................................................................ 33
2. Les recommandations pour les futurs administrateurs d’ASEGA ........................................ 35
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
5
PREMIERE PARTIE
L’AMBIVALENCE DES JEUNES DANS
L’ENGAGEMENT ASSOCIATIF
I. Les freins et les leviers de l’’engagement des jeunes dans le
secteur associatif
Les jeunes seraient de plus en plus individualistes, leurs capacités d’engagement collectif
s’épuiseraient. S’éloignent-ils du militantisme et des idéaux transmis par les syndicats, les
partis politiques et les associations ? Les contributions de chercheurs et d’experts d’horizons
différents montrent que l’engagement perdure, même s’il évolue fortement. Les
associations sont aujourd’hui des lieux multiples où se réinvente l’engagement citoyen des
jeunes. Un engagement important mais également des freins multiples. Les freins à
l’engagement associatif des jeunes sont aujourd’hui nombreux. Comment se projeter dans
l’avenir quand on est confronté au chômage, à des emplois précaires au jour le jour ? Et
pourtant, une étude de l’Observatoire de la Vie Etudiante de 2006 montre que les jeunes
s’engagent fortement dans les associations : « en 2006, 4 étudiants sur 10 déclarent une
activité associative, Près d'une fois sur deux, il s'agit uniquement d'activités sportives. » 1Ils
ont un type d’engagement spécifique : ils ne désirent pas s’engager sur de trop longues
périodes, ni de manière trop institutionnalisée. Ils recherchent à s’investir dans des actions
concrètes avant tout afin de participer à l’élaboration des décisions sur des sujets qui les
concernent et en « valent la peine » pour eux.
1 Les engagements associatifs des étudiants, Observatoire national de la vie étudiante n°18, p1., G. Houzel.
6
Il y a donc dans le discours que tient notre société autour de l’engagement des jeunes un
véritable paradoxe. D’un côté, le discours sur les jeunes qui ne veulent plus militer, qui ne
s’engagent plus, qui refusent de prendre des responsabilités dans les associations, de l’autre,
incontestablement une forte mobilisation des jeunes autour des sujets les plus variés. C’est
le sujet de ce paradoxe que nous souhaitons développer dans cette première partie en
analysant les freins qui participent au processus d’amoindrissement au désir de s’engager et
les motivations des jeunes quant à l’envie de s’engager dans le secteur associatif.
A. Les principaux freins à l’engagement et à la mobilisation
1- Le problème de la disponibilité : un frein majeur
Le désir d’engagement chez les jeunes est aujourd’hui confronté à de réels obstacles,
comme le fait de pouvoir concilier vie étudiante ou professionnelle, avec vie familiale,
amicale, amoureuse... «Ils sont 64 % à citer le manque de temps comme principal frein à
l’engagement. Plus inquiétant, les jeunes montrent qu’ils se sentent impuissants face à la
marche du monde : 43 % pensent que leur action ne changera rien, ni pour eux, ni pour la
société. » 2
L’activité associative prend beaucoup de temps par rapport aux rythmes scolaires et à leur
vie personnelle. Généralement quand les membres de l’association travaillent ou étudient
en ville ou loin du siège, ils n’ont que très peu de temps à consacrer à leurs activités mis à
part le week –end, le soir ou pendant l’été. Dans certaines associations de jeunes, en
particulier celles animées par des étudiants, la continuité pose problème dans la mesure où
le départ des membres actifs n’est généralement pas compensé.
2- Les freins liés à la confiance en soi
La plupart des jeunes font part de leurs doutes, de leurs craintes et de leurs angoisses quant
à leurs capacités et compétences personnelles à apporter quelque chose à quelqu’un ou à
une association. Le niveau de cette crainte montre bien combien s’engager, c’est avant tout
pour les jeunes, en fait, apporter aux autres et très peu recevoir (en dehors de la satisfaction
narcissique). Ainsi, « si l’engagement est perçu comme un moyen de faire des expériences, il
n’apparaît pas comme un facteur d’apprentissage, ni pour augmenter ses connaissances, ni 2 Sondage de Harris interactive de mai 2011
7
pour développer de nouvelles compétences. Au contraire, « le savoir et le savoir-faire » sont
des préalables à l’engagement.
La peur de ne pas être pris au sérieux est d’autant plus forte qu’elle est fondée sur les
témoignages qui se sont exprimés au cours des réunions dans l’association. Leurs doutes sur
leurs capacités se trouvent ainsi confirmés par le miroir que leur renvoient certaines
associations »3. La difficulté à assumer et à défendre cet engagement face au regard des
autres, la peur de ne pas être écouté ou d’être en désaccord avec l’opinion d’autrui
contribue également à accroître les réticences.
3- Les freins liés au manque d’information et à la réputation des associations
Le manque d’informations peut être pris en considération comme un frein à leur volonté de
s’engager. Des doutes émergent également quant à l’efficacité de certains engagements Le
frein classique réside dans la non reconnaissance des associations comme partenaires fiables
et donc comme susceptibles d’intervenir valablement dans la société. Cela engendre du
point de vue des jeunes un « manque de confiance » qui s’articule avec un certain «
désenchantement ». L’image des associations dans les médias est fortement détériorée :
détournement d’argent, activités de soutien politique lors des élections…sont cités comme
les aspects constitutifs de cette « mauvaise image » qui influe sur l’engagement et la
mobilisation associatifs.
Lors de nos recherches, nous avons retenu deux témoignages 4 portant sur la crainte des
jeunes et le manque de confiance donné aux associations:
« Quand on voit ce que des organisations somme l’ARC font de l’argent, on se dit que
ce n’est pas la peine ; on hésite, on se dit que ça ne va rien changer » (16-19 ans,
enseignement général, Beaune)
« Tout faire pour que ça s’arrange et voir que ça continue, c’est décourageant ; la
misère existe toujours » (18-21 ans, enseignement technique/ professionnel, Tours)
4- La décrédibilisation de certains types d’engagement
Le manque de lisibilité entre l’action associative et l’action politique agit comme un facteur
dissuasif pour l’engagement et complique la mobilisation associative. Cette question de
3 Rapport des jeunes à l’engagement, SOFRES, 2005 4 Programme concerte pluri-acteurs, Mohammed Brahim Salhi, Juin 2010
8
politique est toujours suspecté de « manipuler » l’associatif. Les jeunes n’acceptent pas
d’adhérer à une association parce qu’ils ont peur de se faire manipulés par des partis
politiques. Les jeunes pointent toujours la faible légitimité de leur statut et des actions qu’ils
mènent : les institutions publiques et communautaires sont de ce point de vue logées à la
même enseigne.
Le déficit de la crédibilité sociale des initiateurs et le manque d’exemplarité dans leurs
conduites sociales (promesses non tenues, récolte de signatures,…) et associatives exercent
un effet repoussoir et n’incite pas à l’engagement. Les jeunes ne savent pas où s’engager et
on peur qu’il y ait trop d’emprise d’un parti.
5- Le problème de l’individualisme
La méconnaissance ou le peu d’intérêt pour le mode d’organisation associatif et ses vertus,
semblent être un frein dans la mobilisation et l’engagement des jeunes. En milieu urbain
comme en milieu rural ou dans les localités du sud, en dehors des institutions scolaires et
universitaires comme pour les élèves et les étudiants, l’association n’est pas jugée comme
un cadre qui apporte concrètement « quelque chose » pour régler les problèmes
existentiels des individus.
Les associatifs soulèvent la difficulté à mobiliser pour la création de leur association ou à
mobiliser des adhérents. Les jeunes approchés pour une adhésion ou pour la création d’une
association peuvent se demander « L’association? Qu’est ce que ca va m’apporter?» ou «
qu’est ce que cela peut changer dans ma vie? ». L’association n’est pas perçue comme un
outil pour résoudre les problèmes concrets et quotidien des jeunes. Les jeunes sont aussi
absorbés par leurs problèmes et la précarité qu’ils vivent au quotidien.
6- Une précarité étudiante croissante
Les jeunes sont les premières victimes de la précarité, notamment à cause du chômage et
des emplois temporaires. La situation des étudiants n’est pas bien meilleure que celle de
l’ensemble de la jeunesse ; la proportion vivant sous le seuil de pauvreté est tout aussi
alarmante car (l’observatoire de la vie étudiante 20% des étudiants vivent sous ce seuil).
La condition d'étudiant est par définition temporaire : la réussite se mesure à la fois au
niveau final des études et à la précocité, l'idéal étant de parvenir au plus vite au terme du
parcours le plus long. On ne peut donc pas transposer directement aux étudiants la notion
standard de précarité, qui désigne à l'origine la précarité de l'emploi. Environ un étudiant sur
9
deux travaille et a donc bien sûr moins de chances de mener à bien ses études5. Alors que les
étudiants salariés sont bien nombreux, les étudiants chômeurs sont en théorie...
inexistants !
Le secours populaire français définit la précarité étudiante comme suit : « il faut entendre
l'accroissement des risques d'échec ou d'abandon des études. Ces risques sont dus à
différents facteurs, c’est notamment le cas de la concurrence entre l'exercice d'une activité
rémunérée et les exigences des études. Cette concurrence peut se traduire par une
interruption prématurée des études, mais également par la prolongation : les étudiants "
précarisés " peuvent être aussi, par un paradoxe apparent, ceux qui s'attardent le plus dans
leurs études. »
La précarité étudiante en chiffres
- 21 000 jeunes de moins de 25 ans, dont de nombreux étudiants, ont été accueillis dans les
permanences accueil du Secours Populaire Français.
- Depuis 1997, la proportion des étudiants exerçant une activité rémunérée pendant l’année
universitaire à augmentée de 8,3 points, passant de 37,2% en 1997 à 45,5% en 2000.
- 80 000 étudiants demandent chaque année une aide financière exceptionnelle.
- 22 600 étudiants sont en situation de pauvreté grave et durable, il s’agit notamment
d’étudiants étrangers hors de l’Union Européenne.
- 107 000 étudiants sont en situation de précarité.
- 173 assistantes sociales pour les services sociaux de tous les CROUS : soit 1 assistante
sociale pour 13 000 étudiants. 6
Cette précarité croissante est un frein à l’engagement dans le secteur associatif car ce n’est
pas gratifiant et le bénévolat perd toute réalité dans une situation où ce qui importe c’est de
trouver une solution concrète et payante. En ce sens Mohammed Brahim Salhi, rapporte
certains propos d’acteurs associatifs : « Que voulez vous que je fasse quand un jeune
pressenti pour une adhésion ou la participation à des activités vous dit : « Quand je n’ai pas
de quoi me payer un journal, alors adhérer à une association…. » ou encore « Si on me paye
ok !!! Mais courir après des activités associatives pour le village non ! » ou encore ce type de
5 Article d’octobre 2009 publié sur le site du syndicat SUD-étudiant
6 Données tirées du dossier presse octobre 2004 du Secours populaire sur la précarité
étudiante
10
réaction « j’ai pas de temps à perdre dans une association alors que je dois chercher un
boulot ! ». « Après la fin des études on a vraiment autre chose à faire…Trouver un boulot, se
stabiliser, donc on a peu de temps à consacrer à l’association ». Les jeunes sont occupés à
régler leurs problèmes sociaux ce qui fait qu’ils ne viennent pas vers l’association, ce n’est
pas cela qui leur paraît important pour trouver des solutions à leur situation.
Mais contrairement à l’opinion populaire, les jeunes seraient en réalité bien loin de se replier
dans la sphère privée mais adoptent des formes de participation différentes de celles du
siècle dernier, davantage individualisées et limitées dans le temps, moins utopiques aussi.
Face à un monde incertain, ils tentent de répondre aux bouleversements que connaît leur
génération. Ces modalités d’engagement sont autant d’expérimentations permettant aux
jeunes de se construire comme sujets. Nous allons donc étudier dans cette deuxième partie,
les différentes motivations qui poussent, « 43,4 % des 15-30 ans des jeunes à être adhérents
d’une association » 7 et donc à s‘engager plus ou moins durablement dans une association.
B. Les principaux leviers de l’engagement chez les jeunes
1. L’association comme espace de démocratie et de citoyenneté
Au sein des associations se joue une véritable réinvention de l’acte civique. En effet, les
associations permettent la reconstruction d’un certain tissu social : elles peuvent contribuer
à la création de nouveaux milieux d’appartenance, porteurs de valeurs collectives, où peut
se développer une ambitieuse dynamique sociale. Les associations sont un lieu précieux
d’expression des potentialités de chacun dans un cadre collectif. Les associations peuvent en
outre offrir un espace de créativité où se retrouver pour imaginer des réponses et
s’organiser librement. En se donnant des objectifs d’action précis et sous-tendus par des
valeurs qui visent à l’épanouissement des individus, elles répondent aux aspirations civiques
des jeunes : des actions concrètes pour une société plus équitable et agréable à vivre.
« Les jeunes sont particulièrement attirés par le monde associatif du fait qu’ils le considèrent
comme un élément important de la démocratie et un espace pertinent pour y exercer sa
citoyenneté et y mettre en pratique les valeurs d’égalité, de solidarité et de respect,
auxquelles ils sont particulièrement attachés »8. Cette opinion positive à l’égard des
7 Sondage de Harris interactive de mai 2011 8 Sondage « les individualistes solidaires », SCP Communication pour l’Observatoire de la Fondation de France de février 2007
11
associations se retrouve également dans les indicateurs de confiance dans les institutions.
Les jeunes ont globalement confiance dans les associations, les situant juste après des
institutions comme la famille et l’école. Ainsi, « près de la moitié des jeunes ont une
confiance élevée dans les associations, en particulier dans les associations humanitaires et
écologistes. Elle est associée à la capacité prêtée à ce secteur à faire changer la société. Par
exemple, montre que 85% des 15-35 ans font confiance aux associations pour que la société
évolue dans le sens qu’ils veulent (40% tout à fait et 45% plutôt), les associations étant
définies par les jeunes comme des « concrétiseurs » de l’action et perçues comme garantes
d’un changement à court ou moyen terme »9.
