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1 RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016

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RAPPORT DE PRESENTATION

COMPTE ADMINISTRATIF 2016

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PREAMBULE

Ce rapport présente le compte administratif afférent au dernier exercice, conforme au compte de gestion produit par le comptable public. Il traduit l’exécution du budget métropolitain (budget principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un moment important dans le cycle budgétaire puisqu’il vise à :

� comparer les réalisations de crédits aux prévisions ;

� dégager les résultats de clôture de l’exercice et déterminer les restes à réaliser ;

� prévoir les éventuels besoins d’adaptation de la prospective au regard des évolutions de tendance constatées et du comportement des principaux indicateurs financiers de notre Etablissement.

Ce document, au travers de ses annexes, éclaire plus largement sur la situation financière de l’Etablissement que ce soit du point de vue de son patrimoine, des modes de financement de ses compétences (état de la dette, des participations et des délégations de service public entre autres) ou de ses engagements à moyen et long terme.

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SOMMAIRE

1 COMPTE ADMINISTRATIF 2016 – GRANDS EQUILIBRES BUDGETAIRES ET SYTNHESE DES RESULTATS .............. 4

2 LA GESTION DE LA DETTE ET DE LA TRESORERIE ............................................................................................... 8

2.1 L’EVOLUTION DE L’ENCOURS DE LA DETTE DE BORDEAUX METROPOLE EN 2016 ................................................................... 8

2.2 LA STRUCTURE ET LA GESTION DU RISQUE DE L’ENCOURS DE DETTE ..................................................................................... 8

2.2.1 La structure de l’encours par type de taux ...................................................................................................... 8

2.2.2 La répartition de l’encours selon la charte « Gissler » ..................................................................................... 8

2.2.3 Le profil d’extinction de la dette .................................................................................................................... 10

2.2.4 La répartition de l’encours au 31 décembre 2016 par budget ...................................................................... 10

2.2.5 La répartition de l’encours par prêteur au 31/12/2016 ................................................................................ 11

2.3 L’ANNUITE DE LA DETTE ET LES FRAIS FINANCIERS .......................................................................................................... 12

2.4 LA GESTION DE LA TRESORERIE ................................................................................................................................... 13

3 STRUCTURE ET ANALYSE DU COMPTE ADMINISTRATIF EN MOUVEMENTS REELS – RECETTES ET DEPENSES .. 14

3.1 LA STRUCTURE ET L'EVOLUTION DE LA SECTION DE FONCTIONNEMENT ............................................................................... 14

3.1.1 Les recettes réelles de fonctionnement (1 141,61 M€) .................................................................................. 14

3.1.1.1 Les dotations et recettes fiscales (hors attributions de compensation reçues) ..................................................... 16

3.1.1.1.1 Les réalisations 2016 du budget principal traduisent une nouvelle fois la dépendance de Bordeaux Métropole

vis-à-vis de dotations de l’Etat en baisse .............................................................................................................................. 16

3.1.1.1.2 Les réalisations 2016 du budget principal : +9,88 M€ par rapport à la prévision budgétaire ........................... 19

3.1.1.1.3 Les réalisations 2016 du budget annexe déchets ménagers : +6,93 M€ par rapport à prévision budgétaire ... 20

3.1.1.1.4 Les réalisations 2016 du budget annexe transports : +9,14 M€ par rapport à la prévision budgétaire ............ 21

3.1.1.1.5 La comparaison des réalisations 2016 par rapport aux exercices passés .......................................................... 21

3.1.1.2 Les autres recettes de fonctionnement (194,23 M€) ............................................................................................. 24

3.1.2 Les dépenses réelles de fonctionnement (810,19 M€)................................................................................... 26

3.1.2.1 Les charges de personnel ....................................................................................................................................... 28

3.1.2.2 Les dépenses de redistribution .............................................................................................................................. 30

3.1.2.3 Les dépenses de restitution ................................................................................................................................... 34

3.1.2.4 Les dépenses versées dans le cadre de la gestion déléguée et des contributions obligatoires ............................. 34

3.1.2.5 Les subventions de fonctionnement versées aux organismes et associations....................................................... 35

3.1.2.6 Les charges exceptionnelles et les provisions ........................................................................................................ 38

3.1.2.7 Les autres charges de fonctionnement et l’équilibre des budgets annexes .......................................................... 39

3.2 LA STRUCTURE ET L'EVOLUTION DE LA SECTION D'INVESTISSEMENT ................................................................................... 42

3.2.1 Les recettes d'investissement (261,82 M€) ................................................................................................... 42

3.2.2 Les dépenses réelles d'investissement (487,69 M€) ...................................................................................... 44

3.2.2.1 Le programme d’équipement 2016 ....................................................................................................................... 46

� Réalisation des crédits prévus et votés en 2016 ......................................................................................................... 48

� Structure et évolution du programme d’équipement 2016........................................................................................ 49

� Synthèse des dépenses d’équipement par grandes politiques ................................................................................... 50

4 LES ENGAGEMENTS HORS BILAN .................................................................................................................... 57

4.1 LES AUTORISATIONS PLURIANNUELLES ......................................................................................................................... 57

4.2 LA DETTE GARANTIE METROPOLITAINE......................................................................................................................... 59

LES ANNEXES :

� Annexe 1 : Le Journal des retraitements Tableaux

� Annexe 2 : Divers tableaux financiers

� Annexe 3 : Divers graphiques

� Annexe 4 : Gestion détaillée des dépenses d’investissement en autorisations de programme (AP)

� Annexe 5 : Rapport de présentation des garanties d’emprunts

� Annexe 6 : Délégation des aides à la pierre

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1 COMPTE ADMINISTRATIF 2016 – GRANDS EQUILIBRES BUDGETAIRES ET SYTNHESE DES RESULTATS

Par section et tous budgets confondus, les grandes masses du compte administratif 2016 se présentent, en mouvements budgétaires, en prévisions et réalisations comme suit :

En mouvements budgétaires, tous budgets et sections confondus, le résultat brut de clôture de l’exercice 2016 (différence entre les recettes annuelles : 1 770 834 377 €, et les dépenses annuelles : 1 680 735 021 €), augmentée de l’excédent antérieur reporté (131 765 363 €) s’élève à 221 864 719 €. Après prise en compte des restes à réaliser de recettes et de dépenses (95 310 163 €), le résultat net de l’exercice 2016 s’élève à 126 554 556 € (152 181 679,70 € en 2015, 149 144 926 € en 2014 et 167 401 777 € en 2013), en baisse significative de 16,84 % par rapport à 20 15, la baisse constatée depuis 2013 atteint 24,40 %. Cette évolution du résultat net 2016 s’explique en partie par de moindres recettes d’investissement (en baisse de 32,43 % par rapport à 2015), résultant de la volonté de contenir le niveau d’endettement en évitant le recours à l’e mprunt pour financer les investissements (y compris les reports sur l’exercice 2017). Les re cettes nettes de fonctionnement quant à elles ne progressent que de 1,58 % par rapport à 20 15 (contre 4,59 % l’année précédente). Parallèlement, les dépenses d’investissement baissent aussi, mais proportionnellement moins que les recettes, de 13,93 %. La volumétrie du programme d’investissement perd -15,10 % par rapport à 2015. De plus, les changements structurels opérés au 1er janvier 2016, avec la mise en œuvre de la métropolisation, ont aussi eu un impact sur l’évolution des dépenses nettes de fonctionnement. Celles-ci, après une diminution de 2,02 % entre 2014 et 2015, voient leur niveau se relever de 4,29 % entre 2016 et 2015.

SECTION FONCTIONNEMENT

DEPENSES RECETTES SOLDE

Excédent antérieur reporté 164 804 889,37 164 804 889,37

Prévisions 2016 1 428 861 261,69 1 281 440 799,31Réalisations 2016 1 095 548 311,24 1 291 405 466,99 195 857 155,75Taux de réalisation 76,67% 100,78%

Résultat brut 360 662 045,12

Restes à réaliser 18 298 070,20 842 336,00 -17 455 734,20

Résultat net 343 206 310,92

SECTION INVESTISSEMENT

DEPENSES RECETTES SOLDE

Excédent antérieur reporté 33 039 525,88 -33 039 525,88

Prévisions 2016 923 014 266,66 897 089 512,16Réalisations 2016 585 186 709,91 479 428 910,51 -105 757 799,40Taux de réalisation 63,40% 53,44%

Résultat brut -138 797 325,28

Restes à réaliser 95 226 505,78 17 372 076,17 -77 854 429,61

Résultat net -216 651 754,89

TOTAL SECTIONS (mouvements budgétaires)

DEPENSES RECETTES SOLDE

Excédent antérieur reporté 33 039 525,88 164 804 889,37 131 765 363,49

Prévisions 2016 2 351 875 528,35 2 178 530 311,47Réalisations 2016 1 680 735 021,15 1 770 834 377,50 90 099 356,35Taux de réalisation 71,46% 81,29%

Résultat brut 221 864 719,84

Restes à réaliser 113 524 575,98 18 214 412,17 -95 310 163,81

Résultat net 126 554 556,03

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Hors reprise des résultats de l’exercice précédent (175 206 690 €), et hors mouvements d’ordre et mouvements internes (367 407 009 €), les recettes réelles ressortent au total à 1 403 427 36 7 €, inférieures de -0,83 % par rapport à celles de 2015 (1 415 151 024 €) :

- Les recettes réelles de fonctionnement s’élèvent, hors reprise des résultats antérieurs (164 804 889 €), à 1 141 611 514 € en 2016, en progression de 11,09 % (1 027 654 032 € en 2015), après avoir connu une légère baisse d’environ 2 % entre 2013 et 2015. Après retraitement des produits de cession, reprises sur provisions et autres produits exceptionnels (54 421 284 €), la hausse reste importante (10,67 %), avec un total de 1 087 190 229 € (contre 982 341 183 € en 2015). Elle s’explique essentiellement par les 113 187 707 € d’attributions de compensation (AC) r eçues des communes (15 222 975 € en 2015), conséquence de la mise en place du processus financier de compensation des charges dans le cadre de la mutualisation des services et des transferts de compétences. A noter que l’AC 2016 comprend 14,415 M€ de compens ation de dépenses supportées par les communes en investissem ent, qui augmente de manière mécanique l’épargne de gestion de la Métropole ; pa rt qui sera neutralisée en 2017 avec la création en 2017 d’une part investissement.

- Les recettes réelles d’investissement s’élèvent quant à elles, hors reprise des résultats

antérieurs (10 401 801 €) et hors mouvements d’ordre et mouvements internes (217 613 057 €), à 261 815 853 €. Leur niveau est en forte baisse par rapport à 2015 de 32,43 %, mais aussi depuis les 2 dernières années (387 496 992 € en 2015 et 390 746 525 € en 2014). Cette évolution provient d’une moindre mobilisation des emprunts , avec seulement 5 M€ de prêts comptabilisés en 2016 sur le budget annexe réseaux de chaleur (100 M€ en 2015 pour 120 M€ en 2014). Le volume d’encours nouveau s’est donc réduit de 95 M€ par rapport à 2015.

Les dépenses réelles totales s’élèvent pour leur part, hors résultats antérieurs reportés (43 441 327 €) et hors mouvements d’ordre (367 407 009 €), à 1 313 328 011 € (1 246 186 988 € en 2015), soit une hausse de 5,39 %, après une progression très modérée sur les 2 années précédentes (+1,81 % en 2015 et 1,56 % en 2014) :

- Les dépenses réelles de fonctionnement (825 641 728 €), hors résultats antérieurs reportés et mouvements d’ordre (269 906 582 €), ont augmenté de 21,49 % en 2016, alors qu’elles étaient en légère baisse l’année précédent e (-1,6 % en 2015 avec 679 586 653 €). Cette hausse s’explique essentiellement par la mise en place de la métropolisation qui a généré un accroissement des m oyens des services et de la masse salariale.

- Les dépenses réelles d’investissement ressortent à 487 686 282 €, hors déficit

antérieurs reportés (43 441 327 €) et hors mouvements d’ordre (97 500 427 €). Elles sont en

DEPENSES RECETTES DEPENSES RECETTES DEPENSES RECETTES DEPENSES RECETTES

SECTION D'INVESTISSEMENT

-33 039 525,88 585 186 709,91 479 428 910,51 97 500 427,09 217 613 057,27 487 686 282,82 261 815 853,24 95 226 505,78 17 372 076,17

SECTION DE FONCTIONNEMENT

164 804 889,37 1 095 548 311,24 1 291 405 466,99 269 906 582,43 149 793 952,25 825 641 728,81 1 141 611 514,74 18 298 070,20 842 336,00

TOTAL GENERAL 131 765 363,49 1 680 735 021,15 1 770 83 4 377,50 367 407 009,52 367 407 009,52 1 313 328 011,63 1 403 427 367,98 113 524 575,98 18 214 412,17

RESULTAT BRUT 221 864 719,84

RESULTAT NET 126 554 556,03

RESTES A REALISERDONT OPERATIONS D'ORDRE DONT OPERATIONS REELLESMOUVEMENTS BUDGETAIRESTOUS BUDGETS Montants réalisés

RESULTATS 2015

REPORTES

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diminution de 13,93 % par rapport à 2015 (566 600 334 €), en raison notamment d’un programme d’équipement en diminution en 2016 (-15,1 0 %, soit -47,9 M€) . La fin progressive de la 3 ème phase du tramway et le décalage de la ligne D sont des éléments impactant la baisse des investissements.

Les dépenses d’immobilisations financières se réduisent fortement en 2016 et s’établissent à 15 218 106 € (contre 74,12 M€ en 2015), soit une baisse de 79,47 % (-58,90 M€). Cette baisse s’explique par l’opération exceptionnelle réalisée en 2015 d’achat des participations détenues par les communes de la Métropole dans la SEM REGAZ, suite au transfert de compétence « concession de distribution de gaz ». Concernant le programme d’équipement , sur un total de dépenses de 353 313 368 € tous budgets confondus, les investissements directs (269 458 438 €) diminuent globalement de 47 922 665 € (-15 %), après s’être réduits de 17 % en 2015. Cette baisse concerne essentiellement les investissements liés à la phase 3 du tramway (-55,6 %), les autres investissements directs diminuant pour leur part de 4,8°%. Les subventions d’équipement versées et fonds de concou rs s’élèvent à 83 854 929 € , en augmentation de 18,4 % (70 838 487 € en 2015) , après avoir diminué en 2015 et 2014. Elles représentent 35 % des dépenses d’équipement hors tramway en 2016, ce qui contribue à une certaine rigidification de la section d’investissement. Rapporté aux crédits ouverts au titre du programme d’équipement 2017 (y compris les crédits reportés fin 2016, budget supplémentaire et décisions modificatives), le pourcentage des crédits mandatés au titre du programme d’équipement ressort à 59,46 %. Ce taux de réalisation est en baisse par rapport à 2015 (63,51%). Il est à peine supérieur au niveau de 2014 (58,57 %). Toutefois hors investissements liés au tramway, le taux 2016 ressort à 60,16 % et le taux de réalisation des opérations suivies en autorisation de programme (AP) s’élève à 66,90 %, dont 69,60 % pour le seul budget principal. Conséquence de l’extension de cette même gestion en AP, les restes à réaliser de dépenses (reports de crédits sur l’exercice 2016) , qui correspondent aux engagements juridiques et comptables en cours fin 2015, diminuent de 37,29 %, puisqu’ils passent de 181 037 503,14 € en 2015 à 113 524 575,98 € en 2015 (soit une baisse de près de 68 M€). Néanmoins, le mécanisme des lissages de crédits de paiement propre aux AP1, se traduit par une augmentation de la charge à financer sur les exercices futurs. Ainsi, le résultat net de 126,6 M€ couvre tout juste au global les crédits lissés fin 2016 (114 M€). Au 31 décembre 2016, le montant des engagements restant dus sur AP s’élè ve à 2 304 360 494 € (1 399 958 443 € fin 2015), avec un ratio de couverture des AP par les CP qui augmente , passant de 8 années fin 2015 à un peu plus de 9 années en 2016. Avec un recours à l’emprunt très faible (5 M€), l’e ncours de la dette au 31 décembre 2016 (557 443 037 €)2 recule de -8,58 % par rapport à 2015 (609 756 970 €). Le taux de financement moyen ressort quant à lui à 2,58 %. L’épargne nette (autofinancement net), qui représente le montant disponible pour le financement des investissements s’élève hors produits de cession à 244 318 761 €, tous budgets confondus, contre 219 989 446 € en 2015. Cette progression faciale par rapport à 2015 de 11 % est toutefois majorée de manière mécanique par la part investissement des AC reçues en fonctionnement en 2016, soit 14 414 773 €.

1 Les crédits non réalisés de l’exercice N sont inscrits en complément de prévision de l’année N+2. 2 Incluant la dette du bail emphytéotique administratif (BEA) de l’immeuble Laure Gatet.

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Il convient de rappeler que les recettes réelles de fonctionnement, et donc les ratios d’épargne et de capacité de désendettement, ont été fortement impactés par l’absence d’une part d’investissement de l’AC . En effet, les recettes de fonctionnement comprennent la totalité de l’AC, y compris la part relative aux dépenses d’investissement, notamment au renouvellement des immobilisations. Cette anomalie budgétaire a d’ailleurs été rectifié e par la loi de finances rectificative pour 2016 (article 81) qui permet aux EPCI et à leurs co mmunes de décider d’une révision libre des AC pour créer une part d’investissement . Bordeaux Métropole a délibéré en ce sens le 27 janvier 2017 et l’ensemble des communes concernées ont voté de manière concordante. Si cette modification budgétaire et comptable ne pourra intervenir qu’en 2017, il est important d’indiquer qu’elles auraient été les conséquences de cette modification en 2016. Ainsi, le montant des recettes réelles de fonctionnement se serait élevé à 1 173 780 879 €. En conséquence, les 3 taux d’épargne auraient été rédu its de 14,41 M€ :

• épargne de gestion retraitée : 303 590 120 € ; • épargne brute retraitée : 288 139 150 € ; • épargne nette retraitée : 229 903 986 €.

Ainsi après intégration de la part investissement, l’épargne nette ne progresse plus que de 4,5 % par rapport à 2015.

* * *

En € sauf mention spéciale - hors produits de cessi on 2016 2015 Evolution en %

A Recettes de fonctionnement (hors cessions) 1 128 195 651,80 997 389 283,92 13,11%

B Dépenses de fonctionnement (hors chapitre 66) 810 190 758,90 659 485 235,70 22,85%

C=A-B Epargne de Gestion 318 004 892,90 337 904 048,22 -5,89%

D Charges d'intérêt et frais financiers (chap 66) 15 450 969,91 20 101 417,96 -23,13%

E=C-D Epargne brute 302 553 922,99 317 802 630,26 -4,80%

F Remboursement en capital de la dette 58 235 162,43 97 813 003,91 -40,46%

G=E-F Epargne nette 244 318 760,56 219 989 626,35 11,06%

H Encours de dette (y compris BEA) 557 443 037,61 609 756 970,41 -8,58%

I=H/E Capacité de désendettement (en années) 1,84 1,92 -3,97 %

J=(B+F)/A Capacité d'épargne (en années) 0,77 0,76 1,38%

Encours de dette /Recettes réelles de fonctionnemen t (en années)

0,49 0,61 -19,18%

Encours de dette /Recettes fiscales (en années) 1,8 4 2,01 -8,48%

K Annuité de la dette 73 686 132,34 117 914 421,87 -37,51%

L=K/A Annuité de la dette / Recettes de fonctionnement 6, 53% 11,82% -44,75%

Emprunt de l'exercice/Dépenses d'équipement de l'an née 1,42% 25,76% -94,49%

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2 LA GESTION DE LA DETTE 2.1 L’évolution de l’encours de la dette de Bordeaux Métropole en 2016 L’année 2016 constitue une année de désendettement pour Bordeaux Métropole. exercice a été marqué notamment par le très faible recours à l’empruntemprunt de 5 M€ a été souscrit auprès de l’Agence France Localeannexe réseaux de chaleur. Il a été mobilisé à la fin du avec une marge fixée à 0,57 % et une durée de 20 ans Globalement, l’Etablissement a, au cours des dernières années, privilégié proposés par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ce qui a permis, compte tenu contexte actuel de taux d’intérêt historiquement basde la dette. Bordeaux Métropole remplit ainsi se Sans nouvel emprunt, ou presque, en 2016, (emprunts bancaires et BEA Laure Gatet) a 615,68 M€ au 1er janvier à 557,44 M 2.2 La structure et la gestion du risque de l’encours de dette L’endettement de Bordeaux Métropole s’élève pour 546,39 M€ d’emprunts bancaires et pour 31,comptabilisation est identique à un contrat de partenariat)

2.2.1 La structure de l’encours par type de taux La répartition de la dette s’établit comme suit

- Une part à taux fixe représentant 70,32- Une part à taux variable représentant 21,57- Une part structuré représentant 8,11

Répartition par type de taux au 31 décembre

2.2.2 La répartition de l’encours selon la charte «

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LA GESTION DE LA DETTE ET DE LA TRESORERIE

l’encours de la dette de Bordeaux Métropole en 2016

L’année 2016 constitue une année de désendettement pour Bordeaux Métropole. exercice a été marqué notamment par le très faible recours à l’emprunt

souscrit auprès de l’Agence France Locale (AFL) pour financer le budget a été mobilisé à la fin du 1er trimestre sur la base

% et une durée de 20 ans.

, l’Etablissement a, au cours des dernières années, privilégié proposés par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ce qui a permis, compte tenu

taux d’intérêt historiquement bas, de diminuer le poids des intMétropole remplit ainsi ses objectifs de réduction de sa charge financière

Sans nouvel emprunt, ou presque, en 2016, l’encours de la dette de Bordeaux (emprunts bancaires et BEA Laure Gatet) a logiquement diminué de 8,

M€ au 31 décembre 2016.

et la gestion du risque de l’encours de dette

Bordeaux Métropole s’élève à 577,44 M€ au 31 décembre 2016€ d’emprunts bancaires et pour 31,05 M€ d’encours lié au BEA Laure Gatet

comptabilisation est identique à un contrat de partenariat).

La structure de l’encours par type de taux

La répartition de la dette s’établit comme suit : Une part à taux fixe représentant 70,32 % (70,34 % en 2015) de l’encours totalUne part à taux variable représentant 21,57 % (21,86 % en 2015) Une part structuré représentant 8,11 % (7,80 % en 2015)

décembre 2016 :

La répartition de l’encours selon la charte « Gissler »

l’encours de la dette de Bordeaux Métropole en 2016

L’année 2016 constitue une année de désendettement pour Bordeaux Métropole. En effet, cet exercice a été marqué notamment par le très faible recours à l’emprunt puisque seul un

pour financer le budget sur la base d’un taux variable

, l’Etablissement a, au cours des dernières années, privilégié les financements proposés par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ce qui a permis, compte tenu du

, de diminuer le poids des intérêts de l’annuité s objectifs de réduction de sa charge financière.

l’encours de la dette de Bordeaux Métropole 58 %, passant de

€ au 31 décembre 2016 , constitué au BEA Laure Gatet (dont la

l’encours total

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La charte a pour objectif de classer, en toute transparence, les emprunts souscrits par les organismes par type de risque du plus faible ( Au 31 décembre 2016, l’encours de la dette (557,44

Le profil d’exposition de la dette métropolitaine p résente un profil sécurisé. 91,90l’encours est classé sans aucun risque en A Classés B2 dans la charte, les 2 premiers contrats adossés au taux de l’inflation ne représentent pas de risques particuliers. Le troisième, en ceux-ci sont restés encore très bas en 2016. De plus les effets d’une augmentation des taux resteraient très limités dans la mesure où l’encours résiduel est désormais faible s’achève dans les toutes prochaines années (2020). Enfin, parmi les prêts signés depuis 10 ans, aucun n’est classé au« Gissler ».

