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OCTOBRE 2012 | VOLUME XXX | N°4 www.ambaq.com STÉPHANE VAILLANCOURT L’ART D’AMéLIORER LE MIEUX-êTRE DE SA COMMUNAUTé ÉQUIPES SPORTIVES PRATIQUE D’UN SPORT EN CONNAISSEZ-VOUS LES RISQUES JURIDIQUES ? La Classique de golf 2012 en photos LES athlètes ET LE MARKETING LES DIFFéRENTES FACETTES D’UN LIEN COMPLEXE ET AFFECTIF

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o c t o b r e 2 0 1 2 | v o l u m e x x x | n ° 4

www.ambaq.com

stéphane vaillancourtL’art d’améLiorer Le mieux-être de sa communauté

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pratique d’un sporten connaissez-vous Les risques juridiques ?

La Classique de golf 2012 en photos

LES athlètes ET LE MARKETINGles différentes facettes d’un lien complexe et affectif

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gala de

du mba l’année 2012

Jean Houde, mbaPrésident du conseil d’administrationFinance Montréal

jeudi 15 novembre 2012Salle deS PaS PerduS, Gare WindSor

L’événement prestige par excellence pour valoriser le titre MBARéservez le jeudi 15 novembre, une soirée dansante où l’on rendra hommage à notre MBA de l’année 2012, Jean Houde.

réservez auprès de Mélanie vigneault 514-282-3810 MeMBRe NoN-MeMBRe

1 Billet 395 $ 450 $

1 tABle 3 950 $ * 4 500 $

taxes incluses.* Pour bénéficier du tarif membre, un membre doit être présent à la table réservée.

tables et commandites sont également disponibles. PARlez à CHARles JulieN Au Poste 2007.

Venez ViVre cette fierté d’être dipLôMé MBA.

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sommaire

| ocTobrE 2012

4 LES athlètes ET LE MARKETINGles différentes facettes d’un lien complexe et affectifles athlètes sont devenus des vecteurs à temps plein de valeurs humaines fortes, bien au-delà de leurs « simples » performances sportives

13 pour conclure avec stylecomment trouver le champion pour combler un poste vacant ?

12 Geoff molson à québec

10 La classique de golf 2012 de l’amBaqen photos

16 stéphane vaillancourtL’art d’améLiorer Le mieux-être de sa communauté

ÉQUIP

ESSP

ORTIV

ES6pratique d’un sporten connaissez-vous Les risques juridiques ?

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bulletin officiel de l’association des mba du québec500, rue sherbrooke ouest, bureau 900, montréal (québec) H3a 3c6téléphone : 514 282-3810 | télécopieur : 514 844-7556www.ambaq.com

conseil d’administration 2012-2013

PréSidEnT du conSEiLJean-Pierre Chabot | vice-président opérations | financière sun life (la)

PréSidEnTJean-Sébastien Lamoureux | conseiller principal | cabinet de relations publiques national

PréSidEnT SorTAnTDidier Rabette | consultant en stratégie marketing et ventes

SEcréTAirE-TréSoriErMarc Gervais | directeur général | club de golf de l’île de montréal

AdMiniSTrATEurS(TricES)Anand Beejan | associé | raymond chabot Grant thorntonSylvie Chagnon | vice-présidente au crédit et à la gestion des risques | investissement québecClaude Dutil | président | défi marketingFrançois Gagner | directeur de portefeuille, services financiers et aux entreprises | fonds de solidarité ftqJean-Luc Geha | professeur associé, service de l’enseignement du marketing, responsable pédagogique de l’option marketing au baa | Hec montréalHélène Jacques | vice-présidente, initiatives stratégiques et services aux déposants | caisse de dépôt et placement du québecMichel LeclairLaurent Pepin | associé | cabinet de relations publiques nationalNathalie Roussel | chef - relations avec le milieu et projets spéciaux | Hydro-québecLyne Rowley | directrice générale | fondation Hôpital pierre boucher

dirEcTEur GénérALCharles Julien

bureau de direction 2012-2013

PréSidEnTJean-Sébastien Lamoureux | conseiller principal | cabinet de relations publiques national

SEcréTAirE-TréSoriEr Marc Gervais | directeur général | club de golf de l’île de montréal

VicE-PréSidEnT(E)ScErcLES d’écHAnGE François Bazinet | ernst & youngécHAnGES ET découVErTES Benoît Bourguignon | président | cognioxréSEAux SociAuxJérôme Fortin | associé, directeur, relations stratégiques et intelligence de marché | Groupe cGi inc. PubLicATionS Emmanuel Goulet | avocat | legault Joly thiffault s.e.n.c.r.l.réGion dE QuébEcIsabelle Jean | conseillère recrutement et carrière | mouvement desjardinsGALA Pierre Lafrenière | premier vice-président au financement des comptes majeurs et mandats | investissement québecMEMbErSHiP ET FidéLiSATion Carole Larouche | directrice nationale des finances | la fondation canadienne du reinMidiS-conFérEncESPierre Lefebvre | associé – KpmG s.r.l./s.e.n.c.r.l. | secorréGion dE L’ouTAouAiSNelson Picard | président | creago solutionsréGion dE SHErbrooKEStéphane Pilette rELATionS AVEc LES uniVErSiTéS Julie Ricard | école de gestion John molson

coMiTé du buLLETinEmmanuel Goulet | avocat | legault Joly thiffault s.e.n.c.r.l.Christelle Masson | spécialiste, développement durable | semafoSuzanne Laurencelle | slG conseilAnthony Houde | conseiller juridique | département juridique | brpVincent Barberger | directeur développement des affaires | solutions de téléprésence