2. Les trois dimensions morales de l’engagement
D’une participation à une finalité collective, la mode est aujourd’hui à la réalisation
d’objectifs plus personnels. Ce qui compte surtout, c’est de pouvoir répondre avant tout à
ses attentes. La participation associative permet bien sûr de s’ouvrir à la société.
« L’engagement est une voie pour dépasser l’individualisme, un « moi-nous » associatif se
substituant au « moi-je ». Cette recherche du « nous » paraît devoir être considérée comme
un processus de « réassurance de soi », qui s’apparente à une volonté de fraternité. Elle est,
en effet, un moyen de mieux se situer dans la société, notamment en étant reconnu par
d’autres individus et collectifs vivant des situations semblables. Ce phénomène pouvant sans
doute être mis en relation avec la fréquence et l’ampleur croissantes des mouvements de
défense des droits »10.
Cependant, l’engagement visait le plus souvent à donner un coup de main à une équipe ;
l’essentiel était l’objet fondateur, non la tâche accomplie par chacun des membres.
Aujourd’hui, les intervenants bénévoles souhaitent que leur action personnelle corresponde
à la finalité qu’ils se sont donnée. Alors, C’est pourquoi il est difficile de trouver des
bénévoles pour des mises sous plis ou des travaux administratifs au sein d’une association
caritative ou solidaire. À l’inverse, il est possible de poursuivre une visée sociale dans une
association dont l’objet est artistique ou environnemental.
Trois dimensions peuvent être mises en évidence : la dimension relationnelle (rencontrer
des personnes, partager une passion pour une activité, etc.), la dimension altruiste (pour
aider les autres, pour me rendre utile, défendre mes idées et mes valeurs, etc.) et la
dimension utilitariste (pour se distraire, pour me former,…). « La dimension utilitariste est la
plus présente chez les 15-30 ans. 63,5% citent l’item « pour vous épanouir, pour occuper
9 Sondage exclusif CSA : Les jeunes et la citoyenneté, / Aujourd’hui en France / France Loisirs de janvier 2000 10 Article du Conseil national de la Vie Associative, Nouvelle forme de l’engagement, mai 2005
12
votre temps libre ». Elle est suivie de près par la dimension relationnelle, citée par 60,7% («
pour rencontrer des personnes qui ont les mêmes préoccupations, pour se faire des amis »)
puis, par la dimension altruiste. « Pour être utile à la société, pour faire quelque chose pour
les autres » est choisi par 29,7% et « pour défendre une cause », par 24,7%.
La recherche d’un épanouissement est prépondérante chez les 15-19 ans : 77,8% contre un
peu plus de 50% chez les plus de 20 ans, alors que la vocation altruiste est moins présente :
12% (défendre une cause) contre environ 30% pour les plus de 20 ans »11.
En revanche, la dimension relationnelle est partagée par l’ensemble des jeunes, tous
cherchant à faire des rencontres. Aux motifs d’adhésion s’adossent également des attentes à
l’égard du monde associatif, en particulier lorsque les jeunes optent pour une association à
vocation altruiste.
En insistant sur le désir d’être utile, ils attendent également de l’association qu’elle leur offre
la possibilité d’être efficace. Davantage sensibles à des logiques de projets, les jeunes
semblent éprouver, peut-être plus que leurs aînés, le besoin de constater le résultat de leurs
actions. Ils ne se donnent pas nécessairement comme vocation de changer la société, même
s’ils sont attachés à des valeurs, mais tentent d’apporter des contributions ponctuelles, dont
ils choisissent la teneur.
Parallèlement, « Les moins de 35 ans s’engage à 62% pour la cause soutenue par leur
association, 51% pour le sentiment d’être utile à la société et d’agir pour les autres, 36%
pour leur épanouissement personnel et 15% pour l’acquisition de compétences »12. En effet,
les jeunes trouvent dans les associations un lieu pour développer des compétences,
d’exercer des responsabilités, plus difficiles à acquérir et à exercer ailleurs. L’engagement
comme tremplin pour un emploi est ainsi un ressort clé pour eux.
3. L’engagement associatif : une voie vers la professionnalisation
Après avoir intégré l’enseignement supérieur, les étudiants se soucient bien sûr de leur
avenir professionnel, tant parce qu’ils ignorent ce qui leur sera proposé que parce qu’ils
peinent à déterminer eux-mêmes ce qui les motivera suffisamment. Il est très connu que,
depuis quelques années, les jeunes diplômés ne sont plus prêts à s’engager dans une vie
professionnelle accaparante et qu’ils estiment dénuée d’utilité sociale. L’équilibre est par
tous réclamé, entre le temps de travail et le temps privé. Au-delà, les futurs salariés aspirent
à s’épanouir dans un métier qui donne du sens à leur vie.
11 Dossier 11 d’Altermondes - Trop jeunes pour changer le monde ? septembre 2007 12 Enquête réalisée dans le 6ème cahier de mars 2007 « Les ressorts d’engagement des responsables d’associations » par Bénédicte Havard Duclos et Sandrine Nicours
13
Alors que l’enseignement universitaire est très général, l’implication dans une association
étudiante se rapproche de métiers très concrets. C’est un phénomène très important que
celui qui fait du monde associatif étudiant un déclencheur de vocations. Au fil des
engagements, de très nombreux étudiants ont ainsi radicalement changé d’orientation sous
l’influence de leur pratique associative.
« De même, pour renforcer un parcours scolaire plus ou moins spécialisé, nombreux sont
ceux qui se testent et s’affichent par la conduite de projets qui font écho aux carrières qu’ils
envisagent. Un étudiant juriste qui s’intéresse à la production audiovisuelle pourra fonder
une télévision étudiante. Un autre, économiste, portera un projet de solidarité
internationale, avant de se professionnaliser »13. La participation associative se rapproche ici
de la logique des stages, encore qu’il ne soit pas du tout indifférent de disposer ou non d’un
tuteur, d’être ou de ne pas être à l’initiative de cet engagement.
La participation associative et bénévole s’avère un moyen de tester une voie qui intéresse
mais qui reste méconnue, ou de montrer la profondeur et la cohérence d’une vocation qui
ne manque pas une occasion de s’exprimer. Le bénévolat permet tout à la fois d’accroître
des compétences, de vérifier ses goûts, mais aussi d’afficher leur détermination et un début
d’expérience. Ainsi, de nombreux étudiants qui accompagnent scolairement des élèves en
difficulté sui aspirent ou s’interrogent sur la carrière d’enseignant.
4. L’engagement comme outil d’ouverture et de référence à la solidarité
De par leur condition sociale particulière, les jeunes développent quelques attentes
spécifiques au sein de la population des bénévoles. Expression d’une passion, désir de
découvrir des univers inconnus, volonté de se tester, d’affirmer sa personnalité ou
d’acquérir une reconnaissance de soi plus importante, sont les principaux termes qu’il
convient de relever.
Les associations permettent de répondre à des valeurs de solidarité auxquelles ils adhèrent
et en même temps de s’ouvrir à de nouveaux horizons (musique, environnement, théatre,
sport, éducation,…). Si ces passions sont éminemment personnelles, les réalisations qui en
découlent peuvent être très collectives. Le partage de ces vocations avec les autres
bénévoles est à la fois rassurant et motivant. La forme associative se révèle très adaptée à
ces épanouissements. Le regroupement de ceux qui ont quelque chose en commun a
toujours été une caractéristique du genre humain. En outre, la coopération avec ceux qui
partagent ses ressemblances peut donner d’envergure aux activités. Ensemble, il est possible
de faire davantage et d’avoir plus confiance en ce que l’on entreprend. Très clairement,
13 Rapport sur le développement du bénévolat étudiant pour l’observatoire national de l’éducation, 2003
14
hobbies et passions sont ainsi à l’origine de nombre d’associations étudiantes, capables de
grandes initiatives grâce à l’énergie et à la créativité de ceux qui les animent. Nombre de
jeunes sont aussi désireux de découvrir des univers qu’ils ignorent encore.
S’engager dans une association peut donc aussi servir à la découverte d’autres horizons.
Ainsi, rares sont par exemple les génépistes (du nom du Groupement étudiant national
d’enseignement aux personnes incarcérées, GÉNEPI) qui souhaitent faire carrière au sein de
l’administration pénitentiaire. Mais il importe à beaucoup de ces militants de réussir la
difficile mission qu’ils se sont fixée. Les étudiants engagés sont souvent conscients de ce que
leur apportent leurs activités militantes.
Il parait donc presque essentiel pour se construire de s’être prouvé à soi-même, sa capacité
à jouer un rôle d’adulte responsable en société, d’avoir assumé des responsabilités dans des
situations pas toujours évidentes. C’est ainsi que la possibilité de s’exprimer
personnellement au cours de son intervention bénévole apparaît comme l’un des désirs les
plus forts chez ceux qui aspirent au bénévolat. Plus encore que d’autres « nouveaux
bénévoles » qui considèrent leur engagement comme essentiellement individuel, les
étudiants réclament que leur soit donnée la chance d’une expression personnelle et d’une
ouverture sur le monde dont il est indispensable d’encourager le développement.
Le recensement de ces différentes stratégies et motivations ne doit pas conduire à remettre
en cause l’altruisme des jeunes bénévoles. « Tout engagement se nourrit de rétributions qui
peuvent être d’ordres très divers. L’appréciation de soi, le regard des autres, la
reconnaissance sociale générale sont autant de raisons bien connues.»14.
Si son terrain d’application peut différer d’un individu à l’autre, selon ses expériences
personnelles, les hasards des rencontres et les goûts qu’il développe, la première nature du
bénévolat est de se tourner vers d’autres, de leur consacrer de l’attention et du temps, à
l’opposé des normes matérialistes qui traumatisent notre société. Parmi d’autres enquêtes,
le récent « baromètre de la citoyenneté » du CIDEM et l’Institut de sondage TNS Sofres
montre ainsi que « les Français, et particulièrement les étudiants et les lycéens, estiment
que l’on s’engage dans une association avant tout pour défendre une cause, des idées, pour
aider les autres, et pour faire progresser la société. Les méfaits de l’exclusion sont bien sûr
dans toutes les têtes ».
Le risque de désaffiliation, d’exclusion sociale, atteint le cœur de la société et guette ou met
en danger les proches de beaucoup de nos concitoyens. Beaucoup se sentent concernés. La
plupart, en conséquence, sont motivés pour contribuer à ré-affilier les plus démunis sur un
plan ou un autre. Car ces faiblesses sont diverses. Elles peuvent être d’ordre économique,
éducatif, culturel... Les réponses des bénévoles le sont tout autant. Tous les domaines 14 Rapport sur le développement du bénévolat étudiant pour l’observatoire national de l’éducation, 2003
15
peuvent s’avérer pertinents. Cette action sociale peut être mise en œuvre aussi bien dans le
champ sportif qu’environnemental, en s’intéressant au monde entier ou dans une action
dont l’horizon est limité au quartier.
II. L’engagement des jeunes dans les associations étudiantes :
entre implication et difficultés
Les associations étudiantes sont pour la plupart organisée sous le régime des associations loi
de 1901 comme la plupart des autres associations françaises. Une association de filière est
une association ayant vocation à regrouper les étudiants d’une même école ou d’une même
filière pour les universités. Par exemple association d'école de commerce, association
de médecine, association d'histoire... Elles prennent aussi le nom d’Amicale, Bureau des
étudiants (BDE) ou Corpo (certaines d'entre elles sont très anciennes)15.
Elles adoptent une démarche de services (polycopiés, annales, matériel...) et d’animation
(fêtes, festivals, promotion de la filière, activités sportives...). Elles défendent les intérêts de
la filière et de ses étudiants en se présentant parfois aux élections étudiantes. Ces
associations peuvent se regrouper à l’échelle d'une université, d'une ville ou nationalement.
Elles jouent un rôle particulièrement important et notamment dans les grandes écoles pour
la création de réseaux inter étudiants.
A. Historique des associations étudiantes
1. Les corporations : les premières associations étudiantes
Les premières associations étudiantes virent le jour vers la fin du 19ème siècle, sous le nom
d’Associations Générales Etudiantes (AGE). Ces AGE rassemblent des étudiants d’une même
ville et sont, en 1891, présentes dans toutes les villes universitaires de France. Les AGE
fonctionnent comme toute association, sur le principe démocratique et accueillent tous les
étudiants qui le souhaitent. Leurs activités s’articulent autour de projets sociaux et culturels,
notamment la gestion de bibliothèques, l’accueil des étudiants ou l’organisation de
festivités. Ces associations (appelées « corpos ») se donnent comme mission de regrouper
tous les étudiants sans distinction d’origine ou de sensibilité et souhaitent affirmer leur rôle
d’utilité sociale.
15 Sitographie : Wikipédia- associations étudiantes
16
Au congrès de Lille, le 4 mai 1907, les AGE se regroupent pour fonder l’UNAGEF (Union
Nationale des Associations Générales Etudiantes de France) communément appelée l’UNEF
(Union Nationale des Etudiants de France). L’UNEF est un organe de liaison entre les
différentes AGE, qui n’a qu’une autorité restreinte et une activité limitée. Par ailleurs elle
s’interdit toute intervention dans le domaine politique et religieux. Les AGE diversifient petit
à petit leurs activités, instaurant en place différents services. Au lendemain de la guerre 14-
18, les AGE mettent en place des réalisations matérielles en faveur des étudiants. C’est la
naissance des œuvres, notamment via la création des restaurants universitaires,
d’hébergements et d’offices de tourisme universitaires.. 16
2. Un paysage associatif étudiant qui se redessine
Plus sensibles aux problèmes politiques, les AGE élaborent en 1946 la Charte de Grenoble,
qui définit l’étudiant comme « un jeune travailleur intellectuel » et donne donc aux AGE
une mission de défense de l’intérêt des étudiants. Les corpos – souhaitant uniquement
s’impliquer dans les questions sociales et culturelles – hostiles à des prises de positions
politiques, vont être à l’origine d’une première scission au sein du mouvement étudiant de
l’époque.
