Propreté et Services Associés Chiffres clés 2019 · et la Qualification) • CTIP (expertise...
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Propreté et Services Associés
Chiffres clés 2019
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2
80
LA PROPRETÉEN CHIFFRES
La Branche investit
100 M€dans la formation, la RSE, la prévention des risques
50% des salariés
1/3 des salariés travaillent dans plusieurs entreprises
12 000 entreprises
500 000 emplois
6 000 jeunes en formation
de CDI
des entreprises (hors auto-entrepreneurs)ont - de 20 salariés
de femmes
14,7 mds €de chiffre d’affaires 83
50
Près de 90 000 emploiscréés en 10 ans
travaillent 24H/semaine ou plus(tous emplois confondus)
Plus de
Plus de
Près de Plus d’
Près de
qui emploient au moins 1 salarié
80%
83%
2/3
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LES PRINCIPAUX REPÈRES DU SECTEUR DE LA PROPRETÉ
ET SERVICES ASSOCIÉS
Secteur de la propreté
Les entreprises de propreté élargissent leur offre commerciale en proposant des services associés :
• des services liés aux procédés : gestion du courrier, manutention, logistique, déménagements internes, gestion des stocks, gestion des déchets, préparation des salles de réunion...
• des services liés à l’entretien du bâtiment et de son environnement : espaces verts, entretien technique des locaux...
Ces services permettent de répondre aux attentes des clients tout en offrant des relais de croissance et des opportunités de diversification aux entreprises de propreté.
Le secteur de la Propreté ne comprend pas :
• le service aux particuliers,• le nettoiement de la voie publique,• la gestion et le recyclage des
déchets,• la dératisation,
désinsectisation,désinfection (3D),• le nettoyage réalisé en interne par
les salariés du secteur public.En revanche, s’il est externalisé et réalisé par une entreprise privée, cette dernière relève du secteur de la propreté.
Les entreprises de propreté interviennent dans des environnements très diversifiés :
• bureaux, locaux administratifs,• parties communes d’immeubles,• commerces et distribution,• santé,• industrie,• locaux et moyens de transports,• hôtellerie et restauration,• milieu scolaire,• équipements collectifs...
Organisation de la profession : le Monde de la Propreté
La Fédération des entreprises de propreté et services associés (FEP) est l’organisation patronale historique représentative du secteur. Au service des entreprises de toute taille, la FEP est présente sur l’ensemble du territoire via ses 9 Chambres syndi-cales qui constituent la force de son réseau de proximité. Répar-ties sur tout le territoire, elles accompagnent les entreprises au quotidien en leur offrant une large gamme de services.
Ancrées dans la réalité économique et sociale régionale, elles sont les ambassadrices de la profession auprès des pouvoirs pu-blics locaux et déploient la politique de la Branche.
La Fédération des entreprises de propreté et services associés défend les intérêts de l’ensemble des entreprises du secteur ; elle représente la Branche auprès des pouvoirs publics et des ins-tances interprofessionnelles. Elle informe et conseille égale-ment ses adhérents sur des questions d’ordre juridique, écono-mique et technique mais aussi dans le domaine de la formation.
Dynamique, organisée et structurée, la Branche profession-nelle de la propreté et des services associés s’est structurée autour du Monde de la Propreté en s’appuyant sur différents opérateurs :
• Fare Propreté (accompagnement du développement éco-nomique et social),
• INHNI (organisme de formation continue et apprentissage),
• OC Propreté (organisme certificateur),
• GEIQ Propreté (Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification)
• CTIP (expertise technique et conseil),
• QUALIPROPRE (qualification des entreprises).
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SOMMAIRE
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1. 2. 3.
LE SECTEUR DE LA PROPRETÉ ET DES SERVICES ASSOCIÉS
EN CHIFFRES
ÉCONOMIE
LES CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES
// P.07
LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES
// P.09
SOCIAL
LES EFFECTIFS // P.13
LES CONDITIONS D’EMPLOI DES SALARIÉS
// P.16
LES MOUVEMENTS DES EFFECTIFS
// P.20
FORMATION
LA FORMATION INITIALE // P.27
LA FORMATION CONTINUE // P.28
DES ACTIONS DE BRANCHE POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX
// P.21DES ACTIONS DE BRANCHE POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX DE
L'EMPLOI ET DE LA FORMATION // P.30
ANNEXE MÉTHODOLOGIE // P.34
ANNEXE STATISTIQUE // P.36
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ÉCONOMIE1.
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Un nombre stabled’entreprises
De très grandes entrepriseset un fort vivier de PME
du chiffre d'affaires du secteurSource : Classement des
entreprises de la FEP 2017 - INSEE Esane
LES CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES DU SECTEUR
12 000Le secteur compte près de 12 000 entreprises employant au moins 1 salarié. Ce chiffre évolue peu depuis plusieurs années. En revanche, le nombre total d’entreprises évolue de manière plus importante en raison de la comptabilisation des auto-entrepreneurs.
Les entreprises de moins de 20 salariés représentent la grande majorité des entreprises du secteur mais une petite partie de l’emploi. Inversement, les grandes entreprises sont peu nombreuses mais emploient la moitié des salariés.
Les 50 premières entreprises représentent
entreprises employant au moins un salarié
Près de
Source : INSEE DADS, 31/12/2015, non actualisée par l'INSEE
Source : INSEE DADS 2015 et REE fichier SIRENENota : sont représentées dans ce graphique les entreprises « employeur » uniquement
66%7 705
1 635 1 401467 238 117 46
46
14%
1%
12%
0,4%4% 0,4%2%6%
5% 9%10% 9%9%
41%
11%
Part des entreprises
1-9 salariés
100-249 salariés
10-19 salariés
250-499 salariés
500-999 salariés
20-49 salariés
50-99 salariés
1000 et + salariés
Part des salariés
6,3 mds €Activité propreté France
du chiffre d’affaires4545%
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La création d’entreprisesreste dynamique
Le taux de création d’entreprises (hors auto-entreprises) atteint 15,4% en 2017. Il est presque deux fois supérieur à celui de l’ensemble des secteurs d’activité (7,8%).
Ce nombre reste dans la moyenne tous secteurs. Les défaillances représentent les entreprises en état de cessation de paiement. Une défaillance ne se traduit pas nécessairement par une liquidation et donc par une disparition, elle peut également faire l’objet d’un redressement.
Source : INSEE - REE Fichier SIRENE
Création d'entreprises (hors auto-entrepreneur)
40314043
4993
6337
7906
2013 2014 2015 2016 2017
433défaillances d’entreprises en 2017
La particularité des auto-entrepreneurs
On compte près de 32 000 auto-entrepreneurs dans le secteur de la propreté. Néanmoins, le chiffre d’affaires total réalisé par les auto-entrepreneurs reste très marginal (1,7% du chiffre d’affaires du secteur).
Source : INSEE - REE Fichier SIRENE
31 793 auto-entrepreneurs dans la propreté
Pour plus de détails : se référer à l’annexe statistique
Des entreprises relativement jeunes enraison du dynamisme de création
Les entreprises ayant une ancienneté inférieure à 6 ans sont proportionnellement plus nombreuses dans le secteur de la Propreté. Cela s’explique par le dynamisme de la création d’entreprises et par les faibles barrières à l’entrée dans le secteur, ainsi que par l’importance du nombre d’auto-entrepreneurs.
Source : INSEE - REE Fichier SIRENE
Propreté Tous secteurs
2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6-9 ans
10 ans et plus
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
1 an- 1 an
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Source : INSEE ESANE (CA), INSEE REE fichier SIRENE (nb. d’entreprises), ACOSS (effectif salarié) *Estimation sans auto-entrepreneurs construite par projections des tendances d’évolution du nombre d’entreprises avec au moins un salarié (DADS).
Source : INSEE Indice des prix, au 4ème trimestre, de vente des services français aux entreprises françaises (BtoB) - Prix de marché - Services de nettoyage - Base 2010.
14,7 mds €
En écho à une conjoncture économique favorable, le chiffre d’affaires du secteur a augmenté de 5,9% en 2016 et de 4,8% en 2017, alors que sur les quatre années précédentes, le taux de croissance était en moyenne de 3%.
Les prix de vente évoluent peu depuis 2010, l’indice a augmenté de 1,2% en 2014 et 2015, de 0,6% en 2016, puis de 0,5% en 2017. La croissance du chiffre d’affaires correspond donc plus à une augmentation des volumes qu’à une augmentation des prix.
Les marges des entreprises quant à elles restent relativement faibles. Elles oscillent entre 2% et 5% depuis 2010 et varient selon la taille de l’entreprise.
En moyenne, plus la taille des entreprises augmente, plus leurs marges sont faibles.