PErMAnEncECharles Julien | directeur généralJacqueline Dionne | adjointe administrativeMélanie Vigneault | service aux membres

SuPErViSion dE L’édiTionGestion pGa

GrAPHiSMElucie chagnon

iMPrESSionimprimerie J.b. deschamps

dépôt légal : issn 1700-5094 bibliothèque nationale du canada bibliothèque nationale du québec

2 mba | ocTobrE 2012

agenda 2012-2013ne manquez pas Les activités de L’amBaqPour information et réservation SErVicE Aux MEMbrES514 282-3810, poste 2003 ou www.ambaq.com

mercredi 31 octobre 2012

Gaétan morinPrEMiEr VicE-PréSidEnT Au déVELoPPEMEnT corPorATiF ET inVESTiSSEMEnTSFondS dE SoLidAriTé FTQ fairmont le reine elizabeth900, boul. rené-lévesque ouestsalle duluth-mackenzie

les midi-conférences fasken martineau de l’association des mba du québec

mardi 2 octobre 2012

cocktail de réseautage et conférence de nathalie lambert club sportif maa | 2070, rue Peel, montréal

échanGes et découvertes

Jeudi 15 novembre 2012

m. jean houdePréSidEnT du conSEiL d’AdMiniSTrATion FinAncE MonTréAL salle des Pas Perdus, Gare Windsor

32e Gala du mba de l’année

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mot du président40 ANs

Jean-Sébastien LamoureuxMBA

Conseiller principal Cabinet de relations publiques NAtioNAl

Êtes-vous au courant que l’AMBAQ va bientôt célébrer son 40e anniversaire ? On en conviendra, 40 ans, c’est bien jeune, mais pour une association comme la nôtre, c’est un témoignage en soi de la pertinence qu’elle continue d’exercer auprès de ses membres.

C’est parce que je crois que l’AMBAQ peut jouer un rôle déterminant que j’ai décidé, comme des dizaines de mes collègues, de m’impliquer dans notre association afin qu’elle puisse continuer de faire rayonner le titre de MBA mais surtout, de nous offrir des activités qui répondent à nos besoins. Encore une fois, la saison 2012-2013 s’annonce des plus intéressantes :§ 8 midis-conférences Fasken Martineau

qui présenteront des acteurs qui aident le Québec Inc. à rayonner partout au Québec ;

§ un Gala du MBA de l’année qui soulignera la carrière exemplaire et inspirante de Jean Houde, président du conseil d’administration de Finance Montréal ;

§ 6 bulletins qui aborderont des thématiques d’actualité ;

§ des « Cercles d’échange » qui permettront un partage d’expériences entre les participants ;

§ nos activités « Échanges et Découvertes », une occasion unique de faire du réseautage dans des endroits différents, comme le MAA avec Nathalie Lambert le 2 octobre prochain ;

§ des activités à Québec, Sherbrooke et Gatineau ;

§ un bottin regroupant tous nos membres ;§ et de nombreuses opportunités de réseautage

avec des collègues provenant de tous les secteurs d’activités.

J’ai eu la chance de rencontrer de nombreux participants de nos Cercles d’échange lors d’un cocktail de la rentrée en septembre. Tous étaient heureux d’y participer et voyaient dans cette ac-

tivité une expérience de réseautage unique et un partage des idées enrichissant. « Les Cercles justi-fient amplement mon implication dans l’AMBAQ », de me dire une membre emballée par son expé-rience. Ce que je nous souhaite tous, c’est de vivre une saison 2012-2013 à la hauteur de vos attentes et surtout, de vous impliquer dans une ou plusieurs de nos activités. Nous sommes d’ailleurs toujours à la recherche de bénévoles, alors n’hésitez pas !

L’AMBAQ n’existerait pas sans le travail remarqua-ble de nos membres. Certains d’entre eux on passé le flambeau après avoir donné beaucoup de temps à notre association. Je tiens à souligne la contribu-tion exceptionnelle de Christelle Masson qui a tenu la production du bulletin à bout de bras en nous livrant à chaque fois un produit pertinent et de grande qualité. Merci à Victoria Cruz et son équipe qui ont organisé un Gala du MBA de l’année qui a dépassé toutes nos attentes. Merci à Vincent Barberger au membership, à Jérôme Fortin pour son travail inlassable pour nous offrir des Cercles d’échange aussi dynamiques et qui poursuivra son travail pour les médias sociaux. Merci à Suzie Talbot qui s’est occupée de Sherbrooke et à François Pilote qui a fait de notre tournoi de golf un grand succès. Finalement, un grand merci à Didier Rabette, un pilier de l’AMBAQ qui a fait preuve d’énormément de leadership durant sa présidence.

