Rapport de Gestion HIN 2013
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RAPPORT DE GESTION
2013
Mettre le secteur de la santé en réseau et promouvoir une collaboration sûre,
tel est l’objectif de HIN.
Avec une augmentation de 845’000 CHF de son chiffre d’affaires, HIN a atteint en 2013
une hausse de 14,3% par rapport à l’année précédente.
Fin 2013, quelque
16’000 Health Professionals font partie de la HIN Community
et en font une plate-forme eHealth incontournable dans le secteur suisse de la santé.
98% de nos clients recommanderaient, selon leurs indications dans le sondage auprès des
clients, le service à la clientèle de HIN.
2
Sommaire
Editorial 4
Rétrospective annuelle 6
Egalement au-delà du secteur de la santé 8
Clients
Paysage clients diversifié 18 Une plate-forme interactive sûre 22
Voix d'experts: Soins intégrés
Un terrain favorable à la mise en réseau 32 Surf des patients et apprentissage dans le Cloud 36 Jouer avec le feu 40
Nos prestations
Solutions sur mesure 44Service à la clientèle et support 48Développements 52
Soins intégrés et eHealth 56
Equipe
Tirer profit des synergies 62Actionnariat, Conseil d’administration, Direction générale 64Equipe 66
Finances
Compte de résultat 70 Bilan 72
Impressum 75
3
«HIN et ses partenaires montrent comment la mise en œuvre de solutions eHealth est possible
et judicieuse au sein des garde-fous de la stratégie ‹eHealth Suisse› de la Confédération.»
Dr med. Urs Stoffel, président du Conseil d’administration
4
Nous poursuivons toujours le même ob-
jectif: HIN veut mettre en œuvre eHealth
de façon pragmatique. Nous voulons pro-
poser à tous les clients des solutions
simples et pratiques pour le plus grand
nombre d’utilisations possible dans les
soins quotidiens des patients.
2013 a apporté à ce sujet des développe-
ments réjouissants dans l’ensemble du
secteur suisse de la santé et également
pour HIN. Les projets couronnés de suc-
cès de HIN et de ses partenaires montrent
comment la mise en œuvre de solutions
eHealth est possible et judicieuse au sein
des garde-fous de la stratégie «eHealth
Suisse» de la Confédération. Comme par
exemple le projet Ponte Vecchio, qui
connecte, dans le canton de Saint-Gall, la
communauté des médecins établis à celle
des associations d’hôpitaux. Les services
HIN pour la protection sans compromis
des données patients et la communication
sécurisée en constituent une base indis-
pensable. Cela explique la croissance per-
manente de la HIN Community et l’utili-
sation grandissante des services HIN. Ainsi,
l’objectif consistant à mettre eHealth en
œuvre en s’orientant sur la pratique semble
réaliste. Nous voulons poursuivre l’élargis-
sement conséquent allant dans le sens
Mise en œuvre pragmatique d’eHealth
Chers actionnaires, clients et partenaires
Dr. med. Urs Stoffel Président CA
Christian Greuterresponsable mandat HIN
d’une communauté eHealth complète
pour tous les participants HIN.
C’est grâce à la forte alliance de ses action-
naires et à leur étroite collaboration dans la
mise en œuvre pratique que HIN est en
mesure de faire progresser ces projets.
L’augmentation du capital-actions en mai
2013 souligne cet engagement et permet
d’autres investissements dans la plate-
forme HIN. Car seul un développement
continu peut garantir la protection indis-
pensable contre les risques et dangers
croissants de l’Internet.
HIN remercie les clients et partenaires de
même que le Management Team de Blue-
Care et tous les collaborateurs qui s’en-
gagent, dans un environnement difficile,
pour les intérêts des clients.
5
EDITORIAL
L’année 2013 en un coup d’œil
31 janvier au 3 février
HIN à Quadrimed à Crans-MontanaConjointement avec Ctésias, la représentation de HIN en Suisse romande, HIN participe par un stand local au salon organisé par les quatre cliniques établies à Crans-Montana.
7/8 mars
Swiss eHealth Forum 2013 aux Info Society DaysLe forum se consacre aux thèmes «Dossier patient électronique – pour une mise en œuvre pragma-tique» et «Mise en réseau intelligente – solutions pour les soins intégrés». HIN est présente avec un stand et deux interven-tions.
12 mai
Communication sûre avec les patients et partenaires sans raccordement HINLa protection des données est également primordiale dans la communication avec les parte-naires et les patients. Les presta-taires le savent et utilisent HIN Mail GLOBAL afin de communi-quer également avec les desti-nataires sans raccordement à la plate-forme HIN en conformité avec la protection des données.
1er juin
Extension des bureauxAu printemps, BlueCare a fortement investi dans l’infrastructure des locaux dans lesquels on travaille aussi pour HIN. Aujourd’hui, la nouvelle zone de ren-contre invite à la détente, les bureaux spacieux incitent à l’échange et peuvent accueillir jusqu’à 70 colla-borateurs.
21 mars
HIN est considérée comme exemplaire en AllemagneLe magazine allemand «CIO», qui présente des projets IT couronnés de succès dans les entreprises en tant que «Best-Practices», qualifie HIN, dans sa newsletter, de solution exemplaire pour une commu-nication et une interaction sûres dans le réseau.
30 avril
La chaîne de soins est de plus en plus interconnectéeAvec un HIN Mail Gateway, des institu-tions entières comme les hôpitaux, les laboratoires et les autorités se raccordent à la plate-forme HIN. Le Centre hospitalier de Bienne, la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) et la SUVA Sion, par exemple, y sont désormais raccordés.
16 janvier
Editorial dans le journal suisse des médecins«Avec la plate-forme HIN, la FMH tire profit de l’avenir numérique», écrit Urs Stoffel, membre du Comité central de la FMH et président du Conseil d’administration de HIN dans l’éditorial du journal suisse des médecins.
Jan.
Mars
Fév.
Avr.
Mai.
Juin
6
11 septembre
Déjà env. 40 applications protégées par HINDe nombreux hôpitaux et institu-tions, comme l’Hôpital de l’Ile ou l’Hôpital Waid, utilisent HIN pour offrir à leurs prestataires assignants un portail d’assignant où ils peuvent accéder aux documents de leurs patients sans inscription supplémentaire et en bénéficiant de la protection HIN.
31 juillet
Promotion de la relèveEn été, deux apprentis mé-diamaticiens et un apprenti informatique spécialisé dans la technique-système sont venus rejoindre l’équipe. Ils soutiennent le support HIN.
30 octobre
Nouvelle installation téléphonique La nouvelle installation téléphonique facilite énormément le travail au support de HIN et permet un traitement encore plus professionnel des demandes des clients.
21 novembre
Première solution eHealth suprarégionaleUn pont est jeté dans le canton de Saint-Gall entre les communautés des asso-ciations d’hôpitaux et celles des médecins de famille. La solution eHealth de BINT, HIN, BlueCare et du canton de Saint-Gall apporte un grand bénéfice à toutes les parties impliquées et a un écho retentissant dans le monde spécialisé.
21 décembre
Congrès «Mise en réseau: portails patients et assignants» Les hôpitaux offrent de plus en plus fréquemment aux assignants des portails en ligne, souvent avec le HIN Access Control Service. Le congrès «Mise en réseau: portails patients et assignants» s’est consacré à ce thème; HIN l’a soutenu financière-ment.
15 décembre
Les réseaux de méde-cins utilisent HIN Home comme Intranet En cliquant sur www.hin.ch, les participants HIN accèdent automatiquement au do-maine personnel de la plate-forme en ligne sécurisée HIN Home. Certains réseaux de médecins utilisent la plate-forme comme solution Intranet dotée d’une protection des données.
31 décembre
La HIN Community granditFin 2013, 15’600 participants HIN sont accessibles en toute sécurité via HIN, soit quelque 1000 membres de plus qu’un an plus tôt. Plus de 60 institutions sont aussi venues rejoindre la HIN Community en 2013.
Juil.
Août
Sep.
Oct.
Déc.Nov.
7
RÉTROSPECTIVE ANNUELLE
«Notre objectif est de sécuriser la communication entre les Health Professionals
et de simplifier la collaboration.»Christian Greuter, responsable mandat HIN
8
FOCUS
HIN va au-delà du secteur de la santé
La prise de conscience de la nécessité
d’une communication sûre augmente.
Vous découvrirez ici comment la HIN
Community grandit.
9
Dans un secteur de la santé intégré dans
lequel la communication électronique est
de mise, accompagnée d’une collabora-
tion online croissante, la protection et la
sécurité de toutes les données patients re-
vêtent de plus en plus d’importance. Cela
est particulièrement valable aujourd’hui,
où le risque d’accès non autorisés et de
nouvelles attaques sur les failles de sécu-
rité dans l’Internet augmente. HIN propose
des solutions simples et conformes à la
protection des données pour la sécurité de
la communication et de la collaboration
électroniques – sur la base de l’identité HIN
contrôlée à plusieurs niveaux et garantie.
Quelque 16’000 Health Professionals et
plus de 373 hôpitaux, laboratoires et autres
institutions utilisent les prestations de HIN.
Les prestations de base sont la communi-
cation sécurisée par e-mails cryptés, l’ac-
cès sécurisé à des applications en ligne
protégées avec contrôle d’accès clair ainsi
que la collaboration électronique sécuri-
sée au sein de la HIN Community.
Collaborer simplement en conformité avec la protection des données
Pour prodiguer aux patients les meilleurs soins
possibles, il est nécessaire de coordonner
les différentes étapes de soins de tous les
prestataires impliqués. L’importance croissante
des soins intégrés renforce ce besoin de
coordination. Les outils pour une communica-
tion et une collaboration sûres de HIN le
permettent.
10
Croissance avancée au-delà du corps
médical
En 2013, HIN a de nouveau réussi à ac-
croître le nombre d’utilisateurs et à élargir
le marché. Le nombre d’identités HIN est
passé de 14’500 en début d’année à 15 995
en décembre 2013 et à plus de 16’000 au
printemps 2014.
HIN a été fondée en 1996 en tant qu'entre-
prise professionnelle à l’initiative de l’orga-
nisation faîtière du corps médical FMH (Fé-
dération des Médecins Suisses) et de la
caisse de médecins. Alors que la HIN Com-
munity comprenait surtout, au début, des
médecins et des hôpitaux, le thème de la
communication conforme à la protection
des données suscite aujourd’hui un écho
croissant auprès d’autres acteurs du do-
maine de la santé et des milieux apparen-
tés. C’est ainsi qu’en 2013, de plus en plus
de conseillers nutritionnistes, d’organisa-
tions Spitex, de ligues pulmonaires, de
physiothérapeutes, d’autorités, d’écoles ou
d’assurances ont adhéré au réseau. Au-
jourd’hui, HIN n'est plus seulement une
plate-forme pour le corps médical, mais
grandit au-delà de son objectif initial et est
utilisée de manière croissante par les
branches apparentées au domaine de la
santé.
