FÉDÉRATION SYNDICALEUNITAIRE

INFO13

N°666

25 novembre

2013ISSN 07638086

Le doss ier du mois Le doss ier du mois Les rythmes scolaires :Premier bilan,3 communes du département s’y sont enga-gées dès cette rentrée,... Pages 5 à 8

SNUIPP

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Hebdo

C.A.P.D.Enquêtes

promotions . . . P 4

Rythmes, Rythmes, budget,budget,

conditions de travail !conditions de travail !

SNUipp-infos N°2

Grève nationaleGrève nationalele 5 décembre !le 5 décembre !

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2HebdoINFO

Infos nationales

Projet de budget 2014, mode d’emploi :de la priorité affichée à l’émiettement national

Eléments de contexte

En 2012-2013, le premier degrépublic a scolarisé 5 820.945 élèvesdans 47  672 écoles (2 communes

sur 3 possèdent au moins une école). Lenombre d’écoles continue à diminuer (1%par rapport à 2011-2012). L’augmentation des effectifs se poursuitavec 30  400 élèves supplémentairesprincipalement en élémentaire attendus àla rentrée 2014 auxquels s’ajoutent les 32000 supplémentaires à cette rentrée. Cesont donc 5 883.900 élèves qui sontattendus à la rentrée 2014.

Un budget en légèreprogressionLe budget de l'enseignement scolaire public du 1er degré(programme 140) pour 2014 est de 19,275 Mds €. Leprogramme 140 est composé à 99,8 % de dépenses depersonnels. Le poids des pensions représente 37% du totaldes crédits, le budget s'établit donc à 12,13 Mds € horspensions.

Les enseignants stagiairesLes 4569 emplois de stagiaires sortants sont les emploisd’admissibles issus du concours exceptionnel 2014 en postedans les écoles cette année. Si, budgétairement, ils sont 4569,numériquement ils sont 9138 car ils sont payés à mi-temps.Comme ils exercent à 1/3 temps, ils représentent l’équivalentde 3046 postes.

Les 8611 emplois de stagiaires entrantscorrespondent aux futurs recruté-es de juinprochain lors du concours « normal » 2014. Payésà temps plein et exerçant à mi-temps dans lesécoles, ils représenteront donc l’équivalent de4305 postes.Ainsi, 1260 (4305-3046) postes d’enseignant-esseront créés dans les écoles à la rentrée 2014 surdes supports de stagiaires en ESPE (fractionnésdonc en mi-temps).

Les enseignants du premier degréLe projet de budget prévoit également 7800départs d’enseignant-es titulaires (dont 5440départs en retraite, les autres étant des décès,radiations, démissions…). Ceux-ci seront compensés par l’entrée des 8600,qui seront en poste à temps plein sur le terrain.Cela créera 800 postes dans les écoles.

Le projet de budget prévoit également de rajouter 295 postes« résultant du solde positif d’entrées et de sorties de l’exercice2013 » consacrés au dispositif plus de maîtres que de classesdans les secteurs les plus fragiles.

Au final, il y aura 2355 (1260+800+295) postessupplémentaires d’enseignant-es dans les écolespour la rentrée 2014.

Par contre, aucune montée en charge du recrutement n’estprévue (8611 postes au concours « normal » 2014). Cela serasuffisant pour compenser les sorties, qui seront autour de7500-8000 postes, mais, en l’état, cela ne créera que quelquescentaines de postes à la rentrée 2015.

Le SNUipp-FSU appelle à la grève le 5 décembrePour la réussite des élèves, la vraie priorité, c'est la transformation de l'école

Rythmes scolaires, budget, conditions de travail des enseignants,

le ministre doit répondre !

Aujourd'hui, les écoles primaires sont en proie à un climatd’exaspération. Le mécontentement voire la colères’expriment sur la question des rythmes scolaires devant

le refus du ministre d’ouvrir des négociations pour remettre àplat cette réforme. Celle-ci est le révélateur d’une dégradationdes conditions d'exercice du métier dans une école abimée pardes années de suppression massive de postes.

On ne peut pas continuer dans ce climat de trouble dans lesécoles. Les enseignants ont besoin de sérénité pour bientravailler à la réussite des élèves et en confiance avec lesfamilles. La priorité au primaire ne peut pas se résumer à uneréforme des rythmes mal pensée et contestée. Pendant cetemps là, la nécessaire transformation de l'école reste à quai etce d'autant que l'investissement budgétaire ne se traduit pasencore par une vraie « priorité au primaire » : les mesures pourla direction et le fonctionnement de l'école sont trèsdécevantes, la formation continue reste exsangue, le plus demaitres que de classe avance à petit pas, ...Avec 30 000élèves supplémentaires attendus à la rentrée prochaine, leseffectifs dans les classes vont rester chargés.

Où est la priorité au primaire quand le ministre envisage unemesure d'allégement du temps de service pour les enseignantsde collège d'éducation prioritaire mais pas pour lesenseignants des écoles qui, pourtant, vivent les mêmesréalités professionnelles ( travail en équipe, relation auxfamilles, collaborations éducatives) ?

Maintenant, ça suffit ! La priorité au primaire marche à l'envers.

L'enjeu pour notre école, c'est bien la réussite de tous lesélèves. Et les vraies priorités sont les conditionsd'apprentissage des élèves et les conditions de travail desenseignants. Le ministre doit y répondre sans attendre. LeSNUipp-FSU décide d’appeler les enseignants des écoles àfaire grève massivement le 5 décembre pour :

1. Une autre réforme des rythmes. Remise à plat partout oùles écoles le demandent. Pas de généralisation en 2014 :suspension et ouverture immédiate de discussions pour écrireun nouveau décret des temps scolaires2. Un budget ambitieux pour la transformation de l’école :- une baisse des effectifs par classe- un renforcement des RASED par des créations de postes etdes départs en formation- une montée en charge du plus de maîtres que de classes- un renouveau de la formation continue des enseignants- un alignement de l’ISAE sur l’indemnité du second degré- des mesures concrètes pour l’éducation prioritaire avec uneréduction du temps d’enseignement pour les PE comme pourles professeurs du collège3. L’amélioration des conditions de travail :- du temps pour travailler en équipe : 3 h hebdomadaireslibérées, une amélioration des décharges de direction pour lefonctionnement de l’école.- respect de la professionnalité des enseignants : fin ducaporalisme et des injonctions.Les Fédérations CGT, FO et SUD appellent également lesenseignants du 1er degré et les personnels descollectivités territoriales à la grève le 5 décembre.

