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SOIRÉE DES 150 ANS DE L’ÉCOLE CENTRALE DE LYON SAMEDI 6 OCTOBRE 2007 pHILIPPE DECOUFLÉ COMPAGNIE DCA SOMBRERO

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pHILIPPE DECOUFLÉCOMPAGNIE DCA

SOMBRERO

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1857-2007…Un siècle et demi d’histoire, 150 ans et autant de

promotions d’élèves, la construction d’un des pre-

miers campus résidentiels de France, plus de

10 000 Centraliens encore en activité… autant

d’éléments de la longue histoire de l’École cen-

trale de Lyon pour laquelle 2007 est une année

exceptionnelle.

Après de nombreuses manifestations, colloques ou portes ouvertes

qui ont déjà émaillé la fin de l’année 2006 et l’année 2007, l’École

centrale de Lyon souffle «officiellement» ses 150 bougies et célèbre

-presque jour pour jour- son anniversaire, le samedi 6 octobre.

Il est donc important de fêter ce grand moment en rassemblant

toute la communauté centralienne et ses partenaires autour d’une

soirée exceptionnelle… Les invités seront forcément comblés par la

dernière création du danseur-chorégraphe de renommée mondiale

Philippe Decouflé et son tout nouveau spectacle Sombrero.

Le 6 octobre 2007 est une nouvelle occasion de vraies rencontres, de

retrouvailles aussi. Bien sûr le regard se porte en arrière, admiratif

du chemin parcouru mais surtout… cette soirée donne à voir et à

entendre notre École pour demain.

Fidèle à son histoire et à son esprit, l’École centrale de Lyon se

dévoile résolument contemporaine et enthousiaste, fière de ses

diplômés et imaginative pour ses élèves !

ÉCOLE CENTRALE DE LYON36 avenue Guy de Collongue - 69134 ÉCULLY cedexwww.ec-lyon.fr

Promotion 1860

Promotion 2007

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À PROPOS DU SPECTACLEToute vraisemblance entre ce texte etnotre spectacle serait purement fortuite,accidentelle, voire intentionnelle.Au départ, au début du commencement :un soupçon, juste l’ombre d’un soupçon.Il fait chaud. Des bruits d’éperons se fontentendre sourdement. La porte dusaloon bat son plein. Le sombre hérossurgit de la nuit. Il tire plus vite que sonombre. Hombre, quel est ton nombre ?Quel est le nombre des ombres ?Il y a les ombres premiers ou décimaux.Il y a les ombres chinoises, les ombressombres, les ombres lumineuses. Lesombres portées, les ombres îles dumonde. Les ombres d’un doute...Je suis comme mon ombre, partout où jevais elle est là, partout où elle va je suislà ; je ne suis que l’ombre de moi-même ; un corps c’est toujours avec sonombre, un corps sait qu’une ombre n’estpas un corset.Tout un chacun a une ombre, touteombre a un chacun. Que font nos ombreslorsque nous avons le dos tourné ?Ombres, où êtes-vous la nuit ? Mais aufait, on dit un ombre ou une ombre ? Ilou elle ? Mon ombre : il, ou mon ombre :elle ?

Christophe Salengro d’après Claude Ponti

SOMBREROdirection artistique Philippe Decouflé

avec Philippe Decouflé / Leila Pasquier, Olivier Daviaud / Bertrand Belin,Clémence Galliard, Sébastien Libolt, Alexandra Naudet, Aurélia Petit / Nathalie Hauwelle, Christophe Salengro, Olivier Simola / Flavien Bernezet, Christophe Waksmann

création musicale Brian Enoarrangements et autres compositionsSébastien Libolttextes Claude Pontilumières Patrice Besombesassisté de Begoña Garcia Navascostumes Philippe Guillotelassisté de Jean Maloscénographie Patrice Besombes, Philippe Decouflécréation d’images Olivier Simola, Christophe Waksmann, Laurent Radanovic, Roméo Ricard,Dominique Willoughbyson Jean-Pierre Spirli / Claire Thiébaultmachinerie Pierre-Jean Verbraekenrégie vidéo Laurent Radanovic / Marion Pucciorégie plateau Pascal Redon, Léon Bonydirection technique Lahlou Benamirouchedirection de production Dominique Laulannéassisté de Valérie Kula