Je ne voudrai pas terminer sans offrir toutes nos félicitations à notre MBA de l’année 2001, Pauline Marois, qui est devenue le 4 septembre dernier, la première femme à occuper la fonction de premier ministre au Québec. Après plus de 11 ans, elle aura de nouveau confirmé le choix judicieux du comité de sélection de l’époque ! £

ocTobrE 2012 | mba 3

NotRE MISSIoN

Être le porte-parole des MBA au Québec.

Constituer un réseau actif de diplômés et d’étudiants MBA dans le but de favoriser le développement personnel et professionnel et de contribuer au développement économique du Québec.

Valoriser et promouvoir le diplôme MBA.

contribuez au rayonnement de votre association !l’ambaq est à la recherche de plusieurs personnes qui souhaitent s’impliquer :membership, midi-conférence, golf, publications, cercles d’échange, relations avec les universités, région de montréal, sherbrooke, québec ou ottawa, quelques postes sont encore disponibles au sein des divers comités de notre association.

Vous avez un intérêt? contactez Jacqueline Dionne pour faire connaître votre souhait [email protected]

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une approche en deux axes

L’analyse des sujets sportifs de cette année asso-ciée à un suivi soutenu des réseaux sociaux sur lesquels fusent des vagues de données en temps réel (résultats, débats, prévisions, témoignages, etc.) nous amène à considérer la relation entre les athlètes et le marketing selon deux axes.

Le premier axe consiste à étudier « l’auto-marketing » des athlètes dont le nom peut devenir une marque à part entière si une stratégie rigoureuse d’auto promotion est mise en œuvre. Le deuxième axe a trait non plus à la gestion de « l’ego » des athlètes en tant que marques personnifiées, mais à leur lien

avec les entreprises et aux engagements bilatéraux que ces arrangements très cadrés exigent.

Reste à savoir aujourd’hui jusqu’où le sport con-serve le sens de ses valeurs et son indépendance dans un contexte surmédiatisé où la rentabilité et l’image sont devenues des nécessités.

le marketing de soi, nécessaire dans le parcours d’un athlète

Au cours de leur carrière sportive, les athlètes doivent sans cesse chercher à améliorer leurs per-formances physiques, mais aussi de façon plus générale à « se faire un nom ». Le nom d’un athlète

En cette fin d’été 2012 sonnant le glas des 30es Jeux Olympiques et des 14es Jeux paralympiques, un retour aux définitions originales des deux termes « athlète » et « marketing » semble nécessaire tant le maillage qui relie les athlètes à leurs fans d’une part et aux marques d’autre part est dense et omniprésent. Les récentes difficultés économiques des pays occidentaux n’ont en rien entamé le budget alloué par les marques au parrainage d’icônes sportives. Au contraire, nos sociétés ont tant besoin de modèles et de repères que les athlètes sont devenus des vecteurs à temps plein de valeurs humaines fortes, bien au-delà de leurs « simples » performances sportives. Lumière sur une relation efficace, mais intransigeante.

doSSier LES athlètes ET LE MARKETINGLES diFFérEnTES FAcETTES d’un LiEn coMPLExE ET AFFEcTiF

4 mba | ocTobrE 2012

Marie GaymardIngénieur en bioindustries MBA Gestion Internationale

Marie Gaymard possède une double compétence d'ingénieur en innovation de produits alimentaires à haute valeur ajoutée nutri-tionnelle et une approche marketing d'envergure internationale.Après 10 ans de pratique sportive régulière et un passage de 18 mois dans l'armée française, Marie Gaymard a récem-ment lancé un blogue dédié à la course à pied et au bien-être: www.hot-steppers.fr et cherche à développer professionnellement ce projet entrepreneurial.

athlète1 (n.m.) : personne qui pratique

un sport.

marketing2 (n.m.) : Effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le comportement des publics

dont elles dépendent.

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est en effet à lui seul un identifiant, un résumé de sa personne publique et privée, de son talent ou de ses échecs. Un athlète ne peut donc plus se contenter d’exceller si ses résultats ne s’accompagnent pas d’une communication réfléchie, adaptée et bien menée, généralement prise en charge par des agents spécialisés ou directement les proches du sportif. Parmi les leviers de communication utili-sés à cet effet on note en premier lieu la dimension visuelle. Les moteurs de recherche permettent une mise à disposition publique d'une multitude de photos d’athlètes tout aussi impressionnantes qu’émouvantes ce pour quoi tout sportif doit être en mesure d’offrir à sa communauté des visuels percutants (compétition et vie quotidienne). De plus, chaque athlète doit avoir élaboré sa biogra-phie résumant son parcours et ses exploits pour définir une histoire claire, solide et crédible autour de son nom et de son image. Un site Internet sera dès lors une interface avantageuse et garante d’une présence permanente, accessible et mise à jour du sportif tout en fédérant les éléments précités (bio-graphie, clichés professionnels, etc.). Finalement, les réseaux sociaux officiels (page Facebook et compte Twitter essentiellement) représentent un vecteur de communication de plus en plus utilisé par les athlètes pour renforcer leur proximité avec le public, associé à cet avantage essentiel de l’accès en « temps réel » à une information protéiforme (publique, privée, sportive, éthique, etc.). Notons par exemple le record détenu par le sprinteur Usain Bolt pendant les Jeux 2012 à Londres, non pas uniquement pour son éclat olympique, mais pour son nombre d’abonnés (« followers ») Twitter (1 362 960 à l’issue des jeux contre 633 954 lors de la cérémonie d’ouverture) et de citations de son « nom » au cours de la finale du 200m, soit plus de 80 000 tweets par minute3 ! Une chose est sûre, entre jeu médiatique et excellence sportive, Bolt a su se faire un « nom » et il le proclame sans rougir : « Grâce à tous mes vrais fans et aux gens qui croient en moi, je suis désormais assurément une légende vivante ».3

