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a« J - u i ««», Samedi *« Juin INC». SB' A ON S W -itw itah'- r- nriii j~ ■ U S TOOS L* du oirAi APam.c^ezUM.Hai is interrompu cl rèt-considéré comme orjnc pas d'avis contraire. Rtlmift» t U ligne, 5 lignes, 1 fr 50 c. L abonnement est payable d’«V renouvelé s ik j ’ijxplratlo: vers, lesquelles 1clic L’Eqijpereui' est parU lundi pour le camp de Châlons. Le Prince Impérial, en" costume de sous-liçutenant, accompa gnait Sa Majesté. r.r:: " 1 .^ trainimpérial, (»rti récemment des ?M !^J;W »liPW J}dffl feu»; Pc sfoiicneib 9U6ion, des employés i | j | l pl«f»;oçeaux f ur. Je» roues.: ftEÆI¥^rî!Pî^wi|iiDcf^i)it(r.;Da)as.aucunegarc, lcsautoriiés ^j^nJîK^P^^P'dfi^BlduIrafn.Kicepléii.Cliàki^où Sa:Maj>s|é ^ legéfiéndcouiroandanl la dhrlsionct le préfet, tous Ji}t«iufl.;,. r<„. , , dii PeÜt-Mourmelon, jusqu’au quartier impérial, la •é OUiquapticr impérial avec tous lés générau: usent*. . • ir par une grande petrailo aux flàmljeaux. ^ » juillet,: ariniyém iréaè la bataille do;BblréVino, tous le» Anciens soldats « IialW èiïifciere ëii . ^ , :^ ^ em W devant lu Le jeudi 24 le» anciens soldats d'Italie,- Officiels éii (èw. quartier impérial et ont etc prtsentâ>S fffit| « estai fri ataottodrtfqslqù* uàroliS.'B - Sbiitn1-’ ■ ’’ —r-r .—,éclial •r * r, ? r-:-i--^“ /-v.-* n “,^ r e réj>Ondu.: «’.âbWqi»^'* : de yqit; qpç vo^ a'gyc^pag oublié la grande W«!T;“ Wwe..PPW>V.ow çombaüûJI ÿ a dix années. Con- 'JWMr Iq sQUvénhç des combat» de vos .I^;cba«.cqi«^ttqjjf(» roùs àycxàssiste: cari’esl l'histoire de "^5?i progrès«go laçivilisàtion. Vous “S S ft F Ï T e^^W ^w i1?8? cé^l^fidélHeau, draiieau, le dévqueménta. la pùtno.. (Wtlrinez commo parde passé, et vous djgpes fils de la gijandè Rafipn » L topereur s’cst entretenu ensuite avec plusieurs vieux soldats, dopM a.aocuetlb les demandes avec sa bonté ordinaire. ■R y, a dans Ire paroles prononcées par WEmpèrétir un aperçu liMtoRiqUe dont la vérité'a -été cent fois rcOorlnue et même dé montrée, ëouveht avec un graod talent, par loë-adversaires de la nnllt.milA mtruinaln Tnuloo Ino «UUAul t-_. * . . . , *7 jwr ira auversaircs ue la politique impériale. Toutes Jes glande» guerrré entreprises ou par la Fiancé, depuis Richelieu jusqu'à TYapolcon III, lir ibllf. rm hpomroc' Ail An 1.»> •' m . -I J l lllIINtljWIII 111, .tarer ou do défendre un progrès. Toutes léfaites, ont été les Victoires et les défaites soutenues ont eu: pour but de r.. se® victoires, toutes ses de la civilisation. 11 n’est j*as une idée libérale qui n’ait eu besoin, pour se répandre en Europe, d’y être promenée triomphalement dans les pli»; de nos dfapeaux. Et ntfe soldat» ont été, dans toutes les grandes phases dè notre histoire militaire, les infatigables ouvriers de Ja grande ceüvre qu’d a été donné à la Frarice moderne d'ac complir. Ils ont laisso leurs os sur toutes les grandes routes de I Europe, ils ont arrosé de leur sang les champs dfAllemagne, et derrière eux se sont levées les riche» moissons doüt ils avaient ete le» héroïques semeurs. décrets insérés au Journal official nomment M. Schneider rr'î'r**r$ii®t Alfred Lé Roux, 'Jérôme David et Du Mirai, vice-presidents du Corps législatif. .iPqr un autre décret, lo baron Jérôme David est nommé erand- . 'Omçiçr de la .Légion .d'honneur. ^ ° ,H . , Ouavait dit quoM. de Poraigny avait désavoué la publication de la lettre qu il avait a d re s^ à Jil. Eiqile .Qllivior. Voici ce que M. de Pérsigny écrit à cet égard *J» Constitutionnel : . , Chamarande, ce 19juin 1809. Monsieur le Rédacteur, Perjndtlez moi de m’adresser à vous pour faire cesser des com mentaires oiseux, .ridicule» et bien dignes de ceux qui les font. S’il est vrai, ea :effut, comme vous l’ave* dit vous-nu5me, en insérant ma. lettré du 3 dans vos colonnes, que cette IfeUre n’a point été publiée pal ntdi, jenc tousen reméreiepas moin» d’avoir pensé que j étais toujours prêt à répondre, cliver» 'e t contre tous de nres'actes et de mes paroles. Je voüssulsdonc trésobligéd'avoir publié ma lettre. ^ Agréfe*, etc'. P eehichï. La Gazette, de Madrid publie le discours d’ouverture que le qiarçch^l Serrqno a prononcé, comme régent, dans la séance du 18 juin, après avoir prêté serment à la Constitution : « Messieurs les députés, « Avec la créftioiv du pouvoir constitutionnel que vous avez daigne die confier, ét que j'accentcavcc reconnaissance, comlncnce une nouvelle ère pour la révolution do septembre. L’époqite des gyaveà périls est passée : il s’ouvro une àütrc époque de réoreani- sation datiè laqudué nous n’avons rien fi craindre, A moins que ce ne' soit''nhtr» ; nivin»‘ (litriituUi<ù>. nnoindlilA.» lions: sinr-lî . . ^ forme monarchique, Traditionnelle ans«, miifc’énfôüréé d’iiistî- tutions démocratiques. Ajÿourd’hai est venu le moment de: déve lopper et consolider las conqnêtes réalisées et de fortifier l’autorité, qu'.osl: l’égide de tous Je» droits cl.le rempart de tous les iillérôts sociaux, rossçyrqnl en même temps nos relations diplomatiques avec Iqs autre» puissances. « JL’entrenrMe est ardue pour ma faiblesse personnelle ; mais «« qui rtto donnq conOanoe dans un»heureuse:issue, c’èsl votre haute sagesse, l’adhésion formelle de» anmies de terre cl de mer le patriotisme éprouvé.do la milice citoyenne et lesageet trè» noble Vsj>rit d e ,P P t r q j p a |r ie. « I)a p03tc d honneur auquel vous m’ave* élevé, je ne vois pas )ǧpartl3.P9lil,iques, jo.vois|o.codorondamcnl^:jiy'^|j|igcloUlle .Içspartispçjitiques, jo,vois)ocodo fondameulal ; • r* r* ® ; çi'ti^ .lojiituEd. « éxeculc ; je' Vols notre ëhcrc patrje si ilé^Vi>iisf» ojuoude rmpi^te et ^ .... Jüwdqsl!^iv*éctdo repos, si ayiqç. gç pxogre^ é t de, liberté, ,ct enfin, .'comme sunrêi aspiration .ihUftegnç lemeqtl? teüvtew.,, ;jp « à u '4 aura M âaéîqoiiîUNihé sur ferttté do Abrdfp mprel .ol matériel, aüu nue le ri-gne • W#%6kfin WMÇw'RfSft-W Wtrîe, k Jafyielfq j 'ÿ conkacré toute 'jn'À' ^ l iiè j iu d c ^ ^ n ! viqïéüteVnt^re. i, l’iiorore d’ 5 , en é ^ thjus vfiyjqns poindj _ deivmü le lioulovlird do fàvUlftrCé d’e ' r î W M î.! m m k de M. d^Béüpt éo’njrarto les rrt^do'câblH élld Saint- l*tHcrsbbûi^V^m8 ,lTAu<riclic n a rioii’a r^ è iùteif,d e,c<s jnécon- teutements. On cherche à Tcffrayer cn p laM t dèvh’n t sés yeux le spéèlWûo latbfobhë nc^VW»1^ ce qu’ello AUrAît k ijdlî^Ull'6 y i vbfuéon^io celle d tin1 éôVaük)ié;pbMifaîa\étv HVPkTèmt rèt ïlo&Ao et do Pôlç^he; (frOitfOb hb’il né gâgtferéit ‘ pài'dn'iiitffriffi Vhie par la ëohfiSnté‘ ,'fa ndéliM; jé déVéhedicnl des jifoviuces poYonalses, ce qq'ii 1 pétHriiU homiilalëihciit? ; 1?,: " " 1 Oij éssàyéd'f'frràyèr'TAiilriche n.-jr la niéftpcctivo. d’une guerre avec ta'Russie: Màis c'é^ lS ünb mjnà'nv'fc doht^’M:' do Béust ne **** *i*&'d(ipe. ello succomberait sons lps èlférts do tous léi'jje S’il plaît îiTAùtriche de rétabfir ^chè* élle Vodctèn Voya’urnc de Pologne, le cabinet dé Saint-Pétèrsbourg devra sc résfgnér} il aura mémo mieux à faire, c’est do l'imiter. En Angleterre, la Chambre des lords, par 179 voix contre 146, a adopté le principo d'une réformo an siqet de l'Eglise d'Irlande. t«ette réforme, on le sait, était depuis longues années aussi m aw îf fixèrqne^les SSnaRiôiuetles ' limite» devra s'accomplir. Sans doit te, on no saurait trop féliciter les lords et les mombres du clergé anglican, qui en s’associant au vœu populaire, ont une fois de plus donné un grand exemple de sagesse et de patriotisme. Mais leur conduite si bien inspirée ne doit pas nous l’airo perdre de vue la part légitime d’éloges qui revient au peuple vanglais loi-même. Apri* avoir montré sa volonté, il a su attendre, et par là il esl parvenu à obtenir. C’est cc que le pcuplo français a rarement sii faire. Certains journaux attribuent la rupture du ministre amé ricain avec le gouvernement de Rio-de-Janoiro à des causes d’une fausseté manifeste et qu’il importe de rectifier. Voici les laits tels qu’ils sc sont produits. Le général Webb, rappelé, par son gouvernement, et ;V la veillo de remettre à l'Empereur ses lot 1res de rappèi, adressa au ministre des affaires étrangères une note demandant le paiement d’une .'•jdWPoité,relative au navire américain le Canada, naufragé en , . : Sur là réponse du ministre que l’on attendait, pour régler l’allairc, que la légation du Ilrésjl aux Etat-IJnLseùt fuit connaître le» intentions, sur ce point, du cabinet de Washington, le général adressa une seconde nolcconrüC dans les termes tels que lo gou vernement brésilien se vit contraint de la lui renvoyer, en y joignant les passe-ports qu’il avait demandés. Il ressort de ces faits, que la conduite du ministre américain n’implique en rieii une rupture entre les gouvernements du Brésil et des Etats-Unis. — On peut croire que le général, froissé d’un rappel auquel, sans doute, il n'était pas préparé, n’aura pas voulu quitter, sans faire un peu de bruit, un pays où il résidait depuis 1861’cl qui lui avait toujours fait le meilleur accueil. Quant aux rapports existant entre les Etat-Unis et le Brésil, ils sont excellents, et tous les bruits répandus en sens contraire uo sony que le résultat du désir de certains correspondants, inté ressés à cacher, le plus longtemps qu’il leur sera possible, la situa tion critique de la cause paraguyenne et de ses défenseurs. Les journaux du Brésil nous apportent le texte du discours prononcé par l’empereur Don Pedro 11, à l’ouverture de la session parlementaire. Nous on extrayons les passages suivants qui ont trait aux relations du Brésil avec les puissances étrangères, ainsi qu’aux derniers incidents de la guerre contre le Paraguay : y Les relations do l’empire avec tous les gouvernements des nations étrangères ont été amicales, excepté avec le Paraguay, et la guerre provoquée par lo président Lopez se poursuit, avec honneur vil gloire, pour le Brésil et ses alliés. « Après l'occupation de la capitale de notre ennemi, les opéra tions nécessitaient rétablissement d’une mission spéciale destinée a s’entendre avec les gouvernements alliés, cl cc soin a été confié au ministre des affaires étrangères. « lia constance et l’héroïsme des volontaires de la garde natio nale, de l’armée et de la marine, ont triomphé de toutes les difficultés-de terrain et do fortification de l'ennemi. t « La marche à travers le Chaco cl les engagements d’Itororo, d’Avâhy et de Lamas Valentinas attestent la discipline et la valeur de nos troupes et do nos alliés. Ce sont des faits qui font honneur,, ...... Ia ,.„Iir Ia n. (m m m a n d 'c n t1*8’ & * liabileU5 Cl à des généraux qui lcsf ^le plu*!qqe U moins œ « Je suis profondément afiligé de la mort de tous les Brésiliens, iî d^omnose'nt ains? •* dont quelques-uns étaient des officiers de la plus grande distinction, « n i «—*..* .i~ i. _i— I^our dévouement et leur fidélité à tous les devoirs de l'honneur militaire recommandent leur souvenir à la gratitude de la nation. « La province de Matto Grosso est délivrée de l’invasion para guayenne; l’ennemi ne foule plus le sol brésilien, et notre escadre est maîtresse dans les eaux du Parana et du Paraguay. » t Par ordre d’Ismaîl-Pacha, lo ministère des affaires étrangères d’Egypte vient d étro transféré du Caire à Alexandrie. I-c Caire, ville d’intérieure, n’est que la capitale nominale du royaume et la résidence du khédive; toute la puissance cl toute l’activité du pays se trouvent concentrées à Alexandrie, où le vice- roi possède d’ailleurs un palais qu’i! vient habiter pendant les grandes chaleurs de l’année. L’inauguration officielle du passage entre les deux mers par le canal de Suez aura lieu le 17 novembre. Lès navires de commerce ou d’Etal qui porteront des visiteurs seront affranchis de tous droits de passage. Il devront être rendus au plus tard le 16 novembre à Port-Saïd. Il passeront lo canal de Port-Saïd au lac de Tisman lo 17, séjourneront le 18 devant Ismaïla, où le khédive donnera une fêle, et le 19, ils traverseront les lacs Amers pour entrer le même jour en mer Rouge. Plusieurs journaux de Vienne, entre autres la Nouvelle Presse libre, assurent que l'Empereur FrançoisJoseph aurait promis au vico-roi d’Egypte do se rendre,'si les circonstances le permettent, à l'inauguration du canal de Suez. En ce cas, Sa Majesté ferait d'abord une visite au sultan, et partirait pour Alexandrie. Lo gouvernement grec a reçu do M. le baron Baitde, ministre de,Franco près la cour hellénique, notification officielle de la pro chaine arrivée de M. do (.esseps à Athènes. Le directeur du canal de Suez sera acconqiagné d’un ingénieur français, avec lequel il se propose d’explorer l’isthineduCorinlhe. On parle également d’un canal qui relierait la Baltique à la mer du Nord par le percement du Julland. I») gouvernement danois serait, assure-t-on, sur le point de “— les travaux. La grève de» mineurs du bassin de la Loire tire heureusement n sa fin, cl les travaux seront, selon toute probabilité, repris partout sous peu de jours. ----------------------------------------- r.— empêchés de reprendre leur besogne. Nous croyons savoir qucccsdcux person nages ont été arrêtés dans la journéo. Lobiidcmain un autre gronpo, mais cette fois plus nombreux,, (ar^l.a’élevaitdc 60à 80, s'est de nouveau présenté à la mémo miné, déridé èi s’y occuper. Grâce aux mesure» prises, les ouvriers <jui le complotaient n’ont pas éljy intimidés; ils sont descendus ', En ésberait ù Saint-Elienho que lés mineurs du Montccl repren-. ’d w ^ T ^ n tÔ tle u r s lèâvaux. Ifc tèpfivçrhent test donné. Nous avons tout lieu do croire qq’il sc ^êderafibéfa 'promptement. 11est très-naturel que les ouvriers s’efforcent d'obtenir pour leur travail lo prix lo plus élevé possible. Mais les grèves et les coali tions sont-elles le moyen le plus sûr d’élover le taux des salaires? L’exnériepce prouve lo contraire. Et, en effet, ces grèves, coa- lïffonk, lié modifient nullement la situation du marché; elle» bissent la même offre en préscnco de la même demando, et trop feouvont mêmoellesdiminuenl la demandeon forçant les industriels qui forment la principalo clientèle du* charbonnages, soit à adresser ailleurs leurs commandes, soit à chômer. Or, que résulte-t-il do là? C'est que la situtalion du marché est modifiée dans un sens défavorable aux ouvriers qui, vivant sur leurs éco nomies, sc trouvent bientôt sans ressources, à la merci des entrepreneurs. Cela est évident. Mais il existe des agitateurs qui ont mission d'abuser, d’cnlralnér les malheureux ouvriers, lesquels, oubliant que c’est par la bienveillant» initialivo des compagnies char bonnières qu'ont été organisées les caisse» de prévoyance, sc montent la tôle et entrent en grève. Il faut plaindre ces pauvres pens dont la condition, après tout, est loin d’être heureuse. Mais il faut punir sévèrement les fauteur» de troubles qui les poussent & do criminelles violences. tendant à modifier les articles 618 et 619 du Codœ dc .....v..», relatifs a la composition des tribunaux d» commerce élla iistedes notables. Depuis plusieurs annéçs déjà le nombrèdescommerçants admis à la notabilité avait été confeiifcrablemènt ' augmenté ; i mais 10 droit conféré adx préfets par l’article 619 de pérte'r arbitraire ment sur la liste des électeurs des juges consulaires tel ou tcPcom- mcirants n’est plus cqncfiiable avec le suffrage universel. On peut donc, espérer que, sans faire un retour au régime'des catégories, fous les patentés jouiront enfin du droit de participer à l'élection des magistrats spéciaux dont ils sont les justiciables. L’institution des conseils de prud’hommes fonctionne depuis longtemps sur cellobase, et l’on comprend mal pourquoi le même principe n’est pas appliqué aux tribunaux et aux chambres de commerce. Le mouvement religieux nue cause en Allemagne le prochain concile se propageant dans d autres contrées, il devient intéressant de connaître le nombre de représentants que ces contrées enver ront à Rome. Voici les chiffres que fournissent à ce sujet les journaux italiens : Les sièges épiscopaux et abbatiaux qui peuvent être représentés au concile sont au nombre dé 850. Le droit des évêques in parlibus infulelium n’est pas encore établi d’une manière certaine. 11 faut ajouter comme membres de l’assemblée 57 cardinaux (15 restent à nommer). Ces 922 membres probables du concile sc divisent en 40 cardi naux italiens, 293 évêques de même nation, 66 espagnols, 22 por tugais cl 90 français, en tout 512 dignitaires de race latine. • Viennent ensuite 77 évêques brésiliens, mexicains ou améri cains du Sud, ce qui porto à 600 envirou lo nombre des. sièges épiscopaux attribué» à la race latine. Près de 60 do ces sièges sont vacants on Italie : les titulaires do 160 autres nescrendront probablement pas à Rome. Il ne restera donc que 400 latins environ à l'assemblée. D’un autre côté, on attend d’AnglctcrreeldTrlandc 48 évêques, d'Amérique 52, de Grèce et de Turquie 20. La Prusse a 12 de ces dignitaires, la Bavière 8 , l'Autriche 45, la Belgique 6 , la Hollande 15, le Canada 16. Les évêques de Pologne, de Russie et d'Océanie ne viendront sans doute pas. Les Arméniens, les Grecs unis qui se trouvent eu Autriche, en Russie et en Bulgarie, les Syriens, les Chaldéensel les Maronistes seront fort peu représentés. Chemin Je fer du lord. Départs *b Seîius : 7 h.*56 matin. — 42 lu 44, i*- 4 liv26; 8 H. !* soir. Db^ abts de Paris : 7 h: 55, midi, — 5 Iu !0, ~ 10 Ii; 40 floiri.: t immèrid Pour extrait et rédaction : Ernest Payon. NOUVELLES DÉPARTEMENTALES. M. le gaule des sceauxvient d’envoyer aux parquets de l'Empire le compte général de l'administration delà justice pendant l'année 1807. Nous en extrayons ce qui peut intéresser le département : COl'R p aIIIEXS. La cour d’Amiens, dans le ressort de laquelluest situé le dépar tement de l’Oise, a rendu, en 1867, 681 arrêts, soit 601 arrêts de moins que la cour la plus occupée (I) (la cour d’Aix)ct 395 arrêts 1 occupée (la cour do Chàmbéry). Elle occupe par scs travaux en matière civile. Ses arrêts : en matière civile 192, dont 19 par défaut, 201 arrêts de la chambre d’accusation, 251 arrêts de la chambre correctionnelle, 37 arrêts de la cour d’assises de la Somme. DE L OISE. t Ello occupe, par sas importants travaux, le cinquième rang et n’est précédée sur la liste do 1867 nue par quatre cours d’assises, celles des Bouches-du-Rhône, de la Seine-Inférieure, de l'Aisne cl delà Gironde. Elle a jugé 70 affaires, soit 41 de moins que la cour d’assises la plus occupée (celle de» Bouches-du-Rhône) et 62 do plus que la moins occupée (celle des Hautes-Alpes). Elle a jugé 53 accusés de crimes contre les propriétés, 31 accusés de crimes contre les personnes. Sur ces 84 accusés, 17 ont été acquittés. JUSTICE CIVILE ET COMMSI’ .CIAI E. Parmi les tribunaux de deux chambres, qui sont au nombre de 81, le tribunal civil de Beauvais occupe le vingt-septième rang : il a terminé eu 1867, 517 affaires civiles, soit 7 de plus qu’en 1866, 78 de plus qu’en 1865. Parmi les tribunaux de troisjuges, le tribunal civil deCompiègne occupe le dixième rang, celui de Clcrmont le vingt-unième, celui do Senlis le vingl-qualrièmo : ils ont terminé le premier 395, le second 353, le troisième 332 affaires civiles. Le tribunal civil le plus occupé du ressort, en 1867, a été celui de Laon qui a terminé 629 affaires civiles, le moins occupé celui de Doullcns qui en a terminé 123. . Le tribunal do Beauvais a, en outre, rendu 102 jugements d'avant-fairo droit, celui de Compiègue 64, celui deGlerinont 48, celui de Senlis 45. Le tribunal de commerce de Beauvais a terminé en 1867 con tradictoirement 92 affaires, celui de (’ompiègne 226 affaires. lies tribunaux civils de Senlis et de Clcrmont jugeant commerciale ment ont terminé contradictoirement le premier 145, le second 167 affaires. Ces mêmes tribunaux ont rendu par défaut le premier 574, lo second 173, lo troisième 211, lo quatrième 173 jugements. Ils ont terminé en 1867 : le premier 17 faillites, lo second 29, le troisième 15, le quatrième 12. Voici commcntsc classontles Ira vaux des juges de paix. Affaires terminées par jugements contradictoires : 1096 dans l’arrondissc- inent de Beauvais, 672 dans celui de Clerinont, 443 dans celui do Compiègue, 475 dans celui de Senlis. Affaires terminées par juge ments de défaut définitifs .* 1,116 dans le premicrarrondissement, 771 dans le second, 323 dans le troisième, 545 dans lo quatrième. Affaires terminées par arrangement à l’audiçnco : 682 affaires dans le premier arrondissement, 199 dans le second, 112 dans le troi sième, 155 dans le quatrième. MM. les juges de paix do l’arrondis sement de Beauvais ont seuls, de tout le ressort d'Amiens, délivré en 1867 plus do 25,000 billets d'avertissement (25,513). ceux do l’arrondissement do Clcrmont en ont délivré 15,876, ceux de l’ar- rondissemcnl de Compiègue 9,289, ceux de l’arrondissement de Senlis 9,227. JUIUDICTIO.X CORRECTIONNELLE RE SIMPLE POLICE. I-o tribunal correctionnel de Beauvais a jugé 551 affaires, soit 437 de moins que le plus occujié du ressort (celui de Laon) et 801 de plus que le moins occupé (celui de Doullens) : il a jugé 642 prévenus. Lesaiulres tribunaux correctionnels ont jugé : celui do Clcrmont 488 Al r.O-f ...i J. n mn « • 498 ur Idc li- !ro affaires et 587 prévenus, celui de C o m p ile 406 affaires et prévenus, celui uo Senlis 493 affaires et 572 prévenus, tribunaux do simplo police ont jugé dans l'arrondissement uvais 1751 inculpés dont 04 ont été acquittés, ceux de l'ar- doBeauvais .......... rondisscinent do Clcrmont 1079 dont IQ5 ont étéacquittés, ceux de l’arrondissement deCompiègne 1144dont 42 ont été acquittés, ceux de l’arrondissement de Sctilisi435 dont94ônl été acquittés. _______ D- BEhfc. On annonce quo l’armement de la gondarmerio recevra prochainement des modifications importantes. Voici en quoi elles consistent : Lo pistolet de cavalcrio serait reuqilacé, pour cette trou po d’élite, par un révolver ; — Le ftisil do gendarmerie serait abandonné pour le fusil nouveau modèle. On sait que les gendarmes doivent toujours avoir des armes chargées; avec les armçs se chargeant par la culasse, cette proscription n’est plus nécessaire par suite de la rapidité du chargement ; il y aurait par conséquent économie do munitions. Trois modèles des nouveaux revolvers sont à l’essai dans différentes brigades. (I) ÎNou» faisons abstraction, «tans ce rétlimé statistique, de la i de Paris «t du tribunal de la Seine, - Kmppunt de .1» villç de Menlj». REMBOURSEMENT ANNUEL. Conformément à l’artic)e 8 des conditions de l’empruilt de la ville de Senlis autorisé par décret impérial du 27 juin 1855, e conseil municipal, dans sa séance dù l 2 juin; 1&69,'a déterminé le nombre d’olnigaiions à rembourser celte année. Ce nombre a été fixé à 6, et immédiatement un tirage Ait sort a eu lien, d’après lequel lés obligations remboursables en 1869 sont celles portant les n°‘ 158, 101, 213, 7, 212,208,424, 28. Les porteurs de ces huit obligations en rccévroni lé nionlant à la caisse municipale à partir du 1 " juillet prochain, ensemble li s intérêts échus. . Senlis, le 24 juin 1869. Le Maire, II. ÜOENT. Nous avons assisté dimanche dernier au 3* concert de la saison cl été donne par la Société musicale de Senlis, et nous avons pri« notre part du plaisir éprouvé par la fouie réunie sous les allées ombreuses de la ravissante promenade du grand cours. Nous y avons joui du spectacle, toujouis pour nous si plein « attraits, qu offrent tous ces charmants enfants, parés avec tant (le sont par. l’ainour-propro maternel, dansant en rond sur ilierbo fleurie et formant, avec l'abandon détour êge, des mou nos dune animation etd’uitgracieux infini». ' ' . . Le ciel lui-mêmiî, si’ inelémeid. depuis louubunns, sciait ras- ameré et les cbaüd» rayons du soleil tamlsj?» par le reufflrtge épais donnaient à la réunion une physionomie des plus joyeuses. Nous devons adresser de bien sincères compliments à noa artistes amateurs pour les progrès sensibles qu’ils ont réalisés. Nuis nous réjouissons de voir leurs cadres se compléter et notre t es chère bociole musicale secouer la torpeur dans laquelle elle semblait plongée il y a quelques mois, ce qui, à notre grand regret; laissait déchéancea ^ * lracteurs sysI,îmatiques pour proclamer sa Sans parler du talent de la direction, M, Chauvin prendra sa partîtes éloges décernés à ses élèves |>oiir la façon réoUeinent remarquable dont ont été exécutes l’ouverture de Béalrtx'el la lantaisie sur Martha. On ne saurait nous accuser d'exagération dans notre appréciation lorsque iious aurons dit que le public si réserve d'ordinaire, n subi un entraînement inaccoutumé et a récompensé par ses bravos ceux qui s'efforcent de lui donner cra- luitomciit une intelligente cl agréable distraction. Société «riusIiMsction générale, de larrondissement de senlis. Conférence publique sur la Digestion, faite le dimanche 43 juin, par M. le docteur Armand Moreau, de Paris. * Lw êtres vivants se développent et s’entretiennent dans l’état de santé en prenant aux êtres qui les entourent une substance oui devient leur propre substance. 1 On donne le nom du fondions de nutrition à l'ensemble des actes et des phénomènes qui amènent cette transformation de a matière et, comme on dit, cette assimilation. . Le sang qui circule par tout le corps porte à chacune des parties les éléments de nourriture et de réparation, ct la nutrition se fait pari échangé des matériaux du sâng et des organes - ceux ci trouvant ce qui' leur est nécessaire; Le phénomène essentiel e ultérieur des fondions de nutrition se produit au contact du sane et di's oigancs, et nous apparaît non pas simplement comme un phénomène chimique sc passant entre substances hétérogènes au contact, mais en outre comme un phénoinnio vital dans lequel 1organe ou la cellule qui se nourrit couservu et développe la forme et les propriétés physiologiques qu’il possède. L’étude de la digestion comprend une série d'acte physiques chimiques, physiologiques qui transforment l'aliment V ie font pénétrer dans les vaisseaux où il se mêle au sang. On donné le nom d’aliment à tout ce qui nourrit. L'aliment se présente sous des formes très variées : Los herbes, les graines, la chair, etc. Il s’agit de comprendre comment ces substances si variées sont modifiées par l’animal qui s'en nourrit et peuvent se mêler à son La bouche ou l'orifice supérieur du canal digestif reçoit les ali ments, qui passent de la dans l'estomac, puis dans l’intestin (Test dans l'intestin qu’a lien lo dernier phcnoinèino de la digestion Les aliments devenus liquides filtrent à travers Ire parois môme de I intestin et pénétrent ainsi dans une foule de vaisseaux pleins de sang ou de lymphe, et sont emportés dans la circulation ' La digestion (si alors terminée; Ire parties qui n'ont pu êlre dissoules séjournent encore quelque temps dans l'intestin etsont rejetées au dehors par l'extrémité inférieure du canal digestif Telles sont d’une manière générale les opérations qui constituent comme chacun sait, le travail de la digestion, et qui sontaujour- il Imi connues dans beaucoup de leurs détails. Si lions considérons l’eilrëino variété do Birmc et d'onranr, que présenté h liouctic des animaux, nous no larderons nas à remarquer que celle variété répond à la variété des aliihonls «ni'ils prennent dans la nature. La conformation extérieure des animaux est en rapport avec 1 espèce d'aliment qu'ils dévorent. On com prend que 1animal no pourrait vivro s'il ne savait s’emparer de sa nourriture. Un chien à côté d’nh tas do blé sc laisse!» m onirir' Sa structure est en rapport avec une aùlre espéra d'aliment' Un lapin se lauscra sans dnuto mourrir aussi auprts do chairs Ins nourrissantes. El cependant le pain fait avec le blé' iionrn't 1 res bien le chien. E lla viande cuite nourrit lrts-l>ien aussi le lapin, commo 1expérience l’a prouvé. Ile n'est donc pas seulement avec la naturoiniimo do l'aliment c est avec ses caractères physiques et la forme sous laquelle il sc présente, que la conformation de l'animal est dans ce rapport nécessaire. ParmilésoiscaUx, nous voyons correspondre je lire du flanuiiant, le bec de l'avoccllc, celui de la tuolnle, celui du perroquet, celui de la cigogne, de l'aigle, .celui du bœ-croiso correspondre aux qualités physiques de IJilinienl et aiij circons: tances dans lesquelles 1aliment eo présente à eux iSüxnlIemenl les dents larges semblables à dos meules des éléphants, dès bœufs' conviennent pour broyer les herbes. Lis dents niguêstles chais conviennent pour déchirer les chairs vivantes. Et outre les diffé rences que présentent les dents ou les becs, d'antres différenccs sc voient encore dans la conformation dé tout le corps, qui per mettent M'animai do se nourrir dé l'aliment siafeial qirils trou vent dans la nature. Ainsi les ongles conviennent à eaux qui ont leu dents aigiifs, les sabots à ceux qui si’nourrissant, dlicrljcs do plantes, ccsl-ii-diid d'un aliment'qui Pc fuit pas bl oni ne so défend 1V1S, n'ont licsoin do Icuib piods que pour so soutenir Considérons le moment où l'aliment saisi est déiii dansla bouche” S'il est sec, il passera.difficilement plus avant. Hais dise trouvé S “ J* îv“ pH H t e !» Salive,,qui lo 'ramollit, lo pénèlro et ravorisc lo IraVail des donts et de la langno. Les herbes sèches broyées par lis dents, maniées par la langue, hiiniccléos par lé sahve, lassées Cl adhérentes n 1,1 faveur ilostirs visqueux s'amassent en une boule que l'habivoro avale. Toutes, ccs^ opérations sont miïaniques et physiques : la division, le llroicioiiiiL.lo ramol lissement cl la dissolution ; car il peut sc renconlrtt diissnhstanccs qui se dissolvent dans la salive. Elles sont faciles h comprendre, nous les connaissons, nous les exécutons dans unp foule de circonstances. (/Industrie nous présente mille bpéralions semblables A cellro qui so passent dans la bouche do 1 animal qui marge L’art du cuisinier es réalise et m e ts o n service tlp ; Im to m M s variés qm snnl les analogues des organes que les 'animaux 'possèdent si»|*aremonl 011 ra|i|»ort avec une alimentation spéciale. Mais dijjti commence dans la bouche mie oi»cralion plus intime (juo (outre celles que je viens d enumiîrcr, une opération qui n'est