Classification de l'encours au 31/12/16 selon la ch arte

Catégorie

1 - A

2 - B

3 - E

TOTAL

1A

512 266 501 €

40 367

9

a pour objectif de classer, en toute transparence, les emprunts souscrits par les organismes par type de risque du plus faible (1 - A) au plus risqué (6 - F).

Au 31 décembre 2016, l’encours de la dette (557,44 M€) est ventilé de la façon suivante

Le profil d’exposition de la dette métropolitaine p résente un profil sécurisé. 91,90l’encours est classé sans aucun risque en A 1.

premiers contrats adossés au taux de l’inflation ne représentent uliers. Le troisième, en 3 - E, est certes dépendant des taux de marché mais

ci sont restés encore très bas en 2016. De plus les effets d’une augmentation des taux resteraient très limités dans la mesure où l’encours résiduel est désormais faible s’achève dans les toutes prochaines années (2020).

Enfin, parmi les prêts signés depuis 10 ans, aucun n’est classé au-delà de « 1 -

Classification de l'encours au 31/12/16 selon la ch arte « Gissler

Encours au 31/12/16 %

512 266 500,93 91,90%

40 367 012,86 7,24%

4 809 523,82 0,86%

557 443 037,61 100%

2B

367 013 €

3E

4 809 524 €

a pour objectif de classer, en toute transparence, les emprunts souscrits par les

€) est ventilé de la façon suivante :

Le profil d’exposition de la dette métropolitaine p résente un profil sécurisé. 91,90 % de

premiers contrats adossés au taux de l’inflation ne représentent est certes dépendant des taux de marché mais

ci sont restés encore très bas en 2016. De plus les effets d’une augmentation des taux resteraient très limités dans la mesure où l’encours résiduel est désormais faible car le contrat

A » selon la charte

Gissler »

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2.2.3 Le pr ofil d’extinction de la dette Le profil d’extinction de la dette permet de visualiser d’unannées, et d’autre part l’amortissement annuel

La durée de vie moyenne 3 de la dette s’élève à niveau national pour les EPCI de plus de 100ans et 11 mois . Elle atteint 15 ans au niveau

2.2.4 La répartition de l’encours au 31 décembre 2016 par budget

3 La durée de vie moyenne exprime la durée moyenne nécessaire au remboursement du capital restant dû, pondéré par son mode d’amortissement. Plus les remboursements sont importants en début de vie d’emprunt, plus la DVM sera réduite au regard de la initiale de l’emprunt. A l’inverse, plus l’emprunt est remboursé sur des échéances lointaines, plus sa DVM sera élevée et se rapde sa durée initiale. 4 La durée de vie résiduelle (exprimée en années) est la durée restant avant l’extinction totale de

Budget

Transport

54%

Budget

Assainissement

3%

10

ofil d’extinction de la dette

Le profil d’extinction de la dette permet de visualiser d’une part le stock de dette sur les prochaines d’autre part l’amortissement annuel que le budget devra supporter.

de la dette s’élève à 6 ans et 2 mois contre 7 ans et 6 mois au pour les EPCI de plus de 100 000 habitants. La durée résiduelle

. Elle atteint 15 ans au niveau national.

La répartition de l’encours au 31 décembre 2016 par budget

La durée de vie moyenne exprime la durée moyenne nécessaire au remboursement du capital restant dû, pondéré par son mode d’amortissement. Plus les remboursements sont importants en début de vie d’emprunt, plus la DVM sera réduite au regard de la

tiale de l’emprunt. A l’inverse, plus l’emprunt est remboursé sur des échéances lointaines, plus sa DVM sera élevée et se rap

La durée de vie résiduelle (exprimée en années) est la durée restant avant l’extinction totale de la dette.

Budget Déchets

Ménagers

1%Budget Réseau

de Chaleur

1%

Budget

principal

41%

part le stock de dette sur les prochaines

6 ans et 2 mois contre 7 ans et 6 mois au durée résiduelle 4 est égale à 19

La durée de vie moyenne exprime la durée moyenne nécessaire au remboursement du capital restant dû, pondéré par son mode d’amortissement. Plus les remboursements sont importants en début de vie d’emprunt, plus la DVM sera réduite au regard de la durée

tiale de l’emprunt. A l’inverse, plus l’emprunt est remboursé sur des échéances lointaines, plus sa DVM sera élevée et se rapprochera

Page 11: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

La dette du budget annexe des transports (301,44 M(227,26 M€). En effet, ce budget supporte notamment le remboursement des empruntscours des années 2013 à 2015 pour faire face aux dépenses d’investissement de la 3transport en commun en site propre (TCSP). Ces deux budgets représentent 94,84

2.2.5 La répartition de l’en cours par prêteur

Principal financeur de la 3ème phase du TCSP, la Banque Européenne d’Investissement occupe une place prépondérante parmi les prêteurs de Bordeaux Métropole avec 171,830,82 % de l’endettement total.

BudgetsBudget Déchets Ménagers

Budget Réseau de Chaleur

Budget principal

Budget Transport

Budget Assainissement

TOTAL

PrêteurBanque Européenne d'InvestissementDexia Crédit LocalCaisse des Dépôts et ConsignationsSociété GénéraleDeutsche Pfanbriefbank (PBB)La Banque PostaleCaisse Française de Financement Local Caisse d'EpargneHSBCCrédit FoncierABN AMRO Autres

TOTAL

11

transports (301,44 M€) reste supérieure à celle du budget principal

€). En effet, ce budget supporte notamment le remboursement des empruntscours des années 2013 à 2015 pour faire face aux dépenses d’investissement de la 3transport en commun en site propre (TCSP).

94,84 % de l’encours total de Bordeaux Métropole.

cours par prêteur au 31/12/2016

phase du TCSP, la Banque Européenne d’Investissement occupe une place prépondérante parmi les prêteurs de Bordeaux Métropole avec 171,8

Budgets MontantBudget Déchets Ménagers 7 734 831,03

Budget Réseau de Chaleur 5 981 608,13

Budget principal 227 262 599,36

Budget Transport 301 444 650,04

Budget Assainissement 15 019 349,05

TOTAL 557 443 037,61

Prêteur MontantBanque Européenne d'Investissement 171 826 071,90Dexia Crédit Local 71 974 763,18Caisse des Dépôts et Consignations 62 559 219,58

56 695 414,66Deutsche Pfanbriefbank (PBB) 47 500 000,00La Banque Postale 29 319 169,94Caisse Française de Financement Local 29 174 324,32

23 942 393,3622 000 000,0020 545 199,218 000 000,00

13 906 481,46TOTAL 557 443 037,61

à celle du budget principal €). En effet, ce budget supporte notamment le remboursement des emprunts mobilisés au

cours des années 2013 à 2015 pour faire face aux dépenses d’investissement de la 3ème phase du

% de l’encours total de Bordeaux Métropole.

phase du TCSP, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) occupe une place prépondérante parmi les prêteurs de Bordeaux Métropole avec 171,82 M€, soit

7 734 831,03

5 981 608,13

227 262 599,36

301 444 650,04

15 019 349,05

557 443 037,61

Page 12: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

12

On note également la pluralité des prêteurs, au nombre de 9, avec un panier d’encours entre 20 M€ et 72 M€, qui permet de diversifier le risque et de poursuivre une gestion active de la dette. 2.3 L’annuité de la dette et les frais financiers L’annuité brute5 de la dette s’élève en 2016 à 73,69 M€ (58,24 M€ de capital et 15,45 M€ d’intérêts et autres charges financières) contre 117,99 M€ en 2015. Cette baisse significative s’explique par une année 2015 marquée par une opération exceptionnelle de remboursements anticipés d’emprunts, jugés trop chers au regard des conditions de marché. Ces opérations réalisées pour 34,62 M€ de capital avaient donc renchéri le montant de l’annuité 2015 ; contrepartie d’économies de charges financières. Malgré la neutralisation de cette opération excepti onnelle, l’annuité 2016 affiche une baisse de 7,84 % comparée à celle de 2015.

Eléments dette (propre et BEA) 2015* 2016 Intérêts 16,69 M€ 15,45 M€ Capital 63,27 M€ 58,24 M€ Annuité 79,96 M€ 73,69 M€ Variation du capital N/N-1 -1.56 % - 7,95 % Variation des intérêts N/N-1 - 9,23 % -7,41 % Encours de la dette au 31-12 609,76 M€ 557,44 M€ Variation de l'encours N/N-1 0,72 % -8,58 % % des intérêts dans l'encours au 31-12 2,74 % 2,77 %

*Après retraitement des remboursements anticipés d’emprunts

En toute logique, la dette par habitant ainsi que l’annuité par habitant baissent très nettement entre 2015 et 2016, respectivement de 811 € à 719 € pour la dette et de 157 € à 94 € pour l’annuité. A titre de comparaison, la dette moyenne par habitant des EPCI de plus de 100 000 habitants s’élevait à 893 € au 31 décembre 2015. Enfin, l’indicateur capacité de désendettement diminue encore . Il atteint seulement 1,84 année à la fin de l’exercice contre 1,92 en 2015. Le ratio annuité de la dette / recettes réelles de fonctionnement, ou le poids représenté par la dette brute dans les recettes de fonctionnement (hors produits de cession), s’établit à 6,53 % pour 11,82 % en 2015 (le ratio n’atteint que 8,02% après avoir retraité l’opération exceptionnelle de remboursement anticipé d’emprunts citée plus haut) et 8,53 % en 2014. La moyenne du secteur communal s’élève à 11,50 %6. Le taux d’intérêt moyen de la dette s’établit à 2,58 %. Les taux fixes optimisés des derniers contrats signés par Bordeaux Métropole, associés aux conditions de marché des taux variables court terme, en territoire négatif sur 2016, ont permis de réduire le montant des intérêts sur l’ensemble des prêts à taux variable. Ainsi, le montant total des intérêts 2016 , après neutralisation du montant du paiement des indemnités de remboursements anticipés réalisées en 2015, connaît une nouvelle diminution de 7,41 % en 2016, après la baisse de 9,23 % constatée en 2015.

5 L’annuité brute est composée des remboursements d’emprunt et de leurs intérêts (y compris le remboursement de la dette du BEA Laure Gatet) mais également des indemnités de remboursement anticipés, de commissions aux banques et d’autres frais parmi lesquelles les commissions de non utilisation. 6 Source DGCL. Le secteur communal comprend les communes et les groupements à fiscalité propre (métropoles, CU, CA, CC, et SAN) hormis la métropole de Lyon.

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13

2.4 La gestion de la trésorerie Si Bordeaux Métropole n’a pas eu recours à des lignes de trésorerie depuis 2009, elle dispose néanmoins, depuis de longues années, de contrats de financement long terme renouvelables (CLTR) qui, à l’instar des lignes de trésorerie, se distinguent par leur souplesse d'utilisation. Pendant toute leur durée de vie, ils offrent à notre Etablissement, dans la limite du capital non amorti, la faculté de rembourser à son gré, de manière temporaire et lorsque le volant de trésorerie le permet, tout ou partie du capital. Dans ce cas, le capital temporairement remboursé n'est plus productif d'intérêts, la collectivité pouvant bien entendu mobiliser à nouveau les fonds dès que la situation de trésorerie le nécessite. En 2016, Bordeaux Métropole a su, à nouveau, réaliser les économies de frais financiers permises par ces CLTR dont l’encours en début d’exercice s’élevait à 47,93 M€.

* * *

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14

3 STRUCTURE ET ANALYSE DU COMPTE ADMINISTRATIF EN MOUVEMENTS REELS – RECETTES ET DEPENSES

Pour rappel, le budget se présente en dépenses et en recettes budgétaires d’investissement et de fonctionnement. Il comprend des « opérations réelles », correspondant à des entrées et à des sorties de fonds, et des « opérations d’ordre », qui sont des écritures comptables ne donnant lieu à aucun mouvement financier. Les opérations d’ordre retracent des mouvements comptables entre les sections d’un budget, ou à l’intérieur de celles-ci, et sont le plus souvent imposées par la réglementation. Elles se présentent sous forme d’une double écriture en dépense et en recette, d’un montant équivalent. Par ailleurs, il convient de retraiter les flux internes entre le budget princip al et les budgets annexes , tels que des avances, des subventions d’équipement ou d’exploitation versées par le budget principal aux budgets annexes, des remboursements d’avance, des transferts de terrains,…). Bien qu’ils ne soient que de simples « jeux d’écriture », ces opérations d’ordre et mouvements internes présentent un intérêt réel en termes de ge stion . Elles favorisent la transparence et la lisibilité des comptes, la sincérité des résultats, participent à la vérité des coûts et à l’appréciation de la situation patrimoniale de la collectivité. Les mouvements internes et les opérations d’ordre , dont le détail figure dans le « Journal des retraitements » joint en annexe, s’équilibrent, en dépenses et en recettes, et atteignent 367 407 009,52 €. Hors opérations d’ordre et flux internes entre budgets, et hors résultats antérieurs reportés, les recettes réelles , tous budgets et sections confondus s’élèvent à 1 403 427 367 € (1 415 151 024 € en 2015), pour un total de dépenses réelles de 1 313 326 011 € (1 246 186 988 € en 2015). C’est sur la base de ces dépenses et ces recettes réelles consolidées et retraitées que sont effectuées les analyses des principaux résultats en sections de fonctionnement et d’investissement, et des évolutions constatées en 2016. 3.1 La structure et l'évolution de la section de fo nctionnement Avec des recettes réelles totales de fonctionnement de 1 141 611 514 € pour des dépenses qui s’élèvent à 810 190 758 € hors frais financiers (15 450 969 €), l’épargne de gestion 7 ressort à 318 004 892 € (contre 337 904 048 € en 2015), en baisse de 5,89 % . Elle reste cependant supérieure de 7,06 % à l’épargne de gestion de 2014 (297 041 060 €). Avec une structure budgétaire impactée par la mise en place de la mutualisation des services en 2016, qui a fait évoluer à la hausse les dépenses et les recettes et complexifié l’analyse des variations avec l’exercice précédent, la réduction de l’épargne de gestion s’explique en grande partie par la baisse des dotations de l’Etat, mais également par le transfert de la dynamique des charges des communes .

3.1.1 Les recettes réelles de fonctionnement (1 141 ,61 M€)

7 Différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement, hors frais financiers et hors produits de cession de 13 415 862,94 €.

Page 15: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

15

DGF : dotation globale de fonctionnement DGD : dotation générale de décentralisation DCRTP : dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle FNGIR : fonds nationaux de garantie individuelle de ressources TP : taxe professionnelle -CET : contribution économique territoriale-TF : taxe foncière – TH : taxe d’habitation

Les recettes réelles de fonctionnement, hors excédent antérieur reporté (164,80 M€ en 2016 et 153,14 M€ en 2015), en augmentation de 11,9 % , s’élèvent à 1 141 611 514 €, contre 1 027 654 021 € en 2015. Les attributions de compensations (AC), qui, en tant que dépenses de redistribution, s’analysent en solde net (AC versées - AC reçues), constituaient jusqu’en 2016 une dépense nette pour Bordeaux Métropole. Avec la métropolisation, le solde net des AC est devenu une recette pour la Métropole (88,98 M€ qui correspond à la différence entre 113,19 M€ versés par les communes et 24,21 M€ versés par la Métropole). Hors AC reçues des communes, les recettes réelles nettes s’élèvent à 1 028 423 807 € et sont en progression de 1,58 % (1 012 431 057 € en 2015). Hors AC reçues, produits exceptionnels, cessions e t reprises de provisions (54,42 M€ contre 45,31 M€ en 2015), les recettes réelles nettes de fonctionnement resso rtent à 974 002 522 € (967 118 208 € en 2015). Elles sont en légère hausse de 0,71 % par rapport à 2015, du fait de la baisse continue des dotations versées par l’Etat (-97,39 M€ depuis 2012) qui grève l’essentiel du dynamisme du produit fiscal.

RECETTES REELLES DE FONCTIONNEMENT

2016 % dans total 2015% dans

total

Evolution 2015/

2016(en %)

Contributions directes 299 179 334,00 26,21% 295 796 759,00 28,78% 1,14%

DGF et DGD 161 738 416,00 14,17% 179 264 682,44 17,44% -9,78%

DCRTP + FNGIR 97 114 007,00 8,51% 97 114 007,00 9,45% 0,00%

Allocations compensatrices de l'Etat (TP, CET, TF, TH)

6 333 714,00 0,55% 7 591 757,00 0,74% -16,57%

Attributions de compensation reçues 113 187 707,00 9,91% 15 222 975,00 1,48% 643,53%

Versement Transport 173 136 206,38 15,17% 166 648 158,25 16,22% 3,89%

Taxe d'enlèvement des ordures ménagères

91 458 744,00 8,01% 83 687 300,00 8,14% 9,29%

Taxe de séjour 4 761 754,10 0,42% 0,00 0,00% 100,00%

Autres produits d'exploitation et divers 139 812 523,86 12,25% 136 631 696,43 13,30% 2,33%

Autres produits exceptionnels 40 444 438,95 3,54% 10 840 099,28 1,05% 273,10%

Cessions d'actif 13 415 862,94 1,18% 30 264 748,46 2,95% -55,67%

Pénalité pour insuffisance de logements sociaux (art. 55 loi SRU) + autres taxes diverses

467 823,43 0,04% 383 848,29 0,04% 21,88%

Reprise sur provisions 560 983,08 0,05% 4 208 001,23 0,41% -86,67%

TOTAL RECETTES BRUTES (hors résultats antérieurs reportés)

1 141 611 514,74 100,00% 1 027 654 032,38 100,00% 11,09%

TOTAL AC reçues 113 187 707,00 9,91% 15 222 975,00 1,48 % 643,53%

TOTAL RECETTES NETTES (hors AC reçues)

1 028 423 807,74 90,09% 1 012 431 057,38 98,52% 1,58%

Page 16: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

16

Structure des recettes réelles de fonctionnement 20 16

Evolution des recettes de fonctionnement depuis 201 4

Les recettes fiscales progressent régulièrement depuis 2014, alors que les dotations de l’Etat continuent de se contracter. Les recettes 2016 sont marquées par l’inversion du flux financier des AC, qui deviennent une recette pour la Métropole. Les autres recettes se maintiennent avec une tendance à la hausse.

3.1.1.1 Les dotations et recettes fiscales (hors attributi ons de compensation reçues)

3.1.1.1.1 Les réalisations 2016 du budget principal traduisent une nouvelle fois la dépendance de Bordeaux Métropole vis-à-vis de dotat ions de l’Etat en baisse

La structure du compte administratif 2016 atteste toujours, suite à la réforme de la taxe professionnelle, de la forte dépendance du budget de la Métropole aux dota tions de l’Etat et ce

Contributions directes

26,21%

DGF et DGD

14,17%

DCRTP + FNGIR

8,51%Allocations

compensatrices de l'Etat

(TP, CET, TF, TH)

0,55%

Attributions de

compensation reçues

9,91%

Versement Transport

15,17%

Taxe d'enlèvement des

ordures ménagères

8,01%

Taxe de séjour

0,42%

Autres produits

d'exploitation et divers

12,25%

Autres produits

exceptionnels

3,54%

Cessions d'actif

1,18%

Pénalité pour insuffisance

de logements sociaux (art.

55 loi SRU) + autres taxes

diverses

0,04%

Reprise sur provisions

0,05%

Recettes réelles de fonctionnement ( 1 141,61M€ )

0

100

200

300

400

500

600

Recettes fiscales dotations et

compensations Etat

recettes TBC Autres produits Recettes excep. et

cessions

Mill

ion

s

Recettes réelles de fonctionnement (hors AC)

2014

2015

2016

Page 17: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

17

malgré la baisse continue des concours financiers de l’Etat aux collectivités locales depuis 20128. Hors AC reçues (113 187 707 €), et hors affectation des prélèvements pratiqués en application de l’article 55 de la loi SRU (272 858 €), il ressort que les dotations reçues en 2016 représentent encore près de 47 % de l’ensemble fiscalité / dotat ions (soit 265 186 137 € pour 564 560 436,07 € des recettes fiscales et dotations) pour 48,8 % en 2015, 51,1 % en 2014, 51,3 % en 2013 et 54 % en 2012).

TEOM : taxe d’enlèvement des ordures ménagères DGD : dotation générale de décentralisation

Alors que la réforme de la taxe professionnelle s’est traduite par la conversion d’une part de la ressource fiscale des collectivités en dotation, les dotations représentaient 35,7 % du global en 2009 (année qui précède la réforme de la taxe professionnelle). Bordeaux Métropole, à l’instar des autres collectivités, se retrouve donc dans une situation de risque accru au regard de la baiss e de la dotation globale de fonctionnement (DGF)9 ; d’autant qu’elle accentue également la dépendance au produit des impositions économiques e t ménage dans un contexte où le recours au levier fiscal s’avère difficile . Ainsi, l’année 2016 a été une nouvelle fois marqué une diminution des dotations de l’Etat à hauteur de -16 301 459 € en flux (contre -18,1 M€ en 2015 et -7,2 M€ en 2014), dont -14 339 921 € au titre de la contribution au redres sement des finances publiques (-14,8 M€ en 2015 et -6 M€ en 2014). Cette perte se traduit notamment par une baisse de DGF 10 et des compensations fiscales, dites « variables d’ajustement » 11. S’agissant de l’impact en 2016 sur la DGF , il se décompose en :

o Une diminution de la dotation d’intercommunalité de 13 364 973 € en flux (-13,76 M€ en 2015 et -4,79 M€ en 2014), suite à l’effet conjugué d’une augmentation de +1 083 108 € s’expliquant par l’accroissement de la population de 12 309 habitants sur notre agglomération (soit 12 309 x 87,9932 € (dotation d’intercommunalité à l’habitant)), de régularisations sur les contributions au redressement des finances publiques de 2014 et de 2015 à hauteur de -31 650 € et de -76 510 €, et d’une ponction de -14 339 921 € au titre de la contribution 2016 au redressement des finances publiques.

8 En effet, depuis 2012, notre Etablissement subit la baisse des dotations de l’Etat, ce qui se traduit depuis par une diminution de la dotation de compensation et des allocations compensatrices, mais également par la contribution au fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales. De plus, à compter de 2014, la dotation d’intercommunalité est également ponctionnée de la contribution au redressement des finances publiques (CRFP). 9 Baisse amenée à se poursuivre au moins jusqu’en 2018 (en raison de l’étalement sur 2 ans du dernier prélèvement) en l’état actuel. 10 Depuis la réforme intervenue dans le cadre de la loi de finances pour 2004, la DGF des Communautés urbaines et des Métropoles est composée de la dotation d’intercommunalité et la dotation de compensation reprenant pour l’essentiel l’ancienne compensation de la suppression de la « part salaires » de la taxe professionnelle. 11 L’Etat verse aux collectivités territoriales des allocations compensant en totalité ou en partie les pertes de recettes fiscales consécutives à certaines mesures d’exonérations, de réduction des bases ou de plafonnement des taux décidées par le législateur. Ces compensations font partie de « l’enveloppe normée » qui correspond au volume des prélèvements effectués sur les recettes de l’Etat et versé aux collectivités. L’enveloppe normée comprend toutes les dotations de fonctionnement et d’investissement, la dotation de compensation de la taxe professionnelle et la compensation des exonérations fiscales. Afin d’assurer la baisse de l’enveloppe normée, ce sont les compensations d’exonération qui jouent le rôle de variables d’ajustement et qui sont minorées depuis 2009. Pour Bordeaux Métropole, les compensations jouant le rôle de variables d’ajustements sont : la dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle (DUCSTP), la dotation de compensation de la réduction pour création d’établissements (RCE) et l’exonération en zones d’aménagement du territoire.

