RAPPORT D’ACTIVITES 2004 - Hopital à Bruxelles · Saint-Luc au sein du système hospitalier et...

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Cliniques universitaires Saint-Luc RAPPORT D’ACTIVITES 2004 RAPPORT D’ACTIVITES 2004

Transcript of RAPPORT D’ACTIVITES 2004 - Hopital à Bruxelles · Saint-Luc au sein du système hospitalier et...

Cliniques universitaires

Saint-Luc

RAPPORTD’ACTIVITES

2004

RAPPORTD’ACTIVITES

2004

I. Editorial 1

II. La vision, la mission et les valeurs des Cliniques universitaires Saint-Luc 2

III. L’hôpital au service du patient 4

1. L’activité médicale globaleA. L’activité en chiffresB. Les principales pathologies C. Nouvelles unités, filières de soins et activités

- Ouverture du Département cardiovasculaire- Développement des itinéraires cliniques- Nouvelles unités- Nouvelles filières de soins- Activités

2. Les patients3. Le développement de la qualité4. Actions de prévention et de promotion de la santé5. L’accompagnement spirituel

IV. La recherche 161. La recherche clinique2. Prix de recherche et bourses de formation

V. L’enseignement 181. Nouveaux programmes2. Nouveaux diplômes

VI. Ressources humaines 191. Recrutement et sélection de personnel paramédical, administratif, technique et ouvrier 2. Redéploiement interne de personnel paramédical,administratif, technique et ouvrier3. Formation et développement des compétences4. Développement de la communication5. Les relations sociales

VII. Les moyens logistiques 211. La maintenance et le développement des infrastructures2. Moderniser l’infrastructure3. Environnement et santé4. Les investissements en équipement, les nouvelles technologies

VIII. L’adaptation des structures 231. Nouveau Comité de direction2. Le Centre médical3. Les Départements hospitalo-facultaires

IX. L’informatique en progrès1. Infrastructure de base2. Fonctions transversales3. Fonctions administratives4. Fonctions médico-techniques

X. Le bilan Cap Vert 25

XI. Les comptes de l’institution 26

XII. Saint-Luc au sein du système hospitalier et des soins de santé 27

XIII. Annexes 28

SOMMAIRE

I. Editorial

1

Une activité ne peut être appréciée à sa juste valeur sans être accompagnée de bilans réguliers. Enprenant la mesure de ce qui a été réalisé, ces bilans permettent de mener des actions correctrices (quand lesobjectifs n’ont pas été atteints), mais aussi d’établir de nouveaux jalons pour poursuivre le développemententrepris.

Le présent rapport d’activités des Cliniques universitaires Saint-Luc contribue à cette culture de la mesure,de l’évaluation et, plus généralement, au fonctionnement par objectifs que nous encourageons à tous les niveaux.Il s’inscrit également dans une volonté de transparence et de communication accrue.

Destiné au personnel, mais aussi à certains de nos partenaires extérieurs (autorités de tutelle, décideurs politiques,acteurs hospitaliers, collègues de l’Université, banquiers, fournisseurs…), ce rapport reprend les principales réalisations de l’année 2004. Volontairement synthétique, il ne consiste pas en un cadastre exhaustif de toutes lesactivités. Nous avons dû faire des choix et nous nous excusons auprès de ceux qui ne verraient pas leurs actionsrelevées.

Nous souhaitons remercier chaleureusement tous les membres du personnel des Cliniques qui ontcontribué activement au succès de cette excellente année 2004, que ce soit dans le domaine des soins, de l’enseignement, de la recherche ou encore en matière économique. Le nombre de projets menés à bien ainsi quela variété et l’ampleur des tâches effectuées témoignent du dynamisme des Cliniques et sont le meilleur gage deleur pérennité.

Pr Guy DURANT Pr Jacques MELIN Pr Baudouin MEUNIERAdministrateur général Coordonnateur général Président du Conseil

et médecin-chef d’Administration

II. La vision, la mission et les valeurs des Cliniquesuniversitaires Saint-Luc

1. Vision et stratégie

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Ces axes concernent :1. les soins au patient

Il s’agit :- de renforcer la médecine ambulatoire- de restructurer les départements cliniques tout en considérant les services comme entités cliniques de base- de concilier les fonctions d'hôpital de proximité et d'hôpital académique- de développer les pôles d'excellence ainsi qu’une prise en charge de la personne âgée

2. la recherche L’objectif est :

- d’intégrer la recherche dans la gestion des ressources humaines- de dégager du temps pour la recherche- de maintenir une recherche fondamentale au sein de départements "hospitalo-facultaires"- de développer la recherche clinique et les essais cliniques- de faciliter l'accès à la méthodologie de la recherche- d’encourager la multidisciplinarité de la recherche- de favoriser l'émergence de professionnels de la recherche clinique.

3. l'enseignement Les projets consisteront à :- porter positivement la réforme des études de médecine- s'impliquer dans la réussite de ce projet pédagogique- oeuvrer à la formation de professionnels de la santé, dans tous les métiers.

4. la performance et l'image de marque des Cliniques Il s’agit :- de rapprocher plus formellement les Cliniques de la Faculté de Médecine- de consolider les relations avec les médecins référents- de corriger les causes d’insatisfaction des patients en termes d'information notamment- d’assurer la rentabilité économique- de développer l'outil informatique- de créer une nouvelle carrière médicale universitaire (le praticien hospitalier universitaire)- de mieux définir les cahiers de charge, ainsi que les plans de carrière tout en renforçant les évaluations- d’améliorer la communication interne comme externe.

Si certains projets nécessitent encore un approfondissement avant d’être concrétisés sur le terrain, d’autres en revanche ont déjà été mis en œuvre au cours des années 2003-2004.

Au cours des années 2000-2001, une réflexion basée sur les constats et les besoins médicaux universitaires a été menéepar un groupe de médecins des Cliniques universitaires Saint-Luc. Bousculée par la crise révélée en 2002, - crise ayantnécessité un plan de redressement incluant de nombreux projets dits "Cap Vert"-, cette réflexion a été affinée etcomplétée par d’autres apports émanant de divers métiers hospitaliers appartenant aux disciplines infirmières, paramédi-cales et administratives.

Au terme de cette démarche, plusieurs axes stratégiques concernant les soins, la recherche et l’enseignement ont étéproposés et diffusés à l’ensemble des membres du personnel en septembre 2003 sous la forme d’un document intitulé"Vision et stratégie des Cliniques universitaires Saint-Luc".

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Placer l’être humain et le malade au centre de nos préoccupations constitue l’une des valeurs fondamentales denotre institution. Dans ce contexte, une attention constante doit être portée à la qualité des soins et à l’informa-tion donnée aux patients.

Le personnel qui entoure le patient doit, lui aussi, être écouté et encouragé à travailler dans un climat de convivialité.Chaque membre du personnel doit être responsabilisé dans sa propre entité tout comme le patient doit aussi sesentir responsable.

L’excellence de la qualité des soins doit être poursuivie en promouvant activement la solidarité entre les métiersde l’hôpital et au sein du même métier, entre les niveaux hiérarchiques.

La transparence dans la communication doit être améliorée.

Il faut encourager la cohérence dans la mise en œuvre des stratégies et initiatives, en termes de priorités et d’incitants.

Le sens institutionnel doit être développé, en ce compris le respect des orientations prises.

Enfin, l’évaluation et la mesure de nos actions et leur comparaison dans le temps doivent être mises en évidence.

QUELS SONT NOS DÉFIS ?

QUELLE VISION AVONS-NOUS POUR LE FUTUR ?

Pour réaliser ces quatre missions et respecter ces valeurs, il faut être conscient des défis actuels et futurs dessoins de santé et plus spécifiquement des défis que devront relever les hôpitaux universitaires.

. Le vieillissement de la population et l’accroissement du nombre de malades chroniques ont changé les

. données démographiques.

. Les soins de santé ont un coût grandissant et la rentabilité économique des Cliniques doit être assurée.

. La compétition entre institutions de soins est devenue une réalité.

. Les patients sont de plus en plus impatients et soucieux, dans un climat de droit et de choix, d’une qualité optimale des soins et des services.

Les Cliniques disposent du potentiel humain, de l’outil technologique et de l’environnement nécessaire pourrelever les défis décrits ci-dessus. De nouvelles initiatives doivent cependant être prises pour permettre le développement de ce potentiel. Elles s’articulent autour :

- d’un partenariat établi entre l’Université, la Faculté de médecine et les Instituts de formation ainsi qu’entre les différents professionnels des Cliniques universitaires Saint-Luc

- de la création et la diffusion du savoir médical- du renforcement de l’esprit d’équipe.

Des choix doivent être faits et seront basés sur les compétences, l’attractivité, l’importance stratégique et lesfacteurs économiques.

Des partenariats avec d’autres institutions doivent également être établis afin d’offrir l’éventail complet des soinset de l’enseignement.

QUELLES SONT NOS VALEURS ?

