QUOTIDIEN BILINGUAL DAILY Marche de protestation …

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Wednesday/Mercredi 17 Octobre 2018 - Edité par Marketing Communication - Siège: Yaoundé, Elig-Essono, entrée Gare voyageur - BP 11845 Yaoundé - Tél. 237 677 69 70 96 - Email: [email protected] Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGA Prix : 400 FCFA Conteneux postélectoral L’information pour l’action et le développement 1 bilingual private daily in Cameroon Information for action and development st 1 quotidien privé bilingue au Cameroun er N°: 1326 BILINGUAL DAILY QUOTIDIEN Jusce P.10 Plus de 200 personnes sous le coup d’une condamnation à mort Il avait été arrêté depuis le 07 octobre dernier, jour du vote. Marche de protestaon P.7 Le Sdf désavoue Jean Michel Nintcheu Ça chauffe au conseil constitutionnel P.5 Okala Ebodé recouvre la liberté Présidenelle P.2 Réaction des hommes politiques. . P.3 La réponse à l’entretien des routes communales Fonds Rouer La troupe à Clément Atangana plongée dans un fort embarras. . Le couloir de la mort est aussi une réalité camerounaise. * Contre toute attente, le Mrc a produit hier devant les membres du conseil, des procès-verbaux pour prouver la fraude qui a émaillé la présidentielle, notamment dans l’Extrême-Nord. . L’audience renvoyée à ce jour. .

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Wednesday/Mercredi 17 Octobre 2018 - Edité par Marketing Communication - Siège: Yaoundé, Elig-Essono, entrée Gare voyageur - BP 11845 Yaoundé - Tél. 237 677 69 70 96 - Email: [email protected]

Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGAPrix : 400 FCFA

Contentieux postélectoral

L’information pour l’action et le développement 1 bilingual private daily in Cameroon Information for action and developmentst1 quotidien privé bilingue au Camerouner

N°: 1326

B I L I N G U A L D A I L YQUOTIDIEN

Justice

P.10

Plus de 200 personnes sous lecoup d’une condamnation à mort

Il avait été arrêté depuis le 07 octobre dernier, jour du vote.

Marche de protestation

P.7

Le Sdf désavoueJean Michel NintcheuÇa chauffe au conseil

constitutionnel

P.5

Okala Ebodérecouvre la liberté

Présidentielle

P.2

Réaction des hommes politiques..

P.3

La réponse à l’entretiendes routescommunales

Fonds Routier

La troupe à Clément Atangana plongée dans un fort embarras..

Le couloir de la mort est aussi une réalité camerounaise.*

Contre toute attente, le Mrc a produit hier devant les membresdu conseil, des procès-verbaux pour prouver la fraude quia émaillé la présidentielle, notamment dans l’Extrême-Nord.

.L’audience renvoyée à ce jour. .

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Le trésorier ad-joint du Mouve-ment pour larenaissance duCameroun (Mrc)

a été arrêté le 7 octobre2018, le jour de l’électionprésidentielle dans un bu-reau de vote qui était logédans les locaux du CollègeVogt. Gardé à la police ju-dicaire à Yaoundé, il a étélibéré ce lundi. « Il setrouve à la résidence deMaurice KAMTO », a indi-qué un proche d’OkalaEbode.Les reproches pour les-quels il a été interpellé sontqu’il a perturbé le scrutinqui s’est tenu dimanchedernier. On l’accused’avoir également procédéà la destruction du matérielélectoral.« Ses camarades du partiaffirment qu’Okala Ebodeétait effectivement à ce bu-reau de vote. Après avoirvoté, il a voulu apposer sasignature. C’est alors qu’ildécouvre qu’une personnea signé à sa place. Il a de-mandé les explications auxmembres de la commissionlocale qui supervisait lesopérations de vote. Aprèsune forte altercation quis’en est suivie, les forcesde maintien de l’ordreayant été alertés, le mili-tant du Mrc a été inter-

pellé», raconte une source.Toutes les tentatives descadres du Mrc pour le ren-contrer à la Pj ont étévaines.

La libération de cet acti-viste et homme politiqueest intervenu quelquesheures après l’interdictionde la conférence de presse

du Directeur de Campagnede Maurice Kamto, par lesautorités.Considéré comme « un pri-sonnier politique » par de

nombreux activiste, unepétition avait été lancéesur internet pour deman-der sa libération.

K.J.

2 DERNIÈRE HEURE/HOT NEWS

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Présidentielle

Il avait été arrêté depuis le 07 octobre dernier, jour du vote.

Okala Ebodé du MRC recouvre la liberté

Okala Ebodé du MRC recouvre la liberté

En zone anglophone, lestensions et les affronte-ments se poursuivent,avec leur lot de morts etde blessés. Cette fois-ci,

l’on a appris que le chauffeur duchairman, Ni John Fru Ndi a fait lesfrais de cette guerre. En effet, ilétait soupçonné par les élémentsdes forces de défense et de sécu-rité d’être un sécessionniste. Il au-rait violé le couvre-feu en vigueurdans la ville. Ce, alors qu’il venaitde déposer le chairman dans sa ré-sidence de Ntarikon. L’homme a étéconduit de toute urgence à l’hôpi-tal. Sa vie ne serait pas en danger.

K.J

CommuniquéLe Directeur de publication du quotidienbilingue Emergence, informe ses lecteursque le sieur Zéphirin Koloko, ne fait pluspartie de l’équipe rédactionnelle duditjournal. Ce faisant, il ne peut plus se pré-valoir de ce statut auprès de quiconque. Par conséquent, la rédaction se désen-gage de tout acte qu’il pourrait poser enson nom.

