Pour bien utiliser
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Pour bien utiliser
La synthÚseà la fin du cours, elle reprend :⹠les mots ou expressions à savoir définir ;⹠les notions à connaßtre ;⹠les savoir-faire à maßtriser.
Le coursLe cours est présenté sous forme de questions- réponses.Il vous permet ainsi de réviser efficacement le programme de Terminale et d'aborder « en douceur » les premiÚres notions vues en L1 Santé/PACES. Il vous accompagnera égale-ment tout au long de l'année en répondant aux questions que vous vous poserez.De nombreuses illustrations enrichissent le cours et vous aident à mieux le comprendre.
Stéréoisomérie
de configuration11
DĂ©sormais peu abordĂ©e au lycĂ©e, la notion de stĂ©rĂ©oisomĂ©rie mĂ©rite dâĂȘtre un peu approfondie, elle occupera en effet
une part importante du cours de chimie organique dans la plupart des CHU.
1. DĂ©finitions
Que sont deux stéréoisomÚres ?
Des stĂ©rĂ©oisomĂšres de configuration ont la mĂȘme formule semi-dĂ©veloppĂ©e et ne
diffĂšrent que par lâarrangement des atomes dans lâespace.
Existe-t-il plusieurs types de stéréoisomérie ?
En L1 santé, vous distinguerez deux types de stéréoisoméries :
⹠la stéréoisomérie de conformation :
CH3
C C
H
HH
H
CH3
CH3
C C
HH
CH3
C C
H
HCH3
H
H
H
H CH3
rotation de 60° autour
de la liaison C-C
rotation de 60° autour
de la liaison C-C
1
3
2
Les trois structures ci-dessus dĂ©coulent lâune de lâautre par rotation autour de la
liaison simple CâC. On parle de stĂ©rĂ©oisomĂšres de conformation ou encore de
conformĂšres.
Le passage dâun conformĂšre Ă un autre ne nĂ©cessite pas la rupture dâune liaison,
la barriĂšre dâĂ©nergie Ă franchir est en gĂ©nĂ©ral faible, câest pourquoi, Ă tempĂ©rature
ambiante, deux conformÚres ne sont généralement pas isolables.
⹠la stéréoisomérie de configuration :
C C
C C
CH3
HH
CH3
CH3
HCH3
H
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nau
tori
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Chapitre 4 âą LâĂ©quilibre chimique
Quand peut-on considĂ©rer quâune rĂ©action
est pratiquement totale ?Lorsque une réaction donne lieu à un équilibre, mais que la valeur de sa constante est
particuliĂšrement Ă©levĂ©e, la valeur finale de lâavancement peut ĂȘtre trĂšs proche de sa
valeur maximale. La valeur du taux dâavancement peut dĂšs lors ĂȘtre trĂšs proche de
1, et la rĂ©action peut pratiquement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme totale : on parle alors de
rĂ©action quantitative.La dĂ©marche rigoureuse consiste alors Ă dĂ©terminer la valeur finale de lâavancement
x f , de la rapporter Ă xmax, et de comparer ce rapport Ă la valeur 1. Il sâagit dâun calcul
souvent fastidieux. Aussi retiendrons-nous quâen gĂ©nĂ©ral, pour des nombres stĆchio-
mĂ©triques Ă©gaux Ă 1, il est possible de considĂ©rer quâune rĂ©action est quantitative dĂšs
lors que sa constante dâĂ©quilibre est supĂ©rieure Ă 104. En-dessous, mieux vaut vĂ©rifier
prĂ©cisĂ©ment.Ce critĂšre nâest dĂ©montrĂ©, en toute rigueur, que pour un cas de figure particulier (deux
rĂ©actifs introduits en proportions stĆchiomĂ©triques, deux produits, tous solvatĂ©s, avec
des nombres stĆchiomĂ©triques Ă©gaux Ă 1). Il nâest malheureusement pas possible
dâĂ©tablir un critĂšre univoque pour savoir si une rĂ©action est quantitative ou non.