la relation des athlètes aux marques : un contrat exigeant et stratégique

L’image de l’athlète, fruit d’un travail d’auto-promotion conduit avec cohérence et continuité, l’amènera à mieux se faire connaître et aimer, non pas seulement par son public, mais aussi par les marques, car le sport est certes le lieu de la perfor-mance, mais aussi de l’affect.

Homme ou femme hors du commun, l’athlète promeut l’effort, la persévérance, l’endurance, le sacrifice et le dépassement de soi. Quoi de plus constructif pour une marque qui cherche à gagner

la confiance de consommateurs toujours plus at-tentifs à la responsabilité sociale des entreprises dont ils consomment les produits ou les services ? Ainsi, la Banque Royale du Canada a une de fois de plus confirmé son soutien aux athlètes canadiens via son rôle de commandite officiel des Jeux olympiques et paralympiques 2012. Ceci est sans compter son programme « Athlètes olympiques RBC » consistant à suivre et former les athlètes en vue de leur reconversion future. Une initiative sy nonyme d’accompagnement sur la durée, de sérieux et de « financeur de rêves » – idéal pour une institution financière4. De même, la société pharmaceutique Pfizer tente de mettre en avant ses préoccupations éthiques via son engagement auprès de l’équipe paralympique canadienne, nous poussant inévitablement à reconsidérer la notion de performance absolue et au respect de l’humain.4 Les exemples sont nombreux. Toutefois, le revers de la médaille peut être décevant lorsque la chasse au profit prend le dessus sur les intentions de com-munication positive auprès du public – les Jeux olympiques peuvent, par certains aspects, en être l’exemple. En effet, bien qu’il n’y ait plus de logos sur les maillots des joueurs, de publicités au bord des pistes ou des terrains depuis 1985, le site spor-tif étant « immaculé pour rester universel »5, toutes les zones accueillant les spectateurs sont en contre-partie envahies par les commanditaires : « vous ne pouvez boire que du Coca ou de la Heineken, ne retirer de l’argent qu’à des bornes Visa, et ne manger que du McDo (…) le village olympique est un centre commercial à la gloire des marques associées aux

une dynamique interne et externe destinée à renforcer par lien de cause à effet l’image positive des athlètes et des marques pour une meilleure rentabilité économique.

les athlètes et le marketinG

médias

bio

Photos

site Web

VAleuRs soCiAlesPeRfoRMANCe sPoRtiVe

iMAGe PositiVe

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PRoMotioN

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Public

concurrence

enGaGeMenT

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ACCessiBilitÉ PuBliQue

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6 mba | ocTobrE 2012

dossier

pratique d’un sport en connaissez-vous Les risques juridiques ?

Au cours de la période estivale, nombreux sont ceux qui s’adonnent au soccer, tennis, golf et vélo dans leurs temps libres, sans toutefois connaître, dans la plupart des cas, le cadre juridique qui régit la pratique de leur activité sportive préférée. De fait, la pratique d’un sport implique presque toujours certains risques tant pour le sportif que pour le spectateur de l’événement sportif. Les incidents qui surviennent dans un cadre sportif peuvent ainsi entraîner la responsa-bilité d’un large éventail de personnes.

la théorie de l’acceptation des risques : qu’est-ce que c’est ?Selon cette théorie, le sportif accepte de courir les risques habituels et normalement prévisibles qui découlent de l’activité qu’il pratique. En ce sens, celui-ci est seul responsable de ses choix et ne peut blâmer ou poursuivre quiconque advenant la con-crétisation des risques ordinaires, normalement prévisibles et inhérents à une activité. Ainsi, si un joueur de soccer se tord une cheville sur un ter-rain, il lui sera très difficile de faire condamner la municipalité pour sa mésaventure, à moins qu’il y ait eu faute commise par celle-ci, par exemple, dans l’entretien du terrain. Il est à noter que le spectateur doit également accepter les risques in-hérents aux sports auxquels il assiste, ayant donc l’obligation d’être vigilant et de porter attention au jeu.

La théorie de l’acceptation des risques est souvent soulevée à titre de moyen de défense par les per-sonnes poursuivies. Bien entendu, cette défense

Me Emmanuel Goulet LL.B., MBA (Sherbrooke)LL.M. (Cambridge)

emmanuel Goulet est avocat spécialisé en droit commercial au cabinet legault Joly thiffault.