De cette époque jusqu’aux années 80 deux types d’associations étudiantes vont s’affirmer
et se développer : les syndicats étudiants et les associations étudiantes de filières
(corporations, Bureau des Etudiants, associations étudiantes). Les unes faisant de leur
priorité le syndicalisme étudiant, les autres s’attachant à apporter des réponses sociales et
des aides aux étudiants, comme l’association que nous avons créée cette année.
3. Développement des associations étudiantes en réponse à la massification
Au début des années 60, l’Enseignement Supérieur s’ouvre à un plus grand nombre
d’étudiants et diversifie son offre éducative dans le but de réduire les inégalités sociales.
C’est le phénomène de massification. Sensée apporter plus de démocratie au sein du
système universitaire, la massification va être prise de court et dans les années 80 on ne
peut que constater les locaux vieillissant, les amphithéâtres bondés, l’augmentation
exponentielle des effectifs et le manque incontestable de moyens. Les associations
étudiantes de filières vont connaître un essor important à cette époque. Celles-ci
apportèrent, en particulier, aux étudiants de classe populaire et aux étudiants de milieu
ruraux venus en zone urbaine (sur les campus), des réponses à leur besoin de socialisation.
16
l’Histoire de l’UNEF, Alain Monchablon, édition PUF, 1983
17
Logement, soutien, restauration, sport, musique, fêtes, tant d’activités qui participèrent à
renouer le lien social.
A la fin des années 80, l’engagement étudiant se développe de plus en plus et cela se
traduit par la création de nombreuses associations étudiantes qui ne vont plus uniquement
être relatives à la filière, mais aussi aux passions des étudiants. C’est l’émergence des
associations culturelles (photo, art, musique…), sportives (A.S.), de médias (radios
universitaires, journaux étudiants…) et humanitaires (chantiers humanitaires…).
L’engagement associatif permet d’assouvir une passion, mais également d’acquérir de
nouvelles compétences.
B. Etude de l’environnement d’ASEGA
1. L’Université et les associations étudiantes
L’Université est un lieu de savoir dans lequel les étudiants acquièrent des connaissances et
des compétences en connivence avec leur projet professionnel. Mais l’Université n’est pas
uniquement un lieu d’apprentissage de savoirs théoriques et classiques, elle constitue un
espace de développement de citoyens. Les étudiants ont la possibilité de monter des projets
en liens ou non avec leur formation initiale, afin d’acquérir un savoir-faire et une expérience
qui leur sera nécessaire lors de leur entrée sur le marché du travail. Cette valeur ajoutée se
matérialise le plus couramment par l’implication dans une association. Aussi l’Université
s’est attachée à promouvoir et soutenir l’entreprise associative en mettant en place divers
services et financements. Les universités mettent aussi à disposition des locaux aux
associations étudiantes. En effet, l’Université Paris X Nanterre La Défense a construit cette
année une maison des Etudiants. Nous avons déposé un dossier afin d’avoir un bureau à
disposition, nous ignorons encore le résultat de l’attribution des locaux pour l’instant.
2. La vie associative à l’Université Paris X.
La vie associative à L’Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense est particulièrement
dense : un grand nombre d'associations animent son campus. Selon leur objectif, elles
peuvent accueillir tous les étudiants quelle que soit leur discipline ou s'adresser à des
étudiants d'une formation ou d'un champ disciplinaire précis. Le service de la vie étudiante
met en place un espace étudiant sur le site de l’Université. Celui-ci répertorie les
associations du campus et met à disposition de nombreuses informations pour créer une
association
18
L’Université compte aujourd’hui 18 associations étudiantes et diplomantes que sont :
- A.E.D.S.N (Association des Étudiants en Droit Social - Paris X -Nanterre)
- AMEIX (Assocation des étudiants du M2 EIPMC de l'université Paris ouest Nanterre la
Défense)
- AMPHIBIX
- Article X
- ASPIX (Association des étudiants en Science Politique de l'université Paris Ouest)
- Association du Master droit des affaires, juriste européen
- Association du Master Gestion financière (FIDIX)
- Association du Master Management de Projets Sportifs
- BDE Miage Nanterre - HotSpot
- Etudions Gayment
- Fédération des Associations de Paris X (F.A.X.)
- Hypothémuse
- Lame de fond
- Les Alhumés
- M2i Management Interculturel et International
- MET Nanterre (Le mouvement des étudiants de Nanterre)
- MSG'X
- Paris Ouest Junior Conseil
-ASEGA
C. Facteurs de développement d’une association étudiante naissante
Une association est portée par un groupe d’individus, partageant des valeurs et souhaitant
œuvrer pour une communauté, une cause particulière, guidés par des projets communs.
Le statut juridique instauré par la loi 1901, apporte un cadre simple d’organisation,
accessible à tous. Néanmoins, gérer une association et la développer ne s’improvise pas. Un
statut souple, ne signifie pas gestion aléatoire. Des règles, des contraintes sont à prendre en
compte et à respecter. Créer une association constitue une entreprise difficile, il s’agit de
développer une activité nouvelle sans apports de départ, aidé uniquement par la bonne
volonté d’individus et sans connaître forcément les dispositifs d’accompagnement existants.
Même si l’Université met en œuvre des outils et des programmes pour aider les associations,
le problème récurrent subsiste : le développement des associations étudiantes est cyclique
et inégal.
19
1. L’engagement étudiant aujourd’hui
Mais le premier facteur de développement est l’engagement. Les centres d’intérêts et les
facteurs de motivation ne sont pas les mêmes pour tous. Même s’il semble évident que les
valeurs fondamentales (échange, cohésion, entraide) sont partagées, il est nécessaire de
bien cerner les desseins de chaque étudiant, qui ensemble participent à la cohérence de
l’association.
Une association étudiante est en perpétuel turn-over, et c’est la première difficulté que nous
avons rencontré lors de la création d’ASEGA notamment pour les statuts et le
renouvellement du Conseil d’Administration. Les étudiants restent en moyenne deux ans au
sein d’une structure. Cette constatation découle du fait que le parcours d’un étudiant à
l’Université dure entre deux ans et cinq ans en moyenne et plus il va progresser dans ses
années d’études, plus la charge de travail deviendra importante. Résultant en premier lieu
d’une volonté personnelle, les étudiants s’engagent pour se rendre utile et rencontrer
d’autres étudiants.
Néanmoins plusieurs freins existent, en particulier le manque de temps. S’investir dans une
association fait peur aux étudiants et la crainte de ne pas réussir ses études participe en
grande partie à leur refus de s’engager. Aussi l’enjeu principal des associations étudiantes
est le recrutement de nouveaux membres. Ceci passe par un travail sur leur communication,
notamment sur le fond des messages qu’ils transmettent et la forme qu’ils emploient pour
les diffuser. Le discours, le logo, le slogan, les supports employés, doivent refléter l’identité
de l’association et permettre à tout étudiant de se reconnaître dans le projet de
l’association.
2. Quid des financements
Une association naissante n’a pas de sources de financement. Pour pouvoir simplement
exister, c’est-à-dire, se déclarer en préfecture, elle nécessite un minimum de finances.
Généralement ce sont les membres fondateurs qui avancent l’argent dédié aux tâches
courantes, afin de permettre à l’association de débuter ses activités.
Il s’avère nécessaire pour une association étudiante de s’occuper au plus vite de ses sources
de financement, afin de ne pas mettre en danger la structure. Il existe de nombreux
programmes de subventions aux associations étudiantes, aussi convient-il de les connaître et
de mettre tous les atouts de son côté pour obtenir ce que l’on souhaite.
C’est pourquoi il est primordial de commencer au plus tôt ces actions dans le but de
maîtriser sa pérennisation. Les contacts entretenus avec des décideurs et des personnes
ressources, ouvrent de nouveaux champs d’intervention et possibilités.
20
3. Le prolongement de l’action et la pérennisation de l’association
« Les associations, semblent au premier abord, vouées à un déséquilibre récurrent lors des
transitions entre deux générations d’étudiants. Il est nécessaire de considérer l’association
comme une entité et non comme une perception personnelle. Dans plusieurs années les
membres auront changé, mais le projet persistera. Aussi il est nécessaire de se projeter et de
suivre les valeurs fondatrices. Au risque de voir renaître une association chaque année, il est
primordial de s’attacher à conserver les archives des actions mises en place, des réunions
effectuées et des personnes rencontrées »17.
Ces pratiques, en apparence, simples et logiques, ne font pas partie du lot quotidien des
associations. Pourtant, ce sont des gestes simples qui permettront aux futurs membres de
l’association de bénéficier de l’expérience et de l’histoire de l’association.
Afin d’assurer un prolongement de l’action associative, il est également important d’avoir
des dirigeants investies et motivés dans le projet, ce qui permettra d’une part de
transmettre les dossiers et partager les expériences, mais également d’assurer une
pérennité dans le développement de l’association.
On observe donc une réelle soif d’engagement chez les jeunes, même si de nombreux
facteurs viennent freiner cette motivation. En effet, même si le manque de confiance en soi
et de disponibilité s’ajoute au courant d’individualisme actuel ; la recherche d’altruisme,
d’utilitarisme et d’engagement dans la solidarité restent des motivations très ancrées chez
les jeunes puisque presque la moitié d’entre eux s’engagent dans le secteur associatif.
L’université, facteur motivant dans l’engagement étudiant, joue un rôle d’incitateur auprès
des étudiants afin de les encourager à l’engagement citoyen au travers des associations.
En effet l’Université semble donner de l’importance à l’engagement étudiant et plus
particulièrement au sein des associations. Des interlocuteurs sont spécifiquement dédiés à la
17 Guide du Responsable Associatif Etudiant - C. Tronel, J-F. Martins, M. Abramovicz - FAGE -2007
21
vie associative sur le campus, des financements sont réservés aux projets et de nouveaux
cadres législatifs favorisent l’engagement citoyen et responsable.
Néanmoins, s’il est indéniable que l’Université encourage les associations étudiantes à se
développer, il semble nécessaire de s’interroger sur la façon dont les associations agissent
en ce sens. L’analyse d’ASEGA, association naissante, va permettre de percevoir toutes les
difficultés que les associations étudiantes peuvent rencontrer pour assurer leur
développement. La construction d’une identité, la reconnaissance et la notoriété, la
recherche de financements, le recrutement des administrateurs, le renouvellement des
membres ; autant de problématiques auxquelles nous avons été confronté et que nous
avons souhaité développer dans cette seconde partie.
22
DEUXIEME PARTIE
ASEGA :
LA CREATION D’UNE ASSOCIATION DIPLOMANTE
I. ASEGA : Histoire et motivations de la création d’une
association étudiante
A. Historique de la création
L’association ASEGA ne s’est pas crée en une semaine et a nécessité de nombreuses
discussions, arrangements et modifications avant que nous puissions présenter des statuts
simple et correspondant à l’activité de l’association. Dès le début nous avons décidé de
suivre la fiche mission (cf Annexe 12) afin de ne pas oublier des étapes lors de la création de
l’association. Nous avons établi un rétro planning (cf Annexe 1) ce qui a permis de figer la
date de dépôt des statuts et d’établir les taches nécessaires à sa réalisation. Nous avons fixé
trois étapes essentielles avant de déposer le dossier de création à la préfecture :
o Définir le projet de l’association
o La rédaction des statuts
o Le nom de l’association
o La déclaration à la préfecture
1. Définir le projet de l’association
Définir le projet de l’association est une étape importante, car cela permet de bien définir
les bases. C’est le point de départ de notre association qui doit être réfléchi pour dans le
futur ne pas se trouver limité dans son évolution. Il est essentiel qu'il soit bien défini et bien
clair pour tous, tout en restant compatible avec l'esprit du contrat associatif, d'inspiration
bénévole et non lucrative. Nous nous sommes posés des questions essentielles toujours en
23
rapport avec la fiche mission qui nous ont permis de définir le projet de l’association c'est-à-
dire son rôle, but et fonctionnement.
Exemple de question : Quelles activités va proposer l’association ? Quelles sont les
bénéficières de l’association, Quel est le profil type d’adhérent de l’association ? Pour quelle
durée est créée l’association ? Ou encore quelles compétences et quelles ressources
disposent l’association.
En répondant à ces questions nous nous sommes aperçus que l’association ASEGA dans un
premier temps sera une association de petite taille avec un nombre d’adhérents limité aux
élèves de la classe. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de ressources pour la faire
fonctionner et que notre but principal est de créer une association suffisamment solide pour
que la promotion de l’année prochaine puisse en profiter et la développer. En effet, le but
premier est de créer l’association car en parlant avec Anne Fabre nous nous sommes aperçu
que d’autres promotions avaient essayé de créer l’association mais n’avaient pas été jusqu’à
déposer les statuts à la préfecture. Nous avons déterminé un objectif commun c’est de créer
l’association étudiante pour la pérenniser et nous sommes engagés à revenir l’année
prochaine pour expliquer l’intérêt de la reprendre et passer le relais.
Une fois notre projet définit, il a fallu rédiger les statuts de l'association. La rédaction des
statuts est libre mais demande une véritable concertation entre nous membres fondateurs.
Nous avons du discutés sérieusement de la manière à aboutir à un accord clair et bien
compris de tous, apte à régler les différents litiges pouvant survenir entre membres et
administrateurs, ou membres eux-mêmes. C’est le travail qui nous a pris le plus de temps
autant pour la récolte d’informations que pour la rédaction des articles.
2. La rédaction des statuts
Deux personnes ont été importantes lors de la rédaction des statuts (cf Annexe 3). Le
professeur de droit Monsieur LEBEAU nous a conseillé et orienté vers des statuts pré écrit de
source sure comme des exemplaires disponible à la Maison des associations de Chaville ou
sur le site www.association1901.fr qui permettait un gain de temps mais un manque de
précision car nous n’avions qu’à changer certains paragraphes en rapport avec l’objet. Pour
lui le plus important était de rester assez large ce qui permettrait dans le futur aux
promotions suivantes d’avoir des possibilités d’actions plus large si l’association devenait
plus grande et diversifié ses activités. Cette façon de faire nous a paru dans un premier
temps la meilleure mais nous n’avions pas pensé à sécuriser ASEGA et surtout à mettre en
place un mode de transmission entre deux promotions et un nombre minimum
d’administrateurs. C’est sous les conseils de Madame Fabre que nous avons décidé de
garder des statuts types tout en les personnalisant et actualisant les termes employés dans
la loi de 1901. Ceci à permis de créer une association qui représente la Licence et les élèves
24
qui en font parties et qui est adaptée à son époque. Nous avons décidé donc d’imaginer
l'association dans un ou deux ans, pour faire apparaître toutes les potentialités qui pourront
s'exprimer dans ce laps de temps, mais aussi toutes les difficultés qui pourront survenir. Afin
d’assurer la continuité de son activité, notre le Conseil d’administration de notre association
comportera toujours au moins quatre membres du conseil de l’année précédente afin de
permettre un réel échange et inter promotion.