En effet, lâexpression du quotient de rĂ©action dĂ©pend de la stĆchiomĂ©trie de la rĂ©action
envisagĂ©e, de lâĂ©tat des espĂšces quâelle engage et des quantitĂ©s de matiĂšres initiales
des diffĂ©rents rĂ©actifs. LâĂ©quation Qr (x f ) = K , dont on peut dĂ©duire la valeur de x f ,
nâaura donc pas toujours la mĂȘme expression. Lâexpression de x f elle-mĂȘme nâaura
donc pas toujours la mĂȘme forme, ni la mĂȘme valeur, que le taux dâavancement.
Lâapproximation selon laquelle une rĂ©action dont la constante dâĂ©quilibre est supĂ©-
rieure à 104 est quantitative est convenable dans de nombreux cas, mais il est néces-
saire de rester prudent. Des nombres stĆchiomĂ©triques Ă©levĂ©s peuvent, notamment,
exarcerber la contribution de certaines concentrations au quotient de réaction, et faire
mentir ce critÚre.SyntheseJe sais définir les mots ou expressions
âą lâavancement dâune rĂ©actionâą un taux dâavancementâą une rĂ©action totaleâą une constante dâĂ©quilibre
Je connais⹠la notion de réaction équilibrée
⹠les facteurs influençant la composition du systÚme
Ă lâĂ©quilibre
Je saisâą Ă©crire un tableau dâavancementâą exprimer le quotient de rĂ©actionâą prĂ©voir dans quel sens va Ă©voluer un systĂšme hors Ă©quilibre
52
VI
cet ouvrage
CorrigésLes QCM et exercices sont tous intégralement corrigés. Des commentaires pédagogiques vous guident pas à pas.
Les QCM et exercicesChaque chapitre propose :âą plusieurs QCM pour vous familiariser Ă ce
format dâĂ©preuves rĂ©pandu au concours de la L1 SantĂ©/PACES.
⹠des exercices classés par niveaux de difficulté (sur une échelle de trois). De l'application immédiate des connaissances de Terminale, ils vous porteront jusqu'aux exercices-type du concours.
VII
Partie 1
Structurede la matiĂšre
Ăvaluez vos connaissances !1 Un atome :
â a. est un Ă©difice Ă©lectriquement neutre.
â b. contient autant de nuclĂ©ons que dâĂ©lectrons.
â c. a un rayon de lâordre de 10â10 m.
â d. est constituĂ© de protons et de neutrons.
2 Le nombre de charge Z :
â a. correspond au nombre dâĂ©lectrons dâune entitĂ©(atome ou ion).
â b. correspond au nombre de protons dâune entitĂ©(atome ou ion).
â c. correspond au nombre de neutrons dâune entitĂ©(atome ou ion).
â d. correspond au nombre de nuclĂ©ons dâune entitĂ©(atome ou ion).
3 Les électrons du cortÚgeélectronique :
â a. sâorganisent en couches de 8 Ă©lectrons chacune.
â b. remplissent les couches de la plus proche Ă laplus Ă©loignĂ©e du noyau.
â c. peuvent ĂȘtre arrachĂ©s si on apportesuffisamment dâĂ©nergie Ă lâatome.
â d. sont soumis Ă une interaction Ă©lectrostatique dela part du noyau.
4 La classification périodique :
â a. est un tableau Ă 18 colonnes.
â b. classe les Ă©lĂ©ments par numĂ©ro atomiquecroissant.
â c. classe les Ă©lĂ©ments par masse atomiquecroissante.
â d. regroupe dans une mĂȘme colonne les Ă©lĂ©mentsdont les atomes ont le mĂȘme nombredâĂ©lectrons.
5 Une liaison covalente :
â a. constitue la mise en commun par deux atomesdâun Ă©lectron.
â b. peut ĂȘtre simple, double ou triple.
â c. est toujours formĂ©e par la mise en commun pardeux atomes dâun Ă©lectron chacun.