Libellés Montants 2016 % Total

Total Part Fiscalité (hors attributions de compensation et recettes loi SRU)

304 136 053,47 53,42%

Total Part Dotations de Compensation 265 186 137,00 46,58%Ensemble Fiscalité + Dotations (hors fiscalité et dotations affectées, c'est-à-dire hors TEOM et DGD)

569 322 190,47 100,00%

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o Une minoration de la dotation de compensation de 2 499 707 € en flux (contre -2,88 M€ en

2015, -0,96 M€ en 2014, -2,49 M€ en 2013 et -1,99 M€ en 2012).

*DGD Transport : à noter que la comptabilisation de la recette de 3 773 288 € a été différée sur l’exercice 2017 A ces évolutions s’ajoutent les baisses constatées sur les « variables d’ajust ement » notamment celle de la compensation unique spécifiqu e à la taxe professionnelle (DUSTP) de -436 779 € en flux 2016 (soit une perte cumulée de -21,54 M€ de DUSTP sur ces 5 dernières années). Dans le même temps, pour la 5 ème année consécutive , notre Etablissement a contribué au fonds de péréquation intercommunal et communal (FPIC) qui vise à élargir, par le biais d'un prélèvement sur les recettes fiscales du secteur communal (communes et intercommunalités), les moyens consacrés à la réduction des inégalités entre les territoires via un dispositif national de péréquation horizontale. Bordeaux Métropole a ainsi contribué à hauteur de -5 930 819 € en flux 2016 (-4,13 M€ en 2015, -3,22 M€ en 2014, -1,83 M€ en 2013 et -0,67 M€ en 2012), cette contribution continuerait à augmenter pour atteindre 2 % des ressources du bloc communal en 2018 . Au final, en cumul 12 depuis 2012, Bordeaux Métropole a ainsi subi une p erte de dotations (DGF et compensations d’exonérations) pour -97 392 623 €, et a contribué au FPIC à hauteur de -32 485 210 €, soit un montant cumulé sur la pér iode 2012/2016 de -129 877 833 € . Ces dotations sont appelées à diminuer au moins jusqu’en 2017 et pourraient atteindre en cumulé sur la période 2012-2018 (étalement sur 2 an s du dernier prélèvement sur la DGF) une baisse évaluée à plus de 200 M€ pour Bordeaux Métro pole. Par ailleurs, l’impact de la métropolisation (régularisations et transferts de compétences, mutualisation) sur les AC versées par les communes membres va se traduire par une augmentation du coefficient d’intégration fiscale ( CIF) avec une simulation d’un CIF 2018 qui atteindrait 0,517801 pour 0,453261 en 2016. Le CIF servant de clef de répartition de la contribution au FPIC entre l’EPCI et ses communes membres, son augmentation se traduira par une contribution métropolitaine plus importante tant en valeur qu’en proportion pour l’avenir (alors que ce prélèvement diminuera pour les communes).

12 C’est à partir de 2012 qu’a commencé la baisse des concours financiers de l’Etat qui s’est traduit par une baisse de la dotation de compensation et des variables d’ajustement. Bordeaux Métropole contribue également au FPIC depuis 2012. La CRFP a été mise en place en 2014.

Libellés CA 2016

Variation en volume

CA 2016/ CA 2015

Variation en volume

CA 2016/ CA 2015

CA 2015

Variation en volume

CA 2015/ CA 2014

Variation en % CA 2015/ CA 2014

CA 2014

Dotation d'intercommunalité 32 615 245 -13 364 973 -29,07% 45 980 218 -13 758 467 -23,03% 59 738 685Dotation de compensation 129 123 171 -2 499 707 -1,90% 131 622 878 -2 882 176 -2,14% 134 505 054DGF (Permanents syndicaux) 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0DGF Globale 161 738 416 -15 864 680 -8,93% 177 603 096 -16 640 643 -8,57% 194 243 739DGD (Transports scolaires) 3 773 288 0 0,00% 3 773 288 0 0,00% 3 773 288DGD (Urbanisme) 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0DGD globale 3 773 288 0 0,00% 3 773 288 0 0,00% 3 773 288Total DGF + DGD 165 511 704 -15 864 680 -8,75% 181 376 384 -16 640 643 -8,40% 198 017 027

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3.1.1.1.2 Les réalisations 2016 du budget principal : +9,88 M€ par rapport à la prévision budgétaire

Pour rappel, le budget primitif 2016 a été élaboré sur la base d’une hypothèse de maintien des taux de cotisation foncière des entreprises (CFE) à 35,06 %, de taxe d’habitation (TH) à 8,22 % et de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) à 3,23 %. Le tableau suivant retrace les écarts entre les montants constatés au compte administratif 2016 et ceux inscrits au budget primitif 2016 :

Rappel : L'article comptable intitulé "Taxes foncières et d'habitation" regroupent par ordre d'importance les produits de la cotisation foncière des entreprises (CFE), de la taxe d'habitation (TH), de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâti (TA-TFNB) et de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB). Depuis 2012, le taux de CFE est unique sur le territoire de Bordeaux Métropole (taux communaux unifiés sur 12 ans - décision qui avait été prise le 13 juillet 2000).Il est de 35,06% depuis 2015.

Ces écarts entre montants prévus et montants réalisés e n 2016 s’expliquent essentiellement de la manière suivante :

• pour les produits de taxes foncières et d’habitation (CFE, TH, TA, TFPNB et TFPNB) : par des rôles supplémentaires perçus en 2016 d’un montant total de +3 435 093 € et un effet base de +1 266 791 € (440 025 € + 785 560 € + 41 206 €).

• Pour la CVAE :

Libellés BP 2016 CA 2016 Ecart en €% d'écart entre CA et BP 2016

Taxes foncières et d'habitation 218 170 313,00 219 437 104,00 1 266 791,00 0,58%Rôles supplémentaires 0,00 3 435 093,00 3 435 093,00CVAE 58 704 272,00 59 927 475,00 1 223 203,00 2,08%TASCOM 11 370 929,00 12 823 688,00 1 452 759,00 12,78%IFER 3 399 425,00 3 555 974,00 156 549,00 4,61%Autres impôts locaux et assimilés 185 000,00 194 965,37 9 965,37 5,39%Taxe de séjour métropolitaine 3 500 000,00 4 761 754,10 1 261 754,10 36,05%Loi SRU versée par les communes 0,00 272 858,06 272 858,06FNGIR 63 647 578,00 63 647 578,00 0,00 0,00%DCRTP 33 466 429,00 33 466 429,00 0,00 0,00%Dotation unique spécifique TP 1 293 734,00 2 438 185,00 1 144 451,00 88,46%Dotation d'intercommunalité 31 226 499,00 32 615 245,00 1 388 746,00 4,45%Dotation de compensation 130 201 042,00 129 123 171,00 -1 077 871,00 -0,83%Etat - compensation CET 87 378,00 286 803,00 199 425,00 228,23%Etat - compensation exo TF 200,00 202,00 2,00 1,00%Etat - compensation TH 4 461 866,00 3 608 524,00 -853 342,00 -19,13%

Totaux 559 714 665,00 569 595 048,53 9 880 383,53 1,77%

Libellés BP 2016 Montants CA 2016 Effet base en € CFE 115 912 800,00 116 352 825,00 440 025,00TH 101 502 506,00 102 288 066,00 785 560,00TFPNB 100 841,00TA - TFNB 695 372,00Rôles supplémentaires CFE 2011 667,00Rôles supplémentaires CFE 2012 225 622,00Rôles supplémentaires CFE 2013 492 431,00Rôles supplémentaires CFE 2014 711 180,00Rôles supplémentaires CFE 2015 1 614 040,00Rôles supplémentaires TH 2014 15 723,00Rôles supplémentaires TH 2015 373 903,00Rôles supplémentaires TF 2015 1 527,00Totaux 218 170 313,00 222 872 197,00 4 701 884,00

755 007,00 41 206,00

3 435 093,00

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Le montant inscrit au budget primitif 2016 est celui estimé par la direction générale des finances publiques en fin d’année 2015 sur la base du produit collecté par l’Etat en 2015 (acomptes de juin et septembre ainsi que le solde versé la même année par l’entreprise). Ce montant a évolué en faveur de la Métropole à hauteur de +1 223 203 € du fait des changements de situation au 1er janvier 2016 et des régularisations intervenues au cours du dernier trimestre 2015.

• Pour les autres impôts locaux et assimilés : Les prévisions de recettes ont été prudentes, ce qui se traduit par des produits réalisés en 2016 :

- supérieurs de +1 452 759 € pour la TASCOM ; - supérieurs de +156 459 € pour les IFER ; - supérieurs de +9 965 € pour le prélèvement sur les jeux et paris hippiques .

Concernant la TASCOM, le produit inscrit au budget primitif 2016 était basé sur une progression de 2 % du produit annoncé en 2015, soit une inscription de 11 370 929€. De plus, le produit de TASCOM annoncé dans l’état 1259 FPU 2016 était évalué à 12 432 729 €, soit +618 447 €. In fine, le produit définitif 2016 s’est élevé à 12 823 688 €, soit +390 959 €. o Pour la taxe de séjour métropolitaine : Pour rappel, la loi MAPTAM du 27 janvier 2014 a transféré à la Métropole la compétence « promotion du tourisme ». Dans le cadre de l’exercice de cette compétence, Bordeaux Métropole a institué, par délibération du 26 juin 2015, à compter du 1er janvier 2016, la taxe de séjour métropolitaine. Les recettes réalisées en 2016 au titre de cette taxe liée au tourisme sont supérieures de +1 261 754,10 € par rapport au montant inscrit au budget primitif (3 500 000 € prévus contre 4 761 754 € réalisés). Indépendamment de la prudence dans l’estimation du rendement de cette nouvelle taxe métropolitaine, les conditions d’organisation de l’EURO 2016 sur notre territoire ont permis de contribuer à cette meilleure performance. o Pour les produits issus de la loi SRU : Au vu de l’absence de prévisibilité des montants de ces recettes, ces montants ont été inscrits en décision modificative pour +272 858 € (pas de prévu contre 272 858 € réalisés). o Pour les dotations et compensations : Les recettes réalisées sont supérieures de +801 411 € dont :

- +1 144 451 € de dotation unique spécifique taxe professionnelle (DUSTP) ; - +310 875 € de dotation globale de fonctionnement (dotation d’intercommunalité + dotation de

compensation) ; - -653 915 € de dotations de compensation.

3.1.1.1.3 Les réalisations 2016 du budget annexe dé chets ménagers : +6,93 M€ par rapport à prévision budgétaire

La prévision inscrite au budget primitif 2016 pour un montant de 84 523 901 € a été élaborée sur la base d’une reconduction des taux de taxe d’enlèvement des ordures ménagères. En effet, depuis 2005, notre Etablissement vote les taux de taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), et non plus un produit. Ces taux s’appliquent à des secteurs d’assiette qui ont été définis selon le niveau de service rendu et le coût de ce service. Si de 2005 à 2015, les taux des 3 fréquences de collecte n’avaient pas évolué, pour autant en 11 ans le coût du service a lui progressé. De ce fait, les taux n’étaient plus représentatifs des coûts complets de collecte et de traitement des déchets qui comprennent une part fixe pour 70 % (dépenses générées par le fonctionnement des centres de recyclage, de traitement des déchets, et toute la logistique induite par le transport des déchets après collecte) et une part variable de 30 %

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qui correspond aux dépenses induites par la collecte en porte à porte. Par ailleurs, Bordeaux Métropole s’est engagée dans un plan de réduction des déchets dont le coût est évalué à 33 M€ sur la période 2016-2020. Pour l’ensemble de ces motifs, le Conseil de Métropole a donc décidé (délibération du 25 mars 2016) de modifier les différents taux de TEOM qui ont donc été fixés pour 2016 à :

� 7,18 % pour la fréquence 2, � 8,69 % pour la fréquence 3, � 9,31 % en fréquence 6.

Au final, les recettes 2016 de taxe d’enlèvement des ordures ménagères se sont donc élevées à 91 458 744 €, soit + 6 934 843 € par rapport à la prévision initiale.

3.1.1.1.4 Les réalisations 2016 du budget annexe tr ansports : +9,14 M€ par rapport à la prévision budgétaire

Après la baisse de 3 % des produits de versement transport (VT) enregistrée en 2014, la prévision inscrite au budget primitif 2016 a été prudente avec 164 000 000 €, les recettes de VT se sont élevées à 173 136 206 €, soit +9 136 206 € par rapport à la prévision, dont 1 750 000 € au titre de la dotation de compensation à recevoir de l’Etat au titre du relèvement du seuil d’assujettissement au VT de 9 à 11 salariés.

3.1.1.1.5 La comparaison des réalisations 2016 par rapport aux exercices passés Par comparaison aux réalisations des exercices passés, de manière générale, on relève sur 2016 que : - Les produits issus de la fiscalité (CFE+CVAE+TH+TAFPNB+TFPNB+IFER+TASCOM), hors taxes affectées, s’est élevé au total à 299 179 334 € (contre 295 796 759 € en 2015 et 285 364 908 € en 2014), dont 3 435 093 € au titre des rôles supplémentaires perçus en 2016 (contre 4,05 M€ en 2015 et 4,19 M€ en 2014)13. Ils représentent 26,53 % des recettes réelles consolidées de fonctionnement (pour 29,8 % en 2015 et 29,6 % en 2014), hors produits de cession et provisions (1 127,63 M€ en 2016, contre 993,18 M€ en 2015 et 969,36 M€ en 2014) alors que, par exemple, le seul produit de la Taxe Professionnelle représentait 40,1 % de ces mêmes recettes en 2009. - Les contributions directes (hors rôles supplémentaires, hors TEOM et taxe de séjour) et les compensations fiscales s’élèvent à 399 191 962 € (c ontre 396 455 825 € en 2015 et 388 686 493€ en 2014), représentant 35,4 % des recettes réelles consolidées de fonctionnement , hors produits de cession et reprise de provisions (contre 39,9 % en 2015 et 2014). En 2016, Bordeaux Métropole a ainsi perçu au titre des contributions directes et des compensations un montant total de 402 627 055 € (400 502 523 € en 2015) :

13 Bordeaux Métropole a perçu jusqu’en 2014 des rôles de TP. Ainsi, en 2014, près de 1,8 M€ ont été perçus à ce titre, ramenant ainsi le montant des rôles supplémentaires perçus en 2014 au titre des impositions CFE, TFPNB et TAFPNB à 2,39 M€. En 2016, la baisse « relative » par rapport à 2015 du volume des impositions supplémentaires reversées par la direction régionale des finances publiques à Bordeaux Métropole peut s’expliquer par les travaux de fiabilisation des bases engagés par l’Etat.

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Ainsi, entre 2015 et 2016, le produit des impositio ns directes et des compensations a progressé de +0,5 %. Cette augmentation nette s’explique par :

o des produits des contributions directes en progression de +3 382 575 €, soit +1,1 % répartis comme suit :

• l’effet revalorisation des bases de 1 % a généré un produit supplémentaire de +2 161 177 € (dont + 1 136 369 € au titre de la CFE, +1 016 638 € au titre de la TH, +1 026 € sur la TFPNB et +7 144 € sur la TAFPNB) ;

• un effet variation positive physique des bases qui a entrainé un produit supplémentaire de +1 158 202 € (dont +1 579 560 € de CFE, - 392 383 € de TH, -2 782 € de TFPNB et -26 193 € de TAFPNB) ;

• La baisse nette de TH issue de la variation négative des bases s’explique par les évolutions législatives prévues à l’article 75 de la loi de finances pour 2016 qui réintroduit le bénéfice de la majoration d’une demi-part supplémentaire de quotient familial pour les contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs vivant seuls et ayant supporté seuls la charge d’un enfant pendant au moins cinq ans.

• un produit de CVAE en diminution de -484 105 € ; • un produit de TASCOM en progression de +1 009 406 € ; • un produit d’IFER en progression de +149 500 € ; • une baisse des rôles supplémentaires perçus de -611 605 € ;

o une baisse des allocations compensatrices d’exonération s fiscales de -1 258 043 € qui

jouent le rôle de variables d’ajustement, soit -16,6 % .

LibellésCA

Montant 2015CA

Montant 2016évolution en

volumeévolution en

%Contributions directes (CFE, CVAE, TH, TFPNB, IFER, TASCOM) hors rôles supplémentaires 291 750 061 295 744 241 3 994 180 1,37%Dotation unique spécifique de Taxe ProfessionnelledeTP 2 874 964 2 438 185 -436 779 -15,19%Dotation pour Réduction Création d'Etablissements 77 027 76 785 -242 -0,31%Dotation de Compensation des exonérations accordées en Zone d'aménagement du territoire 127 725 182 764 55 039 43,09%Dotation de Compensation des exonérations de CVAE 50 175 27 254 -22 921 -45,68%Dotation de Compensation des exonérations de TH et TFPNB 4 461 866 3 608 726 -853 140 -19,12%Dotation de Compensation de la Réforme de la TaxeProfessionnelle (DCRTP) 33 466 429 33 466 429 0 0,00%Fonds National de Garantie Individuelle de Ressources (FNGIR) 63 647 578 63 647 578 0 0,00%

Total hors rôles supplémentaires 396 455 825 399 191 962 2 736 137 0,69%

Total rôles supplémentaires 4 046 698 3 435 093 -611 605 -15,11%

Total 400 502 523 402 627 055 2 124 532 0,53%

Libellé 2012 2013 2014 2015 2016évolution en €

2016/2015% évolution 2016/2015

Cotisation foncière des entreprises 97 448 180 110 156 537 113 067 727 117 233 066 119 396 765 2 163 699 1,85%Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises 56 661 675 60 936 537 59 773 447 60 411 580 59 927 475 -484 105 -0,80%Taxe sur la surface commerciale 9 449 663 10 979 212 10 321 307 11 814 282 12 823 688 1 009 406 8,54%Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseau 2 812 161 2 921 780 3 335 741 3 406 474 3 555 974 149 500 4,39%Total impôts économiques 166 371 679 184 994 066 186 4 98 222 192 865 402 195 703 902 2 838 500 1,47%Taxe d'habitation 90 880 091 94 852 066 97 913 401 102 076 966 102 679 219 602 253 0,59%Taxe foncière sur les propriétés non bâties 98 291 98 563 102 801 100 841 -1 960 -1,91%Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties 688 081 854 722 751 590 695 372 -56 218 -7,48%Total impôts ménages 91 614 962 95 638 438 98 866 686 1 02 931 357 103 475 432 544 075 0,53%Total des impôts 257 986 641 280 632 504 285 364 908 295 796 759 299 179 334 3 382 575 1,14%

734 871

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- Le produit 2016 du prélèvement sur les paris hipp iques reste quasi-stable à 194 965 € (contre 196 950 € en 2015). - Les recettes de la taxe de séjour métropolitaine qu i s’applique sur l’ensemble du territoire de Bordeaux Métropole depuis le 1 er janvier 2016 s’élèvent pour 2016 à 4 761 754 €. Pour rappel, le produit consolidé des taxes de séjour instituées sur les communes de Bordeaux, Bruges, Cenon, Gradignan, Lormont, Mérignac et Pessac ont généré en 2014 des produits d’un montant total de 2 725 042 €. Avec la mise en place de la taxe de séjour métropolitaine sur le périmètre des 28 communes de Bordeaux Métropole (contre 7 auparavant) et l’application de nouveaux tarifs, le produit 2016 de cette taxe ont ainsi progressé de +2 036 712 €, soit près de +75 %. - La pénalité pour insuffisance de logements sociaux (article 55 de la loi SRU) atteint pour 2016 le montant de 272 858 €. En 2016, avec le nouveau seuil de 25 % de logements sociaux suite à l’adoption de la loi du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social, 14 communes restent déficitaires : Ambarès-et-Lagrave, Artigues-près-Bordeaux, Bordeaux, Le Bouscat, Bruges, Gradignan, Le Haillan, Martignas-sur-Jalle, Mérignac, Parempuyre, Saint-Aubin-de-Médoc, Saint-Médard-en-Jalles, Le Taillan-Médoc, Villenave-d’Ornon. Le prélèvement brut 2016 s’est élevé à 4 051 700 €, duquel sont déduites certaines dépenses éligibles (subventions foncières, travaux de viabilisation, moins-values de terrains, créations d’aires d’accueil des gens du voyage, bail à construction, à réhabilitation ou emphytéotique, traitement des sols pollués) qui atteignent 11 460 054 € (2 843 713 € de dépenses déductibles en 2016 et 8 616 341 € de reliquats des dépenses déductibles des années précédentes). Toutefois, 3 communes (Bruges, Gradignan, et Saint-Aubin-de-Médoc) ont dû s’acquitter d’une pénalité , perçue par Bordeaux Métropole, pour un montant total de 272 858 € (196 950 € en 2015 pour 15 communes). - La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) En 2016, le produit encaissé au budget annexe des déchets s’est élevé à 91 458 744 € (contre 83 687 300 € en 2015), soit une progression de +9,3 % (contre +2,7 % en 2015 à taux constants). Cette progression de +7 771 444 € découle de l’effet cumulé :

- de la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives ca dastrales de 1 % à hauteur de +83 586 € ;

- de la variation physique des bases servant d’assiette à cette taxe pour +2 438 033 € ; - de l’effet augmentation des taux pour +5 146 875 € ; - de rôles supplémentaires à hauteur de +102 950 € .

Cette taxe représente 86,4 % (contre 84,2 % en 2015) des recettes de fonctionnement du budget annexe des déchets ménagers et assimilés , qui s’élèvent au total à 105 899 008 €. - Le versement transport (VT) Par délibération du 22 octobre 2010, le Conseil avait décidé, en application de la faculté accordée aux autorités organisatrices des transports (AOT) par l’article 55 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite « Grenelle II », de majorer le taux du versement transport de 0,20 % pour le porter à 2 % à compter du 1er janvier 2011. C’est donc ce taux de 2 % qui s’applique depuis 2011 sur le territoire de la Métropole.

Libellé 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Produits de TEOM 69 251 810,00 71 260 682,00 73 711 140,00 76 339 730,00 79 187 355,60 81 498 576,00 83 687 300,00 91 458 744,00Progression / N-1 4,04% 2,90% 3,44% 3,57% 3,73% 2,92% 2,69% 9,29%

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Sur la base de ce taux, le produit du VT s’élève en 2016 à 173 136 206 € . La progression de +3,9 % par rapport à 2015 traduit une dynamique retrouvée de la masse salariale sur le territoire.

Il convient cependant de noter que dans le produit de 173 136 206 € enregistré en 2016, figure un surplus de 804 639 € de 2015, ramenant ainsi le produit effectif de 2015 à 172 331 566 €. En effet, le produit à recevoir estimé et enregistré sur l’exercice 2015 était de 9 627 306 €, alors qu’au final 10 431 945 € ont été réellement encaissés en 2016 au titre de l’exercice 2015. Il importe également de relever que sur 2017, un surplus de produit 2016 par rapport au produit à recevoir enregistré sur 2016 et contrepassé sur 2017 a été encaissé pour un montant de 744 465 € portant le produit définitif véritablement imputabl e à l’exercice 2016 à 173 076 031 € . Enfin, il faut rappeler que le produit à recevoir en 2016 intègre bien la compensation à verser la même année par l’Etat à Bordeaux Métropole, en compensation du relèvement du seuil d’assujettissement au VT de 9 à 11 salariés, et dont le montant a été valorisé à 1,75 M€, en lien avec le groupement des autorités responsables de transports (GART). L’évolution du produit du VT ainsi retraité depuis 2009 est la suivante :

Remarque : en 2016, les restitutions de versement transport aux entreprises pouvant y prétendre se sont élevées à 1 336 916,60 € (pour 1 331 058,06 € en 2015, 1 471 257,18 € en 2014, 1 172 734,13 € en 2013 , 622 568,84 € en 2012, 403 924,40 € en 2011, 1 372 789,89 € en 2010, 1 464 654,30 € en 2009 et 1 384 055,25 € en 2008) dont 968 529,34 € de charges à payer.

