Rapport Activite Galia 2008

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2008 RAPPORT D’ACTIVITÉ Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile membre d’Odette International

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Rapport Activite Galia 2008

Transcript of Rapport Activite Galia 2008

  • 2008RAPPORT

    DACTIVIT

    Groupement pour lAmlioration des Liaisons dans lIndustrie Automobile

    membre dOdette International

  • SOMMAIRE

    EDITORIAL page 1

    ORGANISATION DE GALIA page 3

    PRESENTATION DE GALIA page 4

    n LES MISSIONS

    n LES DOMAINES COUVERTS

    n LES MODES DE FONCTIONNEMENT

    LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA page 5

    LES RELATIONS DE GALIA page 6

    LES TRAVAUX DE GALIA/ODETTE page 8

    n DOMAINE LOGISTIQUE

    n DOMAINE INGENIERIE

    n DOMAINES TRANSVERSES

    LE RESEAU ENX page 29

    LES PROJETS DESTINS AUX PME page 38

    LES FORMATIONS page 42

    LA COMMUNICATION page 45

    LA LISTE DES MEMBRES GALIA page 47

  • 1Ce rapport dactivit est le premier que jai le plaisir dintroduire, en tantque Prsident de GALIA.

    En effet, GALIA a connu en 2008 dimportants changements dorganisation.

    Rgle dalternance oblige entre PSA PEUGEOT CITRON et RENAULT, unrenouvellement des responsabilits au sein du Comit Directeur a eu lieu,lors de lAssemble Gnrale du 20 mai 2008. Cest ainsi que jai succd Jean-Claude Vincent, qui assurait la prsidence de GALIA depuis 2002,Richard Pimienta devenant Vice-prsident, aprs Annick Gents-Kruch.

    Dbut juin 2008, Christian Chamaillard, venant de la Direction des Achats de PSA PEUGEOT CITRON,prenait la suite de Jacky Cousin au poste de Directeur de GALIA, quil occupait depuis dbut 2002.

    Sous limpulsion de Jacky Cousin, avec une quipe qui a connu plusieurs changements de chefs deprojets, des actions importantes ont t accomplies au cours des annes passes. Citonsnotamment laccueil des transporteurs et prestataires logistiques comme membres actifs de GALIA,le lancement des projets nationaux tourns vers les PME de la filire automobile (A.L.F.A. et LogisTIC),la modernisation de la communication de GALIA

    Je compte sur lquipe, partiellement renouvele, pour poursuivre ces actions, dans le souci constantde lefficacit et de lutilit vis--vis des adhrents de GALIA, en liaison troite avec lorganisationeuropenne ODETTE et en relation avec les organisations amricaines et japonaises. Cest une nces-sit, lheure o les activits de nos entreprises sexercent de plus en plus sur le plan international.

    Lors de notre sminaire annuel, en juin 2008, de nouvelles voies de progrs ont t dceles. Ilimporte de se concentrer sur des travaux forte valeur ajoute pour les membres, mens avec unelogique de projet sur des chances court terme, avec des rsultats concrets. A cet gard, legroupe de travail qui a uvr sur le projet PSA CORAIL au second semestre 2008 est un bonexemple de ce mode de fonctionnement, quil faut privilgier, surtout dans la priode actuelle,marque pour lindustrie automobile par une crise sans prcdent.

    GALIA reste plus que jamais au service de lindustrie automobile.

    Je vous souhaite bonne lecture de cette cinquime dition du rapport dactivit de GALIA.

    Dominique de Bengy

    2008 : nouvelle quipe, mmes motivations !

    EDITORIAL du Prsident

  • Membres du Comit Directeur GALIA(au 31 dcembre 2008)

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    Dominique de BENGY RENAULTDirecteur du Dpartement Organisation des Processus Logistiques(Prsident de GALIA)

    Richard PIMIENTA RENAULTDirecteur B2B et Systmes Achats (Vice-Prsident de GALIA)

    Michel GODIN FAURECIADirecteur des Systmes d'Information Achats Groupe(Trsorier de GALIA)

    Serge AGNERAY GEODIS INTERSERVICESDirecteur March Automobile

    Christophe BEGIS VERNETDirecteur des Systmes d'Information

    Franois BLANC VALEO MANAGEMENT SERVICESDirecteur des Systmes dInformation

    Bernard BRASEY PSA PEUGEOT CITRONDirecteur Stratgie Industrielle et Risques Fournisseurs

    Frdric DAGAULT MGI-COUTIERDirecteur des Systmes d'Information

    Jean-Philippe de VALMONT DAHER INTERNATIONALDirecteur Division Automobile

    Philippe FAVRE ROBERT BOSCH FRANCEDirecteur Gnral Ventes Renault-Nissan

    Serge GOUBET PSA PEUGEOT CITRONDirecteur Ingnierie Logistique Flux Constituants et Systmes

    Pierre JACOBS ARCELORMITTALResponsable CLS (Client Logistics & Services)

    Xavier LANDRY PLASTIC OMNIUMSupply Chain Manager

    Antoine MOGLIA AGC FRANCEResponsable EDI

    Marc PASQUET MICHELINOriginal Equipment Account Executive

    Christian BOURE SFEPA (FIEV)Secrtaire Gnral (Observateur)

    Hubert PERREAU CCFADirecteur Dpartement Lgislation Fiscalit (Observateur)

    NOMS SOCITS

  • 3Organisation de GALIA (au 31 dcembre 2008)

    Dominique de BENGYPrsident

    Christian CHAMAILLARDDirecteur

    Bruno SCHWEITZERPrsident du ComitLogistique

    Gilles FEUNTUNPrsident du ComitIngnierie

    Michel LE MROPrsident du GroupeUtilisateurs ENX

    Jean-Claude FICHERAChef de Projet Logistique

    Alexandre LOIREChef de Projet IngnierieResponsable Communication

    Nadine BUISSON-CHAVOTChef de Projet ENXChef de Projet EDIResponsable Informatique

    Sylvie JEANAssistante Communication(Site web, Evnements,Publications), Formations

    Catherine PETITAdministrationComptabilit

    Catherine LANGEVINAssistante DomainesLogistique, Ingnierie, ENX

    Micheline SINSEAUAssistante de DirectionAdhsions,Ventes Standards

  • Prsentation de GALIA

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    GALIA est une association franaise rgie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est ne en 1984 dun besoin urgent damliorationdes changes entre partenaires du secteur automobile.

    GALIA compte ce jour environ 300 membres :

    n Socits industrielles (constructeurs automobiles, quipementiers et fournisseurs)n Socits de services (informatiques, prestataires logistiques, transporteurs)n Organisations

    n Elaborer des recommandations pour lchange de produitset dinformations entre partenaires du secteur automobile.

    n Mettre ces recommandations la disposition de sesmembres.

    n Promouvoir la mise en uvre par les entreprises dusecteur automobile des solutions issues de ces recom-mandations.

    n Susciter la ralisation doutils conformes aux spcifi-cations contenues dans ces recommandations.

    n Informer les utilisateurs potentiels de ces outils.n Reprsenter et dfendre les intrts de ses membres

    auprs des organisations franaises, europennes etmondiales travaillant dans les mmes domaines et surles mmes thmes.

    Les missions de GALIA sont multiples

    n La Logistiquen LIngnierien Les domaines transverses : PFI, REACH, Anti-contrefaon,

    Facturation

    n ENX (Rseau europen, priv, scuris)n LogisTIC (Rfrentiel Global MMOG/LE, Etude RFID, Web

    EDI en XML)

    Les domaines couverts

    n Le Comit DirecteurIl est compos de 18 membres (2 PSA, 2 RENAULT, 10 four-nisseurs, 2 transporteurs et prestataires logistiques,2 observateurs : 1 CCFA, 1 FIEV).

    Le Comit Directeur lit son Prsident, son Vice-Prsident etson Trsorier.

    n Le Comit ExcutifIl est compos du Directeur et des Chefs de Projet de chaquedomaine.

    n Les Comits Logistique, IngnierieChaque Comit est compos dun Prsident, dun Chef deProjet GALIA et de reprsentants des socits membres.

    n Le Groupe Utilisateurs ENXIl est compos dun Prsident, du Chef de Projet GALIA et dereprsentants des socits membres. Le Directeur dENXparticipe ce Comit.

    Les modes de fonctionnement

  • 5Les services offerts par GALIA

    Elle regroupe environ 170 recommandations labores depuis 1984. Elle est disponible pour les membres sur le site Internetde GALIA (www.galia.com).

    La documentation

    n Le site WebLe site web offre deux espaces : lun public, lautre priv(rserv aux membres - plus de 12 000 visites du site webpar mois). Il comporte un espace spcifique A.L.F.A. etLogisTic.

    n La Lettre dInformationLa lettre mensuelle de GALIA comporte un dossier, untmoignage et des informations dactualit.

    n Les ateliersGALIA organise un deux ateliers par an dans chaquedomaine couvert.

    n Les rendez-vous de GALIAGALIA organise tous les deux mois un rendez-vous par unservice de Web Confrence. Il sagit dutiliser les outilsInternet pour mettre en communication un intervenant etplusieurs centaines dauditeurs rests leur bureau.

    n Les rencontres des membres ClubGALIA organise au moins une runion annuelle pour informerles fournisseurs de solutions, membres de GALIA, destravaux en cours et venir.

    n Lespace partenairesNous offrons aux socits prestataires, membres Club, unevitrine pour faire connatre lensemble de la communautautomobile francophone le contenu de leur offre commerciale.

    Linformation

    GALIA propose ses membres, et plus gnralement auxacteurs de la filire automobile, un certain nombre de forma-tions, notamment dans les domaines Logistique et EDI.

    Elles sont dispenses soit au sein de GALIA, soit en intra-entreprise, en franais et en anglais (voir le chapitre LesFormations ).

    Les formations

    Le Web EDI permet dchanger des donnes correspondant des besoins fonctionnels particuliers (logistiques etcomptables) avec des partenaires, au travers de formulairesaccessibles sur un cran de PC et une liaison Internet.

    A fin 2008 GALIA, a homologu 5 applications conformes la recommandation ODETTE e-forms V2.

    Pour en savoir plus, consultez la rubrique Web EDI du siteweb GALIA.

    Lhomologation de solutions

    GALIA offre la possibilit aux socits membres Actifs qui enfont la demande, de les accompagner dans la mise en uvrede tout ou partie de leur projet dans les domaines couverts

    par GALIA. Les Chefs de Projet interviennent ainsi en tantque conseillers.

    Laccompagnement

  • Les relations de GALIA

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    n GALIA dveloppe des relations avec de nombreuses fd-rations professionnelles et comits, en particulier :

    n GS1 France (anciennement GENCOD),

    n la FIEV (Fdration des Industries des Equipementierspour Vhicules),

    n le CCFA (Comit des Constructeurs FranaisdAutomobiles),

    n le CLIFA (Comit de Liaison des Fournisseurs delAutomobile) compos de : FIEV, SNCP, GPA, FIM, FIEEC,Fondeurs de France,

    n la CGI (Commerce de Gros et International),

    n de nombreux organismes institutionnels dans le cadredes Projets A.L.F.A. et LogisTic, tels que : MINEIE, ConseilsRgionaux, Chambres de Commerce, DRIRE, CETIM,CTDEC, CTN, AUTEO, Perfo Est, PPRA, CGS (Ecole des Minesde Paris), le Ple Automobile Rgion Centre, le PledExcellence Automobile Champagne-Ardenne, FIEEC.

    n lAFNOR,

    n lADEME (Agence de lEnvironement et de la Matrise delEnergie),

    n TLF (Fdration des entreprises du Transport et de laLogistique).