En tant qu’hôpital universitaire, les Cliniques Saint-Luc ont quatre missions fondamentales :- fournir des soins au patient- soutenir la recherche - assurer l’enseignement- offrir des services d’expertises ou de conseils à la société.

Le service clinique de qualité reste toutefois la priorité essentielle, l’objectif étant de poursuivre le développementd’une activité médicale d’excellence tout en fonctionnant comme hôpital de proximité.

QUELLES SONT NOS MISSIONS ?

2. Missions et valeurs de l’institution

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III. L’Hôpital au service du patient 1. L’activité globale

A. L’ACTIVITÉ EN CHIFFRESB. LES PRINCIPALES PATHOLOGIES

C. NOUVELLES UNITÉS, FILIÈRES DE SOINS ET ACTIVITÉS

Le taux d’hospitalisation aux Cliniques reste stable aucours des trois dernières années avec une légère aug-mentation en 2004 (+1,5% par rapport à 2003). Lenombre de journées d’hospitalisation a légèrementdiminué (-1,9%) en 2004 tout comme la durée moyennede séjour (-3,1%) et le taux d’occupation des lits (-2,9%).Le nombre de journées d’hospitalisation provisoire auxurgences a fortement augmenté (+22% par rapport à2003-cfr chiffres en annexe).

L’hospitalisation de moyen séjour à l’Institut Albert Ier etReine Elisabeth est également en forte croissance parrapport à 2003 (+23,3%). Le nombre de journées d’hos-pitalisation à l’IAE a également augmenté (+12,5%) alorsque la durée moyenne de séjour a diminué de 5%.

Les hôpitaux de jour (la chirurgie ambulatoire, le Centre de traitement ambulatoire et les services d’hématologie adulte etpédiatrique) ont accru leur activité en 2004 (+ 5,9%), tout comme la dialyse (+3,6%) et l’hospitalisation de jour dans les unitésde soins (+6,6%).

Le nombre de consultations a augmenté de 5,9% pouratteindre le chiffre de 451.540.

L’HOSPITALISATION

L’HOSPITALISATION DE JOUR

Le nombre d’interventions chirurgicales s’est accru de3,6% par rapport à 2003 et s’élève à 20.149.

LES INTERVENTIONS CHIRURGICALES LES CONSULTATIONS

L’HOSPITALISATION RESTE STABLELa durée de séjour baisse légèrement

CROISSANCE SOUTENUE DE L’HOSPITALISATION DE JOUR

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A. L’ACTIVITÉ EN CHIFFRESB. LES PRINCIPALES PATHOLOGIES

C. NOUVELLES UNITÉS, FILIÈRES DE SOINS ET ACTIVITÉS

Dans l’ensemble, les proportions des différentes pathologies traitées varient très peu au cours de ces troisdernières années. On observe toutefois une légère diminution des pathologies ORL et ophtalmologiques et unelégère augmentation des pathologies cardiovasculaires et hépatiques ainsi que de la prise en charge desassuétudes (surtout en 2004).

DISTRIBUTION PAR ANNÉE DES PATHOLOGIES TRAITÉES EN HOSPITALISATION CLASSIQUE (en %)

Les pathologies traitées sont plus complexes,comme en témoigne ce tableau reprenant lesproportions de séjours les plus sévères, déduitsdes résumés cliniques minimum (4 niveaux desévérité).

2001 2002 2003 2004/S1*

Greffes et trachéostomies 0.8 0.8 0.8 0.8Patho. neurologiques 7.7 7.9 7.9 7.7Patho. ophtalmologiques 4.0 3.4 3.1 3.3Patho. ORL et buccales 5.1 4.5 4.4 3.9Patho. respiratoires 5.7 5.9 5.9 5.9Patho. cardiovasculaires 12.4 13.1 13.3 14.2Patho. digestives 8.1 8.1 7.9 8.3Patho. du foie et des voies biliaires 4.0 4.3 4.5 4.7Patho. rhumatologiques et orthopédiques 9.9 9.6 9.4 9.1Patho. de la peau, du tissu sous-cutané et du sein 3.8 3.6 3.5 3.5Patho. endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles 3.1 3.2 3.5 3.6Patho. du rein et des voies urinaires 5.2 5.0 5.3 4.9Patho. des organes génitaux masculins 1.7 1.5 1.5 1.6Patho. des organes génitaux féminins 4.6 4.2 3.9 4.2Grossesses et suites de couches 5.1 5.7 6.1 5.6Patho. périnatales 4.0 4.6 4.9 4.4Patho. du sang et des organes hématopoïétiques 1.5 1.4 1.2 1.4Patho. myéloprolifératives et néo. peu différenciés 3.4 3.1 3.2 3.2Patho. infectieuses 1.1 1.2 1.3 1.2Patho.mentales 1.8 1.8 1.9 1.7Dépendances 0.4 0.4 0.5 1.1Traumatismes et intoxications 1.7 2.0 1.8 1.7Autres contacts avec les services de santé 4.4 4.4 3.9 3.7SIDA 0.2 0.2 0.2 0.3Traumatismes multiples 0.2 0.2 0.2 0.2

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A. L’ACTIVITÉ EN CHIFFRESB. LES PRINCIPALES PATHOLOGIES

C. NOUVELLES UNITÉS, FILIÈRES DE SOINS ET ACTIVITÉS

Plusieurs itinérairescliniques se sontconcrétisés en 2004.Ils consistent à revisiter le chemin du patient en améliorant l’organisationdes soins.

OUVERTURE DU DÉPARTEMENT CARDIOVASCULAIRE

DÉVELOPPEMENT DES ITINÉRAIRES CLINIQUES

Les Cliniques universitaires Saint-Luc se sont engagées depuis quelques années dans un processus de décloisonnement des services permettant l’émergence de structures adaptées, concrétisées, entre autres, sousla forme de nouvelles filières de soins. Une nouvelle organisation médicale et soignante s’est progressivementdéveloppée dans le but de regrouper les services autour du patient, autour d’une logique d’organe ou encored’une pathologie. Cette nouvelle philosophie des soins vise à renforcer la continuité dans la prise en charge dupatient.

En début d’année, trois services (cardiologie, chirurgie cardiovasculaire etthoracique et soins intensifs cardiovasculaires) se sont unis au sein d’unemême entité pour former un nouveau département médical. Cette nouvellestructure que constitue le Département cardiovasculaire poursuit plusieursobjectifs :

- offrir une approche thérapeutique de haut niveau basée sur la collaborationdes intervenants

- élaborer des plans d’investissements communs entre services médicaux- développer des approches originales de la pathologie cardiaque- renforcer l’image de marque d’un pôle d’excellence- réorganiser l’activité régionale de la pathologie cardiovasculaire entre

hôpitaux appartenant au réseau de l’UCL.

Le premier itinéraire clinique créé concerne les patients atteints d’unepathologie cardiovasculaire.

Un groupe de pilotage a également été constitué au sein du Départementinfirmier afin de mettre en œuvre, avec la collaboration de l’Unité dessciences hospitalières (Health System Research) de l’Ecole de SantéPublique, deux nouveaux itinéraires cliniques sur base d’une mêmeméthodologie de travail. Le choix s’est porté sur le cancer du sein sans métastase et sur le cancer colo-rectal.Les objectifs poursuivis par cette méthode se déclinent en trois axes:

- améliorer la satisfaction du patient- harmoniser l’organisation des soins (réduction des délais d’attente

et de la durée du séjour hospitalier)- améliorer la qualité des soins.

Des progrès très significatifs ont déjà eu lieu au niveau de la programmationdu séjour hospitalier et de la communication. La rédaction des protocoles desoins s’avère toutefois plus laborieuse que prévu et nécessitera encorequelques défis à relever.

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Futures mamans sous haute surveillance Prise en charge du fœtus

L’unité de soins intensifs maternels prend en charge lesgrossesses dites à risque, nécessitant une surveillanceétroite. Etabli en concertation avec les médecins del’unité, les néonatologues et l’équipe de psycho-périna-talité, le traitement comprend une surveillance intensivedes paramètres maternels et la présence soutenue dupersonnel soignant.

L’unité de médecine fœtale offre une prise en chargeglobale du fœtus. Discipline jeune, la médecine fœtaleassure à la fois le dépistage précoce d’anomalies, letraitement, mais aussi le recours à des techniques depointe. Une équipe de psychologues accompagne cesdeux unités qui, outre l’environnement hautementmédicalisé, accorde une attention soutenue au bien-êtrede la maman, du couple et du futur bébé.

ENVISAGER L’ALCOOLISME AUTREMENT

L’année 2004 a vu naître denouvelles prestationss’appuyant sur desapproches interdisci-plinaires. La mise en commun descompétences a pourprincipal objectifd’améliorer les soinsprodigués aux patients.

NOUVELLES UNITÉS

Un nouveau concept d’unité d’hospitalisation destinée à la prise en chargeglobale de l’alcoolisme a été mis sur pied en janvier 2004. Actuellementdotée de six lits, cette unité, composée de gastro-entérologues, depsychiatres, de psychologues et d’infirmier(ère)s, propose une approcheglobale du corps malade pour aborder ensuite la question de l’alcoolisme.