Le thème d’une communication
conforme à la protection des
données suscite un vif écho
au-delà du secteur de la santé.
L’identité HIN donne accès à la HIN Community et aux prestations.
11
FOCUS
Croissance en chaînons – un exemple
L’utilisation largement diversifiée au sein et
en dehors de la branche de la santé fait
croître la HIN Community de façon orga-
nique à la manière d’une chaîne. Si, dans
un cas médical par exemple, un médecin
de famille, le service psychologique sco-
laire, la psychiatrie infantile et juvénile et les
écoles ont affaire les uns aux autres, cela
fait naître un besoin d’interaction de tous
les intéressés en conformité avec la pro-
tection des données. Ceux qui font déjà
partie de la HIN Community recomman-
deront souvent dans ces cas aux autres
A l’avenir, HIN s’engagera
encore plus intensivement pour
une collaboration efficace dans
le domaine de la santé.
Le patient est au centre de la chaîne des soins.
HOPITAL
PHARMACIE
MÉDECIN SPÉCIALISÉ
AMBULATOIRETHÉRAPIE
RÉÉDUCATION
SUIVI AMBULATOIRE
CABINET DE MÉDECINS DE PREMIER RECOURS, DIAGNOSTIC
PATIENT
12
intéressés d’utiliser également HIN. Ou ils
utilisent HIN Mail GLOBAL et commu-
niquent, en conformité avec la protection
des données, avec les intéressés qui ne
sont pas raccordés à la HIN Community, par
exemple les parents. De cette manière, de
nouveaux participants viennent constam-
ment s’y ajouter, ce qui accroît le bénéfice
de la participation pour toute la HIN Com-
munity.
L’intégration et l’orchestration de-
viennent de plus en plus importantes
Cette tendance à la mise en réseau est
également liée à la spécialisation crois-
sante des acteurs dans le domaine de la
santé. Pour prodiguer aux patients les
meilleurs soins possibles, les prestataires
doivent coordonner du mieux possible les
étapes des soins. Cela exige beaucoup
d’échange et de communication, ce qui
augmente le travail administratif. Des outils
de collaboration intelligents sont alors en
mesure d’y remédier. C’est pourquoi HIN
s’engagera encore plus, à l’avenir, pour la
promotion d’une collaboration efficace
dans le domaine de la santé, en veillant
toujours au respect du secret profession-
nel et à la protection des données patients
hautement sensibles.
Le projet Ponte Vecchio a reçu
de eHealth Suisse le meilleur
certificat ‹suprarégional› possible.
Collaboration sécurisée à tous les
niveaux
La plate-forme interactive «HIN Home»
introduite fin 2012, qui offre aux Health
Professionals la possibilité d’une collabo-
ration en ligne sécurisée, est un élément
de cette stratégie. Plus de 4’000 partici-
pants HIN utilisent déjà HIN Home pour
l’échange avec les collègues. Les possibili-
tés d’utilisation sont multiples, comme l’il-
lustre l’exemple de WintiMed, qui utilise
HIN Home comme solution Intranet ainsi
que pour la réalisation de cercles de qualité
(cf. rapport p. 26 / 27).
13
FOCUS
Ponte Vecchio a permis,
dans le canton de Saint-Gall,
de jeter un pont entre les
communautés.
Projet Ponte Vecchio – un nouveau
jalon
Avec le projet Ponte Vecchio, un nouveau
jalon a pu être posé en 2013 en vue d’une
amélioration du transfert d’informations
entre le secteur stationnaire et le secteur
ambulatoire. Dans le canton de Saint-Gall,
un pont a été jeté en octobre 2003 entre la
communauté des associations d’hôpitaux
et celle des médecins de famille. La solu-
tion eHealth Ponte Vecchio repose sur les
réseaux et infrastructures en place, de
sorte qu’elle a pu rapidement apporter un
bénéfice. Grâce au nouveau pont de
communication, les médecins de famille
peuvent consulter directement les infor-
mations des hôpitaux sur les patients assu-
rés dans le Managed Care des associations
d’hôpitaux de Saint-Gall. La solution des
partenaires BINT, HIN, BlueCare et du can-
ton de Saint-Gall peut également être utili-
sée au niveau suprarégional. C’est ce qu’a
Ponte Vecchio relie la communauté des hôpitaux à celle des médecins de famille et revêt ainsi un caractère de modèle.
14
confirmé l’organe de coordination eHealth
Suisse en octroyant au projet, en 2014, le
meilleur certificat possible et en le décla-
rant «suprarégional». Le modèle est pro-
metteur car il prouve, sur la base juridique
existante, la possibilité pragmatique d’une
extension progressive en direction d’une
recherche d’informations intégrée dans le
secteur fédératif de la santé en Suisse. Cela
a aussi été reconnu comme une étape im-
portante au-delà du domaine de la santé,
comme l’a révélé le compte rendu des
médias.
Pour des opérations administratives
plus efficaces
On peut attendre avec impatience un nou-
veau projet d’optimisation des processus
de communication et d’assignation dans
les cabinets de groupe. Au moyen de ce
projet, BlueCare, notre Management
Partner stratégique et opérationnel de
longue date, vise, avec le réseau zurichois
de la santé et Grisomed, la création d’une
possibilité pratique et efficace de transmis-
sion d’informations patients sortantes et de
tri des informations patients entrantes.
Cette solution réduira considérablement
les tâches administratives, de sorte que les
assistants des cabinets médicaux ainsi que
les médecins pourront investir encore plus
intensivement leurs ressources dans les
soins prodigués à leurs patients. Nous nous
réjouissons que cette solution innovante
de BlueCare soit proposée exclusivement
sur la plate-forme HIN et qu’elle puisse
ainsi accroître encore le bénéfice d’un rac-
cordement HIN pour les clients.
Propager les solutions eHealth
pratiques
HIN a été fondée dans l’objectif d’accroître
l’efficacité dans le secteur de la santé et de
faire collaborer les prestataires tout le long
de la chaîne des soins. Jusqu’à aujourd’hui,
HIN est restée fidèle à cet objectif et l’aug-
mentation constante de participants, qui a
fait de la HIN Community la plus grande
plate-forme eHealth suisse, nous donne
raison. Mais il faut encore, et ce de façon
renforcée, faire découvrir de plus près aux
prestataires les avantages des solutions
eHealth pratiques.
15
FOCUS
«La diversité de nos clients incite continuellement HIN à développer des solutions simples et sûres
pour l’échange de données.»Stefan Müller, Consultant & Key Account Manager
16
CLIENTS
Cabinets de groupes, hôpitaux, organisations Spitex et services AI
Les clients de HIN viennent de tous les
domaines du secteur de la santé.
Nous vous en présentons quelques-uns.
17
Un paysage clients varié
La composition des clients HIN est tout aussi variée que le secteur de
la santé lui-même.
Cabinets, petits cabinets de
groupe ou personnes indivi-
duelles adhèrent à la HIN Com-
munity par une identité HIN. Les
grandes institutions tirent profit
de la communication sécurisée
avec le HIN Mail Gateway.
Les hôpitaux ou d’autres institu-
tions permettent en outre à leurs
assignants de collaborer en
toute sécurité par une applica-
tion protégée par HIN.
Evolution du nombre d’identités HIN
12’000
10’000
14’000
4’000
2’000
0
6’000
8’000
16’000
2012 201320112009 2010
373 clients HIN Mail Gateway
Hôpitaux
Autresprestataires
Associationset autres
Autorités
Assureurs
55 applications protégées par HIN
Applications spécifiques aux médecins
Applications propres à HIN
Autres
Portails d’assignants
18
L’association d’hôpitaux EOC, fondée en
1983, est un regroupement d’hôpitaux pu-
blics du canton du Tessin. L’organisation
décentralisée des hôpitaux garantit une
gestion optimale des processus de soins
ainsi que l’entretien des relations avec les
patients et les clients. Avec quelque 4’000
collaborateurs de divers domaines, les
hôpitaux offrent des soins intégraux et
indépendants du lieu. L’infrastructure IT
bien aménagée permet une collaboration
en réseau.
EOC
Année de fondation 1983
Hôpitaux 8
Lits env. 1’000
Collaborateurs env. 4’500 (3525 équivalents plein temps)
Patients/an 67’294 stationnaires; 308’800 ambulatoires
Nouveaux-nés 1'848
Mesures de laboratoire
8,8 millions
Système informatique
>200 éléments de réseau
>400 serveurs
Services avec HIN MyEOC (HIN ACS)
L’hôpital de l’Ile occupe, en tant qu’hôpital
universitaire du secteur suisse de la santé,
une place importante. C’est un centre de
compétence, de haute technologie et de
connaissances au rayonnement interna-
tional et un lieu de rencontre pour les
sciences et la recherche. 7’837 travaillent
dans la «Ville de la santé» à l’Hôpital de l’Ile,
afin que quelque 40’000 patients station-
naires bénéficient de la meilleure méde-
cine possible et de soins individuels.
Hôpital de ll'Ile Berne
Année de fondation
1354
Médecins env. 1’000
Collaborateurs env. 8000 (médecins inclus)
Patients/an 40’000 stationnaires;
520’000 ambulatoires
Systèmes informatiques
> 400, applications spéciales incluses
Collaborateurs en contact avec HIN
env. 2’000
Services avec HIN
TELERAD, eTumorboard (HIN ACS)
HÔPITAUX
Hôpital de l'Ile – hôpital universitaire de Berne
HÔPITAUX
Ente Ospedaliero Cantonale – association d’hôpitaux EOC
19
CLIENTS
Le service AI d’Argovie est l'un des 27 ser-
vices AI de Suisse. Le service AI est, en tant
qu’organe d’exécution de l’Assurance inva-
lidité fédérale, une entreprise de presta-
tions poursuivant l’objectif de garantir aux
assurés, en cas d’invalidité, une base exis-
tentielle en premier lieu par des mesures
d’intégration et en deuxième lieu par des
prestations en numéraire. Pour ce faire, il
recourt aussi en particulier à une étroite
collaboration avec les donneurs d’ordre,
les institutions partenaires et les médecins
de famille.