Crise anglophone

Il a été pris à tort pour un sécessionniste.Le chauffeur de Fru Ndi blessé

Ni John Fru Ndi

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DAILY/AU JOUR LE JOUR 3

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Jean Michel Nint-cheu, député etcadre du partiSdf, a commencépar ne pas ca-

cher son soutien pour lacause de Maurice Kamtoqui a réclamé la victoiredès le lendemain de la pré-sidentielle. Dans la mêmeveine, il a annoncé unemarche à Douala pour dé-noncer les fraudes et les ir-régularités qui ont émailléla présidentielle, prévue di-manche prochain. Il a ainsisaisi le sous-préfet deDouala IIIème pour décla-rer sa manifestation pu-blique. Une démarche quilui vaut la désolidarisationde son parti, le Sdf. C’estque, dans une correspon-dance adressée au Préfetdu Wouri, Adolphe Lottin-Same, le patron du SDFdans le département duWouri, porte une estocadeà la manifestation annon-

cée par son camarade. «Le Front social démocra-tique (SDF), se désolida-rise de cette initiativepersonnelle qui n’engageque l’auteur de la déclara-tion de la manifestation pu-blique et non le SDF…Comme vous pouvez leconstater, cette déclara-tion faite sous entête del’Assemblée nationale etsusceptible de créer uneconfusion, ne nous engagepas », peut-on lire dans lacorrespondancedu coor-donnateur départementaldu SDF-Wouri.A cette opposition de sonpropre camp, s’ajoute lecommuniqué du gouver-neur du Littoral qui sou-tient que la périodecampagne électorale étantpassée, toute manifesta-tion et autre conférence depresse sont désormaisproscrites.

Kami Jefferson Jean Michel Nintcheu

Marche de protestation

Le député est face non seulement à une interdiction du gouverneur du Littoral,mais aussi à l’opposition de son propre parti qui lui cogne sur les doigts.

Le Sdf désavoue Jean Michel Nintcheu

Bertoua

La coordination des associations pour la promotion du genre et le développement durablevient d'organiser la 7e édition de la journée internationale de la jeune fille à l'Est.

La jeune fille à l'école de la vie

C'est sous lethème '' auto-nomisons lesado lescentsavant et après

les crises'' que la jeune fillede l'Est Cameroun a été en-tretenue dans la salle poly-valente du lycée techniquede Bertoua Kano. Pendantque la communauté inter-nationale la célébrait le 11octobre dernier, celles duSoleil a été reportée pourdes soucis de calendrier. Lacérémonie était présidéepar le premier adjoint pré-fectoral du Lom et Djerem,Bama François. Y prenaientaussi part la coordonna-trice générale de la Cap-gedd-Est, le déléguédépartemental du Min-proff/Lom et Djerem, lesresponsables de L'Unfpa,Mutcare, L'Acms et élèvesdes lycées et collèges de laville de Bertoua. Selon

Flora Ndoliké Gbakoé,Coordonnatrice généralede Capgedd, '' le choix surla tranche d'âge répond aufait que la jeune fille com-mence à avoir des envies.L'adolescence étant unepériode difficile pour l'en-cadrement de la jeune fille.Il est question d'armer lacible sur les dangers qui lesguettent.'' Les partici-pantes ont acquis des no-tions sur le comportementdurant la période de l'ado-lescence. Elles ont été éga-lement appelées à visiter leservice de santé de repro-duction disponible à l'hôpi-tal régional de Bertoua etdont la consultation est to-talement gratuite pour lesjeunes de 10 à 24 ans. Lesactivités de cette journéeétaient ponctuées autourdes discours, débats etpoèmes.

Bossis Ebo'o Flora Ndoliké Gbakoé

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4 ADVERT/MESSAGE

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

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POLITICS/POLITIQUE 5

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

16recoursdéjà exa-minés, lasecondeq u i

compte 25 points est en sus-pens.En effet, la première sor-tie pour le Mouvement pour larenaissance du Cameroun(Mrc) s’est s’achevée par une« irrecevabilité » quant à laforme car elle portait notam-ment sur la récusation de sixmembres du Conseil Constitu-tionnel. Parmi les argumentsdéveloppés par les bâton-niers Yondo Black Mendengueet Akere Muna, et les cinq au-tres conseils, la partialité desmembres du Conseil dictéesoit par la filiation au Rdpcsoit par le fait que le présidenta pour épouse une députéRdpc, pose problème.Dans sa décision, le ConseilConstitutionnel a noté queseul le Chef de l’Etat peutmettre fin à leurs fonctions,les représentants des partispolitiques n’ayant pas qualitépour le faire.En guise de complément à cetargument, Grégoire Owonaqui représente le Rassemble-ment démocratique du peuplecamerounais (Rdpc) s’est ditsurpris de ces informations.Peut-être que l’équipe deMaurice Kamto s’est appuyéesur des éléments qui n’étaientpas mis à jour d’autant plusque les noms de membres duConseil Constitutionnel que-rellés peuvent avoir étéconservés sur une liste an-cienne, a-t-il noté face au pré-sident ClémentAtangana etles autres membres duConseil.

