POESIE (INDEFINISSABLE) · Me voici perdue, en panique, dans cette rue inconnue Face à cette lune...

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1 POESIE (INDEFINISSABLE) DANS LA VILLE Après plusieurs séquences visant à comprendre la poésie comme art du langage, servant à exprimer ou à suggérer quelque chose… On se ballade la nuit dans sa ville, et on va raconter ce que l’on ressent. On écrit en vers, mais pas obligatoirement en rimes. 6 mots imposés au choix parmi 4 champs lexicaux (fuite, mystère, peur et joie), en déterminant un point de départ et un point d’arrivée… On retient que la poésie est ouverte à une infinité de définitions…

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POESIE

(INDEFINISSABLE)

DANS LA VILLE

Après plusieurs séquences visant à comprendre la poésie comme

art du langage, servant à exprimer ou à suggérer quelque chose…

On se ballade la nuit dans sa ville, et on va raconter

ce que l’on ressent.

On écrit en vers, mais pas obligatoirement en rimes. 6 mots imposés au

choix parmi 4 champs lexicaux (fuite, mystère, peur et joie), en

déterminant un point de départ et un point d’arrivée…

On retient que la poésie est ouverte à une infinité de définitions…

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APPRENTIS CAPA SAPVER AU FIL DES MOTS

La plupart des apprentis en CAP sont plutôt fâchés –

souvent depuis longtemps - avec les mots, l’écriture et la

lecture…

Loin de certains dictats littéraires (et par mesure

pédagogique d’une réconciliation avec la langue française),

« on » a décidé que, au même titre que « dès lors que l’on

pense, on philosophe » (dixit un éminent penseur…), tout le

monde était poète s’agissant d’exprimer simplement ses

sentiments.

Les apprentis se sont alors pris au jeu de coucher leurs

pensées sur le papier ; avec leurs mots à eux, et surtout,

leurs émotions… libres !

Pari gagné !!

Avec l’indulgence que l’on doit parfois savoir accorder…

C’est avec fierté que leurs poésies vous sont ici exposées ;

Dans l’espoir que cela vous fasse aussi un peu voyager…

Une formatrice de français

fière de ses apprentis 1ère année

(tous fin prêts à écrire une nouvelle en 2ème année !!)

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Wizernes, ma ville

Seule sur la route,

Wizernes cette ville qui m’a bercée,

Comme seul point de repère la lune.

En passant devant l’église Saint-Folquin

Je me souviens de mes rêves enfantins,

L’euphorie m’envahit.

Non loin de là,

La salle Emile Zola

Tous ces souvenirs merveilleux

Comme on était heureux !

Je continue mon chemin

Jusqu’à cette boulangerie

Remplie autrefois de confiseries.

Pleine de réjouissances et de gaieté,

Je rentre alors chez moi me reposer.

Sarah Hochart CAPA SAPVER 1

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Mon quartier

d’Auchel

J’parts de chez moi l’esprit désordonné

C’est un échappatoire pour moi de dévaler la chaussée.

Près d’la rue Jean Jaurès un inconnu.

Peut-être un vulgaire passant errant la rue.

A deux pas d’moi, l’église de mon quartier

Saint-Pierre apparemment l’a-t-on nommé.

J’avance sur le parking de la Mairie,

C’est fou comme c’est étrange la nuit.

Je suis curieux de découvrir tous les secrets

Que ma p’tite ville pourrait bien dévoiler.

Dans l’allée du parc j’attrape froid,

J’ai l’air de rien je pense à toi.

C’est l’heure de repartir de mes pensées.

J’passe près du réverbère du boulevard d’à côté.

La balade nocturne et bel et bien terminée,

J’rentre chez moi me faire un café.

Julie Chandelier CAPA SAPVER 1

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Grasse. La rue de

mon enfance

Je suis arrivée à Grasse dans cette ville merveilleuse

Un peu heureuse, un peu sans crainte.

Dans cette rue je me suis souvenue de cette idylle.