Service AI du canton d’Argovie
Collaborateurs 226
Prestations Recensement précoce, mesures d’intégration, prestations en numé-raire et en nature, contri-butions à l’assistance
Dossiers e-patients >200’000
Système informatique
230 stations de travail;
Application business OSIV (Open System assurance invalidité)
Collaborateurs en contact avec HIN
226
PizolCare est un réseau de médecins com-
prenant actuellement 102 médecins de
famille intéressés, médecins spéciaux ayant
leur propre cabinet et médecins-chefs en
hôpitaux. Le réseau de médecins de pre-
mier recours est actif depuis 2000 et a été
l’un des premiers réseaux à être certifié
EQUAM en 2003. Il a été recertifié avec
succès en 2006, 2009 et 2012. Le réseau
gère 30 000 assurés dans des modèles de
médecins de famille avec co-responsabi-
lité du budget. En tenant compte des mo-
dèles de médecins de famille Light, cela
correspond à plus de 50% de la population.
PizolCare
Médecins 102 médecins de pre-mier recours, méde-cins-chefs en hôpitaux et médecins spécialisés
Recherche Académie pour la médecine de famille PizolCare (AKAFAM)
Partenaires d’assurance
22
Assurés Managed Care
> 30’000
Dossiers e-patients >20’000
Système informatique Propres ASP-eKG
Solution
Utilisation HINHIN Mail comme condition à l’affiliation; utilisa-tion de Ponte Vecchio dans le canton de Saint-Gall; communication avec les Spitex et les hôpitaux; Closed User Group dans le propre site Internet; gestion des transferts BlueEvidence
RÉSEAUX DE MÉDECINS
PizolCare – réseau santé de la région de Werdenberg-Sarganserland
AUTORITÉS
Service AI du canton d’Argovie
«A l’époque actuelle, la protection des don-nées est un must absolu.» Urs Keller, PizolCare
20
RegioSpitex Limmattal assure, pour le
compte des communes de Dietikon,
Schlieren et Urdorf, l’assistance et les soins
à domicile. Il travaille dans l’intégration de
l’environnement social, selon les standards
de qualité actuels, des méthodes de ma-
nagement modernes et en réseau avec
d'autres acteurs du domaine de la santé et
social. L’offre complète (soins et suivi, ser-
vices domestiques, conseil, Palliative Care,
soins psychiatriques, services repas) per-
met au patient de rester le plus longtemps
possible dans son environnement familier.
Le réseau radiologique 3R est un groupe
indépendant de centres radiologiques
suisses. Il s’étend de Viège à Genève, en
passant par Fribourg. Font partie du réseau
des instituts proposant une vaste offre de
prestations dans les images diagnostiques
ainsi que des instituts aux ressources plus
limitées, qui tirent profit du partenariat avec
les hôpitaux publics ou d’autres presta-
taires médicaux. Tous les instituts sont re-
liés par un système informatique central
qui permet la mise à disposition d’images
et la téléradiologie.
3R – Réseau Radiologique Romand
Année de fondation
2000
Collaborateurs 115; dont 17 radiologues
Rapports radiologiques
environ 100'000 par an
Examens environ 115'000 par an; correspond à 6 millions d’images
Systèmes informatiques
RIS, PACS, Mail-Server, plate-forme Web pour échange d’images
Collaborateurs en contact avec HIN
30
RegioSpitex Limmattal
Année de fondation
2008
Collaborateurs 67
Association 1'260 membres
565 clients actifs
Partenaires d’assurance
46 (domaine de la santé et des assurances sociales)
Partenaires régionaux
env. 70 (médecins de famille, pharmacies, hôpitaux, services spécialisés, services sociaux)
Collaborateurs en contact avec HIN
22
PRESTATAIRES MÉDICAUX
3R – Réseau Radiologique Romand
ORGANISATIONS SPITEX
RegioSpitex Limmattal – Dietikon, Schlieren et Urdorf
«Pour nous, la protection des données signifie protéger les données de clients et de collaborateurs contre un accès non autorisé.» Doris Sartor, RegioSpitex Limmattal
21
CLIENTS
«L’amélioration des soins des patients implique une logistique d’information optimale.
Celle-ci n’est possible que par la mise en réseau, la communication et la collaboration.»
Peer Hostettler, Business Development
22
CLIENTS
HIN Home – une plate-forme interactive sûre
Vous découvrirez ici comment les réseaux
de médecins tirent profit de la plate-forme
comme solution Intranet sûre et fiable pour
l’échange d’informations patients.
23
La collaboration virtuelle sur HIN Home jouit d’une popularité croissante
L’interconnexion des participants HIN sur
HIN Home a fortement augmenté en 2013.
La présentation en donne un aperçu.
Les outils assurant une collaboration sécu-
risée se révèlent pour beaucoup extrême-
ment utiles. Des réseaux de médecins tels
que Wintimed et mediX bern, par exemple,
utilisent HIN Home comme solution Intra-
net sociale pour l’échange interne au réseau.
Plus à ce sujet dans l’interview avec Andrea
Isler, responsable réseau Wintimed.
Pour les participants HIN, le site Internet HIN est plus qu’un simple
site Web. En cliquant sur www.hin.ch, vous accédez automatiquement
au domaine personnel de la plate-forme en ligne HIN Home.
La plate-forme interactive fait déjà l’objet d’une utilisation intense.
Membres du réseau de médecins Wintimed
ANDREA ISLER
Responsable réseau Réseau de médecins
Wintimed
24
Membres du réseau de médecins mediX bern AG
ERIKA ANDERMATT
Responsable réseau Réseau de médecins
mediX bern AG
25
CLIENTS
Rendre la sensation de réseau encore plus palpable dans le domicile virtuel – WintiMed utilise HIN Home comme Intranet
WintiMed utilise la plate-forme HIN Home
comme solution Intranet conforme à la
protection des données. La responsable de
réseau Andrea Isler dans une interview.
sélectionnés. Nous élargirons cette mise
en réseau interprofessionnelle à d’autres
domaines spécialisés et groupes profes-
sionnels pour atteindre notre objectif de
soins intégrés.
Comment vous interconnectez-vous
dans votre réseau et à quels problèmes
devez-vous faire face?
Nous avons 30 rencontres de cercles de
qualité par an, le noyau de notre collabora-
tion. Celles-ci sont très populaires puisque
nous recensons jusqu’à 20 participants en
moyenne par rencontre. Jusqu’à présent,
ce dont on discutait était consigné dans un
procès-verbal et envoyé à tous par mail.
Chacun devait trouver un système de clas-
sement. Les membres sont régulièrement
à la recherche d’informations issues de ren-
contres précédentes et s’annoncent par
«Dis-moi, nous avons déjà …», «Qu’avions-
nous décidé?» ou «C’était une super pré-
sentation, mais je ne l’ai plus …». Et c’est
précisément là que nous avons besoin de
HIN Home: pour gérer à un niveau central
et rendre accessibles les informations qui
ont été et sont collectées sur plusieurs
années et qui restent dans les esprits – et,
notabene, constituent un véritable trésor
de connaissances.
HIN: Madame Isler, comment voyez-
vous le changement dans les soins
intégrés?
Andrea Isler: L’intérêt et la disposition à
s’engager dans une collaboration interdis-
ciplinaire de partenaires ont fortement
augmenté chez de nombreux prestataires.
Nous nous réjouissons d’avoir pu appro-
fondir, par des accords de coopération,
notre mise en réseau avec des spécialistes
26
La plate-forme interactive sécurisée HIN Home offre de nombreuses possibilités pour une collaboration sûre entre collègues.
Les participants HIN forment des groupes avec leurs contacts et tirent profit des avantages des outils sécurisés.
Sur HIN Home, des discussions sont possibles en groupe dans une atmosphère totalement privée. Cela simplifie la collabo-ration dans les cercles de qualité, les réseaux de médecins, les cabinets de groupes ou les conseils d’administration.
Remanier des documents en groupes, établir des demandes de rendez-vous, organiser des rencontres ou partager des informations dans le blog – avec HIN Home, tout est possible.
«HIN HOME», la page d’accueil: Pour l’accès simple aux applications protégées par HIN sans inscription supplémentaire (Single Sign-on).
Le réseau personnel constitue la base de la collaboration. Les interlocuteurs peuvent être intégrés dans la liste de contacts.
Le profil est la carte de visite sur HIN Home. Ici, les utilisa-teurs gèrent leurs informations person-nelles et ont une vue d’ensemble de tous les contacts et de toutes les communi-cations dans la HIN Community.
27
CLIENTS
«Nous avons besoin de HIN
Home pour que le trésor de
connaissances accumulé pendant
des années puisse être accessible
à un niveau centralisé.»
Avec quelles autres compétences vou-
lez-vous continuer de réaliser les soins
intégrés?
Nous constatons que tous les participants
sont vivement intéressés à travailler aux in-
terfaces communes et à continuer de réa-
liser les soins intégrés. En partie, nous cher-
chons encore à savoir comment nous pou-
vons optimiser en ce sens les structures et
opérations existantes. Pour échanger des
connaissances, il existe différentes possibi-
lités. On peut se rencontrer fréquemment,
comme nous le faisons dans les cercles de
qualité. Ces rencontres personnelles sont
dans tous les cas une occasion idéale et
précieuse. Mais elles ont aussi leurs limites.
Tout le monde n’a pas la possibilité de par-
ticiper à un cercle de qualité. Selon le
thème, nous aimerions en outre intégrer
nos partenaires dans les discussions et les
décisions. Les nouveaux outils et instru-
ments se prêtent à l’échange de connais-
sances. HIN Home nous permet de créer
une proximité par une rencontre virtuelle.
Et elle permet aussi de mettre à disposition
Wintimed n’est pas le seul à avoir découvert HIN Home. Le nombre d’utilisateurs est en nette augmentation.
Statistique d’utilisation de HIN Home en 2013
Janvier
Février
MarsAvril Mai
JuinJuille
tAoût
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Nombre de groupes
Nombre de documents
Nombres d’articles de blogs
28
«HIN Home nous permet de
créer encore plus de proximité
par la rencontre virtuelle.»
CONCERNANT LA PERSONNE
Andrea Isler, économiste d’entreprise, est directrice commerciale de
WintiMed. Le réseau de 40 médecins de famille gère 20’000 patients
dans le modèle de médecin de famille et a la coresponsabilité du
budget. Dans le cadre des soins intégrés, WintiMed AG a des coopé-
rations avec des spécialistes sélectionnés et d’autres prestataires. Les
30 cercles de qualité sont le noyau de l’échange d’informations et d’expériences
interne. Le réseau est CERTIFIÉEquam.
et d’échanger plus rapidement, plus sim-
plement et de façon ciblée des informa-
tions à bas seuil. HIN Home ne peut en
aucun cas remplacer la rencontre person-
nelle. Mais elle peut l’améliorer.
