Rapport d'activités de Rennes Métropole
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RappoRt d’activités
www.rennes-metropole.fr
cRéatRice, appRenante, accueillante, solidaiRe, entRepRenante et ouveRte 2010
RappoRt d’activités cRéatRice, appRenante, accueillante,
solidaiRe, entRepRenante et ouveRte 2010
2
la coMMunauté d’aGGloMéRation de Rennes MétRopole Les compétences de Rennes Métropole 6 Rennes Métropole, c’est 37 communes 7 Les communes : contacts 8 Les élus du conseil comunautaire 12 Organigramme général des services 18 Les ressources humaines 20 La vie communautaire en 2010 22
RappoRt FinancieR
Rennes MétRopole cRéatRice et appRenante
Recherche, enseignement supérieur, innovation 36 Culture 40
Rennes MétRopole accueillante et solidaiRe Aménagement de l’espace communautaire 46 Habitat 50 Nouvelles formes urbaines 54 Cohésion sociale et politique de la ville 56 Politique foncière 58 Environnement 60 Déplacements 62 Transports 66 Valorisation et élimination des déchets ménagers 70 Évaluation des politiques publiques 74
Rennes MétRopole entRepRenante et ouveRte
Développement économique et emploi 78 Partenariats et les réseaux 82 Aménagement numérique 86
4
25
44
34
76
3
Nous avons fêté en 2010 les 40 ans de l’agglomération.
Cet anniversaire nous a permis de mesurer le chemin parcouru, mais aussi de nous réinterroger sur nos méthodes de travail et notre fonctionnement J’ai tenu à donner une place nouvelle à la Conférence des maires : elle joue désormais un
rôle essentiel d’information, d’échanges et de débats Les maires de chacune de nos communes, quelle que soit sa taille, doivent en effet pouvoir participer activement à nos choix et nos orientations
J’ai souhaité également ouvrir une démarche d’actualisation du projet communautaire, en associant tous les élus, métropolitains et municipaux Cette réflexion est rendue nécessaire par la crise et l’évolution des défis économiques, sociaux et énergétiques auxquels nous devons faire face Dans ce contexte difficile, les approches transversales sont plus que jamais nécessaires Il faut penser l’avenir de notre métropole à la fois en termes d’attractivité et de rayonnement économique du territoire, de qualité des services à la population, d’urbanisation assurant mixité sociale et fonctionnelle
Le projet Eurorennes, la cité des congrès, la 2e ligne de métro, l’axe est ouest de transport en site propre, l’écocité Via Silva, l’aménagement du cadrant Sud Ouest de notre agglomération, la mise en place du Plan climat énergie, sont autant de projets ou de réflexions en cours qui témoignent du dynamisme de cette agglomération Le présent rapport d’activités illustre, à travers tous les secteurs de compétences évoqués, cette capacité à travailler ensemble, pour offrir le meilleur du service public à nos concitoyens Cette édition met tout particulièrement en valeur les temps forts de notre activité métropolitaine en 2010 et l’action des services
Un sondage, présenté lors de la Convention des élus du 4 décembre 2010, révélait que 94 % des habitants de notre territoire connaissent notre institution et que 72 % en jugent le rôle important Ces chiffres témoignent de l’ancrage de notre communauté d’agglomération dans le paysage local
Que les acteurs de l’intercommunalité, vice-présidents, conseillers communautaires, élus communaux, fonctionnaires, techniciens et partenaires, qui œuvrent à cette reconnaissance soient ici remerciés de leur investissement
Daniel DELAVEAUPrésident de Rennes Métropole
4
la communauté d’agglomération de Rennes Métropole
RappoRt d’activité 2010
6
> COMPÉTENCES OBLIGATOIRES1 Développement économique- Études, création, aménagement, entre-
tien et gestion de zones d’activités industrielle, commerciale, tertiaire, arti-sanale, touristique, portuaire ou aéro-portuaire qui sont d’intérêt communau-taire
- Actions de développement économique d’intérêt communautaire et notamment l’apport de tout type d’aides à l’implan-tation, à la création et/ou au déve-loppement d’activités économiques, de recherche et d’établissements d’ensei-gnement supérieur
2 Aménagement de l’espace communautaire- Études d’urbanisme et d’aménagement
(plans locaux d’urbanisme …) - Études, création et réalisation de ZAC
d’intérêt communautaire - Constitution de réserves foncières per-
mettant notamment la protection et la mise en valeur de l’environnement et de ZAD
- Organisation des transports urbains (le périmètre des transports urbains – PTU – de l’agglomération rennaise, recouvre l’ensemble des communes visées à l’ar-ticle 1)
3 Équilibre social de l’habitat- Programme local de l’habitat - Politique du logement d’intérêt commu-
nautaire, actions et aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire
- Réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat
- Action, par des opérations d’intérêt communautaire, en faveur du logement des personnes défavorisées
- Amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire
4 Politique de la ville dans la communauté- Dispositifs contractuels de développe-
ment urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire
- Dispositifs locaux, d’intérêt communau-taire, de prévention de la délinquance
> COMPÉTENCES OPTIONNELLES1 Création ou aménagement et entretien
de voirie d’intérêt communautaire ; création ou aménagement et gestion de parcs de stationnement d’intérêt com-munautaire
2 Protection et mise en valeur de l’envi-ronnement et du cadre de vie
- Études d’environnement, lutte contre la pollution de l’air, lutte contre les nui-sances sonores, soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie
- Collecte, élimination et valorisation des déchets des ménages et assimilés, col-lectes sélectives et déchèteries
3 Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire.
> COMPÉTENCES FACULTATIVES1 Création et gestion de terrain d’accueil
pour les gens du voyage
2 Adhésion à une agence d’urbanisme
3 Toutes études pouvant conduire à une extension des compétences de la com-munauté d’agglomération
4 Sur habilitation conventionnelle, ins-truction des demandes d’autorisation de lotir et de l’ensemble des décisions prévues au livre IV du Code de l’urba-nisme
5 Création et gestion des crématoriums
6 Établissement et exploitation d’infras-tructures et de réseaux de communi-cations électroniques d’intérêt commu-nautaire
7 Actions d’animation et de promotion d’activités culturelles d’intérêt commu-nautaire
8 Construction, aménagement, entretien et gestion d’un Centre de congrès
9 Création et entretien des infrastruc-tures de charge nécessaires à l’usage de véhicules électriques ou hybrides rechargeables ou mise en place d’un service comprenant la création, l’en-tretien et l’exploitation des infrastruc-tures de charge nécessaires à l’usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables
Les compétences de Rennes Métropole
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe
7
Secteur Centre RennesQuartier Centre Quartier Thabor-St Hélier
Secteur EstAcigné Brécé Cesson-Sévigné Thorigné-Fouillard Quartier Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Atalante
Secteur NordBetton Chevaigné Saint-Grégoire Saint-Sulpice-la-Forêt Quartier Nord-St Martin Quartier Maurepas-Patton
Secteur Nord-OuestLa Chapelle-des-Fougeretz Clayes Gévezé Montgermont Pacé Parthenay-de-Bretagne Saint-Gilles Vezin-le-Coquet Quartier Villejean-Beauregard
Secteur OuestLa-Chapelle-Thouarault Chavagne Cintré L’Hermitage Mordelles Le Rheu Le Verger Quartier Bourg-l’Evêque - La Touche - Moulin du Comte
Secteur SudBruz Chartres-de-Bretagne Noyal-Châtillon-sur-Seiche Orgères Pont-PéanSaint-Erblon Saint-Jacques-de-la-Lande Quartier Sud-Gare Quartier Bréquigny
Secteur Sud-EstBourgbarré Chantepie Corps-Nuds Nouvoitou Saint-Armel Vern-sur-Seiche Quartier Francisco Ferrer - Vern - PoterieQuartier Le Blosne
Quartiers de la ville de Rennes1- Centre2 - Thabor - Saint-Hélier3 - Bourg l’Evêque - La Touche - Moulin du Comte4 - Nord - Saint-Martin5 - Maurepas - Patton6 - Jeanne d’Arc - Longschamps - Atalante7 - Francisco Ferrer - Vern - Poterie8 - Sud Gare9 - Cleunay - Arsenal - Redon10 - Villejean - Beauregard11 - Le Blosne12 - Bréquigny
Métro ligne a
Rennes Métropole, c’est 37 communes
10
Parthenay-de-Bretagne
St-grégoire
Betton
acigné
Brécé
chevaigné
St-SulPice-la-Forêt
thorigné-Fouillard
ceSSon-Sévigné
vern-Sur-Seiche
St-armel
St-erBlon
orgèreS corPS-nudSBourgBarré
Pont-Péan
clayeS
St-gilleS
la chaPelle-thouarault l’hermitage
chartreS-de-Bretagne
noyal-chatillon-Sur-Seiche
cintré
mordelleS
chavagne
le verger
montgermont
chantePie
nouvoitou
le rheu
Pacé
Bruz
la chaPelle-deS-Fougeretz
vezin-le-coquet
St-JacqueS-de-la-lande
gévezé
45
6
8 7
11129
1 23
7
8
ACIGNÉ 35690Maire : JOUHIER GuyTél : 02 99 04 30 00 Fax : 02 99 04 30 01www ville-acigne frE-mail : mairie@ville-acigne frConseillers communautaires :JOUHIER Guy, ROUX Catherine
BETTON 35830Maire : GAUTIER MichelTél : 02 99 55 81 01 Fax : 02 99 55 03 01 www betton frE-mail : mairie-info@betton frConseillers communautaires :GAUTIER Michel, BESSERVE Laurence, COUZELIN Philippe
BOURGBARRÉ 35230Maire : NOUYOU DidierTél : 02 99 57 66 96 Fax : 02 99 57 70 60www bourgbarre frE-mail : mairie@bourgbarre frConseillers communautaires : NOUYOU Didier, GENTRIC Annick
BRÉCÉ 35530Maire : BOUVET JoëlTél : 02 99 00 10 09 Fax : 02 99 00 24 29E-mail : accueil@mairie-brece frConseiller communautaire : BOUVET Joël
BRUZ 35170Maire : CAFFIN PhilippeTél : 02 99 05 86 86 Fax : 02 99 05 86 87www ville-bruz frE-mail : mairie@ville-bruz fr Conseillers communautaires : CAFFIN Philippe, ALMIN Catherine, KERMARREC Alain
CESSON-SÉVIGNÉ 35510Maire : BIHAN MichelTél : 02 99 83 52 00 Fax : 02 99 83 46 63www ville-cesson-sevigne frE-mail : mairie@ville-cesson-sevigne frConseillers communautaires : BIHAN Michel, BEZZA Karima, THOMAS Alain
CHANTEPIE 35135Maire : LE BLOND GrégoireTél : 02 99 41 42 33Fax : 02 99 41 48 69www ville-chantepie frE-mail : secretariat general@ville-chantepie frConseillers communautaires :LE BLOND Grégoire, DAVID Yvonnick
CHARTRES-DE-BRETAGNE 35131Maire : BONNIN PhilippeTél : 02 99 77 13 00 Fax : 02 99 77 13 01www ville-chartresdebretagne frE-mail : commune@ville-chartresdebretagne frConseillers communautaires :BONNIN Philippe, DELOFFRE Bertrand
CHAVAGNE 35310Maire : CROCQ AndréTél : 02 99 64 24 11Fax : 02 99 64 33 11www ville-chavagne frE-mail : mairie@ville-chavagne frConseillers communautaires : CROCQ André, BOUILLON René
CHEVAIGNÉ 35250Maire : NICOLAS GillesTél : 02 99 55 82 17 Fax : 02 99 55 87 59www ville-chevaigne frE-mail : info@ville-chevaigne frConseiller communautaire :NICOLAS Gilles
CINTRÉ 35310Maire : PESTEL AlainTél : 02 99 64 16 31 Fax : 02 99 64 00 55www ville-cintre frE-mail : mairie cintre@ville-cintre frConseiller communautaire :PESTEL Alain
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe
contacts
9
CLAYES 35590Maire : RICHEUX PauletteTél : 02 99 61 20 30 Fax : 02 99 06 19 33E-mail : mairie-de-clayes@wanadoo frConseiller communautaire :RICHEUX Paulette
CORPS-NUDS 35150Maire : PRIGENT AlainTél : 02 99 44 00 11 Fax : 02 99 44 00 13www corps-nuds frE-mail : mairie@corps-nuds frConseillers communautaires :PRIGENT Alain, LISEMBART Laurent
GÉVEZÉ 35850Maire : ROUAULT Jean-ClaudeTél : 02 99 69 90 22 Fax : 02 99 69 03 70www ville-geveze comE-mail : mairie@ville-geveze frConseillers communautaires :ROUAULT Jean-Claude, CHEVILLON Christian
L’HERMITAGE 35590Maire : CHOUAN AndréTél : 02 99 78 66 66 Fax : 02 99 78 66 63www mairie-lhermitage frE-mail : accueil@mairie-lhermitage frConseillers communautaires :CHOUAN André, GAUTRAIS Yves
LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ 35520Maire : APÉTOH GisèleTél : 02 99 13 13 13 – Fax : 02 99 13 13 19www lachapelledesfougeretz frE-mail : mairie la chapelle des fougeretz@wanadoo frConseillers communautaires :APÉTOH Gisèle, MARIE Daniel
LA CHAPELLE-THOUARAULT 35590Maire : BOHUON Jean-FrançoisTél : 02 99 07 61 41 Fax : 02 99 07 67 40www lachapellethouarault frE-mail : mairie@lachapellethouarault frConseiller communautaire :BOHUON Jean-François
LE RHEU 35650Maire : CHENUT Jean-LucTél : 02 99 60 71 31 Fax : 02 99 60 85 97www lerheu frE-mail : mairie@ville-lerheu frConseillers communautaires : CHENUT Jean-Luc, PÉTARD-VOISIN Chantal
LE VERGER 35160Maire : LE RAY PatrickTél : 02 99 07 92 15 Fax : 02 99 07 45 43www mairie-le-verger frE-mail : contact@mairie-le-verger frConseiller communautaire : LE RAY Patrick
MONTGERMONT 35760Maire : POULARD AlainTél : 02 99 68 83 88 Fax : 02 99 68 93 32www ville-montgermont frE-mail : mairie montgermont@wanadoo frConseillers communautaires : POULARD Alain, LEMOINE Gérard
MORDELLES 35310Maire : POIRIER BernardTél : 02 99 85 13 85 Fax : 02 99 85 13 70www ville-mordelles frE-mail : mairie@ville-mordelles frConseillers communautaires : POIRIER Bernard, DAVID Marie-Odile
NOUVOITOU 35410Maire : LEGAGNEUR Jean-Marc Tél : 02 99 37 42 71 Fax : 02 99 37 59 60www nouvoitou frE-mail : commune nouvoitou@wanadoo frConseillers communautaires :LEGAGNEUR Jean-Marc, LENFANT Stéphane
NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE 35230Maire : ÉPAUD SylvieTél : 02 99 05 20 00Fax : 02 99 05 11 44www ville-noyal-chatillon frE-mail : mairie@ville-noyal-chatillon frConseillers communautaires : ÉPAUD Sylvie, MONHAROUL Serge
ORGÈRES 35230Maire : DEIN DanielTél : 02 99 05 70 10 Fax : 02 99 05 70 16www orgeres frE-mail : mairie@orgeres frConseillers communautaires : DEIN Daniel, NAHUET Gilles
PACÉ 35740Maire : KERDRAON PaulTél : 02 23 41 30 00 Fax : 02 23 41 30 09www ville-pace frE-mail : mairie@ville-pace frConseillers communautaires :KERDRAON Paul, DANSET Agnès
PARTHENAY-DE-BRETAGNE 35850Maire : LORANT MichelTél : 02 99 69 91 53 Fax : 02 99 69 04 97E-mail : mairie parthenaybretagne@wanadoo frConseiller communautaire : LORANT Michel
10
PONT-PÉAN 35131Maire : GAUDIN Jean-LucTél : 02 99 52 41 70 Fax : 02 99 52 86 76www pontpean frE-mail : mairie@pontpean frConseillers communautaires :GAUDIN Jean-Luc, TRÉGOUET Armel
RENNES 35000Maire : DELAVEAU DanielTél : 02 23 62 10 10Fax : 02 23 62 14 09www rennes frE-mail : ville rennes@ville-rennes frConseillers communautaires : DELAVEAU Daniel, ANDRÉ François, APPÉRÉ Nathalie, BARBOTIN Catherine, BERROCHE Éric, BOUCHERON Jean- Michel, BOUGEARD Jocelyne, BOURCIER Frédéric, BRIAND Véra, BRIÉRO Lénaïc, CARON Benoît, CHAUOU William, CHAPDELAINE Marie-Anne, CHAPUIS Jean-Yves, CHARDONNET Hubert, CHAVANAT Bruno, COQUART Alain, DAJOUX Sylvain, DAUBAIRE Jean-Luc, DAUNIS Maryline, DEBROISE Catherine, FISCHER Micaël, GARGAM Nicole, GIRON de la PENA Lilian, HAMON Gwénaële, HERVÉ Marc, JÉGOU Glenn, JOUQUAND René, KRÜGER Katja, LECLERCQ Éliane, LEFRANCOIS Roselyne, LETOURNEUX Geneviève, MAHO-DUHAMEL Vincent, MBOMBO Nathalie, MÉDARD Laeticia, MERRIEN Jean-Louis, PELLERIN Isabelle, POTIN Guy, PRÉAULT Yves, PUIL Honoré, ROBERT Sylvie, SAOUD Hind, TOULOUSE-PAYEN Michèle, VADILLO Maria
SAINT-ARMEL 35230Maire : HOUSSEL PierricTél : 02 99 62 71 58 Fax : 02 99 62 89 71E-mail : mairie saint-armel@wanadoo frConseiller communautaire : HOUSSEL Pierric
SAINT-ERBLON 35230Maire : LETORT HervéTél : 02 99 52 34 08 Fax : 02 99 52 30 23www saint-erblon frE-mail : mairie@saint-erblon frConseillers communautaires :LETORT Hervé, AUBRÉE Christophe
SAINT-GILLES 35590Maire : BUSNEL Jean MichelTél : 02 99 64 63 27 Fax : 02 99 64 83 40www saint-gilles35 frE-mail : infocom@saint-gilles35 fr Conseillers communautaires :BUSNEL Jean-Michel, PICARD Michel
SAINT-GRÉGOIRE 35760Maire : BRETEAU Pierre Tél : 02 99 23 19 23Fax : 02 99 68 70 32www saint-gregoire frE-mail : mairie@saint-gregoire frConseillers communautaires :BRETEAU Pierre, GUYOT Jean-Yves
SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE 35136Maire : COUET EmmanuelTél : 02 99 29 75 30 Fax : 02 99 31 34 24www ville-st-jacques-de-la-lande frE-mail : mairie@ville-st-jacques-de-la-lande frConseillers communautaires : COUET Emmanuel, MALARDÉ Annie, TEXIER Yann
SAINT-SULPICE-LA-FORÊT 35250Maire : DUVAL Jean-YvesTél : 02 99 66 23 63 Fax : 02 99 45 12 25E-mail : saint-sulpice-la-foret-mairie@wanadoo frConseiller communautaire : DUVAL Jean-Yves
THORIGNÉ-FOUILLARD 35235Maire : BERNARD Jean-JacquesTél : 02 99 04 54 54 Fax : 02 99 62 45 65www thorigne-fouillard frE-mail : mairie@thorignefouillard frConseillers communautaires :BERNARD Jean-Jacques, TILLIER Ombretta
VERN-SUR-SEICHE 35770Maire : HAIGRON Jean-ClaudeTél : 02 99 04 82 04 Fax : 02 99 04 82 05www ville-vern-sur-seiche frE-mail : mairie@ville-vern-sur-seiche fr Conseillers communautaires :HAIGRON Jean-Claude, MOYON Didier
