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pr x nfos Trimestriel d’informations à la clientèle de Proxemia et Proxemia Bis N°2 - Janvier 2012 UNE : Les activités autorisées par les titres-services SOMMAIRE CAHIER A.BC Une - p.1 Les activités autorisées par les titres- services. C.P.P.T. - p.2 La sécurité au travail Organisation. - p.3 Les défections de dernière minute Contrôle - p.3 Les contrôles s’intensifient dans les entreprises de titres-services. Repassage & Portes-ouvertes - p.4 Votre avis nous intéresse ! Zoom - p.4 Les infos aussi utiles que pratiques Adresse : rue J. Wauters, 30 7160 Chapelle-lez-Herlaimont 064/33.60.15 064/31.03.59 [email protected] Editeur responsable : Eric Bernard Photographes : Audrey Calo, Sara Comina Mise en page : Sara Comina Impression : Empain, Binche Proxemia et Proxemia Bis sont des Coopératives à finalité sociale qui visent à favoriser le développement de services et d’emploi de proximité dans le dispositif des titres-services et participent à la lutte contre le travail au noir. A votre domicile, l’aide-ménagère (femme ou homme) ne peut qu’assurer : a) le nettoyage et le lavage des vitres ; b) la lessive et le repassage ; c) la préparation des repas ; d) le racommodage du linge à repasser ; e) les petites courses ménagères visant à pourvoir à vos besoins quotidiens : poste, pain, et pharmacie. Est donc proscrit: l’achat de meubles, d’ap- pareils ménagers ou audio-visuels, l’achat de repas chauds, la distribution périodique de journaux et de magazines. Il doit toujours s’agir d’une aide dans le ménage. Les travaux suivant, par exemple, sont interdits : réparation d’un WC, travaux d’électricité, tapissage et peinture, entretien du jardin, lavage d’un véhicule, baby-sitting, garde de personnes âgées ou malades, garde et soins aux animaux durant votre absence ou encore, le travail administratif. En dehors de votre domicile, les titres-services peuvent couvrir la livraison des courses ménagères, le service au sein de l’entreprise agréée et les petits travaux de couture occasionnels. Malgré notre agrément, nous ne pratiquons point le transport pour personnes à mobilité réduite. Toutes ces activités éligibles concernent le privé et en aucun cas celles d’ordre professionnel comme, par exemple : le nettoyage d’un cabinet médical, d’une salle d’attente, d’une chambre ou d’un studio en location ou des immeubles de collectivité tels appartements multiples, etc… Restez aussi attentif à la durée de validité des titres qui est limitée à huit mois après délivrance. Le nombre maximal par ménage est de 500 par année civile. Le montant déductible des impôts ne peut excéder 2.560 € (revenus 2012), soit 768 € de réduction maximale. Votre titre vous coûte donc réellement que 5,25 €. C’est dans ce cadre strictement légal que nous sommes et nous resteront « à votre service » (3 heures au minimum par prestation). Audrey, Paola et Christian 1.

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  • pr x nfosTrimestriel d’informations à la clientèle de Proxemia et Proxemia BisN°2 - Janvier 2012

    UNE : Les activités autorisées par les titres-services Sommaire Cahier a.bC

    Une - p.1Les activités autorisées par les titres-services.

    C.P.P.T. - p.2La sécurité au travail

    Organisation. - p.3Les défections de dernière minute

    Contrôle - p.3Les contrôles s’intensifient dans les entreprises de titres-services.

    Repassage & Portes-ouvertes - p.4Votre avis nous intéresse !

    Zoom - p.4Les infos aussi utiles que pratiques

    Adresse : rue J. Wauters, 307160 Chapelle-lez-Herlaimont

    064/33.60.15 064/31.03.59 [email protected]

    Editeur responsable : Eric Bernard Photographes : Audrey Calo, Sara

    Comina Mise en page : Sara Comina Impression : Empain, Binche

    Proxemia et Proxemia Bis sont des Coopératives à finalité sociale qui visent à favoriser le développement de services et d’emploi de proximité dans le dispositif des titres-services et participent à la lutte contre le travail au noir.

