Programme du Colloque Éducatif présent! 2017

Les 9 et 10 mars 2017 Colloque Éducatif présent! 9e édition

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SOUTIENS

… AINSI QUE DE SES PARTENAIRES «OR» :Faculté des sciences de l’éducation

L’ÉQUIPE ORGANISATRICE SOULIGNE PARTICULIÈREMENTLE SOUTIEN DE SON PARTENAIRE PRINCIPAL :


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UN GRAND MERCI À NOS AUTRES PARTENAIRES!

AR

GEN

TB

RO

NZE

Faculté des sciences de l’éducation

Faculté desétudes supérieures

et postdoctorales


LA TABLE DES MATIÈRES

La table des matières 4

Le mot du Comité organisateur 6

Le mot de la Doyenne 7

Le résumé du programme 8

La liste complète des présentateurs 10

Le programme complet du 9 mars 14

9 mars, de 9 h 30 à 10 h 14 Accueil des participants et invités 14

9 mars, de 10 h à 10 h 30 14 Cérémonie d’ouverture 14

Allocution d’accueil par Mme Louise Poirier 14 Présentation de la programmation par le comité organisateur 14

9 mars, de 10 h 30 à 12 h 15 Conférence discussion - « L’éducation, une rencontre vers la liberté. » 15

9 mars, de 13 h à 14 h 15 16 Communications orales, section A 16

Salle A-1 : La petite enfance 16 Salle A-2 : Le développement de compétences langagières chez les élèves allophones 17 Salle A-3 : Un regard sur les praticiens 18 Salle A-4 : Les besoins particuliers d’étudiants au niveau collégial 19 Salle A-5 : La révision pour améliorer les compétences en écriture 20

9 mars, de 14 h 30 à 15 h 15 21 Communications par affiche, 1re partie 21

9 mars, de 15 h 15 à 16 h 30 26 Communications orales, section B 26

Salle B-1 : Les notions de base : quelles difficultés potentielles? 26 Salle B-2 : Les politiques éducatives 27

Salle B-3 : La contribution parentale dans le cheminement scolaire de l’enfant 28 Salle B-4 : L’utilisation des TIC en éducation 29

9 mars, à partir de 16 h 30 30 Le 5@8 de réseautage 30

Le programme complet du 10 mars 31

10 mars, de 9 h à 10 h 31 Conférence-discussion - «L’école inclusive» 31

10 mars, de 10 h 15 à 11 h 15 32 Communications par affiche, 2e partie 32

10 mars, de 11 h 15 à 12 h 32 Conférence - «Donner leur place aux savoirs expérientiels en enseignement de la santé : présentation d’une nouvelle maîtrise sur le partenariat patient.» 32

10 mars, de 13 h à 14 h 15 33 Communications orales, section C 33

Salle C-1 : Enseigner les sciences autrement 33 Salle C-2 : L’éducation aux adultes 34 Salle C-3 : D’autres interrogations en éducation 35 Salle C-4 : La collaboration entre les acteurs du milieu scolaire 36

10 mars, de 14 h 30 - 16 h 30 37 Table ronde - «Confidentialité des données et dilemmes éthiques en recherche : comment consolider l’intégrité des sources et celle du chercheur?» 37

10 mars, de 16 h 30 à 18 h 38 La cérémonie de clôture 38

Le cocktail de clôture 38

Le Comité organisateur de la 9e édition du Colloque 39

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LE MOT DU COMITÉ ORGANISATEUR Chères étudiantes, chers étudiants,Chères conférencières, chers conférenciers, Chers bénévoles, chers collègues,Honorables invités,

C’est avec grand plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue à la 9e édi=on du Colloque Éduca&f présent ! sous le thème de « Voix(es) alterna=ves ». Le colloque a pour objec=f principal de favoriser le rayonnement et la diffusion de la recherche étudiante en éduca=on réalisée par les étudiants de partout au Québec et même plus ! CeMe année, le comité organisateur a travaillé très fort pour créer un évènement phare à ne pas manquer, offrant des conférences et des présenta=ons de qualité, proposant des théma=ques d’actualité.

Toutefois, ce colloque n’aurait été réalisable sans le sou=en financier de nos précieux partenaires : l’Associa=on francophone pour le savoir (ACFAS), l’Université de Montréal et l’ACSE, ainsi que l’AQUOPS, la FISCUM, le CRIFPE, la FAE, Desjardins 360, la Chenelière Éduca=on et Druide. Nous tenons également à remercier tous les bénévoles, professeurs, experts, professionnels et étudiants aux cycles supérieurs qui ont accepté de par=ciper aux ac=vités de notre évènement, aux évalua=ons des proposi=ons de soumissions et des présenta=ons étudiantes.

Sans vous, tout ceci ne serait possible ! Merci !

Pour le Comité organisateur,Rhida Zouaghi Président de l’ACSECoordonnateur du Colloque Éduca&f présent !

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L’Associa;on des étudiant(e)s aux

Cycles Supérieurs en Éduca;on (ACSE) vous souhaites la

bienvenue!

C h a q u e a n n é e , l’ACSE organise sur d e u x j o u r s u n colloque fait par les étudiants pour les étud iants nommé Col loque Éduca=f Présent! qui aare a u t o u r d e 1 5 0 étudiants.

G r â c e à l a p a r = c i p a = o n d e b é n é v o l e s , d e p r o f e s s e u r s d e l'UdeM et d'ailleurs, d 'évaluateurs (qui sont des étudiants et p r o f e s s e u r s d e l'UdeM et d'ailleurs) et de présentateurs ( q u i s o n t d e s étudiants de l'UdeM et d'ailleurs), il nous est possible de faire de cet événement formateur, enrichi de c r i = q u e s const ruc=ves , un succès sans pareil.


LE MOT DE LA DOYENNE Mme Louise Poirier Doyenne de la Faculté des sciences de l’éduca;on de l’UdeM

C’est avec un très grand plaisir que j’écris ces quelques mots pour ceMe 9e édi=on du colloque Éduca=f Présent. C’était en 2007 que se tenait la première édi=on du colloque. Il en a fait du chemin ce colloque depuis ce temps. Le colloque accueille ceMe année des étudiants de toutes les universités francophones québécoises en plus de l’Université McGill et de l’Université du Maine.

Le colloque a pour théma=que ceMe année « Voix(es) alterna=ves ». Une théma=que qui prône des avenues variées de l’éduca=on : l’éduca=on sort des murs de l’école, elle va en prison par exemple. Les présenta=ons de ceMe année donnent une voix aux parents, aux éducateurs en milieu de garde. Elles sortent du Québec et présentent des réalités diverses : les élèves allophones de la Saskatchewan, les enseignants i=nérants au secondaire en Haï=, la mise en place de pra=ques évalua=ves centrées sur l’apprenant dans un contexte d’approche par compétences au Mali… pour ne citer que ces quelques exemples. En parcourant la liste des présenta=ons orales ou par affiche, nous ne pouvons que constater la richesse des sujets abordés et que l’éduca=on est de plus en plus une ques=on de « voix(es) alterna=ves » !

Le colloque Éduca=f Présent est devenu au fil des ans un incontournable pour la forma=on des chercheurs en éduca=on : lieu de rencontres et de discussions, il permet aux étudiants gradués en éduca=on de présenter leurs travaux, de créer des liens avec d’autres chercheurs dans une op=que d’ouverture et d’interdisciplinarité.

Je souhaite souligner ici le travail remarquable du comité organisateur et je remercie chaleureusement tous ceux et celles qui ont par=cipé de près ou de loin à la prépara=on de ce colloque !

Je vous souhaite à toutes e t tous un colloque inspirant et riche en rencontres et en discussions !

Louise Poirier DoyenneFa c u l t é d e s s c i e n c e s d e l’éduca;onUniversité de Montréal

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LE RÉSUMÉ DU PROGRAMME

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RÉSUMÉ DU PROGRAMME

JEUDI 9 MARS 2017

10 h - 10 h 30Cérémonie d’ouverture en présence de

Mme la Doyenne

10 h 30 - 12 hConférence discussion

L’éducation, une rencontre vers la liberté

12 h - 13 hDîner

Salon des exposants

14 h 15 - 14 h 30Pause-café

14 h 30 - 15 h 15Présentations par affiche

1re partie : voir la liste p. 20 et s.

15 h 15 - 16 h 30Communications orales

Section B : voir la liste p. 25 et s.

16 h 30 - 19 h5@7 réseautage

9 h 30 - 10 hAccueil des participants et invités

Thé, café et viennoiseries

13 h - 14 h 15Communications orales

Section A : voir la liste p. 16 et s.

*Veuillez noter que toutes les ac=vités des 9 et 10 mars feront l'objet de capta=ons vidéo et seront suscep=bles d'être u=lisées par le


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13 h - 14 h15Communications orales

Section C : voir la liste p. 33 et s.

14 h 15 - 14 h 30Pause-café

14 h 30 - 16 h 30Table ronde

Confidentialité des données et dilemmes éthiques en recherche : comment consolider l’intégrité des sources et celle du chercheur?

RÉSUMÉ DUPROGRAMME

VENDREDI 10 MARS 2017

16 h 30 - 18 hConférence de fermeture et remise des prix

18 h - 20 hDégustation de cidre et fromages

en compagnie d’un duo de musiciens

9 h - 10 hConférence discussion

L’école inclusive

10 h - 10 h15Pause-café

10 h 15 - 11h 15Présentations par affiche

2e partie

11 h 15 - 12 hConférence

Donner leur place aux savoirs expérientiels en enseignement de la santé : présentation d'une nouvelle maîtrise sur le partenariat patient

12 h - 13 hDîner

Salon des exposants

comité organisateur pour des fins de diffusion et de rayonnement.


LA LISTE COMPLÈTE DES PRÉSENTATEURS

Nom Titre de la présentation Type Section Page

Ahooja, Alexa-Savan

L'u=lisa=on du français entre élèves allophones au primaire peut-il contribuer au développement de leurs compétences langagières en contexte de classes régulières?

Présenta=on orale

A-2 17

Bergeron, Laurie Difficultés d'abstrac=on en mathéma=ques: certains fondements théoriques et idéologiques du discours noosphérien de l'adapta=on scolaire

Présenta=on orale

B-1 26

Bernier, Jessica Portrait des pra=ques déclarées d'enseignantes de maternelle 5 ans au regard de la compréhension inféren=elle des jeunes enfants en contexte de lecture interac=ve à haute voix

Présenta=on par affiche

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Boisvert, Marilyne Les représenta=ons gramma=cales liées au système du verbe construites par les élèves issus de milieux socioéconomiquement défavorisés en transi=on primaire-secondaire

Présenta=on orale

B-1 26

Bouhlal, Fatma Les effets de différentes techniques de rétroac=on correc=ve à l'écrit sur la précision langagière chez les apprenants du français langue seconde

Présenta=on orale

A-5 20

Boulay, Émilie Des sciences naturelles à l'engagement écocitoyen : Élabora=on et valida=on d'un programme interdisciplinaire en milieu collégial

Présenta=on orale

C-1 33

Brouillard, Émilie Engagez-vous qu'ils disaient ! Engagez-vous ! L'étude de l'engagement émo=onnel dans un contexte de jeux sérieux


20

Caissie, Caroline Les pra=ques différenciées ayant un effet posi=f sur la mo=va=on d'élèves à haut poten=el


20

Caron, Miryam Comparaison de la qualité de vie des élèves du primaire au Québec fréquentant l'école ordinaire, alterna=ve ou à la maison


21

Caron, Philippe Le travail des éducatrices et éducateurs en garde scolaire

Présenta=on orale

C-3 35

Chamakh, Amel L'élève en difficulté, la famille et l'enseignant du préscolaire: des médiateurs culturels essen=els aux appren=ssages

Présenta=on orale

A-1 16

Davis, Stephen L'immersion française pour les élèves allophones en Saskatchewan: Une enquête sur l'accès, le sou=en, et l'inclusion

Présenta=on orale

A-2 17

Déry, Catherine Descrip=on et analyse des postures épistémologiques sous-tendues par l'épreuve unique ministérielle de quatrième secondaire en Histoire et éduca=on à la citoyenneté (HÉC)


21

Nom

10


Doyon, Elisabeth Impact des représenta=ons de l'intelligence sur le raisonnement des pra=ciens de l'enseignement

Présenta=on orale

A-3 18

Drainville, Roxane Évalua=on de l'effet des situa=ons d'appren=ssage issues du jeu sur la mo=va=on des élèves du préscolaire à réaliser des tâches mathéma=ques

Présenta=on orale

A-1 16

Duplessis-Masson, Jeanne

L'orthopédagogue et le parent d'élève en difficulté d'appren=ssage : leur collabora=on selon le contexte socioéconomique

Présenta=on orale

B-3 28

El-Horr, Samar Pourquoi les sciences comme ma=ère d'enseignement au secondaire se prête bien à la différencia=on pédagogique?

Présenta=on orale

C-1 33

Fortier-Moreau, Geneviève

L'analyse didac=que d'un protocole d'évalua=on orthopédagogique sur les structures mul=plica=ves

Présenta=on orale

B-1 26

Garand, Pierre-Olivier

Impacts et usages comparés des technologies de l'informa=on et des communica=ons (TIC) sur le processus d'écriture d'élèves de 1ère et de 5ème année du secondaire au Québec

Présenta=on orale

B-4 29

Gauthier-Lacasse, Maxime

Ges=on Axée sur les Résultats (GAR) en éduca=on au Québec : une perspec=ve cri=que inspirée des théories de l'École de Francfort

Présenta=on orale

B-2 27

Gingras Lacroix, Gabriel

Les pra=ques u=lisées par le corps professoral universitaire dans le processus holis=que d'appren=ssage des étudiants autochtones : état de la situa=on au Canada

Présenta=on orale

C-2 34

Girard, Christine Accultura=on, intégra=on scolaire et aMentes parentales: la percep=on d'adolescentes immigrantes

Présenta=on orale

B-3 28

Gosling, Christopher

Alterna=ve Voices in Physics: Iden=ty Forma=on Through Virtual Communi=es of Prac=ce

Présenta=on orale

C-1 33

Gosselin-Lavoie, Catherine

Lectures parents-enfants allophones d'albums bilingues : descrip=on du recours aux différentes langues des familles lors des lectures et des interac=ons

Présenta=on orale

A-2 17

Grégoire, François La négocia=on intraorganisa=onnelle lors de la négocia=on collec=ve à l'échelle na=onale dans le secteur de l'éduca=on au Québec

Présenta=on orale

B-2 27

Grullon, Maria Portrait d'étudiants du collégial dans les cours de mise à niveau pour mathéma=ques : évalua=on des connaissances minimales et explora=on des difficultés d'appren=ssage

Présenta=on orale

A-4 19

Guennouni Hassani, Rajae

Portrait de rela=ons entre les parents maghrébins et l'école : Enjeux et défis


21

Titre de la présentation Type Section PageNom

11


Guo, Mo Effec=veness of Self and Peer Assessment as Alterna=ve Assessment Tools in University-Level English Wri=ng Classroom


22

Issaad, Zohra Les facteurs amplifiant les difficultés d'appren=ssage chez les femmes maghrébines


22

La Grenade, Carole

Liens entre l'u=lisa=on de stratégies pédagogiques inclusives et les représenta=ons des enseignants du collégial à l'égard des étudiants en situa=on de handicap non visible

Présenta=on orale

A-4 19

Laforme, Cynthia Pra=que collabora=ve au préscolaire dans le cadre d'un projet de développement du concept du nombre : Le cas d'une dyade enseignant-orthopédagogue

Présenta=on orale

C-4 36

Létourneau, Nancy L'implanta=on d'une communauté d'appren=ssage professionnelle (CAP) des=née aux intervenants qui accompagnent les élèves dans un contexte de transi=on académique primaire-secondaire

Présenta=on orale

C-4 36

Mamprin, Caterina Iden=fica=on de l'influence du sou=en social sur le développement du bien-être au travail des enseignants lors d'ac=vités collec=ves conçues et menées à cet effet


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Melki, Hanène L'appren=ssage linguis=que via l'écriture en français langue seconde : effets des formules de révision de texte

Présenta=on orale

A-5 20

Michelot, Florent Former aux liMéra=es média=ques : quel socle de compétences pour faire face à la surcharge informa=onnelle ?