VEZIN-LE-COQUET 35132Maire : LE CAM GérardTél : 02 99 64 52 78 Fax : 02 99 64 72 78www vezinlecoquet frE-mail : mairie@ville-vezinlecoquet frConseillers communautaires : LE CAM Gérard, ROUDAUT Jean
> CONTACTS
11
12
Bernard PoirierVice-président délégué aux Prospectiveset au développement durablePrésident de la commission Développement durable du territoire
Maire de Mordelles
Sylvie RobertVice-présidente déléguée à la Culture, à l’architecture et aux grands projetsPrésidente de la commission Culture et rayonnement métropolitain
Rennes
Emmanuel CouetVice-président délégué à l’AménagementPrésident de la commission Aménagement et habitat
Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande
Gwenaële HamonVice-présidente déléguée au Développe-ment économique et à l’emploiPrésidente de la commission Économie, enseignement supérieur et recherche
Rennes
Guy JouhierVice-président délégué aux Transports et aux infrastructuresPrésident de la commission Mobilités et transports
Maire d’Acigné
Nathalie AppéréVice-présidente délégué à la Cohésion sociale et à la politique de la villePrésidente de la commission Cohésion sociale
Rennes
Jean-Louis MerrienVice-président délégué à la Collecte, au traitement et à la prévention des déchetsPrésident de la commission Collecte et valorisation des déchets
Rennes
Jean-Luc ChenutVice-président délégué aux FinancesPrésident de la commission Finances, personnel et administration générale
Maire de Le Rheu
Michel GautierVice-président délégué à la Communication et à la démocratie intercommunale
Maire de Betton
Gisèle Apétoh Vice-présidente déléguée aux Gens du voyage
Maire de La Chapelle-des-Fougeretz
Daniel DelaveauPrésident de Rennes Métropole Maire de Rennes
Les membres du bureau du conseiL
Les élus du conseil de Rennes Métropole
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe
13
Jean-Jacques BernardVice-président délégué au Personnel
Maire de Thorigné-Fouillard
Joël BouvetVice-président délégué au Foncier et au crématorium
Maire de Brécé
Philippe CaffinVice-président délégué à l’Insertion
Maire de Bruz
Jean-Yves ChapuisVice-président délégué aux Formes urbaines
Rennes
Alain CoquartVice-président délégué au Livre et à la lecture publique
Rennes
Bertrand DeloffreVice-président délégué aux Technologies de l’information et de la communication
Chartres-de-Bretagne
Jean-Claude HaigronVice-président délégué à la Sécurité et à l’administration générale
Maire de Vern-sur-Seiche
Isabelle PellerinVice-présidente déléguée à l’Enseignement supérieur et à la recherche
Rennes
Guy PotinVice-président délégué à l’HabitatRennes
Honoré PuilVice-président délégué à l’Urbanisme com-mercial, à l’artisanat et au tourisme
Rennes
Alain ThomasVice-président délégué à la Jeunesse et à la formation
Cesson-Sévigné
Maria VadilloVice-présidente déléguée aux Relations internationales
Rennes
Jean-Yves GuyotVice-président délégué auprès de la com-mission Mobilités et transports
Saint-Grégoire
Paul KerdraonVice-président délégué auprès de la com-mission Économie, enseignement supérieur et recherche
Maire de Pacé
Daniel DelaveauPrésident de Rennes Métropole Maire de Rennes
14
> LE CONSEIL de rennes métropoLe
Grégoire Le BlondVice-président délégué auprès de la commission Développement durable du territoire
Maire de Chantepie
André ChouanConseiller délégué à l’Agriculture
Maire de L’Hermitage
Jean-Luc DaubaireConseiller délégué à l’Énergie
Rennes
Daniel DeinConseiller délégué aux Collectes sélectives et au suivi des prestataires
Maire d’Orgères
Didier NouyouConseiller délégué à l’Économie sociale et solidaire
Maire de Bourgbarré
Alain PestelConseiller délégué aux Modes doux
Maire de Cintré
Catherine RouxAcigné
Laurence BesserveBetton
Philippe CouzelinBetton
Annick GentricBourgbarré
Catherine AlminBruz
Alain KermarrecBruz
Karima BezzaCesson-Sévigné
Michel BihanCesson-Sévigné(maire)
Yvonnick DavidChantepie
Philippe BonninChartres-de-Bretagne
(maire)
René BouillonChavagne
André CrocqChavagne (maire)
Les conseiLLers communautaires
15
Gilles NicolasChevaigné (maire)
Paulette RicheuxClayes (maire)
Laurent Lisembart
Corps-Nuds
Alain PrigentCorps-Nuds (maire)
Christian ChevillonGévezé
Jean-Claude Rouault Gévezé (maire)
Daniel MarieLa-Chapelle-des-Fougeretz
Jean-FrançoisBohuonLa-Chapelle-Thouarault (maire)
Chantal Pétard-VoisinLe Rheu
Patrick Le Ray Le Verger (maire)
Yves Gautrais L’Hermitage
Gérard Lemoine Montgermont
Alain Poulard Montgermont (maire)
Marie-Odile David Mordelles
Jean-Marc LegagneurNouvoitou (maire)
Stéphane Lenfant Nouvoitou
Sylvie Épaud Noyal-Châtillon-sur-Seiche (maire)
Serge Monharoul Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Gilles Nahuet Orgères
Agnès Danset Pacé
Michel LorantParthenay-de-Bretagne (maire)
Jean-Luc Gaudin Pont-Péan (maire)
Armel TrégouetPont-Péan
François AndréRennes
16
Catherine Barbotin Rennes
Éric BerrocheRennes
Jean-Michel BoucheronRennes
Jocelyne BougeardRennes
Frédéric BourcierRennes
Véra BriandRennes
Lénaïc BriéroRennes
Benoît CaronRennes
Marie-Anne ChapedelaineRennes
Hubert ChardonnetRennes
William ChauouRennes
Bruno ChavanatRennes
Sylvain DajouxRennes
Maryline DaunisRennes
Catherine DebroiseRennes
Micaël FischerRennes
Nicole GargamRennes
Lilian Giron de la Pena Rennes
Marc HervéRennes
Glenn JégouRennes
René JouquandRennes
Katja KrügerRennes
Éliane LeclercqRennes
Roselyne LefrançoisRennes
> LES CONSEILLERS communautaires
17
Geneviève LetourneuxRennes
Vincent Maho-DuhamelRennes
Nathalie MbomboRennes
Laëtitia Médard Rennes
Yves PréaultRennes
Hind Saoud Rennes
Michèle Toulouse-PayenRennes
Pierric HousselSaint-Armel (maire)
Hervé LetortSaint-Erblon (maire)
Jean-Michel BusnelSaint-Gilles (maire)
Michel PicardSaint-Gilles
Pierre BreteauSaint-Grégoire (maire)
Annie MalardéSaint-Jacques-de-la-Lande
Yann TexierSaint-Jacques-de-la-Lande
Jean-Yves DuvalSaint-Sulpice-la-Forêt (maire)
Ombretta TillierThorigné-Fouillard
Didier MoyonVern-sur-Seiche
Gérard Le CamVezin-le-Coquet (maire)
Jean RoudautVezin-le-Coquet
18
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES
Joël Boscher
organigramme général
de Rennes Métropole
DIRECTION GÉNÉRALECULTURE
Helga Sobota
DIRECTION GÉNÉRALECOMMUNICATION
INFORMATIONJean De Legge
Adj. : Vincent Aubrée
DIRECTION GÉNÉRALE RESSOURCES HUMAINES
Pierre-Jean Joyeux
Direction Communication et InformationVincent Aubrée
Ressources humaines Direction Systèmes d‘Information Nathalie Marin
Directeur Coopération régionale et internationale
Guénaël Blin
Direction Art, culture, territoire
Daniel Eveillard
Direction Développement des publics et
des transversalitésSophie Zeller
Direction FinancesEdith Mélès
Mission Cohésion sociale Politique de la villeJean-Luc Masson
DIRECTION GÉNÉRALE FINANCES
SySTèMES D’INFORMATION Edith Mélès
DIRECTION GÉNÉRALE PROxIMITÉ COHÉSION
SOCIALEPatrice Allais
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe
Coordination auprès du maire de rennesPresse et projetsManuel Contin
Service Relations aux publicsMarie-Christine Trégaro
Service Gestion et RessourcesPaul Garnero
Pôle graphiqueÉlisabeth çatçoury
Service ProjetscommunicationVincent Aubrée
Service Paie, Situations administrativesClaire Baude
Service CarrièresJocelyne Hureau
Service Finances, Prestations d’action socialeChristian Toczé
Service Relations socialesClaudine Larzul
Service Santé au travailDr Marie d’Aguanno
Service socialMartine Jegou Marie-Jeanne Gavard
Service Administrationgénérale, SIRH, CommunicationHervé David
Chargée de dossiers Ressources humainesMarie-Pierre Liebard
Secteur Emploi et CompétencesSamuel Dubois
Service Assistance administrativeGéraldine Emeriau
Service Etudes et ProjetsThierry Forveille
Service InfrastructuresAnne-Françoise Cariou
Service Postes de travailRaphaël Hervé
Service Aménagement et Salles culturellesCécile Guillaud
Service Budget ComptabilitéLucile Joubert
Service Prospective FiscalitéMarie-Lorraine Raut
Service Projets et Grands travauxCyriaque Moreau
Les Champs LibresRoland Thomas
Musée de BretagnePascal Aumasson
Bibliothèque Rennes MétropoleMarine Bedel
Écomusée du Pays de RennesJean-Luc Maillard
Service Emploi, Insertion, FormationVéronique Faucheux
Service Relations presseManuel Contin
Service Recrutement Sylvie Texier
Service Formation Fabienne Blin
Insertion professionnelle Ghislaine Esnault
Évolution professionnelle Géraldine Guégan
Service InformationmultimédiaChristian Veyre
Service Innovation numériqueBernadette Kessler
Direction Projets, Com interne & doc
Claudie Renault
Direction RisquesFrançois Belot
Chargé de mission RH - OrganisationYves Sébille
Direction Affaires juridiques
Chantal Mainguené
Direction Moyens généraux
Laurence Souhil
Direction Commande publique
Bernard Tual
Service Assemblées, ActesCarole Letournel
Mission ÉditionGilbert Lebrun
19
Service Prospective, Évaluation Développement durableIsabelle Lechevallier
Service Aménagement et Usages du numériqueNorbert Friant
Service Environnement et ÉnergieChristelle Leproust
Service SIGCécile Tamoudi
Service Relations internationales et partenariats européensMarie-Ange Orihuela
Service Études urbainesFrançoise Lostanlen Service FoncierJoëlle Hédou Adj. : Patricia Kopmels
Service HabitatNathalie Demeslay
Direction/Service/Pôle/Mission propre à Rennes Métropole
LÉGENDE
Direction/Service/Pôle/Mission mutualisé(e) avec la Ville de Rennes
CHARGÉE DE MISSION AUPRèS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES
Christine Le Goff-Page
RÉSEAU MÉTROPOLE Coordination de la plateforme
de services aux communes
Direction Études et Programmation
Éric Tocquer
Direction Stratégie et Rayonnement métropolitain
Gwenaël Bodo
Direction Aménagement opérationnel
Olivier Schoentjes
Direction InfrastructuresKarine Fleury
DIRECTION GÉNÉRALE AMÉNAGEMENT URBAIN
Christian Le Petit Adj : Philippe Faysse
DIRECTION GÉNÉRALE PROSPECTIVE ET
DÉVELOPPEMENT DURABLE Alain Bénesteau
DIRECTION GÉNÉRALE SERVICES URBAINS
Noël Philippe
Service Transports urbainsÉric Diserbeau
Service Métro et Investissement transportVincent Tournedouet
Service Valorisation des Déchets ménagersMarie Neuschwander
CrématoriumMission AccessibilitéNathalie Henry
Mission Mobilité urbaine
Direction Économie, Recherche et
Enseignement supérieurFrançois Rouault
Service Architecture et Patrimoine Michèle Le Loir
Chef de projetCentre de congrès Jean-François Kerroc’h
Direction Contrôle de gestionFranck Burel
Service Opérations d’aménagementAntoine Morin
Service Droit des solsSandrine Barré
Service Conduite d’opérationPhilippe Carriou
Service Maîtrise d’œuvreAlain Prenveille
Bureau des tempsEvelyne Reeves
Service Entreprises, Filières et Promotion économiqueMaryvonne Guilloux
Service Enseignement supérieur Recherche Innovation Marion Glatron
Service Commerce - TourismeNathalie Guénancia-Bréger
20
La mutualisation est un axe fort de l’activité des services de la DGRH
Un important travail de convergence des politiques RH et des procédures a été mis en œuvre et se poursuivra dans les prochaines années
La mutation des 535 agents de la Ville de Rennes vers Rennes Métropole au 1er juillet 2010 consti-tue un temps fort et illustre parfaitement ce processus de mutualisation
> QUELQUES ACTIONS MARQUANTES EN 2010
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe
Les ressources humainesSituation à fin décembre 2010
1 évolution des effectifs permanentsAu 31 décembre 2010, Rennes Métropole comptait 924 agents occupant un emploi permanent soit une progression de près de 96 % des effectifs par rapport à décembre 2009 La mutualisation des services de Rennes Métropole et de la Ville de Rennes explique cette évolution : en effet au 1er juillet 2010 ce sont 535 postes de la Ville de Rennes qui ont été mutés à Rennes Métropole
L’évolution des effectifs permanents sur l’année 2010 illustre cet « effet mutualisation » : Une majorité des agents mutualisés de la Ville de Rennes ont intégré Rennes Métropole au 1er juillet 2010 puis régu-lièrement sur le deuxième semestre de l’année
0100
12/2
000
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001
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010
200
109
201
332 352 377 408 423455 471 475 479
924
300400500600700800900
1000
21
> QUATRE FILIèRES SONT REPRÉSENTÉES à Rennes Métropole, en cohérence avec ses compétences La filière administrative représente plus de la moitié des emplois.
> RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR DIRECTION GÉNÉRALE
1 %
1 %10 %35 %
53 %7 %
9 %
9 %
Filière médico-sociale Emplois fonctionnels Filière culturelle
Filière technique Filière admnistrative
DGS DG PCS DG SU DG PDD
DG FSI DG COM DG RM DG RH
DG CULT DG AU
1 % 2 %
10 %
10 %11 %
16 %
25 %
26 %33 %
41 %
Catégorie C Catégorie B
Catégorie A
> RENNES MÉTROPOLE SE CARACTÉRISE PAR UNE FORTE PROPORTION DE CADRES : 33% DE CADRES A.
0
10
2030
40
50
2008 2009 2010
40,39 41,88 43,63
> LES FEMMES REPRÉSENTENT 62 % DES EFFECTIFS.
62 %
38 %
F
H
2 grandes caractéristiques> LA MOyENNE D’âGE EST DE 43.63 ANS.
22
RappoRt d’activité 2010 La coMMuNauté
d’aggLoMéRatioN de ReNNes MétRopoLe La viE coMMUNaUtaiRE EN 2010
d’habitants,… Un événement grand public type « Rennes Métropole 2030 » pourrait clôturer ce travail à l’horizon fin 2012
Rennes Métrople actualise son projet
Les élus métropolitains
ont décidé de revisiter
le projet communau-
taire pour définir
les grandes orientations
de l’intercommunalité
à l’horizon 2020.
Le projet communautaire de Rennes Métropole a été adopté en 2006 Depuis, le contexte a fortement évolué : crise éco-
nomique et sociale, réforme territoriale, réforme fiscale, renouvellement important des élus com-munautaires suite aux dernières élections muni-cipales Autant de raisons qui ont poussé la Conférence des maires à lancer une réflexion sur la stratégie métropolitaine Cette démarche est prévue en deux étapes :-Une phase dite « d’actualisation » mobilisant les élus municipaux, via des ateliers portant sur les trois thèmes structurants du projet actuel : « Rennes Métropole, créatrice et apprenante », « Rennes Métropole, accueillante et solidaire », « Rennes Métropole, entreprenante et ouverte » Ces ateliers devaient être prolongés par un forum de mise en commun en juin, puis un ques-tionnaire envoyé aux mille élus des communes Cette première phase devrait s’achever par une convention des élus en décembre 2011 -L’étape 2, intitulée « Vers un nouveau projet de territoire », s’étalera sur 2012 La réflexion des élus sera nourrie par d’autres apports : Audiar, experts, acteurs du territoire, groupe
Le nouveau projet communautaire devra préparer l’agglomération de 2020
40 ansÉlus et responsables de l’aggloméra-
tion se sont retrouvés le 1er octobre aux
Champs Libres pour célébrer les 40 ans
de l’intercommunalité rennaise. Lors de
sa création, en juillet 1970, le District
de Rennes rassemblait 27 communes. La
communauté d’aujourd’hui en compte
37 et ses compétences se sont considéra-
blement élargies. Un hors-série de l’Info
Métropole distribué aux habitants a retracé
les grandes étapes de cette évolution.
23
ZooM suR
Quel avenir pour l’intercommunalité ? Quelle réforme souhaitable ? Les élus en ont débattu à plusieurs reprises, notamment en séance du conseil en avril
Le conseil communautaire a consacré l’essentiel de sa séance du 29 avril au projet de réforme territoriale en cours Dans un vœu adopté à la quasi-unanimité, les élus métropolitains ont souhaité que la réforme prévue de l’intercommunalité respecte quelques grands principes : -le renforcement de l’attractivité de la métropole rennaise, mais aussi la consolidation de l’ensemble des communautés de com-munes du département,-la prise en compte des bassins de vie et du vécu des habitants dans la définition des futurs périmètres des intercommunalités,
-la stratégie de « développement durable » qui place l’habitant « au centre du projet communautaire »,-le principe d’équilibre entre solidarité intercommunale et res-ponsabilité communale, basé sur la notion de « subsidiarité »,-le maintien dans l’agglomération de la commune du Verger
Le débat a porté également sur les questions de gouvernance qui ne manqueront pas de se poser avec l’élargissement pro-bable du périmètre de la communauté d’agglomération Plusieurs élus ont ainsi souhaité que s’engage une réflexion sur le fonctionnement politique et administratif de Rennes Métropole afin que les communes puissent « participer davan-tage à l’élaboration des décisions »
La réforme territoriale en débat
Les élus de l’agglomération réunis en convention le 4 décembre 2010.
Quelle perception les habitants ont-ils de Rennes Métropole ? C’était le thème d’une enquête dont les résultats ont été présentés lors de la Convention des élus en décembre 2010.