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L abonnem ent e s t payable d ’«Vrenouvelé s i k j ’ijxplratlo:vers,

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L’Eqijpereui' es t parU lu n d i p o u r le cam p d e Châlons.Le P rince Im péria l, en" costum e de sous-liçutenant, accom pa­

g n a it S a Majesté. ’ r . r : : " 1. ^ tra in im p é ria l, (» r ti récem m ent des

? M !^ J ;W » liP W J } d ff l feu»; P c s fo iic n e ib 9U6ion, des employés i |j | l p l« f» ;oçeaux f ur. Je» roues.:

f t EÆ I¥ ^ rî!P î^ w i|i iD c f^ i) it( r .;D a )a s .a u c u n e g a rc , lc sau to riiés ^ j^ n J îK ^ P ^ ^ P 'd f i^ B ld u I r a f n .K ic e p lé i i .C l i à k i^ o ù Sa:Maj>s|é

^ • legéfiéndcou iroandan l la dhrlsionct le p réfet, tousJ i} t« iu f l . ; ,. r<„. , ,d ii PeÜt-M ourm elon, ju sq u ’au q u a rtie r im péria l, la

•é OUiquapticr im péria l avec to u s lés générau: usent*. . •

i r p a r une g rande petrailo aux flàmljeaux.^ » ju ille t,: a r in iy é m iré a è la b a ta ille do;BblréVino, tous

le» Anciens so ldats « I ia lW èiïifciere ëii . ^ , :^ ^ e m W devant luLe jeu d i 24

le» anciens so ldats d'Italie,- Officiels éii (èw. q u a rtie r im périal e t o n t e tc prtsentâ>S f f f i t | « e s t a i f r i a t a o t t o d r t f q s l q ù * uàro liS .'B

- Sbiitn1-’ ■ ’ ’

—r -r . — ,éclial•r * r, ? r - : - i - - ^ “ /-v.-* n “, r e réj>Ondu.:

«’.âbWqi»^'*: d e yqit; q pç v o ^ a 'gyc^pag oublié la grandeW«!T;“ W w e..PPW >V .ow ç o m b a ü û JI ÿ a d ix années. Con-

'JWMr Iq sQUvénhç des com bat» d e vos . I ^ ; c b a « .c q i « ^ t t q j j f ( » r o ù s àycxàssiste : c a r i ’e s l l 'h is to ire de

"^5?i p rogrès«go laç iv ilisà tio n . Vous

“S S f t F Ï T e ^ ^ W ^ w i 1? 8? c é ^ l^ f id é lH e a u , d raiieau , le dév q u em én ta . la p ù tn o .. (W tlrin ez com m o p a r d e passé, e t vous

d jgpes fils d e la gijandè Rafipn »

L t o p e r e u r s’cst en tre tenu ensu ite avec p lusieurs vieux soldats, d o p M a.aocuetlb les dem an d es avec sa b o n té o rd inaire .

■ R y, a dans Ire paroles prononcées p a r W Em pèrétir u n aperçu liMtoRiqUe d o n t la v é r i té 'a -été cen t fois rcOorlnue e t m êm e dé­m on trée , ëouveht avec u n graod ta len t, p a r loë-adversaires de lannllt.m ilA m tru in a ln T n u lo o Ino « U U A u l t-_.* . ■ . . , *7 jw r ira auversaircs u e la po litique im périale. T outes Jes glande» guerrré en trep rises ou

p a r la F ian cé , depuis Richelieu ju sq u 'à TYapolcon III,l i r ibllf. rm h p o m ro c ' Ail A n 1.»> •' m .-I J l lllIINtljWIII 111,

.tarer ou do défendre un progrès. Toutes léfaites, o n t été les Victoires e t les défaites

soutenueso n t eu: p o u r b u t de r .. se® victoires, tou tes ses d e la c ivilisation.

11 n ’est j*as une idée libérale q u i n ’a it eu besoin, p ou r se répand re en E urope, d ’y ê tre p rom enée triom phalem en t dans les pli»; d e n o s dfapeaux . E t ntfe soldat» o n t été, dans tou tes les grandes phases d è n o tre h is to ire m ilita ire , les infatigables ouvriers d e Ja g ran d e ceüvre q u ’d a été donné à la Frarice m oderne d 'ac­com plir. Ils o n t laisso leu rs os su r toutes les grandes rou tes de I E u ro p e , ils o n t a rro sé d e leur sang les cham ps d fAllem agne, et derriè re eux se so n t levées les riche» moissons d o ü t ils avaient ete le» héro ïques sem eurs.

décrets insérés au Journa l o fficial nom m en t M. Schneider r r 'î 'r* * r$ ii®t A lfred Lé Roux, 'Jérôm e David e t Du M irai, vice-presidents du Corps législatif.. iP q r u n au tre d écre t, lo baron Jé rô m e D avid est n o m m é erand-

. 'Omçiçr d e la .Légion .d 'honneur. ^ ° ,H .

, O u a v a it d i t q uoM . d e Poraigny avait désavoué la publication d e la le ttre q u il avait a d r e s ^ à Jil. E iq ile .Qllivior. Voici ce que M. de P érsigny écrit à c e t égard *J» Constitutionnel :

. , Cham arande, ce 19 ju in 1809.M onsieur le R édacteur,

Perjnd tlez m o i d e m ’adresser à vous p o u r faire cesser d es com ­m en taires o iseux, .ridicule» e t bien d ignes de ceux q u i les font. S’il es t v ra i, e a :effut, com m e vous l’ave* d i t vous-nu5me, en in séran t m a. le ttré d u 3 d an s vos colonnes, q ue ce tte IfeUre n ’a p o in t é té p u b liée p a l n td i, je n c to u s e n rem éreiepas m oin» d ’avoir pensé q ue j étais tou jou rs p rê t à répondre, cliver» ' e t c o n tre tous d e nres 'actes e t d e m es paroles. J e v o ü ssu lsd o n c trésob ligéd 'avo ir pu b lié m a le ttre . ^

Agréfe*, etc'. P eehichï.

La Gazette, de M adrid publie le d iscours d ’o uvertu re q u e le qiarçch^l Serrqno a p rononcé, com m e régent, dans la séance du 18 ju in , ap rès avoir p rêté serm ent à la Constitution :

« Messieurs les députés,« Avec la c ré ftio iv d u pouvoir constitu tionnel q u e vous avez

daigne d ie confier, é t q ue j'accen tcavcc reconnaissance, com lncnce u ne nouvelle ère p o u r la révolu tion do sep tem bre. L’époqite des gyaveà périls est passée : il s’ouvro u ne àü trc époque de réoreani- sa tion datiè laqudué n o u s n ’avons rien fi c ra ind re , A m oins q ue ce n e ' so it '' nh tr» ; n iv in » ‘ (litriituUi<ù>. n n o in d lilA .» lions:s in r-lî . . ^form e m onarch ique, Traditionnelle a n s « , miifc’én fôü réé d ’iiistî- tu tio n s d ém ocratiques. A jÿourd ’h a i es t venu le m om en t de: déve­lopper e t consolider las conqnêtes réalisées e t de fortifier l ’au to rité , qu '.o sl: l’égide d e to u s Je» d ro its c l.le rem p art d e tous les iillérôts sociaux, rossçyrqnl en m êm e tem ps n os relations dip lom atiques avec Iqs au tre» puissances.

« JL’entrenrM e e s t a rd u e p o u r m a faiblesse personnelle ; mais «« q u i rtto donnq conOanoe dans u n » h eu reu se :issu e , c’èsl votre h au te sagesse, l’adhésion form elle de» anm ies de te rre c l d e m er le patrio tism e éprouvé.do la m ilice citoyenne e t lesagee t trè» noble Vsj>ritd e ,P P trq j p a |r iie.

« I )a p03tc d h o nneur auquel vous m ’ave* élevé, j e ne vois pas)ǧpartl3.P9lil,iques, jo .v o is |o .c o d o ro n d a m c n l^ :jiy '^ |j |ig c lo U lle.Iç sp a rtisp ç jitiq u es , jo ,v o is )o co d o fondam eulal

; • r* r* ® ; çi'ti^ .lojiituEd. «éxeculc ; je ' Vols no tre ëh crc pa trje si ilé^Vi>iisf»

ojuoude rmpi^te et• ^ . . . .J ü w d q s l!^ iv * é c td o

repos, si ayiqç. gç pxogre^ é t de, liberté, ,ct enfin, .'comme sunrêi asp iration .ihU ftegnç lemeqtl? t e ü v t e w . , ,

; j p « à u ' 4 a u ra M âaéîqo iiîU N ihé sur ferttté do Abrdfp mprel .ol m atérie l, a ü u n u e le

ri-gne• W#%6kfin WMÇw'RfSft-W Wtrîe, k Jafyielfq j 'ÿ conkacré toute'jn'À' l i iè j iu d c ^ ^ n ! v iq ïéüteV nt^re.

i, l’iio rore d ’5, en é thjus vfiyjqns poindj

_deivmü le lioulovlird do fàvUlftrCé d’e 'r î W M î . !

m m k d e M. d ^B éü p t éo’n jra rto les r r t ^ d o 'c â b l H é l l d Sain t- l*tH crsbbûi^V ^m 8, lTAu<riclic n a rioii’a r ^ è iùteif, d e , c<s jnécon- teu tem ents. O n cherche à Tcffrayer cn p l a M t dèvh’n t sés yeux le spéèlW ûo la tb fo b h ë n c ^ V W » 1 ce q u ’elloAUrAît k ijdlî^U ll'6 y i vbfuéon^io celled tin1 éôVaük)ié;pbMifaîa\étv HVPkTèmt rè t ïlo & A o e t do Pôlç^he; (frOitfOb h b ’il né gâgtferéit ‘ p à i'd n 'iiitf f r if f i V h ie p a r la ëohfiSnté‘,'fa ndéliM ; j é déVéhedicnl des jifoviuces poYonalses, ce q q 'ii1 pétHriiU hom iila lë ihciit? ; 1?,: " " 1

O ij éssàyéd 'f'frràyèr'TA iilriche n.-jr la niéftpcctivo. d ’u ne guerre avec ta 'R ussie: M àis c 'é ^ lS ünb m jnà 'nv 'fc doht^’M:' do Béust ne **** *i*&'d(ipe.

ello succom berait sons lps èlférts do tous lé i'jje S ’il p la ît î iT A ùtriche d e ré tabfir ^chè* élle Vodctèn Voya’urnc d e

Pologne, le cab ine t dé Saint-Pétèrsbourg devra sc résfgnér} il au ra mémo m ieux à faire, c’est do l 'im ite r .

En Angleterre, la C ham bre des lo rds, p a r 179 voix con tre 146, a adopté le principo d 'u n e réform o an s iq e t de l'E glise d 'Irlande . t«ette réform e, on le s a it, é ta it depuis longues années aussi

m a w îf fixèrqne^les S S n aR iô iu e tle s ' lim ite» d ev ra s 'accom plir.

S ans doit te , o n n o sau ra it tro p féliciter les lo rds e t les m om bres d u clergé anglican , q u i en s’associant au vœu popu la ire , o n t une fois d e p lu s do n n é u n grand exem ple d e sagesse e t d e patrio tism e. M ais leu r condu ite s i bien inspirée ne do it pas nous l’airo perdre d e vue la p a r t légitim e d ’éloges q u i rev ien t au peuple v anglais lo i-m êm e. A pri* avoir m on tré sa volonté, il a su a tten d re , e t par là i l e s l parvenu à ob ten ir. C’est cc q ue le pcuplo français a ra rem en t sii faire.

Certains jo u rn a u x a ttrib u en t la ru p tu re d u m in is tre am é­rica in avec le gouvernem ent d e Rio-de-Janoiro à d e s causes d ’une fausseté m anifeste e t q u ’il im porte d e rectifier. Voici les la its tels q u ’ils sc so n t p rodu its .

Le général W ebb , rappelé, par son gouvernem ent, e t ;V la veillo de rem e ttre à l 'E m p ereu r ses lot 1res de rappèi, adressa au m inistre des affaires é trangères une note dem andan t le paiem ent d ’une

. '•jdW Poité ,re la tive a u navire am éricain le Canada, naufragé en , . : S u r là réponse d u m in is tre q ue l ’on a ttenda it, p o u r régler

l’a lla irc , q ue la légation du Ilrésjl aux E tat-IJnLseùt fuit connaître le» in ten tio n s, su r ce po in t, d u cab inet d e W ashington , le général adressa u ne seconde nolcconrüC dans les term es tels q u e lo g ou­vernem ent brésilien se v it c o n tra in t de la lui renvoyer, en y jo ig n an t les passe-po rts q u ’il avait dem andés.

Il ressort d e ces fa its, q ue la conduite du m in is tre am éricain n ’im plique en rieii u n e ru p tu re en tre les gouvernem ents du Brésil e t des Etats-U nis. — On p eu t c ro ire que le général, froissé d ’un rappel auquel, sans d ou te , il n 'é ta it pas p réparé, n ’au ra pas voulu q u itte r , sans fa ire u n peu de b ru it , u n pays o ù il résidait depuis 1861’cl q u i lu i avait tou jours fait le m eilleur accueil.

Q uant aux rap p o rts existant en tre les Etat-Unis e t le Brésil, ils so n t excellents, e t tous les b ru its répandus en sens con tra ire uo sony q u e le ré su lta t du désir de certa ins correspondants, in té ­ressés à cacher, le p lu s longtem ps qu ’il leu r sera possible, la s i tu a ­tio n c r itique d e la cause paraguyenne et de ses défenseurs.

Les jou rn au x d u Brésil nous apporten t le tex te du d iscours prononcé par l ’em pereu r Don P edro 11, à l’o uvertu re d e la session parlem entaire . N ous on ex trayons les passages su ivan ts q u i o n t t r a i t aux relations d u Brésil avec les puissances é trangères, ainsi q u ’aux dern ie rs inc iden ts d e la guerre con tre le Paraguay :

y Les relations do l’em pire avec tous les gouvernem ents des n a tions étrangères o n t é té am icales, excepté avec le Paraguay, et la guerre provoquée p a r lo président Lopez se p o u rsu it, avec h o n n eu r vil g lo ire , p o u r le Brésil e t ses alliés.