Un chiffre d'affairesen constante progression
Des effectifs quiaugmentent
Les prix de vente et les marges desentreprises évoluent peu
LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES ENTREPRISES DE PROPRETÉ
ET SERVICES ASSOCIÉS
2010
2010
100,1
+1,8%
101,9
+2,4%104,3
+2,1%106,5
+1,2%
107,8
+1,2%
109,1
+0,6%
109,8
+0,5%
110,4
2011
2011
2012
2012
2013
2013
2014
2014
2015
2015 2016
2016
130
125
120
115
110
105
100
95
90
120127
117
112111
97
107
102
100
110 113
109107
106100,5
104 105
103101100
105
104
105
2017
20092008
Indice effectifsIndice CAIndice nb. d’entreprises (sans auto-entrepreneurs)*
de chiffre d’affaires
Source : INSEE - Banque de France
CA HT en M€
11
02
1
11
25
1
11
82
8
12
25
1
12
36
0
12
90
6
13
27
1
14
05
1
14
72
5
10
74
2
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 201720092008
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Source : Enquête de Branche 2017
La répartition du chiffre d’affaires par segment d’activités reste stable dans l’ensemble. A noter que la part de chiffre d’affaires réalisée dans les bureaux sur l’exercice 2016 a augmenté de 2 points par rapport à l’année 2014, tandis que celle réalisée dans l’industrie a diminué d’autant.
Une répartition du CA conditionnée par la taille de l'entreprise
Les entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 500 000€ tirent une part importante de leur activité dans les bureaux et les immeubles. Les grandes entreprises, réalisant 20 millions d’euros et plus, sont également présentes sur le marché des bureaux mais aussi sur les marchés de l’industrie, du commerce et de l’hôtellerie, des établissements scolaires et sur le marché des transports.
Les bureaux sont le principalsegment d’activité
Les marchés publics concernentdavantage les grandes entreprisesque les petites
Source : Enquête de Branche 2017
19%
10%
37%
40%
19%
12%
11%
7%
5%4% 2%
30% 3%8% 1%9% 3%2%46% 7% 7%14% 4%14% 10%5%
16% 26%90% 84% 74%
CA Marchés privés
Entreprise avec un CA de moins de 500 000 €
Bureaux
Bureaux
Santé
Santé
Immeubles
Immeubles
Scolaire
Scolaire
Industrie
Industrie
Transports
Transports
CommercesHôtellerie
CommercesHôtellerie
Autres
Autres
90+10Moins de500 000 € 84+16De 500 000 €
à 20 M€ 74+26De 20 M€à plus
CA Marchés publics
Les marchés publics représentent
Entreprise avec un CA de 20 M€ et plus
du chiffre d’affaires total du secteur
Les bureaux représentent
40% du CA
Source : Enquête de Branche 2017
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Pour plus de détails : Se référer au baromètre des marchés publics publié sur www.monde-proprete.com
Source : Enquête de Branche 2017Nota : la durée des contrats est entendue comme la durée entre deux remises en concurrence (appel d’offres, consultation).
Source : European Cleaning and Facility Services Industry (www.efci.eu)
Le secteur de la propreté en Europe représente l’une des plus importantes branches de services aux entreprises.
Les marchés privés ont une durée en moyenne supérieure aux marchés publics en raison des procédures de renouvellement de ces derniers.
Marchés privés
4 ans et plus
De 2 à 4 ans
Moins de 2 ansMarchés publics
Privé
4,6 ans
Public
2,9 ans
270 000 100 mds €4 000 000entreprises de propreté de salariés et une hausse
constante de l’emploide chiffre d’affaires
18%47%
63%26%
19%27%
La propreté en Europe
Durée
moyenne
des
marchés
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SOCIAL2.
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33
Le nombre de salariéscontinue de croître
Les salariés se concentrent dansles principaux pôles économiques
LES EFFECTIFS
La propreté représente à elle seule plus d’1 emploi sur 35 du secteur marchand en France, un chiffre en progression constante depuis 2008.
L’évolution du nombre de salariés dans le secteur est fortement liée à l’évolution du chiffre d’affaires. En effet, le secteur de la propreté connait une très forte corrélation entre l’évolution du nombre de salariés et l’évolution du chiffre d’affaires.
L’effectif salarié de la propreté croît progressivement depuis 2008 de manière plus conséquente que l’effectif tous secteurs.
L’emploi dans le secteur de la propreté a augmenté de plus de 20% en 10 ans, représentant près de 90 000 emplois supplémentaires. En revanche, l’effectif salarié tous secteurs confondus connaît un moindre dynamisme.
Source : ACOSS (données actualisées)
Source : ACOSS - traitement en base 100 en 2010
Source : ACOSS 2017
Année Effectif Propreté
Evolution La propreté dans l'emploi tous secteurs
2017 519 010 +3,6% 2,9%
2016 500 747 +2,4% 2,8%
2015 489 180 +1,7% 2,8%
2014 481 000 +1,1% 2,7%
2013 475 555 +1,2% 2,7%
90 000
519 010 +18 000
emplois en 10 ans
environ
emplois salariés dans la branche
emplois en 2017
2012 2013 2014 2015 2016 2017
115
110
105
100
95
103,7101,9100,5100,7 100,2 99,9 99,8
100
115,3111,3
108,7
102,4104,4 105,7
106,9
20112010
PropretéTous secteurs
Répartition de la population salariée
1/3 des salariés se situe en Ile-de-France
Près d’
Les documents des Chiffres Clés de chaque région sont disponibles sur www.monde-proprete.com
32,2%
4,6%
6,4%
6,2%
3,3%
3,1%
7,8%
11,1% DOM : 1,5%
3,5%
3,7%
7,7%
8,3%
0,4%
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La majeure partie des salariés sont des agents de service
Une prédominance des femmesdans le secteur
La nationalité des salariés de la branche
La propreté est une profession de main d’œuvre :
• l’encadrement d’exploitation représente 6% des salariés,
• le personnel administratif représente moins de 4% des salariés.
Depuis 1995 la part de femmes dans le secteur oscille autour de 65%, ce taux est inférieur à la moyenne européenne qui s’élève à 73%.
La répartition hommes-femmes diffère selon le niveau de classification.
• Les femmes sont très majoritaires sur les postes d’agents de service, d’employés et de maîtrise administrative.
• Les postes de chefs d’équipe sont répartis à parts égales.
• Les hommes sont majoritaires sur les postes de maîtrise d’exploitation et de cadres.
L’emploi de salariés de nationalité étrangère est supérieur à la moyenne dans la propreté. En effet, plus de 30% des salariés de la propreté sont de nationalité étrangère, contre 6% tous secteurs confondus. Ceci confirme la fonction d’intégration de la Branche.
Source : Enquête de Branche 2017
Source : Enquête de Branche 2017
Source : Enquête de Branche 2017
65%
68%
de femmes
des salariés sont de nationalité française
0,9%
2,9%3,9%
1,9%0,4%
11%
21%
90%Cadres
Cadres
Employés
Employés
Agents de service
Agents de service
Etrangers hors UE
Etrangers UE
Chefs d’équipe
Chefs d’équipe
Maîtrise d’exploitation
Maîtrise d’exploitation
Maîtrise administrative
Maîtrise administrative
65
68 21+11
73% 27%
67% 33%
49% 51%
37% 63%
90% 10%
32% 68%
Pour plus de détails : se référer à l’annexe statistique des Chiffres Clés sur www.monde-proprete.com
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La population active dans le secteurest plus âgée que la moyenne nationale
L’expérience des salariésdans la branche
L’ancienneté des salariésdans l’entreprise
8,7% des salariés de la propreté ont moins de 26 ans, un chiffre qui continue de diminuer (9,7% en 2013 et 9,1% en 2014) et qui est à inscrire dans le phénomène plus large du vieillissement de la population française. Au niveau national, tous secteurs confondus, une baisse progressive de la part des jeunes est ainsi observable, tandis que la part des salariés âgés de 55 ans et plus augmente progressivement (14,1% en 2013, 14,7% en 2014 et 15% en 2015).
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE
10 000salariées
10 000salariés
65+
60
55
50
45
40
35
30
26
18
Source : Enquête de Branche 2017
45 ans Age médian des salariés
18%14%
22%
39%
11%16%
13%
11%
9%
10%
9%
10%
8%
10%
Propreté Tous secteurs
26 ans 8,7% 12,4%
26 / 34 ans 15,8% 21,7%
35 / 44 ans 25,0% 25,4%
45 / 54 ans 31,7% 25,6%
55 ans et plus 18,8% 15,0%
Age médian
Chefs d'entreprises et cadres 46
Professions intermédiaires 45
Employés 40
Ouvriers qualifiés 45
Ouvriers non qualifiés 46
La répartition par âge varie selon les professions et catégories socioprofessionnelles.
L’âge médian des salariés est le plus élevé parmi les ouvriers non qualifiés et les chefs d’entreprises et cadres. Il est inférieur pour les employés.
Répartition des effectifs salariés par sexe et par tranche d’âge.
Si l’on observe que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans le secteur, on remarque également qu’elles sont proportionnellement plus âgées que ces derniers : la superposition des deux répartitions montre que la pyramide des âges des hommes salariés de la propreté est nettement plus jeune que celle des femmes.
