Problématique Espace-Temps

IUFM BREST 22 Janvier 2013

S Y L V A I N E T A L A R M I N

C P C B R E S T I R O I S E

I. L’espace classe à l’Ecole Maternelle

D’après L’espace classe à l’école maternelle (Groupe Départemental Maternelle

Espace-Temps IA94)

Organiser l’espace dans une classe de maternelle

(Maryline Cannillo, PE à Roybon)

II. Organisation et usages des temps scolaires

L’espace Classe à l’école maternelle

Qu’y trouve-t-on ?

L’espace de la classe s’organise, en dehors du lieu de regroupement

en deux types d’espaces distincts dans leur fonctionnement : les coins

jeux d’une part et les espaces d’activités d’autre part.

Dans les deux cas, il s’agit de lieux :

- aménagés et organisés par l’adulte

- assortis de règles de vie, de règles de fonctionnement

- répondant à des intentions pédagogiques, visant des

apprentissages.

Les coins jeux sont répartis dans la classe, le plus souvent en

périphérie :

- la fréquentation est libre et toujours à l’initiative de l’enfant

- l’enfant est le décideur de l’activité qui s’y déroule, sans obligation

de production

- l’adulte est en dehors, il observe.

Les coins jeux, nombreux et variés dans la classe des petits, le seront

moins dans la classe des grands mais doivent tout de même y être

maintenus (ex. : bricolage, épicerie, jeux de société…).

Les espaces d’activités sont, le plus souvent situés au

centre de la classe et utilisant le mobilier habituel (tables,

chaises)

- la fréquentation n’est pas libre mais imposée par

l’enseignant qui organise les groupes d’enfants et

prévoit leur rotation

- l’enseignant met en place des situations pédagogiques

visant l’acquisition de compétences qu’il évalue.

L’aménagement de la classe

L’aménagement de la classe doit :

- assurer la sécurité

- permettre la mise en œuvre d’une pédagogie

spécifique

- Installer un certain bien être

- respecter les conditions d’hygiène nécessaires.

1) Sécurité

Respecter les normes de sécurité

Circulation – Evacuation - Résistance au feu

(Réf. : commission de sécurité)

Offrir un mobilier de qualité

Etat du mobilier- Nature des matériaux - Ergonomie

2) Pédagogie

Satisfaire aux besoins de l’enfant Différenciés suivant les sections

Evolutifs au cours de l’année

Répondre à des objectifs pédagogiques clairement définis Construire des relations

Explorer

Manipuler

Jouer

Pour permettre des actions diversifiées Coins jeux

Ateliers permanents

Espaces polyvalents

Permettre le regroupement de tous les enfants Espace suffisant

Nombre de sièges

Type de sièges

Permettre l’action individuelle

Donner envie d’agir Lisibilité

Qualité des jeux

Jouets/du matériel

Permettre à l’enfant de se repérer

Organisation claire

Activités bien identifiées

Espaces délimités

Faciliter le rangement Différents types de rangement possible (casiers, tiroirs, présentoirs..)

Accessibilité des différents modules de rangement

Lisibilité (étiquettes, photos…)

Permettre l’affichage Affichage institutionnel

Affichage pour les enfants

Pour les parents

Facilité les déplacements des enfants Encombrement

Rapport mobilier/superficie/nombre d’enfants

Répondre au besoin d’autonomie

3) Bien être

Etre sécurisant au plan affectif Permanence de certains repères

Isolement possible

Espaces d’activités définis, visibles et lisibles par l’enfant

Etre accueillant Lumières, couleurs

Jeux, jouets

Affichages

Aménagement de l’espace

Etre esthétique Couleurs (harmonie)

Présentation des travaux d’enfants

Etre confortable Ergonomie du matériel

Eclairages - Confort thermique

Confort sonore - Revêtement de sol

4) Hygiène

Permettre un nettoyage aisé Revêtement de sol

Encombrement - Matériaux

Permettre des nettoyages en cours d’activité Avoir un point d’eau dans la classe

L’aménagement des coins jeux

• Le jeu libre doit avoir toute sa place dans l’organisation spatiale et

temporelle de la classe

• Les jeux spontanés des enfants évoluent avec l’âge: les

« coins »présents de la PS à la GS, doivent refléter et soutenir cette

progression.

• L’absence du regard de l’enseignant sur l’enfant qui joue, l’absence

de modification et d’enrichissement des installations matérielles ,

des types de jeux offerts, le peu d’attention portée à la qualité et au

bon état des objets, entraînent l’appauvrissement des conduites

ludiques , langagières et sociales...