Nous sommes arrivés à un moment ou les statuts étaient bien avancés mais quelques
paragraphes nous posaient problème. Comme cela était prévu dans la fiche mission nous
sommes allés interroger différentes associations étudiantes afin d’éviter certaines erreurs et
avoir un travail plus efficace. En effet nous ne disposions à nous quatre d’aucune expérience
en création d’association étudiante et avions besoin de voir comment s’organisait ce genre
d’association. Nous avons soumis un questionnaire à deux associations étudiantes se
nommant Hypothémuse et FIDIX présentent sur le campus.
Ces questionnaires nous ont permis de relever des points communs entre elles même si les
objets étaient différents. En effet, toutes ses associations nous ont conseillés de se
concentrer sur trois articles lors de l’écriture des statuts qui sont :
o L’objet
o L’admission
o Le fonctionnement, que ce soit dans le bureau ou le conseil d’administration
Pour ses associations le plus important est de contrôler qui peut être membre de
l’association et surtout faire attention à qui peut diriger l’association en mettant dans les
statuts par exemple que les membres doivent avoir un lien avec la formation pour éviter
qu’une personne ou un groupe de personne prennent le contrôle et détournent l’objet
statutaire.
Cela reprend les deux éléments dont nous n’avions pas fait assez attention précédemment
qui sont de sécuriser l’accès et de penser à la licence dans l’avenir pour que les futurs
administrateurs soient protégés.
D’autre part, l’organisation d’événements solidaires a toujours fait partie de nos objectifs
premiers présent dans la fiche mission. Les personnes rencontrées nous ont expliqué les
différentes démarches à suivre pour monter un stand et quelle personne il fallait contacter
pour obtenir l’autorisation de monter un événement de ce genre. Ceci à confirmé ce que
nous avait dit Madame Fabre sur le fait qu’il fallait obtenir l’autorisation de M. Guinot.
De nombreux autres conseils nous ont été donné cependant ils ne correspondaient pas à
l’activité que ASEGA voulait mettre en place. Ils nous ont expliqués par quelle méthode une
association étudiante pouvait faire de l’argent avec des soirées par exemple.
25
Nous avons aussi pris rendez vous avec la vice présidente de la Maison des Initiatives
Etudiantes (située à Paris), Madame JEUDY, pour bénéficier de conseil dans la création et la
gestion de notre association étudiante. Avant de la rencontrer, nous lui avions envoyé nos
statuts pour qu’elle émette des suggestions par rapport à notre projet. Le rendez vous avec
cette professionnelle du monde associatif étudiant s’est bien passé. Elle nous a d’abord
indiqué les points qui étaient à modifier dans nos statuts, principalement des précisions sur
le nombre de membres dans le Conseil d’Administration problème qui a été difficile à
résoudre.
Elle a ensuite proposé que nous élargissions l’objet associatif au conseil aux autres
associations étudiantes puisque notre formation est spécialisée dans la gestion des
associations. ASEGA se démarquerait ainsi des autres associations étudiantes. Nous n’avons
malheureusement pas eu le temps de développer ce projet mais ce pourrait faire partie
d’une des missions de l’association l’année prochaine.
3. Le nom de l’association
Après ce rendez vous nous avons décidé de soumettre au vote de la classe le choix du nom
de l’association. Nous hésitions entre ASESA (Association Solidaire Etudiante du Secteur
Associatif) et ASEGA (Association Solidaire des Etudiants en Gestion Associative) et pensions
que c’était à la classe de décider, ce qu’elle a fait en votant massivement pour le second
choix.
Le choix du nom de l’association est important car il véhicule l’image de l’association,
exprime sa personnalité et portera notre projet dans son environnement et dans sa durée.
Nous avons donc choisi un nom représentatif de notre objet statutaire et relativement facile
à retenir : Association Solidaire des Etudiant en gestion associative, sous le sigle ASEGA.
4. Déclaration à la préfecture
Une fois l’autorisation de domiciliation accordée par Mme MADEUF et M.BAZIN (cf Annexe
4) et les statuts rédigés et validés par Anne Fabre il ne restait qu’à joindre le dossier et à
déposer le tout à la préfecture de Nanterre, en deux exemplaires, à la suite duquel un
récépissé (cf Annexe 6) sera donné à l'association après cinq jours. La déclaration officielle
de l'existence de l'association et de ses statuts n'est opposable aux tiers et n'est entièrement
valide qu'après sa parution dans le journal officiel.
26
B. Motivation des membres du bureau pour ce projet
1. Anne
J’ai choisi ce projet car je voulais mettre en application les éléments enseignés au cour de la
formation. Je pense que la pratique est la meilleure façon de comprendre les étapes de
création d’une association. Lorsque j’ai commencé cette licence je voulais trouver une façon
de m’impliquer pour la formation et je pense que la création et le développement de
l’association étudiante va dans ce sens et me permet à mon niveau de rendre service à la
LPMGA.
2. Laurine
Ce projet de création ma particulièrement intéressé pour sa visée professionnalisante. En
effet, il a permis de découvrir en pratique tout le processus administratif de création, les
difficultés rencontrées pour faire adhérer les étudiants et la mise en place d'actions. Ce qui
m'intéressait particulièrement était de créer des partenariats avec les associations pour
faciliter les demandes de stages et d'apprentissage auprès des futurs étudiants.
Malheureusement, ce travail n'a pu être réalisé faute de temps, de contacts et de facteurs
exogènes (il est difficile de trouver des associations qui prennent des stagiaires du fait de
budget trop restreints).Par ailleurs c'est un projet très facile à valoriser lors d'entretiens de
motivation permettant de mettre en avant des compétences organisationnelles,
relationnelles et d'avoir le sens des responsabilités et de créativité.
3. Moussa
J’ai choisi ce projet tuteuré afin de valoriser de mon expérience de la vie associative. En
effet, je voulais avoir une approche concrète de la gestion et de l’organisation d’une
association ainsi qu’une vision plus approfondie de sa structure et de ses modes de
gouvernance. De plus je souhaitais avoir l’opportunité d’interagir avec un maximum
d’acteurs différents et ainsi développer mes capacités d’adaptation, de découverte et
d’ouverture d’esprit. Enfin, je voulais étayer mon esprit critique et ma capacité d’analyse.
4. Nicolas
J’ai l’objectif de créer ma propre association sportive, c’est pour cela que ce projet tuteuré
correspondait parfaitement à ce que je voulais apprendre dans cette licence. En effet, participer
activement aux étapes de création d’une association constituerait pour moi une expérience
enrichissante que je pourrais valoriser sur mon CV. Je me suis toujours impliquer dans la vie de mes
différentes formations et trouve important de développer à mon niveau un esprit de classe. Je
27
pensais que de créer l’association étudiante était le meilleur moyen de développer une cohésion
dans la classe mais surtout de pouvoir aider les élèves dans leurs futur vie professionnelle.
II. ASEGA en action : le jeune enracinement de l’association
Le cycle de vie d’une organisation est souvent comparé à celui d’un être humain ; en partant de
l’enfance pour arriver à maturité, en passant par l’adolescence. ASEGA, dans sa première année
d’existence, vit la période de son enfance, encore balbutiante et à la recherche de ses repères.
Cependant, comme tout enfant, son caractère et sa personnalité sont d’ores et déjà dessinés et
s’expriment dans le but de s’affirmer. On verra dans cette partie, que dans un premier temps, ASEGA
s’est concentré sur la construction de ses fondements, pour ensuite faire ses premiers pas.
A. Construction des fondements
1. Etudes des autres associations étudiantes
Avant de nous lancer tête baissée dans notre projet, notre tutrice Mme Fabre nous a
conseillé de nous imprégner au préalable de la manière dont les autres associations
étudiantes s’organisaient. C’est vrai que c’était la première fois pour chacun d’entre nous
que nous participions à la création d’une association, il était donc pertinent que nous nous
ouvrions l’esprit. C’est ainsi que nous sommes allés à la rencontre de plusieurs associations
présentes sur le campus de Nanterre :
FIDIX, Association du Master de Gestion Financière :
Cette association est plus un Bureau Des Etudiants qu’une structure ayant pour but de
promouvoir le master ; leurs actions principales sont donc l’organisation de soirées
étudiantes. Ils s’occupent aussi de trouver des partenariats avec des entreprises pour
faciliter la recherche de stages aux étudiants. Le budget de cette association est très élevé,
ils avaient donc peu de conseils à donner à une petite association comme nous qui venait de
naître. Echanger avec eux fut tout de même enrichissant.
Hypothémuse :
L’association Hypothémuse était plus à même de nous conseiller, déjà grâce à son objet
statutaire qui se rapprochait du notre, à savoir « promouvoir la connaissance et le
rayonnement du Master 2 professionnel Conduite de projets culturels – connaissance des
publics, notamment auprès des professionnels de la culture et des futurs étudiants du
Master. Par ailleurs, l’objectif est une mise en réseau des anciens étudiants avec les
promotions en cours, pour créer une véritable base de données du Master. » Ils nous ont
28
donc fait part de leur expérience concernant les statuts, et nous conseillaient de les rédiger
de manière assez large afin de garder un marche de manœuvre suffisamment confortable.
Ayant déjà l’idée de faire une collecte de stylos pour une école mauritanienne, ils nous ont
aussi apporté quelques conseils sur l’organisation d’évènements au sein de l’université
(démarche administratives et conseils pratiques).
Culture PX :
Comme son nom l’indique, cette association se positionne dans le domaine culturel de
l’université, malgré leur objet statutaire différent, nous avons échangé avec eux sur la
pérennisation des associations étudiantes. Leur situation est différente de la notre puisque
les étudiants administrateurs s’engagent sur plusieurs années, ce qui ne pose pas la question
de la précarité de la structure administrative de l’association.
La Maison des Initiatives Etudiantes :
Comme dit précédemment, la MIE nous a surtout aidé dans la rédaction de nos statuts et
nous a donné l’idée de proposer nos services d’aide de rédaction des statuts à d’autres
associations ayant une faible connaissance du secteur associatif.
Conclusion des rencontres :
Au final, ces différents échanges étaient très enrichissants même si les conseils reçus
pouvaient difficilement s’appliquer à notre projet. Cependant, cette démarche a permis de
nous rendre compte des actions que menaient plusieurs associations gérées par des
étudiants, ce qui étaient réellement riche et nous a donné des idées pour les années futures
d’ASEGA.
2. Création d’un site de partage : une idée pour l’instant abandonné
Suite à une conversation avec Anne Fabre, nous avons découvert l’existence de « sites de
partages », qui sont en fait des plates-formes permettant un échange simplifié et instantané
entre plusieurs personnes, comme ici les membres d’un même groupe de travail. Google
proposait des services assez complets et intéressants, nous avons donc commencé à
produire un site de partage via google ; mais nous nous sommes rapidement heurté à nos
faibles connaissances informatiques et linguistiques. En effet, comme souvent en
informatique, tout apparaissait en anglais, ce qui nous a un peu perturbé ; et la mise en
route du site nécessitait certaines manipulations techniques qui nous ont effrayés. Avec du
recul, la mise en place d’un tel outil ne nous apparu pas nécessaire. Nous avons donc plutôt
opté pour ouvrir une messagerie gmail qui offre de nombreuses fonctionnalités proches du
site de partage (google doc en l’occurrence).
29
3. Demande de local à la Maison Des Etudiants
En fin d’année 2010, une nouvelle structure permettant de regrouper un grand nombre
d’association du campus de l’université de Nanterre voyait le jour : la Maison Des Etudiants.
Cette structure offre la possibilité aux associations d’occuper un local équipé, nous avons
donc déposer une demande (cf Annexe 5) auprès de Mme Cavallini qui travaille au service
des affaires juridiques et institutionnelles. Ce local nous permettrait d’avoir un lieu de
réunion pour les membres du bureau de l’association, équipé d’un ordinateur et d’un
téléphone. Tout au long de l’année, nous avons utilisé le bureau de notre tutrice Mme Fabre
pour utiliser le téléphone ou l’imprimante, mais c’est vrai qu’un local officialiserait d’une
part les réunions, et faciliterait les tâches administratives (courriers, téléphone et mails). Ce
nouvel établissement à été inauguré le 3 mars, et nous n’avons pas encore connaissance de
l’attribution des locaux, le sujet sera présenté et débattu au Conseil des Etudes de la Vie
Universitaire du 30 mai.
4. Election du Conseil d’Administration, du Bureau, et première réunion
Le bureau a été constitué naturellement au moment du dépôt des statuts. En effet, un
bureau associatif de notre point de vue est généralement composé de quatre personnes,
nous nous sommes chacun attribué les rôles qui semblaient nous correspondre. C’est ainsi
que :
- Laurine est devenue présidente
- Moussa vice président
- Nicolas trésorier
- Anne secrétaire.
Pour nous entourer d’un Conseil d’Administration, nous avons choisi de demander à la
promotion entière qui était volontaire pour s’engager dans l’association en tant
qu’administrateur. Spontanément, six étudiants se sont proposés :
- Charles MOUNOT
- Marie BOITEAU
- Nelly NICOLLET
- Lucie LARDEUX
- Jeannette KARAKAC
- Marie MEYNIER
30
B. Premiers pas
1. La communication
Dans un premier temps, l’association a dû manifester son existence pour commencer à vivre.