Moins d’1 an
De 5 à 7 ans inclus
De 11 à 15 ans inclus
De 1 à 4 ans inclus
De 8 à 10 ans inclus
16 ans et plus
Près de la moitié des salariés a plus de 5 ans
d’expérience dans le secteur
53% des salariés ont une
ancienneté dans l’entreprise
inférieure à 5 ans
Moins d’1 an
De 4 à 5 ans inclus
De 8 à 9 ans inclus
De 15 à 19 ans inclus
De 1 à 3 ans inclus
De 6 à 7 ans inclus
De 10 à 14 ans inclus
20 ans et plus
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LES CONDITIONS D’EMPLOIDES SALARIÉS
La nature des emplois
Une grande partie des contratsest à temps partiel
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE
Ratio CDI/CDD
83% de CDI
des salariés sont multi-employeurs
8336
Plus d’un tiers des salariés du secteur ont plusieurs emplois.
Parmi les salariés multi-employeurs près de la moitié (48%) ont un autre emploi dans le secteur de la propreté et l’autre moitié occupent un emploi en dehors du secteur (aide à domicile, hôtellerie, restauration par exemple). Dans les entreprises de propreté, près de la moitié des postes (47%) sont occupés par des multi-employeurs.
Plus de 75% des contrats sont à temps partiel.
Compte tenu de l’importance du phénomène multi-employeurs, la mesure du temps de travail diffère suivant que l’on parle des contrats ou que l’on parle du temps de travail cumulé, tous emplois confondus.
Plus de la moitié des salariés du secteur ont en réalité un temps de travail hebdomadaire total de plus de 24h, et plus d’un tiers ont un équivalent temps complet (tous emplois confondus).
En raison du phénomène multi-employeurs, la proportion réelle de salariés à temps complet (35% des salariés à 35h hebdomadaires ou plus) est plus importante que la proportion de contrats (21 % de contrats à temps plein). En effet, une seule et même personne multi-employeurs est par définition comptabilisée sur plusieurs contrats à temps partiel, à l’inverse d’un salarié mono-employeur à temps complet, qui n’est compté qu’une seule fois. Par ailleurs, l’addition des temps de travail des différents emplois permet à un certain nombre de multi-employeurs d’atteindre un équivalent temps plein.
Les multi-employeurs ont en moyenne un temps de travail hebdomadaire moyen cumulé de 34h.
Pour plus de détails : Se référer à l’annexe statistique
Source : Enquête de Branche 2017
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE
Nb. d’heures hebdomadaires
44%
26%
17%
14%
15%
21%
24%
39%
Moins de 16h
24h à moins de 35h
16h à moins de 24h
35h et plus
sont des CDI
Plus de
4 postes sur 5
36%
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Les rémunérations dépendentdes situations d’emplois
L’enjeu de l’articulation vieprofessionnelle/vie personnelle
Source : INSEE DADS 2015, non actualisée par l'INSEE - Les temps de travail présentés ici sont ceux des personnes et non des postes.
Source : AG2R - Ces rémunérations sont liées à des contrats et non des individus (elles ne tiennent pas compte du phénomène multi-employeurs) et ne comptabilisent pas les cadres.
Source : INSEE - Enquête Emploi 2017
Source : INSEE - Enquête Emploi 2017
Ces différences sont largement liées à deux facteurs :
• l’accès plus fréquent des hommes aux postes plus élevés dans la classification, et notamment au statut cadre
• une part plus importante de femmes travaille à temps partiel.
Les horaires de travail dépendent en grande partie des contraintes et exigences des clients de chaque type de site. Depuis les débuts de l’externalisation, les interventions dans les sites tertiaires, qui représentent 40% du chiffre d’affaires des entreprises, se réalisent majoritairement en horaires décalés. En revanche, les interventions de propreté dans les immeubles et dans les établissements de santé se font habituellement sur des horaires de journée. Dans l’industrie, les horaires d’intervention varient selon les process de production.
Des différences hommes-femmes sur le temps de travail total (tous emplois confondus).
En 2019, le minimum conventionnel AS1 est 2,5% plus élevé que le SMIC.
Plus de 80% des salariés ont des horaires fixes.
Le travail de nuit reste marginal...
… mais le travail en horaires décalés est une réalité dans la branche
La branche propose un ensemble de ressources complémentaires pour promouvoir et faciliter l’organisation du travail en journée. Plus d’infos sur www.monde-proprete.com
16h / 24h
Moins de 16h
24h / 35h
35h et plus
75% 25%
35%
3% 10%
87%
1% 4%
95%
81%
17%
2%
40%
12%66%
9%
7%
6%
10%7% 8%
76% 24%
72% 28%
49% 51%
Moins de 900€
20h / minuit
La moitié des heures de travail ou plus
Moins de la moitié des heures de travail
Jamais
À peu près semblables d’une semaine sur l’autre
Alternés : 2x8, 3x8, équipes, ...
Variables d’une semaine sur l’autre
1 100€ / 1 299€
900€ / 1 099€
minuit / 5h
1 300€ / 1 499€
1 500€ et plus
Les femmes sont plus nombreuses dans la tranche basse des salaires avec 66% contre 40% pour les hommes. Quant à la tranche la plus haute des salaires, les hommes sont plus nombreux que les femmes avec 35% contre 12%.
Ces chiffres sont à rapprocher des différences de postes occupés par les femmes et les hommes dans les entreprises. En effet, l’accès aux postes plus élevés dans la classification, notamment au statut cadre et aux postes à temps plein, est plus fréquent pour les hommes.
Pour plus de détails : se référer à l’annexe statistique des Chiffres Clés sur www.monde-proprete.com
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En effet, 67% des salariés déclarent qu’au moment de l’embauche, ils ont accepté un temps partiel faute d’avoir trouvé un temps plein. Si l’on interroge les salariés en poste, ce ne sont plus que 32% d’entre eux qui déclarent chercher à augmenter le nombre d’heures qu’ils réalisent pour leur employeur. Cela peut s’expliquer par le fait que certains ont un deuxième emploi ou ont organisé leur vie personnelle en fonction de ce temps partiel.
Les TMS comptent pour 97% des maladies professionnelles du secteur. Après une hausse en 2015, succédant à deux années de repli, le nombre de TMS constatés se maintient à 1 250, alors même que l’activité salariée continue de croître.
Situation à l’embauche Situation en poste
Parmi les salariés souhaitant travailler davantage, la majorité aimerait pouvoir le faire dans le cadre de l’emploi actuel
Les salariés organisent leur vie professionnelle et personnelle en intégrant la donnée du temps partiel
Les maladies professionnelles sont essentiellement des troubles musculosquelettiques (TMS)
Les accidents du travail, maladiesprofessionnelles et accidents de trajet
Source : INSEE - Enquête Emploi 2017
Source : Assurance Maladie
Source : INSEE - Enquête Emploi 2017
Dans le cadre de son emploi actuel
Pas de possibilité de travailler davantage avec emploi actuel
En trouvant un autre emploi comportant davantage d’heures
Suivre des études ou une formation Par n’importe quelle
possibilité
Exercer une autre activité professionnelle
En trouvant un emploi additionnel
Compléter d’autres revenus
Raisons personnelles ou familiales
des salariés à temps partiel déclarent souhaiter travailler plus
des salariés à temps partiel auraient préféré un temps plein 32%67%
67%
24%
1%1%7%
61%
25%
9%
5%
2012 2013 2014 2015 2016
1400
1350
1300
1250
1200
1150
1100
1351 1358
1245 12031254 1250
2011
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Le nombre d’accidents du travail dans la profession augmente de 0,5% en 2016 pour atteindre 14 735 accidents. Le nombre de nouvelles incapacités permanentes liées à un accident du travail, qui avait diminué ces dernières années, connaît une forte hausse (+30%). Le nombre de journées d’incapacité temporaire continue d’augmenter (+2%) atteignant 1 308 646 journées de travail perdues en 2016.
Ces chiffres doivent être rapportés à la croissance globale de l’activité et à l’augmentation du nombre de salariés.
Les principales causes des accidents sont la manutention manuelle, les chutes de hauteur et les chutes de plain-pied.
La répartition des accidents de travail par âge est en corrélation avec la pyramide des âges du secteur : 57% des cas concernent des personnes qui ont entre 40 et 59 ans, d’où la nécessité de mener une politique de prévention qui contribue à diminuer le risque à sa source afin de favoriser le maintien dans l’emploi des séniors.
A noter que l’indice de fréquence1 continue de diminuer. Il est de 50,5 en 2016 contre 54,5 en 2010.
Le taux de gravité2 des accidents baisse en 2016 à 2,7 mais reste néanmoins élevé au regard du niveau national qui s’établit à 1,5.
Les accidents de trajets constituent également un risque important pour les salariés du secteur. En 2016, 2 513 accidents de trajet avec arrêt ont été recensés.