Dans le deuxième recours duMrcqui était en examen aumoment où l’audience a étésuspendue autour de 20heures 30 minutes, 17 des 25points présentés soulevaientdes irrégularités notées parMe Ndoki.De nouvelles preuves quin’ont pas, en la forme, étéprésentées aux autres huitcandidats à l’élection prési-dentielle. Elles portent notam-ment sur les photographiesde tableaux dans les bureauxde votes, des procès-verbaux,notamment celui de la com-mission nationale de recense-ment général des votessignés par Alain FogueTedomdu Mrc et dont les chiffressont querellés, l’absence decertaines signatures de re-présentants des partis poli-tiques, des remplissagesincorrectes et des chiffres dif-férents de ceux rendus pu-blics par les commissionsdépartementales de dé-compte des voies.Ces documents relatifs auscrutin dans les régions duNord-Ouest et du Sud-Ouestreviennent sur le vote à plu-sieurs reprises des militairesà l’école maternelle du sec-teur 2, les résultats dans la ré-gion du Nord, de l’Est, etc.Le MRC a mis le conseilconstitutionnel dans l’embar-ras, au regard du renvoi de lasession du contentieux élec-toral à ce matin 9h30. Laséance d’hier s’est achevéepar une demande du parti deMaurice kamto : qu’Elecamvia le président du conseilconstitutionnel produise sesdocuments pour mesure de

vérification auprès du prési-dent Clément Atangana et les10 autres membres duConseil.Suite à la présentation de cesdocuments, le président duconseil constitutionnel atraité Maître NDOKI de men-teuse. Le professeur AlainFOGUE a regretté ces proposdéplacés du Président duConseil constitutionnel touten réitérant que les docu-ments par eux présentés ontété produits par la Commis-sion Nationale de recense-ment général de vote etsignés par chaque représen-tant despartis avant de de-mander que le Conseilproduise les originaux pour

savoir qui est réellement lementeur.

Concernant les autres candidats

Concernant le recours en annu-lation totale introduit par le partiUnivers la crédibilité, la trans-parence et la régularité entreautres ont fondé l’essentiel durecours. Il a néanmoins été re-jeté quant à la forme par le pré-sident Clément Atangana ; leConseil Constitutionnel a estimétout simplement que le recoursest irrecevable. Justement, sui-vant Elections Cameroon (Ele-cam), le candidat Cabral Libiin’a produit aucun moyen (dispo-sitions légales) qui permetd’étayer le mémoire en défense.

Même les témoignages de l’undes leurs qui a été victime deviolences n’a rien changé à laposition du Conseil Constitu-tionnel.Le prisonnier Bertin Kisob n’apas eu gain cause en ce qu’il n’apas qualité. Même s’il accuse leRenouveau d’être à la solde dela Chine et de la France, le faitde n’avoir pris part à la compé-tition depuis que la liste desneuf candidats a été retenue, l’adisqualifié, de même que les au-tres 14 éléments du recours.Reste attendu ce matin égale-ment, l’examen du recours ducandidat Joshua Osih qui a de-mandé une annulation del’élection présidentielle.

Hervé Ndombong

Les représentants du Mrc face à clément

Contentieux post-électoral

16 requêtes rejetées, la 17ème du Mrc a provoqué une suspension d’audience pour ce matin.Le conseil Constitutionnel dos au mur

Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Réactions...

Prosper Nkou Mvondo, président du parti Univers

« Nous devrions avoir honte de ce quise passe au conseil constitutionnel »

Ce qui se passe en ce moment au Cameroun et de-vant le conseil constitutionnel, nous devrions entant que Camerounais, en avoir honte. Mais permet-

tez-moi de me réjouir du fait que notre requête a été sim-plement rejetée en la forme. Ce qui montre la pertinencede ce que nous avons dit en ce qui concerne le fond. Nosreprésentants dans les bureaux de vote ont été moles-tés, ont été empêchés de faire leur travail, jetés horsdes commissions locales de vote comme des malpro-pres. Et vous allez observer que partout où le candi-dat Biya a été seul avec son administration etElecam, le taux de participation touche les 100%,ainsi que le taux des suffrages qui sont attribués.Nous avons refusé de signer les procès-verbaux

de la commission de recensement général des votes,parce que sur le plan juridique, ces procès-verbaux n’étaient pas re-

cevables. Ce sont des pv fabriqués.

Paul Erik Kingue, directeur de campagne de Maurice Kamto

« Nous n’avons aucuneconfiance en cette cour »

Le président du conseil constitutionnel estl’époux d’une député du Rdpc. Il y a plu-sieurs autres cas d’incompatibilités qu’on

a soulevés. A partir de ce moment, le monde estédifié. On sait que nous n’avons plus à faireaux juges impartiaux, mais aux créatures demonsieur Biya. Nous sommes en train devivre ce à quoi nous nous attendions un peu.Nous n’avons aucune confiance en cettecour. Puisque les procédures existent, ilfallait qu’on montre au peuple camerou-nais que nous sommes légalistes

jusqu’au bout. Nous l’avons fait, et le peuplel’a vu.