    En France

    Fdration desIndustries des

    Equipements pourVhicules

    FrenchVehicle

    EquipmentIndustries

  • Les relations de GALIA

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    GALIA est le membre franais delorganisation europenne ODETTEINTERNATIONAL qui est compose desix membres actifs : GALIA (France),VDA (Allemagne), ODETTE Espagne,SMMT (Angleterre), ODETTE Sude,

    ODETTE Rpublique Tchque, et trois membres associs :ODETTE Benelux, ODETTE Roumanie et ODETTE Turquie.

    Depuis dcembre 2008, le reprsentant de la France auBoard dODETTE, Philippe Paban (RENAULT), est le nouveauPrsident dODETTE.

    En Europe

    GALIA participe des projets globaux avec des organisationsamricaines (AIAG, STAR) et japonaises (JAMA, JAPIA) dansle cadre du JAIF (Joint Automotive Industry Forum).

    GALIA participe aux travaux du consortium mondial SASIG quicomprend en tant que membres actifs, nos partenairesODETTE Sude, le VDA (Allemagne), lAIAG (USA) et leJAMA/JAPIA (Japon).

    Dans le monde

    Outre les relations, entretenues aux niveaux europen etmondial, avec les organisations cites ci-dessus, GALIA estamen promouvoir lutilisation des standards (rfrentieldvaluation logistique, messages EDI, tiquettes, WebEDI), entre autres par des programmes de formation,dans de nouveaux pays, et plus particulirement ceux osinstallent les constructeurs franais et leurs fournisseurs.

    Ces actions passent par des relations engages avec lesassociations locales du monde automobile, dans le but de lesfaire collaborer, voire adhrer, ODETTE.

    Parmi les pays, o de telles actions ont t engages ou sontsur le point de ltre, on peut citer : la Roumanie, la Turquie,la Slovaquie, lIran, le Maroc, la Russie, lInde

    Les relations internationales

  • Domaine LOGISTIQUE

    Le travail de fond entam depuis plusieursannes par GALIA dans le domaine de laLogistique a permis dapporter des rsultatstangibles sur la filire automobile en 2008.

    Par ailleurs, cette anne restera marque parune recrudescence de production et dedploiement de recommandations au niveaueuropen par le biais dODETTE, ainsi quauniveau mondial en collaboration avec nosconfrres amricains de lAIAG et japonais duJAMA et du JAPIA.

    Il ne faut nanmoins pas oublier le principe fondateur de GALIA qui reste plus que jamais attach lintrt et la comptitivit de la filire automobile franaise, et donc ses adhrents.

    Notons en particulier au deuxime semestre laccompagnement de GALIA dans le cadre du projetCORAIL de PSA PEUGEOT CITRON qui en est la preuve.

    GALIA souhaite renouveler cette exprience denvergure qui a permis de runir un grand nombredacteurs de notre filire, tous focaliss optimiser et rduire les cots de la supply chain dans lecadre de lentreprise tendue, en y associant galement les prestataires et transporteurs logistiques.

    En ces temps de crise, restons pragmatiques comme nos fondamentaux logistiques nous le demandentet recentrons-nous essentiellement sur ce qui apportera une valeur relle logistique court terme nos adhrents, et donc notre filire globale par le biais de nos actions de standardisation et derationalisation.

    Bruno Sshweitzer

    Jean-Claude FicheraChef de Projet Logistique

    Bruno SchweitzerPrsident

    Le mot du Prsident du Comit Logistique GALIA

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  • Domaine LOGISTIQUE

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    n La production de nouvelles recommandations au niveaumondial (cration dun protocole logistique G.M.M.L.A.), etau niveau europen (cration dun standard dindicateursde fiabilit des prvisions de commande manant desdonneurs dordres de la filire).

    n La poursuite du programme national daccompagnementdes PME/PMI, cofinanc par GALIA et le ministre delEconomie et des Finances : le projet LogisTIC, et notam-ment la conduite de prs de 13 valuations de perfor-mance logistique, soit 65 jours sur le terrain de la filire,sur la base du rfrentiel Global MMOG/LE.

    n Une participation llaboration dune recommandationmondiale sur lidentification automatique par radio frquence(RFID), afin de tracer les emballages durables, les vhiculessortis de chane et les pices de production.

    n Une forte progression des formations logistiques dispensestant en franais quen anglais (notamment sur GlobalMMOG/LE), grce limpulsion des donneurs dordres.

    n GALIA reste lorganisation de standards automobiles qui adispens ce jour le plus de formations caractrelogistique.

    n Le pilotage de llaboration de la formation Global LogisticsTraining, base sur les trois outils majeurs dispositiondu logisticien :

    Le protocole logistique (Global Material Management &Logistics Agreement).

    Le rfrentiel des organisations logistiques EVALOG(Global MMOG/LE).

    Les indicateurs de performance logistique (LKPI forGlobal Material Management & Logistics).

    n Une intensification des formations lEVALOG auprs destudiants dcoles dingnieurs et duniversits, afin depromouvoir notre rfrentiel.

    n Une participation llaboration dun standard europensur la taille et la typologie des emballages maritimes.

    n La mise en place dun tableau de bord mesurant ltatactuel du dploiement des recommandations logistiqueset des autres secteurs de GALIA dans la filire ce jour(EVALOG, OTL3, indicateurs logistiques), facilitant ainsiun suivi plus prcis du degr de mise en uvre etpermettant didentifier les actions que GALIA doit menerauprs de ses adhrents.

    n La participation active llaboration de la version 3 durfrentiel des organisations logistiques EVALOG (GlobalMMOG/LE) qui sera publie au cours de lanne 2009.

    n Enfin, et comme voqu par notre Prsident, laccompa-gnement du groupe PSA PEUGEOT CITRON sur son projetCORAIL, en vue de laider mettre en place une supplychain plus efficace en intgrant tous les acteurs de lafilire automobile (PSA, ses fournisseurs ainsi que sesprestataires logistiques).

    Les faits marquants de lanne 2008

    Les nouvelles recommandations

    n Protocole logistique mondial : RecommandationGlobal Material Management & LogisticsAgreement (Avril 2008)

    Cette recommandation mondiale intitule Global MaterialManagement & Logistics Agreement (GMMLA), issue delancien protocole logistique, propose un cadre de fonction-nement entre partenaires destin clarifier les rglesrelationnelles, pour viter toute erreur dinterprtation ettout conflit, pour prciser les attentes, responsabilits etengagements ; elle donne un modle de document, composde la manire suivante :

    Une description du mode de fonctionnement gnral,qui couvre toutes les donnes contractuelles de hautniveau, peu soumises variation ;

    Des annexes, susceptibles dvolution dans le temps,ncessitant un change formel entre partenaires,mais pas de re-signature du protocole .

    Nous recommandons dutiliser ce protocole en complmentde la commande contractuelle principale.

    n Indicateur de fiabilit de prvisions des donneursdordres (Dc. 2008)

    Cette recommandation europenne a pour objectif unemeilleure collaboration entre les fournisseurs et lesconstructeurs, elle vise donner plus de transparence desbesoins venir travers la filire automobile.

    Elle dfinit prcisment le mode de calcul du degr defiabilit des prvisions des expressions de besoins desdonneurs dordres se situant sur toute la supply chain, parrapport aux ordres fermes confirms successivement.

    Nous recommandons que cet indicateur fasse partie duprotocole logistique, une fois le principe de calcul accept etstabilis entre les acteurs.

  • Domaine LOGISTIQUE

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    1 Tmoignage dOlivier LelivreMANN+HUMMEL France

    Travaillant avec des constructeurs automobiles implants mondialement (FORD, VOLVO,TOYOTA, RSA, PCA, BMW, NISSAN), le rsultat de notre auto-valuation Global MMOG/LE est,pour nos clients, un des lments dvaluation de notre socit.

    Ce rfrentiel nous permet dvaluer notre supply-chain avec une approche structure,quelle que soit lorganisation des fonctions. Global MMOG/LE pose les questions importan-tes et rvle si oui ou non lentreprise est efficace.

    En effet, mme sil y a encore beaucoup de critres lis la formalisation, Global MMOG/LE oriente lvaluation vers dessujets oprationnels qui attendent des rponses concrtes. La partie formalisation permettra de rapporter des pointsmais ne comblera jamais les manques si, dans chacun des chapitres, les critres importants ne sont pas rellement bienremplis. Exemples : lEDI out/in, lintgration du systme dinformation, la communication avec les clients et les fournisseurs,la gestion de la liste des contacts, les indicateurs, les protocoles logistiques, la gestion des modifications, les goulotsdtranglement, lidentification des produits, la planification des ressources et des capacits, la slection des fournisseurs

    Dailleurs, un reproche frquemment fait par les audits concerne le fait de retrouver la mme question pose diffremmentau travers de diffrents critres. Cet aspect rend effectivement lauto-valuation assez fastidieuse si laudit tentedapporter une rponse distincte chaque critre. Lauditeur doit prendre du recul et traiter plusieurs critres la fois, touten lexpliquant laudit. Cette mthode permet davoir une approche par zoom successif, permettant dvaluer la cohrenceglobale du systme, puis de procder par inspection plus pointue quand apparaissent les critres requrant un niveau deprcision plus lev.

    Enfin, une des difficults du dploiement de Global MMOG/LE est son poids face aux certifications ISO. Mais comme GlobalMMOG/LE est suffisamment svre pour ne pas obtenir facilement une bonne note, il permettra didentifier les points faiblesqui retiendront lattention du Management. Puis, chacun des critres tant pondrs, cest un bon moyen de prioriser lesaxes damlioration tout en rpartissant le travail dans plusieurs secteurs de la socit. Car le grand intrt de GlobalMMOG/LE est dvaluer tous les secteurs de lentreprise intervenant dans la supply chain.

    Olivier LelivreResponsable Logistique

    Les sujets ltude ou en cours

    n Evaluation logistique : le rfrentiel GlobalMMOG/LE, outil majeur du Projet LogisTIC

    Le rfrentiel Global MMOG/LE est lun des standards mondiauxparmi les plus notoires et les plus reconnus de ces derniresannes. Il permet en un peu plus de 200 critres de dfinirla route vers lexcellence logistique.

    GALIA et ses homologues lchelle mondiale travaillent lamlioration de cet outil travers la dfinition de sa version 3qui doit tre publie au cours de lanne 2009.

    Cet outil stratgique est lun des rfrentiels parmi les plusutiliss dans lindustrie, et GALIA continue sa promotion travers les formations dispenses dans ses locaux et dansplusieurs coles dingnieurs et universits en France.