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L e min is t re nepeut con t inuerà fa i re l a

sourde ore i l le   ! I l do i t entendre la profess ion  !Le 14 novembre, p lus de 65% des enseignants desécoles du dépar tement é ta ient en grève (pour la2ème fo is après le 12 févr ier dern ier ) pour d i releur re fus de la ré forme des ry thmes menée parVincent Pei l lon.

Si , au SNUipp, nous n ’acceptons pas le s ta tu quoet voulons en f in i r avec la semaine Darcos, nousne vou lons pas davan tage d ’une ré fo rme desry thmes qu i es t man i fes temen t i nsa t i s fa i san tepour les é lèves, dégradante pour nos condi t ionsde t rava i l e t dange reuse pou r l a g ra tu i t é e tl ’égal i té de l ’Ecole républ ica ine.

Notre min is t re fa i t de cet te ré forme son étendardet la pose comme l ’a lpha et l ’oméga de la réuss i tedes é lèves  !Mais ce n ’est cer ta inement pas à nous, n i auxparents d ’é lèves non p lus, qu ’ i l fera cro i re que lesry thmes sco la i res ac tue l s son t géné ra teu rsd ’échec sco la i re…

S’ i l veu t v ra imen t c rée r l es cond i t i ons de l aréuss i te de tous les é lèves, a lors qu ’ i l regardeat tent ivement du côté des ef fect i fs , des moyenspour l ’a ide spéc ia l isée, des programmes, de lapol i t ique pour l ’Educat ion Pr ior i ta i re…

C’es t su r ceslev ie rs qu ’ i l f au t

ag i r en p r i o r i t épou r t r ans fo rmer

l ’Ecole et lu i donner les moyens de la réuss i te detous les é lèves  !

Le budget 2014 manque encore crue l lement desmoyens nécessa i res à ce t te ambi t ion pour tan tdéc lamée.Avec seulement 2355 postes créés (3046 en 2013)pou r 30   000 é lèves supp lémen ta i res , i l se raimposs ib le de répondre de manière sat is fa isanteaux besoins des écoles.I l es t a lors ind ispensable de revo i r ce budget toutcomme i l es t urgent de changer de s t ra tég ie quantaux ry thmes sco la i res.

Vincent Pei l lon do i t re t i rer son décret , suspendresa ré forme et ouvr i r de vér i tab les d iscuss ions. S ’ i lveut qu ’une réforme des ry thmes about isse, dansl ’ in térêt des é lèves et le respect des enseignants ,i l do i t s ’appuyer sur l ’exper t ise de ceux-c i .S ’ i l ne l ’entend pas, la mobi l isat ion se poursu ivraet s ’ampl i f iera… C’est le sens de l ’appel nat ionaldu SNUipp à une nouvel le journée de grève.

Le 5 décembre, pour une vraie pr ior i té àl ’ éco le , pour une au t re ré forme desrythmes scolaires, tous en grève  !

3HebdoINFO

Edito

Le secrétariat du SNUipp 13 Christophe DORÉ, Christel VILLETTE, Claire BILLÈS et Florimond GUIMARD

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C.A.P.D.

4HebdoINFO

Promotions 2013-2014Le SNUipp-FSU dénonce l’injustice du mode actuel de promotion et rappelle :

- Son opposition au système injuste de l’avancement « au mérite » et au développement des profils par-

ticuliers (primes, NBI, hors classe, barème d’intégration dans le corps des PE).

- Sa revendication de suppression immédiate de ce système et l’avancement de tous au rythme le plus

rapide (corps unique, 11 échelons accessibles à tous avec indice terminal de la hors classe 782)

Le groupe de travail qui examinera les promotions aura lieu le 5 décembre et la CAPD le 12 décembre.

Promotions P.E.La CAPD étudie les promotions proposées par l’administra-tion une fois par an, par année scolaire du 01/09/13 au31/08/14 selon le barème (AGS + note).AGS au 31/08/13 (1an=1pt, 1mois=1/12pt soit 0.083pts,1jour=1/360 pt soit 0.003pts)Note arrêtée au 31/08/13 actualisée de 0.25 pt par an au-delàde 3 ans sans inspection (plafonné à 1.25pt).

Promotions PE 2013-14

NOM : .............................................. Prénom :..............................................

Nom de jeune fille :..............................................

Date de naissance :..............................................

Ecole : ...............................................................................N: 013..........................

Adresse personnelle :..........................................................................

..........................................................................................................................................

Tél. perso :..............................................Tél. école :.......................................

Adresse mail :.......................................................

Echelon actuel : ...........Depuis le :..............................................

Promouvable au : ...........échelon, le : ..............................................

au : Grand choix Choix Ancienneté

Ancienneté de service au 31/08/13 :...................................

Note d'inspection ............./20 (au 31/08/13)

Date d'inspection :..............................................

Situation de famille :..............................................

Nombre d'enfants à charge :...................

Poste occupé : Adjoint - Directeur - ZIL - ASH - Brig

Zone de résidence :..................

Exercez-vous en Zone violence*? OUI NON

Si OUI depuis quand ?:..................

* La liste de ces écoles se trouve sur le site de l’IA et du SNUipp13

Je demande à la section des Bouches-du-Rhône du SNUipp de me

communiquer les informations professionnelles et de gestion de ma

carrière auxquelles ses élus ont accès à l'occasion des Commissions

Paritaires et l'autorise à faire figurer ces informations dans des

fichiers et traitements automatisés dans les conditions fixées par les

articles 26 & 27 de la loi du 6/1/78.

Je peux annuler cette autorisation ou exercer mon droit d'accès enm'adressant à : SNUipp 13, 2 Square Cantini, 13291 Marseille Cedex 06.

A :..............................................le :........................................Signature :

Promotions InstituteursLa CAPD étudie les promotions proposées par l’administra-tion une fois par an, au titre de l’année civile selon le barème(AGS + note).AGS au 31/12/13 (1an=1pt, 1mois=1/12pt soit 0.083pts,1jour=1/360 pt soit 0.003pts)Note arrêtée au 31/08/13 actualisée de 0.25 pt par an au-delàde 3 ans sans inspection (plafonné à 1.25pt).