Vous avez mentionné le cas d’utilisa-
tion «Classement de procès-verbaux
de cercles de qualité». Mais il existe
encore beaucoup d’autres possibilités.
En tirerez-vous également profit?
Pour nous, il est clair que ce n’est que le
début. Nous voulons que nos membres
enrichissent d’abord le trésor de connais-
sances. Un point positif est que les
membres du réseau peuvent réagir très
simplement aux questions sur HIN Home.
Ils élargissent les connaissances et les
transmettent à bas seuil. Cette entrée en
matière semble très banale, mais elle ne
l’est pas. C’est précisément parce que nous
agissons de façon totalement décentrali-
sée dans le quotidien que nous sommes
en mesure de créer une plus grande proxi-
mité avec HIN Home et d’améliorer en-
core notre communication. Il n’est ainsi
plus nécessaire, par exemple, d’attendre le
prochain cercle de qualité pour discuter
d’un problème médical avec les collègues.
Outre le classement des documents, nous
voulons aussi, par des blogs, mener des
discussions, réaliser des sondages et inviter
à des manifestations. HIN Home doit se
développer chez WintiMed, au-delà de
l’Intranet, en une plate-forme sociale. Je
suis convaincue qu’avec notre nouveau
domicile virtuel, nous pourrons encore
mieux échanger nos connaissances, en-
tretenir la proximité et rendre la sensation
de réseau encore plus palpable.
29
CLIENTS
30
VOIX D’EXPERTS
Comment agissent les prestataires et les patients dans un secteur de santé interconnecté? Nous nous sommes renseignés auprès d’experts sur
les questions actuelles ayant trait à la communication
sécurisée et à la mise en réseau.
31
«Apporter une solution fédérative à un nouveau défi est une grande force de notre culture. Elle mène à une large acceptation
par de nombreux intéressés et apporte stabilité et durabilité.»
Thomas Marko, directeur commercial BINT GmbH
32
L’évolution est clairement visible: la mise
en réseau dans le domaine de la santé se
fait à un niveau fédératif, tout à fait adapté à
la Suisse. Les conquêtes des dernières an-
nées dans les différentes «cellules d’inno-
vation» réparties se regroupent de façon
organique en un tout fonctionnel. Des
projets de pionnier régionaux et supraré-
gionaux ont été menés à bien et ont débou-
ché sur des solutions pratiques et adaptées
à la plupart des challenges. Les projets ac-
tuels sont plus conscients du succès et
visent des phases d’extension concrètes
progressives avec un bénéfice business
clair.
Les possibilités des logiciels sont
données
L’interopérabilité technique fonctionne.
Les modules de différents prestataires
peuvent être combinés dans la mesure où
ils s’en tiennent aux standards eHealth. A
Le terrain est fertile pour la mise en réseau – nous pouvons nous
en réjouir
Saint-Gall par exemple, il a été possible de
faire communiquer sans difficulté les por-
tails de communication (Affinity Domains)
des régions hospitalières de Saint-Gall
avec ceux des médecins établis raccordés
à HIN, bien que des logiciels de différents
fournisseurs aient été utilisés pour toutes
les composantes des deux côtés. Les four-
nisseurs de logiciels sont prêts. Sur le mar-
ché, tous les logiciels requis sont dispo-
nibles: des entreprises spécialisées pro-
posent des portails de communication
pour l’interconnexion durable basée sur
des standards. Les fabricants de systèmes
d’informations cliniques, d’archives ou de
portails raccordent leurs systèmes au ré-
seau santé grandissant au moyen d’adap-
tateurs non propriétaires.
Ancré dans le monde spécialisé
Le thème de la «mise en réseau électro-
nique» s’est établi dans le monde spécia-
Après les semences vient la récolte. Les bases de la mise en réseau
électronique dans le secteur de la santé ont été posées au cours des
dernières années. Le terrain est fertile, les premiers fruits sont mûrs
et les perspectives de récolte sont très prometteuses.
eHEALTH ACTUALITÉS
33
lisé et y est considéré comme une base in-
dispensable pour des soins intégrés effi-
caces. On a compris les nouvelles
possibilités et l’on peut maintenant dire
qu’elles apportent un bénéfice concret. La
disposition à payer aussi pour cela a aug-
menté. Du côté des fournisseurs, de plus
en plus de modèles commerciaux, de fi-
nancement et de décompte créatifs voient
le jour, qui aident à surmonter les difficultés
du financement de l’infrastructure et les
obstacles d’entrée. Des acteurs aux intérêts
similaires ou complémentaires se re-
groupent au sein de différentes commu-
nautés (Communities) – et ce pas unique-
ment au niveau régional. Outre plusieurs
projets cantonaux, divers projets sont en
cours pour la mise en place de groupe-
ments professionnels (p. ex. pour les mé-
decins, le personnel de soins, les pharma-
ciens). Ils facilitent aux membres la colla-
boration électronique et offrent un portail
central vers le secteur de la santé inter-
connecté.
Développement du cadre juridique
La réglementation des conditions cadres
organisationnelles et juridiques progresse
également bien au niveau fédératif. Le fon-
damental et le pragmatique vont de pair et
convergent en une sécurité croissante: ce
qui doit absolument être réglé de façon
homogène à l’échelle de la Suisse pro-
gresse au niveau fédéral. Les efforts de
l’eHealth / eGovernment se sont déjà sol-
dés par des premières lois cantonales qui
définissent ce qui est autorisé en matière
de mise en réseau électronique, et dans
quelles conditions. En parallèle, des solu-
tions pragmatiques sont trouvées en de
nombreux endroits au sein des lois exis-
tantes, qui mettent en œuvre ce qui est au-
jourd’hui réalisable. E-Health-Suisse et les
autres comités de normalisation qui fonc-
tionnent bien comme IHE Suisse, HL7 CH
et eCH garantissent la cohésion durable
dans le développement fédératif. Ils mé-
ritent de grands éloges parce qu’ils font
avancer à un rythme soutenu le travail
d’entente nécessaire au niveau de la tech-
nique, des processus, des données et des
lois et fournissent de plus en plus de bases
fermes pour la cohésion. Ils s’en tiennent
autant que possible aux normes internatio-
nales, s’engagent au niveau de leur créa-
tion et ne les helvétisent que si nécessaire.
Le bénéfice du réseau de santé
Les développements ont été mis en place
aux emplacements les plus divers de Suisse
par les milieux les plus différents. Au-
jourd’hui, leur travail converge; les effets de
levier attendus de la performance fédéra-
tive deviennent réalité, le réseau de santé
Le fondamental et le pragma-
tique vont de pair et convergent
vers une sécurité croissante.
34
qui en résulte devient de plus en plus vaste
et stable. Nous pouvons nous réjouir du
bénéfice à venir. De plus en plus d’acteurs
participent très rapidement au réseau santé
interconnecté de Suisse. Avec chaque par-
ticipant supplémentaire et chaque cas
d’utilisation, le bénéfice du réseau santé est
disproportionnellement plus élevé (loi de
Metcalfe). Le bénéfice augmente en flèche
dès que des groupements entiers déjà bien
organisés y adhèrent. Pour les différents
acteurs, il existe de plus en plus de possibi-
lités de plus en plus simples et de plus en
plus avantageuses de participer au sys-
tème de santé interconnecté. L’offre de
données disponible par voie électronique
augmente fortement; de moins en moins
de données seront faxées et réécrites. Les
décisions peuvent être prises sur une base
d’informations plus large et meilleure. La
qualité des soins augmente. De nouveaux
potentiels d’économie se présentent dans
le domaine administratif.
Au-delà du Tipping Point
Les acteurs du domaine de la santé
peuvent se réjouir de pouvoir encore choi-
sir librement et sans grandes contraintes,
pour l’instant, leur stratégie par rapport au
secteur de la santé interconnecté. D’une
part, l’entrée et la prise en charge d’un rôle
d’innovateur dans l’environnement propre
ne sont plus entachées de gros risques.
D’autre part, le choix d’une stratégie de fol-
lower n’est pas encore problématique. A
l’avenir, on ne pourra certes plus guère par-
ticiper à l’organisation, mais les solutions
seront moins chères et la courbe d’ap-
prentissage faisant partie de l’intervention
ne sera pas encore particulièrement raide
même dans deux ans. Apporter une solu-
tion fédérative à un nouveau défi est une
grande force de notre culture. Elle mène à
une plus grande acceptation par de nom-
breux intéressés et apporte stabilité et du-
rabilité. Bien entendu, tout n’est pas encore
terminé, et de loin, mais: le Tipping Point
de la mise en réseau dans le secteur de la
santé semble atteint.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Thomas Marko est directeur commercial de BINT GmbH à Winterthur. L’entreprise
propose des services professionnels et des solutions pour la Business Integration
dans l’eHealth, l’eGovernment et le secteur de l’énergie. Vous trouverez d’autres
informations sur: www.bint.ch
Ce texte a déjà été publié le 6.3.2014 dans le magazine «IT for Health».
eHEALTH ACTUALITÉS
35
«Tout comme les apprenants dans le système de formation, les epatients actuels
exigent du système traditionnel et de ses acteurs de plus en plus de communication,
de transparence et de participation.»Prof. Dr Andréa Belliger
36
Dans notre société de plus en plus inter-
connectée, l’apprentissage acquiert une
nouvelle dynamique – également dans le
rapport à la santé et à la maladie.
Plus d’appareils mobiles que d’hommes
Nous sommes effectivement largement
interconnectés: en Suisse, 85% de la popu-
lation totale a accès à l’Internet, environ
trois quarts des gens sont actifs ou tout du
moins inscrits dans un réseau social au mi-
nimum. Près de 3 millions de Suisses – soit
environ 37 % de la population – utilisent
Facebook. Chez les moins de 30 ans, il
s’agit même de 96 %. 3,2 millions de Suisses
et la moitié des jeunes de 9 à 16 ans ac-
cèdent au Web de façon mobile par smart-
phone et tablettes. Depuis fin 2013, il existe
pour la première fois dans le monde plus
d’appareils mobiles que d’êtres humains, et
nous sommes la première génération à at-
tendre partout un accès Internet gratuit et
sans fil.