Présenta=on orale

B-4 29

Nadon, Martine Portrait des pra=ques collabora=ves d'enseignants du primaire : Étude mul=-cas

Présenta=on orale

C-4 36

Orival, Tony Les enseignants du secondaire : expériences passées et difficultés pour s’adapter ?

Présenta=on orale

A-3 18

Pageau, Laurie L'échec à l'épreuve unique ministérielle d'histoire et les difficultés dans le domaine du français, quels liens peut-on établir?

Présenta=on orale

C-3 35

Parent, Simon Comment la programma=on au primaire par=cipe-t-elle au développement de certaines compétences transversales chez les élèves ?


23

Rémy, Emmanuela Forma=on ini=ale des éducateurs et ses enjeux sur la qualité des services éduca=fs

Présenta=on orale

A-1 16

Rojo, Sébastien Mieux préparer l'inser=on professionnelle des étudiants en rela=on d'aide avec l'approche de l'interven=on psychosociale par la nature et par l'aventure (IPNA) en contexte de forma=on : une étude expérimentale

Présenta=on orale

C-2 34


12


Roussel, Katrine La révision de textes chez les appren=s scripteurs : pra=ques actuelles en classe de français et réflexion sur la transférabilité des stratégies de scripteurs experts

Présenta=on orale

A-5 20

Roy, Martin Disposi=fs d'évalua=on cer=fica=ve: la place du jugement professionnel et éthique de l'enseignant(e)


23

Sanon, Karine-Emmanuelle

La construc=on de l'inser=on professionnelle des enseignants i=nérants au secondaire en Haï= : une analyse des trajectoires et des dynamiques d'influence

Présenta=on orale

A-3 18

Singcaster, Mélissa Former les élèves à u=liser le dic=onnaire électronique : descrip=on de pra=ques d'enseignants du secondaire

Présenta=on orale

C-3 35

Staniscia, Mélanie Les opéra=ons mentales réalisées par les adultes durant une visite au musée d'art mènent-elles toutes à de l'appren=ssage : examen d'une série d'exemples

Présenta=on orale

C-2 34

Tardif, Suzie Facteurs favorisant la diploma=on collégiale ou universitaire de jeunes adultes québécois ayant une dysphasie: mieux comprendre pour mieux intervenir

Présenta=on orale

A-4 19

Turpin-Samson, Alyssa

Santé mentale et expérience scolaire: une étude qualita=ve auprès d'adolescents réfugiés syriens récemment arrivés au Québec


24

Vallée, Amélie Le sen=ment d'efficacité personnelle des enseignants d'adapta=on scolaire et sociale travaillant auprès d'élèves ayant un trouble du spectre de l'au=sme (TSA)


24

Yon, Céline Reconnaissance des savoirs parentaux en contexte de trouble du spectre de l'au=sme : entendre la voix des parents

Présenta=on orale

B-3 28

Zhao, Kedi Children and Cyberbullying: Current Issue in Context and Future Direc=on

Présenta=on orale

B-4 29


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LE PROGRAMME COMPLET DU 9 MARS

9 mars, de 9 h 30 à 10 h

Accueil des participants et invités Thé, café et viennoiseries

9 mars, de 10 h à 10 h 30

Cérémonie d’ouverture Allocution d’accueil par Mme Louise Poirier Doyenne de la Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de Montréal

Présentation de la programmation par le comité organisateur

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9 mars, de 10 h 30 à 12 h

Conférence discussion - « L’éducation, une rencontre vers la liberté. » Paul Bélanger P h D , P r é s i d e n t d u c o m i t é scien;fique de la Chaire UNESCO appliquée à l’éduca;on en prison

Jean-Pierre Simoneau Directeur des opéra;ons de la Chaire UNESCO appliquée à l’éduca;on en prison

Flore Tanguay-Hébert Agente de sou;en aux opéra;ons de la Chaire UNESCO de recherche appliquée pour l’éduca;on en prison.

CeMe année, le comité organisateur du Colloque Éduca=f Présent a décidé d’organiser une discussion axée sur la pédagogie en contextes inhabituels. Le contexte retenu est le milieu carcéral qui présente des défis très spécifiques. Les formateurs et les enseignants travaillant dans ces contextes ont généralement peu ou pas de ressources et d’ou=ls pédagogiques à leur disposi=on, et doivent adapter et développer leurs propres approches pédagogiques.

L’objec=f de l’ac=vité que nous proposons est de réunir des intervenants du milieu carcéral et de comprendre comment ils s’adaptent à leurs contextes lorsqu’il existe peu de recherche spécifiquement sur leurs situa=ons en sciences de l’éduca=on. De plus, ceMe ac=vité permeMra de relever, à par=r des échanges entre ces différents intervenants, certains constats sur les pra=ques en contexte inhabituel.

Pour le public, ceMe discussion sera une ac=vité formatrice à plusieurs dimensions :

1. Informa;ve : l’audience assistera aux témoignages des différents conférenciers qui feront part d’un portrait, des défis et des enjeux très par=culiers auxquels fait face l’éduca=on en prison ;

2. Démonstra;ve : les conférenciers exposeront, notamment, la per=nence sociale et scien=fique de l’éduca=on en établissements carcéraux ;

3. Interac;ve : une période de ques=ons et commentaires sera réservée à la fin de l’ac=vité, durant laquelle le public sera invité à poser des ques=ons aux conférenciers.

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9 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section A Salle A-1 : La petite enfance Évaluation de l’effet des situations d’apprentissage issues du jeu sur la motivation des élèves du préscolaire à réaliser des tâches mathématiques Drainville Roxane, [email protected] Candidate à la maîtrise en sciences humaines, Université du Québec en Abi;bi-TémiscamingueDirec;on de recherche : Thomas Rajo_e

Pour prévenir les difficultés scolaires, plusieurs auteurs soulignent la per=nence de s’intéresser, dès le préscolaire, aux habiletés en mathéma=ques puisqu’elles sont prédic=ves de la réussite scolaire ultérieure (Duncan et al., 2007 ; Viljaranta, Lerkkanen, Poikkeus, Aunola et Nurmi, 2009). L’intérêt et le plaisir des élèves envers les mathéma=ques étant posi=vement liés aux habiletés propres à ceMe discipline (Doctoroff, Fisher, Burrows et Edman, 2016 ; Viljaranta et al., 2009), il importe d’iden=fier des interven=ons suscitant la mo=va=on des enfants à réaliser des tâches mathéma=ques. Le jeu favorisant la mo=va=on à l’appren=ssage (Sauvé, Renaud et Gauvin, 2007), la situa=on d’appren=ssage issue du jeu (SAIJ), dans laquelle l’enseignante s’intègre au jeu afin d’amener les enfants à réaliser des appren=ssages tout en jouant (Marinova, 2014; Marinova et Biron, 2016), est un modèle pédagogique promeMeur. Toutefois, les effets de l’applica=on de ce modèle ont été peu étudiés. Ainsi, nous avons réalisé une recherche quasi expérimentale avec groupe témoin non équivalent (For=n et Gagnon, 2016) afin de vérifier si l’implanta=on de SAIJ a des effets sur la mo=va=on des élèves du préscolaire à réaliser des tâches mathéma=ques. Les résultats de ceMe recherche pourraient avoir des retombées dans le milieu préscolaire puisqu’ils témoigneront de la per=nence du modèle de la SAIJ pour favoriser la mo=va=on des enfants à réaliser des tâches mathéma=ques.

Formation initiale des éducateurs et ses enjeux sur la qualité des services éducatifs Rémy, Emmanuela, [email protected] Candidate au doctorat en éduca;on, Université du Québec en OutaouaisDirec;on de recherche : Mylène Leroux et Andréanne Gélinas-Proulx

Au Québec, les centres de la pe=te enfance (CPE) veillent au bien-être, à la santé et à la sécurité des enfants. Ils favorisent le développement global de l’enfant et aident à prévenir les difficultés d’appren=ssage en bas âge (ministère de la Famille 2007). Toutefois, la qualité des services éduca=fs est nécessaire afin que les bénéfices de ceMe fréquenta=on soient significa=fs (Bigras et Lemay, 2012). La forma=on ini=ale des éducateurs est liée à des services éduca=fs de qualité (Kelley et Camilli 2007). Une forma=on spécialisée entraîne des impacts posi=fs sur le plan du développement langagier, social et affec=f de l’enfant (Pianta 2007 ; Jus=ce, CoMone, Mashburn et Rimm-Kaufman, 2008 ; Driscoll, Wang, Mashburn et Pianta, 2011 ; Logan, Piasta, Jus=ce, Schatschneider et Petrill, 2011). À travers le monde, il y a une tendance à augmenter les qualifica=ons (Bueno, Darling-Hammond et Gonzales, 2010). Or, les cégeps ainsi que les Universités québécoises offrent des forma=ons dont les compétences, les cours et les durées sont très variables. Les objec=fs de ceMe communica=on visent à présenter la probléma=que, les enjeux de la forma=on des éducateurs et une recension de ses impacts sur la qualité des services offerts aux enfants.

L’enseignant du préscolaire en milieu défavorisé, un médiateur culturel essentiel aux premiers apprentissages scolaires Chamakh, Amel, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Mireille Es;valèzes

Nous nous intéressons aux impacts d’une média=on culturelle de l’enseignant et de la famille sur les appren=ssages d’élèves en difficulté dont la transi=on vers la culture scolaire est difficile (ISQ, 2012 ; Duval & Bouchard, 2013). Pour cela, le modèle théorique de Dumont (2005 [1968]) aide à comprendre en quoi le passage d’une culture première (familiale) à une culture seconde (scolaire) cons=tue une distance culturelle à explorer en classe plutôt qu’à abolir à l’entrée à l’école. Nous proposons ensuite de définir le concept de média=on culturelle (Caune, 2006) comme sou=en aux appren=ssages scolaires. Par la suite, les résultats d’une première étude de cas en classe de maternelle, qui a u=lisé l’observa=on non par=cipante et l’entrevue semi-dirigée, sont présentés comme étape exploratoire d’une recherche au doctorat. Ces résultats montrent que la manière dont l’enseignante fait intervenir le parent dans les ac=vités de l’élève semble mieux le soutenir dans son appropria=on de la culture scolaire. Ainsi, l’analyse qui s’inscrit dans un paradigme interpréta=f permet de mieux circonscrire le rôle de la culture dans le cadre de la transi=on vers l’école et les premiers appren=ssages scolaires chez l’élève en difficulté. Des pistes de réflexion sur les condi=ons nécessaires d’une transi=on culturelle réussie sont dégagées et permeMent de présenter la probléma=que et l’instrumenta=on méthodologique de prochaines études de cas au préscolaire..

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mailto:[email protected]


9 mars, de 13 h à 14 h 15 Communications orales, section A Salle A-2 : Le développement de compétences langagières chez les élèves allophones Lectures parents-enfants allophones d’albums bilingues : description du recours aux différentes langues des familles lors des lectures et des interactions Gosselin-Lavoie, Catherine, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Françoise Armand La lecture de livres d’histoires en milieu familial est un des facteurs qui permet de faciliter l’entrée dans l’écrit de jeunes enfants (Whitehurst et Lonigan, 2003). Comme maints bénéfices cogni=fs, éduca=onnels et iden=taires sont associés au développement d’une compétence langagière plurilingue (Cummins, 2001 ; Moore, 2006), l’exploita=on de livres bilingues, conciliant langue première et langue seconde (L2), auprès d’enfants en appren=ssage d’une L2 nous est apparue une avenue à explorer. Des chercheurs se sont intéressés à la lecture parent-enfant de livres bilingues auprès d’enfants du préscolaire (Rowe et Fain, 2013) et du primaire (Ma, 2008 ; Sneddon, 2008), mais, à notre connaissance, aucune recherche n’a permis de décrire précisément de quelles façons et dans quelles propor=ons les familles recourent à leurs différentes langues lors des lectures. Considérant notamment que la quan=té d’exposi=on à une langue favorise son appren=ssage, il nous a semblé important de décrire ce recours par les familles à leurs différentes langues. Pour ce faire, nous avons filmé six dyades parent-enfant lors de la lecture répétée de deux albums bilingues (français-bengali et français-espagnol). En nous appuyant sur des recherches antérieures (Kabuto, 2010; Reyes, 2001), nous avons décrit, en fonc=on de leurs caractéris=ques linguis=ques (langue(s) maternelle(s) ; niveau d’aisance en français), le déroulement des séances de lecture de livres d’histoires bilingues (langue(s) des lectures ainsi que des interac=ons et propor=ons). Au regard des apports et des limites de notre recherche, nous proposerons des pistes d’exploita=on de livres bilingues permeMant une complémentarité entre l’école et la famille.

L’immersion française pour les élèves allophones en Saskatchewan : une enquête sur l’accès, le soutien, et l’inclusion Davis, Stephen, [email protected] Master of Arts Candidate in Second Language Educa;on, Department of Integrated Studies in Educa;on, McGill University Direc;on de recherche : Mela Sarkar et Susan Ballinger L’immersion française renvoie à une approche pédagogique qui a pour but la prépara=on des élèves à travailler et à vivre en français tout en leur permeMant de développer des compétences dans les deux langues officielles du Canada. Bien que, historiquement, les élèves anglophones nés au Canada aient été ceux qui ont le plus fréquenté l’immersion française en Saskatchewan, on observe une hétérogénéisa=on de la popula=on d’élèves inscrits dans ce type de programme, grâce à une augmenta=on récente de l’immigra=on dans la province qui contribue à la diversité grandissante tant sur le plan linguis=que que culturel. Plusieurs études ont examiné la mo=va=on des élèves allophones envers l’appren=ssage du français au Canada, leurs capacités d’acquérir le français et l’anglais simultanément, et l’importance que leur famille accorde au mul=linguisme (Dagenais & Jacquet, 2000 ; Mady, 2013, 2014, 2015). Malgré leur succès bien documenté en immersion, les élèves allophones sont parfois exclus de ces programmes à cause de leur niveau d’anglais (Roy, 2015). Sous la direc=on de Dr Mela Sarkar et Dr. Susan Ballinger, ceMe recherche vise à explorer divers discours au sujet des élèves allophones en immersion française. Spécifiquement, l’étude adopte une méthodologie mixte, menée par l’entremise de ques=onnaires et d’entre=ens, afin d’examiner les percep=ons et les expériences de parents (N=23), d’enseignants (N=44), et de directeurs (N=9), tous provenant de plusieurs écoles de Saskatoon, Saskatchewan. La présenta=on disséminera les résultats quan=ta=fs et qualita=fs de ceMe recherche, ainsi que certaines recommanda=ons pour les programmes d’immersion dans le but d’offrir une éduca=on équitable à une popula=on diversifiée.

