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Lettre d’Information - N°132017

www.fao.org

BUREAU SOUS-RÉGIONAL DE LA FAO POUR L’AFRIQUE DU NORD

partenaires nationaux et Magrébins qu’au profit des différents publics cibles sur le terrain. Pour cette nouvelle année 2017, un des résultats clé est l’aboutissement concluant de la signature du nouveau Cadre de Programmation Pays (CPP) avec le gouvernement tunisien.

Ce mécanisme de coordination balise le partenariat pour 2016-2020 entre la FAO et le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.

Au niveau des pays du Maghreb, les maladies transfrontalières, qu’elles soient animales ou végétales, retiennent l’actualité.

Dans cette perspective, la FAO a initié et contribué à la mise en place du réseau Maghrébin pour la protection des plantes pour lutter contre le Charançon Rouge du Palmier et la bactérie « Xylella fastidiosa ». Ce dernier constitue un mécanisme stratégique en mesure d’harmoniser et fédérer les efforts des intervenants pour mettre fin à ces dangers invasifs et périlleux pour le palmier et les oliviers.

Enfin, le renforcement des capacités de vétérinaires de la Libye et de la Tunisie pour le contrôle de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène chez les volailles et autres oiseaux domestiques en Libye, par l’entremise d’une fructueuse collaboration avec l’Institut Pasteur de Tunis, est un résultat probant de la capacité du bureau à appuyer à travers ce projet d’urgence ces maladies et fléaux aux incidences négatives pour le secteur.

Vous en souhaite une bonne lecture !

LE NOUVEAU CADRE PROGRAMMATION PAYS 2016 - 2020 SCELLE LA COOPÉRATION ENTRE LA

FAO ET LE GOUVERNEMENT TUNISIEN EDITORIAL

SOMMAIREEDITORIAL • Le Nouveau Cadre Programmation Pays 2016 - 2020 scelle la coopération entre la FAO et le Gouvernement Tunisien

ACTUALITÉ • Conférence du Pr Louise O. Fresco sur : « la Prospective du Secteur Agricole et de

l’Alimentation à l’Horizon 2030 »

Le Futur de notre alimentation exige de repenser l’agriculture qu’on pratique depuis des éternités

• Formation des formateurs à l’Institut Pasteur de Tunis sur les analyses de laboratoire pour le diagnostic de l’Influenza aviaire

• Dialogue public-privé pour une plus grande compétitivité et durabilité de la filière oléicole : Vers une stratégie oléicole nationale

• Pour plus d’équité dans la chaine de valeur palourde

• Cérémonie de remise d’équipements d’élevage laitier au profit de petits producteurs à Kairouan

• Un partenariat multidimensionnel entre la FAO et l’École Nationale d’Administration de Tunis

• Mise en place du réseau Maghrébin pour la protection des plantes pour lutter contre le Charançon Rouge du Palmier et la bactérie « Xylella fastidiosa »

• «Mobilité des jeunes, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté » lutter contre la migration de détresse par l’entreprenariat agricole

Dr Lamourdia ThiombianoCoordinateur du Bureau sous régional

de la FAO en Afrique du NordReprésentant de la FAO en Tunisie.

La FAO en Tunisie et à travers son bureau Sous régional pour l’Afrique du Nord poursuit et consolide son appui et ses interventions aussi bien auprès des

© FAO/ Faten Aouadi

• Nouveau projet sur le « Renforcement de la Gouvernance et du développement du secteur de la pêche en Tunisie »

AGENDA• Avril / Mai 2017

PUBLICATIONS • Brochure : Un centre d’excellence pour le développement durable des Oasis

