LE PROGRAMME FACILITE EAU DE L'UNION EUROPEENNE POUR LE SENEGAL

PROGRAMME HYDRAULIQUE

HYGIENE & ASSAINISSEMENTCAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET

« FACILITE EAU »

Une initiative de World Vision

soutenue par l'Union Européenne.

Ce projet est financé par l'Union Européenne

Un projet mis en œuvre par World Vision

République du Sénégal

Dans l’analyse des questionsdu sous développement enAfrique, une attentionparticulière est accordée à laproblématique de l’approvi-sionnement des populationsen eau potable tant du pointde vue de l’accès que de celuide la qualité de cetteressource vitale.Au niveau des pays subsa-hariens, l’eau en tant queressource se raréfie de plus en

plus infligeant aux populations des conséquences très pesantesau nombre desquelles on peut noter une faible couverture desbesoins en eau potable, une persistance des maladies d’originehydrique, des déséquilibres dans les systèmes d’hygiène etd’assainissement, un recul voire une marginalisation de certainesactivités communautaires comme le maraîchage…Face à ces contraintes, les acteurs nationaux et internationaux(les autorités étatiques, les partenaires au développement ycompris les ONG et les agences de coopération, les collectivitéslocales, la société civile dans toute sa diversité) se sont mobiliséspour relever les défis liés à l’accès à l’eau potable et à unassainissement adéquat, à la préservation de la qualité de l’eaufournie aux populations et à la promotiondes bonnes pratiques en matière d’hygiène. En effet, considérantl’eau comme « source de vie et de mort », on s’accorde à recon-naître que la ressource est un facteur prompt à favoriser un pro-grès économique parce que sollicitée dans diverses fonctions dela vie sociale. Mais, elle peut également induire des problèmessanitaires du fait de sa raréfaction ou de la mauvaise gestion del’approvisionnement des ménages en eau de boisson au coursdes différentes phases que sont la collecte, le transport etle stockage. Ainsi, toutes les composantes de la société sontconcernées par cette problématique ; mais les enfants,particulièrement vulnérables, semblent être les plus affectés sion en juge par la prévalence relativement élevée des maladiesd’origine hydrique en zone rurale et périurbaine, et par lesdéficiences observées dans les comportements et les mentalités.

Aussi, mues par une volonté commune de venir en aide au peu-ple sénégalais dans son ensemble et aux enfants en particulier,la Commission européenne et World Vision ont joint leurs effortsafin de contribuer à l’accélération des progrès vers les Objectifsdu Millénaire pour le Développement liés à l’eau potable, à l’as-sainissement et à la santé...Ce partenariat qui trouve appui sur les politiques et les straté-gies existantes ainsi que sur les programmes initiés par l’Etat duSénégal dont le PEPAM (Programme d’Eau Potable &d’Assainissement du Millénaire), traduit un réel besoin de com-plémentarité :• la Facilité ACP-UE pour l'eau dont l'objectif principal est de

favoriser l'accès des pauvres à l’eau potable et à un assainisse-ment de base, et d'améliorer la gouvernance de la gestion del'eau dans les pays ACP, a permis de financer 175 projets, entre2004 et 2006, pour un montant de 414,5 millions € ;

• World Vision Sénégal – forte d’une stratégie éprouvée,d’une longue et solide expérience - a financé et réalisé, entre1984 et 2007, 660 forages et des équipements connexesadaptés (équipement d’exhaure, système de stockage,réseau de distribution) pour un coût global d’au moins20 000 000 millions € au bénéfice de plusieurs centainesde milliers d’individus.

