Prendre en compte la diversité des élèves · L’enseignant ou l’enseignante est le guide de...

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Prendre en compte la diversité des élèves Conférence FIC Samedi 24 février 2018 Collège de la Sagesse Achrafieh - Beyrouth Prendre en compte la diversité des élèves 1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions. 2. Prendre en compte la diversité des élèves : pourquoi ? 3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ? 4. Qu’est-ce qui est nécessaire pour pouvoir différencier ? 5. Sur quoi peut porter la différenciation ? 6. À quel moment différencier ? 7. Le rôle de l’enseignant. 8. La traduction dans les programmes. 9. Des ressources. 1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions. Nous sommes tous différents

Transcript of Prendre en compte la diversité des élèves · L’enseignant ou l’enseignante est le guide de...

Prendre en compte la diversité des élèves

Conférence FIC

Samedi 24 février 2018

Collège de la Sagesse Achrafieh - Beyrouth

Prendre en compte la diversité des élèves

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

2. Prendre en compte la diversité des élèves : pourquoi ?

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

4. Qu’est-ce qui est nécessaire pour pouvoir différencier ?

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

6. À quel moment différencier ?

7. Le rôle de l’enseignant.

8. La traduction dans les programmes.

9. Des ressources.

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Nous sommes tous différents…

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Mais nous avons tous des besoins parfois semblables…

Tout en étant évolutifs de manières diverses.

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Quels besoins ?

physiologiques

moteurs

sensoriels

de sécurité

de sécurité affective

relationnels

de création

d’imitation

Des besoins

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Quelques principes :

• Principe d’éducabilité :

Tous les êtres peuvent apprendre.

• Principe de liberté :

Nul ne peut contraindre quiconque à apprendre.

« Il faut parier » sur lʼintelligence de lʼenfant...Supposer lʼintelligence, cʼest se donner les moyens de la faire advenir (cf. lʼeffet Pygmalion)... Désespérer dʼun enfant, cʼest légiférer sur son avenir à partir de son présent, cʼest lʼenfermer dans un donné, cʼest renoncer à son éducation.

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Et des postulats de Burns :

Il n’y a pas deux apprenants qui progressent à la même vitesse.

Il n’y a pas deux apprenants qui soient prêts à apprendre en même temps.

Il n’y a pas deux apprenants qui utilisent les mêmes techniques d’étude.

Il n’y a pas deux apprenants qui résolvent les problèmes exactement de la même manière.

Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même répertoire de comportements.

Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même profil d’intérêt.

Il n’y a pas deux apprenants qui soient motivés pour atteindre les mêmes buts.

Robert Burns « Methods for individualizing instruction », Educational Technology, p. 55-56 - 1971

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Des réflexions de Philippe Meirieu :

« Rien ne garantit jamais au pédagogue qu’il a épuisé toutes les ressources méthodologiques, rien ne l’assure qu’il ne reste pas un moyen encore inexploré, qui pourrait réussir là, où jusqu’ici, tout a échoué. »

« La réussite des élèves dépend peut-être, soit d’un regard qui encourage ou soit d’un autre qui vous fige sur place. »

1. Préambule : quelques faits, principes et réflexions.

Quels élèves sont concernés ?

Tous ! • Ceux qui ont des difficultés à certains moments dans

certains apprentissages ou lors de certaines tâches,

• Comme ceux qui n’éprouvent pas de difficulté particulière, voire qui ont des facilités dans certains apprentissages ou lors de certaines tâches.

Il ne s’agit pas de s’intéresser uniquement aux élèves en difficulté ou aux élèves en situation de handicap (qui n’ont pas nécessairement de difficultés dans les apprentissages).