Promotions Instituteurs 2014

NOM : .............................................. Prénom :..............................................

Nom de jeune fille :..............................................

Date de naissance :..............................................

Ecole : ...............................................................................N: 013..........................

Adresse personnelle : ..........................................................................

..........................................................................................................................................

Tél. perso :..............................................Tél. école :.......................................

Adresse mail :.......................................................

Echelon actuel : ...........Depuis le :..............................................

Promouvable au : ...........échelon, le : ..............................................

au : Choix Mi-Choix Ancienneté

Ancienneté de service au 31/12/13 :...................................

Note d'inspection ............./20 (au 31/08/13)

Date d'inspection :..............................................

Situation de famille :..............................................

Nombre d'enfants à charge :...................

Poste occupé : Adjoint - Directeur - ZIL - ASH - Brig.

Zone de résidence :..................

Exercez-vous en Zone violence* ? OUI NON

Si OUI depuis quand ?:..................

* La liste de ces écoles se trouve sur le site de l’IA et du SNUipp13

Je demande à la section des Bouches-du-Rhône du SNUipp de me

communiquer les informations professionnelles et de gestion de ma

carrière auxquelles ses élus ont accès à l'occasion des

Commissions Paritaires et l'autorise à faire figurer ces informations

dans des fichiers et traitements automatisés dans les conditions

fixées par les articles 26 & 27 de la loi du 6/1/78.

Je peux annuler cette autorisation ou exercer mon droit d'accès enm'adressant à : SNUipp 13, 2 Square Cantini, 13291 Marseille Cedex 06.

A :..............................................le :........................................Signature :

Pour être promouvable, il faut avoir l’ancienneté d’échelon nécessaire pour pouvoir passer à l’échelon supérieur en fonc-tion du type d’avancement (grand choix, choix, ancienneté) voir sur notre site “calculez les dates de vos promotions”

RETRAITESAttention : Les instituteurs intégrés dans le corps des professeurs d'école et qui souhaitent prolonger leur activité au delà de 60ans, peuvent conserver à titre individuel le bénéfice de la limite d'âge de leur emploi de catégorie active, mais il faut pour celaqu'ils en fassent la demande par courrier à l'administration, au moins 6 mois avant la date anniversaire de leurs 60 ans.

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1. Les écoles concernées

En France, si 20% des écoles ont adopté ou dû adopter unenouvelle organisation de la semaine et de la journée, 80 %d’entre elles ont choisi le report à 2014.Le SNUipp-FSU a toujours estimé qu’il était nécessaire derevenir sur la réforme Darcos en révisant globalement lestemps de l’enfant. Pour cela, nous avons porté avec laprofession des exigencespour que cette réformeassocie réussite desélèves et améliorationdes conditions de travaildes enseignants, sansqu’elle ne renforce lesinégalités territorialesexistantes.C’est pourquoi leSNUipp-FSU 13 portel’exigence de l'abrogationdu décret Peillon et de saréécriture complète, cequi suppose une réelleconcertation qui associeétroitement l’ensemble desenseignants. Pour l’obtenir,la mobilisation doit encorese renforcer.

Dans les des Bouches-du-Rhône, seulement trois

communes (Mouriès, Cuges les-Pins et Gréasque) ont

opté pour la semaine de neuf demi-journées à la rentrée

2013. Ce sont donc à peine 1% des élèves scolarisés dans lepremier degré qui sont concernés... ce qui confirme que laprécipitation de notre ministre a été contreproductive.Avant même de pouvoir observer les fonctionnements retenusdans les trois communes, un premier constat s'impose : là oùla précipitation a été choisie, la concertation n'a pas été larègle. Les enseignants comme les parents se sont vu imposerdifférents projets sortis directement des cartons des mairies,en lien avec la semaine-type présentée par le DASEN auprintemps 2013, et très loin de faire l'unanimité.Pour toutes les autres communes, ce serait donc à la rentrée2014... Or nombre d’entre elles, dont Marseille, n’ont encorerien présenté de précis !

2. Les (dys)fonctionnementsPetit tour de France et du département

Si les constats faits par nos collègues de Mouriès et, dans unemoindre mesure, de Cuges montrent une certaine sérénité, iln’en est pas de même à Gréasque comme au niveau national.La situation parisienne révèle beaucoup de difficultés mais

aussi des problèmes defonctionnement et bien peud'effets positifs pour lesélèves, quand ce ne sontpas des désastres,notamment pour les plusjeunes. Ailleurs, ce n’estpas mieux… à tel point queplusieurs communes sontrevenues en arrière et ontabandonné le changementmis en place…Que ce soit au niveau del'organisation des journéeset semaines dans lesécoles, du contenu desactivités périscolaires, de laqualité des intervenants, dela gratuité, on est le plussouvent bien en deçà de ceque devrait être le servicepublic d'éducation et sonprolongement.

Quant aux conditions de travail des enseignants, les dispositifsmis en place ne font, le plus souvent, que dégrader leursituation... sans aucune compensation !

Dossier Rythmes

RYTHMES SCOLAIRES

Bilans et actions

5HebdoINFO

Le SNUipp-FSU rappelle que la question des rythmes scolaires ne constitue pas l’alphaet l’oméga de la réussite des élèves et que la «  priorité au primaire  » doit enfin seconcrétiser  : baisse des effectifs, RASED, formation, programmes, maitressupplémentaires, ASH…Pour le SNUipp-FSU, ces revendications sont aussi au coeur de la grève du 5 décembre.

Pour le SNUipp-FSU, le dossier des rythmes scolaires n’est absolument pasclos et le temps de l’action est venu. La grève du 14 novembre, très majoritaire, l’a

montré. Une autre journée de grève, nationale, de plus grande ampleur encore, nousrassemblera le 5 décembre pour redire notre opposition à cette réforme.

Le ministre doit entendre les mobilisations grandissantes et tirer les bilans qui s’imposent, sur les rythmescomme sur «  la priorité au primaire  ». Le SNUipp-FSU est déterminé à faire avancer l’Ecole et sespersonnels !

Les pages suivantes vous présentent un point précis des troiscommunes des Bouches-du-Rhône qui essuient les plâtres et un tourd'horizon des situations rencontrées sur le territoire national.