Rennes Métropole est connue et bien identifiée dans son rôle C’est ce que révèle un sondage* dont les résultats ont été présentés lors de la Convention des élus du 4 décembre 2010 94 % des personnes interrogées connaissent l’institution ; 72 % en jugent le rôle important et 72 % en connaissent en gros les compétences Pourtant, paradoxalement, seuls 9 % des son-dés identifient Rennes Métropole comme une assemblée politique La majorité la définit avant tout comme une communauté d’habitants, une administration ou un territoire géographique Désormais bien ancrée dans le paysage local, l’agglomération souffre encore d’un déficit d’in-carnation et de positionnement par rapport à la ville centre ou à la commune d’appartenance Ainsi, si 78 % des sondés se disent attachés à leur commune, le score est plus faible pour
L’institution métropolitaine vue par ses habitants
la métropole (59 %) Christian Le Bart, enseignant-chercheur en sciences politiques, a commenté ces résul-tats devant les élus en mettant l’accent sur la permanence de l’identité communale Mais pour le sociologue, les « imaginaires territoriaux » vont forcément bouger dans les années à venir, notamment en fonction des pratiques sociales, des mobilités géographiques et du renouvellement des géné-rations Estimant que « la perception de la com-munauté de destin est peut-être plus importante que celle de l’institution », Christian Le Bart a conclu en insistant sur le lien entre les notions de projet et d’identité
*Enquête réalisée par l’institut TNS Sofres, du 30 septembre au 2 octobre 2010 auprès d’un échantillon de 800 habitants de la communauté d’agglomération âgés de 18 ans et plus.
eN BReF
24
extRanetMis en place en 2007 pour faciliter le partage et l’échange
d’infos entre Rennes Métropole et les communes et limiter
l’usage des documents papier, l’extranet devient un outil essen-
tiel pour suivre la vie des instances communautaires. Parmi les
nouvelles fonctionnalités décidées en 2010 : la mise à disposi-
tion de contenus rédactionnels, via la création d’un centre de
ressources, alimenté par la direction de la Communication.
dGsLes directeurs généraux des services de Rennes Métropole
et des communes ont tenu six réunions communes en 2010.
Une réflexion a été engagée pour arrêter des principes et une
méthode de fonctionnement pour cette conférence des DGS.
MutualisationLa mutualisation des services est devenue effective au 1er juil-
let, date à laquelle les agents mutualisés de la Ville de Rennes
sont devenus personnel métropolitain, à l’issue de la période
transitoire de six mois de mise à disposition.
plateFoRMe de seRvicesLa Conférence des maires du 22 juin a retenu deux actions
prioritaires dans le cadre de la plateforme de services aux com-
munes : le lancement de groupements de commandes, identifiés
à partir des besoins des communes, et la mise en place d’actions
de formation des agents au développement durable.
conFéRences des MaiResConformément au souhait de Daniel Delaveau, la Confé-
rence des maires a été renforcée dans sa fonction politique de
débat et d’échange sur les grandes orientations des politiques
communautaires. Réunie au moins une fois par trimestre, en
amont des instances de décision (bureau et conseil), elle doit
désormais, selon le président, permettre à chaque maire de
« mieux apporter, dans un cadre moins formel, sa contri-
bution à la coopération intercommunale ».
En 2010, elle s’est tenue à 5 reprises.
coMMandes GRoupéesDans le cadre des « Trophées de la commande publique »,
Orgères s’est vu décerner un prix spécial, pour la mise en place
d’un groupement de commandes pour l’achat de fournitures
administratives, papiers de reprographie et consommables
informatiques. Cette démarche réunit 11 communes de l’agglo-
mération. D’autres groupements du même type sont en cours
de constitution au sein de la métropole : sur le balayage et
l’élagage, les vêtements de travail ou les produits d’entretien.
33
Rennes Métropole,créatrice et apprenante
RappoRt d’activité 2010
36
Pour son volet infrastructures, le programme de travaux porte sur la réalisation de 3 700 m² de serres, 4 750 m² de tunnels, 500 m² d’enceintes climatisées et 800 m² de plate-forme logistique. L’opération s’accompagne de la mutualisation du fonctionnement des installations et de l’ex-tension de leurs capacités d’accueil Inscrite au contrat de projet État-Région (2007-2013), la création du campus végétal bénéficie du soutien de Rennes Métropole à hauteur de 200 000 €
un campus végétal pour fédérer la recherche
Porté par l’Institut
national de recherche
agronomique (INRA) et
l’université de Rennes 1,
le projet de « campus
végétal » vise à fédérer
la recherche dans le
domaine de la biologie
appliquée à l’agronomie.
Les uns étudient la biologie des organismes et des populations, appliquée à la protec-tion des plantes Les autres travaillent à
l’amélioration des plantes et des biotechnolo-gies végétales À Rennes, plusieurs laboratoires ont en commun d’étudier le végétal sous toutes ses formes Jusqu’à présent, ces compétences étaient dispersées, insuffisamment valorisées Pour développer leurs projets avec davantage de visibilité, l’INRA Agrocampus Ouest et l’univer-sité de Rennes 1 ont choisi de rassembler leurs unités de recherche pour former un « campus végétal » Ce nouveau levier d’innovation de la recherche agronomique se donne comme voca-tion de développer ou d’optimiser des systèmes durables - et mutualisés - de production végétale Il veut offrir des moyens permettant aux équipes rennaises d’assurer une recherche de haute qualité, attractive pour les étudiants, les jeunes chercheurs et les leaders scientifiques dans ce domaine Il vise également à proposer une offre conjointe de recherche, d’enseignement supé-rieur et de développement économique grâce à l’association étroite des enseignants chercheurs, des partenaires techniques et du monde de l’entreprise Environ 300 personnes - dont 80 chercheurs – sont directement impliquées dans la création du campus végétal
La construction et la réhabilitation d’une plate-forme mutualisée de phénotypage constituent l’une des étapes clés du projet Cet outil de travail ultraperformant doit en effet permettre aux chercheurs de caractériser finement la struc-ture et les propriétés des plantes ainsi que leurs interactions avec leurs principaux agresseurs biologiques, parasites et ravageurs
REchERchE, ENsEigNEMENt sUpéRiEUR, iNNovatioN
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
cRéatRice et appReNaNte
202 000Rennes Métropole a accordé
202 000 € d’avances
remboursables à
cinq projets de recherche
universitaire susceptibles
d’aboutir à des résultats
valorisables sur le
plan économique.
Une aide de 200 000 € de Rennes Métropole
80 chercheurs concernés
INR
AIN
RA
37
« Le projet de campus végé-tal est une réponse à trois défis majeurs auxquels doit aujourd’hui faire face la recherche agronomique Il s’agit de permettre aux équipes rennaises de partici-per au renouvellement profond des questions de recherche liées à la sécurité alimentaire, à la qualité environnementale et aux nouveaux usages, les biocarburants par exemple Il s’agit aussi d’accompagner
l’évolution rapide du métier de chercheur, appelé à s’appuyer sur de nouvelles technologies, puissantes mais lourdes à mettre en œuvre sur le plan matériel et humain, et à assu-rer un lien plus étroit entre l’enseignement supérieur, la recherche et le transfert de technologie Enfin, l’objectif est de relever le défi d’une concurrence accrue à l’échelle nationale et internationale alors que le flux
de jeunes scientifiques dimi-nue dans toutes les sciences biologiques Pour Rennes, il est important de miser sur le secteur de la recherche agronomique compte tenu de son poten-tiel important - présence de l’école Agrocampus Ouest, de l’INRA, du CEMAGREF… - et de son adéquation avec le tissu économique agro-alimentaire, particulièrement riche »
interviewMarion glatronResponsable du service Enseignement supérieur, Recherche, innovation
40 00040 000 exemplaires
du guide L’Indic (plans,
conseils, infos pratiques…)
ont été distribués gratui-
tement aux étudiants de
l’agglomération rennaise
avec l’aide de Rennes
Métropole.
13Rennes Métropole a
soutenu 13 manifestations
de promotion des établis-
sements d’enseignement
supérieur et de recherche
de l’agglomération ren-
naise (38 100 €) contri-
buant à leur rayonnement
et à leur notoriété.
Jeunes cheRcheuRsRennes Métropole propose aux jeunes chercheurs récem-
ment arrivés une aide pour l’acquisition d’un équipement de
recherche. En 2010, ce dispositif d’allocation scientifique a
fêté ses dix ans. Depuis 2001, 88 allocations ont été versées
pour une somme total de 3 M€ : 22 allocations de 10 000 €, 60
de 40 000 € et 6 de 75 000 €. Instaurées en 2009, ces dernières
visent à faciliter l’installation de chercheurs confirmés consti-
tuant une nouvelle équipe.
échanGesRennes Métropole encourage les échanges internationaux entre
les entités de recherche. En 2010, 15 doctorants ont ainsi béné-
ficié d’un soutien pour un séjour dans un laboratoire étranger
dans le cadre de leur thèse. 60 mois de bourses (48 000 €) pour
des destinations diverses (Europe, États-Unis, Australie…)
ont ainsi été financés. Rennes Métropole soutient le centre de
mobilité internationale (CMI) de l’Université européenne de
Bretagne (69 000 €) qui accompagne chercheurs et étudiants
étrangers en séjour à Rennes.
eN BReF
colloquesRennes Métropole apporte son soutien financier aux colloques
scientifiques se déroulant sur son territoire. En 2010, 82 150 €
ont été attribués à 60 colloques scientifiques, nationaux et
internationaux, organisés principalement par les unités de
recherches des universités de Rennes 1 et de Rennes 2.
ueB c@MpusPiloté par l’Université européenne de Bretagne, le projet UEB
C@mpus vise à relier tous les sites d’enseignement supérieur et
de recherche de Bretagne en développant de nouveaux usages
pédagogiques et scientifiques du numérique grâce à l’instal-
lation d’équipements de haute performance technologique. En
2010, Rennes Métropole a apporté sa contribution financière
à la mise en service de la première salle de visioconférence im-
mersive sur le campus de l’université de Rennes 1 (150 000€).
associations étudiantesRennes Métropole soutient les initiatives étudiantes qui
tendent à valoriser les enseignements dispensés sur l’agglo-
mération rennaise, en liaison avec le monde économique. En
2010, 19 associations étudiantes ont ainsi bénéficié d’une aide
globale de 21 275 €.
cité inteRnationaleEn mars 2010, l’État, la Ville de Rennes et Rennes Métropole
ont signé un protocole d’accord définissant l’opération de
construction de la Cité internationale sur l’esplanade Charles-
de-Gaulle (Rennes). Le bâtiment hébergera le siège de l’Uni-
versité européenne de Bretagne (UEB), ainsi que sa structure
d’animation et d’accueil des chercheurs et étudiants étrangers,
le Centre de mobilité internationale (CMI). Il abritera aussi
des logements, une cafétéria et un gymnase.
(Architectes : Isabel Hérault et Yves Arnod)
FondationRennes Métropole est l’un des sept membres historiques ayant
participé au lancement de la Fondation Rennes 1, créée par
l’université en janvier 2010. Aux côtés de grandes entreprises
régionales, Rennes Métropole s’est engagée à verser 200 000 €
pendant trois ans, contribuant ainsi à doter la fondation d’un
capital lui permettant de remplir ses missions : promouvoir
une recherche d’excellence, renforcer la professionnalisation
des formations et dynamiser l’ouverture du campus à l’inter-
national.
pôles de coMpétitivitéL’agglomération est impliquée dans quatre pôles de compétiti-
vité (Mer, Images et réseaux, Valorial et iD4CAR). Un disposi-
tif de soutien aux entreprises et établissements d’enseignement
supérieur et de recherche du territoire intégrant des projets
labellisés par ces pôles existe depuis 2007. Dans le cadre de la
convention passée entre la Région et l’ensemble des collectivités
locales partenaires, l’engagement financier de Rennes Métro-
pole auprès de ces structures s’élève à 444 518 € pour 2010.
pRoJet idaLancé pour développer l’usage des technologies numériques
favorisant le maintien à domicile des personnes âgées, le projet
IDA s’est terminé en 2010 par une restitution publique à
l’Hôtel de Rennes Métropole. Ce projet a contribué à la prise
en compte de l’adaptation du logement au vieillissement dans
le cadre du Programme local de l’habitat (PLH) lors de sa révi-
sion en juillet 2010.
Festival des sciencesOrganisée par l’Espace des sciences avec le soutien de Rennes
Métropole, cette manifestation de vulgarisation scientifique
permet la rencontre entre la population et les chercheurs de
l’agglomération qui font avancer la science dans les domaines
les plus pointus et les plus originaux. 105 événements (ateliers,
conférences, débats, projections, expositions…) se sont dérou-
lés sur 26 communes de la métropole, pendant une semaine en
octobre 2010.
eN BReF
eN BReF
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
cRéatRice et appReNaNte
38
39
40
Bandiagara et la région de Mopti Localement, il existe plus de 80 associations de jumelage ou de coopération avec le Mali
Soutenue par la Région Bretagne, une exposition itinérante, déclinée de l’exposition présentée au musée de Bretagne, a très largement circulé à Rennes (collèges, écoles, prisons, FJT…), ainsi que dans douze communes de l’agglomération et une dizaine de villes en Bretagne (Lorient, Douarnenez, Paimpol…)
un temps fort malien au féminin
Parmi les nombreuses
expositions accueillies
à la Bibliothèque, à
l’Espace des sciences et
au musée de Bretagne,
Mali au féminin a
constitué un temps fort
de la programmation
culturelle des Champs
Libres.
Programmée du 16 mars au 30 octobre 2010, au musée de Bretagne, l’exposition Mali au féminin se proposait de livrer
une photographie de la société et de la culture maliennes contemporaines, à travers le prisme de la femme Éléments moteurs de la mutation de la société malienne, les femmes s’engagent individuellement et collectivement dans de nom-breux domaines de la vie publique : politique, social, économique, culturel À travers la dyna-mique féminine, l’exposition a abordé la culture malienne en se concentrant sur le pays dogon, Bamako et ses environs Il ne s’agissait pas d’opposer un « Mali traditionnel » et un « Mali de la modernité » mais d’inscrire cette exposition dans un mouvement, celui d’un pays en pleine mutation
En choisissant le Mali, le musée de Bretagne s’est ouvert à une culture avec laquelle la Bretagne tisse des liens de longue date En effet, la Ville de Rennes et le conseil général d’Ille-et-Vilaine sont jumelés respectivement avec le cercle de
cULtURE
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
cRéatRice et appReNaNte
Un temps fort de 7 mois aux Champs Libres
Une version itinérante de l’exposition a circulé en Bretagne
1 137 2951 137 295 personnes ont franchi
les portes des Champs Libres en 2010
41
De quel ouvrage parlons-nous ?Il s’agit d’un manuscrit copié et enluminé pour Tanguy du Chastel et sa femme Jeanne Raguenel de Malestroit, deux des plus grands bibliophiles bretons du XVe siècle Intitulé Histoire ancienne jusqu’à César, cet ouvrage se rattache à la Bretagne à la fois par sa provenance et son décor Il témoigne de l’existence de bibliophiles en Bretagne à l’époque de son économie florissante des XVe et XVe siècles avant la dispersion de leurs magnifiques collections En parfait état, il est aussi de belle facture : grand format,
écriture et mise en page très soignées, belles lettrines et vignettes…
Comment s’est faite l’acquisition ?L’ouvrage a été acheté à un libraire spécialisé anglais qui l’a réservé pour Rennes Métropole le temps de réu-nir le budget nécessaire (280 000 €) Le ministère de la Culture et la Région Bretagne ont apporté leur contribution financière à l’investissement
Cet achat répond-il aux mis-sions de la bibliothèque ?La bibliothèque s’efforce de réunir des manuscrits médié-
vaux de provenance bretonne afin de compléter ses fonds issus des confiscations révolu-tionnaires Depuis 1985, elle a pu s’enrichir de 23 nouvelles pièces doublant ainsi sa collec-tion de manuscrits enluminés Celui de Tanguy de Chastel se situe dans la ligne des acqui-sitions réalisées depuis cette date Le fait qu’il s’agisse d’un texte profane - et non pas reli-gieux - ajoute encore à l’intérêt d’un tel achat L’ouvrage va être intégralement numérisé Il constituera l’un des fleurons de la bibliothèque numérique en cours de constitution
3 questions à sarah toulousedirectrice adjointe de la bibliothèque de Rennes Métropole
un joyau médiéval dans les collectionsLa bibliothèque des Champs Libres a acquis en 2010 un joyau de l’art médiéval breton exilé en Angleterre depuis plusieurs siècles.
137 268Grâce au succès des exposi-
tions Meurtres à l’Espace des
sciences et Au temps des mam-
mouths, l’Espace des sciences
a connu la meilleure fré-
quentation de son histoire.
Soient 137 268 visiteurs en
2010, en hausse de 7,3% par
rapport à 2009.
Festival Organisé pour la première fois
en Bretagne, le Festival du film
d’animation s’est tenu à Bruz, en
décembre 2010. Destinée à valori-
ser la création française contem-
poraine, la manifestation a ras-
semblé grand public et professionnels autour d’une soixantaine
de séances et plus de 200 films, mais aussi des rencontres, des
expositions, des visites de studio, des ateliers de réalisation…
Soutenu par Rennes Métropole, le festival a enregistré 6 000
entrées dans dix communes de l’agglomération.
acquisitionsEn 2010, le musée de Bretagne a enrichi le contenu de ses
collections en acquérant, par achat ou par don, des objets
de mémoire liés à la Résistance à Rennes, des pièces archéo-
logiques (un bracelet de l’âge du Bronze…), des documents
relatifs au procès du capitaine Dreyfus (affiche, cartonnage,
photos…), des décors du mosaïste Odorico et diverses ressources
iconographiques régionales (chromolithographie sur les
vacances en Bretagne…).
incendieLe 3 mai 2010, un incendie s’est déclaré dans l’enceinte de
l’écomusée du Pays de Rennes. Le feu a détruit presque entiè-
rement les hangars agricoles et les espaces de travail dédiés à
la médiation, la maintenance, la zootechnique et aux jardins.
L’intervention des services de Rennes Métropole a permis de
régler efficacement les problèmes de logistique afin que les
équipes retrouvent rapidement un outil de travail provisoire
dans l’attente des travaux de reconstruction, prévus en 2011.
eN BReF
41
42
Chiffres de fréquentation des Champs libres2009 2010 Evolution
en %Fréquentation globale (entrées dans le bâtiment) 1 223 818 1 137 295 -7,1%
Fréquentation Bibliothèque (entrées aux portes) 770 169 694 092 -9,9%
groupes 2 549 1 146 -55,0%
Fréquentation globale espaces payants 211 520 194 753 -7,9%
individuels 150 631 135 815 -9,8%
groupes 60 889 58 938 -3,2%
Fréquentation Musée de Bretagne 67 551 47 183 -30,2%
individuels 46 500 34 785 -25,2%
groupes 21 051 12 398 -41,1%
Fréquentation Espace des sciences 127 890 137 268 +7,3%
individuels 88 483 95 187 +7,6%
groupes 39 407 42 181 +7,0%
Fréquentation Salle Anita Conti 34 560 22 725 -34,2%
individuels 33 751 18 612 -44,9%
groupes 809 4 113 +408,4%
Fréquentation salle de conférences 47 677 40 082 -15,9%
Mardis de l’Espace des sciences 11 716 11 805 +0,8%
Rencontres de la Bibliothèque 3 174 4 175 +31,5%
Docs en stock 7 313 6 612 -9,6%
Champs Contre Champs 20 343 12 470 -38,7%
Concerts 5 131 7 480 +45,8%
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
cRéatRice et appReNaNte
761 488En 2010, les abonnés de la
bibliothèque de Rennes
Métropole ont emprunté
761 488 documents (livres,
revues, CD, DVD…).
43
oulipoEn 2010, la bibliothèque des Champs Libres a célébré le « cinquième
millénaire » de l’Oulipo, le cercle littéraire iconoclaste créé en 1960
par Raymond Queneau, Georges Perec et François le Lionnais.
Exposition, animations et rencontres ont permis de retracer l’histoire
du mouvement et de faire connaître l’inventivité des oulipiens, élargie
aux domaines de la musique, de la cuisine, de la politique… À cette
occasion a été inaugurée l’œuvre conçue par l’Oulipo sur l’esplanade
Charles-de-Gaulle, Les clous de l’esplanade.
