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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur Fraternité Justice BANQUE CENTRALE DE MAURITANIE RAPPORT ANNUEL 2013 Juin 2014

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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Honneur – Fraternité – Justice

BANQUE CENTRALE DE MAURITANIE

RAPPORT ANNUEL 2013

Juin 2014

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RAPPORT SUR L’EXERCICE 2013

PRESENTE A SON EXCELLENCE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PAR LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE CENTRALE DE MAURITANIE

Monsieur le Président,

En application de l’article 91 de l’ordonnance 2007/004 du 12 janvier 2007 portant Statut de

la Banque Centrale de Mauritanie, j’ai l’honneur de vous présenter le rapport annuel sur

l’évolution économique et monétaire au titre de l’exercice 2013. Ce rapport comporte en sa

partie IX les comptes annuels ainsi qu'un compte rendu des activités et opérations de la

Banque prévus par l’article 90 de la même ordonnance.

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Monsieur le Président,

Le ralentissement de l’économie mondiale observé en 2012 s’est poursuivi en 2013, en raison

des contraintes économiques et financières aussi bien dans les pays avancés que dans les pays

émergents. Le taux de croissance du PIB réel mondial s’est établi à 3% en 2013 contre 3,2%

en 2012. Dans ce contexte, le PIB réel dans les pays avancés a ralenti à 2,9% au lieu de 3,2%

en 2012 et la croissance dans les pays émergents et en développement a atteint 4,7%, après

4,9% en 2012.

L’inflation mondiale a connu globalement un léger recul, sous l’effet notamment du

ralentissement de l’économie mondiale et de la baisse des prix des produits de base. Ainsi,

dans les pays avancés, le taux d’inflation est ressorti à 1,4% en 2013 au lieu de 2% en 2012.

De même, dans les pays émergents et en développement, l’inflation est restée à un niveau

quasiment identique, soit 6,2% en 2013 contre 6,1% en 2012.

En dépit de la conjoncture internationale peu favorable, l’économie nationale a enregistré une

croissance soutenue grâce notamment au dynamisme de l’activité dans le secteur secondaire

(mines et manufactures) et dans une moindre mesures à la bonne tenue de l’activité dans

certaines branches en particulier les services, l’élevage et l’agriculture. L’inflation est restée

modérée et la consolidation de la position extérieure s’est poursuivie. En outre, au niveau des

finances publiques, le Gouvernement a continué d’accorder la priorité à la consolidation

budgétaire et au renforcement des investissements dans les secteurs sociaux et les

infrastructures de base en vue de promouvoir une croissance plus inclusive et génératrice

d’emplois.

Malgré une légère décélération, l’activité économique a enregistré en 2013 une croissance

soutenue avec un taux de 6,7% au lieu de 7% en 2012. La croissance a été tirée cette année

par le secteur minier (+17,2%), les industries manufacturières (+9,2%), les autres services

(+7,3%) et l’élevage (+2,1%), ainsi que l’agriculture dont la production a enregistré, pour la

deuxième année consécutive, une expansion remarquable (+31,4%) à la faveur de conditions

climatiques favorables, d’une part, et des mesures incitatives adoptées par le Gouvernement,

d’autre part. A l’inverse, l’activité du secteur de la pêche a enregistré une contraction sensible

(-17,5%) après une forte progression en 2012 (+27,7).

Grâce à la poursuite d’une politique monétaire vigilante et aux mesures de soutien aux prix

des denrées de base en faveur des populations à faible revenu, l’inflation est restée modérée.

En 2013, l’indice des prix à la consommation a enregistré, en moyenne annuelle, une hausse

de 4,1% contre 4,9% en 2012. En glissement annuel, la hausse des prix à la consommation

s’est établie à 4,5% au lieu de 3,4% l’année précédente.

S’agissant des échanges commerciaux avec l’extérieur, ils ont été marqués par une

amélioration de la balance commerciale dont le déficit s’est établi à MRO 117,8 milliards, soit

une amélioration de 18,8% consécutive à un accroissement des exportations de 1,8% tandis

que les importations ont connu une baisse de 1,4%. Le déficit de la balance des transactions

courantes s’est néanmoins creusé de 4,3% en 2013 pour se situer à MRO 379,2 milliards, en

dépit de l’amélioration de la balance commerciale et celle des services et revenus et, ce, en

raison de la chute des transferts. Exprimé en pourcentage du PIB, le déficit du solde courant

enregistre une légère amélioration passant de 31% du PIB en 2012 à 30,3% du PIB cette

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année. Il continue à être financé essentiellement par les investissements directs étrangers

notamment dans le secteur minier et pétrolier. Compte non tenu des paiements de biens et

services financés par les IDE dans les industries extractives, l’ampleur du déficit de la

balance des transactions courantes apparait nettement moins importante, soit un déficit de

3,2% du PIB en 2013 contre un excédent de 4% du PIB en 2012.

Grâce à un excédent du compte de capital et d’opérations financières chiffré à MRO 472

milliards dû principalement aux investissements étrangers dans les secteurs minier et

pétrolier, la balance des paiements a dégagé un solde global excédentaire de MRO 4,5

milliards en 2013 qui a contribué au renforcement des réserves de change qui ont atteint USD

995,6 millions en 2013, soit l’équivalent de près de 8 mois d’importations de biens et

services.

Dans le domaine des finances publiques, les recettes budgétaires totales hors dons ont atteint

MRO 411,5 milliards enregistrant ainsi une progression de 3,4% à la faveur d’un

accroissement de 7,4% des recettes fiscales malgré la baisse de l’ITS d’une part, et la

suppression de l’IGR, d’autre part. Les recettes non fiscales hors dons ont, quant à elles,

enregistré un repli de 3,4% du fait notamment de la diminution des entrées au titre des

dividendes des entreprises publiques, et particulièrement la SNIM. Néanmoins, la baisse

sensible du dividende versé par la SNIM a été atténuée par la hausse de celui provenant de la

BCM. S’agissant des dépenses publiques, elles ont connu une progression de 1,6% en raison

d’une expansion de 23,8% des dépenses d’équipement, les dépenses courantes ayant

enregistré une baisse de 8,8%.

En définitive, l’exécution budgétaire s’est soldée, en 2013, par un déficit global de MRO 13,9

milliards ou 1,1% du PIB contre un excédent de MRO 32,9 milliards ou 2,8% du PIB en

2012. Cependant, Compte tenu de l’enregistrement par le Trésor en 2013 de la redevance de

pêche versée par l’UE en fin 2012, et des dons budgétaires reçus en 2012, le solde budgétaire

global apparait en excédent de MRO 73,1 milliards ou 5,8% du PIB contre un déficit de MRO

54,3 milliards ou 4,6% du PIB hors pétrole en 2012.

L’accumulation de ressources en faveur de l’investissement et de la croissance a été favorisée

par la stabilité du cadre macroéconomique qui repose notamment sur la maitrise de

l’inflation, le renforcement de la position extérieure et l’assainissement des finances

publiques.

Conformément à son statut, la BCM a poursuivi sa politique monétaire visant à assurer la

stabilité des prix. Pour ce faire, elle a continué de suivre de près l’évolution de la liquidité

bancaire pour réduire tout excédent de trésorerie pouvant entrainer des pressions

inflationnistes. Compte tenu du niveau modéré de l’inflation, le Conseil de politique

monétaire a maintenu inchangé le taux directeur de la banque centrale ainsi que le taux de la

réserve obligatoire respectivement à 9% et 7%.

La compétition accrue entre les banques dans un contexte marqué par des taux des bons du

trésor assez bas, a favorisé un accroissement rapide du crédit à la consommation durant le

premier semestre de l’année. Aussi, afin de juguler le surendettement des ménages, les

Autorités monétaires ont dû instaurer un plafond correspondant à 30 pour cent du salaire

mensuel pour le remboursement des crédits à la consommation.

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La politique monétaire a permis une progression des agrégats de monnaie conformément aux

besoins de financement de l’économie. En effet, la masse monétaire s’est accrue de 13,6% en

2013 pour se chiffrer à MRO 469,7 milliards du fait, principalement, de l’augmentation du

crédit à l’économie et, dans une moindre mesure, des avoirs extérieurs nets et des créances

nets sur l’Etat. Les concours à l’économie ont progressé de 11,1% permettant ainsi de

satisfaire, dans une large mesure, la demande de crédit exprimée par les secteurs productifs.

Le processus de modernisation et de développement du marché des capitaux s’est poursuivi

en 2013. Les premières émissions des bons du trésor à 7 jours ont ainsi été lancées par la

BCM sur le marché monétaire pour les besoins de régulation de la liquidité à très court terme.

Concernant le marché financier, la BCM envisage la création d’une bourse des valeurs

mobilières pour favoriser la mobilisation de ressources à long terme qui viendraient compléter

les ressources bancaires pour le financement des investissements. L’étude de faisabilité de ce

projet a été achevée et présentée aux différents acteurs économiques et financiers en janvier

2014.

Par ailleurs, la Banque centrale a poursuivi sa politique de modernisation et de renforcement

du secteur financier dans le cadre de la stratégie du secteur financier adoptée par le

Gouvernement en 2013. A cet égard, de nouvelles mesures ont été prises en 2013, en vue de

renforcer le dispositif prudentiel pour les établissements de crédit. Le Conseil de politique

monétaire a ainsi approuvé des instructions portant notamment sur le coefficient maximum de

division des risques, l’équilibre entre ressources permanentes et actifs immobilisés, les fonds

propres nets, les relations des établissements de crédit avec les apparentés, le contrôle interne

et les crédits aux particuliers.

En prélude à l’application du ratio de solvabilité de Bâle II, des enquêtes ont été lancées

auprès des banques concernant la lutte contre le blanchiment d’argent, le système

d’information, les risques opérationnels et le contrôle interne. Les résultats de ces

investigations permettront de déterminer les pondérations appropriées pour évaluer l’exigence

en fonds propres nets des banques.

En outre, l’adoption en début 2014 d’une nouvelle loi sur le recouvrement des créances

bancaires favorisera l’assainissement en cours du portefeuille des créances en souffrance au

niveau des banques.

De même, la Banque Centrale a entamé la modernisation de la centrale des risques par la mise

en place d’une ligne sécurisée avec les banques permettant la transmission en temps réel des

données sur les incidents de paiements. Les déclarations de risque sont désormais étendues à

tous les crédits quel que soit leur montant.

Pour accompagner le développement de la finance islamique, la Banque centrale a recruté

avec l’appui financier de la BID, un bureau d’étude international pour l’assistance dans

l’élaboration d’un cadre juridique et règlementaire approprié.

Notre pays a réalisé ces dernières années des progrès importants en matière de réformes dans

les domaines économique et financier, c’est ce qui explique l’intérêt croissant des

investisseurs étrangers mais aussi l’engagement des opérateurs privés nationaux. A cet égard,

le Conseil de politique monétaire a émis un avis favorable sur les demandes d’agrément de

cinq établissements bancaires et une société de leasing. L’entrée en activité de ces

établissements de crédits, qui sont pour la plupart à caractère islamique, ne manquera pas de

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restreindre le champ de la finance informelle et de favoriser l’accès aux financements

notamment pour certains opérateurs privés qui, pour des considérations religieuses, ne

faisaient pas appel au financement des banques classiques.

Le paysage bancaire s’est enrichi de trois nouvelles banques en 2013, ce qui porte le nombre

de banques en activité à 15. Cette croissance s’est accompagnée d’une extension remarquable

du réseau d’agences bancaires avec l’ouverture de 47 nouvelles agences en 2013, ce qui porte

leur nombre à 138. L’accroissement du nombre de banques et l’intensification de la

concurrence qui en résulterait devraient favoriser l’amélioration de la qualité des services

financiers et l’accès des populations à ces services. D’une manière générale, la concurrence

entre les banques devrait engendrer une réduction des marges d’intermédiation et, partant, la

baisse du coût du financement pour l’économie notamment pour les petites et moyennes

entreprises.

Par ailleurs, une convention portant sur une ligne de crédit d’USD 50 millions a été conclue

en janvier 2014 avec le FADES pour le financement des petites et moyennes entreprises.

Cette facilité, qui sera gérée par la BCM, permettra de mettre à la disposition des petites et

moyennes entreprises, via le système bancaire, des ressources stables à des coûts appropriés

pour le financement de leurs activités.

L’assainissement du bilan de la BCM et la politique de diversification des produits et de

maitrise des charges ont commencé à porter leurs fruits. En 2013, la BCM a réalisé un

bénéfice net de MRO 2,7 milliards dont MRO 1 milliard a été affecté au Trésor au titre de

dividendes, le reliquat a servi au renforcement des réserves de l’Institut d’émission dont le

niveau a atteint, en fin d’exercice, MRO 12,7 milliards, soit une augmentation de MRO 12,5

milliards sur les trois dernières années.

En ce qui concerne la mise en place de la comptabilité IFRS et le renforcement de la

transparence financière, une grille de passage du bilan de la BCM aux normes IFRS a été

établie par un cabinet international. La BCM continuera à faire auditer ses comptes par un

cabinet d'audit international sélectionné par appel d'offres et à les publier régulièrement sur

son site web.

Dans le cadre de l’extension de son réseau de représentations à l’intérieur du pays, la BCM a

procédé en mai 2013 à l’ouverture d’une Direction régionale à Zoueirat. Troisième du genre

après celles de Nouadhibou et Rosso, cette succursale participe aux missions essentielles de la

Banque centrale notamment l’exécution des opérations de caisse pour les banques installées

sur place. Une nouvelle Direction régionale sera ouverte à Kiffa au cours de l’année 2014. Le

développement du réseau de la BCM à l’intérieur du pays est de nature à favoriser le

développement de la bancarisation dans la mesure où il encourage l’ouverture d’agences

bancaires à l’intérieur du pays dès lors qu’elles peuvent bénéficier des services de la Banque

centrale sur place.

Dans le cadre du renforcement de ses capacités, la Banque centrale a organisé, en 2013, un

concours pour le recrutement de dizaines de cadres et agents en vue de renforcer son effectif

pour être mieux à même de faire face aux multiples défis auxquels elle fait face dans

l’exercice de ses missions.

Sur le plan de l’intégration régionale, notre pays a abrité, en janvier 2013, la 5ème conférence

sur l’intégration économique des pays de l’Union du Maghreb Arabe. Cette conférence, à

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laquelle ont pris part les Ministres des finances et les Gouverneurs des banques centrales des

cinq pays de la sous-région ainsi que la Directrice générale du FMI, visait à donner une

nouvelle impulsion au processus d’intégration économique au niveau maghrébin à l’heure où

les regroupements de pays au sein de zones de libre-échange devient une nécessité pour

relever les défis du développement.

Pour ce qui est des relations avec le FMI, la dernière revue du programme économique et

financier appuyé par cette Institution a été favorablement conclue en juillet 2013 par son

Conseil d’Administration, permettant ainsi le décaissement de la dernière tranche au titre de la

Facilité élargie de crédit pour un montant d’USD 17 millions.

En vue d’assurer une gestion efficiente de ses réserves en devises qui se sont sensiblement

accrues ces dernières années, la Banque Centrale de Mauritanie a, à l’instar d’autres pays,

conclu avec la Banque mondiale une convention en vertu de laquelle, le Département de

trésorerie de la Banque mondiale apportera son assistance technique à la BCM notamment par

la formation du personnel en charge de la gestion des réserves, l’organisation des structures

concernées et la mise en place, à terme, d’une salle des marchés.

Monsieur le Président, les progrès importants accomplis, ces dernières années, par notre pays

en matière de réformes économiques et financières seront poursuivis et consolidés afin de

renforcer le climat des affaires pour encourager l’investissement privé aussi bien national

qu’étranger, condition essentielle pour la réalisation du potentiel de notre pays en matière de

croissance et de création d’emplois. L’ensemble de ces réformes doit s’inscrire dans une

stratégie globale qui vise à promouvoir une croissance durable et inclusive permettant de

réduire le chômage en général et celui des jeunes en particulier. A cet égard, les réformes du

secteur bancaire seront accélérées et approfondies pour consolider son rôle dans le

financement du secteur privé qui doit jouer un rôle moteur au sein de notre économie.

Nouakchott, le 15 juin 2014

Sid’Ahmed Raiss

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TABLE DES MATIERES

PREMIERE PARTIE : .......................................................................................................... 17 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL .......................................................................... 17

I. LA CROISSANCE MONDIALE ..................................................................................... 19 II. L’INFLATION ................................................................................................................... 20 III. LE COMMERCE INTERNATIONAL ........................................................................... 21 IV. LES MARCHES FINANCIERS ....................................................................................... 22

IV-1. Évolution des principales places boursières ............................................................................. 22 IV-2. Les Taux d’intérêt..................................................................................................................... 23 IV-3. Le marché des changes ............................................................................................................. 23

IV-3-a. Le Dollar Américain ...................................................................................................................... 23 IV-3-b. L’Euro ............................................................................................................................................ 23 IV-3-c. La Livre Sterling ............................................................................................................................ 24 IV-3-d. Le Yen ............................................................................................................................................ 24

IV-4. Le marché des matières premières ............................................................................................ 25 IV-4-a. Le Pétrole ....................................................................................................................................... 25 IV-4-b. L’Or ............................................................................................................................................... 25 IV-4-c. Le Cuivre ....................................................................................................................................... 25 IV-4-d. Le Fer ............................................................................................................................................. 26 IV-4-e. Le Sucre ......................................................................................................................................... 26 IV-4-f. Le Blé ............................................................................................................................................. 26 IV-4-g. Le Riz ............................................................................................................................................. 26

DEUXIEME PARTIE : ......................................................................................................... 27 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE NATIONALE ............................. 27

I. L’ACTIVITE ECONOMIQUE ........................................................................................ 29 I-1. Analyse sectorielle .................................................................................................................... 29

I-1-a. Le Secteur primaire ........................................................................................................................ 29 I-1-a-i. L’agriculture ..................................................................................................................................................... 29 I-1-a-ii. L’élevage .......................................................................................................................................................... 29 I-1-a-iii. La pêche............................................................................................................................................................ 30

I-1-b. Le Secteur secondaire..................................................................................................................... 30 I-1-b-i. Les activités extractives .................................................................................................................................... 30 I-1-b-ii. Les mines .......................................................................................................................................................... 30 I-1-b-iii. Le pétrole .......................................................................................................................................................... 31 I-1-b-iv. Les industries manufacturières .......................................................................................................................... 31 I-1-b-v. Le Bâtiment et les Travaux Publics................................................................................................................... 31

I-1-c. Le Secteur tertiaire ......................................................................................................................... 31 I-1-c-i. Le Transport et les Télécommunications .......................................................................................................... 31 I-1-c-ii. Le Commerce, la Restauration et l’Hôtellerie ................................................................................................... 32 I-1-c-iii. Les Administrations Publiques ......................................................................................................................... 32

I-2. La Demande intérieure ............................................................................................................. 32 I-2-a. La Consommation .......................................................................................................................... 32 I-2-b. L’Investissement ............................................................................................................................ 32

II. L’INFLATION ................................................................................................................... 33 III. LE SECTEUR EXTERIEUR ............................................................................................ 35

III-1. Les Transactions courantes ....................................................................................................... 36 III-1-1. La Balance Commerciale ............................................................................................................... 36

III-1-1-i. Les exportations ................................................................................................................................................ 36 III-1-1-ii. Les Importations ............................................................................................................................................... 37

III-1-2. Les Services ................................................................................................................................... 38 III-1-3. Les Revenus ................................................................................................................................... 39 III-1-4. Les Transferts courants .................................................................................................................. 39

III-2. Le Compte de capital et d’opérations financières ..................................................................... 39 III-3. Les Réserves de change ............................................................................................................ 40 III-4. Évolution du taux de change .................................................................................................... 42

IV. DETTE EXTERIEURE ..................................................................................................... 42 IV-1. L’encours de la dette extérieure ................................................................................................ 42

IV-1-1. La dette bilatérale ........................................................................................................................... 43 IV-1-2. La dette multilatérale ...................................................................................................................... 43 IV-1-3. Les encours par devise ................................................................................................................... 44 IV-1-4. Les encours par emprunteur ........................................................................................................... 44

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IV-2. Le Service de la dette extérieure ............................................................................................... 44 IV-2-1. Le service de la dette par bailleur ................................................................................................... 45 IV-2-2. Le service de la dette par débiteur .................................................................................................. 45 IV-2-3. Le service de la dette par devise ..................................................................................................... 46

IV-3. Les Décaissements sur emprunts extérieurs ............................................................................. 46 IV-3-1. Les décaissements sur prêts bilatéraux ........................................................................................... 47 IV-3-2. Les décaissements sur prêts multilatéraux ...................................................................................... 47 IV-3-3. Répartition des décaissements par bénéficiaires ............................................................................. 48 IV-3-4. Les décaissements par devise ......................................................................................................... 48

IV-4. Nouveaux engagements extérieurs ........................................................................................... 49 V. FINANCES PUBLIQUES ................................................................................................. 50

V-1. La loi de finances 2013 ............................................................................................................. 50 V-2. L’exécution budgétaire ............................................................................................................. 50

V-2-1. Les Recettes budgétaires .............................................................................................................................. 51 V-2-1-i Les recettes fiscales ..................................................................................................................................... 51 V-2-1-ii Les recettes non fiscales ............................................................................................................................. 52 V-2-1-iii Les dons..................................................................................................................................................... 52

V-2-2. Les Dépenses budgétaires ................................................................................................................ 53 V-2-2-i Les dépenses courantes ................................................................................................................................ 53 V-2-2-iii Les dépenses d’investissement et prêts nets .............................................................................................. 53

V-2-3 Le Solde budgétaire et son financement............................................................................................ 54 VI. LA MONNAIE ................................................................................................................... 55

VI-1. La Politique monétaire ............................................................................................................. 55 VI-2. Les Agrégats monétaires .......................................................................................................... 55

VI-2-1. La masse monétaire M2 ................................................................................................................. 55 VI-2-2. Les contreparties de la masse monétaire ........................................................................................ 56

VI-2-2-i. Les avoirs extérieurs nets .................................................................................................................................. 56 VI-2-2-ii. Le crédit intérieur ............................................................................................................................................. 57 VI-2-2-iii. Les créances nettes sur l’État ............................................................................................................................ 57 VI-2-2-iv. Les concours à l’économie ................................................................................................................................ 57

VI-3. Évolution de la liquidité bancaire ............................................................................................. 58 VII. LE MARCHE DES CAPITAUX ...................................................................................... 58

VII-1. Le marché des Bons du Trésor ................................................................................................. 58 VII-2. Le marché interbancaire ........................................................................................................... 59 VII-3. Taux d’intérêt sur Bons du Trésor ............................................................................................ 60 VII-4. Taux du marché interbancaire .................................................................................................. 60 VII-5. Les opérations de la chambre de compensation ........................................................................ 60 VII-6. Les opérations de monétique .................................................................................................... 61

VIII. LA SUPERVISION BANCAIRE ..................................................................................... 62 VIII-1. La structure du secteur financier .............................................................................................. 62

VIII-1-1. Les banques .................................................................................................................................... 63 VIII-1-2. Les autres établissements financiers ............................................................................................... 63 VIII-1-3. Activité de contrôle et de supervision ............................................................................................ 63 VIII-1-4. Les règles prudentielles .................................................................................................................. 63

VIII-1-4-i. La liquidité ........................................................................................................................................................ 63 VIII-1-4-ii. Les fonds propres nets ...................................................................................................................................... 64 VIII-1-4-iii. L’équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés ................................................................................. 64 VIII-1-4-iv. La couverture des risques .................................................................................................................................. 64

VIII-1-5. La rentabilité des banques .............................................................................................................. 65 VIII-2. L’activité du secteur financier .................................................................................................. 65

VIII-2-1. Les Banques ................................................................................................................................... 65 VIII-2-1-i. La distribution des crédits par les banques ........................................................................................................ 65

VIII-2-2. Les institutions de micro-finance ................................................................................................... 68 VIII-2-2-i. Les crédits ......................................................................................................................................................... 68 VIII-2-2-ii. Les dépôts ......................................................................................................................................................... 69 VIII-2-2-iii. Les emprunts..................................................................................................................................................... 69 VIII-2-2-iv. Les fonds propres .............................................................................................................................................. 69 VIII-2-2-v. Les normes prudentielles .................................................................................................................................. 69

VIII-3. La lutte contre le blanchiment d’argent .................................................................................... 70 IX- LES ETATS FINANCIERS DE LA BCM .................................................................... 71 ANALYSE DES COMPTES DE LA BCM POUR L’EXERCICE 2013 ............................ 73

I. - COMPTES DE BILAN ............................................................................................................. 73 II LE COMPTE DE RESULTAT ................................................................................................. 80 III- LES OPERATIONS «HORS BILAN» ................................................................................... 82

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13

IV- Rapport de l’auditeur Externe de la BCM ............................................................................ 83 V- Approbation des Etats Financiers par le Conseil Général ..................................................... 87

X- ANNEXES .......................................................................................................................... 89

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LISTE DES ABREVIATIONS

AFD : Agence Française de Développement

APD : Aide Publique au Développement

AFRISTAT: Observatoire économique et statistique d'Afrique

BAD : Banque Africaine de Développement

BCE : Banque Centrale Européenne

BCM : Banque Centrale de Mauritanie

BCK : Banque Centrale de Koweït

BEA : Banque Extérieure d’Algérie

BEI : Banque Européenne d’Investissement

BID : Banque Islamique de Développement

BOJ : Banque du Japon

BOE : Banque d’Angleterre

CAF : Coût, Assurance et Fret

CAPEC : Caisses populaires d’Épargne et de Crédit

CECEL : Caisses d’Épargne et de Crédit d’Élevage

CNSRH: Comité National de Suivi des Revenus des Hydrocarbures

DGD : Direction Générale des Douanes

DGE : Direction Générale des Études

DGML : Direction Générale des Marchés et de la Gestion de la Liquidité

DGSBF : Direction Générale de la Supervision Bancaire et Financière

DGTCP: Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique

FAD : Fonds Africain de Développement

FADEA: Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement Économique Arabe

FADES: Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social

FED : Réserve Fédérale des États Unis

FIDA : Fonds International de Développement Agricole

FKDEA: Fonds Koweïtien pour Développement Economique Arabe

FMI : Fonds monétaire international

FMA : Fonds Monétaire Arabe

FNRH : Fonds National des Revenus des Hydrocarbures

FOB : Free On Board

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IDA : Association International de Développement

INSEE: Institut National de la Statistique et des Études Économiques

KIA : Kuwait Investment Authority

LFI : Loi de Finances Initiale

LFR : Loi de Finance Rectificative

MAED: Ministère des Affaires Économiques et du Développement

MCM : Société des Mines de Cuivre de Mauritanie

MDR : Ministère du Développement Rural

MF : Ministère des Finances

MRO : Ouguiya

ONS : Office Nationale de la Statistique

OAPEP: Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Pétrole

OPEP : Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole

PIB : Produit Intérieur Brut

PROCAPEC: Agence Nationale de Promotion des Caisses Populaires de Crédit et d’Epargne

SAM : Société des Aéroports de Mauritanie

SMCP : Société Mauritanienne de Commercialisation de Poisson

SNIM : Société Nationale Industrielle et Minière

SOMELEC : Société Mauritanienne de l’Électricité

TASIAST : Société des Mines de Tasiast

TCEN : Taux de Change Effectif Nominal

TCER : Taux de Change Effectif Réel

USD : Dollars des Etats-Unis

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PREMIERE PARTIE :

ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

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19

En 2013, l’évolution de l’activité économique mondiale a été marquée par l’apaisement de la

crise de la dette souveraine en Europe, le dépassement du blocage budgétaire aux Etats-Unis,

des perspectives économiques plus favorables pour les pays avancés et un ralentissement de la

croissance dans les pays émergents et en développements.

Le dynamisme de l’activité économique mondiale a été caractérisé par des évolutions variées

d’une région à l’autre. En effet, aux Etats-Unis, l’économie a connu un ralentissement

entrainé en partie par le blocage budgétaire d’octobre 2013, la zone euro a globalement

renoué avec la croissance au cours du quatrième trimestre 2013 et les principaux pays

émergents ont enregistré un ralentissement de leur taux de croissance en raison à la fois du

tarissement des entrées de capitaux et une tendance à la baisse de leur production potentielle.

I. LA CROISSANCE MONDIALE

La croissance économique mondiale a ralenti en raison des restrictions dans la capacité de

production, la stabilisation ou la baisse des cours des produits de base, la diminution des

subventions publiques et les durcissements des conditions de financements. Dans ce contexte,

l’économie mondiale a enregistré un taux de croissance de 3% en 2013 contre 3,2 % en 2012.

La croissance économique dans les pays avancés a atteint 2,9% contre 3,2% en 2012.

L’économie américaine a progressé de 1,9% en 2013 contre 2,8% en 2012. Cette décélération

est liée à la baisse de l’investissement et les dépenses publiques.