Jeux, et même les bénévoles n’en peuvent plus5. De même, le n°2 mondial du 100m et du 200m Yohan Blake a généré l’ouverture d’une enquête par le CIO (Comité International Olym pique) pour avoir porté une montre de son commanditaire officiel alors qu’une autre marque de montre était partenaire de la com-pétition, symptôme des excès du marketing sportif.5

le marketing pour les athlètes : source ambiguë de revenus, de soutien et de polémiques

Quelle liberté reste-t-il alors aux athlètes lorsque le chiffre d’affaires d’une marque est en jeu ? Cette question mérite d’être étudiée au cas par cas tant la nature des tandems athlètes/marques diffère d’un contrat à l’autre et selon les sports (pouvoir de négociation très inégalement réparti). En effet, certains athlètes sont contraints de gérer leur recherche de sponsors comme un métier à part entière alors que d’autres ont des revenus annuels estimés à plusieurs millions de dollars.6 De plus, le marketing n’est pas qu’une affaire d’ingratitude auprès des sportifs qui en dépendent pour vivre leur rêve. Si les marques se révèlent parfois intransigeantes avec leurs athlètes, elles savent aussi les soutenir fermement en cas de coup dur. Ainsi la marque Nike a-t-elle choisi de continuer à soutenir Lance Armstrong et sa fondation « Live Strong » de lutte contre le cancer, mal-gré sa radiation à vie par l'Agence américaine antidopage (Usada) au même titre qu’elle avait maintenu son soutien à Tiger Woods après le scandale né de la révélation de ses aventures extraconjugales.7 £

1. www.larousse.fr consulté le 01.09.2012

2. http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-marketing consulté le 01.09.2012

3. http://www.scoop.it/t/cdusport

4. https://www.paralympic.ca/fr/partenaires-et-commanditaires/partners-and-sponsors.html

5. http://www.slate.fr/life/60437/sponsoring-jo (23 aout 2012)6. http://www.lefigaro.fr/ sport-business/2012/07/27/20006-20120727artfiG00374-les-athletes-inegaux- pour-financer-leurs-jeux-olympiques.php

7. http://www.liberation.fr/depeches/2012/08/25/dopage-amstrong-dechu-de-ses-7-tours- radie-a-vie-veut-quand-meme-courir_841766

LES athlètes ET LE MARKETING

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ocTobrE 2012 | mba 7

ne réussit pas à tout coup, les tribunaux appréciant les faits de chaque cause.

De plus, les tribunaux n’évaluent pas l’acceptation des risques de la même façon si la victime est débutante ou experte dans un sport, prenant notamment en considération : 1 > l’âge de la victime ;2 > son degré d’expérience ;3 > son degré de compétence dans un sport ; et4 > sa connaissance des lieux.

Évidemment, l’inexpérience d’un participant à un sport ne peut tout excuser, car celui-ci aura alors l’obligation d’être attentif aux avertissements et conseils qui lui seront faits par les personnes plus expérimentées qui l’accompagnent, ou encore ce-lui-ci aura l’obligation de se renseigner au préal-able.

quand commet-on une faute ?Le participant à un sport commet une faute dans les cas où il contrevient à son obligation générale de prudence et diligence qui se traduit par le fait de se comporter tel que le ferait un sportif ordinaire normalement prudent et diligent placé dans les mêmes circonstances. Ce sera le cas, par exemple, du sportif qui frappe intentionnellement un autre joueur ou fait preuve de rudesse excessive, ou encore qui ne respecte pas les règles du jeu ou les normes de sécurité applicables. Dans ces circons tances, le participant au jeu pourra être tenu res ponsable des dommages causés à une autre personne.

De la même manière, les clubs sportifs, les organi-sateurs d’événements sportifs et les propriétaires

de terrains de golf ou de centres de ski, par exemple, doivent agir de manière responsable pour assurer la sécurité à l’égard des participants et spectateurs. En effet, ceux-ci pourront être tenus responsables des fautes résultant d’un défaut dans la qualité ou l’aménagement des installations et équipements mis à la disposition du public et des sportifs. C’est ainsi qu’un centre de ski ayant laissé, sans aver-tissement, un trou béant sur la piste de ski pourra être tenu responsable des blessures causées aux skieurs.

conclusionÀ la lumière de ce qui précède, il peut être parfois difficile de déterminer dans quelles circonstances la responsabilité des sportifs doit être encourue. Évidemment, les participants à un sport acceptent les risques ordinaires, normalement prévisibles et qui sont liés à la pratique de leur sport, et font d’ailleurs généralement preuve de prudence à cet égard. Cependant, il arrive malheureusement dans certains cas que les règles du jeu ne soient pas respectées ou qu’un coup malicieux soit porté et que des blessures en découlent. Dans d’autres situa tions, ce sont les propriétaires d’installations sportives qui sont négligents dans l’entretien de leurs installations et équipements, n’assurant pas un niveau de sécurité adéquat auprès de leurs util-isateurs.