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6 L’ECO/ECONOMY

Selon le commu-niqué rendu pu-blic à cet effetpar le ministredu Commerce,

les postulants à cetteprime, estimée à un milliardde francs CFA, selon dessources internes à l’inter-profession cacao-café, de-vront, en plus des élémentspermettant leur identifica-tion comme producteur,présenter un « documentattestant de la commercia-lisation d’un cacao degrade 1 ou good fermen-ted».Pour rappel, la prime à laqualité du cacao a été insti-tuée au Cameroun, aucours de la dernière cam-pagne, afin d’encouragerles producteurs locaux à

produire des fèves de qua-lité.En effet, depuis plus de dixcampagnes, le pays ex-porte plus de 90% des fèvesde grade 2. Mais, à la faveurde l’instauration de la primeà la qualité, « les quantitésde fèves exportées engrade I sont passées, entreles campagnes 2016-2017et 2017-2018, de 1 099 à 8933 tonnes, soit une aug-mentation de 713% d’unecampagne à l’autre », avaitrévélé le ministre du Com-merce, Luc MagloireMbarga Atangana, le 8 août2018, à Yaoundé, à l’ouver-ture de la 6ème édition duFestival international ducacao camerounais (Festicacao).

Oscar Onana

Cacao

Le Cameroun lance la sélection des producteursdevant bénéficier de la prime à la qualité

Le Cameroun lance la sélection des producteurs devant bénéficier de la prime à la qualité

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Les producteurs de cacao au Cameroun ont la période allant du 16 octobre au 16 novembre2018, pour se faire enregistrer auprès des délégations départementales du ministère duCommerce territorialement compétentes, afin de pouvoir bénéficier de la prime à la qualitédu cacao, pour le compte de la campagne 2017-2018.

Télécoms

Après l’annonce de la démission d’Emmanuel Forson, c’est Jules César Lengue qui prend la tête de l’entreprise de télécommunication.Un nouveau DG à Yoomee Cameroun

Jules CésarLengue est lenouveau Direc-teur Général deYoomee Came-

roun. Il a été présenté à lapresse hier à Douala.Quelques jours seulementaprès l’annonce de sa dé-mission, Emmanuel Forsona trouvé un remplaçant ausein de l’entreprise qu’il aeu la charge de diriger pen-dant 4ans.Au cours de la cérémoniede présentation du nou-veau dirigeant, un hom-mage a été rendu audirecteur général ci-de-vant. Une façon de recon-naitre son apport au seinde l’entreprise qui connaitd’énormes difficultés de-puis quelques années.Celles-ci qui sont dues à laconcurrence. D’ailleurs, lenouveau Dg qui occupaitavant sa nomination laplace de Directeur Généraladjoint arrive donc à la têted’une société qui a perdu

son positionnement de lea-der ISP, ainsi qu’une bonnepartie de ses abonnés quis’explique par la non-miseà jour de sa technologie etde sa couverture du ré-seau.C’est dans un communiquéqui date du 10 octobre2018, que YooMee a an-noncé le départ de son di-recteur général, EmmanuelForson. L’ex-société defourniture de services in-ternet, devenue quelquesannées plus tard opérateurvirtuel du mobile connaitselon des sources, des dé-missions et des licencie-ments internes. «L’entreprise créée en 2011rencontre d’énormes diffi-cultés à s’imposer sur unmarché très compétitif »,révèle le communiqué quiindique le départ d’Emma-nuel Forson. Lui qui a quittél’entreprise en vue « denouveaux défis profession-nels».

Michèle Ebongue Jules César Lengue

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L’ECO/ECONOMY 7

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

La programmation2019 se préparedans un contexteparticulier, structurépar plusieurs problé-

matiques majeures, à savoir : laquestion des marchés à forteantériorité qui continue de seposer avec un niveau d’engage-ment chiffré à quelque 130 mil-liards, l’insuffisance desressources et de trésorerie quientravent les prestations, laquestion du compte 42 qui n’of-fre plus de garantie de liquiditéet de lisibilité, l’insuffisancedans le montage et le pilotagedes projets, et l’éternelle pro-blématique de passation desmarchés en régie. Des points etbien d’autres sur lesquels lesparticipants de l’atelier de Ber-toua vont se pencher pour trou-ver des solutions afind’élaborer la programmation del’exercice 2019. A ce sujet, etselon le Maire de la Communede Bertoua 1er, Me BembellD’Ipack Olivier Cromwell : « Siles élus locaux que noussommes peuvent saluer les mul-tiples efforts consentis par lespouvoirs publics en la matière,nous constatons malheureuse-ment pour le déplorer que noussommes le maillon faible de lachaine. La faible synergie des différents

acteurs, la faiblesse desmoyens avec pour effet induisles différents retards dans laproduction des données avantle démarrage des travaux, lesretards de paiement des presta-taires, et parfois l’incohérenceentre les calendriers de passa-tion des marchés et la pressiondes besoins de terrain, nousdonnent l’image des Maires im-mobiles, paresseux, incompé-

tents, à la merci de nos popula-tions qui ne comprennent pastoujours où se trouve le pro-blème. Or, pour nous, en suivantles recommandations formu-lées en 2015 par le Comité deGestion du Fonds Routier, ilnous semble loisible qu’il y aune nécessité de revoir les ré-ponses apportées par le Minis-tère des Travaux Publics » Les Maires désormais maitres

d’ouvrage sont de ce faitconcernés dans le cadre d’unesynergie d’action et d’implé-mentation du processus de dé-centralisation, en tantqu’acteur du développement àla base. Lors des travaux en ate-lier, les participants venus detoutes les administrations sec-torielles (Mintp, Mintransport,Minduh, Feicom, Conaroute,Minmap, de l’Ins, Minepat, Minfi,

la mairie de Mandjou et de Ber-toua 1er, etc) vont échanger surles recommandations de l’ate-lier de Mbalmayo, et des procé-dures qui continuent d’alourdirla machine, rendant inefficacele rôle du Fonds Routier et sur-tout du comité mis en placepour apporter des réponses àl’entretien des voiries commu-nales au Cameroun.