    A votre domicile, l’aide-ménagère (femme ou homme) ne peut qu’assurer : a) le nettoyage et le lavage des vitres ; b) la lessive et le repassage ; c) la préparation des repas ; d) le racommodage du linge à repasser ; e) les petites courses ménagères visant à pourvoir à vos besoins quotidiens :

    poste, pain, et pharmacie. Est donc proscrit: l’achat de meubles, d’ap-pareils ménagers ou audio-visuels, l’achat de repas chauds, la distribution périodique de journaux et de magazines.

    Il doit toujours s’agir d’une aide dans le ménage. Les travaux suivant, par exemple, sont interdits : réparation d’un WC, travaux d’électricité, tapissage et peinture, entretien du jardin, lavage d’un véhicule, baby-sitting, garde de personnes âgées ou malades, garde et soins aux animaux durant votre absence ou encore, le travail administratif.

    En dehors de votre domicile, les titres-services peuvent couvrir la livraison des courses ménagères, le service au sein de l’entreprise agréée et les petits travaux de couture occasionnels. Malgré notre agrément, nous ne pratiquons point le transport pour personnes à mobilité réduite.Toutes ces activités éligibles concernent le privé et en aucun cas celles d’ordre professionnel comme, par exemple : le nettoyage d’un cabinet médical, d’une salle d’attente, d’une chambre ou d’un studio en location ou des immeubles de collectivité tels appartements multiples, etc…

    Restez aussi attentif à la durée de validité des titres qui est limitée à huit mois après délivrance. Le nombre maximal par ménage est de 500 par année civile. Le montant déductible des impôts ne peut excéder 2.560 € (revenus 2012), soit 768 € de réduction maximale. Votre titre vous coûte donc réellement que 5,25 €.

    C’est dans ce cadre strictement légal que nous sommes et nous resteront « à votre service » (3 heures au minimum par prestation).

    Audrey, Paola et Christian

    1.

  • C.P.P.T. : Les risques du métier d’aide-ménagère et notre devoir de prévention.

    Le métier d’aide-ménagère à domicile n’est pas un métier facile et ce, à différents titres : aussi bien de par la nature « physique » des tâches réalisées que suite à la particula-rité géographique que nécessite la fonction (le domicile des clients) ainsi que l’aspect relationnel et commercial qu’elle suppose. Ainsi, comme pour tout métier, nos aides-ménagères à domicile sont soumises à un certain nombre de risques qui peuvent avoir des conséquences plus ou moins lourdes. A titre informatif et éclairant, nous allons vous exposer brièvement ces risques :

    - Risques organisationnels et de surcharge mentale : déplacement chez plusieurs clients dans la journée, contraintes horaires et difficulté pour prendre les re-pas, variabilité de l’activité et du rythme de travail en fonction des besoins du client, consignes imprécises ou différentes selon l’interlocuteur, manque de recon-naissance professionnelle ou de considération, difficultés de com-munication, stress lié ) la gestion du temps, isolement professionnel et absences d’échanges entre pairs, liens affectifs tissés avec les clients, incompatibilité de caractère ou de profil psychosocial, forte per-sonnalisation de la relation profes-sionnelle, sollicitation en dehors des heures, etc.

    - Risques physiques : risque routier lors des déplacements, risque lié aux manutentions manuelles de charges, aux postures et gestes répétitifs, risque de chutes qui peut provenir de la présence de dénivelés, d’escaliers, de tapis, de sols en mauvais état ou glissants ou encore encombrés, d’utilisation de moyens de fortune pour des travaux en hauteur, de la présence d’animaux, d’un mauvais éclairage, etc.

    - Risques électriques : ces risques sont souvent liés à un matériel défectueux et à des installations électriques non conformes.

    - Risques liés à l’utilisation de matériel, d’outils : utilisation d’outils tranchants, de plaques électriques, de four, de liquides brûlants, d’aspirateur, de brosse ou raclette dont le manche est inadapté, etc.