La signature du Cadre Programmation Pays (CPP) pour les cinq prochaines années 2016 -2020 a fait l’objet d’une cérémonie de signature entre Mr Samir Taieb, Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et Mr Lamourdia Thiombiano, Représentant de la FAO en présence de Mr Abdallah Rabhi, Secrétaire d’Etat aux Ressources Hydrauliques et à la Pêche et des Cadres du ministère. Ce CPP défini les axes stratégiques prioritaires qui vont orienter la coopération et le partenariat entre la FAO et le Gouvernement Tunisien, en cohérence avec les standards internationaux, les pratiques innovantes et un appui sur l’expertise nationale, régionale et internationale. L’exercice de formulation des priorités du secteur agricole est le résultat d’un processus participatif d’identification des domaines et secteurs de coopération. Ce CPP représente un mécanisme conjoint de coordination entre la FAO et le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. Il a retenu cinq priorités gouvernementales, à savoir : la promotion des systèmes de production agricole, le renforcement de leurs compétitivités et l’assurance de leur durabilité ; la promotion de la petite agriculture, de l’agriculture familiale et le renforcement de son rôle dans le développement rural tout en focalisant sur des appuis à la femme et aux jeunes ; le développement des ressources naturelles, leur pérennisation et l’atténuation des impacts des changements climatiques ; la promotion et la diffusion des connaissances dans le secteur agricole ; et enfin l’amélioration de la gouvernance dans le secteur de l’agriculture et de la pêche. (... suite P2)

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ACTUALITÉS

Conférence du Pr Louise O. Fresco sur : « la Prospective du Secteur Agricole et de l’Alimentation à l’Horizon 2030 »

Le Futur de notre alimentation exige de repenser l’agriculture qu’on pratique depuis des éternités

Durant la cérémonie, Mr Samir Taieb s’est félicité de cet aboutissement et de la collaboration très fructueuse et productive avec la FAO. Il a également invité tous les intervenants à veiller à la bonne mise en œuvre de ce programme. De son côté, Mr Lamourdia Thiombiano a exprimé sa satisfaction pour ce nouveau cadre de travail qui augure une coopération plus renforcée entre la FAO et le gouvernement.

Les mécanismes de coordination et de mise en œuvre du CPP reposent sur le principe de son appropriation par le Gouvernement tunisien. Sa mise en œuvre impliquera, outre le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, d’autres Ministères et des partenaires relevant de la profession, du secteur privé et de la société civile. Cette mise en œuvre sera basée sur une gestion axée sur les résultats avec une attention particulière sur l’impact direct au niveau du terrain et des bénéficiaires.

Le futur n’est pas une projection vers demain, mais une réalité bien ancrée dans le présent. C’est le constat premier présenté par le Pr Louise O. Fresco lors de sa conférence à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Et, c’est à travers des pistes de réflexion sur l’agriculture et sa relation avec l’alimentation que la conférencière a étayé une vision prospective inédite de l’agriculture, qu’elle considère comme « l’art du spécifique ». L’organisation de cette première conférence représente l’inauguration d’un cycle d’invitations d’éminentes personnalités et qui s’inscrit dans le cadre d’un Mémorandum d’entente entre l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA) et le Bureau de la FAO en Tunisie. L’envergure scientifique du Pr L.O Fresco concurrençait avec son incomparable aptitude à aborder des questions complexes liées à l’agriculture et l’alimentation. Toute la pertinence de son propos résidait dans un subtil équilibre et une adéquation de ses arguments entre données globales, voire planétaires et informations spécifiques contextualisées mais surtout des projections sur les potentialités révolutionnaires des évolutions techniques et technologiques. L’agriculture c’est des paysans de par le monde qui se partagent les mêmes défis ; Ceux du foncier, de la viabilité des terres agricoles, de la diversité des paysages, du maintien de l’authenticité des paysages ruraux, la préservation du patrimoine génétique et de la main d’œuvre mais également des produits agricoles de terroir, denrées rares qui nécessitent beaucoup de travail de valorisation, de préservation et de reconnaissance. Selon L.O Fresco, il n’y a pas de pénurie d’eau pour la planète. Ce sont des pénuries locales et des gaspillages à résorber. Face à ce défi, elle expose des solutions comme ; comment utiliser l’eau des villes polluées pour les produits d’horticulture, ou encore nettoyer l’eau des villes des déchets et la réutiliser, du moins pour le bétail. Elle insiste également sur l’impératif d’une éducation et d’une gestion responsable des eaux.Pour l’avenir, la conférencière incite à repenser nos produits agricoles et par conséquent notre alimentation. Ceci n’est pas de la fiction, pour preuve, elle s’attarde sur la denrée que représente