L’utilisation du français entre élèves allophones au primaire peut-il contribuer au développement de leurs compétences langagières en contexte de classes régulières? Ahooja, Alexa-Savan, [email protected] Candidate à la maîtrise en didac;que des langues secondes, Department of Integrated Studies in Educa;on de l’Univ. McGillDirec;on de recherche : Susan Ballinger Au Québec, 47,4 % des élèves au primaire sont issus de l’immigra=on (MELS, 2014). En raison de la Charte de la langue française, ces enfants doivent, dans le secteur public, être inscrits à des écoles francophones (ar=cle 72, chapitre VIII, Québec 1977/2009). Les élèves allophones dont les connaissances du français sont insuffisantes pour intégrer le système régulier ont accès à du sou=en à l’appren=ssage du français pour un maximum de 20 mois au primaire (Armand, 2005; Armand, Sirois & Abadou, 2008). Même si les enfants immigrants ne requièrent que deux ans pour maîtriser une langue seconde (L2) à l’oral, il leur faudra cinq années pour effectuer des tâches cogni=vement complexes (Cummins, 1979; 2000), et ainsi être sur un pied d’égalité avec leurs pairs francophones. Les enseignants du primaire au régulier ne possèdent pas toujours de forma=on en (L2) ce qui peut complexifier l’intégra=on linguis=que de ces élèves. Par contre, la recherche sur l’interac=on entres pairs démontre que ceMe dynamique peut être bénéfique pour le développement des compétences langagières d’apprenants de L2. (Philp, Adams, & Ishawita, 2014; Sato & Ballinger, 2016). L’objec=f de ceMe recherche est de comprendre l’intégra=on linguis=que en français des élèves allophones au primaire en contexte régulier en analysant leurs pra=ques interac=ves avec d’autres apprenants (interac=on en classe), la posi=on des enseignants quant à leurs pra=ques pédagogiques dans ce contexte et la perspec=ve des parents quant aux habitudes linguis=ques de leur enfant en dehors de l’école (une dizaine d’entrevues). Ainsi, je souhaite savoir si l’interac=on entre pairs allophones est un complément produc=f pour le développement d’une L2 dans un contexte de démographie étudiante diversifiée et grandissante.

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9 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section A Salle A-3 : Un regard sur les praticiens Impact des représentations de l’intelligence sur le raisonnement des praticiens de l’enseignement Doyon, Elisabeth, [email protected] Candidate à la maîtrise en éduca;on et pédagogie, Université du Québec à MontréalDirec;on de recherche : Mathilde Cambron-Goulet et Serge Robert

CeMe étude s’intéresse à l’impact des représenta=ons de l’intelligence sur les prises de décision en contexte scolaire. Dweck et al. (2007) montre qu’élèves et enseignants s’appuient implicitement sur ces représenta=ons pour leur pra=que. De plus, des croyances douteuses prolifèrent sans qu’on en comprenne les implica=ons sur le raisonnement (Baillargeon, 2013; Tardiff et al., 2015). Ce problème peut s’examiner par deux approches : 1) L’approche des représenta=ons sociales cherche à comprendre les acquis des individus pour expliquer leurs réponses; c’est une explica=on séman=que. Les ou=ls de ceMe approche tentent d’extraire les structures de pensée et les croyances par analyse du discours (Jodelet, 1989; Caruga= et al., 2010). 2) L’approche du traitement de l’informa=on, tente de comprendre les opéra=ons effectuées pour expliquer nos réponses; c’est une explica=on syntaxique. Un ou=l de ceMe approche consiste en une tâche simple qui permet de comparer les réponses des sujets avec des modèles formels de décision : probabiliste, logique, algorithmique (Evans, 2013; Cosmides, 1989). CeMe analyse de protocole expérimental a pour objec=f la créa=on d’un instrument (cartes de Wason) inspiré d’une analyse de discours des représenta=ons de l’intelligence en contexte scolaire d’une revue professionnelle. Ces cartes serviront d’amorce afin d’en explorer l’impact sur le raisonnement de 12 pra=ciens de l’enseignement lors d’entre=ens direc=fs.

Les enseignants du secondaire : expériences passées et difficultés pour s’adapter? Orival, Tony, [email protected] Candidat au doctorat en sociologie, Université du Maine et Université de MontréalDirec;on de recherche : Jacques Hamel

Les professeurs du secondaire font régulièrement l’expérience de contextes sociaux contrastés (Felouzis et al, 2005). Ils peuvent, peu ou prou, ne pas connaître certains milieux sociaux dont sont issus les élèves avec lesquels ils sont pourtant amenés à nouer contact. Surtout, ces derniers se sentent fréquemment éloignés socialement et culturellement de ceux à qui ils s’adressent (Périer, 2010). Dès lors, comment parviennent-ils ou non à se rapprocher et à communiquer avec leurs élèves en dépit de ceMe distance qui les sépare? Pour comprendre comment les professeurs réussissent ou non à s’adapter à leur public, nous proposons de nous intéresser aux façons de parler et de s’habiller des professeurs en prenant appui sur un seul cas : celui de Gaëlle, professeure cer=fiée en espagnol qui, issue de milieux populaires, fait l’expérience d’enseigner dans un établissement scolaire éli=ste (Khan, 2016) avant d’exercer en éduca=on prioritaire (Van Zanten, 2001). Rencontrée à trois reprises lors d’un entre=en semi-structuré d’une heure et demie, le parcours de Gaëlle se révèle propice à l’analyse, dans le détail, du processus de socialisa=on professionnel qui consiste à adopter les canons d’une «nouvelle professionnalité» : celle d’une adapta=on aux élèves et d’une aatude compréhensive envers eux. En recourant à une sociologie sociologie disposi=onnaliste et contextualiste (Lahire, 2012), nous meMrons surtout l’accent sur les difficultés rencontrées pour y parvenir du fait de ses expériences passées.

La construction de l’insertion professionnelle des enseignants itinérants au secondaire en Haïti : une analyse des trajectoires et des dynamiques d’influence Sanon, Karine-Emmanuelle, [email protected] Candidate au doctorat en administra;on de l’éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Mar;al Dembélé

L’entrée dans la carrière est l’une des ques=ons les plus traitées dans la recherche sur les enseignants (Akkari & Solar-Pelle=er, 2007). La liMérature fait état d’enjeux, comme la pénurie d’enseignants principalement causée par le décrochage massif des recrues (Ingersoll & Strong, 2011; Karsen=, Dumouchel & Collin, 2013), qui invitent à s’intéresser au processus d’inser=on des novices ainsi qu’au contexte dans lequel prend place ceMe inser=on. Des programmes ont été conçus dans des systèmes scolaires pour favoriser le développement et la réten=on des novices (Leroux & Mukamurera, 2010). En Haï=, bien que la situa=on des enseignants au secondaire soit préoccupante, en raison, entre autres, de la présence de nombreux recrues non qualifiées et de la précarité économique qui les incite à travailler dans plusieurs écoles (MENFP, 2010), d’où le qualifica=f d’«i=nérant», l’entrée dans l’enseignement n’est régulée par aucune poli=que et n’a pas été étudiée. Ma recherche doctorale vise à recons=tuer les trajectoires d’inser=on de ces enseignants et à documenter leurs interac=ons avec leur environnement afin de cerner les influences qui par=cipent de la construc=on de ces trajectoires. L’inser=on sera vue comme une pra=que sociale (Gherardi & PerroMa, 2010) impliquant des interac=ons entre un individu, des acteurs et des caractéris=ques de l’environnement aux plans ins=tu=onnel, poli=que et social. Des entre=ens semi-dirigés seront effectués avec divers acteurs. Des pistes pour la concep=on de mesures de sou=en à l’inser=on seront fournies.

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9 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section A Salle A-4 : Les besoins particuliers d’étudiants au niveau collégial Portrait d’étudiants du collégial dans les cours de mise à niveau pour mathématiques : évaluation des connaissances minimales et exploration des difficultés d’apprentissage Grullon, Maria, [email protected] Maîtrise psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Nathalie Trépanier et Bruno Poellhuber L’intégra=on des étudiants en situa=on de handicap et en difficulté d’adapta=on et d’appren=ssage (EHDAA) compte parmi les défis les plus importants de l’éduca=on postsecondaire (Bonnelli et al., 2010). La plus forte croissance d’EHDAA ayant accédé au cégep ces dernières années se retrouve auprès de ceux ayant des difficultés d’appren=ssage (DA) (MELS, 2014). Les mesures d’ajustement prises par les cégeps comprennent la créa=on des cours de mise à niveau pour mathéma=ques (MANM) dont les taux d’échec demeurent très élevés (Cégep St-Jérôme, 2015; Collège Ahuntsic, 2015). Or, aucun test d’admission n’est offert et la liMérature montre un manque important d’informa=on concernant la composi=on étudiante de ces classes. CeMe étude tente de dresser un portrait des étudiants inscrits au cours de MANM, sur le plan de leurs connaissances préalables en technico-sciences et des manifesta=ons de DA en mathéma=ques (DAM). De façon spécifique, nous évaluerons ces connaissances par un test écrit individuel et explorerons les facteurs personnels (affec=fs, cogni=fs et d’expériences) associés aux DAM par 6 études de cas auprès d’étudiants ciblés. Finalement, nous espérons démontrer l’éventuelle per=nence d’une évalua=on pour guider l’étudiant et l’enseignant en début de session. La présenta=on que nous proposons illustrera les éléments qui campent notre démarche de recherche, de la probléma=que à la méthodologie. Quelques résultats seront présentés.

Facteurs favorisant la diplomation collégiale ou universitaire de jeunes adultes québécois ayant une dysphasie : mieux comprendre pour mieux intervenir Tardif, Suzie, [email protected] Candidate au doctorat en éduca;on, Université du Québec à Montréal — Université du Québec à Chicou;miDirec;on de recherche : Catherine Dumoulin et Geneviève Bergeron Les adolescents dysphasiques éprouvent des difficultés d’appren=ssage en lecture, en écriture et en mathéma=ques (Michallet et Boudreault, 2014) et vivent d’importantes probléma=ques sociales (ex. : in=mida=on, rejet social) (Mok et al., 2014). Face aux problèmes rencontrés, plusieurs vont décrocher du système scolaire avant d’obtenir un diplôme secondaire et postsecondaire (Franc et Gérard, 2003). Une minorité d’entre eux parvient toutefois à obtenir un diplôme collégial ou universitaire. Les résultats de Johnson, Beitchman et Brownlie (2010) démontrent, par exemple, que 3 % des jeunes adultes ayant une dysphasie qui ont par=cipé à leur étude (n=132) ont obtenu un diplôme universitaire. Dès lors, comment expliquer que certains jeunes adultes, qui vivent avec une dysphasie, bien qu’ils soient plus suscep=bles de décrocher, réussissent à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent et à diplômer? S’inscrivant dans un cadre épistémologique qualita=f/interpréta=f, le principal objec=f de ma thèse est de comprendre en profondeur l’influence des facteurs qui favorisent la diploma=on de jeunes adultes présentant une dysphasie. Elle vise à : 1) iden=fier la nature et la source de ces facteurs; 2) expliquer comment ces facteurs ont été mobilisés par ces jeunes adultes et 3) expliquer l’influence de ces facteurs sur leur expérience scolaire. Mieux comprendre l’expérience scolaire des jeunes Québécois ayant une dysphasie dont la diploma=on aux études supérieures est considérée comme étant rare pourrait ou=ller les parents et les enseignants qui gravitent autour de ces jeunes, en plus d’inspirer d’autres élèves qui vivent avec une dysphasie. CeMe présenta=on porte sur la probléma=que de la thèse.

Liens entre l’utilisation de stratégies pédagogiques inclusives et les représentations des enseignants du collégial à l’égard des étudiants en situation de handicap non visible La Grenade, Carole, [email protected] Candidate au doctorat en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Nathalie Trépanier L’inclusion des étudiants présentant des troubles neurologiques ou de santé mentale qui ont des incidences sur leur parcours scolaire est un défi pour les enseignants du collégial (Philion, 2016). En effet, l’augmenta=on significa=ve de ceMe popula=on étudiante au cours des dernières années (CDPJ, 2012) a amené les enseignants à se ques=onner sur la place qu’ils occupent dans l’accueil et l’encadrement de ceMe popula=on étudiante. CeMe recherche explore les liens possibles entre les représenta=ons que les enseignants du collégial conçoivent de l’inclusion de ces étudiants et les stratégies d’enseignement qu’ils adoptent. L’analyse des données issues d’un ques=onnaire et de 19 entrevues semi-dirigées d’enseignants de 8 cégeps s’est fait dans la perspec=ve de la théorie des représenta=ons sociales (Moscovici, 1976). Nous avons dégagé la structure des représenta=ons exprimées par les répondants à par=r d’une approche mixte consistant, d’une part, à calculer la fréquence et la saillance des énoncés pour déterminer le noyau (Abric, 1994). D’autre part, nous avons procédé par une succession de matrices (Huberman, 1991) permeMant de circonscrire les valeurs, les percep=ons et les pra=ques exprimées lors des entrevues. Les résultats indiquent que ce n’est pas tant les représenta=ons qu’ils se créent des étudiants en situa=on de handicap que leur propension à aider tous leurs étudiants qui fait que les enseignants adoptent des stratégies pédagogiques inclusives.

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9 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section A Salle A-5 : La révision pour améliorer les compétences en écriture Les effets de différentes techniques de rétroaction corrective à l’écrit sur la précision langagière chez les apprenants du français langue seconde Bouhlal, Fatma, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que des langues secondes, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Ahlem Ammar Le développement de la compétence à écrire occupe une place centrale dans les programmes de forma=on de l’école québécoise. Dans ce contexte, le ministère de l’Éduca=on et de l’Enseignement Supérieur (MEES) souligne, dans sa descrip=on du programme du français enrichi, l’importance de favoriser la forma=on des apprenants du français. Il précise que les étudiants sont appelés à développer la compétence d’écriture. Or, la recherche faisant état de ceMe compétence indique que les élèves éprouvent des difficultés de précision langagière en écriture en L1 et en L2 (Ammar et coll., 2016). La rétroac=on correc=ve à l’écrit (RCÉ) définie comme l’indica=on d’un emploi erroné de la langue, émerge comme étant une pra=que efficace pour l’améliora=on de la précision langagière (Bitchener et Storch, 2016; Ferris, 2010). Cependant, les études empiriques qui ont comparé diverses techniques de la RCÉ telles que la RCÉ directe (fournir la bonne forme) et la RCÉ indirecte (ex. souligner l’erreur) ont donné des résultats contradictoires (GuéneMe, 2010; Storch, 2010). CeMe absence de consensus est grandement due aux limites méthodologiques des études antérieures (ex. absence de groupe contrôle ou de prise en compte de différentes variables modératrices tel que le niveau langagier de l’apprenant et son ap=tude). À la lumière de ces constats, mon projet de doctorat vise à évaluer les effets de différentes techniques rétroac=ves (directe, indirecte par codage et indirecte par soulignement) en lien avec le niveau de l’apprenant et le type d’erreur. CeMe étude quasi expérimentale aura lieu dans un programme de français enrichi dans une école secondaire au Québec. Quatre classes (un groupe contrôle et trois groupes expérimentaux) y par=ciperont. Des analyses de variance mul=variée des pré et post-tests (variable dépendante : précision langagière; variables indépendantes : technique de RCÉ, catégorie d’erreur et niveau de l’apprenant) permeMront d’évaluer l’efficacité des techniques examinées. Les résultats prévus pourraient informer les pra=ques existantes des enseignants et enrichir les programmes de forma=on universitaire et professionnelle.