Pour valoriser ces coins jeux et pour réhabiliter les pratiques ludiques

authentiques des enfants, il nous faut composer le cadre pour:

Donner à jouer : les aménagements sont pensés, répondent aux

besoins des enfants , à leurs intérêts et évoluent dans le temps.

Laisser jouer: l’enfant doit avoir l’initiative du jeu, la liberté et le temps

nécessaire pour exercer son imagination, sa créativité.

Jouer avec: éventuellement, si l’enfant le sollicite l’adulte est

disponible pour être son partenaire à niveau égal, sans bouleverser le

sens du jeu de l’enfant.

Les espaces de jeux de la classe doivent être l’objet d’une réflexion

approfondie quant à leurs contenus et apprentissages que les enfants

peuvent y faire.

Ils nécessitent une préparation sérieuse au même titre que les autres

activités.

Exemple: le coin des manipulations

1) Progressivité de l’aménagement de la PS à la GS

Les enfants... L’aménagement doit

PS

Apprennent à connaître les

matériaux par le corps en

entier.

Agissent sur la matière de

façon globale

Permettre aux enfants d’être en contact

avec l’eau, les graines, le sable...

dans des bacs, des coffres, des piscines......

Les accessoires suggèrent et déclenchent des

expériences sensorielles et des transvasements

MS

Vont chercher à manipuler

et à expérimenter.

Offrir des « outils » multiple en adéquation

avec les matériaux proposés. Il permettront

des actions variées: presser, appuyer, faire

tourner, souffler...

GS

En GS, les manipulations vont

permettre des acquisitions

plus précises, scientifiques.

Il ne s’agit plus d’un coin jeu mais de la mise

en place d’activités conduites et donc de

situations d’apprentissages

Ces manipulations permettent l’ancrage de bon nombre d’apprentissages langagiers :

le langage alors ne tourne pas à vide (on parle pour mieux agir, pour comprendre, pour

échanger des manières de faire, pour dégager des règles d’action ou des conditions

d’efficacité, etc), la richesse des expériences étant tout autant une condition qu’une résultante

des activités langagières. ...(cf rapport IGEN)

2) Aménagement du coin manipulations:

exemple de fiche pratique

D’autres « coins »: déguisements, coin cuisine,

o coin poupées

o coin épicerie

o coin manipulations

o coin jeux de construction

o coin bricolage

o coin voitures.

Un nombre important de « coins » installés simultanément dans l’espace-

classe ne permet pas une circulation aisée

o Est- il judicieux de les installer : tous en même temps ? tous dans chaque

classe ?

o ne peut-on pas envisager une programmation des « coins-jeux » de la PS à la

GS ? si non : pourquoi ?

si oui : comment et quoi

Exemples d’aménagement

de coins jeux

Le coin cuisine Un espace bien délimité suffisamment

spacieux pour 5 à 6 enfants…

Le coin jeu pour :

- Jouer pendant le temps d’accueil : exercer

son imagination et sa créativité.

- Mettre en place des règles de jeu : « On

dirait que je serai la maman et toi… »

- Imiter, jouer des rôles familiaux et connus

- Communiquer avec l’autre…

Un « coin-atelier dirigé » pour :

- Réaliser une distribution : mettre la table

pour x enfant …

- Apprendre le vocabulaire spécifique à la

cuisine : vaisselle et ustensiles…

- Jouer des jeux de rôle : travail sur le

langage.

- Trier et classer : du plus au petit grand …

- Trier pour ranger.

Le coin « Poupées – docteur »

Un « coin-atelier dirigé » pour :

- Développer les capacités motrices fines :

habillage…

- Développer le langage : jeu de rôle : « Chez

le docteur »

- Se déguiser et se décrire… (coin qui peut

évoluer)

- Se mesurer et se peser.

- Aborder les notions d’hygiène : le bain des

poupées, s’habiller

Le coin jeu pour :

- Jouer pendant le temps d’accueil :

exercer son imagination et sa

créativité.

- Mettre en place des règles de jeu : «

Je suis le docteur, et ton bébé est

malade...»

- Imiter, jouer des rôles familiaux et

connus

- Communiquer avec l’autre…

Un espace bien délimité et

réglementé

Approvisionné avec des

emballages récupérés…

Le magasin

Une cloison à deux fonctions

(intérieur du magasin,

Affichage « aide » pour les

ateliers dirigés…

de l’autre côté, affichage des

étiquettes des présences)

Pour faciliter le rangement,

chaque produit a son emplacement

étiqueté.