La vaste interconnexion qui en résulte si-
gnifie aussi que nous avons aujourd’hui ac-
cès à presque toutes les connaissances de
la planète, avec l’Internet en tant que réali-
sation de la vision antique de la biblio-
thèque d’Alexandrie. Quiconque veut sa-
voir quelque chose le «demande» sur
Google. Ce qui, auparavant, nécessitait
une visite à la bibliothèque est aujourd’hui
possible en dix secondes. L’offre éducative
est omniprésente sur le réseau.
Les MOOC sont un bon exemple d’éduca-
tion en ligne. L’acronyme signifie «Massive
Open Online Courses». Et c’est aussi exac-
tement ce qu’ils sont: des modules d’en-
seignement géants, gratuits, librement ac-
cessibles, et participatifs pour l’apprentis-
sage auto-organisé. Des «Crowdsourced
learning networks» pour un monde dans
lequel l’information et la connaissance
sont accessibles partout. Les MOOC sont
des événements didactiques auxquels
Changement de paradigme dans le rapport profanes/experts.
Les patients vérifient de plus en plus souvent leurs diagnostics en ligne
et parlent à leur médecin des informations obtenues. Et: les connais-
sances obtenues sur le réseau changent leur comportement.
Navigation des patients et apprentissage dans le Cloud
eHEALTH ACTUALITÉS
37
peuvent participer tous ceux qui s’inté-
ressent à un thème particulier, dans les-
quels des connaissances sont élaborées
conjointement et qui donnent naissance à
des réseaux de connaissances durables.
Partager et élargir les connaissances
Sur la base d’un thème et d’un calendrier
Internet, les prestataires de MOOC mettent
à disposition des ressources thématiques
comme des textes ou des vidéos. Les utili-
sateurs décident eux-mêmes si et de quelle
manière ils souhaitent s’engager. Ils peuvent
agir eux-mêmes et créer d’autres supports:
articles de blogs, tweets, vidéos ou pod-
casts. Ils établissent des liens entre des
idées et du matériel que les autres partici-
pants peuvent consulter, discuter ou com-
pléter. Ce qui compte, c’est l’engagement
dans le processus d’apprentissage, qui dé-
passe largement le cours proprement dit.
Changement de paradigme dans le rap-
port profanes/experts
Il en résulte ainsi un changement de para-
digme dans les rôles des apprenants et des
enseignants: l’époque où l’on apprenait par
cœur des faits consignés dans des livres
est révolue et a cédé la place à l’apprentis-
sage interactif dans le discours. La plupart
des offres MOOC sont gratuites et ou-
vertes à tous. Et elles sont utilisées. Il existe
des cours qui ont des milliers de partici-
pants, et il existe des milliers de cours pos-
sibles; un catalogue Ikea de l’éducation.
Les institutions de formation tradition-
nelles n’en croient pas leurs yeux. Le do-
maine de l’éducation change: apprentis-
sage informel et autogéré, communautés
d’apprentissage en réseau et enseignants
comme curateurs de contenus et coaches
sont désormais d'actualité. Et il faut se de-
mander comment le développement des
connaissances peut se présenter dans un
monde d’ordinateurs intuitifs, de clouds in-
telligents et de réseaux en quête de sens.
Il en va de même dans le domaine de la
santé. D’une manière générale, les deux
systèmes que sont l’éducation et la santé
ont beaucoup en commun: tous deux sont
d’une importance sociale vitale, englou-
tissent d’énormes quantités d’argent, sont
constitués de structures profanes/expertes
ritualisées par tradition, mais actuellement
en mutation, et les deux systèmes luttent,
dans leur forme étatisée, contre le statut
social et des revendications de réformes
incessantes.
Dr Google et Dr med. – du patient à
l’epatient
Le fait que des informations de santé soient
disponibles de manière croissante sur l’In-
ternet n’est pas nouveau. Plus de 80% des
utilisateurs d’Internet recherchent sur le
Web des thèmes ayant trait à la santé. Les
patients vérifient leurs diagnostics en ligne
et parlent avec leur médecin des informa-
tions obtenues sur le réseau. Ils se laissent
guider par cette connaissance supplé-
mentaire: plus d’un tiers des Internautes
ont déjà convenu ou annulé, à la suite de
leurs propres recherches sur Internet, un
rendez-vous médical ou modifié la prise
de médicaments. Les prestataires de pré-
vention primaire ne peuvent plus non plus
se passer du réseau. Mais aujourd’hui, les
38
patients ne sont pas seulement informés
par des moyens numériques. Ils sont aussi
de plus en plus interconnectés de façon
numérique. Les «Online Health Commu-
nities», dans lesquelles les patients s’orga-
nisent, échangent leurs idées et se sou-
tiennent moralement, affichent d’énormes
taux de croissance. Rien que la commu-
nauté de patients Parkinson sur Pa-
tientsLikeMe (www.patientslikeme.com)
compte aujourd’hui plus de 8’000
membres.
Le rapport à la santé et à la maladie, un
processus d’apprentissage en réseau
Aujourd’hui, le rapport à la santé et à la ma-
ladie ne se réduit plus au médecin et au pa-
tient ou à l’Health Professional et au
consommateur de santé; il est devenu un
ensemble cohérent qui évolue de façon
formelle ou informelle sur différents lieux,
temps, technologies et settings sociaux.
Tout comme les apprenants dans le sys-
tème de formation, les epatients actuels
exigent du système traditionnel et de ses
acteurs de plus en plus de communica-
tion, de transparence et de participation.
L’apprentissage se modifie, notre rapport à
la santé et à la maladie aussi. En tant que
société, nous devons nous demander ce
que nous attendons vraiment, dans ces
nouvelles conditions, du système d’éduca-
tion et de santé. Une chose est claire: dans
les deux domaines, nous avons besoin de
personnes dotées de nouvelles compé-
tences, avec Media Literacy et Health Lite-
racy. Des personnes qui soient capables,
en tant qu’apprenants ou patients, en tant
qu’enseignants ou Health Professionals, de
se mettre en réseau, de développer des
idées en commun, de s’adapter aux chan-
gements – et qui soient en premier lieu ca-
pables de comprendre le rapport à la santé
et à la maladie en tant que processus d’ap-
prentissage en réseau.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Le Prof. Dr Andréa Belliger est prorectrice de la Haute école pédagogique de
Lucerne et directrice de l’Institut de management et de communication IKF. Elle
est experte dans le domaine de l’eHealth, des nouveaux médias et de l’e-Learning.
Andréa Belliger est membre du Conseil d’administration de BlueCare SA.
Cet article a été publié pour la première fois dans «Quer», le journal du personnel du canton d’Argovie (édition 1/2014).
Plus de 80% des internautes font
des recherches sur le Web sur des
thèmes ayant trait à la santé.
eHEALTH ACTUALITÉS
39
«Un e-mail non crypté correspond, en matière de sécurité, à une carte postale.
Il est envoyé sans aucune mesure de protection et peut être lu directement par
toute personne qui y accède.»Avocat Dr iur. Sascha Daniel Patak
40
Le médecin est tenu par la loi de garder le
secret sur le contenu et l’étendue d’un trai-
tement. La simple connaissance du fait
qu’un patient l’a vu en consultation en fait
également partie. L’obligation de garder le
secret découle de l’art. 321 CP et interdit
entre autres aux médecins et à leurs auxi-
liaires de divulguer à des tiers un secret qui
leur a été confié dans le cadre de leur pro-
fession ou dont ils ont eu connaissance
dans l’exercice de leur fonction. Une viola-
tion du secret professionnel fait l’objet
d’une peine d’emprisonnement pouvant
atteindre trois ans ou d’une amende. Le
responsable n’est pas pénalisé lorsqu’il a
divulgué le secret à la suite d’un consente-
ment de la personne autorisée (ou d’une
autorisation écrite de l’autorité supérieure).
Communiquer en toute sécurité avec
les patients
Un e-mail signé et crypté de façon quali-
fiée selon le droit suisse véhicule aussi des
données confidentielles en toute sécurité.
E-mail non cryptés malgré l’obligation de garder le secret –
c’est jouer avec le feu
Malheureusement, ces e-mails ne sont
que rarement employés dans la corres-
pondance avec les patients. Pour de nom-
breuses solutions, l’installation et l’acquisi-
tion sont coûteuses et compliquées, pour
le médecin comme pour le patient. De
plus, l’utilisation est encore limitée et su-
jette aux erreurs. Un fax n’offre guère plus
de sécurité, car il est envoyé aujourd’hui
sans cryptage, sous la même forme que les
e-mails, à moins que l’envoi ne se fasse par
un réseau dédié.
Aussi peu sûr qu’une carte postale
La solution la plus répandue consiste à en-
voyer des e-mails non cryptés. Un e-mail
non crypté correspond, en matière de sé-
curité, à une carte postale. Il est expédié
sans aucune mesure de protection et peut
être lu directement par toute personne qui
y accède. Tout le monde n’a pas accès à un
e-mail ou à une carte postale. Mais le «fac-
teur» qui, dans l’e-mail, correspond au col-
laborateur système du compte e-mail et à
Aujourd’hui, les e-mails sont devenus indispensables. Ils ont en
grande partie remplacé le courrier et le fax. Et cette évolution a aussi
gagné les médecins. Des rapports et images sont souvent envoyés
par le médecin à un patient, au médecin assignant ou aussi, sur
demande, à la caisse maladie. Toutefois, l’envoi se passe souvent de
façon non sécurisée, sans tenir compte des risques.
eHEALTH ACTUALITÉS
41
celui du destinataire, y a bien accès. Les
personnes qui travaillent aux centres de
distribution du courrier y ont également
accès. Dans l’e-mail, les administrateurs
systèmes et les collaborateurs des serveurs
de messagerie peuvent poser problème
en termes de confidentialité. Les collabo-
rateurs systèmes ne sont pas des auxiliaires
au sens de la loi puisque le médecin ne les
connaît pas. Il y a donc, dans la communi-
cation envers eux, une violation du secret
qui requiert le consentement du patient.
Avec l’autorisation du patient
L’envoi d’informations dans des e-mails
non cryptés n’est pas puni en cas de
consentement du patient. Ainsi, la loi et la
doctrine permettent des accords indivi-
duels entre médecin et patient et laissent
aux parties impliquées la liberté de choisir
leur voie de communication. Un tel consen-
tement peut se faire de façon informelle.
Un consentement écrit garantit toutefois la
force probante et, partant, l’impunité.
Jusqu’où va un consentement?