L’apprentissage linguistique via l’écriture en français langue seconde : effets des formules de révision de texte Melki, Hanène, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Ahlem Ammar Au Québec, la produc=on écrite demeure un défi pour l’apprenant de français langue seconde (FLS), étant donné les différents types d’erreurs commises (Ammar, Daigle, Lefrançois, 2016). La rétroac=on correc=ve à laquelle recourt l’enseignant pour aarer l’aMen=on de l’apprenant sur son u=lisa=on erronée de la langue est suscep=ble de promouvoir la précision langagière (Bitchener & Storch, 2016) et l’appren=ssage linguis=que via l’écriture (Williams, 2012). Cependant, la rétroac=on perd de sa fonc=on didac=que si elle n’est pas suivie d’une révision du texte annoté (Bitchener, 2012) qui inciterait les apprenants à réfléchir sur la langue, et ce, à =tre individuel ou collabora=f. Peu d’études se sont penchées sur le rôle de la révision collabora=ve (Wigglesworth & Storch, 2012b) et aucune, à notre connaissance, n’a comparé les effets des différentes formules de révision (individuelle ou collabora=ve) sur la compétence à écrire et sur le poten=el d’appren=ssage linguis=que qui en découle (Manchon, 2014). L’objec=f de la présente étude est d’examiner le rôle que jouent les différentes formules de révision dans le développement de l’appren=ssage linguis=que via l’écriture en FLS. Ainsi, nous tenons en compte les concepts d’écriture/révision individuelles/collabora=ves et de dialogue réflexif métalinguis=que. L’étude invite les enseignants de FLS à reconsidérer la révision, notamment collabora=ve, comme un moyen qui promeut l’acquisi=on de la langue cible.

La révision de textes chez les apprentis scripteurs : pratiques actuelles en classe de français et réflexion sur la transférabilité des stratégies de scripteurs experts Roussel, Katrine, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Marie-Claude Boivin

Plusieurs élèves, terminant leur scolarité obligatoire, présentent certaines lacunes en écriture, notamment dans leur maîtrise de l’orthographe gramma=cale et de la syntaxe (cf. Ammar, Daigle et Lefrançois, 2016; Boivin et Pinsonneault, 2014; MELS, 2012). La révision de textes est essen=elle à l’appren=ssage de l’écriture (Allal, Chanquoy et Largy, 2004; Becker, 2006; Fayol, 2007), toutefois, la recherche indique que peu d’élèves révisent efficacement et sérieusement (cf. Duchesne, 2011; Giguère, 2015; Paradis, 2012). L’objec=f de notre communica=on est de faire le point sur l’enseignement et l’appren=ssage (E/A) de la révision en classe de français, ce qui cons=tue notre probléma=que de recherche. Nous détaillerons d’abord les principales raisons pour lesquelles réviser est ardu pour les appren=s scripteurs (lourde charge cogni=ve, manque de stratégies, ges=on des connaissances), en insistant sur quelques difficultés liées à la syntaxe, puis nous décrirons comment la révision est enseignée et u=lisée en classe de français. Nous poursuivrons avec une synthèse des principales stratégies de révision des scripteurs experts (journalistes, auteurs, réviseurs), puis nous proposerons une réflexion sur la transférabilité de ces stratégies chez les appren=s scripteurs (jeunes ou faibles), tout en discutant de la per=nence didac=que d’étudier les stratégies de scripteurs avancés (élèves compétents en fin de forma=on obligatoire). Notre contribu=on sera d’iden=fier et de décrire les stratégies de révision efficaces employées par des scripteurs avancés lorsqu’ils révisent des problèmes syntaxiques, descrip=on à ce jour très sommaire, et ce, en vue d’améliorer l’E/A de l’écriture.

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9 mars, de 14 h 30 à 15 h 15

Communications par affiche, 1re partie 1

Portrait des pratiques déclarées d’enseignantes de maternelle 5 ans au regard de la compréhension inférentielle des jeunes enfants en contexte de lecture interactive à haute voix Bernier, Jessica, [email protected] Candidate à la maîtrise en éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec à RimouskiDirec;on de recherche : Julie Mélançon et Monica Boudreau

Plusieurs chercheurs soulèvent l’hypothèse que les enseignantes de maternelle ont besoin d’être formées pour soutenir le développement du langage et de la compréhension des inférences en contexte de lecture interac=ve à haute voix (Van Kleeck, 2008; Wiseman, 2010; Kindle, 2013). Or, pour former ces dernières, il appert nécessaire de connaître leurs besoins et leurs pra=ques en contexte de lecture interac=ve à haute voix. Toutefois, au Québec, peu de recherches se sont penchées sur cet aspect (Dupin de Saint-André, 2011). Afin de dresser un portrait de leurs pra=ques et de les guider pour qu’elles mènent des lectures interac=ves à haute voix de qualité, il s’avère per=nent de combler ceMe lacune. Conséquemment, ceMe recherche poursuit deux objec=fs : 1) Dresser un portrait des pra=ques déclarées d’enseignantes de maternelle 5 ans, au Québec, en contexte de lecture interac=ve à haute voix et, plus précisément, examiner si ces pra=ques abordent la compréhension inféren=elle; 2) Vérifier l’adéqua=on entre les pra=ques ciblées dans la liMérature scien=fique et les pra=ques actuelles des enseignantes pour faire émerger les besoins de forma=on. La présente recherche s’inscrit dans un devis de type quan=ta=f descrip=f. Le ques=onnaire d’enquête de type Likert permeMra de dégager les pra=ques d’enseignantes de maternelle 5 ans (n=220) de deux commissions scolaires de la région Chaudière-Appalaches et ce, en contexte de lecture interac=ve à haute voix.

Engagez-vous qu’ils disaient! Engagez-vous! L’étude de l’engagement émotionnel dans un contexte de jeux sérieux Brouillard, Émilie, [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Bruno Poellhuber

Les jeux sérieux s’imposent de plus en plus comme étant une approche pédagogique émergente au sein du milieu de l’éduca=on. Ces derniers se définissent comme étant une applica=on informa=que dans laquelle s’intègre à la fois un aspect ludique et éduca=f. Le jeu sérieux doit contenir un scénario pédagogique (Alvarez, 2007). En leur ajoutant des éléments réalistes, ceux-ci s’apparentent à des simula=ons. (Sauvé, 2008). Les avantages d’incorporer des jeux numériques dans un contexte pédagogique sont nombreux. Prensky (2003) réitère l’importance d’introduire les jeux sérieux dans un contexte éduca=f, car ils favorisent la mo=va=on des apprenants. Et par le fait même l’engagement. (Gee, 2003). L’une des dimensions de l’engagement s’inscrit comme étant l’expérience op=male ou le flow. L’expérience op=male est en fait le moment où l’apprenant est complètement immergé dans son ac=vité. Cet état d’engagement émo=onnel se manifeste lorsque l’étudiant a conscience d’une certaine forme d’équilibre entre les objec=fs de la tâche et ses compétences (HeuMe, Galaup, Lelardeux, Legarrigue et Fenouillet, 2014). Durant cet état immersif, il ressent un certain plaisir et sa persévérance n’en est qu’augmentée. Dès lors, le but de ceMe étude est de décrire les percep=ons des apprenants lors de cet engagement émo=onnel dans un contexte de jeux sérieux. Dans le cadre de ceMe communica=on orale, la probléma=que ainsi que le cadre théorique seront présentés.

Les pratiques différenciées ayant un effet positif sur la motivation d’élèves à haut potentiel Caissie, Caroline, [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Mélanie Paré et Manon Hébert

La ques=on de l’éduca=on des élèves à haut poten=el (EHP) véhicule bon nombre d’idées reçues et se trouve au cœur de maints débats (Cuche, 2013). Bien qu’un grand nombre de recherches se soient intéressées aux EHP, peu d’entre elles se sont penchées sur l’adapta=on scolaire de ces élèves en classe ordinaire (ibid.). Cons=tuant 2 à 5 % de la popula=on mondiale, les individus à haut poten=el contribuent pourtant à l’hétérogénéité des classes ordinaires. Afin de mieux répondre aux besoins d’une clientèle à l’hétérogénéité grandissante, le MELS promeut la différencia=on pédagogique (Ministère de l’Éduca=on, 2006) qui est perçue comme un moyen efficace de gérer les rythmes d’appren=ssage (Caron, 2008) et comme une façon d’adapter l’enseignement aux EHP (Louis et Ramond, 2013; Hart, 1991). L’étude de la mo=va=on des EHP permeMrait une meilleure compréhension de leur niveau de réussite scolaire et de leur mobilisa=on dans les appren=ssages (Cuche, 2013). CeMe étude qualita=ve mul=cas s’intéresse aux pra=ques différenciées mises en place auprès d’EHP québécois ayant un effet posi=f sur leur mo=va=on à l’école. La probléma=que, le cadre théorique et la méthodologie seront présentés. Les connaissances qu’apportera ce mémoire permeMront de mieux comprendre les besoins par=culiers des EHP et les pra=ques différenciées qui pourraient être efficaces auprès d’eux.

N.B. Veuillez noter que tous les exposants sont invités à afficher leur présentation dès le jeudi. La journée de vendredi sera consacrée à 1

l’évaluation de celles-ci par le comité organisateur.

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La qualité de vie d’élèves du primaire selon l’environnement éducationnel : école ordinaire, alternative ou à la maison Caron, Miryam, [email protected] Candidate à la maîtrise en administra;on de l’éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Chris;ne Brabant

CeMe recherche vise à comparer la qualité de vie des élèves du primaire selon l’environnement éduca=onnel fréquenté (école régulière, école alterna=ve, école à la maison). De nos jours, l’école du quar=er est délaissée face à une offre vaste et variée d’environnements éduca=onnels (Allard, 2007). Par exemple, le Réseau des écoles alterna=ves du Québec annonçait une croissance de 60 % dans les prochaines années (Champagne, 2015). Le nombre d’élèves scolarisés à la maison augmente également (Ministère de l’Éduca=on, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2014). Différentes raisons sont données par les parents au moment de choisir l’école de leur enfant, parmi lesquelles ressortent des préoccupa=ons en lien avec le bien-être psychologique et physique de l’enfant (Van Zanten, 2009). En effet, les tracas de la vie quo=dienne et le vécu scolaire peuvent affecter le bien-être d’un enfant, selon la valeur symbolique qu’il accorde à l’école (Lemétayer et Lanfranchi, 2015). La scolarité est considérée comme une composante essen=elle à la sa=sfac=on de vie globale des enfants (Huebner, 1991). Il devient donc per=nent de s’intéresser au quo=dien de l’enfant scolarisé. La liMérature scien=fique émet des recommanda=ons touchant les «temps» de la journée d’un enfant : sommeil, ac=vité physique et jeux libres, capacité d’aMen=on pour des tâches scolaires (temps de classe et temps de devoirs et leçons), présence avec ses parents et déplacement pour se rendre à l’école. Ces temps varient selon le type d’environnement éduca=onnel choisi. La percep=on des élèves en ce qui a trait à leur qualité de vie sera recueillie à l’aide d’un ques=onnaire et leur horaire quo=dien sera noté au moyen d’un journal. Une analyse compara=ve permeMra de répondre à l’objec=f de recherche.

Description et analyse des postures épistémologiques sous-tendues par l’épreuve unique ministérielle de quatrième secondaire en Histoire et éducation à la citoyenneté (HÉC) Déry, Catherine, [email protected] Candidate à la maîtrise en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Marc-André Éthier

La recherche et le programme ministériel proposent un enseignement-appren=ssage de l’histoire axé sur le développement de la pensée historienne (PH) (Mar=neau, 1999; Wineburg, 2001). Au Québec, le contenu de l’épreuve unique en HÉC fait l’objet de cri=ques portant sur la façon dont on conçoit le savoir en histoire (Laperle, 2011; Warren, 2013). Aucune analyse systéma=que des épreuves n’a encore exploré la validité de ces cri=ques. Notre objec=f est de décrire et analyser les postures épistémologiques sous-tendues par l’épreuve unique ministérielle en HÉC. Spécifiquement, notre recherche décrit l’analyse des sources commandée par l’épreuve et fait les recoupements entre les critères d’évalua=on et la PH. Nous avons retenu les épreuves de juin 2012 à 2015 et procédé à une analyse de contenu sur l’informa=on fournie par le ministère et sur le lien entre les ques=ons et le dossier documentaire. Les critères d’évalua=on, le rôle des documents, leur type et nature, la possibilité de les cri=quer ainsi que le traitement, l’évalua=on et l’u=lisa=on du savoir historique ont été décrits et analysés. En résumé, l’épreuve n’évalue pas l’exercice de la PH. Elle suggère une posture épistémologique appuyée sur un savoir fixé transmis par une autorité détenant la vérité. Partant, elle est désalignée des finalités de l’enseignement de l’histoire soutenues par le programme et la recherche. Cet éclairage pourrait être décisif pour la créa=on d’évalua=ons en histoire.

Portrait de relations entre les parents maghrébins et l’école : Enjeux et défis Guennouni Hassani, Rajae, [email protected] Candidate au doctorat en psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Fasal Kanouté

Au Québec comme dans d’autres pays occidentaux, il y a un grand intérêt pour favoriser une meilleure collabora=on entre l’école et les familles (Larivée, 2011). Des rela=ons posi=ves entre les deux milieux sont nécessaires et cons=tuent un vecteur important de la persévérance et de la réussite scolaire des jeunes. Par ailleurs, pour les écoles qui desservent une clientèle de plus en plus diversifiée sur le plan ethnoculturel, linguis=que et religieux, la créa=on de telles rela=ons est souvent marquée par des tensions et des griefs réciproques (Benoit, et al., 2008). Notre recherche à la maîtrise visait à décrire, d’une part, les formes de collabora=on entre l’école et des familles originaires du Maghreb, lesquelles sont majoritairement francophones et musulmanes, et à explorer, d’autre part, l’effet du débat entourant la laïcité sur leur rela=on avec l’école. Ancrée dans une démarche qualita=ve, nous avons réalisé auprès de parents maghrébins sept entrevues semi-dirigées longues et riches d’informa=ons sur la théma=que de l’étude. Les résultats permeMent de meMre en lumière des stratégies innovantes des familles quant à la créa=on de liens posi=fs avec le milieu scolaire en vue de soutenir le cheminement scolaire de leurs jeunes. Pour certains parents, les enjeux de collabora=on sont appréhendés sur fond de débat sur la laïcité.

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Effectiveness of Self and Peer Assessment as Alternative Assessment Tools in University-Level English Writing Classroom Guo, Mo, [email protected] Master Candidate in Second Language Educa;on, Department of Integrated Studies in Educa;on, McGill UniversityDirec;on de recherche : Susan Ballinger

As a complementary part of classroom instruc=on and benefits both teachers and students, forma=ve assessment has gained more aMen=on from academia. Cizek (2010) claimed that the reason for this aMen=on is educa=on stakeholders realize that forma=ve assessment can provide informa=on on students’ academic achievements that other assessment forms can not. Therefore, it represents “ … the next best hope for s=mula=ng gains in student achievement” (Cizek, 2010, p. 3). Two popular forms of alterna=ve assessment, self-assessment and peer assessment, have been proven to be effec=ve in various contexts (Strong-Crause, 2000; Topping, 2009); however, most previous studies have focused on the compa=bility of feedback between alterna=ve assessment and teacher assessment, instead of the quality of construc=ve feedback students receive from the alterna=ve assessment process (TenBrink, 2003). Moreover, most studies look at either self-assessment or peer assessment. The effec=veness of the combina=on of the two con=nues to cons=tute a scholarly gap despite the fact that both forms of alterna=ve assessment are encouraged in teaching prac=ce (Topping, 2003). The objec=ve of this quan=ta=ve study is to evaluate the quan=ty and the type of feedback produced through self and peer assessment as alterna=ve assessment prac=ces in university-level academic English wri=ng classroom and to inves=gate the differen=al effect of feedback produced through self and peer assessment respec=vely. This research will further complete the theore=cal founda=on of alterna=ve assessment implementa=on. Also, the interac=ve rela=onship of self-assessment and peer assessment in English as second language wri=ng classroom will be revealed. For second language instructors, this research study will have important implica=ons concerning new ways to diversify classroom teaching prac=ces.