â d. permet aux atomes qui lâĂ©tablissent dâaccroĂźtreleur stabilitĂ©.
6 La méthode VSEPR :
â a. permet de prĂ©voir la rĂ©activitĂ© dâune espĂšcechimique donnĂ©e.
â b. est aussi appelĂ©e mĂ©thode de Gillespie.
â c. prĂ©voit que la molĂ©cule de mĂ©thane CH4 a unegĂ©omĂ©trie tĂ©traĂ©drique.
â d. nâest applicable quâaux molĂ©cules organiques.
7 LâĂ©lectronĂ©gativitĂ© :
â a. est trĂšs Ă©levĂ©e pour un atome dâoxygĂšne.
â b. traduit lâaffinitĂ© dâun atome envers les Ă©lectrons.
â c. est maximale pour lâĂ©lĂ©ment fluor.
â d. permet de prĂ©voir le caractĂšre polaire de lâeau.
Les réponses sont données p. 181.
2
Les éléments 1
1. Vocabulaire
Quâest-ce quâun Ă©lĂ©ment chimique ?Un Ă©lĂ©ment chimique est ce qui est commun Ă un corps simple et Ă tous ses composĂ©s.Ce facteur commun est constituĂ© par le noyau des atomes ou ions monoatomiquesdâun mĂȘme Ă©lĂ©ment. En effet, une rĂ©action chimique correspond Ă un rĂ©arrangementdes Ă©lectrons externes des entitĂ©s mises en jeu. Chaque Ă©lĂ©ment sera donc caractĂ©risĂ©par la donnĂ©e de son numĂ©ro atomique Z, lequel correspond au nombre de protonsque contient le noyau de lâĂ©lĂ©ment.
Remarque : en physique nucléaire, au contraire, les transformations affectent les noyaux.Les éléments chimiques ne sont donc conservés que pour les réactions chimiques, et nonpour les transformations nucléaires.
Par exemple, lâĂ©lĂ©ment fer est contenu dans le mĂ©tal fer ainsi que dans les ions fer (II)Fe2+ et fer (III) Fe3+. Ainsi, quand on dit quâil y a du fer dans les Ă©pinards, on entendbien sĂ»r par lĂ la prĂ©sence, dans le lĂ©gume, des ions et non du mĂ©tal.
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Monier AlgĂšbre Monier
Monier AlgÚbre Géomé
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Les donnĂ©es du symbole, et dunumĂ©ro atomique Z dâun Ă©lĂ©mentsont redondantes.
Ă©lĂ©ment possĂšde un nom et un symbole commençant par une lettre majuscule,Ă©ventuellement suivi dâune lettre minuscule. La lettre majuscule correspond le plussouvent Ă la premiĂšre lettre du nom français ou latin de lâĂ©lĂ©ment. Par exemple,lâĂ©lĂ©ment carbone a pour symbole C, lâĂ©lĂ©ment chlore pour symbole Cl, et lâĂ©lĂ©mentsodium Na (du latin natrium).
Quâest-ce quâun isotope ?Des isotopes sont des corps dont les noyaux atomiques possĂšdent des nombresidentiques de protons, mais des nombres de neutrons diffĂ©rents. Ils appartiennent doncau mĂȘme Ă©lĂ©ment. Par exemple, lâhydrogĂšne 1
1H, le deutérium 21H et le tritium 3
1H sonttrois isotopes.
Remarque : la dĂ©nomination isotope provient du grec isos topos signifiant littĂ©ralement« mĂȘme lieu ». En effet, deux isotopes appartenant Ă un mĂȘme Ă©lĂ©ment occuperont donc lamĂȘme case dans la classification pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments.