    Utilis de manire quotidienne chez les constructeurs etchez une grande partie des fournisseurs de rang 1, il est pro-gressivement adopt dans toute la filire automobile etnotamment chez les fournisseurs de rang 2 et 3.

    Il devient un outil stratgique de slection des fournisseurset danimation de leur performance logistique.

  • Domaine LOGISTIQUE

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    n Identification automatique par radio frquence(RFID)

    La RFID ou identification par radio frquence est une techno-logie en pleine volution. Les perspectives dutilisation sontmultiples et prometteuses pour la filire automobile.

    Trois recommandations mondiales sont en cours dlabo-ration ; la premire qui sera publie en avril 2009 couvriralidentification des emballages durables. Elle est base sur lanorme ISO 5510.

    En cours danne 2009, deux autres recommandationsdevraient suivre, la premire sur lidentification des vhiculesaprs production, la seconde sur lidentification des pices.Elles ncessiteront une implication sensible des acteurs dela filire automobile franaise.

    Lutilisation de la technologie RFID pour lutilisation des picesdevrait permettre terme de traiter les problmes lis dunepart lanti-contrefaon, dautre part la gestion desgaranties.

    Flux traits Groupe local Groupe de travail Groupe de travail en place Europen en place Mondial en place

    Flux Emballages va-et-vient ODETTE JAIF

    Flux distribution vhicules VDA A ltude A ltude

    Flux pices ODETTE A ltude

    Synthse des 3 flux traits

    1 Tmoignage de Jean-Christophe Lecosse GEODIS

    Depuis 2007, GALIA travaille avec ODETTE sur la mise en place de recommandations favo-risant la mise en uvre oprationnelle de la RFID dans le secteur automobile. Ce travailsarticule autour de 4 groupes de travail (Identification et suivi des emballages, suivides vhicules en sortie de production, suivi des processus de fabrication, et suivi despices de rechange). Ces travaux sont dailleurs raliss lchelle internationale.

    GEODIS simplique fortement depuis 2001 dans cette technologie en se focalisant surles bnfices process et/ou clients que la RFID autorise.

    En tant que leader du groupe de travail ddi lidentification et au suivi des emballages, GEODIS apporte sa contribution llaboration dune recommandation rpondant aux attentes de lensemble des acteurs de la supply chain et permettant,dans le respect dun standard commun, didentifier les gains apports par cette technologie (synchronisation des fluxphysiques et des flux dinformations, transfert de responsabilit des produits, automatisation des suivis de chargementset dchargements, tri, distribution, preuve de livraison, collecte des bacs vides, gestion du parc de bacs).

    Les gains de temps et lamlioration de la traabilit sont deux lments cls.

    Que cela soit dun point de vue des performances ou des standards dutilisation, la technologie dispose aujourdhui dunepalette suffisamment large et performante pour rpondre aux grands principes dapplications.

    La mise en uvre des solutions RFID repose principalement sur des aspects lis aux processus industriels, lorganisationdes circuits logistiques et la nature mme des produits.

    Dans le cadre dun appel projet lanc par la DGE (Ministre de lIndustrie) pour aider au financement de projets mettanten uvre de manire innovante la RFID, GEODIS a t rcompens. Le projet lanc actuellement permettra, dans unprocess de distribution de produits en bacs, dassurer de manire automatique une traabilit complte des bacs et colis(plus dun million de colis par an). Lexpertise acquise par GEODIS sur ce projet permettra de dupliquer la solution pour lesecteur automobile, une fois la recommandation tablie.

    GEODIS, Oprateur global de la chane logistique (120 pays, 26 000 collaborateurs, et un CA de 4,8 milliards deuros) dispose dune comptence

    sur la majorit des mtiers permettant de piloter tout ou partie de la chane logistique.

    Jean-Christophe LecosseGroup Strategy & Development

  • Domaine LOGISTIQUE

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    1 Tmoignage de Yann Letourneur RENAULT

    Linternationalisation croissante des constructeurs automobiles franais et europens, lesconduit naturellement utiliser de plus en plus le transport maritime. Les derniersbenchmarkings entre constructeurs ont mis en vidence une carence au niveau de ladfinition des emballages utiliss sur les flux CKD overseas. Devant ce manque, chaquesocit a dvelopp, ces dernires annes, sa propre gamme demballages (lesdimensions des units de transport maritime sont diffrents du routier). GALIA et VDA ontcommenc travailler chacun de leur ct sur ce sujet ; il devenait donc urgent de mettreen commun nos rflexions afin daboutir sur un standard demballages CKD ODETTE.

    Lintrt principal de ce standard repose sur une harmonisation de la gamme demballages utilise par les constructeurseuropens, permettant ainsi un effet de masse auprs des fournisseurs de pices automobiles et des fournisseursdemballages. Lenjeu principal est donc essentiellement conomique.

    Malgr un dnominateur commun quest le transport maritime, la stratgie emballage de chaque constructeur est biendiffrente. En effet, selon le type de conteneur utilis (dry, high-cube, 20 pieds, 40 pieds), les constructeurs ont ralisleur propre adquation dimensionnelle. La principale difficult fut donc de trouver la gamme demballages la plus universellepossible, qui rpond aux attentes de chacun.

    Aprs concertation et consensus, en sappuyant sur les normes internationales existantes, nous devrons dployer unerecommandation europenne (ODETTE) au premier semestre 2009. Les premires applications devraient voir le jour en finde 1er trimestre 2009.

    RENAULT AUTOMOBILES espre pouvoir mettre en uvre cette recommandation assez rapidement, dans la mesure o celle-ci peut faire progresser le taux de remplissage des conteneurs (jusqu 1,5 m3 dans certains cas). Nous pensons galementobtenir une conomie dchelle sur les fournisseurs europens communs tous les constructeurs.

    Yann LetourneurChef dUnit MthodesGnrales - Dpartementde la Supply Chain Amont

    n Standardisation des emballages maritimespour activit CKD

    La mondialisation de la filire automobile a contraint lesconstructeurs franais acclrer le dploiement dusinesautomobiles travers le monde. Par la mme occasion,lactivit de CKD sest elle aussi amplifie. Il y a prs de vingtans, GALIA laborait ses premires recommandations sur lesemballages standards ddis au seul transport terrestre.

    Le transport maritime et notamment celui de pices CKDsintensifie, les emballages maritimes nont jamais trationaliss. La prochaine recommandation a pour objectifsdune part damliorer le taux de remplissage des containersmaritimes, dautre part de rduire le cot des emballages envoie de standardisation et ddis ces flux internationaux.La recommandation est en cours dcriture et doit voir le jourdans le courant de lanne 2009.

  • Domaine LOGISTIQUE

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    n Accompagnement sur le Projet CORAIL dePSA PEUGEOT CITRON

    Le projet CORAIL sinscrit dans une volont dassurer la matriseet la performance de la supply chain du groupe PSA PEUGEOTCITRON. A travers ce projet, PSA souhaite aller vers unesupply chain intgre, en impliquant lensemble des acteursde cette chane, et notamment ses fournisseurs et sesprestataires logistiques.

    Un des objectifs de ce projet est de travailler sur les processuslogistiques avec lensemble des acteurs, en partageant lesinformations partir dun mme systme dinformations.Lautre consiste dployer dans la supply chain amontlensemble du systme de production PSA, dont lesprincipaux piliers sont le Lean Management, lassurance deprocessus robustes et stables, la matrise des ressources, leprincipe du flux tir permettant de dclencher les processus partir des besoins clients.

    Ce projet doit galement permettre PSA daccompagnerson dploiement linternational, dune part en standardisantles changes en termes dapprovisionnement et de toutautre processus logistique, et dautre part en rduisant lesstocks.

    La premire mise en application devrait se faire en 2012 vis--vis des fournisseurs extrieurs.

    Pour laborer ce projet, PSA a souhait travailler avec lesprincipaux acteurs de la supply chain automobile qui ont unimpact sur les processus majeurs de ce projet, et a confi GALIA la mission de runir des reprsentants de toute lafilire automobile franaise.

    Pour la suite, PSA souhaite continuer renforcer le travaileffectu avec une reprsentation de la supply chain.

    n Tableau de bord du dploiement des standardsdans la filire

    GALIA a pour ambition de dvelopper et dployer des recom-mandations de standards pour la filire automobile franaise.Il est ncessaire de diffuser ces dernires par le biais dediffrents mdias comme la Lettre mensuelle GALIA, le siteGALIA, les Rendez-vous GALIA et les diffrentes manifesta-tions auxquelles GALIA participe. Par ailleurs GALIA dispensegalement des formations pour faciliter la mise en uvre deces recommandations.

    Enfin, des enqutes de retour dexprience sont ralisesrgulirement pour mesurer le niveau de difficult de miseen uvre auprs de la filire.

    Pour synthtiser le dploiement de ces diffrentes opra-tions, GALIA sest dot dun outil de suivi et pilotage appel tableau de bord du dploiement des standards dans lafilire dont un extrait est prsent ci-dessous.

    Extrait du tableau de bord du dploiement des standards dans la filire automobile.

  • Domaine LOGISTIQUE

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    1 Tmoignage de Franois Terrasson PSA PEUGEOT CITRON

    et

    1 Richard Pempie CONTINENTAL AUTOMOTIVE FRANCE

    GALIA : En quoi consiste le projet CORAIL et comment sinscrit-il dans les volutionsqua connues la logistique de PSA ces dernires annes ?

    F. Terrasson : Le projet CORAIL consiste mettre en place de nouveaux modes defonctionnement en logistique. Pour cela, nous devons faire voluer nos systmesdinformations actuels. Le primtre concerne la logistique amont et interne de nosusines, pour les flux de sries. CORAIL ne concerne pas les flux pr-sries, ni les fluxpices de rechange.

    Lobjectif est de permettre un fonctionnement optimal de loutil industriel en flux tir eten juste temps, tout en matrisant la performance qualit/cot/dlai et en intgrantles volutions majeures de la logistique :

    n les flux en prix dpart et matrise des encours transport,

    n loptimisation des postes en ligne avec la logistique alternative,

    n la rduction des stocks de pices et sous-ensembles,

    n la prise en compte des flux intercontinentaux et du global sourcing,

    n la massification du transport,

    n la simplification des changes dinformations.

    GALIA : Quels sont les impacts dans les changes avec les fournisseurs ?

    F. Terrasson : La stabilit des prvisions et des ordres va permettre un fonctionnement plus liss, plus lean de la supplychain.

    Pour mieux grer le volume important dordres changs entre les clients PSA et leurs fournisseurs, CORAIL sappuie surla liste denlvement : regroupement dordres enlevs, chez un expditeur, dans un transport une heure donne et pourun client donn.

    Cest lquivalent du bordereau de livraison, mais cr par le client PSA. Cette liste servira la prparation de lexpdition, lexpdition et accompagnera la livraison pour tablir la rception.

    Cette liste denlvement permettra un suivi plus efficace avec les fournisseurs, les transporteurs et les clients. Elle seramise disposition par les clients avec un pravis fixe par rapport la date denlvement. Ainsi, si le pravis est de 24h, lefournisseur disposera, le lundi matin 7h00, des listes denlvement du mardi pour tous ses clients PSA.

