Projet2 recyclette
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PROJET 2 : UNE MINI-DÉCHÈTERIE DE QUARTIERSCÉNARIO & CAHIER DES CHARGES
Étude ‘Nouveaux concepts de déchèteries en Gironde’
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d’appuyer se scénario de projet :
> Les projets de Recyclette permettent de développer
le tri immédiat de proximité.
> Les projets de Recyclette permettent d’installer un
nouveau mode de collecte et de redistribution sans
stigmatisation avec une prise de risque minimum, un
investissement modéré et une manutention simple à
imaginer.
> Les projets de Recyclettes vont notamment
conquérir de nouveaux usagers, ou pousser des
trieurs expérimentés à trier et recycler encore plus.
L’impact attendu est donc la réduction des OMR avec
la facilitation du tri des petits objets, (exemple : la
machine à café triée et non plus dans le fameux sac
noir, le pot de peinture qui finit dans le sac noir parce
que l’on a pas de voiture pour aller à la déchèterie, les
cartouches d’encres et l’imprimante qui est cassée…).
> Les Recyclettes ont pour vocation de replacer
le déchet, le recyclage à une juste place dans le
quotidien, accessible à tous, pratique et convivial.
> Les Recyclettes disposeront de communications
ciblées et riches en termes de contenu pour renseigner
l’usager au mieux, un agent valoriste sera disponible,
à l’écoute pour aider l’usager dans sa démarche (tri,
réparation, curiosité, demande,…). >> scénario 3
> La Recyclette de proximité a des horaires
d’ouvertures pour fonctionner comme un commerce,
assez large pour s’adapter aux différents moments
d’une journée pour un maximum d’habitants.
OBJECTIFS
« Trier tout ce dont j’ai besoin de me débarrasser,
quand je veux et sans attente. »
DESCRIPTION
La Recyclette est une mini-déchèterie de quartier
permettant de collecter les déchets au plus près
des habitants et d’organiser des événements autour
de la question du ré-emploi (repair-café, zone de
gratuité…).
En fonction du contexte, certaines Recyclettes,
pourront être plus grandes ou plus petites. En effet,
c’est le contexte urbain, le foncier bâti ou non bâti
disponible, le nombre d’habitants, les équipements à
proximité qui définiront les besoins et possibilités de
chaque quartier.
L’espace de la Recyclette peut dans de nombreux
cas exploiter des baux laissés vacants et permettre
de proposer une offre de service publique dans de
nombreuses communes de petite ou moyenne taille.
POURQUOI
La Recyclette est un espace de gestion des déchets
au coeur des centres urbains. D’une superficie
variable, elle permet d’accueillir la totalité des
déchets actuellement déposés en point d’apport
volontaire mais aussi des encombrants, des déchets
toxiques et les ordures ménagères. Située au coeur
de petites ou moyennes agglomérations, elle permet
de replacer le geste de tri et de valorisation au coeur
de la vie des bourgs et de donner accès au traitement
des encombrants à des personnes ne possédant pas
de voiture, ayant une mobilité réduite, un désamour
pour les déchèteries ou encore une méconnaissance
de ces lieux.
L’analyse menée au cours de l’étude nous permet
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http://www.ecollectivites.net/article/actualite/sepra-
une-dechetterie-mobile-pour-pietons/index.html
CIBLE/BÉNÉFICIAIRES
Les habitants des centres urbains et des centres
bourgs. Les étudiants (a motorisation n’est plus un
critère d’accès), une proximité « minutes » à pied, à
vélo, en roller, en canne, en fauteuil roulant,…
En territoire «rural», est-il possible d’adapter cette
proximité « minutes » ? Est-ce vraiment pertinent ?
1/ On ne peut pas répondre de la même manière
pour tout le monde, le modèle existant de déchèterie
est peut-être assez efficace pour des populations
motorisées.
2/ Il est plus judicieux d’imaginer un dispositif
rural qui se rapproche plus de la mini-déchèterie
mobile pour une installation sur la place du village
vecteur de convivialité, d’échange et de proximité.
Utiliser les questions de la pratique du déchet et du
recyclage pour développer le service publique dans
les campagnes, la “déchèterie mobile arrive!”, un
événement. Un système moins coûteux en terme de
foncier, de charges, de mobilisation d’agents et plus
facilement adaptable en fonction de l’augmentation
ou de la diminution du nombre d’habitants de
certains secteurs.
En conclusion : la Recyclette concerne principalement
les cœurs de ville et les bourgs il ne serait pas
pertinent d’apporter la même solution pour ces deux
configurations de territoires.