Au niveau de la zone euro, après avoir traversé une récession longue de six trimestres,

l’économie a renoué avec la croissance à 0,5% au quatrième trimestre 2013. Cette

amélioration s’explique en partie par la hausse de la production industrielle. La reprise

demeure toutefois fragile en raison des contraintes révélées par la crise économique et

financière ou héritées de celle-ci ainsi que la modeste croissance des exportations, en rapport

avec le fléchissement de la demande en provenance des pays émergents et l’appréciation de

l’euro. Sur l’année, le PIB en volume s’est contracté de 0,4% contre un repli de 0,6% en 2012.

Au Royaume Uni, la croissance du PIB réel s’est accélérée en 2013, pour se situer à 1,8% au

lieu de 0,3% en 2012. L’assouplissement des conditions de crédit, les dépenses de

consommation des ménages ont constitué, comme en 2012, le principal moteur de la

progression du PIB.

Pour le japon, l’économie a continué de s’accroitre à un rythme relativement soutenu en 2013.

La progression du PIB a été de 1,7% en 2013, soit le taux de croissance le plus élevé depuis

2010. Cette croissance est tirée principalement par les mesures budgétaire et monétaire visant

à encourager la demande intérieure.

S’agissant des pays émergents et en développement, la croissance du PIB réel s’est établie à

4,7% en 2013, après 4,9% en 2012. Ce ralentissement a principalement résulté de la baisse

des prix des matières premières, le durcissement des conditions de financement et la

décélération de la production industrielle.

En Chine, la croissance économique s’est établie à 7,7% en 2013, soit au même niveau que

l’année précédente. S’agissant de l’Inde, le PIB réel a progressé de 4,4% en 2013 contre 3,2%

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20

en 2012. Ce rebond de l’activité est à rapprocher avec la hausse des exportations et des

investissements.

Quant à la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, l’activité économique a

considérablement ralenti en 2013 sous l’effet de la baisse des exportations et des incertitudes

géopolitiques. Le PIB de la zone s’est accru de 2,4% en 2013 au lieu de 4,1% en 2012.

S’agissant des pays exportateurs du pétrole de la zone, la croissance économique s’est inscrite

en hausse de 1,9% au lieu de 5,4%. Pour les autres pays importateurs du pétrole, la

progression du PIB a été de 3,1% en 2013 contre 3% en 2012.

Concernant l’Afrique subsaharienne, l’activité économique reste dynamique, en dépit d’un

environnement économique difficile. Le taux de croissance du PIB réel a atteint 5,1% en

2013 contre 4,8% en 2012. Cette évolution est liée aux dynamismes de la consommation

privée, de l’investissement intérieur ainsi qu’aux exportations.

II. L’INFLATION

Au cours de l’année 2013, l’inflation mondiale est restée modérée, en raison du ralentissement

de la croissance économique et la baisse des prix des produits de bases. En effet, le taux

d’inflation mondial s’est établi à 3,8% en 2013 contre 4% en 2012.

Dans les économies avancées, l’inflation a globalement reculé, pour s’établir à 1,4% en 2013

contre 2% en 2012. Cette décélération est due à la baisse des prix des produits de base et

l’important écart entre la production et son niveau potentiel.

Aux Etats-Unis, l’inflation a fléchi à 1,5% en 2013 au lieu de 2,1% en 2012. Il s’agit du

niveau d’inflation le plus bas, depuis trois ans. Cette baisse est attribuable à la diminution de

l’indice des prix de l’énergie, des produits alimentaires et des soins médicaux. L’inflation hors

énergies et produits alimentaires a également reculé, ressortant à 1,8% en 2013 contre 2,1%

en 2012.

S’agissant de la zone euro, le taux d’inflation a continué de reculer, pour s’établir à 1,3% en

2013 contre 2,5 % en 2012. Cette évolution a résulté de la baisse des prix de l’énergie, de la

décélération des prix des produits alimentaires ainsi que de la baisse des coûts salariaux dans

les pays du sud de l’Europe (Espagne, Grèce et Portugal). L’inflation sous-jacente est

demeurée faible, s’établissant à 1,1% en moyenne en 2013.

Au Japon, le taux d’inflation s’est établi à 0,4% en 2013 contre 0,0% en 2012. Cette évolution

reflète le renchérissement des prix de l’énergie et la dépréciation du yen. L’inflation sous-

jacente est ressortie à - 0 ,1 % en 2013, après -0,5 % en 2012.

Dans les pays émergents et ceux en développement, les pressions inflationnistes sont restées

relativement contenues, en raison du repli des cours des produits de base et du ralentissement

de la croissance. Le taux d’inflation a ainsi légèrement augmenté, pour s’établir à 6,2% en

2013 contre 6,1% en 2012.

En Chine, le taux d’inflation est ressorti à 2,6% en 2013, quasiment au même niveau que celui

de 2012. Concernant l’Inde, le taux d’inflation s’est établi à 10,9% en 2013, contre 10,3% en

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21

2012, reflétant en partie la dépréciation de la roupie. Ce niveau reste élevé, dépassant

largement le niveau de l’inflation ciblé par la banque centrale indienne.

S’agissant de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, l’inflation a atteint 12,3% en 2013

contre 10,8% en 2012. Cette évolution est contrastée entre les pays explorateurs et non

explorateurs du pétrole. En effet, si l’inflation a progressé de 13,8% en 2013 contre 11,4% en

2012 dans les pays exportateurs du pétrole, elle est en décélération dans les pays importateurs

du pétrole, s’établissant à 7,8% en 2013 contre 8,7% en 2012.

Au sein de l’Afrique subsaharienne, l’inflation a continué de ralentir pour la troisième année

consécutive, sous les effets, principalement, des politiques monétaires ciblées et l’appréciation

des monnaies nationales dans certain pays ainsi que le recul des prix mondiaux des produits

alimentaires. Le taux d’inflation a progressé de 6,9% en 2013, après 9% en 2012.

III. LE COMMERCE INTERNATIONAL

Au terme de l’année 2013, la croissance du commerce mondial a continué de régresser pour la

troisième année consécutive en relation avec les répercussions de la récession en Europe, le

niveau élevé du taux de chômage en Europe et le retrait progressif du programme

d’assouplissement quantitatif de la fédérale réserve aux Etats-Unis.

Le volume du commerce extérieur mondial a ainsi progressé de 2,1% en 2013 contre 2,3% en

2012. Cette évolution reflète, d’une part, le recul de la demande sur les importations dans les

pays développés et d’autre part, la décélération des importations dans les pays en

développement. Quant aux exportations, elles ont enregistré une légère hausse dans les pays

développés et ceux en développement.

Comme en 2012, les exportations et les importations du commerce extérieur mondial des

marchandises ont maintenu une croissance faible largement en dessous des niveaux d’avant la

crise. En valeur, les exportations des marchandises ont enregistré une progression de 2,4%,

pour se situer à USD 18270 milliards en 2013, soit quasiment le même niveau que celui

enregistré l’année précédente. En revanche, la croissance des importations a décéléré, pour

s’établir à USD 18395 milliards, soit une progression de 1,8% en 2013 au lieu de 2,1% en

2012.

Au niveau des économies développées, les importations ont reculé de 0,2%. Pour sa part, le

taux de progression des exportations a été de 1,5% en 2013 contre 1,1% en 2012.

Dans les pays en développement, les exportations et les importations ont subi un

ralentissement, passant respectivement de 3,8% et 5,1% en 2012 à 3,3% et 4,4% en 2013.

S’agissant des Etats-Unis, les exportations et les importations ont fléchi en raison du

ralentissement de la croissance, pour s’établir respectivement à 2,6% et 0,9% en 2013.

En 2013, les exportations de l’union européenne sont restées dynamiques au premier

trimestre, avant de ralentir au cours de l’année, pour s’établir à 1,5% à fin 2013. Du coté des

importations, elles se sont établies à -0,8% en 2013 contre -1,9% en 2012.

En ce qui concerne le Japon, les importations de marchandises ont connu une forte baisse au

cours de l’année 2013, soit de 1,8% contre 1% en 2012, tandis que les exportations ont subi

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un ralentissement à 0,6% en 2013, après 3,8% en 2012. Cette évolution est liée à la

dépréciation du yen et au repli de la demande extérieure.

Pour l’Afrique, les exportations ont enregistré un recul de 3,4% en 2013, tandis que les

importations ont progressé de 4% pour la même période. La baisse des exportations reflète

principalement la chute des exportateurs de pétrole de 27% en Libye, 11% au Nigéria et 7%

pour l'Algérie.

Les échanges commerciaux mondiaux des marchandises en 2013 ont été répartis d’une façon

inégale entre les régions du monde. Ainsi, et en dépit du recul des exportations japonaises,

l’Asie a occupé la première place mondiale, avec 4,6% de croissance de ses exportations,

suivie par l’Amérique du Nord (2,8%), l’Europe (1,5%), le Moyen-Orient (1,5%), l'Amérique

du Sud et centrale (0,7%), la Communauté d'États indépendants (0,7%) et l'Afrique ( -3,4%).

De même, les importations de l’Asie ont enregistré la meilleure performance avec un taux de

croissance de (4,4%) suivie par le Moyen-Orient (4,4%) et l'Afrique (4,0%).

S’agissant du commerce mondial des services, les exportations ont progressé de 6% en 2013,

pour s’établir à USD 4 625 milliards. En termes de classement mondial, les États-Unis ont

continué d’occuper le premier rang avec une part de 14,5% du total mondial, soit l’équivalent

d’USD 662 Milliards. La Royaume-Uni conserve la deuxième place avec USD 290 milliards,

soit une croissance de 6,3% en 2013. Quant à l’Allemagne, elle demeure à la troisième place

du classement mondial des services avec un montant global d’USD 287 Milliards, en hausse

de 8% par rapport à leur niveau de 2012.

Pour leur part, les importations mondiales des services ont totalisé USD 4340 Milliards, soit

une hausse de 4% par rapport à l’année précédente. Les Etats-Unis arrivent en tête avec une

part de marché de 12,4% pour un montant d’USD 2331 milliards, suivis par la Chine mettant

ainsi l'Allemagne au deuxième rang. Quant à la France, elle occupe la quatrième place suivie

par le Royaume-Uni. Le Japon a quitté la liste de cinq premiers importateurs pour se situer à

la sixième place.

IV. LES MARCHES FINANCIERS

IV-1. Évolution des principales places boursières

Comme l’année précédente, les places boursières ont connu de fortes hausses au cours de

l’année 2013, en raison de l’atténuation des incertitudes de nature systémique.

Les comportements des marchés financiers ont été influencés par les fluctuations des

anticipations quant à l’orientation de la politique monétaire américaine qui a exercé une

incidence considérable, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans la zone euro. Ainsi, les

principales places boursières ont évolué comme suit :

Le Dow Jones gagne 23.6% en 2013 en passant de 13 412 à 16 576 points,

le Dax croît de 23.15% en passant de 7 778 à 9 552 points,

le Nasdaq prend plus de 34% en passant de 3112 à 4176 points

le Nikkei s’adjuge à plus de 50% en passant de 10688 à 16291 points.

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IV-2. Les Taux d’intérêt

La Banque Centrale Européenne a procédé à deux changements à la baisse de son taux

directeur en 2013, de 25 points de base à 0,50%, le 02 mai et de 25 points de base à 0,25%,

le 07 novembre. Cette mesure vise à relancer l’économie de la zone euro compte tenu de la

faiblesse des tensions inflationnistes en 2013.

En revanche, le taux directeur de la Fed est resté inchangé en 2013 à 0,25% depuis décembre

2008, ainsi que celui de la Banque d’Angleterre qui se situe à 0,5% depuis mars 2009. De

même, la banque du Japon a gardé son taux directeur inchangé à 0,1% depuis octobre 2010.

IV-3. Le marché des changes

En 2013, le volume des transactions sur le marché des changes a continué de progresser en

raison, principalement, des interventions des banques centrales en matière de politiques

monétaires, particulièrement la Fed. Le dollar demeure la principale devise la plus échangée

au niveau mondial suivi par l’euro. L’évolution de ce marché a été caractérisée par une

dépréciation du Yen, du dollar, et de la livre sterling. En revanche, l’euro s’est légèrement

apprécié.

IV-3-a. Le Dollar Américain

Le dollar américain a connu une forte baisse en début d’année du fait de l’inquiétude sur le

plan budgétaire avant de remonter face à la monnaie unique à partir de février jusqu’à

atteindre son plus haut de l’année à 0,7825 euro fin mars. Le deuxième trimestre a été marqué

par des fortes variations à la fois baissière

et haussière.

A partir du troisième trimestre, le dollar a

suivi une tendance baissière (-7%) pour

atteindre son plus bas de l’année à 0,7244

fin octobre. Au quatrième trimestre, le

dollar a enregistré une petite remontée face

à la monnaie unique sans parvenir à

endiguer la tendance baissière du trimestre

précédent.

Sur l’année 2013, le dollar a baissé de 4%

passant de 0,7573 à 0,7275 entre janvier et

décembre 2013.

Par rapport au dollar américain, le yen japonais a connu une forte hausse (21,5%), passant de

86,67 à 105,3 yen entre janvier et décembre alors qu’il était quasi stable contre la livre

sterling, ne perdant que 1,83% sur toute l’année, passant de 0,6151 à 0,6039 livre.

IV-3-b. L’Euro

Par rapport au dollar, l’euro a connu une hausse en début d’année avant de chuter jusqu’à

atteindre son plus bas de l’année à 1,2780 fin mars. L’euro est resté stable au deuxième

trimestre avant de connaitre une hausse continue au cours du troisième et quatrième trimestre,

avec son plus haut de l’année à 1,3806 en octobre.

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24

Sur l’année 2013, l’euro a connu une hausse de 4% passant de 1,3205 à 1,3747 entre janvier

et décembre 2013.

L’euro gagne 2% par rapport à la livre sterling, passant de 0,8130 à 0,8303 £ pour un euro et

26,5% par rapport au yen japonais, passant de 114,45 à 144,76 yen pour un euro entre début

janvier et fin décembre 2013.

IV-3-c. La Livre Sterling

En 2013, la livre sterling a connu une

légère dépréciation de 1,3% par rapport au

dollar américain pour se situer en moyenne

à 1,57. Cette dépréciation s’est accentuée

durant le premier semestre avec des plus

bas au cours des mois de mars et mai 2013.

Sur le second semestre, on note une

appréciation relativement constante après

une légère dépréciation au mois de juillet.

Le cours s’est établi à 1,64 en fin décembre

contre 1,61 en janvier, soit une

appréciation de 2,3%.

Par rapport à l’Euro, la livre sterling s’est

également dépréciée de 4,5% en moyenne entre 2012 et 2013. Durant le premier trimestre la

livre s’est affaiblie, atteignant son plus bas niveau au mois de mars (1,14) avant de remonter à

1,18 en moyenne sur le second trimestre. Sur l’ensemble du deuxième semestre, la livre a

connu une appréciation régulière à l’exception du mois d’octobre où le cours a atteint 1,17.

Entre janvier et décembre, la livre s’est dépréciée de 2,1% pour s’échanger à 1,20 pour un

euro.

IV-3-d. Le Yen

En 2013, le yen japonais a fortement

chuté de 18,2% et 20,8% respectivement

vis-à-vis du dollar et de l’euro. Cette

dépréciation est liée aux anticipations

d’un assouplissement monétaire

supplémentaire de la Banque du Japon. En

effet, le yen s’est établi à 92, 2 USD/JPY

au cours du premier trimestre 2013, avant

de connaitre durant les deux trimestres

suivants une légère dépréciation, pour

s’établir en moyenne à 98,8 USD/JPY. Au

cours du quatrième trimestre 2013, le yen

a repris son mouvement à la baisse, pour dépasser les 100 face au dollar USD.

De même, le yen s’est échangé en moyenne à 121,9 EUR/JPY au cours du premier trimestre,

avant d’osciller aux tours de 130 EUR/JPY aux seconds et troisièmes trimestres 2013. Par la

suite, le cours EUR/JPY a connu une forte dépréciation, pour s’établir à 136,8 EUR/JPY au

quatrième trimestre 2013.

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IV-4. Le marché des matières premières

L’année 2013 a été marquée par la poursuite de la tendance baissière des prix des matières de

bases à des degrés divers à la faveur de l’augmentation de l’offre mondiale et l'atonie de la

demande des grands pays émergents. De plus, le ralentissement de la croissance dans les pays

émergents a également entrainé un fléchissement des cours des produits de base notamment

ceux des métaux. Ainsi, l’indice des cours des produits de base du FMI a enregistré une

baisse de 1,6% en 2013. Quant à l’indice des métaux, il a connu un recul particulièrement

plus marqué de 4,3% en 2013.

IV-4-a. Le Pétrole

Le cours du baril a connu une hausse assez modérée durant le premier mois de 2013 avant de

chuter fortement au mois de février. Cette chute va se prolonger jusqu’au milieu du deuxième

trimestre avant que le cours ne se stabilise au troisième trimestre 2013.

En revanche, les cours ont connu un mouvement baissier au cours du quatrième trimestre

2013, en raison de la situation au Moyen Orient.

Sur l’année 2013, le cours du Brent a reculé de 1,50%, alors que le baril de New York a

progressé de 6% en 2013.

IV-4-b. L’Or

L’or a connu une tendance baissière durant

toute l’année 2013. A la fin de l’année, l’or se

négociait à 1 205 dollars l’once contre 1 675

début janvier, soit une baisse de 28%. Cette

évolution est liée aux effets conjugués de

l’amélioration de l’économie mondiale et la

baisse de la demande mondiale, notamment

celle de l’Inde suite à la décision de la banque

centrale indienne d’augmenter la taxe sur les

importations de 4% à 10% en août 2013.

IV-4-c. Le Cuivre

Le cours du cuivre a connu une variation

modérée au cours du premier trimestre 2013

avant de chuter fortement de 16% entre mi-

février et fin avril. Cette baisse s’est

poursuivie jusqu’à la fin du deuxième

trimestre où il a connu une certaine stabilité

avant d’enregistrer une hausse durant le

mois de décembre. Sur l’année 2013, le

cours du cuivre a perdu 7.6%, passant de 8

211 à 7 587 dollars la tonne.

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IV-4-d. Le Fer

Pour la deuxième année consécutive, le cours moyen du fer a connu une forte baisse de

27,2%, passant de 185,8 dollars la tonne en 2012 à 135,4 dollar la tonne en 2013. Après

l’embellie au cours des deux premiers mois de 2013, le cours du fer a connu une tendance à

la baisse et ce jusqu’au mois de juin 2013, où il a atteint son niveau le plus bas de l’année, soit

114 dollars la tonne. Le cours s’est ensuite redressé au cours du deuxième semestre 2013,

pour se situer à 136 dollar USD la tonne en décembre 2013.

IV-4-e. Le Sucre

En 2013, les cours du sucre ont accusé

une chute de près de 24% en moyenne

annuelle, pour s’établir à USD 385,2 la

tonne en 2013 contre USD 478,7 en

2012. Cette chute est principalement due à

l’excès de l’offre. En effet, la production

mondiale du sucre s’est établie à 174,83

millions de tonnes, tandis que la

consommation n’a pas dépassé les 167,64

millions de tonnes.

En conséquence, l’offre mondiale

demeure excédentaire compte tenu du fait que les stocks se sont bien reconstitués depuis

2011.

IV-4-f. Le Blé

Le cours du blé a connu une baisse

continue durant toute l’année 2013, perdant

20% en passant de 277,5 à 222,4 dollars la

tonne. Cette baisse s’explique par de

meilleures conditions climatiques aux Etats

–Unis et une augmentation de la production

des grands pays producteurs (Inde,

Australie & Russie) qui s’est élevée à plus

700 millions de tonnes.

IV-4-g. Le Riz

En 2013, le cours moyen du riz a connu une

tendance baissière après le pic atteint en mai

2012. Le prix moyen du riz thaïlandais a

enregistré une baisse de 9,7% pour se situer

à 474 USD la tonne. La détente sur les

prix du riz thaïlandais s’explique par

l’abandon du prix préférentiel adopté par le

gouvernement ayant ainsi conduit au

déstockage en raison de l’augmentation de

l’offre sur le marché.

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27

DEUXIEME PARTIE :

LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

NATIONALE

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28

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29

I. L’ACTIVITE ECONOMIQUE

I-1. Analyse sectorielle

Après s’être accélérée en 2012 à 7%, la croissance du PIB réel de l’économie nationale garde

quasiment le même dynamisme en se situant

à 6,7% en 2013, en dépit d’une conjoncture

économique mondiale peu favorable.

Cette vigueur de la croissance est liée

principalement aux performances

enregistrées par le secteur secondaire (mines

et manufactures) et dans une moindre

mesure par les secteurs tertiaire et primaire.

Hors industries extractives, la croissance du

PIB réel a ralenti à 5,5% contre une hausse

de 8,2% en 2012. Hors pétrole, le PIB réel

a connu une évolution moyenne de 6% sur

les trois dernières années. En terme nominal, le PIB global a atteint MRO 1249,8 millions,

soit une hausse de 6,4% par rapport à 2012.

I-1-a. Le Secteur primaire

L’activité du secteur primaire a été marquée en 2013 par une progression de 3,6% en terme

réel et de 4,3% en valeur et ce en dépit d’un ralentissement de la production agricole et de la

baisse de la production des pêches.

I-1-a-i. L’agriculture

En 2013, la valeur ajoutée de l’activité agricole a enregistré un ralentissement avec une hausse

en terme réel de 31,4% et de 34,5% en terme nominal contre respectivement 47,5% et 64,9%.

Elle s’est ainsi établie en valeur à MRO 63,8 milliards, soit 5,1% du PIB nominal global au

lieu de 4,1% en 2012.

I-1-a-ii. L’élevage

Après la déprime sur deux années consécutives, due à la sécheresse dans les régions agro-

pastorale, le PIB réel de l’élevage a renoué avec la croissance (+2,1%) en 2013. En valeur, le

PIB de l’élevage s’est établi à MRO 69,1 milliards, soit une hausse de 8,8% portant à 5,5% sa

contribution au PIB global.

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30

I-1-a-iii. La pêche

Contrairement à la bonne tenue de l’activité des pêches observée en 2012, l’année 2013 a été

marquée par une baisse du PIB réel du secteur de 17,5% en raison du recul de la production

et des exportations. En outre, la part relative du secteur dans le PIB nominal global est passée

à 3,4%, après 4,9% en 2012.

I-1-b. Le Secteur secondaire

En 2013, l’activité du secteur secondaire a été marquée par le dynamisme de l’activité des

industries extractives notamment les mines, la bonne tenue des activités de la construction et

des travaux publics et des unités manufacturières. Le PIB réel a connu une croissance de

11,4% en accélération par rapport à la hausse de 5,2% réalisée en 2012.

En terme nominal, le PIB du secteur a connu une reprise à 2,6% en 2013, après une baisse de

10,9% en 2012, pour s’établir à MRO 472,1 milliards. Rapporté au PIB global, la contribution

du secteur est passée de 39,2% en 2012 à 37,8% en 2013.

I-1-b-i. Les activités extractives

Les industries extractives ont connu un regain d’activité avec une hausse de 16,2% du PIB

réel en 2013 contre une baisse de 1,6% en 2012, sous l’effet des performances enregistrées

par toutes ses composantes. Toutefois, le PIB nominal est resté quasiment au même niveau

qu’en 2012 en raison du bas niveau des prix sur le plan international.

I-1-b-ii. Les mines

La branche minière a été marquée en 2013 par une bonne orientation d’activité touchant

toutes les composantes, contrairement à 2012 où tous les métaux ont connu une diminution de

leur production. Ainsi, le PIB réel des industries minières a affiché une hausse de 17,2%

après un tassement à (-0,3%) en 2012. Quant au PIB courant de la branche minière, il s’est

stabilisé à MRO 315,0 milliards en 2013 contre 315,4 milliards en 2012.

La production annuelle du minerai de fer a connu une hausse record de 12,2% en 2013 pour

s’établir à 12,5 millions de tonnes. Ainsi, la valeur ajoutée a augmenté de 16,9%, soit une

accélération par rapport à la croissance de 2,7% réalisée en 2012.

En terme nominal, la valeur ajoutée du minerai de fer s’est établie à MRO 226,6 milliards en

2013, soit une hausse de 26% par rapport à l’année précédente. Celle-ci a contribué pour

18,1% à la formation du PIB au lieu de 15,3% en 2012.

Contrairement à 2011 et 2012 où la production de l’or a connu des reculs, en 2013, elle s’est

envolée avec une hausse de 34,3% pour se situer à 330 mille onces. Le PIB réel de l’activité

aurifère s’est accru de 20,2%. En revanche, sa valeur nominale aura été plombée par la baisse

des prix de l’or sur le marché international et l’augmentation des charges d’exploitation de la

société Tasiast de 57%.

S’agissant de l’activité de production du cuivre, elle n’a pas connu une évolution notable, soit

0,8% pour se situer à 38 mille tonnes contre 37,7 mille tonnes en 2012. La valeur ajoutée

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31

réelle s’est accrue de 12,7% après une contraction de 19,2% en 2012. En revanche, la valeur

ajoutée nominale de la production du cuivre s’est repliée à MRO 41,1 milliards, soit une

baisse de 16% au lieu de 20,8% en 2012.

I-1-b-iii. Le pétrole

L’année 2013 a été marquée par une légère reprise de la production pétrolière au tour d’une

moyenne mensuelle de 200 mille barils,

malgré la chute observée au mois de mai où

la production a atteint son plus bas niveau à

163,3 mille barils. La production annuelle

s’est établie à 2,5 millions de barils en 2013

contre 2,4 millions barils en 2012, soit une

hausse de 1,7%.

Ainsi, la valeur ajoutée réelle de l’activité

pétrolière a renoué avec la croissance en

s’établissant à MRO 3,50 milliards, soit une

hausse de 3,2%, après six ans de baisses continues. En valeur, le PIB pétrolier s’est accru de

2,2% pour se situer à MRO 30,6 milliards, soit 2,4% du PIB global.

I-1-b-iv. Les industries manufacturières

En 2013, le dynamisme de l’activité des unités manufacturières s’est poursuivi avec une

croissance réelle du PIB de 9,2% contre 7,7% en 2012 grâce en partie à la bonne tenue des

activités de production de l’électricité et de distribution de l’eau.

En valeur, la croissance a connu un ralentissement à 11% au lieu de l’accélération enregistrée

en 2012 (+24,7%), portant à 3,8% la contribution à la formation du PIB global. Ce

ralentissement est imputable essentiellement à la baisse de l’indice de la production

alimentaire tandis que ceux des matériaux minéraux, de métallurgie et de fabrication des

ouvrages en métaux ont connu une bonne orientation.

I-1-b-v. Le Bâtiment et les Travaux Publics

En 2013, la valeur ajoutée de l’activité des BTP a connu un ralentissement à 5,6% en terme

réel et à 9,9% en valeur courante contre respectivement une hausse de 15,6% et 21,2% en

2012. En s’établissant à MRO 79,5 milliards, la contribution de la valeur ajoutée des BTP à

la formation du PIB global est passée à 6,4% en 2013 contre 6,2% en 2012.

I-1-c. Le Secteur tertiaire

Après une hausse de 6,3% en 2012, la croissance du PIB réel du secteur tertiaire a connu un

léger ralentissement à 5,4% en 2013, sous l’effet de la décélération des rythmes de croissance

des activités des «transports et télécommunications» et des «Commerces, restaurants et

hôtels». Avec une hausse de 10,3%, le PIB nominal du secteur s’est établi à MRO 489,0

milliards, soit 39,1% du PIB global en 2013.

I-1-c-i. Le Transport et les Télécommunications

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32

En 2013, l’activité des transports et télécommunication a connu un ralentissement après son

dynamisme observé depuis 2010. En effet, la valeur ajoutée réelle de l’activité a enregistré

une hausse de 4,8% contre 11,2% en 2012. En terme nominal, cette valeur ajoutée est estimée

à MRO 50,8 milliards, soit une hausse de 7% et 4,1% du PIB nominal global.

I-1-c-ii. Le Commerce, la Restauration et l’Hôtellerie

La croissance de la valeur ajoutée réelle de la branche «Commerces, restaurants et hôtels» a

connu une décélération à 6,7% en 2013 contre 9,4% en 2012. Cette évolution s’est aussi

traduite par une croissance ralentie du PIB nominal à 11,2%, lequel s’est situé à MRO 140,8

milliards, soit 11,3% du PIB global.

I-1-c-iii. Les Administrations Publiques

En 2013, la valeur ajoutée réelle de l’activité des administrations publiques a enregistré une

hausse de 2% en accélération par rapport à 0,8% de 2012. Le PIB nominal de la branche a

atteint MRO 157,3 milliards, portant sa part dans le PIB nominal global à 12,6%.