DEUX NOUVELLES UNITÉS ONT ÉTÉ RECONNUES AU SEIN DU SERVICE D’OBSTÉTRIQUE EN JANVIER 2004

- une unité de soins intensifs maternels, appelée MIC (pour Maternal Intensive Care)- une unité de médecine fœtale.

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EN NEUROLOGIE ...

UNE FILIÈRE "PIED DIABÉTIQUE"

UNE FILIÈRE TRAUMATOLOGIQUE

Plusieurs filières de soinsdestinées à la prise encharge globale des patientsont été développées aucours de l’année 2004.

NOUVELLES FILIÈRES DE SOINS

La traumatologie aux urgences concerne une cinquantaine de patients parjour. Afin d’améliorer leur prise en charge, les Services d'urgence etd'orthopédie ont uni leurs compétences. Fractures, luxations, entorses etplaies sont désormais traités au sein de la "filière traumatologique".

Le fonctionnement de cette nouvelle filière est axé sur:- la révision quotidienne des dossiers médicaux par

un traumatologue et un urgentiste- la supervision médicale renforcée sur le terrain- la facilité d’accès à la salle d'opération- l’activité des jeunes médecins répartie entre la salle d'urgence,

la consultation de traumatologie et la salle d'opération.

En neurologie, les filières se sont développées pour favoriser la prise encharge :- des accidents vasculaires cérébraux aigus (procédure d’urgence,

imagerie, thrombolyse) - de l’épilepsie réfractaire - des maladies neuromusculaires- du diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer via la clinique de la

mémoire et le Centre de revalidation neuropsychologique- des troubles du mouvement et de la maladie de Parkinson- des patients atteints de sclérose en plaques.

Grâce à la réorganisation des lits au sein du Département de médecine interne en 2004, le Service d’endocrinologie et denutrition a pu bénéficier d’une unité complète d’hospitalisation (30 lits). Une dizaine de lits destinés à accueillir les patientsdiabétiques atteints d’affections des membres inférieurs, appelées "pied diabétique", ont pu être intégrés au sein de cetteunité. Basée sur une approche globale, la prise en charge des patients (contrôle du diabète, problèmes infectieux, rétré-cissements vasculaires, problèmes ostéoarticulaires) est désormais effectuée en une unité de lieu par des professionnels desanté issus de divers horizons.

Près de 40% des journées d’hospitalisationà Saint-Luc concernent des patients de plusde 65 ans. Afin d’optimaliser la prise encharge d’une partie de ces patients, uneunité de gériatrie aiguë a été ouverte et aété rejointe l’an dernier par une Unité derevalidation gériatrique située dans lesnouveaux locaux de l’Institut Albert Ier etReine Elisabeth. Une équipe gériatrique deliaison sera mise sur pied en 2005, alors quela réflexion à propos de la création d’unhôpital de jour gériatrique est en cours.

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DE LA GÉRIATRIE AIGUË À LA REVALIDATION GÉRIATRIQUE

UNE CONSULTATION DE RHUMATOLOGIE PÉDIATRIQUE

NOUVELLES ACTIVITÉS

Précédemment pris en charge par différents services, les enfants atteints depathologies rhumatismales bénéficient depuis 2004 d’une consultationunissant à la fois un rhumatologue et un pédiatre. Placée sous la supervisiond’un rhumatologue, cette consultation a lieu à l’hôpital de jour pédiatriqueoù s’effectue la prise en charge globale des enfants.

APPRIVOISER LES ACOUPHÈNES

Une consultation dédiée aux patients atteints d’acouphènes a ouvert sesportes. Basée sur une approche personnalisée de chaque patient, cette consultation offre un bilan médical complet et une prise en charge à la carteen fonction des symptômes et du malaise engendré par ces bruits parasites.

Une consultation destinée à l’évaluation préinterventionelle des patients quidoivent subir une intervention chirurgicale a vu le jour. Le rôle de l’anesthé-siste et de l’infirmière consiste à préparer au mieux le patient en évaluant lerisque anesthésique pour chacun d’eux.

Exclusivement dédiée à la prise en charge du trouble panique, des phobies, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) etde l’anxiété généralisée, la Clinique des troubles anxieux propose une approche originale alliant le sport à la psychothérapie.Bilan médical, entretien avec un psychothérapeute et rencontre avec un médecin du sport constituent les trois piliers autourduquel s’organise cette prise en charge spécialisée. La réponse du public permet de croire que cette consultation multidis-ciplinaire répond à un besoin non couvert jusqu’ici.

MIEUX SUIVRE LES PATIENTS SOUS ANTICOAGULANTS ORAUX

La clinique d’anticoagulation a été créée pour stabiliser les patients sousanticoagulants oraux. Cette structure, unique en Belgique, accueillerégulièrement plus de 240 patients.

UN POSTE INFIRMIER D’ACCUEIL

Un poste infirmier d’accueil professionnalisant l’admission des patients ensalle d’urgences a été instauré dans le but de favoriser la gestion del’attente. L’octroi d’une bourse d’humanisation de la Fondation Saint-Luc etla libération d’un local proche du bureau d’accueil général du servicepermettent la réalisation concrète de ce nouveau poste. L’espace estégalement revu pour améliorer le respect de la confidentialité et de l’intimitélors des premiers gestes thérapeutiques, diagnostiques ou préventifs.

Parallèlement à ce projet, le Département infirmier et le Service des urgencesont organisé, fin 2004, une journée scientifique sur le thème "Accueillir, c’estdéjà soigner". Plus de 270 praticiens de l’art infirmier ont répondu présent,faisant de cette journée une réussite.

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ÉVALUER LE RISQUE ANESTHÉSIQUE AVANT L’INTERVENTION

UNE CLINIQUE DES TROUBLES ANXIEUX

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INFIRMIÈRE RELAIS À DOMICILE POUR LES PRÉMATURÉS

Une équipe d’infirmières pédiatriques denéonatologie s’est constituée poureffectuer des visites au domicile desparents dont les enfants sont nés pré-maturément aux Cliniques. Cette nouvelleapproche permet à l’équipe médicale depoursuivre une prise en charge individual-isée de chaque nouveau-né et d’assurer latransition entre l’hôpital et le domicile.

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ARRIVÉE DU PHARMACIEN CLINICIEN

Afin d’améliorer les traitements médicamenteux despatients, un pharmacien spécialisé en pharmacie clinique aété engagé. Il a rejoint l’unité d’orthopédie où il apportedésormais ses compétences à un nouveau type de patient :la personne âgée, souvent polymédiquée, confrontée à uneintervention chirurgicale orthopédique.

LA NAISSANCE DE TAMARA : UNE PREMIERE MONDIALE

L’année 2004 a également été marquée par la naissance de Tamara Pour la première fois au monde, une jeune femme, guérie d’un cancer (maladie de Hodgkin), chez qui du tissu ovarien avaitété prélevé et cryopréservé (avant de débuter le traitement par chimiothérapie), a retrouvé une fonction ovarienne normaleet a accouché d’une petite fille, prénommée Tamara. Cet événement sans précédent couronne dix années de recherchemenées par le Pr Jacques Donnez et son équipe grâce aux fonds du Télévie et du FNRS. Véritable espoir pour les jeunesfemmes atteintes d’un cancer, cette première médicale a fait le tour du monde.

CENTRE DE TRANSPLANTATION DE L’UCL

L’année 2004 a vu la création du Centre detransplantation de l’UCL. Conçu conformé-ment aux nouvelles dispositions légales, cecentre a reçu l’agrément du Ministère de lasanté publique pour la transplantationhépatique, rénale, pancréatique etintestinale aux Cliniques Saint-Luc et latransplantation pulmonaire aux Cliniquesuniversitaires de Mont-Godinne.

PLUS GLOBALEMENT

Plus globalement, sur le plan de l’activité médicale, on observe en 2004 :- une diminution de l’activité en transplantation en raison de la pénurie

d’organes- une augmentation du nombre d’accouchements (1482)- un accroissement important du nombre de demandes de fécondation

in vitro depuis le remboursement du volet biologique- une progression constante de la chirurgie ambulatoire, notamment en

orthopédie- le développement de la chirurgie colorectale par voie laparoscopique- l’application de la technique du by-pass gastrique dans le traitement

chirurgical des patients hyper-obèses.

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CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DU SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE

2004 fut aussi l’année du cinquantième anniversaire du Service de chirurgieorthopédiqueCréé en 1954, sous la houlette du Pr Pierre Lacroix, le Service d’orthopédie desCliniques fut le premier service universitaire de chirurgie orthopédique du pays.En cinquante ans, plusieurs premières belges ont fait la fierté de ce service : la greffe articulaire, par exemple ou la création d’une banque de tissus del’appareil locomoteur. L’avenir du service sera résolument technologique grâceaux prothèses, optiques et autres instruments qui, combinés à l’utilisation de minicaméras, ouvrent la voie à une chirurgie moins invasive.