    - Risques chimiques : exposition ou utilisation de certains produits.

    - Risques biologiques infectieux : bactéries, virus, cham-pignons, etc.

    - Risque d’incendie et explosion.

    Face à ces risques, nous devons tous être sensibilisés et surtout responsabilisés que l’on soit employeur, client ou aide-ménagère. Chacun à notre niveau, nous devons agir en « bon père de famille », communiquer en temps voulu et adopter un comportement préventif.

    La prévention est une de nos priorités en tant qu’em-ployeur et nous prenons au quotidien toute une série de mesures destinées à limiter les risques énoncés ci-dessus que ce soit via la mise à disposition d’équipe-ments de protection individuelles, d’outils spécifiques, de formations, d’informations et de sensibilisation de nos travailleurs. Mais ces initiatives doivent être cumu-

    lées avec votre sensibilisation en tant que clients. En effet, nous évoluons dans un contexte spécifique où l’aide-ménagère preste à votre domicile c’est-à-dire en un lieu différent de l’entreprise (communément appelé chantier avec autant de chantiers que de clients) et sur lequel nous avons peu de pouvoir d’actions. Ainsi, dans ce contexte, vous êtes co-respon-sable de ce qui se passe chez vous et devez par conséquent être acteur de la prévention à

    nos côtés. N’hésitez donc pas à nous relayer toutes informations pertinentes en la matière et à nous poser vos questions. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous vous interpellerons également lorsque nos collè-gues nous relayerons des situations dangereuses via une fiche de signalement que nous avons mis à leur disposition ou que nous constaterons certaines prises de risque lors de nos visites. Soyons tous vigilants pour le bien-être de chacun, comme le prévoit la convention de collaboration que vous avez signée avec l’entreprise ainsi que la loi du 04 août 1996 relative à la protection et au bien-être des travailleurs.

    Delphine, Conseillère en prévention

    2.

  • CONTRÔLES de plus en plus réguliersORGANISATION : Les défections

    « Catastrophe, en dernière minute vous ne pouvez pas recevoir votre aide-ménagère attitré(e) » !

    Après nous avoir contacté pour la première fois, nous vous avons soumis à la signature une conven-tion titre-service vous liant à notre Coopérative, au terme de laquelle nous insistions notamment sur l’impératif de prévenir endéans les 48 heures lorsque vous devez annuler une prestation, à l’ex-ception, évidemment, du cas de force majeure comme par exemple : une hospitalisation non pla-nifiée, un sinistre affectant votre habitation, etc…,

    Cette annulation communiquée suffisamment à temps nous permet ainsi de répondre également à d’autres demandes inverses de remplacement de la part de nos autres clients qui sont, eux, tem-porairement privés de leur aide-ménagère en raison d’un congé ou d’une maladie.

    Nous insistons vraiment sur votre idéale colla-boration pour agir en ce sens. N’hésitez point à nous contacter par téléphone, puisque même en dehors des heures de bureau, nous activons le répondeur vocal. Celui-ci est relevé quotidien-nement dès le début de la journée.

    De plus, cela relève aussi de votre intérêt personnel étant donné que, comme le prévoit cette même convention, nous serions en droit de vous réclamer les titres-services de la prestation annulée à la der-nière minute, nous privant ainsi de la disponibilité de notre aide-ménagère.

    Vous comprendrez donc que si cette situation devait se rencontrer de manière trop fréquente, un courrier de rappel vous sera envoyé ; après celui-ci nous serons contraints de mettre cette clause en application.

    Ce n’est que dans ce schéma rappelé que nous pouvons nous engager à vous contacter plus ra-pidement encore pour satisfaire toutes vos de-mandes urgentes.

    Paola et Audrey

    Les contrôles s’intensifient dans les entreprises de titres-services.