Deux isotopes diffĂšrent donc par leur nombre de masse A. En consĂ©quence, lamasse molaire dâun Ă©lĂ©ment donnĂ© sera dĂ©terminĂ©e en tenant compte des proportionsrespectives des diffĂ©rents isotopes de cet Ă©lĂ©ment.©
Dun
odâ
Laph
otoc
opie
non
auto
risé
ees
tun
délit
3
Chapitre 1 ⹠Les éléments
2. Quantification de lâĂ©nergie dâun atome
Ce paragraphe reprend des notions ayant Ă©tĂ© vues Ă lâoccasion du cours de physiqueen lycĂ©e. En L1 SantĂ©/PACES, câest le plus souvent au cours de chimie quâelles vontse rapporter.
Quâest-ce quâun spectre, un spectre dâabsoption,un spectre dâĂ©mission ?Le spectre dâune lumiĂšre est son analyse en terme de longueurs dâonde. Cette analyseest rĂ©alisĂ©e par un appareil optique ayant la propriĂ©tĂ© de disperser la lumiĂšre qui letraverse. Un prisme (comme utilisĂ© en classe de seconde) ou un rĂ©seau (ce derniersera Ă©tudiĂ© en L1 SantĂ©/PACES)
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On vous parlera en L1 SantĂ©/PACESde spectres de raies dans lesdomaines de lâinfra-rouge, ou de lâul-traviolet Ă©galement.
peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans ce but. Un spectre est ditcontinu sâil contient toutes les longueurs dâonde du visible ; il sera dit discontinu oude raies dans le cas contraire. Dans ce second cas, il sera constituĂ© de raies colorĂ©es.Le spectre dâĂ©mission dâun Ă©lĂ©ment, est le spectre de la lumiĂšre Ă©mise par un gazĂ basse pression de cet Ă©lĂ©ment, soumis Ă une dĂ©charge Ă©lectrique ou encore portĂ© Ă haute tempĂ©rature. Il est discontinu et les raies quâil contient sont caractĂ©ristiques delâĂ©lĂ©ment considĂ©rĂ©.Le spectre dâabsorption dâun Ă©lĂ©ment est le spectre dâune lumiĂšre blanche rĂ©alisĂ©aprĂšs son passage au travers dâun gaz Ă basse pression de lâĂ©lĂ©ment. Il est constituĂ© deraies noires se dĂ©tachant sur le spectre continu de la lumiĂšre blanche utilisĂ©e.Les raies Ă©mises par le spectre dâĂ©mission dâun Ă©lĂ©ment coĂŻncident avec les raiesabsorbĂ©es sur le spectre dâabsorption de ce mĂȘme Ă©lĂ©ment. Les diffĂ©rentes raiesmises en jeu sont caractĂ©ristiques de lâĂ©lĂ©ment. Elle constituent ainsi une mĂ©thodedâidentification dâun Ă©lĂ©ment prĂ©sent dans un gaz.
Quâest-ce que la quantification de lâĂ©nergiedâun atome ?Lâexistence des spectres prĂ©cĂ©demment dĂ©crits a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e par le fait que lamatiĂšre et le rayonnement Ă©changent de lâĂ©nergie par lâintermĂ©diaire des photons. Unphoton, ou quantum dâĂ©nergie, de longueur dâonde dans le vide l, permet lâĂ©changedâune quantitĂ© Ă©lĂ©mentaire dâĂ©nergie :
E = hn =hcl
E en J, n en Hz et l en m
La constante h est appelĂ©e constante de Planck et vaut h = 6,6260755.10â34 J.s. Laconstante c est la cĂ©lĂ©ritĂ© de la lumiĂšre dans le vide et vaut c = 299792458 m.s-1.Ainsi, les Ă©changes dâĂ©nergie au sein dâun atome ne se font que par Ă©change de photonsde longueur dâonde adaptĂ©e. Les quantitĂ©s dâĂ©nergie mises en jeu correspondent auxniveaux dâĂ©nergie discrets que peuvent prendre les Ă©lectrons de lâatome. En effet,contrairement Ă la description classique de la mĂ©canique newtonienne, un Ă©lectron
4
2 âą Quantification de lâĂ©nergie dâun atome
en mouvement autour du noyau nâa accĂšs quâĂ certaines orbites, dâĂ©nergie fixĂ©e. Lepassage dâun niveau Ă un autre plus Ă©nergĂ©tique se fait par absorption dâun photondâĂ©nergie exactement Ă©gale Ă la diffĂ©rence dâĂ©nergie entre les deux niveaux. De lamĂȘme maniĂšre, le passage dâun niveau Ă un autre moins Ă©nergĂ©tique sâaccompagne delâĂ©mission dâun photon dâĂ©nergie exactement Ă©gale Ă la diffĂ©rence dâĂ©nergie entre cesniveaux.