le poisson. Selon L.O Fresco, la majorité de nos protéines pourrait, dans l’avenir, provenir du poisson. Or, la consommation de ce dernier se justifie par sa richesse en Omégas qui proviennent des algues dont se nourrissent les poissons. Aujourd’hui, dans certains pays à la pointe de l’innovation, ces algues se cultivent en milieu urbain et il semble évident que dans un avenir proche, au lieu de pêcher des poissons, l’orientation alimentaire ira vers la consommation des algues.

L’alimentation, pour L.O Fresco, est la clé de voute entre les différents secteurs. Aussi quand elle aborde l’alimentation du futur, elle retient et insiste sur les avancées scientifiques et plus particulièrement les avancées en termes de manipulation génétique. Suite à la découverte, il y a trois ans, de nouvelles techniques de croisement génétique des chercheurs travaillent sur l’évolution des bactéries. Cette technique est non seulement utile mais a des effets énormes sur la capacité à produire des aliments différents. L’exemple des tomates est très parlant. Les scientifiques travaillent sur ce qu’ils appellent des gènes dormants qu’ils peuvent réveiller par le « lycopène ». Ces gènes sont authentiques. Il ne s’agit pas d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) mais d’une véritable révolution surtout pour l’industrie agroalimentaire, les vendeurs agricoles, l’emploi…La question de l’attrait de l’agriculture auprès des jeunes et leur désamour pour le travail de la terre a été le point d’entrée de cette conférence et c’est en exposant sa dernière piste, celle de la digitalisation et de la robotisation de l’agriculture et en affirmant que dans à peine 20 ans, certaines tâches seront faites par instruments digitalisés que les perspectives futures d’emploi pour les jeunes trouvent tout son intérêt. Enfin, la problématique de l’obtention des Brevets scientifiques doit, selon L.O. Fresco, faire l’objet de négociations des gouvernements et s’inscrire au premier plan des priorités des politiques des pays à fort potentiels agricoles pour refaçonner l’Agriculture de demain au profit des générations futures.

© FAO/ Souha Yacoub

© FAO/ Souha Yacoub

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Actuellement, la plus grande partie de l’huile d’olive produite en Tunisie est exportée en vrac, bien que le pourcentage des huiles embouteillées exportées augmente. Le secteur oléicole pourrait accéder à de nouveaux marchés locaux et internationaux avec une production à plus grande valeur ajoutée, une augmentation de la production d’huile d’olive extra vierge, une plus grande quantité d’huile embouteillée, une production d’huile d’olive biologique avec des labels d’origine, et une amélioration de la qualité grâce à la traçabilité et à la certification. Ainsi, plus de 60 acteurs des secteurs public et privé de toute la Tunisie étaient présent le 7 Mars 2017, lors d’un atelier intitulé « Dialogue public-privé pour une plus grande compétitivité et durabilité de la filière oléicole», dans le cadre d’un programme conjoint FAO-BERD d’appui à la filière oléicole. Ce dialogue public-privé a travaillé autour de la thématique stratégique « comment faire évoluer le secteur oléicole tunisien ? ».

Visant le long et moyen terme, plusieurs axes prioritaires ont été dégagés, dont notamment l’amélioration de la productivité et la stabilisation de la production, la création d’une interprofession efficace et financée, l’élaboration d’une stratégie opérationnelle pour le secteur, l’ajout de valeur, qualité et traçabilité, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles ainsi que la consolidation du rôle du secteur public. Le groupe de travail s’attèle à présenter vers la fin de l’année 2017, ses principales recommandations et un système interprofessionnel fonctionnel.

