P'tit journal 2éme trimestre 2015
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Soit on se soumet au Nouvel Ordre Rochelais, soit on en subit les conséquences. Lors-qu’un syndicat ose dire à Mr FOUNTAINE qu’il n’est pas d’accord avec ses méthodes, on tente de le museler par tous les moyens. A commencer par tailler dans le vif de ses heures syndicales, histoire que l’on ne voit pas trop les militants sur le terrain. On ne sait jamais ... si les collègues se mettaient à croire toutes les « conneries » que peuvent raconter ces satanés syndica-listes.
Q uand on veut faire un plan social à la mairie de La Rochelle, on dit que le
temps de travail des agents est illégal, qu’il ne faut pas remplacer tous les départs à la retraite et que les syndicats et les agents qui contestent sont minori-taires ! Comme la pilule est difficile à avaler, le Maire a trouvé une parade : la CIDS ! Commission Inter-Collectivités de Dialogue Social, un nom pareil ça ne s’invente pas, un travail d’énarque à n’en pas douter !
1ère réunion le 29 octobre où JFF fera une apparition éclair, 20 minutes de discours d’ouverture … Et peut alors commencer le … dialogue !? Le fond est posé d’entrée, le temps de travail va passer à 1607 heures. On va discuter pour savoir à quelle sauce nous allons être mangés, et certains pseudo-syndicats s’empressent de s’en-gouffrer dans la brèche. Lorsque la CGT et d’autres organisations interpellent les élus sur la question de la légalité, et sur la possibilité de continuer d’appliquer le protocole de 2001, ils s’exaspèrent et finissent par lâcher « C’est un choix poli-tique ».Tout est dit !! D’ailleurs comment pourrait-il en être autrement puisqu’en 2001, certains d’entre eux déjà présents au conseil municipal avaient voté pour le protocole d’accord, tout comme l’en-semble des syndicats l’avait approuvé. Donc ils nous disent qu’ils ont recherché l’illégalité de ce qu’ils avaient voté … ça leur a quand même pris 14 ans !!!
Vous avez dit social ? Alors là, la CGT cherche encore… On leur parle de mal être au travail, ils nous répondent que ce n’est pas pire qu’avant… Ils reviennent sur nos acquis, ne remplacent pas les départs à la retraite, ne répondent pas sur les mu-tualisations …
Nous leur avons affirmé que nous ne négocierons pas une régression sociale et
Et comme si ça ne suffisait pas, on n’a cas les virer d’une partie de leurs locaux pour y mettre un autre syndicat. On ne sait jamais, avec un peu de chance ils pourraient se bouffer entre eux au lieu de nous faire chier. Attention Mr FOUNTAINE, il ne faut pas vendre la peau de la CGT avant de l’avoir tuée !
une hausse du temps de travail ! Nous sommes forts ensemble, des plus de 1200 signatures récoltées à ce jour dans les ser-vices, la pétition continuant à être signée.
Et pourtant le Maire tente d’intimider les organisations syndicales qui vous défen-dent : expulsion d’une partie de ses locaux pour la CGT, remise en cause des perma-nents syndicaux, en occultant au passage l’ordonnance rendue par le juge des référés qui a suspendu la décision au CCAS. (Tiens là, la légalité, connaît pas …)Les intimidations et les menaces n’y fe-ront rien. Nous continuerons à défendre les intérêts des salariés de nos 3 collecti-vités, défendant par là même également le Service Public.
Il veut nous faire croire que nous ne pour-rons rien changer, ne baissons pas les bras. La bataille que nous menons est difficile mais elle a quand même déjà por-té ses fruits (recul sur l’avancement d’échelon, question des précaires qui commence à être abordée, impossibilité de mettre en œuvre comme il l’aurait sou-haité ses réformes …). Ne lâchons rien, restons unis et solidaires !
Carine DUFOURG
Secrétaire général du syndicat CGT des
territoriaux de La Rochelle
- Le non remplacement des
départs en retraite d’environ
150 agents à la Ville de La
Rochelle et 50 agents à la
C.D.A. au cours des trois
prochaines années (soit près
de 10% des effectifs de ces
collectivités) pourrait être
compensé par l'augmenta-
tion du temps de travail des
agents en place…
Traduction … on pour-
rait travailler plus, avec
moins de personnel,
pour le même salaire
mais en évoluant moins
vite ?! Cherchez l’erreur.
Dans une situation financière soit disant
« difficile », les élus de nos trois collectivités
profitent d’un rapport de la cour des comptes
pointant du doigt nos acquis sociaux pour tout
remettre en cause.
Sou
rce : Euro
stat. La durée effective annuelle
moyenne de travail public/privé
confondu est de 1536 H en
France, plaçant notre pays
au 4ème rang européen.
« Les pistes de réflexion avancées par la
Chambre régionale des comptes méritent
d’être étudiées et discutées dans le cadre
du dialogue social. »
Jean-François FOUNTAINE, SUD OUEST 2 juillet 2015
Février 1982 Signature du
contrat de solidarité 1ère
réduction du temps de travail
(de 39h à 37h30) en contrepar-
tie de créations d’emplois.