Les accidents du travail évoluent avec l’augmentation du nombre de salariés Evolution des accidents
du travail2013 2014 2015 2016
Accidents avec arrêts 14 308 14 377 14 668 14 735
Accidents ayant entraîné une incapacité permanente
1 098 1 059 1 005 1 309
Journées perdues par incapacité temporaire
1 181 374 1 230 541 1 280 355 1 308 646
Décès 9 8 4 9
Source : Assurance Maladie
Source : Assurance Maladie
1. Indice de fréquence : Nombre d’arrêts de plus de 24h pour 1000 salariés (nb accidents avec arrêt/effectif salarié) x 1 0002. Taux de gravité : Nombre de journées perdues pour incapacité temporaire par millier d’heures travaillées (Nb journées IT/ h travaillées) x 1 000
22%
20%
43%15%
Chutes de hauteur Autres (risque chimique, routier, outillage à main)
Manutention manuelle Chutes de plain-pied
Source : Assurance Maladie
Répartition selon l’origine de l’accident
83% de CDI83
LES MOUVEMENTS DES EFFECTIFS
La Propreté : un secteur qui recrute
45 000
9 800 11 600
embauches en CDI
CDI signés par des personnes âgées de moins de 26 ans
CDI signés par des personnes âgées de 55 ans et plus
83% des départs sont liés à des fins de CDD
A l’image de l’ensemble des secteurs, la majorité des recrutements se fait en CDD.
Si dans le secteur, près de 83% des emplois sont des CDI, les recrutements se font majoritairement en CDD. Ces données sont communes à la situation du secteur marchand où, selon l’INSEE, 90% des embauches se font en CDD ou en intérim.
Structurellement, les flux très importants de recrutements en CDD de remplacement s’expliquent par le fait que l’activité de nettoyage est un service qui doit être rendu de manière continue. Ainsi, les congés des salariés font l’objet de remplacements pour assurer la prestation. Une part importante de ces recrutements a lieu durant la période estivale. De plus, les parcours d’intégration des agents de service passent fréquemment par des signatures préalables de contrats successifs avant une stabilisation.
Source : Enquête de branche 2017 (embauches hors article 7)
CDI
CDD deremplacement
CDD pour surcroît de travail
Contrats en alternance (CDD,CDI)
8,5%
65,6%
25,4%
0,5%
Les transferts via l’article 7 représentent 9% des embauches
A noter qu’un salarié repris via l’Article 7 n’est pas compté stricto sensu comme une nouvelle embauche, mais comme une nouvelle entrée dans l’entreprise (assimilable à une mutation). La date d’embauche reste celle du contrat initial.
Fin de CDD 83,2%
Licenciements 6,1%
Démissions 5,5%
Pendant ou à l'issue d'une période d'essai 2,1%
Ruptures conventionnelles 1,1%
Départs en retraite ou pré-retraite 1,1%
Autres 0,7%
Invalidité, décès 0,2%
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DES ACTIONS DE BRANCHE POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX
1. AMÉLIORER LES PERFORMANCES RSE DES ENTREPRISES
Face à un ensemble d’enjeux économiques et sociaux identifiés, les différents opérateurs qui constituent la Branche Propreté se sont organisés afin d’accompagner l’ensemble des acteurs du secteur. Les actions entreprises sur ces thématiques s’inscrivent dans une stratégie globale et transverse d’amélioration des performances RSE des entreprises (1). Ces actions se déclinent en faveur du développement économique des entreprises (2), en faveur de l’insertion des salariés (3), de la santé et sécurité au travail (4) et du handicap (5).
La propreté des lieux de travail ou accueillant du public est une préoccupation majeure des Français (98% des Français estiment la propreté importante ou indispensable dans un es-pace accueillant du public. Source : BVA-Le Monde de la Pro-preté décembre 2016). Plus que des prestations, la propreté est un service utile à tous, élaboré avec les clients, pour garan-tir l’hygiène et favoriser le confort des lieux de vie et de travail.
La Branche accompagne les entreprises dans l’amélioration de leurs performances RSE en déployant un programme am-bitieux :
agir pour améliorer les conditions de travail et la qualité de vie des femmes et des hommes de la propreté,
agir pour un environnement préservé,
agir pour satisfaire les clients, améliorer le quotidien des usagers et faire reconnaître la contribution de la profession aux enjeux de la société.
L’offre de Branche a une dimension thématique et transver-sale pour aider les entreprises à mettre en place un plan d’ac-tion RSE, progresser, mesurer ses progrès et les valoriser. Cette offre se décline selon la maturité de l’entreprise : • se positionner : outil d’Autoévaluation Greendiag, • définir sa stratégie RSE : dispositif de Formation-action dé-
ployé sur l’ensemble du territoire. Le dispositif alterne for-mation collective et accompagnement individuel des entre-prises. A ce jour, plus de 400 entreprises ont suivi le dispositif RSE,
• déployer sa stratégie RSE : accompagnement des grands comptes et offre d’Ateliers-conseil en entreprise : faire de la RSE un atout de sa politique de fidélisation et de recrute-ment et faire de la RSE un élément fort de sa proposition commerciale (nouveauté 2019),
• faire vivre sa stratégie RSE : les Clubs RSE régionaux – 8 clubs RSE actifs sur le territoire national – environ 150 en-treprises impliquées.
Zoom sur les Clubs RSE Animés par les Chambres Régionales, les Clubs RSE réunissent 4 à 5 fois par an les chefs d’entreprises autour des sujets RSE en Nord Normandie Picardie, Grand Est (à Strasbourg, Metz et Dijon), Rhône-Alpes / Auvergne, Ile-de-France, Centre Sud-Ouest (Tours, Toulouse), à l’Ouest (Nantes) et Sud-est (Marseille).
Ces clubs permettent aux entreprises de :• progresser ensemble,• s’inspirer pour innover,• échanger les expériences et bonnes pratiques, • développer les relations avec les parties prenantes
territoriales.
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Pour en savoir plus : www.monde-proprete.com/thematiques/rseContact : [email protected]
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2. ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES
Les entreprises de propreté sont confrontées à des défis qui interrogent leurs modèles économiques et les relations qu’elles entretiennent avec leurs clients. La Branche a mis en place plusieurs dispositifs à leur attention pour les accompa-gner dans leur développement et les aider à mieux répondre aux besoins de leurs clients.
Les formations pour dirigeants
« Réinventer son entreprise » avec HEC et « entrepreneur de la Propreté » avec l’IDRAC et l’INHNI dans les territoires consistent en des formations et des conférences dans le do-maine de l’économie, des finances, du marketing, du com-mercial, mais aussi de la sociologie et de la communication. Les participants sont invités à repenser leur modèle d’affaires et à élaborer un projet d’entreprise renouvelé.
Près de 150 chefs d’entreprise et cadres de groupe ont par-ticipé aux 7 promotions du parcours HEC, et 5 programmes « Entrepreneurs de la Propreté » sont en cours ou pro-grammés en 2019, concernant 70 dirigeants et cadres de PME.
Le dispositif des « Ateliers de la Relation Clients-Prestataires »
réunit des entreprises de propreté et des clients pour identifier les facteurs et les relations clefs qui favorisent la satisfaction client, et pour construire les bases d’un dialogue contractuel renouvelé, au plus près des besoins réels des clients.
Plus de 100 entreprises clientes et entreprises de propreté ont participé aux Ateliers de la Relation Clients-Presta-taires dans chaque région au cours de l’année 2018.
L’accompagnement vers le travail en continu/en journée
vise à la mise en œuvre d’une organisation du travail plus fa-vorable à l’ensemble des parties prenantes. Elle permet une meilleure valorisation des services de propreté, tout en répon-dant à un objectif d’amélioration des conditions de travail et de vie des agents de service. Réseau d’ambassadeurs, dispositif d’accompagnement, chartes, ateliers, boîtes à outil : depuis la première conférence de progrès en 2008, de nombreuses initiatives ont été mises en place par la Branche pour encou-rager le développement du travail en journée.
75% des personnes actives sont favorables à l’intervention en journée sur leur lieu de travail, dès lors que les enjeux leur ont été exposés (sondage BVA et le Monde de la Pro-preté, décembre 2016).
Le suivi des effets de la transition numérique
vise à apprécier les changements produits par le développe-ment des technologies et des outils numériques, qui modifient les attentes des clients des entreprises de propreté et leur environnement. La mobilité connectée, le développement des progiciels, la robotisation, l’internet des objets et les bâtiments connectés ont des répercussions importantes sur l’organisa-tion du travail, la contractualisation, ou bien encore sur les modèles économiques des entreprises. La Branche accom-pagne les entreprises dans ces mutations par la mise en place d’une commission nationale innovation et transition numé-rique, par la création de clubs territoriaux et d’un réseau des directeurs innovation des grands comptes nationaux qui visent à assurer un travail de veille, d’information et d’accompagne-ment de la transition digitale dans le secteur de la Propreté.