Par cette option synergique, les deux organisations, à travers leprojet « Facilité eau », ont développé des stratégies innovantesdans les régions de Kolda, Kaffrine, Fatick, Diourbel, Thiès etde Louga pour d’une part mettre en œuvre une parade auxmaladies liées à l’eau et favoriser l’émergence de comporte-ments appropriés par rapport à l’hygiène et à l’assainissementautant au niveau individuel qu’au niveau communautaire,et d’autre part pour enclencher une rentabilisation desinfrastructures hydrauliques exploitées en tant qu’instrumentcommunautaire de lutte contre la pauvreté.Fort de cette vision holistique, le projet a développé, au niveaudes écoles rurales, diverses activités qui touchent essentielle-ment l’enfant en tant que sujet vulnérable, mais également entant qu’agent de changement durable devant bénéficier d’uneprotection, jouir d’une bonne santé, recevoir une alimentationéquilibrée, se développer spirituellement afin de participerefficacement à la réalisation des projets sociaux.En outre, grâce à un partenariat dynamique et fécond noué avecles collectivités locales, les services déconcentrés de l’Etat, lesentreprises privées et la société civile, le projet ‘‘Facilité eaude l’Union européenne’’ a mis en application une approche defacilitation pour améliorer le niveau d’accès à l’eau potable,susciter un engagement communautaire autour d’activitéséconomiques telles que le maraîchage, induire un changementde comportement en matière d’hygiène et d’assainissement auniveau individuel et au niveau des espaces communautairescomme les marchés hebdomadaires et les écoles primaires.Il s’agit pour World Vision, à travers ce support de communica-tion, de capitaliser les expériences innovantes du projet‘‘Facilité eau’’ et d’en faire un large partage avec les décideurset l’ensemble des autres acteurs impliqués dans la recherchede solutions à la problématique de l’eau potable au niveaunational, dans la perspective d’un plaidoyer.

Cette initiative vise essentiellement la pérennisation des résultatssignificatifs acquis dans le cadre de la mise en œuvre duditprojet afin d’en favoriser l’appropriation des stratégies etdes initiatives par les différents acteurs y compris l’Etat, lescollectivités locales et la société civile.Il serait dès lors très opportun de généraliser la mise enapplication de ces expériences au niveau des programmes dedéveloppement régionaux de World Vision Sénégal, d’en faire lapromotion auprès des autres acteurs au développement et desusciter l’ancrage communautaire des nouveaux comportementsdéveloppés.

Carmel NDIONEChef du projet "Facilité eau"

2 CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET « FACILITE EAU »

CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET « FACILITE EAU » 4

La mise en place de plateformes et de structures faîtièresa été utilisée comme stratégie pour mettre en relation lesASUFOR et créer des réseaux pouvant servir de fer delance au plaidoyer, mutualiser les ressources locales etmettre en cohérence les projets hydrauliques à l’échellecommunautaire.L’équipe du projet en étroite collaboration avec tous lesacteurs concernés a facilité la mise sur pied dans sa zoned’intervention de coalitions d’OCB porteuses de change-ment.Cette union polarise huit (08) ASUFOR disséminées dansle programme de développement régional Nguer.

Le projet a appuyé l’union dans la réalisation de 11 km990 d’adduction d’eau potable pour 10 villages. Pour fairecette réalisation, l’union a mobilisé une contributionlocale qui a permis de mettre en œuvre un partenariatéquitable, gage de durabilité du projet.En effet, en injectant leurs propres ressources dans leprojet, les communautés se sont senties valorisées etresponsabilisées.A cela s’ajoute la capacitation des ASUFOR, utiliséescomme stratégie d’habilitation communautaire et de miseen œuvre d’un plaidoyer pour une mobilisation et uneéducation communautaires.

UNION DES ASUFOR DE BIRKILANE

Le projet a aussi créé des conditions propices pour sus-citer un engagement communautaire, à partir d’uneapproche de facilitation qui a mis l’accent sur la formationdes acteurs, la communication pour le changement decomportement et, le renforcement des rôles et respons-abilités des communautés.Dans le village de Ndérep, situé au cœur du Baol, cetteconscience communautaire est très perceptible avecl’existence d’une ASUFOR qui est bien structurée. Elledispose d’un bureau dynamique qui se réunit une fois parmoTJ avec une mo9ivation de 1000 F CFéalisationois L4f. espon Bao Tc 0.08(.)]TJ 5cas.6(en’a 0.0001 Tc7 Tw éf)]T:alisationois L[2-qui blnoTJ pojoute la ’9.9(.)-3C T*.