Septembre 1983 2ème acte du
contrat de solidarité et
nouvelle réduction du temps
de travail (de 37h30 à 36h)
Décembre 1983 le nombre
de jours de congés est porté à
30 jours + les ponts des fêtes
légales.
Mars 1990 les 4,5 jours de
congés exceptionnels (ponts
de fêtes légales) sont intégrés
au volume de congés annuels
(pour éviter la fermeture des
services à ces dates) soit 34,5
jours.
Décembre 2001 signature
d’un protocole sur nos trois
collectivités attribuant 6,5
jours de congés ARTT pour
respecter la base de 35 hebdo-
madaire en contrepartie de
nouvelles créations d’emplois.
Avril 2005 intégration de la
journée de solidarité dans le
temps de travail annuel.
Très prudent dans sa réponse faite à la chambre
régionale des comptes, Jean François FOUNTAINE s’est
bien gardé de remettre en cause les recommandations
faites, notamment en ce qui concerne le poste de
dépenses de personnel, bien au contraire …
Prétextant pour la ville de La
Rochelle que « les charge de
personnel représentent près de
60 % de l’ensemble des charges
d’exploitation de la commune »
et pour la C.D.A. que
« plusieurs contraintes vont
peser sur les finances de la
communauté d’aggloméra-
tion », La CRC invite nos collec-
tivités à « rechercher des
marges de manœuvre finan-
cière » grâce au déploiement
de tout un arsenal de proposi-
tions toutes plus libérales et
réactionnaires les unes que les
autres.
Ça va être difficile
de se serrer la
ceinture et de
baisser son froc !
- Se mettre en conformité
avec les textes relatifs à la
durée du temps de travail.
Le temps de travail moyen,
sur nos trois collectivités, est
de 1 529 heures par an,
contre une durée légale de
1607 heures, soit une diffé-
rence de 78 H. Le coût annuel
de cette pratique peut être
estimé à environ 2,4 M€ pour
la ville de La Rochelle et 0.9
M€ pour la C.D.A. …
- Nos collectivités font bénéfi-
cier les agents qui partent à la
retraite d'une bonification de
congés d'un jour par année
d'ancienneté au sein de la
collectivité.
- Nos collectivités pourraient
ne plus accorder d’avance-
ment d'échelon à la durée
minimale de façon systéma-
tique à l’ensemble de ses
agents …
« Je prends bonne
note des observations
formulées par la
chambre. Soyez assu-
rés que je m’efforce-
rai de les suivre … »
Jean-François FOUNTAINE
Les pistes de réflexion avancées par la
Chambre régionale des comptes méritent
être étudiées et discutées dans le cadre
»
François FOUNTAINE, SUD OUEST 2 juillet 2015
L’augmentation du temps de travail des
agents de nos trois collectivités pourrait
compenser le non remplacement des 10 % de
départ à la retraite sur les 3 années à venir
(soit près de 200 agents).
C’est la durée annuelle du temps de travail
aux sein de nos trois collectivités. Les agents
travaillent entre 35 h et 40h par semaine. Ce
sont les 34,5 jours de congés qui ramènent
notre temps de travail en dessous des 1607 h.
Les délibérations de nos trois collectivités issues du
protocole d’accord de 2001 sur notre temps de travail
sont exécutoires depuis 2002. La préfecture a exercé, à
l’époque, son contrôle de légalité et n’a jamais remis
en cause ces délibérations.
Aujourd’hui, seule une personne intéressée (ex: un
contribuable prouvant que notre temps de travail lui porte préjudice) pourrait saisir le
Tribunal Administratif qui seul pourrait rendre une décision sur la légalité ou non de
notre protocole d’accord. Cela fait 14 ans que ce « risque » existe … Alors à moins que
le maire n’ait trouvé un ami … euh … un contribuable mécontent … !?
contrat de solidarité et A l’évidence, ces recommandations n’ont
pas l’air de choquer nos élus « divers
gauche », notre maire président allant
même jusqu’à qualifier ces propositions
comme « de bonnes pistes de solutions
[…] à étudier et discuter dans le cadre du
dialogue social ». Déballant tout son
arsenal de propagande, à commencer par
un « Audit sur le coût et la légalité de
notre régime de temps de travail »
commandé par la ville à un cabinet d’avo-
cat parisien, c’est par courrier daté du 2
octobre, que le Maire-Président ose enfin
afficher ses réelles intentions. Il y aura
« mise en conformité avec la loi »
puisque les conclusions de l’Audit ne
« laissent pas de place à l’interpréta-
tion » ! Pour résumer, c’est en concluant
par un « bien à vous » peu convaincant,
que Jean-François FOUNTAINE nous
explique qu’il a bien entendu nos problé-
matiques mais qu’il préfère vérifier par lui
-même pour réagir « le cas échéant » et
que dans tous les cas, concernant notre
régime de temps de travail, il fera ce qu’il
veut. Elle est belle sa DÉMOCRATIE !