    Les tiquettes didentification des palettes et des colis seront galement fournies par le client PSA ses fournisseursavec la liste denlvement.

    GALIA : Quel est le planning de dploiement prvu ?

    F. Terrasson : Nous sommes dans une phase de ralisation en interne PSA et de mise en uvre des normalisations issuesdes deux groupes de travail GALIA.

    Les premiers dploiements sont prvus partir de mi-2010, selon un calendrier qui reste tablir, pour stendre ensuitesur lensemble du primtre, durant plusieurs annes.

    GALIA : A quel niveau de la chane logistique CONTINENTAL AUTOMOTIVE se situe-t-il par rapport PSA ?

    R. Pempie : CONTINENTAL, 5me quipementier automobile mondial, est fournisseur de rang 1 pour le groupe PSA. Nosusines fournissent, le plus souvent quotidiennement, toutes les usines du groupe PSA, usines mcaniques comme usinesde montage, partout dans le monde.

    Franois TerrassonDirection Programmationet Logistique Industrielle

    Richard PempieCustomer & Supplier logistics

  • Domaine LOGISTIQUE

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    GALIA : Intrt dun groupe de travail GALIA ?

    F. Terrasson : Avec CORAIL, nous souhaitons une supply chain plus efficace, plus intgre. Nous voulions impliquer lesfournisseurs dans notre expression de besoin, la construire ensemble selon les principes exposs prcdemment.

    Annick Gents-Kruch (Direction des Achats PSA) nous a conseill de nous adresser GALIA. Thierry Koscielniak a propos deraliser une fiche projet. Le Comit Logistique de GALIA la valide.

    Le 20 mai 2008, le groupe de travail GALIA tait lanc.

    Depuis, nous avons eu 8 rencontres dune journe avec GALIA, les 2 constructeurs (PSA et RENAULT) et 17 fournisseurs.

    Dj, bravo pour lefficacit de GALIA et merci aux fournisseurs pour leur participation active.

    Ces runions nous permettent de travailler en troite collaboration avec les fournisseurs selon une approche trsintressante : tudier dabord les processus mis en uvre dans la supply chain : fabrication, expdition, rception,traabilit... pour en dduire les volutions et normalisations des documents et des messages.

    R. Pempie : La filire automobile est une branche de lindustrie qui sest donne des structures runissant les diffrentsacteurs de la filire afin doptimiser son fonctionnement. Lamlioration de nos supply chains, tant au niveau qualitatifquconomique, repose sur une plus grande standardisation des processus et des interfaces entre les processus. Commequipementier de premier rang, nous nous devons dtre actifs au sein des groupes de travail GALIA/ODETTE.

    Ainsi, nous participons, llaboration de recommandations afin que celles-ci prennent bien en compte les contraintesdes quipementiers. Loptimisation de la filire nest pas loptimisation de lun des acteurs mais bien de lensemble de lasupply chain.

    GALIA : Pourquoi CONTINENTAL AUTOMOTIVE France a-t-il souhait participer au groupe de travail CORAIL de GALIA ?

    R. Pempie : Le projet CORAlL est un projet initi par PSA. Il nous impacte car il intervient sur un processus critique qui estlidentification des livraisons (tiquettes, BL) et la prparation des expditions.

    Le projet initial, tel que prsent par PSA, nous semblait remettre en cause profondment les processus que nous avionsmis en uvre pour garantir le zro dfaut logistique : pas derreur didentification, pas de mlange de produits, respectdes rgles de palettisation, logistique alternative...

    Il tait primordial que nous expliquions notre client les consquences dun tel projet sur nos usines.

    Nous souhaitions que cette discussion se fasse au sein dun groupe de travail GALIA, afin que nous restions dans unedmarche de standardisation avec dautres constructeurs et quipementiers. Nous ne voulions pas que se renouvellentdes expriences antrieures o nos clients adoptaient des processus trs similaires, mais qui demandaient que nousdveloppions des solutions spcifiques.

    GALIA : Que pensez-vous du souhait de PSA dimpliquer des fournisseurs cet tat davancement du projet ?

    R. Pempie : PSA a compris lintrt dune participation des quipementiers llaboration dune nouvelle mthodologie detraitement de linformation avec ses fournisseurs. Lors dun prcdent projet dun autre constructeur, les quipementiersavaient montr quils taient prts sinvestir pour laborer une solution commune.

    Nous avons eu, lors des runions du groupe de travail CORAIL des changes trs riches. Nous avons peru une rellevolont de PSA de prendre en compte nos remarques visant minorer les impacts sur nos processus.

    A ce jour, il apparait quun certain nombre de points restent non-ngociables ; aussi pensons-nous quil aurait tprfrable que les quipementiers soient interrogs plus tt avant de figer les principaux points du projet. Par exemple,les fournisseurs ont mis en vidence que ce projet impliquera un r-tiquetage systmatique des Units deConditionnements avec les risques et cots associs. Nous attendons que PSA prenne ces cots en charge.

    Nous percevons dune manire extrmement positive la dmarche des constructeurs de nous associer en amont de leurprojet. Le succs de cette approche est ncessaire afin damliorer la comptitivit de notre filire.

    Cest pourquoi nous continuerons nous impliquer dans GALIA, avec la volont daller vers plus de standardisation, garantiedoptimisation QCD de nos processus.

  • Domaine INGNIERIE

    Le Comit Ingnierie a ralis en 2008 une tudesur les cots des changes de donnes techniquesissues des bureaux dtudes.

    Celle-ci a rvl que les fournisseurs et lesconstructeurs dpensaient plusieurs millionsdEuros par an pour changer des donnes durantles phases de conception.

    Les causes principales sont la diversit desenvironnements CAO et PDM, la multitude demoyens de transfert dinformations et la diversitdes exigences des donneurs dordres.

    Un certain nombre de pistes ont donc t tudies pour rduire ces cots et amliorer l'efficacit des changes.

    Pour l'anne 2009, le Comit Ingnierie travaillera sur les orientations ci-dessous :

    n Analyse des conventions dchanges actuelles en vue de les faire voluer.n Dfinition de 6 profils-type de relation client-fournisseur dans le cadre des donnes tudes.n Approfondissement de la connaissance de la plateforme V6 en relation avec DASSAULT SYSTEMES.Les perspectives sont prometteuses, et le comit est mobilis malgr les temps difficiles qui ont t annoncs.Il faut prparer la reprise pour permettre nos membres dajuster toujours au mieux leur performance. Vouspouvez compter sur moi pour demeurer vigilant sur le sujet.

    Gilles Feuntun

    Alexandre LoireChef de Projet Ingnierie

    Gilles FeuntunPrsident

    Le mot du Prsident du Comit Ingnierie GALIA

    16

  • Domaine INGENIERIE

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    Lindustrie Automobile est depuis quelques temps en crise. Nous ne nous prononcerons, ni sur son origine, ni sur sa gestion,mais il nous semble important de souligner le rle que tient GALIA dans la prparation de la reprise. Certes les sujets duComit Ingnierie ne sont pas compltement nouveaux et cela montre combien nous travaillons sur de bonnes pistes depuislongtemps.

    Le sujet central des rflexions de cette anne a t la rduction des cots des changes entre partenaires de la filire.

    La diminution du cot des changes de donnes dveloppement

    Schma des oprations ncessaires pour changer des donnes entre un constructeur et un quipementier

    La stratgie du Comit Ingnierie a fait lobjet dune prsentation dans le cadre du sminaire du Comit Directeur de GALIA le24 juin dernier. En effet, il y a peu de temps, nous avons ralis une tude des cots des changes de donnes techniquesissues des bureaux dtudes. Celle-ci a conduit valuer quune demi-douzaine de fournisseurs dpensent entre 15 et 20millions dEuros par an pour changer avec leurs clients.

    Un certain nombre de pistes sont donc tudier dans le contexte du Comit Ingnierie. Ceci dessinera autant de lignesstratgiques et de crations potentielles de groupes de travail proposer aux membres de GALIA.

    Si lobjectif est de diminuer ces cots dchanges, il faut travailler de deux manires : tout dabord en regardant ce qui sepasse lintrieur de la filire industrielle, puis lextrieur de la chane des fournisseurs, dans leurs relations avec lesditeurs de progiciels ncessaires au dveloppement des produits.

    n Travaux internesParmi les facteurs qui rendent les cots des changeslevs, il y a le besoin de communiquer en environnementhtrogne. Chaque partenaire a son propre environnement.Mais en plus, afin dassurer une communication efficaceavec ses clients en envoyant des fichiers au format natif, ildoit avoir une licence du logiciel et une connaissance delenvironnement de chacun des constructeurs pour lesquelsil travaille.

    Des questions se posent. A-t-on systmatiquement besoindchanger en format natif ? Nous avons dtect 6 profils defournisseurs ; ont-ils tous besoin de fournir le mme typedinformation avec un maximum de savoir-faire inclus dansle modle ? Travailler sur cette question risque davoir unimpact sur les conventions dchanges signes entre clientet fournisseur. Le Comit Ingnierie de GALIA propose doncde dmarrer une analyse contractuelle et technique desconventions afin de dterminer qui a besoin de quoi en fonctionde sa mission et de protger le savoir-faire.

  • Domaine INGENIERIE

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    En parallle, nous allons passer en revue les diffrentsgroupes de travail ou projets afin de vrifier leur contributioneffective dans la rduction des cots. Parmi ceux-ci, ilconvient de citer le groupe COMET V5 (COmpatibilit desMEThodologies de design avec CATIA V5).

    Lobjectif est de nettoyer les modles en format natif etdautomatiser au maximum le processus export de la base,le nettoyage, la conversion, lenvoi et limport dans la base dedonnes aux diffrentes tapes. Ici, plusieurs questions seposent qui vont probablement dboucher sur autant desous-groupes :

    n Quel client a besoin de quoi ? On rpondra cettequestion avec lanalyse des conventions dchanges.

    n Comment grer la scurit de lchange ? Ce point peutse prendre sous divers angles : soit il sagit de contrler

    les autorisations lire ou diter un document CAO ouautre, soit il sagit de retirer lintelligence du modle. Dansce dernier cas, on peut, dans le cadre dun groupe detravail, chercher dfinir une grille de critres standardspermettant de choisir une solution du march qui oprece nettoyage.

    Il reste traiter ensuite la gestion des conversions. Lesconclusions de ltude des conventions dchange nouspermettra de traiter des fichiers soit au format natif, soit auformat neutre, soit en format de visualisation allge.

    Les autres groupes de travail (Gestion des Modifications,Echanges PDM2PDM, Dploiement OFTP2) continuerontpour mettre en vidence des rsultats concrets.

    n Les travaux dmarrsPour commencer remplir ces objectifs, nous avons dcidde dmarrer par ltude des conventions dchanges entreles fournisseurs, RENAULT et PSA. Les documents repren-nent toutes les procdures, les formats et les versions desoutils requis pour la fourniture ou le co-dveloppement desmodles. Ils sappuient la fois sur les formats neutres stan-dards et les formats natifs.

