14h – 16h15 :

L’engagement :

vecteur de cohésion sociale ?

Se projeter, s’identifier, participer

au débat public :

des leviers pour mobiliser des

jeunes en retrait

Mme Aude KERIVEL

Responsabilité du pôle évaluation et capitalisation des

enseignements au Fonds d’expérimentation pour la

jeunesse

FEJ/INJEP

21% des jeunes les plus précaires (qui ne sont ni en emploi ni en formation) sont également en retrait de l’engagement.

Comment les mobiliser et leur permettre de faire l’expérience de la participation associative, dans ses formes les plus variées?

La difficile mobilisation des jeunes éloignés de l’engagement

Le bilan de l’appel à projet « organisation de jeunes dirigée par les jeunes » rend compte de la difficulté à mobiliser les jeunes :

• Demandeurs d’emploi

• Peu diplômés

• Ruraux

• Habitants des quartiers prioritaires des politiques de la ville.

La possibilité de s’engager par des actions concrètes, le

point de départ de l’adhésion

• Engagement par le biais d’actions concrètes, de projets.

• Mise en débat du discours d’experts et reconnaissance du vécu du jeune comme une expertise.

• Participation à l’élaboration d’outils, d’espaces d’échanges et de débats, de cours en ligne

• Mode de gouvernance par projet et niveaux d’engagements circulaires ou en binôme.

Parcours d’engagement en étapes

• Contact

• Participation ponctuelle à un évènement, expérience du collectif

• Proposition d’une action ou engagement dans une action existante

• Prise de responsabilité

Une participation au débat public qui commence « ici et maintenant »

• Structuration des discours et expérience du débat

• De la parole à un collectif à la parole au nom d’un collectif

• Agir pour le local avant d’agir pour le global

• Difficultés pour les associations de jeunes à être entendues et reconnues.

Engagement des jeunes les plus éloignés de l’engagement : Quelques enseignements

• La proximité, le niveau local

• La prise de parole libre, le respect de l’anonymat

• La proposition d’activités en accroche, expérience du quotidien puis repérage et accompagnement de projets de jeunes.

Pour conclure

• La mobilisation des jeunes éloignés de l’engagement et la mixité sociale doivent être de réels objectifs inscrits dans le projet associatif car il est loin d’aller de soi.

• Les pouvoirs publics se doivent d’accompagner les organisations de jeunes et/ou les projets des jeunes n’ayant pas « les codes » pour se faire reconnaitre.

Merci de votre attention