Les facteurs amplifiant les difficultés d’apprentissage chez les femmes maghrébines Issaad, Zohra. [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Mélanie Paré

Notre travail porte sur les facteurs amplifiant les difficultés d’appren=ssage chez les femmes maghrébines. L’appren=ssage des adultes prend un autre chemin que celui des enfants et des adolescents (Gagnon, 1988). Pour que l’adulte avance et s’engage dans son processus d’appren=ssage, il faut d’abord avoir une volonté et une accepta=on de la situa=on qui vient de lui-même (Normondin, 2010). En effet, «L’appren=ssage chez l’individu d’âge mûr repose sur une intégra=on personnelle de la connaissance». (Gagnon, 1988, p.366). Selon Beaudoin (2014), la société d’accueil hésite encore à donner la chance à ces femmes de prouver leurs compétences et leurs capacités sur le terrain. Surtout pour les femmes voilées. Ces dernières sont souvent représentées d’une manière néga=ve par les médias (Beaudoin, 2014). Les facteurs amplifiant les difficultés d’appren=ssage chez ces femmes peuvent être plusieurs et notre objec=f était de les iden=fier. Pour aMeindre notre objec=f, nous avons adopté une démarche qualita=ve exploratoire (Savoie-Zajc, 2004) qui touche une catégorie des femmes immigrantes maghrébine. Nous avons effectué les entrevues semi-direc=ves avec cinq femmes originaires de la communauté maghrébine. La durée de chaque entrevue était de 35 minutes. Les résultats de ces entrevues ont montré qu’il existe des facteurs personnels comme : la nostalgie familiale, la langue et la culture, la situa=on financière la confiance en soi et des facteurs liés à la société qui sont : l’accessibilité au travail, la déqualifica=on professionnelle, la discrimina=on, l’accueil à l’Université, la phase d’adapta=on. En effet, la réalité des difficultés d’appren=ssage pour les femmes immigrantes surgit de plusieurs facteurs liés d’une façon directe ou indirecte.

Identification de l’influence du soutien social sur le développement du bien-être au travail des enseignants lors d’activités collectives conçues et menées à cet effet Mamprin, Caterina, [email protected] Candidate au doctorat en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Garine Papazian-Zohrabian

Afin de réduire le mal-être vécu par certains enseignants, plusieurs sources d’appui sont disponibles pour soutenir les enseignants dans leur travail, telles que les communautés d’appren=ssage professionnelles (CAP) ou les groupes de parole. Ces ac=vités collec=ves peuvent favoriser le développement du bien-être des enseignants, en par=e grâce au cadre propice au sou=en social (Lafortune et al., 2011). Bien que le sou=en social soit fréquemment lié au développement du bien-être dans la liMérature (Bermejo-Toro, et al., 2013; Chi et al., 2014), peu de recherches s’aMardent à l’iden=fica=on de son influence lors d’ac=vités collec=ves visant le bien-être au travail des enseignants en contexte scolaire (Parker et al., 2012). En s’inscrivant dans une perspec=ve systémique, notre recherche qualita=ve est orientée vers les manifesta=ons liées au sou=en social et au bien-être au travail au fil des séances d’un groupe de parole offert aux enseignants. À l’aide d’entrevues, d’observa=on et d’analyse de discours, nous décrivons l’influence du sou=en social sur le développement du bien-être au travail dans un contexte précis. Par notre recherche, nous souhaitons, entre autres, orienter les ac=ons des=nées aux enseignants en ayant une meilleure compréhension des processus sous-jacents au développement du bien-être dans les ac=vités proposées.

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Comment la programmation au primaire participe-t-elle au développement de certaines compétences transversales chez les élèves ? Parent, Simon, [email protected] Candidat à la maîtrise en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Thierry Karsen;

Les technologies de l’informa=on et de la communica=on (TIC) occupent une place de plus en plus marquée dans le quo=dien des Québécois (CEFRIO, 2015). CeMe réalité se transpose aussi dans les salles de classe où les TIC sont de plus en plus u=lisées à des fins d’appren=ssage (Karsen= et Colin, 2013). La programma=on informa=que est le cœur de tous ces logiciels et programmes u=lisés aujourd’hui : son étude et la compréhension de celle-ci s’avèrent donc être u=les pour permeMre un regard cri=que sur la technologie à l’ère du numérique (Romero, 2016). Dans sa visée de préparer les enfants pour la société de demain, l’école a la responsabilité d’aborder la programma=on non seulement pour changer le rapport entre l’enfant et les TIC, mais aussi en tant qu’ou=l d’appren=ssage pour l’ensemble des ma=ères scolaires, de façon transversale. Malgré les pra=ques innovantes en Estonie, en Finlande et ailleurs, le Québec n’a toujours pas choisi d’intégrer la programma=on dans son curriculum scolaire provincial. Malgré que les bienfaits de la programma=on pour l’appren=ssage ne soient plus à prouver (Resnick et al., 2009), il reste que le lien entre l’u=lisa=on et les retombées de celle-ci est encore mal compris. Nous chercherons donc à comprendre comment — usages et contextes — la programma=on à l’école primaire par=cipe au développement de compétences transversales. L’observa=on et les entrevues sont pressen=es pour la collecte de données.

Dispositifs d’évaluation certificative : la place du jugement professionnel et éthique de l’enseignant(e) Roy, Mar=n, [email protected] Candidat au doctorat en éduca;on et pédagogie, Université du Québec à MontréalDirec;on de recherche : Lise Besse_e et Nathalie Michaud

Au Québec, depuis 1993, l’approche par compétences (APC) est implantée dans les programmes d’études du collégial. Boyer (2013) est d’avis que l’évalua=on en APC apporte de grands changements dans les pra=ques des enseignant(e)s au niveau des disposi=fs d’évalua=on des compétences. Aussi, les enseignants adoptent encore une pra=que d’évalua=on consistant en l’addi=on de notes (Lasnier, 2014; Leroux, 2009; Scallon, 2004). Toutefois, ceMe façon de faire laisse peu de place au jugement considéré comme étant plus subjec=f par les enseignant(e)s (Perrenoud, 2001). Ainsi, elle n’est pas en accord avec les caractéris=ques de l’évalua=on cer=fica=ve (Scallon, 2004). Scallon (2015) explique que l’APC demande aux enseignant(e)s d’u=liser leur jugement professionnel lors des évalua=ons et, à la fin du cours, d’intégrer le tout dans un jugement global portant sur la maîtrise de la compétence par l’étudiant(e). Lafortune et Allal (2008) meMent l’emphase sur l’importance du jugement professionnel qui doit être éthique d’après Bélair (2014) et occupe une place prépondérante dans le disposi=f d’évalua=on en APC selon Leroux et Bélair (2015). Alors, quelle place accorder au jugement professionnel et éthique de l’enseignant(e) dans le disposi=f d’évalua=on cer=fica=ve? Le projet permeMra de documenter le jugement professionnel et éthique des enseignant(e)s lors de l’évalua=on cer=fica=ve au collégial.

Santé mentale et expérience scolaire : une étude qualitative auprès d’adolescents réfugiés syriens récemment arrivés au Québec Turpin-Samson, Alyssa, [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Garine Papazian-Zohrabian

La crise humanitaire en Syrie a exposé de nombreux adolescents aux atrocités de la guerre : pertes matérielles et rela=onnelles, deuils, traumas, etc. Ces éléments du parcours migratoire placent ces adolescents en proie au développement de symptômes psychopathologiques (Kirmayer et al. 2011). Face à ceMe crise, le Canada s’est engagé à accueillir 25 000 réfugiés syriens. C’est dans ceMe perspec=ve que bon nombre d’adolescents font leur entrée dans le système scolaire québécois. Or, la qualité de leur santé mentale menace leur expérience scolaire (Gagné, MarcoMe, et For=n, 2011; Quiroga, Janosz et MarcoMe, 2006; Papazian-Zohrabian, 2016). C’est pourquoi ce projet de recherche vise à accroître notre compréhension de la rela=on entre les éléments psychosociaux pré-péri et post-migratoires, la santé mentale et l’expérience scolaire. Pour ce faire, nous nous intéressons au rôle du processus de symbolisa=on (Godfrind, 2008; Roussillon, 2013). Ce processus consiste en l’aMribu=on de sens par la parole à un événement donné, allant d’une simple intégra=on sensorielle à un discours empreint d’une symbolique. Trois entrevues semi-dirigées seront menées auprès de quatre adolescents au secondaire. Ces entrevues porteront sur leur parcours migratoire, leur santé mentale et leur réussite scolaire. Des analyses de contenu permeMront d’établir l’influence du degré de symbolisa=on des éléments migratoires sur la santé mentale et sur l’expérience scolaire. À la lumière de nos analyses, nous ob=endrons une meilleure compréhension de la réalité vécue par les adolescents réfugiés syriens, nous permeMant ainsi d’iden=fier certains facteurs à cibler afin de favoriser leur santé mentale et une expérience scolaire posi=ve.

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Le sentiment d’efficacité personnelle des enseignants d’adaptation scolaire et sociale travaillant auprès d’élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) Vallée, Amélie, [email protected] Candidate à la maîtrise en éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec à Rimouski, Campus de LévisDirec;on de recherche : Pauline Beaupré

Selon les données du MEES (2016), près de 55 % des élèves ayant un TSA étaient scolarisés en classes d’adapta=on scolaire et sociale. Étant donné le profil de ces élèves, leur scolarité devient un défi pour les enseignants (CoMenceau, 2012; JenneM et al., 2003). La théorie de Bandura (2003), le sen=ment d’efficacité personnelle (SEP), permeMrait d’apporter une meilleure connaissance de la capacité ressen=e des enseignants travaillant auprès de ces élèves. Plusieurs recherches ont répertorié des variables pouvant influencer le SEP (Forget, 2009; Gaudreau et al., 2012; Hoy et Spero, 2005; JenneM et al., 2003; Kosiorek, 2014; Ruble et al., 2011). Les variables qui émergent sont : l’épuisement professionnel, la forma=on, les aatudes et l’expérience. La ques=on de recherche est «Quelle est la valeur prédic=ve des variables (épuisement professionnel, forma=on, aatudes, expérience) sur le SEP des enseignants d’adapta=on scolaire et sociale travaillant auprès d’élèves ayant un TSA, au Québec?» CeMe recherche servira à expliciter un portrait des enseignants d’adapta=on scolaire et sociale travaillant auprès de ces élèves quant à chacune des variables retenues et de tenter de prédire le sen=ment d’efficacité personnelle de ceux-ci. Il s’agira d’une recherche mixte. Des enseignants d’adapta=on scolaire et sociale travaillant dans différentes commissions scolaires du Québec seront sollicités pour remplir un ques=onnaire d’une vingtaine de minutes.

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9 mars, de 15 h 15 à 16 h 30

Communications orales, section B Salle B-1 : Les notions de base : quelles difficultés potentielles? Difficultés d’abstraction en mathématiques : certains fondements théoriques et idéologiques du discours noosphérien de l’adaptation scolaire Bergeron, Laurie, [email protected] Candidate à la maîtrise en éduca;on et forma;on spécialisées, Université du Québec à MontréalDirec;on de recherche : Gustavo Barallobres Malgré les changements d’orienta=on des=nés à réduire les inégalités scolaires, celles-ci persistent, comme en témoigne le faible taux d’intégra=on des élèves de l’adapta=on scolaire (MELS, 2009). Parmi les facteurs suscep=bles d’influencer l’intégra=on des élèves en difficulté, l’analyse des pra=ques enseignantes est souvent négligée au profit de celle des caractéris=ques spécifiques des élèves (Giroux, 2013 et Roiné, 2015). Un discours répandu en adapta=on scolaire s=pule que les difficultés d’abstrac=on des élèves sont un obstacle à l’appren=ssage des mathéma=ques (Goupil. 2014). Même si ces difficultés ne sont pas explicitées, elles sont habituellement associées à des probléma=ques cogni=ves des élèves. CeMe interpréta=on conduit à la proposi=on d’interven=ons centrées sur la réduc=on de l’abstrac=on (ex.la manipula=on d’objets concrets) qui ont un impact sur la nature des savoirs enseignés. Notre mémoire vise à analyser les différents usages de la no=on d’abstrac=on en mathéma=ques dans le discours noosphérien de l’adapta=on scolaire et d’iden=fier les fondements théoriques et idéologiques sous-jacents à ce discours. La noosphère peut être considérée comme l’ensemble des acteurs et des groupes qui sont concernés dans l’élabora=on et la diffusion des savoirs dans un certain domaine et est cons=tuée de plusieurs discours tels que : le discours ins=tu=onnel, pédagogique, syndical et sociologique (Roiné, 2015). Le cadre théorique présente des éléments de l’abstrac=on abordés par la philosophie, la psychologie, les mathéma=ques et la didac=que, ce qui contribue à élaborer un cadre d’analyse dépassant le point de vue psychologique et à comprendre la trame idéologique sous-jacente aux injonc=ons orientant les pra=ques enseignantes.

L’analyse didactique d’un protocole d’évaluation orthopédagogique sur les structures multiplicatives For=er-Moreau, Geneviève, [email protected] Candidate au doctorat en éduca;on, Université du Québec à MontréalDirec;on de recherche : Jacinthe Giroux Lors de ceMe communica=on, nous présenterons les résultats de notre mémoire portant sur la valida=on interne d’un protocole d’évalua=on orthopédagogique. Au Québec, les orthopédagogues demandent que des ou=ls d’évalua=on en mathéma=ques soient développés et validés. Les rares ou=ls disponibles sont de peu d’intérêt puisque les élèves en difficulté performent peu à ces tests (Lemoyne et Lessard, 2003) et que leurs résultats sont peu u=les pour planifier l’interven=on orthopédagogique. Notre mémoire s’inscrit dans un projet de partenariat (Giroux, 2013) dans lequel des ou=ls d’évalua=on orthopédagogique en mathéma=ques sont développés. Il a pour objec=f une valida=on interne du protocole d’entre=en sur les structures mul=plica=ves. Le protocole d’entre=en a pour fondement le champ conceptuel des structures mul=plica=ves (Vergnaud, 1985) et l’entre=en didac=que d’inves=ga=on des connaissances (Giroux, 2013), lequel comporte des relances pour dynamiser l’évalua=on. À par=r d’entre=ens menés auprès de cinq élèves en difficulté au primaire, l’analyse didac=que, inspirée de la méthodologie de l’ingénierie didac=que (Ar=gue, 1988), permet de préciser la per=nence et le poten=el des tâches et des relances du protocole pour dresser un portrait éclairé et contrasté des connaissances. En plus de contribuer à la bonifica=on du protocole, les résultats enrichissent le concept de relance par l’iden=fica=on de deux facteurs suscep=bles d’influencer son poten=el : les connaissances mathéma=ques et didac=ques de l’orthopédagogue et l’adéqua=on de la relance à l’ac=vité mathéma=que de l’élève.