Le produit du VT ainsi corrigé (173,08 M€) progress e de +4,8 % en 2016 par rapport à 2015. Le produit du VT représente, en 2016, 70,02 % des recettes réelles de fonctionnement du budget annexe des transports (247 281 207 €) , ratio supérieur à celui de 2015 qui s’établissait à 68 % (hors activité transports scolaires reprise depuis 2014 au budget principal). Au niveau du compte agrégé de l’ensemble des budget s, hors produits de cession, reprises de provisions et résultats antérieurs reportés (1 127,63 M€), le produit du VT représente , en outre, 15,4 %des recettes réelles de fonctionnement (contre 16,9 % en 2015).

3.1.1.2 Les autres recettes de fonctionnement (194,23 M€) L’ensemble des autres recettes réelles perçues , hors dotations et recettes fiscales, représente 194 233 808 €, en augmentation de 6,75 % , le montant de ces diverses recettes s’établissait à 181 944 545 € en 2015. Cette augmentation s’explique en grande partie par le montant des produits exceptionnels nettement supérieur à celui de 2015, qui permet de compenser la baisse des cessions d’actifs par rapport à 2015.

Libellés 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Produit 129 117 510,74 131 771 478,52 150 661 535,15 154 740 611,73 162 357 297,66 157 489 616,91 166 648 158,25 173 136 206,38Taux de VT 1,80% 1,80% 2,00% 2,00% 2,00% 2,00% 2,00% 2,00%% d'évolution du produit 5,08% 2,06% 14,34% 2,71% 4,92% -3,00% 5,82% 3,89%

Libellés 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Produit enregistré au CA 129 117 510,74 131 771 478,52 150 661 535,15 154 740 611,73 162 357 297,66 157 489 616,91 166 648 158,25 173 136 206,38dont produits à recevoir 27 426 212,30 22 779 154,44 21 531 231,00 20 926 695,00 23 792 086,00 24 131 022,00 9 627 306,00 39 088 172,97dont surplus encaissé en N+1 3 144 874,19 1 837 157,95 1 649 333,37 2 493 085,53 3 161 522,47 1 286 871,71 2 249 782,13 804 639,83 744 465,42Produit réel N 127 809 794,50 131 583 653,94 151 505 287,31 155 409 048,67 160 482 646,90 158 452 527,33 165 203 015,95 173 076 031,97Evolution du produit réel (%) 2,04% 2,95% 15,14% 2,58% 3,26% -1,27% 4,26% 4,77%

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� Les produits exceptionnels, qui ont presque quadruplé en 2016 (40,44 M€ pour 10,84 M€ en 2015), comprennent :

o Une recette de 28,8 M€ émise à l’encontre de l’Etat, suite au jugement rendu par le Tribunal administratif de Bordeaux en sa faveur le 26 avril 2016, au titre des minorations effectuées sur les dotations de compensations en 2012, 2013 et 2014 (prélèvement TASCOM opéré sur la DGF ). Dans l’attente de l’évolution de ce contentieux, toujours en cours par la voie d’une question prioritaire de constitutionnalité, suite à la validation en loi de finances rectificative des arrêtés préfectoraux d’attribution de dotation de compensation au titre des exercices 2012, 2013 et 2014, une provision de même montant a été constituée en 2 016 ce qui en neutralise les bénéfices sur l’exercice 2016,.

o Une indemnité de 6,79 M€ versée par le groupement d’entreprises titulaire du marché de conception réalisation du pont Chaban-Delmas, dans le cadre d’un protocole transactionnel (compensant pour partie la pénalité de 11,88 M€ due par Bordeaux Métropole).

� Parmi les recettes de cessions d’actifs (13,4 M€) , en forte baisse par rapport à 2015 (30,26 M€ comprenant la cession à la ville de Bordeaux de l’ex-terrain de la fourrière), figure la vente pour 4,83 M€ du terrain de l’ex 8ème circonscription de voirie dans le cadre de l’opération d’aménagement des Bassins-à-flot.

Après neutralisation de ces produits exceptionnels, les recettes courantes de fonctionnement s’élèvent à 139,81 M€ en 2016 contre 136,63 M€ en 2015, en hausse de 12,25 % . Elles dépassent de 21,4 % celles de 2014 (115,17 M€). Parmi ces recettes, figurent au budget annexe des transports celles du réseau TBM qui s’élèvent en première consolidation (intégrant l’évaluation des produits à rattacher à l’exercice comptable et avant les régularisations à opérer sur 2017 dans le cadre des opérations de clôture des comptes 2016 du réseau) à 68 577 223 €, en augmentation par rapport au montant estimatif consolidé au compte administratif 2015 (64 435 546 €). Le montant définitif des recettes du réseau TBM sera arrêté à l’issue des opérations de clôture annuelle des comptes 2016 de la délégation de service public de transport de personnes, actuellement en cours d’élaboration. Pour mémoire, ce montant définitif s’élevait à 64,83 M€ en 2015 (pour 64,44 M€ estimés après rattachement au compte administratif). Le bilan 2016 et le taux de couverture qui ressortira de cet arrêté définitif des comptes seront présentés au conseil métropolitain du mois de juillet. En ce qui concerne le budget principal , il convient de signaler :

� 4,9 M€ de dividendes versés par la SEM REGAZ , montant moins important qu’en 2015 (8,31 M€) qui comprenait une distribution exceptionnelle des réserves.

� 1,34 M€ de redevances versées par ERDF au titre des concessions pour la distribution d'énergie électrique, et 2,58 M€ de redevance versée par la SEM REGAZ, suite à la prise de compétence de Bordeaux Métropole au 1er janvier 2015.

� 1,26 M€ de contributions à la l’organisation de l’EURO 2016 (contribution UEFA et subvention de sécurisation de la fan zone).

� 1,06 M€ de redevance versée par la Société des Grands Garages et Parkings de Bordeaux (SGGPB).

Concernant le budget annexe des déchets ménagers , outre la TEOM, la redevance spéciale , versée par les professionnels (3,67 M€ contre 3,65 M€ en 2015) est quant à elle en progression constante depuis 2013 grâce à une augmentation des contrats souscrits et ce malgré une révision des prix négative en 2016 (-0,2 %) résultant des coûts au litre indexés sur la base des prix de l’INSEE.

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Les recettes d’exploitation sont en baisse de 11,02 %, du fait notamment de moindres ventes de produits recyclables (-4,78 %), conséquence de la baisse des prix des matériaux , déjà constatée les années précédentes. Il en est de même des recettes versées par les délégataires (-12,13 %). Toutefois cette baisse s’explique par le montant 2015 qui avait exceptionnellement été augmenté d’un solde de recettes non perçu l’année précédente. Ce même motif explique la baisse de -12,57 % apparente des subventions versées par Eco- Emballage ; les tonnages d’emballages ménagers recyclables soutenus ayant au contraire progressé de 5,27 %. S’agissant du budget annexe de l’assainissement , hors produits exceptionnels et hors reprise de provisions, les recettes progressent et se sont élevées en 2016 à 33 597 868 € (30 597 868 € en 2015) y compris la contribution eaux pluviales de 5 119 019 € versée par le budget principal (non prise en compte dans les recettes consolidées tous budgets). La redevance assainissement (25 579 580 €) a légèrement évolué à la hausse. Les volumes assujettis à la redevance assainissement s'établissent à 41,3 millions de m3 (conforme à la prévision budgétaire) contre 41,1 millions de m3 en 2015. Le tarif de 0,6210 € / m3 demeure inchangé. La PRE (0,3 M€) et la PFAC (1,57 M€) évoluent à la hausse. Depuis 2016, pour chaque branchement contrôlé conforme, à défaut du permis, les usagers sont informés du coût de la PFAC estimée sur la base de la surface indiquée dans la matrice cadastrale. Le courrier de pré-information invite les usagers à produire tout élément permettant de calculer la surface plancher de leur logement. Cette nouvelle démarche, qui s’est appliquée non seulement aux constats d’écoulement d’eaux usées de 2016 mais également aux dossiers des années antérieures, commence à porter ses fruits. La revente d’électricité à EDF (610,95 K€) produite par l’installation de cogénération installée sur la station d’épuration de Louis Fargue bénéficie d’une production d’électricité plus élevée.

Au budget annexe des transports , la redevance d’exploitation relative aux abris voyageurs versée par CLEAR CHANNEL , s’est élevée à 2 308 330 € (2 255 766 € en 2015), calculée sur la base de 1 654 abris voyageurs posés .

3.1.2 Les dépenses réelles de fonctionnement (810,1 9 M€) Hors frais financiers et frais bancaires (15 450 969 €), le montant des dépenses réelles de fonctionnement s’élève, tous budgets confondus à 810 190 758 €. En hausse de 22,85 % en première approche, elles sont fortement impactées par le mécanisme de compensatio n des dépenses transférées par les communes dans le cadre de la métropolisation en 2016.

Recettes BA Assainissement (hors produits exceptionnels)

2015 2016 Evolution %

Redevance assainissement collectif 25 532 320,61 25 579 580,86 47 260,25 0,19%

Contribution eaux pluviales 3 400 000,00 5 119 019,51 1 719 019,51 50,56%

Participation raccordement à l'Egout 422 350,97 309 209,12 -113 141,85 -26,79%

Travaux branchement aux particuliers 22 359,75 127 491,51 105 131,76 470,18%

Exploitation eaux usées (PFAC) 497 424,78 1 571 593,99 1 074 169,21 215,95%

Autres produits divers 255 775,67 94 703,14 -161 072,53 -62,97%

Revente d'électricité contrat d'affermage LDE - Cogénération

467 636,67 610 958,43 143 321,76 30,65%

TOTAL 30 597 868,45 33 412 556,56 2 814 688,11 3,24%

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En effet, les attributions de compensations (AC), qui constituaient jusqu’à fin 2015 une dépense nette, sont, à compter de 2016, une recette nette de fonctionnement pour la Métropole. Cette ressource lui donne les moyens de couvrir les charges de fonctionnement transférées et les besoins en renouvellement des équipements cédés aux services communs de la Métropole. Hors dépenses de redistribution (AC nette14, DSM et FPIC) et hors provisions, les dépenses nettes nécessaires au fonctionnement de notre Etablissement, représentent 555 073 176 € (590 481 917 € - 35 408 741 €). Elles sont, à périmètre équivalent, inférieures de-0,56 % au réalisé de 2015 (558 177 027 €), démontrant la grande rigueur de gestion mise en œuv re, conformément à la stratégie budgétaire arrêtée en 2014 .

*Le montant de contribution forfaitaire du réseau de transport indiqué fera l’objet d’écriture de régularisation comptable en 2017 dans le cadre de l’arrêté des comptes de la délégation de service public.

14 La prise en compte de l’AC nette dans le volume des dépenses permet de neutraliser les effets des transferts de charge en prenant en compte les AC reçues et raisonner ainsi à périmètre équivalent de dépenses. Ce montant global correspond au Total (1)dans le tableau comparant 2016 et 2015.

DEPENSES REELLES DE FONCTIONNEMENT

(Hors frais financiers)2016 % dans total 2015 % dans total

Evolution 2015/ 2016

(en %)

Charges de personnel 222 288 665,39 27,44% 132 918 414,71 20,15% 67,24%

Contribution forfaitaire d'exploitation Réseau TBC et fct activité transports

209 063 593,98 25,80% 206 772 143,86 31,35% 1,11%

Contribution financière obligatoire au SDIS

58 899 110,41 7,27% 58 315 950,90 8,84% 1,00%

Travaux - frais de gestion générale - charges d'exploitation/services extérieurs

172 960 414,75 21,35% 123 898 921,88 18,79% 39,60%

Attribution de compensation versée + Dotation de solidarité métropolitaine

57 970 426,37 7,16% 89 179 782,35 13,52% -35,00%

FPIC 5 930 819,00 0,73% 4 127 242,00 0,63% 43,70%

Reversement de fiscalité 7 754,90 0,00% 104 435,64 0,02% -92,57%

Participations - subventions - autres contributions - Charges except.

47 661 233,24 5,88% 36 167 160,33 5,48% 31,78%

Provisions 35 408 740,86 4,37% 8 001 184,03 1,21% 342,54%

TOTAL DEPENSES BRUTES (hors résultats antérieurs reportés)

810 190 758,90 100,00% 659 485 235,70 100,00% 22,85%

TOTAL AC nette +DSM + FPIC(1) 219 708 842,37 27,12% 93 307 024,35 14,15% 135,47%

TOTAL DEPENSES NETTES (hors AC nette+DSC+FPIC)

590 481 916,53 72,88% 566 178 211,35 85,85% 4,29%

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Structure des dépenses réelles de fonctionnement 20 16 hors frais financiers

3.1.2.1 Les charges de personnel Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma de mutualisation adopté par le Conseil de Métropole le 29 mai 2015, l’année 2016 a vu la mise en place au 1er janvier de la mutualisation des services, afin de mettre en œuvre de façon conjointe les compétences respectives de communes volontaires et de la Métropole (soit 1 944 agents transférés et mutualisés). Ceci marque une étape dans le volume des dépenses du personnel, du fait de la forte évolution corrélative des effectifs. L’extension du périmètre des compétences et des effectifs, ainsi que le transfert de la dynamique des charges, rend l’exercice de comparaison avec les exercices précédents peu pertinent (2 909 agents en 2015 contre 4 900 en 2016). Les charges de personnel se sont élevées à 222 215 332 €, soit une progression de 67 % par rapport à 2015.

Le réalisé 2016 se situe à 4,14 M€ en dessous de la prévision budgétaire (222,22 M€ contre 226,36 M€ de crédits ouverts sur 2016) .

Charges de personnel

27,44%

Contribution forfaitaire

d'exploitation Réseau TBC

et fct activité transports

25,80%Contribution financière

obligatoire au SDIS

7,27%

Travaux - frais de gestion

générale - charges

d'exploitation/services

extérieurs

21,35%

Attribution de

compensation versée +

Dotation de solidarité

métropolitaine

7,16%

FPIC

0,73%

Reversement de fiscalité

0,00%

Participations -

subventions - autres

contributions - Charges

except.

5,88%

Provisions

4,37%

dépenses réelles de fonctionnement hors frais financiers ( 810,19 M€ )

Années Montant (€)Variation en

%évolution en €

2006 95 713 454,83 2,51 % 2 343 939,07

2007 100 372 412,51 4,87 % 4 658 957,68

2008 103 095 803,87 2,71 % 2 723 391,36

2009 107 571 842,62 4,34 % 4 476 038,75

2010 112 497 599,33 4,58 % 4 925 756,71

2011 114 429 243,36 1,72% 1 931 644,03

2012 119 678 143,70 4,59% 5 248 900,40

2013 125 373 435,76 4,76 % 5 695 292,06

2014 132 192 744,04 5,44% 6 819 308,30

2015 132 918 414,71 0,55% 725 670,67

2016 222 215 332,33 67,18% 89 296 917,62

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Le taux de réalisation budgétaire est ainsi de 98,17 % (en progression de 0,9 % par rapport à 2015). Cette différence représente l’équivalent de 4 jours de paye en jours ouvrés, soit une marge d’erreur raisonnable. La conjugaison de différents facteurs explique principalement cela :

- En matière de recrutement (-1,1 M€) Pour faire face à la mutualisation et à l’extension du périmètre de compétences, il avait été anticipé en 2015 la création de postes nouveaux qui n’ont été pourvus qu’au cours de l’exercice 2016. Il est à noter qu’une priorité particulière a été donnée en début d’exercice à la mobilité interne pour pourvoir les postes vacants. Au total, il a été réalisé 270 recrutements sur l’exercice 2016 et 120 autres étaient prévus sur la fin de l’année. Ce plan était chiffré à +2,2 M€ sur 2016. Cette action a été menée à 50 %. Soit une moindre dépense de 1,1 M€ par rapport à la prévision budgétaire.

- En matière de prévoyance : (-0,5 M€) Une provision pour faire face à l’augmentation du contrat de prévoyance avait été prévue au budget 2016 (0,5 M€). Celle-ci ne s’est réalisée qu’au 1er janvier 2017.

- En matière de GIPA : (-0,3 M€) Le montant provisionné était de 0,36 M€, or le montant constaté est de 0,06 M€. En outre, le niveau de la masse salariale constatée en 2016 est la conjugaison de facteurs suivants :

- Des facteurs réglementaires :

o Le Glissement Vieillesse Technicité (GVT) fait évoluer la masse salariale à la hausse à hauteur de +1,3 % du chapitre 012. Ce GVT prend en compte l'évolution de la carrière des agents par les avancements de grade, les avancements d'échelon et les promotions internes. Il s’est élevé à 2,2 M€.

o L’augmentation du point d’indice à compter du 1er juillet, à hauteur de 0,6 % (0,5 M€).

o L’impact de la réforme « modernisation des parcours professionnels , des carrières et

des rémunérations » (dite PPCR) pour la part mise en place au 1er janvier 2016 (transfert d’une partie du régime indemnitaire vers le traitement indiciaire concernant les agents de catégorie B) (0,2 M€).

- Des facteurs de mise en œuvre de politique RH de Bordeaux Métropole : Un travail de fond a été mené cette année pour procéder à l’harmonisation des situations statutaires hétérogènes au début de l’exercice. Différents thèmes ont été traités :

o En matière de temps de travail , la mise en conformité avec le cadre réglementaire de la durée annuelle de travail (1 607 h), ainsi que la simplification du dispositif de RTT ont été réalisées.

o En matière de régime indemnitaire , les agents mutualisés provenant des communes bénéficiant de régimes indemnitaires et d’avantages acquis disparates, il a été proposé à compter du 1er janvier 2016 un alignement en une seule fois du régime indemnitaire des

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agents transférés sur le régime indemnitaire actuellement en vigueur au sein de la Métropole (1 M€).

o En matière de nouvelle bonification indiciaire (NBI) , un travail de mise à plat des conditions d’attributions a été mené. Ceci a conduit à un certain nombre de régularisations (0,31 M€).

o En matière de prévoyance-mutuelle , ce sont aujourd’hui plus de 3 500 agents métropolitains qui ont adhéré au dispositif proposé. Le taux de couverture est de 70 % des agents métropolitains (+1,5 M€ par rapport à 2015).

o En matière de politique de l’emploi , la forte implication de Bordeaux Métropole en la matière amène à constater que plus de 1 % de la masse salariale est consacrée aux dispositifs de contrats aidés et d’apprentissage (2,3 M€).

o En matière de structuration de la masse salariale, une plus grande part de celle-ci est consacrée aux contractuels sur besoins temporaires . En effet, la prise en charge de nouvelles compétences a fait apparaître des besoins avec une saisonnalité plus marquée, qui a nécessité une adaptation des modalités de recrutement (espaces verts, pôles territoriaux) (4 M€).

A noter que la DRH a mis en place en 2016 un dialogue de gestion avec les directions générales et les pôles territoriaux. Il est notamment intervenu en matière de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) afin d’adapter au mieux les besoins et d’optimiser la ressource humaine au regard du respect de l’objectif d’évolution annuelle de +1,75 % (hors mesures gouvernementales et transferts de compétences ou cycles de mutualisation).

3.1.2.2 Les dépenses de redistribution L’application du régime de la fiscalité professionnelle unique (FPU) nécessite une approche particulière des budgets et des comptes des groupements avec les notions de « dépenses brutes et de dépenses nettes » et celle de « recettes brutes et de recettes nettes », eu égard à l’impact des reversements effectués aux communes, ces reversements étant qualifiés de dépenses de « redistribution ». Le détail des dépenses et des recettes nettes de redistribution versées en 2016 par grands postes est le suivant :

Les dépenses dites de « redistribution » brutes sont composées des reversements aux communes au titre de l’attribution de compensation (AC) et de la dotation de solidarité métropolitaine (DSM). Elles s’élèvent à 57 970 426 € (contre 89 179 782 € en 2015) et représentent 7,1 % des dépenses totales de fonctionnement hors frais financiers (811 378 793 €) (contre 13,5 % en 2015). La diminution de la redistribution aux communes n’est cependant qu’apparente. En effet, est

LibellésMontants versés aux communes

(a)

Montants reçus des communes

(b)

Recettes nettes (c)=(b)+(a)

Attributions de compensation (1)

-24 214 035,00 113 187 707,00 88 973 672,00

Dont les régularisations au titre de la compétence propreté des "scories"

du cycle 1-955 812,00 67 132,00 -888 680,00

Dotation de solidarité métropolitaine (DSM)

(2)-33 756 391,37 -33 756 391,37

sous/total (3) = (1)+(2)

-57 970 426,37 113 187 707,00 55 217 280,63

Fonds de péréquation des ressources intercommunales

et communales (FPIC)-5 930 819,00 -5 930 819,00

TOTAL -63 901 245,37 113 187 707,00 49 286 461,63

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liée à la métropolisation qui a conduit la majorité des communes à verser une AC à la Métropole, alors qu’elles en recevaient une jusqu’e n 2015. La redistribution est désormais davantage indirecte, avec le transfert de la dynamique de charges des compétences et équipements transférés ou mutualisés, ou encore les effets indirects sur les dotations et le FPIC, en raison des effets du coefficient d’intégration fiscal (CIF) et du potentiel fiscal. Elles sont réparties à hauteur de 24 214 035 € au titre des AC et 33 756 391 € de DSM versées aux communes par Bordeaux Métropole. En y intégrant également la part métropolitaine du FPIC (5 930 819 €), les dépe nses brutes totales de redistribution s’élèvent à 63 901 245 € (pour 93 307 024 € en 2015). Elles représentent 7,9 % des dépenses hors frais financiers (contre 14,2 % en 2015).

En déduisant de ces dépenses brutes 2016 (63 901 245,37 €) les AC reçues (113 187 707 €), Bordeaux Métropole reçoit des recettes nettes s’élevant à +49 286 461,63 € (113 187 707 € -63 901 245,37 €).

o Désormais, Bordeaux Métropole reçoit des communes u ne attribution de compensation nette

En 2016, Bordeaux Métropole reçoit désormais une AC nette de s communes d’un montant 2016, qui s’élève à +88 973 672 € (113 187 707 - 24 214 035 €). La loi MAPTAM du 27 janvier 2014 a transféré de nouvelles compétences à La Cub (article 71) dès sa promulgation, et prévoit également, depuis sa transformation en Bordeaux Métropole au 1er janvier 2015, le transfert de nouvelles compétences. En sus de ces transferts, la Métropole devant exercer l’ensemble des compétences obligatoires de la Communauté urbaine, un certain nombre de compétences non entièrement transférées par les communes par le passé ont été régularisées. Hors transferts de compétences, les montants retenus au titre de l’AC versée ou reçue dans le cadre de l’application du régime de la TPU, sont désormais figés, sauf cas expressément prévu par la loi :

- l’encaissement de rôles supplémentaires imputables à l’année précédant le changement de régime,

- la perte exceptionnelle de bases imposables, - la mutualisation de services.

• Impact des transferts de compétences valorisés en 2 014 sur l’AC 2015

En 2014, les travaux de la commission locale d’évaluation des transferts de charges (CLETC) ont permis d’évaluer à 1 990 739 € nets la compensation de compétences transférées à la Métropole par les communes (aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage, création et entretien d’infrastructures de charges de véhicules électriques, aires de stationnement, création, aménagement, entretien et gestion des réseaux de chaleur ou de froid urbains, politique de la villes et concessions de la distribution publique d’électricité et de gaz)15. Sur cette base, le Conseil de Métropole a procédé à la révision des AC pour 2015 par délibération du 13 février 2015 comme suit :

� les AC à versées pour 54 546 312 € (55 793 041 € en 2014), � et les AC reçues pour 15 222 975 € (14 478 965 € en 2014).

15 Rapport de la CLETC du 2 décembre 2014 adopté à la majorité qualifiée par les communes membres (soit les deux tiers des communes représentant plus de la moitié de la population ou la moitié des communes représentant les deux tiers de la population).

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Ainsi, l’écart net de 1 990 739 € est réparti entre : � une diminution à hauteur de 1 246 729 € des AC versées, � une augmentation des AC reçues de 744 010 €.