Dialogue public-privé pour une plus grande compétitivité et durabilité de la filière oléicole : Vers une stratégie oléicole nationale

Dépasser les obstacles et trouver un consensus avec l’industrie

Quatre médecins Vétérinaires de la Libye ainsi que l’équipe au complet du laboratoire d’épidémiologie et de microbiologie vétérinaire de l’Institut Pasteur de Tunis ont suivi, du 13 au 17 Mars 2017, une

Formation des formateurs à l’Institut Pasteur de Tunis sur les analyses de laboratoire pour le diagnostic de l’Influenza aviaire

formation de formateurs sur les « Analyses de laboratoire pour le diagnostic de l’Influenza aviaire hautement pathogène ». Cette formation vise à renforcer les capacités des vétérinaires libyens dans les analyses de laboratoire pour le diagnostic de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène avec notamment une formation théorique et pratique sur les mesures à adopter pour travailler dans des conditions optimales, minimiser tous les risques de contamination et ainsi garantir la sécurité de l’opérateur et de son environnement. Lors de la cérémonie de remise des attestations pour cette activité qui s’inscrit dans le cadre du projet « Assistance d’urgence pour le contrôle de l’influenza aviaire hautement pathogène chez les volailles et autres oiseaux domestiques en Libye», Mr Hechmi Louzir, Directeur Général de l’Institut Pasteur, a salué la fructueuse collaboration avec la FAO. Quant aux participants venant de la Libye, ils ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation dispensée dont le contenu et le déroulement ont rallié les aspects théoriques à des manipulations pratiques de laboratoire qui ont portés sur les techniques d’analyses sérologiques, virologiques et moléculaires pour le diagnostic de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène.

La FAO et la BERD continueront à soutenir ces efforts qui font partie d’une initiative régionale menée par les deux organisations, visant à améliorer les normes et l’efficacité de la qualité des aliments en Tunisie et au Maroc. A cet effet, Mr Lamourdia Thiombiano, coordinateur sous régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, a réitéré l’engagement de la FAO à soutenir ce secteur stratégique pour la Tunisie: « Cet engagement est inclus dans le nouveau Cadre de Programmation Pays 2016-2020, signé entre la FAO et la Tunisie. Celui-ci vise à capitaliser les résultats déjà obtenus; il doit contribuer au développement d’une stratégie nationale portant sur le secteur oléicole, avec des objectifs visant à améliorer la valeur ajoutée du secteur et à renforcer sa compétitivité et durabilité ».

© FAO/ Akram Cherif

© FAO/ Noureddine Nasr

Pour plus d’équité dans la chaine de valeur palourde Le projet régional « permettre aux femmes de bénéficier de façon plus égale des chaines de valeurs agroalimentaires » poursuit la mise en œuvre de ses activités en rapport avec le renforcement des capacités des intervenants dans la chaine de valeur palourde qui concentre une main d’œuvre exclusivement féminine.

Lors de la formation organisée sur « l’intégration des questions de genre dans le développement des chaînes de valeur dans la filière palourde », il a été observé une bonne représentativité de genre au niveau des participants et participantes ainsi que la participation représentants des institutions gouvernementales et des partenaires privés.

Aussi, une trentaine de participants étaient présents représentant la profession, la recherche, les cadres du ministère de l’agriculture FAO/ Faten Aouadi