> Impacter les habitudes de tri et de rejet des déchets
par l’échange, le débat, le tri-poussé, la réparation, la
récupération.
> Développer de la convivialité et de l’échange dans
ces espaces.
> Rendre accessible ce nouveau principe de mini-
déchèterie à tous pour répondre aux Agendas
d’Accessibilité Programmée de tous les équipements
publics (Ad’AP). L’ambition de cet agenda est de rendre
possible à tous l’accès et pas forcément de diriger
automatiquement l’usager vers un service dédié,
on ne parle dans cet agenda pas que des personnes
à mobilité réduite, mais aussi les malvoyants, les
mal-entendants,… cela regroupe l’ensemble des
handicaps.
Ce que la Recyclette n’est pas : la Recyclette n’est pas
une déchèterie, n’est pas une recyclerie et n’est pas
une ressourcerie.
C’est la construction d’un nouveau modèle hybride
qui a sa propre identité.
INSPIRATIONS
> L’exemple de Barcelone et ses déchèteries de
quartier
> L’Écopoint de proximité : on peut facilement
imaginer des Écopoints adaptés dans l’espace
intermédiaire de la Recyclette en accès 24h/24
Capacité de l’ÉcoPoint : 1000litres, coûts : de 3500 à
7000 francs suisse
http://www.serbeco.ch/index.php?option=com_co
ntent&view=article&id=240%3Aecopoint-de-
proximite-test-en-ville-de-lausanne&Itemid=83
>Eco-point mobile, Paris.
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Aline, étudiante à Bordeaux, habite le centre ville. Elle n’a pas de voiture
et se déplace uniquement à vélo. Dans son quartier elle découvre une
vitrine : une Recyclette. Qu’est ce que c’est ?!
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Elle rentre comme dans un commerce et discute avec l’agent. « Oh mais
comme ça tombe bien je ne savais que faire de ma vieille cafetière en
panne ! » Elle prévoit de revenir au moment du Repair Café organisé la
semaine prochaine pour lui laisser une dernière chance.
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De retour dans son appartement, elle se rend compte que de nombreux
objets qu’elle jette habituellement dans la poubelle noire, pourraient être
recyclés, elle fait donc le tri pour les emporter avec elle la semaine
suivante.
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Elle n’arrivera finalement pas à réparer la cafetière (c’est un peu trop
technique) mais va s’attacher à la démanteler pour valoriser les différents
composants. Et puis elle a déjà pu récupérer un plateau pour son micro-
ondes qui s’était cassé, c’est déjà pas mal !
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MISE EN ŒUVRE
Conditions de réussite
> Développer une approche d’usage plus qu’une
approche techniciste basé sur le critère de rentabilité.
> Accepter la libre circulation des déchets et objets
sur un territoire, utilisation d’un lieu par affinité et
non par découpage administratif : j’habite dans le
quartier A, mon enfant va à l’école dans le quartier B,
je travaille dans le quartier C, je dépose ma cafetière
là ou ça m’arrange, là ou je me sens bien.
> L’absence de contrôle direct :
Avec un badge , comment je fais si j’oublie mon
badge, je le perds, logistique, frais, ...
Usages contrôlés par une personne dédiée (association,
collectivité) des objets ou des matières apportés.
Il semble opportun, afin d’optimiser l’engagement
des usagers, de formaliser d’une manière ou
d’une autre un système de points/bonus/carte de
fidélité,…) sur l’acte d’apport ou de récupération.
Ils devraient trouver un avantage INDIVIDUEL
incitatif dans leur contribution à l’augmentation
des volumes détournés des exutoires non valorisés.
Rappelons que le comportement induit recherché par
la création de Recyclette vise à réduire les coûts de
traitement supporté par les collectivités et donc aussi
par les usagers…. Ce système de fidélité permettrait
aussi de mettre en place des statistiques (affluence,
provenance,…)/
> Autoriser la récupération, même si celle-ci doit
être réglementée pour préserver une valorisation
financière de certains matériaux (métaux, cuivre, …
les vélos eux pourraient être réparés et réutilisés).
La vie de quartier, la présence d’agents valoristes
dédiés, attentifs et formés sur les pratiques autorisées
dans la Recyclette permettra d’intégrer une
“bienveillance naturelle” et d’éviter l’abus de la
récupération qui risquerait d’alimenter des circuits
autres, comme ceux des brocantes ou des vides
greniers.