« A près l'occupation de la cap ita le d e no tre e nnem i, les o p é ra ­tio n s nécessitaient ré tab lissem en t d ’une mission spéciale destinée a s ’en tend re avec les gouvernem ents alliés, c l cc soin a été confié au m in is tre des affaires étrangères.

« lia constance e t l’héroïsm e des volontaires d e la garde n a tio ­nale , de l’arm ée e t de la m arine, o n t tr iom phé de tou tes les difficultés-de terrain e t do fortification de l'ennem i.

t « La m arche à travers le Chaco c l les engagem ents d ’Ito ro ro , d ’Avâhy e t de Lam as Valentinas a ttes ten t la d iscipline e t la v a leu r d e nos troupes e t do nos a lliés. Ce so n t des faits q u i fon t h o n n e u r , , ...... Ia ,.„Iir Ia n .

(m m m and'cnt1*8’ & *liabileU5 Cl à des généraux q u i lcsf ^ l e plu*!qqe U m oins œ

« Je suis profondém ent afiligé d e la m ort de tous les B résiliens, i î d^o m n o se 'n t ains? •*d o n t quelques-uns é taient des officiers de la p lu s grande d istinc tion , « n i «—*..* .i~ i . _i—I^our dévouem ent e t leu r fidélité à tous les devoirs de l'h o n n eu r m ilita ire recom m andent leu r souvenir à la g ra titu d e de la n a tio n .

« La province d e M atto Grosso est délivrée de l ’invasion p a ra ­guayenne; l ’ennem i ne foule plus le sol brésilien, e t no tre escadre e s t m aîtresse dans les eaux d u P arana e t d u Paraguay. »

t P a r o rd re d ’Ism aîl-Pacha, lo m inistère des affaires étrangères d ’Egypte v ien t d é tro transféré du Caire à A lexandrie.

I-c Caire, ville d ’intérieure, n’est q ue la cap ita le nom inale d u royaum e et la résidence du khéd ive ; toute la puissance c l tou te l ’activ ité d u pays se trouven t concentrées à A lexandrie, où le vice- roi possède d ’ailleurs un palais q u ’i! vien t h ab ite r pen d an t les g randes chaleu rs d e l ’année.

L ’inauguration officielle d u passage en tre les deux m ers p a r le canal de Suez aura lieu le 17 novem bre.

Lès navires de com m erce o u d ’E ta l q u i po rte ro n t d e s visiteurs se ron t affranchis d e tous d ro its de passage. Il dev ro n t ê tre rendus au plus ta rd le 16 novem bre à P ort-Saïd . Il passeront lo canal d e Port-Saïd au lac de Tism an lo 17, séjourneront le 18 devant Ism aïla , où le khédive d onnera u ne fêle, e t le 19, ils t raverseron t les lacs Amers p o u r e n tre r le m êm e jo u r en m er Rouge.

P lusieurs jo u rn au x d e Vienne, en tre au tres la Nouvelle Presse lib re , a ssu ren t q u e l'E m p ereu r F ranço isJoseph a u ra it p rom is a u vico-roi d ’Egypte do se rend re ,'s i les circonstances le p e rm e tten t, à l'inaugura tion d u canal de Suez.

E n ce cas, Sa Majesté ferait d 'ab o rd une visite au su ltan , e t partira it p o u r Alexandrie.

Lo gouvernem ent grec a reçu do M. le baron Baitde, m in is tre de,F ranco près la c o u r hellénique, notification officielle d e la p ro ­cha ine arrivée de M. do (.esseps à A thènes.

L e d irec teu r du canal de Suez sera acconqiagné d ’un ingénieur français, avec lequel il se p ropose d ’explorer l’is th in ed u C o rin lh e .

O n parle égalem ent d ’un canal q u i re lierait la B altique à la m e r d u Nord p a r le percem ent du Ju llan d .

I») gouvernem ent danois serait, assure-t-on , s u r le po in t de “— les travaux .

La grève de» m ineu rs du bassin de la Loire tire heu reusem en t n sa fin, c l les travaux seront, selon toute probabilité , rep ris p a r to u t sous peu d e jou rs .

----------------------------------------- r . — em pêchés derep rend re leu r besogne. Nous croyons savoir q u cccsd cu x person ­nages o n t é té a rrê tés dans la journéo.

L ob iid cm a in u n a u tre gronpo, m ais cette fois p lu s nom breux ,, ( a r^ l.a ’é lev a itd c 6 0 à 8 0 , s 'est de nouveau présen té à la m ém o m iné , déridé èi s ’y occuper. Grâce aux mesure» prises, les ouv riers <jui le complotaient n ’on t pas éljy in tim idés; ils son t descendus

' , En ésberait ù Saint-Elienho q ue lés m ineurs d u M ontccl r e p r e n - . ’d w ^ T ^ n t Ô t l e u r s lèâvaux.

Ifc tèpfivçrhent test donné. N ous avons to u t lieu do cro ire q q ’il sc ^êderafibéfa 'p rom ptem en t.

11 e s t très-naturel q u e les ouvriers s’efforcent d 'o b ten ir p ou r leur travail lo prix lo p lu s élevé possible. Mais les grèves e t les coali­tio n s son t-elles le m oyen le plus sû r d ’élover le taux des salaires? L’exnériepce p rouve lo contraire . E t, en effet, ces grèves, coa- lïffonk, lié m odifient nu llem ent la s itua tion d u m a rch é ; elle» b is se n t la m êm e offre en préscnco d e la m êm e dem ando, e t trop feouvont m êm oellesd im inuenl la dem andeon forçant les industriels q u i fo rm en t la p rincipalo clientèle du* charbonnages, so it à ad resser a illeurs leu rs com m andes, so it à chôm er. O r, que résulte-t-il do là? C 'est q ue la situ ta lio n d u m arché e st modifiéedans u n sens défavorable aux ouvriers q u i, v ivan t su r leu rs éco­nom ies, sc trouven t b ien tô t sans ressources, à la m erci des en trepreneurs.

Cela est év ident. Mais il existe des agita teurs q u i o n t mission d 'ab u se r, d ’cn lra ln ér les m alheureux ouvriers, lesquels, o u b lian t q u e c ’est p a r la bienveillant» initialivo des com pagnies char­bonnières q u 'o n t é té organisées les caisse» de prévoyance, sc m o n ten t la tôle e t en tre n t en grève. Il faut p laind re ces pauvres pens do n t la condition , après to u t, es t loin d ’ê tre heureuse. Mais il faut pu n ir sévèrem ent les fauteur» de troub les q u i les poussent & do crim inelles violences.

tendan t à m od ifie r les artic les 6 18 e t 619 d u Codœ d c .....v..», relatifs a la com position des tribunaux d» com m erce é lla iis tedes notables. Depuis plusieurs annéçs déjà le nom brèdescom m erçan ts adm is à la no tab ilité ava it é té confeiifcrablemènt ' augm enté ; i mais10 d ro it conféré adx préfets p a r l’a rtic le 619 de pérte 'r a rb itra ire ­m en t su r la liste des électeurs des juges consulaires tel ou tcPcom - m c iran ts n ’est plus cqncfiiable avec le suffrage universel. On p eut donc, espérer que, sans faire u n re tou r au rég im e 'des catégories, fo u s les paten tés jou iro n t enfin du d ro it de partic iper à l'élection des m agistrats spéciaux d o n t ils son t les justiciables. L’institution des conseils de p ru d ’hom m es fonctionne depuis longtem ps su r ce llo b ase , e t l ’on com prend m al pourquoi le m êm e p rincipe n ’est pas appliqué aux tr ibunaux e t au x cham bres de com m erce.

Le m ouvem ent religieux n u e cause en Allemagne le prochain concile s e propageant dans d au tre s contrées, il devient intéressant d e connaître le nom bre de représen tan ts q u e ces contrées enver­ro n t à Rom e. Voici les chiffres q u e fournissent à ce sujet les jou rn au x italiens :

Les sièges épiscopaux e t abbatiaux qui peuvent ê tre représentés au concile son t au nom bre d é 850 . Le d ro it des évêques in p arlibus in fulelium n ’est pas encore établi d ’une m anière certaine.11 fau t a jo u te r com m e m em bres de l’assem blée 57 cardinaux (15 resten t à nom m er).

Ces 922 m em bres probables du concile sc d iv isen t en 4 0 cardi­naux italiens, 293 évêques de m êm e na tion , 66 espagnols, 2 2 po r­tugais c l 90 français, en to u t 512 dignitaires d e race latine. •

V iennent ensu ite 77 évêques brésiliens, mexicains ou am éri­cains du S ud , ce q u i porto à 600 envirou lo nom bre des. sièges épiscopaux attribué» à la race latine.

P rès de 6 0 do ces sièges so n t vacants on Ita lie : les titu la ires do 160 a u tres n e sc re n d ro n t p robablem ent pas à Rome.

Il ne restera donc q u e 4 0 0 la tins environ à l'assemblée.D ’un a u tre cô té , on a tten d d’A nglctcrreeldT rlandc 48 évêques,

d 'A m érique 5 2 , de Grèce e t d e T u rq u ie 20 . La P russe a 12 de ces dign ita ires, la Bavière 8 , l'A utriche 45 , la Belgique 6 , la Hollande 15, le Canada 16.

Les évêques de Pologne, d e Russie e t d'O céanie ne viendront sans dou te pas. Les A rm éniens, les Grecs un is qui se trouven t eu A utriche, en R ussie e t en Bulgarie, les Syriens, les C haldéensel les M aronistes se ron t fo rt peu représentés.

Chemin Je fer du lord.D é p a r t s *b S e îiu s : 7 h.*56 m atin . — 42 lu 44, i*- 4 liv2 6 ; 8 H . ! * soir.

D b^ a b ts d e Paris : 7 h: 55, — midi, — 5 Iu !0 , ~ 1 0 I i; 4 0 floiri.: t

im m èrid

P o u r e x tra it e t rédaction : E rnest Payon.

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES.M. le g aule des sceauxvient d ’envoyer aux parquets d e l'E m pire

le com pte général de l'adm in istra tion d e là justice pendant l'année 1807. N ous en extrayons ce q u i p eu t intéresser l e départem ent :

COl'R p ’aIIIEXS.L a c our d ’Am iens, dans le ressort de laquelluest situé le dépar­

tem ent de l’Oise, a ren d u , en 1867, 681 a rrê ts , soit 601 a rrê ts de m oins q ue la co u r la p lus occupée (I ) (la cour d ’Aix)ct 395 arrêts

1 occupée (la cour do Chàm béry). E lle occupep a r scs travaux en m atière civile. Ses a rrê ts : en m atière civile 192, dont 19 p a r défau t,

201 arrê ts d e la ch am b re d ’accusation, 251 a rrê ts de la cham bre co rrectionnelle, 37 a rrê ts de la cour d ’assises de la S om m e.

DE L OISE.t Ello occupe, p a r sas im p o rtan ts travaux , le c inquièm e rang et

n ’est précédée su r la liste do 1867 n ue p a r q u a tre cours d ’assises, celles des Bouches-du-R hône, de la Seine-Inférieure, de l'Aisne c l d e là G ironde. E lle a ju g é 70 affaires, so it 41 de m oins q ue la co u r d ’assises la p lus occupée (celle de» Bouches-du-Rhône) e t 62 do plus q u e la m oins occupée (celle des Hautes-Alpes). Elle a jugé 53 accusés d e crim es co n tre les proprié tés, 31 accusés de crim es con tre les personnes. S u r ces 8 4 accusés, 17 o n t été acquittés.

JUSTICE CIVILE ET COMMSI’.CIAI E.Parm i les tribunaux de d eux cham bres, q u i son t au nom bre de

8 1 , le tribunal civil de Beauvais occupe le vingt-septièm e rang : il a term iné eu 1867, 517 affaires civiles, so it 7 d e plus q u ’en 1866, 78 de plus q u ’en 1865.

Parm i les tribunaux de tro is juges, le tr ibuna l civil deCom piègne occupe le dixièm e rang, celui de C lcrm ont le ving t-un ièm e, celui do Senlis le vingl-qualrièm o : ils o n t te rm iné le prem ier 395 , le second 353 , le troisièm e 332 affaires civiles.

Le tribuna l civil le p lus occupé du ressort, en 1867, a été celui de Laon q u i a te rm iné 6 29 affaires civiles, le m oins occupé celui d e D oullcns q u i en a te rm iné 123.. Le trib u n a l do Beauvais a , en o u tre , rendu 102 jugem ents

d 'avant-fairo d ro it, celui d e Compiègue 64 , celui deG lerinont 48, celui de S enlis 45.

Le tribunal de com m erce d e Beauvais a term iné en 1867 con­trad icto irem ent 92 affaires, celui de (’om piègne 2 26 affaires. lies tribunaux civils d e S enlis e t de C lcrm ont jugean t com m erciale­m ent o n t te rm iné contrad icto irem ent le p rem ier 145, le second 167 affaires. Ces m êm es tr ibunaux o n t rendu p a r défaut le prem ier 5 74 , lo second 173, lo troisièm e 2 1 1 , lo q ua trièm e 173 jugem ents. I ls o n t te rm in é en 1867 : le p rem ie r 17 faillites, lo second 2 9 , le tro isièm e 15, le q ua trièm e 12.

Voici com m cn tsc classontles Ira vaux des juges de pa ix . Affaires term inées p a r jugem ents contrad icto ires : 1096 d ans l ’arrondissc- inen t d e Beauvais, 6 7 2 d ans celui de Clerinont, 443 dans celui do Compiègue, 4 75 d ans celui d e Senlis. Affaires term inées par juge­m ents de défau t définitifs .* 1 ,116 dans le prem icrarrondissem ent, 771 dans le second, 323 dans le troisièm e, 545 dans lo quatrièm e. Affaires term inées par arrangem en t à l’audiçnco : 6 82 affaires dans le p rem ier arrondissem ent, 199 dans le second , 112 dans le tro i­sièm e, 155 d ans le quatrièm e. MM. les juges de paix do l’arrond is­sem ent de Beauvais o n t seuls, de to u t le ressort d 'A m iens, délivré en 1867 p lus do 25 ,000 bille ts d 'avertissem ent (25,513). ceux do l’arrondissem ent do C lcrm ont en o n t délivré 15,876, ceux de l’ar- rondissem cnl d e Compiègue 9 ,2 8 9 , ceux de l’arrondissem ent de Senlis 9 ,227 .

JUIUDICTIO.X CORRECTIONNELLE RE SIMPLE POLICE.

I-o tribuna l correctionnel d e Beauvais a ju g é 551 affaires, soit 437 de m oins que le p lus occujié du ressort (celui de Laon) e t 801 de p lus q u e le m oins occupé (celui de Doullens) : il a jugé 642 prévenus.

Lesaiulres tribunaux correctionnels o n t ju g é : celui do C lcrm ont 488 Al r.O-f . . . i J . n m n « •

498

ur Idc li- ! ro

affaires e t 587 prévenus, celui d e C o m p i l e 406 affaires e t prévenus, celui uo Senlis 493 affaires e t 5 72 prévenus,

tribunaux do sim plo police o n t ju g é dans l'arrond issem en t uvais 1751 inculpés d o n t 04 o n t é té acqu ittés , ceux de l 'a r -doB eauvais ..........

rondisscinent do C lcrm ont 1079 d o n t IQ5 o n t é téacqu ittés , ceux de l’arrondissem ent deC om piègne 1144d o n t 4 2 o n t été acqu ittés , ceux d e l’arrondissem ent d e S c til is i435 d o n t9 4 ô n l été a cquittés._______ D- BEhfc.

O n annonce quo l’a rm em en t de la gondarm erio recevra prochainem ent des m odifications im portan tes. Voici en quoi elles consistent :

Lo pistolet de cavalcrio serait reuqilacé, pour cette trou po d ’élite , p a r u n révolver ; — Le ftisil do gendarm erie serait abandonné p o u r le fusil nouveau m odèle. O n sait q ue les gendarm es doivent tou jou rs avoir des arm es chargées; avec les arm çs se chargeant par la culasse, cette p roscription n ’est p lu s nécessaire par su ite de la rap id ité du chargem ent ; il y au ra it par conséquent économ ie do m unitions. Trois m odèles des nouveaux revolvers sont à l ’essai dans différentes brigades.

( I) ÎNou» faisons abstrac tion , «tans ce rétlim é sta tistique, de la i d e Paris « t d u tr ib u n a l de la Seine,

-

K m p p u n t d e .1» v i l l ç d e M e n l j» .

REMBOURSEMENT ANNUEL.

Conform ém ent à l ’artic)e 8 des conditions d e l’em pru ilt de la ville de Senlis au torisé par décret im périal d u 27 ju in 1855, e conseil m unicipal, d ans sa séance d ù l 2 ju in ; 1&69,'a déterm iné le nom bre d ’olnigaiions à rem bourser celte année.

Ce nom bre a é té fixé à 6 , e t im m édiatem ent un tirage Ait sort a eu lien , d ’ap rès lequel lés obligations rem boursables en 1869 son t celles p o r ta n t les n°‘ 158, 101, 213 , 7, 2 1 2 ,2 0 8 ,4 2 4 , 28 .

Les po rteu rs d e ces h u it obligations en rccévroni lé n io n lan t à la caisse m unicipale à p a r tir du 1" ju ille t p rochain, ensem ble li s in térêts échus. • .

Senlis, le 2 4 ju in 1869 . Le Maire,■ II. ÜOENT.

Nous avons assisté d im anche d ern ie r au 3* concert de la saison cl é té donne par la Société m usicale d e Senlis, e t nous avons pri« no tre p a r t d u plaisir éprouvé par la fouie réu n ie sous les allées om breuses de la ravissante prom enade d u g rand cours.

Nous y avons jo u i d u spectacle, to u jo u is p ou r nous si plein « a ttra its , qu o ffrent tous ces charm an ts enfants, parés avec tan t (le sont p a r. l ’a inou r-p rop ro m aternel, dansan t en rond su r ilie rb o fleurie et fo rm ant, avec l'abandon d é to u r êge, des m o u nos d u n e an im ation e t d ’u itg rac ieu x infini». ' ' . .

Le ciel lui-m êm iî, si’ inelémeid. depuis louubunns, sc ia it ras- am eré e t les cbaüd» rayons du soleil tamlsj?» p a r le reufflrtge épais d onna ien t à la réunion u ne physionom ie des plus joyeuses.

N ous devons adresser d e b ien sincères c om plim ents à noa artistes am ateu rs p ou r les p rogrès sensibles q u ’ils o n t réalisés. N u is nous réjouissons d e v o ir leu rs cadres se com pléter e t no tre t es chère bociole m usicale secouer la to rpeu r d ans laquelle elle sem blait plongée il y a quelques m ois, ce q u i, à n o tre g rand reg re t; laissait déchéancea ^ *lrac teu rs sysI,îmatiques p ou r p roclam er sa

Sans p arle r d u ta len t de la d irec tion , M, Chauvin prendra sa p a r tî te s éloges décernés à ses élèves |>oiir la façon réoUeinent rem arquable do n t o n t é té exécutes l ’ouverture d e B é a lr tx 'e l la lantaisie su r M artha . On ne sau ra it nous accuser d 'exagération dans n o tre appréciation lorsque iious au rons d it q u e le public si réserve d 'o rd ina ire , n sub i un en traînem ent inaccoutum é e t a récom pensé par ses bravos ceux q u i s'efforcent d e lui donner c ra - lu itom ciit u n e intelligente c l agréable d istraction.

S o c i é t é « r i u s I i M s c t i o n g é n é r a l e ,

d e l ’arrondissem ent d e s e n l is .

Conférence p ublique su r la D ig estio n , fa ite le dim anche 43 ju in , p a r M. le docteur A rm a n d M oreau, de P aris. *

Lw ê tres v ivants se développent e t s’en tretiennent dans l ’é ta t de san té en p renan t aux ê tres q u i les en touren t une substance o u i devien t leu r p ropre substance. 1

O n donne le nom du fond ions de nu trition à l'ensem ble des actes e t des phénom ènes q u i am ènent cette transform ation d e a m atière e t, com m e o n d it , cette assim ilation. .

Le sang q u i c ircu le par to u t le co rp s po rte à chacune des parties les élém ents de n o u rritu re e t d e réparation , c t la nu trition se fait p a r i échangé des m atériaux du sâng e t des organes - ceux ci tro u v an t ce qui' leu r es t nécessaire; Le phénom ène essentiel e u lté rieu r des fond ions de n u trition se produit au contact d u sane e t d i's o igancs, e t nous appara ît non pas sim plem ent com m e un phénom ène ch im ique sc passant en tre substances hétérogènes au contact, m ais en o u tre com m e un phénoinnio v ita l dans lequel 1 organe ou la cellule q u i se n ou rrit couservu e t développe la form e e t les p ropriétés physiologiques q u ’il possède.

L’é tude de la d igestion com prend u ne série d 'a c t e physiques ch im iques, physiologiques qui transform ent l'a lim en t V i e font pénétrer dans les vaisseaux où il se m êle au sang.

On donné le nom d ’alim ent à tou t ce qu i nou rrit.L 'alim ent se présente sous des form es très variées :Los herbes, les g raines, la chair, etc.Il s’agit d e com prendre com m ent ces substances si variées sont

m odifiées par l’anim al q u i s'en no u rrit e t peuvent se m êler à son

La bouche ou l'o rifice supérieur d u canal digestif reço it les a li­m ents, q u i passent d e la dans l'estom ac, puis dans l’in testin (Test dans l'in testin q u ’a lien lo dern ie r phcnoinèino d e la digestion Les a lim ents devenus liquides filtren t à travers Ire parois m ôm e de I intestin e t pénétren t ainsi d ans u n e foule de vaisseaux pleins de sang ou de lym phe, e t son t em portés dans la circulation ' La digestion ( s i a lo rs term inée; Ire parties q u i n 'o n t pu êlre dissoules séjournent encore quelque tem ps dans l'in testin e tso n t re jetées au dehors par l'ex trém ité inférieure du canal digestif

Telles son t d ’une m an ière générale les opérations q u i constituent com m e chacun sait, le travail de la digestion, e t qu i s o n ta u jo u r- il Imi connues dans beaucoup de leurs détails.

Si lions considérons l’e ilrë in o variété do Birmc e t d 'o n ran r, que présenté h liouctic des an im aux, nous no la rderons nas à rem arquer q ue celle v arié té répond à la variété des aliihonls «ni'ils p rennen t dans la na tu re . La conform ation extérieure des an im aux est en rap p o rt avec 1 espèce d 'a lim en t q u 'ils dévorent. On com ­prend que 1 anim al no p o u rra it vivro s'il ne savait s ’em parer de sa n o u rritu re . Un ch ien à côté d ’nh tas do b lé sc laisse!» m o n ir i r ' Sa s tru c tu re es t en ra p p o rt avec une aù lre espéra d 'a lim en t' Un lapin se lauscra sans dnuto m o u rr ir aussi a u p rts do chairs I n s nourrissantes. E l cependant le pain fait avec le blé' iion rn 't 1res bien le ch ien . E l l a viande cu ite n ou rrit lrts-l>ien aussi le lap in , com m o 1 expérience l’a prouvé.