remerciements à Fifi Chachnil, les Tsé Tsé,Robert Clergerie, Hermès

musique composée et enregistrée par BrianEno - Published by Opal Music, London, OpalLtd., 2006extraits du film L’Aurore de F.W. Murnau -Courtesy of Twentieth Century Fox

production déléguée : Compagnie DCA - Philippe Decouflécoproduction : Théâtre National de Chaillot,Grand Théâtre du Luxembourg, Théâtre deNîmes, La Coursive - Scène nationale de LaRochelle, TorinoDanza, Sadler’s Wells

La Compagnie DCA est subventionnée par laDRAC Ile-de-France - Ministère de la Cultureet de la Communication, le Conseil Généralde Seine-Saint-Denis et la Ville de Saint-Denis.

spectacle présenté avec la participation dela Région Rhône-Alpes dans le cadre duRéseau des Villes

www.cie-dca.orgdurée du spectacle 1h30 sans entracte

La Compagnie DCA - Philippe Decoufléa le plaisir de séjourner à la résidence CITADINES APART’HOTEL Lyon Presqu’île

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PHILIPPE DECOUFLÉAprès un parcours solitaire de danseur,Philippe Decouflé fonde sa compagnie :DCA voit le jour en 1983 et le premierspectacle, Vague café, est plébiscité parle public et les institutions. Dans cenouvel élan créatif, Philippe Decouflémonte plusieurs spectacles dont lestitres annoncent un intérêt manifestepour l’univers de la bande dessinée et unton résolument humoristique et décalé :Surprises, Fraîcheur limite, Soupière deluxe, Tranche de cake commencent àfaire parler de Decouflé en France et enEurope.

En 1986, le succès de Codex confirmel’épanouissement de DCA et contribue àla définition d’une identité artistique deplus en plus affirmée : Codex s’inspireen effet d’une encyclopédie dessinée,dans la fin des années 70 par un jeuneitalien, Luigi Séraphini, dont les animauxfantastiques, les plantes imaginaires etles légumes vivants vont nourrir l’imagi-naire chorégraphique de Decouflé bienau-delà de ce seul spectacle. Au croise-ment de son travail de chorégraphe,Decouflé s’intéresse de plus en plus à lavidéo. Dès la création de DCA, il réalisedes vidéos danse -La Voix des légumes,Jump- et un peu plus tard un court-métrage Caramba, suivi de clips - TrueFaith pour New Order et She drives mecrazy pour les Fine Young Cannibals.

1989 est l’année d’une reconnaissancegrand public grâce à une publicité pourPolaroïd qui reçoit un Lion d’argent auFestival de Venise mais surtout à traversle succès du défilé Bleu Blanc Goude surles Champs-Élysées à Paris, clou descélébrations du Bicentenaire de la Révo-lution Française, pour lequel PhilippeDecouflé chorégraphie la Danse dessabots.L’année suivante marque un retour versla scène avec Novembre puis Triton,spectacle qui poursuit l’exploration deformes et de matière inattendues enaffirmant une identité artistique enri-chie. Philippe Guillotel, artiste plasticien,entre dans la bande DCA et réalise desurprenants costumes qui mettent envaleur un geste chorégraphique de plusen plus personnel.

En 1992, Philippe Decouflé se voitconfier la mise en scène des cérémoniesd’ouverture et de clôture des XVIèmes JeuxOlympiques d’Albertville. À cette occa-sion, les affinités artistiques se confir-ment avec les complices ou bras droitsde longue date : Pascale Henrot, Chris-tophe Salengro, Éric Martin ou encorePhilippe Guillotel et Jean Rabasse, ainsique les musiciens Joseph Racaille, Anto-nin Maurel et Martin Meissonnier contri-buent aux côtés de Decouflé à la réussitede ces cérémonies. L’événementconsacre, par ailleurs, l’expression

«decoufleries» désignant cet art singu-lier de la rencontre entre les mondes ducirque, de l’image et de la danse.