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Améliorer la qualité du lait en terme de biosécurité et d’hygiène et contribuer à réduire la pénibilité et la charge du travail des femmes en milieu rural souvent assigner à la tâche de la traite, constituent un des résultats escompté par le projet de coopération « Assistance d’appui à la petite agriculture et au développement local » TCP/TUN/3502. Le 13 mars 2017, une cérémonie de remise d’équipements d’élevage laitier au profit de petits producteur (ice)s de la zone de « Hajeb laayoun » à Kairoun a été organisée par la Représentation de la FAO en Tunisie en coordination avec le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche et le CRDA de Kairouan, qui a apporté son soutien dans l’identification des bénéficiaires en plus de l’étroite collaboration avec les autorités locales et la coopérative agricole de la région. Ces équipements fournis consistent en des bidons isothermes et des machines à traire. Mr Lamourdia Thiombiano, Représentant de la FAO en Tunisie, Mr Ezzeddine Chalghaf, le CRDA de Kairouan et le Président de la coopérative ont pris part à cette cérémonie qui a également pour objectif de sensibiliser le reste des producteurs de la région de l’importance d’investir dans les équipements afin d’améliorer la qualité du produit.

Un partenariat multidimensionnel entre la FAO et l’École Nationale d’Administration de Tunis

Cérémonie de remise d’équipements d’élevage laitier au profit de petits producteurs à Kairouan

Investir dans l’amélioration de la qualité

© FAO/Ahmed Bougacha

© FAO/Hichem Gouia

et de la profession , les commissariats régionaux de développement agricole , l’Union Tunisienne de l’agriculture de la pêche , l’Agence de la Vulgarisation et de la Formation Agricoles , les associations et des Organisations Professionnelles.

Un travail préalable a focalisé sur l’identification des contraintes liées au genre dans la chaîne de valeur et les points à améliorer pour lever ces contraintes. Deux femmes collectrices de « Gabés » et de « Sfax » ont également participé à cette formation.

L’intérêt de la formation qui vise à obtenir des chaînes de valeurs

plus inclusives, équitables et performantes au profit de la femme cueilleuse de palourde était dans son approche androgyne et sa conciliation entre apport théorique et conceptuelle sur l’approche genre et des travaux de groupe permettant une appropriation et une application in-situ des différents outils proposés.

La séance consacrée au coaching a retenu l’intérêt des participants et permis de développer leurs compétences afin qu’ils puissent accompagner leurs collaborateurs et partenaires dans l’analyse, la planification stratégique et le suivi-évaluation intégrant les questions de genre dans la filière palourde.

Un Mémorandum d’Entente a été signé le 1er mars 2017 entre Mr Lamourdia Thiombiano, Représentant de la FAO en Tunisie et Mr Maher Sellami, Directeur de l’École Nationale d’Administration de Tunis afin de favoriser la coopération entre l’ENA et la FAO. La mise en place ce cadre favorise un partenariat stratégique et multidimensionnel et permet d’étendre leur coopération à divers domaines et vise essentiellement à promouvoir et à favoriser des synergies, notamment en matière de formations ciblées et pratiques destinées aux étudiants du cycle supérieur de l’ENA. Cette initiative repose sur le besoin de partager et d’élargir les relations avec d’autres institutions nationales et de tirer parti de leurs expériences respectives dans les domaines de la formation et de renforcement de capacités. Sur la base d’actions stratégiques conjointes de formations, de perfectionnement, de valorisation et de développement des programmes et des activités de haut niveau, cette convention couvre plusieurs domaines de coopération dont notamment l’accueil des stagiaires, l’organisation des conférences, l’enrichissement de la bibliothèque ainsi que la participation aux évènements scientifiques.

A cet effet, une première Conférence a été assurée le 4 avril 2017 par la Pr Louise O. Fresco « La prospective du secteur agricole et de l’alimentation à l’horizon 2030 : dans un contexte de libéralisation du commerce des produits agricole et du changement climatique ».

Mise en place du réseau Maghrébin pour la protection des plantes pour lutter contre le Charançon Rouge du Palmier et la bactérie « Xylella fastidiosa »

Le bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique du Nord a organisé un atelier d’échanges sur les ravageurs des cultures au Maghreb : Le charançon rouge du palmier et la bactérie « Xylella fastidiosa » et la mise en place du réseau Maghrébin pour la protection des plantes» qui s’est tenu à Hammamet du 13 au 15 février.