Ile n 'es t donc pas seulem ent avec la natu ro in iim o do l'alim ent c est avec ses caractères physiques e t la form e sous laquelle il sc présen te , q ue la conform ation de l'an im al es t dans ce rap p o rt nécessaire. Parm iléso iscaU x, nous voyons correspondre je lire du flanu iian t, le bec de l'avoccllc, celui de la tuo ln le , celui d u p erroque t, celui de la cigogne, de l'aigle, .celui d u bœ-croiso correspondre aux qualités physiques de IJilinienl e t a i i j c ircons: tances dans lesquelles 1 a lim en t eo présen te à eux iSüxnlIemenl les den ts larges sem blables à dos m eules des é léphants, dès bœ ufs ' conviennent p o u r b royer les herbes. L is den ts niguêstles chais conviennent p ou r d éch ire r les chairs vivantes. E t o u tre les diffé­rences q ue présen ten t les den ts ou les becs, d 'an tres différenccs sc voient encore dans la conform ation dé tou t le co rps, qu i per m e tten t M 'anim ai do se n o u rrir d é l 'a lim en t siafeial q ir i ls trou vent dans la na tu re . Ainsi les ongles conviennent à eaux q u i o n t leu d en ts aigiifs, les sabo ts à ceux q u i s i ’ nourrissan t, d lic rljcs do p lantes, ccsl-ii-d iid d 'u n a lim e n t 'q u i Pc fu it pas b l o n i ne so défend 1V1S, n 'o n t licsoin do Icuib piods q ue pour so sou ten ir Considérons le m om en t où l 'a lim en t saisi est déiii d a n s la bouche” S 'il est sec, il passera.difficilem ent p lu s avant. Hais d is e trouvé S “ J * î v“ p H H t e !» Salive,,qui lo ' ram ollit, lo pénèlro e t ravorisc lo IraVail des donts e t de la langno. Les herbes sèches broyées p a r l is d en ts, maniées par la langue, hiiniccléos p a r lé sahve, lassées Cl adhérentes n 1,1 faveur ilostirs visqueux s'am assent en u ne boule q ue l'habivoro avale. Toutes, ccs^ opérations so n t m iïa n iq u e s e t physiques : la division, le llroicioiiiiL.lo ram o l­lissem ent c l la d issolution ; ca r il peu t sc ren c o n lr tt d iissnhstanccs qu i se d issolvent d ans la salive. ”

E lles sont faciles h com prendre, nous les connaissons, nous les exécutons dans u np foule de circonstances.

(/In d u strie nous présente m ille bpéralions sem blables A cellro q u i so passent dans la bouche do 1 an im al q u i m arge L’art du cu isinier es réalise e t m e t s o n service t l p ; I m to m M s variés q m s n n l les analogues des organes q ue les 'anim aux 'possèdent si»|*aremonl 011 ra|i|»ort avec une alim entation spéciale.

Mais dijjti com m ence dans la bouche mie oi»cralion p lus in tim e (juo (ou tre celles que j e viens d enum iîrcr, une opération q u i n 'e s t

Page 2: r- nriii j~ - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1869_06_26_MRC.pdf · Toutes Jes glande» guerrré entreprises ou par la Fiancé, depuis Richelieu jusqu'à TYapolcon

JO U R N A L D E SF.N I.tS .

pus-sim plem ent, physique et, q u i nous donne une idée des plié ùom ènes d ig e s tif proprem ent dits.

i m âchoire fri appelées à l 'a id e do

La salive les an im aux supérieurs es t fourn ie p a r Irois glandes principales, u n e supérioure appelée paro tide située prés île l’orcillo, d o a l le p rodu it passe dans la bouche à la faveur d ’un long çanal situé d ans l'épaisseur do la joue.

D eux g lan d es placées, au-dessous uo la soue-m axillaire e t sublinguale fournissent aussi, condu its spéciaux, do la salive à la bouche. L i salive n u i vient d e la paro tide est askez sem blable à l’eau , elle froide bien , liés deux au tre s so n t visqueuses. La. prem ière hum ecte donc les au tres , e n ro b e les fragm ents d 'herbes ou d ’a lim ents, e t p erm et -à la langue do les rassêïïinhr en une boule qui est avaleo d ’un seul coup.

Ces deux actions q u i consistent h h um ecter, à iuv isquer, à dissoudre son t encore purem ent physiques. Il en est une au tre p rodu ite par la salive qui consiste dans u ne modification in tim e , dans u n e transform ation des substances successivem ent abondantes d ans la n a tu re e t dans les a lim ents p ris aux végétaux. Les fécules, les am idons ne se dissolvent pas dans l ’e a u ; m ais en présence d e c erta ins acides elles se transform ent ensucrcs, c'pst-à- diro en subetance^Uolubles. >

Les ch im istes savent opérer ces transform ations à l ’aido de liq u id es q u i o n t d es propriétés énergiques.

Là salive q u i cependant n ’est pas a r id e p ro d u it les même- transform ations, d ie change l ’am idon e t la fécule en sucre . Nous observons donc ici u ne m odification très-im pO rtante e t q u i nous (hit p ressen tir le résu lta t de tou tes ces opérations q u i com m encent dans la bouche d e l'an im al e t se co n tinuen t dans l’in testin . Ce ré su lta t c’est la d issolution des a lim ents. Ils ne p o u rro n t e n tre r, en effet, dans le sang q u e s 'ils so n t dissous. I ls do ivent pour

fécules cl contribue aussi «Via. digestion des m atières (ibrincuses et album ineuses. À

D ans l’épaisseur do l 'in tes tin on trouve u ne foule do petites g landes qu i donnent u n suc h om m e suc intestinal, d o n t l'action a clé m oins étudiée q ue celle Hcw sucs déjà çitdS; les sucs versés en abondance à chaque digostion s u r les a lim ents ren tren t avec eux au m oins Une grande partio dans le sang, (le no son t quo les parties réfrnetaires à leü r action q u i so n t rejetées au dehors.

E n résum é, c’est dans l'in testin q ue les a lim e n ts subissent l ’ac­tion dos d erniers sucs q u ’ils rencontren t. Us c hem inent à la (hveur des contractions do l'iu testiq do n t la sm'faco in te rne , sèche,dans l'é ta t d ’abslinenco, est tou jours hum ectée quand /ils pansent, leur présen te suffisant y>oiir am ener la form ation des différents Sucs q u i se versent su r leur passage. v

p én é tre r d ans.le sang traverser des m em branes, passer à travers l e s ................................les parois des vaisseaux q u i contiennent le sang. I ls ne le peuvent faire q u e s’ils .sont dissous. Voici la fécule q u i est insoluble, elle se tran fo rm e p a r l 'action do la salive en u n sucre soluble.

V oici.com m onl on peu t prouver l 'action de la salive s u r l'am i don . F a ites chauffer un peu d 'am idon dans l'eau ; quand il s’esl ram o lli, gonflé, e t q u ’il constitue l’em pois, laissez-le refro id ir et m ellez-en dans vo tre bouche une petite q u an tité que vous garderez p lusieurs m inu tes. La présence de l'em pois am ènera la form ation de salive. S i vous recueillez ensuite ce mélange d ’em pois et do salive, vons constaterez qu’il y a du sucre de form é, tandis q u e la salive e t l ’em pois n ’en contenaient pas. Le ta rlra tc double de cu ivre e t d e potasse est un réactif com m ode; chauffé avec laliqueu r sucrée, cette liq u eu r bleue dev ien t rouge ; elle reste bleue s’il n’yl’v a pas d e sucre.

A 1 aide de l'eau iodée, on peut vo ir si to u t l'am idon est trans­form é. L’eau iodée preud une coloration b leue tan t q u 'il reste de l'am idon non transform é.

Ce quo nous d isons de l'am idon est vrai aussi do la fécule.L e rô le de la sa’ive est surtou t Un rô le physique.La q u an tité de salive m êlée aux alim ents se s est considérable.

O u.a pesé le bol alim entaire chez le cheval, c 'est-à-d ire la boule form ée par le mélange d 'u n foin sec, im bibé de salive e t avalé; ce b o l, re tiré de l’œsophage par une plaie faite au cou , a fourni un poids d e salive q u a tre fois plus fort q u e le poids de l'h erb e sèche.

Les différentes salives aqueuses ou visqueuses agissent surtou t p ar le u rs qualités physiques.

Si o u fait m anger une- purée de pom m es d e Ic n v à un ch ien e tn u e l 'o n p ren n e dans son c tom ac ce lte fécule avalée, on voit à 1 a ide de réactifs te ls q ue l ’e iu iodée, q u e cette fécule n'a pas subila transfo rm ation en sucre , «au m oins p ou r la p ins g rande partie e t c om m e les an tre s liquides versés dans l'estom ac e t l'in leslii possèdent la m êm e p ropriété que la salive et à u n degré beaucoup plus in tim e , le rô le physique de la salive do it ê tre considéréco m m e b ien m oins im p o itan t q ue son «action physique, d ire d e sou iuiluence ut de pour la déglutition.

A vant de su ivre les alim ents dans l’estom ac e t de considérer les influences nouvelles q u 'ils vont su b ir, d isons un m o t d 'au tres o péra tions m écaniques, q u ’ils subissent chez d iv e r s e espèces d an im aux.

La bouche des m am m ifères e t le bec des oiseaux ne sont pas 1rs seu ls organes dans lesquels l'alim ent est modifié d 'u n e m anière physique. Beaucoup d'oiseaux o n t u n estom ac m usculcux très- robuste ; le gésier, dans lequel les co rp s les p lu s d u rs son t com -

’ !S 1)0p rim es c l brisés. Spallauzani a vu des boules do verres introduites d an s legéz ie r ê tre l>risées et réduites en poudre-im palpable; avantde parvenir dans le gézicr, les a lim ents séjournent d an s u n e poche ou ja b o t où ils subissent une incarcération p lus ou m oins prolongée.

Certains poissons, en tre au tres les carpes, o n t l'estom ac à son en trée d e pièces osseuses très-fortes d ont l’action est évidem ­m en t la m êm e q ue celle des dents meulières des m am m ifères rum inan ts . Enfin 1a m astication qui se p ro d u it dans la bouche et qui se fait chez les m am m ifères rum inan ts à l'a ide de dents très- larges se répè te encore après q ue l’an im al a dégluti. L’estomac fait à certa ins m om en ts e t- p ar des contractions tou t à fait nor­m ales e t physiologiques rem onter des alim ents im parfaitem ent broyés dans la bouche où ils subissent de nouveau I action de la salive e t celle de la tritu ra tio n .

Dans l'estom ac, les a lim ents déterm inent p a r leu r présence la sécrétion d ’u n suc particu lier appelé suc gastrique. Le suc est acide e t porte particu lièrem ent son action su r les a lim en ts nlhu- m ineux ou f ib rineux, p a r exemple su r la chair. La cha ir est dissociée et réduite en u n e charp ie hum ide, com m e elle le serait par l’action prolongée de l'eau bouillante.

Autrefois, en 1752, le célèbre R éaum ur usa it du procédé su ivan t p o u r se p rocu rer du suc gastrique : il f.iisail avaler à debuses ou à d 'au tre s oiseaux de proie des éponges bien propres et re tenues p a r des ficelles; au bout d e quelque tem ps il les retiraitto u t im bibés d u suc gastrique q u ’il recueillait d ans un verre.

Spallauzani a aussi em ployé ce m oyen.E n 1828, Ileaum ont, médecin, eu t l’occasion de vo ir un Canadien

q u i ava it reçu un coup de fusil dans les côjes gauches ; la plaie é ta it péné tran te et ne s’éta it pas ferm ée, mais les b on is cicatrisés .laissaient u ne ouvertu re assez large p our q ue l'on p û t voir l 'in ­té rieu r de l ’cstornac.

Beaum ont p r it à son service cet hom m e, et pa rd es observation: nom breuses q u ’il a consignées dans un volum e il p û t constater l’action d u suc gastrique dans l'estom ac e t vérifier la com plète sinologie q u i ex iste en tre ce suc p ris chez l 'hom m e ou étud ié sur les an im aux.

Q uelques années p lu s ta rd , le doc teu r B londol, de Nancy, imagina ce procédé q u i est journe llem en t em ployé dans les labo­ratoires do physiologie e t perm et d ’o b ten ir des quan tités notables d e ce suc précieux.

Ce procédé consiste à in troduire dans l'e stom acun tube d’argent c o u rt e t d ’environ 1 Centimètre de d iam ètre in té rieu r ; ce tube offre à scs deux ex trém ités un reiiord arro n d i, bien saillant, qui le fixe d 'u n e pa rt su r la paroi in te rne d e l'estom ac e t d 'a u tre pa ît su r les tég u m en ts; on do it le m ain ten ir Imuché e t ne l ’o uv rir q u ’au m om ent où l ’on veut recueillir d u suc gastrique.

C’est s u r le ch ien q ue l’on pratique cette o|»cr.ilion ; l'anim al ne souffre pas e t v il parfaitem ent bien avec la fistule gastrique ainsi constituée.

La dissociation de la ch a ir s'effectue très-bien dans le suc gas­triq u e ex tra it de l'anim al e t recueilli dans un verre. On peu'fa ire ainsi sous scs-yeux une digestion artificielle,

l i l l i e ..................................

On peut

La pftte ou bouillie alim entaire de l'cstomaC passe dans l'in testin e t rem o n te presque aussitôt deux canaux ou conduits q ui versent su r e lled eu x liquides abondants. L 'un s’appelle lesuc pancréatique; il so rt d ’u n e g’ànde appelée pancréas. Cette glande qui a longtem ps été considérée cam m e sem blable aux glandes salivaircs, fourn it un su c -q u i possède la propriété rem arquable de form er avec les graisses e t les hu iles u n e ém ulsion. Los graisses subissent en ou tre u n e décom position ch im ique; g râce à celte action , les corps gras avalés peuven t ê tre absorbes par l ’in testin .

C’est M. Claude B ernard q u i a trouvé celte proprié té rcm ar quable du eue pancréatique, e t voici com m ent e lle s ’est révé lée . lu i : il exam inait 1rs inslcslins d ’un lap in c l il rem arqua que les vaisséaux ch jlifè res q u i son t à la surface do l ’in testin et, q ue leur transparence ren d invisibles éta ien t rem plis d 'u n liquide laiteux et devenaient a insi visibles environ à KO centim ètres au-delà de Vèslojiùÿ. I l chercha la raison c l v it q u e le canal pancréatique sVravrâiWtaBa l ’in testin précisém ent à ce niveau. Les expériences nombreuses qtffl fil ensuite confirm èrent l ’idée q u i lu i v in t à - - » d’a iin im e r a u suc pancréatique l ’action dissolvanto desl'e sp rit i graisses.

L’autre .conduit glandulaire q u i s'ouvre près d e l’estom ac, en m êm e tëtpps que Ur Ornai.pancréatique chez l'h o m m e , le chien la plupart des animaux, f t t l e canal cholédoque q u i conduit bU« liquide venant du foie et do n t les usages d ans les phénom ènes

' de là digestion ' sont peu connus e t paraissent se bo rn e r à une actlbo physique permettant aux alim ents d e chem iner p lus ftd k m cn t.

Leone; pancréatique n’agit pas seulem ent com m e dissolvant les il a u n e au tre action manifeste c l très-énergique su r les

Deux m ots, autrefois consacrés p ou r exprim er l’é ta t desalim enls, son t encore employés au jou rd 'hu i : le chym e désigne la bouilliea lim entaire so rtan t de l'estom ac; lo chylo désigne le liquideyésul- lan l de l'action de tous les sucs a lim entaires e t q u i passe dans des vaisseaux transparen ts appelés chylifères e t d evenant b ien visibles

s’ils é ta ien t rem plis de la it, quand la digestion se I mCes vaisseaux laités ou chylifères, découverts il v a (jeux il é té considérés a lors com m e destinés à recueillir ‘o n t é té considérés a lors com hio destinés à . recueillir .tout h „

d u it des digestions, q u ’ils po rten t, à l'aide d e canaux très lonj^ . ju sq u e dans une veine placée profondém ent à la naissance du col, sous la clavicule. <

A ujourd 'hu i, on sait q u ’une partie des liquides résu ltan t de jla digestion des alim ents est em portée p a r le s veines nom breuses qui ram pent avec les vaisseaux chylitères su r l’in testin . Toutes ces veines se réunissent p ou r traverser le foie. Lo sang reço it donc de deux m anières le p rodu it do Ind igestion des a lim ents. 11 le reçoit par les veines nom breuses qui couvrent l 'in tes tin e t par les vais­seaux blancs q u i vont po rte r lo chyle près d u cœ ur, d ans la veine sous-clavièrc.

L’absorp tion ou la i*énélration se fait à travers les parois des vaisseaux, e t on considère ce phénom ène com m e analogue au pas-

je de liqueurs à Ira vois un (jltre.L’intestin offre une longueur en rapport avec le m ode d ’a li­

m entation . A insi, l'in testin du chien m esure tro is fois la longueur de son c o rp s; celui de l’hom m e, six fois; celui d u m outon, viugl- h u it fois.

Le chien est carnivore, l’hom m e est om nivore, le m outon est herbivore.

E t a t c i v i l « le S e u i l s .N aissant: t

Q uiot (Georges-Victor).M inait (M aric-Lénnliiie).G rausar (Eliso-Louise-Gcrmaine).

D ccès.P oirée (M nrigcnnc-Rcsliludo), veuve Cochet, 7 r. a n s ,4 mois. Dubois (M argiicritc-E inm a), 1 mois.Barré (Ilcnriclte-M arceline), fem m e Tassin, 45 alite 4 0 !frièis. B arb ier (Eugènc-Louis), 13 mois.

P ub lica tions d e m ariages.E ntre M. Vallée (Lonis-Félix), m aître -se rru rie r à Sentis, et

mademoiselle M orin-(ltosc-Ernoslinc), cuisinière à Senlis.E n tre M. Lange (Jean-B nptisle-Paulj, scieur d e pierres à Senlis,

e t m adem oiselle Fréchou (Jeanne-M arie), dom estique à Senlis. M ariages.

M. Decrept (llonoré-A lberl), e t m adem oiselle D eerepl (Maric- Thérèsc-Antoincllè).

prières e t do messes j o u r appeler les grâces (je Dieu su r la jeunesse.. Mgr lévêquo do lleàu vais a érigéT œ uvro en une association q u i

a é té aussi approuvée e t bénie p a r N otre Saint-l*èro le Papo Pio La jeunesse chrétienne, app o rte sa petite piérro à l’édilice placé

sous son patronage.

ÉTA T C IV II. IIK O.REIL. N aissances.

7 ju in . D cquivre (Aimablo-Olympe).— Kocli (Maileleiiie-Barbe).-

A f f a i r e C a d o r e t . — A tten ta is à la pudeùr. Sphir-Déstré Cadoret,-jouhiaiiefr àBldeourt,- eèt'acdùéé d ’atten- f i la p u d eu r, avec violence, s u r deux de ses enfan ts âgés do > do treizo ans.

MF*. Da Costa, s u b s ti tu t , PoutienM ’accusatien;; ................ * nto la (’

.0 - 10 - 14 - 10 - 18 - 2 1 -

Paul (Angustin-Louis). Lcclérèq (Jules-Frédérie). B inel (hmile-M arcel). - Clauwncrl (Eugène),

willo (C ln rhs-Q '\

T rassoit le (Charles-Oct a vo-N icolas).Bochcl (Jeanne-Augustine).

Publica tions d e m ariages.E ntre M. Amc.iu (Edm e-D ésiré), m enuisier, dem euran t «à Mon-

tere.au (Soinc-et-Marno), e t madem oiselle Masquelier (Mario- Désirée-Josénho), cuisinière, d em euran t à Creil.

v E ntre M. Devanneaux (Louis*Ambroiso-Ernosl), n u d lcu r à Creil, e t mademoiselle A nsart (Joachiine-Célmo-Josèplio), dom estique à Creil.

E n tre M. Ilelaplace (Louis-Léon), ouv rier au chem in de fer à Creil, e t m ademoiselle Desachy (Blanche-Anna), dom ostiquo à Civil.

E ntre M. Gcffroy (François-X avier), m anouvrier à Creil, e t madcinnisellc Aubin (M arie-Philomèno), ouvrière en boutons à Apreinotfl.

Enlro M. D upuis (Em ilo-Lucienl, charre tie r à Creil, e t m ade­moiselle D upuis (Sévcrine-Virginie), couturière à Creil.

E ntre M. Clairet (Marie-Dieudo'nné-Auguslc), ta illeu r d e pierres à Beau vais, e t m ademoiselle Hoffmann (Catlicrinc-Thérèsc-Flo- rentine), demoiselle de magasin à Creil.

M ariage.1 i ju in . M. Kagne (A rm and), e t m adem oiselle Poulain (Julienne-

Augusline).Décès.

4 ju in . H allol (Adolphe-Narcisse), 57 ans.

. . . . . . travaux forcé* ............. .il 01 ,(1A Tt)m Audience du 19 ju in .

A f f u l r e B o l t c l . ~ i'A 1 ten lk t* 'à '\a p u d e u r .

Cliarles-Frençois-JosepljjBoih'l, p ffgo r, i j q m ip i l ^ Jçberm ont, est accusé d ’a tten ta ts à la p udeu r su r deux do ses filles âgées de m oins do treize ans. • ,

M. Cotclle, p rocu reu r im péria l, sou tien t l’accusation.M* Blancliet, avocat,* présente |a défense.Boitel, déclaré coupable par le jù ry , es t condam né à vingt année»

d e travaux forcés. •

7 - 11 -

17 - 20 -

G la la g /n y . — Le 18 avril I8G7, un cultivateur d u village de Balaguy (Dise), vieillard de soixante-dix ans, revenait (laps sa charre tte du m arché voisin. Arrivé au haut do la crête q u i descend à Balagny, il voyait un enfan t, couché près d ’une m eule de blé, t i re r de sa poche une a llum ette , la f ro tte r con tre son sab o t; r iu s la iil d ’après il apercevait d e la fumée au pied de la m eule cl l'eu lan t se sauvait à toutes jam b es ; deux m inutes ne s’étaient p is écoulées «pie la m eule é ta it to u te en flam m es ; des d ouze cents gerbes do n t elle se com posait, il ne resta it b ien tô t plus que la cendre.

Cet enfant, reconnu plus tard p ou r le fils d ’une veuve Lcgrand, c vivanl.que d 'aum ônes e t h ab itan t dans mm carriè re abandonnée

aux environs de lLilagnv, é tait tradu it p ou r incendie devant le tribunal d e Senlis, q u i le condam nait à tro is ans do correfciioh. E n exécution (le ce jugem en t, i l é ta it envoyé dans la-colonie «agricole du val d 'Y èvre, p rès Bourges (Cher). ’ - f f. 7 '

Pendant deux ans il est resté d ans cet établissem ent, m ais n'y voulant rien faire, ni à l'école, ni aux ateliers, ni au x cham ps. A ux.exhortations q u i lui é ta ien t faites, il répondait constam m ent qu ’il ne voulait rien faire tan t qu 'il serait enfcrm é,-m nis q ue si .on voulait le laisser p a r tir , il ira it chez sa sœ u r, m aîtresse d ’école «à C hantilly, et qu ’il s’y condu irait bien . Fatigué d e son inconduite e t désespérant de jam ais le. ram ener d ans la bonne voie, le d irec­teur d e la colonie se d îc ida à ten te r ce d ern ie r m oyeu, et p ou r lui faciliter son re tou r chez sa sœ ur, il lui rem it une som m eue 15 IV.

Le m isérable en fan t n 'a pas tenu s i porolc ; au lieu d 'a lle r chezsa sœ ur à C hantilly, il s 'est a rrê té à Paris, ou ses 45 fr. n 'o n t |ias tardé à ê tre épuisés, et il y a (rois jo u rs il é ta it arrê té au m ilieujo u rs il a rrê té au m ilieud e la nu it en éta l de vagabond; ^

Edouard L egrand, (pii a m ain tenant douze ans, a com paru a u jou rd 'hu i devan t le tribunal correctionnel, où son histoire a été révélée. E ncore une lois il a essayé de tro m p er la justice p a r des feintes larm es c l un sem blant de repen tir , n u is le tribunal n e s'y e s t pas laissé prend re , et l’a renvoyé d ans une m aison d e co rrec­tio n , où il sera enferm é ju sq u 'à l'accom plissem ent de sa dix- hu itièm e année. (G azette des T r ibunaux .)