• Des attributions de compensation une nouvelle fois impactées par les transferts de

compétences et la mutualisation des services au 1 er janvier 2016. En 2015, la CLETC a poursuivi ses travaux d’évaluation des charges résultant des transferts de compétences suivants pour 2016 :

- promotion du tourisme et office de tourisme métropolitain, - opérations d’aménagement d’intérêt métropolitain, - habitat, - parkings (régularisation), - aires de stationnement, - propreté, mobilier urbain et espaces verts sur voirie (régularisation), - gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), - soutien à l’enseignement supérieur et recherche, - et de la fixation de l’attribution de compensation de la commune de Martignas-sur-Jalle suite

à son intégration (ajustement des charges transférées par la commune). Au titre de ces transferts, les AC ont été révisées à hauteur de 29 679 190 € 16. Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article L. 5211-4-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT), aux délibérations des 29 mai, 25 septembre et 27 novembre 2015 relatives aux mécanismes de financement de la mutualisation et de création des services communs, les AC sont aussi impactées par la mise en place de ces services pour les 11 communes concernées par le cycle 1 à savoir :

- Ambarès-et-Lagrave, - Bègles, - Blanquefort, - Bordeaux, - Le Bouscat, - Bruges, - Floirac, - Mérignac, - Pessac, - Saint-Aubin-de-Médoc, - Le Taillan-Médoc.

Au titre de la mutualisation, le montant de la révision des AC s’est élevé à 99 595 999 €17. Ainsi, par délibération du 12 février 2016, le Conseil de Métropole a fixé le montant de l’AC nette pour 2016 en faveur de la Métropole à +89 951 852 € et d’ajuster l’AC en faveur de la commune de Martignas-sur-Jalle au titre des années 2013, 2014 et 2015 pour un montant de -89 500 €. De plus, les AC 2016 ont été impactées par les régularisations de la compétence propreté et des corrections d’erreurs au titre du cycle 1 de la mutualisation comme décidé par délibération du 21 octobre 2016 pour un montant de -888 680 €. Au final, l’AC nette perçue par Bordeaux Métropole en 2016 s’est donc élevée à 88 973 672 € (+89 951 852 € - 89 500 € - 888 680 €).

17 Rapport de la CLETC du 17 novembre 2015 adopté à la majorité qualifiée par les communes membres (soit les deux tiers des communes représentant plus de la moitié de la population ou la moitié des communes représentant les deux tiers de la population

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o La dotation de solidarité métropolitaine (DSM), est impactée par la baisse du produit fiscal élargi perçu par Bordeaux Métropole

Depuis 2015, l’enveloppe de la DSM versée par Bordeaux Métropole aux communes membres est indexée sur l’évolution des ressources fiscales élargies et des dotations reçues de l’Etat par la Métropole, y compris de la dotation d’intercommunalité (délibération du 19 décembre 2014), desquelles est déduite la part métropolitaine versée au titre du FPIC (délibération du 22 juin 2012). Par délibération du Conseil de Métropole du 18 décembre 2015, le montant de la DSM prévisionnelle pour 2016 a été fixé à 33 172 015 € en fonction des prévisions d’évolution des recettes métropolitaines (fiscalité et dotations) et des critères arrêtés dans le PFF. Puis, par délibération du Conseil de Métropole du 2 décembre 2016, au regard des produits fiscaux définitifs 2015, des produits fiscaux prévisionnels 2016, de la notification de la DGF 2016, de la part métropolitaine 2016 du FPIC, et des valeurs 2016 des critères de répartition de la DSM, un complément de DSM 2016 été décidé pour un montant d e 584 376 € portant la DSM 2016 à 33 756 391 €. Avec une DSM de 44,21 € par habitant versée en 2016 , Bordeaux Métropole reste une des entités les plus redistributrices au sein des Métro poles de plus de 200 000 habitants (enquête France urbaine de mars 2017).

Pour ne pas fausser la lecture 2016 de ce tableau, il faut avoir à l’esprit qu’un certains nombres d’agglomérations n’ont pas répondu à notre enquête annuelle sur la DSM, ce qui fausse la moyenne de DSM 2016.

• Le fonds de péréquation intercommunal et communal ( FPIC)

Le FPIC a été institué dès 2012 et devait monter globalement en puissance jusqu'en 2016 ainsi qu'il suit :

• 2012 : 150 M€ • 2013 : 360 M€ • 2014 : 570 M€ • 2015 : 780 M€ • 2016 : 1 000 M€

Représentant 2 % des recettes fiscales du secteur communal de N-1, le FPIC a été fixé à 1 Md€ au titre de 2016. Pour le territoire métropolitain, le prélèvement opéré au titre du bloc communal

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Alençon nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc ncArras 6 532 457 6 631 084 6 631 084 6 631 084 6 344 083 6 011 084 68,44 69,78 63,19 62,98 59,91 56,90Bordeaux 34 184 391 34 184 391 34 184 391 35 523 957 34 633 470 33 756 391 47,53 47,36 46,99 47,95 46,09 44,21Brest 300 000 3 950 680 3 983 013 50 000 50 000 819 390 1,40 18,47 18,66 0,23 0,23 3,80Cherbourg 1 547 285 1 547 285 1 547 285 1 547 285 1 547 285 nc 17,80 18,00 18,18 18,31 18,43 ncDijon 13 401 616 13 401 616 52,98 52,68Dunkerque 41 095 556 42 345 556 43 345 557 43 851 957 nc 203,73 209,32 215,22 215,26 nc ncGrenoble 23 535 455 23 518 292 52,54 52,21Le Creusot 700 000 700 000 700 000 723 707 nc nc 7,50 7,54 7,56 7,43 nc ncLe Mans 2 870 132 2 911 133 2 911 133 3 074 318 5 264 831 3 214 192 15,16 15,46 14,38 15,12 25,78 15,69Lille 24 290 023 24 484 343 26 116 986 25 015 000 24 688 314 24 688 314 21,65 21,75 23,13 22,13 21,72 21,48Grand Lyon 17 910 000 20 000 000 20 464 890 20 464 890 20 465 798 nc 13,89 15,36 15,58 15,41 15,20 ncMarseille 12 460 992 12 460 000 12 460 992 12 460 992 12 460 992 nc 11,87 11,87 11,84 11,83 11,79 ncMontpellier 0 nc 0,00 ncNancy 7 450 000 7 496 000 7 480 521 7 615 168 nc nc 28,34 28,55 28,48 29,07 nc ncNantes 29 866 788 30 739 786 30 739 786 30 739 786 32 726 129 32 313 129 50,06 51,41 50,91 50,37 52,85 51,69Nice 8 244 295 9 114 295 9 114 295 9 114 295 4 834 127 9 678 577 15,50 16,99 16,94 16,71 8,88 17,83Rennes 29 918 000 29 917 966 71,11 67,65Rouen 11 886 627 12 590 370 23,85 25,20Saint-Etienne 25 052 288 63,04Strasbourg 14 210 000 14 210 000 14 210 000 14 210 000 14 210 000 14 210 000 29,89 29,88 29,88 29,76 29,55 29,41Toulouse 3 500 000 7 000 000 10 500 000 10 500 000 15 000 000 16 561 506 4,93 9,83 14,65 14,44 22,12 22,14Total / Moyenne 205 161 919 217 774 553 224 389 933 221 522 439 26,86 28,42 29,07 28,46 28,38 40,97

Métropoles

Dotation de solidarité communautaire ( en Euros / PopINSEE )

Dotation de solidarité communautaire ( en Euros )

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s’est élevé à -12 057 663 € (8 351 090 € en 2015), dont -5 930 819 € mis à la charge de Bordeaux Métropole (-4 127 242 € en 2015) et- 6 126 844 € à celle des communes membres (-4 223 848 € en 2015). Par ailleurs, le droit commun exonère de contribution les communes les plus fragiles. En 2016, cette exonération est totale pour toutes les communes en dotation de solidarité urbaine cible (DSU cible) et les 2 500 premières communes à la dotation de solidarité rurale cible (DSR cible). Bordeaux Métropole a ainsi pris en charge intégralement les contributions au FPIC des communes de Cenon (-170 962 €), Floirac (-130 311 €) et Lormont (-164 278 €) du fait de leur éligibilité à la DSU cible, soit un montant total de -465 551 € intégré dans ce prélèvement de -5,93 M€.

3.1.2.3 Les dépenses de restitution En 2016, au niveau du budget principal , les dépenses de restitution de TASCOM se sont élevées à -7 754 €. De plus, le nouveau dispositif de la taxe d’aménagement (TA) entré en vigueur depuis le 1er mars 2012, se substitue à celui de la taxe locale d’équipement (TLE) qui reste en vigueur pour les demandes d’autorisation de construire ou d’aménager déposées avant le 1er mars 2012. Il s’ensuit que le récent déploiement de la TA a pour corollaire la diminution du nombre de dossiers de TLE. De fait, lorsque des dégrèvements de TLE sont constatés, les recettes à destination de Bordeaux Métropole sont désormais soit inexistantes soit insuffisantes. Dans ce contexte, la compensation qui pourrait être opérée par les services de la direction générale des finances publiques s’avère impossible, ce qui conduit les services de l’Etat à émettre des titres concernant les trop perçus de TLE à l’encontre de Bordeaux Métropole. En 2016, au niveau du budget principal , les dépenses de restitution de TLE se sont élevées à -460 025€. Enfin, au niveau du budget annexe des transports , pour rappel, les montants des restitutions effectives de VT aux entreprises pouvant y prétendre s’élèvent en 2016 à -1 336 916 €.

3.1.2.4 Les dépenses versées dans le cadre de la gestion d éléguée et des contributions obligatoires

� Au titre de la gestion du réseau des transports en commun , la contribution forfaitaire

d’exploitation (CFE et CET) versée au délégataire TBM, enregistrée dans les comptes de l’exercice 2016 à hauteur de 209 063 593 € (dans l’attente des écritures de régularisation qui interviendront après l’arrêté des comptes de 2016), est le 2ème poste de dépenses de fonctionnement (25,8 %), après les dépenses de personnel. En première lecture, la contribution augmente de 1,1 % par rapport au montant exécuté en 2015 de 206,77 M€. Ce montant d’exécution 2016 intègre d’une part, la contrepassation de 5,20 M€ de dépenses rattachées au titre de l’exercice 2015, et, d’autre part, 3 M€ d’estimation de charges à rattacher à 2016. Le montant définitif des dépenses versées au délégataire TBM sera arrêté à l’issue des opérations de clôture annuelle des comptes 2016 de la délégation de service public de transport de personnes, actuellement en cours d’élaboration. Pour mémoire, il s’élevait à 206,15 M€ en 2015 (pour un montant de dépenses prévisionnelles exécutées de 206,77 M€). Le bilan 2016 et le taux de couverture qui ressortira de cet arrêté définitif des comptes seront présentés au conseil métropolitain du mois de juillet.

� Concernant la rémunération du fermier pour l’évacuation des eaux pluviales , le montant versé en 2015 s’élève à 17,26 M€, légèrement en retrait par rapport à 2015 (17,31 M€) du fait de la baisse des indices de révision de prix. Pour mémoire, cette participation a nettement baissé depuis

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la mise en œuvre au 1er janvier 2013 du nouveau contrat de DSP. Par ailleurs, le montant de son intéressement pour 2016 a été établi à 0,28 M€.

� La participation versée au Syndicat mixte d'études et de gestion de la ressour ce en eau du département de la Gironde (SMEGREG), à qui est confiée l’étude de ressources en eau potable alternatives aux nappes profondes, s’élève à 0,201 M€, légèrement inférieur à celui de 2015 (0,203 M€).

� Concernant la défense contre l’incendie , la contribution obligatoire au SDIS (service départemental d’incendie et de secours de la Gironde) s’est élevée à 58,89 M€. Elle augmente de 1 % par rapport à 2015 (58,32 M€), en application du taux d’évolution associé au projet de loi de finances 2016, faisant suite à une augmentation en 2015 de 0,6 % par rapport à 2014 (57,97 M€).

� Dans le cadre de la collecte et du traitement des déchets ménagers, la participation au SIVOM (Comité syndical rive droite), auquel adhère notre Etablissement pour 7 de ses communes, ressort à 7,97 M€, en hausse de 3,9 % (7,67 M€ en 2015). Toujours dans le domaine de traitement des déchets , les prestations versées au budget annexe des déchets ménagers aux délégataires pour la sous-traitance du transport et du traitement des déchets (32,26 M€ en 2016) sont en hausse de 3,25 % (31,21 M€ en 2015), en restant toutefois à un niveau inférieur à celui de 2014 (32,67 M€ en 2014), qui s’explique par une augmentation importante des frais de transport et une légère progression des tonnages gérés.

� En matière d’aménagement et d’urbanisme , la contribution au SYSDAU (Comité Syndical du Syndicat Mixte du Schéma Directeur de l'Aire Métropolitaine Bordelaise) a peu évolué en 2016 (0,59 M€). Elle est au même niveau qu’en 2015, une fois retraitée la contribution de fin 2014, comptabilisée à tort sur 2015.

� Concernant la prévention des risques naturels, 0,74 M€ a été versé au Syndicat Mixte de Protection des Inondations pour la Presqu’ile d’Ambès (SPIPA) pour participer à la lutte contre les risques d’inondations.

3.1.2.5 Les subventions de fonctionnement versées aux orga nismes et associations

Hors subventions d’équilibre aux budgets annexes et contributions obligatoires , le poste des subventions prévues au budget primitif 2016 s’élevait à 20 256 751 €, montant intégrant de nouvelles dépenses liées aux transferts de compétences, notamment la subvention à l’office de tourisme métropolitain de 2,5 M€. Ce budget intégrait également une revalorisation de la subvention versée au comité des œuvres sociales de Bordeaux Métropole pour 692 K€ suite à la métropolisation, ainsi qu’une inscription 0,3 M€ de crédits de paiement dans le cadre du contrat de ville 2015-2020, pour accompagner les associations œuvrant dans le domaine de la politique de la ville. Avec un total de 17 992 801 € (89 % du montant prévu au budget primitif), le montant des subventions versées aux organismes publics et aux a ssociations est globalement supérieur de 3,66 % aux versements de 2015 (17 357 317 €). Ce taux d’exécution en progression (83 % en 2015) provient d’une part d’une augmentation globale de l’effort de la Métropole à destination des partenaires associatifs, et d’autre part de la mise en œuvre du règlement d’intervention adopté par délibération du 29 mai 2015, qui prévoit notamment des conditions de versement simplifiées pour les subventions de moins de 23 K€. En 2016, Bordeaux Métropole a réceptionné 460 demandes de subventions (311 en 2015) pour une aide au fonctionnement ou à l’organisation de manifestations et actions spécifiques. Le taux de refus s’élève à 17 %, en diminution par rapport à 2 015 (22 %). La forte augmentation du nombre

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de demandes (+48 % par rapport à 2015) s’explique notamment par la mise en œuvre de l’appel à projets dans le cadre de la politique de la ville. Parmi les 379 demandes pour lesquelles une suite positive a pu être donnée, 6 % ont été attribuées dans le cadre du vote du budget primitif. Répartition par grandes fonctions des subventions d e fonctionnement versées par Bordeaux

Métropole en 2016 :

La répartition des subventions de fonctionnement fait ressortir 2 domaines représentant à eux seuls 60 % des subventions versées : l’aménagement / services urbains et l’action économique. Pour le domaine de l’aménagement et services urbains, qui représente un montant de 5,9 M€, la subvention versée à l’Agence d’Urbanisme (3,9 M€) représente à elle seule 66,8 % de ce montant. Dans le domaine de l’action économique (4,9 M€), la subvention à l’Office du Tourisme et des Congrès Métropolitain (1,8 M€) représente 38 % de ce secteur d’intervention. Enfin, pour ce qui concerne le domaine de l’administration générale (1,9 M€), la subvention au Comité des Œuvres Sociales de Bordeaux Métropole (1,5 M€) représente 78,6 % de ce secteur. En 2016, les subventions aux organismes de droit pr ivé (14,9 M€) représentent 83 % des subventions de fonctionnement mandatées sur l’exerc ice (78 % en 2015) . Les subventions aux personnes de droit privé , que ce soit au titre d’acomptes de subventions attribuées en 2016 ou de soldes de subventions versées antérieurement, sont en progression de 10 % par rapport à 2015 (13,59 M€ en 2015). Toutefois cette évolution doit être relativisée , compte tenu des nouvelles dépenses liées aux compétences transférées, ou liées à la mutualisation sus-évoquées. Après ce retraitement, le montant des subventions versées aux personnes de dr oit privé a diminué de 4,3 % entre 2015 et 2016, qui tend vers l’objectif de baisse de -5 % fixé dans le cadre de la préparation du budget primitif.

Aménagement et

services urbains

33%

Action économique

27%Administration générale

11%

Environnement

9%

Action culturelle

8%

Aide au secteur locatif

4%

Politique de la ville

3% Transports

3%

Incendie et secours

1%

Evènements sportifs

d'intérêt métropolitain

1%

Répartition par fonctions

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Répartition par nature de bénéficiaires des subvent ions de fonctionnement versées par Bordeaux Métropole en 2016 :

Les principales subventions de fonctionnement aux organismes privés ont été versées en 2016 à l’A’urba (3,94 M€), à l’Office du Tourisme et des Congrès Métropolitain (1,87 M€), au comité des œuvres sociales de Bordeaux Métropole (1,53 M€), à Bordeaux Gironde Investissement (0,53 M€), ou encore Arc-en-Rêve (0,41 M€). Ces 5 entités cumulent plus de 55 % du total des subventions mandatées. Concernant les subventions de fonctionnement aux organismes publics (communes et autres organismes publics), les sommes versées en 2016 s’élèvent à 3,1 M€ (3,7 M€ en 2015), dont environ 2,1 M€ pour les communes membres de Bordeaux Métrop ole (qui s’ajoutent aux dépenses de redistribution évoquées précédemment). Ce montant intègre notamment le versement de 1 181 450 € à la commune de Bègles dans le cadre du transfert de la compétence concession de distribution publique d’électricité. En excluant ce dernier, les principaux domaines subventionnés sont l’action culturelle et l’environnement. Répartition par grandes fonctions des subventions d e fonctionnement versées par Bordeaux Métropole à ses communes membres en 2016

Organismes de droit

privé

83%

Communes

12%

Autres organismes

publics

5%

Répartition des subventions de fonctionnement versé es par nature de bénéficiaire - Exercice 2016

Subventions de fonctionnementversées aux communes membres(comptes 657341) - Fonctions

2015 2016Evolution

en %

Aménagement et services urbains 1 162 757 1 181 450 1,60%Action culturelle 341 012 379 492 11,30%Environnement 137 565 354 357 157,60%Transports 167 075 114 980 -31,20%Politique de la ville 8 400 46 700 455,90%Action économique 0 19 741 100%Total général 1 816 809 € 2 096 719 € 15,40%

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3.1.2.6 Les charges exceptionnelles et les provisions Les charges exceptionnelles s’élèvent à 13 724 462 €. Elles sont 3 fois supérieures au montant de 2015 (4 921 020 €) et concernent principalement l’activité Transport. Au sein du budget principal, ces charges ont représenté 2,3 M€. Elles ont trait à des indemnités versées dans le cadre de résiliations de marchés ou de protocoles d’accords transactionnels (dont 0,69 M€ d’intérêts moratoires versés dans le cadre de la transaction pour le pont Chaban-Delmas et ses accès), des dépenses exceptionnelles pour l’Euro (0,48 M€), des indemnisations suite à des préjudices commerciaux dont certaines (0,22 M€) ont été versées dans le cadre de la commission d’indemnisation amiable (CIA), qui a élargi son champ d’action depuis début 2014. Elle instruit désormais les préjudices commerciaux liés à l’exécution de travaux de voirie et d’assainissement. Le budget annexe des transports comprend 11,31 M€ de charges exceptionnelles, correspondant principalement au versement de :

� 2,7 M€ à RFF au titre de la convention de financement du 1er mars 2012 (délibération du 26 avril 2013) sur les études et travaux de création de l’extension de la ligne C à Blanquefort,

� 2,69 M€ à Keolis Bordeaux Métropole en règlement d’une indemnité transactionnelle, � 1,9 M€ à la société ALSTOM au titre du protocole d’accord conclu à l’issue des négociations

pour régler les préjudices subis lors de l’exécution du marché MRV01 (1ère phase de construction du tramway),

� 0,18 M€ à la Région Nouvelle Aquitaine au titre du remboursement de coûts induits par la fermeture de la desserte ferroviaire entre Bruges et Ravezies, en lien avec le démarrage du chantier du tram train (délibération du 18 janvier 2013),

� 0,21 M€ à Suez France pour le déplacement de l’aqueduc de Taillan rue Croix de Seguey à Bordeaux dans le cadre des travaux de la ligne D,

� 0,08 M€ d’indemnités dans le cadre de la commission d’indemnisation amiable (CIA) pour des préjudices commerciaux générés par les travaux d’extension du tramway.

Les nouvelles provisions inscrites sur l’exercice 2 016 sont particulièrement conséquentes puisqu’elles s’élèvent à 35 408 740 € . Elles constituent des risques avérés pour notre Etablissement, s’enregistrent par le biais d’écritures semi-budgétaires qui se traduisent par une charge budgétaire l’année de leur comptabilisation. Elles comprennent :

� 28,8 M€ provisionnés au budget principal suite à l’ émission du titre de recette à l’encontre de l’Etat au titre des prélèvements TASCOM opéré sur la DGF.

Aménagement et

services urbains

56%

Action culturelle

18%

Environnement

17%

Transports

6%

Politique de la ville

2%

Action économique

1%

Subventions de fonctionnement versées aux communes membres (compte 657341) - Répartition par fonctions

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� 5,2 M€ provisionnés au budget principal dans le cadre du financement sur les 6 années à venir de la « soulte plomb », à verser en fin de contrat à Lyonnaise des eaux (en sus de la provision pour entretien des voies).

� 1,35 M€ provisionnés au budget annexe réseaux de chaleur (Hauts-de Garonne).

3.1.2.7 Les autres charges de fonctionnement et l’équilibr e des budgets

annexes Les autres dépenses de fonctionnement hors frais bancaires (charges courantes, mais également frais de maintenance/exploitation, entretien, charges à caractère général,…), s’élèvent à 127 149 665 €. Elles sont en très forte hausse (+62,81 %) par rapport à 2015 (78,1 M€), du fait de la mutualisation et des transferts/régularisations de compétences.