En 1993, Decouflé signe Petites piècesmontées où il «rêve de Méliès, de fan-tasmagorie» et interroge l’espace en sedemandant «comment faire entrer etsortir mes danseurs par les cintres,comment les faire surgir du plancher». Ils’attelle ensuite à un nouveau court-métrage, Le p’tit bal, interprété par Phi-lippe Decouflé et Pascale Houbin, repre-nant en langage des signes la chansonde Bourvil C’était bien. Ce film reçoit denombreux prix internationaux.

En 1995, DCA s’installe à Saint-Denis, enrégion parisienne, dans une ancienneusine de chauffage surnommée LaChaufferie où sont désormais réunisplateau artistique, ateliers techniques etbureaux administratifs. Ce nouvelespace se transforme, peu à peu, en unlaboratoire bouillonnant où se croisentartistes, concepteurs, techniciens etautres inventeurs ! Puis l’imaginaire deDecouflé se tourne à nouveau vers lesplantes, volatiles et légumes singuliersde Codex pour créer Decodex qui va àson tour connaître une longue tournéeen France et à l’étranger et recevoir leGrand Prix National du Ministère de laCulture.

1996 marque le début d’une longue etfructueuse relation avec le Japon quicommence avec la mise en scène de lacomédie musicale Dora, le chat qui avécu un million de fois. Decouflé réaliseensuite une importante campagne publi-citaire pour France Telecom. La diversitédes territoires explorés se confirme en

1997, année pendant laquelle Decoufléorchestre L’art en parade, atelier d’ex-pression artistique pour enfants auCentre Georges Pompidou à Paris, puismet en scène la cérémonie d’ouverturedu 50e anniversaire du Festival Interna-tional de Cinéma de Cannes, avant derevenir à Saint-Denis créer Denise,

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2004 est aussi l’année de Tricodex, nou-velle pièce créée pour les danseurs duBallet de l’Opéra National de Lyon. Aprèssa création à Lyon, Tricodex est présentéau Théâtre du Châtelet à Paris puis parten tournée dans le monde entier (Bilbao,Pékin, Shanghaï, Londres, New York…).

Depuis 2005, le Solo continue sa tournéeen France, en Europe et en Asie (Bang-kok, Tokyo, Osaka) ainsi qu’aux États-Unis (New York et Atlanta) et au Canada(Vancouver, Calgary, Ottawa, Montréal etToronto).

Le dernier spectacle de Philippe Decou-flé, Sombrero, créé en octobre 2006 auThéâtre de Nîmes, sillonne lui aussi laFrance, avec notamment une longueexploitation au Théâtre national deChaillot en mai-juin 2007. Le spectacletourne également en Europe (Turin,Madrid en 2006, Londres, Wolfsburg en2007, et Luxembourg, Anvers en 2008).Sombrero sera en tournée tout au longde la saison 2007-2008.

LES COLLABORATEURSPatrice Besombes, concepteur lumièresC’est à la Maison de la Danse à Lyon qu’ilfait ses débuts en suivant les tournées deJean-Claude Gallota et Carolyn Carlsondont il devient l’un des éclairagistes atti-trés. Il développe sa touche auprès dechorégraphes très différents commeCatherine Diverrès, Dominique Boivin,l’expérimentale Kitsou Dubois, Chris-tophe Huysman ou Benjamin Millepied.Collaborateur du Festival Internationalde Danse de Montpellier et du VienneJazz Festival, il choisit la Compagnie DCAen 1993. Régisseur sur Petites PiècesMontées et Decodex, il bascule tran-quillement du côté lumières avec Denise,la cérémonie du 50e Festival Internationaldu Film de Cannes, Marguerite, Shazam!,Triton, Iris, IIris, Solo.