Cette activité entreprise en collaboration avec l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et le NEPPO (Near Est Plant Protection Organisation), s’inscrit dans le cadre du soutien de la FAO aux pays de l’Union du Maghreb Arabe dans la prévention contre l’introduction et la propagation des maladies et des ravageurs des cultures ainsi que des plantes invasives.

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© FAO/ Noureddine Nasr

C e t a t e l i e r a é t é l’ o cc a s i o n d ’ é c h a n g e r s u r l a s i t u a t i o n d e l u t t e e t d e p ré v e n t i o n co n t re l a c h a r a n ço n ro u g e d u p a l m i e r e t « Xy le l l a fa s t i d i o s a » a f i n d e p ré p a re r u n e b a s e d e d o n n é s m a g h ré b i n e s u r l a p ro t e c t i o n d e s p l a n t e s e t f i n a l i s e r l a lo g i s t i q u e d e c ré a t i o n d u ré s e a u M a g h ré b i n p o u r l a p ro t e c t i o n d e s p l a n t e s . L e s p a r t i c i p a n t s o n t p u é g a le m e n t f i n a l i s e r le s p ré p a r a t i f s p o u r l’ o rg a n i s a t i o n à R o m e f i n m a r s 2 0 1 7 d e l a co n fé re n ce i n t e r n a t i o n a le s u r le c h a r a n ço n ro u g e d u p a l m i e r.

R e p ré s e n t a n t u n ré e l d a n g e r p o u r l’ a g r i c u l t u re , l’ é co n o m i e e t l’ e n v i ro n n e m e n t d u M a g h re b , l a b a c t é r i e « Xy le l l a Fa s t i d i o s a co n t re q u i le s e u l m o y e n d e l u t t e j u s q u ’ à p ré s e n t e s t l’ a r r a c h a g e e t l’ i n c i n é r a t i o n d e s o l i v i e r s a t t e i n t s , fa i t l’ o b j e t d e p l u s i e u r s a c t i v i t é s e t p ro g r a m m e s co n j o i n t s e n t re l a FA O e t l’ U M A d a n s le c a d re d e p ro g r a m m a t i o n p o u r l a p é r i o d e 2 0 1 4 - 2 0 1 7 .

Le bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique du Nord en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et l’Agence Italienne de Coopération pour le Développement a organisé les deux premières rencontres avec les candidats initiateurs de projet sélectionnés dans le cadre du projet de la FAO « Mobilité des jeunes, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté rurale ». Les deux rencontres, qui se sont tenues respectivement le 10 novembre à Médenine et le 11 Novembre au Kef font suite à la procédure de dépôt de dossiers de candidature lancée en aout dernier. Lors de l’annonce, une mention spéciale a été explicitement faite afin d’encourager la prise en considération de l’équilibre des genres et garantir une parité entre hommes et femmes au niveau des participants.

En plus de l’encouragement à la création d’opportunités d’emplois en relation avec l’agriculture, les critères de sélection des projets ont intégré l’aspect innovant des projets à soumettre et à retenir ainsi que l’accent sur le renforcement des liens positifs entre la migration et le développement. Aussi, les résultats de sélection des candidature se présentent comme suit : une cinquantaine de candidats au total dont 25 (10 hommes, 10 femmes et 5 associations agricoles) de la région du Sud-est (Médenine, Tataouine et Gabes)et 25 autres (11 femmes, 13 hommes et un groupement de développement agricole) de la région du Nord-ouest (Béja, Jendouba, Kef et Siliana). Sous le signe de « la promotion de la diversification rurale grâce à l’amélioration de l’emploi et de la mobilité des

jeunes » ce projet conduit en Tunisie et en Ethiopie vise à limiter les migrations de détresse économique répandues parmi la jeunesse rurale et à promouvoir l’emploi des jeunes dans l’agriculture.