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Dossier Rythmes

6HebdoINFO

Dans le départementInterview à Gréasque

Interviews nuancées d’une enseignante de l’école et deGilles Costa, le directeur.

Comment l’organisation s'est-elle élaborée ?(l’enseignante) La concertation a été quasiment inexistante. La mairie a semblédépassée mais elle a évité in extrémis la panique, avec la mise en place de lanouvelle école. Une réunion avant les vacances a été organisée, mais la rupture entreparents et enseignants reste vivace.

Fonctionnement :Quelles activités périscolaires ? (l’enseignante)-Celles qui avaient lieu le mercredi ont été déplacées le soir : twirling, gymnastique,,tennis, danse…- la mairie a ajouté les activités suivantes : activités de travail manuel, atelier mague,cirque, jeux de société.Pour Gilles Costa, des associations récupèrent certains élèves à l'école ou bien desanimateurs les prennent en charge. Il y a aussi des études surveillées d'une heuredont la moitié payante.Quels sont les intervenants ? (l’enseignante) Ce sont des animateurs municipaux titulaires du BAFA, formés dansle cadre des FFC (Francs et franches camarades), et un animateur des centresmusicaux ruraux qui intervient aussi sur le temps scolaire.Points positifsJ’ai bien réussi à faire mon “deuil” du mercredi. La matinée supplémentaire estbénéfique pour mieux étaler les apprentissages. Je me suis organisé en interne,notamment au niveau des activités qui demandent une correction différée  ». Lacinquième 1/2 journée de classe est vraiment bénéfique pour les élèves en difficulté,elle permet d’ancrer les apprentissages. Je me suis organisée pour que cette matinéesupplémentaire me demande le moins de correction possible. Je case le mercredimatin l’art visuel (que j’avais rarement le temps de faire avant), des jeux demanipulation et de ré-investissement en mathématiques, du travail sur l’ardoise enfrançais. Je travaille également en littérature mais sans questionnaire decompréhension uniquement en lecture offerte pour faire des ponts entre des auteurs,des genres...Les ateliers du péri-scolaire entre 12h et 13h30 ont été diversifiés, développés.Points négatifs(l’enseignante) Je perçois la fin d’une éducation vraiment “nationale” et le début d’uneéducation territoriale, locale…On a perdu la qualité ressentie par tous lors du travailmené le samedi matin.L’étude gratuite est devenue payante.(Le directeur) Il insiste sur : - Fatigue des élèves et des enseignants. - Activités du mercredi sacrifiées.- 74 % des parents sont insatisfaits. - On court toujours après le temps l'après-midi. Evolution (l’enseignante)- La volonté d’un travail commun, en collaboration école-périscolaire, est souhaitéepar quelques collègues de l’école et la responsable des activités périscolaires. Ilserait intéressant que certains projets menés dans les classes trouvent leurprolongement dans les activités périscolaires. Par exemple, si nous travaillons sur lerecyclage des déchets, notre projet peut avoir des liens avec l’atelier périscolaire«activités manuelles» ou musique avec création d’instruments avec du matériel derécupération. Mais pour cela, il faut avoir du temps pour se voir et se concerter.- Une charte de vie commune cantine-périscolaire-école est en cours d’élaboration.(le directeur) Pour Gilles Costa, l’évolution passe par la suppression de la réforme etl’ouverture de rediscussions sérieuses !

organisation horaire

LES RYTHMESPEILLON

une semaine de 9 demi-journées incluant le•mercredi matin* une durée d’enseignement de 5 h 30 maximum par•jour une demi-journée n’excédant pas 3 h 30 •une pause méridienne d’au moins 1 h 30 •

la mise en place d’activités pédagogiques•complémentaires.

*Le DASEN peut donner son accord à un enseignementle samedi matin en lieu et place du mercredi matinlorsque cette dérogation est justifiée par lesparticularités du projet éducatif territorial.

En janvier 2013, l’ex-DASEN (M. Bénéfice), selançait dans une tournée des communes dudépartement avec la semaine scolaire ci-dessous

comme modèle.Il n’a pas vraiment convaincu… à moins que ce soit lemodèle en lui-même, issu du cadre très contraint dudécret Peillon, qui ne pouvait convaincre !

Une pause méridienne longue de 2h30 (mardi etjeudi) sans garantie de mise en place d’activitéspériscolaires durant ce temps  ! Cela constitue à

n’en pas douter une bonne mise en condition pour lesapprentissages de l’après midi…

D’autres rythmes se préparent ...

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Dossier Rythmes

7HebdoINFO

Interview à Mouriès

Interview de Gilles Fantini, directeur del’élémentaire et impressions des

collègues de la maternelle reccueillies entournées d’écoles et en RIS.

Comment l’organisation s'est-elle élaborée ?Il y a eu concertation avec lesenseignants par l’intermédiairedes directeurs d’école et avec lesparents et les associations par lamise en place de comités depilotage. Les concertationscontinuent cette année.Sur l’organisation horaire, lesenseignants ont été entendus. Les enseignants sont en majoritéacteurs du périscolaire, enencadrant des activités.

Fonctionnement :

Quelles activités périscolaires ?Diverses  : sport, chorale, activitésartistiques, de découverte du milieuCoût des activités de 8 à 12€ partrimestre selon les revenus, pourchaque créneau d’activité ou degarderieQuels sont les intervenants ? Enseignants, ATSEM, intervenantsmunicipaux, associationsLa mairie a budgété un poste decoordonnateur pour l’organisationdes activités.

Points positifsRéduction horaire appréciée l’après-midiRythme régulier moins déstabilisant pour le momentSérénité de la classe le mercredi matin Côté élémentaire, le vécu de ces nouveaux rythmes estpositif, grâce notamment à la compétence de la coordinatriceet aux moyens accordés par la municipalité.Points négatifsA la dernière réunion pas de point négatif majeur relevéEn maternelle, des difficultés d’organisation et une fatigue desenfants sont notés, cette dernière semble essentiellement dueà la longueur de la journée et à la multiplicité des intervenants.Absentéisme notable le mercrediEvolutionIl va y avoir un comité de pilotage fin novembre, avecl’ensemble des intervenants, afin d’ajuster le dispositif et derégler certains problèmes d’organisation.Pour la maternelle, recherche de continuité pour préserver lesrepères des enfantsIl faudrait différencier les rythmes entre maternelle etélémentaire.

organisation horaire

Interview à Cuges

Interview de deux collègues de l’école élémentaire Paul etSuzanne Chouquet à Cuges les Pins, Marie Claire Jeunet,enseignante de CM1 depuis 17 ans dans cette école et AlainFrances, directeur totalement déchargé.