Pour en savoir plus : www.monde-proprete.com/thematiques/economie-et-marche Contact : [email protected]
SOMMAIRE
2 UNE TRANSITION EN COURS MAIS
D’AMPLEUR ET DE VITESSE MODÉRÉES
9 L’ÉVOLUTION DES ATTENTES CLIENTS
13 UNE TRANSITION QUI IMPACTE
DIFFÉREMMENT LES ENTREPRISES
SELON LEUR TAILLE 18 CONCLUSION
DOCUMENT DE SYNTHÈSE - SEPTEMBRE 2018
COLLECTION
ÉTUDES ET
PROSPECTIVE
LA TRANSITION
NUMÉRIQUE
DANS LE
SECTEUR DE
LA PROPRETÉ
EN BREF
CONTACT
Pôle études
GIE Monde de la propreté
www.monde-proprete.com
Bleu : 100/89/0/0
Orange : 0/80/100/0
Gris : 83%
Gris : 58%
La Fédération des Entreprises de Propreté (FEP) accompagne l’évolution du
secteur, notamment dans la dimension du développement économique. La
digitalisation des activités produit des changements dans tous les domaines
professionnels, y compris ceux comme les services où l’intervention humaine
demeure essentielle, et où les solutions techniques ne sont pas en mesure de
se substituer entièrement à l’humain.
La transition numérique dans le secteur de la propreté prend des formes
différentes, et impacte moins directement le cœur de métier, que dans les
industries mécaniques et de production d’objets (robotisation) ou dans les
services délivrés de façon ponctuelle, non récurrents (transport, réservations
hôtellerie, etc.). S’il n’y a pas de Uber, de Blablacar, d’AiBnB ou de Booking de
la propreté, des changements sensibles s’amorcent toutefois dans le secteur,
et ils ont tendance à s’accélérer, dans la façon de commercialiser et de pro-
duire les prestations et de faire vivre les contrats, dans la manière de gérer
le « Front Office » comme le « Back Office ». Ces changements modifient les
rapports au sein des entreprises et les relations avec les clients. Dans un
secteur d’activité où le fait d’intervenir chez le client rend sensible à toutes
les transformations qui peuvent s’opérer dans le fonctionnement de celui-ci,
la transition numérique qui révolutionne certaines activités a aussi forcément
des impacts directs sur les prestataires de services support à celles-ci.
En s’appuyant sur les résultats d’une étude réalisée en partenariat avec Ac-
centure Strategy, ce document propose de faire un état des lieux et de mesu-
rer les tendances à l’œuvre, pour chercher à anticiper les évolutions futures
et les formes que pourra prendre la transition numérique dans les années à
venir au sein des entreprises de propreté.
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3. ŒUVRER POUR UNE ÉCONOMIE INCLUSIVE
Les GEIQ Propreté
Pour répondre aux difficultés de recrutement et faciliter l’in-sertion durable, plus de 400 entreprises de propreté de toutes tailles pilotent ensemble les 10 Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIQ) qui interviennent sur 30 bassins d’activité. Les GEIQ Propreté permettent aux entre-prises de propreté de disposer d’un outil RH efficace pour :• bénéficier de personnel formé selon les besoins,• recruter pour intégrer durablement,• répondre aux obligations d’emploi et clauses sociales,• valoriser l’entreprise dans sa dimension sociétale.
Les clauses sociales et partenariats avec les structures d’insertion
La Branche a créé le dispositif www.inserpropre.fr à destina-tion des entreprises de Propreté réunissant les ressources nécessaires pour développer le sourcing et travailler sur les clauses sociales des marchés publics. Le dispositif comprend également la Charte nationale pour l’insertion durable dans les métiers de la Propreté préalable au référencement des structures d’insertion. Près de 80% des structures d’insertion affiliées au secteur de la Propreté sont signataires. En paral-lèle, la Branche noue des contacts en direction des acteurs territoriaux et organise des matinales d’échanges et d’infor-mation pour les entreprises et les partenaires.
Pour en savoir plus : www.inserpropre.fr et www.geiq-proprete.frContact : [email protected]
Agence GEIQ Implantations
Implantations des GEIQ Propreté
10GEIQ Propreté
1 300 +10%contrats de professionnalisation
d’activité en 201883
INSERPROPRE A destination des clients des entreprises de propreté, le dispositif Inserpropre inclut un modèle complet de rédaction de clauses sociales dit « PACT Propreté » tenant pleinement compte des spécificités des mé-tiers (reprise du personnel, professionnalisation, équité, etc.). Ce modèle créé par la Branche à l’issue de travaux reposant sur une étude réalisée à l’échelle nationale est reconnu par l’Etat et utilisé par certains clients publics (Guide des aspects sociaux de la com-mande publique Août 2018). Le PACT Propreté est téléchargeable sur www.inserpropre.fr
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4. DÉVELOPPER UNE CULTURE DE PRÉVENTIONDES RISQUES PROFESSIONNELS ET DE SANTÉ AUTRAVAIL
Pour en savoir plus : http://www.monde-proprete.com/thematiques/sante-et-securiteContact : [email protected]
Les entreprises ont l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé phy-sique et mentale de leurs salariés. Au-delà des textes réglementaires, la maîtrise des risques professionnels est à la fois un enjeu humain, social et écono-mique. La fréquence des accidents de travail dans le secteur est supérieure à la moyenne nationale et les TMS représentent 97 % des maladies professionnelles dans la Propreté.
Pour accompagner les entreprises de Propreté à mettre en œuvre une politique durable de santé et sécurité au travail, la Branche professionnelle met en place des dispositifs d’ac-compagnement adaptés à tous les acteurs de l’entreprise.
Lancement en 2010 du « Programme de pré-vention des TMS »
(pour les entreprises de propreté, les clients et les concep-teurs de bâtiments) qui a pour grands objectifs de :• développer la performance globale de l’entreprise, • accompagner les entreprises dans l’acquisition d’une com-
pétence de prévention, • mieux connaître les partenaires Prévention Santé au Travail, • agir auprès des donneurs d’ordres et concepteurs.
Près de 660 entreprises ont déjà engagé cette démarche depuis son lancement. Des certifications reconnues par l’INRS : 650 Animateurs de Préventions des TMS sont certifiés.
8 400 agents de propreté et chefs d’équipe formés au « Certificat Prévention Secours Pro-preté »
Ce certificat vise à rendre les salariés acteurs de la prévention et il contribue ainsi à la réduction des risques auxquels ils sont exposés.
Le dispositif en ligne S&ST
est destiné à aider les entreprises du secteur à concevoir, dé-ployer et animer au quotidien leur politique Santé & Sécurité au Travail. Ce dispositif comporte plusieurs « portes d’entrée » possibles afin d’être souple et adaptable à chaque situation d’entreprise.• Un ensemble d’outils pour l’analyse et la prévention des
risques professionnels (fiches d’évaluation des principaux risques du secteur, DUERP, PAP, PdP),
• un diagnostic des bonnes pratiques en management de la S&ST, facilitant la conception et le pilotage au quotidien de la politique S&ST en articulation avec tous les processus de l’entreprise (commercial, achats, RH…),
• une offre de formation spécifique S&ST Propreté pour l’en-semble des fonctions de l’entreprise et en adéquation avec ces outils.
Un dispositif apprécié par ses utilisateurs Plus de 9 utilisateurs sur 10 en tirent un bilan global positif, et considèrent les contenus comme étant adaptés à leurs besoins et préoccupations sur la S&ST. Le dispositif permet de répondre aux obliga-tions légales et de progresser concrètement sur les questions de S&ST pour une grande majorité d’entre eux, et 8 utilisateurs sur 10 souhaitent continuer à utiliser ce dispositif à l’avenir.
Source : FARE Propreté
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5. SOUTENIR L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS EN SITUATION DE HANDICAP
Pour en savoir plus : http://www.monde-proprete.com/diversiteContact : [email protected]
Diagnostique Chronik
est un outil composé de 9 fiches pour informer sur les maladies chroniques et savoir les gérer. Ces patholo-gies sont de plus en plus présentes dans le secteur de la propreté et impactent la vie des salariés. Mieux connaître les aspects de ces maladies est essentiel pour pallier les désagréments du quotidien tant pour le salarié que l’entreprise. Son lancement lors du premier semestre 2018 s’est déroulé en présence d’associations de malades et de médecins du travail qui ont répondu aux questions des entreprises.
3. Déclaration Obligatoire d’Emploi des Travailleurs Handicapés4. Déclaration sociale nominative5. Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé
Avec un taux quasi constant proche du taux légal de 6%, les entreprises de propreté confirment leur engagement en fa-veur de l’emploi des travailleurs handicapés depuis de nom-breuses années. L’année 2018 marque une évolution dans la gestion administrative conséquente aux modifications règle-mentaires : intégration de la DOETH3 dans la DSN4 dès l’année prochaine, pérennisation de certaines RQTH5, modification des décomptes des prestations avec le secteur adapté et pro-tégé…Dans le même temps, de nouvelles obligations s’imposent aux entreprises en matière de diversité, de non-discrimination ou d’égalité professionnelle en lien avec les politiques RSE.
La Branche œuvre en faveur de la diversité (handicap, égalité hommes femmes,…). Avec le soutien de l’Agefiph, elle vise à :• proposer une offre en fonction des niveaux de maturité des
entreprises, débutants, intermédiaires, avancés avec pour chacun un socle commun,
• assurer une sensibilisation des enjeux de la diversité sur l’ensemble du territoire.