    Une famille sur sept fait appel aux titres-services pour ses besoins d’entretien de leur domicile et/ou de repassage. Vous le savez, à chaque titre que vous achetez, est lié, une subvention fixe du gouverne-ment. D’où l’intérêt de ce dernier d’en maîtriser l’en-veloppe financière qui rentre en compte dans son budget annuel (voir Cahier B.a-ba de l’économie sociale en pages 2&3) mais aussi l’intérêt d’exercer certains contrôles afin de déceler d’éventuels abus.

    En 2011, 95 entreprises de titres-services ont perdu leur reconnaissance à la suite d’une enquête sur une fraude ou en raison d’arriérés de paiement. C’est un tiers de plus qu’un an auparavant.

    Les inspecteurs ont mené en 2011, 727 contrôles et dans 95 entreprises, la reconnaissance a été retirée après une fraude ou une dette pendante auprès de l’ONSS ou de l’Onem. Les inspecteurs ont ainsi pu récupérer 4 millions d’euros de sub-ventions. Il a été constaté qu’un certain nombre de ces sociétés se mettent vo-

    lontairement en faillite, avant même qu’elles ne puissent rembourser leurs dettes. Souvent, celle-ci (la dette) est supérieure à 2.500 euros.

    Soyez conscients que ces contrôles sont importants car ils permettent, pour l’Etat, bien-sûr d’identifier d’éventuels fraudeurs et ainsi récupérer de l’argent bien utile pour financer d’autres initiatives. Ils per-mettent en outre de mieux identifier et crédibiliser les entreprises qui assurent des services en toute légalité et en toute confiance pour leurs clientèles.

    « A bon entendeur, salut… »Eric

    3.

    ATTENTION !

    CONTROLEANTI-FRAUDEURS

  • 23

    1ZOOM sur les infos aussi pratiques qu’utiles...REPASSAGE &

    PORTES=OUVERTES

    Votre avis nous intéresse ! Bientôt une enquête et une « Jour-née Portes Ouvertes »

    Nous l’écrivions dans le premier numéro de « Prox Infos », com-muniquer avec la clientèle est important pour nous. Cela nous permet d’adapter au mieux vos attentes à notre offre de services. Ainsi, nous vous informons des ini-tiatives que nous prendrons dans les prochains mois.

    Primo, en février, via un court questionnaire, les clients de notre service repassage seront consultés sur la qualité du travail de notre équipe mais aussi sur les éléments à améliorer.

    Secundo, nous comptons organi-ser une « Journée Portes Ouvertes » à laquelle nous comptons inviter l’ensemble de notre clientèle à nous rendre visite. Celle-ci se tien-dra plus que probablement en début mai et à cette occasion, une enquête de satisfaction plus générale vous sera également proposée. En outre, lors de cette journée, vous aurez la possibilité de rencontrer tout le personnel et de poser toutes les questions sur nos activités mais aussi sur l’éco-nomie sociale. Nous vous proposerons aussi pas mal de surprises pour rendre cet événement le plus agréable possible en espérant que le soleil puisse être de la partie…

    Nous vous en reparlerons lors d’un « Prox Infos » spécial qui sortira quelques jours avant cette date.

    Affaires à suivre…

    Le cahier de communication :Vous désirez donner quelques consignes à votre aide-ména-

    gère pour la prestation à venir ? Vous tenez à lui faire un retour au sujet de la prestation précédente ? Ou simplement le ou la

    mettre dans de bonnes conditions avec quelques mots accueillants ?MAIS vous n’êtes pas présent lors de la prestation !!!Dès lors, utilisez votre cahier de communication ! Indiquez-y les messages qui vous semblent importants et surtout… pensez à mettre le cahier dans un endroit apparent afin que votre aide-ménagère ne passe pas à côté de la communication.

    Un bon état de santé, c’est important.Chaque nouveau collaborateur, lors de son entrée à Proxemia, passe par la case « médecine du travail » afin de s’assurer qu’il a les aptitudes suffisantes pour le poste d’aide-ménagère à domicile.