Ainsi, les sportifs ne doivent pas sous-estimer les conséquences juridiques de la pratique de leur activité et ont grand intérêt à être prudents et à respecter les règles du jeu ainsi que les normes de sécurité qui s’appliquent à leur sport. £

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8 mba | ocTobrE 2012

stéphane vaillancourt L’art d’améLiorer Le mieux-être de sa communauté

En tant que gestionnaire, M. Vaillancourt a une vision bien précise de l’attitude à adopter pour atteindre les objectifs que l’organisation s’est fixés : « Contrairement à l’entreprise privée, dans l’entre-prise communautaire, on n’a pas le choix de notre type de gestion », tranche M. Vaillancourt. « Si on adopte une attitude trop directive une seule fois, les gens se souviendront qu’on n’a pas fait preuve d’écoute à leur égard ». Son choix de gestion ? Voir son personnel comme une équipe sportive et non selon une hiérarchie systématique. En effet, comme au sein de n’importe quel regroupement sportif, dans l’équipe de M. Vaillancourt, chaque joueur a un rôle et patine dans la même direction. Le capi-taine, par son leadership, saura créer un environ-nement qui contribuera à mener son équipe vers la victoire. Mais sans équipe, il n’y a pas de capitaine et M. Vaillancourt en sait quelque chose : « Le lea-dership est partagé, car chacun devient leader de par son expertise. D’ailleurs, un bon plan straté-gique, issu d’une consultation auprès des parties prenantes, est une excellente preuve de leadership commun. » Ainsi, pour M. Vaillancourt, une victoire est une victoire commune, réalisée avec beaucoup de patience et une équipe motivée. C’est par la créa tion d’un environnement où les objectifs sont clairs et où les consultations de groupes sont à la base de la vision des YMCA du Québec que cet organisme se développe avec succès.

le changement en milieu communautaire : lentement, mais sûrement

Selon M. Vaillancourt, la réussite d’un changement en milieu communautaire repose souvent sur l’implication du personnel dans le processus déci-sionnel. Une formule de gestion qui demande du temps, mais qui a fait ses preuves. « Une des

Il y a de cela plus de 10 ans, après avoir entrepris sa carrière au sein d’une grande société cotée en Bourse, Stéphane Vaillancourt fit une rencontre décisive avec madame Lili-Anna Peresa qui allait marquer sa carrière. Alors directrice générale des petits frères des Pauvres, cette dernière lui parla de ce qui la motivait à travailler dans le domaine communautaire. Ce fut pour lui un déclic : « Ce qui nous amène dans ce milieu, c’est le cœur plus que la tête, affirme M. Vaillancourt. C’est l’ingrédient nécessaire pour réussir dans la culture communau-taire, très différente du privé. Il faut aussi savoir s’entourer d’une équipe spécialisée et mobilisée. »

pour les personnes œuvrant chaque jour dans le milieu communautaire,

la passion et les tripes viennent avant toute chose. demandez à stéphane

vaillancourt, président-directeur général des Ymca du québec, ce qui le pousse

à rester dans ce milieu et vous obtiendrez une réponse franche : « ce qui me

garde ici, ce sont les moments quotidiens de réalisation de soi et les témoignages

que l’on reçoit des quelque 120 000 personnes qui participent à nos programmes. »

Sandrine Boisjoly

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grandes erreurs en gestion est de jouer constam-ment la carte hiérarchique, plaide M. Vaillancourt. Cela peut fonctionner jusqu’à un certain point en entreprise privée, puisqu’il y a toujours la pression de l’actionnaire, mais peu à peu, l’équipe devient démotivée et quitte le navire. » Du fait que le type de gestion employé par M. Vaillancourt est spéci-fique au milieu communautaire, le changement demeure en soi un défi pour tout gestionnaire. Par ailleurs, bon nombre d’organismes perçoivent la notion du sens des affaires comme difficile à adop-ter, voire inappropriée, même en période de vaches maigres. Pourtant, lorsqu’une entreprise ne fait que survivre d’une paie à l’autre, il faut se centrer sur trois ingrédients essentiels selon M. Vaillancourt : une vision, un plan stratégique et un leadership global.

ce qui distingue le Y : l’accessibilité avant tout

En mai 2012, les YMCA du Québec se sont vu méri-ter le prix du meilleur centre de conditionnement physique dans le cadre du sondage tenu par The Montreal Mirror auprès de ses lecteurs. Comme quoi l’excellence n’est plus uniquement réservée aux gyms de luxe. De par sa politique « Accès pour tous », les YMCA ajoutent une corde à leur arc en offrant ses programmes gratuitement ou à peu de frais à ses membres en difficulté financière. Cet accès demeure possible par un investissement de près de 1 million de dollars par année, issu des program-mes payants du YMCA. De plus, du financement provenant de l’un ou l’autre de ses 700 partenaires et milliers de donateurs permet d’offrir encore plus de programmes gratuits ou à peu de frais, notamment auprès de 30 000 jeunes. Offrir une programmation de qualité et accessible, tel est le choix qu’a fait la direction des YMCA du Québec.

Y pour Young (jeune)

Après 161 années d’existence, ce qui demeure la force des YMCA du Québec, ce sont ses services offerts aux jeunes adultes de 12 à 25 ans. Une force pertinente, notamment pour les communautés dé-favorisées, où le taux de décrochage scolaire est deux fois plus élevé : « Quand on aide un jeune à atteindre son plein potentiel, c’est toute sa commu-nauté qu’on touche », dit M. Vaillancourt. Ce dernier décrit un YMCA comme un milieu sécuritaire, où les jeunes peuvent se tenir informés, s’occuper et vivre une ouverture sur le monde. Au menu, entre autres : de l’aide aux devoirs, des camps de jour, des programmes d’échanges et du bénévolat. « Quand un jeune va au YMCA, il y trouve une oc-casion de se définir, de se valoriser, de comprendre ses forces, de réussir. C’est notre héritage », conclut le gestionnaire.