La problématique consiste souvent à iden-
tifier l’étendue du consentement. Une cor-
respondance par e-mail antérieure des
parties ne constitue pas un consentement
à l’envoi de données confidentielles non
cryptées. La demande de rendez-vous du
patient ne signifie pas que le médecin peut
l’informer du diagnostic par e-mail après
l’examen. Même la demande du patient
concernant des résultats particuliers ne
peut être considérée comme un consen-
tement à envoyer ces résultats. Le consen-
tement du patient doit être clair. A défaut, le
médecin court le risque d’avoir tout au
moins concédé une violation du secret
professionnel, ce qui est punissable. La
même question se pose dans la commu-
nication entre les médecins spécialisés.
Les spécialistes souhaités par le patient ou
les secondes opinions élargissent ainsi le
cercle du secret, de sorte que l’échange
d’informations importantes pour le traite-
ment avec ces personnes est autorisé. Mais
cela ne vaut pas automatiquement pour
l’envoi d’informations par des e-mails non
cryptés.
«Monsieur le Dr iur. Patak, HIN offre
une communication par e-mail sûre
entre les prestataires ainsi qu’entre
médecin et patient. Vous utilisez
vous-même HIN Mail. Correspond-il
aux exigences légales pour le respect
de l’obligation de garder le secret?»
«Le cryptage du transport et des do-
cuments ainsi que la vérification des
participants font de HIN un moyen
de transport très sûr pour les données
confidentielles et de loin supérieur au
service postal actuel. HIN Mail peut
ainsi, sous l’aspect juridique, être uti-
lisé également sans le consentement
du patient et constitue une sécurité
conforme aux obligations de données
et de confidentialité du médecin.»
42
Les risques et l’incrimination sont peu
connus
A ce jour, il n’y a eu que peu de condamna-
tions faisant suite à l’envoi d’e-mails non
cryptés. Cela s’explique par le fait que le
patient consent fréquemment à la corres-
pondance par courrier électronique. Ce-
pendant, le facteur selon lequel ni le mé-
decin ni le patient ne connaissent les
risques des e-mails non cryptés devrait pe-
ser plus lourd. Et les avocats des patients ne
connaissent guère la mesure de poursuite
pénale qui permet d’accroître la pression
visant à conclure un compromis, comme
dans les erreurs médicales présumées.
Cela va changer. La population, et surtout
les jeunes générations, est de plus en plus
sensibilisée aux risques de l’envoi par
e-mail.
Une sécurité évidente
Le secteur de la santé doit être conscient
de son obligation de garder le secret. La
communication sûre par des e-mails cryp-
tés devrait relever de l’évidence. L’informa-
tion et le consentement du patient de-
vraient pouvoir se faire par écrit chez tout
médecin, par exemple au moyen d’un
texte correspondant dans la fiche de pa-
tient remplie par ce dernier. Le patient se-
rait ainsi sensibilisé à l’utilisation sûre des
e-mails ou informé des risques et pourrait
alors décider lui-même si l’envoi de cour-
riers non cryptés entre en ligne de compte.
Pourquoi jouer avec le feu?
Une poursuite pénale est et demeure ex-
trêmement déplaisante, même s’il n’y a pas
condamnation. Il s’agit donc d’user d’une
grande prudence au niveau de l’obligation
de garder le secret. Une certaine dose de
bon sens permet d’évaluer quelles infor-
mations le médecin peut envoyer par carte
postale et quels secrets il doit protéger par
un cryptage. En effet, c’est exclusivement
sur le médecin que pèse le risque pénal.
Pourquoi, alors, jouer avec le feu? En
Suisse, l’obligation de garder le secret de-
vrait – alors qu’elle est presque bannie dans
d’autres pays – être considérée comme un
privilège qu’il appartient de préserver.
eHEALTH ACTUALITÉS
A PROPOS DE L’AUTEUR
Avocat Dr iur. Sascha Daniel Patak est avocat indépendant depuis 2004 et se
charge de préférence de thèmes relevant du droit informatique ainsi que du droit
médical et des médecins et est expert en ce qui concerne les risques du monde
numérique. Il est, dans le cadre de cycles de conférences, chargé de cours à la
Haute école d’économie et d’administration.
43
«Du thérapeute individuel au grand hôpital – la diversité de nos clients nous stimule.»
Christina Frei, Product Management
44
PRESTATIONS
Solutions pratiques et sur mesure pour tous les groupes de clients
Vous découvrirez ici quelles prestations
HIN propose aux clients.
45
Mise en réseau sécurisée de la santé
Médecins, hôpitaux, Health Professionals –
les produits de HIN répondent aux besoins de
différents groupes de clients en matière de
communication et de collaborations sécurisées
dans le domaine de la santé.
sur HIN, tout comme quelque 16 ’000
autres prestataires. Hôpitaux, assureurs,
services urbains, médecins de famille, spé-
cialistes, organisations Spitex et paramé-
decins: de plus en plus de partenaires tout
le long de la chaîne de soins sont joi-
gnables en toute sécurité, ce qui aug-
mente en permanence le bénéfice de la
plate-forme pour les participants.
Les patients comme partenaires
Grâce à HIN Mail GLOBAL, une communi-
cation sûre est également possible avec
des patients ou partenaires qui ne dis-
posent pas de leur propre raccordement à
la plate-forme HIN. Le principe simple
ouvre de toutes nouvelles possibilités pour
l’information patients. Ainsi, les parents
préoccupés peuvent par exemple obtenir
des informations de l’hôpital pour enfants
via e-mail. Les médecins modernes
peuvent informer leurs patients via-e-mail
sur les résultats de laboratoire ou répondre
directement via e-mail à des demandes
sensibles. Cela résout un problème du
corps médical, car la communication nu-
mérique avec les patients est déjà réalité.
Les patients utilisent la communication
électronique au quotidien pour toutes
sortes de choses; il est clair qu’ils sou-
haitent aussi recevoir leurs diagnostics par
e-mail. Avec HIN Mail GLOBAL, cela peut
Au moyen d’outils électroniques simples,
HIN permet un échange sûr de données et
une collaboration efficace dans le do-
maine de la santé. La plate-forme HIN per-
met ainsi de répondre aux exigences éle-
vées de la protection des données: en
toute simplicité pour les institutions
puisque la totalité du trafic e-mail d’une
institution est cryptée automatiquement.
pour les cabinets médicaux, les cabinets
de groupes, les collaborateurs Spitex, les
conseillers nutritionnistes et d’autres Health
Professionals au moyen de l’abonnement
HIN, qui leur permet une communication
sécurisée ainsi qu’une collaboration sur la
plate-forme interactive HIN Home.
Adaptées au quotidien et éprouvées
Les solutions de HIN sont adaptées au
quotidien et mille fois éprouvées. 373 insti-
tutions du secteur suisse de la santé misent
46
maintenant se faire en conformité avec la
protection des données.
Accès en ligne aux dossiers patients
HIN simplifie aussi la collaboration entre
les médecins stationnaires et établis. Les
hôpitaux peuvent donner accès au dossier
patient à leurs assignants au sein de l’hôpi-
tal dans des applications protégées par
HIN. L’application protégée par HIN recon-
naît, sur la base de l’identité HIN, qui veut
accéder aux données. S’il est autorisé, l’uti-
lisateur peut accéder aux informations
protégées par Single Sign-on, c’est-à-dire
sans login supplémentaire avec nom d’uti-
lisateur et mot de passe. De nombreux hô-
pitaux accordent aux partenaires des soins
externes l’accès à des extraits des dossiers
patients électroniques et les informent au-
tomatiquement des nouveaux documents
par HIN-Mail – comme les résultats radio,
les images radio ou les rapports cliniques.
Les portails d’assignants intègrent plus
étroitement les assignants dans le proces-
sus de soins. Cela garantit aux hôpitaux des
opérations efficaces avec moins de travail
de support et des avantages concurrentiels
clairs dans le marketing des assignants. Les
médecins de famille peuvent ainsi planifier
plus facilement les soins. Les patients pro-
fitent d’une coordination plus précise des
phases de soins.
«Hôpitaux, services officiels,
médecins de famille, spécialistes et
paramédecins utilisent la communi-
cation simple et sûre avec HIN.»
Les prestations de HIN permettent une communication, un accès et une collaboration sécurisés dans le domaine suisse de la santé.
47
PRESTATIONS
«Pour nos clients, il est important que les problèmes soient résolus
rapidement et durablement.»Daniel Huser, responsable Services d’assistance
48
SERVICES D’ASSISTANCE HIN
Vous avez des questions? Nous serons heureux de vous aider.
Nous mettons un point d’honneur à aider
nos clients dans les questions techniques.
Vous découvrirez ici comment cela
fonctionne.
49
Aide dans la jungle technologique
Outre la fiabilité et la sécurité de la plate-forme,
un service complet aux clients fait également
partie de l’exploitation irréprochable de la
plate-forme HIN.
La communication électronique est deve-
nue indispensable au quotidien. Cela vaut
pour les clients HIN comme pour l’équipe
HIN. Nous utilisons des outils et des pro-
grammes à toutes les fins possibles, sur le
PC, la tablette, le téléphone mobile. Les
systèmes d’exploitation de nos clients sont
aussi variés: is accèdent à HIN par différents
navigateurs et programmes e-mail avec
Windows 7, Windows 98, Linux ou Mac OS,
Android et iPad. Les dangers de l’Internet
préoccupent également HIN et nos clients.
Les phishing mails avec de fausses factures
ou les menaces de failles de sécurité sont
toujours d’actualité. Cela s’accompagne
de hautes exigences pour HIN – et en-
gendre aussi des questions de la part des
clients.
Des aides là où cela est nécessaire
Notre technologie doit pouvoir faire face à
ces différents environnements et réagir aux
nouveaux dangers. Et nous devons appor-
ter de l’aide à nos clients. Nous le faisons
volontiers. Nos services Assistance et Ser-
vice à la clientèle se chargent des ques-
tions ayant trait à la plate-forme HIN. Si
quelqu’un a un problème pour accéder à
HIN Mail, le service d’assistance l’aide rapi-
dement et en toute fiabilité par téléphone,
par e-mail ou par télémaintenance. Si une
identité HIN doit être renouvelée, comme
50
c’est le cas tous les trois ans pour tous les
abonnements HIN, le service d’assistance
HIN apporte l’aide nécessaire. Si la copie
de l’identification fait défaut pour l’activa-
tion de l’identité HIN, le service à la clien-
tèle HIN s’en occupe. Les informations fi-
gurant sur notre site Web www.hin.ch et
dans la newsletter constituent aussi une
aide lorsqu’il s’agit de questions technolo-
giques ou d’informations actuelles sur HIN.