Avec quelle organisation horaire fonctionnez-vous ?

Comment s'est-elle élaborée ? Les enseignants ont appris lors des vœux la décisionmunicipale d’appliquer la réforme à la rentrée 2013. Peu deconcertation sur l’emploi du temps, leur souhait de terminer auplus tard à 15h30 a étécependant entendu. Pasde concertation sur lesactivités qui sont prévuespar classe, avec unroulement selon lespériodes.

Fonctionnement :Quelles activitéspériscolaires ?Cirque, découverte culinaire, sophrologie, dansescontemporaines, modern jazz, arts plastiques, football,badmington, contes et cinéma....Prévention routière, frisbee, cirque, volley ball, jeux desociété, décorations artistiques, sophrologie... prévus dans la2nde période.La municipalité essaie de varier les activités proposées, enfonction des intervenants disponibles.Quels sont les intervenants ? Pour chaque classe, il existe un binôme car les effectifs sontimportants (parfois jusqu’à 30 enfants). Ce binôme estcomposé d’un animateur ayant le BAFA (obligatoire selon lestextes) plus un autre adulte  bénévole (bibliothécaire deCuges, professeur des beaux arts, associations de Cuges,parents d élèves, conjoint d enseignant, anciens élèves...)Il y a un référent, enseignant volontaire, rémunéré.Points positifsLa matinée, «  rallongée » d une ½ h est appréciable, on nesent pas de différence, de fatigabilité des élèves. Il a fallucependant adapter les horaires aux disciplines pourcompenser le manque de temps l’après-midi.Terminer à 15h30 tous les jours, c est un vrai bénéfice malgréle mercredi matin, on ne se plaint pas !Points négatifsOn se voit moins entre collègues puisque plus de récréationl’après-midi.On voit moins les parents puisqu’ils ne sont pas là à 15h30.Il est difficile de “partager” sa classe avec quelqu’un même sichacun a ses propres affaires.Elèves apathiques le vendredi après-midi, devoirs non faits lesoir.EvolutionL’organisation pédagogique de la journée a été vécue dansl’urgence, nous avons «  tâtonné  » pendant les 2 premiersmois. Un temps de réunion-concertation avec l’équipe auraitété nécessaire et judicieux tant sur le plan pédagogique quesur le plan réglementaire (programme-répartition des matièresdans la journée, récréations) en début, milieu de période.Ce qu’il faut revoir, c’est l’organisation pédagogique et celledes différentes matières, avoir du temps pour y réfléchirensemble avec l’équipe.

LES RYTHMES

une semaine de 9 demi-journées incluant le

une durée d’enseignement de 5 h 30 maximum par

une demi-journée n’excédant pas 3 h 30 une pause méridienne d’au moins 1 h 30

la mise en place d’activités pédagogiques

*Le DASEN peut donner son accord à un enseignementle samedi matin en lieu et place du mercredi matinlorsque cette dérogation est justifiée par les

n janvier 2013, l’ex-DASEN (M. Bénéfice), selançait dans une tournée des communes dudépartement avec la semaine scolaire ci-dessous

Il n’a pas vraiment convaincu… à moins que ce soit lemodèle en lui-même, issu du cadre très contraint du

ne pause méridienne longue de 2h30 (mardi etjeudi) sans garantie de mise en place d’activitéspériscolaires durant ce temps  ! Cela constitue à

n’en pas douter une bonne mise en condition pour les

D’autres rythmes se préparent ...

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Enseignants remplaçantset en service partagé

Modification des obligations de

service : c’est NON !

Avec la réforme des rythmes et l’instauration de durées dejournées différentes dans les écoles, les directeursacadémiques ont mis en œuvre des procédures amenant àun dépassement des 24 heures hebdomadairesd’enseignement par les titulaires remplaçants et par lespersonnels en services partagés en dehors de tout cadrelégal. Le ministère a donc décidé de proposer unemodification des obligations de service des personnelsenseignants du premier degré.

Pour le SNUipp-FSU, ce projet de texte qui déréglemente letemps de service des personnels est inacceptable. Il introduitune forme d’annualisation du temps de service quidégraderait encore les conditions de travail de cespersonnels au risque de rendre la fonction toujours moinsattractive :

aucun maximum de service par journée et par semaine•n’est défini.  les directeurs académiques auraient la possibilité•d’utiliser les titulaires remplaçants bien au-delà des 24heures, ce temps pouvant s’étaler sur six jours, incluantmercredi et samedi pour un même enseignant.  des temps de récupération pour chaque personnel•seraient déterminés par les directeurs académiques, unegestion individuelle qui engendrerait nécessairement desabus et des inégalités de traitement.

Ce dispositif désorganiserait le fonctionnement des écoles etfragiliserait le remplacement pendant les périodes derécupération. Ce serait aussi une véritable usine à gaz pourles services administratifs qui devraient passer leur temps àremplir des tableaux individuels de suivi d’heures desremplaçants et des collègues à temps partiels.

Le SNUipp-FSU attend du ministèrequ’il respecte un peu plus lesconditions de vie professionnelleset personnelles des enseignantsdes écoles.

Dossier Rythmes

Les différentes organisationsretenues

Anoter que sur les 4 000 communes qui passent en 2013,seules 28 ont choisi le samedi matin.

Les plus petites communes (moins de 2000 habitants)proposent souvent des horaires variables l’après-midi alorsque les communes plus importantes (plus de 10000 habitants)ont des horaires identiques sur la semaine.

8Hebdo

INFO

Les rythmes en France

Etat des lieux de la réforme :

Passent à la rentrée 2013 : 22,3 % des élèves, 20 % des

•écoles, et 18,6 % des communes changent de rythmes soit

3973 communes, 8533 écoles et 1 148 300 élèves.