Au budget principal , l’augmentation de 80,40 % des autres dépenses de fonctionnement s’explique essentiellement par :

� La prise en charge de nouvelles dépenses nécessaires au fonctionnement des services mutualisés , comprenant les communes du cycle 1, et à l’exercice de compétences nouvelles ou régularisées , dont, entre autres :

o +12 M€ de dépenses réalisées en 2016 dans le cadre de la régularisation de la compétence propreté, espaces publics, dont 9,52 M€ de versement aux communes dans le cadre des conventions de gestion ;

o +2,6 M€ de dépenses supplémentaires pour la gestion de l’espace public ; o +1,3 M€ de dépenses supplémentaires pour les déménagements et l’hébergement

provisoire de certains services ; o +8,7 M€ de dépenses supplémentaires pour la gestion mutualisée du numérique et

de la e-administration ; o +8,6 M€ dans le domaine informatique pour la gestion des services transverses

(réseaux téléphonie fixes et mobiles infrastructures, assistances utilisateurs…) ; o +2,24 M€ de dépenses pour la gestion mutualisé du parc patrimoine arboré ; o +4,5 M€ de dépenses nouvelles en 2016 pour la maintenance, les énergies et fluides

des bâtiments mutualisés ; o 0,4 M€ pour la prévention des risques fluviaux maritimes ;

Autres dépenses de fonctionnement

réalisé 2015 réalisé 2016 Ecart % Evolution

Budget Principal 53 427 252,02 96 382 158,67 42 954 906,65 80,40%

BA Déchets Ménagers 16 743 750,14 16 555 942,49 -187 807,65 -1,12%

BA Assainissement 1 052 601,87 1 490 243,90 437 642,03 41,58%

Régie du SPANC 32 456,84 32 752,89 296,05 0,91%

Régie restaurant adm. 855 346,04 1 058 307,87 202 961,83 23,73%

BA Transports 3 941 171,00 5 791 023,21 1 849 852,21 46,94%

BA S.E.P.F. 19 977,16 18 779,93 -1 197,23 -5,99%

BA Crématorium 227 876,78 345 564,42 117 687,64 51,65%

BA Réseau de chaleur 149 418,72 147 069,75 -2 348,97 -1,57%

Régie de l'Eau Industrielle 220 083,22 233 248,43 13 165,21 5,98%

BA Caveaux (stock) 0,00 78 901,35 78 901,35 100,00%

BA Lotissements (stock) 5 157,00 33 926,63 28 769,63 557,88%

BA Z.A.C (stock) 964 653,03 1 868 649,73 903 996,70 93,71%

Z.A.C Tasta Bruges (stock) 55 999,85 27 341,82 -28 658,03 -51,18%

Z.A.C quais de Floirac (stock) 401 760,84 3 085 754,34 2 683 993,50 668,06%

TOTAL 78 097 504,51 127 149 665,43 49 052 160,92 62,81%

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A ces dépenses, s’ajoutent 6,25 M€ d’avances remboursées aux communes dans l’attente du transfert effectif des marchés et contrats à la Métropole au titre des nouveaux services et compétences.

� Les dépenses liées à l’organisation de l’Euro 2016, qui s’élèvent globalement à 5 M€.

� Des frais de remise à niveau de la voirie pour la gestion des espaces publics, intégrés dans

une enveloppe exceptionnelle utilisée à hauteur de 2,24 M€ en 2016. Au budget annexe des déchets ménagers et assimilés , les charges courantes de fonctionnement continuent de baisser (-1,1 %) grâce aux économies réalisées sur les frais d’exploitation et de gestion des immeubles (maîtrise des travaux d’entretien et de maintenance et diminution des frais de gardiennage liée à la sécurisation des sites). De plus, les frais d’administration générale refacturées par le budget principal (5,39 M€) ont baissé de 6,27 % en raison d’une modification du mode de calcul en 2016 pour l’ensemble des budgets annexes. Les dépenses totales de fonctionnement du budget annexe des déchets, soit 102,28 M€ , y compris la participation SIVOM (7,97 M€) et les marchés de sous-traitance (32,25 M€, incluant également 39,29 M€ de frais de personnel (en très légère baisse), et des dotations aux amortissements (5,74 M€), ont été couvertes par les recettes de fonctionnement (105,97 M€), sans qu’il soit nécessaire de recourir à une subvention d’équilibre du budget principal . C’est la conséquence de l’augmentation des taux de la TEOM et de la progression constante de la redevance spéciale (3,67 M€ en 2016 pour 3,63 M€ en 2015). A noter néanmoins que les recettes d’exploitation sont en baisse de 8,6 % (3,16 M€ pour 3,46 M€ en 2015) en raison notamment de la baisse des prix de vente des matériaux déjà constatée les années précédentes. Au budget de la régie des restaurants administratifs , les dépenses courantes sont en hausse de 23,7 %, en raison de la reprise par la Régie du restaurant Alfred Daney, géré auparavant par la ville de Bordeaux. La subvention d’équilibre versée par le budget principal s’est élevée à 1,25 M€ en 2016, en progression de 25,5 % (996 K€ en 2015). Elle représente 49,9 % du montant total des dépenses (2,50 M€), incluant 1,3 M€ de charges de personnel, en hausse de 23 % (0,997 M€ en 2015). En raison d’une baisse importante de la fréquentation du restaurant de l’Hôtel, allant en moyenne de -88 à -145 convives par jour hors mois d ’août , et malgré une augmentation des recettes globales par plateau, le coût de revient par plateau s’est fortement dégradé, il passe de 8,88 € en 2015 à 9,97 € en 2016 (+10,94 %). La part des recettes propres par plateau a baissé, passant de 45,24 % à 41,32 %, tandis que la part versée par Bordeaux Métropole atteint maintenant 58,68 % du coût du plateau (54,76 % en 2 015). Au budget annexe de l’assainissement , les dépenses courantes (hors frais financiers de 0,56 M€) ont augmenté après avoir baissé depuis 2014 (-17,6 % en 2015, -37,6 % en 2014), en raison de la hausse de 39 % des frais d’administration générale refacturés par le budget principal (1,04 M€), de nouvelles dépenses d’honoraires pour diverses études de faisabilité ou expertises réalisées sur les stations de Cantinolles, Lille, Louis Fargues (résorption des odeurs), et de dépenses d’études préalables au renouvellement de la délégation de service public d’assainissement. Les dépenses totales de fonctionnement, y compris les charges de personnel (1,15 M€), les dotations aux amortissements (17,4 M€), ou encore l'intéressement versé au délégataire du service public de l’assainissement (0,38 M€) s’élèvent au total à 20,98 M€. Elles sont en très forte baisse par rapport à 2015 (33,40 M€), année impactée par une régularisation des dotations aux amortissements suite aux opérations d’inventaire. Avec des recettes totales de fonctionnement qui s’élèvent à 37,9 M€, en hausse par rapport à 2015 (35,76 M€), et comprenant 4,6 M€ de quote-part de subventions d’équipement reprises sur

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l’exercice 2016, la section de fonctionnement dégage un excédent de 16,92 M€, dont 6,67 M€ affectés à l’équilibre de la section d’investisseme nt . Au budget de la Régie du Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPAN C), les dépenses courantes sont en très légère augmentation en 2016 (32,75 K€ pour 32,46 K€ en 2015). Si on ajoute les charges de personnel (77 K€), les dépenses totales de fonctionnement (110,54 K€) sont en baisse (125,8 K€ en 2015). Elles sont inférieures de 77,01 K€ aux recettes de fonctionnement (139,7 K€) et le budget du SPANC dégage un excédent annuel positi f depuis 2014, qui s’élève à 43,17 K€ fin 2016. Le budget Régie de l’Eau industrielle voit ses charges courantes croitre de de 5,98 % par rapport à 2015, essentiellement en raison d’une augmentation de 43 % des frais d’administration générale refacturés par le budget principal en 2016. Les dépenses totales de fonctionnement, comprenant également des charges de personnel (3,6 K€) et les dotations aux amortissements (268,8 K€) s’élèvent à 505,67 K€ pour des recettes totales de 609,40 K€. La section de fonctionnement dégage un excédent ann uel de 103,73 K€ , qui s’ajoute à l’excédent reporté de 77,58 K€. En 2016, le service de l’eau industrielle a délivré 708 063 m3, ce qui représente autant d’eau économisée dans la nappe de l’Eocène. Malgré une légère reprise des consommations en 2015 (+2 %), la consommation des industriels continue sensiblement à baisser depuis 2012. Au budget annexe du crématorium , les charges courantes sont en hausse de 51,65 %, en raison notamment du retour à la hausse en 2016 du prix du gaz, et également de l’augmentation de 56,36 % des frais d’administration générale. L'activité de la structure, avec les nouveaux équipements en particulier les fours, a généré un montant de recette de 912 298 €, légèrement supérieur à 2015 de 4,4 %. La partie bâtiment encore en chantier jusqu'au milieu du 2nd semestre, notamment la grande salle de cérémonie, cumulé à des dysfonctionnements de certains équipements, n'ont pas permis d'atteindre le nombre de crémations attendues et ainsi atténué le montant escompté des recettes. Les dépenses totales de fonctionnement (598,46 K€), elles-mêmes en forte hausse (598,46 K€ en 2014, soit 25,6 % en plus), restent inférieures aux recettes, le budget trouve à s’équilibrer sans qu’il soit besoin, comme c’était le cas en 2014, de verser une subvention du budget principal . Les dépenses courantes du budget annexe réseaux de chaleur ont baissé de 1,57 %. Le total des dépenses de fonctionnement , soit 1, 77 M€ (dont 0,22 M€ de charges de personnel et 1,14 M€ de charges d’amortissement) est largement couvert par les recettes de fonctionnement (2,01 M€) provenant essentiellement des redevances de la DSP chauffage urbain Hauts-de-Garonne (1,37 M€) et de la redevance du réseau de chaleur Saint Jean Belcier (0,27 M€). Au budget annexe des transports , les charges courantes passent de 3,94 M€ à 5,79 M€ en 2016, soit une hausse de 46,94 %, qui s’explique par l’augmentation des frais d’administration générale qui passent de 2,16 M€ à 3,88 M€ en 2016, soit +1,72 M€, et par l’achat de cartes fin 2016 pour le nouveau système de billettique, pour un montant de 1,44 M€. Au total, les dépenses de fonctionnement du budget annexe des transports, hors frais financiers (6,44 M€) s’élèvent à 287,86 M€, dont 209,06 M€ de contribution versée au délégataire Tbm, 3,34 M€ de charges de personnel, et 52,95 M€ de dotations aux amortissements qui vont continuer à augmenter au fur et à mesure des nouvel les mises en service de lignes , 11,31 M€ de charges exceptionnelles, 1,34 M€ de restitution de versement transport, et encore 1,44 M€ d’achats de cartes pour le nouveau système billettique.

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La subvention d’équilibre du budget principal a été versée à hauteur des crédits prévus en 2015, soit 55,96 M€ au total, conformément au mécan isme de calcul instauré en 1995. Aux budgets annexes « Caveaux », « Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) » et « Lotissements », les dépenses fluctuent, d’une année à l’autre, en fonction des travaux d’aménagement réalisés. Il convient de rappeler que dans les budgets annexes « Lotissements » et « ZAC », les frais d’acquisition et les travaux d’aménagement sont comptabilisés en section de fonctionnement sur des comptes de stocks mais ils représentent, en réalité, des dépenses très proches de l’investissement dans la mesure où celles-ci sont réalisées en vue de favoriser le développement économique du territoire. 3.2 La structure et l'évolution de la section d'inv estissement

3.2.1 Les recettes d'investissement (261,82 M€) Y compris le résultat d’exploitation affecté en réserves (184 135 669 €) fin 2015, les recettes d’investissement s’élèvent au total à 261 815 853 €, en baisse de 32,43 % par rapport à l’année précédente, essentiellement en raison de la très faible mobilisation d’emprunt (5 M€).

Les recettes réelles d’investissement, tous budgets confondus, se répartissent comme suit :

Recettes réelles d'investissement 2016 % dans

total2015

% dans total

Evolution 2015/ 2016

(en %)Emprunts (mouvements de dette et avances remboursables )

5 000 000,00 1,91% 100 000 000,00 25,81% -95,00%

Dotations, subventions, participations, FCTVA, TLE

58 702 697,84 22,42% 69 125 642,17 17,84% -15,08%

Divers- Immobilisations financières, mvts de créances, opérations pour tiers, etc…

13 977 485,79 5,34% 14 583 329,45 3,76% -4,15%

Résultat d'exploitation affecté en réserves

184 135 669,61 70,33% 203 788 020,70 52,59% -9,64%

TOTAL 261 815 853,24 100% 387 496 992,32 100% -32,43%

Emprunts

(mouvements de

dette et avances

remboursables )

1,91%

Dotations,

subventions,

participations,

FCTVA, TLE

22,42%

Divers-

Immobilisations

financières, mvts de

créances,

opérations pour

tiers, etc…

5,34%Résultat

d'exploitation fin

2015 affecté en

réserves

70,33%

Recettes réelles d'investissement ( 261,82 M€ )

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Hors résultat d’exploitation affecté en réserve (184,14 M€), qui diminue de 9,64 % par rapport au résultat affecté en réserve en 2015, les recettes annuelles d’investissement s’élèvent à 77,68 M€, elles baissent significativement de 57,72 % (183,71 M€ en 2015), résultat conjugué des évolutions suivantes : � Très forte baisse du volume d’emprunts encaissés en 2016, soit -95 %, avec un emprunt

mobilisé à hauteur de 5 M€ contre 100 M€ en 2015 et 120 M€ en 2014. Cet emprunt a été affecté au budget annexe réseaux de chaleur, permettant ainsi de poursuivre la construction des réseaux de Bordeaux-Saint-Jean Belcier et de Plaine Rive-Droite.

� Baisse globale de 15,08 % des recettes provenant de s dotations, du FCTVA, des participations , comprenant :

o 19,55 M€ de FCTVA versé par l’Etat au titre des investissements 2014, montant inférieur à celui encaissé en 2015 (21,26 M€), en raison de la diminution du niveau des investissements directs mandatés en 2014.

o 30,70 M€ de subventions d’équipements reçues contre 34,88 M€ en 2015, en baisse de 11,99 %. A noter qu’après 11,24 M€ de subventions reçues en 2015 pour le financement de l’extension des lignes A, B et C de la 3ème phase du tramway, aucune subvention ne l’a été en 2016 pour le financement du tramway. Elles comprennent essentiellement.

o 4,5 M€ de crédits délégués par l’Etat pour des actions d’amélioration des logements.

o 6,68 M€ de recettes brutes de PAE (Programmes d’Aménagement d’Ensemble), en baisse de 3,05 % par rapport à 2015 (6,89 M€), qui concernent principalement les programmes d’aménagement du Bassins-à-flot et de Villenave-d’Ornon. A noter que la part des recettes PAE reversée aux communes en 2016 s’élève à 0,25 M€ contre 4,24 M€ l’année dernière (provenant pour l’essentiel du PAE Bassins-à-flot avec 3,54 M€ reversée en 2015). Ce qui donne au total une recette nette de 6,43 M€, en augmentation par rapport au 2,65 M€ de l’exercice précédent.

o 9,60 M€ de recettes d’amendes de police qui ont progressé de 8,30 % par rapport au produit 2015 (8,86 M€). Pour mémoire, ce produit doit être affecté au financement des opérations d’amélioration des transports en commun et de la circulation routière.

� 7,62 M€ au total de taxes d’aménagement (TA : 7 256 453 €) et taxes locales d’équipement (TLE : 359 931 €) ont été reçues en 2016, soit une progression de 100 % (3,81 M€ en 2015). En déduisant les dépenses de restitution de trop perçus de TLE (-460 025 €), le montant net de TLE/TA s’élève alors à 7,16 M€ .

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Pour rappel, face au faible dynamisme de la nouvelle taxe d’aménagement (TA), le Conseil a décidé par délibération du 28 novembre 2014, de fixer, à compter du 1er janvier 2015, le taux de droit commun de la TA à 5 %, de reconduire les exonérations décidées en 2011, de fixer la valeur forfaitaire pour les aires de stationnement non comprises dans une surface close et couverte à 5 000 €. L’impact de ce changement de taux impacte les produits à compter des encaissements 2016, ce qui se traduit par une progression nette de produits de TLE/TA de +87,9 %. Les reversements de TLE/TA aux communes relatifs aux encaissements de TLE/TA de 2014 et 2015 ont eu lieu en 2016 selon les nouvelles modalités arrêtées dans le pacte financier et fiscal décidé par le Conseil par délibération du 30 octobre 2015. Les reversements se sont ainsi élevés à 6 496 920 €, dont 3 163 505,64 € au titre de l’année 2014 (100 % des montants recouvrés ) et 3 333 415,15 € au titre de l’année 2015 (87,5 % des montants recouvrés). A signaler que ces reversements s’ajoutent également aux dépenses de redistributions indiquées précédemment.

� Enfin, les autres recettes d’investissement continuent de baisser, de l’ordre de 4,15 % en 2016, après une diminution de 28,1 % en 2015. Elles s’élèvent à 13,98 M€ en 2016 pour un réalisé de 14,58 M€ en 2015. Elles comprennent notamment :

o 4,88 M€ de TVA récupérée via le transfert de droit à déduction de TVA dans le cadre du contrat d’affermage en cours avec le délégataire pour la gestion de l’assainissement des eaux usées et pluviales (contre 4,64 M€ en 2015),

o 2,65 M€ versés par la ville de Bordeaux au titre du solde de l’échéancier de paiement concernant l’acquisition du terrain de l’ex-service de la fourrière,

o 1,48 M€ de recettes d’annuités 2016 (1,89 M€ en 201 5) de remboursement d’emprunts versées par Lyonnaise des eaux dans le cadre de l’avenant 7 du contrat de concession d’eau potable.

3.2.2 Les dépenses réelles d'investissement (487,69 M€) En diminution de -13,93 % par rapport à 2015, le montant global des dépenses d’investissements atteint 487 686 282 €, sachant que ce volume d’investissement est le plus bas depuis 2012, année où les dépenses furent les plus importantes avec près de 594,9 M€.

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Reversements aux communes au titre de l'année N-1

de TLE/TA816 125,03 871 340,31 857 760,15 945 440,28 1 107 958,58 1 263 113,16 953 485,95 0,00 6 496 920,78

Encaissements de Taxes d'urbanisme (TLE et Taxe d'aménagement) 5 092 576,00 6 704 798,08 6 004 321,00 6 618 082,00 7 755 702,00 8 559 486,00 6 957 773,64 3 163 505,64 3 808 613,70 7 616 384,32

6 496 920,78

7 616 384,32 € dont

3 163 505,64 € au titre des TLE/TA

recouvrées en 2014

et 3 333 415,15 € au titre des TLE/TA

recouvrées en 2015

0 , 0 0 €

1 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

2 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

3 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

4 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

5 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

6 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

7 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

8 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

9 0 0 0 0 0 0 , 0 0 €

Encaissements des taxes d'urbanisme de 2007 à 2016 et Reversements aux communes de 2008 à 2016

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Le programme d’équipement (353 313 368 €) en 2016 représente plus des deux tiers des investissements globaux sur l’exercice, avec 72,45 % du total des dépenses. Son volume continue de décroitre de -8,99 % entre 2015 et 2016, après avoir subi une diminution de -15,7 % l’année dernière. Après un point culminant en 2013 (483,71 M€), le programme d’équipement ne cesse de diminuer depuis les 4 dernières années, et son niveau est inférieur de -14,95 % par rapport à la moyenne des investissements réalisés sur la période 2011-2016 (moyenne à 415,44 M€).

En outre, en dehors du programme d’investissement, les dépenses se réduisent fortement à 134,37 M€ en 2016, après 178,38 M€ l’année dernière, soit -24,67 %. Ceci s’explique notamment par des immobilisations financières qui baissent de 79,47 %, passant à 15,22 M€ cette année, contre 74,12 M€ l’année précédente, année exceptionnelle18. A noter cependant que les mouvements sur comptes de dette en capital progressent de 11,65 % (109,21 M€ en 2016 contre 97,81 M€ en 2015). Le montant réalisé en 2016 comprend la constatation du versement du 2nd pacte de 50,98 M€ dans le cadre du rachat des actions de la ville de Bordeaux, pour la prise de participations par Bordeaux Métropole dans la SEM REGAZ. Il en est de même pour les reversements de dotations et de participations diverses qui progressent de 66,05 % en 2016, soit +7,47 M€ (4,50 M€ en 2015), car ils comprennent, en plus des restitutions aux pétitionnaires (0,46 M€), la régularisation des reversements aux communes de la part de Taxe Locale d’Equipement (TLE) pour 2,16 M€ et de la part de Taxe d’Aménagement (TA) pour 4,33 M€ des années 2014 et 2015 ainsi que les rétrocessions

Structure des dépenses d’investissement

18 En 2015, il s’agit principalement, de la prise de participations par Bordeaux Métropole dans la SEM REGAZ dans le cadre du transfert de la compétence « concession de distribution de gaz », de créances remboursables accordées à la SPL La Fabrique Métropolitaine afin de répondre aux objectifs de production de logements de qualité à prix maîtrisés, et d’une créance octroyée à la Ville de Bordeaux correspondant à un paiement différé sur 2 ans pour la cession de l’ancien terrain de la fourrière automobile sis Quai du Maroc).

Dépenses réelles d'investissement

2016 % dans

total2015

% dans total

Evolution 2015/ 2016

(en %)Immobilisations directes (comptes 20, 21, 23)

269 458 438,41 55,25% 317 381 094,33 56,01% -15,10%

Subventions d'équipement (comptes 204)

83 854 929,86 17,19% 70 838 487,82 12,50% 18,37%

Immobilisations financières 15 218 106,65 3,12% 74 115 224,27 13,08% -79,47%

Dette en capital 109 211 962,43 22,39% 97 813 003,91 17,26% 11,65%

Reversement dotations et participations diverses

7 470 574,62 1,53% 4 499 113,63 0,79% 66,05%

Opérations pour le compte de tiers

2 472 270,85 0,51% 1 953 410,69 0,34% 26,56%

TOTAL 487 686 282,82 100% 566 600 334,65 100% -13,93%

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3.2.2.1 Le programme d’équipement 2016 Les dépenses réelles d’équipement, y compris les subventions d’équipement et fonds de concours, s’élèvent à 353 313 368 € (388 219 582 € en 2015), ce qui représente une baisse globale de 34 906 213 €, soit -8,99 %. Le fléchissement des dépenses globales d’équipement , entamée fin 2013, se poursuit en 2016. Ainsi, le volume des dépenses d’équipement est inférieur de 130,40 M€ à celui de l’année 2013 (année la plus forte en termes de réalisation avec 483,71 M€). Depuis 2014, ce sont 3 années consécutives de baisse des dépenses d’équipement qui mettent le niveau du programme réalisé en 2016 en deçà de celui de 2014 en valeur historique (435 709 390 €), donc hors revalorisations économiques. Il convient néanmoins de nuancer cette baisse constatée en première lecture, car, hors investissements du tramway (28,64 M€ en 2016 pour 6 4,43 M€ en 2015), le programme d’équipement global se maintient globalement en 201 6 avec 324,68 M€ réalisés , montant supérieur à 2015 (323,79 M€) et à 2014 (298,61 M€). Même si les investissements directs ont tendance à se réduire en 2016 (-4,79 % par rapport à 2015), on constate qu’ils restent supérieurs à 2013 et 2014 en valeur historique . La réduction globale du programme d’équipement 2016 s’explique donc pour l’essentiel par la baisse des dépenses mandatées en 2016 suite au déca lage des derniers chantiers de la 3 ème phase de réalisation du tramway (ligne D et extensi on de la ligne C vers Villenave d’Ornon) .