    Tout au long de son parcours à Proxemia, ce collaborateur devra encore se rendre à la médecine du travail : soit pour procéder à la visite médicale périodique (examen médical annuel). Soit pour l’examen de reprise après une incapacité de plus de trois semaines. Toute cette procédure fait partie d’une obligation légale qui doit être respectée par l’entreprise et ses membres.

    Il arrive donc parfois que votre aide-ménagère doive s’absenter du-rant la prestation, ou bien l’écourter, afin de se présenter à la méde-cine du travail… car bon état de santé rime avec service de qualité.

    Sinistre, des solutions existent :Mon aide-ménagère a cassé un vase ! Ce n’est pas intentionnel, cela se produit dans le feu de l’action. Mais vais-je récupérer mon vase ?Certainement ! Votre aide-ménagère a toujours avec elle des for-mulaires de « déclaration de sinistre en responsabilité civile d’exploi-tation » qu’elle complète et rentre immédiatement au bureau afin que nous puissions introduire le dossier auprès de notre compagnie d’assurance ; nous vous envoyons ensuite un courrier vous informant des prochaines démarches à suivre. Attention, veillez bien à conserver le vase brisé car il vous sera réclamé.Remarquez que s’il s’agit d’un objet de plus grande valeur, le mieux est de directement nous contacter afin que nous puissions venir constater le sinistre et prendre quelques photos, indispensables pour l’assureur.

    4.

    Patrick, Karl, Eric, Christian, Sara, Vincenzo, Audrey, Michel, Paola, Anna, Delphine, Justine, Véronique, Christine, Jean-Michel, Anny, Emine, Sadia, Thérèse, Jacqueline, Salvina, Anna Maria, Rhalia, Yannick, Nicole, Aurore, Doriane, Caroline, Valentine, Kelly, Samir, Jocelyne, Pina, Anne, Beatrix, Françoise, Virginie, François, Barbara, Yolande, Sandrine, Marie-Ange, Annick, Isabelle, Fadoua, Sandrine, Nadège, Pascal, […] et tous les autres vous souhaitent leurs…

    Meilleurs Vœux de Santé et Bonheur pour cette année 2012 !

  • EDITO : L’entreprise sociale, telle une lueur dans la nuit. Sommaire Cahier a.bC

    Edito - p.1L’entreprise sociale, telle une lueur dans la nuit

    Actu. - p.2L’avenir du titre-service

    Organisation. - p.4Proxemia s’exporte

    Adresse : rue J. Wauters, 307160 Chapelle-lez-Herlaimont

    064/33.60.15 064/31.03.59 [email protected]

    Editeur responsable : Eric Bernard Photographes : Audrey Calo, Sara

    Comina Mise en page : Sara Comina Impression : Empain, Binche

    pr x nfosTrimestriel d’informations à la clientèle de Proxemia et Proxemia BisN°2 - Janvier 2012

    On a souvent présenté les entreprises de l’économie sociale comme des curiosités de la vie économique. Elles intriguent parce qu’elles mettent la liberté d’entreprendre et l’activité économique au service du bien commun. Elles vont au-delà de ce qu’on appelle la responsabilité sociale des entreprises ; elles SONT des entreprises sociales. Leur ADN s’en trouve profondément modifié. Leur finalité est sociale avant d’être économique ; les décisions n’y sont pas dictées par les intérêts exclusifs des actionnaires ; la tension salariale y est raisonnable ; le travail n’y est pas considéré comme un facteur de production parmi d’autres ; le capital que l’on y investit est dit « patient » ou « sage », notamment parce que la distribution de dividendes y est interdite ou, à tout le moins, limitée.

    Ces entreprises que l’on retrouve dans des secteurs d’activité très divers (ser-vices aux personnes, énergie verte, recyclage, commerce équitable, finance alternative, formation, culture) suscitent souvent un intérêt poli, presque gentil. Forcément, elles semblent appelées à rester en marge du « vrai » système économique, celui qui s’appuie sur l’intérêt individuel de court terme et sur nos aspirations matérielles. Or, ce « vrai » système est en panne. Il génère des inégalités intolérables et conduit au saccage de la planète. La nuit semble s’installer sur le fonc-tionnement capitaliste de nos sociétés. Les angoisses sont omniprésentes : qui aujourd’hui ne craint pas pour son emploi, sa santé, son alimentation, l’état de la planète ?