> Un espace informé et animé : la présence d’un
agent valoriste formé au contact avec du public
adulte et enfant pour animer et entretenir les espaces
semble indispensable. Il veille à la bonne tenue des
lieux mais aussi à accueillir confortablement les
différents usagers sur le lieu. La Recyclette est un
lieu d’échanges sociaux (pratiques, réparation…,
intégré dans un quartier.
> Repenser la gestion des poubelles et des déchets de
chaque habitant, du chez soi à l’évacuation, « rentrer
dans la cuisine », imaginer les modes de stockage, de
transport en facilitant le quotidien.
Accompagner le changement de pratiques ancrées
pour les non trieurs, les non utilisateurs des
déchèteries.
Le Sakatri :
http://www.sakatri.ch/index.php/sakatri
> Développer la médiation pour faire face à
l’impopularité ou à trop de succès. Ne pas être dans
un système de parachutage de projets sans informer
les habitants et donc les usagers.
Mettre en place les leviers de la participation pour
éviter l’effet NIMBY (acronyme de Not In My Back
Yard, pour « pas dans mon arrière-cour », « pas chez
moi »).
Engager la démarche participative avec les associations
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ressource en développant un système de tri précis,
adapté et ludique ;
> Penser une information ciblée dans la Recyclette,
une communication évolutive : par exemple chaque
mois un thème différent est mis en avant; cela
permettrait aux usagers d’assimiler des informations
petit à petit sans être dans l’hyper-sollicitation.
L’idée est d’intéresser l’usager et de l’enrichir sur un
sujet précis, puis un autre et ainsi de suite, pour ne
pas être dans la profusion d’informations imprécises
(qu’on finit par ne plus voir) et parfois obsolète.
> Proposer une liste de souhaits (exemple : cherche
plateau de micro-ondes, carafe de cafetière,
télécommande de marque xxx, …)
Identifier les flux acceptés pour chaque Recyclette :
Accepter “tous les petits objets” (au maximum), hors
OMR.
> Imaginer des journées à thèmes : déchets verts,
ménage de printemps, encombrants.
Si le maillage de ces types de lieux devaient se
développer à « chaque coin de rue » dans ce cas
l’hypothèse d’accepter les OMR serait envisageable.
Dans le cas d’un développement en maillage diffus,
l’acceptation des OMR risquent de nuire à la
compréhension du lieu et donc d’avoir une “mauvaise
image” si la gestion des flux n’est pas orchestrée de
façon quasi parfaite.
> en fonction de son dimensionnement
> en fonction de sa configuration
> en fonction de la réglementation applicable
> en fonction des systèmes pré-existants sur le
territoire (exemple dans le cas de la redevance
incitative la Recyclette peut difficilement accepter les
OMR, sauf par identification par badge ou autre pour
de quartiers, écoles, institutions et habitants le plus
tôt possible. Cette démarche de projet nécessite
d’accepter que le projet évolue au fil des réunions
pour répondre à une problématique de quartier et à
un désir partagé.
Les besoins de chaque quartier et donc les habitants
pourront influencer le choix des flux acceptés ou non.
La communication tant sur le lieu que sur son usage
doit débuter le plus tôt possible pour éviter les refus
et déceptions. La notion de projet participatif ne se
développera pas si il est bien encadré.
> Avoir des horaires d’ouvertures assez large pour
répondre aux temps de vies de chacun, “je pars tôt au
travail, je rentre tard”. Imaginer des horaires adaptées
en fonction des saisons.
> Maîtriser la réglementation applicable à chaque
configuration de type ICPE, en fonction de la
typologie et des flux acceptés.
Modalités
Quelle image pour ce nouveau lieu ?
> Être attractif, « beau ».
> Maîtriser l’image et l’odeur, une Recyclette doit
être différente d’une déchèterie.
> Contrebalancer l’image de rejet, déculpabiliser et
offrir des possibilités de récupération, réparation.
Penser l’animation du lieu :
> Développer des temps de “repair-café”, des outils
partagés pour bricoler (récupérés bien sûr dans les
apports!),
> Offrir la liberté de rester discuter ou de venir d’un
pas pressé.
> Transformer la notion de déchet en notion de
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comptabiliser l’utilisation du service).
Partenaires
> Collectivités en charges des déchets
> Mairie : service d’urbanisme et de la propreté
> Associations de quartier, bailleurs, écoles, maisons
de retraite
> Artisans et artistes pour développer des animations
ciblées / thématiques
> L’agence de voyage des agents (scénario 4)
> Association de re-valorisation des déchets, up-
cycling, customisation,… Le réseau National des
ressourceries ainsi que la base de données Optigede
(Ademe) sont des sources de retours d’expériences
et partage de partage de bonnes pratiques , de mises
œuvres opérationnelles et pluralité de partenariats.