Attention ! Pour passer Ă un niveau supĂ©rieur, le photon doit bien avoir exactementlâĂ©nergie correspondant Ă la diffĂ©rence dâĂ©nergie entre les deux niveaux. Sâil apparaĂźtcomme relativement Ă©vident quâun photon moins Ă©nergĂ©tique ne convient pas, il fautbien rĂ©aliser que dans le cadre de ce modĂšle un photon plus Ă©nergĂ©tique ne permet pasnon plus le passage.
Remarque : les notions mises ici en jeu dépendent de la mécanique quantique, beaucoupmoins intuitive pour vous que la mécanique classique newtonienne que vous avez étudiéeau lycée.
Par quel modĂšle dĂ©crit-on Ă©nergĂ©tiquementlâatome dâhydrogĂšne?Le spectre de lâatome dâhydrogĂšne Ă Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. Les travauxde plusieurs physiciens menĂšrent au spectre suivant :
Ă
Ă
On interprĂšte ce spectre par un modĂšle semi-classique dans lequel lâĂ©lectron delâatome dâhydrogĂšne possĂšde un certain nombre de trajectoires circulaires stablesautour du noyau. Ces trajectoires sont associĂ©es Ă des valeurs croissantes de lâĂ©nergie,quantifiĂ©e par un nombre entier positif n appelĂ© nombre quantique principal. Lavaleur la plus faible de n, n = 1 correspond Ă la trajectoire la plus proche du noyau.LâĂ©tat correspondant est appelĂ© lâĂ©tat fondamental. La relation suivante permet de
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unod
âLa
phot
ocop
ieno
nau
tori
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estu
ndé
lit
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Chapitre 1 ⹠Les éléments
calculer lâĂ©nergie du n-iĂšme niveau dâĂ©nergie :
En = â13,6n2 En en eV
Dans
Monier AlgĂšbre Monier
Géométrie
Monier AlgĂšbre Monier
Monier AlgÚbre Géomé
Géométrie Monier
Les Ă©nergies correspondant Ă chacundes niveaux sont nĂ©gatives, la plusnĂ©gative Ă©tant celle de lâĂ©tat fonda-mental.
le cas de lâĂ©tude Ă©nergĂ©tique des atomes, lâunitĂ© SI dâĂ©nergie, le joule, nâest plusadaptĂ©e. On utilise alors lâĂ©lectron-volt (eV), dĂ©fini par 1 eV = 1,602.10â19 J.
Comment gĂ©nĂ©raliser le modĂšle prĂ©cĂ©dentaux autres atomes ?Pour les autres atomes, il y a plusieurs Ă©lectrons Ă gĂ©rer en mĂȘme temps. On conservebien sĂ»r le fait que ces Ă©lectrons occupent des couches numĂ©rotĂ©es par leur nombrequantique principal n. Mais Ă une couche n vont correspondre plusieurs sous niveaux.On introduit alors dâautres nombres quantiques :
âą le nombre quantique secondaire l, entier variant, Ă n donnĂ©, de 0 Ă n â 1 ;âą le nombre quantique magnĂ©tique ml , entier variant, Ă n et l donnĂ©, de âl Ă l ;âą le nombre quantique de spin ms , pouvant, pour un Ă©lectron donnĂ©, prendre deux
valeurs seulement :12
ou â12
.