I-2. La Demande intérieure

Après l’augmentation enregistrée en 2012, la demande intérieure s’est contractée de 3,5%

pour se situer à MRO 1531,3 milliards en raison de la baisse de la consommation et de

l’investissement privé. Cette évolution s’est traduite par un déficit en ressources moins

accentuée qu’en 2012, soit MRO 362,5 milliards ou 29% du PIB courant en 2013 au lieu de

MRO 400,6 milliards, soit 34,1% du PIB nominal.

I-2-a. La Consommation

La consommation globale s’est chiffrée à MRO 1056,7 milliards en 2013, soit une baisse de

0,5%, imputable à la baisse de la consommation des ménages de 2,2%, celle de

l’administration ayant augmenté de 7,1%. La consommation des ménages représente 67,5%

du PIB nominal et 80% du total de la consommation.

I-2-b. L’Investissement

En 2013, l’investissement global a connu un fléchissement de 9,7% pour se situer à MRO

474,6 milliards, soit un taux d’investissements de 38% contre 44,7% en 2012. Cette baisse du

niveau des investissements procède de la baisse des investissements privés de 17,8% portant

leur poids à 27,8% du PIB au lieu de 36% enregistré en 2012. A l’inverse, les investissements

publics ont connu une hausse de 23%, soit un ralentissement par rapport à la hausse de 49,2%

réalisée en 2012.

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33

II. L’INFLATION

La progression de l’indice des prix à la consommation a connu un rythme modéré au cours de

l’année 2013 grâce à la poursuite d’une

politique monétaire prudente, les

mesures prises par le Gouvernement

visant à atténuer la hausse des prix de

première nécessité et la baisse du

niveau des prix sur le marché

international. En effet, l’inflation s’est

établie à 4,5% en glissement annuel et à

4,1% en moyenne annuelle en 2013.

La hausse des prix domestiques est

essentiellement liée au renchérissement

des prix des produits alimentaires

(+5,5%), notamment la viande

(+26,4%), les fruits (13,6%), laits

(+7%), huile et graisse (+5,4%) et les céréales (+4%). En revanche, d’autres postes ont connu

des reculs. Il s’agit de l’indice des prix des poissions et fruits de mer (-7%), celui des légumes

(-11%), l’indice des prix du « sucre, confiture, miel chocolat» (-0,9%). L’indice des prix des

produits alimentaire a contribué pour 3 points à la hausse de l’inflation.

Les indices des prix non alimentaires ont évolué de manière modérée à l’exception de

l’indice des autres biens et services qui a connu une hausse de 9,9% entrainant une hausse de

1,2 points du niveau des prix. Les fonctions, «logement, électricité et autres combustibles» et

«articles d’habillement et chaussures» ont contribué ensemble à l’inflation pour 0,6 Points.

La fonction «meubles, articles de ménage et entretien» pour 0,2 points. L’indice des prix

des transports n’a également contribué que pour 0,2 point à l’inflation en raison du niveau

quasiment inchangé du prix à la pompe au cours de l’année 2013.

Tableau 1. Inflation annuelle Année Moyenne annuelle Glissement annuel

2001 7,7 4,1

2002 5,4 8,4

2003 5,3 2,9

2004 10,4 16,1

2005 12,1 5,8

2006 6,2 8,9

2007 7,3 7,4

2008 7,3 3,9

2009 2,2 4,9

2010 6,3 6,1

2011 5,7 5,5

2012 4,9 3,4

2013 4,1 4,5

Source : ONS

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__________________________________________________________________________________________ Banque Centrale de Mauritanie Rapport annuel 2013

34

Variations en %

Tableau 2. Évolution de l’IHPC Poids 2012 2013 moyenne

annuelle

Glissement

annuel

Contributions en

points

1. Produits alimentaires, boissons non alcoolisée 54,4 205,4 219,6 6,9 5,5 3,0

Pain et céréales 14,6 186,3 198,0 6,3 4,3 0,6

Viande 13,0 179,5 205,3 14,4 26,3 3,4

Poisson et fruits de mer 4,4 438,3 428,2 (2,3) (7,1) (0,3)

Lait, fromage et œufs 5,3 179,9 185,7 3,2 7,0 0,4

Huiles et graisses 3,6 175,7 181,1 3,1 5,4 0,2

Fruits 1,3 179,9 209,1 16,3 13,6 0,2

Légumes 4,9 254,3 234,3 (7,8) (11,4) (0,6)

Sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie 2,3 228,6 226,4 (1,0) (0,8) (0,0)

Boissons 3,6 156,5 160,9 2,8 2,0 0,1

2. Tabac et stupéfiants 1,3 245,0 239,5 (2,2) (2,0) (0,0)

3. Articles Habillement et chaussures 5,9 194,0 204,0 5,1 5,5 0,3

4. Logement, eau, électricité, gaz et auto. combustibles 13,7 170,3 176,9 3,9 2,4 0,3

5. Ameublement, équipement ménager 6,3 186,4 189,1 1,5 2,9 0,2

6. Santé 1,5 169,7 173,1 2,0 (0,4) (0,0)

7. Transports 10,3 146,0 154,5 5,9 2,3 0,2

8. Communication 1,8 59,9 59,9 - - -

9. Loisirs, spectacles et culture 1,6 87,1 96,5 10,8 13,4 0,2

10. Enseignement 0,6 129,1 108,8 (15,7) (16,1) (0,1)

11. Hôtels, cafés, restaurants 1,8 164,0 169,6 3,4 2,8 0,1

12. Autres biens et services 2,2 119,0 179,7 51,0 55,4 1,2

I N D I C E G L O B A L 100.0 188,5 196,2 4,1 4,5 4,5

Source : ONS

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35

III. LE SECTEUR EXTERIEUR

En 2013, les échanges extérieurs ont été

marqués par la baisse des prix sur le

marché international des produits

d’exportation et la poursuite du

ralentissement de la demande

extérieure de nos partenaires européens

et asiatiques (Chine et Japon). Dans ce

contexte, les exportations ont connu

une évolution relativement stable et

cela en dépit de la production record du

fer qui a atteint 12,7 millions de tonnes

cette année. Le léger recul au niveau

des importations de biens a contribué à

la réduction du déficit de la balance commerciale à MRO 117,8 milliards contre MRO 145,1

milliards en 2012.

Par contre, le déficit des transactions courantes s’est légèrement creusé pour atteindre MRO

379,2 milliards, soit 30,3% du PIB contre MRO 363,7 milliards ou 29,1% du PIB en 2012.

Cette évolution est attribuable au recul significatif des transferts courants qui n’a pas pu être

compensé par l’amélioration de la balance nette des services et revenus.

S’agissant du compte de capital et d’opérations financières, l’excédent des flux nets positifs

s’est établi à MRO 472 milliards en 2013 contre MRO 539,9 milliards en 2012, soit un repli

de 12,6%. Ce niveau couvre largement le déficit du compte courant et contribue à la

consolidation des réserves de change du pays qui ont atteint USD 995,6 millions, en hausse

d’USD 33,6 millions par rapport à 2012.

En termes de mois d’importations de biens et services, le niveau des réserves couvre près de 8

mois contre 6,3 en 2012.

Tableau 3. Évolution des soldes de la Balance des paiements

(Chiffres en milliards MRO) 2010 2011 2012 2013

Solde des transactions courantes -99,4 -69,6 -363,7 -379,2

Compte de capital et d'opérations financière 101,2 140,3 539,9 +472,0

Erreurs et omissions 4,5 0,4 -30,4 -88,3

Balance globale 6,3 71,1 145,8 4,5

Source : BCM/DGE

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36

III-1. Les Transactions courantes

Le déficit du compte courant s’est creusé en 2013 de MRO 15,5 milliards par rapport au

niveau réalisé en 2012 pour s’établir à MRO 379,2 milliards, soit 30,3% du PIB en raison

principalement du recul des entrées au titre des transferts et cela malgré l’amélioration du

déficit net des services et revenus et du solde de la balance commerciale.

Tableau 4. Évolution du solde courant 2010 2011 2012 2013

(Chiffres en milliards MRO)

Balance commerciale 32,0 86,6 -145,1 -117,8

Services et revenus (net) -16,6 -198,8 -311,5 -303,6

Transferts courants (net) 34,1 42,5 92,9 +42,2

Solde courant -99,4 -69,6 -363,7 -379,2

Source : BCM/DGE

III-1-1. La Balance Commerciale

En 2013, les échanges commerciaux ont enregistré un déficit de MRO 117,8 milliards, en

amélioration de 18,8% comparativement à celui observé en 2012, suite à une légère

augmentation des exportations et une stabilité des importations. Le taux de couverture des

importations par les exportations est ressorti à 87,1% contre 84,4% en 2012.

III-1-1-i. Les exportations

Les exportations se sont établies en

valeur à MRO 797,2 milliards en 2013

contre MRO 783,2 milliards en 2012

enregistrant ainsi une légère hausse de

1,8% grâce à la bonne tenue du secteur

minier qui représente 77% des recettes

d’exportations, particulièrement cette

année où la production de la SNIM a

atteint un niveau record de 12,7

millions de tonnes. En effet, les

exportations du minerai de fer ont

progressé de 22% en valeur pour

s’établir à MRO 408,2 milliards en 2013

contre MRO 335,2 milliards en 2012. La hausse des quantités vendues (12,4%) a pu contenir

l’effet de la baisse des prix qui sont passés d’USD 99,9 en 2012 à USD 92,6 la tonne en

2013.

La répartition géographique des exportations de minerai de fer montre que la Chine reste de

loin la première destination avec 75% de la valeur des exportations de minerai de fer en 2013

contre 25% pour l’UE.

S’agissant des exportations de pétrole, elles ont connu une baisse du volume exporté qui s’est

établi cette année à 2,15 millions de baril contre 2,6 millions en 2012. En valeur les

exportations sont évaluées à MRO 65,3 milliards contre MRO 80,2 milliards en 2012, soit une

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__________________________________________________________________________________________ Banque Centrale de Mauritanie Rapport annuel 2013

37

diminution de 14,9 milliards. Le prix du baril s’est établi, en moyenne, à USD 100,8 contre

USD 103,1 en 2012.

En ce qui concerne les exportations du

minerai de cuivre, elles sont passées de

MRO 70,6 milliards en 2012 à MRO 65

milliards en 2013, soit une baisse de

7,9% en raison essentiellement de la

chute des prix moyens annuels à

l’international du cuivre qui sont passés

d’USD 6297,4 la tonne en 2012 à USD

5843,8 en 2013, les quantités vendues

étant restées stables autour de 37 mille

tonnes.

Pour ce qui est de l’or, les quantités exportées ont fortement augmenté de l’ordre 36% pour se

situer à 283,4 tonnes contre 207 tonnes en 2012. Cette évolution favorable a porté les

exportations en valeur à MRO 141,7 milliards enregistrant ainsi un accroissement de 7,2%.

Les exportations des produits de la pêche sont évaluées en 2013 à MRO 99,3 milliards contre

MRO 142,3 milliards en 2012, soit une baisse de 30% entrainant un recul de leurs parts dans

les recettes globales qui sont passées de 18% en 2012 à 12 % en 2013. Cette baisse résulte à la

fois du fléchissement des prix des espèces à forte valeur marchande et de la baisse des

quantités exportées qui sont passé de 312 mille tonnes en 2012 à 125 mille tonnes en 2013 en

relation avec le départ des bateaux européens qui assuraient l’affrètement des pélagiques.

En 2013, les exportations de la SMCP ont

atteint 66,8 mille tonnes en hausse de 18%

comparativement à 2012. Par contre en valeur

ces exportations ont baissé de 29% pour se

situer à MRO 72,7 milliards en raison de la

baisse des prix sur le marché international.

En dépit de la baisse de sa part dans les

exportations, le japon demeure la principale

destination des produits de la SMCP avec 44%

en 2013 contre 56% en 2012. Suivi par

l’Europe avec 31% et la chine avec 14%.

Quant à la pêche artisanale, ses exportations ont enregistré une progression de 36,5% pour

atteindre MRO 26,5 milliards contre MRO 19,4 milliards en 2012. Cette évolution favorable

est attribuable essentiellement à la hausse de 39% du prix moyen des pélagiques, les quantités

exportées ayant accusé une légère diminution pour se situer à 58,2 mille tonnes au lieu de

60,4 mille tonnes en 2012

III-1-1-ii. Les Importations

En valeur, les importations sont restées relativement stables, en s’établissant à MRO 915

milliards en 2013 contre 928,4 milliards en 2012.

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38

La structure reste dominée par les importations en équipement des industries extractives

(52%), suivies par les importations pétrolières (21%). Les autres importations à savoir les

biens alimentaires, les matériaux de constructions, les équipements, les tissus et vêtements et

d’autres biens de consommation représentent 27%.

La facture énergétique, qui a atteint MRO 190,5 milliards en 2013, s’est contractée de 2,5%

du fait d’une baisse de 4,5% des quantités importées conjuguée à une diminution de 3,5% du

prix moyen à l’importation. Hors importations des sociétés minières et pétrolières, les

importations des produits pétroliers ont totalisé MRO 113,3 milliards s’inscrivant ainsi en

baisse de 1,9% par rapport à l’année précédente. Les achats de produits pétroliers par les

sociétés minières et pétrolières ont diminué de 4,5%, passant de MRO 80,7 milliards en 2012

à MRO 77,1 milliards en 2013.

Pour leur part, les dépenses en équipement des industries extractives se sont élevées à MRO

474,9 milliards contre MRO 487,6 milliards en 2012, soit une baisse de 1,4%. Les dépenses

en équipement des sociétés pétrolières se sont sensiblement accrues en liaison avec les

investissements directs étrangers réalisés pour l’exploitation du gaz aux fins de production de

l’électricité. A l’inverse, les importations d’équipements par les sociétés minières ont

enregistré une forte diminution en

rapport avec le ralentissement des

investissements dans le secteur de la

production de l’or.

S’agissant des autres importations, elles

sont évaluées à MRO 249,7 milliards en

2013 contre 251,4 milliards en 2012, soit

une baisse de MRO 1,7 milliard.

La structure des importations par zone

géographique reste inchangée en 2013.

L’Union Européenne reste le premier

fournisseur de la Mauritanie avec près de 48% des importations de biens, suivie de l’Asie

34%. Les importations en provenance de l’Afrique demeurent toujours faibles autour de 7%

alors que celles en provenance de l’Amérique ont légèrement augmenté, passant de 10% en

2012 à 11% en 2013.

III-1-2. Les Services

Le déficit de la balance des services s'est amélioré en 2013 pour s’établir à MRO 244,4

milliards contre MRO 255,5 milliards en 2012 sous l’effet conjugué d'une hausse de 17,3%

des recettes et d’une diminution de 0,9% des dépenses.

Comparées à 2012, les recettes au titre des services ont enregistré une hausse de MRO 8,3

milliards pour s’établir à MRO 55,9 milliards grâce notamment à l’augmentation des recettes

au titre des licences de pêche qui ont atteint MRO 8,4 milliards en 2013 contre MRO 3,4

milliards en 2012.

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39

Quant aux dépenses des services, elles ont diminué de MRO 2,8 milliards pour se situer à

MRO 300,4 milliards en 2013 contre MRO 303,2 milliards en 2012. Cette baisse est

attribuable principalement à la réduction des dépenses de fret en liaison avec le départ des

bateaux étrangers dans le cadre des contrats d’affrètement pour le pélagique.

III-1-3. Les Revenus

En 2013, le solde négatif des revenus s'est creusé de 5,6 % pour se chiffrer à MRO 59,1

milliards contre MRO 56 milliards en 2012 sous l'effet de l’accroissement des dépenses qui

ont atteint MRO 94,9 milliards en 2013, soit une hausse annuelle de 6% suite à

l’augmentation des sorties au titre des profits et salaires du secteur minier et des paiements

effectués au titre du service de la dette. Quant aux recettes, constituées essentiellement des

redevances versées par l’Union européenne dans le cadre de l’accord de pêche, elles ont

connu une progression annuelle de 6,6% pour se situer à MRO 35,7 milliards en 2013.

.

III-1-4. Les Transferts courants

Le surplus des transferts courants s’est nettement rétréci, passant de MRO 92,9 milliards en

2012 à 42,2 milliards en 2013 du fait de la baisse des entrées au titre des transferts officiels

qui se sont établis à MRO 25,1 milliards contre MRO 80,3 milliards en 2012 où ils avaient

connu une forte progression suite à la mobilisation d’un important appui budgétaire dans le

cadre de la table ronde organisée avec les bailleurs de fonds en juin 2010 à Bruxelles. Les

transferts privés ont, quant à eux, enregistré une progression annuelle de 35,5% pour s’établir

à MRO 17,1 milliards en 2013.

III-2. Le Compte de capital et d’opérations financières

Après l’amélioration enregistrée en 2012, l’excédent du compte de capital et d’opérations

financières s’est replié de MRO 67,9 milliards pour se situer à MRO 472 milliards en

2013, suite à la diminution des flux nets relatifs aux investissements directs étrangers et aux

emprunts extérieurs (Gouvernement et SNIM) dont l’effet a été atténué par l’entrée d’autres

capitaux privés.

Tableau 5. Soldes des comptes de capital et d’opérations financières

(Chiffres en milliards MRO) 2010 2011 2012 2013

Compte de capital et d'opérations financières 101,3 140,3 539,9 472

Compte de capital 0 0 11,9 1,4

Compte d'opérations financières 101,3 140,3 528,0 470,6

Source : BCM/DGE

En dépit des entrées importantes enregistrées dans le secteur pétrolier en couverture des

dépenses d’équipement, les flux nets d’investissements directs étrangers se sont réduits en

2013 pour atteindre MRO 338,5 milliards contre MRO 410,4 milliards en 2012 en raison de la

baisse des flux d’investissements dans le secteur de la production de l’or et ceux liés à

l’exploration minière.

S’agissant du flux net des emprunts extérieurs à moyen et long terme, en s’établissant à MRO

64,7 milliards, il a enregistré une contraction de 52% qui, certes, fait suite à une augmentation

de 85% en 2012. Cette évolution est imputable à la diminution des décaissements au titre des

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prêts officiels, d’une part, et au recul des tirages sur emprunts extérieurs de la SNIM, d’autre

part. Les remboursements de la dette extérieure, chiffrés à MRO 30 milliards, sont restés

stables en 2013.

Quant aux transactions privées en capital, elles se sont soldées par des entrées nettes de

capitaux de MRO 67,4 milliards après des sorties nettes observées en 2012 de MRO 32,5

milliards.

En somme, la bonne tenue du compte de capital et d’opérations financières a permis de

financer le déficit des transactions courantes et le renforcement des réserves de changes du

pays.

III-3. Les Réserves de change

En 2013, l’évolution favorable du secteur extérieur s’est traduite par un renforcement des

réserves officielles de change qui se sont établies à USD 995,6 millions en fin 2013, portant

ainsi la couverture des importations de biens et services à près de 8 mois au lieu de 6,2 mois

l’exercice précédent.

Tableau 6. Réserves de change (En millions USD)

31/12/2012 31/12/2013 Variations

Réserves brutes 962 995.6 3,5%

Engagements 254,6 264,4 4%

Réserves nettes 707,4 745,6 5,40%

Source : BCM/DGM

Les recettes ont enregistré une baisse de 10,5% pour s’établir à USD 1664 millions en 2013

contre USD 1860 en 2012. En revanche, les dépenses ont progressé de 11,2%, soit USD 1452

millions en 2013 au lieu d’USD 1306 millions en 2012.

Tableau 7. Recettes et dépenses en devises (En millions USD)

2012 2013 Variations

Recettes 1 860 1 664 -10,50%

Dépenses 1306 1452 11,20%

Source : BCM/DGM

Pour 2013, les produits de placements sont évalués à MRO 488 millions contre MRO 652

millions pour l’année précédente, soit une diminution de 25% consécutive à la faiblesse des

taux d’intérêt servis sur les dépôts en dollar et en euro.

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41

TABLEAU 8. BALANCE DES PAIEMENTS 2012 2013 2012 2013

Millions USD Millions MRO

Balance commerciale (487,9) (392,9) (145 133,3) (117 839,0)

Exportation 2 641,0 2 651,5 783 228,6 797 217,3

Minerai de fer 1 130,7 1 358,1 335 239,8 408 194,8

Pétrole 271,2 216,9 80 192,9 65 285,1

Cuivre 238,0 216,3 70 604,3 65 050,3

Or 445,2 471,8 132 188,2 141 728,4

Pêche 479,0 329,7 142 288,4 99 284,5

Autres 76,7 58,8 22 715,0 17 674,2

Importation, fob (3 128,8) (3 044,3) (928 361,9) (915 056,3)

Produits alimentaires (381,5) (377,0) (113 197,8) (113 376,7)

Produits pétroliers (656,5) (633,8) (195 325,2) (190 464,9)

Equipements importés pour les

industries extractives (1 625,2) (1 579,8) (481 637,5) (474 881,8)

Autres importations (465,5) (453,7) (251 399,3) (249 709,7)

Service et revenus (nets) (1 048,9) (1 009,8) (311 528,0) (303 588,1)

Services (nets) (858,3) (813,7) (255 527,0) (244 454,0)

Revenus (nets) (190,6) (196,2) (56 001,0) (59 134,0)

Transferts courants (net) 310,7 140,8 92 915,1 42 218,4

Transferts privés (net) 42,7 56,9 12 624,3 17 116,3

Transferts officiels 268,0 83,9 80 290,7 25 102,0

Balance des Transactions Courantes (1 226,1) (1 261,9) (363 746,3) (379 208,7)

Compte de capital et d'opérations

financières 1 762,2 1 569,6 539 987,8 472 051,8

Compte Capital 40,7 4,8 11 943,9 1 445,6

Compte d'opérations financières 1 721,5 1 564,8 528 043,9 470 606,3

Investissement direct (net) 1 381,1 1 126,0 410 369,0 338 472,5

Dont: industries pétrolières (net) 21,7 410,2 6 680,2 123 255,3

Prêt officiels à moyen et long terme 449,8 216,0 150 230,2 64 716,6

Décaissements 550,0 316,1 179 972,8 94 796,9

Etat 259,4 176,4 77 242,5 53 143,4

SNIM 286,6 139,7 85 176,2 41 653,5

Principal exigible (100,2) (100,1) (29 742,6) (30 080,3)

Autres transactions privées en capital (109,3) 222,8 (32 555,3) 67 417,2

Erreurs et omissions (103,5) (292,0) (30 397,3) (88 298,8)

Balance globale 488,7 15,7 145 844,2 4 544,3

Financement (488,7) (15,7) (145 844,2) (4 544,3)

Actifs extérieurs nets (402,1) (26,7) (120 556,4) (7 855,5)

BCM (net) (473,6) (28,6) (141 704,1) (8 459,9)

Avoirs (457,7) (36,3) (137 013,6) (10 811,3)

Engagements (15,8) 7,7 (4 690,5) 2 351,4

Banques commerciales (nets) 84,9 5,8 25 272,6 1 781,0

Comptes pétrolier (13,5) (3,9) (4 124,9) (1 176,7)

Financement exceptionnel (86,6) 11,0 (25 287,8) 3 311,2

Source : BMC/DGE

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42

III-4. Évolution du taux de change

Le dollar s’est échangé, en moyenne, à 300,0 ouguiyas en 2013 contre 295,9 ouguiyas en

2012, soit une légère appréciation de 1,4%. S’agissant de l’euro, son cours s’est apprécié de

4,7% en un an en passant de 380,2 à 398,1 ouguiyas, dans le même temps la monnaie

japonaise a connu une dépréciation de 17% sur l’ensemble de l’année 2013, après la hausse

du cours de 5,4% en 2012.

Tableau 9. Cours moyens annuels de certaines devises

Monnaie 2011 2012 2013 Var.12/11 Var. 13/12

1 dollar US 280,3 295,9 300 5,57% 1,4%

1 euro 390,3 380,2 398,1 -2,59% 4,7%

1000 yens 3 519,1 3 710,0 3 080,0 5,4% -17,0%

Source : BCM/DGM

L’évolution du Taux de change effectif

réel est marquée par une tendance

haussière sur l’ensemble de l’année

2013. Il s’est ainsi situé à 98 points en

décembre 2013, soit une hausse de 4%

par rapport à janvier.

En moyenne annuelle, le taux de change

effectif réel s’est apprécié de 2% en

2013. Le mouvement haussier du taux

indique toute chose étant égale par

ailleurs une perte de compétitivité-prix.

IV. DETTE EXTERIEURE

IV-1. L’encours de la dette extérieure

Au terme de l’année 2013, l’encours de la dette extérieure s’est établi à USD 3 329,6 millions,

en augmentation de 7,8% par apport à son niveau enregistré à fin 2012. La structure de

l’encours de la dette extérieure par catégorie de créanciers demeure stable et reste dominée

par les institutions de développement multilatérales avec une part de 64,2% de la dette

extérieure contre 35,8% pour les créanciers bilatéraux.

La progression de l’encours de la dette extérieure en 2013 s’explique essentiellement par

l’évolution des tirages sur emprunts extérieurs qui s’est traduite par un solde positif des flux

nets des financements extérieurs d’USD 174,1 millions.

Exprimé en pourcentage du PIB, l’encours de la dette extérieure est passé de 78,1% en 2012 à

79,6% en 2013.

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43

Tableau 10. Encours de la dette extérieure par catégorie de créancier

2011 2012 2013

En millions

USD

En % En millions En % En millions

USD

En % du

total du total USD du total

TOTAL 2607,7 100% 3087,9 100% 3329,6 100%

A. BILATERAUX 827,8 31,7% 1096,2 35,5% 1190,6 35,8%

B. MULTILATERAUX 1779,8 68,3% 1991,8 64,5% 2139,0 64,2%

État 2129,1 81,7% 2344,4 75,9% 2459,3 73,9%

1. Bilatéraux 666,4 25,6% 822,1 26,6% 888,0 26,7%

2. Multilatéraux 1462,8 56,1% 1522,3 49,3% 1571,2 47,2%

BCM 149,7 5,7% 170,8 5,6% 178,0 5,4%

1. Bilatéraux 26,9 1,0% 26,9 0,9% 25,8 0,8%

2. Multilatéraux 122,8 4,7% 144,0 4,7% 152,2 4,6%

SNIM 328,9 12,7% 572,7 18,5% 692,3 20,8%

1. Bilatéraux 134,6 5,2% 247,2 8,0% 276,8 8,3%

2. Multilatéraux 194,3 7,5% 325,5 10,5% 415,5 12,5%

Source : BCM/DGE

IV-1-1. La dette bilatérale

L’encours de la dette bilatérale a enregistré une progression de 8,6% au titre de l’année 2013

en s’établissant à USD 1190,6 millions, montant dû à hauteur de 43,1% aux créanciers

bilatéraux arabes, 36,2% aux bilatéraux membres du Club de Paris et de 20,7% à la Chine.

L’augmentation de la dette bilatérale au cours de l’année 2013 est due essentiellement aux

nouveaux décaissements provenant de la Chine, de créanciers bilatéraux membres du Club de

Paris et des bilatéraux arabes.

IV-1-2. La dette multilatérale

En 2013, l’encours de la dette multilatérale a atteint USD 2139,0 millions contre USD 1991,8

millions, soit une hausse de 7,4%. Cette évolution s’explique en grande partie par les entrées

nettes des flux financiers multilatéraux. En particulier, l’encours de la dette vis-à-vis de la

BID, s’est accru de 8,6%, passant d’USD 268,7 millions en 2012 à USD 291,7 millions en

2013. Aussi, l’encours de la dette à l’égard du FADES s’est élevé de 5,4% contre 2,9%, une

année auparavant, pour s’établir à USD 710,7 millions, un niveau qui confirme sa position en

tant que premier créancier de la Mauritanie.

De même, l’encours de la dette vis-à-vis de l’IDA a enregistré une hausse de 2,3%, soit USD

395,1 millions de dollar, au terme de 2013, résultat expliqué par le niveau de flux nets de

financement réalisé avec ce créancier.

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44

IV-1-3. Les encours par devise

Pour la deuxième année consécutive, la

structure de la dette extérieure par devise

a été caractérisée par le renforcement de

la part de la dette libellée en dollar au

détriment de celle libellée en dinar

koweitien et en DTS.

En effet, la part de la dette libellée en

dollar dans le portefeuille de la dette

extérieure s'est accrue de 1,8 point par

apport à l’année dernière pour passer de

27,7% en 2012 à 29,5% en 2013. En

revanche, la part du dinar koweitien et

celle du DTS ont enregistré un recul en

passant respectivement de 26,3% et 21,6% à 25,5% et 20,7% sur la même période. Quant à

l’Yuan Chinois (CNY), il a vu sa part se raffermir pour atteindre 7,4% en 2013 contre 6,0%

un an plus tôt.

IV-1-4. Les encours par emprunteur

Comparée à fin 2012, la structure de l’encours par bénéficière, au terme de l’année 2013, est

restée pratiquement inchangée. La part

de l’Etat dans l’encours total est passée

légèrement à la baisse au cours de la

même période, s’établissant à 73,9%

contre 75,9%.