( 'B c r m o n t . — P lusieurs com m erçants de C lm n o n t o n t eu l 'heureuse idée .de proposer la ferm eture générale des magasins, études, e tc ., le d im an ch e; il para it q ue la proposition avait été fort bien accueillie p a r la m ajo rité des intéressés, m ais, à ce que p rétend le Sem eur , la p lu p art au ra ien t reculé dcvqnl u n engage­m en t écrit e t signé, Los choses restent donc dans le sta tu quo , n u is nous espérons bien q u 'on a rrivera p rom ptem ent à s 'en tend re, e t à réaliser le projet do ceux q u i o n t pense q u 'u n jo u r d e repos par sem aine, é ta it non seulem ent u tile , m ais nécessaire.

C o y r . — Sous le litre : l 'n e Fêta religieuse (i la cam pagne, nous lisons dans 1 e. Peuple :

D im anche dern ie r, une cérém onie des p lus intéressantes réunis­sait, dans un d is jo lis villages de la forêt de C hantilly , une foule sym path ique, anim ée d e sen tim ents où la curiosité avait peut-être sa pa rt, m ais où la religion avait certainem ent la sienne : on posait'

.1., l’Zniicn .U l- «».. ..«la prem ière p iètre de l'église de Coye. On ne sait peu t-être pas jn’il faut de d évouem en t,d ’activité, de persévérance à unassez ce qu il tan t de rtc vouem ent, d activité, de p

cu ré de cam pagne, non pas seulem ent pour m ener à bonne fin la reconstruction de son église, m ais m êm e p o u r so m ettre en m esure de la com m encer. _

Celle prem ière p ierre , qundratn i l angularis, é ta it le résu lta t et le p rix d ’une im m ense effort.

La population l’avait com pris ; elle avait associé son zèle intelligent à l'a rd eu r de son tiaslcur. T outes les maisons étaienttapissées, toutes les rues jonchées d e feuillages; on eû t d it (pie la forêt elle-m êm e voulait payer son trib u t à cette fêle pieuse. D esancôté l'au to rité m unicipale n’av a it rien négligé p o u r tém oigner l'm térêl'm térè t qu 'e lle p renait à l'en treprise e t jiour en solenniser l'inauguration . A uprès de M. le m aire d e Coye éta ien t venus seranger plusieurs personnages ém inents, en tre a u tres M. Leroy de S aint-A rnaud, sénateur, e t M. lo vicomte d e P h u c y , d é p tilj do

r m anquait à la jo ie de cotte belle jou rnée , pas m ém o les ’un soleil auquel nous n ’étions p lu s liabiluéq, e t q u i ivec une sorto de com plaisance une brillan te procession

l’Oise.Rien ne

rayons d ’iéclairait avec une sorto de com plaisàncc une brd lanfè procession à laquelle tous les habitan ts avaient p ris p a r t; Ilte jeunes filles vêtues de b lanc, la fanfare de la com m une, sous la direction d ’un vrai m usicien, la com pagnie des pom piers, tam bour on tête, avaient égalem ent tenu à l’ho nneur d e grossir les rangs d u cortège et d ’en augm enter l’éclat.

On avait regretté que la san té d e Mgr de Beauvais ne lui eû t pas

présence u ne œ uvre a laquelle le souverain p ontife lui-m êm e avait envoyé hes bénédictions. Mais ce prélat é ta it rem placé par M, la b h é («affineur, chanoine do Beauvais, d irec teu r uu collégi S aint-V incent do Senlis, e t, com m e on a pu s 'en convaincre, élo­q u en t préd icateur.

P lusieurs discours o n t é té prononcés : M. le cu ré , M. le m aire d e Coye, M. de Plancy e t M. Leroy do Sain l-A rnaud o n t to u r à to u r exprim é chaleureusem ent le désir d e v o ir s 'achever b ien tô t cette église, ob jet d e ta n t do vœux e t d o ta n t d'espérances, q u ’une pensée toute apostolique, a m ise sous l'invocation de Notre-Dame d e la Icuncsse. " A. Claveau.

Nota. — Celte église est destinée à perpétuer une fondation de

Rcangeois (inorl-né).P ru iithn iill (Adélaïdc-Zoé), veuve Delaye, 3 2 ans. T isseranl (m ort-né).W allct (Louis-A uguste), 1 an 2 mois.Guillaume (Marie-Nicoie), v* 'Parm enlier, (5! ans 1/2.

X â o iiy . t- M. Laffineur, ancien vicaire do la cathé«lrale de Noyon, ancien sujœ rieur d u sém inaire d o cette ville, e t en dern ie r lieu, supérieur de l'Institu tion Snint-Y iiicenl, do Senlis, q u i vient d ’ê tre cédée par Mgr l'Evcque. de Beauvais aux P ères M ariâtes, ’ient d’être nom m é cu ré doyen de Mouy.

K i t î i t i i n c s . — Il a rriv e presque chaque année quo la céré­m onie du feu de la Sain t-Jean , q u i se célèbre dans la com m une de Sainlinos, est une occasion d e désordre. Nous apprenons q ue la soirée de jeu d i dern ier a é té m arquée p ar des scènes beaucoup plus regrettables encore q ue d e coutum e. Iles rixes violentes se seraient engagées en tre les hab itan ts de d iverses com m unes d is environs sq disputant la possession d e la fam euse perche q u i su rm o n te le bûch e r; des accidents fo rt g raves e n seraien t résultés e t on assu re m êm e q u 'un gendarm e a é té blessé.

Une instruction est, d it-o n , com m encée con tre les au teu rs do ce scandale, e t nous form ons des vœux p our q u ’à l'av en ir des m esures soient prises p ou r em pêcher le re to u r de pareils faits. Nous verrions sans peine disparaître une cou tum e issue d 'u n p r in ­cipe superstitieux e t q u i n a rien de com m un avec la saine e t véritable dévotion.

S * o S 3 c e c o c i ’c f r l i o m i c i l c < le S t c n l i g .

P r é sid e n c e dk M . B a u c iia r t .

Audience, d u m ercred i l à ju in 1809.D enis-M ichel C a r lry , âg é d e 2 2 a n s , né à F rc m e c o u r l

(S e in e -e lO ise ), c h a i r e l i e r , d e m e u ra n t h C re il. p ré v e n u d ’ou triig o p u b lic h la p u d e u r , a é té c o n d a m n é e n un m o is d e p r iso n , 1G f ra n c s e t a u x Trais.

— P ie r re A lexis S a v a ry , ôgé d e «54 a n s , n é à F o n ta in e S à lp t- l.u e le n , m aço n , d e m e u ra n t é g a le m e n t à G re it, pom pare il d é lit d 'o u lr .tg e p u b lic à la p u d e u r ré i té ré , a é té c o n ­d a m n é e n q u a t r e m o is d 'e m p r is o n n e m e n t , 25 f r . d ’a m e n d e e t a u x f ra is .

• Adolp! c-R em y P o isso n n ie r , ô gé d e 18 a n s , n é à C or neillcs (O ise), n ia io u v rie r , d e m e u ra n t avec sa fam ille D icudoitue, csl p rév eu u d 'a v o ir s o u s t r a i t f r a u d u le u s e m e n t d u n u m é ra ire ; ce je u n e , h o m m e «voue ce vol, m a is d é jà a n té r ie u re m e n t il a su b i u n em p riso n n e m e n t d e h u it m o is p o u r v(d d e h m êm e n a tu r e . Le t r ib u n a l c o u d a n i ne P o is ­so n n ie r e u tro is m o is du p r iso n e t aux f ra is . Le p è re du p iévcu il a é té d ih-h iré c iv ilem en t re sp o n sa b le d es f r a i s p o u r sou fils en co re tu m e u r .

— E m ile Doré,, âg é d e 38 a n s , o u v r ie r de c a r r iè r e , n é ( d e m e u ra n t à «Sèitlis, n ’a p a s d 'a n té c é d e n t ju d ic ia i r e , tirais peu d e jo u rs d 'in te rv a lle s , il a volé m ie p ioche d a n s m ie c a r r iè re d ’une p a r t e t u n sac. d e g ra in e s d e se m e n c e q u 'u n c liiir re lic r de fe rm e a v a it d é p o sé il in s u n c h a m p , d 'a u t r e p a r t . D oré se c o n te n te d u lieu c o m m u n : j 'a i tro u v é ! m ais cela n ’ex cu se p as so n ac te e t ne. fa it p a s d i s p a ra î t r e ce d o u b le d é lit . L e t r ib u n a l c o n d a m n e D oré e n q u in ze j n u s de p riso n e t a u x fra is .

— T h é o d o re C l.ihaiit, â g é d e 21 a n s , né à l lu lly , c h a r re l ie r , d e m e u ra n t a l.év ig iien , a d é jà é té c o n d a m n é p lu s ie u rs fois p o u r co u p s t-l b le s su re s , m ais rie n ne. p e u t r e te n i r son n u tu iv l v io len t, e m p o rté e t m é c h a n t. Le 15 d e ce m o is , é ta n t iv re selon son h a b i tu d e , il a b a l l t t un c a b .i re l ie r , sa fem m e e t se s i n f i n i s , p a rc e q u ’ils lu i re fu sa ie n t d e s b o isso n s d o n t il n 'av a it pas b eso in , et il a b r is é les c lô tu re s d e la m a iso n d u d it a u b e rg is te . Le t r ib u n a l c o n d a m n e F.lnhuttl e n tro is m ois d e p r iso n , 50 f ra n c s d ’an tc iid e e t aux fra is .

— L ouis-A uguste R ag iic t, âg é de CI an s , m a n m iv ric r , n é d e m e u ra n t à S a in t-L e u d ’E sse iv iit. a in ju r ié ib-s a g e n ts - ch em in de fe r à la g a ie d e S ah tl-I.e il c l sV st m is en é ta l de réb e llio n lo rsq u 'i l a é té q u e s tio n d e l 'e x p u lse r d e l’en cc in tc où il é ta it e n tr é sa n s beso in n i p e rm iss io n . Le t r ib u n a l c o n ­d a m n e le d it R aguc t e n 8 jo u r s d e p r is o n , 10 fr . d 'a m e n d e c l a u x fra is .

— Z ép liir in -Ju les-E rn csl D o larg ille , âg é d e 21 a n s , lté à F iq u iè rc s (S om m e), sc d is a n t m a ré c h a l- fe r ra n t, d e m e u ra n t où il tra v a ille , ce q u i se I n d u i t p a r : s a n s d o m ic ile , p u is ' q u ’il ne tra v a ille ja m a is , a su b i d iv u s e s c o n d a m n a tio n s nom vol, e t p a ra it d é c id é à ne p lu s rie n f r i r e q u ’e r r e r d e cô té cl d ’a u tre ; il ne n ie p a s q u e la vie im m o le fait m ieu x son a ffa ire q u e ce q u e l'o n p eu t lu i o ffr ir do p lu s a v a n ta g e u x . Le tr ib u n a l c o n d a m n e ce t h o m m e e n d e u x m o is d 'e m p riso n - iicm cn t c l aux fra is .

COUIl BVASSISSES D E L’OISE.Présidence doM . D a v o s t , Conseiller à la C our im périale d ’Amiens,

Audience du vendredi i H ju in .

A f f a i r e l â c h a » . — A tten ta t d la p udeur.Dehnn (Atigusle-Théodore), charretier, né lo 13 octobre 1844 à

Russy-Bémonl, prévenu d ’a tten ta t à la p udeu r avec violence su r...... ....... . ou ., f...A* .1.. « o ...... .,« ______l . i „ ■_____une jeune tille âgée de 12 ans, e t déclaré coupable avec circons­tances a tténuantes, a été condam né à six ans do réclusion.

IiC siégo du m inistère public é ta it occupé par M. Da Costa, substitu t.

M* Félix Leroux a présenté la défense.

A f f a i r e f i l l e T h i e r r y . — A tten ta ts à la pudeur.Li nom m é Léonie-Angélina T hierry , ouvrière épiuceusc,

dem eurant à Beauvais, csl accusé» d ’avo ir com m is d re a tten ta is i tro is en fan ts âgésla pudeur tentés ou consom m és sans violence su r Irois ei

de m oins de 13 ans. c l un ou trage oublie à la pudeur.M. Da Costa, subU itu t, sou tien t l'accusation.M* Rose, avocat, présente la défense, loi ju ry rapporte d e là cham bre de ses délibérations un verdict

négatif su r 1» chef d’outrage public à la p udeu r, e t affirm atif sur Ire au tres chefs.

En conséquence, la fille T hierry c s ta ru u illé o c n ce (pii concerne l’outrage public à la p udeu r, c l condam née, pour les a tten ta ts à lupudeur, en cinq années do réclusion.

P .B lauchel, avocat, présen te la défense.%2ccw > reconnu coiqiolfle, fuàls favec 'adrùiteion-’ d o circons-

' ‘ • • • - w cos d e f ‘Muantes, csl condam né h vingt annci

L E S A L 0I L DE 1869.M . P ie rre Billet.

Monsieur le D irecteur,

S achant o u ’u tilisan l les loisirs b ien ra re s , hélas! que me donne La politique, je m ’occupe u n peu do c ritiq u e d ’a r t , vous voulez b ien m e dem an d er m on avis s u r d eux tab leaux exposés au Salon sous les num éros 234 e t 235 e t signés B illet . Votre lettre m ’est arrivéo l ’avanl-veille de la ferm etu re , e t si certaines circons-ta n i- ra n n m ’av.-iiimt rtna Tar/tricA il m ’m'il n n .1 ,« l . l . ^ ^ « ...tances no m ’avaient pas favorisé, il m ’eû t probablem ent été

idrc à vo tre d ésir, ce q ue j ’aurais vivementim possible de m e rem regretté.

H eureusem ent, j e connaissais les deux toiles d o n t vous me p arliez; elles m ’ava ien t Irappé, m oi com m e bien d ’au tres , et sans re to u rn e r au Salon j ’au ra is pu vous d o n n e r m on h u m b le Avis sur elles. J ’ai pu cependan t refaire le voyage des Champs-Elysées, et m e voilà avec m on pe tit Iragage d 'im pressions nouvelles. ’

Les deux toiles de M. B illet so n t ti caractère b ien différent.

t so n t très rem arquables e t d ’un

Le' n* 234 représen te u n pêcheur s u r la place d ’Ambleteuse(Pas-de-Calais). C’est u ne toile d é chevalet d ’une b onne dimensionpour nos ap p artem en ts exigus. La scène, b ien sim ple , se passe à ■aube; elle a p ou r cadre le cie l, la m e r c i la te rre . La, te rre : ’est u n te rra in q ue vient visiter la vague à. la m arée h au te . Le citi

est légèrem ent b rum eux , m ais profond ; on sen t q ue derrière ces nuages gris c la ir est l ’im m ensité . La n ie r n ’àp p ara lt q u ’à l’horizon;sa nappe verte e t m ince que frange l’écum e argentée d e la vague relie le ciel à la terre .

S u r le p rem ier p lan , u n pêcheur, d ebou t e t incliné, pose ses m ets q u ’une fem m e accroupie fixe su r le sol à l ’aide d ’u n piquet

Com m e on le v o it, la scène, répétons-le , csl fo rt sim ple et né vise p as.à l ’effet d ram atique . Mais il y a ta n t do calm e e t tant de vio à la fois dans cet le com position, q u ’oo s ’a rrê te p ou rla iw arder. Com m e faire, e t c 'est là le vrai m érite , ce tableau révèlo une habileté peu com m une, une g rande ferm eté de touche;l’app rêté , pas do procédés vulgaires, pas do ficelles : c’e s t là xcellcnte page d 'u n ta le n t q u i s 'affirm e.

Le second tableau a p o u r légende : L a P artie de M . le M ain .Ici nous som m es en plein tableau de genre . loi peintre e t l'obser­va teu r o n t chacun sa tâche , e t j ’ai hâ te de d ire q u ’elle est bien rem plie par l ’un e t par l 'au tre .

V oici la com position :D errière un rideau de verdu re d ’u n cô té e t le m u r d ’u n cabaret

do l’au tre , se d resse u n e tab le a u to u r de Laquelle so n t assis quatre: mr - A

im p o rtan t, com m e aussi «à l ’a tten tion tlèfé- ronto d e la galerie, est en tra in d a llu m er sa p ipe au chaudron decuivre, to u t en m éd itan t s u r le coup de cartes. Son partenaire se fait verse r à bo ire . Les d eux adversaires d e M. le Maire attendentsa décision, l'un avec anxiété , l 'au tre avec insouciance. Derrière so l ien n eu t les iuges çhi cam p , graves com m e il convient à des tom oins do com bat. Au fond u'no servan te em plît à la tonne un

U ne p e tite scène p rise s u r le v if e l très-finem ent rendue. Chaque personnage-a b ien la p ose et* la physionom ie q u i lu i convient. T ra ité m oins n p g is lra lcm cn l q ue le p rem ier, m ais dans une excellente g am ine de tons,, ce tableau ne m anque n i de vigueur ni do vie. Nous avons to u s v ii ces paysans, nous connaissons tous ce m aire , e t en signalant le caractère do,vérité de ce tte œ uvre do fine observation, nous faisons son éloge co ipp |e t. E tre vrai est l’a r t do la nein tiire tout entier.

Le liv ret po rte q ue M. B illet est élève de M. B re to n ;___serions assez, disposé à le croire, nous, élève do Ja u ro n ; quoi qu’il en so it, M. B illot a assez de valeur par lu i-m êm e p o u r ne suivre personne, |»as m êm e les m aîtres. Nous lu i conseillons d ’être lui, rion q ue lu i; il y a assez d 'o rig inalité d ans son pinceau pour faire un pein tre e t un lion pein tre .

Nous som m es habitué à respecter les décisions d e to u t ju ry , en peinture, com m e en m usjqu»; néanm oins, nous ndus demandons pou rquo i M. Billet n ’a pas ob tenu une médaille. Heureusement, l'avenir est là p o u r fo u rn ir ù M. Billet l’occasion, n o n pas de h m é rite r , c ’est fait, m ais d e l 'ob ten ir.

E .-M . Ée Lydex.

1 Ï 8

— u «.«.i» ncTuitiu «îu v.uiivuuit> uu ut-auvais zuo prix pourl'cs|>ècc bovine, d 'u n e v.delir de 30,G85 f r ; 40 p rix a l ’esiièa ovine, d ’un» valeur de 7 ,9 3 3 fr. ; 2 2 p rix à l ’espèce porcine, d unet'.llillip fin Q IRQ (v . O» tinv . .. .. 1____ 1«.__

L’adm inistra tion de la guerre v ien t d e tran sm e ttre a iik colonels des rég im ents l'au torisation qu 'e lle acÀordc cliaque année’pourque ces m ilitaires so ien t m is à la disposition dés c u ltiva teu rs pour la faucltaison ( de la m oisson. Les dem andes des explo itan ts doivent ê tre adressées à la p réfecture, q u i les transm et aux chètë de corps avec les a ttesta tions nécessaires.

Nous em prun tons «au S a lu t p u b lic le p o rtra it suivant du « m in eu r. »

J 'a i en tendu d ire p a r quelques personnes q u e parm i les mineurs de Sain t-E tienne se trouvaien t beaucoup d é trangers, des Brlgej e t des P iém ontais. C’est u ne erreu r.

La population des m ineu rs es t exclusivem ent indigènes. On est m in eu r do père en fils. Dès q ue l ’enfan t iwmt ê trè employé dans les m ines, il e st enm ené par son père , il débu té p a r le travail que son âge perm et de lui confier, e t arrive peu à p eu , — son am­b ition suprêm e, — h être p iqueu r, nom m e l'é ta ien t ses aïeux.

C(esl un rude m étie r que celui de m ineu r : à c inq heures du m a tin , il descend d ans la carrière o ù iiendant douze heurte.éclairé p a r une lam pe d o n t l ’éclat rapjlelie peu celu i des rayon* du soleil, il travaille, tan tô t conché s u r le ven tre , ta n tô t sur ledos, ta n tô t su r le flanc. Nous ne parlons pas des dangors do tout* espèce auxquels il e s t exposé; le p lu s effrayant do tous est h te rrib le feu grisou , q u i tu e les hom m es com m e des m ouches; put* ce so n t les inondations e t lcs ,éb o u lem en ls . H abitué S ,Vivre»u m ilieu de ces dangers, le m in eu r e s t d ’une insouciance quede cruels exem ples ne corrigent pas . Au risque de faire éclater h feu g risou , e t p ou r so d onner un vulgaire plaisir, il a llutoo sa pipe- Les explosions, q u i fon t ta n t de victim es, n ’o n t souvent p** d ’a u tre origine.

Le m in eu r est fo rt igno ran t e t s'occupo peu , jo c ro is, de poli* tiq u e ; le tcm p s lu i m anque p our lire . L orsque, lo so ir , il est sorti do la m ine, il s’assied s u r le pas d e sa po rte , o u , en causant avec scs voisins il m ange sa soupo dans t e pot do te rre , — exclusi­vem ent sléphauo is, — q u ’on a décoré d u nom do bichon. U souper achevé, e t arrosé quelquefois d ’u r i verre do vin, il * coiicho e t reprend lo lendem ain son existence do la veille.

C elte vio, — m onotone com m e u n çonato, — n ’ept interrompu*n u e n n r lo repos d u d im anche. Ce jour-là,’ le m in eu r, ignora^ (leâ ab lu tions pendan t to u te la sem aine, so débarbouille^ s 'au leverdo l’au ro re , dans d eux ou tro is seaux d ’eau , q u ’il transform e *• encre. U ne partie de boules, uno sta tion au cabaret cQnstil,,e,,les un iques d istractions do la journée.

C’est là , com m e on voit, une d u re existence, e t bien faite |>o‘ir nue ceux q u i la m ènent se sen ten t p ris , ià de certa ines licurtt, désir de la voir s’am éliorer.

s’imposo c Les méi

flam m e p; par les g n cam iiagne place, apè venir avec e t le plant

Les vigi l l a g r ê l

•artou t recoiffées (

-septentri»!tyrolienne

Qu’avor

O n l i t dt iO C r é

qu i à tt ire . paraître .

Ju squ 'à fondée no liesoins de

. h autem ent L echiffi

d ix m itliaiéloquente.

UniU ne lart e t le t l |* ë ( sable des o

L esy s tè L e € r é d l actuelle e t H pe pliera les itiainsc le ttre .de g spéciales, transmissii

. Do nqm faciliteront le i p rê ts e

, sa tio n d es A idé d<

Crédit ru r B’esl traçai

L ad e tU à lO .ou 1S

. ou tro is ce no tranafoi de tte , u n i cen t,), lu i m ontera' d aussi cons do chcrcli' ce tte entre

L acom ] leu rs à ch

. agissemeni succès; o r V r a n e e

. cette instil dans l ’ave

L ’agricicapitalisteavantageu

E n ex tou tes les

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Page 3: r- nriii j~ - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1869_06_26_MRC.pdf · Toutes Jes glande» guerrré entreprises ou par la Fiancé, depuis Richelieu jusqu'à TYapolcon

C 'était lund i lo p rem ier jo flr do l’é té .. . .Q u 'avons-uous la it h paint Médurtl ?Ço b ienheureux prend tro p a u série*x son em ploi d e d irec teu r

général d u service d ’arrosage.Paris so noio dans son in acad am ; P aris se lève tristem ent,

regardant lo ciel som bre. Il p leu t de la m élancolie; lo fro id h um ide des m auvais jo u rs do novem bre est e n tré dans la m aison e t s ’y est in s ta llé 'co m m e u n garnisairo. C’est l’hô te désagréable (pii. s'im pose e t f a i t la loi chez les b onnes gens fanatiques d u soleil.