    Cependant, depuis leur laboration, un certain nombre dou-tils et de nouvelles pratiques sont apparus. Par exemple,citons celles utilisant des formats de visualisation allgsqui permettent dchanger du 3D annot ou des ensemblesindpendants du format natif. Ces donnes sont, du coup,exploitables par des non-spcialistes de la CAO.

    Pour avancer sur ce sujet, nous envisageons de lister desprofils-type de partenaires, bnficiant chacun de mca-nismes et de formats dchanges optima. Voici une liste (titre dexemple et avant que les discussions ce sujet aientcommenc) des profils que lon pourrait avoir :

    n Fournisseur de produits connexesn Fournisseur de picesn Fournisseur de sous-ensemblesn Fournisseur de servicesn Fournisseur de services de dveloppement produitn Partenaire de mme niveau

    Co-dveloppement

    Partenariat en partage

    n Travaux externesIl sagit ici de traiter de problmatiques communes la filireindustrielle, mais ncessitant de travailler avec despartenaires. Puisque nous sommes sur le thme de ladiminution des changes Ingnierie, il sera profitable dediscuter avec lditeur des solutions PLM de nos construc-teurs nationaux, pour voir si on ne pourrait pas laborerensemble des pistes damlioration.

    En effet, COMET V5 cherche pallier les inconvnients dunenvironnement htrogne Nous pourrions discuter avecDASSAULT SYSTEMES en amont de la mise sur le march de laV6 pour que les quipementiers qui travailleront avec desconstructeurs quips de cette plateforme, puissent le plusrapidement possible avoir des processus et des outils quifacilitent les changes.

    Les membres du Comit Ingnierie et des groupes de travailintresss par le sujet ont dcid dune journe de travail encommun avec DASSAULT SYSTEMES, pour travailler sur les2 axes suivants :

    n Quels sont les retours des OEMs ou quipementiersautomobiles sur les challenges et lharmonisationncessaire une meilleure collaboration entre acteursindustriels (travaux ventuellement partageables dans lecadre de SACF) ?

    n Comment la V6 amliore-t-elle la collaboration ?n Comment la V6 rduit-elle les cots dchanges de don-

    nes ?

    n Comment grer la transition ?

  • Domaine INGENIERIE

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    Comme cit prcdemment, une autre action a dmarr :lanticipation de lutilisation de la plateforme V6, annonceet mise sur le march par DASSAULT SYSTEMES cette anne.Pour ce faire, une journe de prsentation et discussionstechniques a runi, le 16 septembre dernier, certainsexperts de VALEO, FAURECIA, CONTINENTAL, TREVES,RENAULT, PSA PEUGEOT CITRON et de DASSAULT SYSTEMESautour du thme des changes en environnement CATIA V6.La liste des thmes abords tait la suivante :

    n Les besoins des constructeurs et des quipementierspour des changes efficaces.

    n Les concepts de la V6 : Coexistence entre la V6 et les autres systmes ;

    Coexistence CATIA V5 avec CATIA V6 ; Gestion Multi CAD ;

    Coexistence ENOVIA V4/V5 avec ENOVIA V6 ;

    Echanges xPDM :

    - Visualisation allge ;

    - Rflexions cross-filire ;

    - Prsentation du projet SEINE par Jean Brang delAFNet ;

    - La plateforme V6 comme plateforme de fdrationpour des systmes htrognes.

    Dans un premier temps, les quipementiers ont prsentleurs besoins en matire de collaboration :

    n Eviter la fragmentation des environnements de collabo-ration et la complexit des processus lis.

    n Eviter la multiplicit des formats et le cauchemar de leurgestion.

    n Envisager si chaque nouvelle technologie facilite la vie oula rend plus complique.

    n Mettre les outils au service de linnovation, de la stratgieet dune entreprise tendue sur les 5 continents.

    n Amliorer linteroprabilit CAO et SGDT.n Amliorer lidentification des mta-informations sur la

    structure dun sous-ensemble.

    n Faciliter lintgration des donnes dun systme de gestionde donnes un autre.

    n Faciliter la mise en place rapide de lenvironnement dunconstructeur chez son fournisseur.

    n Garder la compatibilit des environnements CAO avecles procdures internes et les applications de gestionassocies.

    Ils furent suivis par les constructeurs qui ont besoin :

    n Damliorer la collaboration avec les partenaires (BE,MOE...). Cest un facteur critique de succs. Cela doitpasser par des formats dchanges adapts ce besoin,et une plateforme de collaboration flexible et scurise.

    n Daugmenter de faon rapide la performance globale tous les niveaux du processus de dveloppement.

    DASSAULT SYSTEMES a organis ses prsentations autour detrois questions qui correspondent la problmatique desindustriels :

    Dans le cadre de la co-conception, comment la V6amliore-t-elle la collaboration ?

    Comment la V6 rduit-elle les cots dchanges dedonnes ?

    Et, surtout, comment grer la transition ?

    Les premiers lments de rponse proposs furent prsentscomme suit :

    n Les concepts de la V6.n Le travail collaboratif avec la V6 :

    Les solutions en mode connect : RemoteAccess etCo-Existence V5/V6 ;

    Les solutions en mode dconnect : Data Exchange(Dex) :

    - Les changes V6/V6 ;

    - Les changes V4/V5/V6 ;

    - Les solutions de Co-Existence V6 et les autressystmes.

    n La solution de Plateforme .Prsentation du projet SEINE dvelopp dans le cadre duprojet financ par le Ministre de lEconomie, delIndustrie et de lEmploi, pour aider les PME-PMI delindustrie aronautique se connecter facilement auxprocessus dentreprise tendue de leurs donneursdordres.

  • Domaine INGENIERIE

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    Les suites de cette journeDASSAULT SYSTEMES, membre de GALIA, avait dlgu pouranimer cette journe, des responsables des dveloppementset des chefs de projets concerns par les questions poses.Ceci fut trs apprci des industriels pour la transparence, laqualit dcoute et le niveau dexpertise technique de leursinterlocuteurs. Les dbats ont bien entendu engendr ungrand nombre de questions, dans la mesure o les auditeursdcouvraient des fonctionnalits quils navaient pas encore

    vues, et ce,dans un contexte o, comme prcis prcdem-ment, se met en place une rflexion largie sur les processusdchanges.

    Ds que le groupe de travail aura produit ses premiersrsultats suite ltude des conventions dchanges, nousinitierons un dialogue avec DASSAULT SYSTEMES sur la basede scenarii critiques. Ce travail en commun promet dtreriche. On en reparlera.

    Les constructeurs et leurs fournisseurs ont modifi leurmthodologie de dveloppement et de production desvhicules. Ils se sont organiss en plateaux de co-dvelop-pement (souvent virtuels) et la fabrication sest orientevers de la co-production. Dans les deux cas, la gestion desmodifications est un processus critique dont dpendent laqualit, les dlais et les cots des vhicules.

    a) Au cours du dveloppement dun vhicule, les picessubissent de nombreuses volutions qui ont parfois desconsquences en cascade sur dautres pices. Il estfondamental quun fournisseur soit immdiatement informde toute modification qui impacte lun des produits quil estcharg de concevoir. La non disponibilit de telles informa-tions ou mme simplement un retard dans leur communica-

    tion peut avoir pour effet de laisser le fournisseur poursuivreson travail sur des lments prims avec toutes les cons-quences que cela peut avoir sur les cots et les dlais.

    b) Au cours de la vie du vhicule, les quipements subissentdes volutions ou bien, pour de multiples raisons, un four-nisseur peut tre appel en remplacer un autre. Dans cescas-l, la chane dassemblage doit pouvoir prendre encompte de nouveaux ensembles fonctionnels ou de nouvellespices. A partir de quand doit-on commencer les monter ?Doit-on adapter le processus de montage ? Quels sont lesimpacts sur la chane logistique ? Ce sont autant dequestions qui doivent avoir des rponses.

    n SASIG ECM : Engineering Change Management

    Collaboration dans le cadre du consortium mondial SASIG

    n Prparation du futurOutre ces premiers axes stratgiques, le Comit Ingnieriede GALIA envisage de mener une tude de faisabilit pourlancer, si ncessaire, des groupes de travail nouveaux : Etudesamont "early BOM" ( traiter par lIngnierie Systmes ?), lacorrlation des rsultats de calcul et des essais, les changesmcatroniques (ECAD/MCAD) et les sujets relatifs larchi-vage long terme des donnes de conception.

    Comme demand par le Comit Ingnierie, GALIA a adhr lAFIS (Association Franaise de lIngnierie Systmes) quipropose ses membres de se familiariser avec les mtho-dologies et les outils de conception de systmes complexes.Lingnierie des systmes a pour objectif de contrler laconception de systmes dont la complexit ne permet pas lepilotage simple. Cela est particulirement important lorsqueplusieurs mtiers ou technologies sont concerns et inter-dpendants les uns des autres : Mcanique, Electronique,Informatique, Rseaux de Communication, etc.

    Ces travaux embrassent lensemble du cycle de vie dusystme et lingnierie des systmes se focalise sur la dfi-nition des besoins du client et des exigences fonctionnelles,dtects tt dans le cycle de vie, en documentant lesexigences, puis en poursuivant avec la synthse de laconception et la validation du systme.

    CONTINENTAL avait fait part de son intrt sur ce sujet quinest pas encore forcment lordre du jour dans toutes lessocits. A noter que lIngnierie des systmes ne concernepas uniquement les grands groupes mondiaux et que lesPME peuvent tre intresses par la dmarche, mme sielles ne conoivent pas de produit. Dans le cadre de laproduction de pices ou de composants, cest lensemble dusite de fabrication qui peut tre considr comme unsystme complexe installer ou optimiser.

    Dans tous les cas, une pr-tude sera faite pour dterminer,de la faon la plus quantitative possible, lopportunit rellede lancer des travaux sur de tels sujets. Ce nest qu ce prixque lon mobilisera les nergies et les ressources pourmener bien le plus rapidement possible ces travaux.

    Le Comit Directeur de GALIA a accept le principe, si unevraie dmarche projet est adopte dans le droulement desgroupes de travail, de faire signer une charte dengagement.Elle permettra de faire reconnatre lintrt pour lentreprisesignataire des travaux du Comit et du groupe, dengager lesressources ncessaires laboutissement des travaux et depromettre dtudier les moyens de dployer le rsultat destravaux. Il restera la faire signer par le bon niveau dereprsentation.

  • Domaine INGENIERIE

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    Sur la partie conception, des travaux ont dj t ralisspar un groupe de travail qui a fonctionn jusquen 2000. Lesrsultats sont formaliss sous la forme dun cahier descharges fonctionnel et dun cahier des charges techniques quidcrivent les processus de demande et dofficialisation desmodifications entre donneur dordres et sous-traitants. Sur lapartie logistique, un tat des lieux reste faire.

    Conscients des enjeux, les constructeurs et quipementiersamricains, japonais et europens ont commenc travailler sur ce sujet. GALIA y participe activement et sejoint au dbat.