Quant à la part de la BCM dans le total

de l’encours de la dette, elle s’est inscrite

en légère baisse, revenant de 5,5% en

2012 à 5,3% en 2013.

Au niveau des entreprises publiques, leur

part dans l’encours est passée de 18,7%

en 2012 à 20,9% en 2013, suite

notamment à l’accroissement de la part

de la SNIM qui est passée, d’une année, à l’autre de 18,5% à 20,8%, en rapport avec

l’augmentation des ressources mobilisées par la SNIM dans le cadre de son programme de

modernisation et de développement.

IV-2. Le Service de la dette extérieure

En 2013, les charges liées à l’amortissement et aux intérêts de la dette extérieure publique se

sont élevées à USD 156,6 millions, soit une augmentation de 12,5% par apport à 2012. Cette

hausse s’explique, d’une part, par l’arrivée à échéance de certains prêts devenus exigibles en

principal et d’autre part, par l’augmentation des intérêts liés aux nouveaux décaissements

réalisés au cours de l’année.

Au titre des paiements du service de la dette, le principal représente 63,5% et les intérêts

36,5%, contre respectivement 62,8% et 37,2% au cours de l’année précédente.

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45

Rapportés aux exportations de biens et services, le service de la dette représente 5,9% en 2013

après 5,3% en 2012.

Tableau 11. Évolution du service de la dette publique

En millions USD

2012 2013

Principal Intérêts Total En %

du total Principal Intérêts Total

En %

du total

TOTAL 87,5 51,7 139,1 100,0% 99,4 57,2 156,6 100,0%

A. BILATERAUX 11,6 18,1 29,7 21,4% 26,3 20,8 47,1 30,1%

B. MULTILATERAUX 75,9 33,6 109,5 78,7% 73,1 36,4 109,5 69,9%

Total État 48,5 32,1 80,5 57,9% 64,9 35,3 100,2 64,0%

1. Bilatéraux 5,0 9,4 14,4 10,4% 9,1 10,9 20,1 12,8%

2. Multilatéraux 43,5 22,7 66,1 47,5% 55,8 24,4 80,2 51,2%

Total BCM 10,8 0,0 10,8 7,8% 10,0 0,0 10,0 6,4%

1. Bilatéraux 0,0 0,0 0,0 0,0% 1,1 0,0 1,1 0,7%

2. Multilatéraux 10,8 0,0 10,8 7,8% 8,9 0,0 8,9 5,7%

Total SNIM 28,1 19,6 47,8 34,4% 24,5 21,9 46,3 29,6%

1. Bilatéraux 6,5 8,7 15,2 10,9% 16,0 9,9 25,9 16,6%

2. Multilatéraux 21,6 10,9 32,5 23,4% 8,4 12,0 20,4 13,0%

Source : BCM/DGE

IV-2-1. Le service de la dette par bailleur

Ventilé par type de coopération, les créanciers bilatéraux ont bénéficié de 30,1% des

paiements effectués au titre du service de la dette extérieure contre 21,3% en 2012. Sur le

total du service de la dette bilatérale, 63,1% des paiements concernent les créanciers membres

du Club de Paris, 27,8% les partenaires bilatéraux arabes et 9,1% la Chine.

En revanche, la part des paiements du service de la dette en faveur des créanciers

multilatéraux a enregistré une diminution pour se situer à 69,9% contre 78,7% en 2012. Cette

évolution est attribuable au repli du règlement du principal de 3,7%, en lien avec le paiement

par anticipation du service de la dette de la SNIM en principal d’un montant d’USD 13,5

millions en faveur de la BAD. Toutefois, les intérêts se sont inscrits en hausse de 8,2%.

IV-2-2. Le service de la

dette par débiteur

La répartition du service de la dette extérieure

par débiteur montre que la part des paiements

effectués par l’Etat au titre de sa dette en 2013

s’élève à 64,0% contre 57,9% en 2012. Pour

sa part, le service de la dette payé par la SNIM

a baissé pour s’établir à 29,6% contre 34,3%

en 2012, en raison du paiement du principal

par anticipation en faveur de la BAD.

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46

IV-2-3. Le service de la dette par devise

La ventilation du service de la dette extérieure

par devise, indique une légère consolidation de

la part du ARD et celle du DTS dans le total

des remboursements qui sont passées,

respectivement, d’une année à l’autre, de

13,7% et 6,8% à 15,0% et 7,7%.

En revanche, les parts du dollar américain et

du dinar koweitien ont légèrement régressé,

passant, respectivement, de 35,9% et 28,5% en

2012 à 35,1% et 26,4% en 2013.

IV-3. Les Décaissements sur emprunts extérieurs

En totalisant USD 330,7 millions en 2013, les décaissements sur emprunts extérieurs à long

terme ont connu une baisse de 40,1% par apport à 2012, en raison de la diminution de la

mobilisation des ressources sur emprunts extérieurs par le secteur public.

Les tirages par catégorie de créancier ont été marqués par une consolidation de la part des

décaissements multilatéraux qui est passée de 59,2% en 2012 à 66,2% en 2013. Quant à la

part des créanciers bilatéraux, elle a connu un recul pour s’établir à 33,8% en 2013 au lieu de

40,8% en 2012.

Tableau 12. Évolution des décaissements

2011 2012 2013

En millions

USD

En %

du total

En millions

USD

En %

du total

En millions

USD

En %

du total

TOTAL 380,6 100% 552,1 100,0% 330,7 100,0%

A. BILATERAUX 128,3 34% 225,5 40,8% 111,9 33,8%

B. MULTILATERAUX 252,3 66% 326,7 59,2% 218,9 66,2%

Total Etat 215,8 57% 245,5 44,5% 169,8 51,3%

1. Bilatéraux 62,4 16% 105,7 19,1% 66,5 20,1%

2. Multilatéraux 153,4 40% 139,8 25,3% 103,4 31,3%

Total BCM 34,7 9% 34,0 6,2% 17,0 5,1%

1. Bilatéraux 0,0 0% 0,0 0,0% 0,0 0,0%

2. Multilatéraux 34,7 9% 34,0 6,2% 17,0 5,1%

Total SNIM 130,1 34% 272,6 49,4% 143,9 43,5%

1. Bilatéraux 66,0 17% 119,8 21,7% 45,4 13,7%

2. Multilatéraux 64,1 17% 152,8 27,7% 98,5 29,8%

Source : BCM/DGE

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47

IV-3-1. Les décaissements sur prêts bilatéraux

En 2013, les ressources mobilisées dans

le cadre de la coopération bilatérale ont

enregistré une baisse de 50,4%, pour se

situer à USD 111,9 millions, contre USD

225,5 millions en 2012. Cette régression

s’explique essentiellement par la

contraction des tirages sur prêts des

bilatéraux arabes et des bilatéraux

membres du Club de Paris, qui n’ont été

que partiellement compensés par

l’augmentation des décaissements sur

prêts de la chine.

Ventilés par bénéficiaire, les tirages effectués sur des prêts bilatéraux en 2013 ont été destinés

à hauteur de 51,3% à l’Etat et de 43,5% à la SNIM, contre des parts respectives de 44,5% et

49,4% en 2012.

Quant aux ressources mobilisées par la SNIM auprès de partenaires bilatéraux, elles ont

régressé de 62,1%, sous l’effet du net repli des flux en provenance de l’AFD et de KFW. La

baisse des décaissements bilatéraux de la SNIM en 2013 est liée en grande partie à l’état

d’avancement de l’exécution des Projets d’extension de la mine de Guelb II et la construction

du nouveau port minéralier de Nouadhibou.

IV-3-2. Les décaissements sur prêts multilatéraux

En 2013, les ressources mobilisées dans

le cadre de la coopération multilatérale

ont enregistré une baisse de 33,0%,

pour se situer à USD 218,9 millions,

contre USD 326,7 millions en 2012. En

dépit de cette régression, les bailleurs

multilatéraux restent les principaux

pourvoyeurs de financements extérieurs

de la Mauritanie.

La répartition des tirages multilatéraux

par bailleur de fonds fait ressortir, en

2013, une prépondérance de la BAD

avec une part de 27,1% du total décaissé, suivie du FADES et de la BEI avec des parts

respectives de 25,9% et de 15,7%.

Par ailleurs, la structure des tirages multilatéraux par bénéficiaire montre que 47,2% des

ressources ont été mobilisées au profit de l’Etat et 45,0% pour la SNIM.

Le montant des tirages effectué au profit de l’Etat a atteint USD 103,4 millions, en baisse de

26,1% par rapport à 2012. L’essentiel de ces tirages a été mobilisé auprès du FADES et de la

BID pour contribuer principalement au financement des projets de production et de

distribution de l’eau et de l’électricité.

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IV-3-3. Répartition des décaissements par bénéficiaires

Au cours de l’année 2013, le profil de la structure des tirages par bénéficiaire a été

légèrement modifié en faveur de l’Etat

dont la part dans le total des

décaissements est passé de 44,5% en

2012 à 51,3% en 2013, alors que celles

de la SNIM et de la BCM sont passées

respectivement, d’une année à l’autre, de

49,4% et 6,2% à 43,5% et 5,1%.

Les mobilisations de l’Etat se sont

établies à USD 169,8 millions en 2013

contre USD 245,5 millions en 2012, soit

une baisse de 31,8%.

Les décaissements effectués par la BCM

au cours de l’année sont restés quasiment stables par apport à l’année dernière, soit USD 17

millions. Le montant décaissé par la BCM revient uniquement au déboursement en 2013 de la

dernière tranche de la facilité élargie de crédit accordée en 2009 par le FMI au titre de son

programme triennal avec la Mauritanie.

Quant aux décaissements réalisés par la SNIM, au cours de l’année 2013, ils ont totalisé USD

143,9 millions contre USD 272,6 millions en 2012. Ces ressources ont été mobilisées auprès

de la BAD, AFD, BEI KFW et la BID et correspondent aux tirages partiels sur les prêts

contractés par la SNIM en 2009.

IV-3-4. Les décaissements par devise

Comparée à celle de 2012, la structure des décaissements par devise s’est modifiée en 2013,

en raison de la baisse de la part du

Dollar américain et la hausse du dinar

koweitien qui sont passées,

respectivement, de 52,8% à 48,1% et de

12,2% à 18,5%.

En outre, on note une hausse de la part

de l’Yuan et une forte baisse de la part

de l’Euro qui sont passées,

respectivement, de 0,4% à 18,0% et de

13,9% à 0,3%. Cette évolution

s’explique, d’une part, par une forte

consolidation des tirages libellés en

Yuan et, d’autre part, par la baisse des

tirages libellés en Euro par apport à l’année dernière marquée par une forte mobilisation

d’appuis budgétaires libellés en l’Euro auprès de l’AFD.

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49

IV-4. Nouveaux engagements extérieurs

Au cours de l’année 2013, les nouveaux accords d’emprunts extérieurs conclus par le secteur

public se sont élevés à USD 358 millions dont 64% auprès des bailleurs multilatéraux et 36%

auprès des bailleurs bilatéraux.

Ces financements devraient contribuer à hauteur de 54,9% à l’aménagement territorial,

notamment les projets de construction d’un parc éolien de 30 MW et la construction de la

route Ouenattzbel-Digueni-Adelbagrou. Le développement rural bénéficiera de 28,5%,

particulièrement les projets en d'eau potable et le développement des oasis dans les zones

rurales.

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V. FINANCES PUBLIQUES

La politique budgétaire conduite en 2013 a continué d’accorder la priorité à la rationalisation

des dépenses, la maîtrise des charges de fonctionnement et l’amélioration du rendement du

système fiscal en vue de renforcer la soutenabilité des finances publiques. Ces orientations ont

permis de dégager une marge budgétaire suffisante pour relancer les investissements publics

et soutenir la croissance et la lutte contre la pauvreté.

V-1. La loi de finances 2013

Les orientations de la politique budgétaire ont été traduites dans la loi de finances 2013 par

une maitrise du rythme de progression des charges de fonctionnement et, surtout, par un

accroissement substantiel du niveau des investissements publics. Les dépenses à caractère

social, bien qu’en diminution par rapport à 2012, restent tout de même à un niveau assez élevé

permettant aux populations les plus démunis de continuer à bénéficier de l’accès aux produits

de base à des prix subventionnés.

S’agissant des dispositions fiscales contenues dans la loi de finances initiale, elles ont porté

notamment sur i) la révision de l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS) en vue d’améliorer

le revenu des agents de l’Etat, ii) la suppression de l’Impôt général sur les revenus (IGR), iii)

le renforcement de la taxation de certains produits de consommation tels que le tabac et

certaines boissons non-alcoolisées et iv) l’amélioration de la collecte des revenus tirés du

secteur minier notamment par la taxation des transferts de titres miniers.

Une loi de finances rectificative a été adoptée en fin 2013 pour une révision à la hausse des

recettes et dépenses budgétaires en vue de tenir compte des évolutions enregistrées par rapport

aux prévisions initiales.

V-2. L’exécution budgétaire

Au terme de l’année 2013, l’exécution budgétaire s’est soldée par un déficit global de MRO

13,9 milliards ou 1,1% du PIB hors pétrole contre un excédent de MRO 32,9 milliards ou

2,8% du PIB hors pétrole en 2012. A noter que les recettes non fiscales en 2012 ont enregistré

une progression notable due notamment aux dons budgétaires mobilisés dans le cadre de la

table ronde organisée avec les bailleurs de fonds à Bruxelles en juin 2010.

Hors dons, le solde budgétaire global enregistre un déficit de MRO 25,2 milliards ou 2.1%

du PIB hors pétrole en 2013 au lieu d’un déficit de MRO 34,8 milliards ou 3% du PIB hors

pétrole pour l’exercice précédent. Cette évolution s’explique notamment par l’amélioration

des recettes fiscales. S’agissant du solde de base (solde hors pétrole et dépenses sur ressources

extérieures), il enregistre aussi une amélioration en affichant un excédent de 1,2% du PIB

hors pétrole en 2013 contre un excédent de 0,4 % du PIB hors pétrole en 2012.

Compte tenu de l’enregistrement par le Trésor en 2013 de la redevance de pêche versée par

l’UE et du don budgétaire exceptionnel reçus en 2012, le solde budgétaire global afficherait

un excédent de 73,1 milliards d’ouguiyas ou 6% du PIB hors pétrole contre un déficit de 54,3

milliards ou 4,4% du PIB hors pétrole en 2012.

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51

V-2-1. Les Recettes budgétaires

En 2013 les recettes budgétaires globales, y compris les dons, se sont élevées à MRO 422,8

milliards, enregistrant une contraction de 8,7% attribuable essentiellement aux recettes non

fiscales notamment les dons qui sont passés de MRO 67,8 milliards à 11,3 milliards du fait de

la chute des aides budgétaires dont le montant avait atteint un niveau exceptionnel en 2012

suite à la mobilisation d’un montant exceptionnel dans le cadre de la table ronde tenue avec

les bailleurs de fonds en juin 2010 à Bruxelles. Abstraction faite des dons, le montant total des

recettes budgétaires apparait en augmentation de MRO 13,7 milliards en 2013 atteignant

MRO 411 ,7 milliards contre MRO 395.1 milliards l’année précédente.

V-2-1-i Les recettes fiscales

Chiffrées à MRO 269,2 milliards,

les recettes fiscales hors pétrole se

sont accrues de 7,4% en 2013 en

dépit de la baisse de l’ITS pour les

agents de l’Etat et la suppression

de l’IGR. Cette évolution résulte

notamment des efforts consentis en

matière de recouvrement d’impôts.

Les entrées au titre des impôts

directs ont totalisé MRO 85,8

milliards, enregistrant ainsi une

augmentation annuelle de 6,6%,

suite notamment à l’amélioration des recettes recouvrées dans le cadre du régime simplifié

d’imposition qui se sont accrues de MRO 4,2 milliards en 2013 pour s’établir à MRO 4,4

milliards. De même, l’ITS a engendré des recettes d’un montant de MRO 33,6 milliards, en

hausse de 8,3%. La réduction des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires ayant été

plus que compensée par la hausse des entrées au titre des autres catégories de salariés.

Quant aux recettes au titre du BIC-BNC, elles ont été chiffrées à MRO 27,6 milliards, soit une

légère augmentation de MRO 0,3 milliard par rapport à leur niveau en 2013. Les taxes sur les

biens et services ont rapporté MRO 136,4 milliards au lieu de MRO 133,5 milliards l’exercice

précédent, soit un accroissement de MRO 2,9 milliards, attribuable pour l’essentiel à la hausse

des recettes provenant de la TVA sur les importations qui ont augmenté de MRO 2,2

milliards pour s’établir à MRO 58,8 milliards en 2013.

S’agissant des recettes rapportées par les taxes sur le commerce international, elles ont

augmenté de 9,9% pour atteindre MRO 32 milliards, constituées des droits de douanes à

l’importation et de la taxe statistique, qui se sont élevés à MRO 27,1 milliards et MRO 4,9

milliards enregistrant respectivement un accroissement de 3,5% et une baisse de 6,5%. Les

autres recettes fiscales se sont également inscrites en hausse, à l’exception de celles des droits

et timbres qui se sont repliées de MRO 2 milliards pour s’établir à 0,7 milliard.

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52

V-2-1-ii Les recettes non fiscales

Chiffrées à MRO 121,6 milliards, les recettes non fiscales hors dons se sont inscrites en baisse

de MRO 1,5 milliards en raison

notamment de la diminution des

montants versés au titre des

dividendes parvenant de la

SNIM. Les dividendes se sont en

effet élevés à MRO 49,9

milliards, enregistrant ainsi une

baisse de MRO 12,1 milliards

due à la diminution de MRO 19,3

milliards du montant versé par la

SNIM du fait de la baisse de son

chiffre d’affaires en liaison avec

la diminution du cours moyen du

fer enregistré en 2012. La chute

des dividendes versés par la SNIM a été en partie compensée par le versement d’un montant

de MRO 7,2 milliards par la BCM relatif aux dividendes distribués au titre de l’exercice 2012.

S’agissant des recettes de la pêche, elles ont marqué une progression MRO 2,7 milliards pour

atteindre MRO 38,2 milliards en fin 2013 grâce notamment à l’amélioration des revenus

perçus au titre des redevances pélagiques qui se sont accrus de MRO 4,3 milliards pour

s’établir à MRO 8,5 milliards. Quant à la tranche annuelle de la compensation financière

versée par l’Union européenne dans le cadre de l’accord de pêche, elle a atteint MRO 27,3

milliards en 2013 au lieu de MRO 26,7 milliard en 2012 du fait d’une légère appréciation de

l’euro par rapport à l’ouguiya.

Pour leur part, les recettes minières se sont élevées à MRO 7,3 milliards accusant ainsi une

baisse de MRO 1,1 milliards due au repli des recettes d’exploitation et de celles du cadastre

pour respectivement MRO 0,7 milliard et MRO 0,4 milliard.

Les recettes en capital, qui ont totalisé MRO 4,1 milliards, ont connu une baisse de MRO 0,7

milliard en raison de la baisse des entrées provenant de la vente de terrains. Les autres recettes

non fiscales, chiffrées à MRO 18,5 milliards, ont plus que doublé grâce notamment aux

entrées au titre des redevances versées par les sociétés de télécommunication. Enfin les

recettes pétrolières ont atteint MRO 20,7 milliards, enregistrant ainsi, une baisse de 3,4% par

rapport à l’année précédente en raison de la diminution des volumes exportés en 2013.

V-2-1-iii Les dons

En 2013, les dons se sont élevés à MRO 11,3 milliards accusant une baisse de MRO 56,4

milliards par rapport à 2012 où un montant exceptionnel de MRO 60,3 milliards a été

mobilisé sous forme d’appui budgétaire. Abstraction faite de ce don exceptionnel, le montant

des dons reçus en 2013 reste supérieur à celui des exercices précédents.

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53

V-2-2. Les Dépenses budgétaires

Les dépenses budgétaires effectuées en 2013 ont atteint MRO 436,7 milliards, marquant un

accroissement modéré de MRO 6,3 milliards ou 1,6%. Cette évolution cache néanmoins une

hausse sensible des dépenses d’équipement notamment celles financées sur ressources propres

de l’Etat, et, à l’inverse, une diminution notable des charges de fonctionnement.

V-2-2-i Les dépenses courantes

Arrêtées à un total de MRO 267,2 milliards, les charges de fonctionnement ont enregistré une

baisse de MRO 25,8 milliards ou 8,9%, attribuable pour l’essentiel à la diminution des

transferts courants. Bien que leur niveau reste assez élevé, ceux-ci ont connu une baisse de

MRO 35,5 milliards ou 33,6% pour se situer à MRO 70,2 milliards en 2013. Ce fléchissement

s’explique par la suppression de la marge corrective sur les prix des hydrocarbures et la

réduction des subventions sur le gaz butane et les tarifs de l’électricité, ainsi que les crédits en

faveur du programme d’urgence. Parallèlement à la réduction des subventions, des

programmes sociaux plus ciblés ont été mis en œuvre en faveur des populations les plus

défavorisées.

S’agissant des charges sociales, évaluées à MRO 107,3 milliards, elles se sont inscrites en

hausse de MRO 9 milliards ou 9,6% du fait notamment de la réforme de l’ITS et de l’effet de

nouveaux recrutements dans la fonction publique. Les dépenses de biens et services, quant à

elles, ont été arrêtées à MRO 60,1 milliards, soit une progression de MRO 5,6 milliards ou

10,1% qui tient notamment aux dépenses engagées pour l’organisation des élections

municipales et législatives de 2013.

De leur côté, les paiements d’intérêts sur la dette publique se sont établis à MRO 15,7

milliards, en hausse de MRO 3,1 milliards du fait de l’augmentation des charges de la dette

extérieure.

V-2-2-iii Les dépenses d’investissement et prêts nets

Les dépenses au titre du budget

d’investissement de 2013 ont porté sur

un montant de MRO 169,6 milliards, en

expansion de MRO 32,6 milliards ou

23,2% par rapport à l’exercice

précédent. Cette évolution est due à la

hausse des investissements financés sur

ressources propres de l’Etat, qui ont

augmenté de MRO 34,8 milliards pour

atteindre MRO 120,9 milliards

traduisant les orientations de la loi de

finances accordant la priorité aux

investissements pour favoriser une

croissance plus inclusive, la création d’emploi et la lutte contre la pauvreté. En revanche, les

dépenses d’investissement sur ressources extérieures ont accusé un repli de MRO 2,1

milliards pour s’établir à MRO 48 ,7 milliards en 2013, l’Etat disposant de ressources propres

abondantes a limité le recours aux ressources extérieures.

La structure des dépenses d’équipement s’est sensiblement modifiée en faveur des dépenses

sur ressources propres qui représentent désormais 71,3% du total des dépenses d’équipement

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54

tandis que celles financées sur ressources extérieures n’en représentent plus que 28,7% contre

respectivement 62,9% et 37,1% en 2012.

V-2-3 Le Solde budgétaire et son financement

L’exécution budgétaire s’est soldée, en 2013, par un déficit global de MRO 13,9 milliards au

lieu d’un excédent de MRO 32.9 milliards en 2012. Celui-ci résultait, certes, des entrées

exceptionnelles au titre des aides budgétaires pour plus de MRO 60 milliards. La couverture

du déficit budgétaire a été assurée par le recours aux ressources intérieures et extérieures.

Sur le plan intérieur, le financement des besoins du Trésor a été assuré essentiellement par le

recours aux ressources accumulées auprès de la BCM. Aussi, la position nette du Trésor vis-à-

vis de l’Institut d’émission s’est-elle inscrite en baisse de MRO 40,8 milliards tandis que

celle envers les banques s’est améliorée de MRO 23 milliards reflétant un désendettement

notable vis-à-vis des banques. En effet, l’encours des bons du Trésor détenus par les banques

a enregistré une diminution de MRO 23,4 milliards pour se situer à MRO 33,2 milliards. En

revanche, l’encours des bons du Trésor détenu hors banques s’est accru de MRO 8,3 milliards

pour atteindre MRO 36,5 milliards traduisant un recours accru au financement non bancaire

au détriment du financement bancaire. D’autre part, le Trésor a réduit ses instances de

paiements de MRO 5,4 milliards en 2013.

En définitive, le flux net des financements intérieurs du Trésor s’est chiffré à MRO 5,5

milliards traduisant ainsi une amélioration équivalente de la situation intérieure nette du

Trésor.

Le financement extérieur net s’est, quant à lui, établi à MRO 25,8 milliards contre MRO 50,4

milliards en 2012, soit une baisse de MRO 24,6 milliards reflétant un moindre recours aux

emprunts extérieurs. Ces derniers se sont en effet contractés de MRO 21,6 milliards tandis

que le remboursement de prêts s’est accru de MRO 7,7 milliards.

La contribution du FRNH au financement du budget a été de MRO 19,4 milliards contre

MRO17,3 milliards en 2012. Compte tenu d’un niveau de recettes pétrolières de 20,7

milliards, le FRNH a enregistré une accumulation nette de MRO 1,3 milliard portant le solde

à MRO 29 milliards à fin 2013.

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55

VI. LA MONNAIE

VI-1. La Politique monétaire

La BCM a continué, au cours de l’année 2013, à agir, à travers sa politique monétaire, pour

assurer la stabilité des prix qui constitue son principal objectif depuis l’adoption de son

nouveau statut en 2007. A cet effet, elle a poursuivi la régulation de la liquidité bancaire dans

un contexte de relative aisance des trésoreries bancaires et de recours limité du Trésor aux

adjudications des bons du trésor. La mise en œuvre d’une politique monétaire prudente,

conjuguée au maintien des subventions des prix de certains biens de première nécessité en

faveur des ménages à faible revenu, a permis de maintenir l’inflation à un niveau modéré. En

2013, l’indice des prix à la consommation a enregistré, en moyenne annuelle, une hausse de

4,1% contre 4,9% en 2012 tandis qu’en glissement annuel, l’augmentation des prix à la

consommation s’est établie à 4,5% au lieu de 3,4% l’année précédente.

Malgré le maintien inchangé du taux directeur de la BCM et celui de la réserve obligatoire

respectivement à 9% et 7%, les conditions de financement de l’économie se sont assouplies à

la faveur de l’accentuation de la concurrence entre les banques suite notamment à l’entrée en

activité de nouvelles banques. En effet, les taux débiteurs trimestriels moyens déclarés par les

banques se sont orientés vers la baisse reflétant ainsi une diminution du coût moyen pondéré

du crédit.

S’agissant du taux moyen pondéré des adjudications des bons du trésor, il est demeuré stable

autour de 3% traduisant ainsi un faible recours de l’Etat au financement bancaire suite à

l’amélioration sensible de la liquidité du Trésor.

VI-2. Les Agrégats monétaires

Le rythme d’accroissement de la masse monétaire s’est accéléré en 2013 sous l’effet d’une

hausse sensible du crédit à l’économie, de l’augmentation des créances sur l’Etat et, dans une

moindre mesure, de la hausse des avoirs extérieurs nets

VI-2-1. La masse monétaire M2

La masse monétaire s’est établie en fin décembre 2013 à MRO 469,9 milliards, enregistrant

une progression annuelle de MRO 56,2 milliards ou 13,6% au lieu de 10,5% en 2012. Cette

évolution s’est reflétée dans la hausse observée au niveau de toutes ses composantes.

Chiffrée à MRO 132,7 milliards à fin décembre 2013, la circulation fiduciaire s’est accrue de

15,1% au lieu de 14,3% en 2012. La demande de billets et pièces de monnaie a suivi un

rythme stable au cours des huit premiers mois de l’année avant d’enregistrer une hausse à

partir du mois de septembre en rapport avec la période des fêtes.

Par contre, les dépôts à vue ont suivi un rythme de progression stable durant les trois premiers

trimestres de l’année avant d’amorcer une baisse à la fin du troisième trimestre, période qui

coïncide avec les fêtes. En décembre 2013, ils se sont établis à MRO 272,0 milliards,

enregistrant une augmentation de 10,3% sur l’année.

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56

S’agissant des dépôts à terme, ils ont atteint, en fin décembre 2013, un montant total de MRO

64,9 milliards, en progression de 25,7% par rapport à l’année précédente, ce qui traduit une

amélioration de la mobilisation de l’épargne.

Tableau 13. Masse monétaire et ses composantes (En milliards MRO)

2011 2012 Var (12/11) 2013 Var (13/12)

Monnaie (M1) 323,8 361,8 11,7% 404,7 11,9%

Circulation fiduciaire 100,9 115,3 14,3% 132,7 15,1%

Dépôts à vue 222,9 246,5 10,6% 272 10,3%

Dépôts à terme et d’épargne 50,3 51,6 2,6% 64,9 25,7%

Masse monétaire (M2) 374,1 413,4 10,5% 469,6 13,6%

Source : BCM/DGE

VI-2-2. Les contreparties de la masse monétaire

La croissance de la masse monétaire en 2013 a été déterminée pour une part importante par

l’augmentation du crédit à l’économie. Les créances nettes sur l’Etat et les avoirs extérieurs

nets ont également contribué à l’accroissement de la masse monétaire.