Les représentations grammaticales liées au système du verbe construites par les élèves issus de milieux socioéconomiquement défavorisés en transition primaire-secondaire Boisvert, Marilyne, [email protected] Candidate à la maîtrise en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec à Trois-RivièresDirec;on de recherche : Priscilla Boyer Des études françaises donnent à penser que les élèves issus de milieux défavorisés rencontrent des difficultés plus marquées en orthographe gramma=cale compara=vement à leurs pairs issus de milieux plus nan=s (Manesse & Bégin, 2009; Totereau, Brissaud, Reilhac & Bosse, 2013). Elles révèlent que ces jeunes sont par=culièrement vulnérables lors de la transi=on primaire-secondaire (Manesse & Bégin, 2009). Ils auraient notamment maille à par=r avec l’accord sujet-verbe (Totereau et al., 2013), alors qu’il s’agit d’une no=on gramma=cale qui devrait être acquise à la fin du primaire (MELS, 2011). Or, nous ne bénéficions pas de tels résultats au Québec, d’autant plus que ces études nous en disent peu sur les représenta=ons cogni=ves construites par ces élèves rela=vement au système du verbe. Dans ces circonstances, il s’avère difficile de concevoir des interven=ons didac=ques adaptées aux besoins des élèves québécois issus de milieux défavorisés. CeMe communica=on propose de rendre compte des résultats préliminaires d’une recherche descrip=ve menée dans le cadre d’une Candidate à la maîtrise en didac=que du français. Elle vise plus précisément à décrire les représenta=ons gramma=cales liées au système du verbe de seize élèves issus de milieux défavorisés en transi=on primaire-secondaire. Nous présentons les résultats que nous avons obtenus par l’entremise d’une dictée diagnos=que et d’un test de connaissances gramma=cales, et ce, afin de faire avancer la réflexion concernant l’enseignement-appren=ssage du verbe en milieux défavorisés.

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9 mars, de 15 h 15 à 16 h 30

Communications orales, section B Salle B-2 : Les politiques éducatives Gestion Axée sur les Résultats (GAR) en éducation au Québec : une perspective critique inspirée des théories de l’École de Francfort Gauthier-Lacasse, Maxime, [email protected] Candidat à la maîtrise en administra;on et fondements de l’éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Arianne Robichaud et Maurice Tardif

Alors que le Québec s’est inscrit formellement dans le virage de la régula=on par les résultats en éduca=on depuis maintenant plus d’une dizaine d’années (Dembélé et al., 2013), les différents récits d’ac=on publique des acteurs poli=ques n’accordent que peu d’importance à la réflexion fondamentale concernant ce mode de gouvernance, préférant plutôt une approche pragma=que d’implanta=on de celui-ci (Maroy et al., 2014). Notre objec=f, dans le cadre de ceMe présenta=on, sera de proposer une analyse théorique concernant les effets que pourraient avoir la pression engendrée par la GAR en éduca=on sur les acteurs de premier plan de cet univers que sont les enseignants. Nous emprunterons les théories des grands auteurs de la première généra=on des philosophes de l’École de Francfort, courant cri=que majeur du XXe siècle, que représentent Max Horkheimer et Theodor Adorno pour éclairer ce phénomène. Nous meMrons donc en contexte le courant de la régula=on par les résultats et sa mouture québécoise en éduca=on dans la plus vaste tendance à l’adop=on des mécanismes et principes de la Nouvelle Ges=on Publique (Maroy, 2013), avant d’établir des liens entre ces ensembles et la raison instrumentale telle que conceptualisée par Weber (Kalberg, 2010). Nous suggérerons ensuite des effets empiriquement vérifiés de ces disposi=fs ins=tu=onnels sur les enseignants, pour enfin émeMre des hypothèses quant à de possibles impacts «cachés» à l’aune des théories francfortoises.

La négociation intraorganisationnelle lors de la négociation collective à l’échelle nationale dans le secteur de l’éducation au Québec Grégoire, François, [email protected] Candidat au doctorat en administra;on de l’éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Pierre Lapointe

Au Québec, la majorité du personnel syndiqué du secteur de l’éduca=on et régis par une conven=on collec=ve na=onale négociées par le Comité patronal de négocia=on des commissions scolaires francophones (CPNCF). À notre connaissance, il n’existe pas de recherches scien=fiques qui s’intéresse aux rapports sociaux entre les acteurs internes lors d’une négocia=on collec=ve na=onale. À par=r du concept de pouvoir, ceMe recherche explore la négocia=on intraorganisa=onnelle sous l’angle de la matrice théorique du pouvoir et réseau social de Van Campenhoudt (2011). La popula=on visée est cons=tuée des décideurs patronaux et syndicaux du secteur francophones. À par=r d’une étude de cas, nous u=liserons une méthode de collecte des données mixtes. L’échan=llonnage est de type non probabiliste et non aléatoire. La collecte des informa=ons est effectuée à par=r d’un ques=onnaire en ligne et combinée à des entrevues semi-structurées (Gauthier, 1992). Les informa=ons seront codées et l’u=lisa=on de logiciel de traitement des données seront u=lisés. Le fait de mieux mesurer comment se manifeste la négocia=on intraorganisa=onnelle contribuera à l’avancement des connaissances dans le domaine des rela=ons industrielles et de la ges=on des ressources humaines en éduca=on.

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9 mars, de 15 h 15 à 16 h 30

Communications orales, section B Salle B-3 : La contribution parentale dans le cheminement scolaire de l’enfant Reconnaissance des savoirs parentaux en contexte de trouble du spectre de l’autisme : entendre la voix des parents Yon, Céline, [email protected] Candidate au doctorat en éduca;on, Université du Québec à RimouskiDirec;on de recherche : Hubert Gascon

Le transfert de la responsabilité collec=ve du succès des futures généra=ons vers une responsabilité individuelle aMribuée aux parents a redéfini le rapport aux savoirs des différents acteurs en présence (Vandenbroeck, 2010). Dans nos sociétés traversées par des injonc=ons de performance et de réduc=on des coûts qui prescrivent la sélec=on de pra=ques orientées vers l’efficience, la pression exercée sur les parents d’enfants ayant des incapacités est par=culièrement forte (Courcy et al., 2013; Webber et al., 2000). Dans le cas du trouble du spectre de l’au=sme (TSA), ses caractéris=ques spécifiques et la prévalence en hausse constante depuis les dernières années (Bolduc, 2013; Centers for Disease Control and Preven=on, 2012, 2016) sont très évocatrices des aMentes qui reposent sur ces familles (ScoM & Baldwin, 2005). Dans ce contexte, la ques=on du partage des savoirs prend toute son importance. Néanmoins, la valeur accordée aux savoirs parentaux fait l’objet de débat (Morin et al., 2010). Les savoirs acquis informellement par la pra=que dans les réalités quo=diennes et spécifiques des parents se trouvent opposés au savoir formel des professionnels (Pelchat et al., 2008). Cela nous amène donc à nous interroger sur ce que nous savons de la reconnaissance des savoirs parentaux en contexte de TSA, mais surtout sur ce que les parents de ces enfants ont à en dire.

L’orthopédagogue et le parent d’élève en difficulté d’apprentissage : leur collaboration selon le contexte socioéconomique Duplessis-Masson, Jeanne, [email protected] Candidate à la maîtrise en orthopédagogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec à Trois-RivièresDirec;on de recherche : Corina Borri-Anadon et Sylvie Ouellet

L’importance de la collabora=on entre la famille et l’école est largement prônée (Larivée et al., 2006; Letarte et al., 2011; MEQ, 2003). Malgré le rôle égalitaire encouragé par le MEQ (2003) et le MELS (2009) entre professionnel et parent, Boulanger et al. (2011) précisent que la collabora=on entre ces acteurs est davantage unidirec=onnelle, soit du professionnel vers le parent. En contexte défavorisé, ceMe inégalité est encore plus visible, notamment compte tenu du faible sen=ment de compétence des parents à intervenir dans le cheminement scolaire de leur enfant (Deslandes, 2010). À la lumière de ces constats, ceMe communica=on s’aMardera à présenter les aspects méthodologiques de notre projet de recherche visant à décrire les formes de collabora=on établies entre le parent et l’orthopédagogue selon différents contextes socioéconomiques. Dans le cadre d’une recherche-ac=on-forma=on (Dolbec & Prud’homme, 2009), six entre=ens individuels, puis trois entrevues de groupe seront menés auprès d’orthopédagogues de la commission scolaire Chemin-du-Roy et de parents dont les enfants fréquentent une école située dans un IMSE entre 1 et 3, 4 et 7 et 8 et 10 (MELS, 2015). À l’aide du logiciel NVivo, nous analyserons les formes de collabora=on privilégiées ainsi que les facilitateurs et obstacles à celles-ci. Ce projet permeMra de mieux comprendre la réalité des orthopédagogues en milieu scolaire québécois, un champ à explorer selon plusieurs auteurs (Debeurne et al., 2007; Brodeur, et al., 2008; Office des professions, 2014), à par=r des approches qui ont contribué à définir ceMe profession (Tardif et Lessard, 1992).

Acculturation, intégration scolaire et attentes parentales : la perception d’adolescentes immigrantes Girard, Chris=ne, [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Fasal Kanouté

Au cours des dernières années, de nombreux chercheurs ont étudié le phénomène de l’immigra=on dans les écoles québécoises (Kanouté et al., 2011; McAndrew et al., 2015). Par contre, il demeure que peu d’études portent sur les adolescentes immigrantes, même si leur intégra=on à une nouvelle société diffère des garçons de leur âge (Güngor, 2011). Ces jeunes filles font face à de nombreuses embûches liées au sexisme et au racisme (Ghosh, 2000), en plus d’une certaine pression parentale quant à leur socialisa=on (Halsouet, 2012; Samuel, 2010). CeMe probléma=que mène à la ques=on suivante : «Comment les adolescentes immigrantes, fréquentant une école secondaire montréalaise, perçoivent-elles leur accultura=on à la société et leur intégra=on scolaire?» Pour répondre à ceMe ques=on, nous nous basons sur le modèle d’accultura=on de Berry et al. (1989), ainsi que sur la vision mul=dimensionnelle de l’intégra=on scolaire de Jacquet et Masinda (2014). Les aMentes parentales affectent grandement la réussite scolaire et éduca=ve des jeunes (Yamamoto et Holloway, 2010), mais nous désirons étudier également le lien avec l’accultura=on. Notre collecte de données se sert d’un ques=onnaire permeMant de dégager la stratégie accultura=ve et d’une entrevue semi-dirigée auprès de chaque par=cipante de notre échan=llon (N. visé = 5 à 10). Au Colloque Éduca=f présent, nous comptons présenter notre probléma=que, notre cadre conceptuel ainsi que notre cadre méthodologique.

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9 mars, de 15 h 15 à 16 h 30

Communications orales, section B Salle B-4 : L’utilisation des TIC en éducation Former aux littératies médiatiques : quel socle de compétences pour faire face à la surcharge informationnelle ? Michelot, Florent, [email protected] Candidat au doctorat en andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Bruno Poellhuber

La restructura=on du « marché cogni=f » avec l’Internet est telle que l’on s’interroge parfois sur son apport informa=f (Bronner, 2009) et certains an=cipent une « période “d’infobésité” sombre » (Groes, 2016) face à la « surcharge informa=onnelle » des TIC. Et, avec le Web social, on peut se ques=onner sur ce que la « désintermédia=on » (Špiranec, 2014), soit la capacité à outrepasser les intermédiaires pour accéder à l’informa=on (Eysenbach, 2007), peut induire dans le rapport des apprenants à l’informa=on et sur la place de l’enseignant. Considérant cela, notre recherche entend approfondir l’étude de la construc=on de l’appren=ssage des nouvelles liMéra=es, notamment la Metaliteracy (Mackey et Jacobson, 2011), pour limiter l’impact de ces phénomènes. Le connec=visme sera mobilisé en tant que théorie de l’appren=ssage pour décrire comment les étudiants développent ces compétences dans leur dimension d’évalua=on, de créa=on et de contrôle, parmi les médias sociaux. En l’état, ceMe recherche s’appuiera sur une étude de cas portant sur un échan=llon de deux classes, l’une de cégep, en sciences humaines, et l’autre de lycée, au baccalauréat en sciences économiques et sociales. Une des retombées escomptées est d’éprouver la proposi=on connec=viste et de suggérer au milieu éduca=f des ou=ls pour renforcer l’esprit cri=que des jeunes. Enfin, notre étude abordera la ques=on de la forma=on aux habiletés liées à la culture informa=onnelle chez des étudiants.

Impacts et usages comparés des technologies de l’information et des communications (TIC) sur le processus d’écriture d’élèves du secondaire au Québec Garand, Pierre-Olivier, [email protected] Candidat au doctorat en sciences de l’éduca;on, Université du Québec à Trois-RivièresDirec;on de recherche : Normand Roy

Ce projet de recherche cherche à éclairer la transforma=on des usages associés à l’écrit dans les écoles secondaires du Québec en examinant les pra=ques et usages des TIC de scripteurs de différents niveaux en fonc=on de trois environnements dis=ncts (sans TIC, u=lisa=on de l’ordinateur, u=lisa=on d’un iPad). Pour se faire, une méthodologie en deux temps est retenue. Un premier temps est axé sur la composi=on d’un échan=llon d’élèves en classe régulière de première année et de cinquième année provenant de trois écoles secondaires du Québec selon l’environnement d’écriture dominant. Une analyse typologique des ques=onnaires distribués est alors conduite afin d’établir des profils types de scripteur. CeMe analyse permet de regrouper les individus qui se ressemblent le plus et de faire émerger des cas types pour chacun des environnements. Dans un deuxième temps, un échan=llon de 12 à 20 élèves est cons=tué afin de conduire une étude de cas dans laquelle chaque Candidate est invité à par=ciper à une ac=vité de rédac=on adaptée où sont recueillies les données quant aux usages effec=fs et aux compétences scripturales. La compréhension approfondie du processus d’écriture que vise à développer ceMe recherche débouche sur une redéfini=on des approches enseignantes, par=culièrement quant à la forma=on aux didac=ciens du français appelés à intégrer les TIC.

Children and Cyberbullying: Current Issue in Context and Future Direction Zhao, Kedi, [email protected] MA student, Human Development, Department of educa;onal and counselling psychology, McGill UniversityDirec;on de recherche : Victoria Talwar

Children’s Internet Use and Cyberbullying More and more children these days are geang involved with the online world. Previous surveys showed that 99% of Canadian youth have chances to use the Internet regularly. In fact, 74% of girls aged from 12 to 18 may also spend more =me on instant messaging than on their homework (Leishman, 2002; Mitchell, 2004). These figures highlight the need to understand children’s use of and engagement in the online world to help present recommenda=ons for those working with children professionally. However, before recommenda=ons for school interven=ons can be made, there needs to be a beMer understanding of the issue itself as well as its influencing factors. The fact that children are exposed to informa=on and communica=on technologies (ICTs) at such a high frequency puts children at risk of a new form of vic=miza=on called cyberbullying (Horrigan, 2009). Researchers have defined cyberbullying as any inten=onal and aggressive message, repeated over =me against someone who cannot defend him or herself using electronic communica=on devices (Menesini & Nocen=ni, 2009; Smith, Smith, Osborn, & Samara, 2008).

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9 mars, à par;r de 16 h 30

Le 5@8 de réseautage Un goûter et des breuvages vous seront offerts par les équipes d’organisa=on du Colloque Éduca=f présent! et de l’ACSE.

Soyez des nôtres!