COMPOSANTE HYGIENE& ASSAINISSEMENT

Il est établi aujourd’hui, de manière indéniable, qu’il y a unerelation ferme entre la qualité de l’éducation et, l’environ-nement scolaire et périscolaire.En effet, dans le Programme Décennal de l’Education et dela Formation (PDEF), document de référence du systèmeéducatif sénégalais, un accent particulier est mis sur laqualité en tant que facteur de réalisation de performancesscolaires et de création d’un cadre scolaire favorable àl’éducation citoyenne et la mobilisation populaire.La contribution du projet a été de favoriser une mobilisa-tion consciente et citoyenne chez tous les acteurs dusystème éducatif afin d’améliorer les conditions d’hygièneet l’assainissement dans l’environnement scolaire.Pour mémoire, la sous-composante scolaire du projetvise :- l’amélioration de l’environnement scolaire par la

CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET « FACILITE EAU » 9

En adoptant une stratégie de facilitation, le projet aconstruit tous ses acquis sur la base d’un partenariat avecun accent particulier mis sur la concertation entre lesacteurs, le lobbying, le réseautage et la mise en œuvre desynergies dans l’application des idées retenues.Ainsi, dès le démarrage du projet, une sensibilisation aété déclenchée dans toute la zone d’intervention pouridentifier les partenaires et cerner les domaines decollaboration possibles. Ce qui a permis au projet demettre en place un groupe de partenaires qu’il a sollicité

durant toute son intervention. Dans ce groupe, on iden-tifie les OCB, les services déconcentrés de l’Etat, lescollectivités locales, les ONG, les bureaux d’études et lesprogrammes de développement régionaux de WorldVision Sénégal. Pour faire fonctionner ce partenariat, desprotocoles d’accord et des conventions ont été signéspour servir de cadre organique et opérationnel.Ce partenariat a beaucoup contribué à l’atteinte desrésultats actuels sur un espace d’intervention très large etavec un personnel très réduit.

LA FONDATION D'UN PARTENARIAT DYNAMIQUE EN TANT QUE LEVIER SOUTENANT TOUTES LES APPROCHES DU PROJET

LES DIVISIONS REGIONALES DEL’HYDRAULIQUE (DRH)Elles étaient chargées du suivi et contrôle, de la formationdes acteurs et de la réception des travaux hydrauliques.Le DRH de Thiès - qui a été interviewé - appréciepositivement le projet car tous les engagements ont étérespectés comme l’attestent les extensions de réseauxd’adduction d’eau potable dans les communautés ruralesde Pékesse, de Thilmakha, de Niakhène et de Méouane.Le partenariat est très bon et la stratégie du faire faireest respectée par le projet qui a impliqué les servicestechniques compétents.

LES COLLECTIVITES LOCALESDans la zone de Méckhé, le projet a favorisé lepartenariat avec les collectivités locales pour améliorer leniveau d’accès à l’eau potable. Cette stratégie a consisté àfaire un plaidoyer pour que les élus locaux intègrent dansleur budget le volet « adduction d’eau potable» etparticipent aux stratégies de mobilisation communautaireen vue de libérer les contributions des populations.Un travail notoire a été fait avec le conseil rural deThilmakha entre autres pour vérifier les capacitésde ladite collectivité locale à participer à la mise enœuvre des politiques d’hydraulique rurale au niveau com-munautaire.Dans ce domaine, le conseil rural de Thilmakha alargement contribué à la mise en œuvre du projet‘‘Facilité eau’’ au niveau de sa zone, notamment par lefinancement intégral de la réalisation des fouilles, de lapose des canalisations du réseau AEP (adduction d’eaupotable) et de la construction des bornes-fontaines.Pour cela, ledit conseil rural avait diminué le budget defonctionnement et augmenté en conséquence le budgetd’investissement par le moyen d’un transfert interrubrique.Il faut également noter qu’une participation communau-taire de 250 00 francs CFA par village à raccorder auréseau hydraulique a été mobilisée et gérée par le Conseilrural.Ainsi, le projet ‘‘Facilité eau de l’Union européenne’’a financé les tuyaux PVC et leur transport ainsi que lespièces de raccordement (ventouses, vannes, coudes…).