Affichage «

aide » pour

les ateliers

dirigés…

Le coin jeu pour :

• Jouer pendant le temps d’accueil :

exercer son imagination et sa créativité.

• Mettre en place des règles de jeu : « Je

suis la vendeuse..»

• Imiter, jouer des rôles familiaux et connus

Communiquer avec l’autre…

Un « coin-atelier dirigé » pour : • Trier : formes et couleurs

• Lire : ranger au bon endroit en

fonction de l’étiquette.

• Compter : faire les courses en

fonction d’une liste donnée.

Manipuler : plus que / moins

que/autant que…

L’aménagement des espaces d’activités

Les premiers apprentissages s’inscrivent dans une

articulation jeux – activités qui aide l’enfant à devenir

progressivement un élève

Parmi les espaces d’activités proposés, certains sont

incontournables quelque soit la section et

correspondent à des apprentissages permanents,

d’autres sont temporaires et liés au projet de la classe.

Les différents espaces d’activité:

Peinture

Activités graphiques en PS-MS

Production d’écrits en GS

Jeux de société en GS

Découverte du monde des objets

Découverte du monde du vivant

Découverte sensorielle

Regroupement

Bibliothèque

Exemples d’aménagement

d ’espaces d’activité

Mais aussi un « coin jeu » pour : (sous les bancs, des tiroirs !) Jouer avec des véhicules : construire un circuit de voitures, ou pour le train…

Construire : « poly », mécano…

Faire un grand puzzle ou installer la ferme

Et un grand tableau, à hauteur des enfants pour écrire, dessiner…

C’est aussi un espace qui peut perdre sa fonction initiale le temps d’un atelier

dirigé : 5 à 6 enfants peuvent s’asseoir sur le tapis et travailler avec du matériel

particulier (si l’on manque de place assise !) : tri d’objets…

Le coin regroupement :double fonction

Un coin spacieux et confortable,

bien éclairé avec de grands

tableaux :

Un affichage didactique, de« référence »:

Les chiffres, la frise numérique, l’alphabet,

les comptines, les consignes, les règles de vie,

l’emploi du temps, les responsables.

Les rituels : Le calendrier, la date, le nombre d’absents

Le coin sciences et nature

De grandes tables qui permettent : (en surface)

• d’observer quotidiennement un élevage (ici cochon d’Inde mais il y a eu des têtards,

des coccinelles…)

• de s’occuper des plantes vertes, faire des semis et pouvoir les observer…

• de déposer des objets à étudier, à manipuler (projets du moment): aimants, eau,

diverses expériences…

Et sous les tables : (ne pas perdre de place !!!) Des caisses thématiques, pour récupérer, conserver, avoir rapidement sous la main, le

matériel nécessaire pour …

Et une surface d’affichage…

D’autres exemples d’aménagement des espaces

et de fiches pratiques dans les documents

présentés:

pdf_Photos_compressees_Organiser_l_espace_dans_

une_classe_de_maternelle.pdf

espace_classe.pdf

II. Organisation et usages des

temps solaires

Recontextualisation (Cf Rapport des IGEN)

La présentation de l’emploi du temps

Cette présentation procède de deux logiques souvent mêlées : une distribution du

temps selon les modalités de groupement des élèves et/ou une segmentation selon les

domaines d’activités.

Dans l’organisation du temps, il est manifeste que les enseignants sont très centrés sur

les aspects organisationnels

Lorsqu’ils s’inscrivent dans un temps dit « ateliers », ils n’en explicitent pas les

composantes car ces composantes varient selon les jours ou les périodes.

De ce fait tous les domaines d’activités ne sont pas identifiables .

C’est surtout vrai du langage, plus particulièrement du langage oral qui n’apparaît pas

toujours à l’emploi du temps.

Quant au domaine « Découvrir le monde »il est assez peu explicité et on ne peut pas

dire si toutes ses composantes sont régulièrement pratiquées.

Les ateliers

L’état des lieux révèle aujourd’hui une usure de la formule qui a perdu tout

son sens, l’atelier étant souvent associé, à des activités formelles, à des fiches

nombreuses, à des enfants laissés à eux-mêmes ou exécutant des consignes.

Et pourtant, de manière positive, la mise en ateliers témoigne d’une capacité

des maîtres à accepter de ne plus avoir la main sur toute la classe, à tolérer la

diversité et la capacité des enfants à chercher, à expérimenter, à travailler

seuls si on leur offre des situations stimulantes.