Remarque : la double idĂ©e Ă la base de lâorganisation des Ă©lectrons autour du noyaudĂ©veloppĂ©e au paragraphe suivant, est que :
â dâune part dans un atome donnĂ©, les Ă©lectrons remplissent les couches successives parĂ©nergie croissante ;
â dâautre part, deux Ă©lectrons dâun atome donnĂ© doivent diffĂ©rer dâau moins un nombrequantique.
3. Lâorganisation du cortĂšge Ă©lectronique
Comment se rĂ©partissent les Ă©lectrons ducortĂšge Ă©lectronique ?Comme on lâa dĂ©jĂ rappelĂ© au paragraphe prĂ©cĂ©dent, les Ă©lectrons du cortĂšge Ă©lectro-nique se rĂ©partissent sur des niveaux dâĂ©nergie discrets. Un niveau dâĂ©nergie, pourun atome donnĂ©, sera correctement dĂ©crit par la donnĂ©e des deux premiers nombresquantiques prĂ©cĂ©demment introduits : le nombre quantique principal n et le nombrequantique secondaire l.
En classe de seconde, cette théorie vous a été présentée de maniÚre trÚs simplifiée. Lescouches électroniques successives étaient désignées par une lettre majuscule et unecontenance maximale :
âą la premiĂšre couche Ă remplir, couche K , contenait au maximum deux Ă©lectrons ;
6
3 âą Lâorganisation du cortĂšge Ă©lectronique
âą la deuxiĂšme couche Ă remplir, couche L , contenait au maximum huit Ă©lectrons ;âą la troisiĂšme couche Ă remplir, couche M , contenait au maximum huit Ă©lectrons.
Ces notations ne seront pas rĂ©utilisĂ©es en L1 SantĂ©/PACES. Elles sont en effet insuf-fisantes car elles ne permettent pas dâĂ©crire la structure Ă©lectronique des entitĂ©s ayantplus de 18 Ă©lectrons pĂ©riphĂ©riques. On utilisera Ă la place les notations des niveauxpar couples (n,l). On repĂšre en outre les niveaux par les notations systĂ©matiquessuivantes :
⹠le niveau associé à un doublet (n, 0) sera noté ns ;⹠le niveau associé à un doublet (n, 1) sera noté np ;⹠le niveau associé à un doublet (n, 2) sera noté nd ;⹠le niveau associé à un doublet (n, 3) sera noté n f .
Chaque couple (n,l) définit une couche électronique appelée orbitale atomique.
On peut alors dénombrer et nommer les orbitales associées à une valeur de n donné.En se limitant aux trois premiÚres valeurs de n :
âą pour n = 1, il nây a que lâorbitale 1s ;âą pour n = 2, il y a les orbitales 2s et 2p ;âą pour n = 3, il y a les orbitales 3s, 3p et 3d.
Comment Ă©crit-on la structure Ă©lectroniquedâun atome ou dâun ion monoatomique ?Les orbitales prĂ©cĂ©demment dĂ©crites doivent ĂȘtre remplies par ordre dâĂ©nergie crois-sante. Pour ce faire, on calcule, en utilisant le fait que deux Ă©lectrons dâun mĂȘmeatome doivent diffĂ©rer au moins par un nombre quantique, les capacitĂ©s maximalesdes niveaux :
âą 2 Ă©lectrons pour un niveau ns ;âą 6 Ă©lectrons pour un niveau np ;âą 10 Ă©lectrons pour un niveau nd ;âą 14 Ă©lectrons pour un niveau n f .
La généralisation à la capacité maximale des niveaux ultérieurs est immédiate.
Enfin, lâordre de remplissage de ces sous niveaux satisfait Ă la rĂšgle de Klechkowski :on remplit les niveaux Ă n + l croissant. En cas dâĂ©galitĂ© entre deux niveaux, le niveaude n le plus faible est rempli en premier. Cette rĂšgle mĂšne Ă lâordre de remplissagesuivant : 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 4s, 3d, 4p ...