Brian Eno, compositeurTitulaire d'un diplôme de l'école desBeaux-arts de Winchester, il s'intéresseégalement à la peinture conceptuelle, àla sculpture sonore et aux travaux musi-caux de John Cage, John Tilbury, PhilipGlass et de Steve Reich dont il s'inspirepour ses premières expérimentationsfaites au magnétophone. Il rejoint diffé-rents groupes (Merchant Taylor's Simul-taneous Cabinet, Maxwell Demon, Car-dew's Scratch Orchestra, PortsmouthSinfonia) avant d'intégrer, en 1971, RoxyMusic et d’enregistrer son premieralbum solo : Here Comes The WarmJets. Avec Discreet Music et Music ForFilm, Eno invente une nouvelle formemusicale : «l'ambient», une musique trèsréfléchie, proposant des atmosphèrestrès minimalistes, parfois sombres, par-fois froides. Robert Wyatt (ex SoftMachine) intervient, entre autres, sur ces

avant-goût d’un spectacle phare àvenir : Shazam! En 1998, il réalise unessai cinématographiqueAbracadabra, avant de revenir auspectacle vivant avec Shazam! puisTriton et les petites Tritures qui estune recréation sous chapiteau duTriton monté en 1990. En 1999, il signel’habillage publicitaire de France 2.

En 2001, Shazam! est invité à l’OpéraGarnier à Paris. Pendant cette série dereprésentations, le spectacle est filméet le DVD éponyme voit le jour, produitpar François Roussillon & Associés etdistribué par Sony. C’est ensuite ledébut de l’aventure Cyrk 13, spectaclede cirque issu de la rencontre deDecouflé avec la 13e promotion duCentre National des Arts du Cirque deChâlon-en-Champagne. Repris dansune nouvelle version l’année suivante,ce spectacle va ensuite tourner enFrance et en Europe jusqu’en 2003.

Soucieux de retrouver la dimensionartisanale du travail et désireux de seconfronter lui-même à la scène, Phi-lippe Decouflé crée, en 2003, au Festi-val Grec à Barcelone, Solo, pièce qu’ilchorégraphie et interprète. Ce solo,sous-titré Le doute m’habite, estappelé à tourner pendant plusieursannées, dans une mise en scène quiévolue au fil du temps.

Cette même année 2003, poursuivantl’aventure artistique avec le Japon,Decouflé part avec son équipe en rési-dence pendant 2 mois à Yokohama, àl’invitation de la Kanagawa Arts Foun-dation. Le 11 octobre, il ouvre le 10e

Festival International des Arts de Kana-gawa avec la création d’Iris puis, deretour en France, s’installe ennovembre et décembre au ThéâtreNational de Chaillot à Paris pour unelongue série de représentations. En2004, IIris, nouvelle version d’Iris,repart en tournée nationale et interna-tionale et refait un passage au ThéâtreNational de Chaillot pour une deuxièmesérie de représentations. Ce même projet qui réunit Iris et IIrisdevient l’occasion pour la compagnieDCA de coproduire avec la chaine detélévision Arte et François Roussillon& Associés, un film en deux partiesintitulé 2iris, réalisé par PhilippeDecouflé et diffusé sur Arte en 2005 et2006.

La sortie de ce film suit de peu lasortie chez Naïve de KaleïdosKop, unDVD retraçant le parcours cinémato-chorégraphique de Philippe Decoufléet de ses complices et contenant laplupart des vidéos, essais et courts-métrages réalisés ces dernièresannées.

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Partenaires de la Maison de la Danse sur l'initiative de Mécènentreprise :Agence Immobilière Mercure Rhône-Alpes, Atelier d'Architecture Hervé Vincent, Caisse d’Épargne Rhône-Alpes Lyon, C.A.S. Conseil Actions Services, CDA Informatique CLM, Elyo Centre-Est-Méditerranée, Hewlett Packard, Lyonnaise de Banque, Sogelym Steiner

La Maison de la Danse remercie pour leur soutien

La Maison de la Danse remercie Yves Eya’a pour la création des costumes du personnel de salle, la société TARVEL Décoration Florale pour la décoration du hall.