Dans cette communauté rurale, tous les villages ont étéconnectés au réseau d’adduction d’eau potable, ce quiconstitue un résultat très flatteur pour le projet.

LES RADIOS (RTS ET MEDIAS COMMUNAUTAIRES)A côté de la communication de proximité, le projet avaitégalement opté pour une communication de masse afinde toucher un public plus large.C’est dans ce sens qu’un plan de communication a étéélaboré et des contrats de prestations de services signésavec les radios communautaires « Bamtaaré FM » deVélingara, « Tewdu FM » de Diaobé et la RTS (antennes deKolda, de Kaolack et de Fatick) pour la réalisation et ladiffusion d’émissions radiophoniques. Ces médias ontproduit et effectivement diffusé, sur la base d’un pland’actions trimestriel, des émissions interactives en studioou décentralisées en mode différé à la suite de reportageseffectués sur le terrain. Des thématiques variées ont étédéveloppées suivant des formats insérés dans une logiqueinteractive et consistant à aménager des espaces decommunication pour tous les acteurs. Entres autresthématiques, on peut citer la vulgarisation de comporte-ments clés en matière d’hygiène et d’assainissement, lesmoyens de rentabilisation des forages avec des activitésagricoles étudiées de manière à réduire la consommationen eau, la diffusion de techniques de traitement de l’eau,le lancement de messages portant sur les droits humainsnotamment ceux des enfants, les stratégies d’améliorationet de récupération nutritionnelles, et la valorisation depratiques locales prometteuses. Les services techniquesdéconcentrés, les collectivités locales, les ASUFOR, lesexploitants maraîchers, les programmes régionaux deWorld Vision Sénégal et les facilitateurs communautairesconstituent les principales personnes ressources conviéesà ces émissions coordonnées par les points focaux duprojet au niveau des zones de Vélingara, Kolda, Kaffrine etde Fatick.

CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET « FACILITE EAU » 10

LES INSPECTIONS DEPARTEMENTALESDE L’EDUCATION (IDEN)Soucieux de l’importance de l’éducation dansl’épanouissement de l’enfant et conscient de la technicitéde ce domaine qui fait appel à une certaine expertise,le projet ‘‘Facilité Eau de l’Union européenne’’ avaitformalisé un partenariat avec les IDEN de Kaffrine, Fatick,Bambey, Koungheul, Malem Hoddar, Birkilane, Tivaouaneet Vélingara couvrant ainsi la quasi-totalité de la zoned’intervention. Dans chacune des IDEN, a été désigné unpoint focal - qui se trouve être un Inspecteur - pour jouerle rôle d’interface avec le projet ‘‘Facilité eau’’.Les IDEN, sous la responsabilité des points focaux, étaientdès lors chargées de :• élaborer et de valider les outils de formation et de

suivi ;• assurer la formation des Maîtres, des Directeurs d’école

et Directeurs-conseil;• mobiliser tous les partenaires autour du programme en

milieu scolaire ;• suivre et d’appuyer les enseignants et les élèves dans les

activités d’enseignement/apprentissage ;• évaluer la gestion des modules, leurs effets et impacts au

niveau de l’école et dans le milieu ;• mener des activités de Recherche/Action et produire

des outils didactiques en rapport avec les modulesciblés.

En termes d’enseignements capitalisés par le projet,il faut signaler la nécessité d’intégrer de manièreintentionnelle et consensuelle l’amélioration des servicessociaux de base dans les programmes scolaires afind’influencer les comportements des enfants.Le projet a facilité la mutualisation des idées desspécialistes de l’éducation, à travers des groupes deréflexion, pour une traduction pédagogique descomportements de vie courante et l’élaboration d’unlivret devant servir de support didactique aux maîtres.