Les clients sont très satisfaits de chaque
contact avec notre service à la clientèle; le
taux de recommandation est régulière-
ment supérieur à 95%.
La surveillance du système et la
communication sont optimisées en
permanence.
En 2013, nous avons pu améliorer la qua-
lité du service à la clientèle par le renouvel-
lement de l’infrastructure. Les fonctions de
surveillance des systèmes dans l’exploita-
tion ont été élargies, et l’installation télé-
phonique du Call center a adopté la tech-
nologie Voice-over-IP. Grâce à la nouvelle
installation, nos collaborateurs ont une vue
d’ensemble des appelants en attente. De
plus, la reconnaissance automatique des
appels leur facilite le travail, tout comme
les messages par fax et Voice Mail qui leur
sont désormais envoyés par e-mail. La
nouvelle installation leur a permis à plu-
sieurs reprises de prouver leur savoir-faire.
Qu’il s’agisse de Desktop, notebook ou téléphone mobile, de Windows, Linux ou Mac – les Services d’assistance HIN sont en mesure de répondre à toutes les questions concernant HIN.
51
SERVICES D’ASSISTANCE HIN
«La HIN Access Gateway est une composante clé pour le service du secteur
stationnaire par HIN.»Marc Condrau, Senior Consultant et responsable de projet
52
DÉVELOPPEMENT
Accès aux applications protégées – également dans l’hôpital
Vous découvrirez ici ce que nous
faisons pour accroître l’attrait de la
plate-forme HIN.
53
Toujours à jour grâce à un développement adapté aux besoins
Un développement constant permet de rester
jeune. Cela vaut également pour une plate-
forme eHealth, et c’est pourquoi nous nous
enquérons continuellement des besoins des
clients et développons de nouvelles offres.
L’échange avec les clients est important
pour HIN, car les nouveaux services re-
posent sur leurs besoins. C’est ainsi, par
exemple, qu’a vu le jour la HIN Access
Gateway, un nouveau service développé
en 2013.
Accès simplifié pour les hôpitaux
A l’avenir, grâce à la HIN Access Gateway,
les Health Professionals auront également
la possibilité d’accéder, au sein des hôpi-
taux et d’autres institutions, à des applica-
tions (protégées par HIN) de laboratoires,
d’instituts radiologiques ou d’hôpitaux. Et
ce par un seul raccordement technique.
Jusqu’à maintenant, l’installation de HIN
Clients était nécessaire sur les différentes
stations de travail, même lorsque l’institu-
tion était déjà raccordée dans son en-
semble à HIN avec une HIN Mail Gateway.
Pour une institution telle qu’un hôpital,
dans lequel les collaborateurs circulent
entre des postes de travail dans différents
locaux et à différents étages, cela repré-
sentait un investissement élevé. Le nou-
veau service résout ce problème.
54
Développé avec les clients
La HIN Access Gateway a été développée
en collaboration avec l’Hôpital de l’Ile et
plusieurs hôpitaux régionaux de l’agglo-
mération de Berne. Protégée par HIN, l’ap-
plication TELERAD leur permet, grâce à la
HIN Access Gateway, une collaboration
électronique dans la téléradiologie. Pour
ce faire, les hôpitaux régionaux trans-
mettent à l’Hôpital de l’Ile, par le biais de
l’application, des ordres pour des premiers
et deuxièmes diagnostics ainsi que des in-
formations sur les transferts d’images. La
prestation permet aux hôpitaux régionaux
d’accéder 24h/24 à l’expertise de spécia-
listes qui ne seraient pas disponibles dans
les régions, ou seulement de façon limitée.
Un service qui peut sauver des vies.
L’intégration comme objectif
Après avoir déjà fait ses preuves dans le ser-
vice pilote, la HIN Access Gateway est dis-
ponible en tant que produit depuis 2014. Il
s’agit maintenant de garantir l’intégration
du service dans les systèmes d’informa-
tions cliniques. Certains y ont déjà réussi,
d’autres sont en attente.
Prouver le respect des standards élevés
Dans les thèmes de la sécurité, de la
conformité à la protection des données,
de l’intégrité et de la disponibilité, HIN ne
se repose pas non plus sur ses lauriers. Les
systèmes sont exploités selon les plus
hautes exigences. A l’avenir, il sera égale-
ment prouvé par des tiers que HIN répond
aux standards internationaux reconnus.
Pour cela, nous nous préparons à la certifi-
cation de sécurité selon les normes ISO
27001-5, qui doit avoir lieu en 2015.
Si un hôpital a une HIN Access Gateway, les collaborateurs peuvent utiliser les offres des applications protégées par HIN.
55
DÉVELOPPEMENT
«eHealth et les soins intégrés vivent de l’interconnexion et de la collaboration.
Plus les prestataires imbriquent étroitement leurs processus, plus le bénéfice qu’ils en
tirent est élevé.»Philip Baumann, CEO BlueCare, CA HIN
56
VISION COMMUNE
Un meilleur système de santé
Les soins intégrés et eHealth vont de pair.
Vous découvrirez ici comment cela se
reflète dans la vision commune de HIN
et BlueCare.
57
Convergence des soins intégrés et de eHealth
eHealth et les soins intégrés visent à une
optimisation de la qualité ainsi qu’à la sécurité
et au bénéfice pour les patients. Grâce à la
vision commune et au partenariat stratégique
étroit, les activités de HIN et BlueCare se
complètent et se fructifient à merveille.
Les soins intégrés impliquent le partage
des informations patients importantes
pour le traitement entre tous les acteurs
impliqués. Sans services en ligne corres-
pondants et sans la garantie à tout mo-
ment d’une protection rigoureuse des
données patients sensibles, cela ne serait
pas possible. En 2013 également, la
convergence croissante de eHealth et des
soins intégrés a ouvert aux deux parte-
naires complémentaires, HIN et BlueCare,
de nouveaux potentiels de développe-
ment de produits et de prestations inno-
vants et a renforcé la coopération straté-
gique au profit des actionnaires et clients
largement identiques.
Tirer résolument profit des forces des
partenaires
C’est pourquoi HIN et BlueCare œuvrent
aujourd’hui résolument, en étroite colla-
boration avec la FMH et dans les lignes di-
rectrices de la stratégie «eHealth Suisse»
de la Confédération, au développement
de solutions eHealth pratiques. Comme p.
ex. avec le projet «Ponte Vecchio», qui a
58
jeté un nouveau pont de communication
entre les associations d’hôpitaux de Saint-
Gall et leurs assignants. Celui-ci a été réa-
lisé dans le service Share Care HPI de HIN,
le Managed Care System BlueEvidence de
BlueCare et l’infrastructure IT des associa-
tions d’hôpitaux de Saint-Gall.
Focalisation sur les processus inter-ins-
titutions et intégrés
eHealth et les soins intégrés vivent de la
communication de partenaires, de l’inter-
connexion et de la collaboration. Plus les
prestataires imbriquent étroitement leurs
processus, plus le bénéfice qu’ils en tirent
est élevé. C’est ce que BlueCare et HIN en-
tendent promouvoir selon leur vision
commune. Elles y travaillent dans deux
axes d’effort. Les services doivent renforcer
l’intégration des processus et promouvoir
simultanément la collaboration inter-insti-
tutions. Les prestations des deux acteurs
commencent à différents endroits, mais
poursuivent le même objectif.
Promouvoir l’intégration des processus et la collaboration inter-institutions des prestataires – tel est l’objectif des services de BlueCare et HIN.
PROCESSUSINTÉGRÉS
SERVICE DANS L’INSTITUTION (CABINETS
MCO, HÔPITAUX)
ELARGISSEMENT DE LA COMMUNAUTÉ
INTERO
PÉRA
BILITÉ
SERVICES INTER-INSTITUTIONS (CABINETS, MCO, HÔPITAUX)
BASE DE DON-NÉES COMMUNE
IDENTIFICATION
GARANTIR L’INTER-CONNEXION ET LA COMMUNICATION
59
VISION COMMUNE
«Chaque client est différent. C’est pourquoi il a besoin de la flexibilité des produits HIN.
Mais tous les produits ont une chose en commun: la protection des données
médicales et personnelles.»Didier Boillat, HIN Romandie
60
EQUIPE
Construire sur des synergies
HIN engage les collaborateurs de
BlueCare sur la base de mandats et
en fonction des besoins. Découvrez
ce que cela signifie au quotidien.
61
Une complexité maîtrisée en toute simplicité
Nos collaborateurs travaillent sur la base de
mandats. HIN obtient ses prestations en majeure
partie de BlueCare, dans une moindre mesure
de Ctésias. Cela paraît compliqué, mais ce n’est
pas le cas au niveau de l’équipe.
38 personnes travaillent pour HIN, avec
des taux d’occupation situés entre 10% et
100%. Les heures de travail qu’elles ne four-
nissent pas pour HIN sont effectuées au
service de BlueCare, Ctésias ou TrustX. HIN
utilise aussi l’infrastructure en commun
avec BlueCare et Ctésias. Les locaux, l’in-
frastructure informatique ou l’installation
téléphonique sont partagés, tout comme
les coûts et les bénéfices correspondants.
Utilisation des ressources en fonction
des besoins
Cette structure permet à HIN d’utiliser les
ressources – humaines ou infrastructu-
relles – en fonction des besoins. HIN n’a
des coûts à supporter que lorsqu’un travail
est effectivement fourni et qu’il en résulte
un bénéfice. Ainsi, HIN profite, tout comme
BlueCare, TrustX et Ctésias, d’un énorme
potentiel de synergies. Sur le site de Win-
62
terthur, plus de 50 collaborateurs qualifiés
de BlueCare fournissent un travail de haut
niveau au sein d’équipes et de projets inter-
disciplinaires et font ainsi progresser rapi-
dement les thèmes complexes. Le sa-
voir-faire des collaborateurs est partagé
entre les entreprises. Les connaissances
sont ainsi plus largement étayées et des
experts sont formés. Les collaborateurs du
service d’assistance profitent également
du fait de traiter des demandes relatives à
tous les systèmes – grâce au savoir-faire
largement étayé, ils peuvent apporter une
aide d’autant plus compétente. Individuel-
lement, ce service ne serait pas possible
dans les services d’assistance; mais en tant
que groupement, cela s’avère payant pour
les entreprises – et une présence de 8h00
à 18h00 est réalisable.