Immobilisations

directes (comptes

20, 21, 23)

55,25%Subventions

d'équipement

(comptes 204)

17,19%

Immobilisations

financières

3,12%

Dette en capital

22,39%

Reversement

dotations et

participations

diverses

1,53%

Opérations pour le

compte de tiers

0,51%

Dépenses réelles d'investissement ( 487,69 M€ )

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POLITIQUE DOMINANTE

SECTEUR D'INTERVENTION

SOUS-SECTEUR D'INTERVENTIONMONTANTS

PREVUS 2016 (a)

MONTANT REALISES 2016

(b)

dont dépenses directes

dont dépenses indirectes

TAUX DE REALISATIO

N(b)/(a)

MONTANTS PREVUS 2015

(a)

MONTANT REALISES

2015 (b)

Cimetières 2 140 431,61 809 687,31 666 177,31 143 510,00 37,83% 2 013 428,69 886 311,92

Crématorium 2 455 754,82 1 355 583,11 1 355 583,11 0,00 55,20% 3 114 781,11 1 074 365,29

DéchetsCollecte, traitement, valorisation des déchets

22 815 531,37 12 793 116,55 12 793 116,55 0,00 56,07% 24 867 547,32 14 134 077,51

Développement durable

Accompagnement territorial et exemplarité 208 500,00 0,00 0,00 0,00 0,00% 196 000,00 87 500,00

Eau Industrielle 176 022,00 45 099,18 45 099,18 0,00 25,62% 66 935,00 10 913,00Eau Potable 1 863 268,35 350 487,71 350 487,71 0,00 18,81% 1 232 110,99 321 251,44Eaux Pluviales 14 614 041,72 9 041 940,40 9 041 940,40 0,00 61,87% 15 185 706,37 9 878 957,21Eaux Usées 38 872 905,79 28 215 846,42 28 215 846,42 0,00 72,58% 36 076 407,25 31 437 509,80Climat 799 322,36 195 288,22 39 216,72 156 071,50 24,43% 548 044,00 129 564,00Réseaux de Chaleur et Froid 6 955 769,00 5 973 946,10 5 922 571,46 51 374,64 85,88% 6 254 228,04 3 186 780,37Performance environnementale et nature ville 8 400,00 3 270,00 3 270,00 0,00 38,93% 0,00 0,00Productions végétales et entretien des espaces verts

961 502,78 822 308,93 822 308,93 0,00 85,52% 0,00 0,00

Prévention des risques naturels et technologiques

4 387 365,53 1 639 571,31 1 639 571,31 0,00 37,37% 4 127 374,80 3 479 356,11

Prévention et sécurité civile 2 687 033,19 1 318 119,68 1 284 557,52 33 562,16 49,05% 2 428 219,89 1 117 919,58

S/TOTAL Haute qualité de vie 98 945 848,52 62 564 264 ,92 62 179 746,62 384 518,30 63,23% 96 110 783,46 65 744 506,23

Aménagement numérique et services urbains 4 830 247,05 826 596,99 776 994,19 49 602,80 17,11% 3 665 222,42 1 456 743,98Population et proximité 3 480 594,74 904 361,93 904 361,93 0,00 25,98% 0,00 0,00Services transverses 15 741 791,43 8 577 645,24 8 577 645,24 0,00 54,49% 6 725 885,92 3 049 119,95Bâtiments et patrimoine durable 16 772 271,96 8 387 963,00 8 387 963,00 0,00 50,01% 17 816 048,93 5 169 919,97Finances et juridique 8 180 303,94 24 065,00 24 065,00 0,00 0,29% 22 713 705,33 7 226,60Gestion et développement des ressources humaines

49 930,56 4 930,56 4 930,56 0,00 9,87% 51 480,00 17 449,51

Logistiques et exploitation 3 020 118,58 1 947 377,83 1 947 377,83 0,00 64,48% 1 667 076,57 896 661,62Restauration du personnel 59 130,78 9 979,77 9 979,77 0,00 16,88% 173 206,92 148 576,14Stratégie et gestion immobilière 1 852 166,82 446 472,17 446 472,17 0,00 24,11% 3 198 541,87 2 280 156,05

S/TOTAL Pilotage,numérique et performance de la col lectivité 53 986 555,86 21 129 392,49 21 079 789,69 49 602,80 39,14% 56 011 167,96 13 025 853,82

Déplacements 790 782,50 250 377,29 144 106,19 106 271,10 31,66% 409 427,40 217 243,72

Stationnement 2 571 249,68 174 233,55 174 233,55 0,00 6,78% 136 691,84 32 895,88Gestion des Espaces Publics 14 647 743,76 8 664 557,01 8 664 557,01 0,00 59,15% 17 396 309,79 9 805 112,23Itinéraires intercommunaux 21 273 439,91 14 360 873,11 14 240 327,08 120 546,03 67,51% 36 363 709,18 24 407 960,10Itinéraires structurants d'agglomération 25 694 444,00 23 398 695,31 19 508 695,31 3 890 000,00 91,07% 21 159 388,97 18 877 523,55Propreté urbaine 1 235 496,62 286 260,18 286 260,18 0,00 23,17% 0,00 0,00Signalisation 3 700 481,26 2 406 635,52 2 406 635,52 0,00 65,04% 3 586 095,19 2 095 640,55Voirie de proximité 54 225 156,27 33 366 143,08 32 336 344,38 1 029 798,70 61,53% 54 518 200,32 26 367 467,88Exploitation, conservation, amélioration réseau transports en commun

37 206 664,81 25 930 733,65 25 827 501,40 103 232,25 69,69% 43 273 614,60 35 597 673,41

Extension de l'offre de transports en commun 72 619 843,36 39 454 730,49 38 136 142,39 1 318 588,10 54,33% 101 660 101,59 74 914 675,21

SOUS/TOTAL Mobilité, transports et déplacements 233 965 302,17 148 293 239,19 141 724 803,01 6 568 436,18 63,38% 278 503 538,88 192 316 192,53

Etudes et planification urbaine 2 545 219,79 711 322,14 586 322,14 125 000,00 27,95% 2 924 313,36 830 245,28Opération 50.000 logements 5 320 985,84 2 623 100,22 2 623 100,22 0,00 49,30% 8 499 690,70 6 739 791,15Rayonnement architectural et patrimonial 10 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00% 37 000,00 11 432,76Urbanisme opérationnel 52 272 948,61 28 589 523,65 19 905 866,29 8 683 657,36 54,69% 35 850 733,95 20 574 852,41

Attractivité du territoire

Stratégie territoriale, coopération et partenariat institutionnel

755 256,34 444 335,51 355 558,51 88 777,00 58,83% 1 212 973,34 653 887,37

Aménagement grands territoires économiques

575 728,61 141 401,95 129 401,95 12 000,00 24,56% 0,00 0,00

Animation économique territoriale et soutien aux acteurs

584 431,03 133 551,80 133 551,80 0,00 22,85% 5 580 000,62 1 476 463,59

Economie de proximité - ESS et Emploi 200 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00% 0,00 0,00Offre Touristique 2 718 687,50 1 010 825,50 0,00 1 010 825,50 37,18% 7 228 687,50 3 400 000,00

Aménagement des grands territoires 20 770 882,91 7 061 394,25 7 061 394,25 0,00 34,00% 16 878 340,48 9 502 253,91

Offres de services et d'accompagnement 6 201 645,00 1 591 914,75 0,00 1 591 914,75 25,67% 0,00 0,00

Soutien à l'Université 9 548 766,00 906 911,47 906 911,47 0,00 9,50% 3 747 871,67 2 181 339,68

Soutien aux actions innovantes 60 000,00 48 000,00 0,00 48 000,00 80,00% 0,00 0,00

Grandes infrastructures

Infrastructures ferroviaires et aéroportuaires 12 990 390,22 9 896 377,28 0,00 9 896 377,28 76,18% 23 526 624,44 21 465 990,78

Contrat de ville 10 254 075,53 4 120 098,08 2 937 080,58 1 183 017,50 40,18% 8 156 580,06 3 742 979,45

Habitat et logement 29 757 665,76 22 942 084,42 813 004,86 22 129 079,56 77,10% 33 903 434,11 29 022 820,68

Cheminements "Nature" 280 485,21 189 588,28 30 170,00 159 418,28 67,59% 403 484,50 137 229,29Connaissance et préservation de la nature 2 670 530,03 585 691,27 269 125,76 316 565,51 21,93% 2 408 567,90 1 249 878,61

Politique foncière Foncier 13 498 760,34 8 086 137,12 8 086 137,12 0,00 59,90% 19 395 616,72 10 529 571,30Commande artistique 2 651 857,60 455 944,84 455 944,84 0,00 17,19% 1 811 238,09 1 230 156,14Evènements et Cultures métropolitaines 33 602 330,14 31 788 269,14 180 529,30 31 607 739,84 94,60% 9 090 497,96 4 384 137,17

SOUS TOTAL Valorisation du territoire 207 270 646,46 121 326 471,67 44 474 099,09 76 852 372,58 58,54% 180 655 655,40 117 133 029,57

TOTAL GENERAL 594 168 353,01 353 313 368,27 269 458 438,41 83 854 929,86 59,46% 611 281 145,70 388 219 582,15

Mobilité, transports et

déplacements

Pilotage,numérique et

performance de la collectivité

Haute qualité de vie

EXERCICE 2016 Pour information

Croissance des Entreprises et du

territoire

Transports en commun

Aménagement urbain et

patrimonial

Valorisation des atouts et création

de valeur

Gestion parcs patrimoine arboré

Enseignement supérieur,

recherche et

Habitat, logement et renouvellement

urbain

Nature

Rayonnement Métropolitain

Valorisation du Territoire

Prévention des risques

Numérique et e-administration

Performance de la collectivité

Déplacements et stationnement

Itinéraires et voies

PROGRAMMES D'EQUIPEMENT - Exercice 2016Comptes 20, 21, 23 plus Subventions d'équipement et Fonds de concours

ETAT DE CONSOMMATION AU 31 décembre 2016

Activités funéraires

Eau et assainissement

Energie et Climat

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� Réalisation des crédits prévus et votés en 2016

Par rapport au total des crédits prévus au titre du programme d’équipement 2016 (y compris les crédits reportés fin 2015, budget supplémentaire et décisions modificatives), le pourcentage des crédits mandatés ressort à 59,46 % , en diminution par rapport à 2015. De plus, son niveau est inférieur au taux de consommation moyen constaté entre 2011 à 2016 (59,84 %). C’est globalement le moins bon taux de ces 5 dernières années.

Avec un total prévu pour l’exercice 2016 (594,17 M€) inférieur de 17,11 M€ au prévu 2015, et un montant des dépenses réalisées en 2016 inférieur de 34,91 M€ au réalisé 2015, le taux de

Taux de réalisation 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Investissements directs

56,37% 60,89% 63,14% 56,62% 62,11% 56,12%

Investissements indirects

38,99% 61,12% 64,93% 70,69% 70,67% 73,53%

Total Investissements 53,27% 60,93% 63,46% 58,57% 63,51% 59,46%

Total Investissements (hors BA Tramway)

54,67% 57,51% 55,97% 52,20% 61,81% 60,16%

Programme équipement

Total Prévu Total Réalisé % réalisé Réalisé Tramway % p art tramRéalisé hors

Tramway

2011 696 613 201,94 371 054 583,99 53,27% 29 066 012,66 7,83% 341 988 571,33

2012 715 149 350,13 435 740 714,67 60,93% 90 462 343,76 20,76% 345 278 370,91

2013 762 182 349,26 483 709 390,19 63,46% 159 445 960,38 32,96% 324 263 429,81

2014 786 470 282,44 460 613 609,20 58,57% 162 005 157,20 35,17% 298 608 452,00

2015 611 281 145,70 388 219 582,15 63,51% 64 433 803,80 16,60% 323 785 778,35

2016 594 168 353,01 353 313 368,27 59,46% 28 636 471,38 8,11% 324 676 896,89

TOTAL 4 165 864 682,48 2 492 651 248,47 59,84% 545 328 155,17 21,88% 2 262 591 742,61

M oyenne sur 6 ans 694 310 780,41 415 441 874,75

0,00

100,00

200,00

300,00

400,00

500,00

600,00

700,00

800,00

900,00

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Réalisation du programme d'équipement 2011-2016

En millions d'euros

Total Prévu

Total Réalisé

Réalisé Tramway

Réalisé hors Tramway

Linéaire (Total Réalisé)

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consommation des crédits du programme d’équipement s’est sensiblement détérioré, de l’ordre de 4 points en 2016. Le volume global réalisé en 2016 (353,31 M€) est le plus bas de ces 6 dernières années, il est même inférieur à celui de 2011, qui était une année de transition entre la fin de la 2ème phase du tramway et le démarrage des extensions de la 3ème phase. Même si la montée en puissance de la gestion en AP/ CP à partir de 2015 a permis d’améliorer la prévision des montants à inscrire sur la durée d ’existence des programmes d’équipement, les crédits de paiements annuels restent encore tro p élevés au regard des dépenses annuelles et de la programmation réelle des travaux . Conséquence d’une gestion qui évolue vers une généralisation des AP, les restes à réaliser de dépenses d’investissements (reports) , qui correspondent aux engagements juridiques et comptables en cours fin 2016, ont diminué de 38,55 % , puisqu’ils sont passés de 154,98 M€ fin 2015 à 95,23 M€ fin 2016. Néanmoins, si le mécanisme de lissage des crédits de paiement, propre aux AP, qui renvoie les sommes non réalisées sur 2016 sur les exercices ultérieurs, permet de ne pas obérer le résultat consolidé 2016, il se traduit néanmoins par une augmentation du reste à charge. Ainsi au titre de 2016, 114 M€ crédits de paiement ont été lissés tous budgets confondus pour 252,6 M€ réalisés.

� Structure et évolution du programme d’équipement 20 16 Tous budgets confondus, sur un programme d’équipement total de 353 313 368 €, les investissements directs réalisés représentent 269 458 438 €, soit 76,27 % du total , ils continuent de diminuer en 2016 (-15 % par rapport à 2015, -29,77 % par rapport à 2014 et -31,51 % depuis 2013).

Hors investissements pour la réalisation du tramway , dont le volume est à son niveau le plus bas de ces 6 dernières années (-15,1 % par rapport à 2015, -82,3 % par rapport à 2014), ce sont les investissements directs qui ont diminué en 2016 (-15 %), alors qu’ils s’étaient redressés en 2015 après 4 années de baisse continue.

Programme d'équipement

2011 2012 2013 2014 2015 2016part dans total 2016

Variation en volume

2016-2015

% 2016/ 2015

Investissements directs

322 515 411,09 361 476 161,39 393 439 718,73 383 695 902,24 317 381 094,33 269 458 438,41 76,27% -47 922 655,92 -15,10%

dont tramway 29 066 012,66 90 462 343,76 159 445 960,38 162 005 157,20 64 433 803,80 28 636 471,38 8,11% -35 797 332,42 -55,56%

dont hors tramway 293 449 398,43 271 013 817,63 233 993 758,35 221 690 745,04 252 947 290,53 240 821 967,03 68,16% -12 125 323,50 -4,79%

Fonds de concours et subventions d'équipement

48 539 172,90 74 264 553,28 90 269 671,36 76 917 706,96 70 838 487,82 83 854 929,86 24% 13 016 442,04 18,37%

TOTAL 371 054 583,99 435 740 714,67 483 709 390,09 460 613 609,20 388 219 582,15 353 313 368,27 -34 906 213,88 -8,99%

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Ainsi, la réduction globale du programme d’équipement 2016 s’explique par la baisse des dépenses mandatées en 2016 (crédits de paiement) po ur la réalisation du tramway, mais également par le ralentissement des autres postes d e dépenses directes d’équipements (hors tramway). A l’inverse, le poste des subventions d’équipement versées et fonds de concou rs (investissements indirects) s’élève à 83 854 929,86 €, en nette progression de 18,37 % par rapport à 2015 (après une diminution de 7,9 % en 2015). Il représente 35 % des dépenses d’équipement hors tramway en 2016. La progression des investissements indirects depuis 2011 (+72,75 %) marque une rigidification de la section d’investissement, puisque ce type de dépenses se traduit par des appels de fonds sur lesquels notre Etablissement a peu de maîtrise, notamment au regard des calendriers prévisionnels pluriannuels.

� Synthèse des dépenses d’équipement par grandes poli tiques Le cadre de gestion de la Métropole a été totalement revu en 2016 lors du vote du budget primitif pour prendre en compte les nouvelles activités et enjeux de Bordeaux Métropole au fur et à mesure des transferts de compétences actés par notre Etablissement et de la mise en place d’une organisation accueillant les nouveaux services mutualisés. Depuis 2016, le cadre de gestion comprend les quatre grands domaines suivants :

• Haute qualité de vie, • Pilotage, numérique et performance de la collectivité, • Mobilité, transports et déplacements, • Valorisation du territoire,

Sur l’exercice 2016, investissements directs et indirects confondus, le domaine de la « mobilité, transports et déplacements » reste celui sur lequel a été réalisé l’essentiel des dépenses , soit 148 293 239 € (41,97 % du programme d’équipement ). Il enregistre tout de même une baisse importante de -22,89 % en 2016. Tout comme en 2015, la politique « valorisation du territoire » reste le 2 ème poste de dépenses (34,34 % du programme d’équipement) . Il totalise pour sa part 121 326 471 € des dépenses, avec une progression de 3,58 % par rapport à 2015. Avec 62 564 264 € réalisés en 2016, le domaine « haute qualité de vie » arrive en 3ème position (17,71 % des dépenses du programme d’équipement) et connaît au cours de l’exercice une légère baisse de -4,84 % depuis 2015.

Programme d'équipement hors

tramway 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Variation en volume

2016-2015

Variation en % 2016-2015

Investissements directs hors tramway

293,45 M€ 271,01 M€ 233,99 M€ 221,69 M€ 252,95 M€ 240,82 M€ -12,13 M€ -4,79%

Fonds de concours et subventions d'équipement

48,54 M€ 74,26 M€ 90,27 M€ 76,92 M€ 70,84 M€ 83,85 M€ 13,02 M€ 18,37%

Part des fonds de concours / Inv. directs

17% 27% 39% 35% 28% 35%

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A l’inverse, le domaine « pilotage, numérique et performance de la collectivi té », même s’il ne représente que 5,99 % du programme d’équipement, connaît une très forte hausse de +62,61 % en 2016, conséquence directe de la mutualisation des services en 2016.

� Après un montant réalisé de 276,50 M€ en 2013, année de plein essor des travaux de la phase 3 du tramway, le domaine « Mobilité, Transports et Déplacements » , voit son activité diminuer de nouveau, passant de 247,78 M€ en 2014 à 187,35 M€ en 2015, puis à 148,29 M€ en 2016. Malgré cette nouvelle baisse de -39,06 M€, il reste le principal poste de dépenses de la collectivité, mais sa part dans le volume global du programme d’équipement se réduit pour descendre en dessous de la barre des 50 %. En 2016, il représente 42 % du total du programme d’équipement contre 48,3 % en 2015 et 53,8 % en 2014. A noter que la part du tramway ne représente plus que 28,6 M€ en 2016, soit seulement 19,3 % du montant du domaine « Mobilité, Transports et Déplacements » (contre 34,4 % en 2015 et 65 % en 2014). Concernant le tramway , les travaux d’extension des lignes A, B et C se sont élevés à 21,74 M€, contre 24,39 M€ en 2015 et 84 M€ en 2014. L’extension de la ligne C vers Blanquefort (15,4 M€ en 2016) constitue la principale réalisation en 2016, elle a été mise en service en décembre 2016, elle relie la station Cracovie à Bordeaux à la gare de Blanquefort, le coût total de l’aménagement de ce nouveau tronçon de 7,2 km s’élève à 125 M€. Les dépenses pour l’extension de la ligne C côté Villenave-d’Ornon s’élèvent en 2016 à 1,53 M€, dont 0,8 M€ d’acquisitions foncières. Le tracé

Programme d'équipement par grands

domainesréalisé 2015 réalisé 2016

part /total 2016

% évolution 2016/2015

Haute qualité de vie 65 744 506,23 62 564 264,92 17,71% -4,84%

Pilotage, numérique et performance de la

13 025 853,82 21 129 392,49 5,99% 62,21%

Mobilité, transports et déplacements

192 316 192,53 148 293 239,19 41,97% -22,89%

Valorisation du territoire 117 133 029,57 121 326 471,67 34,34% 3,58%

Total 388 219 582,15 353 313 368,27 100,00% -8,99%

66 M€ 63 M€

13 M€ 21 M€

192 M€148 M€

117 M€

121 M€

0 M€

50 M€

100 M€

150 M€

200 M€

250 M€

300 M€

350 M€

400 M€

réalisé 2015 réalisé 2016

Mil

lio

ns

Programme d'équipement -Evolution 2015/2016

Valorisation du territoire

Mobilité, transports et

déplacements

Pilotage, numérique et

performance de la collectivité

Haute qualité de vie

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devra se poursuivre jusqu’à la place Aristide Briand, en franchissant la rocade par un nouvel ouvrage d’art, puis empruntera l’avenue des Pyrénées jusqu’au terminus qui se situera au droit du centre commercial. La mise en service est prévue en 2018. Les travaux de la ligne D ont démarré, les dépenses enregistrées sur 2016 (1,94 M€) concernent essentiellement des frais de maîtrise d’œuvre et d’études (1,2 M€), des acquisitions de terrain (0,21 M€) et des travaux préliminaires. Cette nouvelle ligne de 9,8 km de tracé, qui compte 15 stations et 2 parcs relais, s’étendra sur les communes de Bordeaux, Le Bouscat, Bruges et Eysines. Le terminus se situera au lieu-dit Cantinolle à Eysines, et à proximité des communes du Haillan, du Taillan-Médoc et de Saint-Médard-en-Jalles. Les travaux vont débuter en 2017 pour s’échelonner sur 4 ans environ, avec une date prévisionnelle de mise en service attendue courant 2020. Une avance de 1,94 M€ a été versée en 2016 pour l’achat de nouvelles rames de tramway . 0,59 M€ ont été dépensés pour le programme de commande d’œuvres d’art contemporain , notamment l’œuvre « La traversée » la station Gare de Blanquefort. Pour les transports en commun hors tramway , les dépenses d’acquisitions ou de renouvellement d’autobus se sont élevés à 9,69 M€ (contre 10,45 M€ sur 2015). Le Système d'Aide à l'Exploitation et à l'Information Voyageurs (SAEIV) , déployé depuis plusieurs années, a donné lieu à des dépenses moindres en 2016 (0,52 M€). Pour rappel, ce dispositif permet d'optimiser le service de bus de la Métropole et d'assurer la complète diffusion de l'état du réseau par tous les moyens techniques disponibles. Les dépenses afférentes au nouveau système billettique interopérable, intermodal, performant et évolutif, s’élèvent à 4,01 M€ en 2016, pour 2,9 M€ en 2015. La construction de l’atelier mécanique bus Lac Bougainville à Bordeaux Lac se poursuit, avec 1,94 M€ dépensés en 2016 (1,8 M€ en 2015). De plus, 2 M€ ont été dépensés cette année pour la mise en sécurité du dépôt du Lac , et 1,67 M€ pour construire le dépôt de bus provisoire à Bastide-Niel. Par ailleurs, le projet structurant du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) reliant Bordeaux à Saint-Aubin-de-Médoc a également poursuivi son développement avec 0,58 M€ de frais d’étude consommés en 2016, permettant notamment le dépôt de déclaration d’utilité publique (DUP) en fin d’année. Concernant les itinéraires structurants d’agglomération (voirie), la contribution aux travaux d’amélioration de la Rocade s’est élevée à 3,25 M€ (3,75 M€ en 2015). La mise à 2 x3 voies a été prolongée entre les échangeurs 12 et 10, permettant ainsi de solder la première phase de ce projet. Une nouvelle convention est passée avec l’Etat dans le cadre du CPER 2015-2020 afin de financer une nouvelle phase de travaux entre les échangeurs 10 et 4. Peu de dépenses en 2016 pour le pont Jean-Jacques Bosc (1 M€ contre 4,53 M€ en 2015), essentiellement des sondages et des études. Il s’inscrira avec le pont Jacques Chaban-Delmas dans le maillage des territoires, le développement urbain des 2 rives, le bouclage du réseau de transports en commun et la poursuite de la mise en valeur de la Garonne. Sa mise en service est prévue par 2020. Le réaménagement de la rue Lucien Faure à Bordeaux (5,15 M€) est un axe majeur sur le périmètre du projet des Bassins-à-flot qui sont au cœur des enjeux de développement du nord de l’agglomération, de par la présence de la ligne B du tramway et du pont Jacques Chaban-Delmas. La reconfiguration de cette rue, avec la mise en place d’un transport en commun en site propre ainsi que le BHNS reliant les Chartrons au Boulevard Alfred Daney (par le pont du Pertuis) complète l’offre basée sur le tramway B, tout en favorisant une reconnexion du quartier avec le centre-ville.