Des finissants au MBA dans le secteur à but non lucratif, pourquoi pas ?

« Une communauté ne peut pas vivre qu’avec des efforts individuels », jure M. Vaillancourt. « Tout le monde doit travailler ensemble », dit-il. En effet, depuis quelques années, les bailleurs de fonds ont instauré de nouvelles règles de reddition de comptes pour la gestion des fonds. Cette nouvelle réalité force des milliers d’organismes du Québec dési-reux de poursuivre leur œuvre longtemps encore à progressivement se doter d’expertises plus appro-fondies en gestion, sans jamais négliger par ail-leurs l’expertise professionnelle terrain qui est à la base de toute bonne cause : « C’est pour cela que depuis un certain temps, les fonctions de gestion dans le milieu communautaire se professionnali-sent. Et des diplômés MBA, même en début ou mi-lieu de carrière, pourquoi pas ? », lance en souriant M. Vaillancourt. £

en entreprise communautaire, il faut voir son personnel comme une équipe sportive et non selon une hiérarchie systématique.

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la ClaSSIQue de gOlF 2012 de l’ambaQ remPorte un vif succès !

François Pilotte VP GoLF

10 mba | ocTobrE 2012

plus de 120 joueuses et joueurs se sont donnés rendez-vous le 19 juin dernier au mag-nifique club de Golf de l’île de montréal pour participer à notre classique annuelle de golf. à en juger par le plaisir, la camaraderie et l’atmosphère festive qui s’est poursuivie tout au long de la journée, nos membres et leurs invités auront vécu une journée tout à fait spéciale et qui donnera à tous le goût de récidiver en 2013.

Grâce à une météo idéale de nuages qui a atténué les effets de la canicule, nos mordus de golf ont entamé le jeu en espérant dominer les imposantes dunes, pot bunkers et grands verts doubles du parcours « l’irlande ».

sursauts, birdies et éclats de rire ont retentit sur les 18 trous tout au long de la journée. le parcours à l’allure lunaire fut la scène théâtrale de réseautage, de renouements et de création de nouvelles amitiés. en fin d’après-midi, les golfeurs, sueur au front, ont pu étancher leur soif sur la superbe terrasse du club.

dès la brunante, les organisateurs ont animé la remise de prix avec brio, mettant la table pour une remise de 3 000 $ à la fondation noël au printemps. applaudissements et distri-bution de cadeaux variés ont complété les délicieux mets que les invités ont dégustés ! £

Quelle élégance !

des convives attentifs !

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ocTobrE 2012 | mba 11

une golfeuse bien heureuse !

De la puissance à revendre !

didier rabette (2e à gauche), président 2011-2012, en compagnie de ses compagnons de jeu.

notre patron d’Honneur

nos partenaires de prestiGe

nos commanditaires

Raymond Chabot Ressources Humaines inc.

un grand merci à tous nos partenaires sans qui ce tournoi n’aurait pas été possible et que nous vous invitons

instamment à encourager.

remise d’un don de 3 000 $ de l’ambaq à la fondation noël au printemps

plusieurs prix ont été remis en soirée.

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invité par les mba de québec le 23 mai dernier pour une allocution, m. molson a d’abord discuté des valeurs de l’en-treprise familiale brassicole. le gestionnaire en a mentionné plusieurs, dont :n l’importance de la collectivité et des actionnaires ;n le fait que la famille molson soit au service de l’entreprise,

qu’elle accepte cette responsabilité et qu’elle réfléchisse en termes de pérennité et non de prestige personnel ;

n le fait que le succès passe par la considération des commerçants partenaires de l’entreprise ; et

n l’importance de travailler fort et dans l’intérêt de l’entreprise, sans prendre pour acquis sa position au sein de cette dernière.

par la suite, m. molson a fait état de l’intérêt constant porté au fil des années par sa famille aux canadiens de montréal. sur une pointe humoristique, et afin d’éviter de répondre à l’intrigante (et non encore résolue à ce moment !) question concernant le prochain entraîneur de l’équipe, le président de la sainte-flanelle a énoncé ses principes directeurs : laisser le leadership au nouveau directeur général de l’équipe (m. marc bergevin), appuyer ce dernier avec l’aide de m. serge savard et le supporter dans ses décisions.

selon m. molson, la gestion d’une équipe de hockey est dif-férente de celle d’une entreprise : il faut en effet faire face aux émotions des partisans, rester calme lorsque l’équipe subit des revers et faire fi des commentaires qui sont aussi nom-breux que le nombre de partisans !

m. Geoff molson a su retenir l’attention de l’auditoire, tant par sa disponibilité que par son ouverture à répondre à une foule de questions. son humanisme et son accessibilité ont également été soulignés par les mba présents, pour la plupart des amateurs de hockey et des gestionnaires curieux. somme toute, la soirée a réuni plus de 100 personnes et a été un franc succès. tous nos remerciements à m. molson ! £

M. Molson est propriétaire, président et chef de la direction du Club de hockey Canadiens, du Centre Bell et d’Evenko. Il a occupé plusieurs postes chez Molson aux États-Unis et au Canada, notamment celui de vice-président du marketing pour Molson Canada, tout récemment, en plus des postes de vice-président des ventes et du marketing et de vice-président de la qualité et du développement des distributeurs pour Molson États-Unis.