Les m énagères g ro n d en t en ra llu ih an t le feu q u i fum e ut no flam m e pas. Les ouv riers songent aux blés couchés d ans lo sillon p ar les grandes p lu iqs.V ienno 14 S a in t-Jean , e t, dans nos riches eam pagncdu C entre, les m oissonneurs .qu i s'assem blaient su r la place, a p te s la p rem ière messe, m anqueron t à la louée. Pourquoi ven ir avec les faucilles en tourées d e joncs» L’épi ne s’ost pas,doré et lo p lan t s’étiole dans la boue.

Les v ignerüns'on t des tristesses noires., I l a grêlé d im anche, & P a ris , des g réions g ros com m o des oeufs do pigeons. L e so ir, il ag ra it fallu s em m itoufler de fourrures..

P a r to u t de» pluies glaciales; le s m ontagnes d 'A u v e rg n o /o son t recoiffées d e b lan c ; il neigeait, v c id rcd i e t sam edi, dans l'Ita lie

<-Mptenlfionale,isiir j e v e rsa n t des C risoôs e t au p ied des Alpes tyroliennes. ' ‘ ' ‘

Q u’avons-nous (hit h sa in t Médard ?

O n li t d ans le Jo ilrna l officiel :Le Crédit Rural de Piquer, te l e s t lo titre sym path ique

q u i à tt ire l’a tten tion e t inv ite à lire u ne notice q u i vient de . paraître .

Jusqu ’à présen t, aucune in s titu tio n géuéralo d e c réd it n ’a été fondée p o u r satisfaire d 'uno façon s'pécialo e t exclusive aux besoins d e l’agricu lture . Cependant lus in térêts ru rau x réclam ent

. h au tem en t u ne in stitu tion de ce genre*Le chiffre de la de tte hypothécaire ru ra lo , qui s’élève à plus de

d ix m illiard» d ’ap rès les sta tistiques pfliciclles, en e st u ne preuve éloquente.

U ne large place e s t-d o n c vacante. Cette place va ê tre occupée, et le Urédli Rural do France sera l’auxilia ire ind ispen­sable des com icès e t de to ü to s 'lrs au tre s associations agricoles.

Le systèm e dé la Com pagnie e st d u n e sim plic ité rem arquab le . Le Crédit Rtaral de fraUee va transfo rm er la dette a c tü d le e t s e substituer aux- parties enlrolosq u tiles e lle e s t étab lie . Il (je p liera aux usages des em p ru n teu rs ru rau x , e t rem placera , dans les ib a in sd u p rê te u r ,.to c p n tra t no tarié , d ire c t e t gênan t, p a r une • Icttre'.de gage qui le m obilise ctM ui conservé les m êm es garanties spéciales, jo in te à l ’exactitude du p ayem en t e t à la facilité de transm ission d e i valeurs de bou rse .

Do nom breuses succursales,sociétés indépendantes elles-m êm es, faciliteront les opérations hypothécaires, feron t p o u r leu r com pte le j p rê ts chirographairew .aux ag ricu lteu rs , e t a ideron t à l’orgaui-

, sa tion des en trep rises locales d ’in té rê t agricole.A idé d e ces auxilia ires m u ltip les, pu issants e t g ra tu its , le

Crédit r u r n ld e F rance m archera rap idem ent dans la voie q u ’il b’csI tracée c l réalisera des bénéfices très-im p o rtan ts .

L a 'd e tte s u r Laquelle va opérer lo Crédit ru ra l s’élève, en effet, à lO .ou 12 m illiards. A dm ettan t q u ’avec lo concours d e ses deux

. ou tro is cents bras é tendus s u r tou te la France, 1 a Crédit ru ra l no transform e quo le d ix ièm e, ce q u i es t inadm issible, do cotte d e tte , u n avantag j d e 50 cen t. Q/0 (le Crédit foncier perçoit 60 cent*), lu idonnora un .p ro d u it annuel do 6 m illions, q u i s’aug­m entera ' do l ’iritérôt d u capital luU nôm c c l du p ro d u it p eu t-ê tre ' aussi considérable de"scs au tre s branchas ; il n ’est donc pas utile do ch e rch e r‘des com paraisons p ou r ch iffrer les bénéfices réservés à ce tte en trep rise .

la» Composition de son conseil, lo soin quo m e tten t les fonda­teu rs à classer Ips actions daps lo p u b lic c l à év iter ainsi les agissem ents prém aturés d e la spéculation , son t a u ta n t d e gages do succès; o n peu t donc lo d ire hau tem en t : le Crédit ru ral de Fraqee est l’uqo des p lus belles créations do n o tre époque, et

. cette in stitu tion nationale est appelée à jo u e r un rô le im portan t dans l’av en ir d e la France.

L 'ag ricu ltu re no pouvait désirer u n plus puissan t aux ilia ire , les capitalistes no sauraien t tro u v er un p lacem ent p lu s s u r e t p lus avantageux .

SOUSCRIPTION A 35 ,0 0 0 ACTIONS DE 500 F IL DU

C R É D I T R U R A L D E F R A N C ESOCIÉTÉ ANONYME

A utorisée par décision des assem blées générales des 27 jan v ie r e t 31 m ars 18G9, déposées avec les s ta tu ts au rang des m inutes do M* G autier, no taire à Paris, le 2 8 m ai, à élever son capital par l ’émission d ’hetions ju sq u ’à concu rrence do *

l / i s i g t f l i a i l l î o n s « l e I W t n c s .

CONSEIL D’ADM INISTIÜTION.M. lo général b aron do Gond recour, G. k e ; p ro p rié ta ire , m em bre

d u conseil général d u Lot-et-G aronne (P résident).M. le m arqu is de M ontlaur, 0 . * , v ice-président du conseil

général d e l’A ilier, m em bre de la Société des agricu lteurs de France.

M. Moll, O . * , professeur d ’agricu lturo au C onservatoire des ' Arts-ct-M éticra, m em bre do la Société im périale, d ’ag ricu ltu re ,'' ad m in is tra teu r d e la Société dès-agriculteurs de France.

M. lo duc do M arm ier * , p ro p riéh ù rc , dépu té a n C orps législatif (dernière' législature).

M. G nidou, * , avoué honoraire , ancien p résiden t de la Cham bre des avoués de la Seine.

M. le m arqu is d o D auvct, p rop rié ta ire ,'m em b re do la Société d e s .agricu lteurs d e France. \

M. I/Jvassor-Scrval, C. te , p rop riétaire , général de d ivision.M. lo m arqu is de Reyniès, p rop rié taire .M. B aradnt, p rop riétaire , m em bre d e la Société des agricu lteurs de

F rance (D irecteur délégué).CONSEIL SUPERIEUR. (Q uelques-uns d e ses M embres.)

M. L arrab u rc , 0 . te , sénateur, conseiller g énéral, m em bre de la Commission supérieure de l’enquête agricole.

M. le baron M artrin-Donns, p résident d u Comice agricole de N ar- bonne , m em bre d e la Société des agricu lteurs de France.

M. Chesiielong, 0 . t e , député au C orps législatif.M. Salam an, président de la Société d ’ag ricu ltu re de l’A ude,

m em bre de l.q Société des a g ricu lteu rs d e France.M. de R oincur, G. te , ancien m ag istra l, président d u Conseil

général do la Ilàute-Loiro.M. le com te de V itrollcs,' p rop riétaire .M. Ti ssonnière, t e , p rop riétaire , président d u Conseil général de

la Lozère.M. L subet, p rop riétaire , p résident d u Com ice agricole, m em bre

du Conseil général do Vaucluse.M. le com te de Percy, t e , président de la Société d ’ag ricu ltu re d e

d e S em u r, m em bre de la S ociété des ag ricu lteu rs d e France.M. Fouqucl, président d e la Société dès ag ricu lteu rs d e France.51. le m arquis duB ourdeilles, propriétaire .M. le com te de D aüvel, p ropriétaire.

E tc ., e tc ., etc.OPERATIONS. -

Le Crédit R u ra l de France consent des p rê ts hypo thécaires; m obilise e t Iransform o au moyen de ses le ttre s d e gage, la de tte hypothécaire ru ra le évaluée à plus d e d ix m ill ia rd s pa r les d o cu ­m en ts officiels; facifilo les p rêts ch irographaires quo do n o m ­breuses succursales, organisées su r tous lis po in ts de l'E m pire , feront à l’ag ricu lture , c i aide à la création d e tou tes en treprises d ’in té rê t agricole; travaux d ’irrigation , petits chem ins de fer, d é ­frichem ents, dessèchem ents, e tc ., etc.

SOUSCRIPTION.Les actions so n t do 500 fruhes. E lles se ro n t rem boursées à

GOO francs.A u x avantages de l ’action se jo ig n en t, dans ces t itre s , toutes les

bonnes conditions de l’obligation :1° Un in té rê t d e 5 0 ;0 leu r es t alloué a v an t to u t p artage e t payé

d ans la France en jan v ie r e t ju ille t.2 ' Ils p rennen t leu r part à la répartition des bénéfices.3° Leur cap ita l, p lace su r hypothèque, e s t rem boursé à GOO f r .,

e t l 'actionnaire conserve, m êm e ap rès ce rem lm ursem enl, une ac tion bénéficiaire q u i q u i lui m ain tien t s e s d ro ils s u r les bénéfices et dans la p rop rié té d u fonds social.

An . I 5 0 fr . par action on souscrivant.u n v e rso . j 7 5 i , a r<tpi>rti , jo^ . , :

Aucun n u ire appel de fonds ne pouvant ê tre fait q ue s u r déli­bération du Conseil d ’adm in istra tion , au p lu s tô t dans q u a tre m ois.

Les actionnaires o n t lo d ro it de se libérer p n rn n lic ip a tio n , c l de verser le p rem ier q u a r t en en tie r en souscrivant.

Les actions libérées do m oitié p o u rron t ê tre d é l iv ré e au porteur. ■ La SO U SC R IP TIO N publique ne sera ouverte que le 5 ju il le t , à P aris, au siège social, rue Scribe, «• 5 .

Mais DES AUJOURD’HUI les dem andes des dé|iîirlemenl.s ac- co inpagnéasdu jirem ier versem ent de 5 0 francs, reçues p a r corres­pondance, séria it classées jo u r par jo u r , e t les dernières seront seules réductibles.' Lo Conseil d ’adm inistra tion aura la faculté de clore la souscrip­tion dès q u ’il jugera q u ’cllc a a tte in t une som m e suffisante, con­form ém ent aux délibérations ci-dessus relatées.

Envoyer 5 0 francs pour chaque action , en espèces ou m andats su r Paris, ou verser d m fonds dans T une d es succursales do la Banque de France, au com pte do 51. B u i.vdat, directeur du Crédit H kral de France».

■•Donner oxactc’incnl ses nom s, p rénom s, adresse; e t le nom bre •d'jfclionii souscrites.'

SOCIÉTÉ ANONYMEP oin LA SOUMISSION, LA CONSTRUCTION ET I.’HXPI.OITATION

d u chem in de fe r

m i î m a c i h l o x s - s i m a b s eM IS E N A D JU D IC A TIO N

P a r décret im périal du 2 0 m ai I8G0, en exécution de la loi du 18 ju ille t 1868.

S ta tu ts reçus p a r M ' M OÙCIIET, no ta ire <i Paris.

C a p i ta l i i iO n iiE lio n s .ilirtue e t définitive à

120,000 obligations.Souscription publique e t définitive à €0 ,0 0 0 actions e t

Les actions son t de 5G0 francs, payables :ICO francs à la souscrip tion ;100 francs à la répartition q u i suivra l ’ad judication :300 francs par term es égaux de 100 francs, d e six m ois en six

m ois à d a te r uc l’ad judication.IjCs in térê ts e t dividendes se paieront les 1 " ja n v ie r c l 1 " ju il le t

GARANTIES ET AVANTAGES ATTACHÉS AUX ACTIONS.1° Affectation spéciale de la subvention d e l ’E ta l a ssu ran t A 0 /0

d ’in térêt e t l'am ortissem en t;2 “ Revenu du trafic, d o n t le m in im u m , d é te rm in é p a r les s ta ­

tistiques officielles, assure encore, A 0/0 de d ividende.Total, 8 0 /0 d e revenu an n u e l, sans ten ir com pte de l ’augm en­

ta tion norm ale des produ its j .3* D ro it d e souscrire , aux prix exceptionnels de 275 fr . par

privilège, m ais sim u ltaném en t, deux obligations par chaque action, m oyennant le versem ent im m édiat d e 2 5 fr. par obligation.

Les obligations so n t .rem boursables à 500 IV. e t produisen t 15 f r . d ’in té rê t annuel, payables les 1 " avril e t 1 " octobre.

T o u t p o r t e u r (Tu n e a c t io n fa i t p a r t ie d e l’a s se m b lé e g é n é ra le .

Le capital-action sera défin itivem ent fix é su ivan t le ch iffre de la subvention.

ADMINISTRATION ET CONTROLE.Les m em bres d u Com ité soum issionnaire do ivent ê tre agréés

par le m in istère des travaux publics. (A rtic le 3 d 'u n arrê té an térieur.)

I / i répartition des actions, s’il y a lieu , sera faite sous le contrô le de l ’au to rité . (M ême a rtic le .)

Le conseil d 'ad m in is tra tion sera nom m é en assem blée générale. (A r t. 10 des S la tu h .)

COMITÉ PROMOTEUR :Le général do division d e P reu illv , grand-officier d e la Légion

d 'h o n n eu r;

Le com te do M onlesquiou-Fczcnsae;1/5 v icom te d e B oisguilbert; , .Eugène Dupin (fils d e P hilippe), conseiller général de la Nièvre’,

chevalier d e la Légion d ’ho n n eu r;A. Jacquesson, chevalier.do la Légion d 'Jiopnçui, de la .maison

Jacquesson e t F ils, négociants à Chàlons-sur-M arne.

CONSEIL D ’ADMINISTRATION ; ,Les m em bres d u conseil d 'ad m in is tra tio n , sau r leu r acceptation,

seront choisis, en o u tre , c l à côté «fc quelques grandes influences centrales, parm i-les som m ités locales?, c’est-àrdire ; Y

Les Maires d ’O rléans, M ontargis, Sens, Troyes, Arc/f-suV-Aube, Chàlons-sur-M arne; * . ,

Les D éputés, Conseillère généraux, Présiden ts des T ribunaux de com m erce e t g rands Propriétaires ou industrie ls des départem ents du Loiret, do l ’Yonne, d e l’Aube et de la 5!arne.

VERSEMENTS A FAIRE : 'Pou r une action . 100 fr.P o u r deux obligations. ..................... 50 fp.*P a r souscription sim ultanée. . . . . . . 150 fr.

Chaque souscrip teur p eu t verser, chez son b anqu ier ou son agent d e 'c liangc, so it en espèces, so it en valeurs cotées.

L’envoi peu t ê tre la it d irectem ent p a r leltre chargée é l adressée au d irec teu r do l ’Union des A ctionnaires, 18, C haussêc-d’A ntin, à Paris. ____________

LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE DU 20 AU 3 0 JU IN : .-A P a r is , dans les bureaux de l ’Union des A ctionnaires, 18j

Chaussée-d’A n lin ;E l dans l e s d épa r tem en ts , chez left co rrespondants/le l'Union

des A ctionnaires, ind iqués par les feuilles locales e t les a-fiches.

NOTA. — P our tous renseignem ents e t docum ents, S ta tu ts , Carte^, Notices, T ableaux d ’in térêts e t d'am ortissem ent p rogressif. Comparaison de la va leu r des actions e t obligations d u Chemin dn fe r (VOrléans à Chdlons-sur-SIarne, avec les actions e t obligations des au tres chem ins de f e r frança is ,, s'adresser a n directeur île / 'U nion ues A ctionnaires, 18 , Clihussce^d'Anlin, à Tcorrespondants.

i P aris, e t u s e s

I es m isères, dangers e t désappoin tem ents (pie, ju sq u 'ic i,.le s m alades o n t éprouvé* dans les drogues nnuiéiliim ilc-i, se trouvent a p rcscu t rem ­placés p a r la certitu d e d ’une rad ie a lo e t prom pte guérison m oyennant la délicieuse Rcvaleseièrc D u Barry d e L ondres, qu i rend , la pa rfaite san té n u i organes de digestion, aux n rrfs , poum ons, foie e t memlirarjc m u­queuse, aux p lus épu ises m êm e, guérissan t les mauvtiii.es digestions (dyspepsie), gastrites , gastralgies, cnnsti|ia (iou . habituelles , hém orroïdes, g laires, ven ts, pa lp ita tions, d ia rrhée, gonflem ent, é tourd issem ent, bour­d onnem ent dans les o re illes , ac id ité, p itu ite , nau. ces e t vomrsvemeuts, dou leur i. a ig reu rs , c ram pes e t spasmes d 'cslom ac, insom nies, lluxion de p o itr ine , cb ôrose, tlueu r blanche, toux , opj resvinti, asthm e, b ronchite, phlhis ic (consom ption), d a rtre s , é rup tions, inélnn -olié, d é , crissem ent, rhum atism e, gou tte , fièvre, catarrhe* , oppression, cloulTrm eut, hystérie-, név ra lg ie , vice d u sangj hvdropisie, m anque de fraîcheur e t d 'énergie nerveuse. _ 1

I lus nuiirriSYantc que la viande, e lle rend la san té et tV otm m iie 50 foi* son p r ix en nu-dceiuc. Kn boites : l / t l i t . , 2 f r . 3 5 ; I L it., 7 f r ; 12 fcil , Cü f r . — Du Barry e t C*, 26, plarc 'V cndôm c, Paris.

A ppétit, d igestion, som m eil c l énergie rendus p a r la B cralestâèrc Cho- rolsitee aux personnes, e t faux enfan ts les p lu s faibles, e lle n o n rri t trois- foi* p lus que la viande e t rend les chairs ferme*. — loi tab lettes pou r C lasses, 1 f r . 2 5 ; pou r 12 t , 2 f r . 25 ; 24 t , 4 f r .; 40 I , 7 f r . Kn Imites eu poudre d e 12 tasses, 2 fr. 25 ; de 57G lasses, CO fr. ou env iron 10 c . la lasse. — Du Barry e t C ', 2G, place V endôm e, Paris.

Le p lus p u r e t déli- a t Chocolat e s t la « Perfection de Chocolat D u B arry : ■ prépa ré san» mu tin m élange du fceules ou a u tre s substances nuisibles ou pâteuses, pa r des machine* spcc alcs qui en lèven t au cacao le n t p rincipe d ’échauflem eut ; ce C ho-o la t est t ai fadem ent soluble e t c onvien t a ax estomacs les p lu s délirais.ou irritab les, c j justifia pleinem ent to n nom « le . Perfection. ■ Ko ta ldclU s d e 75 e . tu I f r . , so it fi fr. t c k i l . ; qualité vanillée à 1 f r . e t 2 f r ., 's o it 8 fr, le Lil. Un l i l d e ce C hocolat a lim ente mieux que 2 Lil. d e Chocolat « r.lh ia ire , e t p a r re lie raison il’est m oins coû teu x . — D u Barry e t C*, 26, place Vendôme, Pa ris . —■-ü J p o t à Sentis, chez MM. Mercier e t Donon, épiciers, c l chr**Ics pharm. o l cpic.

L e P ropriétaire-G érant : E rnest P a v e s .

Ar t k l g 1 " .

CAISSE D W A R O T DE SEW LIS.En

toutesLos

En exôm tion tlo T arlic lo A de là loi d u 7 m ai 1813 , le Conseil d 'ad m in is tra tio n inform e les intéressés quo les dépô ts ci-dessous énoncés, abandonnés p a r leu rs titulaires depuis l'année 1839, seront, au p rem ier janv ie r p ro c h a in , convertis en rentes su r l'K la t, e t que es les inscriptions ren tes achetées p a r app lica tio n de celte m esure, ou m entionnées dans la présen te pub lication , se ro n t rem ises à la Caisse des dépôts et consignations..os ayanU -droits so n t en conséquence in v ité s à faire avant le 31 d écem bre prochain tou tes les diligences nécessaires a u p rè s de la Caisse d ’épargne p our prévenir la conversion d e leurs dépôts en ren ies e t la consignation dés inscriptions d e rentes.

N“ . du Registre m atricule.

457553564G50700985

13541438

1493 i: 1599

11-22162517391741

NOMS E T PRÉNOMS.DATES

d e la prem ière opération .

DEMONCIIY (P icrrc-F rançois-B cnoist). BOMBART (J/mise-ARNOULT (5ROUSSEAU (ABgc-Félix).........................LEROY (AlexanurinQ*Brigitle) . . . . DESJARDINS (Joan-Louis-Franéois) .DIGNAC'"NERON (Louis-Denis), p o u r la yue-prop .

e t d am e v* NERON, née PUGNANT,p o u r l 'u su fru it .....................................

ERRIER (R ieuletle).............................BQUFFARD (A rthém ise), veuve

TRU PTIT (Lucien). . • .................DUCOTTRET ( l / m i s ) .........................BODOU (F ranço is).................................FLEURY (Jcan -B ap tis to ).....................LËSSBRT (Jules).....................................

1G o c to b re '1836.18 décem bre 1836. 1 " janv ie r 1837.12 février 1837.19 m ars 1837.17 décem bre 1837. 2 6 a o û t 1838.

5 aoû t 1838.9 décem bre 1838.

•G jan v ie r 1839.3 février 1839.3 février 1839.

2 3 ju in 1839.2 3 ju in 1839.

Scnjis, le 31 m ai 1869.L e Caissier,

E . VATIN.

AGE à ce lte épotpin.

NAISS

Dates.

ANGES

Lieux.DOMICILES. PROFESSIONS.

DATES de la

dern ière opération ou

de l'échance prévue par la loi.

NATURE d e la

dern ière opération ou

d e l’échéantH* prévue par lu lui.

MONTANT actuel

du cap ita l.

45 ans. „ Verbcrie. S errurier. 2 2 septem bre 1839. R em boursem ent. 59 0531 ans. » a V crbcric. Cuisinière. 13 octobre 1839. ici. 20 093 2 ans. » » Senlis. Cocher. 17 février 1839. id . 12 833 6 ans. n * V er. Berger. 3 novem bre 1839. id . 2 723 6 ans. a a Brasseuse. D om estique. 18 aoû t 1839. id . . 3 9 8?22 ans. » a Beau lieu. B erger. 21 janvier 1839. Versem ent. 49 303 3 ans. a a Crépy. O uvrier ébéniste. 9 ju in 1839. Rem boursem ent. 14 2530 ans. » a Boulanger.

Crépy. 2 ) jan v ie r 1839. id. * 8160 ans. a a Rentière. ■21 ans. » ■ t / » O rm oy. C outurière, v. i 4 a o û t 1839. id. 6 57

49 ans. „ ' . C ham bly. Journalière . 10 m ars 1839. id. 5 5416 ans. a a Cham bly. M ineur. 2 6 m ai 1839. V ersement. 11 6321 ans. a a Beaulieu. Em ployé d e ferm e. 3 février 1839. id. 79 4322 ans. a a M orlefontaine. C h arretier. 2 3 ju in 1839. , id. 1522 ans. « F on taine. C harretier. 2 3 ju in 1839. id. 3 0 61

RENTES 3 POUR CENT

Nom bre M oulantd ’inscriptions. | des renies.

Certifié conform e aux écritu res de la Caisse :Le Président du Conseil d 'adm inistra tion .

Marquis d’AURAY.

RENTES 4 1/2 POUR CENT

Nom bred ’inscriptions.

Montant des rentes.

Abt. 2 .

A V 8 .C h e m in «le F e r «le N e n lîs

à C ré p y .