En 2018 :• 201 entreprises ont été accompagnées,
• 401 contrats en alternance ont été engagés,
• des partenaires et des réseaux ont été mobilisés pour infor-mer, accompagner et initier un parcours spécialisé pour les publics concernés notamment auprès des jeunes,
• des actions de sensibilisation ont été mises en place sur l’ensemble du territoire.
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FORMATION3.
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LA FORMATION INITIALE
6 000 jeunes en formation initiale
Près deNiveaux de formation initiale des salariés
En 20 ans, la part des salariés n’ayant pas de diplôme de formation initiale a fortement diminué.
La proportion des salariés ayant obtenu le baccalauréat a doublé en 20 ans et le nombre de salariés diplômés d’un CAP ou d’un BEP croît progressivement. La part des salariés sans diplôme a baissé significativement depuis 20 ans.
Les effectifs en BTS ont augmenté de 13% pour l’année 2018/2019.
Les chiffres témoignent de l’intérêt pour les formations du BTS tandis que les effectifs en BAC PRO baissent de 6%.
La filière de formation de la propreté compte plus de 5 600 jeunes en 2019.
Le bon dynamisme de l’apprentissage se confirme à nouveau cette année par une hausse de 7% par rapport à l’année dernière.
2010
2012/2013
2011
2013/2014
2012
2014/2015
2013
2015/2016
2014
2016/2017
2015
2017/2018
2016
2018/2019
2017
70
60
50
40
30
20
10
0
1995
Source : INSEE - Enquête emploi 2017
Source : FEP et INHNI
Source : FEP et INHNI
CAP - BEP
Bac pro
Bac +3 et plusBac
BTS
Sans diplôme
CAP
BTS, Bac +2
Total Education nationale
CFA Propreté
1 3
25
4 4
72
4 3
77
4 1
53
4 0
96
4 1
88
4 0
53
3 9
91
1 3
74
1 3
68
1 4
78
1 5
60
1 6
82
1 3
66
2014/2015
2015/2016
2016/2017
2017/2018
2018/2019
338
1 735
2 399
329
1 679
2 369
340
1 602
2 211
335
1 533
2 228
383
1 503
2 302
414
1 385
2 254
468
1 409
2 114
2013/2014
2012/2013
Pour plus de détails : se référer à l’annexe statistique des Chiffres Clés sur www.monde-proprete.com
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Le nombre de stagiaires reste stable par rapport à 2016
En 2017, le nombre de stagiaires formés est comparable à celui de 2016.
Après deux années de légère baisse, le nombre de contrats de professionnalisation repart à la hausse (+6,5% par rapport à 2016).
Enfin, pour sa troisième année de mise en œuvre, le Compte Personnel de Formation poursuit son développement (+8% en 2017).
Plus d’un tiers des contrats de professionnalisation ont concerné des « jeunes ».
Le nombre de contrats de professionnalisation a augmenté de 6% entre 2016 et 2017.
De nombreux contrats de professionnalisation sont signés au sein des GEIQ Propreté.
En 2017, les femmes sont légèrement plus nombreuses en formation que les hommes.
On observe depuis 2008 une progression de la part des femmes dans les effectifs formés. Ainsi, si le taux d’accès reste favorable aux hommes (ils représentent environ un tiers des salariés du secteur mais près de la moitié des stagiaires), le déséquilibre tend à se restreindre depuis une dizaine d’années.
Source : OPCA-Transport et Services, délégation PropretéLe CPF a remplacé le droit individuel à la formation.
Source : OPCA-Transport et Services, délégation Propreté
Source : OPCA-Transport et Services, délégation Propreté
LA FORMATION CONTINUE
Nombre de stagiaires en 2017
Plan de formation des entreprises
52 167
Contrats de professionnalisation
3 020
Période de professionnalisation
5 391
CPF 4 830
Autres 567
Total 65 975
Contrats de professionnalisation jeunes
1 056
Contrats de professionnalisation adultes
1 964
Total 3 020
51 49 49%51%
66 000 stagiaires
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Les stagiaires enformation
Les « techniques métiers » restent les plus recherchées par les entreprises.
Les formations liées à la sécurité des biens et des personnes (habilitation électrique, ergonomie, sauveteur secouriste du travail, hygiène et santé au travail…) continuent d’augmenter en 2017 (+ 13 points par rapport à 2015).
70% des stagiaires sont catégorisés comme ouvriers.
23% des stagiaires ont plus de 50 ans, montrant un bon accès des seniors à la formation.
Source : OPCA-Transport et Services, délégation Propreté
Source : OPCA-Transport et Services, délégation Propreté Source : OPCA-Transport et Services, délégation Propreté
Technique professionnelle de la propreté
Organisation, droit, échange et gestion
Commerce, vente
Sécurité des biens et des personnes
Transport, manutention, magasinage
Enseignement, formation
Informatique, traitement de l'info
Autres
38%4%4%
4%3%
8%
14%
25%
70% 12% 33%12% 19% 18% 23%6% 7%
Ouvrier Moins de 25 ansEmployé 25 à 34 ansAgent de maîtrise, technicien et autres 35 à 44 ansIngénieur et cadres 45 à 50 ans 51 ans et plus
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DES ACTIONS DE BRANCHE POUR RÉPONDRE AUX ENJEUX DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION
1. METTRE EN VALEUR LE DYNAMISME DU SECTEUR
Depuis de nombreuses années, la Branche Propreté a mis en place une politique volontariste de formation et de certification des professionnels qui la composent. En plus des projets pour faire évoluer l’image et l’attractivité de ses métiers, la filière de formation diplômante et certifiante s’est enrichie afin de répondre aux besoins des entreprises, la maîtrise des savoirs de base est aussi un enjeu pour le secteur qui poursuit sa politique sur le sujet initiée il y a 20 ans.
Caractérisée par ses forts besoins en matière de recrutement, la profession multiplie les actions depuis de nombreuses an-nées pour faire évoluer son image et attirer des jeunes et adultes. Ainsi, le secteur s’attache aussi à être plus visible et la profession est représentée lors d’évènements à destination des jeunes et des personnes en recherche d’orientation.
Une mise en visibilité accrue par deux ac-tions phares
Le lancement de la Journée Nationale des Métiers de la Pro-preté, point d’orgue de la campagne « La Propreté, des mé-tiers à voir ».
Cette campagne qui a rassemblé la profession avait pour but de mettre en lumière une filière d’activité mal connue et les individus qui la composent et de faire évoluer le regard du grand public, des jeunes à la recherche d’un avenir tout comme celui des clients et des pouvoirs publics. Pour ce faire, plusieurs actions ont été menées :
• une campagne sur les réseaux sociaux avec la diffusion d’informations et d’un webdocumentaire présentant divers métiers du secteur ainsi qu’une campagne TV a été mise en place.
• le 18 octobre 2018, lors de la Journée Nationale des Métiers de la Propreté : - une exposition photos - dans 7 gares - de jeunes profes-
sionnels préparant un diplôme de la filière, ces photos ont aussi fait l’objet d’un catalogue,
- un million de dépliants d’information ont été déposés par les agents dans les bureaux et locaux dont ils assuraient l’entretien,
- plus d’une vingtaine de villes ont accueilli un évènement local permettant aux professionnels du secteur de ren-contrer le grand public.
La participation aux Olympiades des Métiers
Pour la première fois, les métiers de la Propreté ont participé à cette compétition présente au niveau national, européen et mondial. Pour cette édition nationale, plus de 50 métiers étaient représentés lors des 3 jours de compétition. Neuf jeunes issus des épreuves régionales se sont donc affrontés et ont démontré leur technicité et professionnalisme. Cet évène-ment, largement médiatisé, a aussi été l’occasion pour eux de faire des démonstrations, d’échanger avec le public venu à leur rencontre (visitorat : 70 000 jeunes et familles).
Une présence sur des salons et forums
Pour compléter son action récurrente de sensibilisation aux métiers de la propreté auprès des collégiens et lycéens, la pro-fession est présente lors de nombreux salons et forums tant au niveau national que local. Par exemple, en novembre 2018, la Propreté a participé à « l’Aventure des Métiers » organisé dans le cadre du Salon Européen de l’Education. 1 100 visi-teurs, jeunes et parents, venus s’informer sur les formations et métiers ont pu échanger avec des apprentis et s’initier aux métiers de la propreté en suivant un parcours permettant de visiter les chantiers d’une entreprise de propreté grâce à un casque de réalité virtuelle, se confronter à un laveur de vitres professionnel et piloter une monobrosse.
Pour en savoir plus : www.itineraire-proprete.comwww.monde-proprete.com/thematiques/emploi-et-formation Contact : [email protected]
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2. DÉVELOPPER LA QUALIFICATION ET LACERTIFICATION DES SALARIÉS ET DES NOUVEAUXEMBAUCHÉS
Pour répondre aux besoins de personnels formés, les entre-prises peuvent s’appuyer sur une filière diplômante et certi-fiante accessible aux nouveaux entrants ou aux salariés du secteur.