LES BRIGADES D’HYGIENELe partenariat le service d’hygiène se rapporte à lacomposante hygiène et assainissement du projet.Ainsi, lesbrigades d’hygiène sont consultées en amont et en avalpour la mise en œuvre de toutes les activités tombantdans leur domaine de compétence. A ce titre, elles ontapporté leur contribution dans l’évaluation à mi-parcoursdu projet, au suivi des indicateurs, dans la mise en placedes comités villageois chargé du suivi de la constructiondes latrines familiales.Elles ont également participé aux sessions d’informationet de sensibilisation des bénéficiaires (élèves, enseignantset ménages) sur l’entretien et la gestion adéquate deslatrines scolaires. Les brigades d’hygiène ont en outre étéassociées à l’implantation des latrines familiales et donc àl’identification des emplacements les plus appropriés dansle strict respect des normes en vigueur.

Enfin, elles ont contribué à mieux faire connaître le projet‘‘Facilité Eau de l’Union européenne’’ auprès des commu-nautés villageoises bénéficiaires et des écoles primaires.Dans cette activité, le projet a démontré qu’il faut plutôtprivilégier la sensibilisation et la conscientisation enamont à la répression pratiquée en aval.Il est évident que dotées de compétences appropriées etde moyens suffisants, les brigades d’hygiène peuventjouer un très important et inestimable rôle dans laconscientisation et l’éducation des populations avec laperspective d’induire un changement de comportementsau niveau individuel et collectif.

LA CARITAS Cette ONG a réalisé 10 km d’adduction d’eau potablefinancés par le projet dans la région de Kaffrine.Son expérience dans le domaine de l’hydraulique ruralea été mise à profit par le projet, dans le sens d’un parte-nariat inter-ONG.Par ailleurs, le projet a équipé un certain nombre deforages réalisés par la CARITAS, à l’image de celui deDagaye Gouye dans la communauté rurale de Kathiotte /Région de Kaffrine. Ce type de partenariat montre que laconcertation entre ONG est un facteur non négligeablepour améliorer la qualité des services sociaux.

LE CENTRE DE FORMATION PROFESSION-NELLE & HORTICOLE (CFPH) DE CAMBERENEPour inculquer aux exploitants maraîchers des aptitudestechniques en un temps record, le projet ‘‘Facilité Eau del’Union européenne’’ a fait appel aux professionnels duCentre de Formation Professionnelle et Horticole deCambérène (CFPH).Ainsi, des actions concrètes à mener quotidiennementont été identifiées pour installer chez les producteurs leréflexe du sens de la culture maraîchère, du développe-ment et d’implication dans des actions constructives aubénéfice de la communauté.C’est ainsi, qu’à côté des activités théoriques, plusieursprocédés manuels ont été mis en place avec une séried’activités afin de placer les producteurs dans desconditions d’apprentissage réel : une façon de mettre enexergue la prééminence de l’agir chez le producteur dansune grande perspective d’autonomie.En dehors des compétences techniques acquises par lesmaraîchers, le CFPH avait également préparé les ciblesdevant assumer un rôle démultiplicateur dans leurspérimètres respectifs.Le partenariat développé avec le CFPH de Cambérène adonné l’occasion à l’envoi annuel de stagiaires par leditCentre au niveau des différents périmètres maraîchersinstallés avec l’appui du projet ‘‘Facilité Eau de l’Unioneuropéenne’’.

LES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENTREGIONAUX DE WORLD VISIONLe projet ‘‘Facilité eau de l’Union européenne’’ vient enappui auxdits programmes de développement mis en placepar World Vision dans le cadre de son intervention auSénégal. Il s’agit pour le projet d’apporter un appoint dans

UNE INITIATIVE DE WORLD VISION SOUTENUE PAR L’UNION EUROPEENNE

CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE DU PROJET

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Document produit par : Mr. Alioune MBAYE, CBO Facilitator / MQ – WVS et Mr. Hamady GANGUE, Consultant au projet EU Water Facility / WVSRevu & corrigé par : Nathalie Fauveau, MySponsorship Project Manager / WVS et Carmel Léo Paul NDIONE, Manager du projet EU Water Facility / WVS

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