Alors même que la remise en cause de
nos acquis sociaux est devenu le cheval
de bataille de nos élus, après la ferme-
ture du restaurant administratif, le non
remplacement de bon nombre de
départs en retraite, la suppression de 27
logements de fonction, la privatisation
de certaines missions de service public,
des avancements / promotions anecdo-
tiques, … On laisse encore une fois
entendre aux agents qu’ils sont respon-
sables de tous les maux de nos trois
collectivités.
NON, notre régime de temps de travail
n’est pas illégal comme le sous enten-
dent nos élus ! OUI, il est applicable en
l’état puisque la préfecture n’a jamais
remis en cause dans les délais de recours
notre protocole de 2001! NON, nous ne
sommes pas les privilégiés que veulent
faire croire bon nombre de politiques
aussi bien locaux que nationaux.
NOUS, agents territoriaux, en défendant
nos conditions de travail et nos acquis
sociaux, nous défendons avant tout le
service public rendu aux rochelais.
Allonger la durée du temps de travail du
personnel, permettrait au Maire de
supprimer de nouveaux postes (comme
le préconise la cour des comptes, on y
revient …), quand il en manque déjà tant.
En accroissant la charge de travail des
agents, le Maire-président de nos trois
collectivités ouvre la voie aux risques
psycho-sociaux, à la pénibilité, aux mala-
dies professionnelles, aux accidents de
travail, … NON, le service public n’est pas
à vendre, la CGT s’opposera de toutes
ses forces aux mesures régressives desti-
nées à mettre à mal le service public,
d’autant plus quand les agents territo-
riaux en sont la cible prioritaire .
Ça va être difficile Le rapport de la CRC évoque pourtant
« une situation financière saine et maitri-
sée », … bien loin de la situation de crise
prônée tout au long de la campagne par le
candidat FOUNTAINE aux municipales et
servie à toutes les sauces, encore aujour-
d’hui, par ses sbires.
Euh ...
C’est le nombre de recrutements
sur les 12 derniers mois annon-
cés par le maire dans son courrier aux
agents de la ville.
C’est le nombre réel de recrute-
ments sur cette même période.
ce sont des postes sup-
primés dans certains services et redé-
ployés dans d’autres ou encore des
contractuels recrutés sur des postes
stratégiques à forte rémunération
(auditeurs, directeur de création, …).
Quant au nombre de non remplace-
ment de départ en retraite, il n’en
parle pas!
Tous les moyens sont bon pour désinformer. Au lendemain de la journée d’ac-tion du 18 septembre au Grand Pavois, Mr FOUNTAINE annonçait dans sud ouest un mouvement mobilisant seulement 100 agents à la ville et 85 à la CDA!? ETRANGE, puisque côté RH, le son de cloche n’était pas le même, les états de grévistes des services n’ayant pas tous été retournés. Au final, deux semaines après, les chiffres tombent … et se sont près de 600 agents sur nos trois collectivités qui se sont déclarés grévistes.
L e Maire-Président a beau confisquer la parole aux agents, nier la réalité, hurler à la manipula-
tion, utiliser tout son arsenal de propagande, … la réponse appartient aux seuls agents:
Pourquoi chercher à détruire aujourd’hui
ce que l’on a construit hier? En effet
certains de nos élus ne sont plus à une con-
tradiction près. Mme FLEURET PAGNOUX a
cherché à nous démontrer l’illégalité de
notre temps de travail lors de la 1ère
réunion de négociation alors qu’elle avait
en 2001, avec 2 de ses compères (Mr MAL-
BOSC et Mme FRIOU pour ne pas les nom-
mer), voté pour ce protocole, étant tous 3
à l’époque déjà conseillers municipaux. On
veut bien croire que le vent tourne mais là,
quand même, ça frise la schizophrénie.
1ère réunion d’information intersyndicale le 15 septembre
Intervention en Conseil communautaire le 24 septembre
Intervention en Conseil municipal le 12 octobre
Réunion d’information syndicale du 15 septembre, plus de 600 agents
Manifestation au Grand Pavois le 18 septembre, plus de 1000 manifestants
Intervention en Conseil Communautaire à Périgny le 24 septembre où,
malgré la présence de la police, près de 200 agents sont venus demander
des comptes à Mr le Maire-Président
La mobilisation ne faiblit pas, bien au contraire les 28 septembre et 12 octobre
où plus de 400 agents ont investi le conseil municipal.
Oui Mr FOUNTAINE et ce n’est pas fini, « un fonctionnaire n’est pas un sous-citoyen, il a le droit de
s’indigner, de s’opposer à la hausse des tarifs de la restauration scolaire, de dire que le fric du contri-
buable ne doit pas servir à payer les notes de frais ou faire du covoiturage blablacar avec sa voiture
de fonction, de dire aussi que le dossier concernant les Jeux Olympiques à la Rochelle, établi par une
entreprise privée, a couté une blinde, de dire qu’HÉLARY est le roi des menteurs, de dire que votre
gestion du personnel n’a rien à envier à celle faite à HAYANGE ou FRÉJUS par des municipalités Front
National.
Qui veut renégocier
notre temps de travail ?