Tableau 14. Contreparties de la masse monétaire (En milliards MRO)

2011 2012 Var(12/11) 2013 Var(13/12)

Avoirs extérieurs nets 70,8 192,2 171,5% 196,7 2,3%

Crédits intérieur net 502,8 458,9 -8,73% 516,6 12,6%

Créances nettes sur l'Etat 187,2 100,3 -46,42% 118,2 17,9%

Concours à l'économie 315,6 358,5 13,59% 398,4 11,1%

Autres postes nets -199,4 -237,6 19,16% -243,6 2,5%

Source BCM/DGE

VI-2-2-i. Les avoirs extérieurs nets

Les avoirs extérieurs nets ont connu une progression de MRO 4,4 milliards en 2013, pour

s’établir en fin d’année à MRO 196,8 milliards contre MRO 192,4 milliards en fin 2012.

Cette augmentation est liée à l’accroissement des avoirs extérieurs nets de la Banque centrale

de MRO 5,7 milliards, suite à l’amélioration des réserves de change. Par contre, les avoirs

extérieurs nets des banques commerciales ont accusé une régression de MRO 1,3 milliard en

2013 sous l’effet, principalement, de l’accroissement des engagements extérieurs.

Tableau 15. Évolution des avoirs et engagements extérieurs (milliards MRO)

2011 2012 Var(12/11) 2013 Var(13/12)

Avoirs extérieurs nets de la BCM 67,4 214,3 317,9% 220,0 2,7%

Avoirs extérieurs de la BCM 144,7 290,8 201,0% 297,9 2,4%

Engagements extérieurs de la BCM -77,3 -76,5 99,0% -77,9 1,8%

Avoirs extérieurs nets des banques 3,7 -21,9 -591,9% -23,2 5,9%

Avoirs extérieurs des banques 38,6 31,1 80,6% 34,7 11,6%

Engagements extérieurs des banques -35,0 -53,0 151,4% -57,9 9,3%

Actifs extérieurs nets 71,0 192,4 628,6% 196,8 2,3%

Source BCM/DGE

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57

VI-2-2-ii. Le crédit intérieur

Les crédits intérieurs nets ont connu une hausse annuelle de 12,6% pour s’établir à MRO

516,6 milliards en fin 2013, du fait de la hausse des créances nettes sur l’État (17,9%) et des

crédits à l’économie (11,1%). L’augmentation des créances nettes sur l’Etat fait suite au

réajustement intervenu dans le cadre de la nouvelle convention Etat-BCM signée en décembre

2013. Cependant, la baisse de l’encours des bons du trésor détenus par les banques a entrainé

une diminution sensible de leurs créances nettes sur l’Etat.

Tableau 16. Évolution des crédits intérieurs (milliards MRO)

2011 2012 Var(12/11) 2013 Var(13/12)

Crédits intérieurs 502,8 458,9 -8,7% 516,6 12,6%

Créances nettes sur l'État 187,2 100,3 -46,4% 118,2 17,9%

Créances nettes de la BCM 145,5 50,9 -65,0% 91,8 80,3%

Créances nettes des banques 41,8 49,4 18,2% 26,4 -46,6%

Concours à l'économie 315,6 358,5 13,6% 398,4 11,1%

Source BCM/DGE

VI-2-2-iii. Les créances nettes sur l’État

Les créances nettes sur l’Etat se sont élevées à MRO 118,2 milliards en fin 2013, enregistrant

une forte progression annuelle de MRO 17,9 milliards ou 17,9%. Cette évolution reflète une

hausse des créances nettes de la BCM sur l’Etat de MRO 40,5 milliards pour s’établir en fin

décembre à MRO 91,8 milliards, suite à la conclusion d’une convention portant consolidation

des créances de la Banque centrale sur l’Etat, d’une part, et à la diminution du solde du

compte courant du Trésor à la BCM, d’autre part.

S’agissant des créances nettes des banques sur l’Etat, elles ont enregistré une baisse de MRO

22,99 milliards suite à la baisse de l’encours des bons du trésor en fin 2013.

VI-2-2-iv. Les concours à l’économie

Les concours à l’économie se sont élevés à MRO 398,4 milliards à fin décembre 2013, soit

une augmentation de 11,1% contre 13,6% en 2012.

Les crédits à court terme se sont chiffrés à MRO 300,2 milliards, soit une augmentation de

8,3% par rapport à 2012. Leur part dans l’ensemble des crédits à l’économie s’est située en fin

2013 à 76,2% au lieu de 80,8% en 2012.

Quant aux prêts bancaires à moyen et long terme, ils ont atteint MRO 93,8 milliards en 2013,

enregistrant une progression annuelle de MRO 27,8 milliards ou 42,2%. Leur part dans le

total du crédit s’est améliorée d’une année à l’autre, passant de 19,2% en 2012 à 23,8% cette

année.

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58

VI-3. Évolution de la liquidité bancaire

En 2013, la liquidité bancaire a progressé

modérément et a enregistré une hausse de

MRO 1,1 milliard passant de MRO 97

milliards à MRO 98,1 milliards. Les facteurs

autonomes de la liquidité ont exercé un effet

expansif de MRO 114, 3 milliards imputable

au renforcement des avoirs extérieurs nets

(MRO +142 ,0 milliards) et dans une

moindre mesure aux autres facteurs nets

(MRO +3,9 milliards). L’effet expansif

conjugué de ces facteurs a neutralisé l’effet

restrictif des opérations de l’Etat (MRO -14,3

milliards) et de celui de la circulation fiduciaire (MRO +17, 3 milliards). Les opérations de

politique monétaire et de change ont exercé un effet restrictif global de MRO 116 milliards

plus important que l’effet expansif exercé par les facteurs autonomes, entrainant une baisse

des réserves libres des banques de MRO 1,6 milliards.

VII. LE MARCHE DES CAPITAUX

Au cours de l’année 2013, l’activité du marché des capitaux s’est limitée aux opérations des

Bons du Trésor et le marché interbancaire.

Malgré une baisse du volume global des émissions des bons du trésor et une orientation à la

baisse des taux servis sur les montants émis, l’activité du marché des adjudications des bons

du trésor est restée relativement importante en 2013. S’agissant du marché interbancaire, le

volume des opérations traitées sur ce marché est resté faible en 2013 eu égard à l’aisance de la

trésorerie de la plupart des banques. Quant au recours au refinancement de la Banque centrale,

il est resté limité à des interventions ponctuelles et pour une très courte période.

VII-1. Le marché des Bons du Trésor

En 2013, les émissions des bons du trésor ont porté sur un montant global de MRO 764,1

milliards, en diminution de 12,2% par rapport au montant émis au cours de l’exercice

précédent.

Le niveau d’émission le plus élevé a été réalisé en juillet 2013, avec MRO 59,6 Milliards, en

raison de la surliquidité des banques durant cette période, tandis que le mois de février aura

été celui qui a enregistré le niveau le plus bas avec MRO 26,96 Milliards. La moyenne

mensuelle s’est établie à MRO 38,92 Milliards.

La part des bons de maturité strictement supérieur à 13 semaines représente 2,9% du volume

global des adjudications en 2013 contre 1,2% en 2012. Ce ratio reflète la préférence des

souscripteurs pour les maturités plus courtes.

L’encours des bons du Trésor est passé de MRO 84, 8 milliards à la fin de l’année 2012 à

MRO 69,7 milliards au 31 décembre 2013, enregistrant ainsi une baisse de 17,8%. Cette

évolution est due à la contraction de 41,3% du stock des bons détenu par les banques, celui

en possession des souscripteurs non bancaire ayant enregistré un accroissement de 29,4%. La

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59

part du secteur non bancaire dans l’encours des bons du trésor est passée à 52,4% en 2013

contre 47,6% pour le secteur bancaire.

Tableau 17. Montants adjugés En Millions d’UM

Maturité Rubriques Janv. Févr. Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Déc. Total

BT à 4

semaines

Montants

adjugés 29 200 20 100 25 850 27 900 21 400 19 400 32 100 24 160 22 400 26 738 19 600 33 400 302 248

Intérêts précomptés

76 50 70 79 61 58 95 72 66 78 57 92 856

BT à 13

semaines

Montants

adjugés 16 900 5 600 15 500 17 875 4 100 16 200 16 300 6 140 13 200 15 562 9 400 14 400 151 177

Intérêts précomptés

131 46 126 146 36 144 138 50 111 134 80 114 1 257

BT à 26

semaines

Montants

adjugés 0 600 400 1 000 600 400 1 175 1 400 500 0 1 400 200 7 675

Intérêts précomptés

0 11 6 19 12 8 23 27 10 0 27 4 146

BT à 50

semaines

Montants

adjugés 1 900 660 400 400 2 000 0 0 0 400 0 200 0 5 960

Intérêts précomptés

58 19 12 15 57 0 0 0 14 0 7 0 182

Total adjud. 48 000 26 960 42 150 47 175 28 100 36 000 49 575 31 700 36 500 42 300 30 600 48 000 467 060

Source DGML

VII-2. Le marché interbancaire

Le marché interbancaire reste marqué par la poursuite de la tendance baissière des taux

d’intérêts appliqués amorcée en 2011. Ainsi, le TMP est passé de 8,30% en janvier 2011 à

4,46% en décembre 2012, pour se situer à 3,48% en fin d’année 2013 en liaison avec la baisse

du volume des échanges de liquidité entre banques d’une part, et la diminution des taux des

émissions des bons du trésor, d’autre part. En 2013, les échanges de liquidités entre les

banques ont porté sur un montant total de MRO 61 milliards contre 105,5 milliards en 2012.

Quant aux opérations de refinancement auprès de la BCM, elles ont porté sur un montant de

MRO 5,7 milliards contre 3,3 milliards en 2012.

Tableau 18. Évolution du Stock de Bons du Trésor (MRO millions) Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Bancaire 41360 52840 54125 69950 49971 56 615 33 200

Non Bancaire 13250 28015 22117 19752 29516 28 206 36 497

Total 54610 80855 76242 89702 79487 84 821 69 697

Source : DGML

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60

VII-3. Taux d’intérêt sur Bons du Trésor

Compte tenu de l’évolution favorable

de sa situation financière suite à

l’accroissement de ses recettes, le

Trésor a limité son recours au

financement par émission des bons du

trésor. Aussi, le taux moyen pondéré

servi sur les émissions des bons du

trésor est-il resté assez faible en 2013 se

situant en moyenne mensuelle autour de

3 %.

VII-4. Taux du marché interbancaire

En 2013, les opérations de prêts et

d’emprunts du marché interbancaire

se sont effectuées pour des échéances

généralement comprises entre 1 et 7

jours à des taux compris entre 3% et

4%.

Le taux moyen pondéré annuel s’est

établi à 3,5% contre 4% en 2012.

VII-5. Les opérations de la chambre de compensation

Les opérations de la chambre de compensation ont atteint 123313 valeurs traitées en 2013,

soit une hausse de 6% au lieu de 15% enregistrée en 2012. Les transactions se sont chiffrées

à MRO 860,5 milliards en 2013 contre MRO 759 milliards en 2012, soit une hausse de 13%.

Le chèque demeure à nos jours le moyen de paiement le plus utilisé, soit 80% des transactions

pour un montant global de MRO 664,1 milliards ou 77% du montant total des valeurs traitées.

Tableau 19. Répartition des opérations de compensation par type de valeur

2012 2013

Type de

valeurs

Nombre (en

milliers)

Volume en MRO

milliards

Nombre (en

milliers)

Volume en MRO

milliards

Chèque 95,8 592,0 98,6 664,1

B.V 19,2 133,0 24,0 165,0

Traite 0,8 34,0 0,7 31,5

Total 115,9 759,0 123,3 860,5 Source : BCM/DGM

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61

VII-6. Les opérations de monétique

En 2013, l’activité monétique a connu

l’exécution de nouveaux projets avec

le réseau international de Visa. Il

s’agit d’une certification en émission

de deux banques et la poursuite des

objectifs de promotion de

l’interbancarité nationale.

Ainsi, Cinq banques utilisent le point

d’accès à VISA à travers le GIMTEL

mettant à la disposition des porteurs de

cartes internationales VISA un parc de

plus de cent GABs situés dans la

plupart des villes de Mauritanie. Le

nombre des banques émettant des

cartes internationales à travers le

réseau du GIMTEL demeure inchangé.

Par ailleurs, la majeure partie des

banques est aujourd’hui raccordée au

GIMTEL et une interbancarité

monétique existe entre elles. Le

nombre de cartes interbancaires en

circulation aujourd’hui a dépassé le

seuil de soixante mille cartes actives.

Dans le domaine de l’émission de cartes interbancaires, le centre de personnalisation a connu

une bonne activité au cours de cette

année 2013. La production des cartes

interbancaires locales a connu une

augmentation remarquable par rapport

aux années précédentes comme le

décrit le graphique ci-dessous. (2010-

2013)

Le nombre de transactions

interbancaires (hors les opérations de

retrait locales) dépasse cette année le

seuil de 120 000 transactions pour un

volume de MRO 2,5 Milliards.

Malgré le nombre limité de commerces affiliés, le GIMTEL a réalisé cette année un volume

de transactions paiements de MRO 557 millions en 2013 contre 539,3 millions en 2012.

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62

VIII. LA SUPERVISION BANCAIRE

Les efforts de modernisation et de renforcement de la stabilité du secteur financier se sont

poursuivis en 2013 avec l’adoption par le Gouvernement de la stratégie de développement du

secteur financier, et l’élaboration par la Direction Générale de la Supervision Bancaire et

Financière, en collaboration avec les experts d’AFRITAC, des textes d’application de

l’ordonnance 020/2007 portant règlementation des établissements de crédit. Dans ce cadre, le

conseil de politique monétaire de la BCM a approuvé des instructions sur:

le déposit;

le coefficient maximum de division des risques;

l’équilibre entre ressources permanentes et actifs immobilisés ;

le capital minimum;

les fonds propres nets/ les relations des établissements de crédit avec des apparentés;

l’audit externe;

le contrôle interne et sur les crédits aux particuliers.

Afin de pouvoir appliquer le ratio de solvabilité Bâle II, des questionnaires concernant la lutte

contre le blanchiment d’argent, le système d’information, les risques opérationnels et le

contrôle interne ainsi qu' une charte sur le contrôle interne ont été adressés aux banques. Le

dépouillement des réponses permettra à la direction du Contrôle des banques d’effectuer des

pondérations adéquates pour évaluer l’exigence en fonds propres nets des banques.

De même, la Banque Centrale a entamé la modernisation de la centrale des risques par la mise

en place d’une ligne sécurisée entre les banques et la Banque Centrale permettant la

transmission en temps réel des données. Cette modernisation a pour objectif entre autres

d’étendre les déclarations de risque à tous les crédits quel que soit le montant.

En outre, pour accompagner le développement de la finance islamique, la Banque Centrale a

recruté sur financement de la BID, un bureau d’étude international chargé d’élaborer un cadre

juridique et règlementaire approprié.

VIII-1. La structure du secteur financier

En 2013, le nombre de banques en activité est passé de 12 à 15 unités en raison de l’agrément

de 2 banques islamiques et de la transformation d’une société de leasing en banque. En outre,

il existe deux établissements financiers qui sont: la caisse des dépôts et du développement et

la Finance conseil et investissement (FCI).

Par ailleurs, le conseil de politique monétaire a agréé 2 banques et une société de leasing qui

n’ont pas encore débuté leur activité.

S’agissant du système financier hors bancaire, il comporte en plus du réseau des CAPEC,

l’UNCECEL et l’UNCACEM, 28 institutions de micro finance agréées, les services financiers

de la poste, 12 compagnies d’assurance, 2 régimes de prévoyance sociale et 31 bureaux de

changes agréés.

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63

VIII-1-1. Les banques

Le système bancaire mauritanien est constitué de 15 banques commerciales dont cinq à

capitaux privés majoritairement étrangers. Les agences bancaires ont progressé de 70,3% de

2010 à 2013, passant ainsi de 81 à 138. Cette augmentation résulte de la volonté des autorités

de la Banque Centrale de rapprocher les établissements de crédit des usagers des services

bancaires.

VIII-1-2. Les autres établissements financiers

En 2013, la FCI et les services financiers de la poste sont les seuls établissements financiers

en activité à la fin de 2013, après la transformation de la Mauritanie Leasing en banque. Par

ailleurs, on note l’entrée de deux autres sociétés de leasing qui ont été agréées en 2013.

VIII-1-3. Activité de contrôle et de supervision

La Banque Centrale veille à la stabilité du système financier en exerçant une surveillance

adéquate des banques et des établissements financiers. Dans ce cadre, les actions suivantes ont

été réalisées en 2013 :

Inspection générale des activités de trois banques ;

Etude annuelle sur la situation des banques(2012) ;

Etudes trimestrielles sur la situation des banques (Mars 2013 et juin 2013) ;

Séminaire au profit des inspecteurs sur la supervision basée sur les risques ;

Rapport annuel sur la supervision bancaire ;

Contrôle permanent sur documents des banques et des IMF ;

Inspection générale des activités de 10 IMF.

VIII-1-4. Les règles prudentielles

VIII-1-4-i. La liquidité

Le système bancaire dans son ensemble respecte le ratio de liquidité (minimum 20%). Ce

ratio est globalement de 44,0% en décembre 2013 contre 52,0% en fin 2012.

Tableau 20. Ratio de liquidité Requis Consolidée Consolidée Consolidée Consolidée Consolidée

(En milliers MRO) 2009 2010 2011 2012 2013

1. Actifs liquides 131 402 299 129 143 302 157 527 244 160 828 148 145 460 733

2. Exigibilités à CT 191 984 381 217 906 657 311 119 073 311 119 073 330 349 317

RATIO (1/2) Min 20% 68,44% 59,27% 51% 52% 44%

Source : BCM/DGSBF

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64

VIII-1-4-ii. Les fonds propres nets

Les fonds propres nets des banques passent de MRO 101,9 milliards en 2012 à MRO 117,7

milliards en 2013, suite à la décision du conseil de politique monétaire de porter le capital

minimum des banques à MRO 6 milliards au plus tard le 31/12/2012. Traduisant ainsi, le

renforcement de l’assise financière des banques qui constitue un objectif majeur des autorités

monétaires.

Source : BCM/DGSBF

VIII-1-4-iii. L’équilibre entre ressources stables et actifs

immobilisés

En 2013, le ratio d’équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés était de 54 %, bien

en deçà du seuil maximal réglementaire fixé à 100%. Ainsi le respect de cette norme traduit

la bonne affectation des fonds propres nets dont le principal rôle est le financement des

activités bancaires. On note cependant l’existence d’une banque dont le niveau moyen des

actifs immobilisés dépasse celui des Fonds propres nets.

Tableau 22. Règle d’équilibre entre ressources stables et actifs immobilisés

(En milliers MRO) Requis 2009 2010 2011 2012 2013

1. Fonds propres et assimilés 89 672 807 96 131 924 96 145 025 117 339 739 133 049 495

2. Actifs immobilisés 34 720 025 40 657 396 49 361 498 53 723 421 71 457 621

Excédent (+) ou insuff.(-) en ress. stables 54 952 782 55 474 528 46 783 527 63 616 318 61 591 874

RATIO (2/1) Max 100% 38,72% 42,29% 51% 46% 54%

Source : BCM/DGSBF

VIII-1-4-iv. La couverture des risques

Le ratio de couverture des risques, rapport entre fonds propres nets des banques et

engagements pondérés en fonction de leur degré de risque, est de 29,9% au 31 décembre

2013.

Tableau 23. Couvertures des risques

(En milliers MRO) Requis 2009 2010 2011 2012 2013

1. Fonds propres nets corrigés 70 894 661 77 075 558 79 107 280 99126403 114 375 454

2. Engagements pondérés 190 359 960 223 137 201 257 683 729 291916275 382 866 291

RATIO (1/2) Min 10% 37,2% 34,5% 30,7% 34,0% 29,9%

Source : BCM/DGSBF

Tableau 21. Règle des fonds propres nets min. (En milliers MRO)

Requis 2009 2010 2011 2012 2013

1. Fonds propres nets Min 90 000 000 * 71 142 479 77 323 376 79 320 865 101 966 282 117 961 566

Excédent (+) ou insuffi.(-)

en fonds Propres nets 31 142 479 32 323 376 25 320 865 41 966 282 19 642 113

*Le minimum obligatoire pour l’ensemble des banques à partir du 31/12/2012

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65

VIII-1-5. La rentabilité des banques

En 2013, le résultat net consolidé du système bancaire a atteint un montant de MRO 7,7

milliards contre MRO 7,4 milliards en 2012. Le taux de rentabilité provisoire des fonds

propres s’est établi à 6,8% en 2013.

Tableau 24. Formation du résultat de l’activité des banques primaires LIBELLES (En millions MRO) 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Produits finan. sur op. Client. 14 872 14 326 15490 15513 15508 15877 19428

- Charges finan sur op. Client. 5 565 3 573 4023 4541 4474 2218 2311

= Marge financière 9 307 10 753 11467 10972 11034 14204 17117

+ Commissions 3 896 9 293 10900 15816 15028 16469 16268

A= marge d'expl banc. 13 203 20 046 22367 26788 26062 30673 33385

Produits sur plac. Trésorerie 3 875 4 706 4581 4302 4073 1757 2158

- Charges sur emprunts trésorerie. 787 2 233 2301 1657 1983 990 1195

B=marge d'expl. sur op. trés. 3 088 2 473 2280 2645 2090 767 963

Produits accessoires 3 827 123 157 91 96 646 687

Subventions reçues 0 0 0 0 0 8 8

C=produits accessoires 3 827 123 157 91 96 654 1113

A+b+c=produit net bancaire 20 118 22 642 24804 29524 28248 32094 35034

Frais du personnel 4 241 4 625 5284 5502 6401 8197 8560

Impôts et taxes 665 846 621 357 540 455 533

Frais divers de gestion 7 098 7 725 10827 7438 10794 10942 10972

-Charges récupérées 811 950 933 305 494 876 136

= Frais d’exploitation 11 193 12 246 15799 12992 17241 18718 19514

=Résultat d'expl. bancaire 8 925 10 396 9005 16532 11007 13376 14886

-Dotations aux amortissements 2 571 1 567 1700 1741 2038 2933 3312

Créances irrécouvrables 706 609 1076 342 913 1723 197

-Dotations aux provisions 6 057 8 876 8938 10718 6726 9356 8756

+Reprises sur provisions 857 4 004 7107 1640 3458 5151 5029

=Résultat courant 448 3 348 4398 5371 4788 4515 7541

Pertes et profits sur exercice ant. -116 1 313 -363 -838 1007 1800 559

Pertes et profits except. 1 599 1 910 1278 1004 1110 2758 1243

- Impôt sur les sociétés 503 590 533 1133 1350 1606 1853

= Résultat net 1 428 5 981 4780 4404 5553 7453 7742

Source : BCM/DGSBF

VIII-2. L’activité du secteur financier

VIII-2-1. Les Banques

VIII-2-1-i. La distribution des crédits par les banques

Les crédits nets consolidés des banques ont

enregistré une augmentation de 20%, passant

de MRO 244 milliards en 2012 à MRO 292

milliards fin 2013.

En dépit de la bonne dynamique des crédits à

moyens terme entre 2012 et 2013, la structure

des crédits à terme reste quasi inchangée. La

part des crédits à court terme demeure

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66

prépondérante, soit 70,7% des concours à l’économie.

Dans le cadre de l’objectif

d’assainissement du portefeuille des

banques, des efforts importants ont été

engagés conformément aux contrats

programme signés entre la BCM et les

banques concernées visant à assainir

leurs portefeuilles. Ainsi, le volume des

créances en souffrance a enregistré une

légère diminution passant de MRO 79

milliards ou 26,9% en 2012 à MRO 77

milliards ou 20,5% en 2013.

Ainsi, le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions est passé de 92% à

90% à fin 2013. L’effort de provisionnement des créances en souffrance réduit les risques des

banques et constitue une

recommandation de l’autorité de la

supervision bancaire.

En 2013, la structure de la répartition

sectorielle des crédits demeure

quasiment inchangée. En effet, les

crédits alloués à la consommation, aux

services et au commerce général ont

représenté 72%.

On note, la progression de la part des

crédits destinés à la construction, qui est

passé de 10% en 2012 à 15% en 2013.

En 2013, les dépôts consolidés ont

progressé au même rythme qu’en 2012,

soit 11%. Par terme, ils ont augmenté de

10%, 34% et 11%, respectivement pour

les dépôts à vue, à terme et les compte

d’épargne.

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La structure des dépôts n’a pas évolué. Les dépôts à terme et les comptes d’épargne

représentent 13% du total des ressources clientèles au niveau des banques.

Les dépôts publics ont connu une augmentation passant de 11% à 19 % du volume global des

dépôts.

Le ratio de couverture des crédits par les dépôts est passé à 94.84% en 2013 contre 99.40% en

2012.

Tableau 27. Dépôts –Crédits (En millions MRO)

Libelles déc.09 déc.10 déc.11 déc.-12 déc.-13

A long terme 5 712 8 422 9 162 7 895 8246

Crédits A moyen terme 29 113 31 655 37 233 50 608 77615

A court terme 130 195 148 444 160 339 186 010 20 6869

Crédits nets 165 020 188 521 206 735 244 513 292 730

Provisions 51 020 63 407 72 660 73 276 77 931

Total crédits bruts 216 040 251 929 279 395 317 788 370 661

Dépôts A vue 172 957 196 645 248 967 279 901 306 510

a terme 35 401 39 376 34 130 35 928 45 039

Dépôts 208 358 236 021 283 097 315 829 351 549

Ecart : dépôts - crédits bruts -7 682 -15 908 3 702 -1 959 -19 112

Ecart : dépôts - crédits nets 43 338 47 500 76 363 71 317 58 819

Pourcentage : Dépôts / Crédits bruts 96,44% 93,69% 101,32% 99,40% 94,84%

Pourcentage : dépôts / crédits nets 126,26% 125,20% 136,94% 129,20% 120,09%

Source : BCM/DGSBF

Tableau 25. Structure et évolution des dépôts (En millions de MRO)

déc.09 déc.10 déc.11 déc.12 déc.13

Dépôts à vue (a) 172 957 196 645 248 967 279 901 306 510

Dépôts à terme (b) 19 469 20 567 11 233 9 663 12 972

Compte d'Epargne (c) 15 931 18 809 22 897 26 265 32 067

Dépôts 208 358 236 021 283 097 315 829 351 549

Pourcentage (a) / Total dépôts 83% 83% 87,9% 88,6% 87%

Pourcentage (b) / Total dépôts 9% 9% 4,0% 3,1% 4%

Pourcentage ( c ) / Total dépôts 8% 8% 8,1% 8,3% 9%

Source : BCM/DGSBF

Tableau 26. Répartition des dépôts (En millions MRO)

déc.09 déc.10 déc.11 déc.12 déc.13

Dépôts publics (a) 23 779 23 955 27 106 35 250 66 742

Dépôts privés (b) 184 579 200 019 255 991 280 579 284 807

Total dépôts 208 358 223 974 283 097 315 829 351 549

Pourcentage (a) / Total dépôts 11% 11% 10% 11% 19%

Source : BCM/DGSBF

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S’agissant de la trésorerie des banques, elle a dégagé un solde de MRO 134,6 milliards en

décembre 2013 contre MRO 151,4 milliards en décembre 2012, soit une baisse de 11%.

VIII-2-2. Les institutions de micro-finance

A fin 2013, les Institutions de Microfinance agréées sont au nombre de 28 dont plus de la

moitié sont implantées à Nouakchott. Deux grands réseaux se distinguent aujourd’hui, les

CAPEC et l’UNCACEM tant en nombre de clients, d’encours de crédits, mais aussi en termes

de portée.

Les Caisses d’Épargne et de Crédit d’Élevage (CECEL) sont également constituées en réseau

mais leur activité reste très faible à l’heure actuelle. Les autres IMF agréées fonctionnent de

façon indépendante. Toutefois, le niveau de développement reste varié d’une institution à

l’autre.

VIII-2-2-i. Les crédits

Au terme de l’année 2013, les institutions de Microfinance affichent un encours de crédits

nets de MRO 15,4 milliards, soit une évolution de 4% par rapport à 2012. Cette évolution est

attribuable essentiellement à l’augmentation des crédits octroyés par l’UNCACEM avec 87%

de l’encours total. Les parts des CAPEC et des autres institutions de petites tailles

représentent respectivement 9% et 4%.

L’encours des crédits distribués par les IMF au 31/12/2013 représente 5,3 % du total des

crédits nets du système bancaire à la même date.