FeRMe du haut-BoisEn 2009, Rennes Métropole a décidé la restructuration de la ferme
du Haut-Bois pour confirmer sa vocation artistique et de résidence
d’artistes. Situé au cœur du nouveau centre ville de Saint-Jacques-
de-la-Lande, le bâtiment est actuellement mis à la disposition de la
compagnie de théâtre de rue Dromesko. En 2010, Rennes Métropole
a attribué le marché de rénovation du site à l’équipe d’architecte de
Nicole Concordet (Paris).
cRéMatoRiuMAchevé en 2009, le nouveau crématorium de Rennes Métropole (Vern-
sur-Seiche), signé de l’agence parisienne Plan01, a reçu le prix spécial
de l’architecture de Bretagne 2010.
aRt conteMpoRainPour la troisième année consécutive, Rennes Métropole a invité le
Fonds régional d’art contemporain Bretagne à exposer une sélection
d’œuvres de sa collection dans les couloirs de l’hôtel d’agglomération.
Baptisée La rencontre #3, l’exposition programmée à partir du 1er
octobre 2010 a permis de faire connaître au grand public, en dehors
des circuits de visite traditionnels, le travail de sept artistes contem-
porains sur le thème des relations entre l’art et l’architecture.
coMpaGnons célestesLe nouvel espace muséographique (350 m²) de l’écomusée du Pays
de Rennes, inauguré en avril 2010, a accueilli sa première exposition
temporaire. Autour d’une collection inédite de 150 ornements de
toiture et épis de faîtage, Compagnons célestes a emmené 60 000
visiteurs sur les toits, jusqu’en août 2011, à la découverte de ces objets
énigmatiques. De nombreuses animations ont été organisées pour
mettre en valeur les savoir-faire des professionnels du patrimoine
bâti.
diMancheDepuis 2006, la bibliothèque des Champs Libres était ouverte le
dimanche, d’octobre à avril. Constatant la forte fréquentation du lieu
par les familles et les étudiants, il a été décidé d’étendre cette ouver-
ture dominicale toute l’année, à l’exception de juillet et août.
eN BReF
43
44
45
Rennes Métropole,accueillante et solidaire
RappoRt d’activité 2010
46
Via silva : la ville de demainDernier morceau de
ville à construire en
cœur d’agglomération,
le quartier Via Silva
(560 ha) a vocation
à devenir un modèle
urbain exemplaire en
matière de développe-
ment durable. En 2010,
les études pour
la définition d’un projet
d’ensemble ont démarré.
Cet engagement global de Via Silva au bénéfice du développement durable lui a valu d’être labellisé ÉcoCité par le ministère de l’Écologie en 2009 À la suite de cette reconnaissance, les élus ont validé le principe d’une maîtrise d’ouvrage solidaire pour poursuivre les études Plusieurs missions prioritaires ont été engagées en 2010, notamment l’étude de l’organisation du pôle d’échanges des Champs Blancs qui a permis de positionner précisément la station Champs Blancs sur la future ligne b de métro
En parallèle, Rennes Métropole a entamé la défi-nition d’un plan directeur d’aménagement d’en-semble ainsi que d’une étude d’accessibilité et d’organisation des déplacements Trois ateliers permis d’approfondir certaines thématiques por-tant sur les solutions innovantes de mobilité, les grandes rues et les quartiers, ainsi que les flux d’échanges et les voies structurantes
L’année 2010 a aussi été marquée par la pré-paration du dossier de candidature à l’appel à projets « Ville de demain », lancé par l’État dans le cadre des investissements d’avenir
En 2040, le quadrant nord-est de l’agglo-mération sera devenu une petite ville dans la ville, conçue dans le respect du
développement durable, forte de 25 000 emplois et 50 000 logements Ce projet d’extension urbaine a été baptisé Via Silva par l’équipe d’ur-banistes de l’architecte Christian Devillers, rete-nue en 2010 Laboratoire de la ville de demain, il concerne au premier chef trois communes de la métropole : Rennes, Thorigné-Fouillard et Cesson-Sévigné Six quartiers intra-rocade, et un dernier à l’extérieur, sont prévus Chaque écoquartier sera lui-même composé de 10 à 15 macro-îlots à dominante d’habitat ou d’activité Via Silva veut mettre en pratique les solutions les plus innovantes dans les domaines de la performance énergétique des bâtiments, de la mobilité décarbonée ou de la mixité urbaine Un exemple ? La trame verte L’équipe d’urba-nistes a proposé d’utiliser celle-ci, constituée des délimitations bocagères, des bois et bos-quets, comme armature du site pour en faire des corridors écologiques, connectés aux milieux naturels environnants, en particulier à la forêt de Rennes et à la vallée de la Vilaine
ViaSilva
aMéNagEMENt dE L’EspacE coMMUNaUtaiRE
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
La future éco-cité sera implantée à la fois sur Rennes, Cesson-Sévigné et Thorigné-Fouillard
47
Les pos et pLu de Rennes Métropoleetat d’avancement des plu approuvés en 2010 et mis en ligne sur extranet
Le Plan local d’urbanisme (PLU) traduit le projet de développement d’une commune sur son ter-ritoire et détermine des règles de constructibilité qui en découlent
En 2010, Rennes Métropole a travaillé sur onze procédures de révision générale et a réalisé 26 adaptations de PLU existants (modifications, révisions simplifiées…)
Fin 2010, 27 des 37 communes de l’aggloméra-tion sont dotées d’un PLU
POS actuel)
POS en cours de révision en 2010
PLU révisés approuvés avant 2005
PLU révisés approuvés entre 2005 et 2009
PLU en cours de révision en 2010
PLU mis en ligne sur Extranet (Réseau Carto)
Parthenay-de-Bretagne
St-grégoire
Betton
acigné
Brécé
chevaigné
St-SulPice-la-Forêt
thorigné-Fouillard
ceSSon-Sévigné
vern-Sur-Seiche
St-armel
St-erBlon
orgèreS corPS-nudSBourgBarré
Pont-Péan
clayeS
St-gilleS
la chaPelle-thouarault l’hermitage
chartreS-de-Bretagne
noyal-chatillon-Sur-Seiche
mordelleS
chavagne
le verger
montgermont
chantePie
nouvoitou
le rheu
Pacé
Bruz
la chaPelle-deS-Fougeretz
vezin-le-coquet
St-JacqueS-de-la-lande
renneS
gévezé
cintré
47
4848
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Un second site stratégique d’aménagement est à l’étude au sud-ouest de l’agglomé-ration.Qu’est-ce que le quadrant sud-ouest ?C’est une vaste aire géogra-phique de 12 000 ha et 30 000 habitants, située à cheval sur cinq communes : Bruz, Saint-Jacques-de-la-Lande, Chartres-de-Bretagne, Noyal-Châtillon-sur-Seiche et Rennes C’est une zone très urbanisée, riche en emplois et en activités éco-nomiques, structurée par des axes routiers très fréquentés Mais c’est aussi un territoire où cohabitent des secteurs quasi monofonctionnels qui se tournent le dos et vivent comme des îlots, sans cohé-rence ni identité d’ensemble :
le parc-expo, le site PSA, l’aéroport, le campus de Ker Lann…
Quel est l’enjeu ?Le SCot a identifié le quadrant sud-ouest comme une zone d’aménagement stratégique de l’agglomération pour accueillir de nouvelles populations et de nouvelles activités avec une meilleure qualité de vie et des mobilités plus durables Tout l’enjeu consistera à retravailler la perméabilité de ce terri-toire, en l’intégrant davantage dans son milieu naturel, en nouant des connexions entre les champs urbains Il s’agira aussi de relier les différents ensembles entre eux, tout en densifiant l’habitat Bizarrement oubliée depuis
longtemps, la vallée de la Vilaine apparaît être un élé-ment structurant du quadrant sud-ouest, vecteur d’attracti-vité et d’identité forte Le long de cette trame bleue, on peut imaginer développer un grand pôle d’activités de loisirs, spor-tives et nautiques
Où en est le dossier ?En 2010, trois équipes d’urba-nistes, de paysagistes et de sociologues ont participé à définir un schéma directeur d’aménagement Ces pre-mières études serviront à faire mûrir le projet, à affiner la réflexion des élus Elles anticipent le lancement de nouvelles études, plus ciblées, avant de définir un véritable programme d’opérations
ZooM suR
3 questions à
Comment l’agriculture et la ville coexistent-elle dans les grandes métropoles d’aujourd’hui ?
La question a servi de fil rouge au colloque organisé le 30 novembre 2010 par l’association « Terres en villes » et Rennes Métropole, à l’Hôtel d’agglomération Intitulée Formes agricoles et urbaines dans la ville-territoire, la rencontre a été suivie par 250 représentants de 24 agglomérations et chambres d’agriculture, membres du réseau échangeant régu-lièrement sur les problématiques de l’agriculture périurbaine Illustrés la veille par la visite de trois exploitations agricoles, les débats et ateliers ont permis d’échanger avec des spécia-
listes de l’urbanisme, des paysages et de l’agriculture, tels Pierre Donadieu, Bernardo Secchi ou Laurent Théry Plusieurs collectivités européennes, dont Lille, Barcelone ou Milan ont présenté leurs expériences d’articulation entre agriculture et formes urbaines « Pour Rennes Métropole, ce fut l’occasion de rappeler notre longue tradition de planification et nos efforts pour limiter l’étalement urbain dans le cadre de la ville-archipel », explique Pascal Verdier, chargé de mission agricul-ture à Rennes Métropole En 2010, ce colloque national fut le temps fort de l’animation du Programme local de l’agriculture (PLA) de Rennes Métropole
Kim dao Varieras,responsable du pôle d’études d’urbanisme de Rennes Métropole
L’agriculture aux portes des villes
Le futur du quadrant sud-ouest à l’étudeUn second site stratégique d’aménagement est à l’étude au sud-ouest de l’agglomération. Comment ? Et pour quoi faire ? Les explications de Kim Dao Varieras, responsable du Pôle d’études d’urbanisme de Rennes Métropole.Angleterre depuis plusieurs siècles.
4949
MétRoEn vue de la réalisation de la ligne b du métro, le service
SIG de Rennes Métropole a apporté son expertise à la société
d’exploitation SEMTCAR pour assurer la mission topogra-
phique d’assistance à la maîtrise d’ouvrage (base de données,
cartographie des réseaux, sondages géologiques…).
la couRRouzeL’année 2010 a été marquée par la poursuite des travaux sur
les secteurs Bois Habité et Dominos ainsi que la finalisation
des études du secteur Maisons dans les Bois. Les travaux de
l’itinéraire bus en site propre reliant la rue Jules Verne à l’ave-
nue Germaine Tillon sont en cours.
zacEn 2010, plusieurs dossiers de ZAC d’intérêt communautaire
ont suivi leur cours, conduisant notamment à la création de
la ZAC Bourgbarré nord (24 ha), au lancement des travaux
de la ZAC de la Forge (Saint-Gilles, 7,5 ha) et au concours
d’architecte préalable à la création de la ZAC de la Haie de
terre (Vezin-le-Coquet, 20 ha).
piGeon BlancÀ Saint-Jacques-de-la-Lande, la requalification urbaine du
quartier du Pigeon Blanc s’est poursuivie en 2010 par la fin
des travaux de la première tranche et le début des travaux
de la seconde. L’opération consiste à réaménager les espaces
publics et à effacer les réseaux aériens EDF et France Télécom.
eN BReF axe est-ouestRennes Métropole poursuit le projet d’aménagement de la
deuxième tranche de l’axe est-ouest (Lenoir-Beaulieu). 2010 a
été marqué par l’achèvement des études de maîtrise d’œuvre et
d’impact, la validation du dossier de déclaration au titre de la
loi sur l’eau, les premières déviations de réseaux et le lancement
de l’enquête publique. De Rennes à Cesson-Sévigné, le projet
prévoit la requalification de l’espace public, la création d’une
voie de bus en site propre et d’un parc relais de 260 places.
GéoGRaphieEn 2010, Rennes Métropole a élargi la diffusion, encadrée
juridiquement, de ses informations géographiques et de ses
données publiques. Avec l’objectif de susciter le développement
de nouveaux services à la population et de nouveaux projets
pouvant dynamiser le tissu économique local. Les données sont
accessibles, via la cellule Géocarto du service SIG, sur le site de
l’open data www.data.rennes-metropole.fr et l’application de
consultation intranet-extranet http://carto.rennesmetropole.fr.
euRoRennesAprès une phase importante de concertation préalable, le
conseil communautaire de Rennes Métropole a approuvé le
dossier de création de la ZAC EuroRennes en novembre 2010,
avant d’engager les études de réalisation du site stratégique
d’aménagement de la future gare de Rennes.
Kim dao Varieras,responsable du pôle d’études d’urbanisme de Rennes Métropole
50
Le pLH prolongé et ajustéPrévu pour la période
2005-2012, le PLH a été
prolongé de deux ans,
afin de permettre aux
communes de respecter
leurs engagements. De
nouvelles règles ont
aussi été adoptées.
en fonction de trois enjeux forts : l’énergie, le vieillissement de la population et l’attractivité du parc -Les aides à l’accession aidée ont été revues en fonction de l’évolution des dispositifs natio-naux, avec pour objectif principal de mettre en œuvre l’accessibilité aux actifs avec enfants sur le territoire de l’agglomération -La production de logements locatifs privés à loyer intermédiaire est maintenue en mobi-lisant prioritairement le PLS à cette fin et en recentrant le PLS institutionnel sur des besoins spécifiques (personnes âgées, jeunes… )
Pour tenir compte du contexte, en parti-culier de la crise économique et sociale qui a eu de fortes conséquences sur les
marchés de l’immobilier, la mise en œuvre du PLH a été prolongée de deux ans, soit jusqu’en décembre 2014 Plusieurs ajustements, dis-cutés avec les communes, ont été adoptés en 2010 : -Les nouvelles règles de densité applicables sont celles du Scot, 45 logements/ha dans le noyau urbain et 25 logements/ha dans les communes périphériques, au lieu des 50 % de collectifs ou semi-collectifs sur les opérations d’urbanisme, inscrits initialement dans le PLH L’objectif est de proposer une gamme de loge-ments plus diversifiée à l’échelle de Rennes Métropole et de chaque opération -Le Plan climat énergie a été intégré dans le PLH : à compter du 1er septembre 2010, tous les logements aidés devront avoir la certification « Très haute performance énergétique » (THPE) C’est une étape intermédiaire avant la mise en place du Bâtiment basse consommation -En matière de réhabilitation du parc social, une programmation pluriannuelle a été arrêtée
habitat
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Un délai supplémentaire donné aux communes pour respecter leurs engagements.
149Sous l’effet de la suppression annoncée
du Pass Foncier fin 2010, le produit
PSLA (prêt social en location-accession)
a commencé à prendre le relais avec 149
logements financés en 2010, soit une pro-
gression très forte par rapport aux années
précédentes. Au moins 500 logements
sont programmés en PSLA en 2011.
51
« Les objectifs du PLH en termes de nombre de logements à construire (4 500 /an, dont 2 250 de loge-ments aidés), avaient été établis sur la base des données démogra-phiques de 1999. De ce point de vue, la réalité est celle attendue et conforte donc Rennes Métropole dans ses choix. Par contre, le contexte économique s’est fait durement ressentir en 2009, avec une rupture brutale dans le rythme de la production, qui touche exclu-sivement la production privée et l’accession libre. C’est ce qui a conduit Rennes Métropole et les communes à prolonger de deux ans le PLH, pour que les communes puissent aller aux termes de leurs projets contractualisés.
Un autre aspect du bilan à mi-par-cours est la mise en évidence de l’efficience du PLH. Notamment, en matière de production d’offre loca-tive sociale, avec un taux d’aug-mentation très significatif (+ 14 % sur Rennes Métropole et 50 % sur les communes hors Rennes) et une meilleure répartition entre Rennes et la périphérie. Ainsi, la demande de logement social en augmenta-tion a pu être contenue grâce au nombre conséquent de logements sociaux livrés. Par ailleurs, toujours pour répondre aux effets de la crise, Rennes Métropole a mobilisé au maximum le dispositif PASS Foncier ® pour une meilleure sol-vabilisation des ménages en acces-sion aidée à la propriété ».
interview Nathalie demeslay, responsable du service habitat
881Pour le parc public, 881 logements sociaux
ont été financés en 2010 (461 en PLUS et
420 en PLAI). À cette offre locative sociale
s’ajoute la production locative intermé-
diaire en PLS avec 1 258 logements financés
(756 en PLS « investisseurs » et 502 PLS
« institutionnels »). L’enveloppe prévision-
nelle de Rennes Métropole associée à cette
programmation s’élève à près de 19 M€
contre 4 M€ pour l’État.
application WeB « aGapeo »L’application Web Agapeo permet la gestion et le pilotage des
aides à la pierre. Effective depuis juillet 2010, elle permet de
réaliser tout le suivi physique et financier de la production
de logements aidés, offrant ainsi à Rennes Métropole un outil
de gestion et d’observation au service du Programme local de
l’habitat.
uRBact iiCe projet européen avait pour objet la production d’un habitat
durable, accessible socialement et économiquement viable. Il
a notamment permis de promouvoir le projet B3 (architecte
Clément Gillet) et sa déclinaison grandeur nature à travers
le projet de 11 maisons individuelles, « Les chromatiques » à
Saint- Gilles.
RéhaBilitation du paRc pRivéL’exercice 2010 a conforté le recentrage des aides déléguées
de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) au profit du centre
historique de Rennes, priorité de l’action métropolitaine sur
le parc privé. 171 dossiers ont été examinés en 2010, dont les
trois-quarts concernent des propriétaires occupants tandis que
plus de 80 % des autorisations d’engagement portent sur les
immeubles de l’Opah (2 832 K€ de l’Anah et 842 K€ de Rennes
Métropole).
anRuLa fin du programme ANRU (Agence nationale de rénova-
tion urbaine), avec seulement 5 opérations sur un total de 21
opérations présentées en 2010, annonce la fin du financement
des co-financeurs du PRU. Au total, l’ensemble des subventions
de Rennes Métropole s’élève à 5 460 K€ et 1 776 logements ont
été réhabilités au titre de la programmation 2010.
eN BReF
51
52
Quelles sont les situations qui relèvent du dispositif de relogement social prio-ritaire ?Les situations étudiées vont de l’accueil de grande urgence à l’accès de droit commun au logement Il y a actuellement environ 12 000 demandeurs d’un logement social sur le territoire de Rennes Métropole
Lorsqu’un ménage ne peut pas attendre son tour dans la file d’attente du logement social, il peut donc saisir la Commission offre pour une demande de reloge-ment rapide Il peut s’agir de demandes liées à des séparations conflictuelles, à toutes situations de
mal logement devant être résolues rapidement, à des problématiques d’insertion… On constate aussi la montée en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés
En 2010, quels sont les chiffres-clés du relogement prioritaire ?En 2010, la CLH a étudié 1 217 demandes 75 % ont pu être prises en compte Ce dispositif permet d‘avoir peu, ou pas, de saisine de la commission de média-tion du droit au logement opposable (DALO) La baisse de la demande constatée en 2008 (-12 %) ne s’est confirmée ni en 2009 ni en 2010 Sur ces deux dernières années, elle se stabilise
et retrouve un rythme de 100 situations par mois La demande des publics les plus en difficulté reste donc très importante
Vers quelles structures les personnes ont-elles été orientées ?L’orientation dépend des situations Un accès direct au parc social a été pro-posé à 25 % des personnes Lorsqu’un logement tempo-raire avant un accès direct au parc social s’avère néces-saire, les personnes sont orientées vers l’AIVS (31 % en 2010) avec éventuelle-ment un accompagnement social en lien avec l’Alfadi De plus, une proportion significative des orientations
se fait vers l’hébergement temporaire pour les situa-tions les plus complexes Enfin 34 situations ont relevé d’un habitat adapté Les ménages nécessitent un logement compatible avec leur mode de vie On trouve également une probléma-tique de grandes familles qui ne parvient pas à se loger dans le parc social classique faute de réponse adaptée
3 questions àgilles dreuslin, responsable du pôle dispositif de solidarité
Le point sur le relogement prioritaireLa commission « offre » de la Commission locale de l’habitat, bimensuelle, étudie et oriente toutes les demandes de relogement prioritaire sur Rennes Métropole pour les ménages en situation d’urgence.