Les disparités départementales sont importantes : aucun

•élève ne changera de rythme dans le Val de Marne ou les

Hauts de Seine, moins de 1% dans les Bouches du Rhône,

2,6 % dans le Rhône, 3,5 % dans les Alpes maritimes.

Par contre, ils seront 98% en Ariège, 80 % en Haute

•Garonne, 84% dans les Deux-Sèvres, 79,5 % dans les

Landes.

Instructions pour la maternelleLe ministre reconnaîtrait-il les difficultés ?

Des instructions ministérielles ont été envoyées aux collectivités locales pourrépondre aux problèmes liés aux nouveaux rythmes en maternelle. Le ministrereconnaîtrait-il enfin que tout n’irait pas sans difficulté ?

Si le ministre avait ouvert le dialogue, les professionnels que sont les enseignants de maternellel’auraient informé de « l’importance des temps de sieste, de la transition scolaire et périscolaire, de lanécessité d’adapter les activités aux besoins et d’identifier les lieux et les adultes ».

Dans les écoles, les enseignants n’auront pas les moyens de faire vivre ces recommandations parce que la mise en œuvre dela réforme en maternelle conduit à segmenter l’après-midi en deux temps, par deux entités différentes, l’école et le secteurd’animation. Il y a là un facteur de perturbation pour les enfants et ce malgré toute l’attention portée par les enseignants et lesautres personnels.Le ministre ne répond pas plus à la réduction du temps scolaire de l’après-midi qui désorganise les enseignements, jusque-làstructurés autour des temps de sieste et de repos. Si les enjeux sont bien les rythmes et la réussite scolaire, priorité doit êtredonnée à l’élaboration d’un temps scolaire adapté et cohérent pour répondre aux missions de l’école.

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AADE (Aide Administrative à la Direction d’Ecole)

Les nouveaux personnels ont été recrutés entre septembre et novembre 2013.Selon le ministère, ils disposent d’un niveau « bac à bac + 2 ». De fait, les missionsconfiées seraient élargies. Elles combineraient aide administrative et aide

éducative. D’après le site gouvernemental, il s’agirait : - d’améliorer l’accueil afin d’assurer le lien quotidien avec les parents et lesintervenants, mais aussi pour assurer un suivi étroit en cas d’absence des enfants, - de développer l'aide aux fonctions administratives, - de renforcer la surveillance des élèves, - de participer aux activités éducatives sous la responsabilité pédagogique desenseignants.Le SNUipp-FSU 13 demandera à la DSDEN 13 qu’elle précise cet élargissement desmissions aux écoles. Nous regrettons que ces personnels soient toujours recrutés encontrat précaire, même si sa durée passe de 6 mois à 1 an, car leurs missions au seindes écoles sont pérennes …

Depuis des mois et même desannées, le SNUipp-FSU13intervient régulièrement auprès

des DASEN successifs pour dénoncerl’autoritarisme de certains IEN. En effet,dans un contexted’explosion desd e m a n d e sadministratives etinstitutionnelles( e n q u ê t e s ,comptes rendus,projets, PPRE,fiches action…),certain-es IENs’appliquent àimposer dese x i g e n c e spointilleuses.Or, après desannées de mépris du métier et degouvernance autoritaire conduisant àune dégradation des conditions detravail et une augmentation de lasouffrance des personnels, c’est dereconnaissance, de libertéprofessionnelle, et de soutien dont lesenseignants ont besoin, pas decontrôles tatillons sur la mise en placedes APC ou sur le contenu des 108heures. "Caporalisme" et injonctionsdoivent cesser.Plus grave, contrôles permanents,degré d’exigence et manque deconsidération sont parfois tels à l’égardd’enseignants qu’ils les plongent dans ledésarroi et la souffrance. Bien évidemment, cette situation n’estpas générale dans le département. Maismalgré les nombreuses interventions denotre organisation syndicale en directiondes deux précédents DASEN (MM.Trève et Bénéfice) le sentiment demalaise et les risques psychosociauxgrandissent chez les enseignants desécoles des Bouches du Rhône.C’est pourquoi, le SNUipp-FSU13 aproposé aux autres organisationssyndicales du département des’associer au dépôt d’une alerte socialeauprès du nouveau DASEN, PatrickGuichard. Celle-ci a été déposée le 12

novembre par le SNUipp-FSU, la CGT,SUD, le SE-UNSA et le SGEN-CFDT.C’est action collective constitue uneinterpellation forte du nouveau DASENsur ce sujet. Selon le protocole légal,

l ’administrationdoit ouvrir desdiscussions avecles syndicats eten rendre compteauprès despersonnels.

L’alerte socialeporte sur lesconditions detravail desp e r s o n n e l senseignants entermes :

- d’exigences du travail et de sonorganisation  : manque d’autonomiedans le travail, degré d’exigence tropimportant, injonctions multiples etcontradictoires…- de management et de relations detravail : les nature et qualité desrelations de la hiérarchie envers lescollègues sont génératrices de risquespsychosociaux (RPS)  : manque dereconnaissance, absence de soutienlors d’évènements déstabilisants,propos suspicieux voire déplacés- de prise en compte des valeurs etattentes des collègues : décisionsimposées sans concertation, choixlocaux de formation continue, mise àmal l’équilibre entre vie professionnelleet vie privée.

Le SNUipp-FSU13 a également décidéd’écrire au ministre concernant cesproblèmes d’autoritarisme. Ne restezpas isolés face à une hiérarchie quioutrepasserait ses devoirs. Le SNUipp-FSU13 soutient tous les collègues qui,individuellement ou collectivement,subissent ces méthodes et ont décidéde réagir (comme dans la circo Marseille11 par exemple où une AG s’est tenue le19 novembre sur ces questions…)

9Hebdo

INFO

Bouches du Rhône

Autoritarisme : Alerte sociale ! Changements à la têtede l'académie et du

département

Le Recteur Bernard Dubreuil ayantfait valoir ses droits à la retraite pen-dant l'été, il a été remplacé à la tête

de l'académie d'Aix-Marseille par AliSaïb, précédemment recteur de l'acadé-mie de Caen.

Le SNUipp-FSU 13, qui a eu l'occasionde le rencontrer lors du CTA du 17octobre, lui souhaite la bienvenue etrelève l'intérêt que Monsieur Saïb amanifesté à l'égard du premier degré.