Bossis Ebo’o

Fonds Routier

Jean Claude Atanga Bikoe, administrateur du fonds routier a ouvert à Bertoua ce 16 octo-bre, l’atelier technique des ordonnateurs. Objectif, préparer l’exécution du programme 2019.

La réponse à l’entretien des routes communales

Photo de famille participants à l'atelier de Bertoua.

Commerce

La Direction générale des Douanes (DGD) a signé le 9 octobre, au nom du gouvernementde la République du Cameroun, un projet d’accord de coopération en matière de trans-port terrestre des marchandises avec la République du Congo.

Le Cameroun et le Congo signent un protocolepour booster les échanges commerciaux

«Le Cameroun et leCongo devant êtreprochainement re-liés par une routebitumée de 651 km

reliant la ville de Sangmélimaau Sud du Cameroun à la villede Ouesso dans le Nord duCongo, le nouveau protocoled’accord impactera davan-tage leurs économies respec-tives.», indique la DGD. Elleajoute que, conscients de l’im-portance des transports pourle développement et convain-cus de la nécessité d’uneétroite coopération entre lesdeux Etats en vue de maîtriserles problèmes inhérents aux

transports des marchandiseset des personnes, les partici-pants ont notamment arrêtéles lignes directrices de cedocument de référence. Lebut ultime étant la densifica-tion des échanges commer-ciaux et le renforcement del’intégration sous-régionale.Au-delà du contexte, le prési-dent Paul Biya a signé en dé-cembre 2012, un décretportant ratification de l’ac-cord de transport aérienconclu avec le Congo. Le Ca-meroun a par ailleurs, menédes actions semblables avecle Tchad et la RCA.

Oscar Onana Des vivres

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8 L’ECO/ECONOMY

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Cette décision dela Cobac à l’en-contre de l’éta-blissement dedeuxième catégo-

rie dont le capital devait êtrede 100 millions FCFA au 1erjanvier 2018, fait suite à une in-jonction datant du 11 janvier2017. Amicale Finance pré-sentait alors des signes de dif-ficultés financières, selon lacommission. Ensuite, le 16 jan-vier 2018, la Cobac a formelle-ment ouvert une procéduredisciplinaire en bonne et dueforme à l’encontre de la micro-finance et ses dirigeants so-ciaux. Pour sauver l’EMF, DieudonnéEvou Mekou, président sup-pléant de la Commission, in-dique que, par décision du 7septembre 2018, Philippe

Moumbon, expert financier ju-diciaire, a été désigné admi-nistrateur provisoired’Amicale Finance S.A pourune durée de trois mois àcompter de la date de notifica-tion de la présente décision.Amicale Finance vient rallon-ger la liste des EMF en diffi-culté au Cameroun. En effet, à l’instar de Comeci,Cofinest, Crédit du Golfe ouencore Fiffa, qui ont fait failliteces dernières années, nombrede ces établissements aunombre de 412 en 2017, sontsouvent gérés par leurs pro-moteurs comme des épicerieset finissent par fermer bou-tique au bout de quelques an-nées de fonctionnement. Lesépargnants, eux, se retrouventsinistrés.

Oscar Onana

Microfinance

La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) vient de mettre sous administrationprovisoire l’établissement de microfinance (EMF) camerounaise « Amicale Finance ».

La Cobac met sous administration provisoire lamicrofinance camerounaise Amicale Finance

La Cobac met sous administration provisoire la microfinance camerounaise Amicale Finance

CAN 2019

Le ministère camerounais du Tourisme et des Loisirs a dévoilé, le 12 octobre 2018, une listede 280 agences de tourisme et de voyages, habilitées à exercer sur le territoire national.

Le Cameroun lance une opération d’assainissement du secteur tourisme et voyages

Selon les responsa-bles de ce dépar-t e m e n tministériel, seulesces agences sont

désormais officiellement re-connues dans ce secteurdans lequel pullulent desconcurrents clandestins, quinon seulement ne remplis-sent pas les critères règle-mentaires requis pourexercer cette activité, maisexcellent également dans despratiques susceptibles de ter-nir l’image du Cameroun auxyeux des touristes.La publication de cette liste,apprend-on officiellement,entre dans le cadre d’uneopération d’assainissementdu secteur du tourisme et duvoyage, en prélude à la CAN2019, que le Cameroun orga-nise en juin prochain. «Depuis le mois de juin(2018), nous avons com-mencé une opération decontrôle des agences recen-sées. Le moment venu, nousallons procéder à la décon-nexion de celles qui ne sont

pas reconnues du Global Dis-tribution System, qui est laplateforme d’échanges entreles compagnies aériennes.»,prévient Peter KumaKom-bain, sous-directeur desagréments et du classementà la direction des entreprisestouristiques du ministère duTourisme et des Loisirs.Pour rappel, le gouvernementcamerounais entend faire dela CAN 2019, un grand mo-ment de l’activité touristiquedans le pays. Pour ce faire,dès 2017, le ministère du Tou-risme et des Loisirs annon-çait déjà l’organisation d’unecampagne de marketing et decommunication sur les atoutsdu pays, avec pour objectifd’atteindre un million d’arri-vées de touristes internatio-naux au cours de cettegrand’messe du football afri-cain. Selon les calculs de ce dépar-tement ministériel, si ce butest atteint, ces arrivées detouristes pendant la CAN2019 vont générer 75 mil-liards de francs Cfa de frais

de visa, 10 milliards de fraisde timbres d'aéroport, 120milliards de francs Cfa detaxes touristiques reverséesà l'Etat. Ce qui fait un totalpartiel de 205 milliards de

francs Cfa. En outre, indique le départe-ment ministériel en charge dutourisme, pas moins de 750milliards de francs Cfa ontdéjà été investis dans l'éco-

nomie touristique du pays,depuis l’annonce de l’attribu-tion de l’organisation de cettecompétition au Cameroun.