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Avec 18 aires et 3 terrains soupapes, le dispositif métropoli-tain assure 60 % de l’accueil sur le département.
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental d’accueil des Gens du voyage, Rennes Métropole a réalisé le terrain de Noyal-Châtillon-sur-Seiche (8 emplacements) ouvert en décembre 2010 Les travaux de l’aire d’accueil de Petit Champeaux à Rennes se termineront courant 2011 S’agissant des projets, l’ensemble des études de faisabilité est en cours, notamment pour l’aire de grand passage de Bruz Avec 18 aires d’accueil, soit 170 emplacements, et 3 terrains soupapes, le dispositif métropolitain assure 60 % de l’accueil sur le département En 2010, la fréquentation des terrains a été en moyenne de 85 % (82 % en 2009) et a atteint 95 % les mois d’hiver Plus de la moitié des stationnements ont
une durée supérieure à 6 mois 8 terrains ont été occupés en permanence sur l’année 2010 Les aires de grand passage ont permis l’accueil de 3 missions évangéliques et 8 groupes familiaux pour hospitalisation D’après les données de l’observatoire départemental de l’accueil des gens du voyage, 60 % de la population fréquen-tant les aires d’accueil a moins de 25 ans ; les plus de 65 ans ne représentant que 5 % Le modèle dominant reste la famille nombreuse, même si de plus en plus de familles monoparen-tales apparaissent Les stationnements sont aussi de plus en plus longs sur les aires d’accueil, certains terrains étant occupés depuis plusieurs années par les mêmes familles Ce constat réinterroge la question de l’offre de logements de sédentarisation sur le territoire de l’agglomération
L’accueil des gens du voyage ZooM suR
53
Fonds de solidaRité loGeMentDestiné aux ménages pour accéder ou se maintenir dans leur
logement, ce fonds a versé 1,7 M€ en 2010 (84 % en subvention
et 16 % en prêt), montant sensiblement identique à celui de
2009. Les aides sont majoritairement attribuées à des ménages
isolés avec moins de 2 enfants à charge. La part des moins de
25 ans et des plus de 60 ans augmente. 60 % des bénéficiaires
sont logés dans le parc HLM et 50 % ont des ressources infé-
rieures ou égales aux minima sociaux.
RéhaBilitation du paRc puBlic2010 amorce un virage dans la programmation, tant dans
l’ampleur des programmes de travaux envisagés que dans leurs
coûts et leur financement. L’actualisation du PLH a validé de
nouvelles règles de financement de la réhabilitation autour de
trois priorités : la performance énergétique, le renforcement de
l’attractivité patrimoniale et l’adaptation au vieillissement et
au handicap.
centRe ancienLes priorités de résorption de l’insalubrité et de l’habitat
dégradé et insalubre ont été réaffirmées. Cela passe par des
interventions plus coercitives et des procédures jusqu’alors peu
mobilisées, telles que la résorption de l’habitat insalubre (RHI)
et par une action foncière renforcée. Les actions peuvent désor-
mais s’appuyer sur un nouveau dispositif opérationnel, avec
l’intervention de la SPLA Territoires publics et une nouvelle
convention d’OPAH renouvellement urbain à compter du 1er
février 2011.
eN BReFgilles dreuslin, responsable du pôle dispositif de solidarité
53
54
Après Londres, Lausanne
une délégation métropolitaineà Lausanne
Une cinquantaine de
personnes de l’agglomé-
ration se sont rendues
dans la ville suisse,
exemplaire en matière
de développement
durable
ment 80 % et 84 % des objectifs fixés en matière de politique énergétique et de développement durable Elle a par ailleurs adopté un programme d’actions Agenda 21 dès 1996 Le programme alternait présentations des politiques locales et visites de sites
Quelles en sont retombées ?Les participants ont été particulièrement inté-ressés par la politique énergétique lausannoise ainsi que par la coulée verte, le long du tracé du nouveau métro et les Jardins de Prelaz, quartier aménagé sur le site d’un ancien dépôt de bus, même si tout n’est pas reproductible à l’échelle communale La visite urbaine en trottinette a beaucoup été appréciée, et pourrait être reprise ici ! Ce voyage a aussi permis de mesurer tout l’intérêt des outils de planification, comme le Scot, qui manquent à Lausanne Pour l’avenir, il y a une forte attente en matière de formes urbaines et architecturales plus innovantes, d’in-formations plus détaillées sur les montages opé-rationnels et la concertation avec les habitants
Questions à Céline Racapé, chargée de mission Formes urbaines et valorisation du territoire, organisatrice du voyage d’études organisé en 2010 à Lausanne.
Pourquoi un nouveau voyage d’études en 2010 ?Suite au bilan positif du voyage d’études de 2008 à Londres, avec en particulier la visite de Bedzed, il a été décidé de proposer un voyage une année sur deux, en alternance avec le Pays de Rennes Ces moments contribuent à la construction d’une culture commune entre élus et services Ce dépla-cement a été organisé dans le contexte de la pré-paration du plan Climat- Énergie et de la réflexion menée par le groupe de travail Formes urbaines sur l’aménagement Deux thématiques ont été particulièrement ciblées : les politiques énergé-tiques et l’aménagement urbain
Pourquoi Lausanne ?C’est une agglomération de 250 000 habitants, comptant 17 communes Elle est Cité de l’éner-gie depuis 1996 (label suisse) et a été deux fois lauréate du EEA (European Energie Award) gold, en 2004 et 2009, en ayant atteint respective-
NoUvELLEs FoRMEs URbaiNEs
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
déléGationsHuit délégations, dont celle de la communauté urbaine de Bor-
deaux, ont été accueillies en 2010. Au total 363 personnes sont
venues visiter des opérations de l’agglomération, essentielle-
ment des élus accompagnés de représentants de leurs services et
de professionnels. Les circuits de visites ont couvert une dizaine
de communes, pour illustrer les travaux d’aménagements réali-
sés à différentes échelles.
conFéRencesQuatre conférences ont été organisées, avec les interventions de
Françoise-Hélène Jourda, architecte, Gilles Lipovetsky, philo-
sophe, Jean Viard, sociologue et Alain Erhenberg, sociologue.
Ces rendez-vous autour des grandes évolutions sociétales et
urbaines permettent d’alimenter le débat sur la ville, avec des
points de vue pluridisciplinaires. L’angle de l’évolution des
modes de vie y est privilégié pour mieux comprendre et répondre
aux attentes des habitants et anticiper la ville de demain.
55
Pacé
Mordelles
Saint-Jacques-de-la-Lande 55
56
Le Jardin des savoirspour cultiver l’échangeet la connaissance
Portail internet dédié à
l’accès à l’éducation, à la
formation et au partage
des connaissances, le
Jardin des savoirs est un
réseau social initié par
Rennes Métropole.
Il est original à plus
d’un titre.
Chaque utilisateur peut ainsi construire son espace en décrivant son parcours (professionnel, formation, compétences, passions…), consulter des offres et demandes de stages et de forma-tions, entrer en contact avec des professionnels, rechercher des compétences et des savoir-faire ou échanger des savoirs Le service est gratuit et, contrairement aux réseaux sociaux issus de société privées, la confidentialité des données y est garantie Il a été présenté dans toutes communes, aux ani-mateurs des PAE, des maisons de quartiers… qui sont autant de relais pour informer les habitants
«L ’idée est née à la suite du colloque « Se former tout au long de la vie », organisé par Rennes Métropole en
mars 2006 », précise Jean-Luc Masson, respon-sable de la mission Cohésion sociale et Politique de la Ville Les acteurs locaux, réfléchissant à la meilleure manière de mobiliser les compétences du territoire, ont pensé à un site internet compa-rable à La Ruche, réseau social local développé par l’association BUG En créant ce Jardin des savoirs, Rennes Métropole, associé à BUG, a eu pour objectif de mettre en relation habitants, associations et collectifs, sur les thèmes de l’éducation, la formation, le partage des connais-sances et des compétences Il s’agissait aussi d’aller aussi vers ceux qui ne fréquentent pas les lieux habituels d’accès à l’information
Piloté par les services « Cohésion sociale et Politique de la Ville » et « Aménagement et usage du numérique » de Rennes Métropole, le projet s’est construit avec les organismes d’enseignement et de formation, mais aussi les habitants, premiers concernés : « Nous sommes partis de leurs attentes pour identifier les ser-vices qui pouvaient être proposés. »
Le site combine deux approches : les compé-tences des habitants et les dispositifs de for-mation existant sur le territoire « C’est un outil complètement original », pointe Norbert Friant, du service Aménagement et usage du numé-rique « Nous l’avons voulu simple, avec une page d’accueil conviviale »
cohésioN sociaLE Et poLitiqUE dE La viLLE
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Un site conçu à partir des attentes des utilisateurs
5757
eN BReF
soRtiRPlusieurs communes de l’agglomération ont manifesté leur
intérêt pour un dispositif permettant de soutenir l’accès aux
sports aux loisirs et à la culture pour le plus grand nombre.
Suite à une commission mixte Cohésion sociale et Culture
ayant permis de présenter le dispositif « Sortir » mis en place
sur Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande, la réflexion collective
est lancée avec ces communes.
nouveau seRvice2010 a été marquée par la création du service mutualisé Ville
de Rennes/Rennes Métropole Cohésion sociale et Politique de
la Ville, intégré dans une nouvelle direction générale Proximité
et cohésion sociale. Cette organisation permet un pilotage
plus efficace des dispositifs Politique de la ville présents sur
le territoire et du projet de développement social de Rennes
Métropole.
axes de tRavailLes thèmes de travail et projets mis en œuvre par le service sont
structurés autour de quatre axes :
1. Politique de la Ville et Contrat urbain de cohésion sociale
2. Développement social : observation sociale, appui aux com-
munes sur les enjeux de développement social, de citoyenneté et
de participation des habitants
3. Jeunesse
4. Lutte contre les discriminations et accès au droit.
paRticipationSuite au recensement des actions mises en œuvre dans les com-
munes de l’agglomération pour favoriser la participation des
habitants, l’Audiar a démarré l’étude « Analyse des initiatives
et des dispositifs existants en matière de participation des
habitants à Rennes Métropole ». Le service a préparé la ren-
contre intercommunale prévue sur ce thème en février 2011.
vieillisseMentRennes Métropole a été primée « pôle d’excellence territorial »
lors du Concours national des villes « Les aînés au cœur de nos
villes et de nos territoires ». Trois projets étaient présentés : la
maison Helena à Gévezé (projet d’habitat groupé porté par un
collectif d’habitants), l’expérimentation Ida (Innovation domi-
cile autonomie, réflexion autour du maintien des personnes
âgées à domicile) et la résidence Simone de Beauvoir (résidence
intergénérationnelle initiée par la Ville de Rennes).
discRiMinations et accès au dRoitLa mutualisation des services a permis de développer, au sein
des deux collectivités, le Plan de lutte contre les discrimi-
nations de la Ville de Rennes. Une réflexion est notamment
engagée sur l’égal accès de tous à la Fonction publique. Un
programme de tutorat destiné à de jeunes diplômés issus des
quartiers prioritaires a pu être lancé fin 2010. Il regroupe 10
tuteurs et 10 stagiaires au sein des services des deux collecti-
vités.
JeunesseL’animation des réseaux des élus jeunesse et des professionnels
jeunesse du territoire a fait émerger l’attente des communes
en matière de développement et d’accès à l’information des
jeunes. Une expérimentation intitulée « animateurs relais de
l’information » et confiée au Centre régional d’information
jeunesse Bretagne (Crijb) a été proposée aux communes ne
disposant pas de Point information jeunesse. 25 communes
ont signé la convention permettant la mise en œuvre de cette
action expérimentale.
200Plus de 200 personnes ont
participé, en mars, à une
journée de restitution des
évaluations du CUCS, du
Programme de réussite édu-
cative et de la démarche Ges-
tion urbaine de proximité.
650 000 €
C’est l’engagement de Rennes
Métropole au bénéfice du Contrat
urbain de cohésion sociale (2007-
2009), prolongé d’un an pour ren-
forcer des actions en direction de
six quartiers prioritaires (à Rennes
et St-Jacques-de-la-Lande).
Un site conçu à partir des attentes des utilisateurs
58
Foncier de Bretagne :un premier programme de cinq ans
Établissement public
d’État, créé par décret
en juin 2009, Foncier de
Bretagne a pour but de
faciliter l’acquisition de
foncier pour des projets
régionaux ou locaux.
ancien de Rennes, la ZAC Euro Rennes et le renouvellement urbain de communes, le sec-teur sud-ouest de l’agglomération et le Chêne Morand sur Cesson-Sévigné
Comme l’explique Joëlle Hédou, res-ponsable du service foncier de Rennes Métropole, « L’EPF est un complément
important pour renforcer l’action de notre pro-gramme d’action foncière. Il permet en effet aux communes de demander le portage, par l’agglomération, des biens bâtis ou non bâtis, pour des programmes d’aménagement et de renouvellement urbain, ainsi que certains pro-jets d’équipements publics » L’intervention de l’EPF est soumise à plusieurs critères : respect de densité minimale, utilisation économe du foncier pour limiter l’étalement urbain, mixité sociale, fonctionnelle et générationnelle, projets économes en énergie
L’établissement est financé par des dotations et subventions (État, collectivités, établissements publics), la taxe spéciale d’équipement mise en place à partir de 2011 (19,3 millions € par an pour la Bretagne), les emprunts, les reve-nus de biens et les reventes En 2010, Rennes Métropole a versé à Foncier de Bretagne, une subvention de 311 424 €
En 2010, Rennes Métropole a été particulière-ment impliquée dans la définition de la stratégie de l’EPF pour sa première programmation plu-riannuelle d’investissement, d’une durée de 5 ans L’enveloppe financière affectée à Rennes Métropole sur cette période est de l’ordre de 20 millions € Une convention cadre a défini les opérations métropolitaines qui pourront faire l’objet d’un portage par l’EPF : Via Silva, la ZAC des Pierrins (incluse dans Via Silva), le centre
poLitiqUE FoNcièRE
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Via Silva, une des opérations métropolitaines inscrites dans la convention avec l’EPF
5959
soutien aux coMMunesRennes Métropole soutient les communes pour la réalisation
du Programme local de l’habitat (PLH), notamment par le
biais d’une mission d’assistance et de conseil de ses services, en
matière de stratégie foncière. En 2010, cette aide s’est concré-
tisée par la création de 7 zones d’activités sur les communes
d’Orgères, Noyal-Châtillon-sur-Seiche et Montgermont (14 en
cours au total).
pRoGRaMMe d’action FoncièReIl s’agit d’acquisitions réalisées à la demande des communes
qui permettent notamment la mise en œuvre du PLH. La
priorité est donnée au renouvellement urbain. Les chiffres
2010 : 28 acquisitions (pour un montant global de 4 291 366 €
et une surface de 230 153 m²). Ces acquisitions se divisent
en deux catégories : les extensions urbaines (729 884 € pour
204 294 m²) et le renouvellement urbain (3 561 482 € pour
25 859 m²).
oBseRvatoiRe FoncieRLa connaissance du marché est essentielle pour adapter ou
faire évoluer les politiques publiques. En 2009 (dernières
données disponibles), 344 ha ont été échangés sur Rennes
Métropole, soient 40 % de moins qu’entre 2005 et 2008, les
prix étant restés globalement stables. La baisse d’activité
concerne principalement les terrains à urbaniser (- 50 %) et les
terrains équipés (- 40 %). Le marché de la terre agricole est en
revanche moins concerné (- 25 % d’activité).
Gestion du patRiMoineEn 2010, Rennes Métropole a géré 102 baux et conventions
précaires à usage d’habitation, 14 locaux vacants à usage
d’habitation et 2 contrats d’affichage (biens bâtis) ainsi que
36 baux ruraux et conventions d’occupation précaire, 13
conventions de mise à disposition SAFER et un bien vacant
(biens non bâtis).
cessions17 cessions de biens aux communes et constructeurs
(1 654 894 €) au titre du programme d’action foncière.
3 cessions de terrains du lotissement du Moulin, à Cintré
(489 046 €) au titre du développement économique. 6 baux
emphytéotiques et 2 baux à réhabilitation au profit de bail-
leurs sociaux, au titre de la cession de droit réels immobiliers.
opéRations coMMunautaiRes-Opérations mixtes (EuroRennes et ViaSilva) : 6 acquisitions
(679 000 €)
-Activités économiques : 11 acquisitions (1 819 047 €) pour des
opérations à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes et Vezin-le-
Coquet.
-Habitat : 7 acquisitions (1 753 000 €) pour l’aménagement
de logements destinés à l’habitat adapté et la création de
logements sociaux.
-Transports en commun : 10 acquisitions (1 758 260 €) pour la
deuxième ligne du métro et la création d’un deuxième dépôt de
bus à Saint-Jacques-de-la-Lande.Via Silva, une des opérations métropolitaines inscrites dans la convention avec l’EPF
eN BReF
60
un plan climat énergie pour le territoire
Document d’orienta-
tion stratégique ayant
vocation à intégrer la
question énergétique et
climatique dans l’en-
semble des politiques
publiques de Rennes
Métropole, le Plan
climat énergie territo-
rial a aussi pour ambi-
tion d’être un levier de
mobilisation pour les
acteurs du territoire.
qui visent à préparer les transitions vers un ter-ritoire post-carbone, dans un souci de cohésion sociale :- Planifier et aménager le territoire pour réduire la dépendance énergétique,
- Anticiper et accompagner les mutations éco-nomiques,
- Mobiliser les acteurs du territoire et accompa-gner les changements sociétaux,
- Renforcer la dimension énergétique dans la politique de l’habitat,
- Offrir des services urbains (transports et déchets) économes en énergie
La synthèse des PAED, réalisée en partenariat avec l’agence locale la de l’énergie Clé, fait état de plus de 600 actions programmées d’ici 2014 dans les 33 communes signataires Elles concernent en majorité le patrimoine commu-nal et l’éclairage public, la mobilisation des habitants et les déplacements de proximité D’autres initiatives ont été recensées dans le secteur agricole, des énergies renouvelables, de la commande publique durable ainsi que vers le commerce et l’artisanat
«Le Plan climat énergie répond à la question : que voulons-nous faire pour réduire les émissions de gaz
à effet de serre sur le territoire ? Il s’inscrit dans l’objectif de baisser de 20 % les quantités de CO2 émises par habitant d’ici 2020 », rappelle Brendan Catherine, du service Environnement-Énergie Le Plan climat énergie territorial (PCET) a été adopté le 21 octobre 2010, à l’unanimité, en conseil communautaire
Au préalable, la communauté d’agglomération avait signé, en 2008, la Convention des maires 33 communes de l’agglomération se sont enga-gées sur le même objectif, dans leurs champs de compétences respectifs Rennes Métropole a accompagné chacune dans l’élaboration de son plan d’action pour l’énergie durable (PAED), qui constitue sa contribution aux objectifs fixés par le Plan climat énergie métropolitain « C’est le résultat d’une dynamique collective qui a pour objectif la mobilisation de l’ensemble du terri-toire », explique Brendan Catherine Le PCET est organisé autour de cinq orientations
ENviRoNNEMENt
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Objectif du plan Cimat : baisser de 20 % les quantités de CO2 émises par habitant d’ici 2020C
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Pour favoriser la construction de bâtiments plus économes en énergie à des coûts habituels, Rennes Métropole aide les acteurs de la construction à anticiper la généralisation de la norme BBC. Une des pistes est d’impulser une méthode de travail plus collaborative, notamment lors de la conception en amont, en s’appuyant sur la méthode PCI (Processus de conception intégré).