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ECOLE ESCALE

COOPERATION INTERNATIONALE

De nombreuses personnalités ont apporté leur soutien auxCliniques universitaires Saint-Luc, en particulier au Service depédiatrie, lequel a accueilli S.A.R. la Reine Paola et les MinistresDemotte et Cerexhe dans le cadre d’actions d’animation et d’hu-manisation menées au sein de ce service.

La princesse Louise Sophie Mary,fille de la Princesse Claire et duPrince Laurent est née aux Cliniquesle 6 février 2004.

1750 jeunes patients ont été scolarisés par l’équipe de l’Ecole Escale.Ouvert en 2003, le service scolaire "l’Entreliens", un service destiné aux adolescents en rupture de scolarité pour raisonpsychique, s’est consolidé et bénéficie désormais du soutien du ministère de la Communauté française.Un projet baptisé "Comenius" a également débuté en septembre 2004 en partenariat avec deux autres écoles appartenantaux hôpitaux de Nancy et de Ljubljana, ce projet est basé sur le thème du "sport à l’hôpital".

Une structure dédiée à la coopération internationale, la CIDMED (Coopération internationale et développement de laFaculté de médecine) a vu le jour en 2004. Cette commission poursuit plusieurs objectifs :- formuler des avis et propositions sur les actions d’aide au développement et d’ouverture internationale, de solidarité et

de coopération avec les pays émergents- établir un inventaire de toutes les actions menées au sein de la Faculté de médecine, des Cliniques universitaires et du

réseau hospitalier universitaire- coordonner et évaluer les actions- guider les promoteurs- rendre la coopération au développement aussi efficace que possible.

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NOUVELLES CONVENTIONS INAMI

Une convention INAMI a été signée pour la prise en charge pluridisciplinaire des enfants atteints d’une infirmité motricecérébrale ou d’une malformation médullaire. Une chambre consacrée à l’enregistrement EEG-vidéo de longue durée chezl’enfant offre également de nouvelles possibilités diagnostiques et thérapeutiques. Cette convention se rattache à deuxautres conventions destinées à l’évaluation et la prise en charge des patients atteints de spina bifida et au traitement partoxine botulique d’enfants spastiques, âgés de 2 à 8 ans.

De nouvelles conventions ont été signées en 2003-2004. Ces dernières permettent de financer les activités médicales etparamédicales particulières qui ne peuvent être correctement prises en charge par le budget des moyens financiers et/oules honoraires.

Les conventions INAMI existant à Saint-Luc :1. Autosurveillance de la glycémie (Adultes)2. Centre les maladies métaboliques3. Centre de Prise en Charge SIDA4. Ventilation assistée5. Oxygénothérapie6. Centre thérapeutique pour adolescents7. Soins palliatifs à domicile8. Réadaptation cardiovasculaire9. Centre de référence pour la mucoviscidose10. Centre de référence neuromusculaire11. Réadaptation en Médecine Physique12. Epilepsie rebelle13. Fatigue chronique14. Réadaptation neuropsychologique15. Infirmité motrice cérébrale (+Spina bifida)16. Insulinothérapie (par pompe externe)17. Surveillance des risques de mort subite18. Centre d'audiophonologie19. Réadaptation neuropédiatrique20. Autosurveillance de la glycémie

(enfants et adolescents)21. Synegis (prophylaxie de la bronchiolite

chez le prématuré)22. Défibrillateur cardiaque

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2. Les patients

Une enquête réalisée au sein des différentes consultations montre que prèsd’un patient sur deux vient de son propre gré, convaincu par l’utilisation destechniques de pointe et la renommée des spécialistes. La référence par desgénéralistes et des spécialistes constitue la seconde raison invoquée. Anoter également : un nombre croissant (+3%) de patients, dits de "non-proximité", viennent de communes éloignées.

SONT-ILS SATISFAITS ?

Les enquêtes de satisfaction régulièrement menées au sein des unités desoins indiquent que la majorité des patients hospitalisés reste très satisfaite(8,8/10).

Les domaines en progression sont :- l’information aux patients- l’organisation de l’entrée et de la sortie de l’hôpital. La disponibilité des médecins et des infirmières constitue le principal point à améliorer et fera l’objet d’une attention particulière en 2005.

QUELS SONT LES PRINCIPAUX MOTIFS DE PLAINTE ?

Sur les 653 dossiers traités en 2004, un peu plus d’un tiers (39%) concerneles aspects médicaux, viennent ensuite les aspects administratifs et financiers(35%), organisationnels (34%), techniques (18%) et infirmiers (9%).

L’âge moyen des patients est de 46 ans, la moitié (49, 1%) d’entre eux sont de sexemasculin et 16.8% ont moins de 15 ans.

Photos: © H. Depasse

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POURQUOI LES PATIENTS VIENNENT-ILS AUX CLINIQUESUNIVERSITAIRES SAINT-LUC ?

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3. Le développement de la qualité

Un exercice d’accréditation a été mené aux Cliniques en novembre 2004. Réalisé en partenariat avec les MutualitésChrétiennes, cet exercice portait sur la gestion du risque médical dans l’institution et ce, dans cinq domainesprédéfinis :

- la gestion du risque à l’échelle de l’institution- la prévention des chutes - l’erreur de site opératoire- la prévention des escarres - la gestion transfusionnelle.

Au terme de cet exercice, plusieurs points forts sont apparus parmi lesquels l’engagement clair de l’institution dansune démarche de qualité.

L’organisation des secrétariats de consultations. Cette dernière a fait l’objetd’une attention particulière au cours de l’année 2004. La mise en œuvre del’Ultragenda, un nouvel agenda électronique autorisant le travail en réseau, apermis d’améliorer significativement la prise de rendez-vous.

La gestion de la téléphonie au travers de groupes d’appels a, quant à elle, permis de réduire de moitiéle nombre d’appels non aboutis dans les consultations.

Mis sur pied il y a plus de dix ans, le Conseil de laqualité poursuit deux grands objectifs :

- promouvoir et conduire une politique de qualité et d’excellence au sein des Cliniques

- mettre en œuvre les objectifs stratégiques de l’institution dans le domaine des soins et des services.

Dans ce contexte, sa mission consiste à susciter etencadrer des projets émanant de divers secteurs, mais aussi d’initier et de conduire des actionsdestinées à améliorer la qualité.

Photo: © H. Depasse

L’ULTRAGENDA

LA TELEPHONIE

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4. Actions de prévention et de promotion de la santé

5. L’accompagnement spirituel

Le terme clinique, du grec klinô : "incliner, baisser, être couché",exprime l’enjeu aussi spirituel de l’hospitalité offerte à Saint-Luc. Il s’agit de faire retrouver à l’autre une nouvelle dignité, le relever.L’autre, c’est le patient et sa famille, mais aussi le soignant oul’étudiant qui peut être mis ‘à plat’ dans sa profession.

Depuis deux ans, l’accompagnement spirituel a prisplusieurs orientations visant à convaincre que le spiritueltraverse l’ensemble des soins et qu’il s’agit d’unengagement de chacun selon sa profession. Lesaumôniers des diverses religions et de la laïcité tententd’éveiller au mieux à cette dimension porteuse de vie.Dans ce contexte, plusieurs formations ont été mises enplace en 2004, le Carrefour spirituel restant un atoutmajeur dans cette dynamique.

Parmi les priorités de l’institution figure également lesouhait d’offrir aux traditions spirituelles un cadre plusrespectueux afin qu’elles puissent déployer le meilleurd’elles-mêmes au service des vivants. Au cours de ces dernières années, l’accent a été mis surla nécessité de sortir de la logique d’urgence en offrantun accompagnement dès le début de la maladie et dansla durée.

Un partenariat entre les deux pôles pastoraux du site(étudiants, enseignants, chercheurs) et des CliniquesSaint-Luc (malades, familles, soignants) est également encours, l’objectif étant de rejoindre les futurs soignants surle lieu de leur formation et de les ouvrir au spirituel. Unecollaboration s’élabore également dans ce cadre avec lesenseignants.

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4225 personnes ont visité le Carrefour santé en 2004, soit unevingtaine de visiteurs par jour. De nombreuses journées dévolues àla promotion de la santé ont été organisées à l’intention dupersonnel, des patients et des visiteurs tout au long de l’année.Le Carrefour Santé veille également à développer un partenariatpermanent avec les associations de patients. En 2005, le CarrefourSanté s’attachera à la problématique du tabac au sein de l’institution.

Photo: © H. Depasse

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Les Cliniques universitaires Saint-Luc favorisent depuis plus de 25 ans le développement et la conduite d’essaiscliniques. Plusieurs initiatives ont été prises en 2003-2004 afin de rendre la recherche clinique plus "transparente"auxyeux des professionnels de la santé et des patients :

- des informations claires et détaillées destinées aux patients ont été mises en ligne sur le site web des Cliniques- une base de données réservée aux professionnels de la santé référençant tous les protocoles de recherche en cours

est également accessible en ligne.