Une fois les démarches administratives et les états des lieux nécessaires effectués pour un
bon départ, la première initiative a été d’avertir les membres de la promotion de la
déclaration d’ASEGA au journal officiel, le 15 décembre 2010. Impliquée auparavant dans le
choix du nom de l’association, la promotion s’est sentie plus ou moins concernée par
l’évènement.
C’est alors que nous avons commencé à faire une campagne d’adhésion (cf Annexe 7), afin
d’impliquer concrètement les étudiants dans l’association. La démarche a été plus difficile
que prévue. Avec une cotisation fixée à 5€, le montant ne devait pas représenter une
dépense significative pour des étudiants ; mais cela semblait tout de même former un
obstacle à l’adhésion. Nous avons donc organisé plusieurs sessions de « campagne
récréative », où nous proposions des viennoiseries et des boissons chaudes lors des pauses,
afin d’attirer plus facilement les éventuels adhérents, en les sensibilisant et les informant sur
le projet d’ASEGA. Nous sommes parvenus à un total décevant de seulement 9 adhérents sur
28 étudiants présents dans la promo.
Nous avions aussi pour projet de prévenir les promotions précédentes de la création
d’ASEGA, étant donné que l’association a aussi pour but de lier les différentes promotions
entre elles. Cependant, nous n’avons pas pris le temps de faire cette démarche,
certainement par manque d’organisation de notre part.
Le groupe Facebook (cf Annexe 9) a alors été créé, pensant dynamiser les initiatives des
éventuels intéressés. Mais le fonctionnement technique d’un groupe Facebook est tel qu’il
est impossible d’ajouter ou d’inviter une personne dans le groupe tant qu’il n’est pas ami
avec vous, ce qui a limité le nombre de membres du groupe à 11 seulement. Il faut savoir
aussi que certaines personnes de la promotion n’utilisent pas cet outil.
Parallèlement au groupe Facebook, nous nous sommes occupé d’aménager le blog de la
licence, crée par des étudiants des promotions précédentes. La structure était bien
aménagée, un gros travail informatique avait déjà été fait, et n’ayant pas de compétences
particulières en informatique dans notre groupe, nous avons décidé d’exploiter l’outil déjà
existant plutôt que de passer beaucoup de temps à recréer un site plus interactif. Ce blog a
donc été enrichi par de nouvelles informations, concernant notamment la possibilité
d’intégrer la formation en alternance, et la création de l’association étudiante ASEGA.
Pour finir, nous avons aussi informé les anciens élèves de l’existence de cette association,
qui les concernant tout autant que notre promotion actuelle. Malheureusement, cette
démarche a été entreprise que très tard, et nous a pas permis d’avoir le temps nécessaire à
une réelle sensibilisation.
31
Aidés par une designer auto entrepreneuse pour la création de logo d’entreprise, nous avons
pu crée le logo d’ASEGA, sans quoi il n’aurait pas eu une apparence professionnelle. Nous
souhaitions reprendre les couleurs rouge orange et jaune du logo l’université et la vague du
blason de la ville de Nanterre. Une fois ces deux éléments pris en considération, le logo
définitif a été choisit comme suit :
2. Nos ressources financières
Les premiers besoins financiers se sont fait ressentir assez tôt dans la création d’ASEGA :
pour payer la déclaration au journal officiel dès le mois de décembre. Heureusement,
Moussa s’est généreusement proposé d’avancer les frais, pour ensuite se les faire
rembourser par la licence. Par la suite, l’évènement qui a permis de nous constituer un
capital de départ fut la collecte de stylos. En effet, grâce à la vente de pâtisseries et boissons
proposée parallèlement à la collecte, nous avons récolté un peu plus de 98€.
De ce fait, nous avons commencé à nous informer auprès des banques dans le but d’ouvrir
un compte bancaire pour des raisons de facilité. Le constat a été décevant, puisque nous
nous sommes rendu compte que les frais bancaires étaient assez élevés, quelles que soient
les banques. Nous avons donc dressé un comparatif des différentes banques observées (cf
Annexe 11) : crédit coopératif, la poste, crédit mutuel. Par chance, le concours de notre
professeur de droit M. Lebeau nous a été bien utile, puisqu’en rencontrant le Crédit Lyonnais
sur un salon étudiant il a discuté avec le conseiller bancaire des associations de l’agence de
Nanterre. Nous avons donc été mis en relation avec M.Parisse qui nous a immédiatement
proposé sans conditions de nous ouvrir un compte sans aucun frais bancaires. En fait, cette
agence du LCL de Nanterre cherche à ouvrir ses services vers les associations, en particulier
celles implantées à Nanterre ; c’est pourquoi nous avons bénéficié de ces faveurs. Le compte
a donc été ouvert, et avons pu y déposer les 98,83€.
3. Des actions inscrites dans une logique de solidarité
Comme son nom l’indique, ASEGA s’inscrit dans une démarche solidaire, c'est-à-dire que les
actions entreprises en son nom ont de préférence une visée solidaire.
La collecte de stylos :
Pour notre première action, nous avons décidé d’agir en faveur d’une école mauritanienne
situé dans la région originaire de Moussa avec laquelle il est toujours en contact. Pour aider
cette école démunie de matériel scolaire, nous avons entrepris une collecte de stylos à
32
laquelle nous avons mêlée une vente de boissons et gâteaux afin de constituer un petit
capital à l’association. Nous avons donc fait les démarches nécessaires auprès de M.Guinot,
responsable-ingénieur hygiène et sécurité, pour obtenir l’autorisation de poser un stand
dans le hall de notre bâtiment. Un contact avec le service communication de l’université
était aussi indispensable pour pouvoir afficher nos supports de communication (cf Annexe 8)
afin d’informer les étudiants de notre démarche.
Contact avec la Croix Rouge :
Sur une idée de notre tutrice Mme Fabre, nous avons été mis en contact avec M.Ferugia,
bénévole responsable de la sensibilisation sur l’humanitaire à la croix rouge. Le projet était
d’apporter notre aide au sein d’une grosse structure comme la Croix Rouge, dans le cadre
d’ASEGA ; afin d’apporter une expérience à l’association. En effet, la Croix Rouge Après un
entretien avec M.Ferugia, nous avons malheureusement perdu contact.
Sentiment d’appartenance :
Au-delà de la mission de promouvoir la licence, l’ASEGA est surtout un outil fédérateur pour
la licence. En effet, faire apparaitre un sentiment d’appartenance à la licence dans la
conscience de chaque étudiant est indispensable pour mener ensemble des projets. ASEGA
serait donc la conséquence de ce sentiment d’appartenance : en suscitant ce sentiment et
réveillant l’envie d’agir ensemble, l’association devient donc l’outil parfait pour mener à bien
des projets étudiants. L’association s’étant crée cette année, nous n’avons pas encore pu
voir l’émanation de certains projets ; mais nous avons cependant essayé d’insuffler de
sentiment d’appartenance dans la promotion. En essayant de discuter avec chaque personne
du projet d’ASEGA, de l’importance de chacun dans cette association tant au niveau de son
dynamise que de sa pérennisation ; nous nous sommes heurté à un public peu à l’écoute de
notre projet. Un noyau de cinq ou six personnes nous soutenaient généreusement, mais pas
plus. Cette réaction était certainement due à l’ambiance présente dans la promotion et à la
formation spontanée de groupes d’amitiés. Pour réagir à cette organisation sociologique un
peu malheureuse, l’idée nous est venue d’organiser un dîner de classe pour fêter la fin des
cours et dans l’espoir de développer une communauté d’appartenance. Cependant, à cause
d’un manque d’organisation de notre part, fin mars s’est avéré trop tardif pour avoir cet
effet « intégrateur ». Le nombre de participants était d’ailleurs décevant, puisque seulement
14 personnes se sont déplacées pour l’occasion. Nous avions pourtant pris garde de ne pas
organiser une sortie onéreuse en choisissant un restaurant qui proposait des couscous
gratuit. Le coût de la soirée s’élevait donc à une simple consommation de boisson. Ce dîner
s’est cependant très bien passé.
33
C. Les défis de la création de l’association ASEGA et les suggestions pour
l’avenir
Durant tout le processus de la création du projet, de nombreux obstacles ont été rencontrés,
qu’ils soient liés à nos actions, au fonctionnement de notre équipe, à l’adhésion de la
promotion au tour du projet et d’autres problèmes lié à l’empli du temps.
1. Les défis
Le blog
Bien que nous nous n’ayons pas de compétences approfondies en informatique ; Anne a pu
travailler pour alimenter le blog (cf Annexe 10) déjà crée par les promotions précédentes, qui
pourrait constituer à terme un lien formidable d’échange, de partage, et pourrait permettre
de faire circuler des informations entre les étudiants, les professeurs et les responsables de
la licence. Ce blog est non seulement un outil qui permet de maintenir les contacts entre les
différents acteurs au tour des objectifs fixées par l’association et de la licence Pro MGA mais
peut servir en même temps de boîte à outil pour créer un réseau et trouver des partenaires
que les étudiants pourront contacter pour chercher des stages ou des contacts divers.
Ce blog doit néanmoins être alimenté régulièrement. Nous proposons pour le moment de
publier dans ce blog certains travaux de projets tutorés et autres rapports de stages réalisés
par les étudiants des promotions précédentes. Le blog doit constituer une vitrine non
seulement de notre association et de la licence pour véhiculer et représenter fidèlement
l’objectif de cette formation et les matières enseignées, mais aussi les témoignages des
anciens étudiants qui ont bénéficié cette formation et les professeurs ayant dispensé des
cours. Ces témoignages auront pour objectifs de faire un bilan et une analyse approfondie
pour apporter des critiques afin de pouvoir améliorer les contenus des programmes voir
d’en proposer d’autres. Le blog est certes important mais ne suffit pas à lui seul pour faire
connaitre l’association celle-ci doit intégrer le réseau associatif des étudiants qui est dans
l’université de Nanterre.
Malheureusement, nous ne sommes pas allés au bout de nos ambitions concernant cet outil.
En effet, nous voulions réellement construire une vitrine de la formation et de l’association à
travers ce site, mais ce site n’ayant pas été crée par notre groupe ; nous ne maitrisions que
très peu cet outil. En ce qui concerne notre projet de publier les missions principales de
quelques projets tutorés, nous avons collecté auprès de la promotion les informations
nécessaires, mais avons eu du mal à les publier par la suite sur le blog.
34
Intégrer le réseau des associations de Nanterre
Durant le parcours de création d’ASEGA nous avons pu constater le nombre important
d’associations à Nanterre qui œuvrent sur plusieurs domaines. Parmi les actions qui doivent
être envisagée par ASEGA dans les prochains mois est de participer aux événements qui
seront organisés dans le cadre universitaire. Cette participation aura pour objectif de mieux
faire connaitre l’association et de montrer sa valeur parmi les différentes manifestations
culturelles sociales éducatives et sportives qui se déroulent chaque année à Nanterre. Dans
l’étape de la création de l’association, nous nous sommes approchés de l’administration de
l’université notamment du service chargé du patrimoine et du développement durable afin
d’obtenir un local pour l’association dans la nouvelle maison des associations ; ce qui nous a
permis de nous faire connaître aux yeux de l’administration.
Comment pérenniser ASEGA ?
Le processus de la création étant achevé le plus important reste à savoir désormais
comment l’association pourra continuer à exister et comment celle-ci peut être valorisée par
les étudiants des promotions à venir. La pérennisation de l’association passe
nécessairement par l’implication active de ses membres dans la recherche des projets et
des actions qui sont fixés dans l’objet social d’ASEGA. Parmi les pistes envisagées il y a lieu
de maintenir un lien entre les différentes promotions pour informer, partager et impliquer
dans les actions menées par le conseil d’administration de l’association.
La futur administration qui aura la charge de gérer l’association devra mettre l’accent sur
l’adhésion de tout les membres à l’objet social de l’association et faire des propositions
quant à la nouvelle orientation des principes et des objectifs de celle-ci. Chaque nouvelle
promotion doit apporter sa contribution pour témoigner son attachement à la licence et
marquer sa solidarité avec les promotions précédentes. Ainsi chaque nouvelle équipe qui
gère l’association doit par exemple proposer une ou plusieurs actions fédératrices et faire un
effort dans la recherche des partenaires pour consolider le travail entrepris par l’équipe
précédente.
Les difficultés apparus entre les membres fondateurs de l’association
Notre équipe était composée de quatre étudiants qui avaient tous manifesté leur souhait de
travailler sur ce projet de création de l’association. Malgré cette volonté de nous fédérer
autour du projet ; nous avons chacun une histoire un passé et une personnalité qui nous
caractérise et nous avons choisis ce projet sans nous connaitre ce qui traduit dans les faits
des difficultés de communication d’approche et de compréhension des uns en vers les
35
autres. La différence d’âge de culture de tempérament et de jugement s’est sentie lors de la
construction du projet.
Les difficultés autour de l’adhésion du projet
Cependant les problèmes les plus cruciaux se sont manifestés autour de l’adhésion du projet
par le reste de la promotion. Dés le début de l’année nous avons assisté à un problème
particulier, celui de voir la classe scinder en deux groupe qui a affecté les relations entre les
étudiants. Une partie du groupe n’a pas voulu se reconnaitre dans le projet pour des raisons
que nous ignorons. Cette scission de la promotion à considérablement affecté l’engouement
et l’adhésion qu’il devait en principe y avoir autour du projet.
La moitié des étudiants n’ont pas acquitté leur cotisation pour l’adhésion en tant que
membre de l’association.
Les invitations lancées au tour des projets pour les impliquer par exemple dans le
choix du nom de l’association, du logo et même durant la campagne de collecte des
stylos beaucoup n’ont pas montré leur intérêt à ces projets.
Notre communication a été mauvaise pour pouvoir attirer le reste du groupe à
adhérer à l’association.
Autres difficultés
Les autres difficultés qui ont été soulevées sont d’ordre académique liées au calendrier et à
la répartition des cours durant l’année universitaire. Le début de l’année s’est déroulé avec
un rythme normal mais au fur et à mesure, le temps est allé très vite, et beaucoup de
travaux à réaliser ont été exigés en plus du projet tutoré. Chaque professeur avait proposé
un travail à réaliser par groupe ce qui a rendu difficile le temps à consacrer pour chaque
pour les projets tutorés.