Une filière diplômante : 5 diplômes – du CAP au Master
La filière diplômante, qui s’articule autour de 5 diplômes et titres, est accessible en formation initiale pour les jeunes via les lycées professionnels et le réseau des 7 CFA Propreté INHNI.Pour accompagner les alternants de moins de 26 ans, la profession a mis en place un fonds d’aide (FAJA). Celui-ci soutient les jeunes dans leur alternance afin de sécuriser leur parcours en leur proposant des aides au permis de conduire ou des solutions d’hébergement.De plus, l’engagement en faveur des travailleurs en situa-tion de handicap, a permis la signature de plus de 400 contrats d’alternance en 2018.
5 diplômes sont proposés :
• CAP Agent de Propreté et d’Hygiène (APH)• Bac Pro Hygiène Propreté et Stérilisation (HPS)• BTS Métiers des Services à l’Environnement
(MSE)• Titre certifié (bac +3) Responsable
Développement Hygiène, Propreté et Services (TCN2)
• Master (bac +5) Manager de la Stratégie Commerciale et du Développement du Multiservice associé à la Propreté
CAP APH
TCN2 (Bac +3)
Bac Pro HPS
Master MDM (Bac +5)
BTS MSE
37%
33%
21%
6%3%
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Des certifications métier pour professionna-liser les collaborateurs
Les 8 Certificats de Qualification Professionnelle Propreté favorisent l’accès à des évolutions et des mobilités professionnelles. Ainsi ceux-ci sont accessibles via l’alternance (via l’INHNI, organisme de formation de la branche ou les GEIQ Propreté) pour les nouveaux embauchés et par la formation pour les salariés du secteur. Depuis 2018, de nouvelles modalités de VAE, permettent aux salariés répondant aux critères d’entrer dans une démarche VAE pour l’obtention d’un CQP (6 des 8 CQP sont ouverts à cette modalité). Depuis le lancement en 2007, le nombre de CQP délivrés n’a cessé de croître d’année en année, pour atteindre plus de 26 000 en 2018.
8 CQP sont proposés :
• agent machiniste classique (AMC)
• agent d’entretien et de rénovation en propreté (AERP)
• agent en maintenance multi-techniques immobilière (AMI)
• laveur de vitres spécialisé travaux en hauteur (LV)
• chef d’équipe en propreté (CE)
• chef d’équipe en propreté et en maintenance multi-techniques immobilière (CEPMI)
• chef de site(s)
• responsable de secteur
La Branche compte aussi d’autres certifications – aussi por-tées par l’OC Propreté - telles que les Certificats Prévention Secours Propreté (Agent, Chef d’équipe) ou la certification Ani-mateur Prévention TMS qui permettent le développement des compétences des salariés.
Le CQP Agent machiniste classique est le CQP le plus demandé.
Responsable secteur
Agent en maintenance multi-techniques, immobilière
Agent entretien et rénovation propreté
Chef de site
Chef d'équipe maintenance multi-techniques, immobilières
Chef d'équipe
Source : OC Propreté
Source : OC Propreté
Laveur de vitres
Agent machiniste classique
3,8%
53,8%
20,8%
15,1%3,2%
2,1% 1,1%0,1%
Toutes les tranches d’âges sont bien représentées parmi les candidats.
28%27% 25% 7%13%
Moins de 26 ans 26 à 35 ans 36 à 45 ans 46 à 55 ans 56 ans et plus
Pour en savoir plus : www.monde-proprete.com
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3. RENFORCER LA MAÎTRISE DES COMPÉTENCES CLÉS DES SALARIÉS
Depuis près de 20 ans, la Branche et ses partenaires se sont engagés pour la maîtrise des savoirs de base et dans la lutte contre l'illettrisme. Cette politique a pour objectif de permettre l’intégration de personnes peu qualifiées puis les inscrire dans un processus de professionnalisation et de développer les compétences des salariés en place et favoriser leur accès aux certifications du secteur.
Pour répondre aux évolutions techniques et organisation-nelles qui ont entraîné de nouveaux besoins pour les entre-prises, les clients et les salariés, le dispositif ne cesse de s’en-richir d’année en année.
Pour garantir l’acquisition des compétences clés de la Propre-té, le dispositif prévoit :
• la formation « Clés en main » avec un référentiel spéci-fique de la propreté,
• une validation continue des compétences acquises en for-mation,
• un certificat « Maîtrise des compétences clés de la Pro-preté » qui garantit l’acquisition des compétences clés de la propreté,
• le nouveau certificat professionnel CléA adapté aux mé-tiers de la Propreté.
Pour en savoir plus : www.monde-proprete.com
Plus de 3 000 candidats ont préparé cette certification depuis 2014, année de lancement de ce dispositif.
31%16% 35% 14%4%
Près de la moitié des candidats ont plus de 45 ans :
taux de réussite moyen77%
Moins de 26 ans 26 à 35 ans 36 à 45 ans 46 à 55 ans 56 ans et plus
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ANNEXEMÉTHODOLOGIE
Les années de référence
Ce document présente les données les plus à jour possibles à la date de sa parution. Certaines données publiques correspondent à l’année 2016, d’autres sources permettent de donner des résultats sur 2017 ou 2018.
Les données INSEE DADS présentées dans le document sont des données au 31/12/2015, des données plus récentes seront communiquées dès leur mise à disposition par l'INSEE.
Ce choix méthodologique permet de présenter les données les plus récentes mais demande une vigilance particulière du lecteur afin de ne pas rapprocher indûment deux chiffres qui ne sont pas de la même année.
Les sources publiques
• Assurance Maladie
• Banque de France
• INSEE : SUSE, ESANE, DADS, REE-SIRENE, Indice des prix, Enquête emploi
• URSSAF - ACOSS
Les sources privées et de Branche
• AG2R : organisme de prévoyance de la Branche
• Fare Propreté
• Fédération des Entreprises de Propreté et des services associés (FEP)
• INHNI : organisme de formation de la branche
• Observatoire des métiers et des qualifications
• OC Propreté
• OPCA
• Pôle Etudes GIE Monde de la Propreté
L’enquête de Branche 2017, portant sur l’exercice 2016
362 entreprises ont répondu à l’enquête. Elles sont de toutes tailles, de toutes localisations géographiques, et représentent 148 848 salariés, soit 30% des effectifs du secteur.
Afin de tendre vers une représentativité des caractéristiques socio-économiques du secteur, les données de l’enquête ont été redressées selon les variables de chiffre d’affaires et de nombre de salariés.
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ANNEXESTATISTIQUE
Les auto-entrepreneurs
Le nombre d’auto-entrepreneurs diminue encore en 2017, il était à 43% en 2016 contre 35% en 2017. Les entrepreneurs préfèrent de plus en plus retourner à un statut classique. Cette tendance n’est pas propre au secteur mais à l’ensemble des secteurs de l’économie qui voit une hausse de la création d’entreprise via le statut classique et une baisse du statut d’auto-entrepreneur depuis 2014.
Il n’est pas possible d’identifier précisément la part des auto-entrepreneurs dans le nombre total d’entreprises avec les données de l’INSEE. En revanche, les chiffres fournis par l’ACOSS permettent de quantifier les auto-entrepreneurs dans le secteur de la propreté.
Source : INSEE REE Fichier Sirene
Source : INSEE REE Fichier Sirene
2012 2013 2014 2015 2016 2017
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
2 643
19 767 20 69724 833
27 58629 333
32 047
35 963
43 530
47 05651 477
2 387
4 031 4 043
4 993
6 337
7 906
2011
Hors auto-entrepreneurSous statut auto-entrepreneur
Nombre d'entreprises
1ère comptabilisation des auto-entrepreneurs
Les entreprises en création délaissent de plus en plus le statut de l’auto-entrepreneur
Le nombre total d’entreprises a fortement progressé depuis l’intégration des auto-entrepreneurs dans les statistiques en 2010 pour atteindre 51 477 entreprises en 2017.
51 477 entreprises en comptant les auto-entrepreneurs
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
55 000
50 000
45 000
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
2008 2009
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Les auto-entrepreneurs sont nombreux dans le secteur de la propreté. Ils étaient plus de 31 000 en 2017, soit une augmentation de 16% par rapport à 2016, et leur nombre n’a cessé de croître depuis l’instauration du statut en 2009.
Si le poids économique des auto-entrepreneurs progresse pour représenter 1,7% de l’activité du secteur, il reste relativement marginal au regard de leur nombre (ils représentent plus du double des entreprises de propreté employant au moins un salarié). La part des auto-entrepreneurs réalisant un CA baisse à 72% en 2017 et le CA moyen réalisé par ces auto-entrepreneurs est d’environ 11 000€ annuel. Il faut également préciser que les auto-entrepreneurs ne peuvent pas réaliser un chiffre d’affaires annuel supérieur à 32 900 euros, et qu’un processus de radiation automatique de ceux qui ne déclarent pas de chiffre d’affaires pendant 8 trimestres consécutifs est mis en place.
Source : ACOSS. Données actualisées
Nombre d'auto-entrepreneurs
Plus de 31 000 auto-entrepreneurs dans la propreté
Le chiffre d’affaires total réalisé par les auto-entrepreneurs reste limité, même s’il est en progrès.