Une cellule destinée à venir en aide aux médecins investigateurs a vu le jour. L’objectif est de permettre aux médecins de s'informer et de se conformer au nouveau cadre légal de la recherche clinique depuis la loi du 7 mai 2004. Le profil des Coordinateurs de recherche clinique médicalisée (CRCM) a également été établi. L'activité de recherche clinique sera inventoriée au sein de l’institution. Une base de données, accessible en temps réel, sera également développée en 2005.

Notons également qu’en 2004, la cellule "essais cliniques" du Service de pharmacie a assuré le suivi d’environ 250 études impliquant des médicaments.

Attribué pour la deuxième fois, le prix Bauchau, d’un montant de 150.000 €, a été remis au Pr P. Goubeau et son équipepour les aider à poursuivre leurs recherches sur le SIDA, et en particulier sur le second virus du SIDA (HTLV2). Les chercheursespèrent mieux comprendre certains mécanismes de résistance aux médicaments développés par les virus du SIDA.

Le Dr B. Jordan, membre de l’unité de résonance magnétique biomédicale (REMA) a reçu le prix scientifique Ishango pourses travaux de recherches intitulés : "Modulations NO-médiées de l’oxygénation, la perfusion et la radiosensibilitétumorales".

Les quatre lauréats 2004 de la Fondation sont :- le Dr Parla Astarci (chirurgie cardiovasculaire et

thoracique) - le Dr Pierre Deprez (endoscopie thérapeutique) - le Dr Gauthier Desuter (qualité des soins) - le Dr Pierre-Louis Docquier (orthopédie pédiatrique).

Trois prix pour des projets d’humanisation ont égalementété remis par la Fondation et concernent :

- l’amélioration de l’accueil au Service des urgences - la formation à la gestion de groupes thérapeutiques - la mise sur pied d’une équipe d’infirmière-relais à

domicile pour les enfants nés prématurément aux Cliniques Saint-Luc.

Le patrimoine facultaire et la Fondation Saint-Luc ontégalement financé la rémunération de huit médecins clinicienschercheurs; certains mi-temps, d’autres temps-plein.

IV. La recherche1. La recherche clinique

2. Prix de recherche et bourses de formation

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PRIX ET BOURSES DE LA FONDATION SAINT-LUC

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Le prix de la recherche du Centre médical a été attribué au Dr Laurence Annet (radiologue) pour ses travaux en imageriemédicale.

Le prix clinique a été remis au Dr Pascale Cornette (interniste) pour son implication dans le développement de la gériatrieà Saint-Luc ainsi qu’au Dr Bénédicte Delaere des Cliniques universitaires de Mont-Godinne pour ses travaux en infectiolo-gie clinique.

Attribué tous les trois ans, le prix van Gysel, d’un montant de 100 000 euros, a été remis à Emile Van Schaftingen, professeurde biochimie à la Faculté de médecine de l’UCL et directeur de l’Institut Christian de Duve de pathologie cellulaire (ICP)depuis 2004. Récompensé pour ses travaux dans le domaine du métabolisme des sucres et de la glycobiologie, le Pr VanSchaftingen a identifié, avec son équipe, une nouvelle enzyme susceptible de jouer un rôle de prévention dans les effetstoxiques du glucose observés chez les diabétiques.

Le Prix Galien de la recherche pharmacologique a été attribué en 2004 à Olivier Devuyst, professeur à la Faculté demédecine et chef de service associé dans le Service de néphrologie des Cliniques universitaires Saint-Luc. Ses travauxpermettent de mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la perméabilité du péritoine (membrane quirecouvre les organes contenus dans la cavité abdominale et pelvienne) et des membranes biologiques en général. Un enjeuimportant lorsqu’on sait que la dialyse péritonéale constitue un traitement substitutif de l’insuffisance rénale terminale pourplus de dix mille patients en Belgique.

La bourse de recherche Willy et Marcy De Vooght 2004 a été attribuée au Dr Maryline Mousny pour ses recherches liées àl’influence de facteurs génétiques sur la susceptibilité du fluor à provoquer des lésions osseuses.

Le prix De Somer a couronné les travaux du Pr Etienne Marbaix qui a élucidé le rôle d’enzymes spécifiques dans ledéclenchement de la menstruation et des saignements anormaux de l’utérus chez la femme.

Le Pr Olivier Devuyst (néphrologie) a reçu le prix Matthys-Bove pour ses recherches sur les mécanismes de formation descalculs rénaux et de troubles au niveau du rein. Il a également reçu le prix Galien 2004, prix de la recherche pharmacologique,pour ses travaux sur la perméabilité du péritoine et son usage en dialyse chez les insuffisants rénaux.

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PRIX DU CENTRE MEDICAL

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PATRIMOINE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE

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La réforme de Bologne, visant à l’harmonisation européenne des programmes d’enseignement, s’est concrétisée en2004: la première candidature en médecine est devenue 1ère année de baccalauréat. Dans le cadre de cette réforme,les programmes des 2ème et 3ème années du baccalauréat en sciences dentaires ont été finalisés en tenant compte dela demande des étudiants, à savoir l’intégration de cours spécifiques (à orientation dentaire) dès la deuxième année.

V. L’enseignement 1. Nouveaux programmes

Le développement de la gynécologie-oncologique et la reconnaissance prochaine desgynécologues-oncologues ont contribué à la mise sur pied d’un diplôme d’études spécialisées (DES) en gynécologie oncologique.

Les premiers cours dans le cadre du DES interuniversitaire de radiodiagnostic ont, quantà eux, connu un vaste succès.

L’enseignement s’est également développé dans le domaine de la pharmacie clinique :deux DES en pharmacie hospitalière et hospitalière clinique ont été mis sur pied. Lerecrutement de 16 pharmaciens candidats-spécialistes montre clairement l’intérêt de cesnouveaux programmes.

Un certificat universitaire d’échographie obstétricale et gynécologique a également étécréé en collaboration avec l’Institut universitaire de formation continue de l’UCL.

En novembre 2004, plus de 160 chirurgiens-orthopédistes, venus de toute l’Europe, sesont retrouvés aux Cliniques pour perfectionner leur art de placer des prothèses dehanche. Les Cliniques et l’unité d’anatomie de l’UCL accueillent ce type de session depuisplusieurs années. Combinant à la fois interventions chirurgicales retransmises en direct,travaux pratiques en laboratoire et exposés interactifs, ces séminaires remportent, àchaque fois, un vif succès.

2. Nouveaux diplômes

En mars et avril 2004, lesétudiants de la Faculté demédecine et leur doyen sesont mobilisés pourdénoncer le manque decohérence en matière delimitation de l’offremédicale.

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VI. Les ressources humaines 1. Recrutement et sélection de personnel paramédical,

administratif, technique et ouvrier (PATO)

2. Redéploiement interne de personnel paramédical,administratif, technique et ouvrier (PATO)

3. Formation et développement des compétences

Au total, 314 personnes ont été recrutées en 2004 (137 contrats à durée indeterminée, 90 contrats à durée determinéeet 87 contrats de remplacement de personnel absent pour maladie). Un tiers (36%) des postes a été comblé par la voie du recrutement interne.Quelque 395 étudiants jobistes ont été engagés au cours de l’année.

70 personnes ont été accompagnées par la cellule de redéploiement interne en 2004. Cet accompagnement s’esteffectué en vue de répondre:- aux demandes individuelles de mutation (32)- aux besoins de reclassement pour raison de santé (21)- aux besoins de reclassement suite à une réorganisation institutionnelle (17).

725 personnes ont bénéficié d’une formation institutionnelle. Parmi celles-ci, la moitié a participé aux formations liéesà la prévention des lombalgies. D’autres formations ont été organisées tout au long de l’année et concernent l’informatique (Word, PowerPoint,Access, Excel), les langues, les cours d’alphabétisation, la gestion du stress et de l’agressivité ainsi que les séancesd’accueil institutionnelles.

Une cinquantaine d’infirmières ou aidessoignantes appelées "relais manutention", issuesde 29 unités de soins, ont été formées afind’assurer la continuité du processus deprévention des dorsalgies. Initié grâce à la collaboration du Service de médecine physique,ce projet de formation permet aux "relaismanutention” d’accompagner leurs collègues detravail dans l’appropriation de la gestuelleadéquate.

4. Développement de la communicationDans le sillage de CapVert, les Cliniques ont décidé, en 2004, d’intégrer la communication interne et externe à leurstratégie. Des synergies avec l’UCL sont également renforcées en vue d’harmoniser et d’améliorer la communicationauprès du personnel et du monde extérieur (médecins référents, média, patients).Le partenariat avec le Centre audiovisuel des cliniques s’est également renforcé.

5. Les relations socialesL’année 2004 fut l’année des élections sociales et de nombreuses concertations avec les organisations syndicales, quiont débouché sur la signature de plusieurs conventions.

En vue d’améliorer les conditions de travail et de rémunération du personnel du secteur hospitalier, plusieurs préavisde grève ont été déposés au niveau national et ont été accompagnés d’une série d’actions. Un accord fédéral relatifà des revalorisations salariales et à l’organisation du travail vient d’être signé.