Dimensionnement & Déclinaisons de typologies
La Recylette doit être adaptée en fonction de la
densité du quartier, du nombre d’habitants, du
nombre de commerçants, du nombre d’équipements
et du foncier disponible.
1 / Projet d’aménagement de l’existant :
le bail commercial en centre ville / la maison
abandonnée / l’échoppe (maison de ville ouvrière en
rez de chaussée avec jardinet).
>> fourchette de 40 / 150 m2
Rez de chaussée dans un grand ensemble ou parking
silo par exemple.
>> env. 40m2
le supermarché désaffecté en périphérie proche
>> env. 250m2 à 600m2.
2/ Projet de construction :
Parcelle vide
Délaissé urbain (même de micro surface pour des
composteurs de quartier par exemple)
Place de parking
Organisation spatiale :
Accès :
7/7j, 24/24h. Des seuils d’accès sont mis en place
pour répondre aux contraintes de sécurité et de
contrôle souhaitées.
Un accès même limité en continu va permettre
d’ouvrir largement le lieu au maximum aux futurs
usagers.
Deux espaces types composent la Recyclette, la zone
libre et la zone contrôlée :
La zone libre est accessible 24h sur 24h. Elle permet
de déposer le tri sélectif, le verre, les cartons et
d’accéder au composteur. Cet espace est couvert mais
relativement ouvert. Il permet une circulation et un
entretien aisé. L’ambiance lumineuse y est rassurante
et agréable. Un point d’eau permet de se laver les
mains.
La zone contrôlée est accessible uniquement en
journée. C’est un espace permettant de déposer des
petits objets et petits encombrants (exemple : écrans
d’ordinateur, cafetière,…), des déchets toxiques (un
pot de peinture, une bouteille de white spirit,…) et
de s’installer pour mener des activités diverses autour
de la question du ré-emploi et de la revalorisation.
Organisation du stockage :
L’ensemble des déchets sont gérés en géobox et
déplacés à l’aide d’un transpalette. Des caissettes
peuvent également être pensés pour les petits objets
avec une manutention simple et facile.
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sensibilisation et la récupération de broyat, le week-
end du marché aux fleurs par exemple qui se déroule
au printemps dans certaines communes (exemple: à
Libourne) ou tout simplement l’apport de broyat de
la déchèterie la plus proche pour éviter les nuisances
sonores.
Espaces d’aisances et équipements techniques
indispensables :
bureaux + WC pour les agents
WC pour le public nécessaires pour permettre au
visiteurs de rester lors de temps d’échange et d’ateliers.
Sol en carrelage ou béton industriel avec forme de
pente et siphons de sols pour un nettoyage facilité
(système de filtration ou de retraitement des eaux en
fonction).
Contraintes techniques principales :
> Trouver un local avec une situation attractive,
facilement aménageable et accessible pour la collecte
des déchets.
> Penser la gestion des flux entrants et sortants sans
que cela ne soit la contrainte dominante de l’espace.
Penser l’acoustique du lieu pour le voisinage.
> maîtriser la réglementation ICPE et introduire un
débat au près de la DREAL pour connaître les limites
de l’interprétation de la réglementation vis à vis d’un
projet de Recyclette. Dans le cas d’un engouement
national pour ce type de projet, proposer un groupe
de travail avec la Dreal pour imaginer l’évolution et
des modifications de textes facilitant la mise en place
de ce type de projet à long terme (notamment l’article
2.1 de la rubrique 2710 qui concerne les lieux de
stockage des déchets « L’installation ne doit pas être
surmontée de locaux occupés par des tiers ou habités.
»).
> définir les flux en fonction du quartier (des
Des étagères et présentoirs animent le coin des bonnes
trouvailles // zone de gratuité // liste de souhaits.
Organisation des activités :
De grandes tables permettent d’organiser des
ateliers types repair-café, customisation d’objet et
de démanteler ses objets confortablement afin d’être
précis (cf : table de démantèlement, scénario 1).
Une zone détente (si l’espace le permet) produite
avec des fauteuils, banquettes et tables récupérés
ou fabriqués à partir de matériaux issus de la
récupération dans laquelle les usagers pourraient
échanger, consulter des magazines ou regarder des
albums photos de créations réalisées lors des ateliers.
Mise à disposition d’outils :
Des outils en prêt sont à disposition, exemple : diable,
brouette, triporteur pour faciliter le transport de
petits encombrants (une télévision par exemple).