Maison de la Danse 8 avenue Jean Mermoz 69008 Lyonadministration : 04 72 78 18 18 location : 04 72 78 18 00

www.maisondeladanse.com - licences 1-125594, 2-125595, 3-125596

crédits : couv. © Laurent Philippe, p.2 © D.R., p. 3 © M. de Sermoise

Claude Ponti, auteurAuteur et illustrateur français né en1948, Claude Ponticelli, dit Claude Ponti,fréquente l'École des Beaux-arts d'Aix-en-Provence et suit des études de lettreset d'archéologie à Strasbourg. Il devientensuite dessinateur de presse à l'Ex-press, de 1968 à 1984. Peintre, il exposeses dessins à Paris de 1972 à 1978. Audébut des années 1980, il est aussi direc-teur artistique à l'Imagerie d'Épinal.C'est à la naissance de sa fille en 1985que se déclenche en lui sa vocation decréer des albums de littérature de jeu-nesse. Il crée des histoires peuplées depersonnages sortant tout droit des libresassociations que l'on peut trouver dansles rêves, toujours avec force, humour etjeux de mots. Avec certains de sesalbums, il invente des quêtes initiatiques,riches en interprétations psychologiques.

Olivier Simola, danseur et vidéasteNé en 1972, passé par le CNSMD de Lyonet le CNR de Grenoble, il a travailléauprès de nombreux chorégraphes (AndyDegroat, Philippe Saire, Jean-FrançoisDuroure, Christophe Salengro et JoëlBorges). Il a su à travers la vidéo déve-lopper un regard inventif au plus prèsdes univers singuliers de PhilippeDecouflé, Benjamin Millepied et MikhaïlBaryshnikov. Depuis 1995 dans la Com-pagnie DCA, avec Decodex, il en devientensuite un des piliers sur Marguerite, laCérémonie du 50e Festival Internationaldu Film de Cannes, Shazam!, Solo, Iris etIIris, ainsi que sur le film Abracadabra.

enregistrements. Il entame ensuite unecarrière de producteur. De 1977 à 1979, ilcollabore avec David Bowie. En 1984, ilpousse plus loin son expérimentation«ambient» et publie Thursday Afternoon.En 1992, il publie Nerve Net avec lequel ilmontre qu'il est en phase avec les sono-rités hip hop de son époque.

Philippe Guillotel, costumierNé en 1955 à Paris, il commence sa car-rière avec le costume de scène àpaillettes de Richard Gotainer. Il se lieensuite avec les artistes Lio, Julien Clerc,Alain Souchon, New Order, ZoucMachine. Il est appelé à concevoir lescostumes, de spectacles chorégra-phiques pour Karole Armitage, JosetteBaïz, Philippe Decouflé, de publicités(EDF, Orangina...), de comédies musi-cales telles que Starmania. Des événe-ments particulièrement médiatisés mar-quent la consécration de PhilippeGuillotel : le défilé du Bicentenaire de laRévolution Française à Paris mis enscène par Jean-Paul Goude en 1989, lescérémonies d'ouverture et de clôture desJ.O. d’Albertville en 1992, pour lesquellesil signe quelques 5 000 costumes, et lespectacle gigantesque du lancement dela Coupe du Monde de Football en 1998.Il réalise également les costumes pourles films d’Alain Chabat Astérix et Obélix,Mission Cléopâtre, pour lequel il reçoitun César en 2003. Ses travaux font l'objetde nombreuses expositions, notammentGitanes (Seita, 1994) et Des costumespour Marseille (Théâtre de Marseille,1995). Des expositions plus personnellessont organisées à la Salle de la Légiond'honneur de Saint-Denis (1995) et auVolcan du Havre (1996). Dernièrement il acollaboré avec le Cirque du Soleil, lesBallets de Monte-Carlo et il travailledepuis le début de l’année sur les cos-tumes de Faust de Gounod présenté àWiesbaden en Allemagne.