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Plusieurs actions ont été entreprises en faveur du personnel :- des synergies en matière de redéploiement du personnel ont

été établies avec la Direction des ressources humaines des Cliniques

- l’attractivité et la fidélisation du personnel au Département infirmier ont également été améliorées.

Plusieurs démarches ont eu lieu afin de favoriser la collaborationavec les écoles partenaires et de renforcer la communicationinterne et externe en matière de disponibilité des postes.

Le personnel compte 4797personnes dont 71,8% de

femmes et 27,2% d’hommes.

56% sont employés à temps plein

et 44% à temps partiel.

80% ont un contrat à durée indéterminée.

Un tiers (33, 4%) du personnel a moins de 30 ans, la moitié

(53,9%) a de 30 à 50 ans et 12,7% ont plus

de 50 ans.

Un peu moins de la moitié (40%)a une ancienneté de 0 à 5 ans,

une faible proportion (13%) de 5à 10 ans, un quart (26%) de 11 à20 ans et un cinquième (21%) ont

plus de 20 ans d’ancienneté.

LES RESSOURCES HUMAINES DU DÉPARTEMENT INFIRMIER

102 infirmières ont été engagées et 54 personnes d’autres qualifications (aide-soignante…) ont rejoint le Département

infirmier en 2004. 73 infirmières ou accoucheuses ont quitté les Cliniques (30% de moins par rapport à 2003) ainsi que

23 personnes d’autres qualifications travaillant dans le Département infirmier (soit 68% de moins qu’en 2003).

118 écartements pour grossesse ont été effectués en 2004.

LE PERSONNEL DES CLINIQUES AU 31 DÉCEMBRE 2004

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Photo: © H. Depasse

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VII. Les moyens logistiques 1. La maintenance et le développement

des infrastructures

2. Moderniser l’infrastructure

LES PRINCIPAUX GRANDS CHANTIERS SONT :

2004 a été une annéecharnière en termes demaintenance et dedéveloppement de l’infra-structure. De gros chantierset un travail demaintenance important ontété mis en œuvre au niveaudu bâtiment hospitalier,lequel a bientôt 30 ans deservice.

- la tour des laboratoires qui sera progressivement mise en service au cours du deuxième trimestre 2005

- le quartier opératoire avec l’agrandissement de la salle de réveil, la modernisation et l’augmentation du nombre de salles du bloc opératoire

- l’étage inférieur (-3) de l’Institut Albert Ier et Reine Elisabeth, terminé au cours de l’année, a pu accueillir fin 2004 les hôpitaux de jour pédiatriques (hématologie pédiatrique, pédopsychiatrie)

- le chantier des nouveaux quais de déchargement a été réalisé en 2004 dans le but d’améliorer l’infrastructure logistique des Cliniques.

LES LABORATOIRES RÉUNIS EN UN SEUL LIEU

La Tour des laboratoires compte 11 900 m2 répartis sursept étages. Elle accueillera, outre les laboratoires debiologie clinique, les laboratoires du Centre degénétique médicale, de biologie moléculaire,d’anatomo-pathologie ainsi que les banques d’os et detissus. Le regroupement des laboratoires précédemmentdispersés sur le site universitaire bruxellois, permettrad’utiliser au mieux les équipements et compétences dansun environnement où les paysagers favorisent la collabo-ration et le gain de place. Fleuron d’intégration tech-nologique – unique en Belgique –, ce bâtiment de verreest conçu pour répondre aux exigences légales desécurité et de qualité des analyses.

Plusieurs investissements ont été réalisés en faveur de la sécurité et de la maintenance du bâtiment en 2004 : - remplacement des groupes électrogènes de secours- modernisation des groupes de froid- renouvellement de la sécurité incendie- remplacement du système ARCA (appel pour arrêt cardiaque)- installation d’une nouvelle production de vide médical. Le central téléphonique de secours a également été remplacé et sa capacité augmentée.

RÉNOVATION DES UNITÉSUn vaste programme de rénovation des unités de soins a été lancé en 2004. Les unités de chirurgie cardiaque (U63-U64) etde pédiatrie (U82) ont été entièrement renouvelées. D’autres unités sont prévues au programme de l’année 2005.

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3. Environnement et santéLes investissements dans le domaine de l’environnement et de la santé concernent :

- le renouvellement du permis d’environnement introduit en 2003 auprès de l’IBGE (Institut Bruxellois pour la Gestion del’Environnement)

- la recherche d’une solution technique pour prévenir la légionella- la poursuite du programme décennal de désamiantage.

Les perspectives pour 2005 consistent à :- renforcer les programmes de maintenance- poursuivre les grands travaux lié au développement des cliniques (quartier opératoire, chirurgie ambulatoire, médecine

physique, ophtalmologie, soins intensifs, service technique)- mener une démarche responsable en matière d’environnement et de santé- maintenir un niveau de sécurité sans compromis.

4. Les investissements en équipement, les nouvelles technologies

Le nouveau logiciel de gestion de la radiologie a été mis en application etse poursuit en médecine nucléaire.

Les premiers pas vers la radiologie conventionnelle numérique du futur ontété faits en radiologie thoracique. Les autres domaines de la radiologieconventionnelle entreront dans "l’ère numérique" par la technologie descassettes phosphores, condition nécessaire pour la mise en fonctionimminente du PACS (Picture archiving and communications systems) quipermettra la diffusion des images en parallèle avec le dossier médical élec-tronique).

Les Services d'oto-rhino-laryngologie et de neurophysiologie des Cliniques Saint-Luc ont faitl'acquisition d'un olfactomètre. Cet appareil permet de diffuser diverses substancesodorantes au patient dans le but de stimuler l'épithélium olfactif et la muqueuse nasale.L'analyse de l'activité cérébrale et des réponses obtenues en fonction de la stimulationpermet d'objectiver la perte d'odorat. Unique en Belgique, cet appareil est destiné à laclinique, à la recherche fondamentale et à la médecine légale (expertise des troubles neu-rosensoriels après un accident).

Sur le plan de l’imagerie, la révolution des scanners dits "multibarrettes" se poursuit : le premier scanner doté de 40détecteurs fonctionne depuis novembre 2004 ; un scanner pourvu de 64 détecteurs est prévu pour la mi 2005.

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Gauthier SAELENS, Myriam HUBINON, Benoît ALSTEENS, Christine THIRAN, Jacques MELIN, Guy DURANT, Jean-François DENEF, Bernard VANDELEENE

Le projet de restructuration des Départements médicaux des Cliniques en Départements hospitalo-facultaires a fait l'objetde multiples discussions en 2004.

L’objectif fondamental du projet consiste à proposer une même gouvernance et une même coordination pour les troismissions fondamentales (recherche – enseignement– soins) des Cliniques Saint-Luc afin d’appuyer et augmenter leurspécificité universitaire.

Ce projet vise à améliorer la cohérence et l'excellence des trois missions et de favoriser la transparence dans la gestion desressources, la définition des missions des personnes et des structures, et leur évaluation.

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VIII. L’adaptation des structures 1. Nouveau comité de direction

3. Les Départements hospitalo-facultaires

2. Le Centre MédicalLe Centre Médical, chargé des nominations et promotions des médecins ainsi que de la stratégie médicale, est désormaisprésidé par le Pr B. Coulie, nouveau recteur de l’UCL.

Un nouveau pôle a été créé au sein des Cliniques avec à sa tête le directeur desopérations et de la stratégie.Sa mission consiste à superviser les activités logistiques et de support ainsi qu'àpréparer les décisions à prendre en matière de stratégie de l'institution. Il veille enparticulier à améliorer la filière patient en optimalisant les différents processusconcernés.

Un poste de coordonnateur "administration et processus patients" a également vu lejour au sein du pôle "Opération et stratégie". Créé dans le but d’assurer unemeilleure gestion des services administratifs liés au processus patient, ce poste vise àoptimaliser l’accueil aux secrétariats de consultation, la réservation des lits et leService social.

PLAN STRATÉGIQUEUn vaste plan stratégique a été établi par le Comité de direction pour les années 2004-2005.Ce plan poursuit plusieurs objectifs dans le domaine des soins, de la recherche et de l’enseignement en tenant compte descontraintes financières. Les priorités institutionnelles ont été diffusées auprès des chefs de départements et de services afin qu’ils puissent à leurtour définir clairement les objectifs à atteindre pour que tous oeuvrent dans une même direction.Une méthodologie de travail - de "strategy map"- a également été établie pour concrétiser cette nouvelle approche.

Un nouveau Comité dedirection a été mis sur pieden janvier 2004.Composé de huit membres,ce comité a pour principalemission de guider la mise enpratique des nombreuxprojets multidisciplinairesmenés aux Cliniques Saint-Luc.