Remarque : les doublets correpondant Ă n = 1 correspondent Ă la couche que lâon nommaitK , ceux de n = 2 Ă la couche L . La premiĂšre « irrĂ©gularitĂ© » rencontrĂ©e dans lâordre deremplissage (remplissage de 4s avant 3d) explique que ce systĂšme de numĂ©rotation neprenant en compte finalement que le nombre quantique principal nâĂ©tait valable que pourdes entitĂ©s Ă moins de 18 Ă©lectrons.
La structure Ă©lectronique dâun atome se prĂ©sente donc comme suit, le nombre dâĂ©lec-trons occupant un niveau donnĂ© Ă©tant indiquĂ© en exposant :
⹠pour le carbone, dont le numéro atomique est Z = 6, on a : 1s22s22p2 ;©D
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Chapitre 1 ⹠Les éléments
⹠pour le titane, dont le numéro atomique est Z = 22, on a : 1s22s22p63s23p64s23d2.
Pour Ă©crire la structure Ă©lectronique dâun ion monoatomique donnĂ©, la meilleuremĂ©thode reste dâĂ©crire celle de lâatome dont il dĂ©rive puis :
âą soit dâajouter autant dâĂ©lectron que la charge de lâanion considĂ©rĂ© ;âą soit dâĂŽter autant dâĂ©lectron que la charge du cation considĂ©rĂ©. Dans ce second cas,
on commence par vider les niveau de n le plus grand, ce qui ne correspond pasforcément au dernier niveau rempli (par exemple, pour le cation Ti2+, on videra leniveau 4s et non le 3d ...).
Quâappelle-t-on Ă©lectrons de valence ouĂ©lectrons externes ?Les Ă©lectrons de valence ou Ă©lectrons externes sont les Ă©lectrons responsables dela rĂ©activitĂ© chimique dâun Ă©lĂ©ment. Ils correspondent aux Ă©lectrons nsnp ou auxĂ©lectrons ns(n-1)d suivant les cas, n Ă©tant la valeur maximale prise par le nombrequantique principal pour un Ă©lĂ©ment donnĂ©.
4. La classification périodique
Quel est lâhistorique de la classificationpĂ©riodique ?Câest le chimiste russe Dimitri Mendeleiev qui, en 1869, Ă©tablit une classificationpĂ©riodique des Ă©lĂ©ments. Lâordre adoptĂ© Ă lâĂ©poque Ă©tait basĂ© sur le fait quâilapparaissait une pĂ©riodicitĂ© des propriĂ©tĂ©s des Ă©lĂ©ments en les classant par massecroissante. On sait Ă prĂ©sent que ce sont les Ă©lectrons qui rĂ©gissent la rĂ©activitĂ©,les Ă©lĂ©ments sont donc classĂ©s dans la classification actuelle par numĂ©ro atomiquecroissant. NĂ©anmoins, la classification dâorigine est assez proche de lâactuelle (pource qui est des Ă©lĂ©ments quâelle contenait Ă lâĂ©poque), mais surtout il est Ă noter queMendeleiev avait eu la bonne intuition de laisser des « trous » dans sa classification,lacunes correspondant Ă des Ă©lĂ©ments encore inconnus Ă lâĂ©poque mais dont il prĂ©-voyait la rĂ©activitĂ© !
Comment la classification pĂ©riodique est-elleorganisĂ©e ?La classification se prĂ©sente sous la forme dâun tableau Ă sept lignes ou pĂ©riodes etdix-huit colonnes.Ă chaque colonne correspond une famille dâĂ©lĂ©ments qui rassemble des Ă©lĂ©mentsde rĂ©activitĂ© analogue. En effet, tous les Ă©lĂ©ments dâune mĂȘme famille ont la mĂȘmestructure Ă©lectronique externe.