Neuf communes ont répondu à l’appel à équipes « BBC pour tous en 2012 », lancé par Rennes Métropole en 2009 Les pro-jets sont accompagnés et suivis, de la conception à la livraison des bâtiments, avec l’appui d’un prestataire extérieur (grou-pement dont le mandataire est Wigwam) En 2010, six ateliers d’une demi-journée, portant sur la maî-trise des coûts, les systèmes de construction mixtes, les maté-riaux… ont été proposés aux acteurs de la construction, afin de développer une culture commune sur des sujets techniques
Ils ont rassemblé en moyenne 190 personnes Le 29 juin, tous les participants à ces ateliers, ainsi que des acteurs nationaux, ont fait un point d’étape sur la mise en œuvre de cette nouvelle méthode de travail En parallèle, une démarche a été lancée par l’AVE (Alliance villes emploi), avec l’Ademe et la MEIF sur « Les emplois verts dans la filière bâtiment » pour accompagner le secteur du bâtiment dans son évolution liée à la construction durable
Le projet BBC est relayé dans deux groupes de travail, « Emploi-Formation » et « Pour un projet performant »
La démarche « BBC pour tous en 2012 » a été récompensée, dans le cadre du festival Fimbacte en octobre 2010, par le prix spécial du cadre de vie dans la catégorie « Aménagement durable », remis au salon des Maires en novembre
Rennes Métropole soutient la démarche BBc
eN BReF
caRte du BRuitComparativement à des agglomérations de même importance,
l’environnement sonore de Rennes Métropole, au regard du
bruit des infrastructures, est plutôt de bonne qualité. Le bruit
routier est la principale nuisance. Seuls 1,5 % des Rennais sont
soumis à des niveaux sonores supérieurs aux valeurs réglemen-
taires et ça n’est le cas que pour 1 % des habitants de l’agglo-
mération. Les cartes stratégiques du bruit, obligation fixée
par une directive européenne, ont été adoptées par le conseil
communautaire en avril 2010.
cliMat localRennes Métropole accompagne une thèse portée par le
Laboratoire COSTEL (Climat et occupation des sols par
télédétection) de l’Université de Rennes 2 associé au CAREN
de Rennes 1. Partant du constat que les modèles habituels de
prédiction des changements climatiques ne rendent pas compte
des phénomènes locaux, ces travaux visent à mesurer les écarts
de températures dans différents secteurs de l’agglomération,
et à identifier les déterminants. Les résultats de ce travail
alimenteront le volet adaptation du plan climat.
pRoJet enGaGeCe projet européen, porté par Énergie-Cités, a débuté le
1er juin 2010 pour une durée de 30 mois. Les douze villes
concernées s’engagent à montrer, via une campagne de commu-
nication, comment tous leurs acteurs locaux, publics et privés,
se mobilisent en faveur des économies d’énergie. Des posters
visibles sur le site de la campagne (www.ca-change-tout.fr)
permettent de visualiser cet engagement collectif.
62
Le point sur le schéma directeur-vélo
Avec son schéma
directeur vélo, adopté en
2006, Rennes Métropole
a fait le choix de
développer l’usage du
vélo, dans des conditions
de sécurité suffisante, et
de favoriser l’intermoda-
lité avec les transports
en commun.
problèmes de foncier, faut-il prévoir une piste bi ou monodirectionnelle ?… et propose une esquisse technique » Quelque 18 km ont été réalisés en 2010, pour une subvention totale de 560 000 € Les coûts sont pris en charge à 50 % par le conseil général (dans le cadre du Contrat de territoire), 25 % par Rennes Métropole et 25 % par les communes « Il s’agit très souvent de pistes cyclables, donc séparées de la voie de circulation » Selon les cas, ces pistes peuvent être partagées avec les piétons
S’agissant des parcs-vélos, soixante-cinq sites permettant de favoriser l’accès aux transports en commun ont été identifiés Quatre types de parcs sont proposés : des supports vélos, abri-tés, des parcs fermés individuels (11 places) ou des parcs fermés collectifs (38 places) « Onze ont été prévus en 2010 » Rennes Métropole finance les installations à hauteur de 25 %, 50 % étant pris en charge par la Région au titre du Contrat de pays
L’une des orientations du Plan de dépla-cements urbains (PDU) est d’augmen-ter la part du vélo dans les déplace-
ments Rennes Métropole a élaboré notamment un schéma directeur vélo dont l’objectif est de développer l’usage du vélo dans des conditions de sécurité suffisante et de favoriser l’intermo-dalité avec les transports en commun « Cela comprend le développement des liaisons inter-communales, l’aménagement de parcs-vélos sécurisés ainsi que l’offre de vélos en libre-ser-vice », précise Pierre Vallée, chargé d’études au service Études urbaines
415 km d’itinéraires possibles sont recensés dans ce schéma directeur, dont une centaine existante Près de 209 km sont classés utilitaires, pour les trajets domicile-école ou domicile-tra-vail, les 206 autres relevant des loisirs, même si la distinction entre les deux n’est pas toujours si nette Ce sont les communes qui prennent l’ini-tiative de réaliser une piste cyclable « Rennes Métropole étudie la faisabilité : quels sont les
dépLacEMENts
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Le développement des parcs vélos : un des moyens de développer l’intermodalité avec les transports en commun.
63
Fin 2010, 31 communes étaient engagées dans la démarche Pédibus.
63
Créé en 2004, le conseil en mobilité de Rennes Métropole aide notamment à la mise en œuvre des Plans de déplace-ments entreprises (PDE) et soutient la démarche Pédibus dans les communes.
Une évaluation du conseil en mobilité, effectuée avec l’aide de l’Ademe et incluant une comparaison nationale, a été réalisé en 2010. Quels en sont les principales conclusions ? On note que 78 % des éta-blissements sont satisfaits du service proposé par Rennes Métropole, contre 64 % au niveau national Le dispositif a un effet déclencheur pour modifier les comportements, en réduisant notamment les déplacements en véhicules individuels Plusieurs entre-prises ne se seraient pas engagées dans cette démarche sans l’accompagnement de Rennes Métropole ; d’autres ne seraient pas allées aussi loin
26 % des salariés affirment avoir changé de pratique grâce aux actions mises en place L’évolution de la part modale de la voiture dans ces entre-prises a baissé de 27 %
Quelles évolutions sont à attendre ?Actuellement, près de 40 entreprises ont mis en place un PDE et une vingtaine sont en cours d’élaboration ou ont un projet à court terme Afin de répondre aux demandes crois-santes, nous allons développer une boîte à outils numérique et proposer des formations pour les chefs de projets au sein des entreprises, pour cibler l’accompagnement sur celles qui en ont le plus besoin Le label « Déplacement durable » permet aussi de définir un plan d’actions plus ambitieux Des modalités de suivi des labels vont être définies pour mieux en mesurer les effets Nous allons aussi structurer les partenariats avec les acteurs
locaux, Kéolis, Covoiturage+… et favoriser les rencontres inter-entreprises
Où en est aujourd’hui la démarche Pédibus ?Rennes Métropole soutient cette démarche en animant des réunions publiques et en mettant à disposition supports de communication et outils méthodologiques Les com-munes peuvent également prétendre à une subvention pour le financement des pres-tations de conseil en mobilité ou pour l’achat de petit maté-riel Fin 2010, 31 communes étaient engagées dans cette démarche Par ailleurs, Rennes Métropole a fait l’acquisition d’une mallette pédagogique sur la mobilité durable, des-tinée aux centres de loisirs et aux enseignants L’association les P’tits Débrouillards a été retenue afin d’assurer les inter-ventions pédagogiques dans les classes et les communes
3 questions à Marion steunou et Maryline Hamon, chargées du conseil en mobilité
4 628 C’est le nombre d’adhérents
utilisant le service « Vélo
Star » en 2010.
900 C’est le nombre de vélos
dont dispose le dispositif
« Vélo Star »
34 % C’est le taux de fréquenta-
tion que totalisent les dix
stations du dispositif
« Vélo Star » situées
en centre ville.
Le conseil en mobilité fait bouger les comportements
64
insertion. En 2010, en partenariat avec des professionnels de
l’insertion, l’association a pu résoudre 76 problèmes de mobi-
lité via le covoiturage (sur 301 demandes).
études pouR la liGne B du MétRoEn 2010, des études fonctionnelles ont été engagées sur les
stations de métro, en s’appuyant sur les études urbaines de
2008/2009 et en intégrant les autres éléments de programme
de l’espace public (articulation aux arrêts de bus, prise en
compte des modes doux, adaptation de la voirie…). Par ailleurs,
dans le cadre du dossier « Appel à projet » ou du dossier
« Enquête d’utilité publique » du métro, des éléments ont été
apportés pour alimenter le volet environnemental et les volets
organisation des déplacements.
centRe ville de RennesLes études du plan futur de circulation (2018) se sont poursui-
vies. Plusieurs grands projets interrogent le plan de circulation
actuel : Centre des Congrès, EuroRennes, Mail Mitterrand,
ligne b du métro,… Quatre scénarios ont fait l’objet de modéli-
sation/analyse comparative par un bureau d’études spécialisé.
Le scénario retenu a permis notamment de poursuivre les études
pré-opérationnelles du secteur EuroRennes et Mail Mitterrand.
chiFFResLe service « Vélo Star » comptait 4 628 adhérents en 2010,
avec une moyenne de 2 213 locations par jour en octobre. Le
dispositif comprend 82 stations et 900 vélos. Dix stations,
situées en centre ville, totalisent 34 % de la fréquentation.
64
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
plans coMMunaux de déplaceMentsDéclinaison communale du Plan de déplacements urbains
de Rennes Métropole, le PCD intègre la problématique des
déplacements dans le Plan local d’urbanisme. Dix communes se
sont engagées ou ont achevé cette démarche en 2010 : Acigné,
Betton, Bourgbarré, Cesson-Sévigné, La Chapelle-Thouarault,
L’Hermitage, Le Verger, Parthenay, Saint-Armel, Vezin-le-
Coquet.
accessiBilité des voiRiesLa loi du 11 février 2005 rend obligatoire l’accessibilité de la
voirie pour les personnes en situation de handicap. Lors de
la réalisation du PCD de Betton, Rennes Métropole a testé
avec la commune une méthode pour la définition d’un plan
de mise en accessibilité. Cette démarche a fait l’objet d’un
guide méthodologique destiné à l’ensemble des communes de
l’agglomération.
axes pRioRitaiRes pouR les BusLe PDU a défini un certain nombre d’axes sur lesquels les
transports en commun doivent bénéficier de priorité. Les
études fonctionnelles réalisées en 2010 ont porté sur l’axe
entre Rennes et Saint-Grégoire, depuis le giratoire desservant
le centre commercial Leclerc jusqu’au centre commercial Les
Forges à Saint-Grégoire. Les autres secteurs de cet axe situés
sur la ville de Rennes sont en cours d’étude.
vélo-staR Une boutique a été ouverte en juillet 2010 rue du Maré-
chal Joffre pour la promotion du service. De plus, grâce à
l’ouverture des données du service, il est désormais possible
de connaître en temps réel, sur smartphone, la position des
stations et la disponibilité des vélos et des places.
Bilan du covoituRaGeEn 2010, Rennes Métropole a versé une subvention de
33 000 € à l’association Covoiturage +. L’activité de l’associa-
tion est en progression, au niveau du nombre d’inscrits (9 316
en 2010, soit + 11 %) et de covoitureurs actifs (+ 30 %). L’asso-
ciation apporte aussi un soutien à la mobilité de personnes en
eN BReF
656565
66
Le cityval équiperala 2e ligne de métro
L’année 2010 a été celle
du choix du matériel et
du maître d’œuvre ainsi
que de la réponse au 2e
appel à projets national
Transports collectifs en
site propre (TCSP).
Par ailleurs, Rennes Métropole a confié la maî-trise d’œuvre du génie civil de la réalisation de la ligne b au groupement Egis Reil / Arcadis ESG / Iosis Centre-ouest / Daniel L’heudé et Michel L’heudé, pour un montant de l’ordre de 25 M€ HT Ce bureau d’études, de renommée internationale, intervient dans la conception, la construction et la rénovation des projets de transport urbain ou ferroviaire dans le monde entier (Lyon, Marseille, Macao, Calcutta…) Ses compétences en matière de métro automatique à grand gabarit, développées depuis plus de 15 ans, en font aujourd’hui un acteur reconnu dans ce domaine Il est chargé de la maîtrise d’œuvre déléguée pour le génie civil et l’équipement du métro pour le compte de la société d’économie mixte Semtcar Il va piloter le chantier, dont les premières études ont démarré il y a déjà dix ans
Au terme d’un appel d’offres international relatif au marché « système de trans-port » lancé en 2008, Rennes Métropole
a retenu la solution « Cityval » de Siemens pour la réalisation de la partie système de la deuxième ligne de métro de l’agglomération, pour un montant de 212 M€ HT Le réseau de Rennes Métropole sera ainsi le premier au niveau international à être équipé de ce sys-tème, intégrant les avancées technologiques récentes Dernière génération de métro entiè-rement automatique sur pneus de la famille Val, le Cityval a été conçu par les équipes de R&D de Siemens Mobility France (Châtillon et Lille), et développé en partenariat avec Lohr Industrie (Duppigheim-Alsace) Sa conception a bénéficié d’un soutien public de 26 millions d’euros de l’Agence de l’innovation industrielle, devenue aujourd’hui OSEO
tRaNspoRts
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Le Val dernière génération roulera sur la ligne b.
68 MC’est le nombre de voyages
assurés par Le réseau Star
en 2010. Sa fréquentation
actuelle est deux fois plus
importante que celle des
années 1998 à 2001.
67
« Les appels d’offres « Système de transport », et « Maîtrise d’œuvre » sont des étapes importantes dans la mise en œuvre de ce grand projet. En effet, le matériel conditionne les dimensions géométriques des ouvrages que le maître d’œuvre va étudier. C’est pour nous le début de la réalisation. Trois solutions étaient en lice pour le marché « Système de transport », qui comprend notamment les rames de métro, les voies de roulement, le guidage, et les automa-tismes: l’une proposée par Bombardier, les deux autres par Siemens. Les critères d’analyse por-taient en particulier sur la
valeur technique et sur le coût d’investissement. Cette étape dans la réalisation de la ligne b a représenté pour les services de Rennes Métropole et la Semtcar, des centaines d’heures de négociations, de rencontres et de visites de site en service commercial, de Vancouver à Barcelone, en passant par Strasbourg ! Parallèlement, Rennes Métropole a déposé un dossier dans le cadre du 2e appel à projets « Transports collectifs de province » lancé par l’État et doté de 590 millions d’euros. Cela a été aussi un long travail d’explication et de persuasion, facilité par les excellents résul-tats de la ligne a »
interview Noël philippe, directeur général des services urbains
88 000C’est le nombre d’habitants
de Rennes Métropole
abonnés au réseau
(y compris les bénéficiaires
de la gratuité sociale).
280 000C’est le nombre de voyages
réalisés chaque jour avec des
pointes exceptionnelles
dépassant les 310 000
voyages.
67
Juillet 2003 choix du fuseau et du mode de transport
Fin 2007 Choix du tracé et mise en concurrence des industriels de matériel de transport
ETUDES D’OPPORTUNITE
ETUDES DE FAISABILITE TECHNIQUE ET FINANCIERE
ETUDES DE PROJET
MISE EN SERVICEHORIZON 2018
2010 Choix de l’industriel
2011 Avant-Projet Sommaire global
2013 Début des travaux
Concertation phase 1Avril à juin 2003
Concertation phase 2A partir de mars 2007
Concertation phase 3 / Enquête publique
Le Val dernière génération roulera sur la ligne b.
Ligne B : le calendrier du projet
68
La ligne a du métro de Rennes Métropole est la première, en province, à être équipée d’un système de récupération d’énergie.
Pourquoi équiper les rames d’un système de récupération d’énergie ?Les rames de la ligne de métro comportent des moteurs électriques qui servent à la traction du véhicule mais aussi au freinage (moteurs-roues) par récupération d’énergie électrique L’énergie récupérée lors du freinage est transmise aux autres rames par l’intermé-diaire des barres de guidage Lorsque plusieurs rames utilisent le frein électrique et qu’aucune rame ne peut utiliser le surplus d’énergie
en ligne, celui-ci était jusqu’ici dissipé sous forme de chaleur par un banc de charge dit « résistif », pour éviter la surten-sion du système, sans valorisa-tion de cette énergie
Quel est le système retenu ? Après une mise en concurrence des entreprises et des deux technologies présentes sur le marché, Rennes Métropole a retenu en 2009 un volant d’inertie de marque Piller, une technologie éprouvée et utili-sée depuis plusieurs dizaines d’années en énergie de secours, notamment dans les aéroports Ce banc de charge dit « capacitif » permet désor-mais le stockage de l’énergie récupérée et sa réinjection pour l’alimentation de traction
des rames de métro, précisé-ment quand les rames en ont le plus besoin, à leur redémar-rage après arrêt en station
Quel coût d’un tel système et quels en sont les premiers effets ?Le système a coûté 260 K€ HT Il a été mis en service début septembre Les premiers bilans dépassent les prévisions L’économie réalisée sur la première année de fonction-nement est de 296 000 KWh (230 000 KWh attendus) En incluant le coût de mainte-nance du système sur 15 ans, le retour sur investissement devrait être de l’ordre de 11 ans, alors que la durée de vie de l’équipement est de 25 ans
3 questions à Bernard peuch, ingénieur au service Métro et investissements transports
Le métro récupère son énergie
Le volant d’inertiechoisi par Rennes Métropole
170C’est le nombre de dépla-
cements par an et par
habitant. Le réseau Star
est au 5e rang des réseaux
français pour son taux
d’utilisation .
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
69
accessiBilitéTrois nouvelles lignes ont été mises en accessibilité, dont la
9, l’une des lignes majeures les plus fréquentées du réseau.
Désormais, 22 lignes de bus complètent l’accessibilité totale de
la ligne de métro. Les bus y sont équipés de palettes facilitant
l’accès au véhicule. Grâce à une rampe escamotable, un espace
est également accessible aux fauteuils roulants. Deux espaces
aménagés équipent même les nouveaux bus acquis depuis
2008.
MoBilieR uRBain Le remplacement des abris voyageurs sur les 36 communes de
la métropole (hors Rennes) a fait l’objet d’un marché notifié en
septembre 2009. 250 abris ont déjà été remplacés de novembre
2009 à juin 2010. Ces nouveaux abris-voyageurs, comme ceux
installés sur Rennes, ont été spécialement conçus pour faciliter
l’accessibilité de toute l’information disponible. Leur implan-
tation a aussi été étudiée au cas par cas, pour ne pas gêner la
circulation des personnes en fauteuil.
pRoJet saeivLa ligne pilote du projet SAEIV (Système d’aide à l’exploita-
tion et à l’information voyageurs) a été lancée en 2010. Grâce
à l’utilisation du GPS, le SAE permet la géo localisation des
bus sur le réseau et assure ainsi une meilleure ponctualité et
régularité. Le volet Système d’informations voyageurs consiste
en la diffusion d’information, en temps réel, dans les bus, aux
principaux arrêts de bus du réseau STAR et dans les stations
de métro.
open dataAutrement dit « ouverture des données publiques », démarche
qui permet à qui le souhaite d’élaborer des applications uti-
lisables sur différents supports numériques (web, web mobile,
iphone, Android). Rennes Métropole et Keolis Rennes ont été
pionniers en ce domaine, en lançant, début 2010, la réflexion
sur la libération des données transports. Les premières plate-
formes d’échanges ont été créées à l’été 2010.
teMpsLe Bureau des Temps de la Ville de Rennes, mutualisé en 2010,
intervient pour Rennes Métropole sur des missions spéci-
fiques. En 2010, il a initié une réflexion associant l’université
Rennes 2, Kéolis et le service Transports urbains sur les hyper-
pointes dans le métro, en particulier le matin, du fait notam-
ment de l’affluence des voyageurs lycéens et étudiants.