Tableau 29. Activités de micro finance (En millions MRO)

Libellés 2 010 2 011 2012 2013

Crédits nets 13287 14086 14 838 15 463

Épargne 5184 4948 5500 6 327

Emprunts 7982 7545 11596 11 247

Fonds propres 1534 1996 756 610

Source : BCM/DGSBF

Tableau 28. Évolution de la trésorerie des banques (En millions MRO) déc.11 déc.12 déc.-13

I.EMPLOIS DE TRESORERIE 164 075 175 729 169 489

Caisse, Institut d'émission, Trésor public CCP 81172 92 088 103 586

Correspondants (locaux & étrangers) 32 932 24 676 31 952

Marché Monétaire 0 4 350 1 488

Bons du Trésor 49 971 54 615 33 803

II.RESSOURCES DE TRESORERIE 14 500 24 307 34 870

BCM,tresor public,CCP 749 1 913 1 517

Correspondants 10 724 16 751 32 060

Marché Monétaire 334 4 350 0

Refinancement BCM 2 693 1 293 1 293

=Solde des opér.de trésor. ( I- II) 149 574 151 422 134 619

TOTAL RESSOURCES=TOTAL EMPLOIS 164 074 175 729 169 489

Source : BCM/DGSBF

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VIII-2-2-ii. Les dépôts

Les dépôts ont enregistré une progression annuelle de plus de 13%, pour s’établir à MRO 6,3

milliards à fin décembre 2013 sous l’effet de l’augmentation des dépôts au niveau des

CAPEC et les autres IMF. Les caisses d’épargne et de crédit détiennent plus de 87% de ces

dépôts, alors que les dépôts auprès de l’UNCACEM et des autres institutions n’en

représentent respectivement que 5,7% et 7,2%.

Comme en 2012, le volume des dépôts s’est établi à 2% du total des dépôts collectés par le

système bancaire au 31/12/2013.

VIII-2-2-iii. Les emprunts

Les emprunts ont connu une régression de 3% en 2013 par rapport à 2012. Cette évolution est

expliquée essentiellement par la diminution des emprunts au niveau des CAPEC. Ces

emprunts sont portés à plus de 89 % par l’UNCACEM.

VIII-2-2-iv. Les fonds propres

Les fonds propres ont enregistré une diminution de plus de 23%, au cours de l’année 2013 par

rapport à 2012 en raison de la forte dégradation des fonds propres des CAPEC suite à leurs

pertes cumulées.

VIII-2-2-v. Les normes prudentielles

Tableau 30. Ratio de liquidité

(En milliers MRO) Requis déc. 2010 déc. 2011 déc.2012 déc.2013

1. Trésorerie et assimilés 3 117 502 3 329 336 4 475 542 4 280 755

2. Dépôts à vue et assimilés 5 183 809 4 947 595 5 418 450 6 196 701

Ratio (1/2) (Min 25%) 60% 67% 83% 69%

Source : BCM/DGSBF

Il ressort du tableau précédent que les institutions de Microfinance respectent largement le

ratio de liquidité et présentent un coefficient de liquidité relativement élevé.

Tableau 31. Ratio de solvabilité

(En milliers MRO) Requis déc.2010 déc.2011 déc.2012 déc.2013

1. Fonds propres nets 1 200 468 1 662 574 420 559 596 402

2. Actifs nets pondérés 9 985 382 11 995 463 10 747 070 11 462 055

Ratio (1/2) (Min 15%) 12% 14% 4% 5%

Source : BCM/DGSBF

En dépit d’une légère augmentation en 2013, le ratio de solvabilité reste fortement dégradé

avec 5% en 213, après 4% en 2012. Cette situation est due à la diminution des fonds propres

nets au niveau du réseau des CAPEC.

Tableau 32. Ratio de couverture des Emplois à long et moyen terme

(En milliers MRO) Requis déc.2010 déc.2011 déc.2012 Déc.2013

1. Emplois de terme résiduel supérieur à 1 an 11 271 629 11 562 896 11 582 495 11 803 217

2. Ressources stables 11 256 069 11 847 805 16 193 131 15 988 675

Ratio (1/2) (Max 100%) 100% 98% 72% 74%

Source : BCM/DGSBF

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70

Le ratio de couverture des emplois à moyen et long terme s’est légèrement déprécié en 2013

avec 74% contre 72% en 2012, mais il reste largement respecté.

Tableau 33. Ratio de couverture des Valeurs immobilières

(En milliers MRO) Requis déc.2010 déc.2011 déc.2012 déc.2013

1. Titres d’investissements et immobilisations 785 132 772 094 544 198 533 445

2. Fonds propres nets 1 200 468 1 662 574 420 559 596 402

Ratio (1/2) (Max 75%) 65% 46% 129% 89,4%

Source : BCM/DGSBF

Le ratio de couverture des Valeurs immobilières s’est apprécié au cours de l’année 2013

passant de 129% en 2012 à 89.4% en 2013, suite à l’augmentation des fonds propres nets qui

se sont élevés à MRO 596,4 millions en 2013 contre MRO 420,5 millions en 2012

VIII-3. La lutte contre le blanchiment d’argent

La Commission d’Analyse des Informations Financières (CANIF), malgré son âge est en train

de réaliser des performances notables en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le

financement du terrorisme; et ce, à travers la mise en place d’un arsenal juridique plus précis.

Cette performance se constate également au niveau de la forte sensibilisation et des

formations en direction des assujettis (Etablissements Financiers, EPNFD, OBNL) et des

autorités de régulation au cours de l’année 2013. La Direction Exécutive du Comité contre le

Terrorisme (DECT), relevant des Nations Unies, a effectué une mission d’évaluation de la

Mauritanie en la matière en Novembre 2013. Dans ce cadre, un projet de loi portant

modification de certaines dispositions de la loi N° 2005.48 du 27 Juillet 2005, relative à la

lutte contre le blanchiment de l’argent et le financement du terrorisme est en cours d’adoption.

Ce projet définit, explicitement le blanchiment d’argent, et punit les infractions sous-jacentes

et les tentatives de financement du terrorisme.

En matière de renforcement des capacités, la circulaire n° 01/GR/2013, informe les banques

de la mise en place d’une passerelle sécurisée d’échange d’informations en matière de lutte

contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ( LBA/FT) reliant ainsi la

CANIF et l’ensemble des assujettis, notamment les établissements financiers. Cette passerelle

permettra aux correspondants de la CANIF, en temps réel et dans les meilleures conditions, la

transmission sécurisée des déclarations de soupçons, l’échange des données complémentaires,

le stockage et la traçabilité des flux d’informations en matière de LBA/FT.

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71

IX- LES ETATS FINANCIERS DE LA BCM

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73

ANALYSE DES COMPTES DE LA BCM POUR L’EXERCICE 2013

Les comptes de Bilan, d’exploitation générale et de pertes et profits de la BCM pour

l’exercice clos au 31/12/2013, ont été établis en utilisant les méthodes d’évaluation appliquées

au cours des exercices précédents et les normes généralement admises en la matière, à savoir:

Les avoirs en or sont valorisés au cours de l’once d’or fin établi au dernier fixing de

Londres du 31/12/2013.

Les avoirs et les dettes en devises sont comptabilisés au cours de l’exercice au taux du

jour. Par conséquent ils sont valorisés à la clôture de l’exercice au cours du dernier

jour ouvrable de l’exercice.

Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition.

Les produits et les charges relatifs aux opérations en devises sont comptabilisés au

cours de la réalisation de l’opération.

I. - COMPTES DE BILAN

A la clôture de l’exercice 2013, le total du bilan de la BCM s’élève à 537 787 421 KMRO

contre KMRO 516 129 332 en 2012, soit une hausse de 21 658 089 KMRO correspondant à

4,20 en valeur relative. Cette évolution s’explique :

A l’actif, par l’effet de l’augmentation à la fois des avoirs en devises et ceux auprès

des organismes financiers internationaux;

Au passif, par l’accroissement des rubriques billets et monnaies en circulation et

capital et fonds de réserves. Cet accroissement est atténué par la baisse des comptes

courants des dépôts.

A - A C T I F

1. OR ET AVOIRS EN DEVISES

Au 31/12/2013, nos avoirs en or et devises se sont situés à KMRO 298 099 364 contre KMRO

290 865 177 au 31/12/2012, soit une augmentation en valeur absolue de KMRO 7 234 187

représentant 2,5 en valeur relative.

1 – 1. AVOIRS EN OR

Réévalués au 31-12-2013 selon le dernier fixing de Londres, nos avoirs en or se sont établis à

KMRO 4 113 762 contre KMRO 5 759 794 au 31/12/2012, soit une baisse de KMRO

1 646 032 en valeur absolue, représentant 28,58 en valeur relative. Cette baisse résulte de la

fluctuation du cours de l’or qui est passé de 1 664,00 USD l’once au 31/12/2012 à USD

1 201,50 l’once au 31/12/2013.

1 – 2. AVOIRS EN DEVISES

Avec un montant de 293 985 603 KMRO à la fin décembre 2013, les avoirs en devises, qui

représentent plus de 54% du total de l’actif ont enregistré une augmentation de KMRO

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74

8 880 219 en valeur absolue, soit 3,11%. Cette hausse est observée au niveau des dépôts à

terme qui se sont accrus de 176 200 615 KMRO, pour atteindre plus de 199 830 109 KMRO

en valeur absolue.

2. FONDS MONETAIRES

Ce poste enregistre les souscriptions de la BCM au capital du F.M.I et du F.M.A.

2 -1. SOUSCRIPTIONS

Au 31/12/2013, le montant total des souscriptions en Ouguiya est de KMRO 40 149 887

contre KMRO 35 137 410 au 31/12/2012, soit une augmentation de KMRO 5 012 477,

représentant 14,27% en valeur relative. Cette hausse est due à la constatation cette année de

84 actions attribuées à l’Etat Mauritanien suite à la décision n°3/2005 du Conseil des

Gouverneurs du Fonds Monétaire Arabe(FMA), approuvant la libération, par incorporation

des réserves, de la partie restante de son capital pour une valeur nominale de 4 200 000 DA,

soit KMRO 5 016 186.

TABLEAU 1. LES SOUSCRIPTIONS

(En milliers MRO)

2013 2012 Δ Valeur Δ %

Libellée

-Souscription au Fonds

Monétaire International (FMI)

29 148 976,6 29 152 671,4 (3 694,8) (0,01)

-Souscription au Fonds

Monétaire Arabe (FMA)

11 000 910,5 5 984 738,3 5 016 172,2 83,82

Totaux 40 149 887,1 35 137 409,6 5 012 477,5 14,27

2 -1.1 Souscriptions FMI :

Notre souscription au capital du FMI, a connue une légère diminution de 0,01 point en valeur

relative. Cette régression est due à la variation du cours du DTS qui est passé de 452,68 au

30-04-2012 à 452,62 au 30-04-2013. Le montant total de la souscription de la Mauritanie au

capital du FMI s’élève à 64,4 millions de DTS.

2 -1.2 Fonds Monétaire Arabe (FMA) :

L’augmentation de 83,82 point en valeur relative de nos souscriptions au capital du FMA est

consécutive à la constatation cette année de 84 actions attribuée à l’Etat Mauritanien suite à la

décision n°3/2005 du Conseil des Gouverneurs du Fonds Monétaire Arabe(FMA), approuvant

la libération, par incorporation des réserves, de la partie restante de son capital pour une

valeur nominale de 4 200 000 DA, soit 5 016 186 KMRO. La quote-part totale de la

Mauritanie au capital du FMA s’élève à 9 200 000 Dinars Arabes (DA).

3. CREANCES SUR L'ETAT

Les créances de la BCM sur l’Etat, ont connu une progression de 11,27%. Elles se situent

ainsi à 178 309 064 KMRO à la clôture de l'exercice qui s'achève contre 160 247 554 KMRO

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au 31.12.2012. Cette augmentation est essentiellement consécutive à la signature d’une

nouvelle convention entre la BCM et l’Etat en date du 30 décembre 2013 portant

consolidation à la fois des diverses facilités accordées par la BCM à certaines entreprises

publiques bénéficiant d’une garantie de l’Etat.

TABLEAU 2. DECOMPOSITION COMPAREE DE LA RUBRIQUE «CREANCES SUR L’ETAT» (En

milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

-Comptes chèques postaux 7 478,7 7 479,3 (0,6) (0,0)

- Autres créances sur l'Etat - 67 900 000,0 (67 900 000,0) (100,0)

- Allocation DTS BCM-Etat 23 063 186,7 23 352 691,1 (289 504,4) (1,2)

- Créances sur l'Etat à régulariser 2 267 800,0 19 806 148,9 (17 538 348,9) (88,6)

- Autres opérations avec l'Etat - 49 181 234,7 (49 181 234,7) (100,0)

- Créances sur l'Etat convention 2013 152 970 598,5 - 152 970 598,5

Totaux 178 309 063,8 160 247 554,0 18 061 509,8 11,3

4. CREDIT A L'ECONOMIE

Les créances sur les établissements de crédit et assimilés se sont passées de 13 743 737

KMRO à 2 782 175 KMRO, soit une diminution de 79,76% par rapport à l’année précédente.

Cette baisse s’explique, essentiellement, par l’effet de la convention signée entre la Banque

Centrale de Mauritanie et l’Etat en 2013.

5. TITRES DE PARTICIPATION

Ce poste d’actif enregistre les participations de la BCM auprès des institutions financières

nationales et internationales. Nos titres de participations comptabilisés au coût historique,

enregistrent les trois participations suivantes : Titres de participation à l’UBAF; Titres de

participation à l’AFREXIMBANK et les Titres de participation au GIMTEL.

TABLEAU 3. COMPARE DE REPARTITION DES TITRES (En milliers MRO)

2013 2012 Δ Valeur Δ %

Titres détenus dans les institutions financières étrangères

- UBAF 115 132,80 115 132,80 - -

- AFREXIMBANK 75 567,32 75 567,32 - -

- - - -

Titres détenus dans les établissements mauritaniens - - - -

- GIMTEL 81 045,00 81 045,00 - -

Totaux 271 745,12 271 745,12 - -

6. LES IMMOBILISATIONS

L'actif immobilisé net de la Banque est passé à fin décembre 2013 à 1 322 473 KMRO, soit

une progression annuelle de 159 465 KMRO en valeur absolue correspondant à 13,71% en

valeur relative. Le tableau ci-dessous illustre cette variation :

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TABLEAU 4. LES IMMOBILISATIONS (En milliers MRO) Libellé 2013 2012 Valeur %

Immobilisations Incorporelles 6 578,1 6 578,1 0,0

Immobilisations Corporelles 4 122 913,6 3 991 200,5 131 713,1 3,3

Dépôts et cautionnements 2 018,0 781,0 1 236,9 158,4

Avances & acomptes versés sur

immobilisations

600 064,2 379 630,2 220 434,0 58,1

Valeurs immobilisées brutes 4 731 573,9 4 378 189,8 353 384,1 8,1

Amortissements et provisions 3 409 100,7 3 215 182,0 193 918,7 6,0

Valeurs immobilisées nettes 1 322 473,2 1 163 007,8 159 465,4 13,7

7. LES COMPTES D'ORDRES ET DIVERS ACTIF

Les comptes d’ordre et divers actif se sont établis, à la fin décembre 2013, à 16 852 712

KMRO, en hausse de 14,64% par rapport à fin décembre 2012.

TABLEAU 5. STRUCTURE COMPAREE DES COMPTES D’ORDRE ET DIVERS ACTIF

(En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

REGIES D'AVANCES 1 471,1 429,6 1 041,5 242,4 AVANCES AU PERSONNEL 4 417 078,9 3 920 274,5 496 804,4 12,7 EFFETS IMPAYES EN COMPENSE 23 431,9 23 431,9 DEBITEURS DIVERS 208 864,9 239 998,7 (31 133,7) (13,0) COUT DE REVIENT LIVRAISON 1 805 050,9 2 229 499,0 (424 448,1) (19,0) CHEQUES ET VALEURS A

L'ENCAISSEMENT

COMPTES DE REGULARISATION ACTIF 9 914 822,4 7 066 164,4 2 848 658,0 40,3 PRET MAURISBANK 1 114 975,5 (1 114 975,5) (100,0) FABRICANT BILLETS DE BANQUE

FACTURE A REGLER 481 991,5 60 003,9 421 987,6 703,3

COMPTE LIAISON ROSSO SGE 69 355,5 (69 355,5) (100,0)

Totaux 16 852 711,7 14 700 701,0 2 152 010,6 14,6

B. PASSIF

1. BILLETS ET MONNAIES EN CIRCULATION

Demeurant le deuxième poste le plus important du passif (29,07%), la circulation fiduciaire

progresse parallèlement à l’augmentation de la demande des billets. Elle a atteint au 31-12-

2013 KMRO 156 322 242, soit un accroissement annuel de 20,03 en valeur relative.

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2. COMPTES COURANTS ET DE DEPOTS

Ce poste enregistre l'ensemble des dépôts en monnaie nationale et en devises : des

collectivités publiques et des I.A.M, de même que les dépôts des banques et institutions

financières étrangères installées en Mauritanie mais aussi des dépôts du personnel de la

banque.

Avec un montant de 230 677 443 KMRO, les comptes courants et de dépôts constituent le

poste le plus important du passif soit 42,89%. Ils ont accusé une baisse de KMRO 8 503 281

KMRO soit 3,56 en valeur relative. Cette baisse est liée essentiellement au recul enregistré au

niveau des dépôts de l’administration, des sociétés d’Etat et établissements publics et ceux des

banques et établissements financiers, respectivement pour KMRO 4 371 712 et KMRO

7 992 428. Cette tendance à la baisse a été atténuée par la hausse du compte courant du

Trésor, qui a enregistré une augmentation de KMRO 3 538 177 en valeur absolue

correspondant à 5,05 en valeur relative par rapport à son niveau l’année précédente.

TABLEAU 7. STRUCTURE COMPAREE DES DEPOTS (En milliers MRO)

Libellé 2013 2012 Δ Valeur Δ %

-Compte courant du Trésor 73 663 300,2 70 125 123,5 3 538 176,7 5,0

-Administration, société 80 422 128,8 84 793 840,8 (4 371 712,0) (5,2)

d'Etat et Ets publics

-Banques et établissements 74 570 727,0 82 563 155,4 (7 992 428,5) (9,7)

Financiers

-Comptes courants du 1 859 300,4 1 675 979,9 183 320,5 10,9

Personnel

-Autres comptes 161 986,3 22 624,3 139 362,0 616,0

Total Général 230 677 442,6 239 180 723,8 (8 503 281,3) (3,6)

TABLEAU 6. STRUCTURE COMPAREE (2013 / 2012) DES EMISSIONS ET ENCAISSES

(En milliers MRO)

2013 2012 Δ Valeur Δ %

BILLETS EMIS TYPE 2004 191 694 500,0

166 670 000,0

25 024 500,0

15,0

MONNAIES EMISES 1 101 755,9 1 004 025,9 97 730,0 9,7

ENCAISSE (36 474 013,5)

(37 441 732,8)

967 719,3

(2,6)

Totaux 156 322 242,4 130 232 293,1 26 089 949,3 20,0

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3. FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL PASSIF

Le poste FMI au passif, représente les titres de cet Organisme en monnaie nationale

constituant la contrepartie de nos souscriptions à l’actif (compte Titre FMI et N°1), ainsi que

le montant des allocations en DTS et le compte N°2.

La position nette du Fonds Monétaire International au passif se situe à KMRO 57 544 997 au

31/12/2013 contre KMRO 57 905 118 au 31/12/2012, soit une diminution de KMRO 360 120

en valeur absolue, représentant 0,62 en valeur relative.

TABLEAU 8. DETAIL COMPARE DU POSTE FMI AU PASSIF (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

- Allocations en DTS 28 394 427,52 28 750 853,25 (356 425,73) (0,01) - - - - F.M.I. compte n° 1 399 764,82 399 764,82 - - - - -TITRES FMI 28 749 211,76 28 752 906,53 (3 694,77) (0,00) - - - -Ecart de réévaluation souscription FMI - - - - - - - F.M.I compte n° 2 1 593,38 1 593,38 -

- - -

Totaux 57 544 997,48 57 905 117,98 (360 120,50) (0,01)

-Le poste « allocations en DTS », enregistre la contrepartie des montants cumulés des DTS

alloués par le Fonds Monétaire International à la Mauritanie. La contrevaleur des allocations

des droits de tirage spéciaux a enregistré une baisse de KMRO 356 426 en se chiffrant à

KMRO 28 394 428, en raison, principalement, de la dépréciation du cours central du DTS à

fin décembre 2013 par rapport à fin décembre 2012 qui est passé de MRO 466,24 au

31/12/2012 à MRO 460,46 au 31/12/2013.

-Le montant total de la souscription de la Mauritanie au capital du FMI s’élève à 64,4 millions

de DTS, enregistrée au crédit dans le compte N° 1 et le compte Titres FMI, libellés en

ouguiya. Ce montant en ouguiya fait l’objet d’actualisation annuelle par le cours MRO/DTS

au 30 avril de chaque année.

4. FONDS MONETAIRE ARABE PASSIF

Le montant de KMRO 108 630 (DA 80 000), représente la souscription libérée en ouguiya au

capital du Fonds Monétaire Arabe, ce montant fait l’objet d’actualisation chaque année au 30

avril au cours MRO/DA.

5. LES DEPOTS DES BANQUES ETRANGERES

Cette rubrique qui enregistre les dépôts à terme fixe, collectés par la Banque Centrale auprès

de certaines banques étrangères présente un solde actualisé de KMRO 49 314 173 au

31/12/2013 contre KMRO 47 808 374 31/12/2012, soit une augmentation de KMRO 1 505

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799, représentant 3,15%. Cette variation résulte de l’actualisation au 31.12.2013 de ces

dépôts.

6. ACCORDS DE PAIEMENTS

Cette rubrique regroupe à la fois les accords de crédit et de compensation.

6.1. ACCORDS DE CREDITS

Ce poste du passif de notre Bilan prend en compte tous les soldes non utilisés des crédits

accordés à l’Etat Mauritanien par certains organismes financiers étrangers dont les montants

sont destinés au financement de divers projets réalisés en Mauritanie dans le cadre de la

coopération entre notre pays et ces organismes, ainsi que les engagements de la BCM envers

certains organismes étrangers.

Son solde se situe à KMRO 7 331 900 au 31/12/2013 contre KMRO 6 879 359 au

31/12/2012, soit une augmentation de KMRO 452 541 en valeur absolue, représentant 6,58 en

valeur relative.

6.2 CHAMBRE DE COMPENSATION

Ce poste, retrace la situation nette des transactions commerciales entre notre pays et ceux de

la région du Maghreb, à travers le mécanisme des deux chambres de compensation.

Au 31/12/2013, cette rubrique présente un solde de KMRO 6 contre un solde KMRO 1 730

l’année précédente. Les suspens entre notre institution et la banque centrale de Tunisie en sont

la raison.

7. CAPITAL ET FONDS DE RESERVES

Le solde de ce compte s’élève à KMRO 12 701 963 au 31/12/2013 contre KMRO 3 125 821

au 31/12/2012, soit une augmentation de KMRO 9 576 142 en valeur absolue, représentant

306,36 en valeur absolue relative. Cette augmentation, est consécutive à la reconstitution des :

-Réserves facultatives et ce à partir du bénéfice de l’exercice 2012 suivant le procès-verbal

du conseil général de la banque N°129 du 03 Juin 2013 pour KMRO 4 559 956;

- Et la constatation en réserves facultatives de la contre valeur des 84 titres attribués à l’Etat

Mauritanien suite à la décision n°3/2005 du Conseil des Gouverneurs du Fonds Monétaire

Arabe(FMA), approuvant la libération, par incorporation des réserves, de la partie restante de

son capital pour une valeur nominale de 4 200 000 DA soit 5 016 186 KMRO.

Le capital et la réserve statutaire ainsi que le report à nouveau demeurent inchangés

respectivement à KMRO 200 000, 100 000 et 2 520.

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80

Le tableau ci-dessous illustre cette variation :

Tableau 9. Structure du Capital et des Fonds de Réserves (En milliers MRO)

Libellé 2 013 2 012 Δ Valeur Δ %

Capital 200 000,0 200 000,0 - -

Réserve statutaire 100 000,0 100 000,0 - -

Réserve facultative 12 399 442,9 2 823 301,3 9 576 141,6 339,2

Report à nouveau 2 519,9 2 519,9 - -

Valeurs immobilisées

nettes

12 701 962,8 3 125 821,2 9 576 141,6 306,4

8. LES RESERVES DE REEVALUATION DES AVOIRS EN OR

Ce poste qui retrace la réévaluation de notre stock d’or, en dépôts et dans nos caves, a observé

une variation à la baisse de KMRO 1 646 032, soit 30,95%, suite à la dépréciation du cours de

l’or qui est passé d’un exercice à l’autre de 1 664,00 dollars/l’once au 31/12/2012 à 1 201,50

dollars/l’once au 31/12/2013, passant ainsi de KMRO 5 317 500 au 31/12/2012 à KMRO

3 671 468 au 31/12/2013.

9. COMPTES D'ORDRES ET DIVERS DU PASSIF

Ce poste enregistre, les opérations à classer et à régulariser du passif, les provisions pour

pertes et charges, les provisions pour Fonds d'Aide et de Prévoyance sociale (FAPS) ainsi que

d'autres comptes d'ordres comme les valeurs à l'encaissement, les comptes de liaisons, les

dispositions à payer et les opérations à imputer.

Les éléments divers du passif se sont chiffrés à 13 914 887 KMRO marquant une progression

de 20,44%.

Ces comptes d’ordre s’analysent ainsi : (voir le tableau de structure).

TABLEAU 10. STRUCTURE COMPAREE DES COMPTES D’ORDRES ET DIVERS DU PASSIF

(En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

CREDITEURS.DIVERS. 2 025 215,1 649 495,2 1 375 719,9 211,8

IMPOTS CEDULAIRES 177 823,3 301 750,1 (123 926,8) (41,1)

RETENUE DE GARANTIE SUR TRAVAUX & MARCHES 13 825,7 1 234,2 12 591,5 1 020,2

DISPOSITION A PAYER PARIS 62 804,9 94 384,9 (31 580,0) (33,5)

OPERATION A IMPUTER 8 720,6 10 498,7 (1 778,0) (16,9)

PROVISIONS 796 015,7 895 679,9 (99 664,2) (11,1)

COMPTES DE REGULARISATION PASSIF 10 830 416,0 9 600 115,6 1 230 300,4 12,8

CAPITAL IMF EN CONSTITU. - 25,0 (25,0) (100,0)

COMPTE DE LIAISON 65,3 - 65,3

TOTAUX 13 914 886,7 11 553 183,7 2 361 703,1 20,4

II LE COMPTE DE RESULTAT

Il regroupe les comptes de gestion et les comptes hors exploitation.

A- LES COMPTES DE GESTION

Ils se composent des charges et des produits d’exploitation.

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1. LES CHARGES D’EXPLOITATION

Les charges globales de la Banque sont revenues à KMRO 26 658 788, soit une diminution en

valeur absolue de KMRO 8 404 587 correspondant à 23,97 en valeur relative par rapport à

2012. Cette diminution est due essentiellement à la baisse des frais financiers d’une part et les

dotations aux provisions d’autre part.

TABLEAU 11. STRUCTURE COMPAREE DES CHARGES (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

Entretien de la circulation fiduciaire 1 244 632,2 996 050,7 248 581,5 25,0

Dotation d'équipement 94 200,0 82 650,0 11 550,0 14,0

Conseil général 118 400,0 38 211,7 80 188,3 209,9

Frais du personnel 6 729 326,4 6 703 006,3 26 320,1 0,4

Frais biens meubles et immeubles 239 606,4 210 404,8 29 201,6 13,9

Voyage et transport 311 433,2 261 858,9 49 574,3 18,9

Fourniture extérieures 367 513,9 349 158,8 18 355,1 5,3

Frais de gestion générale 926 825,1 667 955,8 258 869,4 38,8

Frais financiers 25 534,8 359 978,8 (334 444,0) (92,9)

Perte de change 128 723,7 132 455,4 (3 731,7) (2,8)

Dotations aux amortissements 215 754,0 188 855,7 26 898,2 14,2

Dotations aux provisions 16 256 838,7 25 072 788,6 (8 815 949,9) (35,2)

Totaux 26 658 788,4 35 063 375,4 (8 404 587,0) (24,0)

2. LES PRODUITS D’EXPLOITATION

Les produits de la banque sont revenus, d’une fin d’année à l’autre, de KMRO 40 606 685 à

KMRO 27 839 148, accusant une contraction de 31,44 en valeur relative.