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4 ⹠La classification périodique
Les lignes, ou pĂ©riodes, possĂšdent un nombre dâĂ©lĂ©ments croissants au fur et Ă mesure que lâon avance dans le tableau : il sâagit donc dâune classification pĂ©riodiquede pĂ©riode variable. Le numĂ©ro de la pĂ©riode Ă laquelle appartient un Ă©lĂ©mentcorrespond Ă la valeur maximale prise par le nombre quantique principal pour cetĂ©lĂ©ment.
Pour les Ă©lĂ©ments des colonnes I, II puis XIII Ă XVIII, lâunitĂ© du numĂ©ro de lacolonne correspond au nombre dâĂ©lectrons de valence que possĂšde cet Ă©lĂ©ment. Pourles Ă©lĂ©ments des colonnes III Ă XII (appelĂ©s Ă©lĂ©ments de transition) le numĂ©ro de lacolonne fournit directement le nombre dâĂ©lectons externes de lâĂ©lĂ©ment.
Inversement, si lâon connaĂźt la structure Ă©lectronique dâun Ă©lĂ©ment, on peut retrou-ver sa place dans la classification pĂ©riodique :
⹠le nombre quantique principal de la couche de valence fournit le numéro de lapériode ;
âą pour un Ă©lĂ©ment possĂšdant une couche de valence du type ns ou encore ns(n â 1)dle nombre dâĂ©lectrons de valence correspond au numĂ©ro de la colonne ;
âą pour un Ă©lĂ©ment possĂšdant une couche de valence du type nsnp le nombre dâĂ©lec-trons de valence est lâunitĂ© du numĂ©ro de la colonne, car ce dernier est comprisentre XIII et XVIII.
Remarque : deux lignes de 14 Ă©lĂ©ments chacunes figurent sous la classification. Ellescorrespondent Ă des Ă©lĂ©ments appelĂ©s respectivement les lanthanides et les actinides.Ces deux lignes devraient en fait sâintercaler entre les troisiĂšme et quatriĂšme colonnes dutableau respectivement Ă la sixiĂšme et septiĂšme pĂ©riode. Ils correpondent Ă des Ă©lĂ©mentspossĂšdant des sous-couches f en cours de remplissage. On a prĂ©fĂ©rĂ© les placer en dessouspour se limiter Ă un tableau Ă 18 colonnes plutĂŽt quâĂ 32 colonnes.
Quelles sont les principales famillesde la classification Ă connaĂźtre ?Les Ă©lĂ©ments de la premiĂšre colonne (hormis lâhydrogĂšne dont la rĂ©activitĂ© est trĂšsparticuliĂšre) constituent la famille des alcalins. Ces Ă©lĂ©ments, dont la couche devalence est en ns1 sont des mĂ©taux mous trĂšs rĂ©ducteurs. Ils sâoxydent donc trĂšsfacilement en un cation monoatomique chargĂ© une fois positivement.
Les éléments de la deuxiÚme colonne constituent la famille des alacalino-terreux.Ce sont également des métaux bon réducteurs qui vont facilement donner un cationmonoatomique deux fois chargé positivement.
Les Ă©lĂ©ments de la dix-septiĂšme colonne constituent la famille des halogĂšnes. Lescorps simples associĂ©s Ă ces Ă©lĂ©ments sont des molĂ©cules diatomiques constituant debons oxydants. Les anions monoatomiques, chargĂ©s une fois nĂ©gativement, associĂ©sĂ ces Ă©lĂ©ments donnent des solides peu solubles par rĂ©action avec les ions argent (I)(contenus, par exemple, dans le nitrate dâargent).
LesMonier AlgĂšbre Monier
Géométrie
Monier AlgĂšbre Monier
Monier AlgÚbre Géomé
Géométrie Monier
Plus anciennement, les éléments dela dix-huitiÚme colonne étaient éga-lement appelés gaz rares, ou encoregaz inertes.
éléments de la dix-huitiÚme colonne constituent la famille des gaz nobles. Dansles condition usuelles de température et de pression ce sont des gaz monoatomiquesavec une certaine inertie chimique.
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