GRatuité socialeLe nombre de bénéficiaires de la gratuité sociale des trans-
ports est en forte augmentation au cours des dernières années,
passant de 21 000 équivalents bénéficiaires annuels en 2005 à
29 600 en 2010. L’augmentation du nombre de bénéficiaires de
2010 par rapport à 2009 est de 8 %.
caRte KoRRiGoAvec plus de 250 000 cartes émises depuis son lancement en
mars 2006 sur le réseau STAR, la carte Korrigo est entrée
dans le quotidien des voyageurs de transport public sur les
territoires concernés (agglomération rennaise, département et
réseau TER à 1 heure de Rennes) et a acquis une réelle noto-
riété auprès de la population.
vidéosuRveillanceAvec 1 832 caméras installées sur le réseau fin 2010 (bus,
rames de métro, stations ; parcs relais et garage-atelier), la
couverture vidéo permet aujourd’hui de prévenir différents
types d’acte d’incivilité, en facilitant les dépôts de plainte
de Kéolis Rennes ou de particuliers en cas de vandalisme ou
d’altercation. C’est aussi une source d’économies pour la collec-
tivité, due à la baisse des actes de vandalisme sur le réseau.
Réseau handistaRL’offre du service Handistar a été développée depuis 2007,
début d’une nouvelle délégation de service public. Fin 2010,
1 410 personnes, dont 225 nouveaux clients, étaient inscrites à
ce service et avaient effectué 91 223 voyages sur l’année.
eN BReF
70
La collecte des déchets réorganisée
Réduire le nombre de
kilomètres parcourus
par les camions tout en
maintenant la qualité de
service aux usagers, tel
a été l’enjeu de la réor-
ganisation de la collecte
en 2010
faute de place pour le stockage de leurs déchets » Dans les quartiers, les immeubles restent à 2 passages tandis que les pavillons et les immeubles en zone pavillonnaire qui l’ont accep-té sont à un passage hebdomadaire De plus, comme cela est déjà le cas dans les communes extra-rocades, la collecte du samedi est suppri-mée, sauf en cas de jour férié Dans les com-munes et Rennes extra-rocade, le nombre de col-lectes n’a pas été modifié En revanche, les jours et/ou horaires ont parfois changé Par ailleurs, la collecte en porte-à-porte a été supprimée pour le papier et le verre Trois mois de calage ont été nécessaires, notam-ment pour le nouveau prestataire, retenu suite au renouvellement du marché, qui a du revoir l’organisation de l’ensemble des circuits et du personnel « Cette nouvelle organisation a néces-sité un travail d’information important auprès des usagers, car nous cassions des habitudes », explique Marie Neuschwander Aujourd’hui, le bilan est positif : « Il y a beaucoup moins de bacs présents en-dehors des jours de collecte, donc, plus de propreté ! »
Lors des études préalables au renouvelle-ment des marchés de collecte, les données recueillies sur le terrain ont fait apparaître
une sous-utilisation de ce service dans certains quartiers et zones pavillonnaires de l’agglomé-ration « La principale piste d’optimisation a donc porté sur la réduction des fréquences de collecte », précise Marie Neuschwander, res-ponsable du service Valorisation des déchets ménagers La réflexion a intégré deux priorités : maintenir la qualité du service aux usagers et réduire le nombre de kilomètres parcourus, pour limiter l’impact sur l’environnement Rappelons que la collecte des déchets à Rennes Métropole représente près d’un million de kilomètres par an, soit deux fois le tour de la terre chaque mois
La réorganisation a été accompagnée d’une enquête auprès des habitants Les principales modifications ont concerné Rennes : « Dans le centre-ville, nous sommes passés de 4 à 6 passages, selon les secteurs, à 3 passages par semaine. Pour environ 200 adresses, nous avons du maintenir 6 collectes hebdomadaires,
142 500tde déchets ont été traitées en
2010 par usine d’incinération.
vaLoRisatioN Et éLiMiNatioN dEs déchEts MéNagERs
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
La réorganisation de la collecte a nécessité un gros travail d’information des usagers
77 %L’énergie produite grâce à
la cogénération permet de
couvrir 77 % des besoins du
chauffage urbain.
7171
Rennes Métropole est chef de file du projet européen Miniwaste, qui a démarré en janvier 2010, pour une durée de trois ans. Le financement global s’élève à 2,3 millions d’euros, avec une contribution de l’Union européenne de 50 %.
Quel est l’objectif de Miniwaste ?Miniwaste veut montrer qu’il est possible de réduire significativement la quantité de déchets organiques (déchets de cuisine et déchets verts), en favorisant par exemple le compos-tage ou en développant le paillage L’originalité de la démarche est d’asso-cier des partenaires européens (France, Portugal, République tchèque) ayant des besoins et des typologies très dis-tincts et des comportements d’achats et de consommation différents
Quels types d’actions ?Elles portent sur la prévention et la réduction des déchets à la source, en associant les habitants, individuelle-ment ou collectivement, et des orga-nismes privés ou publics, comme les écoles Par ailleurs, le Cemagref met au point des protocoles d’évaluation de la quantité des déchets compostés et de la qualité du compost produit afin de garantir qu’il respecte les normes européennes L’efficacité des différents types de composteurs va aussi être évaluée
Quelles ont été les premières réalisa-tions en 2010 ?Rennes Métropole, en charge de la communication, a notamment déve-loppé un site dédié, miniwaste.eu, mis en ligne en juin, et réalisé une
première lettre d’information Les protocoles d’évaluation des actions de prévention sont testés auprès de foyers volontaires par le Cemagref ACR+ a réalisé un recueil de fiches de bonnes pratiques Enfin, un outil infor-matique permettant de faciliter le suivi des différentes actions est en cours de construction
Les partenaires du projet :Rennes Métropole, chef de file du pro-jet, le Cemagref (établissement public de recherche en ingénierie de l’environnement ayant une expérience sur les protocoles de caractérisation des déchets), Lipor (service intermunicipal de gestion des déchets de l’agglomération de Porto), Brno, ville jumelée avec Rennes et ACR+, réseau européen d’une centaine de membres en gestion durable des ressources.
Miniwaste : pour réduire les déchets à la source
Collecte des déchets. Évolution des poids par habitant(population dGF)
Ordures ménagères Collecte sélective Déchèteries
(hors déchets verts) Déchets verts
PoidsKg/Hab.
478 472 479 473 477 497 470 476 470
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
600
0
100
200
300
400
50056 53 73 63 73 87 77 81 66
73 79 82 88 88 95 92 95 10446
6985 89 89 91 89 90 91
303 271 238 233 227 224 211 210 209
3 questions àNathalie gaillardResponsable pôle traitement et prévention du service valorisation des déchets ménagers
470 KGde déchets produits par
habitant/an (la moyenne
nationale en 2007 était de
594 kg/hab/an).
72
RéductionDepuis 2007, Rennes Métropole adhère à la campagne
européenne Moins 100 kg de déchets par habitant. En 2010,
plus de 1 400 composteurs individuels ont été vendus et 43
nouveaux sites de compostages collectifs installés, soit un
total de 188. Des formations au compostage ont regroupé 103
personnes. Rennes Métropole subventionne également l’achat
de broyeurs pour la réduction des déchets verts, pour les
associations (7 broyeurs en 2010) et par les services techniques
municipaux (1 broyeur, soit 23 au total depuis 2005).
pRéventionLe 1er janvier 2010, Rennes Métropole a lancé le programme
local de prévention signé avec l’Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en novembre 2009. Ce
programme, d’une durée de 5 ans, a pour objectif la diminu-
tion de 7 % de la production de déchets ménagers et assimilés
par habitant. Diverses rencontres avec les communes et les
partenaires associatifs ont permis de déterminer les axes de
travail à privilégier.
suivi des collectesLe marché des collectes en porte-à-porte et en apport volon-
taire sur l’ensemble de l’agglomération a été confié en 2010
à un seul prestataire, SITA Ouest. Dans un souci de transpa-
rence et de meilleur suivi du service, Rennes Métropole impose
dans son cahier des charges que tous les véhicules soient équi-
pés de GPS, pour un suivi en temps réel de chaque camion et
éviter ainsi tout litige. À terme, les véhicules permettront aussi
la pesée automatique des bacs, bientôt tous équipés de puces.
appoRt volontaiReRennes Métropole privilégie les conteneurs enterrés, qui
permettent d’améliorer l’intégration des mobiliers de collecte
dans le paysage urbain et de lutter contre les dégradations.
Le centre-ville, les quartiers rennais et les nouveaux secteurs
d’urbanisation sont équipés en priorité. En 2010, 80 conte-
neurs d’apport volontaire ont été remplacés par des conteneurs
enterrés et 89 autres ont été supprimés. Pour le verre, la
collecte en porte-à-porte a été totalement supprimée en 2010,
sauf pour les professionnels.
sacs JaunesLa distribution des sacs jaunes pour la collecte sélective est
confiée à une équipe d’ambassadeurs du tri qui passent dans
tous les foyers pour déposer les rouleaux de sacs pour les 12
mois à venir. Les habitants peuvent aussi s’approvisionner en
cours d’année dans divers lieux de dépôt (mairie, direction de
quartier…). En 2010, quelque 75 000 foyers ont été dotés de
nouveaux sacs jaunes, soit 83 chacun.
inFoRMationLe nouveau « Guide des déchets »,
support d’information à des-
tination du grand public a été
distribué dans toutes les boîtes
aux lettres de l’agglomération en
septembre 2010.
72
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
eN BReF
5C’est le nombre de plate-
formes de déchets verts dont
Rennes Métropole dispose.
17C’est le nombre de
déchèteries dont Rennes
Métropole dispose.
7373
74
L’offre de transports urbains évaluée
Depuis 2002, Rennes
Métropole évalue ses
politiques publiques, se-
lon une programmation
pluriannuelle. En 2010,
cette démarche a permis
d’analyser la pertinence
de l’offre du réseau de
transports urbains pour
la période 2002-2008.
tion insiste sur la nécessité d’intégrer davantage les politiques d’aménagement aux probléma-tiques de desserte du territoire qui ne peuvent être réglées sous l’ange unique des transports Il préconise également un renforcement des parte-nariats locaux avec les autres autorités organisa-trices de transports, pour simplifier et améliorer les services à l’usager (création d’un support de titre unique, informations multi-acteurs sur les déplacements, communication commune…) Ces préconisations sont étudiées et débattues au sein des instances et services de Rennes Métropole, dans la perspective de la prochaine DSP du réseau Star Un suivi post-évaluation sera réalisé en 2012
Dans la perspective du renouvellement de son contrat de délégation de ser-vice public, Rennes Métropole a enga-
gé, début 2010, l’évaluation de l’offre de son réseau de transports urbains sur la période 2002-2008 La démarche, conduite par un pres-tataire extérieur, le cabinet Euréval, associé à la société d’ingénierie de transports Systra, a réuni l’ensemble des acteurs et parties prenantes de la politique Transports*, conformément à la Charte d’évaluation L’objectif était de rendre le réseau plus pertinent au regard des besoins des usagers et plus cohérent avec les autres modes de déplacements existant sur le territoire de l’agglomération
À l’issue des entretiens réalisés avec les dif-férents acteurs de la politique Transports et de comparaisons avec d’autres agglomérations françaises et européennes, il ressort que l’offre de transport sur la métropole s’est beaucoup améliorée sur la période 2002-2008, du fait notamment de l’arrivée du métro, entraînant du même coup une hausse de 50 % de la fréquen-tation Cette offre semble bien répondre aux besoins des usagers qui en sont satisfaits De nouveaux besoins émergents sont toutefois à mieux prendre en compte, notamment ceux des retraités non-dépendants et des personnes à mobilité réduite Un troisième enjeu porte égale-ment sur la desserte des zones d’activités Enfin, l’évaluation n’a pas suffisamment permis de mesurer l’efficacité de la politique transports au regard des critères environnementaux et sociaux (impact des dispositifs de gratuité sociale), ceci nécessitant des études complémentaires Dans ses recommandations, le rapport d’évalua-
évaLUatioN dEs poLitiqUEs pUbLiqUEs
RappoRt d’activité 2010ReNNes MétRopoLe,
accueiLLaNteet soLidaiRe
Une fréquentation des transports en commun « boostée » par l’arrivée du métro.
*Le Groupement des autorités responsables des transports (GART), le Centre d’études techniques de l’Équipement (CETE), le Laboratoire de recherche en sciences humaines et sociales (LARES), l’Association des usagers des transports d’Ille-et-Vilaine (AUTIV), le collectif Handicap 35 ainsi que les services de l’État, de la Région Bretagne et du Département d’Ille-et-Vilaine.
7575
« Sur le territoire de Rennes Métropole, la culture de l’observation des politiques publiques est ancienne, notamment via l’Audiar et de nombreux observatoires, sur l’habitat, le foncier, les zones d’aménagement écono-miques… Le Baro’Métropole, outil de suivi de nos politiques, est aussi issu de cette culture. L’évaluation, quant à elle, relève davantage de la culture anglo-saxonne. L’engagement de Rennes Métropole dans cette démarche, en 2002, est le fruit d’une volonté politique. La Charte de l’évaluation a été adoptée dès 2003 et une mis-sion spécifique créée.
Un regard neutre et distancié est un critère essentiel. Nous faisons donc appel, de façon quasi-systématique, à un pres-tataire extérieur. Un comité de pilotage ad hoc est constitué, réunissant les partenaires concernés. L’évaluation intègre également la perception des destinataires (usagers, entre-prises, ...) d’une politique publique.Le premier programme a donné des résultats mitigés, du fait principalement d’un manque de culture initial de l’évaluation. Des formations ont été organisées pour les élus et les services, en préa-lable à la définition du second programme.
Celui-ci prévoit huit évalua-tions entre 2009 et 2012. Parmi celles qui sont achevées, celle sur la politique « Déchets », a conduit notamment à la réor-ganisation de la collecte en 2010, et à la mise en exergue du volet prévention. »
interview gwénaël Bodo,directeur stratégie et Rayonnement métropolitain
75C’est le nombre moyen de
personnes rencontrées.
12 moisC’est la durée moyenne
d’une évaluation.
83 350€
C’est le budget moyen
d’une évaluation.
75
76
77
Rennes Métropole,apprenante et ouverte
RappoRt d’activité 2010
78
Destiné à maintenir l’implantation de sociétés locales, tout en attirant des sociétés extérieures au territoire, le Biopôle vise à soutenir le dévelop-pement de l’ensemble de la filière, porteuse de croissance et d’emplois Avec Rennes Métropole, Rennes Atalante sera partie prenante dans l’ani-mation et le suivi des entreprises accueillies
En avril 2010, Rennes Métropole a confié à la société Territoires et Développement le mandat de maîtrise d’ouvrage publique pour la construc-tion de cet espace À l’issue d’un concours, c’est l’équipe Périphériques - Jumeau AFJA qui a été retenue pour la réalisation de l’immeuble Le coût du bâtiment est estimé à 7,8 M€ Les tra-vaux de construction se poursuivront jusqu’à la fin de l’année 2013 - début 2014, date de livraison prévue du bâtiment Le programme bénéficie du soutien financier de la Région et du Département
Le Biopôle : la pépinière pour les sciences du vivant
En avril 2010, Rennes
Métropole a retenu
la société d’aménage-
ment Territoires pour
construire le futur
espace entreprises Bio-
pôle dédié à l’accueil
de jeunes entreprises
spécialisées dans les
biotechnologies.
Après les écopôles, les technopoles, voici venue l’heure des biopôles Calqués sur le modèle de la pépinière d’entreprises,
ces espaces accueillent de jeunes sociétés en phase de démarrage, spécialisées dans les bio-technologies La formule a déjà fait ses preuves à Lyon, Lille ou Nantes Soucieuse de diversi-fier son tissu économique vers les sciences du vivant, Rennes Métropole a décidé à son tour d’installer son propre Biopôle
Construit sur le site de Rennes Atalante Champeaux, le bâtiment (2 500 m2) sera com-posé pour moitié d’espaces de laboratoires et de surfaces techniques, mais aussi de bureaux et de services mutualisés Il pourra accueillir 8 à 10 entreprises en quête de locaux adaptés pour développer des produits innovants dans les sec-teurs de la santé humaine et animale, de l’envi-ronnement, de la cosmétique et de l’agroalimen-taire L’accès en sera réservé aux entreprises de moins de 5 ans
34Rennes Métropole
a 34 zones d’activités en
cours de commercialisa-
tion dont 10 zones
d’intérêt communautaire.
dévELoppEMENt écoNoMiqUE Et EMpLoi
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
eNtRepReNaNte et ouVeRte
Le Biopôle sera livré en 2014 sur le site d’Atalante ChampeauxPé
riphé
rique
s A
rchi
tect
es
79
81%C’est le taux d’oc-
cupation moyen
des six pépinières
d’entreprises de
Rennes Métropole.
Le Biopôle sera une pépinière d’entreprises. Qu’est-ce ça signifie ?Les pépinières sont des struc-tures d’appui et d’accueil des jeunes créateurs d’entreprise Initiées par les collectivités locales, elles assurent un hébergement à un prix infé-rieur à celui du marché de l’immobilier privé, un accom-pagnement et des services aux nouveaux entrepreneurs Cette démarche qualitative contribue à optimiser le taux de réussite des entreprises nouvellement
créées Rennes Métropole a déjà d’un parc de pépinières de 8 000 m2, principalement des bureaux, mais l’agglo-mération ne dispose pas à ce jour d’outil d’accueil pour les jeunes entreprises intervenant dans les sciences du vivant
Pourquoi faut-il investir dans ce secteur ?Les sciences du vivant ouvrent des voies d’innovations impor-tantes dans le secteur de la santé humaine et animale, de l’agroalimentaire et de l’envi-
ronnement Les entreprises en phase de démarrage - qu’il s’agisse d’applications pour le secteur agroalimentaire, de la santé, du médicament ou de l’environnement - ont besoin non seulement de bureaux mais aussi de locaux tech-niques spécifiques aménagés, notamment des laboratoires qu’elles ne sont pas en mesure de financer les premières années D’où l’intervention de Rennes Métropole
2 questions à Maryvonne guilloux, responsable du service Entreprises et Filières
300 000300 000 € de travaux ont été réalisés
au sein de l’immeuble Gallium
pour améliorer les conditions
d’accueil des entreprises.
640 000Rennes Métropole a accordé 640 000 €
d’aides aux structures d’insertion par
l’activité économique dont 400 000 €
dans le cadre du FSE / PLIE.
100Grâce à la clause sociale des
marchés publics de Rennes
Métropole, 100 postes ETP
ont été créés en 2010.
4 500En 2010, le Salon
Explor’emploi a accueilli
4 500 visiteurs – dont 69 %
de demandeurs d’emploi.
179 157179 157 m² de foncier
ont été cédés en 2010
pour les besoins des
activités économiques.