    Lide nest pas de bouleverser les processus internes exis-tants mais plutt dharmoniser lors de lchange une termi-nologie, des macro processus et des jalons communs.

    Les concepts gnraux de la Gestion des Modifications et lechamp de travail du groupe ont t dfinis dans un livre blancqui sintitule : SASIG Engineering Change Management (ECM)Reference Process. Il accompagne la recommandation elle-mme. Il est disponible galement sous la forme dune

    prsentation PowerPoint qui assure un premier niveau decommunication sur les travaux.

    Sur la base dune comprhension commune des processusde Gestion des Modifications (ECM) et de Demande deModification (ECR), ralise grce des diagrammes auformat idf0, le groupe de travail a revu les premiers tomes dela recommandation VDA/ProSTEP et en a fait des documentsSASIG.

    A lissue dune premire srie de travaux, SASIG ECM a publien dbut danne 2008 ses premiers documents :

    n Le livre blanc expliquant le processus de rfrence deGestion des Modifications.

    n La recommandation en deux parties pour les processus :Engineering Change Management et Engineering ChangeRequest.

    n La reprsentation au format idf0.n Une prsentation destine au Management.

    Les processus de communication et de validation partir dumonde de la conception changent. Nous avons connu desrunions dchanges et de validation :

    n Autour de prototypes physiques.n Autour de stations CAO.n Par le biais dchanges de donnes CAO (avec ou sans

    meta-donnes).

    n Par le biais dchanges de donnes CAO (avec ou sansmeta-donnes), mais avec des outils de visualisationspcialiss.

    Maintenant, avec larrive de la continuit numrique et desmoyens web , les besoins de visualisation touchent deplus en plus dautres acteurs internes ou externes de lentre-prise. Voici quelques exemples : les acheteurs ont besoin deconsulter des donnes 2D ou 3D avec leur PC, les runionsde validation se droulent de plus en plus avec des sancesde conferencing , les outilleurs ont besoins davoir auplus tt des donnes issues de la CAO pour raliser desoutils ou des sances de simulation de processus, lesgarages utilisent des donnes issues de la CAO pour illustrerles mthodes de rparationDo la cration du concept deMaster Document pour une utilisation globale en visuali-sation des donnes Ingnierie.

    n SASIG DEV : Digital Engineering Visualisation

  • Domaine INGENIERIE

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    Conscients du contexte, les constructeurs et quipemen-tiers amricains, japonais et allemands ont cr un sujetSASIG o le monde de lautomobile franais nest pasprsent.

    Le groupe DEV (Digital Engineering Visualization) de SASIG ardig un document (guideline) o sont consignes les

    bonnes pratiques dans le domaine de la visualisation, lestechnologies et standards prendre en compte pour faciliterune implmentation de la visualisation partir de donnesde conception telles que gomtrie CAO, structure produit,rsultats de calculs, annotation, tolrances et donnestesselles. Le but est damliorer la collaboration entreconstructeurs et quipementiers.

    Cette recommandation devrait permettre doptimiser parexemple :

    n Les cots : en rduisant le nombre de licences CAO, de prototypes

    physiques, de modifications et en optimisant lesstations de travail ;

    en supprimant les plans 2D.

    n Les dlais : en donnant un large accs aux donnes BE travers

    lentreprise tendue qui facilitera la collaboration ;

    en acclrant la mise sur le march des produits.

  • 23

    Domaines TRANSVERSES

    Baptise PFI (Produits de Fonctionnement Industriels),notre dmarche, originellement lance, au sein de GALIA, en2001/2002 par PSA PEUGEOT CITRON et RENAULT, atoujours eu pour objectif daccrotre la productivit duprocessus didentification, et par l-mme de gestion, despices de rechange de nos moyens de production. Leprimtre est un peu plus large puisquil concerne galementles articles de process (consommables de production telsque lectrodes, outils coupants, buses de peinture) etarticles de fonctionnement (quipements de protectionindividuelle, produits chimiques), le tout sur un primtredsign PHF (Produits Hors Fabrication). En mai 2004, unerecommandation GALIA sur ce sujet a t formalise avec leconcours de lAFIM (Association Franaise des Ingnieurs etresponsables de Maintenance), en plus de GALIA et des2 constructeurs automobiles franais. Depuis cette date,galement, un Comit PFI a t cr : il se runit chaquemois dans les locaux de GALIA et sest largi des membresfondateurs hors automobile : ARC INTERNATIONAL (Arts dela Table) et EDF.

    Outre la participation, en plus de MICHELIN, TOTAL,SCHNEIDER ELECTRIC, de nouveaux acteurs dans ce ComitPFI tels que IDEX, ISOVER ST GOBAIN, ou encore SGD, cetteanne 2008 a t marque par le rapprochement vers uncertain nombre dautres industriels afin dlargir le cercle degrands donneurs dordres : ARCELOR, RIO-TINTO, THALES,TOYOTA FRANCE, etc. Le Comit PFI devrait en outre devenirdici quelques semaines une entit juridique officielle(association loi 1901) qui portera le nom de ec@t-npmi etdont le sige sera prcisment hberg dans les locaux deGALIA. Un des travaux les plus remarquables auquel leComit PFI a contribu cette anne est la recommandationNPMI dODETTE.

    Le groupe NPMI dODETTE, lorigine de cette recommandation,a t officiellement lanc, dans le contexte de leuropani-sation, voire linternationalisation de la dmarche, enseptembre 2006, sous limpulsion des 2 constructeursautomobiles franais et de AUDI pour lAllemagne : rassemblantgalement des acteurs tels que quipementiers automobiles,fournisseurs de biens dquipement et fabricants de PHF, ilavait pour objectif de finaliser pour fin 2007 une recomman-dation europenne baptise NPMI (Non Production MaterialsIdentification) visant tre dploye et applique parlensemble des acteurs de la filire automobile europenne.A noter quun groupe de travail similaire a fonctionngalement du ct de la normalisation franaise (AFNOR),afin de finaliser une norme exprimentale sur le mme sujet,publie fin 2008.

    Concrtement, ont particip llaboration de cetterecommandation des acteurs tels que PSA PEUGEOT CITRON,RENAULT, AUDI, LEGRIS, MICHELIN, CABLERIES SAB, ZF, BMW

    Valide par le Bureau dODETTE le 27 mars , cette recomman-dation NPMI a t publie en avril 2008. Elle est accessibleen ligne sur le portail ODETTE depuis cette date.

    Cette recommandation reste base sur des concepts(classification, caractrisation, codification) issus des normesISO 15459-4 et ISO 13584 (PLib). Concrtement, la codificationrequise est GTIN (EAN13), la classification et la caractrisationsont issues du modle eCl@ss, conforme en structuration la norme PLib. Les changes de donnes se font en XML(OntoML - ISO 13584-32) ou en .csv (ISO 13584-35).

    Le plus important maintenant est de dployer et faire appliquercette recommandation sur le terrain industriel ! Do, lancessit de promouvoir dune part cette recommandationauprs des constructeurs automobiles et quipementiersautomobiles europens, et, dautre part, de faire en sorteque leurs propres fabricants de composants industriels soientsollicits pour modliser et livrer les donnes techniques deleurs produits, en conformit avec cette recommandation,sur une (ou des) place(s) communautaire(s).

    Cette promotion et sollicitation, dj trs forte en France, estassure par le Comit PFI et se traduit par une placecommunautaire de donnes techniques catalogues([email protected]) qui contient dj plus de 100 000articles, en provenance dune cinquantaine de dposants.

    La promotion de cette mme dmarche est en cours enAllemagne et dans les autres pays.

    PFI (Produits de Fonctionnement Industriels)

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    1 Tmoignage de Agns WintzPSA PEUGEOT CITRON

    Focus sur le dploiement chez PSA PEUGEOT CITRON de linitiative PFI (Produits de Fonctionnement Industriels) et de la recommandationODETTE NPMI (Non Production Material Identification).

    Depuis 2001, le groupe PSA PEUGEOT CITRON travaille en partenariat avec le groupeRENAULT llaboration dun standard pour la description des composants dits horsfabrication .

    Courant 2006, les principes retenus par le projet communautaire PFI taient consolids dans le cadre dun projet denvergurenationale (norme exprimentale AFNOR), puis dune recommandation europenne (ODETTE NPMI) : ds lors, en tant quepartenaire fondateur de ce mouvement, nous nous engagions promouvoir et utiliser les normes ISO 15459-4 et ISO 13584,ainsi que le modle de description eCl@ss, pour dcrire les donnes techniques de nos produits hors fabrication.

    Dans le mme temps, le groupe PSA PEUGEOT CITRON lanait un vaste projet de refonte de son systme dinformation demaintenance (ex-MAO), et par la mme occasion du rfrentiel de donnes techniques sur lequel celui-ci venait sadosser.

    La dmarche de standardisation PFI/NPMI a donc pris une dimension oprationnelle avec le lancement fin 2006 du projetRIBE (Rfrentiel Industriel des Biens dEquipement).

    Ce projet avait pour objectif la mise en uvre dune base de donnes de rfrence pour les Biens dEquipement (c'est--dire pour lensemble du parc de machines et installations industrielles de nos sites de production), couple avec uncatalogue de description des articles Pices de Rechange .

    Ce catalogue, que nous avons appel RIBE-PR et qui est actuellement dploy dans toutes les usines dEurope, reprendlensemble des concepts retenus dans le cadre de la dmarche communautaire PFI, afin de permettre chaque pilote oucorrespondant technique dutiliser directement les donnes formates selon le standard PFI/NPMI.

    De cette manire, chaque fois quun nouveau matriel est homologu, que ce soit pour constituer les cahiers des chargespour de nouvelles installations ou pour assurer la maintenance courante des quipements existants, il sera possible dallerchercher linformation dans le catalogue communautaire [email protected], mais galement dintgrer celle-ci directementdans les outils de rfrence du Groupe.

    A travers cet exemple, on voit que le groupe PSA PEUGEOT CITRON et ses partenaires ont dj franchi un pas plus quesignificatif vers la concrtisation dun concept efficace. Continuons !

    Grard Chaumond (RENAULT), animateur du Comit PFI,a reu un Award lors de la Confrence ODETTE Strasbourgen octobre 2008.

    Agns WintzChef de ProjetRfrentiel IndustrielBiens dEquipement

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    Lutte anti-contrefaon

    n Comment sorganise la lutte anti-contrefaon ?La contrefaon est un phnomne en trs forte expansionqui touche tous les secteurs dactivits. Elle reprsente,selon les sources et les modes de calcul, jusqu 10 % ducommerce mondial et connat une croissance forte au coursde ces dernires annes. Le trafic des marchandises contre-faisantes touche maintenant de plus en plus des produits degrande consommation. Ces produits contrefaits, qui noffrentpas ncessairement toutes les garanties en termes descurit, de respect de lenvironnement et des exigencesrglementaires constituent une source de danger pour lesconsommateurs, utilisateurs et chanes de distribution et setraduisent en termes de perte de chiffre daffaires etdatteinte limage des entreprises.