2. Prendre en compte la diversité des élèves : pourquoi ?

Il s’agit d’une obligation pour l’enseignant :

4. Prendre en compte la diversité des élèves • Adapter son enseignement et son action éducative à la diversité des élèves. • …

6. Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques • Accorder à tous les élèves l’attention et l’accompagnement appropriés. • …

Référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation

2. Prendre en compte la diversité des élèves : pourquoi ?

Il s’agit d’une obligation pour l’enseignant :

P3. Construire, mettre en œuvre et animer des situations d’enseignement et d’apprentissage prenant en compte la diversité des élèves

• … • Différencier son enseignement en fonction des rythmes d’apprentissage et des besoins de chacun. Adapter son enseignement aux élèves à besoins éducatifs particuliers. • … • Sélectionner des approches didactiques appropriées au développement des compétences visées. • …

Référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation

2. Prendre en compte la diversité des élèves : pourquoi ?

Mais surtout :

• Pour répondre aux besoins de l’apprenant,

• Pour soutenir la motivation à apprendre,

• Et donc pour assurer la réussite scolaire de tous.

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

Ce que des experts en disent :

« Différencier, c’est placer régulièrement chaque élève dans une situation optimale et de la ou de le confronter aux situations didactiques les plus fécondes pour elle ou lui. »

Philippe Perrenoud (Professeur à la faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation à l’Université de

Genève)

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

Ce que des experts en disent :

« Différencier, c’est avoir le souci de la personne sans renoncer à celui de la collectivité. »

Philippe Meirieu (Directeur de l’Institut universitaire de formation des maîtres de l’Académie de Lyon)

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

En synthèse :

Du côté de l’enseignant :

La différenciation pédagogique évoque une préoccupation (attitude) de l’enseignant à mobiliser et à mettre en place une organisation de travail et des dispositifs didactiques qui placent régulièrement chacun, chacune dans une situation optimale pour le développement de compétences.

Du côté de l’enfant : C’est une réponse sur mesure à l’enfant dans la prise en compte de sa singularité dans un contexte d’interactions pour lui permettre de s’approprier des compétences selon son propre itinéraire.

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

La différenciation repose sur quelques principes :

1. Se concentrer sur les apprentissages essentiels.

2. Se préoccuper des différences entre les élèves.

3. Intégrer l’évaluation à l’enseignement et à l’apprentissage.

4. Ajuster le contenu, le processus et la production en fonction de l’élève, de ses centres d’intérêt et de son profil d’apprentissage.

1. Se concentrer sur les apprentissages essentiels.L’enseignant ou l’enseignante s’assure que tous et toutes les élèves maîtrisent les apprentissages essentiels.

2. Se préoccuper des différences entre les élèves.L’enseignant ou l’enseignante apprécie les différentes forces de ses élèves et crée, sur cette base, un milieu d’apprentissage où chacun ou chacune bénéficie des forces des autres.

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

La différenciation repose sur quelques principes :

5. Instaurer un climat où les élèves travaillent dans un respect mutuel.

6. Collaborer avec les élèves pour maximiser leur apprentissage.

7. Viser le progrès optimal de chacun ou de chacune et la réussite individuelle.

8. Demeurer flexible, souple et proactif.

5. Instaurer un climat où les élèves travaillent dans un respect mutuel.L’enseignant ou l’enseignante instaure un climat où il y a un respect du caractère unique de chacun ou de chacune. Il ou elle respecte les élèves en valorisant leurs forces.

6. Collaborer avec les élèves pour maximiser leur apprentissage.L’enseignant ou l’enseignante est le guide de l’apprentissage et les élèves contribuent en fournissant les informations diagnostiques, en effectuant des choix qui répondent à leurs champs d’intérêt, en faisant connaître leur besoin d’aide et

3. Qu’est-ce que la différenciation pédagogique ?

La différenciation :

Ce que c’est Ce que ce n’est pas

La recherche constante de façons différentes de présenter un même contenu d’apprentissage.

Une finalité : la différenciation pédagogique est plutôt un moyen.

L’utilisation d’activités variées en s’appuyant sur des profils d’apprentissages différents.