    Cette nuit dure et froide n’est cependant pas opaque. Elle laisse filtrer de petites lueurs, ça et là. Elles sont émises par ceux qui, parfois depuis longtemps déjà, apportent au quotidien la démonstration que des chan-gements profonds dans notre rapport à l’économie sont possibles. Les brèches que des entreprises comme Proxemia ouvrent ainsi dans notre manière de concevoir le fonctionnement économique sont précieuses. Elles nous aident à transformer petit à petit nos habitudes de consomma-teurs, de travailleurs, d’épargnants, d’étudiants, d’électeurs, de décideurs politiques. Et à construire ensemble un autre demain.

    Professeur Sybille Mertens, Chaire Cera Social Entrepreneurship Centre d’Economie Sociale HEC-Ecole de Gestion de l’Université Libre de Liège

    1.

  • ACTU : L’avenir du titre-service

    On en a souvent parlé ces dernières semaines dans les négociations pour former un gouverne-ment fédéral et surtout pour présenter un budget pour cette année. Que pouvons-nous vous en dire ?

    Primo, depuis le 1er janvier 2O12, un ménage ne peut acheter qu’au maximum 1000 titres-services par année civile. Le Gouvernement fédéral aurait introduit cette limite pour empêcher certains dé-tournements de la réglementation en vigueur (on annonce beaucoup plus de contrôles cette an-née). Rappelons qu’une seule personne ne pou-vait commander que 500 titres par an. Toutefois, un ménage peut compter plusieurs « utilisateurs » et il arrivait que certains ménages commandaient plus de 1000 titres-services annuellement. Précisons donc la définition de la notion de « mé-nage » telle qu’elle est écrite dans l’Arrêté royal du 28-12-2011 : « Est considéré comme ménage l’ensemble des personnes qui sont inscrites à la même adresse suivant le certificat de composition de ménage du registre de la population. »Cependant, pour certaines personnes, le plafond particulier de 2000 titres-services par an est main-tenu. Il s’agit des personnes handicapées, des utilisateurs ayant à charge un enfant handicapé ainsi que des familles monoparentales avec un ou plusieurs enfants à charge.

    Enfin, retenons aussi que l’augmentation annon-cée de 1 euro du titre-service (de 7,50 à 8,50 euros) pour la clientèle ne devrait être d’application qu’au 1er janvier 2013. A suivre…

    Secundo, vu du côté de Proxemia(Bis), notre vo-lonté est plus que jamais de pouvoir articuler les objectifs sociaux avec les objectifs économiques. En d’autres termes, sur le plan social, créer des emplois durables et de qualité pour tous et assurer la sécurité et le bien-être au travail de notre per-sonnel. Sur le plan économique, proposer à notre clientèle des services fiables et de qualité et veiller à consolider l’équilibre financier de nos entreprises. Tout bénéfice pour nous et pour… vous.

    Eric Bernard, Administrateur Délégué

    Dans l’éditorial du premier nu-méro de « ProxInfos » en octobre dernier, Patrick Moriau, rappe-

    lait que la finalité sociale de notre entreprise reposait notamment sur le développement d’une économie sociale d’insertion afin de créer des emplois pour tous.Vous devez savoir qu’en Région wallonne, d’autres initiatives similaires existent et sont agréées sous l’ap-pellation « Entreprises d’insertion ». Celles-ci ont toutes

    2.