Ce pourrait être, dans une autre utilisation, un bon moyen de différenciation

pédagogique. C’est en ce sens qu’il conviendrait de revoir la fonction de cette

formule, actuellement coûteuse en préparation pour une pertinence et une

efficacité très limitées.

I) Construire une emploi du temps....

L’emploi du temps doit prendre en compte tous les domaines de manière

équilibrée.

Selon la section, la place et la durée des activités seront différentes ;

cependant les activités les plus statiques doivent toujours alterner avec celles

où le mouvement et la manipulation ont toute leur place.

Lorsque la séance « Agir et s’exprimer avec son corps » est située juste avant

la récréation ou juste après, un temps de transition doit permettre aux élèves

de se recentrer pour passer d’ un moment d’apprentissage corporel à un

moment de « défoulement » et vice-versa. Cette transition peut se faire à

l’aide de quelques comptines, d’une lecture « cadeau »…

Le temps d’accueil doit être suffisamment long pour permettre

le passage du statut d’enfant à celui d’élève.

Le jeu libre doit avoir toute sa place dans l’organisation temporelle

de la classe

Les temps de bilan en fin de matinée et en fin de journée sont

nécessaires (retour réflexif sur les apprentissages).

Exemples d’emplois du temps

Emploi du temps PS-MS.doc

Emploi du temps MS-GS.doc

2) Les ateliers

Qu’est ce qu’un atelier?

1) Lieu où se fait un travail manuel

2) L'atelier est, dans une usine, l'espace consacré à la production.

Quand il y en a plusieurs, ils sont découpés par métiers et non pas par produit

(atelier de soudure, de presse, d'outillage…)

3) Il se dit aussi du lieu où travaille un artiste: atelier d'un peintre, d'un sculpteur.

4) Par extension, il désigne ceux qui travaillent dans l'atelier : chef d'atelier, tout

l'atelier regrette son départ….

Un atelier à l'école

Ce doit être un lieu où l'on s'exerce, où l'on produit pour des fins

clairement définies

C'est un lieu évolutif, centre de ressources (rangement pensé,

catégorisé, étiqueté) où l'élève trouve tout ce qu'il faut pour réaliser une

tâche pensée et peut se donner le choix des moyens de sa réalisation

L'élève y est placé en situation

de découverte en travail autonome

- d'apprentissage encadré

Il y tâtonne, raisonne, s'entraîne, produit

Fonction des ateliers

L'organisation en ateliers est une organisation des activités en

fonction d'objectifs assignés et au service d'une intention

pédagogique (acquisition d'une compétence) .

L'atelier est aussi un mode de regroupement des élève autour d'une

activité précise au service d'un projet (de la classe, de l'élève ou du

maître).

L'organisation en ateliers doit être un moyen au service des

apprentissages.

Ce n'est en aucun cas une fiche d'exercices faisant l'objet d'une

rotation systématique de groupes d'élèves.

Modalités de fonctionnement

Les modalités de fonctionnement suppose aussi une réflexion sur :

Les lieux choisis.

L'alternance des activités et des domaines

Les modalités de passage des consignes (place de l'oral, de l'écrit)

Les modalités de constitution des groupes et la gestion de leur

répartition

• L'organisation du "retour des groupes" vers le grand groupe.

Différentes formes

d’organisation pédagogique

4 groupes fixes

en ateliers tournants

4 domaines

d’apprentissage

Avantages atelier d'apprentissage avec un groupe restreint et

homogène

organisation "rodée"

(habitudes de travail, autonomie des élèves pour le

choix et l'inscription aux ateliers avec utilisation de

tableaux double- entrée par ex)

Inconvénients Temps d'apprentissage réduit à 30mn par semaine pour chaque groupe

Mise au travail souvent longue ((quatre consignes de travail différentes à

présenter, alors qu'une seule concerne chaque élève…)

Pas de concentration des apprentissages (ce qui perd les élèves les plus

fragiles)

Les groupes homogènes sont fixes quelque soit la compétence visée et ne

permettent pas la prise en compte des rythmes d'apprentissage.

4 groupes fixes

en ateliers tournants 1 seul domaine

d’apprentissage

Avantages atelier d'apprentissage avec un groupe restreint et homogène

organisation "rodée"

tous les élèves travaillent la même compétence dans

des tâches différentes: les enjeux d'apprentissage sont

les mêmes pour tous (clarté cognitive)

toute la semaine, chaque élève travaille la même

compétence avec possibilité de différenciation

Inconvénients La mise au travail reste longue (quatre consignes de travail)

La compréhension de la consigne de travail par tous les élèves reste

difficile)

Revenir sur le travail de chacun des quatre groupes peut être laborieux.