O.O

Le Cameroun lance une opération d’assainissement du secteur tourisme et voyages

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SOCIÉTÉ /SOCIETY 9

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Dimanche der-nier, huitj e u n e sfemmes ca-merounaises

sont arrivées à l’aéroportde Douala, en prove-nance du Koweït. Ces ca-merounaises s’y étaientrendues afin d’y travailleren tant que femmes deménage dans des foyers.Objectif : gagner beau-coup d’argent. Ellesétaient loin de s’imaginerles dures réalités qui lesattendaient. Exploitation,maltraitance et humilia-

tion entre autres consti-tuaient leur lot quotidien.Le cas des jeunesfemmes du Koweït n’estpas isolé. On a encore enmémoire ces camerou-nais qui, récemment par-tis en aventure en Europeen passant par la Lybie,ont été réduits à l’escla-vage. « Il y a deux ans jourpour jour, mon petit-frèreétait porté disparu. Ma fa-mille de Yaoundé croyaitqu’il était à Douala, et mafamille de Douala croyaitqu’il se trouvait àYaoundé. Mais c’est plu-

tôt un non-membre de lafamille qui a appelé de-puis Bamenda, pour nousdire que mon petit frèreétait déjà loin là-bas enAlgérie », raconte Gene-viève enseignante etmère de trois enfants. Elleajoute que la famille a toutfait pour que son petit-frère retourne vivre auCameroun. « Je vous as-sure que ça n’a pas étéchose facile. Surtout quele gars considérait l’Algé-rie comme une escaleavant de continuer pourl’Italie », déclare Gene-

viève. Et le phénomènemonte en puissance.Or, en aventure, les came-rounais risquent leur viemais ils préfèrent conti-nuer, parce qu’ils sont àla recherche d’une viemeilleure. Ils préfèrentmanger dans la même as-siette que les chameauxde leurs passeurs Toua-regs, parce que c’est toutce qu’on leur proposecomme nourriture. Ils pré-fèrent supporter les nuitsblanches, s’entasserdans des grottes obs-cures, risquer leur vie sur

les embarcations de for-tune qui peuvent les ba-lancer dans l’océan àn’importe quel moment. «Tout ça parce que dansleur propre pays, les diri-geants ont passé le tempsà ne leur faire subir quedes mésaventures », dé-clare le géniteur d’un im-migrant.Un doigt accusateur estdonc pointé sur les pou-voirs publics, garants dela paix et de la stabilité to-tale.

Rosette Ombessack

Immigration en occident

Bon nombre de jeunes arguent qu’ils se lancent à la recherche d’une vie meilleure, que le Cameroun est loin de leur offrir.

Qu’est-ce qui fait fuir la jeunesse camerounaise ?

Africa code week

Le lancement officiel de la deuxième édition a eu lieu hier à Yaoundé, en présence des responsables encharge du ministère des enseignements secondaires, et celui de la jeunesse et de l’éducation civique.

L’initiative vise cette année la formation deplus de 500000 jeunes africains au numérique

Africa codeweek est l’his-toire de cen-t a i n e sd’écoles, orga-

nismes gouvernementauxet non gouvernementaux,entreprises et associationsfaisant équipes pour ré-duire la fracture des com-pétences sur le continent.Leur objectif est de mettreentre les mains des jeunesafricains les compétencesinformatiques dont ils ontbesoin pour réussir au21ème siècle. C’est danscette optique que le lance-ment officiel de ladeuxième édition a eu lieuhier à Yaoundé, sous l’ini-tiative de son coordonna-teur Jérôme Monteu.Il va s’agir de former les en-seignants sur l’outil infor-matique, qui à leur tourvont former les élèves dusecondaire. « L’an dernier,on a formé 390000 jeunes.Cette année, on projette deformer plus de 500000jeunes », a précisé le repré-sentant du ministère desenseignements secon-daires (Minesec).A cet effet, les enseignantsdu secondaire et ceux descentres multifonctionnelsdes jeunes de Yaoundé ont

répondu présent. Pour lereprésentant du Minesec, ilfallait absolument s’adres-ser aux enseignants quisont les acteurs principaux,pour aider les élèves à dé-velopper les compétencesnumériques dont ils ont be-soin pour le 21ème siècle.« La finalité de ladite initia-

tive c’est de créer le déclic,de décomplexifier lesélèves pour qu’ils puissentprendre le contrôle de l’or-dinateur et qu’ils puissentproduire les logiciels et lesjeux numériques », a pré-cisé le représentant du Mi-nesec.Pour lui, le défi actuel n’est

pas d’avoir un ordinateur,mais d’être capable decontrôler son ordinateur etde lui donner les instruc-tions pour qu’ils répondentà nos besoins.Il faut relever qu’à la suitede cette formation, unconcours de challenge deprogrammation sera lancé

à l’intention des élèves deslycées et collèges du Ca-meroun, comme ce fut lecas l’an dernier. En effet,150 élèves y ont participél’an dernier au lycée deNkol-Eton, à l’issue duquel05 meilleurs ont été primés,le 1er étant une fille.