2. Les Suggestions pour les futurs administrateurs d’ASEGA
Pour les étudiants qui auront choisi de continuer le projet associatif il faudrait qu’il s’assure
que leur choix est bien étudié avec des idées précises des actions qu’ils voudrons réaliser en
tenant compte du calendrier prévu. Quelle que soient leurs motivations, les futurs
gestionnaires de l’association ASEGA devront composer avec le temps puisque le dernier
semestre est toujours chargé pour différentes raisons d’ordre académique. De plus, la
rentrée en stage est une période qui n’est pas propice pour les travaux en groupe ; raison
36
pour laquelle les étudiants doivent réfléchir sur la stratégie de mise en œuvre de leurs
actions.
Cependant nous vous proposons plusieurs pistes d’action à suivre :
Valoriser le travail entrepris par les anciens étudiants : l’idée est de publier dans le
blog tous les travaux réalisés concernant les rapports de stage et des projets tutorés
des anciens étudiants pour alimenter le blog et rendre le contenu plus attractif pour
aider les promotions dans leur recherche de documentation .
Relancer et explorer les contacts déjà établis par les anciens camarades : au cours
de mon stage j’ai discuté avec un des responsable de l’association AFTAM qui est une
association pour la formation des travailleurs africains et malgaches qui ouvre dans le
domaine de logement social entre autre . Mr Garreau responsable d’unité territoriale
de Val de Marne a trouvé intéressent l’idée de pouvoir établir un partenariat entre
son association et la licence dont l’objectif est de faire connaitre l’association au prés
des futurs professionnels de gestion associative et en même temps de leur proposer
des stages ou des contrats d’apprentissage.
Créer un fichier unique d’anciens étudiants qui regroupera l’ensemble des données
de toutes promotions précédentes pour favoriser les échanges et maintenir les
contacts.
Demander à tous les étudiants de soumettre des idées de projet qu’ils veulent
réalisés en collaboration avec la nouvelle équipe qui aura la charge d’animer
l’association ASEGA. L’exemple avec un ancien étudiant Malien de la promotion
précédente Hamidou Dara que nous avons contacté pour relancer son projet de
tourisme solidaire qu’il voulait créer au Mali mais malheureusement il n’a pas eu
suite à ce projet .
Proposer une journée d’ASEGA à la quelle sera confié tout les anciens étudiants de la
licence pour échange d’idée et d’expérience et fêter les retrouvailles
En fin l’idée de parrainage : par exemple chaque étudiant de la licence pourra
parrainer une personne ressource susceptible de pouvoir apporter à l’association des
idées et des propositions nouvelles.
L’objectif à long terme est de pouvoir constituer un réseau dynamique capable
d’influencer de proposer et d’aider les futurs étudiants dans leur démarche de stage et
d’emploi.
37
La création de l’association ASEGA nous a permis de connaitre toute les démarches
nécessaires à suivre et les services compétents pour la gestion de la vie associative que ca
soit au niveau de la préfecture que dans les différents services de l’université.
En dehors des difficultés soulevées, l’apprentissage de la création d’une association montre
aussi les limites auxquelles sont confrontées les associations étudiantes par rapport au
problème financier et la mobilisation que doit accompagner un tel projet.
Cependant, ces difficultés ne doivent pas occulter les moments de doute, de joie et de
plaisir qui ont été vécus par les initiateurs du projet et qui voient toujours leur actions
récompensées.
Désormais l’association ASEGA fait partie de notre patrimoine nous avons l’obligation et le
devoir de la représenter partout et s’assurer qu’elle est toujours dynamique dans la sphère
associative et qu’elle œuvre pour la préparation et l’accompagnement des nouveaux
étudiants dans leur parcours professionnel.
La création de l’association ASEGA nous a permis de connaitre toute les démarches
nécessaires à suivre et les services compétents pour la gestion de la vie associative que
cela soit au niveau de la préfecture que dans les différents services de l’université. En
dehors des difficultés soulevées, l’apprentissage de la création d’une association montre
aussi les limites auxquelles sont confrontées les associations étudiantes par rapport au
problème financier et la mobilisation qui doit accompagner un tel projet. Cependant, ces
difficultés ne doivent pas occulter les moments de doute de joie et de plaisir qui ont été
vécus par les initiateurs du projet et qui voient toujours leur actions récompensées.
Désormais l’association ASEGA fait partie de notre patrimoine nous avons l’obligation et le
devoir de la représenter partout et s’assurer qu’elle est toujours dynamique dans la
sphère associative et qu’elle œuvre pour la préparation et l’accompagnement des nouveaux
étudiants dans leur parcours professionnel.
38
CONCLUSION
inalement, ASEGA s’inscrit complètement dans une démarche
d’engagement étudiant comme nous l’avons décrit dans notre
première partie. Nous avons été en effet poussés par de
nombreuses motivations, mais aussi découragés par certains
obstacles, cependant le projet a finalement abouti et nous sommes
reconnaissants à toutes les personnes qui de près ou de loin ont
contribué à ce projet.
Nous avons donc eu la joie de créer cette association et d’en fonder
les bases afin qu’elle devienne pérenne. Notre prochain défi est de
préparer l’assemblée générale d’ASEGA, de faire adhérer la nouvelle
promotion à son projet associatif et d’accompagner dans la
transmission le prochain conseil d’administration, qui sera renouvelé
par moitié.
F
39
BIBLIOGRAPHIE
Etude de l’Observatoire de la Vie Etudiante de 2006
Sondage de Harris interactive de mai 2011
Rapport des jeunes à l’engagement, SOFRES, 2005
Programme concerte pluri-acteurs de Mohammed Brahim Salhi de Juin 2010
L’observatoire de la vie étudiante
Article d’octobre 2009 publié sur le site du syndicat SUD-étudiant
Dossier presse octobre 2004 du Secours populaire sur la précarité étudiante
Sondage « les individualistes solidaires », SCP Communication pour l’Observatoire de la
Fondation de France de février 2007
Sondage exclusif CSA : Les jeunes et la citoyenneté, / Aujourd’hui en France / France Loisirs
de janvier 2000
Dossier 11 d’Altermondes - Trop jeunes pour changer le monde ? de septembre 2007
Le 6ème cahier de mars 2007 « Les ressorts d’engagement des responsables d’associations »
par Bénédicte Havard Duclos et Sandrine Nicours
Rapport sur le développement du bénévolat étudiant pour l’observatoire national de
l’éducation, 2003
Le baromètre de la citoyenneté » du CIDEM et l’Institut de sondage TNS Sofres
Enquête « les ressorts d’engagement des responsables d’associations » du 6ème cahier de la
France bénévole de mars 2007,
L’Histoire de l’UNEF d’Alain Monchablon – PUF- 1983
Enquête « Associations qui êtes-vous » FAGE - 1997).
L’espace étudiant sur le site de l’Université Paris X
Guide du Responsable Associatif Etudiant - C. Tronel, J-F. Martins, M. Abramovicz - FAGE -
2007
40
LES ANNEXES
Annexe 1 : Rétro planning
Annexe 2 : Procédure de création et domiciliation d’une association
Annexe 3 : Statuts de l’Association.
Annexe 4 : lettre à Monsieur BAZIN et Madame MADEUF pour la demande de
domiciliation à l’université Paris X
Annexe 5 : lettre à Madame Cavallini pour la demande de domiciliation à la
Maison des étudiants
Annexe 6 : Récépissé de déclaration de création de l’association
Annexe 7 : Bulletin d’adhésion de l’association
Annexe 8 : Affiche pour la collecte de stylos
Annexe 9 : Aperçu du groupe Facebook
Annexe 10 : Aperçu du blog
Annexe 11 : Rapport de comparaison des banques
Annexe 12 : Fiche Mission
41
ANNEXE 1 : Retro planning
Retroplanning
Mois Tâches n°/GANTT
2, 8, 16, 23,
30Mars
Finalisation du blog de l'association/ Ressources solidaires 18
Elaboration du rapport final 17
du 19 au 27
février Vacances de février 16
16, 9, 2 février
recruter les témoignages d'anciens étudiants (site) 15
mise en valeurs des projets tutorés (sites) 14
26, 19, 12, 5
janvier
Mise à jour des tâches si nécessaire 13
Organisation d'un évènement 12
Recherche de partenariats 11
listing des anciens étudiants(mails, tel, stages, insertion
professionnelle) 10
création du blog de l'association + adresse mail 9
du 18 décembre
au 2 janvier Vacances de Noel 8
15, 8, 1 décembre
Création de l'association/publication des statuts 7
Recherche de partenariats 6
Organisation d'un évènement (Téléthon) 5
24, 17, 10, 3
novembre
Rédaction de statuts + dépôt à la préfecture 4
Rédaction du compte rendu de l'analyse 3
Rencontre et entretiens avec différentes associations
étudiantes 2
Définition, planification et répartition des tâches 1
42
ANNEXE 2 : Procédure de création et domiciliation d’une association
Service des Affaires Juridiques
et Institutionnelles - SAJI
CREATION ET DOMICILIATION D’UNE ASSOCIATION
Les étudiants souhaitant créer une association domiciliée à l’Université Paris Ouest – Nanterre la
Défense doivent procéder comme suit.
ETAPE 1
1.1. Réunir la première assemblée afin de voter les statuts et élire les membres du bureau.
1.2. Transmettre au SAJI (Mme Laura CAVALLINI, RDC Bât. B, Bureau B 08) les documents
suivants :
Une demande écrite adressée à Mme la Présidente de l’Université ;
Les statuts de l’association ;
La liste des membres du bureau (noms, adresses, mail, téléphones), et la copie d’une
pièce d’idendité
Une lettre du Directeur d’UFR ou de la composante où l’on souhaite implanter
l’association, donnant un avis favorable à la domiciliation.
1.3 Le SAJI transmet alors la demande à la Présidente de l’Université qui est seule habilitée à
autoriser la domiciliation.
ETAPE 2
2.1. Muni de l’autorisation de Mme la Présidente, procéder à la déclaration de l’association à la
Préfecture conformément aux dispositions la loi du 1er juillet 1901 (article 5). La Préfecture
vous remet un récépissé de déclaration.
2.2. La création de l’association est publiée au Journal Officiel
ETAPE 3
3.1 Fournir au SAJI, dans les plus brefs délais, la photocopie du récépissé de déclaration en
Préfecture et la référence du J.O. de parution.
43
3.2 La domiciliation de l’association est publiée sur le site de l’Université Paris Ouest – Nanterre
La Défense.
ATTENTION : ne pas confondre domiciliation et attribution d’un local
OBLIGATIONS DE L’ASSOCIATION DOMICILIEE
Les associations domiciliées à l’Université Paris Ouest – Nanterre la Défense s’engagent à :
Signaler immédiatement tout changement dans les statuts (au SAJI et à la Préfecture) ;
Signaler immédiatement tout changement dans la composition des membres du bureau (au
SAJI et à la Préfecture) ;
Adresser un rapport d’activité annuel (au SAJI) ;
Adresser un rapport financier annuel (au SAJI) ;
Signaler immédiatement la dissolution de l’association (au SAJI).
Le non respect de la procédure de domiciliation ou des obligations de l’association domiciliée peut
entraîner le retrait de la domiciliation et, le cas échéant, la libération du local mis à disposition.
44
ANNEXE 3 : Les statuts d’ASEGA
Statuts de l’Association Solidaire des Etudiants en Gestion Associative
ASEGA
ARTICLE 1 – Constitution et dénomination
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet
1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : Association Solidaire des Etudiants en Gestion
Associative pouvant être nommée sous le sigle ASEGA
ARTICLE 2 – Objet
Cette association a pour but :
- De développer un réseau et un esprit de cohésion entre les différentes promotions de la
licence professionnelle Management des Organisations option Métiers de la Gestion des
Associations de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
- De promouvoir la licence,
- De réaliser ou soutenir des actions en lien avec la vie associative (solidarité, humanitaire,
culture, insertion, éducation, santé, environnement…),
- D’animer au travers de telles actions la vie étudiante sur le campus de l’Université Paris
Ouest Nanterre,
- D’accompagner les projets associatifs des étudiants ou anciens étudiants de la licence,
- De véhiculer des valeurs de solidarité.
L’association se tient en dehors de toute considération politique, philosophique, religieuse ou
ethnique.
ARTICLE 3 – Siège social
Le siège social est fixé à
L’Université Paris Ouest Nanterre la Défense
200 avenue de la République
92000 Nanterre
ARTICLE 4 - Composition
L'association se compose de :
45
a) Membres d'honneur
b) Membres bienfaiteurs
c) Membres adhérents
ARTICLE 5 - Admission
Pour faire partie de l'association, il faut soit :
- être ou avoir été inscrit à la licence professionnelle Management des Organisations option
Métiers de la Gestion des Associations,
- faire partie ou avoir fait partie de l’équipe pédagogique ou
- porter intérêt à l’objet statutaire de l’association.
Dans ce dernier cas, il sera nécessaire d’être parrainé par un membre de la première ou seconde
catégorie.
Le Conseil d’administration pourra statuer sur les adhésions sans avoir à motiver sa décision.
ARTICLE 6 - Les membres
Sont membres d'honneur ceux qui ont rendu des services signalés à l'association ainsi que les
membres de l’équipe pédagogique; ils sont dispensés de cotisations.
Sont membres bienfaiteurs, les personnes qui versent un droit d'entrée dont le montant est fixé
chaque année par le Conseil d’administration et approuvé par l'assemblée générale suivante.
Sont membres adhérents ceux qui versent une cotisation dont le montant est fixé chaque année par
le Conseil d’administration et approuvé par l’assemblée générale suivante. Pourront être dispensés
de cotisations les étudiants en difficulté économique, sur décision exceptionnelle du Conseil
d’administration.
En aucun cas, la cotisation ne pourra être rédimée.