Une doctrine, car elle ne fournit ni méthode ni solutions pédagogiques toutes faites.

La prise de conscience qu’il existe d’autres méthodes pour apprendre que celles qui sont familières.

Une pédagogie qui s’adresse à des élèvesidéalisés dont rêvent certains pédagogues ; la différenciation pédagogique est une pédagogie qui est pragmatique et qui vise des ajustements ici et là pour s’accommoder aux élèves tels qu’ils sont.

Le recours à des méthodes de travail et à des techniques que l’on varie très souvent.

Le « différencialisme » qui aboutit à un enseignement individualisé.

L’atteinte d’objectifs personnels et scolaires de valeurs égales par des voies différentes.

Le respect des rythmes et des styles d’apprentissage à chaque instant ; la différenciation pédagogique en tient compte dans la pratique chaque fois que cela est possible.

4. Qu’est-ce qui est nécessaire pour pouvoir différencier ?

Il est nécessaire de :

• Connaître ses élèves : les observer au travail & les évaluer.

http://eduscol.education.fr/pid33060/banqu-outils-pour-evaluation.html

4. Qu’est-ce qui est nécessaire pour pouvoir différencier ?

Il est nécessaire de :

• Les comprendre : les faire parler de leurs procédures (travail métacognitif).

4. Qu’est-ce qui est nécessaire pour pouvoir différencier ?

Il est nécessaire de :

• Les soutenir : attitude bienveillante, évaluation positive.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur les contenus abordés pour un même objectif.

Les contenus désignent ceux qui permettent d’amener l’élève à atteindre un objectif.

Il ne s’agit pas de viser des objectifs différents.

Il peut être utile de :- offrir des textes selon le niveau de lecture des élèves ;- offrir du matériel supplémentaire ;- fournir des référentiels et des outils organisationnels ;- exploiter l’interdisciplinarité des notions et des concepts ;- encourager l’utilisation des TIC ;- offrir des occasions de travailler en équipe ;- enseigner ou consolider des concepts de base à la suite de l’évaluation

diagnostique.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur le choix des situations d’apprentissage :

• situations d’écoute (si possible active),

• de recherche,

• de débat,

• d’évaluation formative,

• de production personnelle,

• …

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur démarches d’apprentissage et détours pédagogiques (induction, déduction) :

Du côté de l’élève les démarches induisent des processus, c’est-à-dire les moyens que l’élève utilisera pour s’approprier le contenu qu’on lui a enseigné et l’incorporer à sa structure d’apprentissage.

Diagnos(cpréalable:iden'fica'ondes

besoinsObjec(ffinal

Démarche 1

Démarche 2

Démarche 3

Il peut être utile de :- considérer les champs d’intérêt et les styles d’apprentissage dans la

planification des activités ;- favoriser l’enseignement explicite pour les apprentissages clés ;- offrir un niveau de soutien approprié (par l’adulte ou par les pairs) ;- mettre en place des activités de réinvestissement dans des centres

d’apprentissage ;- maintenir un rythme d’apprentissage qui permet de garder l’attention des

élèves ;

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Quelques types de démarches :

La démarche sensitive : préparer l'activité pour que l'enfant puisse toucher, sentir, goûter, écouter, etc. Permettre à l'enfant d'exprimer ses sentiments, ses émotions, bref, l'enfant doit expérimenter.

La démarche de recherche d'informations : préparer l'activité de telle manière que l'enfant prenne connaissance des informations diverses : faits, photos, noms, chiffres, etc. Expliquer, répondre aux questions, faire consulter des livres aux enfants, interviewer un spécialiste, féliciter leur esprit critique, les aider à formuler des questions précises; autrement dit : dire ce qu'ils savent ou ce qu'ils ne savent pas de la matière qui va être abordée.