  • les mêmes objectifs : développer une activité éco-nomique orientée vers la qualité, la formation et la création d’emplois durables.« Atout Ei » est le nom qui a été donné à la Fédération wallonne des entreprises d’insertion et qui compte 127 membres sur les 173 entreprises agréées par la Région wallonne en 2011. Atout Ei est donc une fédération d’employeurs de l’économie sociale qui est chargée de représenter ses affiliés auprès des interlocuteurs publics et privés. Bien-sûr, son rôle est également de

    promouvoir l’image globale de l’économie sociale en général et en particulier de « ses » entreprises auprès du Grand public.Sachez aussi que si ces entreprises d’insertion dévelop-pent des activités économiques dans divers secteurs, deux tiers sont actives dans des activités liées au « Titres-Services ».Enfin, depuis avril 2011, Proxemia assure la Présidence de cette fédération.

    3.

  • WORLD : Proxemia s’exporte...

    A Chapelle-lez-Herlaimont, quel que soit le projet entrepris, nous répondons toujours favorablement aux sollicitations d’échanges de « bonnes pratiques ». La philoso-phie même de la commune, c’est la solidarité. Proxemia ne fait pas exception !Si depuis notre création en 2003, nous avons soutenu et coopéré au dévelop-pement d’autres initiatives dont les objectifs reposent sur l’amélioration de la cohésion sociale et de la promotion de l’économie sociale sur le sol belge, nous avons aussi participé à d’autres projets du même genre au niveau international.En tant qu’acteur du développement local chapellois, nous avons été associés à des programmes relevant de la Commission Européenne. Indirectement, nous sommes impliqués dans le Réseau interuniversitaire et international « ENTI » dont la mission principale est de travailler sur le concept d’Intelligence Territoriale, à savoir, la recherche de la meilleure combinaison possible des ressources d’un territoire donné. Heureusement, l’économie sociale ne se développe pas uniquement à Chapelle et sur le territoire belge.Depuis longtemps, nous étudions deux approches « à succès » de cette alter économie « Mondragon Coopératives Corporation » dans le nord de l’Espagne ainsi que le « Chantier de l’économie sociale » au Québec. Evoquons en quelques lignes ce dernier avec qui nous sommes en relation depuis 7 ans.En mai 2005, une délégation du Québec passe par Chapelle-lez-Herlaimont afin d’étudier ce qui se réalise en matière de lutte contre le chômage et d’éco-nomie sociale. Ce fut le démarrage d’un programme de travail expérimental entre le Forem, la Maison de l’Emploi de Chapelle, Proxemia et le Chantier de l’économie sociale.En juin 2006, premier déplacement à Montréal pour effectuer une mission tech-nique de découverte de l’économie sociale au québec et analyser différents aspects du secteur dit de « l’aide domestique », dont les activités sont similaires aux nôtres. De ces premiers échanges naîtra, à Chapelle, un programme de formation original (« D.A.M ») qui permet depuis lors de mieux préparer les can-didats à l’emploi dans notre entreprise.Dès septembre 2007 et durant 2 ans, le Forem, l’Asbl Symbiose, Proxemia et le Comité sectoriel de main-d’œuvre en économie sociale du Québec, vont in-tensifier leurs échanges pour travailler sur des normes professionnelles spécifiques (« Compétences ») dans le secteur de l’entretien ménager à domicile. Pendant cette période, « cerise sur le gâteau », 4 aides-ménagères de Proxemia(Bis) ont pu se déplacer à Montréal et échanger leur savoir-faire avec des collègues de l’entreprise dénommée : « Plumeau, Chiffon et Compagnie ». Enfin, en octobre 2011, nous avons été invités au FIESS (Forum International de l’Economie Sociale et Solidaire) de Montréal. A cette occasion et en associa-tion avec le Centre d’économie sociale de l’Université de Liège, nous avons pu présenter une première synthèse d’un travail de recherche sur la qualité de l’emploi à Proxemia. Tous ces échanges de « bonnes pratiques » contribuent avec le temps, à donner une valeur ajoutée à notre travail quotidien à Chapelle. La qualité de nos services ne peut qu’en profiter et nos clients aussi.

    Eric Bernard, Administrateur Délégué

    4.