Dans le cadre de ce projet l’initiative « ما أرضي و انميها فالحتي a donné la chance à ces jeunes hommes et femmes «نخليهاdiplômés et sans-emplois de créer leurs propres entreprises et leur apporte un soutien technique et un accompagnement tout au long du processus de création, suivi et concrétisation des objectifs des projets. Le contact avec les mécanismes de financement ainsi que la diaspora tunisienne pour obtenir des appuis en termes de transfert de connaissances, d’accès aux marchés extérieurs et du financement sera également assuré.

« Mobilité des jeunes, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté » lutter contre la migration de détresse par l’entreprenariat agricole

© FAO/ Faten Aouadi

Nouveau projet sur le « Renforcement de la Gouvernance et du développement du secteur de la pêche en Tunisie »

Large mobilisation pour une gestion optimale, concertées de la pêche et l’aquaculture dans les eaux nationales

Un nouveau Projet de Coopération Technique entre la FAO et la Tunisie a été lancé et porte sur le « Renforcement de la gouvernance et du développement du secteur de la pêche en Tunisie ». Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement tunisien à améliorer la gestion de ses ressources halieutiques et assurer leur durabilité. Les activités prévues visent l’amélioration des connaissances sur l’état des ressources ; le renforcement du cadre législatif et institutionnel ; le renforcement des capacités managériales et participatives des acteurs intervenant dans le secteur ; l’identification des opportunités génératrices de revenus et enfin l’accroissement des opportunités de développement de l’aquaculture.

Lors de l’atelier de lancement, Mr Abdallah Rabhi, Secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques et de la pêche a rappelé les défis que connait le secteur de la pêche, notamment la dégradation des ressources halieutiques en raison de la surpêche et des pratiques illicites. Tout en soulignant l’importance de ce projet dans l’appui à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie du secteur de la pêche et de l’aquaculture à l’horizon 2020.La FAO ainsi que la Tunisie confirment leur engagement à passer à l’action pour enregistrer des améliorations substantielle dans ce domaine grâce à une mobilisation large des acteurs de la pêche en faveur d’une gestion concertée, transparente ,optimale et durable des pêches et de l’aquaculture dans les eaux nationales.

PUBLICATIONS

AGENDA

Lettre d’Information du Bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique du NordAdresse : Rue du Lac Winnipeg – Les Berges du Lac 1 – 1053 Tunis

Tél. : (+ 216) 70 145 700 - Fax : (+216) 71 861 960Contact : fao-snea@fao.org

Directeur de la publication : Lamourdia Thiombiano, Coordinateur du Bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique du Nord et Représentant en Tunisie

Rédactrice en chef : Faten Aouadi – chargée de la communication© F

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Atelier de validation des résultats du diagnostic sous régional du marché de l′emploi agricole des jeunes en milieu rural Maghrébin.

11/12 Alger

Participation au SIAM 2017 :« Les organisations professionnelles maghrébines au service de l’emploi rural décent »

19/21 Meknes

Formation sur le développement de chaines de valeurs sensibles au genre 23/24 Tunis

Atelier sur la protection sociale et réduction de la pauvreté rurale 24/25 Tunis

Atelier sur l’analyse du gaspillage alimentaire en lait et céréales 27 Tozeur

journée d’information des Radios (publiques et privées) en Tunisie 9 Zarzis

Journée de lancement port Bleu 10 Zarzis

Formation des journalistes Maghrébin sur les risques des ravageurs et des maladies végétales et animales et leurs impacts sur le développement économique et social et sur la sécurité alimentaire

15 Tanger

Avril 2017

Mai 2017

Cette brochure présentée dans le cadre de la COP22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016 et a pour objectif de rendre compte des réalisation du Bureau Sous Régional de la FAO en Afrique du Nord sur les systèmes oasiens. Elle met en avant l’établissement d’un centre d’excellence pour le développement durable des Oasis.

Un centre d’excellence pour le développement durable des Oasis