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LE PROGRAMME COMPLET DU 10 MARS

10 mars, de 9 h à 10 h

Conférence-discussion - «L’école inclusive» Josianne Robert Professeure de forma;on pra;que adjointe — Programme B.Éd. en adapta;on scolaire Orthopédagogue Intérêts de recherche : ● Difficultés d’appren;ssage, trouble d’appren;ssage chez les élèves et les étudiants ● Persévérance et réussite scolaire ● Autodétermina;on et sen;ment d’efficacité personnelle d’étudiants du postsecondaire ● Mesures de sou;en pour les étudiants ayant un trouble d’appren;ssage au postsecondaire

Dans le cadre de la 9e édi=on du Colloque Éduca=f présent, sous le thème de Voix (es) alterna=ves, le comité organisateur désire offrir des conférences et des ac=vités faisant la démonstra=on de voies alterna=ves en recherche et en éduca=on. L’école inclusive, plus que simplement intégra=ve, montre la possibilité d’inclure tous les élèves, quels qu’ils soient, dans son système, leur offrant une éduca=on riche. Comment conçoit-on ceMe école dite «de quar=er»? Est-ce une utopie? Quels moyens u=lise-t-elle pour inclure tous les élèves, sans oublier personne? La chercheure et orthopédagogue, Josianne Robert, peut nous éclairer sur ce sujet.

Le but de ceMe c o n f é r e n c e e s t d’offrir un moment p o u r p r e n d r e connaissance de ce sujet et de débaMre autour de celui-ci. E n e ff e t , l a c o n f é r e n c i è r e sollicite, interroge et fait intervenir les gens du public et discute avec eux sur l ’ i n c l u s i o n e t l ’ i n t é g r a = o n scola i re , de ses recherches sur les t r o u b l e s d’appren=ssage et d e c e m o d è l e scolaire.

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10 mars, de 10 h 15 à 11 h 15

Communications par affiche, 2e partie

Voir la liste des présenta&ons aux pages 21 à 25.

Rappel : Veuillez noter que tous les exposants sont invités à afficher leur présenta=on dès le jeudi. La journée de vendredi sera consacrée à l’évalua=on de celles-ci par le comité organisateur.

10 mars, de 11 h 15 à 12 h

Conférence - «Donner leur place aux savoirs expérientiels en enseignement de la santé : présentation d’une nouvelle maîtrise sur le partenariat patient.» Dr. Philippe Karazivan M.D. de famille, chercheur et co-directeur de la DCPP - Direc;on Collabora;on et Partenariat Pa;ent - UdeM

Alexandre Grégoire Pa;ent coordinateur au CEPPP - Centre d'Excellence sur le Partenariat avec les Pa;ents et le Public - UdeM

La Stratégie de recherche axée sur le pa=ent (SRAP) du Canada est l’illustra=on et le vecteur d’un véritable changement de paradigme scien=fique et de la culture de la recherche en santé. Dans ce nouveau paradigme, les pa=ents jouent un rôle plus ac=f et plus significa=f afin que la recherche en santé réponde mieux aux besoins popula=onnels en ma=ère de santé. Dans ce contexte, la forma=on des pa=ents à la recherche s’avère nécessaire à la réalisa=on de ceMe ini=a=ve, tant aux niveaux éthique et social qu’épistémologique, car la plupart des auteurs sur le partenariat ou la science de l’engagement sont des chercheurs ou des professionnels de la santé qui l’étudient de leur posture de chercheur ou de pra=ciens et la contribu=on des pa=ents et de leurs savoirs expérien=els à ceMe science devient nécessaire.

C’est dans cet esprit que la Direc=on Collabora=on Partenariat Pa=ent (DCPP) s’est donné comme objec=f de développer un curriculum de forma=on en recherche sur le partenariat qui soit inclusif pour permeMre à tous les acteurs de développer des compétences de pointe.

Philippe Karazivan, médecin de famille et co-directeur de la Direc=on collabora=on et partenariat pa=ent (DCPP), nous présente ce projet de construc=on d’un nouveau programme de maîtrise, qui a comme but de former des académiques spécialisés dans le partenariat et l’engagement des pa=ents dans la recherche, l’éduca=on et les soins.

Alexandre Grégoire est coordonnateur pa=ent au Centre d’excellence sur le partenariat avec les pa=ents et le public (CEPPP). AMeint de la fibrose kys=que et greffé des poumons et du foie il y a un peu plus de 4 ans, Alexandre a cumulé une expérience de soins importante au fil des années de vie avec la maladie. Depuis sa transplanta=on, il s’est impliqué à différents niveaux au sein du système de santé québécois.

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10 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section C Salle C-1 : Enseigner les sciences autrement Alternative Voices in Physics: Identity Formation Through Virtual Communities of Practice Gosling, Christopher, [email protected] PhD Candidate in Educa;onal Studies with a concentra;on in Mathema;cs and Science Educa;on, Department of Integrated Studies in Educa;on, McGill UniversityDirec;on de recherche : Allison Gonsalves

Learning physics is a social process that requires students to not only master content, but also to adopt scien=fic behaviors and ways of thinking (Carlone, 2004). The masculine, White, middle-class culture of science is o�en a poor match for students’ home cultures (Aikenhead, Calabrese, & Chinn, 2006). The narrow range of iden==es available and a lack of recogni=on frequently preclude females and students of color from forming iden==es associated with the field (Carlone & Johnson, 2007). Physics teachers have used learning logs, blogs, and discussion boards to encourage students to engage with content. These electronic media can create virtual communi=es of prac=ce (Brotman & Moore, 2008), where students collaborate to learn content, share exper=se, and support each other under an instructor’s supervision. I will use the theore=cal framework developed by Carlone and Johnson (2007), which includes competence, performance, and recogni=on, to answer the following research ques=on: To what degree can students form previously inaccessible physics iden==es by par=cipa=ng in virtual communi=es of prac=ce? This presenta=on will discuss the culture of physics and briefly review iden=ty forma=on before repor=ng on how virtual communi=es of prac=ce might facilitate this process for marginalized students.

Des sciences naturelles à l’engagement écocitoyen : Élaboration et validation d’un programme interdisciplinaire en milieu collégial Boulay, Émilie, [email protected] Candidate à la maîtrise en sciences de l’environnement, Université du Québec à MontréalDirec;on de recherche : Lucie Sauvé

«Il faut rendre les sciences plus engagées.» Voilà le constat de plusieurs auteurs s’intéressant aux curriculums des sciences (dont Bader et Terriault, 2008; Price et McNeil, 2013). Il est temps, selon eux, de revoir ces forma=ons scien=fiques, trop souvent déracinées du contexte socio-écologique, afin d’y introduire une éduca=on citoyenne (HansoMe, 2005) et rela=ve à l’environnement (ERE) (Sauvé, 2013). Notre recherche-développement vise à apporter des pistes de solu=on à ceMe probléma=que en élaborant et validant un programme permeMant d’enrichir le curriculum collégial de sciences de la nature par l’apport d’une dimension environnementale et écocitoyenne. Une telle forma=on devrait s’inspirer des courants naturaliste et cri=que de l’ERE, en intégrant des approches expérien=elle, interdisciplinaire et réflexive (Fourez, 2001; Sauvé 2008; 1997). La méthodologie de ceMe recherche consiste à développer le programme dans une dynamique de travail collabora=f avec des pra=ciennes du milieu et à expérimenter/valider celui-ci en ayant recours aux stratégies de l’observa=on par=cipante, du ques=onnaire, des groupes de discussion et des entrevues. Un programme a ainsi été construit et validé auprès de 50 étudiants du Collège Bois-de-Boulogne en août 2016 dans le parc-nature du Bois-de-Liesse. Ce stage de cinq jours a permis de créditer une par=e du cours «101 — NYA-05 Évolu=on et diversité du vivant». L’analyse de contenu par une approche induc=ve est en cours.

Pourquoi les sciences comme matière d’enseignement au secondaire se prête bien à la différenciation pédagogique? El-Horr, Samar, [email protected] Candidate au doctorat en psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Mélanie Paré

CeMe communica=on porte sur l’un des objec=fs de notre recherche qui consiste à décrire les pra=ques de différencia=on par l’enseignant des sciences du secondaire au Québec. À l’introduc=on nous exposerons la probléma=que de la recherche qui soulève les défis de la prise en compte de l’hétérogénéité des groupes-élèves même pour les enseignants qui déclarent pra=quer la différencia=on pédagogique (Paré, 2011; Prud’homme, 2011). En effet, les résultats de certaines études ont déjà conclu que les condi=ons de travail des enseignants ne facilitent pas sa mise en place notamment au secondaire (Gaudreau et al., 2008; Kirouac, 2010). Pourtant, la différencia=on pédagogique a été décrite comme une pra=que qui favorise l’appren=ssage de tous les élèves en tenant compte de leurs différences (Hume, 2009). Plus spécifiquement, certaines pra=ques de différencia=on, dont celle qui consiste à regrouper les élèves entre eux, sont u=lisées régulièrement par les enseignants notamment dans les laboratoires de sciences (Astolfi, 2008; Bêty, 2014; Tomlinson, 2010). Dans ceMe op=que, nous nous aMarderons sur notre cadre théorique pour étudier les pra=ques de différencia=on des enseignants de sciences avant de conclure vers des considéra=ons méthodologiques concernant notre étude de cas.

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10 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section C Salle C-2 : L’éducation aux adultes Mieux préparer l’insertion professionnelle des étudiants en relation d’aide avec l’approche de l’intervention psychosociale par la nature et par l’aventure (IPNA) en contexte de formation : une étude expérimentale Rojo, Sébas=en, [email protected] Candidat au doctorat en éduca;on, Université du Québec à Trois-RivièresDirec;on de recherche : Pauline Minier

L’inser=on professionnelle des étudiants en rela=on d’aide est un défi et plusieurs observa=ons montrent à quel point la rela=on entre l’emploi et les compétences acquises lors de la forma=on devient fragile de même que les pra=ques «hors des murs» sont parfois difficiles à enseigner (Fournier et Béji, 2006; Rojo et Minier, 2015). Afin de mieux former au collège ces futurs intervenants à la réalité de leur mé=er, une approche expérien=elle et axée sur l’u=lisa=on de situa=ons probléma=ques complexes et décontextualisées a été mise en place. L’interven=on psychosociale par la nature et l’aventure (IPNA) a été ici u=lisée, non pas comme une modalité d’interven=on thérapeu=que, mais comme un processus qui permet de meMre en place des situa=ons pédagogiques complexes, déséquilibrantes et significa=ves comme une occasion de soutenir un processus de connaisance de soi et de transforma=on de la posture d’étudiant vers celle d’intervenant. Dans ceMe visée, l’énova=on remplace l’innova=on en se centrant sur le processus d’émergence basé sur la créa=on de sens et concevant le changement comme un sou=en à l’adapta=on des pra=ques (Rojo et Beaudry, 2016). Ainsi, une meilleure construc=on iden=taire permeMrait-elle une meilleure inser=on professionnelle de ces étudiants? CeMe présenta=on vise à explorer les avenues qui pourraient être envisagées comme «bras de levier» important pour une meilleure construc=on professionnelle auprès de futurs intervenants en rela=on d’aide face au défi de l’entrée en exercice.

Les opérations mentales réalisées par les adultes durant une visite au musée d’art mènent-elles toutes à de l’apprentissage : examen d’une série d’exemples Staniscia, Mélanie, [email protected] Candidate à la maîtrise en psychopédagogie et andragogie, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Cole_e Dufresne-Tassé et Anne-Marie Émond

Les musées ont une fonc=on éduca=ve primordiale dans la société occidentale (Hein, 2005; Fischer et Levinson, 2010). Au moyen de leurs collec=ons permanentes et temporaires, ces ins=tu=ons contribuent à l’appren=ssage de l’adulte en lui permeMant de parfaire ses connaissances dans les domaines de son choix ou d’approfondir des sujets avec lesquels il est familier (Falk et Dierking, 2013). Ainsi, l’adulte qui parcourt une salle d’exposi=on a recours à une série d’opéra=ons mentales (iden=fier-situer, constater, réagir, vérifier, associer, clarifier, modifier, juger-évaluer-cri=quer, expliquer-jus=fier, prévoir-an=ciper, suggérer, etc.,) avec lesquelles il réalise des appren=ssages (Dufresne-tassé, O’Neill, Sauvé et Marin, 2015 a). Bien que des chercheurs aient montré l’importance de ces opéra=ons dans le traitement des œuvres d’art (Dufresne-Tassé, 2015b), peu ont tenté de voir si ces dernières sont toutes significa=ves dans l’appren=ssage de l’adulte au musée. L’objec=f de ceMe recherche est de montrer qu’il est possible, à par=r d’un ensemble d’exemples recueillis dans un groupe d’adultes âgés de 20 à 50 ans, qui effectuent la visite d’une salle d’exposi=on dans un musée d’art, d’iden=fier des appren=ssages associés à certaines des opéra=ons mentales présentées ci-haut. Les retombées de ceMe étude permeMront de comprendre comment l’appren=ssage de l’adulte s’ar=cule dans un contexte informel et de quelle façon ce dernier u=lise ses opéra=ons mentales.

Les pratiques utilisées par le corps professoral universitaire dans le processus holistique d’apprentissage des étudiants autochtones : état de la situation au Canada Gingras Lacroix, Gabriel, [email protected] Candidat à la maîtrise en sciences humaines, Université du Québec en Abi;bi-TémiscamingueDirec;on de recherche : Oscar Labra

En 1996, la Commission royale sur les peuples autochtones statuait que l’éduca=on devait être adaptée aux réalités autochtones et servir au mieux-être des individus et des collec=vités. Nous avons donc effectué une revue de la liMérature visant à documenter les pra=ques u=lisées au Canada par des professeurs universitaires auprès d’étudiants autochtones ayant une vision holis=que de l’éduca=on. Ainsi, des recherches documentaires ont été effectuées par le biais des bases de données (SCOPUS, Google Scholar, Érudit, JSTOR, Web of Science), ce qui a permis de cibler 80 études per=nentes en lien avec la recherche. Nos résultats montrent, entre autres, que les professeurs u=lisant une pédagogie expérien=elle, accordant une importance aux rela=ons interpersonnelles avec les étudiants et reconnaissant et appréciant les cultures autochtones au sein des appren=ssages, favorisent la persévérance scolaire des étudiants autochtones (Colomb, 2012; Loiselle, 2010). Or, bien que les professeurs soient détenteurs de connaissances disciplinaires, peu ont une forma=on pédagogique ou les ou=ls que demandent l’appropria=on d’un nouveau paradigme de l’enseignement s’éloignant de la culture professionnelle universitaire (Lison, 2011; Ntebutse, 2009; Walder, 2015). À la lumière de ceMe étude, nous pouvons conclure qu’un effort de théorisa=on reste à combler concernant la mise en applica=on de pra=ques d’enseignement universitaire culturellement adaptées en contexte autochtone.

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10 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section C Salle C-3 : D’autres interrogations en éducation Former les élèves à utiliser le dictionnaire électronique : description de pratiques d’enseignants du secondaire Singcaster, Mélissa, [email protected] Candidate à la maîtrise en didac;que, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Dominic Anc;l

CeMe communica=on vise à présenter le devis de notre recherche, dont la probléma=que s’inscrit au cœur des réflexions entourant l’intégra=on des TIC en classe de français. L’arrivée des dic=onnaires électroniques (DÉ), plus flexibles et accessibles que les dic=onnaires imprimés (Lew et de Schryver, 2014), entraîne de nouvelles possibilités dans l’enseignement de la langue. Néanmoins, leur accessibilité ne signifie pas forcément que les élèves savent les u=liser efficacement. Plusieurs recherches (Hamel, 2010; Nesi et Meara, 1994; Selva et Verlinde, 2002) montrent en effet que les apprenants possèdent peu de connaissances liées à l’u=lisa=on du DÉ, rappelant ainsi l’importance de former les élèves dès le secondaire (Bernier, 2010). Il semble toutefois que les études dans ce domaine se soient jusqu’à présent concentrées sur les apprenants et leurs difficultés, peu d’entre elles laissant entrevoir l’usage que font les enseignants des DÉ en classe. Nous proposons donc de sonder par ques=onnaire les pra=ques d’enseignants de français au secondaire en lien avec l’u=lisa=on du DÉ, puis d’approfondir la ques=on auprès de 10 enseignants manifestant un intérêt accru pour ce type de ressource à l’aide d’entre=ens semi-dirigés et d’observa=ons ciblées en classe. Notre recherche permeMra d’enrichir la liMérature sur les pra=ques d’enseignants exploitant le DÉ et d’explorer le poten=el offert par cet ou=l pour l’enseignement de la lecture et de l’écriture.