ARTICLE 7 - Radiation
La qualité de membre se perd par :
a) La démission;
b) Le décès;
c) La radiation prononcée par le conseil d'administration pour non-paiement de la cotisation ou pour
motif grave, l'intéressé ayant été invité à se présenter devant le bureau pour fournir des explications.
46
ARTICLE 8 - Ressources
Les ressources de l'association se composent :
a) des droits d'entrée et des cotisations de ses membres,
b) des subventions publiques ou privées,
c) de dons manuels,
d) de sommes perçues en contrepartie de prestations fournies par l’association,
e) des opérations de partenariat et de mécénat,
f) de toutes autre ressources autorisées par les textes législatifs et réglementaires.
ARTICLE 9 - Conseil d'administration
Rôle
Le Conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour autoriser tout acte qui n’est
pas réservé à l’Assemblée générale.
Il surveille la gestion des membres du bureau et a le droit de se faire rendre compte de leurs actes.
Composition
Sont éligibles au Conseil d’administration les membres inscrits ou ayant été inscrits en licence
professionnelle Métiers de la Gestion des Associations à jour de leur cotisation.
Le Conseil d’administration est composé de 4 à 10 membres élus pour deux années par l’Assemblée
Générale à main levée. Les membres sortants sont rééligibles.
La première année, les membres sortants (la moitié du Conseil d’administration) sont désignés par
consensus et subsidiairement par le sort. Le renouvellement se fait ensuite chaque année en fonction
du nombre de sièges disponibles.
Chaque membre peut se faire assister d’un suppléant, élu dans les mêmes conditions. Les suppléants
peuvent assister aux réunions du Conseil d’administration. En cas d’absence d’un administrateur, un
suppléant peut prendre part au vote.
En cas de vacances, le Conseil d’administration pourvoit provisoirement au remplacement de ses
membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par l’assemblée générale suivante. Les
pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l'époque où devrait normalement expirer le mandat
des membres remplacés.
Fonctionnement
Le Conseil d'administration se réunit au moins une fois tous les six mois, sur convocation du
président, ou sur la demande du quart de ses membres.
47
Le président doit inviter les membres de l’équipe pédagogique aux réunions du CA, ils y ont une voix
consultative.
Chaque administrateur ne peut détenir plus d’un pouvoir.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés. En cas de
partage, la voix du président est prépondérante.
Tout membre du Conseil d’administration qui, sans excuse, n'aura pas assisté à deux réunions
consécutives sera considéré comme démissionnaire.
Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès-verbaux sont établis sur des feuillets numérotés,
signés par le président et le secrétaire et conservés au siège de l’association.
Les membres du Conseil d’administration ne peuvent recevoir aucune rétribution en raison des
fonctions qui leur sont confiées.
ARTICLE 10 - Bureau
Le Conseil d'administration élit un bureau parmi ses membres pour une durée d’un an composé de :
1) Un(e) président(e)
2) Un(e) ou plusieurs vice-président(e)s
3) Un(e) secrétaire et, s'il y a lieu, un(e) secrétaire adjoint(e)
4) Un(e) trésorier(e), et, si besoin est, un(e) trésorier(e) adjoint(e)
Le bureau est élu à main levée à moins que la majorité des membres du CA ne souhaite qu’il soit élu
à bulletin secret.
En cas de démission ou défection d’un membre du bureau, le poste vacant sera pourvu par élection
au sein du Conseil d’administration.
Président
Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile et est investi de tous pouvoirs
à cet effet.
Le président convoque les assemblées générales et les réunions du Conseil d’administration. Avec
l’aide du Conseil d’administration il élabore le rapport annuel d’activité de l’association qui sera
présenté à l’assemblée générale.
Secrétaire
Le secrétaire rédige les procès-verbaux des délibérations. Il assure l’exécution des formalités
prescrites. Il tient le registre prévu par l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901.
Trésorier
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Le trésorier établit ou fait établir, sous sa responsabilité, les comptes annuels de l’association : bilan,
compte de résultat et annexe. Il procède, sous le contrôle du président, au paiement et à la réception
de toutes sommes. Il établit le rapport annuel sur la situation financière de l’association qui sera
présenté à l’assemblée générale.
ARTICLE 11 - Assemblée générale ordinaire
L'Assemblée générale ordinaire réunit tous les membres de l'association. L'Assemblée générale
ordinaire se réunit chaque année au cours du dernier trimestre de l’année civile ou chaque fois
qu’elle est convoquée par le Conseil d’administration ou sur la demande d’au moins un quart de ses
membres.
Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués.. L'ordre du
jour est indiqué sur les convocations et fixé par le Conseil d’administration.
Le bureau de l’Assemblée générale est le même que celui du Conseil d’administration.
L’Assemblée générale entend le rapport d’activité et le rapport financier de l’association faits par le
Conseil d’administration et se prononce sur eux.
Elle approuve ou redresse les comptes de l’exercice clos, vote le budget de l’exercice suivant,
délibère sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit, au renouvellement des membres du
Conseil d’administration.
Ne doivent être délibérées, lors de l’Assemblée générale, que les questions soumises à l'ordre du
jour.
Chaque membre présent ne peut détenir plus de trois pouvoirs. Les délibérations sont prises à main
levée, à la majorité des voix des membres présents ou représentés.
Un procès verbal de la séance sera tenu sur feuilles numérotées. Il contiendra entre autre la liste
d’émargement et sera signé par le président et le secrétaire. Il sera conservé au siège de
l’association.
ARTICLE 12 - Assemblée générale extraordinaire
Sur décision du Conseil d’Administration, ou sur la demande de la moitié plus un des membres
adhérents, le président convoque une Assemblée générale extraordinaire, suivant les formalités
prévues par l'article 11. Pour modifier les statuts, l’Assemblée générale extraordinaire doit se
composer d’au moins un quart des membres présents ou représentés. Si le quorum n’est pas atteint,
l’Assemblée est convoquée de nouveau, dans un délai d’au moins quinze jours. Elle peut alors
délibérer valablement sans quorum.
49
Dans tous les cas, chaque membre présent ne peut détenir plus de trois pouvoirs et les délibérations
sont prises à main levée, à la majorité des deux tiers des voix des membres présents ou représentés.
ARTICLE 13 - Règlement intérieur
Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d'administration, qui le fait alors approuver par
l'assemblée générale.
Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment
ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association.
ARTICLE 14 - Dissolution
En cas de dissolution prononcée par les deux tiers au moins des membres présents à l'assemblée
générale, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celle-ci, et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu
conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.
ARTICLE 15 – Durée
L’association est constituée pour une durée indéterminée.
Signatures :
Président Vice président Secrétaire Trésorier
50
Annexe 4 : lettre à Monsieur BAZIN et Madame MADEUF pour la demande de
domiciliation à l’université Paris X
Etudiants en licence professionnelle
Métiers de la Gestion des Associations
Promotion 2010-2011
Encadrée par Mme Anne FABRE
Mme MADEUF
Présidente de l’Université Paris
Ouest Nanterre la Défense
Le 03/11/2010
Objet : demande de domiciliation de notre association
Madame MADEUF,
Dans le cadre de notre formation, nous avons pour projet la création d’une association étudiante.
A cet effet nous vous sollicitons afin d’obtenir la domiciliation du siège social de notre association au
sein de l’université, dans le bâtiment des Sciences Sociales et Administratives. Cette association a
pour objectif de promouvoir la licence Métiers de la Gestion des Associations, d’établir un lien entre
les différentes promotions et de créer un réseau entre partenaires associatifs et étudiants afin de
leur assurer une bonne insertion professionnelle.
Nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de nos salutations respectueuses.
Anne LONGUET Nicolas POSTIC Moussa ANNE Laurine BONNET
51
ANNEXE 5 : Dossier à l’attention de Madame Cavallini pour la demande de
domiciliation à la Maison des étudiants
Association Solidaire des Etudiants en Gestion Associative -
ASEGA -
Dossier de demande de domiciliation
d’ASEGA
à
l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense
et
de localisation à la Maison des Etudiants
Etudiants de la licence professionnelle
Management des Organisations
option Métiers de la Gestion des Associations
52
Nom de l’association : Association Solidaire des Etudiants en Gestion Associative (ASEGA)
Type d’association :
Culture Informatique
Disciplinaire Religion
Etudiants étrangers Solidarité
Etudiants handicapés Sports
Générale Syndicats
Objectifs de l’association :
- Promouvoir la licence professionnelle Métiers de la Gestion des Associations
- Développer un réseau et un esprit de cohésion entre les différentes promotions de la
licence professionnelle
53
- Réaliser ou soutenir des actions en lien avec la vie associative (solidarité, culture, insertion, éducation, santé, environnement…),
- Animer au travers de telles actions la vie étudiante sur le campus de l’Université Paris Ouest Nanterre,
- Accompagner les projets associatifs des étudiants ou anciens étudiants de la licence., - Véhiculer des valeurs de solidarité.
Présentation des activités :
- Organisation de diverses actions liées à la solidarité, la culture, la santé,
l’environnement, l’éducation…
- Organisation du week-end d’intégration
- Gestion du blog et du groupe Facebook de la licence pro Métiers de la Gestion des
Associations.
Permanences :
Tous les mercredis de 12h30 à 16h30
Cotisation :
Montant de 5 euros la première année et sur décision du Conseil d’Administration les années
suivantes.
Contacts :
- Nom du président : Laurine BONNET
- Adresse mail du président : [email protected]
- Nom du contact : Anne LONGUET
54
- Adresse mail du contact : [email protected]
- Téléphone du contact : 06 73 49 36 15 (secrétaire)
- Adresse de votre site internet : http://licence.mga.over-blog.com/
- Localisation de votre association : Maison des Etudiants (en cours) Université Paris Ouest Nanterre
La Défense
Informations complémentaires :
55
Moussa ANNE Nanterre, le 1er décembre 2010
Laurine BONNET
Anne LONGUET (06 73 49 36 15)
Nicolas POSTIC
Etudiants en licence professionnelle
Métiers de la Gestion des Associations
Promotion 2010-2011
Responsable de formation : Mme Anne FABRE
Mme B. MADEUF
Présidente de l’Université Paris
Ouest Nanterre la Défense
Université Paris Ouest Nanterre La
Défense
200, av. de la République
92000 Nanterre
Objet : demande de domiciliation de notre association
Madame la Présidente,
Nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir accepter que l’Association Solidaire des
Etudiants en Gestion Associative que nous avons créée soit domiciliée à l’Université Paris Ouest
Nanterre La Défense.
Cette association a pour objectif de développer un esprit de cohésion et de réseau entre les
différentes promotions, de promouvoir la licence Métiers de la Gestion des Associations et de
valoriser le travail de ses étudiants, de réaliser des actions d’intérêt général en lien avec la vie
associative et d’animer la vie étudiante sur le campus au travers de ces actions.
Notre association a vocation à être pérenne et à réaliser divers évènements sur le campus en
direction de l’ensemble de la communauté universitaire en prolongement des actions déjà réalisées
par les anciens étudiants ou en train d’être montées cette année (cf annexe). Nous vous serions ainsi
extrêmement reconnaissants de bien vouloir nous accorder un local (éventuellement un local
partagé) au sein de la nouvelle Maison des Etudiants, pour que nous puissions nous réunir et
développer notre association dans les meilleures conditions.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prions de bien
vouloir agréer, Madame la Présidente, l’expression de notre respectueuse considération.
Moussa ANNE Laurine BONNET Anne LONGUET Nicolas POSTIC
En pièce jointe : Lettre de M. Bazin, directeur de l’UFR SSA
56
ANNEXE
PROJETS DEVELOPPES PAR LES ETUDIANTS
DE LA LICENCE PRO M.G.A.
AVEC UN IMPACT SUR L’UNIVERSITE
2006 -
2007- Festival Léz’arts
Espace Reverdy - Théatre
Bernard Marie Koltès –
Pelouses
Vente d’objets artisanaux
malgaches au profit d’une
association de solidarité avec le
peuple malgache
Exposition photo
Théâtre, concert, jongleurs,
échassiers et cracheurs de feu.
2007-
2008
Le deuxième poumon de la
planète
Espace Reverdy
Exposition sur les actions de
l’association Objectif Brousse
(préservation des grands singes
en RDC, soutien aux gardes des
parcs naturels et aide à la
scolarisation des enfants)
Organisation de la visite de
l’exposition par des enfants d’un
centre de loisirs de Nanterre
Conférences, concert, buffet
africain.
2007-
2008 La marque associative
Bâtiment K
Conférence-débat réunissant
universitaires et professionnels
(AFM-Téléthon, Comité de la
Charte du don en confiance…) –
cocktail.
2008 –
2009
Journée sur le commerce
équitable
Espace Reverdy
Conférence-débat (Artisans du
Monde et Minga)
Dégustation avec Artisans du
Monde
Défilé de mode équitable
Jeu « Le repas insolent » animé
par l’association Equiterre.
2008-
2009 Le bénévolat en prison Conférence-débat animée par les
responsables de la Maison d’arrêt
57
Bâtiment K de Nanterre et l’association Clip.
2009-
2010 Le covoiturage à
l’Université Paris Ouest
Nanterre La Défense
Opérations de sensibilisation sur
le campus avec l’association
Voiture&Co.
2009-
2010
Diverses6t
Espace Reverdy
Conférences-débats sur la
question de la diversité animée
par des universitaires et des
professionnels (AFIJ, AFS-Vivre
sans frontières, Respec Mag),
Mini-forum associatif
Show-case
Cocktail bio et solidaire avec
Planète Sésame 92.
2009-
2010 Enquête AFEV sur la
perception de l’université
par les habitants du
quartier Université
Espace Reverdy
Enquête, préconisations et
restitution lors de la signature de
la Charte d’engagement
territorial entre la Mairie de
Nanterre et l’Université et lors de
la Fête des Solidarités locales.
2009-
2010
Deux projets AFEV-Tous
Acteurs des Quartiers avec
les collèges République et
Evariste Gallois de
Nanterre –
Amphi B1
Réalisation de courts-métrages
sur la citoyenneté et restitution à
l’Université lors de la Fête des
Solidarités locales.