Autour de toutes ces lumières éteintes,

Un frisson m’a traversé le corps en excitation.

Sur mon chemin j’ai retrouvé cette gravure.

Jubilation, appréhension, telle était ma question…

Après des heures de réflexion je suis retournée dans ma voiture.

Anaïs Wasik CAPA SAPVER 1

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Au jardin public

En entrant dans ce jardin verdoyant

Où la nuit, les arbres sont flippants,

Bonheur ! J’aperçois cette lune aux reflets blancs.

Devant ces jeux enfantins,

J’ai cette inquiétude de voir quelqu’un…

Ça y’est : je les ai passés !

L’appréhension reste la même devant ce kiosque merveilleux.

Tout à coup je vois un bouc monstrueux !

Je prends mon courage à deux mains

Et je cours jusqu’au bout du chemin.

Alexya Hetru CAPA SAPVER 1

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Norrent-Fontes :

années collège

Le collège semble sans vie.

Sous un lampadaire,

Un ballon s’anime, c’est incompréhensible.

Deux chats curieux se lynchent

Pour un maigre butin.

J’approfondie ma balade

En allant découvrir les cressonnières

Qui semblent inaccessibles

Dans cette nuit sans étoile.

J’arrive au marais pourri.

Une allée d’arbres biscornus

Annonce la demeure de l’étrange Marie Groëtte.

Je ne traîne pas ici !

Au stade Jules Noël

Je vois cet inconnu

Qui s’occupe de la pelouse.

J’arrive à l’église.

Un bruit d’effroi se fait entendre

Vite je vais me cacher.

Très vite je rentre chez moi.

Amandine Boulet CAPA SAPVER 1

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Home sweet home

à Thérouanne

Dans ce village, me promenant la nuit

Seule, la panique arrive.

Sombre, marchant devant un cimetière,

Dans un endroit qui donne une impression d’abandon.

Soudain, les oiseaux qui se précipitent devant l’église

Continuant de marcher, voyant pas loin des lumières,

Que c’est merveilleux !

Les nuages reflètent mes pensées.

Je lève mes yeux et vois la lune, toute excitée.

Je sens des frissons qui arrivent, tellement je jubile.

Amandine Mantel CAPA SAPVER 1

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L’inconnue

Me voici perdue, en panique, dans cette rue inconnue

Face à cette lune blanche,

Cachée derrière les branches

De cet étrange arbre pointu.

J’écoute ce profond silence

Qui me ramène à mon enfance.

J’aperçois cette lueur orange,

Puis, précipitée, je m’abandonne à ce monde étrange…

Pauline Brioul CAPA SAPVER 1

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Au café de

Roquetoire

Sous son vieux manteau rayé,

Il a caché pendant des années

Son étrange petit secret.

Il allait en fin de matinée

Profiter de son petit moment de gaieté

Au petit café du coin.

Ça le rendait plutôt heureux

De voir ces inconnus curieux mon vieux !

Il savait que son moment de bonheur approchait

Quand l’église de la rue Principale sonnait ;

On savait qu’à cette heure,

C’était son petit moment de bonheur !

Laura Bogaert CAPA SAPVER 1

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Thérouanne

by night

Dans ma ville la nuit, quelques voitures dans la rue Principale.

La nuit, quelques enfants innocents devant l’église.

Dans ma ville, la nuit parait profonde…

En se baladant loin et haut, on y aperçoit des champs

Cachés par la nuit.

On y voit toutes les maisons et un champ éclairci par des lumières.

On voit les lampadaires s’éteindre au lever du jour…

On y voit des personnes se précipiter pour partir.

Je vois la rivière se dévoiler.

Je vois de la lumière chez le boulanger.

Dans ma ville, les yeux fermés, c’est comme une évasion…

On y entend seulement les oiseaux chanter.

Manon Marguet CAPA SAPVER 1

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Paris, la belle

Oh ! Quel bonheur de découvrir cette Tour Eiffel

Qui surplombe la ville de Paris

Illuminant la nuit.