Le Sous-Préfet do l'arrond issem en t de Seiilis,; dônno dvis q ti'on exécution de l 'a r­ticle 10 do la.loi d u 3 m ai 1841, les plans e t é ta fs parcellaires, m odifiés, des te rra in s à acquérir p ou r la construc tion du chem in de fe r dn Sçnlis à C répy, dans les coin- m uues do M onlépilloy, F rcsnoy-lc-L dai, R ully , Auger-Saint-V incent e t O rm oy- V illers, res te ron t déposés pendan t h u it jou i? ,- d u ' ving t neu r ju in an h u it ju ille t 1869, à là Souè-PréfectOro do S cnhs, oô les parties inlércssceo p o u rro n t en p rend re connaissance, e t Ibtirnir leu rs oliservations écrites dans la formo preeorile p a r l’artic le 7 do lad ite loi.

A Sentis, le 2 6 ju in 1869.M“ d’AUIUY.

Akt. 3 .

E tude do M 3 F r é m y , avoué à Senlie (Oise), ru e N euvtH le-Pariî, n* 13.

Vente sua* LicilulîonY ij^ E n lr o M apm rs e t a vec a dm ission

d i: ir a i\g e r s .E u T itud ion ro d e s c iq écs d n t r ib u n id

civ il d e p re m iè re in s ta n c e s é a n t A S cn lis , n u p a la is d e ju s t ic e .

L e M a rd i v in g t J i l î l l r t 1 8 8 9 , à m id i,

I T t * OU

D0MA1HE DE M 0H TIG 8Y

S itu é co m m u n e d e RUSSY, p rè s C répy- c n-V alo is;

Ce D om aine , d 'u n s e u l l e n a u l , se Iro u v c d a n s u n s ite a g r é a h le e l p it lo re sq u e , cl à m i k ilo m è tre d u la gai'o du C répy (ligne d e P a r is à Soissnns);

I l consiste n o tam m en t en :1- — D N BEAU C O R PS DE FER M E

n’o u v en ëm è iit c o n s tru i t , C o u r, J a r d in e t D ép en d an ces;

2 - — 5 2 U gC T A R E S fil A l l -S f c C.d e T e r r e s la b o u ra b le s e t Bois;

3 “ UN P E T IT CHALET d a n s le b u is , S erva n t d e R endez vous do Chasse;

£n un seul lot.

On fait savoir qu 'en exécution d ’un juao- itnen t contrad icto irem ent rendu en tre les parties c i-après nom m ées p a r le tribunal civil do prem ière instance do Senlis, le vingt-deux avril 1869, enregistré,

l f Sera, aux requête , poursu ite e t dili­gence d e : \

1* M. V ictor G liarlicr, Notaire honoraire , chevalier do la Légion d ’honneur, dem eu­ra n t à Senlis ;

2* M. Pierfo-Loifis C hartio r, p roprié- lalro e t m aire , dem euran t au Plessis-Gassot, can ton d ’Ecouen,

« C oderp io r agissant tan t en son nom■ personnel q u ’a u nom e t com m e adm i- « n is lra teu r provisoire dès biens do m a- « dam o Anne - A délaïde • C h a rlie r , son• épouso, e t sop m andataire général, aux « term es d ’un jugem ent su r rétracté rendu « p a r lo tribunal civil de p rem ière instance• do P ontoise, lo onze avril 1857, cnre-■ g is lré ; »

M. V ictor C harlier e t nw ditc dam o Char­tio r, du PJessis-Gassot, héritiers chacun pou r u n tiers de m adam e Marie-Mélanie-

Sonbic C h a rlie r , leu r s œ u r , décédée à Crepy, le deux décem bre 1866, veuve de M. C harles Benoist-Benoist, saisie p o u r m oitié d e la succession de m adam e S opliie- Ilcn rie lte B enoist, décédée à Crépy, lo vingt-cinq novem bre 1 -6 6 , épouse en deuxièm es noces de M. Jean - Baptiste C harlier lils; laquelle succession d.î m a ­dam e C harlier, née B enoist, a é té acceptée sous bénéfice d 'inventaire seulem ent, su i­vant déclaration passée au greffe du t r ib u ­nal civil de Senlis, le d ix-sopt ju in 1867;

Ayant p o u r avoué constitué M 'F ré n iy ;En présence de m adam e A ngélique-’

Louise. C harlier, veuvo d e M. P ierre-I/m is- X av ier\B ilic t, propriéta ire , dem euran t à’ Versailles ci-devant, pu is à Paris, rue Croix-des-PetiLs-Champs, n ° 2 7 , e t actuel-; lem ent à Sonlis, ru e S ain t-P ierre;

Ladite dam o h éritiè re , p a r représentation de M. François-Sim on C harlier son père, de la feue dam e Bonoist-Bcnoisl ci-dessus nom m ée,

Ayant |>our avoué constitué M 'I/is so rre , dem euran t à Seuils, Vioilld-Ruo-do-Paris;

Procédé à la vente p a r ad judication , au plus ollYant e t d e rn ie r enchérisseur, e t à l’ex tinction des feux, des im m eubles ci- npres désignés : ■

D É S I G N A T I O N .

Lo D om aine de M ontiany, situé com ­m une de Russy, V anton de Crépy, a rro n ­dissem ent t,le $en lis (Oise), d un seultenan t, com prenant

1 «.««. u n edrns do ferïne nouvellem ent c onstru it, lieu d it la B utlo do Montigny, ayant deux entrées fe rm an t p ar deux grilles én fer, servant de p o r to charretières, p la­

cées a l’o rien t e t à l ’occident d e la co u r, se com posant : 1" (l’un bâtim ent d ’habitation ayant trois pièces par bas, avec grenieç au- dessus; le tou t co n stru it en p ie rrts do taille e t m oellons, e t couvert en ardoises; 2* de Ih’ilim enls ru rau x c l d ’exploitation en tou ran t l.i co u r, e t sc com posant, nu bo u t m id i, d ’un hangar do deux travées couvert en z in c ; su r lo cô té , bergerie de six travées, greffier à fourrages au-dessus, construite en p ierres d e taille e t moollons, e t couverte en ardoises; su r le cô té o rien t, qu a tre petites, travées en appentis p ou r

I ioulaillers e t to its à porcs; pe tit clos à vo- iillo e t ja rd in en tou ré tlo m u rs ; pu its au

m ilieu de la co u r; au nord e t ferm ant la cour de ce cô té , un grand bâtim en t ù diver^ usagos e t à deux rcz-dc-cbausséc, •Pun a ü !nivcau do la co u r, l 'a u tre au niveau ' tlo la pliiine; au n o rd , com posé, su r la ’cotir, a u n e étalée à vaches e t d 'uno écurie de q u a tre travées ;

„ , D errière , u n grand cellier voûté en pierres do ta ille , se rvan t do bergerie, et ayant son en trée ex térieurem ent par le bo u t occident encore d o n n an t su r la cour, u n fournil et une p e tite cham bre de do ­m estique; une grange do q u a tre travées;

Au-dessus des établcs, écurie e t cellier faisant rez-de-chaussée ex té rieu r, logem ent de d om estique, toits à porcs. Ces dern iers lià tim cnts constru its en p ierres e t m oellons, couvcrtsV n ardoises;' C iterne en dehors de la ferm e.

Tous les bâtim ents, co u r, ja rd in c l d é ­pendances d 'uno contenance de v ingt-trois a res d ix -n eu f cen tiares;

E l le tout, lient aux te rres ci-après dési­gnées.

2” "". Aii m êm e te rro ir , terres y a tten an t e t se com posant de :

!" An chem in do M ontigny, jo ignan t la rou le d 'A udrival, cinquante-deux ares c in­q uan te-sep t centiares de te rre e t bordure de friches ;

2“ E n tre la lla ic de l'A llée d e ki H uile c l la pièce ci-dessus, deux hectares qua- ranic-ueux arcs quaran te-cinq cen tiares do te rre , friche e t chem in particu lie r;

3" En face la pièce précédente, en tre le chem in d e Montigny c l la plaine, deux hec­tares roixanlc-cl-un ares soixante-sept cen­tiares do te rre labourable , friche plantée et rillon ;

4* A l'A ncieune Sapinière, un hectare soixante-quatre arcs ving t-quatre centiares, de te rre labourable et- bo rdu re défrichée ;

5* S u r le P lateau , nu irovd d u chem in d u M ilieu, onze hectares de te rre , com pris rem placem en t des lignes d o n n e s défrichées et le chem in d e C ulture;

6* S u r le P lateau , au m idi du chem in d u d it lieu , sep t hectares quatre-vingt-six ares soixante-seize centiares d e t i r r e , c o m ­pris rem placem en t des lignes d ’orm es d é ­frichées c l bo rdu re réservée ;

7* A u-dessous d e la ferm e d é M ontigny, qualre-v ing l-hu it ares quaran te-et-un cen­tiares d e te rré e t do b o rdu re réservée ;

8° (Vu Grand Rillon c l à la C!ici\aie, te r­rain en n a tu re do taillis e t friche, su r lequel so trouve u n bâtim en t appelé lq llu tlo , contenant quatre-v ing ts arcs soixante-cinq centiares ;

9* A l'O rien t e t près, le m u r du ja rd in do la ferm e, u n terra in’en friche, taillis e t planté ou a rb re s , con tenan t q u aran te a rcs;

10° Au T rou de ^ancienne M arnière, su r le P lateau , en bois taillis d ’arbres,

contenant d ix-neuf ares soixante-quatorze centiares;

1 1 ' Au long du chem in d.'Audrival ù Russy, e t faisant bordure de la pièce n* 6, désignée ci-dessus, u n terrp in taillis e t arbres, contenant soixante-trois arcs v ingt-neuf centiares;

12* Chapelle de Montigny, lo terrain su r lequel son t les ru in es d u . lad ite Cha­pelle, planté .en lailli? .et, jeu açs arbres, con tenant d ix -n eu f ares soixante-dix centiares.

3 " " “ . M arché d it de Montigny.13“ Au P erchoir, u n hectare so ixante ares

v ing t-sep t centiares, com pris douze a r c s douze centiares de bo rdu re , traversés par la rou le e l le chertiinM c for)

14* Sous la Chapelle d e Montigny^ deux hectares soixante quinze, aresqU arante-sep t cen tiares (non com pris là route).

15“ A la. Fpntaine de M ontigny, u pe pièce partie en te rre labourable e t parjio eu friche, plantée d e peupliers, contenant u n hectare t r e n te ares cinquante.-,neuf cen-. tiares', d o n t, soixante-six ares -vingt-cinq- centiares en ' lorro labourable, c l le fiurphur en friche plantée.

A"'*'. Lp bois dp îfontigny :16° l / l bois de M ontigny, d 'u n serti le-.

. u a n l, aux P ondants, m idi ç l,.o rinn l do la ; B utte de. M ontigny, c l traversé n a r le lias vers le m id i par là g ra n d i ro u te de Crépy à ' Villers-Cotterêts c l par le cheiq in de fer do- Paris à Boissons, lim ité au n o rd e t à l’o rien t p a r les terres labourables d u p la -AJ te iu ck lé ssu s désignées, n** 3 , G, 7 e t 11 e t au m idi, p a r les te rres en |I i i n e ajqiarte*

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%

I

r

nan l à M. C harticr, les rep résen tan ts De- souche», de Saint-G erm ain c l au tres , le chem in d e 1er e t la Ib rè t de Retz.

Ledit Iwis se com pose de d ix-sqtl hoc tares soixante-seize ares douze cenlines,- non com pris la rou te n i le chem in d e 1er e t d e :

1* U n pav illo n , de form e carrée , co n j osé d une pièce avec chem inée, éclairée de q uatre lenôtres; sous-sol servant de logem ent au b û ch e ro n ; ce pavillon servant d e rendez-vous de chasse est lnMi en p ie rres , b riqùes e t inoëllons, couvert en a rdoises ;

2* Un hangar à la barriè re de T illet, se rvan t de rem ise, ferm ée, ayant deux travées, bfiti ci) m oÿllons, couvert en tuiles.

m i s e : a p r i x .O utre les charges, clauses e t conditions

portées au cèh icr des charges, les enchères seront reçues sq r la m ise à prix fi.yioj>;y\le jugem ent sus-énoncé, de < 1 7 ,5 0 0 f r .

S ’adresser pour avoir m en ls :

des renseigne •

1* A M ' FREMY, avoue, poursu ivant la ven te ;

2* A M* LASSER RÉ, avoué co-licitanl;3° A u Greffe du T ribuna l c iv il de Sentis,

où le cahier des charges est déposé;A• E t à M** BENOIST e t IULEZEAUX,

notaires n Senlis.

Fait e t rédigé p a r l'avoué p oursuivant soussigné,

A S en lis, le q u in ze ju in 1869.

S igné : FREMY.

E nregistré à Seid is, le seize ju in 1869, reçu un franc qu inze centim es, s u b ­vention com prise.

S ig n é : Bo y s .P o u r insertion ,

S ig n é : F rémy.

A V E N D R E o u A 1 ,0 1 1 C i l

MKUI1I.LL OU NON.

MAISON DE CAMPAGNEAu P lo s s is -C h a m n n t.

Avec h a s sc c o u r , é c u r ie , rem is* . J a r d i n c i D é p e n d a n c e s .

C ontenant 50 arcs.S 'a d re s s e r à M' Bknoist, n o ta ire A S en lis.

E tudodeM ® l 8c n o i » ( . n o ta ir e à S en lis

A V E N D U E OU A LOIJKUA LAMIARLK,

P o u r e n t r e r e n jo u tsn n c c le 1" oc to b re 1809,

LE MOULIND e l a C h a u s s é e d e S i - A i r o l n s ,

S itu é & S a iu l-N ico la s , co m m u n e d e O o u rleu il.

M onté a e d o u x p a ire s d e m eules. S 'a d re s s e r : à P a r is , à M* BRËÜ Î LLAND,

n o ta ir e , ru e S a in t-M a rlin . 5351;E t à S en tis , a u d it M 'B E N O IS T , n o ta ire .

A C É D I ilt a l'am iab leBONNE

EXPLOITATION AGRICOLE« le S I H I l e c l a i •0 8

A U ully , e n tre S en lis e t R ully , L ongue jou issance .

On p o u r ra i t n e c é d e r a u p re n e u r q u e 175 h e c ta re s o u m o in s , e t u ne p a r t ie d u C orps d e F e rm e .

S 'a d re s s e r :A R ully , à m a d a m e FREM O N T;Kl à S en lis , A M' B EN O IST, n o ta ire .

P ar le m in is tè re do M* F ra n c h e , notaire à Ct'cpy,

A ROU V ILLE, p rè s C répy ,E n la dem eure de M . M irland,

C onsista u t en : c h e v a u x , v aches, p o rc s , v o ilu re s , c h a r r u e s , h e rse s , u ne m a c h in e A b a t t r e sy s tèm e D ùvoir, vo­la ille s , 3 ,000 b o tte s d e s a in fo in cl lu- z e rn o , bo is à b rû le r , e t a u t r e s o b je ts d e c u l tu re e t d é m é n a g é ,

Au co m p ta n t. F ra is o rd in a ire s . S 'a d resse r audit M 'F ra n c h e , notaire.

E lu d e do 11* X la iA r e - B I c v n l l o i i ,n o ta ire à C ham bly (O ise).

MAISONS itu ée A P e rs a n ,

c l IO 1»BKCE8 «le T E R R ES itu é e s t e r r o i r do P e rsa n ,

A V E N D J I EPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE,

Pa." le m in is tè re do SI* M aitru -D kva llon , nota ire à Cham blg, e t en son é tu d e .

Le D im an ch e 9 Ju ille t 1809, A n jid i.F a c ilité s p o u r le p a iem en t.

S 'a d resse r a u d it 3P M aitrc-D cvallon.

Art . 5 .E tu d e d e S I ' F r ë i n y , av o u é à S en lis ,

r u e N eu v e -d e -P a ris , n° 13.

_ V E A T ED e B i e n s « le m i n e u r s ,

P ar le m in is tè re de M* V r am ant . nota ire <i B aron, co m m is à cet e ffe t,

1° D ’UNE MAISONS itu é e à PERO Y E L E S GOM BRIES,

can to n d e N a iite n iM e -IIa u tlo u in (Oise),AVEC

P o u r , J a r d i n e t D é p e n d a n c e s ;

2 & DE 4 PIÈCES DE BOIS■Situées m êm e t e r r o i r , c l t e r r o i r

d ’AucER-SAiNT V in c e n t ;

E n c i n q L o i s qui p o u r ro n t ê t r e ré u n is p a r tie lle m e n t

ou eu to ta li té . L ’a d ju d ic a tio n a u r a l ie u e n la M airie

d e P c fo y e tes-G orubries , le D im anche o nze J u ille t 1869, d e u x h e u re s d e re le v é e .

S 'a d resse r p o u r a vo ir d e s rense igne­m en ts :

1° .1 M* FRÉMY, avoué. « Sen lis , pour­su ivant la vente ;

2* A M* VRAMANT, notaire <i Baron, dépositaire du cah ier des charges.

A C E D E R A L ’AM IABLE P o u r e n t r e r e n jo u is sa n c e d e su ite ,

UNE FEUNE«le îîSO H ectares

» D 'un seu l tenan t.A v e c B a i l d e ( l i x - h u i t a n s .

S’a d re s s e r A M* R iT n’O IS T , n o ta ire ;Sen lis .

A r t . 6 .

F.ludc de M* P a u l D c l g o v c , avoué à Senlis (Oise), rue d u Chàlcl, n° 21 ,

successeur de M* J ci.f.s T iicurv.

V E X T ES u r expropria tion fo rcée .

E n l’au d ic n c o d e s c r ié e s d u t r ib u n a l c iv il d e S en lis , a u P a la is d e J u s tic e d e la d i te v ille , rue .N eu v o -d e P a r is .

D U N E MAISONA v e c J a r d i n e t D é p e n d a n c e s ,S ise à BARON, e n la ru e lle d u T r iè r e ,

can to n d e N an teu il lc - l la u d o u in (O ise), EN UN S E U L LO T.

L’ad ju d ic a tio n a u ra lieu le M ardi ving t- n e u f J u in 1869, h e u re d e m id i.

S 'a d resse r p o u r les rense ignem en ts :1° A M* P aul DELGOVK, avoué, à

S enlis, pou rsu ivan t la vente;2 ' A M* BENOIST, n o ta ire à Senlis;3° E t a u Grcllc du T ribunal de Senlis,

où le cah ie r des charges est déposé.

A n n on ces D iv erses.

Elude de M c B a l l é d e n l , commissaire* p risen r à Senlis.

F aillite Vacguerie, de Nanliuiil-lv- H audouin .

A V E N D R E A U X E N C H È R E SE n v e r tu d 'u n e o rd o n n a n c e ,

E t p a r s u i te d e la f a il l i te d e E d o u n rd - A lfrcd V a c q u c rie , d e N au lcu il-lc - I la u d o t i in ,

A S cn li* , S a lle d es V entes,Les D im an ch e 2 7 c l L u n d i 2 8 Ju in 1869,

à u n e h e u re d e re levée ,

D’U N E GRANDE Q U A N TITÉDE

Marchandises neuvesC o m p re n a n t u n F o n d s d e M arch an d

d e N o u v eau té s , R o u e n n e rie s , B on n e te ­r ie , M e rc e r ie , C h a p e lle r ie , P a r fu m e r ie , d e C h a u ssu re s e t d e C onfec tions, e t Jo u e ts d 'e n fa n ts .

E tu d e d e M ' B e n a l n l , n o ta ir e i S en lis.

A I . O Ü K K M E l I I L l î i ; .P o u r e n t r e r e n jo u is s a n c e d e s u i te ,

D IE I I I S O I DE C ilPA G N ES itu é e a S i in t-L é o n a rd .

S ’a d r e s s e r a M* Bb n o is t . no ta ire .

A V E I N E A L A f l U A B L EU N E JO L IE

MAISON BOURGEOISEN o u v e llem en t r e s ta u ré e ,

S ise à V illev c rl, fa u b o u rg d e Senlis,AVBG

C o u r , J a r d i n * t D ^ p e n d a n e r w ,C o n te n a n t le to u t 72 o re s CO cen tia re s .

S 'a d re s s e r p o u r a m p le s ren se ig n e ­m e n ts , à M* B EN O IST, n o ta ir e A S en lis.

a l o u h k i > e s a j i T f i i :

BELLE CHASSES u r e n v iro n 1 5 0 h e c t a r e s de

p la in e , f r ic h e s c l b u is ,Au t e r r o i r d ’iv i l l r r s , co m m u n e de

V illen eu v c-su r-V erb eric (Oise),E n bordure de la fo re t d 'I la la tte .

S’a d re s s e r à M. I .E F È V R E , g a rd e a u ch â te a u d ’O g n o n , p ic s S en lis (Oise).

A C É D E R

UNE FERME1 6 6 I lo c la rç s «le T erres

labou rab lesA la p o r te d e S u issons (A isne).

C orps de F e rm e n eu f.P o sition e x cep tio n n e lle c o m m e in d u s tr ie

S ’adresser à M* C A II.I.E T , notaire à Soissons.

A L O lIEIfi Une Maison seule

Avec JA R D IN , É C U R IE e t REM ISE A VOLONTÉ.

S 'a d re s s e r chez M” * veuve Dupillf., 55 , ru e V icillc*dc-Paris.

V IL L E DE CR E IL .

A D J U D IC A T IO NP o u r la

C o n stru c tio n d 'u n e Ecole«le F illes .

Le D im an ch e I " A oût 1869, à u n e h e u re s , il s e r a p ro c é d é en la m a ir ie d e C re il, à l 'a d ju iiic a tio u a u ra b a is , s u r s o u m iss io n s cac h e té e s , d e s tra v a u x A e x é c u te r p o u r lu c o n s tru c tio n d 'u n e E co le d e filles.

Ces tra va u x seront adjugés en n e u f lots: savoir

1 " lo . T e r ra s s e m e n ts e tm a ç o n n e rie . . . 35 ,410

2* — C h a rp e n te r ie . . 5 ,6 1 55 ' — M enu iserie . . . 5 .791A- - P a rq u e ts s u r b i­

tu m e .......................... 3 .2495* — S e r r u r e r ie . . . 14 ,5226 ' — C o u v c r tu rc c t p lo m ­

berie 4 .6117* — P av ag e . t , . 1 ,5168* — P e in tu re cl v itre r ie 2 .0477* - P ré a u x c o u v e rts . 3 ,0 0 0

T o ta l d e s tra v a u x .7 1 ,7 9 7 27

On p o u r r a p re n d a e co n n a is sa n c e , à la M airie d e O e i l , d e s (d an s e t dev is c l d u c a h ie r d e s ch a rg es .

SO U S -P R É F ECTU R E DE SE N L IS .

Clieinîng v ic in au x .

T ra v au x n eu fs e t d 'e n tre t ie nA D J U D I C A T I O N

I.c M ard i 7 Ju ille t 1869 , A d eu x h e u re s , A l’hôtel de. la Sous-Préfecture.

On peu t p r e n d re c o n n a issa n c e d e la n a tu re l le s tra v a u x c l d e s co n d itio n s de le u r e x é c u tio n , so it A la Sous-P réfec- tu r c , s o it e u b u ra n u d e M. l 'In g é n ie u r d e l 'a r ro n d is s e m e n t d e S en lis.

J u s t ic e d e P a ix d e C re il.

V e n t é M o b i l i è r eA «O G E fiT -L E S -V lÉ IlG E S .

P our cause de départ,E n la d e m e u re d e M. P e l le tie r , ru e de

B èbvillé ,I.c D im anche 4 J u i l le t 186 9 , A m id i,

P a r M. Em ile L o u c h ez , gre ffier de Creil,

C elle v e n te c o n s is te p r in c ip a le m e n t e n : m e u b le s , l i te r ie , t a b le a u x , lam p es , u s te n s ile s d e m é n a g e , v a isse lle , b a t te ­r ie d o c u is in e , b o u te il le s , o u t i ls d e j a r ­d in a g e , e t b e a u c o u p d 'a n tre * o b je ts .

C onditions o rd n a ire s .