    Pour lutter contre ce flau, les entreprises utilisent de plusen plus des dispositifs technologiques adapts leursbesoins, des projets de standardisation se crent et GALIAen fait partie.

    n Les divers dispositifs envisageables Etablir lauthenticit dun produit, autrement dit reconnatresil est vrai ou faux pour dmontrer la contrefaon ounon, consiste rechercher sil reproduit des caractristiquesessentielles du produit authentique qui aident tablirlinfraction ou non. Il faut donc, pour donner cettecontestation une base solide, commencer par tablir en quoiconsistent ces caractristiques, notamment son origine, puisvrifier si le produit suspect prsente ou non, concrtement,objectivement, ces caractristiques.

    En prsence dun doute sur lauthenticit dun produit, lecontrleur devra, aprs avoir observ le produit suspectet/ou le dispositif anti-contrefaon, rechercher si ellescorrespondent celles du produit authentique et/ou dudispositif anti-contrefaon. Il sagit l dune recherche decaractre essentiellement technique dont la contrainte detemps est un facteur majeur de russite dans une procdurede saisie et dinvestigation performante.

    Les produits peuvent tre authentifis de deux manires :lexprience dune part, et llment authentifiant dautre part.

    Pour celui qui, professionnellement, a la responsabilit descontrles et lhabitude de la manipulation des produits,lexprience rsulte de lanalogie que son il exerc peuttablir entre plusieurs produits. Cependant, cette option ades limites qui peuvent tre compenses par des outilsfiables aidant la dtection.

    Les solutions anti-contrefaon peuvent revtir diffrentesformes puisque les critres techniques, logistiques etconomiques dpendent la fois des caractristiquesintrinsques, intgres, ou apposes du ou desinformations dauthentification, des niveaux et moyens decontrle recherchs, des systmes dinformation distribuset/ou scuriss, du niveau de rsistance du dispositif lacontrefaon, de la valeur du produit protger et des risques

    associs la contrefaon durant tout le cycle de vie duproduit.

    Pour leur vrification, ces solutions vont demander unelecture, observation, analyse, capture, ou prlvement laide doutils adapts. Ces outils vont, soit apporter unerponse locale et immdiate, soit faire appel en temps rel un systme dinformation scuris, soit encore acheminerlinformation et/ou le prlvement et/ou le produit vers unestructure dexpertise qui donnera un diagnostic en tempsdiffr.

    Il y a donc une chane de cration des informationsdauthentification qui va de la spcification de la protectiondu produit (ou de la marque ou du dessin ou modle) jusquleurs associations au produit fabriqu par les titulaires desdroits ou son licenci et une chane de contrle associantoutils et/ou rfrences utilises dans le systmedinformation. Les acteurs humains (notamment leurprsence, leur formation et leur organisation) font galementpartie de ces chanes et sont donc partie intgrante de lamesure de performance.

    Les solutions sont nombreuses, de cot variable etdefficacit variable : Microstructure, Code barres, Encressensibles aux UV ou lInfra rouge, Marques dans lesmatriaux, Hologrammes, Marqueurs Spcifiques, Marqueursdans lADN, Marques non copiables ou modifiables, RFIDLes caractristiques de ces solutions sont :

    Certaines sont propritaires et donc, lenvironnement lesmettant en uvre risque dtre htrogne, rendantdifficile la communication entre les systmes.

    Leur approche du respect de la confidentialit est difficile valuer par le manque de communication sur leursrfrences et leurs performances.

    Les outils de contrle associs sont varis : sens humains,tests en laboratoire, outils sur site

    Leur intgrabilit dans un cycle de vie produit nest pasvidente (doit-on faire voluer les produits ou lesprocessus ? quel est le lien avec le systme de gestion dedonnes techniques ?).

    La performance dune solution anti-contrefaon svaluedonc dans son ensemble, pour toutes ses composantes etleurs interfaces. Mais comment lvaluer de faonsatisfaisante, quels que soient le processus de protection etle cycle de vie des produits ?

    n Le projet AFNOR/ISO Ce projet a pour but de permettre aux socits, quisouhaitent intensifier leur lutte contre la contrefaon deleurs produits, de slectionner sur la base de critresneutres la solution la plus adapte et la plus performante.

    Les critres dvaluation des performances des dispositifstechniques anti-contrefaon ont pour objectifs :

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    offrir un niveau dacquisition, de traitement, de diffusion etde conservation des donnes permettant dauthentifier leproduit ;

    permettre de dfinir le niveau dinteroprabilit dudispositif durant le cycle de vie du produit ;

    permettre la prise en compte de lvolution des outilstechnologiques ;

    garantir la scurit des donnes, y compris en termedintelligence conomique ;

    permettre de dfinir un niveau satisfaisant de fiabilit etde robustesse pour tous les acteurs intresss ;

    faciliter les processus de contrle sans gnrer decontraintes particulires ;

    garantir un accs large des acteurs concerns des outilsappropris avec les cycles industriels de production et dedistribution ;

    contrler les produits en toutes circonstances, en tous lieuxet dans toutes les conditions dutilisation envisageables.

    Les objectifs du projet AFNOR/ISO sont les suivants :

    Standardiser les objectifs de performances des solutionsde lutte contre la contrefaon de manire ce que selon le

    type de produit et danalyse, une socit trouve le moyenle plus appropri et efficace.

    Inciter lindustrie automobile (entre autres) incorporer sastratgie anti-contrefaon ses processus et solutionsPLM.

    Dfinir des critres dvaluation des solutions intgrerdans les solutions PLM.

    Etre le plus possible indpendant des diteurs de solutionset des diffrentes technologies.

    Sadresser au march mondial.

    Actuellement, la proposition de projet est ltude au niveaude lISO. Comme la lutte anti-contrefaon est un enjeuimportant pour lindustrie automobile, un groupe de travailGALIA, en collaboration avec lAFNOR et le Ple Traabilit deValence, a apport sa contribution la rflexion visant lharmonisation internationale des performances des outilstechniques anti-contrefaon. Ce sujet a pour but de faciliterleur interoprabilit pour lauthentification et le contrle deproduits. Ces travaux ont conduit llaboration duneproposition de cration dun groupe de travail mondial auniveau de lISO.

    Depuis dimanche 1er juin 2008, le rglement europenR.E.A.C.H. impose une nouvelle obligation aux entreprises engnral et la filire automobile en particulier. En effet,depuis cette date et jusqu fin dcembre 2008, toutes lessubstances et matriaux contenus dans les produitsfabriqus, imports et utiliss tout au long de la chane devaleur doivent faire lobjet dun pr-enregistrement auprsde lE.CH.A. (European Chemical Agency) www.echa.eusitue Helsinki. Cette formalit administrative permettrade bnficier dune priode de transition dans le processusformel denregistrement, ce qui permettra de ne pasinterrompre la production en attendant que la liste officielledes substances et matriaux autoriss soit publie. Elle estgratuite, simple et ne demande que des informations debase.

    Lobjet de ce document nest pas de rappeler ce quest lerglement R.E.A.C.H.. Nous souhaitons y sensibiliser nonseulement nos adhrents, mais aussi tous nos partenaireset visiteurs limportance de la prise en compte dudploiement de ce rglement dans lensemble desentreprises et chaque niveau de notre filire. En effet,comme il est rappel dans le guide pratique Comprendre etAppliquer le Rglement Europen REACH dans une perspective

    de dveloppement durable tlchargeable sur le site webde la FIEV (http://www.fiev.fr/technique/librairie.php) :

    Pas de donnes, pas de march ! Or le dploiement de ce rglement ncessite unecommunication et une organisation repenses avec chaquepartenaire de chaque tape du cycle de vie produit. GALIA,ayant sa spcificit dans la standardisation des changesdinformations tout au long de la chane de valeur, il nous asembl souhaitable de regarder REACH sous langle desvolutions des systmes dinformations pour garantir uneparfaite gestion des substances autorises en interne.

    n Repenser les systmes dinformationsLes cls essentielles du succs du dploiement durglement europen REACH sont la communication et latraabilit. Comme lindique le schma ci-aprs, tous lesservices de lentreprise (les achats, la logistique, lesressources humaines, les services dhygine et de scurit,les juristes, les chefs de projet S.I., la R&D, les mthodes etle commerce) sont impliqus des degrs divers pourprendre en compte REACH au quotidien.

    GALIA et le dploiement du rglement europen R.E.A.C.H.

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    Pour renseigner les Fiches de Donnes de Scurit (FDS) etles partager tout au long des processus du cycle de vieproduit, un certain nombre de systmes de dclaration dessubstances sont disponibles. En se basant sur lesconstructeurs franais, deux systmes sont utiliss ce jour : MACSI pour PSA PEUGEOT CITRON, La plateforme IMDS pour RENAULT et beaucoup dautres

    constructeurs mondiaux.

    n Le rle de GALIA ?GALIA souhaite sassocier ces travaux la place qui est lasienne, en partenariat avec tous les acteurs concerns.Nous pensons quil sera ncessaire dadapter les systmesdinformations et quil faudra intgrer les systmes dedclarations des substances lensemble des applicationsauxquelles ont accs les fonctions impactes par ledploiement de REACH.

    GALIA peut aider deux niveaux : soit il y aura matire standardiser des changes dinformations entre applications,soit il faudra aider dfinir des critres de slections doutilsdevant intgrer la dclaration des substances.

    Exemple de fonctions impactes et rles types(Source FIEV)

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    Le groupe de travail Facture de GALIA qui navait loriginepour objectif que le dveloppement dun profil GALIA sur labase du message Global INVOIC V3, a au fur et mesure dutemps, vu le nombre de ses travaux se multiplier, et cest laraison pour laquelle la ralisation de son premier objectif pris du retard. Voici un point sur les travaux raliss au seindu groupe de travail Facture au cours de lanne 2008 :

    n Facture de servicesLe profil Facture de services de GS1, auquel les membres deGALIA se sont rattachs pour y intgrer les besoins delindustrie automobile, a t publi par GS1 en janvier 2008.

    n Publication de la Convention de dmatrialisationfiscale des factures en anglais

    Ce document, utilis par les constructeurs avec leursfournisseurs trangers en dmatrialisation fiscale, estdisponible dans la rubrique Standards GALIA/Logistique/Facturation/Dmatrialisation de notre site web.

    n Publication du Guide des bonnes pratiquesde la dmatrialisation de la facture (findcembre 2007)

    Le guide des bonnes pratiques de la dmatrialisation de lafacture est destin aux membres de GALIA souhaitant obtenirdes informations sur les dispositions lgales applicables ce sujet.

    Ce guide est le premier document ralis en collaborationavec GS1 France, dans le cadre de notre accord de partenariat.Il a t rdig grce l'exprience de certains membres deGALIA et de GS1 France. C'est sur la base de leur pratique etde leurs conseils que nous avons pu mettre en forme ceguide. Pour le consulter, rendez-vous dans la rubrique Standards GALIA/Logistique/Facturation/Dmatrialisation du site web GALIA.