Ancrage romand
En Suisse romande, l’organisation Ctésias,
TrustCenter et Managed Care, sise à Pe-
seux, se charge des prestations HIN. Les
collaborateurs s'occupent également du
marché romand et de la gestion des clients
francophones en travail partiel. HIN entend
encore approfondir à l’avenir la collabora-
tion avec Ctésias et s’assurer ainsi un accès
encore meilleur à la Suisse romande.
HIN n’a des coûts à supporter
que lorsqu’un travail est
effectivement fourni et qu’il en
résulte un bénéfice.
63
EQUIPE
Direction et équipe
HIN, en tant qu’entreprise professionnelle de
la branche, se compose d’actionnaires issus
du corps médical. Une grande compétence
professionnelle au sein du Conseil d’adminis-
tration et de la Direction générale assure le
développement de l’entreprise.
Le large et solide ancrage dans le corps
médical suisse et ses institutions est l’un
des facteurs de succès stratégiques de la
plate-forme HIN. En 2013, les action-
naires ont renforcé leur engagement en
faveur d’un développement commun de
la plate-orme HIN et élargi substantielle-
ment la base de capital de la société.
La compétence professionnelle de parte-
naires et d’experts est réunie au sein du
Conseil d’administration de HIN. Le pré-
sident est le Dr med. Urs Stoffel, membre
du Comité central de la FMH. Anne-Gene-
viève Bütikofer a été élue membre le 1er
mai 2014, ce qui a permis de renforcer en-
core les liens avec la FMH. Le Prof. Dr med.
Christian Lovis, des Hôpitaux universitaires
de Genève, ainsi que Willy Müller, archi-
tecte d’entreprise IT, siègeront désormais
au Advisory Board de HIN fondé en 2014.
Les six membres de la Direction générale
HIN sont également membres de la Di-
rection générale de BlueCare SA, qui gère
l’entreprise HIN dans le cadre d’un man-
dat. L’équipe interdisciplinaire se com-
pose également de collaborateurs de
BlueCare SA, qui travaillent pour HIN avec
des taux d’occupation situés entre 10% et
100%.
64
Philip Baumann
CEO BlueCare
Urs Stoffel, Dr. med
président du Conseil
d’administration, membre du
Comité central de la FMH
Philip Baumann, CEO BlueCare SA
Anne-Geneviève Bütikofer, secrétaire générale FMH, depuis le 23.6.2014
Anton Prantl, président de la Direction Caisse de médecins
Lukas Fässler, avocat & expert en informatique, FSDZ avocats
Marc Henri Gauchat, Dr med., spécialiste médecine générale, FMH
Walter Oberhänsli,délégué CA et CEO, Zur Rose AG
David Voltz, CIO, OFAC, depuis le 23.6.2014
Christian Lovis, Prof. Dr med., MD MPH, Unit of Clinical Informatics,
Hôpitaux universitaires de Genève, jusqu’au 23.6.2014
Willy Müller, architecte d’entreprise IT, jusqu’au 23.6.2014
Cyrill Rüegg
Responsable Managed Care
Catherine Aeberhard
CFO, responsable
Corporate Services
Lucas Schult
Responsable Application
Management
Marco A. Zimmer
CTO et responsable
Solution Development
Direction générale
Conseil d’administration
Christian Greuter
Responsable mandat HIN
Membres
65
EQUIPE
01 Aaron Akeret
02 Celina Dimier
03 Marcel Canclini
04 Christian Greuter
05 Catherine Aeberhard
06 Natalie Cartier
07 Marc Condrau
08 Christina Frei
09 Marco A. Zimmer
10 Thomas Gächter
11 Isil Günalp
12 Peer Hostettler
13 Cyrill Rüegg
14 Jacqueline Huber
15 Felix Jost
16 Daniel Huser
17 Zazan Merten
18 Prisco Kaufmann
19 Samuel Kühni
Une équipe soudée
4
8
12
15
3
7
11
1
5
9
13
16
18
2
6
10
14
17
19
66
20 Philip Baumann
21 Sandra Furrer
22 Daniel Lehmann
23 Marius Weber
24 Terenzio Lüthi
25 Lucas Schult
26 Stefan Müller
27 Michael Fickenscher
28 Nicolas Schüpbach
29 André Seiler
30 Tanja Sennhauser
31 Tobias Wälti
32 Simon Schmider
33 Fabienne Müller
34 Didier Boillat
35 Sandrine Martins
36 Sandra Choffat
37 Noémie Fiaux
Noémie Lesch
20
23
27
31
35
26
30
34
21
24
28
32
36 37
25
29
33
22
67
EQUIPE
«En 2013, HIN visait un renforcement de la capacité de rendement –
et l’a largement atteint.»Catherine Aeberhard, CFO et responsable Corporate Services
68
FINANCES
Une forte croissance et une solide gestion des coûts renforcent la capacité de rendement
En 2013, nous avons pu accroître le
chiffre d’affaires de 10% et la capacité de
rendement de 40%, ce qui a encore
renforcé notre stabilité financière.
Nous vous présentons les détails.
69
Compte de résultat
Forte croissance du chiffre d’affaires
En 2013, le chiffre d’affaires de HIN a pro-
gressé de 845’000 CHF, soit de 14,3%, par
rapport à l’année précédente. La demande
croissante dans le domaine des clients en-
treprises et des solutions Secure Mail a lar-
gement contribué à cette croissance. Le
domaine des clients individuels a aussi,
avec près de 400’000 CHF, contribué
substantiellement à cette croissance ré-
jouissante. Cela prouve que les solutions
eHealth pratiques de HIN répondent aux
besoins spécifiques du marché et des
clients, de sorte que l’on peut tabler égale-
ment à l’avenir sur un solide potentiel de
croissance.
Elargissement de l’équipe et gestion
des coûts
En 2013, avec 5,8%, la hausse des coûts de
personnel et d’exploitation a pu être main-
tenue nettement en deçà de la croissance
du chiffre d’affaires. La capacité de l’équipe
a pu être élargie de plus de 15% mais, grâce
aux optimisations permanentes, la hausse
des coûts de personnel a pu être mainte-
nue en dessous de 6%. Au total, les charges
n’ont augmenté que de 9%, se situant ainsi
nettement en dessous de la croissance du
chiffre d’affaires.
Net renforcement de la capacité de
rendement
Avec une augmentation de l’EBITDA de
400’000 CHF ou 40% à 1,41 million CHF,
les efforts stratégiques de renforcement de
la capacité de rendement ont porté leurs
fruits en 2013. La marge EBITDA ne se situe
ainsi que quelques points de pourcentage
en dessous du niveau visé pour un déve-
loppement durable. Cela a aussi permis de
réaliser en 2013 des amortissements beau-
coup plus élevés et de créer de nouvelles
marges pour des investissements futurs.
70
en TCHF 2013 2012 %
Produits
Clients individuels 4’066 3’683 10
Clients entreprises 2’631 2’226 18
Autres produits 62 6 939
Total produits 6’760 5’915 14
Charges
Personnel et Management -3’424 -3’235 6
Marchandises -408 -345 18
Coûts d’exploitation (IT) -977 -903 8
Administration et marketing -538 -427 26
Total charges -5’346 -4’910 9
EBITDA 1’414 1’005 41
Amortissements -1’241 -840 48
Résultat d’exploitation 173 165 5
Résultat financier -27 -136 -80
Impôts -14 -2 610
Résultat d’entreprise 131 26 406
Evolution du chi�re d’a�aires en TCHF
Capacitéde rendement
en % du chi�re d’a�aires
8’000
7’000
6’000
5’000
4’000
3’000
2’000
1’000
0
2009
4’555
16.4%
2010 2011 2012 2013 2014
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
71
FINANCES
Bilan
Augmentation de l’actif circulant
La forte augmentation de l’actif circulant,
de près de 50%, a résulté d’une part de
l’augmentation de capital de 1 million CHF
en mai 2013 et du cash-flow réalisé. D’autre
part, les crédits requis pour le financement
des investissements en 2011, d’un montant
de 1,2 million CHF, ont été réduits. En
conséquence, l’actif circulant a pu être ac-
cru de près de 500’000 CHF et les réserves
de liquidité ont été élargies.
Réduction de l’actif immobilisé
Grâce à l’amélioration de la capacité de
rendement et aux amortissements réalisés,
l’actif immobilisé investi a pu être réduit
d’au moins 600’000 CHF ou 20%.
Augmentation de la quote-part de
fonds propres
Suite à la réduction des fonds de tiers et à
l’augmentation du capital-actions à 2 mil-
lions CHF, la quote-part de fonds propres a
pu être doublée par rapport à 2012 et ra-
menée au niveau précédant les investisse-
ments dans le renouvellement de l’en-
semble de la plate-forme HIN dans les an-
nées 2010 à 2012. Ainsi, avec l’augmentation
de capital supplémentaire à 3 millions CHF
de juin 2014, HIN jouit d’un financement
très solide et sans crédits bancaires. Il sera
alors possible de maîtriser à l’avenir en toute
autonomie les besoins d’investissements
prévus.
72
en TCHF 31.12.2013 31.12.2012 %
Actif circulant 1’461 980 49
Liquidités 662 256 159
Créances 416 362 15
Régularisations actives 383 361 6
Actif immobilisé 2’594 3’209 -19
Total actifs 4’055 4’189 -3
Fonds de tiers 1’887 3’152 -40
Engagements à court terme 991 852 16
Banque 0 800
Régularisations passives 166 326 -49
Prêts 730 1’175 -38
Fonds propres 2’168 1’037 109
Capital-actions 2’000 1’000 100
Réserves 333 333 0
Report de bénéfice -296 -323 -8
Bénéfice annuel 131 26 406
Total passifs 4’055 4’189 -3
Quote-part de fonds propresen %
70
60
50
40
30
20
10
02009 2010 2011 2012 2013 2014
73
FINANCES
La HIN Community
15’995 Health Professionals ainsi que 373 insti-
tutions du secteur de la santé faisaient partie
de la HIN Community en décembre 2013.
Le dispositif HIN est plus largement ré-
pandu en Suisse alémanique, mais la com-
munication et la collaboration sécurisées
via HIN suscitent aussi un intérêt croissant
en Suisse romande et au Tessin.
74
Impressum
Editeur
BlueCare
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Mattenbach AG, Winterthur
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Papier
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Contenu: Z-Offset Rough
Masculin générique
Nous nous adressons bien entendu aux
clientes, aux collaboratrices et à toutes les
femmes au même titre qu'aux hommes.
Néanmoins, pour des raisons de lisibilité,
nous avons renoncé à faire la distinction
entre le genre féminin et le genre masculin
et employons plutôt le masculin géné-
rique, qui inclut autant les femmes que les
hommes.
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75
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