12 mba | ocTobrE 2012

visite de geoff Molson aux mba de la réGion de québec Isabelle Jean V.P. réGion QuébEc

m. Geoff molson avec m. Jean-Jacques côté, un invité qui, fait particulier, a déjà travaillé pour la compagnie molson avec le père de m. Geoff molson.

photo de groupe du comité régional de québec. de gauche à droite : charles vo, antoine préfontaine,marie-eve poulin, erik bérubé, isabelle Jean (présidente région de québec), Geoff molson, rené bérubé, Julie rouleau, Gaétan lavoie et Guy tremblay. étaients absents : andrée lafroge, daniel boivin et rémi lachance.

m. Gaétan lavoie, membre du conseil d'administration et du comité régional de québec, a remis un cadeau au conférencier de la soirée.

m. Geoff molson a gentiment accepté de répondre à plusieurs questions des invités présents.

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ocTobrE 2012 | mba 13

Pour conclure avec stYle | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

Sandrine Dupriez MBA si la théorie de marché nous dit que la rapidité à laquelle

circule l’information améliore d’autant son fonctionnement, le marché du travail devrait être d’autant plus efficace à mettre en contact les candidats avec les compagnies qui ont des postes vacants ! après tout, grâce à internet, beaucoup de postes sont affichés en ligne et l’on peut poser sa candidature par ce même moyen.

serait-ce que trop d’information soit pire que pas assez ? affichez un poste vacant et vous recevrez des millions de cv ! du coup, la réaction commune est d’appliquer des filtres in-formatiques tellement puissants qu’il ne nous reste que les candidats qui ont pris le moule du poste affiché ! quant aucun de ceux-ci ne nous convainc vraiment, nous allégeons le filtre

et augmentons passablement nos chances de rencontrer quelques candidats intéressants ! il faut être persévérant d’un côté comme de l’autre… c’est un peu comme jouer à colin maillard !

si nous ne sommes pas disposés à utiliser ce trop plein d’information, quelle technique nous permettrait-elle de trouver la perle rare ? Je vous la donne en mille : c’est le networking ! les relations, encore les relations et toujours les relations. pensez aux postes que vous avez occupés, combien sont le résultat d’un cv envoyé à un chasseur de tête ? combien d’appels avez-vous reçu pour avoir répondu à une annonce ? pensez maintenant aux candidats que vous avez engagés et posez-vous les mêmes questions. les statistiques des postes comblés sont les suivantes :

1 % chasseurs de têtes

8 % petites annonces

12 % internet

80 % recommandations et références personnelles

si vous cherchez un champion, il vaut sans doute mieux chercher quelqu’un de compétent plutôt que quelqu’un qui correspond trop bien à la description du poste. une personne compétente saura acquérir rapidement les connaissances qui lui font défaut. samuel Johnson écrit avec justesse que « peu de choses sont impossibles à qui est assidu et compétent... les grandes œuvres jaillissent non de la force mais de la per-sévérance » et celle-ci est bel et bien une qualité olympique !

parfois, nous sommes nous-mêmes l’élément qui empêche d’engager la bonne personne… le cardinal de retz nous met en garde contre notre propre incrédulité lorsqu’il affirme avec justesse : « les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu'ils ne sont pas capables de faire eux-mêmes. » quelle triste réalité, beaucoup préfèrent embaucher quelqu’un de moins compétent qu’eux afin d’éviter le risque de se voir dépassés. ceux-là peuvent bien se plaindre de ne pas trouver des employés responsables et efficaces et d’avoir des équipes en dessous de tout ! £

Je connais plusieurs

compagnies qui hésitent à

embaucher un candidat car elles ne sont pas con-vaincues à 100 % qu’il réponde au

profil du poste et je connais aussi

des gens très compétents qui

ne semblent pas trouver le poste

convoité.

nous aimons tous dire que nous sommes entourés d’une équipe de champions, alors pourquoi semble-t-il être de plus en plus difficile de trouver la bonne personne pour combler un poste vacant ? sommes-nous plus exigeants dans notre sélection ou serait-ce que les bons candidats sont plus rares ?

comment trouver le champion pour combler un poste vacant ?

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Midi-conférence faSken MarTineau

Gaétan morin Premier vice-président au développement corporatif et investissements Fonds de solidarité FTQ

prédateurs ou proies : où en est le québec inc. ?notre conférencier invité répondra à cette question et à quelques autres toutes aussi importantes. quand on parle d'investissements étrangers, la perception générale plutôt négative reflète-t-elle bien la réalité ? comment le québec se positionne-t-il dans l'écosystème actuel ? pour mieux illustrer le propos, des exemples concrets viendront étoffer la discussion et nourrir la période de questions qui suivra la conférence.

Mercredi 31 octobre 2012 | midifairmont le reine elizabetH900, boul. rené-lévesque ouest | salle dulutH-macKenzie