Nous avons par ailleurs appris débutoctobre le départ précipité de notreDirecteur Académique, MonsieurBénéfice. Selon la formule consacréedu communiqué de presse du rectorat,c'est "à sa demande" que Jean-LucBénéfice aurait demandé sa mutationpour l'académie de Toulouse... La for-mule est assurément hypocrite et la réa-lité certainement ailleurs...

C'est Monsieur Patrick Guichard, précé-demment DA à Strasbourg, qui le rem-place à la tête de notre département.

Le SNUipp-FSU 13 lui souhaite égale-ment la bienvenue et le rencontrera trèsrapidement pour avancer sur les dos-siers les plus urgents (autoritarisme,rythmes…).

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Education

Après l’épisode calamiteux qui adébouché en 2008 sur les pro-grammes « Darcos » méca-

niques, lourds et chronophages, il estessentiel de disposer de contenusd’enseignement ambitieux et réali-sables. Beaucoup d’éléments sontdonc à repenser mais avec la nécessi-té de définir des programmes sco-laires durables qui ne seront pas remisen cause dans trois ans. Sans cesseballoté par des changements inces-sants de prescriptions, notre métier amaintenant besoin de lisibilité et destabilité.

L’expertise professionnelle des ensei-gnants qui auront ensuite à mettre enmusique dans les classes ces nou-veaux contenus d’enseignement doitêtre entendue.

Entre le 23 septembre et le 18octobre, vous avez pu donner votreavis sur les programmes de 2008.Cette première étape va, théorique-ment, donner lieu à une synthèse quialimentera le travail du nouveauConseil Supérieur des Programmes(CSP) chargé de l'écriture de nou-veaux contenus d’enseignement pour

la rentrée 2015. Une seconde consul-tation sur les projets du CSP devraitintervenir à la fin de l’année scolaire.

Pour le SNUipp-FSU qui avait publi-quement demandé au ministre d’asso-cier les enseignants à l’élaboration deces nouveaux programmes, le princi-pe de cette démarche de consultationva dans le bon sens... si notre experti-se et nos avis sont effectivement tra-duits dans les contenus des futurs pro-grammes.Ni les enseignants ni le SNUipp-FSUn'ont oublié que la "consultation" surles programmes organisée par Darcosen 2007 n'avait été qu'une mascara-de... On avait même découvert que leséditeurs avaient bouclé leurs manuelsavant la fin de la "consultation" !!!

Le SNUipp-FSU met en garde leministère de l'Education Nationalepour ne pas répéter cette escroquerie.C'est avec l'adhésion des ensei-gnants, des chercheurs et des repré-sentants des parents d'élèves, que lesnouveaux programmes doivent êtredéfinis... sans oublier les moyens deleur mise en oeuvre...

11Hebdo

INFO

Nouveaux programmes Avec notre avis ?

Après une ½ journée banalisée enoctobre, plus ou moins fructueuseselon la participation effective descollègues des réseaux ECLAIR etRRS, les Assises inter-académiques(Aix-Marseille/Nice/Corse) setiendront le 4 décembre à Marseille.

Lors de ces réunions préparatoires,six questions ont été abordées : les pratiques pédagogiques,l’accompagnement et la formation despersonnels, les modalités du travail enéquipe, en réseau, en partenariat, lepilotage et l’évaluation, l’allocation desmoyens, la carte de l’éducationprioritaire. Les synthèses de ces travaux mettenten lumière les revendications portéespar le SNUipp-FSU et laprofession, notammentla baisse des effectifs etle temps à libérer pourtravailler en équipe.

A l’avenir, la carte del’Education Prioritaire,ne doit pas êtresimplement calquée sur celle desquartiers sensibles au risque d’ignorerles problématiques spécifiques àl’école. Une nouvelle carte redessinéene doit pas conduire à une sortiebrutale du dispositif synonyme depertes de moyens pour les équipes et

de fin des indemnités pour lesenseignants. En juillet 2013, le Comitéinterministériel pour la modernisationde l’action publique rendait un rapportsur lequel le ministre entends’appuyer. Il considérait que lesprincipaux leviers de réussite reposentsur le travail en équipe et la co-intervention. Il préconisait de favoriserles temps d’échange et les actions deformation, soulignant l’importance despostes ou missions spécifiques(RASED, remplaçants,coordonnateurs réseaux, maîtresréférents). Nous ne cessons de le diredepuis des années 

Aujourd’hui, la nature des difficultésdes élèves est connue. Le SNUipp

plaide pour undéploiement àgrande échelle du«  plus de maîtresque de classes  »qui doit offrir denouvelles manièresde travailler auprèsdes élèves  : petits

groupes, décloisonnement, co-intervention… Le SNUipp-FSU13 portera lors de cesAssises l’expertise développée sur leterrain par les équipes et dont leministre ferait bien de s’inspirer.

DIRECTION :Attention chantier !!!

Alors que se sont ouverts le 18 novembreles premiers chantiers sur les métiers despersonnels enseignants et d’éducation,dont celui de la direction, retour surl’enquête du SNUipp-FSU, qui a recueilli9056 réponses.Ce sont en priorité des avancéesconcrètes en terme de temps (87,69%), dereconnaissance salariale (84,22%), etd’allégement de la charge de travailadministratif (78%) qui sont aujourd’huifortement demandées pour la directiond’école.

Depuis trop longtemps, les directrices etdirecteurs bricolent et s’épuisent pour faireface à des tâches exponentielles etchronophages. Aujourd’hui, ils sont aubord la rupture. La fonction de direction,indispensable au fonctionnement del’école, est en quête de sens. Elle doit serecentrer sur l’animation et l’organisationpédagogique de l’école.Pour cela, la question du temps estdevenue centrale. Les directeursdemandent à être dégagés des ActivitésPédagogiques Complémentaires et quesoit amélioré le régime de décharge(notamment pour les écoles de moins dequatre classes qui ne bénéficient d’aucuntemps de décharge). Les directeursveulent également voir allégées lescharges administratives croissantes, dontle lien avec la réussite des élèves n’estpas avéré.La question de la mise en place d’un vraimétier d’aide au fonctionnement de l’écoleest clairement posée. De plus, une vraieformation doit être proposée en amont dela prise de fonction, mais aussi en continu.Dans le 13, le SNUipp-FSU s'est depuislongtemps attelé à la tâche : au sein duCHSCT, il est à l'initiative de 3 groupes detravail sur l'amélioration des conditions detravail des directeurs. Ils ont permisl’élaboration d’un questionnaire, l’analysedes réponses et la formulation depréconisations. Ces dernières ont étéactées lors du CHSCT du 19 novembre  :personne dédiée à l’écoute et au conseildes directeurs en cas de problème,création d’un groupe de pilotage visant lamise à disposition d'outils administratifs etla simplification des demandes de lahiérarchie, rupture de l’isolement par deséchanges de pratique en formationcontinue. Le SNUipp-FSU 13 oeuvrera pour que cesmesures allègent enfin le quotidien desdirecteurs mais aussi des équipes !