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IX. L’informatique en progrès 1. Infrastructure de base

La rénovation de l’infrastructure du réseau a été entamée au cours des ces deux dernières années en vue de l’adapteraux niveaux d’exigence actuels en termes de performance mais aussi de fiabilité. Des équipements modernes(matériel CISCO) ont été acquis. Leur déploiement dans l’ensemble de l’institution devrait se terminer en juin 2005. A terme, cette opération aura permis de transférer plus de 3500 prises réseau des anciens équipements vers lesnouveaux et d’adapter la configuration de 2500 postes (PC, imprimantes). L’objectif est de poursuivre le projet, fin2005, par le déploiement d’un réseau sans fil.

Plus de 200 PC équipés d’écrans plats ont également été installés dans l’ensemble des cabines de consultation.

E.R.P.L’année a été marquée par la mise en service d’un nouveau logicielERP/ORACLE chargé de prendre le relais d’une application obsolèteet inadaptée aux défis futurs.Fin 2004, l’ERP était prêt pour démarrer la gestion des achats, lalogistique de distribution et la comptabilité fournisseur. Après unephase de stabilisation, ce projet sera poursuivi par l’apport denouvelles fonctions et l’intégration d’autres secteurs d’activité

2. Fonctions transversales

3. Fonctions administratives

PACSL’année 2004 a également vu la mise en œuvre du PACS (Picture Archiving and Communication System), un système infor-matique spécifique destiné à gérer les flux d’images dans l’hôpital.Ce projet institutionnel impliquant le Département de radiologie, la médecine nucléaire et la cardiologie se poursuivra en2005 afin d’harmoniser les différentes modalités de production d’images. Après quoi, le stockage à long terme et la diffusiondes images pourront se faire dans l’ensemble de l’hôpital. Cette nouvelle approche entraînera progressivement unediminution de la production de films radiographiques, ce qui occasionnera un changement culturel supplémentaire dansl’abord de l’information relative au patient

4. Fonctions médico-techniques

UltragendaLa réflexion autour du chemin du patient et desitinéraires cliniques a permis de prendre conscience del’importance d’un outil unique, commun à toutes lesactivités de prise de rendez-vous. Le logiciel Ultragendaremplace désormais les anciens logiciels de gestiond’agenda de consultation.

Dossier patient Véritable fer de lance de l’informatisation de la gestiondu dossier patient, les deux projets -MedicalExplorer/dossier patient et Thot/courrier patient- initiésen 2002 ont vu leur déploiement au sein de l’institutionen 2003-2004.Le scan des documents manuscrits et des dossierspapier par le Service des archives amorce la disparitionprochaine du dossier papier en faveur du dossier élec-tronique.

L’utilisation de ce type de dossier doit progressivemententrer dans les mœurs et amène à revoir la manièredont chacun aborde l’information relative au patient.

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X. Bilan Cap Vert

Initié en 2002, le plan Cap Vert avait pour objectif de redresser le résultat économique de 33 millions d’euros en 3 ans.

Ce plan, mis sur pied avec l’aide d’un groupe de consultants (le Boston Consulting Group), s’est concrétisé sous laforme d’une trentaine de projets liés aux différents secteurs d’activités médicales et administratives. Pilotés par leComité de direction des Cliniques, avec l'aide d'une équipe interne de support au changement et d'équipes inter-métiers, ces projets ont impliqué l’ensemble des départements et services médicaux, infirmiers et administratifs.

Des projets inter-services ont également été mis en route pour améliorer les processus liés à :- la facturation- les achats- la collaboration médico-technique- certaines filières de patients.

Au terme de deux années et demi, le plan est véritable succès : la mobilisation de tous a porté ses fruits et permis àl'institution d’atteindre les objectifs même si certains projets peuvent encore faire l’objet d’une amélioration.

Si le retour à l'équilibre financier constituait le principal mobile du plan Cap Vert, les personnes impliquées dans lesprojets ont également veillé à ce que la qualité des soins, le respect du patient, la solidarité entre les métiers et leplaisir de venir aux Cliniques universitaires Saint-Luc restent des valeurs de référence pour toutes les personnesengagées au sein de l’institution.

Le plan Cap Vert a été récompensé fin 2004 par une place de finaliste du prix Tyco Healthcare. Ce prix couronne les équipes d'un hôpital belge pour leurs activités de management.

REPARTITION DES PRODUITS D’EXPLOITATION 357,4 Mios €

(en %)

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XI. Les comptes de l’institution

Depuis la mise en œuvre du Plan Cap Vert, les Cliniques universitaires Saint-Luc poursuivent leur redressementéconomique. Dès 2003, l’équilibre financier était à nouveau atteint. L’année 2004 vient confirmer ce redressementavec un bénéfice de 4,2 Mios €, soit 1,2% des produits d’exploitation.

L’année 2004 aura été marquée par :- une hausse des activités entraînant un accroissement des recettes- une très bonne maîtrise des coûts.

Les produits d’exploitation ont augmenté de 5,8 %, alors que les charges d’exploitation ne progressaient que de5,1 %.

La marge d’exploitation prend encore en charge 4,9 Mios € de charges financières nettes et 0,4 Mio de charges exception-nelles nettes.

Il est important de noter que tant les services d’hospitalisation que les services médicaux et la pharmacie ont amélioré leursmarges respectives. Dans le même temps, les services généraux ont diminué leurs coûts.

Le niveau d’endettement des Cliniques s’est encore accentué en 2004, comme prévu dans les différents plans d’investissement (immobilier et équipement). Les nouvelles constructions (l’Institut Albert Ier et Reine Elisabeth, la Tour des Laboratoires…) exigent en effet des décaissements importants, dans une situation où les subsides sont quasiinexistants. Néanmoins, l’amélioration de la situation des Cliniques a permis de freiner cette évolution.

La diminution de la dette des Cliniques reste un de nos principaux objectifs. Son amélioration doit permettre à l’institutiond’accroître ses marges de manœuvre pour l’avenir.

REPARTITION DES CHARGES D’EXPLOITATION 347,9 Mios €

(en %)

EVOLUTION DES RESULTATS AU COURS DES 9 DERNIERES ANNEES(en millions d’euros)

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XII. Saint-Luc au sein du système hospitalier et des soins de santé

Le Pr Pierre Deprez préside actuellement le groupe de médecine interne du conseil technique médical de l’INAMI,organe de base pour l’admission des actes médicaux dans la nomenclature et pour le calcul des honorairesmédicaux.

Le Pr Guy Durant préside la Section financement du Conseil national des établissements hospitaliers et participe auxtravaux de la Structure Multipartite réunissant les représentants des médecins, des gestionnaires, des mutuelles etdes autorités de tutelle, ainsi qu’à ceux de la Commission de contrôle budgétaire de l’INAMI.Il préside également l’Association belge des hôpitaux.

Plusieurs autres membres des Cliniques contribuent activement à la vie hospitalière belge :- le Pr Jacques Melin (CNEH-section agrément et programmation)- le Pr Léon Wilmotte (CNEH-section financement)- le Dr Dominique Wouters, pharmacienne (INAMI)- Edith Azoury (CNEH - Section financement - hôpitaux universitaires)

Les Cliniques participent également à la Conférence des hôpitaux académiques, à la politique scientifique de laRégion Bruxelles-Capitale (Pr Jean-François Denef) et à diverses autres institutions (CESI, FORMULAC, SOPARTEC,Centre de santé mentale, ICP, ISEI...).

Signalons enfin la participation de plusieurs représentants des Cliniques:- dans la Commission du Réseau Santé de Louvain (RSL, ex-CRHU qui a pris un nouveau départ avec ses

différentes commissions thématiques et régionales);- dans différents conseils d’administration d’hôpitaux :

. aux Cliniques universitaires de Mont-Godinne

. aux Cliniques de l’Europe

. au Centre neurologique William Lennox

. à la Clinique Saint-Pierre à Ottignies

. au Groupe hospitalier La Ramée-Fond’Roy et

. à la Clinique Saint-Etienne.

Le réseau hospitalier universitaire de l’UCL est une structure unique en Communauté française. Il a été créé par leConseil d’administration de l’UCL afin de proposer une politique globale et cohérente pour son réseau d’hôpitaux quicompte actuellement une trentaine de cliniques dont beaucoup sont le résultat de fusions. Réparties dans l’ensemblede la Communauté Wallonie-Bruxelles et dans la Communauté germanophone, les hôpitaux du réseau représenteenviron la moitié de l’ensemble des lits hospitaliers francophones.

Le réseau hospitalier universitaire de l’UCL constitue également un espace de réflexion cohérent et dynamique au seinduquel les représentants d’universités jouent le rôle d’experts catalysant et organisant les synergies entre les institu-tions chrétiennes, tout en organisant leurs relations avec les hôpitaux universitaires.

Le réseau est actuellement en pleine mutation. Dans un premier temps, il s’est attaché aux aspects de formation etd’organisation de plages de médecins assistants spécialistes. Il s’est rapidement avéré que la demande, tant des ges-tionnaires que des médecins du terrain allait bien au-delà et qu’en plus des relations bilatérales entre les Cliniques etl’Université, le souhait de développer une politique cohérente en matière des soins de santé, sur base des valeurscommunes partagées, représentent un enjeu important pour l’avenir.