PS itué

E lu d e d o II* Franche, n otaire A CrépyJO ise).

A djudication vo lon ta ireP a t su ite de cessation de cu lture,

L eD iraan ch e I I Ju i l le t 1 869 , à m id i.

E lu d e d u M ° E l r c i t r , n o ta ir e û Acy.

A V E N D R E P A R AD JUD ICA TIONEu la s a lle d e la M airie d e B elz,

Le D im anche 18 Ju ille t 1869, à I h e u re Par le m in is tè re de M* Br c t t e , no ta ire

ii Acij,

DEUX BAISONS C9HTIGUESU n très beau Clos

C o n ten an t 1 h e c ta re 5 3 a r c s 31 c e n t . , <*l 8 P a r c e lle s «8c T err e

D’u n e co n ten an ce d e I h e c l. 25 a r . 66 c. Le to u t s i tu é co m m u n e e t te r r o i r

d e B elz.F a c ili té s p o u r p ay e r.

On t r a i te r a a v a n t l’ad ju d ic a tio n s ’il est fa it d e s offres su ffisan tes .

S 'a d resser a u d it M* B r g t te , notaire.

E lu d e d e M ° f L c s n i i i i i e , n o ta ire à Cha n til ly. v ,

i i i s o n d e c a m p a g n etu ée à C h an tilly , ru e de P a r is , n» 17, E l JA RD IN 6 la su ite avec d ro it «le

s o r t ie s u r la p e lo u se ,

A V E N D R EP a r ad ju d ic a tio n a m ia b le ,

E n l'é tu d e c l p a r le m in is tè re de M* i.EJioiXB, nota ire à Chantillij,

Le M erc red i 50 Ju in 1869, à u n e h e u re . S 'a d resse r a u d it M* L em o in e , notaire.

E lu d e de .11* T o u r n e u r , n o ta ire à V crhc r ie . \

a >"b-]: î h c 2*:P ar a d judication volonta ire ,

A V crbcric, en l'é lude e t p a r le m in is tè re d e M* T o u rn e u r . nota ire .

L e D im anche A Ju ille t 1869, A 1 h e u re ,

2 Marchés de Terre E T P D É

E n 9 pièces S ises t e r r o i r s d e V c rb e n e , S l-V ansl de-

l.o u g m o n t, V e rrin e s , d é p e n d a n c e de N èry , e t le Bois d ’A gcux, d ép e iitlan ee d e i.o ngucil-S a in l-M arie .

l ’o n (« -n a n « h c r d. 5 8 a r c s 411 c F a c ili té s p o u r p a iem en t.

S ’adresser a u d it M* T o u rn e u r , nota ire

E lu d e d e M c J u l e s i ü o l c v a l l e ,h u is s ie r A S e n lis.

V l i . Y T I î V O L O N T A IR EDE

SEIGLE, AVOINE, POISS u r p ied e t s u r les lieux .

Terro ir de S en lis ,Le D im anche A Ju il le t 1869, à m id i. P ar le m in is tè re de M* J . N o i.eva i.l e ,

On se r é u n ir a a u ch a m p d e m a n œ u v re .

E tu d e d e M e l l c n i c i , h u is s ie r -p r is e u rà C h an tilly .

V E N T EAUX ENCHÈRES rUULIQITS,

S u r la p la c e p u b liq u e d u la co m m u n e d e Gove (Oise),

Le D im anche A J u il le t 1869, A 9 h e u re s , Par le m in is tè re d e M* Il ém et,

r e

RECOLTESDe F o in , A voine, O rge, P om m es de

t e r r e , Se ig le , B e tte rav es e t L égum es, Pendantes p ar B acin is,

S itu ées nu t e r r o i r du Coye. C o n d itions o rd in a ire s .

S’a d re s s e r p o u r vo ir le sd ile s réco lte s au g a rd e c h a m p ê tre d e Coye,

L E ÎM IU N IXCOÏPAGME FRANÇAISE D'ASSMAACES SUR LA VIE

G a r a n t i e t T r r n t c - s i x M il l io n s

A ssurance p our la v ie en tiè re : U n ca­p ita l es t p ay é a n décès d e l’a ssu ré .

A ssurances m ix te s : U n cap ita l es t payé â l’A ssu ré , s 'il es t v ivan t a p rè s un c e r ta in n o m b re d 'a n n é e s , ou A ses h é r i t ie r s a u ssitô t son décès.

L es a s s u ré s reço ivent a n n u e l l e m e n t , le p ro d u i t d e 50 p 100 d a n s les bénô- ' lices d e la C om pagnie . La p a r tic ip a tio n ca lcu lée ffur le m ontai)! d e to u te s les p r im é s v e rsée s a d o n n é les ré su lta ts su iv a n ts p o u r ch acune d es tro is d e r - n iè re s a n n é e s 1866, 18G7.ÇI 1868 u

A ssu ran ces vie e n tiè re 4 . 2 | • /. — c h a q u e ah née.

A ssu ran ces m ix tes 5 .4 0 7 . — c h a q u e a n n é e .

E x e m pl e : M. G ... a fa it a s s u re r s u r la vie e n t iè r e , eu 1848, u n cap ita l d e 100 ,000 f i . m o y en n an t u ne p r im e an n u e lle d e 5 ,0 0 0 fr ; I l a reçu p o u r sa p a r tic ip a tio n en 1860, — 2 ,594 fi*.; en 1867, — 2 ,5 2 0 f r . , e t e n 1868, — 2 .646 fr.

L ’a s s u ra n ç c p ré se n te d o n c un d o u b le a v a n ta g e : e lle g a ra n t i t l ’a v e n ir do la f am ille ; e lle c o n s titu e p o u r l ’a s su ré u n p lacem en t d e fonds.

E n vo i fra n co de no tes exp lica tives .S ’a d re s s e r A P a r is , a n s iège d e la

C om pagn ie, r u e de L a fay e lle , n * 3 3 .E l A S en lis , à M. AVATELI.1N, ag e n t

g é n é ra l.

E lu d e s d e M* D9 « '« J a r d i n s , n o ta ire A B e lz . e t d e M* I B p c l< e , n o ta ire A Acy.

1 l i c e t a r e 0 7 a r e s 410 c c u t l u r t - s

de TerreAn t e r r o i r d e V illc rs-S a in l-G o n cst,

A V K Πim KP a r a d ju d ic a tio n v o lo n ta ire ,

A V illc rs-S a in t-G cncsl, eu la m aison co m m u n e ,

Le D im an ch e A Ju i l le t 1869, A 2 h e u re s , P ar le m in is tè ro d e M " D esja iu h n s

c l R hk t tk .J o u is sa n c e a u I I n o v em b re 1869. S ’adresser à M " D es ja rd in s e t B re tte .

A C H ftE It D E S U I T EA L’AMIABLE,

UNE FERMES itu ée A R ouv ille , p rè s C fépy ,

C on tenan t l'n v iro u i O l h e c f a r MS 'a d resse r p o u r tous renseignem ents : A M* FRA N CH E, n o ta i ie A C répy .

A V E N D R E

UNE MAISONO i’i s ’e x p l o l t e u n c o m m e r c e

d ’E p i c c r i e ,S ise A F rc sn o y -le -L u a l, c a n to n do

N an lcu il (Oise).S 'a d re s se ra M. D c ro ix , pro p rié ta ire à

F resn o g -le L u a t, g u i e x p lo ite led it fo n d s d e c o m m erce .

A V I S .

PEINTURE. — V ITRERIED a p i e r N p e i n t s .

M . S A U V A G E , p e in tre A S en lis , r u e d e s T r ib u n a u x , p r é v ie n t s a n o m ­b re u se c lien tè le q u e la v en te d e s e s P a p ie rs p e in ts ay a n t p r i s u n e ex ten s io n c o n s id é ra b le , il a pu fa ire d e n o uve lles acq u is it io n s ch ez les m e ille u rs f a b r i ­c a n ts , e t q u ’il p e u t s o u m e ttre a u x p e r ­so n n es q u i v o u d ro n t b ien l’h a iio rc r d ’une v is ite , u n g ra n d c h o ix d e P a p ie rs de to u te s n u a n c e s , d e p u is les p lu s o r d i ­n a ire s ju s q u ’au x p lu s ric h e s .

P r i x ( r è * m o d é r é s .

LA SDRDITÉ EST CURABLE.D epu is p lu s d e 50 n u s je so u fira is

d ’u ne s u r d i té c ro is s a n te , c o n su lta n t v a in e m e n t les p lu s c é lè b re s m éd ec in s . F in a le m e n t je ré u ss is A re c o u v r ir l ’ou ïe , g râ c e A u n re m è d e q u i m e fu t con fié p a r u n c a p ita in e d e v a isseau , a y an t beau co u p voyagé, e t j e r e ç o is - jo u rn e l­le m e n t, A m a g ra n d u s a tis fa c tio n , u ne q u a n t i té d e le ttre s d e r c m e rc im e n ls d e s p e rso n n e s é g a lem en t s e c o u ru e s . J e p u is e x p é d ie r c e re m è d e A c h a q u e m a la d e c o n tre la so m m e d e 10 IV. e n tim b re s- p o s te (a ffra n c h ir) , o u c o n tre re m b o u r ­se m e n t.

Louis O ELSN ER , à B erlin , N oue S c h o a u h a u se r SI ta s s e , 12.

La C‘! chaiifoiu-iiièi-c«le l ’Oucstf,

L. RENARD e t C *. A PA RIS. G R A l i X , re p ré s e n ta n t A S en tis , T ien t A la d isp o s itio n d es C u ltiv a te u rs

d e s e n g ra is h u m a in s , t r è s r ic h e s e t p ro p re s A la c u l tu r e d e s b e tte ra v e s .

On d o n n e ra to u s le s re n se ig n e m e n ts d e m a n d é s .D é p ô t d o C e n d r e » v é g é t a t i v e s

A IV. 5 0 l ’h e c to litre , A S en lis.

BAGNOLES DE L’ORNEE a u x ch lorurées lo d iq u cs, su lfu re u se s cl

arsenica les. — E a u x ferru g in eu ses M nvganésicn nés.

In s ta lla tio n c o m p lè te — P isc in es d e n a ta t io n ; h y d ro th é ra p ie , m o n tée p a r M. G . C h a rle s , d e P a r is — D yspepsies, vo ies re s p ira to ire s , rh u m a tis m e s , p a r a ­lysies, m a la d ie s d u la p e a u , c h lo ro se , ly m p h a tism e , p la ie s , b le s su re s , e tc . — Beau p a rc , b é te ls , r e s ta u ra n ts . — P rix m o d é ré s . — M. J ouari», d i r e c te u r , p a r Fe rlé -M a i é .

A V E N D R ERemise mobile

E n c h é n c c i w a p l u .S ’a d re s s e r r u e do B eau v ais ; 55 .

Seul!», vue leiivc-dc-P arls, 6 5F a u b o u rg S a iu t-M a r l in .

T r a n s m is sio n nus onuRus d k n o u R ss . — A ch a ts , v e n te s e t r e p o r ts . N ég ocia tion e n b a n q u e d e v a le u rs n o n ‘co tée s .

C a iu ik d k s t it r e s . — L es t i t r e s so n t re ç u s e n d é p ô t, m o y e n n a n t u n d r o j l d c 20 c e n tim e s p a r a n n é e c l p a r l i t r e . L es c o u p o n s so n t e n c a is sé s d 'o ffice avec re te n u e d e 50 e . p a r 1 00 fr .

Pa y e m e n t im m éd ia t d e s c o u po n s é c h u s , m o y en n an t n u e c o m m iss io n d e 75 c . p a r 100 f r . Les c o u p o n s d e s l i t r e s no ­m in a tifs , c e u x p a y a b le s a p rè s re c e tte a u x C o m p ag n ie s , n e p ay e n t q u e 50 c o n l. p a r 100 f ra n c s en c a issé s .

Af f a ir e s d iv e r s e s . R ec o u v re m e n t d e c ré a n c e s , d e fe rm a g e s e t d e lo y e rs . E n ­c a is se m e n ts , v e rse m e n ts , so u s c r ip tio n s , d é p ô ts , r e t r a i t s o u re n o u v e lle m e n ts «le d é p ô ts d e t i t r e s e t d ’e sp è c e s a u x ca isse s p u b liq u e s , e tc .

E s c o m p t e d e s c o u po n s non éc u u s j u s ­q u 'à six m o is d ’é c h é a n c e

F o u c a e f , fils, r u e N eu v e-d e-P aris , b a , A S e n lis , d e 8 h e u re s A 2 h e u re s .

MAISON: BOURGEOISE IG ra n g e s , h a n g a rs , t W n i l , ÿcS ' l

é la h le , 1011 h |io re s ,ç la p iç m , jionlain * - l plusicMi-s c a v e s , n d l h è i j t a ^ ô n 'd è S | m e r ; g r a n d e c o u r . L assq -cpJ,',VV RraÙT d u s e n to u r e do m u rs , g a r n i , d« S I e n e s p a l ie r s .o ld ’a r l i rc s I ro ilic rs S I c o n le n a n c o do )2 .3Q U in è lrc * . y l U to u t s i t t lé ù S en tis , ru e d esJ a r il in i^ I

n- /«. ‘

n M'|» Oellor,,V O T F > t . .

* velés s . g . S o m m ie rs ;b o u r r e le ts , e r f o i p r a l e n j û i lto n n és . .Un se u l m a te la s su ffit:

U o m .D 'w t,^ p » , , «,WSn b ip meiM

A I ! > a r o (

e t C " ,SU CCESSEUH S DE

ix . m u v o i K *CONSTRUCTEURS-

MÉCANICIENS

» B C V e r r i e r ; n o t a i r e , à ; L o za rch * . I D B lIlA W D B t • 1

Un second €lfcieS e p résen ter .

(A p p o in tem en ts e t logem eu l.)

MtüARICIENSA te lie rs c l s iè g e d e la S o c ié té A L ia n c o ü r l R an lig n v

(O ise). _ ____ _

B u re a u x e t d é p ô ts , A P a r is , r u e d e V ia rm e s , 2 9 (H alle a u x I S ég u in , 5 . A la C hapelle .

M a c h i n e » à b a t t r e « s e s e t p o r t a t i v e s .M n e l i m c s à v a p e u r U s e s c i l o c o n i o b i l c w ,

ft„ . . . . . .. „ „ I n s t r u m e n t s a g r i c o l e » . |M éd a ille s d o r , o . « M a B t e s ^ ^ i M ^ , . , t a C i„ c0111s r i8 fa l)J |ii |

A l 'E sp o s ilin n u n iv e rse lle d e 1807, G ra n d i M édaille d 'o r (c la sse 48) ______________ p l a in t 1 n x p o u r J Io issonncusa Mao C orn ick * .

> c l ;ru e

l ’L I N D E M É D E C IN E ! I

1‘ S'NTE S S S S S S * — I REVALESCIÊRE DU BARRY

n u i i-rnininii... ' r..:. ... - _ . . .

LE SEU L

D EU X FO I;

parM m a(n«

L e Jou •na\ financier

L’UNION DES ACT.OUAIRSS(T ro ls iè m o A n n ô •)

M T /X^ > < . A LES MARDIS

\ ^ { »

m JS! VENDREDIS , 7 ' V

D onne U premier .«•» n u i vc lles O nanelères, , .i s tc ii(i^ ru |iliit! iIoh a-fM-inblèen nèiiérnh-â, le conrai e t to ir lo iit lu coiii|m raV ou r a b o u - iie** (I- h v a ’e u re c o té e s e t n o n c o tée s , a v ec le u r i tn e n u , Io u m K ira iilic » , le u r a v en ir , eu u n m o t, le s îv u so iy iio in e n ts les p lu s compU-ts.

P u t lie te premier l o i L is te s offlciHIen «les T '.rag . » e t le p r ix c o u ra n t «les v a leu rs

loir.D isc u te to u te s le s E m iss i n s , ind iquo

. . s u l)itrsi:.'«-s e s plu-i u v a u lfl^ e iix , e t e x p liquo les iiii-illo ii.es opôraL O us a te rm o o u u u COIlIptUUt. '

A l’.ON \ EU KNTfl :Un on, «o fr. — .Six m o is , 5 fr . (Le même

im iir to u le lu l-'raucc).U n nuu 6ro : 2 0 centim es

B cuf. vlx : 13 , Chaa s é > l 'A n t I n , Pwrls

E n ro t i /r .ilu it,( i (i.'rr tl'r tfu l. p e n d a n t un mots, tlrnri.ui udriüce u u D lncm tr

. . . . . . . DE LORDtttlq u i ccononii.vc 5!) fuis s ... r . . . . . . pu, u re lm t

l /n r e p .s , , . e t , . » o c a

.n rd ilc , n a ii.ee , „ „ ,n m i „ on, c„ „ . . . f a „ ou “ T “ . d .nigrcurs, congestions, iii lb m n ia lio u s ilc i i i . l r s i in . ®, ,l„ u . ‘ • ’ meme eu groM esse, ilnulcan,!insom nies, fluxion «le nu lr in r rtouflcm cui innv « „ • W ïlc> c ran ,pc* -«t s|i»sm es d 'o toaur,!

de f ra le lltllr e t d 'cuerg ic n e r tc n .e . Cet n lim eù l e st d’-ilrm rd1' 1— le m anque d 'e u ltn u p d .l ,!

l ï . I r a i t .le 70,000 C a re , « . l a * , rebelle , à T r a i t e . , , . , .

■jais;

il e.w-es <lc irunescc .— N" nÂ.KGI) • M"< fi-illnr.l il’..,.® . i .1• • P "ra lf , , p , l r l m em bres, pur su le l

t e t r s - "c ”w ’~

■'i « s iar. trrWdK’.rvS'jsr.'ïrc: BrBürafAîî,‘*MAISON DU .BAHUT h C u , 2ti, | .l;,c cA e n Jg .n r , Paris.

S A N T É A T O U S P A R

L A H E V A M S C IE ilE C H O C O LA TÉ E DD BARRY' ï» I-OCDRI El EN TABLETTES, ■

cn l'".u 'lrc c c.n •"b ie lles pou r fa ire 12 lasses, 2 f r . “25 c . ; ,1e 24 lasses 4 f r • eu l.o ,le , d e I » 10 , do 28» m , , . , , 32 ,le 57(i S „ , !o ’t

u 10 v cnli un s la ia»sC clans ces grandes bo îte s . • »

A in s i le p lu s p u r e t d é lirâ t C hocolat e n la

P E R F E C T IO N D E CH O CO LA T DO BABRY

M i i r c l n - s « l u B h * p a i a( e u i c n ( .

R r n i i i n N , 10 ju in .F rom ent ITiccl. IH 78. — M uison 17 37___

Mclcit 10 20 . — Seigle 13 •* . — O rge 13 02.I— Avoine 10 70.

Pain ( lasc oflieicllp) le Lit. t " q u a lité 52 c . . i2* q u a lité 27 c .

« l c r s s in n t , 19 ju inlllé l'Iicel. |*« qua i. 2 0 » » , 2* q u a i. 18 89,

i’ qua i. 17 7 8 .— Méteil 10 I t . — Seigle 13 33.: - O rg e 13 01.— Avoine l*« q . I l 0 0 ,2*q . 10 »».

Pain lu Lit. I " q u a lité 33 c . j 2- q té 28 c . « o n i p l ê g n c . 19 ju in .From ent l’hcc t. tiuntilé 19 25 , 2* qua lité

18 25, 3 ' qua lité 17 23. — M éteil 15 Ko. __Seigle 12 50. — O rge 12 »». — Avoine 10 »»

Pain te Lit. 1 " qua lité 32 c . , 2* qualité 27 c. C ré g iy , 19 ju in .Rlé les 100 L it. I " qualité 27 25, 2‘ qualité

20 50, 3* q u a lité 25 »». — Méteil *• »». __Seigle 1750. — O rge 18 • » .— A voine t " qualité 20 50, 2* qu a i. 19 50.^ Pain flakc officieuse) te k it. I - qua lité 31 c . ,

n r , ., , r ! Cr, , ? U‘, o n , n - 18 j" in .o r Z 100 k ,l- 1” qua lité 25 85, 2* qualité « - V ’ i r r*1.""1" 6 24 — U c te if 20 »». - 1Seigle 10 u ). —, Orge 18 50. — Avoine 20 50. ^ la m blanc (lafcoflieieusc} le k it. I " q. . . « 31 c" 2* 2 ^ ’ ( ,a *e ^ c‘ boulanger») 1- qusl

P M M t a l a l e . l h * t B M , 18Die I liect. I " • " -- , — i ' i - ï r 1" Tu.a ' 20 3!)- * quai. I 9 » . l

j q u a i. I i 7 5 . — Méteil 10 05. — Seigle 12 60,1 1. — A voine qualité 9 W . |

bis 30 c.

— O rge 11 80,2 ' qualité 8 60.

Pain blanc le kit; 35

22 -iu ,n - — Marché ordinaire; [ * • ! <1 affaires se son t tra ité s au jouM ’hui, l o i acheteurs n 'ayan t pas voulu accepter la hsaswB «tue dem andait la c u ltu re . O n a co té les Mes i l 1 f r . 50 de p lu s q „ ’il y a h u it jo u rs e t de SO c.l su r les avoines. ■

From en t les 100 k it. l»qualiM » 27 . . . 2*qs* l î f ? V l 3 ' 25 ” > -r- Seigle 16 50. —■Avoine l ' t qua lité 20 t»0, 2* q u a lité f9 50. I

n i l b. ? t ' 1:* S “» » ‘é 21 05, 2*q»»l«6| .19 75, 3* q u a lité 18 5o. — â c i8 |e 11 90. -

«I*sàlit^ 9 45, 2* qua lité 8 20.Pain le k it. !•* q u a i. 33 c .; » qua i. 28 c.

f r .4 tO p a r ail

BUREAUX7 , p la c e de

B o u rse , P a r is

«iss

L e P lus co iup lid d e s jo u rn a u x O aan c te iv . le g u id e in d isp e n sa b le d e s a c l ie n n a l r e , e i d e s n h l ie i l u re s I n i l i T ’.!, Imal ç h e , m ie R evue do h. In m s e , le c o u rs d e lo u le s les v a le u rs f ra n ç a ise s el S £ *, | ; ' l aR clc lle d e e u s les l i ra g c s . les r e c c lle s d e s c h e m in s d e Ter, les d iv id e n d e s c a i c c c v .d r W . n n ï ’. i . r.s co n v n ca llo u s aux assem b lées s i 'n f-ra lc s c l les e o m p le s-rc iid u s d u c e s a s se m b le ra , le b ila n licbd’u n i id 'X a c i n i : ’ '" W d g n i c s n ........ :1ères e l i i id u s lr i r l lc s , d e s a r l le lc s ra iso n n e s c l d e s r e , e « c i c l „ , ï " " S ï 4

. RBr anBUREAUX

7 , P lace do I* B o u rse , Paris*

chaque a liste fomls.l e s e e u v e c a l io u s a u x » « ™ 'b b i « « W r “ é .” .!

co n se ils s u r les. m e ille u rs p lacem en t* A o p é re r , d e s c o r re s p o n d a n c e s do toiileK lo i p la c e s d e I T i i p î n ? ,0 aVT ' % 2

c n e n v o y a n t i i r . 4 0 e n lim b ro s-n o s te o u e n u n m a m la l A l 'o rd re d e M. d e F o n t b o n II h ni n e tir , D '-g eran t d u jo u r n a l , 7 , p lace d e la B o u rse , P a r is . o m n o u iiia ii l , il’do la L égion d'hoii*

Tu p x r m u s , M a ire de la v ille de S tn lis , pour légalisa tion de la signature de M . E Pjly n , ap p osée à l’a rtie le . Le 1869 E nregistré n Senlis, le 1869. f I Im p r im er ie cl L ithograph ie E rn est PA Y E N , suce de M -

1 Place de l'IJ iile lile-V ille d Senlis.ItE G N IE B ,