En arrivant au Musée du Louvres

Avec gaieté un couple qui s’embrasse …

A travers les vitres, on voit la ravissante Joconde

Qui enthousiasme la nuit…

Cette Cathédrale de Notre-Dame est merveilleuse

Et réjouissante dans son symbole sacré et catholique.

Sur cette fin de balade

Je suis heureuse d’admirer l’Arc de Triomphe ;

Avec un grand sentiment de satisfaction,

De voir la ville sous un autre jour.

Jeannine Dupret CAPA SAPVER 1

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Les secrets de

Montreuil

Dans ce léger brouillard,

Un peu que je trimards ;

Ta ville cache une vague de mystère

Autant que de lourds préliminaires…

Toujours de ta fameuse gare,

Toujours bien je t’examine.

De bas en haut tes remparts,

Qui aujourd’hui font grise mine.

Ce sentiment d’escalader,

Quand je gravis ta belle montée

Qui me conduit à tes pavés…

Dévoile moi tous tes petits secrets !

Engager une venelle inconnue,

Connaître chacune de tes pierres fendues

Menant à ton hôtel de bel âge

Très bien connu, sûr est l’Hermitage.

Je ne fais que déambuler

Dans tes petites rues bien cachées,

Sinueuses voire un peu terribles,

Etroites, curieusement presque inaccessibles.

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Il est pour moi inconcevable

D’imaginer ces innombrables

Dégâts que l’on t’a infligés

Et dont on parle maintenant sans regret.

Ton église majestueuse

En ramène de grandes curieuses.

De ses craies elle est ornée.

Elle n’aime du tout rien cacher.

Continuant à vagabonder,

Montreuil fascinante tu me fais halluciner !

Je ne pourrai pas te quitter

Car c’est ici que je suis née.

Ville bien historique,

Légèrement biblique…

Des vérités encore bien gardées.

Je veux y croire !

Vont-elles un jour être révélées ?

Allez savoir…

De tes remparts, à vis, au bord du vide,

A l’horizon la clarté d’autres villes.

Bien que tu ne sois pas timide,

Tu restes pour moi la plus juvénile.

Je veux pouvoir éclaircir

Chacun de tes petits recoins

Pour ainsi y découvrir

Tes secrets les plus lointains…

Marion Vitry CAPA SAPVER 1

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A la lueur de

Pernes

Un soir en sortant du travail,

Cette angoisse revint.

Je longe les palissades…

Ces dessins d’enfants à peine éclairés ;

Je panique à l’idée de me dire

Qu’un inconnu survient de nulle part !

En arrivant dans cette rue sombre et étroite

J’ai la crainte d’avancer.

Me voilà enfin en direction de la Place.

J’ai des frissons au moindre bruit.

Difficile à comprendre…

Pourquoi cet arbre est-il si différent des autres ?

Tête baissée vers le sol,

J’arrive à ma voiture

Pour enfin rentrer chez moi.

Dorine Majda CAPA SAPVER 1

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Un bouc

à New York

Je passais le long du chemin.

Dans les buissons,

Se cachait… un bouc !

Il avait l’air étrange

Mais ne m’était pas inconnu…

Il était paniqué.

Je continuais à marcher ;

J’avais une allure assez rapide.

Il me suivait, j’essayais de lui échapper.

Arrivé au bout du chemin,

J’arrivai devant la statue de la liberté.

Je tournai autour de cette place…

Soudainement je me retournai.

Le bouc n’était plus là.

Clément Ponchel CAPA SAPVER 1

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Une nuit à Paris

Voir la lune éclaircir la vie…

Un monde étrange né la nuit.

Ces alarmes de voitures

Que l’on entend parfois dans les rues,

Cette flamme allumée

Pour rendre hommage à l’inconnu,

Toute cette ville illuminée

Et ces enseignes à perte de vue…

C’est peut-être incompréhensible pour certains,

Mais la nuit je me sens bien ;

Loin des craintes de la journée,

Du travail et de la télé,

Cette dame de fer me sourit

Et quand je l’ai vu compris

Combien cette ville est magique.