La démarche inductive : il faut faire observer des exemples variés d'un concept, d'une notion, d'une règle, élaborer une première définition, observer de nouveaux exemples et contre-exemples, élaborer une définition plus complète que la précédente.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Quelques types de démarches :

La démarche déductive : il faut faire observer une règle, un principe, une donnée, élaborer des exemples ou des cas particuliers en application.

La démarche scientifique : faire formuler des hypothèses face à une situation problème, choisir une hypothèse et inventer une expérience qui permettra de la vérifier, réaliser l'expérience, confronter le résultat à l'hypothèse de départ, confirmer et faire une synthèse ou choisir une nouvelle hypothèse.

La démarche technologique ou d'anticipation : il faut faire définir le « produit » à fabriquer (établir les critères de réussite), rechercher des procédures de fabrication, rechercher les étapes, fabriquer, confronter et évaluer, garder des traces.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Quelques types de démarches :

La démarche de résolution de problème : il faut faire représenter la situation problème, repérer les étapes de la recherche, choisir et utiliser des outils de résolution, valider le résultat final.

La démarche créative : faire tripatouiller librement, chercher, observer, réaliser, expérimenter, observer les résultats, communiquer, confronter, évaluer, garder des traces.

La démarche imaginative : préparer son activité de telle manière que les enfants puissent rêver, imaginer, créer des histoires, échafauder des hypothèses, inventer des solutions, « voir dans leur tête » des situations non observables sur papier.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur les tâches de l’élève :

• nature,

• complexité,

• quantité,

• durée,

• temps imparti,

• …

Attention : le temps ou la quantité sont des facteurs de différenciation peu pertinents.Quand je ne sais pas faire, disposer de plus de temps ne me permet pas de savoir faire.Quand j’ai des facilités, avoir plus à faire ne rend pas la tâche plus complexe et donc adaptée.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur les outils et supports :

• textes, tableaux, graphiques, schémas, films, enregistrements sonores…

• support oral, support papier, rétroprojecteur, vidéoprojecteur, télévision, ordinateur, tablette…

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur les consignes données :

• leur forme,

• la reformulation (par l’enseignant, par l’élève),

• le support : oral, écrit,

• …

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur la nature et le degré de guidage et d’aide de l’enseignant :

• par des questions ouvertes ou fermées,

• par des indications directes sur la réponse ou la méthodologie,

• par le renvoi à des outils, supports, savoirs connus,

• …

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur la nature des évaluations :

• diagnostique,

• formative,

• sommative.

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur le niveau des productions :

Exemple en calcul mental : 47 + 53

Le niveau de réponse attendu peut être :

- 40 + 60, ou 60 + 40,

- 40 + 50 + 7 + 3,

- 90 + 7 + 3,

- 90 + 10,

- 100.

Il peut être utile de :- cibler des objectifs précis à atteindre (exemple : rédiger un récit dont le sujet est

libre) ; - permettre des productions variées à divers niveaux de complexité ; - offrir la possibilité de montrer sa compréhension sous différentes formes

(exemple : présentation orale, débat, exposé) ; - offrir la possibilité de montrer ses apprentissages au moyen de supports variés

(exemple : présentation multimédia, croquis au tableau).Les variables durée et quantité qui n’ont pas de pertinence dans ce domaine sont

5. Sur quoi peut porter la différenciation ?

Sur l’organisation de la classe, l’aménagement de l’espace :

Il s’agit de modifier les modalités l’organisation de la classe (constitution de groupes homogènes ou hétérogènes, de niveau, de besoin, travail en autonomie), le nombre d’intervenants, le lieu du cours…

6. À quel moment différencier ?

Avant l’apprentissage :

Dans une pédagogie différenciée, la planification de la séquence d’enseignement / apprentissage s’articule autour de la connaissance que l’enseignant a de ses élèves.

Il propose différents itinéraires adaptés à ses élèves pour que chacun vive une réussite. D’où l’importance d’apprendre à poser un bon diagnostic et de définir clairement son intention pédagogique.

6. À quel moment différencier ?