Rosette Ombessack

Photo de famille

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10 SOCIÉTÉ /SOCIETY

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Justice

Le couloir de la mort est aussi une réalité camerounaise, même s’il n’y a plus eu d’exécution depuis la fin des années 80.

Plus de 200 personnes sous le coupd’une condamnation à mort

225. C’estenvironle nom-bre dep e r -

sonnes qui arpentent lecouloir de la mort au seindes prisons camerou-naises. Ce chiffre a été ré-vélé lors de la journéemondiale contre la peine demort qui s’est tenue sous lethème : « Les conditions devie dans le couloir de lamort ». C’est l’Extrême-Nord qui détient la palmed’or du plus grand nombrede condamnés à mort, soit117 personnes, selon le Ré-seau des avocats camerou-nais contre la peine de mort(RACOPEM). Me NestorToko, président du RACO-PEM, ajoutera même que «les tribunaux de Marouafont du Cameroun le 5èmepays dans le monde en

termes de condamnation àla peine capitale ».Même si le Cameroun n’aplus connu d’exécution de-puis la fin des années 80, lalutte contre la peine capi-tale demeure une réalitédans notre pays. A ce sujet,de nombreuses associa-tions de défense des droitsde l’homme se mobilisentpour son abolition, vuqu’elle est toujours en vi-gueur dans le code pénal,notamment en cas d’assas-sinat. A cet effet, l’association «Justice impartiale »a initiéun projet dénommé « Edu-cation des jeunes à l’aboli-tion de la peine de mort auCameroun », en vue de mo-biliser les jeunes pour qu’ilsjouent leur partition dans leprocessus de lutte contre lapeine capitale.

K.J. Au sein de la prison de New Bell

Kribi

Il est question de former les conducteurs de moto dans l’exercice de leur profession.On assainit le secteur des motos

L’objectif vise àpermettre auxconduc t eu rsd’engin à deuxroues d’avoir un

permis de conduire de ca-tégorie A. A cela, s’ajoutela possibilité d’avoir unepolice d’assurance àmoindre coût, tel que l’ex-plique Samuel FranckMvondo, chef de projet.Les moto-taximen ainsiformés peuvent égalementbénéficier de l’immatricu-lation de leur engin. C’estainsi qu’Emile Zoully mototaximan soutient que “lepromoteur de ce projet amis des garanties et onsait désormais chez qui ondevrait se présenter encas de problème“. Eneffet, les professionnelsde la moto exerçant dansla ville Kribi ont été sensi-bilisés sur l’engagementdu gouvernement à assai-nir leur milieu profession-nel gangrené par desdérapages de toutessortes.

Une action dont se féliciteProsper Edjidji, Déléguédépartemental des Trans-ports de l’Océan, quiconsidère cette démarche

comme « une opportunitéidoine qui va nous permet-tre de relever le taux deconformité des conduc-teurs de motos de la ville

de Kribi et de contribuerefficacement à la mise auxnormes de ce secteur quiconstitue une véritablepréoccupation pour les

pouvoirs publics“.Cette initiative est portéepar le projet moto-Afrique.

K.J

On assainit le secteur des motos

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SPORT 11

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Indomitable Lions obtain a zero all draw against Malawiin Blantyre in the second leg of the AFCON 2019 qualifier

The unproductiveeleven alignedby ClarenceSeedorf got adraw on Tues-

day in Blantyre after the90th minute of the matchthey never mastered. Thetwo axial wings had diffi-culty functioning and thesides did not really work,the two off-center offen-sive were not also up tothe task. With poorly exe-cuted kicks and non-mas-tery of any game plan, theLions could not hope foranything big as far as re-sults are concerned. The next game in Moroccowill certainly reveal thegame plan of the coach ofLions and men he trusts.If the lions won this match,they would have remainedat the top of group B witha total of 10points but un-fortunately, they are run-ning short, with just8points.It should be recalled thatyesterday’s match wasplayed without CaptainEric Maxim Choupo Moting

who sustained an injury inthe first leg in Yaounde lastFriday 12, 2018. ChoupoMoting netted the lone

goal for Cameroon and asa resulting securing3points for his team.Notwithstanding, Came-

roon in her capacity as thehost of the 2019 AFCON,automatically qualifies forthis tournament and is the-

refore using thesematches as a form of pre-paration.By Amos Muang Nsah

Clarence Seedorf and the Lions.

Canon of Yaounde and Lion Blesse of Fortuni to play in the EliteOne championship next session and at the same time NationalPolytechnic, NUFC and Cosmos will stay in the Elite two

The president ofthe Cameroonp ro f e s s i o n a lf o o t b a l lleague,General

Pierre Semengue has si-gned a release stating outclearly that 20 clubs willplay in the MTN Elite Onechampionship next seasonand how the Elite 2 cham-pion ship is going to get itsrequired number of 18clubs.Barely hours after the presi-dent of LFPC decided to in-crease the number of Clubsin Championships CanonYaounde, Lion Blesse ofFortuni, National Polytecnicof Bambui, NgaoundereUniversity FC and Cosmosof Mbam will play in the eliteone and the 10 clubs thatwill participate in the upco-ming national Interpol.The October 15th release,

signed by the president ofLFPC in an attempt to en-sure that the new season’schampion ship gets the re-quired number of club poin-ted out that the top 5 clubsin the 2017/2018 league twochampionship will getleague one status in thenew season. That is Avionof Nkam, PWD Bamenda,TKC of Yaounde, CanonYaounde and Lion Blesse ofFortuni will all be promotedand all clubs (AigleRoyal,YAFOOT FC and Bam-boutos) that had to be rele-gated from the top flight areto stay in League two.The release equally pointedout that no Elite two clubslast season will be relega-ted, 5 clubs will be promo-ted from the nationalplayoffs for elite two whilethe last 3 clubs in last sea-son’s MTN Elite one Cham-

pionship will be relegated.The MTN Elite One cham-pionship has been slated to

kick off on Saturday 4th ofNovember 2018 while theElite twoChampionshipbe-

gins on the 10th of thesame Month.