La "correction" est souvent effectuée par l'enseignant et différée et ne

permet pas de revenir avec l'élève sur ses procédures.

Les groupes restent homogènes.

(un groupe en apprentissage avec

l'enseignant, un groupe avec

l'Atsem, deux groupes en autonomie.

Travail en

Demi-groupes classe 1 seul domaine

d’apprentissage

Avantages

enjeux d‘apprentissages les mêmes pour tous

deux temps d'apprentissages sur la semaine

apprentissages concentrés

présence de l'Atsem non indispensable

mise au travail plus rapide et plus efficace (deux consignes et deux

tâches au lieu de quatre)

retour plus facile sur les apprentissages et les procédures

possibilité de mélanger les groupes et d'effectuer une différenciation

sur la complexité de la tâche

Inconvénients

Certains élèves peuvent mobiliser la parole

(un groupe en apprentissage avec

l'enseignant, un groupe en

autonomie avec l'Atsem auprès des

plus fragiles.

Séance classe entière

Avantages

même enjeu pour tous

même compétence

mêmes consignes pour tous, reformulées plusieurs fois

(cela permet aux plus fragiles de bien savoir ce que l'on

attend d'eux)

possibilité de différencier par complexité de la tâche

possibilité pour l'enseignant d'observer les procédures de

ses élèves

Inconvénients

Risque de réalisation par imitation ou copiage

Rrisque de moins solliciter les enfants plus fragiles pendant la

phase de retour réflexif

Avantages

moment privilégié de travail pour les élèves les plus

fragiles avec l'enseignant

Inconvénients

Pas toujours facile à organiser sans la présence d'un

deuxième adulte...

Grand groupe en autonomie

Un petit groupe en travail

individualisé

Travail en différenciation

Ce que l’on veut éviter

Des groupes figés tout au long de l’année (effectif constant, regroupement hétérogène)

Des ateliers simultanés dans des domaines d’apprentissage différents

Associés à une rotation systématique hebdomadaire par exemple des élèves

dans tous les ateliers.

Avec un bilan qui disparaît ou est repoussé à la fin de la semaine.

Des apprentissages centrés sur la seule performance, avec accumulation de

traces écrites par exemple, au détriment du processus et de la mesure des

progrès.

Pourquoi? Parce que cela est contraire à une vraie différenciation.

Parce que la rotation systématique va de pair avec une absence de bilan

qu’elle ne justifie pas (les enfants ayant tous fait l’ensemble des activités, il n’y

a plus d’intérêt dans la communication)

Parce qu’il n’est pas nécessaire de faire tous les ateliers pour acquérir une

compétence.

Les ateliers en maternelle : quelques pistes de réflexion

Ce que l’on veut promouvoir

Une attention plus précise au niveau des savoirs et compétences de

chaque enfant, afin de différencier autant que possible.

Une pratique davantage ciblée sur la construction progressive des

compétences.

Des ateliers qui, à un moment donné, concourent au développement de

la même compétence, à l’image des « activités satellites ».

Une communication – bilan et/ou régulation, dans le fil des activités, au

cours de laquelle les enfants s’informent de ce qu’ils ont eu à faire et de

ce qu’ils ont fait, afin de les aider à repérer ce qu’ils sont en train

d’apprendre.

Comment?

Prendre une compétence dans un domaine

Décliner les types d’activité qui construisent cette compétence

et leur donner un contenu (support, tâche)

Varier la complexité de la tâche proposée selon les élèves

certains élèves se verront proposer une tâche allégée ou plus guidée

certains élèves se verront proposer une tâche plus complexe

Et surtout....

Garder le bon sens!

La distinction entre activités autonomes et activités qui nécessitent la présence

forte de l’adulte (ateliers dirigés) demeure, bien évidemment.

Attention toutefois à donner du sens à l’activité autonome qui ne doit bien

évidemment pas se résumer à de l’occupationnel.

En fonction du « saut » que l’élève doit faire dans ses apprentissages, il doit

trouver les étayages suffisants et cela nécessite très généralement la présence de

l’adulte.

Une recommandation: qu’au moins une fois par jour, dans une activité de groupe,

l’élève puisse se trouver en présence de l’adulte.

Il n’y a pas lieu de généraliser en un fonctionnement unique la

pratique des ateliers...