11
23
5
14
16
4
16
78
8
19
25
7 23
04
5
24
85
2
27
36
4 31
79
3
5 1
70
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 20172009
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre d'auto-entrepreneurs 11 235 14 164 16 788 19 257 23 045 24 852 27 364 31 793
Part des auto-entrepreneurs ayant réalisé un CA
62% 70% 76% 80% 80% 82% 85% 72%
Chiffre d'affaires des AE 48 M€ 81 M€ 110 M€ 132 M€ 153 M€ 179 M€ 212 M€ 254 M€
Part dans le CA du secteur 0,4% 0,7% 0,9% 1,1% 1,2% 1,3% 1,5% 1,7%
Source : ACOSS (données actualisées) - INSEE ESANE
31 793 auto-entrepreneurs dans la propreté
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90+6+4
LA RÉPARTITION DE L’EMPLOI SELONLES ÉCHELONS DE LA CLASSIFICATION
Secteur de main-d’œuvre et d’intégration, les agents de service sont majoritairement dans la catégorie « AS »
Les échelons AS1 et AS2 sont très fortement féminisés
Répartition des AGENTS DE SERVICE par échelon de la classification
AQS
AS2
AS
AS3
Source : Enquête de branche 2017
Source : Enquête de branche 2017
ATQS
AS1
AS AQS ATQS
4%6% 90%
77
77
36
80
25
61
23 64
232039
7523%
23%
64%
20%
75%
39%
77%
77%
36%
80%
25%
61%
39%des agents ont aujourd’hui dépassé le niveau de base d’ « AS1 », obtenant plus de responsabilités et de qualifications
Échelon des agents Part
ATQS3 0,8%
ATQS2 1,1%
ATQS1 2,0%
AQS3 1,0%
AQS2 1,4%
AQS1 3,3%
AS3 5,4%
AS2 24,1%
AS1 60,9%
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Plus de 70% de la maîtrise d’exploitation ont un échelon supérieur à « MP1 »
Les échelons MP3, MP4 et MP5 sont moins féminisés
La majorité des chefs d’équipe ont un emploi classé « CE1 »
Le taux de féminisation diminue avec la montée des échelons de la convention collective
Répartition de la MAÎTRISE D’EXPLOITATION par échelon de la classification
Répartition des CHEFS D’ÉQUIPE par échelon de la classification
MP2
MP4
MP3
MP5
Source : Enquête de branche 2017
Source : Enquête de branche 2017
MP1
CE1 CE2 CE3
54 39 3846
2347
28
2328
61
5355727277
6246%
47%
45%
28%
28%
23%
61%
53%
55%
72%
72%
77%
62%54% 39% 38%
Maîtrise d'expoitation
Part
MP5 4%
MP4 8%
MP3 35%
MP2 26%
MP1 27%
Chefs d'équipe Part
CE3 20%
CE2 21%
CE1 59%
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LE PHÉNOMÈNE MULTI-EMPLOYEURS
Le phénomène multi-employeurs est une caractéristique majeure du secteur de la propreté, conséquence en partie de l’Article 7 de la convention collective, et également du rôle d’activité de complément de revenu que peuvent jouer les entreprises de propreté pour certains salariés d’autres secteurs. La mesure du phénomène multi-employeurs est différente suivant que l’on considère le nombre d’emploi (postes dans les entreprises) ou le nombre de personnes physiques concernées (salariés).
La hausse de la proportion de salariés multi-employeurs selon l’âge des salariés peut s’expliquer par la fréquence plus importante de transferts conventionnels (Article 7) que peuvent rencontrer les salariés au fur et à mesure de leur ancienneté dans le secteur. Elle peut aussi témoigner d’une recherche par les salariés d’une augmentation de leurs revenus au fil de leurs parcours professionnels, et donc de leur temps de travail, en multipliant les emplois dans la propreté et dans d’autres secteurs d’activité.
36%
49%
40%
de l’ensemble des salariés ayant au moins un emploi dans la propreté ont plusieurs employeurs, que leurs autres emplois soient dans le secteur ou non.
des multi-employeurs travaillent dans plusieurs entreprises de propreté. A l’inverse, 52% des salariés multi-employeurs occupent un emploi en dehors du secteur de la propreté.
des femmes ont plusieurs emplois contre 27% des hommes.
La proportion de salariés multi-employeurs augmente avec l’âge.
Multi-employeurs Mono-employeur
Moins de 26 ans De 26 à 34 ans De 35 à 44 ans De 45 à 54 ans 55 ans et plus
56%
44%
22% 26%34%
41%
78% 74% 66% 59%
Source : INSEE DADS 2015
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LE TRAVAIL EN JOURNÉE ET EN CONTINU
Face à la proportion importante de salariés à temps partiel et aux difficultés que peut engendrer un travail sur des horaires décalés (tôt le matin ou tard le soir) et fragmentés, de nombreuses entreprises s’engagent pour le travail en continu et en journée. Les expériences montrent qu’au-delà d’une réorganisation des horaires, c’est une évolution du service qui crée une valeur économique supplémentaire et qui vient réinterroger l’ensemble des dimensions du modèle économique des entreprises de propreté.
D’après un sondage publié en 2017 par le Monde de la Propreté en partenariat avec BVA, près de deux tiers des actifs de l’échantillon se déclarent a priori favorables au travail en journée, en ce sens qu’ils sont personnellement prêts à ce que des agents interviennent dans leurs bureaux pendant les heures de travail plutôt qu’en horaire décalé.
Parmi le tiers restant, qui n’y est a priori pas favorable, 33,5% change d’avis a posteriori, une fois que les arguments en faveur du passage en journée leur ont été soumis. Ainsi, près de ¾ des personnes actives occupées sont favorables à ce que l’on intervienne en journée sur leur lieu de travail dès lors que les enjeux leur ont été exposés (garantie d’une propreté en continu de la propreté au cours de la journée, amélioration des conditions de vie des agents, responsabilisation des usagers, meilleure connaissance des attentes et besoins des occupants, développement d’une relation de services permise par l’interaction usager-agent, rationalisation des interventions…).
Quelle politique mène votre entreprise concernant le travail en temps continu/en journée ?
Elle est engagée dans le développement du travail en continu/en journée
Elle souhaite aller vers le travail en continu/en journée mais ne s'est pas engagée dans ce sens
Elle ne souhaite pas aller vers le travail en continu/en journée
32% des salariés ayant un emploi dans le secteur de la propreté et travaillant dans une autre entreprise en dehors du secteur travaillent dans l’aide à domicile et auprès de particuliers.
13% des salariés multi-employeurs hors propreté travaillent dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration et 8% dans des activités de santé et d’action sociale. A noter que les emplois occupés dans ces secteurs d’activité peuvent être des métiers de la propreté.
56%
22%
22%
Les entreprises de propreté mettent en œuvre de nouvelles organisations du travail avec des horaires en continu et en journée.
Les Français se déclarent majoritairement favorables au travail en journée
L’aide à domicile et l’emploi auprès de particuliers regroupent la majorité des emplois occupés par les salariés multi-employeurs hors propreté.
Aide à domicile
Administrations et établissements publics
BTP
Hôtellerie, restauration
Commerces, supermarchés
Sécurité
Santé, action sociale, activités hospitalières
Travail temporaire
Autres
Source : Enquête de branche 2017
Source : INSEE DADS 2015
31,6%24,3%
1,1%3,5%
4,4%
5,6%
8,4%12,6%
8,4%
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LES ÉLÈVES EN FORMATIONINITIALE
Parmi les élèves en lycées professionnels :
• 35% des élèves de CAP proviennent de 3ème Générale
• 26% des élèves de CAP viennent de 3ème SEGPA/EREA (Section d’enseignement général et professionnel adapté/établissements régionaux d’enseignement adapté).
• Les effectifs des Bac Pro HPS sont composés à hauteur de 61% par des élèves de 3ème Générale.
• Les BTS MSE sont alimentés par 48% de jeunes issus de Bac Technologique.
Les plus jeunes (17-19 ans) sont majoritairement accueillis dans les lycées professionnels et les 20 ans et plus dans les CFA.
Niveaux de formation initiale des salariés
Une proportion importante d’élèves provient de 3ème Générale
Les élèves des lycées professionnels sont nettement plus jeunes que ceux des CFA
Source : Enquête emploi 2017
Source : Observatoire des métiers - Panel d’une quarantaine de lycées professionnels et ensemble des CFA – Année scolaire 2016/2017
1994-1996 2013 2014 2015 2016 2017
Niv V bis et VI (Sans diplôme) 68,9% 55,9% 54,0% 50,6% 49,6% 51%
Niv V (CAP BEP) 21,6% 22,7% 24,8% 26,8% 29,7% 29%
Niv IV (Bac) 5,8% 12,3% 12,8% 13,1% 12,8% 12%
Niv III (BTS, Bac +2) 2,8% 5,1% 5,4% 7,1% 4,8% 3%
Niv I et II (Bac +3 à 5) 0,9% 4,0% 3,0% 2,4% 3,2% 5%
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