Devant l’obélisque je finis ceci…

Sachant que demain sera comme aujourd’hui.

Aurore Magor CAPA SAPVER 1

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Balade de mon

enfance

A travers ces quelques vers, je vous propose de découvrir

Une visite guidée d’une partie d’Hardelot ;

Un moment de bonheur partagé en famille.

Nous partons de l’ancre, un repère enfantin

Puis nous dirigeons vers la crêpe dorée.

Tout en écoutant les blancs et bleus remous de la mer,

Le long de la digue quelle réjouissance

Devant une façade qui me rappelle un merveilleux souvenir :

Celui de la crêpe au praliné.

C’est heureux et la peau du ventre bien tendue

Que nous retournions vers le parking de l’autre rue.

Pauline Claptien CAPA SAPVER 1

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Mystère à St-Omer

Dans ces rues cachées,

Des hommes abrités…

Difficile à comprendre ;

Ils essaient juste de se défendre.

Devant cette avenue

Pour moi c’est l’inconnu.

Cette ville cache de grands secrets…

Il faudrait juste les dévoiler.

La gare des Flandres

Est tout aussi étrange.

Cette pluie qui me met en panique

Et qui me donne des vertiges.

Thyphaine Monnier CAPA SAPVER 1

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Gerardmer

et

moi

Ma ville, Gerardmer, quel bonheur !

Je suis seule dans le noir.

Toutes les lumières s’illuminent ; c’est réjouissant.

Il n’y a personne dans les rue, quelle joie !

Je suis devant le lac, pleine d’excitation.

J’admire le reflet des montagnes c’est ravissant.

Je contemple les étoiles avec un regard enfantin.

Je vois quelques nuages.

C’est la pleine lune.

Lory Briche CAPA SAPVER 1

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Agadir

Sur la plage de monde inondée,

J’admirais sur le sable le soleil se coucher.

La soirée s’annonçait déjà pleine de gaieté !

Les lumières de la ville s’allumaient,

Les bars et les manèges s’animaient,

Les filles de joie s’exhibaient,

Et les touristes euphoriques dansaient !

Derrière moi, sur l’espace côtier,

Je ne pouvais m’empêcher de regarder, enthousiasmée,

Ces gens heureux, différents et colorés

Qui jubilaient à l’idée de s’amuser

Et de bonheur nous contaminaient ;

Nous entrainant dans de folles soirées endiablées

Pour un merveilleux souvenir d’été.

Emilie Lefrère CAPA SAPVER 1

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Marmande

Je me souviens de ces années,

Ces soirées à me promener ;

A la lueur des lumières

Je me sentais un peu fier.

Mais avec appréhension…

Car j’allais devoir passer devant ma maison.

Des souvenirs merveilleux

En y repensant ça m’émeut.

A jouer dans le jardin… à tous ces jeux enfantins…

Puis me voilà Place des 9 Fontaines

Ah quelle si jolie fontaine !

Avec sa pierre jaune et vieillissante

Elle est toujours attrayante.

Que tout cela me rend heureux…

Mais voilà, déjà, je vais devoir faire mes adieux,

Sur le boulevard avec inquiétude,

Mais surtout sans aucune certitude,

Mais finalement c’est avec gaieté,

Que je t’ai quitté…

Andy Courty CAPA SAPVER 1

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Le baiser de St-O

Au bord de ce café,

C’est là que tout a commencé.

C’était un mois de février

Dans cette ruelle près du Spey.

Premier regard échangé

Ma vie a eu un coup d’gaieté !

Je me réjouissais de te voir avancer

Sans compter l’excitation de te parler.

Tu t’es approché et on a discuté.

Au coin du café premier baiser échangé

Et moi je jubilais de sentiments abandonnés.

S’en suivi l’exultation de tout raconter.

Je rentrée. Le bonheur m’envahissait, comblée.

Laura Lannoy CAPA SAPVER 1