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Enfin, il convient de préciser que l’année 2016 aura permis de procéder au règlement des dernières factures liées à la construction du pont Jacques Chaban-Delmas pour un montant de 15,1 M€. Les dépenses de voirie de proximité ont représenté 33,37 M€ en 2016, en augmentation de 5,19 M€ par rapport à l’année précédente (28,18 M€). La part des consommations sur les enveloppes du FIC (fonds de proximité voirie) est de 24,9 M€, en hausse par rapport à l’année précédente (20,6 M€), et les dépenses d’aménagement de pistes cyclables se sont élevées à 1,42 M€. Enfin, toujours dans le domaine de la voirie, les dépenses d’itinéraires intercommunaux , notamment dans le cadre des contrats de co-développement, se sont élevées à 14,36 M€, en baisse de 41,2 % par rapport à 2015 (24,41 M€) qui comprenait notamment la construction du pont du lyonnais situé sur la commune d’Ambarès-et-Lagrave. Concernant la gestion des espaces publics, qui est montée en puissance en 2016 avec la mutualisation des services et la régularisation de la compétence propreté et espaces publics, la construction du centre de gestion des espaces publics (8ème CGEP) a démarré en 2016 (2,2 M€), et 1,42 M€ ont été utilisés pour effectuer de grosses réparations sur les ouvrages d’art. Les travaux de jalonnement et de signalisation ont atteint 2,4 M€ et les investissements pour les besoins de la propreté se sont élevés à 0,29 M€, hors montant pris en compte dans le FIC pour la gestion déléguée aux communes qui ont gardé l’exercice de cette mission.

� Le domaine « Valorisation du territoire » représente le 2ème poste de dépense en 2016, avec un montant réalisé de 121,33 M€ en hausse de 3,58 % par rapport à 2015 (117,13 M€). Les actions en faveur de l’habitat, du logement et du renouvellement urbain s’élèvent à 27,06 M€, contre 32,76 M€ en 2015 (en baisse de 17 %), dont 13,47 M€ d’aides pour assurer l’équilibre des opérations, et 6,13 M€ versés à Aquitanis pour contribuer à la production (3,46 M€) et la réhabilitation (0,67 M€) de logements. Celles réalisées dans le cadre du contrat de ville se sont élevées à 4,12 M€, dont 1,2 M€ pour favoriser le renouvellement urbain, 0,55 M€ d’actions d’accompagnement pour Talence Thouars, 0,35 M€ pour Lormont Génicart, 0,61 M€ pour rénover la résidence les Ardillos/Arago à Pessac. Une aide de 0,5 M€ a été versée pour la réhabilitation de la salle des fêtes du Grand Parc à Bordeaux et la construction de la maison de la solidarité à Villenave-d’Ornon. Les opérations d’aménagement urbain et patrimonial représentent 31,92 M€ (28,16 M€ en 2015), par, notamment la réalisation d’études par La Fab (2,06 M€) et l’acquisition de terrains pour le portage de l’opération 50 000 logements (0,49 M€), la poursuite des travaux du PAE Bassins-à-flot (4,15 M€), la participation de notre Etablissement à l’opération d’intérêt national Euratlantique (2,46 M€) et la ZAC Saint-Jean Belcier (7,8 M€), la participation métropolitaine à la ZAC Bastide Niel (5 M€), ou encore à la ZAC Ambarès (0,23 M€). Des travaux ont été réalisés sur le projet urbain de Blanquefort (0,81 M€), le PAE Le Pontet à Pessac (0,38 M€), sur le PAE Cerillan (0,23 M€), ou encore la ZAC Ambarès (0,33 M€) et des parcelles ont été acquises pour l’aménagement du PAE Le Chay au Taillan-Medoc. Les acquisitions foncières représentent 8,09 M€, en baisse par rapport à 2015 (10,53 M€ hors portage pour La Fab), dont 3,44 M€ d’acquisitions pour des réserves foncières et 3,97 M€ d’acquisitions immobilières pré-opérationnelles. La contribution aux infrastructures ferroviaires (9,90 M€) baisse de 53,9 % en 2016 (21,46 M€ en 2015), avec seulement 5,8 M€ de participation à la réalisation de la LGV Bordeaux Tours versés en 2016 (pour 15,9 M€ en 2015), et 1,13 M€ pour des études d’aménagement de la ligne ferroviaire Bordeaux-Agen. Notre Etablissement a également versé 1,5 M€ pour la remise en état de la ligne de fret « Bec d’Ambès » et 5,15 M€ pour participer à la restructuration de la gare Saint-Jean.

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Malgré une réalisation de crédits en baisse de 25 %, l’aménagement de grands territoires à vocation économique reste un poste de dépense important, avec notamment l’aménagement de la zone économique de l’OIM Bordeaux Aéroparc (5,51 M€), dont 3,68 M€ pour la réalisation de la voie nouvelle Marcel Dassault ou encore 0,66 M€ de travaux sur l’avenue de l’Argonne. De investissements ont également été réalisés en 2016 pour acquérir du foncier afin d’aménager ces zones (0,67 M€) et 0,54 M€ ont été dépensés en 2016 pour réaménager le Marché d’Intérêt National de Brienne. Le soutien aux acteurs de la vie économique par des aides à l’implantions ou au développement d’entreprise (1,73 M€) est légèrement supérieur au montant versé en 2015 (1,48 M€), dont 0,83 M€ de soutien au site Ford à Blanquefort (2ème acompte), ou 0,28 M€ pour le projet Seeneoh. Dans le domaine de l’enseignement supérieur , les mandatements ont baissé de 58 %, puisque la participation à l’aménagement de l’opération Campus de Bordeaux, qui vise à rénover et redynamiser les sites universitaires, a été réalisé à hauteur de 0,91 M€ contre 2,18 M€ en 2015. Les premiers appels de fonds au titre des investissements communaux sur les équipements sportifs financés dans le cadre du règlement d’intervention adopté en 2014 (AP de 15 M€), ont représentent 1,02 M€ en 2016 avec notamment : le gymnase Leysotte à Villenave-d’Ornon, les équipements sportifs de Carbon-Blanc et de Bassens. De plus, une subvention de 0,19 M€ a été versée pour l’équipement du stade Moga à Bègles. Dans le domaine de la culture , 30 M€ ont été versés au titre de la participation à la construction de la salle de spectacle à Floirac, 0,42 M€ pour le financement de l’aménagement des locaux de La Fabrique POLA à la Bastide et 0,15 M€ pour l’aménagement de refuges périurbains. Enfin, au titre du soutien à l’offre touristique , la Métropole a versé à la ville de Bordeaux 0,85 M€ de solde de participation à la réalisation de la Cité du vin, et 0,16 M€ pour la réalisation du ponton aux Bassins-à-flot.

� Le domaine « Haute qualité de vie » représente le 3ème poste de dépense en 2016, avec un réalisé de 62,56 M€, en baisse de 4,8 % par rapport au réalisé précédent (65,74 M€). Les dépenses d’eau et assainissement ont été mandatées à 67,81 % (37,65 M€ réalisé pour 55,53 M€ prévus), leur taux de réalisation est supérieur de 8,4 points à la moyenne, mais le montant réalisé en 2016 est en baisse de -9,6 %, après avoir augmenté de 44 % l’année dernière en passant de 28,69 M€ en 2014 à 41,32 M€ en 2015. En matière d’assainissement des eaux usées , les crédits ouverts pour les travaux de renouvellement des réseaux (12,6 M€) intégraient une provision pour 5 procédures d’urgence pour des effondrements potentiels qui ne se sont pas avérés. Au final, 8,7 M€ ont été mandatés en 2016 pour des travaux effectués notamment avenue de la belle étoile à Bouliac, rue Montméjean à Bordeaux, avenue Curie à Floirac, rue Volta à Mérignac, avenue des Pyrénées à Villenave-d’Ornon et Chemin de Malus à Bouliac. Concernant les réseaux structurants (1,8 M€ consommés pour 3,16 M€ en 2015) qui concerne essentiellement les dossiers relevant des contrats de co-développement, les dépenses ont porté essentiellement sur les chantiers rue de Marmande à Bordeaux, rue Buffon à Bègles ou encore rue Malbec/Place Nansouty à Bordeaux. Les crédits ouverts pour le développement des réseaux locaux (FIC) ont été consommés à hauteur de 2,95 M€ (pour 5,2 M€ prévus), la provision prévue pour 5 dessertes complémentaires n’a pas été utilisée.

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En ce qui concerne les ouvrages d’eaux usées, 3,4 M€ ont été mandatés pour réaliser le transfert des effluents sur le bassin versant de la station d’épuration Clos de Hilde à Bègles (liaison Mérignac Ontines et station Vallon) et pour des travaux concomitants avec la pose des réseaux de chaleur sur le secteur Carle Vernet à Bordeaux. La rénovation de la station d’épuration d’Ambès a donné lieu à 1,9 M€ de dépenses en 2016, et 1,3 M€ ont été consommés pour des dépenses de maîtrise d’œuvre et des sondages spécifiques rue Lucien Faure dans le cadre de la réalisation de liaison sous-fluviale sur le secteur Brazza à Bordeaux. Enfin, 4,9 M€ ont été dépensés pour des travaux de dévoiement de réseaux nécessaires à la réalisation de la ligne D du tramway et à l’extension de la ligne C à Blanquefort. En ce qui concerne l’assainissement des eaux pluviales , les dépenses réalisées dans le cadre du FIC se sont élevées à 0,6 M€ sur une enveloppe de 1,26 M€ au total, et 1,59 M€ ont été dépensés pour l’aménagement de bassins et d’ouvrages, notamment sur la ZAC du Tasta à Bruges ou encore à Villenave-d’Ornon (chemin de Gamarde). Le renouvellement des réseaux pluviaux a donné lieu à 4,44 M€ de dépenses en 2016 (sur 6,46 M€ prévus), notamment à Mérignac (rue Alessandro Volta), à Gradignan, à Bègles ou à Bassens. Enfin, 2,3 M€ ont été utilisés pour le développement des réseaux structurants, en particulier rue Bertrand Triat à Eysines ou encore rue Ambroise Paré à Talence. La collecte, le traitement et la valorisation des déch ets ont donné lieu à 12,8 M€ de dépenses en 2016, en baisse par rapport à 2015 (14,13 M€), conséquence de l’achèvement des travaux de construction du 3ème dépôt d’Eysines/Le Haillan (1,11 M€ en 2016 pour 6,68 M€ en 2015) et des nouveaux vestiaires des agents de collecte du dépôt de Bègles. En revanche, le projet INDO d’informatisation des données de collecte est monté en puissance en 2016 (1,4 M€ en 2016 pour 0,36 M€ en 2015). De plus, le poste travaux a été impacté en 2016 par la construction de déchetteries modulaires sur les centres de recyclage de Bordeaux Surcouf et Pessac Guttenberg (0,76 M€) ou encore l’aménagement du centre de transit de Touban (0,57 M€). A noter également l’augmentation des acquisitions de matériel roulant (6,4 M€, hausse de 60,78 %) du fait de la livraison tardive des commandes en 2015 qui a entrainé un report des mandatements sur 2016. Concernant les réseaux d’énergie , 5,92 M€ (sur 6,96 M€ prévus) ont été dépensés, essentiellement des études et des travaux pour réaliser le réseau de chaleur desservant la zone d’aménagement concertée (ZAC) Saint-Jean Belcier à Bordeaux et à Bègles (5,84 M€ en 2016 contre 2,57 M€ en 2015) notamment la construction d’une chaufferie gaz d’appoint (0,99 M€). En matière de prévention des risques , 1,18 M€ ont été utilisés pour acquérir des terrains à Artigues (allée orée du bois) dans le cadre du fonds intempéries exceptionnelles, ceci pour pallier des risques d’inondation. Enfin, concernant les activités funéraires , l'année 2016 a été marquée par la fin des travaux de restructuration du crématorium de Mérignac en novembre. L'opération aura mobilisé une enveloppe d'investissement totale de 6,23 M€ sur 4 ans, dont 2,44 M€ pour l'année 2016, pour un montant réalisé de 1,36 M€.

� Le domaine « Pilotage numérique et performance de la collectiv ité » (21,08 M€) voit cette année son volume d’investissements augmenter de 62 % par rapport à 2015 (13,02 M€), conséquence directe de la mutualisation qui nécessite d’augmenter les moyens des services. Les dépenses d’équipement pour le développement du numérique et de l’e-administration ont enregistré une forte progression, passant de 4,5 M€ à 10,31 M€ en 2016. La mutualisation a nécessité l’évolution des postes de travail et la consolidation des infrastructures des différentes collectivités. Ont été également réalisées des études et des premières phases de convergence des applications nécessaires aux domaines mutualisés : finances, ressources humaines, urbanisme, marchés publics, délibérations, magasins mutualisés, gestion des parcs auto, dématérialisation,

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signature électronique et archivage numérique. Ces évolutions qui ont aussi bénéficié à l’infrastructure métropolitaine représentent un total de réalisation de 7,72 M€ (pour des crédits prévus à hauteur de 13,28 M€), dont 2,4 M€ pour les infrastructures, services centraux et hébergés, 2 M€ pour les services numériques et la maintenance applicative, 1 M€ pour des postes de travail, 0,83 M€ pour les réseaux et télécommunications, ou encore 0,74 M€ de câblages. De même, les dépenses de bâtiments et mobilier passent de 5,17 M€ à 8,58 M€ en 2016, soit une hausse de 62 %. Les besoins en mobilier et logistique engendrés par la mutualisation ont représenté une dépense de 5,5 M€ en 2016, sur une enveloppe de crédits inscrits à hauteur de 10,3 M€. En matière de patrimoine durable, 1,89 M€ ont été dépensés pour réhabiliter les groupes scolaires, notamment restructurer l’école Bordeaux Lac II.

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4 Les engagements hors bilan La présentation des engagements hors bilan, est une des premières étapes dans l'engagement de la Métropole dans un processus d’amélioration de la sincérité et de la transparence de ses comptes et, plus tard, de la certification de ses comptes. La fiabilité des comptes implique nécessairement que le lecteur « extérieur » dispose d’informations financières suffisamment précises et exhaustives pour comprendre d’une part l’évolution des charges, des produits et des principaux éléments du patrimoine de la collectivité et d’autre part, les engagements financiers auxquels la collectivité est tenue ou risque de l’être . Il s’agit précisément des engagements contractés par la collectivité et pouvant générer soit une dépense sans que l’on connaisse le moment de la réalisation de cet engagement ou si cet engagement va réellement se concrétiser et/ou que l’on ne soit pas en mesure d’en évaluer le montant. Dans ce cas, la réglementation et les normes ne permettent pas de constater une provision ou une charge pour intégrer ces engagements au bilan de la collectivité. Pourtant, ils doivent être portés à la connaissance du Conseil de la Métropole car ils peuvent représenter un risque réel pour l’équilibre financi er de la collectivité (surtout les charges que l’on nomme aussi « passifs éventuels » en comptabilité d’entreprise) et donc sur sa capacité à rembourser ses emprunts, financer ses investissements ou même payer ses charges de fonctionnement. A cet égard, ne sont pris en compte que les engagements présentant un impact financier significatif. Les instructions budgétaires et comptables imposent de préciser la nature de ces engagements dans plusieurs annexes. Ces annexes sont jointes au Budget et/ou au Compte administratif. La fiabilité des comptes sera donc également évalué e au regard de la qualité de cette information présentée dans les comptes. Il convient de préciser qu’à compter de l’exercice 2016, notre Etablissement a l’obligation de présenter un bilan de sa gestion pluriannuelle à l’occasion du vote du compte administratif, qui doit être assorti de l’état relatif à la situation des autorisations de programme et d’engagement. Les engagements hors bilan présentant un caractère financier significatif sur l’exercice 2016 sont les autorisations de programme et les garanties d’emprunts accordées aux bailleurs sociaux. Le partenariat public-privé que constitue le bail emphytéotique administratif de l’immeuble Laure Gatet fait l’objet d’une présentation dans les éléments de la dette intégrés au bilan. 4.1 Les autorisations pluriannuelles Depuis 2013, une extension de la gestion en autorisations a été progressivement menée. En 2016 le taux de couverture des dépenses d’équipement du programme 2016-2020 en AP est de 87 %, avec 70 AP actives qui couvrent l’ensemble des politiques publiques.

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Dans ce cadre, il convient de dresser un bilan de la gestion pluriannuelle et des engagements restant à financer. Au 31 décembre 2016, le montant d’autorisation voté s’élevait à 3,50des budgets de Bordeaux Métropole. des réalisations antérieures, le montant des engagements restant dus s’élèvent à 2,3

En 2016, le budget principal comprend 59représentant une dépense pluriannuelle de 602,26Les budgets annexes (déchet ménagers, assainissement et transport) comptent au total (dont 3 autorisations nouvelles 8 autorisations révisées pour 27,64 M La majeure partie des créations et révisionl’adoption du budget primitif. Toutefois ddu Fonds d’Intérêt Communal (FIC) réajusté à la baisse pour 205,59financements hors FIC accordés au titre des PAE et CUCS d’Eysines qu’il fallait finançant les opérations d’urbanismeà 100,19 M€, suite à l’approbation du dossier de réalisation Par ailleurs, dans le cadre du budget supplémentairerénovation du parc des expositions (22budget annexe des déchets ménagersles résidences (AP 300 K€).

73,45 M€

965, 08 M€

Autorisations votées par politiques

58

Dans ce cadre, il convient de dresser un bilan de la gestion pluriannuelle et des engagements

Au 31 décembre 2016, le montant d’autorisation voté s’élevait à 3,50 Md€ pour l’ensemble des budgets de Bordeaux Métropole. Compte tenu d’une réalisation de l’exercice de 252,6

le montant des engagements restant dus s’élèvent à 2,3

budget principal comprend 59 autorisations (dont 32 autorisationsune dépense pluriannuelle de 602,26 M€ et 12 autorisations révisées pour

(déchet ménagers, assainissement et transport) comptent nouvelles représentant une dépense pluriannuelle

M€).

La majeure partie des créations et révisions d’autorisations sont intervenues à l’occasion de Toutefois deux autorisations ont été révisées en cours d’année

) réajusté à la baisse pour 205,59 K€ pour tenir compte des financements hors FIC accordés au titre des PAE et CUCS d’Eysines qu’il fallait

les opérations d’urbanisme, qui est également révisée à la baisse, passant de 110,61suite à l’approbation du dossier de réalisation de la ZAC Bastide-Niel.

udget supplémentaire ont été créées les autorisations (22 M€), l’accueil des Grands Voiliers 2018 (AE

déchets ménagers, une autorisation pour l’implantation des bornes à verre dans

492,52 M€

1 974,31 M€

Autorisations votées par politiques

Haute qualité de vie

Mobilité, transports et

déplacements

Pilotage,numérique et

performance de la collectivité

Valorisation du territoire

Dans ce cadre, il convient de dresser un bilan de la gestion pluriannuelle et des engagements

€ pour l’ensemble réalisation de l’exercice de 252,6 M€ et

le montant des engagements restant dus s’élèvent à 2,3 Md€.

autorisations nouvelles révisées pour -3,1 M€).

(déchet ménagers, assainissement et transport) comptent 11 autorisations une dépense pluriannuelle de 30,84 M€ et

sont intervenues à l’occasion de ont été révisées en cours d’année : celle

€ pour tenir compte des financements hors FIC accordés au titre des PAE et CUCS d’Eysines qu’il fallait régulariser et celle

passant de 110,61 M€ Niel.

ont été créées les autorisations portant sur la ’accueil des Grands Voiliers 2018 (AE 325 K€) et, au

l’implantation des bornes à verre dans

Haute qualité de vie

Mobilité, transports et

Pilotage,numérique et

performance de la collectivité

Valorisation du territoire

Page 59: RAPPORT DE PRESENTATION COMPTE ADMINISTRATIF 2016€¦ · principal et budgets annexes) en recettes et en dépenses. La présentation du compte administratif constitue toujours un

Au terme de 2016, le ratio de couverture des autorisations de en autorisation de programme (2,3(252,6 M€), s’allonge puisqu’il passe de 8 ans en 2015 à durée si elle peut s’expliquer au regardnéanmoins appeler à une vigilance certaine au regard notamment de nouveaux engagements qui seraient requis sur la même période. Enfin le mécanisme de lissage des crédits qui renvoie les sommes non réalles exercices ultérieurs suppose de pouvoir dégager les ressources complémentaires (et notamment une mobilisation d’emprunt supérieure)paiement ont été lissés tous budgets confondus pour ont par ailleurs été reportés sur 2017

Une analyse détaillée, par budgets, des investissements réalisés sur les en annexe 4. 4.2 La dette garantie métropolitaine L'emprunt constitue le mode de financement principal des investissements locatifs sociaux. Aussi, la garantie d'emprunt octroyée par Bordeaux Métropoleorganismes de logement social qui permet de favoriser la construction et la réhabilitation des logements. Un rapport spécifique relatif à la gestion de la dette garantie est présentation en annexe 5.

19 Ce ratio représente le nombre d’années nécessaires à l’épuisement du stock d’autorisation de programme non encore mandaregard des crédits de paiement exécutés dans l’année. L’allongement constaté s’explique d’une part, par la mise en œuvre d’ausur des programmes longs (que ce soit le plan campus, le soutien à Aquitanis, les opérations d’aménagement, les qui sont amenées à s’exécuter au-delà de la mandature et, d’autre part, en raison de nombre important de créations d’autorisations (doublement) dont les crédits de paiement, de fait, pèsent sur les années suivantes.

59

le ratio de couverture des autorisations de programme 19

304 Md€) / crédits de paiements mandatés durant l’exercice passe de 8 ans en 2015 à un peu plus de 9 années en 2016

durée si elle peut s’expliquer au regard de la nature des interventions de la Métropole, doit néanmoins appeler à une vigilance certaine au regard notamment de nouveaux engagements qui

e mécanisme de lissage des crédits qui renvoie les sommes non réalisées sur l’exercice sur suppose de pouvoir dégager les ressources complémentaires (et

mobilisation d’emprunt supérieure). Ainsi au titre de 2016, 114paiement ont été lissés tous budgets confondus pour 252,6 M€ de réaliséont par ailleurs été reportés sur 2017 au titre des clôtures d’opération).

Une analyse détaillée, par budgets, des investissements réalisés sur les AP est jointe à ce rapport

métropolitaine

L'emprunt constitue le mode de financement principal des investissements locatifs sociaux. Aussi, la Bordeaux Métropole fait partie de l'offre de soutien permanent aux

organismes de logement social qui permet de favoriser la construction et la réhabilitation des

Un rapport spécifique relatif à la gestion de la dette garantie est joint au présent rapport de

* * *

Ce ratio représente le nombre d’années nécessaires à l’épuisement du stock d’autorisation de programme non encore mandaregard des crédits de paiement exécutés dans l’année. L’allongement constaté s’explique d’une part, par la mise en œuvre d’ausur des programmes longs (que ce soit le plan campus, le soutien à Aquitanis, les opérations d’aménagement, les

delà de la mandature et, d’autre part, en raison de nombre important de créations d’autorisations (doublement) dont les crédits de paiement, de fait, pèsent sur les années suivantes.

19 (reste à mandater / crédits de paiements mandatés durant l’exercice

9 années en 2016 . Cette de la nature des interventions de la Métropole, doit

néanmoins appeler à une vigilance certaine au regard notamment de nouveaux engagements qui

isées sur l’exercice sur suppose de pouvoir dégager les ressources complémentaires (et

114 M€ crédits de € de réalisé (11 M€ de crédits

AP est jointe à ce rapport

L'emprunt constitue le mode de financement principal des investissements locatifs sociaux. Aussi, la fait partie de l'offre de soutien permanent aux

organismes de logement social qui permet de favoriser la construction et la réhabilitation des

au présent rapport de

Ce ratio représente le nombre d’années nécessaires à l’épuisement du stock d’autorisation de programme non encore mandaté, au regard des crédits de paiement exécutés dans l’année. L’allongement constaté s’explique d’une part, par la mise en œuvre d’autorisations sur des programmes longs (que ce soit le plan campus, le soutien à Aquitanis, les opérations d’aménagement, les « aides à la pierre »…)

delà de la mandature et, d’autre part, en raison de nombre important de créations d’autorisations