1 5141 514 personnes - dont 474 nouvelles
entrées en 2010 - sont accompagnées
dans le cadre du Plan local pour l’inser-
tion et l’emploi (PLIE).
cHiFFRes
80
ENSEIGNE OBJET SURFACE AUTORISÉE COMMUNE / SITE
Centre commercial Leclerc Extension + 3 935 m2 Saint-Grégoire / nord rocade
Centre commercial Grand Quartier Extension + 773 m2 Saint-Grégoire / nord rocade
Les Aubaines de La Redoute Création 1 121 m2 Rennes / Longs-Champs
Centre commercial Alma Extension et modernisation + 8 705 m2 Rennes / Alma
Brico Dépôt Extension + 3 103 m2 Cesson-Sévigné / La Rigourdière
Super U Transfert avec extension + 1 276 m2 Noyal-Châtillon-sur-Seiche
En 2010, sept dossiers de CDAC ont été instruits par la communauté d’agglomération : 18 913 m2 nouveaux ont été autorisés sur le territoire de Rennes Métropole.
Urbanisme commercial : les autorisations 2010
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
eNtRepReNaNte et ouVeRte
ZooM suREn 2010, la commercialisation de deux nouvelles zones a démarré, permettant à plusieurs entreprises de concréti-ser leur projet de développement et de créer de nouveaux emplois.
Mivoie / Le Vallon Située sur Saint-Jacques-de-la-Lande et Noyal-Châtillon-sur-Seiche, le parc d’activités de Mivoie / Le Vallon (32 ha) est majoritairement destiné à l’accueil d’activités industrielles En 2010, 11,3 ha ont déjà été cédés dont 9 ha pour l’implantation de la future plateforme de tri de la Poste qui traitera le courrier de l’Ille-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor et du Morbihan À proxi-mité, l’entreprise de transport Butault a engagé la construc-tion de son nouveau bâtiment sur une parcelle de 2 ha Des options ont par ailleurs été prises sur la quasi-totalité des terrains restants La localisation privilégiée et l’excellente des-serte du site expliquent l’engouement des entreprises pour cette nouvelle zone d’activités
Les Champs blancsExtension de la technopole, ce parc d’activités situé sur Cesson-Sévigné accueille prioritairement des entreprises
innovantes de la filière des technologies de l’information et de la communication En 2010, la commercialisation des terrains a permis de faire démarrer la construction du centre de recherche mondial Technicolor et du bâtiment de la SSII Cap Gemini Un compromis de vente a été signé avec les pro-moteurs Blot-Lamotte pour la réalisation d’un programme de bureaux (17 000 m) Par ailleurs, une réflexion a été lancée sur la réalisation d’un pôle de services sur la ZAC, lequel compren-drait a minima un équipement de restauration (RIE) et une crèche si nécessaire
deux nouvelles zones d’activités
Le parc d’activités des Champs-Blancs
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Près de 19 000 m2 auorisés en 2010
Guill
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e Pr
ié
81
eN BReF
aide aux entRepRisesEn 2010, dans un contexte de crise économique sévère, Rennes
Métropole a adapté son dispositif d’aides aux entreprises pour
accroître le soutien aux sociétés continuant d’investir et de
créer des emplois. En 2010, 16 entreprises ont bénéficié de cet
accompagnement, pour un montant global de subventions de
1,2 M€. Elles ont contribué à la réalisation d’investissements
à hauteur de 4 M€ et à la création de 164 nouveaux emplois.
pôle aGRoaliMentaiRe Rennes Métropole a largement contribué, en 2010, à structurer
et renforcer le pôle agroalimentaire et sciences de la vie, orga-
nisé autour du pôle de compétitivité Valorial et des établis-
sements d’enseignement supérieur et de recherche. 2010 a vu
l’implantation du nouveau centre Recherche et Développement
de Diana Naturals et de l’entreprise Nutrionix.
inGénieRie culinaiReEn 2010, Rennes Métropole a également attribué à l’asso-
ciation Plateforme d’ingénierie culinaire une subvention de
250 000 € pour engager la réalisation de cet outil d’innova-
tion et de valorisation de l’image de la filière agroalimentaire
bretonne, ainsi qu’une subvention de 25 000 € à la société
Bionov pour moderniser son pilote de concentration séchage de
produits laitiers.
tRavail doMinicalDans le cadre de la Charte d’urbanisme commercial du Pays
de Rennes, Rennes Métropole initie depuis 1996 des négo-
ciations avec les représentants de la grande distribution, du
commerce de détail et des syndicats de salariés autour de la
régulation de l’ouverture des commerces, le dimanche et les
jours fériés. En 2010, les parties concernées ont signé un nou-
vel accord qui prévoit l’obligation pour les commerces de détail
du Pays de Rennes à prédominance alimentaire (+ 700 m²) de
fermer le dimanche.
étoilesEn 2010, Rennes Métropole a réalisé l’étude de faisabilité d’un
nouvel hôtel 4 - 5 étoiles à Rennes. Il s’agit d’accompagner
le développement de l’activité économique et le renforcement
du positionnement international de la ville, liés à l’arrivée de
la ligne à grande vitesse (LGV), à la création de la seconde
ligne de métro et à l’ouverture du Centre de congrès. L’étude
a confirmé le potentiel de création d’un hôtel d’une capacité
de 120 chambres en centre-ville sur le site du palais Saint-
Georges.
centRe des conGRès En juillet 2010, le conseil de Rennes Métropole a désigné le
lauréat du concours d’architecte - Jean Guervilly - pour la
construction du centre des congrès sur le site du couvent des
Jacobins.
MutationsInitiée avec l’Union des entreprises 35 et la MEIF, la cellule
Activ’emploi aide les entreprises à pérenniser les activités et les
emplois, anticiper les mutations économiques, sécuriser les par-
cours professionnels et développer les compétences. En 2010,
170 entreprises ont été prospectées. Trente d’entre elles, dont
60 % de moins de 20 salariés (secteurs bâtiment, commerce de
gros, services et transport), sont entrées dans une démarche de
gestion prévisionnelle de leurs emplois.
éco-constRuction Dans le cadre d’une démarche nationale de l’Alliance villes
emploi (AVE) et de l’Ademe, un plan d’actions concernant les
métiers de l’éco-construction a été lancé en 2010. Les possibi-
lités de formation ont été répertoriées, en lien avec la Région
Bretagne et Pôle emploi. Des rencontres avec les entreprises et
des visites à destination des professionnels et du grand public
ont été organisées. Une exposition et une « matériauthèque »
ont été créées pour mettre en lumière l’évolution des métiers.
eMploi et quaRtieRsUne action portée par la Mission locale avec l’appui de la
Maison de l’emploi, de l’insertion et de la formation (MEIF)
du bassin d’emploi de Rennes et du Contrat urbain de cohésion
sociale (CUCS) a permis à 80 jeunes des quartiers rennais
d’accéder à un apprentissage dans les métiers qu’ils recher-
chaient.
82
via les outils et les projets développés localement comme le Baro’Métropole, la démarche Agenda 21, les projets d’aménagement durable, le projet d’Ecocité…. », se félicite Isabelle Lechevallier, chargé du dossier au service Prospective, éva-luation et développement durable de Rennes Métropole
Après une première année de conception, le pro-totype de l’outil a été approuvé par les ministres en charge du développement urbain à Tolède, en juin 2010 À Rennes, il a fait l’objet d’une pré-sentation en octobre 2010 lors du colloque de la Fédération nationale des agences d’urbanisme Ce référentiel est désormais testé par 50 villes européennes dans la perspective d’une version finalisée et publique début 2012
La ville durable selon LC-FacilQu’est-ce qu’une ville
durable ? Via le projet
européen LC-Facil,
Rennes Métropole
travaille, avec plusieurs
villes européennes, à
construire un cadre de
référence commun sur le
développement urbain
intégré.
Depuis 2009, l’agglomération rennaise est engagée activement dans un projet de portée européenne, intitulé « LC-Facil »,
du nom d’un groupe de travail constitué pour réfléchir aux enjeux de la ville de demain L’objectif de la démarche est de contribuer à construire un cadre de référence européen sur le développement urbain, durable et solidaire À l’opposé d’un cadre normatif et standardisé, ce devra être un outil concret et opérationnel, repo-sant sur des questionnements, des bonnes pra-tiques et des indicateurs permettant un dialogue réel entre les différents niveaux de gouvernance
Rennes participe au groupe de travail euro-péen aux côtés de Leipzig (Allemagne - parte-naire pilote), Kirklees (Royaume-Uni), Göteborg (Suède), Vitoria-Gasteiz (Espagne) et Bytom (Pologne) Au plan national, Rennes Métropole suit aussi les travaux du Groupe support pour la ville durable, piloté par le Commissariat général au développement durable « Ce projet permet à Rennes Métropole de faire reconnaître son expertise en matière de développement durable,
paRtENaRiats Et RésEaUx
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
eNtRepReNaNte et ouVeRte
Avec ses partenaires européens, Rennes Métropole imagine la ville de demain
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ProjetFinancement
conseil général
Financement Contrat de pays
conseil régional*
Financement CPER État
Financement CPER Région hors C. pays
Demande de financement
FEDER
Autres financeurs
Axe Est-OuestTronçon est
2 300 000 € 3 500 000 €
4 000 000 € 10 700 000 €
Études en vue de l’extension du réseau
automatique 2 700 000€
(CPER, sur rémunération
SEMTCAR)
2 000 000 € (études ext )
2 300 000 €Rémunération SEMTCAR**
Études externalisées
Centre de congrès***5 000 000 €
(CPER)3 095 000 € 7 000 000 € 3 905 000 € 2 000 000 €
Auditorium 5 000 000 € à caler
Cité internationale des chercheurs
900 000 €(CPER)
3 000 000 € 1 543 000 € 3 777 000 €2 000 000 €
(Crous)
Réseau haut débit 916 000 € (contrat de territoire)
1 000 000 € (en complément
de l’enveloppe initiale du contrat de
pays)
Dans le cadre de l’enveloppe de
2 000 000 € pour le développement numérique (volet
territorial)
2 000 000 €
Espace entreprises biopôle
1 400 000 €(CPER)
2 200 000 € 1 000 000 €
Source : convention de site signée en 2008. Montants avant révision.
ZooM suR
En 2010, Rennes Métropole a suivi l’exécution des diffé-rents contrats et signé un second avenant au Contrat de territoire avec le conseil général.
Le Contrat de projets État-Région (2007-2013) Le Contrat de projets État-Région (CPER) précise la mobilisa-tion financière des signataires sur de grands projets struc-turants à l’échelle du territoire régional Pour la métropole rennaise : le centre des congrès, l’auditorium, le réseau très haut débit, l’espace entreprises Biopôle, l’axe est-ouest, les études pour l’extension du réseau de métro et la cité interna-tionale des chercheurs
Le Programme opérationnel régional (2007-2013)Signé en 2007 entre l’État et la Commission européenne, le Programme opérationnel régional offre à Rennes Métropole des possibilités de financement pour ses projets en maîtrise d’ouvrage Dans la perspective de la révision à mi-parcours du CPER et du POR, Rennes Métropole a sollicité en 2010 des financements complémentaires, notamment pour le pôle d’échanges multimodal de Rennes, les études de la
deuxième ligne du métro, l’espace entreprises Biopôle et l’axe est-ouest
Le Contrat de territoire (2006-2010)Dans l’attente de la décision de reconduire le dispositif des contrats de territoire, le conseil général, a proposé à Rennes Métropole un second avenant d’un montant de 1,7 M€ pour financer uniquement des opérations de fonctionnement Une deuxième génération de contrat a été annoncée fin 2010 pour couvrir la période 2011-2015
Le Contrat du Pays de Rennes (2006-2012) Signé en 2007, le contrat du Pays de Rennes est doté d’une enveloppe globale de 32 M€/ Il permet de croiser la poli-tique de la Région Bretagne et les projets territoriaux portés par le Pays En octobre 2010, Rennes Métropole a signé un avenant afin d’actualiser la programmation de ses opéra-tions, notamment le centre de congrès, les études liées à l’extension du métro, trois sites propres pour les bus (axe est-ouest, les Touches et La Courrouze), des parcs vélos sécurisés et l’espace entreprises Biopôle
Les contrats à mi-parcours
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
eNtRepReNaNte et ouVeRte
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85
études uRBainesCinq agences d’urbanisme accompagnent la démarche de
l’Espace métropolitain Loire-Bretagne depuis ses débuts, inté-
grant dans leur programme de travail des études réalisées en
commun sur les grands enjeux identifiés par les cinq agglomé-
rations. En novembre 2010, elles ont publié une nouvelle étude,
intitulée Les cadres des fonctions métropolitaines, état
actuel et évolution.
aRc atlantiqueEn juin 2010, Rennes a accueilli la Conférence des villes de
l’arc Atlantique (CVAA) à l’occasion de son 10e anniversaire.
La CVAA s’est dotée de nouveaux statuts pour donner au
réseau l’autonomie juridique et financière nécessaire à son
développement. Le partenariat avec la Conférence des régions
périphériques maritimes (CRPM) a été renouvelé. Les deux
réseaux partagent une vision commune de l’espace atlantique
qu’ils ont tenu à rappeler aux représentants de la Commission
européenne présents sur place.
euRocitiesAdhérent depuis 2009 du principal réseau des grandes villes
d’Europe - Eurocities, 130 métropoles, 30 pays -, Rennes
Métropole a fortement contribué, en 2010, à faire émerger
l’intérêt de l’échelon métropolitain au niveau européen. Avec
l’idée de faire avancer la réflexion d’autres pôles urbains et de
mieux intégrer cette dimension dans les futurs programmes
européens.
Rennes-nantesInitiée en 2009, elle s’est consolidée en 2010 sur les thèmes de
l’enseignement supérieur et de la recherche et des transports.
Un rapprochement a été engagé pour répondre conjointement
à l’appel d’offres « Initiatives d’excellence » du ministère de
l’Enseignement supérieur et de la recherche, destiné à faire
émerger des pôles d’excellence de rang international. En
matière de transports ferroviaires, une étude a été lancée pour
la réalisation d’une ligne à grande vitesse reliant les deux
agglomérations en 45 mn, à l’horizon 2020.
eN BReF
loiRe-BRetaGneEn 2010, les agglomérations de Rennes, Nantes, Angers,
Brest et Saint-Nazaire ont assuré une présence commune sur
différents salons professionnels et ont répondu ensemble à des
appels d’offre européens. Elles ont aussi échangé sur les « in-
vestissements d’avenir » du grand emprunt pour l’enseigne-
ment supérieur ainsi que sur la réalisation de leurs Plans
climat respectifs. Les cinq présidents de l’EMLB ont réaffirmé
leur volonté de construire un pôle métropolitain à l’horizon
2012.
Rennes-saint-MaloEn 2010, la coopération s’est prolongée autour de l’amé-
nagement de l’axe Rennes - Saint-Malo, du développement
économique et du rayonnement. Les échanges ont notamment
porté sur l’amélioration de l’offre TER, le développement du
covoiturage et les aménagements de la route départementale.
Au chapitre économique, les deux collectivités ont réaffirmé
leur soutien au plan « Véhicule vert Bretagne » et à l’implanta-
tion de Rennes Atalante sur un site littoral dédié aux biotech-
nologies marines et aux TIC.
86
formation, précise Norbert Friant, responsable du service Aménagement et usages du numérique à Rennes Métropole C’est un outil de médiation conçu pour stimuler la recherche, l’émergence de nouvelles activités économiques ou la création artistique » La formule a déjà fait ses preuves à Paris et à Toulouse L’expérience rennaise se veut davan-tage ouverte au secteur associatif et au public pour diffuser la culture numérique Actuellement, l’association « Cantine numérique rennaise » regroupe neuf structures issues du monde éco-nomique, associatif, universitaire et culturel : le Pôle images et réseaux, l’association Web2 Rennes, l’association Bug, l’association Granit, le laboratoire GIS M@rsouin, l’ESC Rennes, la Meito, l’association Rennes Atalante et Saga Installé dans l’ancienne boutique des Champs Libres, le site est animé par une petite équipe et doté d’une programmation spécifique Financé par des fonds publics et privés, le projet est notamment soutenu par Rennes Métropole à hauteur de 180 000 € en 2010
> + d’infos : www lacantine-rennes net
La cantine numérique : l’innovation autour de la table
Ni cyber café, ni res-
taurant d’entreprise,
la Cantine numérique
rennaise, ouverte en no-
vembre 2010, inaugure
un nouveau concept
économique et culturel,
dédié à l’innovation
dans le domaine du web,
des technologies numé-
riques et de leurs usages.
C’est d’abord un lieu de travail, ouvert aux porteurs de projet en quête d’infor-mations et de réseau pour faire éclore
leurs idées Du terme « cantine », il faut retenir l’idée d’une tablée conviviale de profession-nels, réunis autour d’un café et d’une connexion haut débit pour partager leurs besoins et leurs compétences Pourvue de tables, de boxes indi-viduels et d’un espace de réunion modulable, la Cantine (180 m2) constitue cet espace physique de rencontre et de travail partagé (coworking) au service de l’innovation Ce fonctionnement en réseau permet notamment de lier les grandes sociétés aux jeunes pousses (start-ups), aux laboratoires de recherche publique et même aux usagers Pour une jour-née ou six mois, les acteurs du numérique bre-ton peuvent y installer leur bureau, recevoir leurs collègues ou leurs clients Des industriels viennent y présenter leurs technologies, des chercheurs exposer les résultats de leurs études, des associations y organiser des débats ou des ateliers Toutes les communautés numériques rennaises peuvent partager leurs initiatives « Ce n’est pas un espace de loisirs, ni un centre de
aMéNagEMENt NUMéRiqUE
RappoRt d’activité 2010 ReNNes MétRopoLe,
eNtRepReNaNte et ouVeRte
Inauguration de la cantine numérique en novembre 2010
100Plus de 100 événements
organisés par la Cantine
numérique rennaise dès sa
première année d’ouverture.
87
FiBRe optique Le réseau métropolitain en fibre optique relie toutes les com-
munes de Rennes Métropole depuis mi-2009. En 2010, il a été
prolongé vers d’autres entreprises et établissements publics afin
de leur apporter des services très haut débit. Aujourd’hui, ce
réseau atteint environ 300 km.
liBéRationEn 2010, Rennes Métropole et la Ville de Rennes ont été les
premières collectivités de France à « libérer » les données issues
du réseau de transports publics et les informations pratiques
géolocalisées de 1 500 organismes publics et associatifs locaux.
Le concours Open data a été organisé pour encourager le
développement d’applications informatiques nouvelles, conçues
par les habitants eux-mêmes. Une quarantaine d’entre elles,
accessibles sur téléphones mobiles ou Internet, ont été primées.
auGMentationCréées en 2004 pour valoriser l’architecture et les formes
urbaines nouvelles des communes de l’agglomération, les
promenades urbaines bénéficient d’un plus depuis 2010. Des
tablettes PC permettent d’enrichir les contenus, scénariser le
parcours et faire participer les visiteurs. Rennes Métropole et
ses partenaires (école des Beaux-arts, groupement scientifique
M@rsouin et société Artefacto) ont été primés par le ministère
de la Culture et de la communication pour cette initiative.
eN BReF
Le concours Open data a suscité la création de nouvelles applications
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION RENNES MÉTROPOLEDirecteur de publication : Joël Boscher (directeur général des services)
Directeur général de la communication et de l’information : Jean de LeggeRédaction : Olivier Brovelli, Monique Guéguen, Gilbert Lebrun
Coordination éditoriale : Gilbert Lebrun
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Rennes Métropole, 4, avenue Henri-Fréville, 35 207 Rennes Cedex 2, CS 20723Accueil Rennes Métropole
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Édition : octobre 2011Imprimé sur papier PEFC (sigle anglais pour Programme de reconnaissance des certifications forestières),
fabriqué à base de bois provenant de forêts gérées durablement.
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Hôtel de Rennes Métropole,
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