La possibilité de récupérer des kits (nouvel arrivant,
travaux, déménagement, cf scénario 5).
Mise à disposition ou vente de sac, type Sakatri par
exemple (prix public 11 euros TTC).
Une fiche de suivi des objets prêtés devra être tenue
par l’agent en charge de la Recyclette pour éviter les
oublis et abus.
Composteur de quartier :
En accès libre un composteur de quartier permet
l’apport de déchets organiques et la récupération de
compost (même en micro quantité pour les pots de
fleurs).
Le composteur peut être situé dans la zone d’accès
24/24h ou à l’extérieur en fonction de l’espace
disponible.
On pourra imaginer la présence d’un broyeur une ou
deux fois par an, sur une thématique ciblée pour la
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associations présentent sur place), des possibilités
réglementaires applicables, et de la typologie de la
Recyclette. Les flux ne seront pas les même si la
Recylette fait 40m2 ou 600m2.
> Les Recyclettes devront respecter la réglementation
des équipements recevant du public. Pour les
Recyclettes de petites tailles le critère de la capacité
d’accueil totale (public et agents) de 19 personnes
doit être pris en compte pour pouvoir rester en 5ème
catégorie.
Canaux de diffusion
> Les mairies de quartier, le journal communal, les
réseaux sociaux, les écoles, centres culturels,…
> L’action participative en amont de la réalisation du
projet va permettre de créer du lien avec les futurs
usagers qui seront donc déjà en partie informés du
principe de la Recylcette et qui activeront un réseau
par le bouche à oreille.
Finances
300 000 à 500 000 euros d’investissement pour la
création d’une Recyclette soit environ 6500 euros/
m2 hors foncier pour la construction d’une Recyclette
de 60m2.
1500/2000 euros /m2 pour un aménagement (locaux
existants)
>> ces notions ne peuvent servir de références sûres
sans l’étude d’un avant-projet contextualisé.
1 à 2 agents pour la gestion en fonction de
l’animation, des plages horaires d’ouvertures et de
la surface (agent valoriste, possibilité de mettre en
place des permanences bénévoles, d’associations de
quartier,…).
Étapes de mise en œuvre
1/ identifier un territoire d’expérimentation
2/ identifier les différents secteurs d’implantations
pour développer un maillage efficace et agréable
pour atteindre l’objectif « minutes ».
3/ définir les objectifs d’accueil, les besoins, les
attentes en fonction de chaque quartier (culture,
investissement de certaines associations, partenariat
avec des écoles, la mairie de quartier,…). Développer
l’action participative, la Recyclette doit être un projet
participatif de quartier.
4/ identifier / choisir un lieu d’implantation (syndicat
+ commune + quartier).
5/ dessiner le projet en fonction du lieu (designer
et architecte en collaboration avec les services
techniques et le service d’urbanisme)
6/ communiquer avant et pendant les travaux
d’aménagements pour continuer de mobiliser les
futurs usagers.
7/ savoir adapter et modifier le lieu en fonction des
apports, des nouveaux déchets.
Description phase test
Programmer l’ouverture de la Recyclette au moment
de la fête des voisins par exemple, d’un temps fort
de la vie du quartier pour favoriser une utilisation
“immédiate”.
Former des agents et observer les expériences
similaires :
Organiser un voyage à Barcelone, ou ailleurs >>
prendre contact avec l’agence de voyage des agents.
Définir un modèle économique :
> Évaluer les ressources sur les matières valorisables
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> L’économie possible sur la collecte des OMR (tous
les petits objets qui sont aujourd’hui cachés dans le
sac noir).
> Quelle place pour une ou plusieurs associations/
entreprises de l’économie sociale et solidaire dans
la conduite d’activités de réemploi, d’animation, etc.
Est-ce un service public ou une activité hybridant
activités d’utilité sociale et activités commerciales ?
Quelle place pour l’économie du partage, de l’usage
(ex : auto-partage) ? Y a t’il des objets issus de la
Recyclette qui pourraient être remis en «circuit» non
pas à travers la vente ou le don mais sous forme de
location+service d’entretien pour les objets qui ont
une valeur plus importante ?
Le projet de Recyclette ne pourrait-il pas se combiner
avec d’autres services de quartier (ex : laverie
automatique combinée avec un bar comme cela se
fait sur Montpellier, Paris ou Lyon) ?
Quid du nom ?
“La Recyclette” est déjà déposée à l’INPI.
Autre proposition : Le dépose minute ?