2010-
2011
Projet Point Information à
la Maison des Etudiants de
l’université Paris Ouest
Nanterre La Défense
Réflexion sur les supports de
communication et les outils de
suivi de la fréquentation des
lieux ciblés de la ville et de
l’université.
2010-
2011 Projet AFEV-Tous Acteurs
des Quartiers avec le collège
République de Nanterre
Réalisation d’un support de
sensibilisation sur la thématique
de l’orientation étudiante..
58
Annexe 6 : Récépissé de déclaration de création de l’association
59
Annexe 7 : Bulletin d’adhésion de l’association
Association Solidaire
des Etudiants en Gestion Associative
BULLETIN D’ADHESION
Je soussigné (e) :
Nom : ………………………………………………………………………
Prénom : ………………………………………………………………….
N° de téléphone : …………………………………………………….
Adresse mail : …………………………………………………………….
M’engage à adhérer à l’Association Solidaire des Etudiants en Gestion Associative et payer la
cotisation annuelle.
○ 5€
○ avec don supplémentaire de …………..€
A Nanterre le ………………..
Signature :
60
L’Association Solidaire des Etudiants en Gestion
Associative organise une
Collecte de
stylos
au profit d’une école en Mauritanie
Mercredi 2 Mars 2011
DANS L’ALLEE DU BATIMENT D DE
L’UNIVERSITE DE NANTERRE
61
ANNEXE 9 : Aperçu du groupe facebook
62
ANNEXE 10 : Aperçu du blog
63
Annexe 11 : Rapport de comparaison des banques
Etude comparative des banques
Nous avons effectué une étude comparative de 4 banques que nous sommes allés démarcher
afin de comparer leurs services et leurs tarifs. Parmi les banques retenues, le Crédit
Coopératif, la Banques postale, le Crédit agricole et le Crédit mutuel, une seule se détache
nettement, offrant le service recherché pour une petite association comme la notre à un tarif
avantageux. Tous les détails de notre démarche sont décrits dans cette étude.
Pourquoi ouvrir un compte bancaire ?
Ouvrir un compte bancaire n’est pas une obligation en effet de nombreuses associations
étudiantes ne possèdent qu’une caisse. Nous avons décidé d’ouvrir un compte bancaire pour
simplifier la transmission entre les années et pour une raison de sécurité car la caisse restait
dans le placard de la 205 facilement ouvrable. Par ailleurs, si l’association grandit et envisage
d’obtenir des subventions, l’existence d’un compte devient alors obligatoire. Et puis, profitons
des nouvelles technologies : internet et les banques offrent maintenant des moyens
de payement en ligne. Ainsi l’ouverture d’un compte est une solution simple, pratique et
transparente pour la gestion financière de l'association.
Quels critères de choix
Nous avons définis nos besoins avant de commencer l’étude de marché et vue la taille actuelle
de l’association ils sont rudimentaires c'est-à-dire : encaisser (chèque, virement et liquidité), et
une gestion/consultation du compte par internet.
Pour le choix des quatres banques nous avons pris les trois banques les plus populaires et
avantageuses pour le monde associatif et la banque la plus puissante de France par son
nombre de Client (Crédit Agricole)
64
Comparatifs des banques sélectionnées
Nous avons sélectionné quatre banques parmi les moins chers et revendiquant leurs actions
dans le monde associatif, à savoir le Crédit Coopératif, la Banque postal, le Crédit agricole et
le Crédit mutuel.
Crédit
Coopératif
La Banque
Postale
Crédit Agricole Crédit Mutuel
Nom du Produit Adispo n.r CMUT Direct
Association
Chéquier Oui Oui Oui Oui
Carte bleu Non Option Option Carte de dépôt
Livret bleu
Association
Oui Oui n.r Oui
Accès
Opération
internet
Oui Oui Oui Oui
Logiciel de
gestion
Non Non Non Oui
Coût mensuel
(euros)
5 7 n.r 3.59
n.r : non renseigné
La Banque Postale : Peut-être la plus populaire dans le monde associatif. Mais un défaut
majeur : sa réputation et la qualité du service client qui est plus que déplorable ! Impossible
65
d’avoir un rendez-vous après 3 déplacements, ni d’information auprès des guichetiers. Je ne
parle même pas de l’ambiance pendant le temps d’attente ! Les informations obtenues ici ont
été recueillies uniquement sur le site internet (voir tableau ci-dessus).
Crédit Agricole PACA : Les tarifs du CA dépendent des régions. Donc mieux vaut se rendre
sur place pour se renseigner. Dans l’agence que nous avons visitée à Marseille, nous avons
obtenu peu d’information. Autre chose qui nous a freiné c’est que pour ouvrir un compte il
faut que le président ait obligatoirement un compte au Crédit Agricole. En tout cas on ne
trouve pas ce genre d’information sur leur site web. Question tarif on eu droit à une plaquette
standard sans explication et sans mention des tarifs spéciaux associations revendiqués sur leur
site internet. Le crédit Agricole est une grande banque française mais ce n’est pas encore
adaptée à l’économie sociale et solidaire donc nous n’avons pas cherché a allé plus loin dans
notre enquête.
Crédit Mutuel : étant une banque mutualiste, l’ouverture d’un compte nécessite une
souscription d’entrée de 15 euros (restitués après fermeture de compte). Cette banque offre les
services de bases avec accès internet + carte de dépôt (chèques et liquides) pour 3 euros /
mois. Il n’y a pas d’obligation d’agence en fonction du siège de l’asso. Les dépôts se font
dans n’importe quelle agence avec une carte dédiée. Remarque : pas de double signature sur
les chèques car trop difficiles à gérer.
Notre choix de la banque
Au vu des frais, des prestations fournies et de l’accueil, une banque s’est démarquée,
le Crédit Mutuel est de loin la banque qui offre le meilleur service au meilleur
tarif parmi les quatre visitées. Notre choix s'est donc porté sur cette banque dans un
premier temps
Modalités d'ouverture de compte
L’ouverture d’un compte au Crédit Mutuel nécessite de fournir les pièces suivantes :
66
Statuts de l’association
Copie du bulletin du J.O.
PV de l’AG du bureau mentionnant le choix de la banque et les délégataires au compte
avec spécimen des signatures des mandataires.
Carte nationale d’identité des mandataires + Justificatif de domicile.
Si possible le n° SIRET (non obligatoire, mais facilite l’obtention du chéquier).
Le Crédit Lyonnais
L’association ASEGA ne disposant pas de beaucoup de trésorerie nous avons décidé de ne
pas ouvrir de compte bancaire car même la proposition du Crédit Mutuel à 3 euros par mois
représentée un cout trop important.
Une semaine après la fin de notre étude le professeur de droit nous a informé que le Crédit
Lyonnais conscient de son retard envers le monde associatif a décidé d’ouvrir un service
spécial association et de proposer l’ouverture d’un compte bancaire gratuite aux petites
associations. Pour séduire une nouvelle clientèle le Crédit Lyonnais nous a permis d’ouvrir
notre compte bancaire gratuitement.
67
Annexe 12 : Fiche mission
Fiche de mission Projet tutoré LPMGA 2010 - 2011 18 octobre 2010
L’objectif de ce projet est de :
- Créer et mettre en place une association d’étudiants de la LPMGA pour :
o fournir un cadre au développement et à la réalisation d’actions d’étudiants et
éventuellement d’anciens étudiants de la LPMGA,
o utiliser éventuellement l’association comme support pratique à certains cours,
o développer un esprit de cohésion entre les différentes promotions,
o renforcer la visibilité de la LPMGA.
Actions à réaliser :
I – Création et mise en place d’une association d’étudiants et anciens étudiants
1) Analyse
a) Analyse d’associations étudiantes de diplômés pour transférer les bonnes pratiques :
sur le campus et hors campus : analyse des statuts, du fonctionnement (en particulier
modalités de renouvellement du CA, rôle de l’équipe pédagogique), des actions, des
outils, entretiens. L’analyse portera sur des associations de diplômés de niveau bac+2 à
bac+5. Elle essaiera de donner une place importante aux associations de diplômés dont la
formation dure un an et aux effectifs semblables.
Sur le campus : association Hypothémuse (association du master de conduite de projets
culturels, site internet, festival Les Marmites artistiques, UFR SSA), association du
Master 2 MELS (Management des évènements et des loisirs sportifs), Présidente
Déborah De Prada, www.m2mels-paris10.com, association du Master de Psychologie
CITS (Cadres d’intervention en terrain sensible, UFR SPSE) (je vous recontacte à ce
sujet), autres associations de diplômés (cf site de l’université www.u-paris10.fr)
- Hors campus :, association Rouages du master Projets européens Université de Cergy
Pontoise, responsables étudiants en 2009 2010 : [email protected], (Promotion
2009)
68
[email protected] (Promotion 2010). Les contacter en indiquant que leurs
coordonnées ont été fournies par le responsable de ce master, le Professeur Gérard
Bossuat.
associations Université Paris IX Dauphine, associations d’ écoles de commerce.
b) Analyse de statuts d’associations dont vous faites partie pour voir ce qui pourrait être
transférable.
Recherche bibliographique : modèles de statuts
Exemples :
Bien rédiger les statuts de votre association, Associations mode d’emploi, Editions
Territorial
Créer et gérer son association, Associations mode d’emploi, Editions Territorial
Le fonctionnement juridique et statutaire de l’association, Associations mode d’emploi,
Editions Territorial
Modèles et formulaires associatifs, Associations mode d’emploi, Editions Territorial
www.associations.gouv.fr
www.ame1901.fr
www.associationmodeemploi.fr
c) Analyse de réseau d’associations étudiantes, de la possibilité et de l’intérêt d’adhérer,
du lien avec l’association à créer :
- Etudiants et développement : réseau d’associations étudiantes de solidarité
internationale
www.etudiantsetdeveloppement.org
- Animafac : Réseau d’échange d’expériences et centre de ressources pour les
initiatives étudiantes, Animafac propose des outils de développement et des espaces de
dialogue et d’élaboration collective à plus de 12 000 associations étudiantes.
Pour informer les associatifs étudiants et les accompagner dans leurs projets, le réseau
propose :
- un site Internet totalement interactif, comportant de nombreuses ressources pratiques
et intellectuelles
- une lettre électronique bimensuelle
- une collection de guides et de fiches pratiques
69
- des formations à la vie associative et à la conduite de projets à travers toute la France.
www.animafac.net
d) Analyse de la MIE (Maison des initiatives étudiantes) : « "Territoire étudiant sous
gestion municipale", la Maison des initiatives étudiantes soutient et accompagne les initiatives
des étudiants sur le territoire parisien en leur proposant de multiples services : domiciliation
d'associations, salles de réunions et de répétitions, programmes de formation, galerie, centre de
documentation... »
www.mie.paris.fr
50, Rue des Tournelles
75003 Paris
01 49 96 65 3
e) Analyse des possibilités d’aide : Université, Mairie de Nanterre, Mairie de Paris (en
2008 aide à la création d’associations de jeunes, cf flyers dans l’armoire de la salle DD
205)… et du lien avec la Maison des Associations de Nanterre:
Responsable de la Maison des Associations de Nanterre :
Gaël Mordant
Attention : les analyses citées aux paragraphes c) et d) ne doivent pas prendre le pas sur
la rédaction et la mise en place des statuts.
2) Création de l’association
a) Rédaction des statuts
- Dénomination de l’association : impliquer la promotion, test Reprendre le nom
imaginé par certains étudiants de la promotion 2010 : Pro Solidaires ?
- Objet : il doit être large pour ne pas limiter les envies des prochaines promotions et ne
pas devoir faire des AGE ::promouvoir la formation, développer un réseau( pour des
stages, des projets tutorés, des emplois), porter ou soutenir des projets d’étudiants ou
anciens étudiants membres, liés à la l’action caritative et humanitaire, l’action sociale
et la santé, l’éducation, la formation et l’insertion, la défense des droits et des causes,
le sport, la culture, les loisirs et la vie sociale, .réaliser ou soutenir des actions d’intérêt
général
70
Attention :à bien définir un cadre pour les projets et les actions : projets et actions respectant
les valeurs de laïcité, d’égalité hommes/femmes (cf site MIE)…., réfléchir à la pertinence de
créer une commission de sélection des projets ?
- Siège
- Durée
- Membres et cotisation (pour la cotisation, faire un test auprès des étudiants ?)
- Conditions d’adhésion
- Fonctionnement : CA, bureau, AG…
Attention aux modalités de renouvellement du CA pour garantir la pérennisation de
l’association : CA renouvelable par tiers, par moitié ? , le CA devrait inclure des
anciens étudiants et des nouveaux étudiants.
Si possible, la totalité des étudiants du groupe doit faire partie du bureau constitutif,
sinon la majorité. Les étudiants du groupe doivent faire partie du CA mais le CA ne
doit pas se limiter à eux.
- Ressources : larges…
b) Exécuter les formalités de déclaration et faire adhérer les membres
c) Mettre sur rail l’association. réaliser au moins une action (en principe avec la Croix-
Rouge), étudier les possibilités d’actions futures : prospection auprès d’associations
(par exemple du 92), auprès des étudiants et anciens étudiants, éventuellement
commencer à les réaliser.
d) Organiser une action d’intégration et de sensibilisation pour la promotion 2011 2012,
(septembre, octobre 2011) et organiser l’AG.
e) Actualiser, diffuser et dépouiller le questionnaire d’évaluation de la formation.
II – Développer et faire vivre les outils de communication déjà existants
- Blog
En particulier :
- valoriser les projets tutorés des anciens étudiants et ceux de la promotion 2011,
- Développer la partie Témoignages d’anciens : récits, interviews
- Création d’un blog sur Ressources solidaires ?
71
MOYENS : La licence prendre en charge l’impression des documents (affiches, flyers,
questionnaires….) ainsi qu’une partie éventuelle des frais de réception.
Les frais de déclaration de l’association peuvent être remboursés sur le budget de la LPMGA
(accord de M. Bazin, directeur de l’UFR SSA).
Appui à certaines actions : je dois me renseigner sur les possibilités de prise en charge par la
licence.