Assises de l’Education Prioritaire

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12HebdoINFO

Victoire pour les EVS !

Les lycées marseillais Jean Perrin et

St-Exupery sont déboutés : la cour

d'Appel confirme les jugements du

Conseil des Prud'hommes !

Depuis 2 ans, le SNUipp-FSU 13 accompagne près de130 dossiers de recours d'EVS (Emplois Vie Scolaire)contre leurs lycées employeurs aixois ou marseillais. Il

s'agit de reconnaître l'absence de formation, dont ils auraientdu bénéficier, dans le cadre de leur contrat visant un retour al'emploi.Ces EVS ont été le plus souvent en fonction sur des missionsd’Aide à la Direction d’Ecole, mais aussi d’AVS auprèsd’élèves en situation de handicap.

Ces dossiers sont jugés par le Conseil des Prud’hommesd’Aix en Pce ou de Marseille, qui ont octroyé de un à trois ansde salaire à ces personnels pour la plupart en contrat CUI.Les lycées ont été débouté de leur premier appel concernantle tribunal apte à juger l’affaire : ce dossier n'a pas a être traitépar le Tribunal Administratif, les lycées sont bien considéréscomme les employeurs et le Conseil des Prud’hommescomme l’instance devant statuer.

Les EVS, qui n’ont parfois plusaucun droit à indemnités, sevoient ainsi légitimé(e)s dansleurs démarches qui n'aurontpas été vaines ! La cour d'appeld'Aix en Pce a confirmé lejugement du Conseil desPrud'hommes Marseillais : c'estla reconnaissance du préjudicepour une cinquantaine d'EVS.Plus que quelques jours àattendre afin de recevoir lanotification qui détaillera lessommes obtenues, dont noussavons déjà qu'elles devraientêtre équivalentes à celles

octroyées lors du premier jugement, soit de plusieurs milliersd'euros pour chacun(e)s.

Nous espérons que les autres jugements seront bientôtrendus, que les lycées arrêteront les procédures d’appel quin’ont d’autre but que de différer les paiements et qui mettentces personnels précaires dans une situation encore plusinacceptable !

Actualités

Stages syndicaux Novembre / Décembre 2013

- Enseigner Hors de France à la rentrée 2014 : Jeudi 14/11, Marseille, Section du SNUipp-FSU 13

- Retraite : Jeudi 21/11, Martigues, Maison des Syndicats

- Débuts de carrière : Lundi 25/11, Marseille, Section du SNUipp-FSU 13- Retraite : Mardi 03/12, Marseille, Salle Jaurès Bourse du travail- 20 ans de la FSU : Vendredi 13/12, Marseille, IUFM Canebière

Janvier 2014- Futurs directrices et directeurs : Jeudi 09/01, Marseille,Section du SNUipp-FSU 13- Retraite : Lundi 13/01, Gardanne, Salle des Sociétés à Biver- Futurs directrices et directeurs : Mardi 14/01, Salon deProvence, Maison de la Vie Associative- Retraite : Lundi 20/01, Marseille, Salle Jaurès Bourse dutravail

Expéditeur :

SNUipp - 2, Square Cantini 13291 Marseille cedex 6 - Bulletin hebdomadaire de la sectiondes Bouches-du-Rhône - Imprimerie SEILPCA Place E. d’Orves Marseille

CPPAP 0415S07295 ISSN 07638086Dépot légal : 10/04/2006 - Directeur de Publication : Christophe DORE

N° 666 du 25 novembre 2013

Ce bulletin vous a été envoyé grâce au fichier informatique du SNUipp13 Conformément à la loi du 8-01-78,vous pouvez y avoir accès ou faire effacer les informations vous concernant, en nous adressant un courrier.

INFOHebdo

Hausse des inscriptions auconcours

L’occasion de recruter davantage

L’annonce, par le ministre de l’Éducation Nationale, de 66571 inscrits au concours de recrutement de professeursdes écoles (CRPE) constitue un signal positif. Il faudra

certes regarder précisément le nombre de présents auxsessions d’examen, souvent inférieur au nombre d’inscrits, etporter une attention particulière aux académies en difficultés(Créteil, Versailles, Amiens...) qui nécessitent des mesuresd’urgence.

Reste qu’il faut se féliciter de ce regain d’inscriptions pour leconcours des professeurs d’école. Pour le SNUipp-FSU,cette bonne nouvelle doit inciter le ministère à augmenter,pour la rentrée 2014, le nombre de places aux concours quiest actuellement de 8 500. Ce serait un geste fort pour tousles étudiants qui se destinent actuellement au métier. Celapermettrait aussi de créer plus de postes à la rentrée 2014pour une école primaire qui en a grandement besoin.  Eneffet, à la rentrée prochaine, 2 035 postes sont concrètementprogrammés dans les écoles primaires, contre 3 046 à cetterentrée, et alors que 30 000 élèves supplémentaires sontattendus. A peine 300 postes «  plus de maîtres que declasses  » sont aussi prévus contre 900 cette année. LePrimaire, priorité du président, apparaît donc en retrait alorsque chacun sait qu’il est essentiel de rattraper le retard dontl’Ecole a été victime, en terme de moyens.

Pour notamment faire baisser des effectifs qui peuventatteindre plus de 30 élèves en maternelle, développer ledispositif «  plus de maîtres que de classes », les RASED ,décharger les directeurs d’école, permettre le renouveau dela formation continue, il faut recruter, sans attendre, pour larentrée prochaine. 

Tous renseignements et fiches d’inscription surnotre site «http://13.snuipp.fr/» onglet “Actions et Rendez-vous”

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