By Amos Muang Nsah

Canon

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Même s'il en a peuété question à latribune, sinon demanière allusive,les contestations

et les tensions autour de cer-tains résultats électorauxétaient dans toutes les conver-sations ce lundi, à Daoukro.Dans sa déclaration finale, lecongrès reprend les propostenus la veille par le secrétaireexécutif et dénonce « les mani-pulations frauduleuses et éhon-tées » qui ont émaillé cesscrutins.Mais l'objet de ce congrès extra-ordinaire n'était pas de contes-ter les déroulements desélections pour Henri KonanBédié : « Les présentes assisesvisent à restaurer la stabilité etla cohésion au sein du parti autravers d’une clarification pourune marche harmonieuse vers lareconquête du pouvoir d’Etat en2020, notre objectif majeur ».Plus question d'adhérer ou des'allier au RHDP a bien expliquéle président du PDCI : « Je tiens

à préciser qu’il n’est pas possi-ble d’être à la fois militant duPDCI-RDA et militant du RHDP-Parti unifié ».Le PDCI va travailler à la mise enplace d'une plateforme politique

pour contrer le RHDP. Dans lasalle à côté des représentantsde partis amis comme le MFA oule PIT, une émissaire de Guil-laume Soro et le leader de l'unedes deux branches du FPI, Pas-

cal AffiN’Guessan, qui attenddavantage qu'une plateforme : «Il y a une espérance de notrepeuple et cette espérance setrouve dans cette nouvelle al-liance entre le PDCI-RDA et le

Front populaire ivoirien ».En 2020, le PDCI aura bien soncandidat qui sera désigné lorsd'une convention en 2019.

Source Rfi Afrique

12 ETRANGER/FOREIGN NEWS

Hauwa Leman,24 ans, faisaitpartie des troishumanitairesenlevées le 1er

mars 2018 au cours d'uneattaque dans le nord-est dupays. Une attaque, qui avaitcoûté la vie à huit militaireset trois humanitaires. Aprèsdes semaines de négocia-tions, la faction de BokoHa-ram liée au groupe Etatislamique a exécuté une deshumanitaires le mois der-nier. Dans une vidéo, les ra-visseurs menaçaient de tuerles deux autres otages sileurs revendicationsn'étaient pas satisfaites.Avec un ultimatum, qui expi-rait lundi soir.Le CICR en avait appelé à «l'humanité » de l'ISWAP, lafaction de BokoHaram àl'origine de l'enlèvement. «Nous avons des contactsavec ce groupe, nous ne né-gocions pas de rançon,mais nous appelons à la clé-mence pour qu'une autre

issue soit trouvée », expli-quait en effet lundi soir, An-nick Bouvier, l'une desporte-parole Afrique duCICR à Genève. En vain. Lesjihadistes ont mis leurs me-naces à exécution.A l'annonce de sa mort parle gouvernement nigérian,les hommages se sont multi-pliés sur internet. Dans uncommuniqué, le mouvementBring back our girls, qui mi-lite pour la libération desotages de BokoHaram, s'estdit profondément attristé.Les jihadistes détiennentencore une travailleuse del'Unicef ainsi qu'une jeunefille chrétienne enlevée il y asix mois dans une école deDapchi, dans le nord-est. Leministre de l'Information ni-gérian demande leur libéra-tion. Il évoque un meurtre «ignoble, inhumain et impie». Selon lui, le gouverne-ment nigérian est toujoursresté ouvert aux négocia-tions. Le CICR de son côté,reste prudent, ne confirme

pas cet assassinat et attendd'avoir « des informationsprécises » pour se pronon-cer, lit-on sur son compteTwitter.

Les kidnappings contre ran-çon sont monnaie courantepour BokoHaram afin de fi-nancer ses opérations.L'ONU estime à 27 000 le

nombre de victimes des vio-lences entre le groupe jiha-diste et l'armée nigérianedepuis 2009.

Source Rfi Afrique

Quotidien Emergence N°1326 du Mercredi 17 Octobre 2018

Nigeria

C’est le gouvernement nigérian qui a annoncé la mort d'une infirmière du Comité international de la Croix rouge, lundi 15 octobre.

Une humanitaire exécutée par une faction de Boko Haram

Une humanitaire exécutée par une faction de Boko Haram

Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, le PDCI tenait ce lundi à Daoukro son 6e congrès extraordinaire. Un congrès convo-qué à la hâte pour entériner son divorce définitif avec le RHDP, la coalition réunie autour du RDRd'Alassane Ouattara, dont il a claqué la porte. Le PDCI qui se met en ordre de marche pour 2020.

Le PDCI se met en ordre de marche pour 2020

Le PDCI se met en ordre de marche pour 2020