TABLEAU 12. STRUCTURE COMPAREE DES PRODUITS (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

Intérêts sur avoirs en devises 476 412,0 691 335,8 (214 923,8) (31,1)

Intérêts sur PROCAPEC - 45 603,4 (45 603,4) (100,0)

Intérêts sur convention BCM-ETAT 5 444 204,6 3 557 868,6 1 886 336,0 53,0

Intérêts sur FNRH 68 137,3 66 922,9 1 214,4 1,8

Commission de change 87 519,1 112 163,0 (24 643,9) (22,0)

Commission de change sur opération en compte 3 038 516,7 3 157 003,2 (118 486,5) (3,8)

Produits sur marché de change 1 570 025,2 1 190 031,4 379 993,7 31,9

Autres produits 2 384 594,3 3 446 588,4 (1 061 994,2) (30,8)

Intérêts sur pension livrée BCM 24 036,5 825,0 23 211,5 2 813,5

Reprises sur provisions 14 620 007,4 27 791 674,6 (13 171 667,1) (47,4)

Pénalité sur insuffisance réserve obligatoire 8 701,7 - 8 701,7

Produits non courants 2 562,0 30 030,0 (27 468,0) (91,5)

Gain de change 114 431,3 516 638,5 (402 207,2) (77,9)

Totaux 27 839 148,2 40 606 684,8 (12 767 536,7) (31,4)

B. LES COMPTES HORS EXPLOITATION

Cette rubrique regroupe les charges et les produits effectifs non budgétisés.

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1. LES CHARGES HORS EXPLOITATION

Les charges hors exploitation de la Banque sont revenues, d’une fin d’année à l’autre, de

KMRO 215 718 à KMRO 2 616 291, accusant une contraction de 91,75%.

TABLEAU 13. PERTES HORS EXPLOITATION (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

Pertes sur exercices antérieurs 215 598,9 156 567,8 59 031,1 37,7

Pertes exceptionnelles 119,1 1 670 641,6 (1 670 522,5) (100,0)

Dotations provisions hors exploitation - 789 082,0 (789 082,0) (100,0)

Totaux 215 718,0 2 616 291,3 (2 400 573,3) (91,8)

2. LES PRODUITS HORS EXPLOITATION

En se situant à KMRO 1 780 989 au 31/12/2013, les produits hors exploitation ont régressé de

KMRO 7 819 669 par rapport à leur niveau en 2012. (Voir tableau ci-dessous).

TABLEAU 14. PROFITS (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

Profits sur exercices antérieurs 17 119,7 4 937,5 12 182,2 246,7

Profits exceptionnels 1 763 869,6 9 595 720,8 (7 831 851,1) (81,6)

Totaux 1 780 989,4 9 600 658,3 (7 819 668,9) (81,4)

C. LE RESULTAT NET

Pour l’exercice clos au 31.12.2013, et après intégration du compte pertes et profits, le résultat

de la banque est excédentaire de KMRO 2 745 631, soit une baisse de KMRO 9 782 045 par

rapport à celui réalisé au titre de l’exercice 2012.

III- LES OPERATIONS «HORS BILAN»

Les engagements du hors bilan de la banque sont revenus, d’une fin d’année à l’autre, de

KMRO 115 795 169 à KMRO 104 853 265, accusant une contraction de 9,45%.

TABLEAU 15. DECOMPOSITION DE L’ENCOURS DU HORS BILAN (En milliers MRO)

Libellée 2013 2012 Δ Valeur Δ %

Bons du Trésor émis 70 058 000,0 84 821 000,0 (14 763 000,0) (17,4)

Crédits documentaires 5 074 849,2 1 937 788,6 3 137 060,6 161,9

Avoirs extérieurs Etat de Mauritanie 29 040 482,5 28 189 765,6 850 716,8 3,0

Accords internationaux 679 933,5 846 614,5 (166 681,0) (19,7)

Totaux 104 853 265,2 115 795 168,7 (10 941 903,5) (9,4)

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IV- Rapport de l’auditeur Externe de la BCM

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V- Approbation des Etats Financiers par le Conseil Général

Conformément à l’article 27 de l’ordonnance 004/2007, les états financiers sont présentés par

le Gouverneur à l’approbation du Conseil Général de la Banque Centrale.

Lors de sa réunion du 01 juin 2014, le Conseil Général a approuvé les états financiers de la

Banque Centrale pour l’exercice 2013.

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X- ANNEXES

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ANNEXE1. INDICATEURS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Évolution en pourcentage, sauf indication contraire

Revenu national et prix

PIB à prix constant 3,5 (1,2) 4,3 4,0 7,0 6,7 PIB hors pétrole à prix constant 3,9 (1,1) 4,8 4,1 7,2 6,7 Déflateur du PIB 12,4 (5,9) 17,4 14,9 (5,6) 0,3 Déflateur du PIB hors pétrole 13,0 (3,9) 19,0 14,5 (5,3) 0,2 Indice des prix à la consommation (moyenne période) 7,3 2,2 6,3 5,7 4,9 4,1 Indice des prix à la consommation ( fin période) 3,9 4,9 6,1 5,5 3,4 4,5

Secteur extérieur

Exportations de biens, fob (taux de croissance, en dollars EU) 22,9 (23,7) 52,0 33,4 (4,9) 0.4 Dont : Exportations hors pétrole 31,1 (21,6) 55,0 43,3 (7,3) 2,7 Importations de biens, fob (taux de croissance en dollars EU) 35,6 (22,9) 31,4 28,7 26,8 (2,7) Importations de biens, fob (taux de croissance en dollars EU)/2 8,6 (20,5) 18,1 12,2 20,2 15.8 Transferts officiels (en pourcentage du PIB hors pétrole) 3,8 2,2 3,0 3,0 6,6 2,1 Solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB hors pétrole) (16,9) (15,1) (9,1) (7,3) (31,8) (31,1) Solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB hors pétrole)/2 (2,3) (3,3) 6,9 14,5 (7,8) 8.3 Balance globale (en pourcentage du PIB hors pétrole) (1,4) (0,3) 6,7 6,3 12,0 0.4

Réserves officielles

Réserves officielles brutes en millions USD (fin de période)/3 195 238 287,8 501,6 962 995.6 Réserves officielles brutes (en mois d'importations de biens et services) 1,7 2,2 2,5 3,7 6,2 7,2

Monnaie et crédit Évolution en pourcentage, sauf indication contraire

Monnaie et quasi-monnaie 13,7 15,2 11,0 21,7 10,5 13,6 Billets et monnaie en circulation 1,6 17,4 5,5 16,4 14,3 15,1 En pourcentage du PIB hors pétrole Monnaie et quasi-monnaie 28,2 34,9 30,2 31,6 34,3 38,5 Billets et monnaie en circulation 8,2 10,4 8,5 8,5 9,6 10,9

Opérations consolidées du gouvernement

Revenu total 25,9 26,7 27,1 28,7 40,45 34,68 Revenus (hors dons et pétrole) 22,8 24,1 24,6 26,3 32,65 32,05 Recettes pétrolières 4/ 2,2 1,8 1,4 2,0 1,9 1,7 Dépenses et prêts nets 32,9 32,1 29,1 30,0 37,6 35,8 Solde global, dons compris (7,0) (5,4) (2,0) (1,5) 2,9 (1,1) Solde global, hors pétrole, dons compris (9,8) (5,7) (3,4) (3,5) 1,00 (2,8) Solde global, (hors pétrole et dons) (10,2) (6,0) (4,5) (4,2) (4,9) (3,8)

Dette extérieure

Dette Nominale externe (en millions de dollars EU) 2 649,1 3041,6 3327,7 2607,7 3087,9 3329,6 Dette Nominale externe (en pourcentage du PIB hors pétrole) 80,2 105,2 94,4 63,6 79,6 82,1

Pour mémoire :

Taux de change MRO/US$ (fin de période) 256,6 262,1 282,1 287,9 300,5 297,0

Exportations de biens, fob (en millions de dollars EU) 1787,6 1 364,1 2 073,5 2 748,7 2 641,0 2 651,5

Importations de biens, fob (en millions de dollars EU)/2 1941,2 1497,8 1 935,3 2 467,4 3 128,8 3 044,3 PIB nominal (en milliards MRO) 854 794 973 1 163 1 174 1 250 PIB nominal hors pétrole (en milliards MRO) 797 758 946 1 127 1 144 1 219 PIB nominal hors pétrole (en millions de dollars EU) 3299 2892 3 427 4 009 3 880 4 055 PIB nominal (en millions de dollars EU) 3 536 3 031 3 532 4 147 3 954 4 183 Population (en millions) 3,3 3,4 3,5 3,5 3,6 3,7

PIB par tête (en dollars EU) 1 073 898 1 021 1 170 1 090 1 126 Taux de change effectif réel (taux de croissance, fin de période) 5,8 (4,9) 6,5 (1,4) 1,2 4,9 Prix du pétrole (US$/baril) 86 54 80 109 103 101 Production annuelle de pétrole (en millions de barils) 4,4 4,1 3,0 2,8 2,4 2,5 2/ industries pétrolières et minières (hors SNIM) exclues

3/hors compte pétrolier

4/ y compris bonus de signature pétroliers

Sources : Autorités Mauritaniennes

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ANNEXE 2. PIB REEL, BASE 1998, PAR SECTEUR (EN MILLIONS MRO)

2009 2010 2011 2012 2013

Secteur primaire 63 388 67 832 64 871 71 636 74 211

1.1 Agriculture, sylviculture et Exploitation Forestière 11536,0 13730,4 9360,4 13802,2 18132,9

1.2 Élevage 42801,0 43850,6 43695,1 42745,0 43632,6

1.3 Pêche 9051,0 10251,1 11816,0 15089,0 12445,4

Secteur secondaire 87 082 89 925 95 056 100 042 111 428

2. Activités extractives (incl. pétrole) 49 005,0 48 758,9 48 723,9 47 959,6 55 716,5

2.1 Mines 43 149,0 44 431,7 44 683,4 44 561,8 52 210,4

Fer 32685 34 668,7 33 844,8 34 728,6 40 586,1

Cuivre 3898 2 793,7 3 276,2 2 646,4 2 982,9

Or 6566 6 969,2 7 562,3 7 186,7 8 641,4

2.2 Pétrole 5856 4 327,2 4 040,5 3 397,8 3 506,0

3. Activités manufacturières 16858 17 654,4 18 677,2 20 119,7 21 967,8

4. Bâtiment et travaux publics 21219 23 511,5 27 654,9 31 962,6 33 743,8

Secteur tertiaire 164 983 170 785 181 528 192 882 203 244

5. Transport et Télécommunications 26734 27 184,8 29 785,8 33 117,5 34 701,6

6. Commerce, Restaurants, Hôtels 40156 44 580,4 48 949,2 53 563,7 57 177,4

7. Autres services 50 681,0 51 275,4 54 850,8 57 867,6 62 065,3

Total activités marchandes 268 041 280 797,6 293 513,4 316 226,8 339 583,3

8. Administrations Publiques 47412 47 744 47 942 48 333 49 300

PIB au coût des facteurs 315 453 328 542 341 456 364 560 388 883

Taxes nettes sur les produits 35590 37 709 39 395 42 840 45 874

PIB au prix du marché 351 043 366 251 380 851 407 400 434 757

PIB au prix du marché hors pétrole 345 187 361 924 376 811 404 002 431 251

PIB au prix du marché hors industries extractives 302 038 317 492 332 127 359 441 379 041 Source : MAED

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ANNEXE 3. TAUX DE CROISSANCE ANNUEL DU PIB REEL

2009 2010 2011 2012 2013

Secteur primaire 0,4% 7,0% -4,4% 10,4% 3,6%

1.1 Agriculture, sylviculture et Exploitation Forestière 1,5% 19,0% -31,8% 47,5% 31,4%

1.2 Élevage 3,0% 2,5% -0,4% -2,2% 2,1%

1.3 Pêche -11,3% 13,3% 15,3% 27,7% -17,5%

Secteur secondaire -4,1% 3,3% 5,7% 5,2% 11,4%

2. Activités extractives (incl. pétrole) -1,9% -0,5% -0,1% -1,6% 16,2%

2.1 Mines -1,2% 3,0% 0,6% -0,3% 17,2%

Fer -6,8% 6,1% -2,4% 2,6% 16,9%

Cuivre 7,5% -28,3% 17,3% -19,2% 12,7%

Or 32,5% 6,1% 8,5% -5,0% 20,2%

2.2 Pétrole -7,2% -26,1% -6,6% -15,9% 3,2%

3. Activités manufacturières -2,1% 4,7% 5,8% 7,7% 9,2%

4. Bâtiment et travaux publics -10,0% 10,8% 17,6% 15,6% 5,6%

Secteur tertiaire -0,3% 3,5% 6,3% 6,3% 5,4%

5. Transport et Télécommunications -4,3% 1,7% 9,6% 11,2% 4,8%

6. Commerce, Restaurants, Hôtels -7,2% 11,0% 9,8% 9,4% 6,7%

7. Autres services 9,0% 1,2% 7,0% 5,5% 7,3%

Total activités marchandes -1,3% 4,8% 4,5% 7,7% 7,4%

8. Administrations Publiques -0,7% 0,7% 0,4% 0,8% 2,0%

PIB au coût des facteurs -1,2% 4,1% 3,9% 6,8% 6,7%

Taxes nettes sur les produits -1,2% 6,0% 4,5% 8,7% 7,1%

PIB au prix du marché -1,2% 4,3% 4,0% 7,0% 6,7%

PIB au prix du marché hors pétrole -1,1% 4,8% 4,1% 7,2% 6,7%

PIB au prix du marché hors industries extractives -1,1% 5,1% 4,6% 8,2% 5,5% Source : MAED

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ANNEXE 4. PIB NOMINAL PAR SECTEUR (EN MILLIONS MRO)

2009 2010 2011 2012 2013

Secteur primaire 146 637 157 932 153 531 168 395 175 718

1.1Agriculture, sylviculture et Exploitation Forestière 33 721 40 364 28 777 47 466 63 827

1.2 Élevage 77 384 79 706 73 880 63 532 69 107

1.3 Pêche 35 532 37 862 50 874 57 397 42 784

Secteur secondaire 255 435 370 585 516 168 459 970 472 085

2. Activités extractives (incl. pétrole) 184 991 292 092 422 556 345 303 345 586

2.1 Mines 148 407 264 538 386 960 315 393 315 010

Fer 94 673 179 842 248 915 179 901 226 645

Cuivre 23 254 35 667 61 843 48 961 41 118

Or 30 480 49 030 76 202 86 531 47 247

2.2 Pétrole 36 584 27 554 35 596 29 910 30 576

3. Activités manufacturières 29 718 30 541 34 002 42 394 47 048

4. Bâtiment et travaux publics 40 726 47 952 59 610 72 273 79 451

Secteur tertiaire 325 189 358 746 399 690 443 193 489 040

5. Transport et Télécommunications 35 071 36 886 42 041 47 410 50 752

6. Commerce, Restaurants, Hôtels 81 113 95 814 110 382 126 710 140 843

7. Autres services 92 171 99 092 112 029 125 448 140 103

Total activités marchandes 610 427 760 309 934 152 927 933 979 502

8. Administrations Publiques 116 834 126 954 135 238 143 624 157 341

PIB au coût des facteurs 727 261 887 264 1 069 390 1 071 557 1 136 843

Taxes nettes sur les produits 66 925 85 800 93 339 102 673 112 940

PIB au prix du marché 794 186 973 064 1 162 729 1 174 230 1 249 783

PIB au prix du marché hors pétrole 757 602 945 510 1 127 133 1 144 321 1 219 207

PIB au prix du marché hors industries extractives 609 195 680 972 740 173 828 928 904 197 Source : MAED

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ANNEXE 5. TAUX DE CROISSANCE SECTORIELLE DU PIB NOMINAL

2009 2010 2011 2012 2013

Secteur primaire -0,2% 7,7% -2,8% 9,7% 4,3%

1.1 Agriculture, sylviculture et

Exploitation Forestière

4,0% 19,7% -28,7% 64,9% 34,5%

1.2 Élevage 2,5% 3,0% -7,3% -14,0% 8,8%

1.3 Pêche -9,1% 6,6% 34,4% 12,8% -25,5%

Secteur secondaire -19,0% 45,1% 39,3% -10,9% 2,6%

2. Activités extractives (incl. pétrole) -24,3% 77,0% 35,2% -17,2% 0,0%

2.1 Mines -20,7% 78,3% 46,3% -18,5% -0,1%

Fer -35,4% 90,0% 38,4% -27,7% 26,0%

Cuivre 6,2% 53,4% 73,4% -20,8% -16,0%

Or 62,2% 60,9% 55,4% 13,6% -45,4%

2.2 Pétrole -36,1% -24,7% 29,2% -16,0% 2,2%

3. Activités manufacturières 0,3% 2,8% 11,3% 24,7% 11,0%

4. Bâtiment et travaux publics -1,6% 17,7% 24,3% 21,2% 9,9%

Secteur tertiaire 2,9% 10,3% 11,4% 10,9% 10,3%

5. Transport et Télécommunications -3,4% 5,2% 14,0% 12,8% 7,0%

6. Commerce, Restaurants, Hôtels -4,9% 18,1% 15,2% 14,8% 11,2%

7. Autres services 11,7% 7,5% 13,1% 12,0% 11,7%

Total activités marchandes -8,4% 24,6% 22,9% -0,7% 5,6%

8. Administrations Publiques 4,3% 8,7% 6,5% 6,2% 9,6%

PIB au coût des facteurs -6,6% 22,0% 20,5% 0,2% 6,1%

Taxes nettes sur les produits -11,4% 28,2% 8,8% 10,0% 10,0%

PIB au prix du marché -7,0% 22,5% 19,5% 1,0% 6,4%

PIB au prix du marché hors pétrole -4,9% 24,8% 19,2% 1,5% 6,5%

PIB au prix du marché hors industries

extractives

-0,1% 11,8% 8,7% 12,0% 9,1%

Source : MAED

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96

Source : MAED

ANNEXE 6. CONTRIBUTION SECTORIELLE A LA FORMATION DU PIB NOMINAL

2009 2010 2011 2012 2013

Secteur primaire 18,5% 16,2% 13,2% 14,3% 14,1%

1.2 Agriculture, sylviculture et Exploitation

Forestière

4,2% 4,1% 2,5% 4,0% 5,1%

1.2 Élevage 9,7% 8,2% 6,4% 5,4% 5,5%

1.3 Pêche 4,5% 3,9% 4,4% 4,9% 3,4%

Secteur secondaire 32,2% 38,1% 44,4% 39,2% 37,8%

2. Activités extractives (incl. pétrole) 23,3% 33,7% 38,1% 31,2% 29,3%

2.1 Mines 18,7% 27,2% 33,3% 26,9% 25,2%

Fer 11,9% 18,5% 21,4% 15,3% 18,1%

Cuivre 2,9% 3,7% 5,3% 4,2% 3,3%

Or 3,8% 5,0% 6,6% 7,4% 3,8%

2.2 Pétrole 4,6% 2,8% 3,1% 2,5% 2,4%

3. Activités manufacturières 3,7% 3,1% 2,9% 3,6% 3,8%

4. Bâtiment et travaux publics 5,1% 4,9% 5,1% 6,2% 6,4%

Secteur tertiaire 40,9% 36,9% 34,4% 37,7% 39,1%

5. Transport et Télécommunications 4,4% 3,8% 3,6% 4,0% 4,1%

6. Commerce, Restaurants, Hôtels 10,2% 9,8% 9,5% 10,8% 11,3%

7. Autres services 11,6% 10,2% 9,6% 10,7% 11,2%

Total activités marchandes 76,9% 78,1% 80,3% 79,0% 78,4%

8. Administrations Publiques 14,7% 13,0% 11,6% 12,2% 12,6%

PIB au coût des facteurs 91,6% 91,2% 92,0% 91,3% 91,0%

Taxes nettes sur les produits 8,4% 8,8% 8,0% 8,7% 9,0%

PIB au prix du marché 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

PIB au prix du marché hors pétrole 95,4% 97,2% 96,9% 97,5% 97,6%

PIB au prix du marché hors industries

extractives

76,7% 70,0% 63,7% 70,6% 72,3%

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97

Source : MAED

ANNEXE 7. PIB ET SES EMPLOIS (EN MILLIARDS DE MRO)

2009 2010 2011 2012 2013

Ressources 1 325,80 1 704,7 2 073,7 2 405,84 2 465,28

PIB au prix du marché 794,2 973,1 1162,7 1174,2 1249,8

Importations de biens et services 531,6 731,7 910,9 1231,61 1215,5

Emplois 1327,7 1704,7 2073,7 2405,8 2465,3

Consommation 731,3 873,2 896,5 1062,0 1056,7

Consommation des administrations

publiques

154,9 165,6 177,2 198,5 212,5

Consommation des ménages 576,4 707,6 719,3 863,5 844,2

Investissement 197,4 210,2 338,0 525,4 474,6

Investissements publics 56,2 48,8 68,8 102,7 127,2

Investissements privés 139,2 161,4 269,1 422,7 347,4

Exportations de biens et services 399,0 621,3 839,2 830,9 853,2

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98

Source : DGTCP/MF

ANNEXE 8. BALANCE DES PAIEMENTS

(EN MILLIONS USD)

2009 2010 2011 2012 2013

Balance commerciale (108) 138 281 (488) (393)

Exportation 1 364 2 074 2 749 2 641 2 652

Minerai de fer 522 997 1 471 1 131 1 358

Pétrole 218 297 221 271 217

Cuivre 119 187 234 238 216

Or 234 310 404 445 472

Pêche 269 276 408 479 330

Autres 3 7 11 77 59

Importation, fob (1 473) (1 935) (2 467) (3 129) (3 044)

Produits alimentaires (322) (277) (291) (382) (377)

Produits pétroliers (248) (365) (525) (657) (634)

Dont SNIM (50) (67) (87) (110) (110)

MCM (23) (33) (44) (50) (46)

Tasiast (15) (27) (65) (112) (101)

Equipements importés pour les industries extractives (477) (853) (1 203) (1 625) (1 580)

Dont SNIM (205) (351) (362) (483) (489)

MCM (148) (111) (155) (160) (140)

Tasiast (108) (184) (571) (967) (590)

Exploration pétrolières (17) (207) (115) (15) (361)

Autres importations (425) (441) (449) (466) (454)

Service et revenus (nets) (427) (620) (707) (1 049) (1 010)

Services (nets) (479) (551) (552) (858) (814)

Revenus (nets) 52 (69) (156) (191) (196)

Transferts courants (net) 131 162 151 311 141

Transferts privés (net) 66 59 31 43 57

Transferts officiels 64 103 120 268 84

dont allègement PPTE multilatéral 1/ 6 6 3 1 0

Balance des Transactions Courantes (405) (319) (275) (1 226) (1 262)

Compte de capital et d'opérations financières 212 551 499 1 762 1 570

Compte Capital 0 209 0 41 5

dont : MDRI et autres allègements de dette 2/ 0 209 0 0 0

Autres 0 0 0 41 5

Compte d'opérations financières 212 342 499 1 722 1 565

Investissement direct (net) (3) 128 589 1 381 1 126

Dont :industries pétrolière (net) (15) 83 77 22 410

Prêt officiels à moyen et long terme 173 174 243 450 216

Décaissements 241 230 307 550 316

Etat 214 135 174 259 176

SNIM 27 95 133 287 140

Principal exigible (68) (56) (64) (100) (100)

Autres transactions privées en capital 43 39 (333) (109) 223

Erreurs et omissions 184 4 29 (104) (292)

Balance globale (8) 236 29 489 16

Financement 8 (236) (253) (489) (16)

Actifs extérieurs nets (24) (46) (267) (402) (27)

BCM (net) 32 (41) (196) (474) (29)

Avoirs 32 (41) (230) (458) (36)

Engagements (0) 0 34 (16) 8

Banques commerciales (nets) (57) (5) (26) 85 6

Comptes pétrolier 13 (2) (46) (14) (4)

Financement exceptionnel 20 (188) 14 (87) 11

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99

ANNEXE 9. TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L'ÉTAT

(EN MILLIARDS MRO SAUF INDICATION CONTRAIRE)

2009 2010 2011 2012 2013

Recettes totales et dons 202,2 263,8 324,8 462,9 422,8

Recettes totales (hors dons et pétrole) 182,4 238,7 294,2 373,6 390,8

Recettes fiscales 106,6 145,6 184,7 250,5 269,2

Taxes sur les revenus et les profits 34,6 43,4 54,8 80,5 85,8

Taxes sur les biens et services 53,8 79,2 100,4 133,5 136,4

Taxes sur le commerce international 14,2 17,6 22,3 29,1 32,0

Autres recettes fiscales 4,1 5,4 7,2 7,4 15,0

Recettes non fiscales 75,8 83,1 109,5 123,1 121,6

Dont: Recettes du secteur pêche 41,0 42,3 36,9 35,5 38,2

Dont: Dividendes des entreprises publiques 18,4 13,3 32,7 62,0 49,9

Dons 6,1 11,6 7,7 67,8 11,3

Dont: projets 3,7 0,6 6,7 2,9 1,8

Dépenses et prêts nets 242,9 282,9 341,7 430,0 436,7

Dépenses courantes 186,7 204,5 247,8 293,0 267,1

Salaires et traitements 77,0 83,6 89,1 94,7 103,7

Biens et services 51,7 47,2 51,3 54,6 60,1

Transferts courants 20,3 27,0 65,4 105,7 70,2

Intérêts sur la dette publique 16,2 19,4 18,4 12,6 15,7

Extérieurs 5,1 7,5 8,4 9,9 12,0

Intérieurs 11,1 11,9 10,0 2,7 3,6

Comptes spéciaux 5,0 12,6 11,0 10,0 6,5

Dépenses d'équipement et prêts nets 56,2 78,5 94,0 136,9 169,6

Investissements financés par l'extérieur 14,9 13,7 37,1 50,8 48,7

Investissements financés sur ressources intérieures 36,9 51,5 54,6 86,1 120,9

Restructurations et prêts nets 4,4 13,4 2,2

Réserves communes 16,5 13,2 12,6 10,8 10,7

Réserves pour dépenses additionnelles d'urgence 1,3 0,0 4,7 0,2

Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) (60,5) (44,2) (47,5) (56,4) (45,9)

Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) (54,0) (32,7) (39,8) 11,4 (34,6)

Solde de base hors pétrole; définition du programme (40,5) (23,0) (2,0) 4,3 14,8

Recettes pétrolières (net) 13,7 13,5 22,9 21,5 20,7

Solde global; dons non compris (déficit-) (46,8) (30,8) (24,6) (34,9) (25,2)

Solde global; dons compris (déficit-) (40,7) (19,2) (16,9) 32,9 (13,9)

Financement 40,7 20,4 19,9 (30,8) 20,3

Financement intérieur 22,3 12,0 (0,6) (81,2) (5,5)

Système bancaire 30,7 10,1 (12,4) (84,6) 17,8

BCM 27,7 (5,7) 8,5 (94,4) 40,8

Dont allocation DTS 20,8

Banques commerciales 3,0 15,8 (20,9) 9,8 (23,0)

Financement non bancaire (5,9) (2,4) 9,8 (1,3) 8,3

Privatisations et autres (2,8) (2,8) (2,8)

Variation des arriérés intérieurs 0,3 7,1 3,0 (5,4) (5,5)

Dont Instances au Trésor 0,3 (0,1) (3,4) (5,4) (5,4)

Autres 0,0 7,2 6,4 10,2 (26,1)

Financement extérieur net 17,0 8,4 20,5 50,4 25,8

Compte pétrolier (net) 3,4 (0,5) (13,3) (4,2) (1,3)

Recettes pétrolières (net) (13,7) (13,5) (22,9) (21,5) (20,7)

Contribution du compte pétrolier 17,1 13,0 9,6 17,3 19,4

Autres financements extérieurs nets 13,7 8,9 33,8 54,6 27,1

Emprunts extérieurs (net) 8,9 3,2 29,7 53,0 23,8

Financement extérieur exceptionnel 4,7 5,7 4,1 3,3 3,7

Erreurs et omissions (1,4) 1,2 3,0 2,2 6,4

Source : DGTCP/MF

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100

ANNEXE 10. TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE

L'ÉTAT (EN % DU PIB)

2009 2010 2011 2012 2013

Recettes totales et dons 25,5 26,0 27,4 39,4 33,8

Recettes totales (hors dons et pétrole) 23,0 23,5 24,8 31,8 31,3

Recettes fiscales 13,4 14,3 15,6 21,3 21,5

Taxes sur les revenus et les profits 4,4 4,3 4,6 6,9 6,9

Taxes sur les biens et services 6,8 7,8 8,5 11,4 10,9

Taxes sur le commerce international 1,8 1,7 1,9 2,5 2,6

Autres recettes fiscales 0,5 0,5 0,6 0,6 1,2

Recettes non fiscales 9,5 8,2 9,2 10,5 9,7

Dont: Recettes du secteur pêche 5,2 4,2 3,1 3,0 3,1

Dont: Dividendes des entreprises publiques 2,3 1,3 2,8 5,3 4,0

Dons 0,8 1,1 0,7 5,8 0,9

Dont: projets 0,5 0,1 0,6 0,2 0,1

Dépenses et prêts nets 30,6 27,8 28,9 36,6 34,9

Dépenses courantes 23,5 20,1 20,9 25,0 21,4

Salaires et traitements 9,7 8,2 7,5 8,1 8,3

Biens et services 6,5 4,6 4,3 4,6 4,8

Transferts courants 2,6 2,7 5,5 9,0 5,6

Intérêts sur la dette publique 2,0 1,9 1,6 1,1 1,3

Extérieurs 0,6 0,7 0,7 0,8 1,0

Intérieurs 1,4 1,2 0,8 0,2 0,3

Comptes spéciaux 0,6 1,2 0,9 0,8 0,5

Dépenses d'équipement et prêts nets 7,1 7,7 7,9 11,7 13,6

Investissements financés par l'extérieur 1,9 1,3 3,1 4,3 3,9

Investissements financés sur ressources intérieures 4,6 5,1 4,6 7,3 9,7

Restructurations et prêts nets 0,6 1,3 0,2 0,0 0,0

Réserves communes 2,1 1,3 1,1 0,9 0,9

Réserves pour dépenses additionnelles d'urgence - 0,1 - 0,4 0,0

Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) (7,6) (4,3) (4,0) (4,8) (3,7)

Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) (6,8) (3,2) (3,4) 1,0 (2,8)

Solde de base hors pétrole; définition du programme (5,1) (2,3) (0,2) 0,4 1,2

Recettes pétrolières (net) 1,7 1,3 1,9 1,8 1,7

Solde global; dons non compris (déficit-) (5,9) (3,0) (2,1) (3,0) (2,0)

Solde global; dons compris (déficit-) (5,1) (1,9) (1,4) 2,8 (1,1)

Financement 5,1 2,0 1,7 (2,6) 1,6

Financement intérieur 2,8 1,2 0,0 (6,9) (0,4)

Système bancaire 3,9 1,0 (1,0) (7,2) 1,4

BCM 3,5 (0,6) 0,7 (8,0) 3,3

Dont allocation DTS 2,6 - - 0,0 0,0

Banques commerciales 0,4 1,6 (1,8) 0,8 (1,8)

Financement non bancaire (0,7) (0,2) 0,8 (0,1) 0,7

Privatisations et autres (0,4) (0,3) (0,2) 0,0 0,0

Variation des arriérés intérieurs 0,0 0,7 0,3 (0,5) (0,4)

Dont Instances au Trésor 0,0 0,0 (0,3) (0,5) (0,4)

Autres - 0,7 0,5 0,9 (2,1)

Financement extérieur net 2,1 0,8 1,7 4,3 2,1

Compte pétrolier (net) 0,4 0,0 (1,1) (0,4) (0,1)

Recettes pétrolières (net) (1,7) (1,3) (1,9) (1,8) (1,7)

Contribution du compte pétrolier 2,2 1,3 0,8 1,5 1,6

Autres financements extérieurs nets 1,7 0,9 2,9 4,7 2,2

Emprunts extérieurs (net) 1,1 0,3 2,5 4,5 1,9

Financement extérieur exceptionnel 0,6 0,6 0,3 0,3 0,3

Erreurs et omissions (0,2) 0,1 0,3 0,2 0,5 Source : DGTCP/MF

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__________________________________________________________________________________________ Banque Centrale de Mauritanie Rapport annuel 2013

101

Source : DGTCP/MF

ANNEXE 11. TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES

DE L'ÉTAT (EN % DU PIB HORS PETROLE)

2009 2010 2011 2012 2013

Recettes totales et dons 25,5 26,0 27,4 40,5 34,7

Recettes totales (hors dons et pétrole) 23,0 23,5 24,8 32,7 32,1

Recettes fiscales 13,4 14,3 15,6 21,9 22,1

Taxes sur les revenus et les profits 4,4 4,3 4,6 7,0 7,0

Taxes sur les biens et services 6,8 7,8 8,5 11,7 11,2

Taxes sur le commerce international 1,8 1,7 1,9 2,5 2,6

Autres recettes fiscales 0,5 0,5 0,6 0,6 1,2

Recettes non fiscales 9,5 8,2 9,2 10,8 10,0

Dont: Recettes du secteur pêche 5,2 4,2 3,1 3,1 3,1

Dont: Dividendes des entreprises publiques 2,3 1,3 2,8 5,4 4,1

Dons 0,8 1,1 0,7 5,9 0,9

Dont: projets 0,5 0,1 0,6 0,3 0,1

Dépenses et prêts nets 30,6 27,8 28,9 37,6 35,8

Dépenses courantes 23,5 20,1 20,9 25,6 21,9

Salaires et traitements 9,7 8,2 7,5 8,3 8,5

Biens et services 6,5 4,6 4,3 4,8 4,9

Transferts courants 2,6 2,7 5,5 9,2 5,8

Intérêts sur la dette publique 2,0 1,9 1,6 1,1 1,3

Extérieurs 0,6 0,7 0,7 0,9 1,0

Intérieurs 1,4 1,2 0,8 0,2 0,3

Comptes spéciaux 0,6 1,2 0,9 0,9 0,5

Dépenses d'équipement et prêts nets 7,1 7,7 7,9 12,0 13,9

Investissements financés par l'extérieur 1,9 1,3 3,1 4,4 4,0

Investissements financés sur ressources intérieures 4,6 5,1 4,6 7,5 9,9

Restructurations et prêts nets 0,6 1,3 0,2 0,0 0,0

Réserves communes 2,1 1,3 1,1 0,9 0,9

Réserves pour dépenses additionnelles d'urgence - 0,1 - 0,4 0,0

Solde hors pétrole; dons non compris (déficit -) (7,6) (4,3) (4,0) (4,9) (3,8)

Solde hors pétrole; dons compris (déficit -) (6,8) (3,2) (3,4) 1,0 (2,8)

Solde de base hors pétrole; définition du programme (5,1) (2,3) (0,2) 0,4 1,2

Recettes pétrolières (net) 1,7 1,3 1,9 1,9 1,7

Solde global; dons non compris (déficit-) (5,9) (3,0) (2,1) (3,0) (2,1)

Solde global; dons compris (déficit-) (5,1) (1,9) (1,4) 2,9 (1,1)

Financement 5,1 2,0 1,7 (2,7) 1,7

Financement intérieur 2,8 1,2 0,0 (7,1) (0,5)

Système bancaire 3,9 1,0 (1,0) (7,4) 1,5

BCM 3,5 (0,6) 0,7 (8,3) 3,3

Dont allocation DTS 2,6 - - 0,0 0,0

Banques commerciales 0,4 1,6 (1,8) 0,9 (1,9)

Financement non bancaire (0,7) (0,2) 0,8 (0,1) 0,7

Privatisations et autres (0,4) (0,3) (0,2) 0,0 0,0

Variation des arriérés intérieurs 0,0 0,7 0,3 (0,5) (0,5)

Dont Instances au Trésor 0,0 0,0 (0,3) (0,5) (0,4)

Autres - 0,7 0,5 0,9 (2,1)

Financement extérieur net 2,1 0,8 1,7 4,4 2,1

Compte pétrolier (net) 0,4 0,0 (1,1) (0,4) (0,1)

Recettes pétrolières (net) (1,7) (1,3) (1,9) (1,9) (1,7)

Contribution du compte pétrolier 2,2 1,3 0,8 1,5 1,6

Autres financements extérieurs nets 1,7 0,9 2,9 4,8 2,2

Emprunts extérieurs (net) 1,1 0,3 2,5 4,6 2,0

Financement extérieur exceptionnel 0,6 0,6 0,3 0,3 0,3

Erreurs et omissions (0,2) 0,1 0,3 0,2 0,5

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102

ANNEXE 12. STATISTIQUES MONETAIRES (EN MILLIARDS MRO)

Années 2009 2 010 2011 2012 2013 Actifs extérieurs nets (3,5) 9,4 70,9 192,2 195,9

BCM 1,5 13,3 67,2 214,1 219,2

Banques (5,0) (3,9) 3,7 (21,9) (23,3)

Actifs intérieurs nets 280,6 298,1 303,4 221,3 273,8

Crédit intérieur net 420,0 465,8 502,8 458,9 516,7

Crédit net à l'État 172,9 182,0 187,2 100,4 118,3

Créances 195,2 215,1 204,6 210,3 206,1

Dépôts (22,3) (33,1) (17,4) (109,9) (87,8)

Crédit à l'économie 247,1 283,8 315,6 358,5 398,4

Autres postes, net (139,4) (167,7) (199,4) (237,6) (242,9)

Monnaie au sens large 277,1 307,5 374,1 413,4 469,6

Billets et monnaie en circulation 82,2 86,7 100,9 115,3 132,7

Dépôts à vue 149,0 172,0 222,9 246,5 272,0

Dépôts à terme et d'épargne 45,9 48,8 50,3 51,6 64,9

Autorités monétaires

Actifs extérieurs nets 1,5 13,3 67,2 214,1 220,0

Actifs 62,3 81,2 144,7 290,8 297,9

Passifs (60,8) (67,9) (77,5) (76,7) (77,9)

Actifs intérieurs nets 125,1 114,5 110,8 (1,8) 10,9

Crédit intérieur net 142,0 142,0 164,5 66,5 96,6

Crédit net à l'État 124,5 122,3 145,5 51,0 91,8

Créances 146,5 155,4 162,1 159,0 178,2

Dépôts (22,0) (33,1) (16,6) (108,0) (86,4)

dont Compte courant du Trésor (9,3) 14,0 (5,6) (70,1) (73,6)

Créances sur le secteur privé 14,8 15,5 14,8 15,5 4,4

Créances nettes sur banques 2,7 4,2 4,2 0,0 0,4

Autres postes, net (16,9) (27,5) (53,7) (68,3) (85,7)

Base monétaire 126,5 126,8 177,9 212,3 230,9

Billets et monnaie en circulation 82,2 86,7 100,9 115,3 132,8

Réserves des banques 44,3 40,1 77,0 97,0 98,1

dont : encaisse des banques 9,1 10,0 12,8 14,8 23,5

dépôts des banques en UM 21,2 22,0 55,5 60,2 47,4

dépôts des banques en devises 14,0 8,1 8,6 21,9 27,1

Banques commerciales

Actifs extérieurs nets (4,9) (3,9) 3,6 (21,9) (23,3)

Actifs 33,3 31,0 38,6 31,1 34,7

Passifs (38,2) (34,9) (35,0) (53,0) (58,0)

Actifs intérieurs nets 158,3 193,4 194,3 236,7 262,2

Crédit net à l'État 48,5 64,5 43,3 53,2 29,2

Créances 48,7 64,5 42,6 51,3 27,8

dont: Bons du trésor 54,1 70,0 50,0 56,6 33,8

Obligations cautionnées (5,4) (5,5) (7,4) (5,3) (5,9)

Dépôts (0,2) 0,0 0,7 1,9 1,4

Créances sur le secteur prive 232,3 269,5 300,8 343,0 393,9

Autres postes, net (122,5) (140,6) (149,8) (159,5) (160,9) Source : BCM/DGE/DEMF

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103

ANNEXE 13. LIQUIDITE BANCAIRE (EN MILLIONS MRO) ANNEE

2010

ANNEE

2011

ANNEE

2012

ANNEE

2013

EVOL.

4 ANS 1- Billets et monnaie (-) 4 477 14 229 14 361 17 317 50 384

Position nette du trésor (+) (2 122) 23 116 (94 524) 8 515 (65 015)

Variation bons trésor 10 825 (14 979) 6 644 (22 812) (20 322)

2-Solde net des administrations publiques hors adjudications BT 8 703 8 137 (87 880) (14 297) (85 337)

Avoirs Ext. nets BCM(+) 11 775 53 920 146 915 5 701 218 311

Interventions nettes sur le marché de change 58 255 48 831 82 211 136 357 325 654

3-Actifs nets sur l'étranger hors interventions de la BCM sur le marché

de change

70 031 102 751 229 127 142 057 543 966

4 - Autres facteurs nets(+) (10 838) (25 978) (13 823) 3 860 (46 779)

- Autres facteurs(+) -9 338 (25 978) (18 015) 4 221 (49 110)

.Refinancement (Pensions livrées…) (1 500) 0 4 193 (361) 2 332

A-Facteurs autonomes de liquidités (-1+2+3+4) 63 418 70 681 113 062 114 303 361 464

5. Adjudications des bons du Trésor (10 825) 14 979 (6 644) 22 812 20 322

6. Opérations d'open Market 0 0 0 0 0

7. Refinancement (Pensions livrées…) 1 500 0 (4 193) 361 (2 332)

8. Réserves obligatoires (1 469) (3 049) (2 641) (2 775) (9 934)

B. OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE (5+6+7+8) (10 794) 11 930 (13 477) 20 398 8 057

C.INTERVENTIONS DE LA BCM SUR LE MARCHE DE CHANGE (58 255) (48 831) (82 211) (136

357)

(325

654)

D-OPERATIONS DE POLITIQUE MONETAIRE ET DE CHANGE (69 049) (36 901) (95 689) (115

959)

(317

598)

E-Avoirs libres en compte courant (5 631) 33 780 17 373 (1 655) 43 867

F - Réserves des banques (4 162) 36 829 20 014 1 120 53 801

Source : BCM/DGE/DEMF

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104

ANNEXE 14. COMPTE D’EXPLOITATION GENERALE 31/12/2013 31/12/2013

Intitulé du compte En MRO Intitulé du compte En MRO Entretien de la circulation fiduciaire 1 244 632 154,6 Intérêts sur avoirs en devises 476 412 020,42

Dotation d'équipement 94 200 000,0 Intérêts sur PROCAPEC -

Conseil général 118 400 000,0 Intérêts sur convention BCM-ETAT 5 444 204 627,09

Frais du personnel 6 729 326 401,6 Intérêts sur FNRH 68 137 333,91

Frais biens meubles et immeubles 239 606 374,9 Commission de change 87 519 096,87

Voyage et transport 311 433 211,1 Commission de change sur opération en compte 3 038 516 701,39

Fourniture extérieures 367 513 850,9 Produits sur marché de change 1 570 025 151,00

Frais de gestion générale 926 825 142,3 Autres produits 2 384 594 263,48

Frais financiers 25 534 826,7 Intérêts sur pension livrée BCM 24 036 494,90

Perte de change 128 723 724,2 Reprises sur provisions 14 620 007 442,27

Dotations aux amortissements 215 753 963,6 Pénalité sur insuffisance réserve obligatoire 8 701 714,99

Dotations aux provisions 16 256 838 702,7 Produits non courants 2 562 000,00

Résultat d'exploitation 1 180 359 801,0 Gain de change 114 431 307,14

TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION 27 839 148 153,46 TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION 27 839 148 153,46

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105

ANNEXE 15. COMPTES D’EXPLOITATION GENERALE COMPARES 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION (EN MRO) VALEUR %

Intérêts sur avoirs en devises 476 412 020,4 691 335 811,2 (214 923 790,7) (31,1)

Intérêts sur PROCAPEC - 45 603 385,4 (45 603 385,4) (100,0)

Intérêts sur convention BCM-ETAT 5 444 204 627,1 3 557 868 581,7 1 886 336 045,4 53,0

Intérêts sur FNRH 68 137 333,9 66 922 900,8 1 214 433,1 1,8

Commission de change 87 519 096,9 112 163 039,0 (24 643 942,1) (22,0)

Commission de change sur opération en compte 3 038 516 701,4 3 157 003 189,3 (118 486 487,9) (3,8)

Produits sur marché de change 1 570 025 151,0 1 190 031 411,0 379 993 740,0 31,9

Autres produits 2 384 594 263,5 3 446 588 423,9 (1 061 994 160,4) (30,8)

Intérêts sur pension livrée BCM 24 036 494,9 825 000,0 23 211 494,9 2 813,5

Reprises sur provisions 14 620 007 442,3 27 791 674 560,6 (13 171 667 118,3) (47,4)

Pénalité sur insuffisance réserve obligatoire 8 701 715,0 - 8 701 715,0 N/A

Produits non courants 2 562 000,0 30 030 000,0 (27 468 000,0) (91,5)

Gain de change 114 431 307,1 516 638 528,6 (402 207 221,5) (77,9)

TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION 27 839 148 153,5 40 606 684 831,4 (12 767 536 678,0) (31,4)

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ANNEXE 15. COMPTES D’EXPLOITATION GENERALE COMPARES (SUITE) 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION (EN MRO) VALEUR %

Entretien de la circulation fiduciaire 1 244 632 154,6 996 050 653,9 248 581 500,7 25,0

Dotation d'équipement 94 200 000,0 82 650 000,0 11 550 000,0 14,0

Conseil général 118 400 000,0 38 211 656,0 80 188 344,0 209,9

Frais du personnel 6 729 326 401,6 6 703 006 268,1 26 320 133,4 0,4

Frais biens meubles et immeubles 239 606 374,9 210 404 761,4 29 201 613,5 13,9

Voyage et transport 311 433 211,1 261 858 941,5 49 574 269,5 18,9

Fourniture extérieures 367 513 850,9 349 158 786,0 18 355 064,9 5,3

Frais de gestion générale 926 825 142,3 667 955 750,1 258 869 392,2 38,8

Frais financiers 25 534 826,7 359 978 782,5 (334 443 955,8) (92,9)

Perte de change 128 723 724,2 132 455 442,0 (3 731 717,8) (2,8)

Dotations aux amortissements 215 753 963,6 188 855 725,7 26 898 237,9 14,2

Dotations aux provisions 16 256 838 702,7 25 072 788 591,8 (8 815 949 889,1) (35,2)

RESULTAT D'EXPLOITATION 1 180 359 801,0 5 543 309 472,4 (4 362 949 671,4) (78,7)

TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION 27 839 148 153,5 40 606 684 831,4 (12 767 536 678,0) (31,4)

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ANNEXE 16. BILAN DE LA BANQUE 31/12/2013 31/12/2013 ACTIF EN MRO EN % PASSIF EN MRO EN %

Avoirs et placements en or 4 113 762 009,94 0,76 Billets et monnaies en circulation 156 322 242 444,98 29,07

Avoirs et placements en devises 293 985 602 701,89 54,67 Comptes courants et de dépôts 230 677 442 568,83 42,89

Avoirs auprès d'organismes financiers internationaux 40 149 887 108,52 7,47 -Compte courant du Trésor 73 663 300 152,62 13,7

-Administration, société d'Etat et Ets publics 80 422 128 807,66 14,95

-Souscription au Fonds Monétaire International (FMI) 29 148 976 581,52 5,42 -Banques et établissements financières 74 570 726 954,16 13,87

-Souscription au Fonds Monétaire Arabe (FMA) 11 000 910 527,00 2,05 -Comptes courants du personnel 1 859 300 380,57 0,35

-Autres comptes 161 986 273,82 0,03

Créances sur l'Etat 178 309 063 824,13 33,16 Dépôts des banques étrangères 49 314 172 863,15 9,17

-Comptes chèques postaux 7 478 656,92 0

- Autres créances sur l'Etat - - Accords de crédit et de compensation 7 331 894 122,66 1,36

- Allocation DTS BCM-Etat 23 063 186 664,92 4,29

- Créances sur l'Etat à régulariser 2 267 800 000,00 0,42 Engagements envers le FMI 57 544 997 478,81 10,7

- Autres opérations avec l'Etat - -

- Créances sur l'Etat convention 2013 152 970 598 502,29 28,44 Engagements envers le FMA 108 629 727,00 0,02

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 2 782 175 470,00 0,52 Comptes d'ordre et divers passif 13 914 886 741,36 2,59

-Effets en pension (ORA-BANK) 361 000 000,00 0,07 Différence de change 3 454 093 318,71 0,64

-Avance à la SONIMEX - -

-Financement Réseau PROCAPEC - - Réserve de réévaluation Or 3 671 467 834,67 0,68

-Avance GIMTEL 13 200 000,00 0

-Prêt MAURISBANK 1 114 975 470,00 0,21 Capital et réserves 12 701 962 789,74 2,36

-Prêt ORA-BANK 1 293 000 000,00 0,24 Capital 200 000 000,00 0,04

Réserve statutaire 100 000 000,00 0,02

Valeurs immobilisées 1 322 473 179,92 0,25 Réserve facultative 12 399 442 879,25 2,31

Titres de participation 271 745 116,51 0,05 Report à nouveau 2 519 910,49 0

Comptes d'ordre et divers actifs 16 852 711 659,73 3,13 Résultat de l'exercice 2 745 631 180,73 0,51

TOATAL ACTIF 537 787 421 070,64 100 TOATAL PASSIF 537 787 421 070,64 100

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108

ANNEXE 17. HORS BILAN 31/12/2013 31/12/2013 HORS BILAN ACTIF EN MRO HORS BILAN PASSIF EN MRO

Bons du Trésor émis 70 058 000 000,00 Bons du Trésor en circulation 70 058 000 000,00

Crédits documentaires 5 074 849 214,87 Crédits documentaires Trésor et collectivités 5 074 849 214,87

Avoirs extérieurs Etat de Mauritanie 29 040 482 451,63 Avoirs extérieurs Etat de Mauritanie 29 040 482 451,63

Accord internationaux 679 933 490,00 Accord internationaux 679 933 490,00

Total hors bilan actif 104 853 265 156,50 Total hors bilan passif 104 853 265 156,50

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ANNEXE 18. BILAN-ACTIF COMPARE (EN MRO) ACTIF 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION

VALEUR %

Avoirs et placements en or 4 113 762 009,94 5 759 793 789,90 (1 646 031 780,0) (28,6)

Avoirs et placements en devises 293 985 602 701,89 285 105 383 408,94 8 880 219 293,0 3,1

Avoirs auprès d'organismes financiers internationaux 40 149 887 108,52 35 137 409 645,09 5 012 477 463,4 14,3

-Souscription au Fonds Monétaire International (FMI) 29 148 976 581,52 29 152 671 350,09 (3 694 768,6) (0,0)

-Souscription au Fonds Monétaire Arabe (FMA) 11 000 910 527,00 5 984 738 295,00 5 016 172 232,0 83,8

Créances sur l'Etat 178 309 063 824,13 160 247 554 028,87 18 061 509 795,3 11,3

-Comptes chèques postaux 7 478 656,92 7 479 256,92 (600,0) (0,0)

- Autres créances sur l'Etat - 67 900 000 000,00 (67 900 000 000,0) (100,0)

- Allocation DTS BCM-Etat 23 063 186 664,92 23 352 691 114,65 (289 504 449,7) (1,2)

- Créances sur l'Etat à régulariser 2 267 800 000,00 19 806 148 910,01 (17 538 348 910,0) (88,6)

- Autres opérations avec l'Etat - 49 181 234 747,29 (49 181 234 747,3) (100,0)

- Créances sur l'Etat convention 2013 152 970 598 502,29 - 152 970 598 502,3 N/A

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 2 782 175 470,00 13 743 737 029,48 (10 961 561 559,5) (79,8)

-Effets en pension (ORA-BANK) 361 000 000,00 - 361 000 000,0 N/A

-Avance à la SONIMEX - 11 598 220 362,48 (11 598 220 362,0) (100,0)

-Financement Réseau PROCAPEC - 834 916 667,00 (834 916 667,0) (100,0)

-Avance GIMTEL 13 200 000,00 17 600 000,00 (4 400 000,0) (25,0)

-Prêt MAURISBANK 1 114 975 470,00 - 1 114 975 470,0 N/A

-Prêt ORA-BANK 1 293 000 000,00 1 293 000 000,00 - -

Valeurs immobilisées 1 322 473 179,92 1 163 007 789,84 159 465 390,1 13,7

Titres de participation 271 745 116,51 271 745 116,51 - -

Comptes d'ordre et divers actifs 16 852 711 659,73 14 700 701 047,59 2 152 010 612,1 14,6

TOATAL ACTIF 537 787 421 070,64 516 129 331 856,22 21 658 089 214,4 4,2

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ANNEXE 19. BILAN-PASSIF COMPARE (EN MRO) PASSIF 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION

VALEUR %

Billets et monnaies en circulation 156 322 242 444,98 130 232 293 130,78 26 089 949 314,2 20,0 Comptes courants et de dépôts 230 677 442 568,83 239 180 723 839,01 (8 503 281 270,2) (3,6) -Compte courant du Trésor 73 663 300 152,62 70 125 123 477,04 3 538 176 675,6 5,1 -Administration, société d'Etat et Ets publics 80 422 128 807,66 84 793 840 759,67 (4 371 711 952,0) (5,2) -Banques et établissements financières 74 570 726 954,16 82 563 155 404,66 (7 992 428 450,5) (9,7) -Comptes courants du personnel 1 859 300 380,57 1 675 979 885,32 183 320 495,3 10,9 -Autres comptes 161 986 273,82 22 624 312,32 139 361 961,5 616,0 Dépôts des banques étrangères 49 314 172 863,15 47 808 374 131,59 1 505 798 731,6 3,2 Accords de crédit et de compensation 7 331 894 122,66 6 881 088 980,43 450 805 142,2 6,6 Engagements envers le FMI 57 544 997 478,81 57 905 117 976,16 (360 120 497,4) (0,6) Engagements envers le FMA 108 629 727,00 108 643 495,00 (13 768,0) (0,0) Comptes d'ordre et divers passif 13 914 886 741,36 11 553 183 662,80 2 361 703 078,6 20,4 Différence de change 3 454 093 318,71 1 488 909 416,90 1 965 183 901,8 132,0 Réserve de réévaluation Or 3 671 467 834,67 5 317 499 614,63 (1 646 031 780,0) (31,0) Capital et réserves 12 701 962 789,74 3 125 821 186,93 9 576 141 602,8 306,4 Capital 200 000 000,00 200 000 000,00 - - Réserve statutaire 100 000 000,00 100 000 000,00 - - Réserve facultative 12 399 442 879,25 2 823 301 276,44 9 576 141 602,8 339,2 Report à nouveau 2 519 910,49 2 519 910,49 - - Résultat de l'exercice 2 745 631 180,73 12 527 676 421,99 (9 782 045 241,3) (78,1) TOATAL PASSIF 537 787 421 070,64 516 129 331 856,22 21 658 089 214,4 4,2

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ANNEXE 20. HORS BILAN COMPARES (EN MRO) LIBELLE 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION

VALEUR %

Bons du Trésor émis 70 058 000 000,00 84 821 000 000,00 (14 763 000 000,0) (17,4)

Crédits documentaires 5 074 849 214,87 1 937 788 593,63 3 137 060 621,2 161,9

Avoirs extérieurs Etat de Mauritanie 29 040 482 451,63 28 189 765 625,18 850 716 826,5 3,0

Accord internationaux 679 933 490,00 846 614 480,00 (166 680 990,0) (19,7)

Total hors bilan actif 104 853 265 156,50 115 795 168 698,81 (10 941 903 542,3) (9,5)

Bons du Trésor en circulation 70 058 000 000,00 84 821 000 000,00 (14 763 000 000,0) (17,4)

Crédits documentaires Trésor et collectivités 5 074 849 214,87 1 937 788 593,63 3 137 060 621,2 161,9

Avoirs extérieurs Etat de Mauritanie 29 040 482 451,63 28 189 765 625,18 850 716 826,5 3,0

Accord internationaux 679 933 490,00 846 614 480,00 (166 680 990,0) (19,7)

Total hors bilan passif 104 853 265 156,50 115 795 168 698,81 (10 941 903 542,3) (9,5)

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ANNEXE 21. COMPTES PERTES ET PROFITS INTITULE DU COMPTE EN MRO INTITULE DU COMPTE EN MRO

Pertes sur exercices antérieurs 215 598 923,73 Résultat d'exploitation 1 180 359 800,99

Pertes exceptionnelles 119 089,54 Profits sur exercices antérieurs 17 119 744,00

Dotations provisions hors exploitation 0 Profits exceptionnels 1 763 869 649,01

Bénéfice de l'exercice 2 745 631 180,73

TOTAL 2 961 349 194,00 TOTAL 2 961 349 194,00

ANNEXE 22. COMPTES PERTES ET PROFITS COMPARES EN MRO 31/12/2013 31/12/2012 VARIATION

VALEUR %

Résultat d'exploitation 1 180 359 800,99 5 543 309 472,39 (4 362 949 671,4) (78,7)

Profits sur exercices antérieurs 17 119 744,00 4 937 500,00 12 182 244,0 246,7

PROFITS EXCEPTIONNELS 1 763 869 649,01 9 595 720 771,85 (7 831 851 122,8) (81,6) TOTAL 2 961 349 194,00 15 143 967 744,24 (12 182 618 550,2) (80,5)

Pertes sur exercices antérieurs 215 598 923,73 156 567 792,50 59 031 131,2 37,7

Pertes exceptionnelles 119 089,54 1 670 641 570,55 (1 670 522 481,0) (100,0)

Dotations provisions hors exploitation - 789 081 959,20 (789 081 959,2) (100,0)

Bénéfice de l'exercice 2 745 631 180,73 12 527 676 421,99 (9 782 045 241,3) (78,1)

TOTAL 2 961 349 194,00 15 143 967 744,24 (12 182 618 550,2) (80,5)

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