L’échec à l’épreuve unique ministérielle d’histoire et les difficultés dans le domaine du français, quels liens peut-on établir? Pageau, Laurie, [email protected] Candidate au doctorat en didac;que de l’histoire, Université LavalDirec;on de recherche : Jean-François Cardin

Nous avons pu observer durant notre étude exploratoire dans le milieu des cours d’été entre 2014 et 2015, les difficultés ressen=es par les apprenants en échec dans le domaine de l’histoire. Parmi nos résultats, un lien entre l’échec à l’épreuve unique ministérielle en histoire et les difficultés déclarées par les par=cipants dans le domaine du français a émergé. Pour mieux comprendre ce phénomène et pour mieux planifier de futures interven=ons auprès de ceMe clientèle, nous avons u=lisé des concepts tels que la média=on (Smidt, 2009), l’u=lisa=on de l’écrit dans des domaines autres que le français (Blaser & Chartrand, 2009; Blaser, 2007; Chartrand & Blaser, 2007), la capacité à faire des inférences (Kendeou, Van Den Broek, Helder, & Karlsson, 2014; Makdissi & Boisclair, 2008) et les difficultés liées à l’absence d’interlocuteur direct lors de sa rédac=on pour l’apprenant (Schneuwly, 2008). CeMe recherche s’inscrit dans le cadre de la didac=que de l’histoire (Doussot, 2011; Lau=er & Allieu-Mary, 2008; Laville, 2002; Moniot, 1993) et permet de mieux comprendre la rela=on par=culière entre ce domaine d’étude et celui du français. Notre analyse s’appuie sur les réponses fournies par les 160 répondants de quatre commissions scolaires de la région de Québec dans le cadre de notre recherche in=tulée «À quelles causes les élèves inscrits au cours d’été en histoire et éduca=on à la citoyenneté de quatrième secondaire aMribuent-ils leur échec à l’épreuve unique ministérielle?» (Pageau, 2016).

Enjeux professionnels du travail des éducateurs en garde scolaire Caron, Philippe, [email protected] Candidat à la maîtrise en administra;on et fondements de l’éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université de MontréalDirec;on de recherche : Maurice Tardif

Suite à la Révolu=on tranquille, le système scolaire québécois est devenu un véritable con=nuum qui intègre tous les enfants à un âge de plus en plus jeune, pour les garder le plus longtemps possible (Tardif, 2013). Dans la foulée, on observe que les parents confient massivement leurs enfants d’âge scolaire à des organismes éduca=fs, comme les services de garde en milieu scolaire, afin de concilier travail et famille (CSÉ, 2006). Ces services accueillent à l’école les élèves en dehors des heures de classe. Or, la fréquenta=on de ces services a grimpé graduellement depuis les trente dernières années au Québec (ASGEMSQ, 2015). Ceux-ci font désormais par=e du quo=dien d’une majorité d’élèves et de parents. De rares études s’intéressent spécifiquement au travail des éducateurs et aux enjeux les concernant (É=enne, Deubelbeiss et Rousseau, 2015). CeMe communica=on présente les résultats d’une recherche de type qualita=f s’efforçant de tracer un portrait global de leur travail dans l’école et auprès des familles. L’analyse du discours d’une vingtaine d’acteurs du milieu a permis de faire des découvertes per=nentes. Nous avons pu constater, entre autres, que la logique de professionnalisa=on dans laquelle évolue le secteur de la garde scolaire est confrontée à plusieurs obstacles : la précarité d’emploi, le peu de reconnaissance des acteurs scolaires et l’insuffisance de personnel formé

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10 mars, de 13 h à 14 h 15

Communications orales, section C Salle C-4 : La collaboration entre les acteurs du milieu scolaire L’implantation d’une communauté d’apprentissage professionnelle (CAP) destinée aux intervenants qui accompagnent les élèves dans un contexte de transition académique primaire-secondaire Létourneau, Nancy, [email protected] Candidate à la maîtrise en administra;on scolaire, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec en Abi;bi-TémiscamingueDirec;on de recherche : Glorya Pellerin

En raison de l’étape cruciale qu’elle peut représenter chez l’élève, la transi=on primaire-secondaire mérite que les décideurs scolaires s’y intéressent. Les divers changements académiques que vit l’élève dans ceMe transi=on sont à considérer (Desbiens et Vandenbossche-Makombo, 2013; Tilleczek et Ferguson, 2007). Par la mise en place d’une CAP (Leclerc et Labelle, 2012; Roberts et PruiM, 2010), ceMe présenta=on, qui découle de l’analyse préliminaire des données issues d’une étude s’aMardant à la transi=on de niveau académique primaire-secondaire, vise à meMre en lumière les condi=ons favorisant la planifica=on de méthodes pédagogiques compa=bles entre les deux ordres d’enseignement. CeMe étude, à laquelle par=cipent des enseignants, des professionnels du milieu et une direc=on d’école, cible deux objec=fs spécifiques qui vise à iden=fier les percep=ons des par=cipants en contexte de transi=on académique primaire-secondaire. Le premier objec=f poursuivi s’intéresse au rôle que devrait jouer la direc=on d’établissement dans ceMe implanta=on, alors que le deuxième objec=f vise à iden=fier les avantages et les limites d’une planifica=on de méthodes pédagogiques compa=bles entre les deux ordres d’enseignement. Les CAP ont été mises en place dans deux écoles primaires et une école secondaire, provenant toutes d’un milieu défavorisé, selon les disciplines à l’étude (français-univers social, mathéma=que). CeMe étude qualita=ve, dont la collecte s’échelonne du mois d’octobre 2016 au mois d’avril 2017, prévoit une observa=on par=cipante accompagnée d’un journal de bord (Savoie-Zajc, 2010) ainsi qu’un entre=en semi-dirigé mené auprès des 8 par=cipants (Granger, 2014; Wanlin, 2007).

Pratique collaborative au préscolaire dans le cadre d’un projet de développement du concept du nombre : Le cas d’une dyade enseignant-orthopédagogue Laforme, Cynthia, [email protected] Candidate à la maîtrise en éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec à Trois-RivièresDirec;on de recherche : Lise-Anne St-Vincent et Sylvain Verme_e

L’organisa=on des services complémentaires en milieu scolaire implique la collabora=on de différents intervenants tels que l’enseignante et l’orthopédagogue (Trépanier, 2005). CeMe dernière intervient peu dans la discipline des mathéma=ques dans les milieux d’enseignement primaires, et ce, malgré qu’il soit reconnu que la réussite des mathéma=ques est un élément déterminant pour la suite de la scolarité (Linder, Powers Costello, Stegelin, 2011; MEO, 2011). Par ailleurs, si l’orthopédagogue peut aider à prévenir l’appari=on des difficultés, notamment en mathéma=ques, il existe peu d’études s’intéressant aux éléments qui influent sur la collabora=on entre l’enseignant et l’orthopédagogue. En ce sens, il s’est révélé per=nent de dégager des éléments suscep=bles d’agir sur la mise en place de stratégies collabora=ves entre une enseignante et une orthopédagogue. Dans le cadre de notre recherche, nous avons mis en œuvre un projet de collabora=on visant le développement du concept du nombre dans une classe du préscolaire au printemps 2016. Au cours du projet, l’enseignante et la chercheuse/orthopédagogue ont élaboré, réalisé et réajusté différentes ac=vités abordant le nombre. Les traces de ceMe démarche ont été consignées dans un journal de bord interac=f. Les données ont été analysées et regroupées en thèmes émergents selon la méthode de Paillé et Mucchielli (2008). CeMe analyse fait ressor=r les éléments qui, selon les percep=ons des deux par=cipantes, ont eu une influence, à la fois sur la collabora=on et sur l’appren=ssage des élèves dans un tel contexte.

Portrait des pratiques collaboratives d’enseignants du primaire : Étude multi-cas Nadon, Mar=ne, [email protected] Candidate au doctorat en éduca;on, Faculté des sciences de l’éduca;on de l’Université du Québec en OutaouaisDirec;on de recherche : Catherine Lanaris

La décentralisa=on des pouvoirs dans le système de l’éduca=on au Québec, vers le début des années 2000 avec sa réforme, a confié aux établissements scolaires québécois une part considérable de responsabilités et d’autonomie (MELS, 2009). À l’intérieur de ces mandats instaurés en temps de réforme, une incita=on à travailler de façon collabora=ve fait par=e des nouvelles tendances de gouvernance (Archambault, Lapointe et Dumais, 2012;Poirel et Yvon, 2012). Force est d’admeMre qu’il existe un écart entre les prescrip=ons ministérielles de collabora=on ini=ées et les pra=ques réelles vécues dans les milieux scolaires (Jacquet et Dagenais, 2010). Ces dernières se déploient souvent à travers une dimension informelle au rythme des dynamiques interpersonnelles, des besoins en perfec=onnement ou selon les prescrip=ons des ges=onnaires d’établissements (Lessard, Canisius Kamanzi et Larochelle, 2008). Mon projet de recherche tente de comprendre le phénomène de la collabora=on tel qu’il s’actualise dans les milieux scolaires québécois, notamment en examinant le sens donné aux pra=ques collabora=ves des enseignants du primaire, eut égard de leur cheminement professionnel (phases de carrière) et de leurs aspira=ons professionnelles par le biais d’une étude mul=-cas. Des résultats préliminaires, dévoilant des pra=ques signifiantes qui sont autant spontanées qu’organisées, conduiront vers une réflexion sur des hypothèses d’interpréta=on.

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10 mars, de 14 h 30 - 16 h 30

Table ronde - «Confidentialité des données et dilemmes éthiques en recherche : comment consolider l’intégrité des sources et celle du chercheur?» Animée par Marie-Chris=ne Troaer Journaliste et animatrice culturel pour la radio et la télévision - Radio-Canada

avec la par=cipa=on de

Guy Bourgeault Professeur de la Faculté des sciences de l'éduca;on - UdeM et Expert en éthique et en philosophie de l'éduca;on

Marie-Ève Maillé Professeure au CINBIOSE - Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement - UQAM et présidente de Notre Boite

Raphaëlle Stenne Conseillère en éthique de la recherche au CPER - Comité plurifactorielle en éthique de la recherche - UdeM

Pierre Trudel Professeur à la Faculté de droit - UdeM, chercheur au CRDP - Centre de la Recherche en Droit Public - UdeM et au CEM - Centre d'Études sur les Médias

La recherche de terrain, incluant des collectes de données auprès d’individus, est chose de plus en plus courante, notamment dans le champ des sciences de l’éduca=on. Au Québec, la collecte de données est encadrée par des comités d’éthique, qui garan=ssent que certains éléments soient respectés, afin de protéger à la fois le chercheur et les par=cipants à la recherche.

Récemment, plusieurs événements ont remis en cause l’intégrité des sources en recherche : le cas de Marie-Ève Maillé, alors doctorante à l’UQAM, a soulevé de nombreuses ques=ons, notamment sur la valeur du cer=ficat d’éthique en contexte juridique, le statut d’expert du chercheur et les responsabilités de celui-ci envers ses sources. Dans le milieu journalis=que, l’affaire Lagacé a également provoqué un débat social sur l’intégrité des sources et la liberté de presse. Ainsi, quelle est la valeur du cer=ficat d’éthique dans la société québécoise d’aujourd’hui? Le chercheur doit-il se sen=r protégé par ce cer=ficat? De plus, peut-on établir des liens entre l’affaire Lagacé et celle de Marie-Ève Maillé? Quelles sont les responsabilités du chercheur envers ses sources? Quelle est la valeur et en quoi consiste le statut d’expert? Faut-il protéger les experts et leurs sources ou, au contraire, les forcer à les divulguer pour plus de transparence?

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10 mars, de 16 h 30 à 18 h

La cérémonie de clôture Animée par Sarah Mathieu-C. Candidate au doctorat en sciences de l'éduca;on - UdeMCo-fondatrice de Blitz Paradisio (Retraites Thèsez-vous?)

Avec les allocutions de : Frédéric Bouchard Vice-recteur à la recherche - UdeM et Président de l'ACFAS - Associa;on Canadienne-Française pour l'Avancement des Sciences

Ha-Loan Phan Grande témoin du Colloque Éduca;f Présent! 2017, Responsable de la vie associa;ve et du service aux membres et Conseillère en communica;on du congrès annuel de l'ACFAS - Associa;on Canadienne-Française pour l'Avancement des Sciences

Alexandre Guer=n-Pasquier Directeur général du FISCUM - Fonds d'Inves;ssement des Cycles Supérieurs de l'UdeM et Journaliste scien;fique pigiste de l'ACS - Associa;on des Communicateurs Scien;fiques du Québec

… et la remise des prix par : Serge J. Larivée Vice-doyen aux études supérieurs et à la recherche de la Faculté des sciences de l'éduca;on - UdeM

Le cocktail de clôture Récep=on 5@8 avec dégusta=on de cidres et fromages du terroir, avec la par=cipa=on musicale de Karine Bouchard, violoncelliste, et Frédéric-Alexandre, violoniste.

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LE COMITÉ ORGANISATEUR DE LA 9E ÉDITION DU COLLOQUE

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COORDINATION Président de l'Associa8on des Étudiant(es) aux Cycles Supérieurs en Éduca8on (ACSE); Étudiant à la maîtrise. Département d’administra8on et fondements de l’éduca8on, Université de Montréal.

Rhida Zouaghi [email protected]

COMITÉ COMMUNICATIONS Doctorant. Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal. Chargé de cours. Département de sciences poli8que, UQAM.

Florent Michelot [email protected]

COMITÉ SCIENTIFIQUE Doctorante. Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal.

Lucie Russbach [email protected]

COMITÉ SCIENTIFIQUE Étudiante à la maîtrise. Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal.

Anne-Sophie Aubin [email protected]

COMITÉ FINANCE Responsable des affaires facultaires de l'Associa8on Étudiant(es) aux Cycles Supérieurs en Éduca8on (ACSE). Étudiant à la maîtrise. Département d’administra8on et fondements de l’éduca8on, Université de Montréal.

Mathieu Jackson [email protected]

COMITÉ LOGISTIQUE Étudiant au D.E.S.S administra8on de l'éduca8on

Sébas8en Leclerc Toupin [email protected]


Delphine Tremblay-Gagnon [email protected]

COMITÉ COMMUNICATIONS Étudiante à la maîtrise. Département psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal.

Joli-Anne Mercier [email protected]

COMITÉ FINANCE Trésorière de l'Associa8on des Étudiant(es) aux Cycles Supérieurs en Éduca8on (ACSE); Doctorante. Département d'administra8on et fondements de l'éduca8on, Université de Montréal.

Morgane Uzenat [email protected]

COMITÉ SCIENTIFIQUE Doctorante. Département de psychopédagogie et d'andragogie. Université de Montréal.

Rajae Guennouni Hassani [email protected]


Ariane Dupuis [email protected]

COMITÉ COMMUNICATIONS Diplômée du microprogramme en enseignement postsecondaire. Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal.

Kayla Lewis-Thelusmon [email protected]


























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