LE RÉSEAU SANTÉ DE LOUVAIN: LE RÉSEAU HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE L’UCL

Situation au 01.01.2004

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Annexe-01

MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC

PR B. MEUNIER, PrésidentPr A.-M. KUMPS, Administrateur général de l'UCL,Vice-présidentePr M. CROCHET, Recteur de l'UCLPr J.F. DENEF, Prorecteur pour les sciences médicalesPr J . J . ROMBOUTS, Doyen de la Faculté de médecineComte B. de RIBAUCOURTBaron G. de VAUCLEROYPr G. DURANTM. J. HERMESSEPr J. MELINPr S. PAUWELSPr M. REYNAERTPr D. RODENSTEINPr J.-L. SCHOLTESM. M. SPEECKAERTM. J.J. VISEUR, Député et Président du CA de l’UCL

Secrétariat de la présidenceMme M. DELGADILLO

COORDONNATEUR GENERAL MEDECIN CHEF : Pr J. MELINADMINISTRATEUR GENERAL : Pr G. DURANT

MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION DES CLINIQUES

Pr J. MELIN, PrésidentPr G. DURANT, Vice-PrésidentM. B. ALSTEENSPr J.F. DENEFMme M. HUBINONM. G. SAELENSMme Ch. THIRANDr B. VANDELEENESecrétariat :Mme M. DELGADILLO

LES CHEFS DE DÉPARTEMENT Département cardiovasculaire : Pr Ph. NOIRHOMME Département de médecine interne et services associés : Pr D. RODENSTEINDépartement de chirurgie et services associés : Pr J-L SCHOLTES Département de pédiatrie : Pr G.VERELLEN Département de neuropsychiatrie et pathologies spéciales : Pr M. GERSDORFF Département des urgences et des soins intensifs : Pr M. REYNAERT Département de biologie clinique et d'anatomie pathologique : Pr J. RAHIER Département d'imagerie médicale : Pr B. MALDAGUE Département de médecine dentaire et stomatologie : Pr H. REYCHLER

LES COORDINATEURS DE CENTRESInstitut Albert 1er et Reine Elisabeth: Dr D. van der VAEREN Centre de lutte contre la douleur : Pr B. le POLAIN de WAROUX Centre des cardiopathies congénitales de l'adulte : Pr T. SLUYSMANS Centre de malformations vasculaires congénitales : Pr G. VERELLEN Centre labio-palatin Albert de Coninck : Pr R. VANWIJCK Centre de pathologie anorectale de l'enfant : Pr R. REDING Centre de référence pour la mucoviscidose : Pr P. LEBECQUE Centre de pathologie sexuelle masculine : Pr R. OPSOMER Centre de prise en charge (H.I.V.) : Pr B. VANDERCAM Centre de référence pour l’épilepsie réfractaire : Dr K. van RIJCKEVORSEL Centre de référence neuromusculaire : Pr P. VAN DEN BERGH Centre de toxicologie clinique : Pr P. HANTSON

CENTRE DU CANCER Directoire :Pr P. SCALLIET, PrésidentPr A. FERRANT Pr M. HAMOIR Pr Y. HUMBLET

Conseil scientifique :Pr Th. BOON Pr J-F DENEF Pr A. FERRANT

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Annexe-02

MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DES CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC

PR B. MEUNIER, PrésidentPr A.-M. KUMPS, Administrateur général de l'UCL,Vice-présidentePr B. COULIE, Recteur de l'UCLPr J.-F. DENEF, Prorecteur pour les sciences médicalesPr J.-J . ROMBOUTS, Doyen de la Faculté de médecineComte B. de RIBAUCOURTBaron G. de VAUCLEROYPr G. DURANTM. J. HERMESSEPr J. MELINPr S. PAUWELSPr M. REYNAERTPr M. JADOULPr P. DE COSTERM. M. SPEECKAERTM. J.J. VISEUR, Député et Président du CA de l’UCL

Secrétariat de la présidenceMme M. DELGADILLO

COORDONNATEUR GENERAL MEDECIN CHEF : Pr J. MELINADMINISTRATEUR GENERAL : Pr G. DURANT

MEMBRES DU COMITÉ DE DIRECTION DES CLINIQUES

Pr J. MELIN, PrésidentPr G. DURANT, Vice-PrésidentM. B. ALSTEENSPr J.F. DENEFMme M. HUBINONM. G. SAELENSMme Ch. THIRANDr B. VANDELEENE

Secrétariat :Mme M. DELGADILLO

LES CHEFS DE DÉPARTEMENT Département cardiovasculaire : Pr Ph. NOIRHOMME Département de médecine interne et services associés : Pr D. RODENSTEINDépartement de chirurgie et services : Pr Ch. DELLOYEDépartement de pédiatrie : Pr G.VERELLEN Département de neuropsychiatrie et pathologies spéciales : Pr M. GERSDORFF Département de Médecine Aiguë : Pr F. VEYCKEMANSDépartement de biologie clinique et d'anatomie pathologique : Pr J. RAHIER Département d'imagerie médicale : Pr B. VANDE BERGDépartement de médecine dentaire et stomatologie : Pr H. REYCHLER

LES COORDINATEURS DE CENTRESInstitut Albert 1er et Reine Elisabeth: Dr D. van der VAEREN Centre de lutte contre la douleur : Pr B. le POLAIN de WAROUX Centre des cardiopathies congénitales de l'adulte : Pr T. SLUYSMANS Centre de malformations vasculaires congénitales : Pr G. VERELLEN Centre labio-palatin Albert de Coninck : Pr R. VANWIJCK Centre de pathologie anorectale de l'enfant : Pr R. REDING Centre de référence pour la mucoviscidose : Pr P. LEBECQUE Centre de pathologie sexuelle masculine : Pr R. OPSOMER Centre de prise en charge (H.I.V.) : Pr B. VANDERCAM Centre de référence pour l’épilepsie réfractaire : Dr K. van RIJCKEVORSEL Centre de référence neuromusculaire : Pr P. VAN DEN BERGH Centre de toxicologie clinique : Pr P. HANTSON

CENTRE DU CANCER Directoire :Pr P. SCALLIET, PrésidentPr A. FERRANT Pr M. HAMOIR Pr Y. HUMBLET

Conseil scientifique :Pr Th. BOON Pr J-F DENEF Pr A. FERRANT

Situation au 01.01.2005

Annexe-03L’activité globale en chiffres

INDICATEURS D’ACTIVITÉS

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2001 2002 2003 2004 Ecart % 04 pr 03

Hospitalisation Saint-Luc

Nb de sorties 30.124 30.810 30.315 30.758 1,5Nb de journées d'hospitalisation 253.997 252.447 250.065 245.242 -1,9Durée moyenne de séjour 8,5 8,2 8,2 8,0 -3,1Tx d'occupation (en %) 71 71 72 70 -2,9

Hospitalisation provisoire aux Urgences

Nb de journées d'hospitalisation 3.362 3.365 3.552 4.334 22,0Tx d'occupation (en %) 77 77 81 99 21,7

Hospitalisation Moyen Séjour (Institut Albert Ier et Reine Elisabeth)

Nb de séjours 221 312 420 518 23,3Nb de journées d'hospitalisation 17.970 17.527 19.151 21.552 12,5Durée moyenne de séjour 79,9 66,5 43,8 41,6 -5,0Tx d'occupation (en %) 82 80 85 87 2,3

Hospitalisation de jour pédopsychiatrie

Nb de journées d'hospitalisation 2.108 4.300 4.363 1,5Tx d'occupation (en %) 58 79 79 1,2

Hospitalisation de jour 38.808 43.654 46.071 48.598 5,5

Hôpitaux de jour 15.694 18.609 20.920 22.160 5,9(Chirurgie ambulatoire, Centre de traitement ambulatoire, Hématologie adulte & enfant) Dialyses 12.372 12.562 12.387 12.830 3,6Autres 10.742 12.483 12.764 13.608 6,6

Consultations 385.810 398.219 428.277 451.540 5,4

Saint-Luc 330.240 343.359 372.818 394.790 5,9E.M.D.S. (Médecine Dentaire & Stomatologie) 55.570 54.860 55.459 56.750 2,3

Indicateurs Quartier opératoire

Nombre d'interventions 18.155 19.086 19.446 20.149 3,6

Urgences par type d'admission 51.682 51.293 50.194 50.210 0,0

Donnant lieu à une hospitalisation 8.897 9.105 9.263 9.178 -0,9Saint-Luc 7.345 7.893 8.117 8.081 -0,4Transferts 1.552 1.212 1.146 1.097 -4,3

Réalisation: ADCP/UCL/PublicationsRédaction: Xavière LucasCoordination: Guy DurantPhotographies: © CAV - Hugues Depasse

© Jacky Delorme© Th. Strickaert - Journal du Médecin

Graphisme et mise en page: CAV - Rudy LechantreEditeur responsable: Jacques MelinParution: juin 2005Cliniques universitaires Saint-LucAvenue Hippocrate 101200 Bruxelleswww.saintluc.be