Pendant l’apprentissage :

Pendant l’apprentissage, l’enseignant continuera d’intervenir auprès de ses élèves de façon différenciée, leur apportera le soutien nécessaire pour les amener vers une solution appropriée.

Il doit prévoir des moments d’autoévaluation et d’autorégulation pour les élèves afin qu’ils puissent détecter leurs difficultés et se réajuster rapidement.

6. À quel moment différencier ?

Après l’apprentissage :

Après l’apprentissage, l’enseignant doit gérer la remédiation des élèves qui éprouvent certaines difficultés et prévoir des activités d’enrichissement pour ceux qui progressent plus rapidement.

Ces activités peuvent être de l’ordre de la complexité de la tâche.

Les mesures de remédiation offertes aux élèves en difficulté doivent leur permettre d’aborder le savoir à partir d’approches et de moyens adaptés.

Ce ne doit surtout pas être « plus de la même chose ».

S’entraîner à faire quelque chose que l’on ne sait pas faire ne présente pas d’intérêt du point de vue des apprentissages.

7. Le rôle de l’enseignant.

La pédagogie différenciée suppose une certaine motivation de l’enseignant, et en particulier :

• Le refus des « routines reposantes » (répéter un cours identique, c’est ne pas tenir compte de la classe. Différencier, c’est bricoler, inventer, analyser, modifier…).

• Le renoncement au pouvoir magistral (il ne faut pas se représenter comme un chef d’orchestre mais comme une personne-ressource).

7. Le rôle de l’enseignant.

Exemple de démarche du professeur :

1. Identifier les prénotions (Quelles sont les représentations ? Comment rompre avec ces dernières ?) ;

2. Identifier les prérequis (Prévoir une activité rappelant les savoirs importants) ;

3. Identifier et expliciter clairement les objectifs d’une séquence ;

4. Comprendre les mécanismes d’apprentissage et les difficultés : il faut parler moins, faire agir plus et observer pendant ce temps ;

5. Identifier le type de difficulté propre à chaque notion : dans le cas de la complexité, il faut par exemple décomposer en étapes, en éléments simples ;

7. Le rôle de l’enseignant.

Exemple de démarche du professeur :

6. Prévoir pour les élèves ayant des facilités des activités d’approfondissement ;

7. S’appuyer sur l’évaluation formative qui est avant tout au service de l’élève pour lui permettre de prendre conscience de sa propre façon d’apprendre, de ses progrès et de ses difficultés ;

8. Favoriser l’entraide entre les élèves ;

9. S’appuyer sur des stratégies d’accompagnement : - Pédagogie du projet ; - Contrat ; - Travail d’équipe ; - Travail en autonomie (l’autonomie ne doit pas être confondue

avec la non-directivité).

8. La traduction dans les programmes.

Des nouveaux programmes :

• En maternelle : en application à la rentrée de septembre 2015.

• Aux cycles 2, 3 et 4 : applicables à la rentrée de septembre 2016.

8. La traduction dans les programmes.

Des programmes « curriculaires » :

• Les attendus des programmes, en termes de compétences, sont donnés pour la fin d’un cycle et non plus par année scolaire.

• Dans un certain nombre de cas, des repères de progressivité sont donnés.

• Le découpage du cursus de l’élève en cycles en sort donc renforcé.

Expliquer pourquoi ce choix.

8. La traduction dans les programmes.

Des implications sur le suivi des progrès des élèves :

• Les élèves peuvent réellement progresser à leurs rythmes.

• Des évaluations sommatives pour tous au même moment ne sont plus envisageables comme la norme.

• L’évaluation prend principalement la forme de validations de compétences au moment où elles sont observées comme maîtrisées par l’élève.

Elles ne pointent plus les échecs ou les réussites, mais attestent des progrès dans un parcours. En cela elles sont considérées comme des « évaluations positives ».

9. Des ressources.

9. Des ressources.

9. Des ressources.

9. Des ressources.

9. Des ressources.