    Dautre part, afin daider au dploiement de la dmatrialisa-tion des factures avec des partenaires transfrontaliers, il at dcid de traduire ce Guide des bonnes pratiques de ladmatrialisation de la facture en anglais. La versionanglaise devrait paratre au premier semestre 2009.

    n Dmatrialisation fiscale de la facture enFrance et rgles europennes

    GALIA et GS1 ont mis en place, la demande de leursadhrents, un groupe de travail intitul Dmatrialisationet rgles europennes dans le but de remonter, au plannational et europen, les difficults rencontres par lesentreprises franaises dans la mise en uvre de la dmat-rialisation de la facture dans un contexte europen.

    Sept runions de ce groupe de travail ont permis de mettreen avant les points suivants qui sont dtaills dans unrapport final cosign par GALIA et GS1 :

    Exprimer le(s) besoin(s) des adhrents de GALIA et de GS1France par rapport la rglementation franaise et laquestion de lharmonisation europenne des conditions defacturation.

    Mettre en exergue les freins au dveloppement de ladmatrialisation fiscale de la facture en France et dans lecadre des changes intracommunautaires, voiretransfrontaliers.

    Formuler des recommandations pour tendre vers unesimplification et une harmonisation accrue des pratiques.

    n Participation de GALIA au groupe de travailODETTE eInvoicing - Digital Signatures andLegal Requirements

    Lobjet de ce groupe de travail est :

    Danalyser les possibilits de facturation lectronique ausein de l'union europenne et leur mise en uvre auniveau national et transfrontalier.

    De raliser une recommandation qui prcise le traitementcommercial et technique dune facture lectroniquedmatrialise fiscalement, ainsi que les procdures defacturation, en considrant les exigences lgales enEurope. Etudier, en mme temps, la possibilit dharmoniserlutilisation de la signature lectronique en Europe.

    De surveiller et, si possible, influencer le processusd'examen en cours la Directive europenne sur lafacturation lectronique, en particulier l'utilisation de l'EDIqui, dans l'intrt de l'industrie automobile doit treprserve et renforce.

    Facturation

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    Rseau ENX

    Malgr les difficults qua connu notre industrie en2008, le nombre de connexions ENX a continu augmenter fortement et stendre gographi-quement : citons la premire connexion dunpartenaire ENX install en Turquie ; dautresconnexions sont en cours de ralisation au Japonet en Chine. Plus de 100 connexions ENX aurontt mises en uvre par les membres du GroupeUtilisateurs ENX cette anne.

    La relation de confiance tablie entre le Groupe Utilisateurs et notre oprateur ORANGE BUSINESS SERVICESnous a permis damliorer le service au quotidien : commande des tunnels, rsolution de problmes, suivi desraccordements. Nous souhaitons renforcer cette coopration avec loprateur pour mener bien les projets demigration des utilisateurs Transpac et Numeris vers ENX prvus en 2009.

    En parallle, nous travaillons activement avec lAssociation ENX pour mettre au point et valider une nouvelleimplmentation dENX sur Internet qui facilitera la connexion de nos partenaires dans les pays mergents surnos infrastructures existantes, et permettra aux sites constructeurs loigns de connecter plus facilementdes fournisseurs locaux.

    Ces nouveaux dveloppements nous permettront dtre prts fonctionner dans une configuration ENXrellement mondialise, et de profiter rapidement dune reprise de lactivit o quelle soit dans le monde.

    Plus que jamais, votre participation ces travaux est ncessaire. Noublions pas que face la crise, lesconomies dchelle ralises par lutilisation commune de cette infrastructure est un atout considrable quisera bnfique aux entreprises qui auront investi dans ce projet. Cette activit permettant de gnrer des co-nomies et damliorer notre efficacit globale, nous comptons donc sur la participation du plus grand nombredentre vous notre Groupe Utilisateurs ENX.

    Michel Le MroResponsable Projet ENX RENAULT

    Nadine Buisson-ChavotChef de Projet

    Michel Le Mro (RENAULT)Prsident

    Le mot du Prsident du Groupe Utilisateurs ENX

  • n Les sujets traits au sein du groupe Utilisateurs ENX Retour dexprience des partenaires connects et prise en

    compte des besoins des utilisateurs.

    Suivi du dploiement en Europe et linternational : plus de1100 points de connexions au total.

    Dveloppement de lutilisation de nouvelles applicationssur ENX (services externaliss) et suivi du dploiement delEDI sur ENX.

    Suivi et dploiement de laccs ENX SSL Connect cr en2007 et opr par BT INFONET sous limpulsion de RENAULT.

    Retour dexprience sur le dploiement des offres dentrede gamme (ENX ADSL) et sur lutilisation gnrale durseau.

    Suivi des relations avec loprateur national ORANGEBUSINESS SERVICES. Les contacts rguliers entrelassociation ENX, GALIA et ORANGE BUSINESS SERVICES,ont permis damliorer sensiblement le service ENX offertpar ORANGE BUSINESS SERVICES.

    Etude dENX comme une alternative X25.

    Evolution du rseau : solution ENX sur Internet, notammentpour couvrir les besoins de connexion linternational.

    Etude dENX comme une solution de back-up.

    Deux interventions ont eu lieu en 2008 : ORANGE BUSINESSSERVICES et T-SYSTEMS sur les solutions de back-up ENX.

    Rseau ENX

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    Constructeurs et Organisations (4)

    Fournisseurs (8)

    RENAULTPSAENXDGA

    HONEYWELL GARRETTFAURECIACONTINENTAL AUTOMOTIVEFREUDENBERGMICHELINVALEOTREVESPLASTIC OMNIUM

    Le groupe Utilisateurs ENX se runit en moyenne une foispar trimestre.

    n Liste des participants

    Le Groupe Utilisateurs ENX et les sujets traits

  • Rseau ENX

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    Lindustrie automobile europenne fait face un challenge sans prcdent. Le ralentisse-ment mondial impacte trs fortement notre industrie ; mme les projets durables devrontprouver court terme leur efficacit conomique. En 2009, nous devrons tous justifiernotre comptitivit. Cela ne sapplique pas seulement lentreprise en gnral, mais belet bien la contribution de chaque service et de chaque association.

    Sommes-nous prts ?Il y a dix ans, en aot 1999, la premire connexion ENX entre des partenaires franais etallemands tait prsente lors de lInternational Motor Show (IAA) Francfort. Jusquen2004, la majeure partie de notre travail a t ddie la ralisation dun rseaueuropen commun et la rsolution progressive des challenges techniques.Cette mme anne, nous nous sommes concentrs sur la valeur ajoute quapportait untel rseau ses utilisateurs. Nous avons augment le niveau de concurrence en certifiantde nouveaux oprateurs et nous avons baiss de faon drastique les cots daccs en introduisant des solutions dentrede gamme, un processus auquel GALIA a grandement contribu.Ceci a permis un accroissement et un doublement du nombre daccs durant les 36 derniers mois. Actuellement, plus de900 socits dans plus de 30 pays font confiance ENX pour changer leurs plans de conception et autres donnesconfidentielles ou critiques. En mme temps, la Dlgation Gnrale pour lArmement (DGA) rattache au Ministre de laDfense et les socits les plus importantes de lindustrie aronautique ont rejoint la communaut grandissante despartenaires ENX.

    Les Services ENX de scurit manageQuand on tudie le rseau ENX, il ne faut surtout pas oublier quil est compos de deux lments essentiels : dune part,un rseau multi oprateurs hautement disponible, et dautre part, une infrastructure de scurit dploye sur ce rseau.Linfrastructure de scurit gre par ENX, rpond non seulement aux exigences dun point de vue technique, mais elleest galement accepte en confiance par toute lindustrie automobile europenne. Cette caractristique fait dENX loutil idal, lorsque les solutions de scurit propritaires ne peuvent pas simposeret que les standards ouverts ne sont pas applicables.Lutilisation dun accs ENX standardis est plus conomique pour un partenaire que de maintenir une multitude desolutions bon march et isoles, bases sur des accs Internet.Cependant, nous sommes capables damliorer ces simples accs Internet en y ajoutant nos services ENX de scuritmanage. Durant les deux dernires annes et comme perspective de dveloppement de notre rseau dorigine, nousavons prpar les bases dun futur ENX sur Internet. Simultanment, notre rseau dorigine continue se dvelopper etTRK TELEKOM en est un bon exemple. Soutenue par lAssociation automobile turque OSD, loprateur turc est entr dansun processus de certification en septembre 2008 avec pour objectif dtre certifi au 1er semestre 2009.

    Faire des conomies !Il est bon de savoir que lutilisation dENX permet de faire des conomies. Mais ce nest pas suffisant. Pas en 2009. Lorsquedeux fournisseurs payent dj un abonnement pour utiliser ENX mais continuent en mme temps dutiliser dautressolutions pour changer leurs donnes, il sagit l trs probablement dune perte dargent et de ressource. Dans le pass,il y a eu plein de bonnes raisons pour reporter les projets de migration de rseau. Aujourdhui, il est temps de changer.Cest une des raisons pour laquelle, en 2008, plus de 500 nouvelles connexions ENX entre partenaires ENX franais ontt tablies. Suivez cet exemple et devenez un partenaire ENX responsable ! Amliorez le travail en rseau entre votresocit et ses partenaires et trouvez des partenaires actifs sur les pages jaunes de notre site www.enxo.com/yp.Rejoignez le Groupe Utilisateurs ENX anim par GALIA et contactez-nous si vous souhaitez plus dinformations.Nous sommes trs heureux de la confiance que vous nous accordez depuis 10 ans. En tant quorganisation but nonlucratif de lindustrie automobile, nous gouvernons les services ENX sur un modle de croissance durable. Ensemble, avecnos membres et plus particulirement GALIA, nous aurons toujours pour objectif de vous fournir un outil conu parlindustrie automobile afin dconomiser rapidement des efforts et de largent sans vous imposer des contraintes descurit arbitraires. La croissance et ladhsion confirment que nous sommes sur la bonne voie. Notre intention est decontinuer gagner votre confiance !

    Lennart Oly

    Le mot du Directeur dENX

    Lennart OlyDirecteurde lAssociation ENX

  • Rseau ENX

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    n Augmentation des demandes denregistrement ENXSur la mme lance quen 2007, le nombre de demandes denregistrement ENX a progress de faon significative en 2008.

    n Migration du point dinterconnexion Dploiement dun nouveau point dinterconnexion (POI) ENX,gographiquement loign du premier point dinter-connexion, pour assurer une meilleure redondance.La migration des diffrents oprateurs a dbut en findanne.

    n Processus de cer tification dun nouveloprateur ENX : TRK TELEKOM

    En septembre 2008, un nouvel oprateur detlcommunication, TRK TELEKOM, est entr en phase decertification ENX. Son objectif est dtre certifi au1er semestre 2009. Lassociation OSD, homologue de GALIAen Turquie, reprsentera ENX dans ce pays.

    5 oprateurs certifis ENX offrent un point daccs unique lensemble de lindustrie automobile europenne.

    180 nouveaux enregistrements en 2008.

    Les faits marquants de lanne 2008 et le dploiement du rseau ENX

  • Rseau ENX

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    n Augmentation du nombre de connexions ENX etdu nombre de pays couverts

    Laugmentation gnrale du nombre de connexions ENXsest poursuivie en 2008.A fin 2008, plus de 870 ent